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 Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry

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Message(#) Sujet: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyJeu Avr 06 2017, 14:31


Family HP
Je suis dans un coin avec ma planche, j’attends la prochaine vague de violence

 
Un mois déjà que j’ai rejoint cette maison de fou. Un mois et rien n’a changé depuis mon arrivé, à part peut-être que j’ai enfin rencontré Ollie en chair et en os. Sacré petit homme cet Oliver, et c’est bien un membre de notre famille surement le plus intelligent de nous tous. Part contre en ce qui concerne le reste de la fratrie, pour résumé je ne parler réellement qu’à Théo et je me contente que répondre quand Gauthier m’adresse la parole (question d’éducation). Cependant, il est clair que je n’ai pas une once d’éducation lorsqu’il s’agit de Charlie. Mais bon c’est pas comme s’il essayait vraiment de communiquer avec moi.

J’ai repris les cours dans une nouvelle université, ça change de Londres mais je suis un vrai caméléon. Non pas que je me fonds dans la masse mais plutôt que je m’adapte à n’importe quelles situations. Alors j’ai vite pris mes marques, j’ai rencontré des gens et c’est reparti. J’ai aussi choppé de bonnes adresses. Les soirées ici ça n’a rien à voir avec l’Angleterre, oh que non. La mentalité est totalement différente, les soirées ne prennent jamais fin et les filles sont plus… dévergondées, j’adore ça, sans parler des mecs, mhh… effectivement il vaut mieux ne pas en parler. C’est l’un des rares point positifs qui sont là depuis mon arrivé enfin avec Théo, Ollie et le fait que je n’ai plus à aller à ces brunchs.

Comme d’habitude je suis revenu d’une grosse soirée, pas la meilleure que j’avais passé. J’étais à deux doigts de choppé… Mais Monsieur était fidèle… Il aurait pu me dire ça dès le début, j’aurais pas perdu deux bières et 4heures de ma soirée. Bref je me suis consolé sur une fille de passage mais c’était loin d’être mon meilleur coup (j’ai aussi peut-être un peu abusé de la vodka). Bref, j’étais rentré à 6heure du mat et j’avais le choix entre la grasse mat jusqu’à midi ou ne pas dormir de la journée. Comme j’avais une sacrée gueule de bois et rien prévu j’ai choisi la première option, soit me glisser dans mon lit en ne rien faire de ma journée. C’était malheureusement sans compté Théo et Oliver… Au moins chez nos parents c’était le calme plat toute la journée. Au final, je lève mes fesses à 9h… 3h de sommeil c’est mieux que rien. Je descends dans la cuisine et me dirige vers la machine à café, je vais avoir besoin d’une bonne dose de caféine si je veux tenir toute la journée. Théo m’harponne alors par le bras. « J’ai besoin de toi, y’a un rat dans le garage. Sort le de là. » Je la regarde dégouté. « Mrh, tu veux pas plutôt appeler un dératiseur ou un truc comme ça. J’ai pas envi de toucher à ce truc de près ou de loin. » Théo lève les yeux au ciel. « On va pas appeler le dératiseur pour un rat. Aller viens m’aider je peux pas le faire toute seule. » Je finis pas capituler, de toute façon je ne peux clairement rien refuser à ma sœur. Au passage, je cherche quand même une arme pour me défendre. Je sais que ce n’est qu’un rat mais c’est vicieux ces bêtes là. Au final je tombe par je ne sais quel miracle sur un petit marteau, mieux que rien. Théo me regarde et ne peux s’empêcher de pouffer de rire. « Bonne chance avec ton arme. » Et elle me pousse dans le garage, refermant violemment la porte.

Ce n’est pas un rat que me fait face mais mes deux frères. Je ne comprends pas tout de suite, puis tout semble logique. Notre chère sœur vient de se payer nos têtes, je ne pense pas que Gauthier ait marché avec cette histoire de rat et clairement Charlie n’aurait rien pu faire contre lui (Monsieur est bien trop princesse pour ça).  Je m’étonne donc de les voir en face de moi. Marteau à la main je lance « Vous êtes pas là pour le rat je suppose ? » Je ris jaune en observant la scène, mais j’ai dépassé ma limite. « Bon, trêve de bavardage, j’me casse d’ici. J’ai mieux à faire. » Comme par exemple prendre un cachet pour cette saleté de maux de tête. Je me retourne vers la porte et descend la poignée, mais la porte ne s’ouvre pas. Je réitère l’opération à plusieurs reprises mais sans succès. Je me retourne malgré moi vers mes frères.  « C’est fermé à clé. » Si le propriétaire de cette baraque n’était pas face à moi c’est clair que j’aurais déjà défoncé cette foutue porte. C’est pas comme si j’avais pas un marteau dans les mains.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyMer Avr 12 2017, 20:26


