AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous pour vivre
N'oubliez pas de voter autant que possible.
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyDim 4 Sep - 17:43



« Kea & Chachatte. »

Après plusieurs heures de vols, la voilà enfin sur le sol australien. Heureusement. Ce fut un long voyage vu que les garçons l’avaient abandonné. Emilio et Isaiah restaient encore quelques jours en France avec leurs familles. Keandra ne pouvait pas leur en vouloir pour ça. L’hispanique avait également passé du temps auprès des siens avant de prendre son envol. Sa mère et son beau-père habitant en France maintenant, il était impossible de ne pas leur rendre une petite visite. Et en arrivant à Brisbane, elle allait retrouver sa sœur. Alors que demander de plus. Il lui tardait de sortir de l’aéroport et retrouver tout le beau petit monde. D’ailleurs, c’était Charlie qui l’accueillait. Keandra sourit d’avance à l’idée de le retrouver. Malgré les coups de fils, les skypes et tout le reste pour garder le contact, ce n’était pas pareil. Il manquait sa présence dans tous ses voyages, toutes ses péripéties. Et enfin aujourd’hui elle allait le revoir. Son ami, son collègue, son confident, son ancien amant. Peut-être qu’ils réussiraient à réunir la bande si tout le monde était dans le coin. Mais pas sûr.. Pas sûr que Kyeran ait très envie de la revoir. Et Kea n’y tenait pas particulièrement non plus. Il y aurait trop de conflit et pour le reste de groupe, ça n’allait pas être gaie. Alors mieux valait qu’elle les voit un par un. Keandra descendit enfin de l’avion et passa la sécurité avant de pouvoir récupérer ses bagages. Une fois tout en main, elle se dirigea vers la sortie. Elle était impatiente. Malgré la fatigue du vol ainsi que le décalage horaire, la brune se dépêchait d’atteindre le hall d’arrivé.

Il y avait du monde. Keandra regardait partout, se mettant de temps à autre sur la pointe des pieds, histoire de voir si elle apercevait une tête familière. Et parmi tous ces visages, perdu dans la foule, elle le vit. Keandra lui fit un signe de la main pour que Charlie la repère à son tour. Ses pas se firent plus rapide et arrivée à un mètre du garçon, K. largua ses valises et vint lui sauter dans les bras. « CHAACHAAA ! » Ça faisait vraiment du bien de le retrouver. C’était comme si les années s’étaient envolées. Comme s’ils étaient de nouveaux ces petits étudiants, la distance n’ayant rien changé entre eux. « Tu m’as tellement manqué ! » Ce n’était pas quelque chose qu’elle avait l’habitude de dire ou montrer. Mais avec Charlie, c’était différent. Elle n’avait pas peur d’être elle-même et se dévoiler sans complexe. Keandra se recula alors, posant ses mains sur les épaules de son ami, se contentant de le contempler de haut en bas. « Toujours aussi beau à ce que je vois. » Un sourire taquin au coin des lèvres, elle vint embrasser sa joue. Il n’avait pas changé. La belle reprit ensuite ses valises et tout deux sortirent de l’aéroport. « Ça te dérange si on s’arrête manger quelque part ? Je meurs de faim. » Ils s’installèrent dans la voiture du jeune homme et celui-ci s’engagea vers la route principale. « Bon alors, quoi de nouveau dans la vie du beau Charlie ? » Elle le regardait d’un air amusé. « Tu fais encore chavirer le cœur des filles ou ça y est tu es un homme rangé ? » Elle l’avait toujours connu volage et au fond, cela ne l’étonnerait pas qu’il en soit toujours ainsi.


Dernière édition par Keandra Wailana le Dim 25 Sep - 22:28, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyMer 7 Sep - 0:18




❝ It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter ❞


Keandra & Charlie
It's been a long day without you, my friend and I'll tell you all about it when I see you again. △
Certains liens perduraient contre toute attente, malgré les kilomètres, au-delà des années. C’était une chose assez rare au fond, de pouvoir se vanter d’avoir gardé contact avec quelqu’un qui ne partageait plus vraiment notre quotidien. Loin des yeux, loin du cœur comme on disait et celui qui avait inventé cet adage n’avait pas totalement tort. Bien souvent, si au début les séparations n’étaient pas faciles et laissaient la présence d’un vide, rapidement ce manque se faisait de moins en moins sentir au fil du temps jusqu’à disparaître. Ce n’était pourtant pas du tout le cas de ma relation avec Keandra. Pourtant, je n’aurai jamais parié là-dessus. Il fallait dire que les choses avaient commencées d’une façon bien particulière entre nous, il y avait peu de chance qu’on réussisse à surpasser le fait que nous avions couché ensemble (et pas qu’une fois) pour nouer une amitié solide et sincère. C’était pourtant ce qu’il s’était passé, après avoir pris conscience que la situation ne pouvait pas décemment continuer de la sorte, nous étions devenus de bons amis, de très bons amis. Et si nous gardions toujours un côté tactile assez développé, si nous parvenions à nous faire mutuellement des blagues sur les performances sexuelles de l’un ou de l’autre et que nous continuions à nous draguer gentiment, c’était bel et bien de l’amitié qui nous unissait à ce jour et qui avait permis que notre relation dure dans le temps. Aussi, quand elle avait disparu, quittant l’Australie pour aller par monts et par vaux, j’avais été celui qui avait manifesté le plus de motivation pour garder contact avec elle. Je ne comptais plus les minutes passées en skype, les hors forfaits et les petites expéditions de dernières minutes pour aller la rejoindre à l’autre bout du monde. C’était donc tout naturellement que je m’étais proposé de venir la chercher lorsqu’elle m’avait avoué, au cours d’une de nos innombrables sessions skype, qu’elle rentrait en Australie pour de bon. J’avais alors quitté la maison, laissant mon frère, ma sœur et son fils derrière moi, pour rejoindre l’aéroport en voiture. J’étais arrivé quelques minutes à peine avant que l’atterrissage de son avion ne soit annoncé. Je m’étais aussitôt approché de la porte correspondante à son vol pour l’attendre, au milieu de proches d’autres passagers de son vol. Finalement, les portes automatiques s’ouvraient et un flot de passagers en sortait. Tendant le cou, j’essayais de repérer sa tignasse brune et sa peau dorée par le soleil, mais il y avait tellement de monde que je peinais un peu à la remarquer. C’est alors qu’un signe de main de sa part attirait mon attention et aussitôt nos regards se croisaient, un sourire étirant mes lèvres alors qu’elle se hâtait à ma rencontre. Finalement, elle laissait tomber sa valise pour littéralement se jeter dans mes bras « CHAACHAAA ! » et je la rattrapais, la serrant contre moi en souriant : « Salut toi » répondis-je en finissant par la redéposer à même le sol. « Tu m’as tellement manqué ! » ajoutait-elle posant ses mains sur mes épaules pour me contempler. « Toujours aussi beau à ce que je vois. » Et je riais un peu. « Toi, en revanche, tu es encore plus belle que la dernière fois qu’on s’est vus » la taquinais-je en retour, bien que je pensais ce que je venais de dire. Elle venait alors planter un baiser sur ma joue avant de s’éloigner pour récupérer ses bagages. « Tiens, donne-moi ça » lui dis-je, proposant de récupérer une des valises qu’elle tenait pour la conduire jusqu’à ma voiture, garée sur un parking à l’extérieur de l’aéroport. Alors que nous arrivions devant ma voiture, Kea s’adressait à moi de nouveau : « Ça te dérange si on s’arrête manger quelque part ? Je meurs de faim. » J’attrapais ses valises que je glissais dans le coffre avant de répondre : « Un restaurant ça te dit ? Je t’invite » lui proposais-je alors, bien décidé à profiter de ces retrouvailles pour écouter les histoires de la belle brune. Nous nous installions alors sur les sièges et je démarrais pour nous conduire en ville où je connaissais un bon petit restaurant italien qui saurait nous convenir parfaitement. « Bon alors, quoi de nouveau dans la vie du beau Charlie ? » me demandait-elle alors, et je sentais qu’elle me regardait avec un petit air amusé. « Du coup, j’habite toujours chez Gauthier, avec Théo et Oliver. Il est absolument adorable, tu vas craquer quand tu vas le voir. Sinon, toujours dans ce stage chez ABC Radio avec l’espoir d’être prolongé peut-être pour continuer là-bas en parallèle de mes cours à partir de la rentrée, mais rien n’est moins sûr. » lui racontais-je alors. « Tu fais encore chavirer le cœur des filles ou ça y est tu es un homme rangé ? » s’empressait-elle de me demander et je ne pouvais m’empêcher de rire à sa remarque. « Et bien figure-toi que je suis relativement sage depuis que tu es partie. Et il n’y as pas vraiment de filles dans ma vie en ce moment, c’est surtout le boulot qui prime je dois avouer » Enfin ce n’était pas totalement vrai, il y avait bien un truc avec cette Janis, mais tant que je ne saurai définir ma relation avec elle, je me refusais à en parler, à qui que ce soit. « Et toi alors, raconte-moi tout ! Je parie que tu as fait tourner bien des têtes là-bas » lui glissais-je avec un petit sourire. Rapidement, nous arrivions en ville, je cherchais un place sur le parking du restaurant avant de mener Kea jusque devant l’établissement pour qu’elle puisse lire la carte. « Ca te convient ? » lui demandais-je alors.
©BESIDETHECROCODILE
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyDim 25 Sep - 22:30



