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 You talking about me, I see a shade [Nathan]

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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyVen 20 Jan 2017 - 0:34


Je souris lorsque Joey parle du confort de mon canapé. Enfin, notre canapé. Celui à Myrddin et a moi. Nous l'avons acheté exprès lorsque nous avons hébergé Thomas pendant quelques semaines. A leur déménagement, Myrddin me l'a gracieusement laissé. Ne sait-on jamais, ça me servira peut-être à nouveau un jour. Et fort heureusement, car voilà que Joey est assit là, devant moi. Et rien que pour ça, j'en serais éternellement reconnaissant envers mon meilleur ami. Enfin, là n'est pas la question. J'apprends par la même occasion que Joey habite chez un manager.  «C'est vrai qu'il est confortable ce canapé » dis-je en souriant, tapotant le siège  « C'est Myrddin, mon meilleur ami qui l'a choisit quand on hébergeait son copain et … enfin, il me l'a laissé lorsqu'ils ont emménagé ensemble» expliquais-je. Je change rapidement de compresse puis incline la tête sur le côté, interrogeant le jeune homme du regard  « Tu dis habiter chez ton manager … ça veut dire quoi ? Enfin … tu fais quoi pour avoir besoin d'un manager ?» demandais-je, intéressé. Il peut être musicien, comédien, acteur. Ou mannequin. Putain ce que ça lui irait bien, cette dernière solution.

Je me recule un peu, repose le matériel sur la table et en profite pour observe Joey. Il a ce visage du mannequin. Autant parfait, beau, mais en même temps il a ce petit truc qui le démarque des autres hommes. Peut-être sa bouche légèrement asymétrique lorsqu'il sourit ? Ces oreilles légèrement décollés qui lui donneraient presque un air de lutin ? Ou alors ces yeux trop bleus pour être vrai ? Ou est-ce que c'est sa voix ? Sa voix grave, qui peine à articuler les mots, incroyablement sensuelle ?

Je ferme un instant les yeux et secoue rapidement la tête pour revenir à la réalité. Afin de changer de sujet, je lui propose de rester, disant que je ne le laisserais pas repartir. Il me remercie, disant que c'est gentil de ma part de lui proposer un toit pour cette nuit. Je lui adresse un petit sourire entendu puis lui propose de prendre mon lit pour la nuit. Joey, il ne l'entends pas de la même manière. A sa réponse, il va de sois qu'il n'a pas envie de dormir. Au contraire ! Il me demande si je le ferais pas visiter plutôt, disant en même temps avoir faim. Ou bien on se commande un truc ou alors je cuisine. Je grimace un peu en lançant un coup d’œil vers le frigo  « Je crois pas qu'on ait de la chance avec mon frigo. Je dois aller faire des courses demain. Il doit rester un petit peu de lait, quelques céréales, des pommes et des carottes. » je reporte mon attention sur Joey  « Je te propose plutôt de commander du coup »

Sur ces paroles, je me hisse à nouveau sur mon fauteuil, remet mes pieds en place sur le repose pied puis roule vers le meuble dans le coin. J'ouvre le premier tiroir et en sort quelques menu.  « Voilà, t'as le choix» dis-je en posant les flyers devant Joey. Pizza, chinois, Thaïlandais, Kebab, tacos … y a le choix là. Je pince les lèvres puis désigne le couloir  « J'te fais visiter du coup ?» demandais-je. Le blond se lève et je le laisse me rejoindre avant de me diriger vers la première porte.  « là t'as la salle de bain » expliquais-je  «Rien de particulier, si ce n'est qu'on a dû faire quelques travaux à cause de moi » je me passe une main dans les cheveux puis hausse les épaules  « Mais du coup c'est plus agréable» je me recule puis ouvre une autre porte  « là un placard fourre tout» haussais-je les épaules et me dirige vers le bout du couloir  «Et ma chambre ici » dis-je en poussant la porte.  « Juste à côté de l'entrée, ce qui a ses avantages et ses désavantage» souriais-je en entrant.

 « C'est sûrement la plus grande pièce de la maison, enfin, Salon mis à part évidement» je tapote le lit  « lit double que j'ai partagé pendant presque un an avec Myrddin» je regarde autour de moi puis contourne le lit  «Assez spacieux et ... » je me tais, le temps de me penche en avant pour ramasser une béquille qui est tombé et remettre l'attelle pour ma jambe à sa place contre le mur  «... enfin voilà » je me tourne vers Joey  « a toi de choisir. Canapé et ou lit. Sachant que le canapé se déplut et fait aussi officie de lit. Mais que là, sur le lit, le matelas est juste magique » il n'était pas donné, mais avec mon dos en miette je préfère mettre un peu plus d'argent dans bon matelas plutôt que de me casser encore plus.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyDim 22 Jan 2017 - 21:18


Il s'est sûrement dit que tu en aurais plus besoin que lui. Il a peut-être senti que Joey Donagan poserait un jour son cul ici. Précisa-t-il lorsque le plus jeune lui expliqua l'histoire du canapé. Un achat pour aider un ami c'était une chose, mais un canapé ça valait quand même son prix. Pour un ami, il aurait peut-être imaginé quelque chose de plus basique... Après, il était fort probable que cet ami-là ait des problèmes de dos, qu'il fallait veiller à son confort maximum, ou tout simplement qu'ils avaient fait cet achat pour que tout le monde en profite. La télévision était bien positionnée devant le canapé, à une distance tout à fait agréable, et la largeur du canapé permettait presque que deux personnes s'y couchent. Un petit sourire amusé éclaira son visage une seconde alors qu'il levait les yeux vers un Nathan interrogateur. Le mot manager avait poussé la curiosité du jeune homme qui avait laissé des questions envahir l'espace. Joey aurait pu mesurer ces mots pour ne pas avoir à ce qu'on lui pose cette question, mais c'était sortie tout seul, aussi franchement que lorsqu'il avait été mettre le feu aux poudres avec son collègue de travail débile. Joey préféra rester le plus évasif possible quant à cette question, peut être pourrait-il en parler plus tard, mais il préférait largement que Nathan parle de lui que l'inverse. Pour ne pas éveiller plus la curiosité de l'infirme, il ne laissa qu'un court moment de silence entre la question et la réponse : Du mannequinat. Je suis sur les planches depuis mes dix-neuf ans. Là, je prends une pause. Mon manager c'est un peu comme un deuxième père, et il m'a proposé d'utiliser son appartement inoccupé pendant la durée que je souhaitais. La durée qu'il souhaitait... Son démon intérieur s'exclaffa un peu, il s'étouffa même avec sa salive. Heureusement que pour l'instant, personne n'avait pu créer des implants permettant de lire les pensées profondes. Il cligna des yeux, passa ses mains derrière sa tête, pencha cette dernière sur le dossier en jetant de petit coup d'oeil au joli garçon en face de lui : C'est une interview ? On ne m’avait pas prévenu que cela en était une, j'ai pas prévu un script idéal... Pour ne pas trop en dire c'était bien ça ? Mais il se garda bien de le dire. Un petit sourire mesquin apparut sur son visage alors que Nathan évoquait l'état de son frigo. Pas de chance. Ou de la chance qui sait... Joey n'avait très franchement pas un goût très prononcé pour la cuisine, et c'était la faute à une activité de cuisto totalement irrégulière dans sa vie en général... Un mannequin n'avait ni le temps ni l'envie de préparer des plats parfaits, avec un minimum de graisse et d'additif. Enfin disons plutôt un mannequin comme lui, qui ne prenait pas un gramme en mangeant un kilo de frites... Car il en avait connu des tonnes des jeunes filles prêtent à tout pour manger le minimum possible, avec le moins de sucre possible, jusqu'à devenir tellement mince qu'on ne la voyait plus...

D'un regard attentionné et intrigué, il suivit le jeune homme qui ouvrit un tiroir et en sortit un nombre assez impressionnant de flyer. On voit l'habitué tiens... Tu t'enfiles combien de mexicain, de chinois ou de Thaï ? À moins que tu préfères les japs ? Le double sens était on ne peut plus tangible mais il se garda bien de lui adresser un regard brillant... Il ne se marra toutefois pas mal dans sa tête avant de s'approcher des nombreux flyers et d'éliminer automatiquement tout ce qui avait des airs de tacos. J'aime pas les mexicains en général, j'ai mal au ventre toute la soirée après... J'aimerais bien pouvoir te parler sans avoir à me tordre dans tous les sens tu vois... C'était la première chose à faire, éliminer ce choix-là. Je veux pas faire celui qui prend la décision seule, donc je vais être gentil et te demander ce que tu préfères et ce que tu détestes dans cette liste. On n'aura qu'à y aller par élimination... Il embarqua en même temps les fiches qui restaient pour la visite, parce qu'il était tout à fait apte de faire de chose en même temps. Visiter chacune des pièces, notamment la salle de bain qui était immense, même plus grande que celle de son manager. Il fallait pouvoir faire passer le fauteuil et tout adapter pour que Nathan puisse se sentir à l'aise.

De retaper tout ça, ça a dû te coûter une blinde... Non ? C'était assez surprenant d'ailleurs. Parce que dans l'esprit de Joey il était sûr que des appartements étaient déjà adaptés pour des individus en fauteuil, mais ce n'était pas toujours au goût de ces personnes. Il se demandait sur le jeune homme avait choisi l'appartement en fonction de ses goûts puis choisit de le retaper au besoin, plutôt que de chercher un appartement ne soit pas à son goût mais qui avait déjà tous les prérequis pour qu'il puisse se déplacer. Il préférait le premier cas, cela voulait dire que d'une certaine façon, le jeune homme était plus entêté qu’il ne le pensait, ce qui l’attirait clairement. Derrière le visage timide de Nathan se cachait certainement bien plus de force de caractère qu’il ne le croyait. Lorsqu’ils en arrivèrent à la chambre et qu’il précisa qu’il était plus confortable, il ne put s’empêcher de le regarder amuser. Il le suivit un instant des yeux, remarquant qu'il replaçait une attelle et des béquilles. Forcément, se détaille le surpris. Mais il se garda bien de poser des questions à ce sujet, gardant celles ci pour plus tard. Cela ne l'empêchait pas de se demander s'il était en rééducation et qu'il pourrait en faites remarcher... Pourquoi ces béquilles seraient-elles là sinon ? Elle ne faisait pas office de décoration... Un court moment de réflexion plus tard, il se laissa tenter par le grand lit confortable à coté de lui.  