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Il regarde l’armoire d’un air dépité, puis le chien et à nouveau l’armoire. « Ils vont me rendre fou. »  C’était bien beau de croire qu’une fois son enfant expulsé, Debra et son chien retrouveraient le chemin de la sortie par eux même, mais totalement faux.  Elle était toujours là et le molosse à quatre pattes aussi, ne se gênant pas pour enchainer conneries sur conneries, la dernière en date était l’exploit d’avoir réussit à retourner le plan de travail dans le garage, à ce demander même comme il avait pu faire. Gauthier commençait d’ailleurs à douter sérieusement du sérieux des ouvriers qui étaient venus le poser ne se gênant pas pour appeler aussitôt et les informer de la situation en les sommants de venir au plus tôt, et par là il entendait dans la journée. « Un employé sera là à 14 heure, encore désolé monsieur Hazard-Perry. »  Une chose est sûr ils peuvent se brosser si ils pensent qu’il va payer ne serait-ce qu’un sous pour cette réparation. En attendant, la plan est couché sur le sol et le chien le regard avec des yeux désolé. Il a décidément de la chance qu’il l’aime bien.

C’est une autre paire de manche quand il s’agit de Charlie. Et bien incapable de relever le plan à lui tout seul, il ne met pas longtemps avant d’aller frapper à la porte de Charlie. « Lèves toi ! Je t’attends dans le garage, le chien de TON amie a encore fait des siennes. »  Il irait bien la réveiller elle, mais est encore trop poli pour ça et d’une certaine manière elle est leur invitée sous ce toit.  « Tout va bien Gauthier ? »  Il hoche la tête en retournant dans la cuisine où Théo déjeune avant de se servir son deuxième café de la journée. « Ca ira mieux quand j’aurais l’impression d’avoir retrouvé un semblant de maison. »  Entre Debra, son chien, l’arrivée de Connor et les amis des deux garçons qui trainent ici comme si c’était le dernier bar à la mode de la ville, Gauthier avait de plus en plus de mal à gérer la situation. « Un problème avec le chien. »  « Oui il y a fait des siennes dans le garage, mais Charlie va venir m’aider à remettre ça en ordre. »  Et il a tout intérêt à le faire vite, parce que si Gauthier doit remonter encore une fois pour le demander il risque de voir rouge. Tout le monde à du le comprendre au son de sa voix. « Quand il arrive, dis lui que je l’attends dans le garage. »  Le chien d’ailleurs est toujours là et il vient gratouiller sa tête. Malgré tout il c’est habitué à la présence d’un animal et Debra mettant a peine le nez dehors le chien l’a même accompagné dans quelques une de ses randonnées. A tout les coups il lui manquera plus que sa propriétaire quand il partira. 

Rapidement l’ainé des Hazard-Perry est rejoint par Charlie, il n’a pas besoin de lui expliquer la sitution quand il arrive dans la garage. Chacun se mettant d’un côté du plan de travail pour essayer de le relever. « A tois… Un… deux… »  Pas le temps de dire trois que le claquement de la porte du garage les arrête, tous deux relevant la tête sur un Connor armé d’un marteau et apparemment un peu paumé. « Ca va Connor ? » Parce que si il ne le connaissait pas aussi bien, à le voir son marteau à la main comme ça il pourrait clairement se poser des questions. « Vous êtes pas là pour le rat je suppose ? »  Les yeux de l’ainé s’arrondissent d’un coup. « Un rat ? Il n’y a pas rats dans MA maison. » Puis quoi encore, des cafards et des termites ? Il croit qu’il est où là ? « Bon, trêve de bavardage, j’me casse d’ici. J’ai mieux à faire. »  L’idée n’est pas mauvaise mais l’exécution apparement plus compliquée. Une fois, deux fois il appuie sur cette poignée, commençant presque à s’acharner.  « C’est fermé à clé. »  « C’est une évidence oui. »  Il lui aura quand même fallu du temps pour le comprendre. Lui qui croyait que dans la familles ils étaient futés. « On dirait que Théo a une idée derrière là tête. »  Lui ne s’en étonne pas plus que ça, il l’entendrait presque ricaner d’ici la gamine. Mais pourtant il ne se sent pas vraiment concerné – si conversation il doit y avoir pour lui elle est entre Charlie et Connor, il n’est sans doute là que pour faire office de médiateur. « Mais puisque tu es là rends-toi utile. Aide nous à lever ce truc. » A deux bras de plus ça sera fait en quelques secondes, puis ça l’occupera un peu, plutôt que de jouer avec ce marteau, qu’il n’aime pas vraiment voire dans la main de son cadet par ailleurs… Par avec les rancoeurs qui courent par ici.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyMar Avr 18 2017, 12:06