« Kea & Chachatte. »

C’était bon de rentrer. Elle ne savait pas encore pour combien de temps, mais au moins elle mettait enfin un pied sur le sol australien. Sa maison. Retourner à son ancienne vie, retrouver sa famille, ses amis, ses vieilles occupations. Il n’y avait rien de mieux que de ressentir ce sentiment de bien-être, de sérénité. Ça l’apaisait. Avec en prime Charlie qui venait la récupérer à l’aéroport, que demander de mieux ? Il était clair que la Wailana avait beau faire le tour du monde, ce genre de personne, ce genre d’ami, elle ne pouvait s’en passer. Et c’était bien de voir que malgré la distance, rien ne changeait entre eux. Ils étaient toujours les mêmes. Enfin aujourd’hui, les deux compères n’étaient plus aussi intimes qu’autrefois, mais bon. C’était mieux pour eux deux. Surtout en sachant que Keandra et Kyeran étaient encore officiellement mariés.. Ça aussi quand elle allait lui annoncer.. Mais bref, elle préférait ne pas y penser. Pour l’heure, l’hispanique enlaça le brun, plus que ravie de le retrouver. Après les heures de vols, ça faisait du bien de retrouver une tête familière. « Toi, en revanche, tu es encore plus belle que la dernière fois qu’on s’est vus » Elle passa une main dans ses cheveux, telle une pub L’Oréal pour confirmer ses dires. « Ah tu trouves toi aussi ? » Dit-elle pour plaisanter. K. a passé son temps à dormir dans l’avion, donc elle n’imaginait même pas quelle sale tête elle devait avoir. Ils se dirigèrent vers la voiture et gentleman qu’il était, Charlie se proposa de porter ses valises. Keandra lui laissa prendre le relais, assez soulagé de s’en débarrasser. Elles n’étaient pas vraiment légères après tout.

« Un restaurant ça te dit ? Je t’invite » Installée dans la voiture, elle boucla sa ceinture et regarda son ami, plus que contente de sa proposition. « Avec grand plaisir ! » Elle avait l’impression de ne pas avoir avalé quelque chose depuis des jours. Alors qu’en réalité cela remontait à même pas trois heures. Keandra commença alors par lui demander de ses nouvelles, ce qu’elle avait bien pu manquer dernièrement dans sa vie. Maintenant, la belle comptait bien se rattraper et passer le plus de temps possible avec le jeune homme. « J’ai hâte que tu me le présentes. Qui sait, mon instinct maternel inavoué risque de faire surface et je te piquerai ce petit bout! » Oui, ceux qui la connaissent, savent très bien que les enfants et elle, ça fait deux, voir mille. Keandra n’a jamais été doué dans ce domaine là et il fallait avouer que ça lui faisait un peu peur. La brune s’empressa par la suite de lui demander où il en était côté cœur. « Et bien figure-toi que je suis relativement sage depuis que tu es partie. Et il n’y as pas vraiment de filles dans ma vie en ce moment, c’est surtout le boulot qui prime je dois avouer.  Et toi alors, raconte-moi tout ! Je parie que tu as fait tourner bien des têtes là-bas »  « Le boulot avant les filles, tu plaisantes j’espère ? » Elle rit légèrement ne l’imaginant pas du tout faire ça. « En fait, tu m’attendais c’est ça? » Un sourire taquin, elle poursuit. « Oui j’en ai bien fait tourner, mais sans plus.. » Elle haussa les épaules, l’air un peu gêné. « On va dire que depuis ton imbécile de copain, je n’ai pas rencontré l’amour de ma vie. » Elle faisait bien évidemment référence à Kyeran. Parce que depuis le Brésil, c’est l’âme en peine qu’elle dérivait et voyageait seule. Ils arrivèrent finalement devant un petit resto italien. Charlie laissa la jeune femme lire la carte. « Ça te convient ? » Elle finit de lire, mais bon, dès qu’on lui parlait d’italien que ça soit en bouffe ou en homme, ça lui convenait toujours. « C’est parfait ! » D’ailleurs, en entrant dans le restaurant, cela lui rappela de bons souvenirs. On les guida à une table et ils s’installèrent tranquillement avant de regarder le menu. « Tu te souviens, c’était ici qu’on avait mangé pour la première fois avec toute la bande.. Et c’était ici également que tu m’avais emmené pour notre premier rencard. » Elle sourit. « D’ailleurs, tu as de leurs nouvelles depuis le temps ? »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyDim 6 Nov - 1:19