Ah vraiment ? Je peux essayer ? Il attendit son accord pour s’allonger de tout son long sur le lit, tirant ses mains vers le haut pour être le plus étalé possible. Le matelas était vraiment exactement comme Nathan lui avait dit, exceptionnellement confortable. Il pourrait presque s'endormir là, d'une certaine façon le marchand de sable était comme en train de passer au dessus de son nez. Même les futurs bleus un peu éparpillées sur son corps étaient moins douloureux.

Ça pour une première expérience, ton matelas est génial ! T’as l’impression d’être sur un nuage tellement c'est confortable… Finalement il allait peut être venir rejoindre Nathan ici non ? Il serait d’accord le plus jeune ? Il jeta un regard en biais au brun, esquissa un nouveau sourire et exprima : On va peut être devoir dormir ici tous les deux, non ? Comment allait-il réagir à ses propos tiens ? Il allait être gêné ? Il n’attendait que ça... Lou avait été assez clair lorsqu’elle avait fortement supposé que Nathan aurait besoin de s’amuser un peu, qu’il broyait un peu du noir dans son appart. Le départ de ce Myrddin avait sûrement dû creuser en partie ce gouffre de solitude. Après un court moment de silence il s’était redressé, il avait l’impression d’être sur de l'eau. De façon tout à fait innocente, il leva les flyers vers Nathan en les énumérant : Alors, va falloir qu’on choisisse, déjà qu’ils mettent deux ans à livrer, si on attend plus longtemps, on risque de mourir de faim. Et si Lou apprend que je t’ai laissé crevé de faim, ma sentence sera terrible. Alors, on a des grecques West End Fish Market, Five Sisters Art House Cafe, plusieurs kebab, le Twist-a Kebab, Sunshine Kebabs Myer et celui-ci. On a des japonais FantAsia et ceux là. Bordel t’as combien de flyer… Il a cet indien qui livre aussi. Enfin, t’as testé tous ces restaurants ou tu fais la collection ? Il devait admettre que c’était tout à fait pratique pour trouver son bonheur.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyDim 22 Jan 2017 - 23:33


Je rigole doucement lorsque Joey indique qu'il -Myrddin- a sûrement senti que j'aurais d'avantage besoin du canapé que lui parce qu'il savait qu'un jour Joey Donagan allait imprimer son postérieur dans les coussins.  « c'est ça, ouais » dis-je, amusé  « Non en vrai il a emménagé avec son Thomas » expliquais-je avec une certaine amertume  «Et ils en voulaient de ce vieux canapé. Ils se sont acheté un neuf et m'ont laissé celui-ci. Et ça me va totalement ! » avouais-je, souriant. Je fini tout de même par commencer ce pour quoi j'ai embarqué Joey ici. A savoir : panser ses blessures. Je profite du fait de toucher ce beau visage pour lui poser des questions. Ayant apprit de sa bouche qu'il habite chez son manager, je lui demande quel genre de métier il fait pour avoir besoin d'un manager.

Mannequin. Voilà le métier de Joey. Je l'observe quelques instants, clignant des yeux, quelque peu surpris. Je m'en doutais un peu, certes, mais tout de même ! Je ne pensais pas que j'aurais raison sur ce coup. Sur les planches depuis ses 19 ans -il a quel âge, d'ailleurs, Joey ? Je me déteste un peu en me rendant compte que j'ai oublié cette information- il utilise l'appartement de son manager pour la durée qu'il souhaite.  « Et tu viens des États-Unis, c'est ça ?» demandais-je  «D'où, exactement ? » Dans mon esprit je me dis que je vais sans doute faire quelques recherches pour en savoir un peu plus sur ce Donagan. Il ne semble pas être du genre à vouloir parler de son passé de lui-même. Le fait qu'il me dise, avec amusement certes, qu'il ne savait pas que c'était une interview et que du coup il n'a pas prévu de scénario type, me confirme cette idée.  «Je préfère de toute manière les réponses spontanées  » dis-je en rangeant les cotons  « J'ai jamais compris le but des interview on te donnes déjà les réponses à l'avance » haussais-je simplement les épaules.

Après que j'ai fini de lui nettoyer ses plaies et que je lui ai expliqué l'état dans lequel se trouvait mon frigo, je me transferts à nouveau sur mon fauteuil. Je vais chercher quelques flyers pour qu'on puisse commander un truc à manger et les dépose devant lui. Joey marque un point en me demandant si j'ai l'habitude de me nourir de cette manière.  « Pas faux» avouais-je, quelque peu honteux je l'avoue  « Mais quand tu me vois aux fourneaux t'as plus peur pour mes doigts ou pour ton propre estomac » avouais-je  «Bon, je sais cuisiner hein, la base quoi. Mais sans plus »

J'observe Joey se pencher sur les flyers et les regarder avec attention, avant de me dire ses préférences. Ou plutôt ce qu'il ne supporte pas. Il dit que le mexicain ça le rend malade et qu'il préfère éviter.  «Ah ouais, on évitera hein  » dis-je  « J'veux dire, déjà qu't'as pris cher aujourd'hui faudrait pas en plus ajouter un malaise » même si ça ne me dérangerait de m'occuper de toi un peu ajoutais-je dans ma tête. Je regarde les menus à mon tours lorsque Joey me demande ce que je préfères et ce que je déteste, on ira pas élimination.  « J'aime beaucoup ce thaïlandais là » indiquais-je en posant ledit flyer sur le côté  «Ce chinois on évite, j'ai été malade toute la soirée la dernière fois. Cette pizzeria est plutôt bonne, ils me connaissent d'ailleurs aussi »

Je me passe une main dans les cheveux puis me redresse et regarde Joey. Je lui propose de visiter l'appartement, histoire de changer un peu d'endroit. Il accepte et attrape les menus pour les emmener avec lui, pensant sans doute être capable de faire deux choses en même temps. Il me suit donc dans la salle de bain, me disant que l'emménagé à dû me coûter une blinde.  «C'est … compliqué. En fait, à la base cet appartement appartient à … enfin à mon ancien colocataire » Celui qui m'a sauvé et qui m'a empêché de me jeter d'une falaise il y a un an et quelques mois continuais-je dans ma tête  «Il était du genre baroudeur, donc il ne supportait pas d'être sur place. Il est reparti sur les routes du monde et m'a laissé son appartement » j'hausse les épaules et sourit doucement  « L'appartement était déjà comme ça à la base donc ça va, j'ai pas eu à changé grand chose vu qu'il était déjà parfaitement accessible» expliquais-je. Oui je n'aime pas prendre de risque et puis pourquoi changer quelque chose qui est déjà fort parfait ?

Lorsque j'explique que mon matelas est le matelas le plus confortable qui existe, Joey ne met pas longtemps avant de me demander s'il peut tester. J'hoche la tête pour indiquer que oui, y a aucun soucis. Et il ne perds pas son temps avant de s'allonger de tout son long dessus. Son t-shirt remontant laisse apparaître un peu de son ventre dénudé et j'avoue que cette vision ne me laisse pas indifférent. Au contraire. Enfin, je me reprends rapidement lorsqu'il confirme qu'on a l'impression d'être sur un petit nuage.  « Ouais t'as vu ? C'est étonnant que j'arrive à me lever le matin hein ?» dis-je avec amusement, alors que Joey se redresse sur un coude. Il me fixe puis, innocent, me dit qu'on va être obligé de dormir à deux ici, dans ce lit.

J'arque un sourcil, surpris et pince me mordille la lèvre inférieure, ne sachant pas quoi dire.  «Je ...heu... » mon cœur me hurle d'accepter cette demande directement, sur le champ. Ma conscience, elle me traite d'idiot, qu'il faut que j'y réfléchisse bien sérieusement avant de prendre une quelconque décision.  « Pour... pourquoi pas ...» dis-je finalement, sur un ton qui traduit mon grand malaise. Fort heureusement, Joey se redresse en levant les flyers vers moi. Il commence à énumérer tous les choix qui s'offrent à nous, tandis que moi je me transferts sur le lit. A la force de mes bras je me recule pour rejoindre Joey puis attrape les flyers  «C'est ça fout de ma gueule !» dis-je, amusé lorsqu'il me demande si je fais la collection  « J'en ai testé la plupart mais pas tous » je dépose les menus devant nous sur le lit, les ordonnant de manière à ce qu'on puisse voir facilement de quoi il s'agit.

Nous finissons par nous décider pour commander un kebab, tout simplement. J'utilise mon portable pour passer la commande. Je parles quelques temps avec le mec à l'autre bout du fil puis raccroche et range mon portable  « Et voilà, dans 30 minutes ça devrait arriver » dis-je en me laissant tomber en arrière sur le dos  «On fait quoi jusque là ? » je me redresse sur un coude et lève mon regard sur Joey  «ça va, au fait ? » demandais-je en posant une main sur son épaule pour qu'il se tourne vers moi.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyLun 23 Jan 2017 - 20:00


Joey comprenait bien que d'une certaine façon, le jeune homme était ravie d'avoir pu garder le canapé. Il était confortable, avait toutes les qualités requises que pouvaient avoir un canapé. Assez grand, pas trop large, juste parfait pour épouser les formes du corps. Nathan m'était-il souvent ses fesses dessus ? Il se demanda bien mais se garda de le dire à voix haute. Le canapé allait certainement être le lieu de destination des deux lorsqu'ils recevraient leur fast-food directement livré chez le webmaster. Joey remarqua d'ailleurs l'air triste et profondément touché lorsqu'il parla de la fuite de son meilleur amie chez ce Thomas. Ouh ça sent la jalousie à dix milles mètres ! C'est un  homme bien pour ton meilleur ami ce Thomas ? Petit à petit, il découvrait l'univers amical de Nathan, il remarquait aussi qu'il avait été profondément vexé par la disparition de son ami. Comme lui avait vaguement expliqué Lou sans lui donner de détails d'ailleurs... Les trous dans l'histoire se retrouvaient comblés en partie.