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You know it used to be mad love so take a look what you've done. Now we got problems and I don't think we can solve them. You made a really deep cut and now we got bad blood. △
hazard-perry brothers
Le cerveau baignant encore dans les vapeurs d’alcool, j’entendais vaguement au loin la douce voix de mon cher frère Gauthier qui m’interpellait : « Lèves toi ! Je t’attends dans le garage, le chien de TON amie a encore fait des siennes. » Non sans faire preuve de mauvaise volonté, je tâchais d’émerger de mon lourd sommeil pour savoir ce qu’il attendait de moi à une heure pareille. Comme tous les week-ends depuis que j’avais emménagé avec Gauthier et Théodora, il était presque impossible d’espérer faire une grasse matinée digne de ce nom. C’était là les joies d’avoir un grand frère qui était persuadé que le monde appartenait réellement à ceux qui se levaient tôt. Grognant, je finissais par capituler et par me hisser hors de mon lit dans lequel je m’étais couché quelques heures plus tôt, sérieusement aviné, dans mon caleçon de la veille. J’attrapais le peignoir qui se trouvait à portée de bras pour l’enfiler avant d’ouvrir la porte de ma chambre pour descendre l’escalier. Sur mon chemin en direction de Gauthier, je m’arrêtais dans la cuisine pour me faire un thé, élément indispensable à mon réveil. Je trouvais alors Théodora, assise à la table de la cuisine en train de grignoter je ne savais quoi. « Salut. Je vois que Gauthier est déjà en pleine forme » soupirais-je, tirant un petit rire à ma sœur, visiblement amusée par mon comportement (ou ma tête de déterré). Je venais embrasser son front avec affection, comme je le faisais tous les matins avant de me servir ce thé. « Je ne sais pas s’il est en forme, mais je crois qu’il est à deux doigts de la crise de nerfs. Je crois que Chronos a encore fait des siennes dans le garage. A ta place j’irai voir, il t’y attend de pied ferme. » répondait-elle avec un petit sourire en coin qui ne présageait rien de bon pour ma personne. A cet instant précis, j’en venais à me demander pour quelle raison j’avais bien trouvé le courage de me lever. « J’y vais de ce pas. » soupirais-je avant de quitter la cuisine, en peignoir, tasse à la main en direction du garage. A peine arrivé, je constatais immédiatement les dégâts que le chien de Debra avait causé dans la pièce, en renversant le plan de travail, étalant tout son contenu sur le sol. Je trouvais Gauthier en train de caresser la tête de Chronos, visiblement pas plus agacé que ça contre le molosse. « Rappelle-moi de suggérer à Debra de dresser son chien » lui dis-je alors, avec un petit sourire en coin. Je déposais ma tasse sur une étagère qui était présente ici, pour aider mon grand-frère à soulever le plan de travail de terre pour le reposer sur ses pieds. « A trois… Un… deux… » avait-il commencé à compter quand Connor faisait irruption dans la pièce, la porte se refermant brusquement derrière lui. « Ca va Connor ? » s’inquiétait Gauthier. Il fallait dire que depuis que le benjamin de la fratrie avait rejoint l’Australie, il s’évertuait avec application à nous éviter. Il y avait donc toutes les raisons de penser qu’en débarquant dans la garage, un marteau à la main, alors que Gauthier et moi nous y trouvions, il avait sûrement dû se prendre un coup sur la tête. « Vous êtes pas là pour le rat je suppose ? » demandait-il et avant que je n’ai pu répondre quoi que ce soit Gauthier était intervenu : « Un rat ? Il n’y a pas rats dans MA maison. » Je levais les yeux au ciel devant la théâtralité maladive de mon aîné avant de répliquer sèchement à l’attention de Connor : « Oui, enfin ça, c’était avant que tu les invites à venir loger sous ton toit. » Bien que mon petit frère ait élu domicile dans la villa, les tensions entre nous ne s’étaient pas apaisées, loin de là. Tout au plus, nous évitions de nous adresser la parole mais lorsque nous étions contraints de le faire, c’était en général pour nous lancer des amabilités au visage. « Bon, trêve de bavardage, j’me casse d’ici. J’ai mieux à faire. » répliquait Connor, faisant volte-face pour retourner d’où il venait. Il essaya d’ouvrir la porte plus d’une fois avant de se rendre à l’évidence : « C’est fermé à clé. » déclarait-il, sous mon regard amusé. « C’est une évidence oui. » Gauthier enfonçait le clou et je me sentais comme obligé d’y aller de mon petit commentaire : « Encore un qui n’a pas inventé la poudre » soupirais-je, parfaitement conscient de parler de mon petit frère comme s’il n’était pas là. « On dirait que Théo a une idée derrière la tête. » déclarait Gauthier. Evidemment, qui d’autre que Théodora pouvait mettre au point un pareil plan pour tenter, dans une tentative désespérée, de nous réconcilier. Comme si cela pouvait suffire… « Mais puisque tu es là rends-toi utile. Aide nous à lever ce truc. » Gauthier me tirait de mes pensées, me ramenant à la raison de ma présence dans ce garage où je ne mettais habituellement pas les pieds. Rapidement, à trois, nous parvenions à remettre le plan de travail à son emplacement initial. « C’est bon, Théo, la blague a assez duré. Tu peux nous laisser sortir. » lui criais-je à travers la porte. Clairement, je n’étais pas décidé à avoir une conversation avec Connor, encore moins avec le regard lourd de reproches de  Gauthier pour me rappeler à l’ordre lorsque j’allais trop loin. Pour toute réponse, j’entendais le rire de ma petite sœur à travers la porte. Abandonnant l’idée de sortir d’ici rapidement, j’attrapais la tasse que j’avais posé plus tôt, avant de m’installer confortablement dans une coffre pour boire mon thé. « Il semble que nous soyons contraints de parler. Connor, quelque chose à dire ? » commençais-je, d’un air purement condescendant depuis mon coffre, en sirotant mon thé. « Et toi Gauthier, tu n’as rien à dire ? » Il était évident que je cherchais le conflit. C’était selon moi la seule issue possible : pousser Théodora à craindre que nous n’en venions à nous servir de ce marteau que Connor avait apporté avec lui.
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Dernière édition par Charlie Hazard-Perry le Dim Avr 23 2017, 14:00, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyDim Avr 23 2017, 09:47