❝ It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter ❞


Keandra & Charlie
It's been a long day without you, my friend and I'll tell you all about it when I see you again. △
Je ne m’étais pas attendu à apprécier autant le retour de Kea en ville. Avec le temps, je pensais m’être habitué à la savoir loin et à devoir parler avec elle par écrans interposés, la majorité du temps. Je pensais que cette distance physique qui s’était instaurée entre nous, n’avait pas de conséquences directes sur ma relation avec la jeune femme et que je m’étais habitué au fond, à la savoir à l’autre bout du monde. Mais maintenant qu’elle était là, pour de bon, à portée de bras, je me rendais compte à quel point la jeune femme m’avait manqué. Bien que la distance n’ait pas réussi à nous éloigner, ce n’était pas pareil de ne plus partager mon quotidien avec elle, de ne plus pouvoir faire en sorte qu’elle fasse réellement et souvent partie de ma vie. Aussi, depuis que mes yeux s’étaient posés sur elle, j’avais bien de mal à retenir un sourire satisfait. A peine nous étions nous retrouvés que je constatais, pour mon plus grand plaisir, que la jeune femme n’avait pas changé d’un poil et n’avait rien perdu de sa répartie légendaire et qui faisait son charme. Bien décidé à faire de son retour, un événement marquant et agréable, je proposais à Kea de l’emmener au restaurant. « Avec grand plaisir ! » accepta-t-elle aussitôt et sans plus tarder, une fois installés dans la voiture, je démarrais en direction de la ville pour nous dégoter un bon petit restaurant. Sur le chemin, Kea se chargeait rapidement de faire la conversation, avide de nouvelles croustillantes à mon sujet. « J’ai hâte que tu me le présentes. Qui sait, mon instinct maternel inavoué risque de faire surface et je te piquerai ce petit bout ! » rétorquait-elle alors que je lui parlais de mon neveu et je pouffais aussitôt de rire. « Ben voyons, on aura tout vu » L’idée de voir Kea se débrouiller avec un enfant de l’âge d’Oliver était assez hilarante en soi, quoi que j’avais suffisamment foi en la compacité qu’avait Ollie d’amadouer tout le monde pour qu’il y parvienne également avec Kea. « Mais avec plaisir, j’organiserai une rencontre » Je lui donnais un petit coup de coude dans les côtes, toujours à moitié hilare à cette idée. Evidemment, Kea ne tardait pas à me lancer sur le sujet de ma situation amoureuse, avide d’anecdotes amusantes et malheureusement, je n’avais pas grand-chose à lui dire à ce sujet. En voyant Oliver grandir, je m’étais décidé à arrêter mes histoires sans lendemain. En effet le petit ayant déjà un contexte familial assez compliqué n’avait pas besoin de voir différentes filles défiler à la maison. Puis cette décision n’avait pas vraiment été lourde à porter puisque je me lassais de plus en plus de ce genre d’histoires sans avenirs. « Le boulot avant les filles, tu plaisantes j’espère ? » s’esclaffait Kea qui n’en revenait pas. « Et pourtant… » dis-je avec un sourire en coin. « En fait, tu m’attendais c’est ça ? » « Bien entendu ! » répondis-je avec un clin d’œil taquin. « Oui j’en ai bien fait tourner, mais sans plus... On va dire que depuis ton imbécile de copain, je n’ai pas rencontré l’amour de ma vie. » Je la regardais, un peu intrigué de savoir où elle en était de toute cette histoire dont je n’étais pas certain de connaître tous les détails, étant donné que Kyeran restait assez vague à ce propos et que j’avais en général évité d’aborder le sujet avec la jeune femme. « Kyky est difficilement remplaçable. » la taquinais-je, ayant opté pour un trait d’humour dans cette situation compliquée. De toute façon, nous étions arrivés en ville et rapidement nous entrions dans un restaurant qui semblait à notre goût à tous les deux. Rapidement, nous étions installés, face à face sur une table où le serveur ne tardait pas à nous tendre les menus. « Tu te souviens, c’était ici qu’on avait mangé pour la première fois avec toute la bande... Et c’était ici également que tu m’avais emmené pour notre premier rencard. » me demandait-elle en souriant. « Bien entendu que je m’en souviens. J’avais payé l’addition dans l’espoir de pouvoir te mettre plus facilement dans mon lit » Je lui adressais un sourire taquin avec un regard complice. « Ca avait d’ailleurs rencontré le succès escompté » ajoutais-je, en riant. Non sans manquer de tenter de m’assommer avec son propre menu, Kea en était venue à parler de la fine équipe. « D’ailleurs, tu as de leurs nouvelles depuis le temps ? » Je marquais une petite pause, en réfléchissant à la dernière fois que j’avais vu chacun d’entre eux. « Oui j’ai des nouvelles, après on ne se voit plus autant d’avant. Entre mon stage et Oliver, j’avoue que je suis beaucoup moins disponible. Je passe beaucoup de temps avec Kyeran malgré tout. Mais je t’avoue que ça fait un moment qu’il n’y a pas eu de réunions de la fine équipe au complet, déjà parce que tu manquais à l’appel… » précisais-je avec une petite moue. « Mais maintenant que tu es de retour en ville, ça serait peut-être temps de remédier à ça. » Je me plongeais finalement dans le menu, me demandant ce que j’allais bien pouvoir manger. Rapidement le serveur revenait nous voir pour nous demander ce que nous voulions manger. « Je prendrais des pennes à l’arrabiata et toi ? » demandais-je finalement à Kea.
©BESIDETHECROCODILE
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyMar 3 Jan - 0:07



« Kea & Chachatte. »

« Ben voyons, on aura tout vu. Mais avec plaisir, j’organiserai une rencontre » Elle rit, amusée de voir que lui-même n’y croyais pas un seul instant. Pas que Keandra n’aimait pas les enfants, mais bon, si elle pouvait les éviter, ce n’était pas plus mal. La brune ne savait même pas changer une couche, ni même comment gérer des pleurs. Non, ça la paniquerait de se retrouver seule avec un bambin. Accompagnée de Charlie, là encore ça pourrait être différent. Elle n’aurait cas jouer avec et lui apprendre des bêtises et en contre partie, Chachatte serait là pour réparer les dégâts. Et le connaissant, pas sûr qu’il accepte ça bien longtemps. Après les enfants, parlons des amours. Questions qui pendaient aux lèvres de la Wailana. Elle avait envie de savoir ce qu’elle avait loupé durant son absence. Elle ne croyait pas un seul instant que son ami, le Don Juan de service, reste célibataire ou du moins sans conquête depuis son départ. C’était impensable. Et pourtant, Charlie lui soutenait que si. Déjà lorsqu’ils se parlaient à distance il lui soutenait qu’il ne voyait personne. Et le voilà qui soutenait ses propos. Dur à croire et pourtant.. Keandra allait finalement s’en faire une raison. Le Don Juan des deux, c’était elle désormais. « Arrêtes tes bêtises ! » Finit-elle par lui lancer lorsqu’il répondit positivement au fait que s’il ne voyait personne, c’était parce qu’il attendait le retour de la jeune femme. « Mais.. Même pas une jolie fille en tête ? » Oui, il fallait qu’elle sache tout. Plus curieuse, tu meurs. Même s’il ne voyait personne, il devait bien en pincer pour une fille. « Ou un joli garçon ? » Lui cachait-il des choses ? Elle rit légèrement, parce que sait-on jamais, elle avait peut-être touché un point sensible. « Kyky est difficilement remplaçable. » Là en revanche, il s’agissait du point sensible de Kea. En effet, depuis le Lloyd, l’hispanique n’a jamais eu d’autre relation sérieuse. C’était le seul et l’unique. Et vu l’état de leur relation aujourd’hui, il était encore son point sensible, malgré le temps, malgré les années. Kyeran restait Kyeran. « Comme tu dis.. » Si Charlie savait qu’ils étaient encore mariés.. Enfin, fallait-il déjà que son meilleur ami s’en souvienne. Mais bref.