New York. Mais j'ai grandi dans l'Ohio à Springfield. Ce sont mes études qui m'ont amené à New York. Etude vétérinaire vite avorté. Il se souvenait de ce jour comme d'hier. La fois où un homme vêtu trop élégamment était venu lui parler tout en finesse dans la rue. Il était cordial, tellement trop qu'il avait cru que l'individu cherchait à lui vendre quelque chose. Mais le Joey à cette époque était suffisamment crédule pour prendre le temps de l'écouter et de s'intéresser à son propos. Il s'était laissé tenté, puis avait petit à petit accepter ce coup du destin qui lui avait paru comme une chance. Mais il n'était pas suffisamment narcissique pour exprimer à Nathan que le fait qu'il était différent et original avait tapé dans l'oeil de l'homme.
Le but des interviews préparé ? C'était comme tout ce qui passait à la télé, une pré fabrication de l'image, où l'individu semblait si parfait, et que le texte répété pouvait donner l'impression qu'il était à l'aise. Pas de surprises, pas d'étonnements, mais il arrivait que ces choses soient surjoués. D'une certaine façon, tout ce qui doit passer à l'écran est fabriqué pour que l'individu devant sa télé croit à la perfection de l'interrogé. C'est une manière d'embellir l'image de l'acteur, du chanteur ou autre artiste. Une manière de faire croire qu'il n'est pas tout à fait humain, qu'il frôle la perfection. Ou alors, les journalistes diraient que c'est pour que l'interviewé se sente plus à l'aise et qu'il puisse réfléchir à ses réponses pour ne pas laisser trop de blanc. Il n'avait jamais eu réellement besoin de s'accrocher à un script. Au début peut être, une ou deux fois, lorsqu'on venait l'interroger pendant une fin de défilé... Il respectait jamais totalement ce qu'il avait à dire, déviait parfois sur des choses qu'il n'avait rien à voir. Ce n'était pas forcément parce qu'il avait envie de sortir du cadre, c'était surtout parce qu'il était bien moins à l'aise avec un truc à lire à la lettre... Ce n'est pas toujours une question de choix dans ce milieu. Le pantin ne choisit pas qui tirera les ficelles. Mais une chose est sur c'est que ce n'est pas lui qui les contrôle dans tous les cas. Des propos qu'il jugeait aussi difficile à dire qu'à entendre. Mais la visite de l'appartement le m'était tout en émoi, et il oublia assez vite qu'il était en train de s'engouffrer dans un coté inconfortable de son esprit. Nathan lui expliqua comment il était tombé sur l'appartement, et qu'il n'avait pas spécialement changé de truc ici. Il prit une mine un peu déçu, lui qui croyait que Nathan aurait agrandi la salle de bain, fait quelque chose dans cet appartement pour le rendre plus personnel... Après comme il appartenait à son meilleur ami, il n'avait peut être même pas penser à changer quelque chose parce qu'il ne lui appartenait pas. T'as jamais eu envie de faire des travaux, de personnaliser cet appartement ? Pas forcément casser un mur, je l'entends bien. Mais maintenant qu'il est à toi... Le changement, ça  lui plaisait bien à Joey. Dans le mannequinat, c'était peut être l'une des choses qu'il placerait en premier : voyager, bouger, changer de chambre, changer d'air, changer de ville. Il n'avait pas tout vu, connaissait bien l'Amérique, l'Angleterre et la France. Mais c'était déjà beaucoup pour lui.

Lorsqu'il se décidait à répondre à propos du fait qu'ils dorment ici, son petit nez s'était plissé, il paraissait peu à l'aise mais avait fini par répondre d'un ton peu assuré. Peu assuré mais avec une certaine envie qui brillait dans son regard. Rien que ça attisait l'amusement de Joey et il ne put retenir un rire léger. Comment ne pas craquer face à une gueule d'ange pareil ? Il avait absolument toutes les qualités requises pour le faire fondre dans la seconde, un visage bourré d'expressivité, une certaine attention et un regard doux comme un agneau. Ce petit air perdu, il ne savait pas pourquoi ça le rendait tout chose mais en tout cas son corps entier y réagissait plutôt bien. Nathan reprenait du poil de la bête lorsqu'il exprima son avis sur les flyers. Il se permit d'écraser entre ses doigts ceux que Nathan trouvait mauvais.
Ils servent à rien alors, poubelle. Aucun intérêt de remplir son tiroir avec des merdes pareils. Il finit par choisir un kebab, sûrement pas trop mal réputé... en tout cas ils avaient les sous pour payer une flyer plutôt jolie, ou alors ils avaient un designer dans la famille. Mais bon, au final, on s'en foutait c'était pas le problème.
Il précisa qu'il préférait prendre un sandwich à base de poissons, expliquant qu'il avait arrêté de manger la majorité des viandes depuis longtemps. Il avait repéré une belle chaine hifi et avait été presque tenter de lui proposer de danser, mais il avait lâché l'idée, Nathan était encore au téléphone. Puis il lui ferait sûrement une remarque par rapport à son fauteuil peut être s'il lui demandait une danse... peut être.
Nathan se remettait enfin dans son champ de vision en s'allongeant près de lui et lui demanda ce qu'ils allaient faire. Bof, il avait toujours le temps de se plotter, se faire des câlins tant qu'à faire... En une demi heure il y avait des tonnes de possibilités. A sa pensée il se détourna pour rire, sans pour autant lui dire le fond de sa pensée. Il le laisserait mariner tiens, parce que c'était toujours amusant de faire tourner en bourrique quelqu'un. Une main délicate, attentionnée, s'était posé sur son épaule, il s'était tourné vers Nathan pour se plonger dans son regard. Cela faisait tellement longtemps qu'une personne n'avait pas paru aussi inquiet pour lui, et sans qu'il ne l'expliquait vraiment, il se trouva tellement touché qu'il se baissa vers Nathan et souleva son menton, leurs souffles se mélangeaient presque.

Je n'vais pas trop mal. Je ressemble au bossu de notre dame, mais ça va je m'en sortirai. Tu t'inquiètes tellement c'est chou, je devrais aller chercher les emmerdes régulièrement si j'ai droit à une overdose d'attention de ta part... Tentant oui, de lui adresser plus qu'un regard plein d'envie. Ce n'était pas tous les jours qu'on s'attachait à quelqu'un aussi vite, pourtant ils étaient tellement différents. Du moins, Joey se percevait comme totalement différent de ce jeune homme. Incompatibles le diraient certains. Mais ce n'était pas ce qui préoccupait vraiment l'américain en cet instant.

Je peux te remercier de m'avoir soigner déjà. Avant qu'on n'entame vraiment ce début de soirée en profitant de ton écran télévision ou de tes jeux. Je m'en fiche. Tout ce qui te plaira. On peut même jouer à des jeux à la con où on se pose des questions pour simplement mieux se connaître. Te remercier comment ? Il s'était redressé sur ses coudes, le surplombant un petit peu, ne le quittant pas des yeux. Là alors que leurs visages étaient proches ? Il attendit une fraction de seconde avant de déposer un léger baiser sur le coin de ses lèvres, un début de gourmandises, pour ne pas en faire trop. Peut être un avant goût ? Ou peut être qu'il était juste un peu sadique par moment avec ceux qu'il appréciait, et qu'il aimait faire languir la personne... Juste un baiser à peine posé, un court moment. Puis il s'était retiré pour se diriger vers le meuble télé dans le salon, meuble que Nathan avait plutôt bien fourni. Il s'était éclipsé comme si de rien était, comme si son geste avait été des plus naturel quelques secondes plus tôt, puis après un bref silence il demanda : Tout ça, ça t'appartient ? Certains éléments pouvaient bien appartenir à son meilleur ami.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyLun 23 Jan 2017 - 22:58


Je grimace, me maudissant intérieurement, lorsque Joey fait remarqué qu'il sent la jalousie dans mes paroles. J'aurais dû faire plus attention à mon ton putain ! Je ne veux pas parler en mal de la relation de Myrddin avec Thomas. Même si elle a beaucoup de défauts -Thomas en étant un à lui seul- ça ne me regarde pas. Et tant que Myrddin est heureux, je le suis aussi. Peu importe si je trouve Thomas intrusif et oppressant, peu importe si Thomas me fait bien comprendre qu'il ne m'aime pas. S'il fait le bonheur de Myrddin, alors je dois me comporter comme le meilleur ami que je suis : ne rien dire qui va à l'encontre de Thomas.  «Oui, c'est un type bien. Pour Myrddin  » répondais-je à Joey. Et c'est totalement vrai, il faut bien le dire. Je vois bien à quel point Thomas est amoureux de mon frère de cœur, sinon il n'aurait pas trompé sa femme malgré les deux enfants. Il n'aurait pas non plus divorcer et il aurait encore moins emménagé avec mon anglais préféré. Non, clairement, ils sont amoureux, ils sont aussi différents que complémentaires et leur bonheur est souvent contagieux. Mais il est clair que, dans le fond, Thomas je ne le porte vraiment pas dans mon cœur. [color=darkred «Ils sont fort amoureux, ce sont deux âmes sœurs c'est clair et net et ça se voit, mais … oui voilà, jaloux, c'est le mot, je pense  »[/color] je me passe une main dans les cheveux et baisse le regard.  « Enfin, c'est à moi de m'habituer à cette histoire »

J'apprends, par la suite, que Joey est mannequin. Ou était ? Je n'en sais rien. Peut-être fait-il seulement une pause. Peut-être a-t-il arrêter ? Peu importe. Je lui pose quelques questions, apprends qu'il a grandit à Springfield, mais qu'il est parti à New-York pour le travail. Évidement. Big Apple tout ça, c'est de là d'où viennent les meilleurs top model. Enfin, je crois... ? Lorsque Joey évoque les interview complètement scénarisé, qu'il m'explique un peu plus pourquoi ils font ça, je grimace un peu. Juste pour rendre l'image de l'acteur, chanteur ou, dans son cas, le mannequin, encore meilleure, ne pas la ternir. C'est incroyable quand même. Lorsqu'en plus il m'annonce qu'on a pas toujours tout ce qu'on veut dans la vie, qu'on ne choisit pas qui tire nos ficelles, je grimace compatissant  «J'imagine même pas la pression de ouf .. genre un faux pas, une parole de travers et PAF ...» je secoue la tête  «T'as arrêté du coup ? Tu te prends juste une pause ? Ou tu cherches des casting ici ? » continuais-je de demander avant de me redresser. L'idée que Joey n'ait peut-être pas envie d'en parler vient de m'effleurer l'esprit et je offre un petit sourire d'excuse  « Je … désolé. SI t'as pas envie de parler de ça je comprends. Pas besoin de répondre à ma curiosité mal placée» me reprenais-je en posant les cotons sur la table.