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Une journée de plus dans le clan Hazard-Perry. Théodora s’était levée peu avant les huit heures ce jour-là, avec un petit garçon lui sautant joyeusement dessus tout en l’incitant à lui préparer un petit-déjeuner digne de ce nom. La jeune femme avait prévu de passer la journée avec son fils aujourd’hui et la veille, elle lui avait promis qu’ils prépareraient un énorme petit-déjeuner ensemble. Ne pouvant pas faire attendre Oliver bien longtemps, elle s’était donc extirpée de la couette pour rejoindre la cuisine où elle commença par se préparer un café avant quoi que ce soit. Elle en avait besoin pour pouvoir se réveiller. Gauthier semblait déjà être debout lui aussi, elle l’avait déduit grâce à la tasse qui était déjà posée sur le plan de travail. Le reste de la maisonnée devait probablement dormir encore paisiblement… Enfin paisiblement, si on excluait le fait que l’aîné de la fratrie semblait relativement remonté et ayant besoin de Charlie. « Tonton Gauthier est pas content ? » avait lancé le petit garçon à côté d’elle, une moustache de cacao au-dessus des lèvres. Amusée, elle frotta doucement la bouchement de son fils. « On dirait bien. » Le principal concerné arriva à son tour dans la cuisine, les traits tirés. En même temps, en ce moment, l’ambiance dans la maison était plutôt tendue. Entre Gauthier qui ne semblait pas supporter outre mesure la présence de Debra et Connor qui faisait royalement la gueule à tout le monde, Théo se retrouvait à essayer de tempérer un peu tout le monde. Aussi, l’aîné de la fratrie se servit un café tout en échangeant quelques mots avec la jeune femme avant de prendre la direction du garage. Ce fut ensuite au tour de Charlie d’apparaître dans la cuisine. Ils échangèrent également quelques mots puis lui aussi, prit la direction du garage. Il ne restait plus que Connor… Prise d’une idée démoniaque, elle envoya Oliver dans sa chambre – elle savait pertinemment qu’il n’hésiterait pas à faire du bruit en chemin et que ce bruit réveillerait très certainement son petit frère. Comme calculé, Connor ne tarda pas à arriver lui aussi dans la cuisine et alors qu’il partait pour se préparer un café, elle lui empoigna le bras, prétextant une histoire de rat dans le garage. Elle savait que son frère ne lui résisterait pas. Aucun de ses frères ne lui résistait et elle en avait parfaitement conscience et elle savait en jouer. Aussi, lorsqu’elle avait fini par convaincre Connor qu’il y avait bel et bien un rat dans le garage et qu’il fallait qu’il l’en débarrasse, elle s’était aussitôt empressée de refermer la porte derrière lui et d’y faire un tour de clé. C’était petit et mesquin, probablement, mais c’était la seule idée qui lui était venue sur l’instant pour forcer ses frères à se parler. Ou à s’entretuer peut-être… Cependant pas peu fière de son petit jeu, Théo ne put s’empêcher de pouffer en voyant la poignée de porte s’agiter devant elle et en entendant les éclats de voix de l’autre côté de la porte. « C’est bon, Théo, la blague a assez duré. Tu peux nous laisser sortir. » Un nouveau rire lui échappa. « Je ne crois pas, non. Vous ne sortirez pas de là tant que vous n’aurez pas discuter. Vous avez des choses à vous dire et si on ne veut pas que la maison finisse par exploser sous tant de tensions, il faut que vous parliez ! » Depuis que Connor s’était installé avec eux, la tension était plus que palpable, il y avait constamment de l’électricité dans l’air si bien qu’elle savait qu’à la moindre étincelle, tout finirait par partir en éclat. C’est probablement ce qu’il finirait par arriver dans ce garage d’ailleurs, mais au moins là, il n’y avait pas tant de dégâts à faire. Si ce n’est que Connor se baladait avec un marteau… « Et si vous faites ça bien… vous aurez peut-être droit à un petit-déjeuner digne de ce nom. » Bon ok, tenter de les amadouer avec de la nourriture n’était probablement pas ce qu’il y avait de mieux à faire, mais c’était une tentative comme une autre. Et elle savait très bien qu’à être enfermé dans ce garage, ils finiraient bien par avoir le ventre qui crierait famine. Silencieusement, elle colla son oreille contre la porte pour pouvoir entendre ce qui se disait à l’intérieur de la pièce.