Arrivés au restaurant, ce fut les souvenirs qui remontèrent rapidement à la surface. « Bien entendu que je m’en souviens. J’avais payé l’addition dans l’espoir de pouvoir te mettre plus facilement dans mon lit. Ca avait d’ailleurs rencontré le succès escompté  » Ils rirent en cœur, Keandra donnant au passage un coup à l’épaule du jeune homme. En même temps, comment lui résister.. « Oui, c’est parce que j’étais jeune et naïve à l’époque. Mais si tu payes l’addition aujourd’hui ne compte pas sur moi. » Elle rit de plus belle. « Cette fois ça ne marchera pas. Quoi que.. Si tu m’offres un Tiramisu.. » D’un sourire malicieux, elle lui piqua la carte pour jeter un œil sur ce qu’il y avait de bon. Keandra en profita également pour demander s’il avait des nouvelles des autres. Et sa réponse ne l’étonna pas trop. Bien qu’ils s’appréciaient tous toujours autant, chacun avait sa vie à présent. Les réunions de la fine équipe se firent rare au fil des années. « Mais maintenant que tu es de retour en ville, ça serait peut-être temps de remédier à ça. » Effectivement, ça ne serait pas une si mauvaise idée. Enfin, fallait-il que Kyeran accepte de se retrouver dans la même pièce que Kea. « Ouais, faudrait qu’on s’organise ça, ça pourrait être sympa depuis le temps ! » Elle sourit. « Et puis s’il y en a un de célibataire, ça sera encore mieux ! » Ajouta-t-elle pour plaisanter. A force, il allait la prendre pour une nympho. Le serveur finit par arriver pour prendre leur commande. « Humm je vais prendre les Gnocchis al pomodoro. » Il prit note puis s’éclipsa avec les menus. « Et.. Kyeran est au courant que je suis de retour ? Enfin je veux dire, tu lui as dit quelque chose ? » Elle ne voulait pas faire que parler de lui, mais c’était tout de même quelque chose qui la rongeait. Keandra ne l’admettait pas, mais elle avait peur de se retrouver en face de son ex. Pas sûr qu’en le revoyant la belle fasse bonne figure.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyDim 8 Jan - 1:32




❝ It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter ❞


Keandra & Charlie
It's been a long day without you, my friend and I'll tell you all about it when I see you again. △
Au fond, je m’attendais un peu à ce que Kea ait cette réaction lorsque je lui avouais que je n’avais pas eu d’histoires avec d’autres filles depuis son départ. Après tout, je l’avais toujours habituée à me voir comme un Don Juan. Il fallait dire que fut un temps, j’avais véritablement abusé de ce côté-là. Si au fond, je n’avais jamais vraiment eu de difficultés à me retrouver des prétendantes, c’était véritablement en entrant à Oxford que j’avais commencé à prendre de mauvaises habitudes. Là-bas, j’avais profité de mon nom de famille (connu grâce à mes parents) pour attirer dans mes filets bon nombre de jeunes filles. Et au début, à Brisbane, je n’avais pas vraiment prévu de changer mes habitudes. Si Kea avait été à la seule avec qui j’avais eu l’occasion et la volonté de remettre ça plusieurs fois, mon petit côté de bourgeois britannique avait fait fureur auprès de bon nombre d’Australiennes. Mais, j’avais fini par me ranger, pour deux raisons. La première, c’était qu’Oliver grandissait de plus en plus et il avait besoin d’un univers familial le plus stable possible. Il n’avait donc pas besoin que je m’amuse à ramener chez nous une fille différente tous les soirs. Mais surtout, avec le temps j’avais commencé à me lasser la vacuité de ce genre de relations sans lendemain. Je n’avais plus envie de la superficialité de ces rencontres qui ne m’apportaient rien au final. Je n’avais pas nécessairement fait vœux d’abstinence, mais je m’étais plutôt engagé à tenter de me réserver pour les filles dont j’avais au moins envie de me souvenir de leurs prénoms une fois le jour levé. Et Kea riait, se moquant de moi, ne parvenant pas à croire que je m’étais finalement rangé : « Arrête tes bêtises ! » Je lui souriais en coin, ne pouvant m’empêcher d’être amusé par sa réaction. « Mais je suis très sérieux ! » insistais-je. « Mais.. Même pas une jolie fille en tête ? » demandait-elle, visiblement pas réellement prête à abandonner l’affaire de sitôt. Une fille ? La seule fille qui venait souvent sur le devant de mes pensées était Janis, mais ce n’était pas souvent pour de bonnes raisons, bien au contraire, quand on songeait à nos rapports plus que tendus, surtout depuis que nous étions forcés de travailler ensemble chez ABC. « La seule fille que je côtoie régulièrement en dehors de Théo, c’est Janis Cavendish. Je sais pas si tu te souviens d’elle, une grande blonde qui se prend pour la reine des abeilles. » lui dis-je alors. Janis n’était pas vraiment le genre de personne qu’on pouvait oublier facilement. Outre son physique remarquable, elle n’était pas non plus quelqu’un de très discret et réservé, surtout à l’université où ses courbes sensuelles avaient souvent fait d’elle le sujet de bon nombre de conversation. J’étais certain que même Kea voyait de qui je voulais parler. « Ou un joli garçon ? » demandait finalement la brune, pour me taquiner et je prenais alors un mine grave. « Justement, à ce propos, Kea… Je voulais te dire quelque chose… » la taquinais-je en retour, avant de lui adresser un clin d’œil et de me mettre à rire un peu. Alors que je lâchais une petite blague concernant Kyeran, elle répondait « Comme tu dis.. » quelque peu dépitée et pour toute réponse, je lui adressais un petit sourire compatissant. Je ne savais pas réellement quoi dire, n’étant pas nécessairement prêt à m’avancer sur le terrain glissant de la relation qu’avaient entretenu deux de mes meilleurs amis.

Confortablement installé dans ce petit restaurant italien, Kea et moi nous laissions aller à une petite vague de nostalgie, en songeant aux tout débuts de la fine équipe, cette époque où nous nous tournions autour tous les deux avant de choisir de conserver notre amitié. « Oui, c’est parce que j’étais jeune et naïve à l’époque. Mais si tu payes l’addition aujourd’hui ne compte pas sur moi.  Cette fois ça ne marchera pas. Quoi que.. Si tu m’offres un Tiramisu… » Elle riait, malicieuse. « C’est donc le prix pour te faire succomber ? Un Tiramisu ? Ca devrait être dans mes cordes » lui dis-je avec un petit sourire en coin, taquin. Si nous avions toujours eu ce petit côté ambigu entre nous dès le début de notre relation, après plusieurs soirées passées ensemble, nous n’avions aujourd’hui pas de pudeur vis-à-vis l’un de l’autre. Et bien que certains de notre amitié, nous continuions de jouer sur ce registre un peu dangereux. Bien que Kea soit vraiment une amie très chère à mes yeux, je ne pouvais nier cette électricité qui continuait de nous unir et qui nous unirait certainement toujours. Kea en profitait pour se renseigner sur les autres membres de notre petit groupe et je lui suggérais qu’on essaye de tous se réunir maintenant qu’elle était de retour. « Ouais, faudrait qu’on s’organise ça, ça pourrait être sympa depuis le temps ! Et puis s’il y en a un de célibataire, ça sera encore mieux ! » s’exclamait-elle et j’éclatais de rire. « Coquine » lui glissais-je avant d’ajouter : « Mais si cela peut te rassurer, je ne suis pas le seul à être célibataire » En fait, nous étions tous de nouveau célibataires, d’après les dernières nouvelles que j’avais obtenu tout du moins. Mais le serveur venait rapidement nous interrompre avant que je ne fasse part de cette information à Kea. Nous passions commande et le serveur disparaissait de nouveau, emportant les menus avec lui. « Et.. Kyeran est au courant que je suis de retour ? Enfin je veux dire, tu lui as dit quelque chose ? » demandait-elle, visiblement un peu hésitante. Décidemment, il semblait que Kyeran était encore bien ancré dans le cœur de la brune, vu à quel point elle avait du mal à ne pas songer à lui. « Non non, je ne lui ai rien dit. » répondis-je aussitôt à la jeune femme en secouant la tête. Après un petit silence, je plantais mon regard dans celui de Kea : « Dis-moi, t’en es où exactement avec lui ? Tu vas aller le voir tu penses, maintenant que tu es de retour ? » Je savais que c’était un sujet sensible, mais j’avais vraiment envie d’en savoir un peu plus à ce sujet. Jusqu’ici, j’avais toujours un peu évité le sujet en sa présence et Kyeran n’avait pas été très loquace à ce propos.
©️BESIDETHECROCODILE