Pour changer de sujet, je lui propose de lui faire visiter l'appartement, chose qu'il accepte -fort heureusement. Armé des flyers, il me suit, me pose quelques questions et souhaite surtout savoir si je n'ai pas envie de changer un peu aménagement de l'appartement et de le personnaliser un peu.  « Ouais, c'est une chose qui me trotte en tête depuis pas mal de temps » dis-je en regardant autour de moi. Changer un peu la déco ne lui ferait pas de mal, à cet appartement je pense.  « Faudrait que je m'y prenne sérieusement» je suis sûr que Myrddin accepterait sans problème de m'aider. Mais qu'en est-il de Joey ? Se salirait-il les mains pour moi ? Je le toise un instant puis roule vers la chambre.

Le bel américain se laisse tomber sur le lit, commente l'incroyable confort du matelas, puis se met à observer à nouveau les flyers. Je le rejoins rapidement et nous nous décidons de commandé un kebab. J'apprends en même temps que Joey est végétarien. Enfin, un végétarien qui mange tout de même du poisson. On aurait put se commander un fish & chips ! Mais il est trop tard. Je me laisse tomber en arrière sur le lit, demande ce qu'on peut faire pendant les 30 prochaines minutes ce qui arrache un rire au jeune homme, avant de lui demander si ça va. Il se tourne vers moi, plonge son regard dans le mien, puis se penche vers moi.

Je ne sais pas s'il le fait exprès ou non, mais nos lèvres sont très proches tout à coup. Je déglutis un instant, mon cœur s'emballant dans ma poitrine, alors qu'il commence à parler, disant que oui il va bien. Et que je m'inquiète beaucoup. Qu'il trouve ça 'chou'. J'entre ouvre les lèvres sous l'effet de surprise, ne sachant pas vraiment quoi dire. Il veut bien aller chercher des emmerdes plus souvent si c'est pour avoir une overdose d'attention de ma part, qu'il me dit. Comment le prendre ? Dans le sens propre ? Je me redresse légèrement, m'apprête à dire quelque chose mais Joey me prends de court.

En m'embrassant. Très légèrement. Très furtivement. Il effleure à peine mes lèvres, mais ça suffit à mon corps de se réveiller. Mon cœur redouble ses effort, propulsant dans mes veines un joyeux cocktail d'adrénaline et de dopamine qui commencent à contracter les muscles de mon vendre et ceux de mon bras droit. Je ferme le points pour retenir ma main d'aller se loger dans les cheveux blonds du jeune homme. De toute manière, il est déjà reparti. Après s'être redressé, il est descendu du lit et s'est éclipsé par la porte, me laissant seul derrière lui. Avec ma frustration. Et mon incompréhension. Se jouerait-il de moi ? Ou est-il réellement attiré par moi ? Je ne saurais le dire, là, maintenant.

Je fini par prendre une profonde inspiration et me hissé sur mon fauteuil pour le rejoindre dans le salon. En me voyant arriver, Joey me demande si tout ça m'appartient, désignant le meuble remplis de DVD.  «En ...parti ouais » dis-je en m'approchant  « Doit bien y avoir encore quelques DVD et des jeux qui appartiennent à Myrddin qui traînent par ci par là, mais en général ouais, c'est à moi » dis-je en hochant la tête  « Tu veux regarder un film du coup ?» demandais-je, évitant tout contact visuel avec le jeune homme. Je m'approche un peu du meuble, regarde ce qui se trouve à ma hauteur puis lève le regard. J’aperçois un DVD qui me parle pas mal mais que je ne parviendrais à attraper de moi-même.

Je n'hésite donc pas plus longtemps, pose mes pieds au sol et me pousse sur les accoudoirs. J'attrape le rebord de l'étagère pour me stabiliser et attrape le-dit DVD, profitant du fait d'être debout pour prendre d'autre carton, avant de me laisser à nouveau glisser sur le fauteuil. Sur les derniers centimètres, mes jambes flanches et je tombe sans retenue sur le siège, qui penche un peu en arrière. Je parviens à retrouver l'équilibre puis tends les films à Joey  «Ces trois là sont plutôt cool » dis-je, sans pour autant lever le regard sur lui.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyMar 7 Fév 2017 - 18:08


Oui je vois. L'effort doit venir en priorité des amis, et après c'est eux qui réparent les pots cassés. Ça fonctionne comme ça depuis la nuit des temps. Avait-il exprimé à propos de l'histoire de son meilleur ami et de ce Thomas. Il avait l'air assez frustré par rapport à cette histoire, et il comprenait que la jalousie pouvait s'insinuer chez Nathan. Lorsqu'on aimait sincèrement quelqu'un, on ne voulait que le meilleur pour lui mais on voyait aussi le pire chez celui qui partageait la vie de son ami. Joey était plutôt du genre à dire qu'il s'en foutait et que chacun faisait les conneries qu'ils voulaient avec qui il voulait. Il n'était pas du genre à être agacer par ce genre de chose même s'il n'aimait pas la tronche du gars ou de la fille de son ami. Enfin... Ami. Il en avait tellement plus de l'époque, que c'est à peine s'il pourrait être légitime par rapport à eux. Il ne pourrait pas faire autant de commentaires que Nathan pourrait en faire à Myrrdin.

Les questions défilaient ensuite, parce que le métier avait été dit. Ses yeux s'étaient écarquillés, il était attentif comme un enfant et ça le rendait encore plus charmant. Il multipliait ses interrogations, auquel il n'avait pas forcément envie d'y répondre. Pourtant, Joey ne fermait pas totalement son esprit, son visage était même souriant et ses yeux rieurs. Il s'amusait un peu de la situation, et encore plus lorsque Nathan réalisa que ses questions n'obtenaient pas forcément tout de suite de réponse. La gêne, un trait qui le rendait assez singulier. Il avait une manière d'être gêné qui lui était propre, le sol devenait son ami et il en connaissait sûrement les moindres détails, puis ses yeux clairs venaient le scruter comme pour s'assurer que le message d'excuse était bien compris. Je suis en pause. Mais, peut être que je t'en parlerais une autre fois. Juste, pas maintenant. J'ai envie de profiter de cette soirée. Les pauses n'avaient jamais de bonnes ondes de toute façon. Il aurait pu mentir d'ailleurs, lui dire qu'il était juste en vacances. D'une certaine façon ce n'était pas un mensonge, c'était une semi vérité. Il était véritablement en train de tenter de prendre du bon temps, en charmante compagnie, dans une ville à des kilomètres de chez lui. L'ancien mannequin avait retenu un rictus lorsqu'il avait parlé de chercher des castings. Son esprit hurlait que plus jamais il ne remettrait les pieds sur les planches, alors que son manager avait dit la dernière fois qu'il espérait le voir revenir... Ils avaient eu une brève discussion par téléphone qui s'était soldé par des commentaires sur l'appartement en lui même. Stratégie pour éviter le problème principale réussie...

Avant qu'ils ne s'élancent dans la chambre et qu'il ne commente la qualité infaillible du matelas, Nathan précise qu'il avait songé à un renouvellement de l'appartement. Si cela faisait si longtemps qu'il habitait ici, cela lui ferait sans aucun doute du bien. Cela lui donnerait l'impression d'être dans un appartement neuf, différent, et le souvenir trop marquant de Myrddin pourrait peut être finir par être moins douloureux. Qui sait.
Après avoir choisit d'un commun accord, comme un vieux couple, le choix du flyer gagnant, ils choisirent chacun de leur coté et ne s'étonnait pas du fait que Nathan soit surpris. S'ils comptaient régulièrement se voir, il allait bien finir par le savoir de toute manière, et ce n'était pas un secret sauvagement gardé par notre blond. La suite par contre, avait été tout à fait audacieuse. Même si en se penchant sur un Nathan allongé, il savait qu'il le frustrerait avec se baiser au coin des lèvres, il tenta. Le jeu c'était un peu habituel chez lui, attisé la flamme, s'amuser, et puis... Faire durer surtout. Même si le désir était bien présent, Joey avait plutôt bien appris à le dompter. Et s'il avait pris le temps d'observer la petite moue frustrée du garçon, peut être aurait-il bien vite compris que ce n'était pas forcément le cas du jeunot. Ah, Lou lui avait bien dit qu'il avait besoin de s'amuser, peut être parce qu'en ce moment, avec la pression qu'il se mettait, et l'ennuie de son grand appartement vide, il avait besoin qu'on comble sa petite vie. Joey se demanda bien en allant vers le salon quels étaient ses activités lorsqu'il s'ennuyait à ce point.
En admirant sa rangée de DVD's et de jeux vidéos, il devina que Nathan remontait sur son fauteuil. Bingo, il arrivait dans son champ de vision peu après, répondant à sa première interrogation.

Puis deuxième grosse surprise de la journée, il n'eut pas le temps de répondre à cette dernière question... Comme quoi il voulait regarder un film, ce qui était vrai... Il n'avait pas regardé de films tranquillement depuis des lustres. Surtout en compagnie de quelqu'un en réalité. Lorsqu'il avait élu domicile chez son manager, ça avait plutôt été les informations de brisbane en continue, la tête à l'envers et les pieds en l'air sur le canapé. Puis lorsqu'il se réveillait d'une sieste, quelques séries étaient passés au crible mais il ne suivait pas vraiment. L'attention active, devant la télé, ça ne fonctionnait pas trop... MAIS. Là n'était pas le sujet, l'intérêt résidait dans le fait que le mignon venait de pousser sur ses bras et de tenir sur ses jambes. Ces dernières tremblaient légèrement, mais il était debout. Ce qui était dans les faits, à son sens, hautement improbable... Il lui manquait des informations assez précieuses, assez capitale, pour savoir que son interlocuteur était en rééducation et qu'il avait une chance, peut être de remarcher. C'était donc ça... Ces béquilles. Il avait décidé d'en parler plus tard, attendant peut être que lui le fasse de lui même mais avec ce qu'il venait de faire comme action.