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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptySam Mai 13 2017, 16:57


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Je suis dans un coin avec ma planche, j’attends la prochaine vague de violence


Je n’ai clairement pas envie de me retrouver ici. En plus Gauthier commence déjà à faire des siennes concernant cette foutue souris qui n’existe surement même pas, sans compté Charlie qui ramène sa fraise, je ne relève même pas. J’suis pas d’humeur « Laisse tomber, y’a pas de rat c’est Théo qui a du me faire une blague. » Je me retourne pour quitter la pièce mais c’est trop tard. Théo a été plus rapide est a refermé la porte. Nom de Dieu, j’ai vraiment pas envie de me retourner ici, surtout pas maintenant j’ai un mal de crâne pas possible et la tête de Charlie me file la nausée. Je communique ma frustration à haute fois, j’ai droit comme toute réponse au sarcasme de Gauthier et un remarque bien sanglante de Charlie « Tu peux la fermer Charlie, ta voix m’agresse et j’ai mal au crâne. » Je me masse le crâne pour faire passer ma migraine mais sans succès… Comme je suis de toute évidence pris au piège dans la même salle qu’eux Gauthier me demande un coup de main pour soulever un meuble. Je m’exécute non sans trainer la patte, comme s’ils avaient vraiment besoin de moi pour ça. Nous soulevons le meuble en deux trois mouvements. Il est donc venu le temps de demander à Théo de nous sortir de là mais Madame ne semble pas prête à lâcher l’affaire, très fière de son petit plan. Qu’elle peut être agaçante par moment… Je n’aime pas ce qu’elle a en tête. Charlie tente même de me faire sortir de là, sans succès. « Je ne crois pas, non. Vous ne sortirez pas de là tant que vous n’aurez pas discuter. Vous avez des choses à vous dire et si on ne veut pas que la maison finisse par exploser sous tant de tensions, il faut que vous parliez ! » Je laisse échapper un soupire d’agacement… « Sérieusement… » je n’ai rien à leur dire, surtout à l’autre princesse là. Il se retourne d’ailleurs vers moi avant de s’installer à son aise, comme d’habitude. « Il semble que nous soyons contraints de parler. Connor, quelque chose à dire ? » Je fixe mon frère, le fusillant du regarde (si seulement on pouvait tuer des gens rien qu’avec un regard… ou juste les blesser). J’ai tout sauf envie de lui parler, si je suis venu ici c’est pas pour le voir lui, s’il pouvait disparaitre ça ne me ferai ni chaud ni froid, j’ai perdu mon frère depuis bien longtemps déjà. « Rien à déclarer, merci. Si j’avais quelque chose à te dire je te le dirais. J’ai juste pas envie de te parler. Te frapper à la rigueur ça me soulagerais peut-être un peu, mais enfin j’ai des choses plus intéressantes à faire. » Comme aller chercher une aspirine et sortir de cette baraque de fou… Charlie se tourne ensuite vers notre grand frère. « Et toi Gauthier, tu n’as rien à dire ? » Non évidemment, Monsieur Gauthier ne perd pas son temps à nous parler « Mhh… J’veux bien entendre ce qu’il a à dire ! » Je sais bien que mon grand frère ne dira rien. Les grands discours c’est pas son truc apparemment. « Bon sérieux Théo, sors nous de là. J’ai d’autre chose à faire que de me tourné les pouces ici. Franchement on n’a rien à se dire et tu le sais très bien ! ça sert à rien de nous enfermé ici. On va juste finir pas devenir fou » Et accessoirement par se taper dessus et même si je pense avec mes chances face à Charlie qui est bien trop princesse pour ce battre, j’pense pas faire le poids bien longtemps face à Gauthier quoique si je lui pète les genoux j’ai peut-être une chance. Mais apparemment cette nouvelle tentative n’a pas de meilleurs résultas… Je suis au bord de la crise de nerf là. Et si ce foutu mal de crâne pouvait me laisser tranquille ça m’arrangerai. J’adresse un dernier appel au secours à Gauthier, c’est probablement la seule personne qui peut faire changer d’avis Théo. « Bon Gauthier tu veux bien te servir de ton autorité inée pour nous sortir d’ici. » Avant que je ne tue quelqu’un.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyDim Juin 04 2017, 16:59