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptySam 4 Fév - 17:22



« Kea & Chachatte. »

« La seule fille que je côtoie régulièrement en dehors de Théo, c’est Janis Cavendish. Je sais pas si tu te souviens d’elle, une grande blonde qui se prend pour la reine des abeilles. » Il y en avait donc bien une. Petit cachotier. Keandra le savait. Charlie ne pouvait pas demeurer un éternel célibataire. Bien que ça en ferait craquer plus d’une de le savoir sérieux.. Mais bon, voilà qui la rassurait. Elle tentait maintenant de se rappeler de la jeune femme concernée. Janis.. Et en fouillant bien dans ses souvenirs de l’université, le visage de la blonde lui revint en tête. Oh oui, bien joué à Chachatte sur ce coup. En effet, Kea ne la connaissait pas personnellement, mais Janis avait une assez belle réputation pour qu’elle puisse s’en rappeler. Une belle et grande blonde, un visage de jolie poupée. Ils étaient tous à ses pieds. Ou du moins, la brune se souvenait le nombre de fois où elle avait entendu les garçons de sa bande en parler. Ils n’avaient que son nom en bouche. Elle faisait partie de leur top 3 des filles les plus canons du campus. Forcément. « Janis Cavendish ? » Elle arqua un sourcil, un sourire en coin. « Bien joué Charlie ! » Elle se mit à rire. « Et dire que tu me confirmais qu’il n’y avait personne.. Si pour toi cette beauté n’est personne.. » Elle secoua la tête. « Tu sais que maintenant tu vas devoir tout me raconter en détail, n’est-ce pas ? » C’était plus fort qu’elle, Kea voulait tout savoir. Elle avait beau jouer les garçons manqués, dès qu’il s’agissait de ragots, c’était une toute autre femme. Merci Roxanne. Car oui, c’était depuis qu’elle traînait avec la jeune blonde qu’elle était comme ça. « Justement, à ce propos, Kea… Je voulais te dire quelque chose… » Rajouta-t-il, accompagné d’un clin d’œil lorsqu’elle lui posa la question fatidique à propos d’un éventuel garçon. Il avait failli l’achever. Charlie gay ? Une grande perte pour nous Mesdames ! « Roh tais-toi s’il te plaît ! » Elle lui donna un petit coup à l’épaule, préférant qu’il n’aille pas plus loin sur le sujet. Parce que s’il la lançait sur cette direction, ça risquait d’aller trop loin.

« C’est donc le prix pour te faire succomber ? Un Tiramisu ? Ca devrait être dans mes cordes » Elle rit légèrement. « Tu sais bien que je serais prête à tout pour un Tiramisu. » Incroyable, elle recommençait. Mais en même temps, c’était toujours ça avec le jeune homme. Elle n’arrivait jamais à être sérieuse. Il fallait toujours qu’elle rentre dans leur petit jeu, cette petite drague, cette petite provocation pour voir lequel irait le plus loin. Il ne fallait pas beaucoup pour la pousser. Elle adorait ça. Et puis elle savait qu’avec Charlie, c’était pour plaisanter. Enfin.. Il était déjà arrivé qu’à force de s’en amuser, les deux avaient poussé le bouchon un peu trop loin en dérapant.. Et pas qu’une fois, alors qu’ils ne se fréquentaient plus de façon officielle. Et pourtant, ça n’avait rien changé à leur relation. Ils étaient les mêmes et il n’y avait aucun froid, aucune distance. Cependant, il ne valait mieux pas qu’il lui prenne réellement un Tiramisu. Qui sait jusqu’où elle serait prête pour le remercier.. « Coquine. Mais si cela peut te rassurer, je ne suis pas le seul à être célibataire » Voilà qui l’intrigua davantage. Il était vrai que Keandra n’avait pas joué les bonnes copines au cours de ces dernières années. A part Charlie et Roxanne, elle n’avait pas pris la peine de demander des nouvelles aux autres. Bon pour Kyky ça se comprenait, mais les autres.. Elle était impardonnable. « Ah ? Il faut vraiment qu’on se retrouve tous alors ! » Rajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie. Ce n’était pas comme si elle comptait vraiment se taper toute la bande.. Deux ça suffisait largement. D’ailleurs, elle ne put s’empêcher de demander à propos de Kyeran. Elle voulait savoir s’il était au courant de son retour. « Non non, je ne lui ai rien dit. Dis-moi, t’en es où exactement avec lui ? Tu vas aller le voir tu penses, maintenant que tu es de retour ? » Elle soupira. C’était la grande question qu’elle se posait également. L’hispanique n’était pas prête à devoir le confronter, mais en même temps.. Une part d’elle avait envie de le revoir. Cruel dilemme. « On en est nulle part justement.. Depuis le Brésil, plus aucune nouvelle. Je ne savais même pas qu’il était ici tu vois.. » Elle l’avait juste supposé. « Je penses pas que j’irai le voir.. Au fond je crois que j’ai toujours pas digéré le fait de me faire salement tromper lors de notre ‘lune de miel’. Si je suis amenée à le revoir je ferais avec, mais.. Je penses pas pousser les choses. Et puis j’en ai pas envie. » Menteuse. Keandra dans toute sa splendeur. Le serveur revint avec leurs plats. « Buon appetito amigo ! » Ils commencèrent à manger. Dieu que c’était bon. « Et au fait, tu la vois encore bien Roxanne ? Il n’y avait pas eu un petit truc entre vous à une époque ? Je me le suis toujours demandé. » Elle n’en avait absolument aucune idée, mais elle avait une fois de plus envie de le taquiner.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyVen 17 Fév - 10:51