Sa surprise devait se voir sur son visage, car il avait les lèvres entrouvertes et restaient un peu béat. Il referma la bouche, gardant des yeux un peu écarquillé avant de dire en regardant vite fait les DVDs que le beau brun lui tendait. Du tac au tac, il s'exclama :

Tu es un petit miracle à toi tout seul tu sais ça ? C'était tellement étrange de découvrir des choses pareils petit à petit. Lou ne lui avait pas trop fait part des détails, mais ça, c'était genre une chose qu'il aurait aimé savoir. S'il n'était pas du genre à balancer des félicitations, bravo tu le mérites etc... Parce qu'il le connaissait depuis peu, il pouvait très bien être étonné et apprécié le fait qu'il ait une chance de pouvoir vivre sur ses deux jambes.

Tu me fais ça comme ça, mais moi, je me rends compte que je sais encore tellement rien de toi. A part ce qu'a pu me dire Lou. Tout l'aspect relationnel, qu'il se sentait seul, qu'il avait besoin d'attention, qu'il était délaissé parce que son meilleur ami avait quitté l'appartement. En soit bon... C'était peu de chose, mais ça permettait de donner un objectif à Joey. L'ancien mannequin prend enfin les DVDS puis regarde leurs couvertures.

The Ring, Fight Club et Limitless. J'en ai vu deux sur trois, mais je veux bien voir un petit film d'horreur. Peut être que je te verrais te lever et te barrer en courant dans toute la pièce. Vu la façon dont il avait posé son cul sur le fauteuil, il n'irait certainement pas courir comme un dératé et risquerait plus de se rétamer. Mais la vision lui arracha un putain de large sourire.

Ces progrès, c'est depuis combien de temps ? Enfin... Si je suis trop intrusif, tu me dis. Je peux comprendre que tu n'ai pas envie d'en parler. Joey venait de prendre la phrase que le gamin lui avait dit tout à l'heure, tout à fait volontairement. Cela pourrait être un bon début pour qu'ils échangent vraiment sur certains passages de leur vie. Sans pour autant rendre la soirée maussade et triste évidemment... Mais la vision de ce film d'horreur allait peut être les rapprocher d'une autre manière. Parce que bon, Joey avait beau faire le fier tout ça, il n'était pas forcément à fervent admirateur des films d'horreur. Du tout même. Les choses intangibles, les fantômes, ça n'avait rien pour le rassurer. Son cerveau n'arrivait pas à analyser autre chose que la fuite dans ce genre de situation. Mais il allait se contenir... Et voir aussi comment Nathan réagirait. Il aurait aimé lui dire qu'il aimerait être là le plus longtemps possible pour voir ses progrès mais il ne voulait en aucun cas trop s'avancer, il ne voulait pas lui faire du mal s'il devait partir un jour. Il mit le DVD en route, prit les commandes qu'il supposa être les bonnes... Puis le doute le prit un moment avant qu'il ne s’assoit sur le canapé et tapote la place à coté de lui. Il essaya de chasser ses pensées négatives avec une autre plaisanterie :

A force de porter ton poids, tu dois avoir de la force dans les bras. Je me demande comment cela se passerait dans une partie de bras de fer. En attendant la commande, en attendant que le film commence.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyMer 8 Fév 2017 - 11:45


Je décide de ne plus répondre à Joey lorsqu'il me dit que l'effort doit venir en priorité des amis. Il a raison, mais maintenant qu'il me met face à cette évidence, ça me fait plus de mal qu'autre chose. Autant changer de sujet, non ? Toutefois, pour pas que le changement ne se fasse trop brutalement, j'hoche la tête et dit un simple  « C'est vrai » avant de reprendre, en silence, le nettoyage de ses plaies. Mais ce silence ne dur pas longtemps, je lui pose des questions -autant profiter du fait que nous soyons assez proche l'un l'autre et surtout entre nous seulement- pour apprendre à connaître l'autre, non ? J'apprends ainsi que Joey est mannequin et qu'il habite à Brisbane dans l'appartement de son manager. Je continue dans cette voie, lui demande s'il est a la recherche de casting ici, mais je me rends comptes que je suis peut-être un peu trop intrusif et m'excuse rapidement.

Et effectivement, Joey confirme cette dernière pensée, disant qu'il ne veut pas m'en parler maintenant. Une autre fois peut-être mais il a juste envie de profiter de la soirée.  «Oui, oui, je comprends. Désolé » m'excusais-je rapidement, espérant qu'il ne m'en tienne pas rigueur. Heureusement, ce n'est pas le cas. Ensemble, nous faisons le tour de l'appartement, comme si de rien n'était. Je lui montre la salle de bain et la chambre, où nous nous attardons. Joey teste le confort de mon lit et je l'y rejoins pour que nous puissions commander. Notre choix se porte sur un kebab, tout simplement. Après avoir passé la commande, je me laisse tomber en arrière sur le dos et m'inquiète un peu pour Joey, demandant s'il se sent bien.

Je n'aurais peut-être pas dû. J'aurais dû repartir directement dans le salon. Ça m'aurait éviter la frustration des faux espoirs. Car ce parfait américain use de sa position de supériorité, se tourne vers moi, se penche en avant et pose très furtivement et légèrement ses lèvres sur les miennes. Mon cœur s'accélère, la chaleur monte et mes sens se réveillent par ce simple bisou. Mais, avant même que je ne puisse réellement réagir, Joey est déjà parti de la chambre. Je met quelques temps à reprendre mes esprits, soupire, secoue la tête, me traite d'idiot de tomber aussi facilement dans les griffes d'un parfait inconnu, puis le rejoint tout de même au salon. Je le vois qui observe les différents DVD et me gare à ses côtés. Pour l'aider dans son choix, je lui propose trois films que je récupère en me levant, le regard surpris voire choqué, de Joey suivant mes faits et gestes. Je me réinstalle comme si de rien n'était et lui tends les boîtiers. Mais il ne les prends pas. Au contraire, il s'exclame que je suis un miracle à moi-même. Pinçant les lèvres, je me sens rougir et dévie à nouveau le regard. Comme trop souvent.

 «Je ...hum... ouais, si tu le dis ... » soufflais-je en haussant les épaules. Il n'a pas tort, Joey. C'est vrai que je ne devrais même plus pouvoir mouvoir mes jambes et encore moins marcher. Mais fait est que c'est bel et bien le cas. Malgré la rechute suite à l’événement tragique d'Halloween, je commence à reprendre assez rapidement là où j'en étais resté.  «Tu dois avoir raison, dans le fond » finissais-je par dire lorsque Joey prend les films en mains. Il me dit alors qu'en fait, il ne connaît rien de moi à part ce que lui a dit Lou.  «Elle t'as dit quoi ? » demandais-je du tac au tac, sur un ton un peu plus fort que je ne le voudrais.  «Mais je … ouais, on ne se connaît pas vraiment. Pas du tout même  » j'hausse les épaules

Finalement, le bel américain pose son regard sur les films et m'annonce en avoir vu deux sur trois et qu'il n'est pas contre le fait de voir un film d'horreur. J'hoche la tête et attrape les boîtiers de Light club et Limitless que je pose simplement sur l'étagère. Me lever une fois demande un gros effort, si bien que je sais que je ne pourrais pas le refaire une deuxième fois. Je me tourne ensuite, allant déjà m'installer sur le canapé et laisse Joey se débrouiller avec les télécommandes. Il me demande depuis quand je fais ces progrès avant de reprendre mots pour mots la phrase que je lui ai sorti avant. Je relève mon regard vers lui, le fixe puis me tourne, attrape un coussin et le lui envoie dessus.  « Vas-y, fous toi bien de ma gueule surtout hein !» m'exclamais-je, avant de rigoler doucement  « peut être que je t'en parlerais une autre fois. Juste, pas maintenant. J'ai envie de profiter de cette soirée» répondais-je, me prenant à son propre jeu. Je le défis du regard alors qu'il me rejoins vers le canapé puis m'installe correctement  « En vrai c'est depuis septembre 2015 que je suis en rééducation. Avec beaucoup de haut et encore plus de bas, des progrès, des rechutes et une motivation qui est vraiment en baisse en ce moment » avouais-je en haussant les épaules  «je sais que je vais devoir faire un effort, mais j'arrive pas à trouver la force pour le faire »

J'attrape un autre coussin pour le caler dans mon dos puis reporte mon attention sur Joey qui se dépatouille comme il peut avec la télécommande. En même temps il me dit que je dois avoir de la force dans les bras et me demande comment se passerait une partie de bras de fer.  « J'ai pas tellement de force non plus » dis-je doucement  «Enfin … tu veux tester ? » demandais-je en relevant la manche de mon bras gauche. Étant gaucher, autant utiliser le bon bras, non ? Je lance un coup d’œil à Joey qui ne met pas longtemps à accepter le défis. Il se lève puis passe de l'autre côté de la table basse. Moi, je me laisse glisser sur le sol et me met à genoux. Me tenant à la table pour me stabiliser, je pose mon coude gauche sur la table et ouvre la main, invitant Joey à me défier.