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Charlie avait toujours le bon mot pour rendre l’atmosphère encore plus tendu, après avoir traité Connor de rat le voilà maintenant qui renchérissait sur le commentaire de son aîné. Se moquant allègrement de Connor qui semblait penser que la porte - clairement fermée à clef - allez céder à la force de ses petits poings. Cependant si c’était idiot il était claire qu’aucun des frères n’avaient prévu de rester enfermé ici bien longtemps, et si Gauthier restait calme pour le moment c’était parce qu’il était persuadé que - si conversation il devait y avoir - elle ne le concernait pas vraiment mais était entre Connor et Charlie. « C’est bon, Théo, la blague a assez duré. Tu peux nous laisser sortir. » C’était une tentative vaine et les trois frères le savaient bien, si il avait fallu désigner la personne la plus têtue et bornée de cette famille, Théo serait arrivée en tête et de loin - ce qui leur promettait encore quelques bonnes minutes ici. Elle n’avait d’ailleurs pas manqué de leur en faire part, « Je ne crois pas, non. Vous ne sortirez pas de là tant que vous n’aurez pas discuter. Vous avez des choses à vous dire et si on ne veut pas que la maison finisse par exploser sous tant de tensions, il faut que vous parliez ! » Hochant la tête Gauthier était resté calme et muet pour sa part - toujours avec cette considération que les propos concernait ses cadets et qu’il n’était là - probablement - que pour éviter qu’ils en viennent à se mettre des coups de marteau sur le figure. « Et si vous faites ça bien… vous aurez peut-être droit à un petit-déjeuner digne de ce nom. » Haussant les épaules ils s’était retenu de préciser que pour sa part le déjeuner avait déjà été pris depuis une bonne heures, quand tout le monde dormait encore tranquillement dans son lit. « Il semble que nous soyons contraints de parler. Connor, quelque chose à dire ? » La suffisance dont faisait preuve Charlie en annonçant cette phrase en disait long sur son désir d’avoir une conversation. Et même un aveugle aurait pu le voir. « Rien à déclarer, merci. Si j’avais quelque chose à te dire je te le dirais. J’ai juste pas envie de te parler. Te frapper à la rigueur ça me soulagerais peut-être un peu, mais enfin j’ai des choses plus intéressantes à faire. » Si il avait été un peu plus dramatique, Gauthier aurait sans doute fait claquer fortement sa main sur son front pour signifier ce qu’il pensait de cette échange enfantin. Au lieu de quoi il avait juste levé les yeux en l’air surpris d’entendre Charlie l'apostropher à son tour.  « Et toi Gauthier, tu n’as rien à dire ? » Haussant les épaules il s'était contenté de hocher la tête de droite à gauche pour signifier qu’il ne se sentait pas concerné. « Mhh… J’veux bien entendre ce qu’il a à dire ! » Puisqu’il voulait le voir parler il allait le faire - mais le strict minimum. « Théodora a raison, il est temps de régler vos petites querelles de coqs, voilà ce que j’en pense. » Parce qu’il en avait par dessus la tête que sa maison soit transformé en bascour. Mais évidemment Connor avait tenté de marchander avec Théo un nouvelle fois - sans succès. « On dirait que tu as oublié comme elle peut-être têtue. » Lui ne comptait même pas tenté de raisonner leur cadette, c’était peine perdue, elle n’ouvrirait pas tant qu’elle n’aurait pas eu ce qu’elle voulait. « Bon Gauthier tu veux bien te servir de ton autorité inée pour nous sortir d’ici. » S'adossant au meuble que les trois frères venaient de remonter un sourire s'était glissé sur les lèvres de Gauthier. « Je suis pas si mal moi ici… Je voulais justement faire un peu de bricolage aujourd’hui. » Ce qui n’était pas faux à bien y penser. « D’ailleurs je pourrais avoir besoin de ce marteau. » Autant désarmer son cadet avant que cette histoire ne tourne mal.