❝ It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter ❞


Keandra & Charlie
It's been a long day without you, my friend and I'll tell you all about it when I see you again. △
Je n’avais pas pu y échapper. Kea, avide de nouveaux ragots à se mettre sous la dent voulait absolument savoir qu’elle fille je convoitais en ce moment. Et elle avait refusé de me croire que je lui avais dit que je m’étais calmé. Dans l’espoir de la faire taire, j’avais alors évoqué Janis Cavendish, avec qui mes échanges étaient loin d’être amicaux. Et sa réaction ne s’était pas faite attendre : « Janis Cavendish ? » avait-elle demandé en confirmation alors qu’elle me regardait malicieuse. « Bien joué Charlie ! » s’exclamait-elle et j’avais levé les yeux au ciel, en souriant. « Mais t’es bête, je t’ai dit qu’il ne se passait rien entre nous. » Mais c’était peine perdue et voilà qu’elle enchaînait : « Et dire que tu me confirmais qu’il n’y avait personne… Si pour toi cette beauté n’est personne... » De nouveau je levais les yeux au ciel. « Ce n’est pas du tout ce que tu crois, Kea. Janis est peut-être belle mais ça ne suffit pas » Je n’avais pas spécialement envie de rentrer dans les détails qui expliquaient ce que je reprochais à Janis, mais c’était avant tout ses faux airs qui m’exaspéraient par-dessus tout. « Tu sais que maintenant tu vas devoir tout me raconter en détail, n’est-ce pas ? » Je soupirais lourdement avant de rire un peu. « T’es infernale. J’te jure, il n’y a pas grand-chose à savoir. De toute façon, elle me déteste depuis cette histoire à la fac. » J’avais un soir retrouvé Janis titubant dans la rue sous les effets de l’alcool, perdue alors qu’elle cherchait à rentrer chez elle alors que moi-même je revenais d’une soirée avec la fine équipe. Je l’avais alors raccompagnée chez elle et mise au lit. Et lorsque quelques jours plus tard, elle était venue me trouver toute joviale à l’université, je lui avais conseillé de ne pas boire plus qu’elle ne pouvait le supporter. Chose qu’elle avait visiblement assez mal pris, sans trop que je comprenne pourquoi. « Bref, il se trouve qu’elle est l’assistante du rédacteur en chef d’ABC Radio et que j’ai fait mon stage cet été là-bas. Ce n’était pas la joie, je peux te le dire, surtout pour elle. » Il fallait avouer que lorsqu’il était question de pourrir l’existence de quelqu’un, j’avais mes cartes à jouer et Janis était si facilement irritable que s’en était devenu un jeu. « Puis on nous a collé ce projet à deux alors… On essaye de faire comme on peut » J’haussais alors les épaules, espérant que mon petit récit conviendrait à Kea. Je ne savais pas trop quoi lui dire d’autre. « Des fois, je me surprends moi-même à l’apprécier. Et à des moments, je te jure… Je ne sais pas ce que je pourrais lui faire » Là-dessus, il n’y avait pas à dire, nous étions tous les deux très doués pour s’agacer l’un l’autre et parfois je me demandais comment tout ceci allait finir.

Nous nous étions finalement installés et avions commandé nos plats, attendant de nous faire servir. « Tu sais bien que je serais prête à tout pour un Tiramisu. » riait-elle. « Vraiment à tout ? » J’arquais un petit sourcil, taquin à mon tour. Ça faisait du bien de la retrouver et de retrouver nos petits jeux en tout bien tout honneur. Afin de la taquiner, je lui avouais alors que je n’étais pas le seul à être célibataire. En effet, Kyky et Tad étaient eux aussi célibataires. « Ah ? Il faut vraiment qu’on se retrouve tous alors ! » J’explosais de rire. « Mais ils ne te donnaient pas à manger là-bas pour que tu sois si affamée ? » Je lui adressais un clin d’œil, mutin. Je dérivais alors sur un sujet moins joyeux et plus sensible : Kyeran. « On en est nulle part justement... Depuis le Brésil, plus aucune nouvelle. Je ne savais même pas qu’il était ici tu vois... » Je faisais une petite moue, presque désolée. « Je penses pas que j’irai le voir... Au fond je crois que j’ai toujours pas digéré le fait de me faire salement tromper lors de notre ‘lune de miel’. Si je suis amenée à le revoir je ferais avec, mais... Je penses pas pousser les choses. Et puis j’en ai pas envie. » Je pinçais les lèvres. « Peut-être que tu devrais quand même aller le voir. Pour en parler avec lui. Essayer d’au moins avoir son point de vue sur la chose ? Peut-être que ça t’aidera à faire une croix sur tout ceci. » J’avais également en tête le fait qu’une conversation entre eux deux puisse leur permettre de rétablir un contact. Ils avaient beaucoup d’amis en commun, c’était dommage de gâcher tout ça. Mais le serveur qui arrivait avec nos plats coupait court à mes pensées. « Buon appetito amigo ! » déclarait-elle avant de se mettre à manger. « Bon appétit à toi aussi » J’attaquais alors mon plat sans me faire prier. « Et au fait, tu la vois encore bien Roxanne ? » me demandait-elle. « Oui, on essaye de se voir assez régulièrement. Je t’avoue qu’elle m’a été d’une grande aide avec Oliver, vu qu’elle aussi élève presque sa nièce. Mais là, ça fait quelques semaines que je n’ai pas eu l’occasion de la croiser. Elle est au courant de ton retour ? » lui demandais-je alors en retour. « Il n’y avait pas eu un petit truc entre vous à une époque ? Je me le suis toujours demandé. » Je me mettais alors à rire un peu. « Eh bien, pour être honnête, non. Mais ce n’est pas de mon fait. C’est surtout elle qui jugeait que mon côté de snobinard britannique ne lui convenait pas » Pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayé de la convaincre. A l’époque, j’étais bien plus volage qu’aujourd’hui. « Ne te moque pas de moi ! » dis-je en riant un peu. « Et toi, tu avais gardé contact avec Tad ? » lui demandais-je alors.
©BESIDETHECROCODILE
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyVen 3 Mar - 12:41



« Kea & Chachatte. »

Enfin elle avait su avoir un nom. Janis Cavendish. « Mais t’es bête, je t’ai dit qu’il ne se passait rien entre nous. » Ça en revanche, elle n’y croyait pas tellement. S’il l’évoquait, c’était pour une bonne raison. Il ne pouvait pas s’agir que d’une simple amie ou collègue. Alors il fallait que Keandra creuse un peu plus. Elle ne pouvait pas en rester là. « Ce n’est pas du tout ce que tu crois, Kea. Janis est peut-être belle mais ça ne suffit pas » Elle regarda son ami étonnée. « Oh tu sais de nos jours.. » Elle se mit à rire en voyant sa tête. Mais ses révélations ne suffisait pas, la petite brune voulait tout savoir sur sa relation avec la jolie blonde. « T’es infernale. J’te jure, il n’y a pas grand-chose à savoir. De toute façon, elle me déteste depuis cette histoire à la fac. » Keandra le regarda assez intriguée. Qu’avait-il bien pu faire à la fac pour qu’elle lui en veuille encore ? « Quelle histoire ? Qu’est-ce que tu as encore fait Charles Hazard-Perry ? » Elle espérait que ce n’était rien, ou du moins qu’il n’était pas le coupable dans cette affaire. Parce que sinon, il était sûr que ses chances étaient minces. Une femme se souvient de tout. Il devrait le savoir depuis le temps. « Bref, il se trouve qu’elle est l’assistante du rédacteur en chef d’ABC Radio et que j’ai fait mon stage cet été là-bas. Ce n’était pas la joie, je peux te le dire, surtout pour elle. Puis on nous a collé ce projet à deux alors… On essaye de faire comme on peut. » L’hispanique l’écoutait attentivement. Un projet à deux ? Rien de mieux pour se rapprocher. « Des fois, je me surprends moi-même à l’apprécier. Et à des moments, je te jure… Je ne sais pas ce que je pourrais lui faire » Elle sourit, le reconnaissant bien là. « Je vois, tout ça m’a l’air assez.. Compliqué. » Oui c’était bien le mot qui pouvait définir leurs rapports. « En tout cas, ne la tue pas s’il te plaît, je n’ai pas envie d’être complice de meurtre ou de quoi que ce soit. » Ajouta la jeune femme pour plaisanter. « Mais qui sait, à force de vous voir, de travailler ensemble, ça peut drôlement vous rapprocher. » Elle sourit. « Et avec le temps, ses défauts que tu détestes tant, deviendront ce qui te fait le plus craquer chez elle. »