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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyVen 10 Fév 2017 - 18:19


Un petit miracle, un petit prodige. D'une certaine façon, Joey était ravis de pouvoir assister à ce genre de miracle. Même s'il ne connaissait pas Nathan avant qu'il n'arrive à Brisbane, il était réellement content qu'il puisse voir des améliorations. Après, il ne fallait pas être trop optimiste, cela prendrait du temps, et vu son visage, Joey imagina assez bien que les difficultés qu'il avait du rencontrer n'était pas simple à surmonter. Peut être même avait-il abandonné à plusieurs reprises, replongeant dans une spirale de nervosité et de pessimiste... Qui sait... La majorité des hommes était faible. Chacun ne choisissait pas forcément les meilleurs choix, et il arrivait même qu'il abandonne plus souvent qu'il n'engage des actions.
Les films se retrouvaient dans ses mains, le choix était plutôt facile à faire. Le seul qu'il n'avait pas vraiment vu. Les films d'horreur c'était pas forcément son rayon mais il arrivait qu'il en regarde. Puis, si le petit loup estimait qu'il faisait partie des trois films à visionner, c'est qu'il devait aimer les films de ce genre et que le premier volet de cette saga d'horreur ne devait pas être mauvais... Il refoulerait ses craintes, et pourrait enfin dire à ses anciens amis qu'il l'avait enfin regarder...
Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? Curieux n'est ce pas ? Il avait le choix de le faire languir, de lui dire des choses très vagues avec un petit air secret sur le visage. Il avait également le choix de dire une demi vérité, et il pouvait aussi bien l'éclairé en étant tout à fait franchement. Mais, Lou avait été clair là dessus, elle voulait qu'il profite, prenne du bon, temps, et qu'il ne se casse pas la tête. Lou m'a juste dit que tu avais besoin de compagnie. Et d'aide moral, surtout. Il venait d'opter pour une semi vérité. Tout ce qui importe, c'est que tu te détendes. Elle ne m'a rien dit de trop précieux sur toi. Elle a sûrement envie que je fouille par moi-même et que je découvre ce qui se cache derrière ces yeux océans. Le reste, de ce qu'elle a pu me dire, on s'en fiche. Les détails j'veux dire. Tes petits secrets sont bien gardés. On se connait pas, pas du tout, vrai de vrai...

Il fallait le temps pour apprendre à connaître quelqu'un. Cela ne se ferait sans doute pas en une soirée... Et Nathan aurait sa vie à coté, son travail... Contrairement à lui qui allait grave s'ennuyer en semaine à Brisbane... Mais ça lui irait, il n'aurait qu'à trouver des sans abris et quelques âmes au chômage pour parler avec des gens... On commence tout à la base, c'est pas si mal. Ca laisse un voile de mystère autour de nous. Oh que oui, un putain de voile de mystère, des choses non dites qui d'après lui devraient certainement le rester longtemps. Joey ne laissa rien paraître, cela ne servirait à rien même sur le long terme, de lui parler d'un passé révolue. On ne pouvait pas toujours se fier au passé des gens, même si celui ci les définissaient...

Puis lorsque Joey partait dans une imitation presque parfaite du jeune homme, il évitait de peu le coussin qui lui arrive dans la tête. Il le rattrapait en lâchant les télécommandes... T'es en train de m'agresser là ? Calme tes ardeurs l'ami ! Et il renvoyait le coussin sans pour autant vraiment le viser. Ce n'était pas spécialement son intention de le brutaliser là tout de suite, le pauvre. Par contre, lui devait encaisser avec ses blessures déjà bien présentes sur son corps. E se recroquevillant, avec un air renfrogné de l'homme qui souffre, il s'exprimait : Et on ne frappe pas quelqu'un qui est déjà abîmé ! L'amusement passé, il apprend ce qu'il redoutait. L'avancement de sa rééducation est ponctué de haut et de bas. Il l'écoutait attentivement, hochant régulièrement la tête avant de rester silencieux. Il avait ensuite proposer un bras de fer, accepter du moins de lui montrer s'il était plus fort ou pas. Les télécommandes se retrouvaient projeter sur le coté, abandonné, oublié, alors qu'il se m'était en position près de la table, alors que de son coté, le joli minois se préparait aussi. J'pourrais essayer de t'en donner de la motivation. Le comble c'était que lui n'arrivait pas à se motiver lui même... Mais on allait dire que c'était toujours plus facile de faire ça pour les autres, de les aider, plutôt que de l'appliquer à soi... Putain de volonté à la noix. Il serra la main du jeune homme entre ses doigts alors qu'ils se plaçaient sans pour autant lancer encore le combat. On va se retrouver avec deux bras cassés, je sais pas comment on va réceptionner les commandes après, mais on va avoir le droit à des regards bizarre...
Il serra fermement la main, du genre pour dire on commence ? On peut se regarder comme ça dans les yeux autant de temps que tu veux si tu veux. Aussitôt ces mots prononcés, qu'ils firent un décompte avant d'exercer chacun une pression sur la main de l'autre. Il avait dit quoi déjà, qu'il manquerait certainement de force ? Ah ? Si cela avait été aussi simple, la main du bout de chou aurait déjà rencontré la table. Le visage de Joey avait pris une couleur rouge alors qu'il restait concentré sur la force qu'il exerçait sur la main de son hôte... Il arriva même à articuler un : Tu t'moques de moi hein ? T'as d'la force tsss... Ses dents se serraient contre les autres, elles auraient pu se briser dans sa bouche d'ailleurs tant il m'était le coeur à l'ouvrage. Bon il était pas mauvais perdant, surtout avec ses proches... Mais ça le faisait rager. Sa main se retrouva à toucher la table avant qu'il n'ait pas temps de dire aie. Il avait même mal à la main d'ailleurs, ça avait duré une bonne minute tout au plus. Il massa sa main, fixant d'un petit regard sournois le petit jeunot sois disant sans force en face de lui. C'était une technique, une feinte pour affaiblir mon mental et me faire croire que j'avais perdu d'avance ? Tsss. Il était pas vraiment en colère, pas contre Nathan, c'était difficile de s'énerver contre lui. Puis son petit air joyeux, content d'avoir gagner, ça le m'était dans un état plutôt agréable. Mais bon, cet air victorieux là, j'aime bien. Tu devrais l'utiliser pour tes séances de kiné mon chou... S'il n'avait pas un peu mal à l'épaule, il aurait presque proposer une revanche. Sans quitter des yeux le visage parfait de son interlocuteur, il se releva et se reposa sur le canapé, toujours avec ce petit air résigné : Enfin, ça m'empêchera pas de bouder un peu.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyVen 10 Fév 2017 - 22:52


Peut-on réellement parler de curiosité lorsqu'on demande ce qu'une personne à dit sur nous à une autre personne ? Je ne sais pas trop. Je ne me trouve pas spécialement curieux lorsque je pose la question à Joey, mais je vois bien cette petite lueur dans ses yeux. Enfin, peu importe. J'ai le droit de savoir, non ? Je soupire doucement et baisse le regard lorsqu'il avoue que Lou lui a annoncé que j'ai juste besoin de compagnie. Je ne sais pas trop comment le prendre, ça. Je n'ai pas le temps de me tracasser d'avantage que Joey reprend, disant que tout ce qui importe c'est que je me détente. Je laisse échapper un rire jaune et moqueur en détournant le visage. Qui est Lou pour juger ce qui est bon pour moi ? Secouant la tête je reporte, les lèvres pincées, mon regard sur Joey. Et ses paroles. Ses paroles, putain. Il trouve les mots qui me rendent toute chose, cet enfoiré. Lou veut qu'il 'fouille ce qui se cache derrière ces yeux océans'. Mon dieu. Il devait être poète ou quelque chose dans ce genre, cet américain, dans une vie antérieure. Mes lèvres légèrement entre ouverte, je fixe mon regard dans celui du bel homme puis déglutis et parviens à sourire difficilement.  «C'est donc à toi qu'incombe la tache la plus chiante » dis-je en haussant les épaules  «Désolé pour toi » reprenais-je avec plus de contenance, affichant mon air innocent qui me va si bien.

Je vais ensuite m'installer et agresse Joey avec un coussin en me prenant à son jeu. Mais mon sourire disparaît subitement en le voyant se pencher en avant, grimace de douleur sur le visage et me dire qu'on ne frappe pas quelqu'un qui est déjà abîmé.  «Oh,oh merde ! Désolé Joey ! Ce ...ça va.. ? » m'exclamais-je en me redressant, près à me transférer à nouveau sur mon fauteuil pour le rejoindre. Mais le sourire que le jeune homme affiche montre clairement l'ironie qui planait sur ses paroles. Je le regarde, un peu perdu, avant de me détendre lorsqu'il se baisse pour attraper les télécommandes et me rejoindre sur le canapé. Je lui avoue que je manque clairement de motivation pour réellement reprendre la rééducation et laisse échapper l'air de mon nez avec un sourire amusé  « genre. J'aimerais bien t'y voir, toi, comment tu veux me motiver» dis-je en me passant une main sur la nuque.

Lorsque je propose à Joey un bras de fer pour tester ma force, il accepte rapidement et se met en place, précisant qu'on va se retrouver avec des bras cassés sans pouvoir réceptionner les commandes. Mais au moins on aura droit à des regards bizarre.  « Si tu savais combien j'en ai rien à foutre des regards de travers » dis-je en secouant la tête  « Au début c'est horrible, ça te rabaisse, mais tu t'y fais et c'est ...» je me tais en relevant mon regard vers Joey  « … c'est absolument pas ce que tu voulais dire » reprenais-je, moins assuré en soupirant.  «Enfin peu importe, tachons de ne pas nous blesser, ce serait mieux. Sinon tu vas de nouveau devoir pousser le fauteuil » reprenais-je en haussant les épaules.