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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyMar Juin 13 2017, 12:46




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Comme des amateurs nous nous étions faits piéger par Théodora. Il fallait dire que la jeune femme était rusée, nous connaissant tous les trois sur le bout des doigts et qu’elle devait être la plus réveillée d’entre nous à l’exception faite de Gauthier, toujours levé aux aurores. Et ce n’était pas tant le fait de m’être fait piéger par ma petite sœur qui me posait soucis, plutôt que l’idée d’être enfermé des heures durant en compagnie de Gauthier et Connor. D’ailleurs, je ne me gênais pas pour faire sentir à mes frères que je me serai bien passé de leur présence avec moi dans cette pièce. « Tu peux la fermer Charlie, ta voix m’agresse et j’ai mal au crâne. » répliquait Connor, tout aussi aimable que moi. Depuis mon coffre, sirotant mon thé je les regardais avec condescendance. « Je ne crois pas, non. Vous ne sortirez pas de là tant que vous n’aurez pas discuté. Vous avez des choses à vous dire et si on ne veut pas que la maison finisse par exploser sous tant de tensions, il faut que vous parliez ! » entendais-je Théodora dire depuis l’autre côté de la porte qu’elle avait refermé à double tour derrière Connor. « Sérieusement… » avait soupiré le plus jeune d’entre nous. « Et si vous faites ça bien… vous aurez peut-être droit à un petit-déjeuner digne de ce nom. » reprenait Théodora, cherchant clairement à nous prendre par les sentiments. Mais c’était mal me connaître, j’étais parfaitement capable de rester enfermé dans ce garage une semaine durant, mourant de faim, plutôt que de céder aux caprices de mon petit frère. Ce morveux n’allait quand même pas gagner la parte aussi facilement. Assis dans mon coffre, j’avais alors lancé une pique à Connor et Gauthier, feignant de me prêter au jeu de Théodora, sachant pertinemment que je serai le dernier à consentir ouvrir la bouche pour avoir une discussion sérieuse. « Rien à déclarer, merci. Si j’avais quelque chose à te dire je te le dirais. J’ai juste pas envie de te parler. Te frapper à la rigueur ça me soulagerait peut-être un peu, mais enfin j’ai des choses plus intéressantes à faire. » Je riais un peu, incarnant le mépris même. « La violence : solution chez les primates qui ne savent plus quoi dire… Je savais bien qu’il y avait quelque chose qui clochait chez toi. » Avec Connor, lorsque nous étions lancés, le niveau ne volait en général pas bien haut. Au grand dam de Gauthier que j’entendais soupirer à ma droite. Et, bien décidé à ce qu’il profite lui aussi des réjouissances, je lui posais la même question qu’au benjamin de la fratrie. « Mhh… J’veux bien entendre ce qu’il a à dire ! » s’exclamait aussitôt Connor, presque à mon grand étonnement de le voir accepter d’être d’accord avec moi sur au moins un point. Il fallait croire que les vieilles habitudes avaient la vie difficile et que cela reprenait Connor de se ranger de mon côté pour faire tourner Gauthier en bourrique à son tour. « Théodora a raison, il est temps de régler vos petites querelles de coqs, voilà ce que j’en pense. » répondait alors Gauthier avec son détachement habituel, comme si toute cette histoire ne le concernait pas le moins du monde. Je reniflais, méprisant avant de rire un peu. « Evidemment, le grand trader est au-dessus de tous ces enfantillages. Comment pourrait-il en être autrement ? » J’étais loin d’être le plus facile de la fratrie, néanmoins j’avais l’honnêteté de reconnaître qu’il y avait un problème et que je ne faisais rien pour l’arranger, contrairement à Gauthier. Le détachement de mon aîné avait tendance à m’agacer, particulièrement lorsqu’on songeait qu’il était plus au moins dans le même bateau que moi vis-à-vis de sa relation avec Connor. « Bon sérieux Théo, sors-nous de là. J’ai d’autre chose à faire que de me tourner les pouces ici. Franchement on n’a rien à se dire et tu le sais très bien ! ça sert à rien de nous enfermer ici. On va juste finir par devenir fous » Connor était retourné près de la porte dans l’espoir de résonner la brune, mais c’était peine perdue, nous étions tous parfaitement conscients que Théodora ne céderait pas si facilement, du moins Gauthier ne semblait pas l’avoir oublié contrairement à Connor : « On dirait que tu as oublié comme elle peut être têtue. » J’observais mes frères s’agiter dans le garage, Connor faisant les cent pas alors que Chronos était venu trouver sa place sur mes genoux alors que j’étais toujours confortablement installé dans le coffre, en peignoir. « Bon Gauthier tu veux bien te servir de ton autorité innée pour nous sortir d’ici. » Je roulais des yeux si fort en entendant ce que racontait le benjamin, qu’ils auraient pu faire un tour complet. « Comme c’est mignon. » J’avais particulièrement du mal avec le fait que Connor revienne en adolescent rebelle en guerre contre toute forme d’autorité pour finir par demander à Gauthier d’user de son autorité. Mais l’aîné de la fratrie ne valait de toute évidence pas mieux : « Je suis pas si mal moi ici… Je voulais justement faire un peu de bricolage aujourd’hui. D’ailleurs je pourrais avoir besoin de ce marteau. » Et cette fois-ci, je perdais patience. « Mais quels hypocrites ! Théodora sors-moi de là avant que je ne sois atteint à mon tour, parce que c’est semble-t-il hautement contagieux. » criais-je depuis mon coffre, sans esquisser le moindre mouvement, dans toute ma théâtralité. « T’es vraiment qu’un morveux pour aller pleurer dans les jupes de Gauthier au bout de deux minutes. » crachais-je à l’attention de Connor, en le regardant d’un œil torve. Puis je lançais mon regard lourd de reproches sur Gauthier qui me fixait d’un air dubitatif, les sourcils froncés. « Et toi là, ne joue pas celui qui ne sait pas ce qu’il fait là, dans ce garage avec nous. J’ai peut-être des problèmes avec Connor, mais une chose est certaine : toi aussi et pour une fois, je n’en suis pas responsable. » Je les pointais l’un et l’autre, alternativement, d’un index accusateur alors que je restais nonchalamment installé dans mon coffre. « Je peux rester des heures comme ça moi, il n’y a pas de soucis. » les mettais-je au défi. « Et maintenant que j’ai commencé, je pense que je peux continuer. Connor, je pense que tu fais vraiment toute une histoire d'un rien. Ce n’est pas ma faute si notre départ t’a blessé dans ton ego. C’est toi et toi seul qui t’es enfermé dans cette situation, arrête de nous le faire payer et prend tes responsabilités. » lâchais-je, sans même prendre la peine de regarder mon petit frère, jouant du bout de mon index sur le bord de ma tasse. « Quant à toi Gauthier, je pense simplement qu’il serait temps que tu retires ce balai que tu as dans les fesses. » Je savais qu’à les attaquer de la sorte, avec le mépris et l’insolence dont j’étais capable, je parviendrai à faire perdre son sang-froid à au moins l’un d’entre eux. Et c’était précisément ce que je cherchais : les mettre en rogne, les pousser à s’énerver suffisamment pour que Théodora cède. « Par contre, Théo, dès que je sors, je te préviens que c’est la guerre. » la menaçais-je. C’était d’ailleurs habituellement plutôt avec Théodora que je m’engueulais habituellement, celle avec qui je passais le plus clair de mon temps, celle dont le tempérament de feu de contrastait si bien avec mon caractère de marbre. Elle ne perdait rien pour attendre.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyDim Juin 18 2017, 17:12