« Vraiment à tout ? » Un sourire malicieux en coin, il ne fallait pas non plus abuser. Prête à tout pour un Tiramisu ? Elle en raffolait, mais il y avait des limites. Sauf qu’avec Charlie, apparemment, il n’y en avait pas. « Tu n’as pas idée.. » Bon si à la fin il lui en offrait un elle ne saurait probablement plus où se mettre, mais bon, elle avait envie de jouer. « Mais ils ne te donnaient pas à manger là-bas pour que tu sois si affamée ? » Elle rit de plus belle. A force Kea allait passer pour une grosse nympho. « On va dire qu’il n’y avait rien de très appétissant. » Et ce n’était pas faux. Keandra était une fille qui plaisait, mais pour lui plaire en retour, ça c’était une toute autre histoire. Elle était difficile la petite. Et d’ailleurs la conversation dériva sur un qui justement avait su la satisfaire. Ou du moins un temps. « Peut-être que tu devrais quand même aller le voir. Pour en parler avec lui. Essayer d’au moins avoir son point de vue sur la chose ? Peut-être que ça t’aidera à faire une croix sur tout ceci. » Il n’avait pas tort. Rester sur un échec qui entraînait une haine profonde, il n’y avait rien de bon dans ça. « Je sais pas.. Le mieux serait de l’affronter oui, mais en même temps je n’ai pas non plus envie de rouvrir ce vieux placard du passé. Je ne veux plus souffrir encore pour ça, encore pour lui.. » Elle avait mis du temps à s’en remettre mine de rien et elle ne voulait pas avoir à re panser ses plaies. Leurs plats arrivés, elle en profita pour changer de discussion. Elle avait encore envie de le taquiner et évoqua la charmante petite princesse de la bande. Elle était curieuse de savoir si avec le temps, il s’était passé quelque chose entre eux. « Oui, on essaye de se voir assez régulièrement. Je t’avoue qu’elle m’a été d’une grande aide avec Oliver, vu qu’elle aussi élève presque sa nièce. Mais là, ça fait quelques semaines que je n’ai pas eu l’occasion de la croiser. Elle est au courant de ton retour ? » Elle sourit. « Oui je l’avais prévenu et normalement je dois la voir ce weekend. » Oui, il lui tardait de la revoir d’ailleurs. Elle faisait partie, avec Charlie, des seuls personnes avec qui elle était restée en contact malgré tous ses voyages. « Eh bien, pour être honnête, non. Mais ce n’est pas de mon fait. C’est surtout elle qui jugeait que mon côté de snobinard britannique ne lui convenait pas » Apparemment leur relation était toujours aussi platonique. Ce qui la rassura, dans un sens. Keandra ne les voyait pas du tout ensemble. « Toi un petit snobinard britannique ? Comment ose-t-elle ! » Prenant bien sûr un petit accent british pour se moquer de lui. Il était vrai que pour ce qui ne le connaissaient pas, il donnait cette impression aux premiers abords. Mais il suffisait de creuser pour se rendre compte que ce n’était qu’une façade. « Et toi, tu avais gardé contact avec Tad ? » Elle grimaça légèrement, assez honteuse. « Pas trop non, mais j’espère bientôt le revoir.. » Il fallait qu’elle rattrape le temps perdu et le plus vite serait le mieux. « On va dire que j’ai préféré en privilégier d’autre. » Elle lui lança un petit regard. « Tu peux te sentir chanceux. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyDim 12 Mar - 1:36




❝ It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter ❞


Keandra & Charlie
It's been a long day without you, my friend and I'll tell you all about it when I see you again. △
Sans trop savoir comment je m’étais retrouvé embarqué dans cette sombre histoire, j’en étais réduis à parler à Keandra de Janis. Il n’y avait selon moi rien de particulièrement intéressant dans tout ceci, mais la jeune femme n’était pas de cet avis et me tannais pour obtenir la moindre information à son sujet, me tirant presque littéralement les vers du nez. « Quelle histoire ? Qu’est-ce que tu as encore fait Charles Hazard-Perry ? » Je lançais un sale regard à Keandra, n’appréciant pas qu’elle m’appelle pas mon véritable prénom, chose avec laquelle elle adorait pourtant me taquiner depuis plusieurs années maintenant. « Trois fois rien, c’est elle qui prend facilement la mouche. Mais t’as forcément entendu parler de cette histoire ! On était tous sortis à l’Electric Playground avec le reste de la fine équipe et en rentrant chez moi, j’ai croisé Janis titubant sur le chemin, un peu paumée. » lui expliquais-je alors. « Bref, je l’ai ramené chez elle. Et le lendemain elle est venue me trouver pour me remercier et n’a pas trop apprécié que je lui conseille d’y aller doucement sur la bouteille si elle ne tenait pas l’alcool. » J’haussais les épaules, vaguement, ne comprenant toujours pas à l’heure d’aujourd’hui pourquoi elle en avait fait tout une histoire et pourquoi elle s’était vexée de la sorte. Puis bien décidé à faire comprendre à Keandra qu’il n’y avait pas de quoi s’enthousiasmer outre mesure, je lui faisais un bref résumé sur la nature de ma relation avec la blonde. « Je vois, tout ça m’a l’air assez.. Compliqué. » J’hochais la tête, en soupirant un peu, l’air de lui dire qu’elle n’imaginait même pas à quel point ça pouvait l’être. « En tout cas, ne la tue pas s’il te plaît, je n’ai pas envie d’être complice de meurtre ou de quoi que ce soit. » ajoutait-elle en me faisant rire aussitôt. « Mais qui sait, à force de vous voir, de travailler ensemble, ça peut drôlement vous rapprocher. Et avec le temps, ses défauts que tu détestes tant, deviendront ce qui te fait le plus craquer chez elle. » Cette fois-ci, je levais les yeux au ciel de façon presque exagérée. « Pas de ça avec moi Kea. Tu sais très bien ce que je pense des contes de fées. » Selon moi c’était de la pure foutaise, de la poudre aux yeux, une utopie à laquelle aspiraient toutes les petites filles et qui ne se soldaient que pas une déception extrême et justifiée. Comme pour rendre la monnaie de sa pièce à Keandra, je mettais alors sur la table le sujet Kyeran, sujet hautement sensible, mais qui me concernait directement puisqu’ils étaient tous les deux mes amis. « Je sais pas... Le mieux serait de l’affronter oui, mais en même temps je n’ai pas non plus envie de rouvrir ce vieux placard du passé. Je ne veux plus souffrir encore pour ça, encore pour lui… » Je pinçais un peu les lèvres avant d’enchaîner : « Je ne suis pas sûr que tu arrives à passer à autre chose tant que votre histoire ne sera pas terminée. Et pour ça, il faudrait encore que tu aies entendu sa version des faits. »  Je savais que ça avait été une rupture difficile pour les deux, à tel point que Kyeran n’avait jamais aborder le sujet avec moi, esquivant savamment mes questions pour ne pas avoir à y répondre. Tout ce que je savais, c’était que si le sujet était encore aujourd’hui aussi sensible pour Keandra, c’était bien le signe que les choses n’étaient pas terminées. Naturellement, nous enchaînions sur le reste de notre petite bande de potes, évoquant la petite princesse de notre groupe qui avait longtemps refusé mes avances. « Oui je l’avais prévenu et normalement je dois la voir ce weekend. » me répondait-elle lorsque je lui demandais si elle était au courant de son retour en ville. « Toi un petit snobinard britannique ? Comment ose-t-elle ! » s’esclaffait-elle et je riais avec elle. « Ceci dit, elle n’a pas totalement tort. C’est bien ça qui t’a fait craquer chez moi, non ? » répliquais-je aussitôt. J’assumais totalement ma personnalité, ainsi que mes travers que je revendiquais haut et fort. Je m’inquiétais alors de savoir si la jeune femme avait gardé contact avec Tad : « Pas trop non, mais j’espère bientôt le revoir… On va dire que j’ai préféré en privilégier d’autre. Tu peux te sentir chanceux. » Un petit sourire en coin, ma marque de fabrique, étirait mes lèvres. « Je le suis. » plaisantais-je, avant de continuer à manger mon plat de pâtes. Nous mangions en discutant de tout et de rien, j’écoutais Keandra me raconter ses dernières aventures en date et je lui racontais ma vie d’étudiant, partagé entre un rôle de père et celui de stagiaire à la radio. Rapidement nous avions fini nos plats et le serveur venait aussitôt nous débarrasser : « Désirez-vous un dessert ? » demandait-il. Je lançais un petit regard en coin à Keandra, amusé, avant de répondre au serveur : « La demoiselle prendra un tiramisu, et je prendrai la même chose. » J’adressais un petit clin d’œil complice à Keandra. « On se calme, ce soir, je me contente de te déposer chez toi après que tu aies mangé ce tiramisu. » raillais-je, ne pouvant m’empêcher de me moquer d’elle. Le service de ce restaurant étant vraiment irréprochable, (ce n’était pas pour rien que je l’avais choisi) nous étions rapidement servis. « Savoure Kea » Je continuais de me moquer d’elle avant d’enfourner une cuillère de tiramisu dans ma bouche, savourant les saveurs de cacao, de café, de mascarpone et d’Amaretto. Rapidement, un peu trop peut-être, le repas arrivait à son terme et je ne tardais pas à demander l’addition avant de régler pour nous deux. « Allez Cendrillon, il est tant que je te ramène avant que ton carrosse ne se transforme en citrouille. » Je passais un bras autour de ses épaules pour quitter le restaurant et rejoindre le parking où j’avais garé la voiture à quelques rues de là.
©BESIDETHECROCODILE
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  EmptyJeu 6 Avr - 14:26