Je remonte ma manche et pose mon coude sur la table. Mon cœur accélère brusquement sa cadence lorsque nos doigts s'entremêlent, mais j'essaie de ne rien laisser paraître. Après un décompte, nous commençons à exercer chacun une pression sur la main de l'autre. Je me concentre à fond, ne remarque même pas que le visage de Joey change de couleur sous la force qu'il doit mettre en place.  Je souris juste lorsqu'il dit que je l'ai feinté et accentue d'avantage la ma force jusqu'à ce que la main de Joey ne se pose sur la table. Je le relâche directement et me redresse.  « en plus j'étais même pas bien en équilibre, tu sais ...» avouais-je, innocent. Je me redresse, déplie manuellement mes jambes puis prends appuie sur le canapé pour me hisser sur l'assise. Je suis Joey du regard et hoche la tête lorsqu'il me dit que cette force je devrais l'utiliser pour la rééducation  «Si on fait la même chose que ce bras de fer mais avec les jambes il est clair que c'est toi qui gagne, tu sais » dis-je en m'installant correctement. Je tourne ensuite mon regard vers le bel homme lorsqu'il dit que ça ne l'empêchera pas de bouder. Je rigole de bon cœur et secoue la tête  « T'es bêtes »

Mon rire se stoppe en même temps que mon regard se plonge dans ce bleu si particulier de ses iris. Je perds mon sourire et mes moyens, alors je laisse mon corps et mon instinct agir naturellement. Je sais que mes lèvres n'en ont pas eu assez de ce petit effleurage d'il y a quelques minutes. Ma main gauche vient se poser sur la joue de Joey, je me penche d'avantage jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. Cette fois-ci elles ne se frôlent pas, elles s'embrassent comme elles devraient le faire, comme elles savent le faire. Je ferme les yeux, embrasse sa lèvre inférieure, laisse durer le bonheur encore quelques instants puis me recule. Je plonge mon regard dans celui du jeune homme, lui sourit, caresse sa pommette avec mon pouce puis lui tapote la joue et me recule  « C'est comme ça qu'on embrasse. Pas ce comme ce truc que tu m'as montré avant» dis-je sur un ton qui se veut assurer. Hors, dans le fond, je suis persuadé que je viens de faire la plus grosse erreur de ma vie.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptySam 18 Fév 2017 - 19:49


Il avait parfaitement entendu le rire jaune qui s'était échappé de sa gorge. Il n'appréciait sûrement pas le fait que Lou s'introduise ainsi dans sa vie, mais n'était-ce pas là l'utilité d'un ami au fond ? Qu'il vous pousse vers le meilleur des chemins, qu'il vous guide en secret en vous tenant la main ? Joey n'en avait aucune putain d'idées en vrai, vu qu'il avait éjecter chacun de ses amis de sa vie et qu'il leur avait même lâcher des atrocités à la gueule. Mais oui, Monsieur est capricieux, Monsieur n'a jamais aimé qu'on lui dise quoi faire. Et il semblait que son interlocuteur avait ce point commun avec lui, ma vie c'est la mienne, et je décide de comment la mener. Oh oui, rien que de voir ce petit air farouche dans son regard, cette petite colère, il s'en contenta avec joie. Pourquoi il s'en offusquerait tiens ? C'était sûrement contre sa jolie amie qu'il en avait là, qu'il grognait sans discontinuité. Puis ce petit air joueur revint vite sur le visage du garçon, alors qu'il s'excusait pour la tâche qu'il allait devoir accomplir. Seul un petit sourire mesuré étira les lèvres de l'ancien mannequin alors que ses lèvres formaient ces mots : Je sais, je m'en remettrais sûrement pas, mais je n'ai pas peur de tester des choses. Quelles choses ? Pleins de bonnes choses. Il s'en mordrait peut être les lèvres plus tard hein, d'envie ou de plaisir qui sait. Mais il était extrêmement patient, il aimait tenir les choses vers le bas avant de les voir faire un petit looping. Non décidément, faire durer les meilleurs moments, pour Joey ça les rendait encore plus excellent à savourer ensuite. Ça c'était une différence qu'il y avait entre eux deux... Nathan était plus impatient, plus trépidant, plus impétueux.

Sa petite plaisanterie avec le coussin venait de passer comme une lettre à la poste, quoiqu'il râlait un peu avant de poursuivre sur d'autres propos. Comment il allait s'y prendre ? Joey venait ironiquement de s'imaginer en train de dessiner un plan sur un papier, un joli dessin de ses projets alors qu'en réalité il préférait largement laisser les événements venir à lui, au gré de ses envies. Il se fichait pas mal de comment il allait s'y prendre, il allait faire son chier, être comme il était d'habitude, et il aviserait au fur et à mesure... Comme ce bras de fer, qu'il perdit de façon tout à fait minable et ridicule. Là il aurait pu se la jouer mauvais perdant, à bafouiller dans sa barbe inexistante, à lui dire qu'il avait eu de la chance c'est tout. Mais non. Puis Joey resta un peu bouche bée lorsqu'il se lança sur ses impressions par rapport au regard de travers que pouvait offrir les gens. Oh t'inquiètes. J'm'en branle comme de ma première couche culotte tu sais. C'était pas ce qu'il voulait lancé comme sujet, mais il partit bien heureusement sur autre chose. Joey serra un peu son poignet, qu'il avait cru vraiment perdre sur le coup. Cette bouille d'ange céleste là, il avait une petite poigne d'enfer. Il allait de surprise en surprise... Un petit crochet du droit, et il était possible que Nathan rétame son adversaire. Mais il était trop chou pour que Nathan ait envie de l'imaginer casser la gueule à quelqu'un, ça c'était plutôt son truc à lui... Puis il s'imagina faire un pied de fer avec son interlocuteur.
Ça existe ça les pieds de fer ? ajouta t-il en levant le menton avec un petit regard amusé. Puis un silence tombe, alors que son interlocuteur restait fixé dans son regard, ce moment de calme où le silence est roi l'obligeait à se figer à son tour. S'imprégnant de tout ce que ce regard ardent pouvait lui offrir. Bien avant que le plus jeune ne se penche dans sa direction pour attraper avec envie ses lèvres, il avait su que son impatience avait pris le dessus et que leurs mots échangés ne pouvaient être suffisant. Il fallait plus, une pression chaude et humide, un contact maintenu, soutenu, qui envoya un feu incandescent dans tout son corps. Un feu agréable qui lui donna envie de poser ses doigts dans ses cheveux pour appuyer ce baiser dévorant, le prolonger même. Mais quelques secondes plus tard, ou quelques heures, ce délicieux moment fut stopper par un éloignement de la part du beau jeune homme, ce dernier marqua une pause avant de lui envoyer une petite phrase for sympathique. Impatient oui. Tellement. Et cela avait eu du bon, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas partager un baiser si passionnel, un baiser où il avait eu envie immédiatement de gratter quelques centimètres de présence, histoire de se fondre dans le délicieux visage de son interlocuteur. D'une voix un peu embrumé, le regard un peu brillant de l'action de son partenaire, il siffla entre ses dents, un sourire plus que satisfait au visage : L'attente rend les choses encore plus excitante. La preuve c'était excellent. Son corps était encore fiévreux de ce contact pourtant si bref. Non, mais il allait tenir. Il y avait le film, le repas... Avant qu'il ne craque vraiment... Hm. Nathan avait comme qui dirait, la fâcheuse manie de brûler les étapes. Et si cette attirance s'était accentuée avec ce baiser, le plus âgé des deux aller continuer dans ce sens. Oh pas forcément celui de continuer ces délicieuses embrassades, plutôt le fait de le tenter encore et encore... Il voyait bien que ces petites actions, ces légers baisers volés, pouvaient le rendre encore plus attrayant.
Ce truc que je t'ai montrer avant, n'avait que pour but de tester ta patience. Vu comment tu t'es rué sur moi... J'crois que je vais continuer dans ce sens hm... qu'est-ce que tu en dis ? Bordel qu'il avait envie de le serrer contre lui là tout de suite, de lui sauter littéralement dessus...
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyDim 19 Fév 2017 - 11:55


Je déteste quand on s’immisce dans ma vie. Je ne la gère pas toujours parfaitement, je la gère comme je pense est le mieux pour moi. C'est pour ça que j'ai tout d'abord été fort réticent à l'idée que Lou me présente Joey. D'avantage encore quand j'ai compris que c'était pour que 'je me le tape' comme elle le disait. Je trouvais cette idée horrible. Mais au final, j'ai accepté. Dès fois que je me ferais un nouveau pote ? Et j'avais raison d'accepter de le voir. Joey, en plus d'être foutrement sexy, il quelqu'un d'intéressant. Il a côté ce détaché qui me fait carrément craquer. Mais il a aussi des défauts. Comme celui de me faire trop languir. Il le dit lui-même d'ailleurs. 'l'attente rends les choses encore plus excitante'. Voilà mots pour mots ses paroles après que je me sois détaché de lui. J'avoue que j'ai eu un temps de flottement en me demandant si j'ai vraiment osé ce que je viens de faire ou si ce n'était qu'un rêve.

Mais les paroles de mon ami me font revenir à la réalité. Oui, je l'ai vraiment embrassé. Et merde. Je fais quoi maintenant ? Comme si de rien n'était ? Je pince les lèvres, fixant mon regard sur l'écran, jusqu'à ce que Joey reprenne la parole. Ce qu'il a fait avant, le début de baiser, c'était juste pour tester ma patience. Et vu comment je me suis rué sur lui -d'après ce qu'il pense- il pense vouloir continuer dans cette voie. Je me tourne vers lui et arque un sourcil lorsqu'il me demande ce que j'en pense. Veut-il vraiment avoir mon avis là ? Je pense plutôt qu'il s'agisse là d'une question rhétorique. Je soupire et hausse les épaules  « Tu fais ce que tu veux. J'ai pas vraiment le choix» dis-je simplement, sobrement.

Je profite du fait qu'on sonne à la porte pour m'échapper. Je me transfert habilement sur mon fauteuil et roule vers la porte que j'ouvre. Je réceptionne les commandes, payes le livreur puis referme la porte et retourne au salon. Je pose les deux kebab sur la table et profite du fait que je sois proche de la télé pour l'allumer et mettre le DVD en route. Je retourne ensuite m'asseoir et lance un coup d’œil vers Joey  « ça va ? T'es près psychologiquement à regarder le film ?» demandais-je, quelque peu moqueur. Je ne connais pas Joey, je ne sais pas s'il aime les films d'horreur ou s'il l'a juste choisi pour me faire plaisir. Enfin, peu importe après tout.

Me penchant en avant, je commence a déballer mon sandwich avant de me tourner vers le jeune homme  « Tu veux boire quelque chose ?» demandais-je subitement. Sans attendre sa réponse, je repose mon sandwich et me transferts à nouveau sur mon fauteuil. Je roule vers la cuisine et attrape un plateau sur lequel je dépose deux assiettes, des couverts, des serviettes et deux verres. Je coince la bouteille d'eau entre mes cuisses et pose le plateau sur mes genoux. Gardant le tout en équilibre, je reviens vers le salon et dépose le tout sur la table base avant de reprendre place à côté de Joey. Je remplis son verre d'eau avant de m'immobiliser  « Tu voulais peut-être autre chose... ?» demandais-je, incertain. J'aurais dû attendre sa réponse au lieu de partir aussi rapidement à la cuisine.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyLun 20 Fév 2017 - 19:19


La résignation oh ! Il n'avait pas le choix. Oui, dans l'idée c'était tout à fait vrai... Non pas vraiment. Mais dans les faits, il était tout à fait apte à pouvoir changer les choses en lui balançant encore un coussin dans la figure ou en faisant autre chose que cette tête là. Joey admettait intérieurement qu'il était chiant sur de nombreux points, il aimait particulièrement quand tout était fait selon ses envies. Comme si avant que tout cela ne commence et qu'il s'attache petit à petit au petite air de prince au bois dormant, il avait griffonné sur un papier le scénario de cette histoire. Ce n'était pas vraiment le cas, il n'avait même pas imaginé comment cela pourrait se passer. Il n'avait pas cru que le jeune homme se pencherait vers lui pour lui rendre la pareille et lui prouver que ce baiser avait bien plus d'impact et de valeur que le sien tout à l'heure. Oui, le sien, son petit baiser volé, à la dérobé, suivie d'un petit sourire narquois tout à fait subtile. D'ailleurs avant qu'il ne poursuive, la sonnerie venait de retentir et l'homme en fauteuil sauta sur l'occasion pour fuir. Il l'avait vraiment vexé à ce point ? Il devait porter un intérêt vraiment particulier à ce baiser, ce n'était sûrement pas dans ses habitudes, et il n'était peut être pas sur d'avoir bien agi. Pour Joey cela confirmait juste le fait qu'il n'avait peut être pas envie de juste jouer au chat et à la souris, peut être faudrait-il qu'il adopte une autre posture ? Ou alors, peut être que non... Le fait qu'il voulait que sa dure voulait peut être dire que cette proximité l'effrayait quelque part un peu ? Comme si une part de lui même avec peur que cela devienne en réalité très sérieux, et qu'il en vienne encore à briser l'âme d'une personne. Il se renfonça dans son fauteuil, écoutant à moitié les banalités échangés plus loin avec le livreur. Le jeune homme le remercia d'ailleurs puis le congédia avant d'arriver avec leurs commandes.

Instantanément, les odeurs qui s'échappaient de la nourriture encore emballés raviva ses papilles. Nathan venait de mettre le DVD en route après avoir allumé rapidement la télévision. Il adressa un regard au jeune homme, essayant de juger s'il évitait toujours le sien. Ce fut un franc succès puisqu'il venait de lui adresser quelques mots avec ce petit air moqueur qui lui était propre. Un sourire tira à nouveau ses lèvres alors qu'il s'était penché en avant en direction de la nourriture. Pourquoi avait-il choisi ce film d'horreur déjà ? Parce qu'il ne l'avait pas vu ? Je sais pas, on verra bien, si je craque j'aurais qu'à sauter par la fenêtre. J'apprendrais à voler comme ça. Sauf s'il préférait qu'il vienne se coller à lui à chaque fois qu'une gueule effrayante prendrait toute la place de l'écran ? Un petit sourire charmeur apparut sur son visage alors qu'il libérait le kebab de son emballage. C'est à ce moment là qu'il se remit précipitamment sur son fauteuil pour aller chercher de l'eau. Enfin... Il n'avait pas franchement laisser le temps à Joey de répondre à sa question. Il avait l'impression que l'esprit de Nathan était en train de fonctionner à cent à l'heure... Pas que cela lui déplaisait qu'il prenne les décisions pour deux, comme un vieux couple, mais...

Non, non, j'accepte ta décision, ça sera de l'eau pour ce soir. Mais à partir de maintenant, tu vas laisser ton cul ici, sur ce canapé. J'vais finir par avoir le tournis à force de te voir te lever et te balader dans toute la pièce. T'es une vraie pile toi. Avec franchise, il aurait bien eu envie de lui demander si c'était sa réaction qui l'avait rendu aussi speed, mais il s'abstint parce que les images sombres du film commençaient déjà à apparaître. Il était déjà pas trop rassurer alors... Tu manges souvent devant des films d'horreur ? Le début c'est pas trop crade quand même ? Bien sur qu'il pouvait avoir l'estomac fragile dès fois... Ce n'était pas parce qu'il était casse cou et emmerdeur finit qu'il bouffait tranquillement devant des films avec des images écoeurantes. Vraiment il en savait pas à quoi s'attendre. Il adressa un regard qui se voulait confiant à son voisin alors qu'il commençait à mordre dans son sandwich fixant à la fois l'écran et son voisin.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyVen 3 Mar 2017 - 15:23


Dire que le baiser mais d'avantage encore la réaction détachée de Joey, ne me font rien, serait mentir. Au contraire. Je me sens mal à l'aise rien qu'en me disant que le baiser n'a aucune signification pour mon ami. C'est sûrement le cas. Il n'aurait pas réagit comme ça si ça ne l'était pas. J'essaie de faire comme si de rien n'était, mais je suis bien le dernier à parvenir à cacher mes émotions. Je n'ai jamais rien réussi de tel, à vrai dire. Ainsi donc, mon changement de sujet est assez maladroit et je profite totalement du fait que nos commandes arrivent pour me cacher du regard du bel américain.

En revenant, j'ai réussi à reprendre un peu contenance. Je change de sujet, lui demande s'il est psychologiquement près a regardé le film. Ce qu'il me répond me fait doucement sourire. Apprendre à voler en se jetant par la fenêtre ?  «Histoire de t'achever totalement, c'est ça ? » demandais-je avec un petit sourire en coin. J'hausse les épaules, déballe mon sandwich, réalise que je n'ai pas prévu de boisson, retourne sur mon fauteuil, passe à la cuisine et me réinstalle à côté de Joey en déposant des couverts sur la table. Je nous sers en eau, me stoppe subitement en me rendant compte que mon ami ne voulait peut-être pas de l'eau. Mais Joey n'est pas difficile, il dit que ça lui convient mais que je devrais lui faire le plaisir de rester assis maintenant parce qu'il risque d'avoir le tournis à force de me voir me balader dans toute la pièce. J'hausse les épaules, une moue désolée sur le visage et dévie le regard.

Je prends la première bouchée de mon kebab alors que le film commence. A mes côtés, je sens que Joey n'est pas le plus à l'aise possible. D'ailleurs, il me demande si ça m'arrive souvent de manger devant des films d'horreur, priant que celui-ci ne soit pas crade. J'hausse les épaules et me prends le temps de mordre à nouveau dans mon sandwich  « Nah, ça va» dis-je finalement après avoir avalé  «Ce n'est pas du Saw où tu vois des membres arrachés, des boyaux et du sang qui gicle de partout » expliquais-je  «Non, 'the ring' est plus … surprenant, je dirais. Plus du genre stressant avec pas mal de Jump Scare  » je me tourne vers Joey  «ça va aller ? » demandais-je, un brin moqueur  «Non mais si ça va pas tu me le dis directement hein. On peut se regarder un Disney aussi » oui, je me moque ouvertement du jeune homme et je devrais en avoir honte. Ce n'est pas bien de se moquer des peur des gens. Surtout que, me concernant, Joey trouverais beaucoup de points sur lesquels me charrier.
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Message(#) Sujet: Re: You talking about me, I see a shade [Nathan] You talking about me, I see a shade [Nathan] - Page 2 EmptyDim 12 Mar 2017 - 18:47


Voilà, s'il sautait par la fenêtre cela achèverait sa peur subite. Mais jusqu'à maintenant, il avait toujours réussi à contrôler son corps et ses sursauts, s'il devait en avoir... Il n'y avait rien de vraiment plaisant dans le fait d'avoir peur, mais comme tout le monde... il avait ce petit coté morbide qui lui sifflait de faire des tentatives pour regarder les films d'horreur. Vu le nombre de DVD que son interlocuteur avait... il y avait fort à parier que Nathan aimait se faire flipper. Et vu comment il glissait quelques commentaires il y avait fort à parier qu'il n'était pas forcément très craintif.
Un peu songeur il attendit que le film commence sur des notes sombres alors qu'il entamait le début de son propre sandwich à un rythme plutôt lent. Nathan fit de même, il semblait toujours un peu refermer sur ses pensées, sûrement par rapport au baiser voler que Joey avait laissé en suspense au lieu d'accompagner...

Il répondit d'ailleurs quelques secondes plus tard à sa première question sur les scènes de violence qu'il pouvait y avoir dans ce film. Pas de gore... D'une certaine façon ça l'enchantait assez même si l'idée de voir un corps décomposé ne l'inspirait toujours pas. Il n'avait pas vu ce film certes, mais il en avait suffisamment entendu parler pour savoir que la fille démoniaque sortait d'un puit... Les petits commentaires de Nathan lui fit tourner les yeux dans sa direction alors qu'il murmurait.
Hé tu me prends pour une mauviette ou quoi ? Lâcha t-il avait un petit regard pincé alors qu'il donnait un léger coup de coude au mignon pas loin de lui. Il détourna son regard vers son sandwich tout en continuant de dévorer son repas, puis il poursuivit d'une voix qui se voulait nonchalante : Je saurais me tenir et j'éviterais de te lancer ma bouffe dessus si je sursaute d'accord ? Il ne put s'empêcher de rire en imaginant à Nathan ensevelit sous quelques restes de nourriture parce qu'il avait sauter au plafond. Non, décidément il allait faire son maximum pour pas sursauter lorsqu'un visage tuméfié et noirâtre viendrait assombrir l'écran. Il était capable de tenir devant des films gores, qu'il aurait aimé lui dire, mais les films d'horreur c'était bien plus effrayants à son goût. Une part peu rationnelle de lui avait peut être envie d'y croire à ces fantômes, à ces présences, qu'elle suit pure ou démoniaque.

Puis, franchement, t'as l'air d'adorer les films d'horreur. Si tu as mis ça dans les trois propositions, c'est que t'avais bien envie de le voir alors. Mais bon fallait le dire, les disney il les connaissait par coeur et ce n'était pas forcément bien vu de lui dire qu'il aurait peut être préféré, effectivement, regardant un truc qui venait de cette firme. Ça aurait été plus détente. Mais là dans cette situation, au moins, Nathan aurait peut être l'occasion de sourire par rapport à ses réactions. J'survivrais à The Ring. Mais bon, les trucs décomposés j'avoue qu'en mangeant, ça mets pas mon estomac en joie ! Mais pas que... Ça restait un film d'horreur.
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