« Kea & Chachatte. »

Elle voulait en savoir encore et toujours plus. Keandra se demandait bien ce qu’il avait pu se passer à la fac pour que Charlie et Janis soient en froid. « Trois fois rien, c’est elle qui prend facilement la mouche. Mais t’as forcément entendu parler de cette histoire ! On était tous sortis à l’Electric Playground avec le reste de la fine équipe et en rentrant chez moi, j’ai croisé Janis titubant sur le chemin, un peu paumée. Bref, je l’ai ramené chez elle. Et le lendemain elle est venue me trouver pour me remercier et n’a pas trop apprécié que je lui conseille d’y aller doucement sur la bouteille si elle ne tenait pas l’alcool. » La brune haussa les sourcils, assez surprise. Surprise que la jolie blonde le prenne autant mal et également surprise que son ami se soit permis de lui lancer une réflexion du genre alors qu’il la connaissait à peine. Enfin, voilà où ils en étaient rendus aujourd’hui. Et c’était bien dommage. « A croire que tu n’aimes bien que les filles qui sont portées sur la bouteille. » Lança-t-elle pour le taquiner. C’était complètement faux -enfin mis à part peut-être Keandra, Chachatte n’était pas un accro des alcooliques. L’hispanique avait envie de se jouer de lui, surtout qu’il n’admettait pas être attiré par la blonde. « Pas de ça avec moi Kea. Tu sais très bien ce que je pense des contes de fées. » Elle haussa les épaules. C’était bien dommage. Parce que la jeune femme, bien qu’elle veuille se faire passer pour une dure à cuire, croyait en ses choses là. Enfin pas réellement aux contes de fées et toutes les bêtises que l’ont pouvait faire croire aux gosses. Non. Kea était plutôt du genre à croire que certaines choses ne se faisaient pas par hasard. Il y avait bien une raison à tout. Si Janis et Charlie étaient amenés à bosser ensemble, ce n’était peut-être pas pour rien. « On en reparlera d’ici quelques semaines. » Lança-t-elle avec un petit sourire amusé.

Tout comme ils en reparleraient d’ici quelques semaines lorsque Keandra aura revu son ex. Elle ne le voulait pas, mais au fond d’elle, la belle savait qu’il le fallait bien. « Je ne suis pas sûr que tu arrives à passer à autre chose tant que votre histoire ne sera pas terminée. Et pour ça, il faudrait encore que tu aies entendu sa version des faits. » Elle acquiesça, devenant à son tour silencieuse. Charlie avait totalement raison. Bien qu’elle connaisse très bien sa version à elle et qu’elle ne voyait pas comment cela pourrait être autrement. Il l’avait trompé, point. Leur histoire s’arrêtait là. Il n’y avait rien d’autre à dire. Et pourtant, si elle savait toute l’histoire.. Elle soupira. « Il faudra bien que je me lance dans la gueule du loup tôt ou tard.. Alors peut-être que le plus tôt sera le mieux.. » Un soupire de plus. Elle ne voulait juste plus souffrir. Et revoir Félix la fera certainement passer à autre chose. Enfin. « Ceci dit, elle n’a pas totalement tort. C’est bien ça qui t’a fait craquer chez moi, non ? » Heureusement, il était là pour lui changer les idées. Ah Charlie. Elle devait le reconnaître, son arrogance de petit britannique lui avait fait tourner la tête dès leur première rencontre. « Que veux-tu, encore une fois je suis faible. Il suffit qu’un homme soit à peu près potable et qu’il me sorte les violons avec ce petit accent anglais pour que je fonde. » Elle rit. « Je crois qu’en fait je devrais partir en Angleterre. » Pas une si mauvaise idée que ça. Au moins elle était sûr de craquer sur n’importe quel anglais avec cet accent qu’elle aimait tant. Oui, elle était faible. Leurs plats terminés, le serveur débarrassa, tout en demandant s’ils désiraient un dessert. Et avant même de se prononcer, Charlie prit les devants. Chose qui fit rire une fois de plus la jeune femme. Malin le petit. « On se calme, ce soir, je me contente de te déposer chez toi après que tu aies mangé ce tiramisu. » Elle l’espérait bien. Quoi que.. « Juste me déposer ? Je suis déçue. » Un sourire en coin, le serveur revint rapidement avec leurs tiramisus. La fin du repas se passa dans la joie et la bonne humeur, n’évitant pas les taquineries, comme à leur habitude. Les deux ensemble, s’ils avaient des voisins de table, ils seraient limite insortables. Mais c’était comme ça. Et Keandra était contente de le retrouver. Que rien n’ait changé entre eux.  « Allez Cendrillon, il est tant que je te ramène avant que ton carrosse ne se transforme en citrouille. »  Il était temps de partir. Keandra devait à présent frapper chez sa sœur, espérant que cette dernière soit chez elle pour lui faire la surprise de son retour.

Sujet clos.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty
Message(#) Sujet: Re: It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter. It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.  Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

It's the friends you can call up at 4 a.m. that matter.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire.
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-