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L’ambiance dans la villa était devenue véritablement insoutenable. Si Théodora parvenait à s’entendre individuellement avec chacun de ses frères, l’entente entre les mâles du clan Hazard-Perry était une véritable catastrophe à laquelle elle comptait bien remédier aujourd’hui même. Certes, l’idée de les enfermer dans le garage pour qu’ils puissent avoir une petite discussion à cœur ouvert alors que Connor y était entré avec un marteau n’était peut-être pas l’idée du siècle mais ça restait une idée comme une autre après tout. N’en déplaise aux trois garçons qui semblaient s’échauffer de l’autre côté de la porte. « Rien à déclarer, merci. Si j’avais quelque chose à te dire je te le dirais. J’ai juste pas envie de te parler. Te frapper à la rigueur ça me soulagerais peut-être un peu, mais enfin j’ai des choses plus intéressantes à faire. » « Connor ! » avait-elle réprimander tout aussi sec en frappant un coup sur la porte alors que Charlie enchaînait déjà en traitant le benjamin de la fratrie de primate. Ok, clairement, elle n’avait pas eu l’idée du siècle en les enfermant dans cette pièce, mais il faudrait plus que ça pour l’admettre. Et puis s’ils avaient besoin de se traiter de la sorte pour parvenir à s’exprimer… pourquoi pas ? Silencieusement, Théodora resta derrière la porte, l’oreille collée contre celle-ci pour ne pas en manquer une miette, ne pouvant s’empêcher cependant d’intervenir alors que son petit frère répétait une nouvelle fois qu’il avait d’autres choses à faire que de rester là et qu’ils n’avaient rien à se dire. « Je crois au contraire que tu dois être celui qui a le plus de choses à dire ici, alors fais un effort et arrête de faire ton bébé, s’il te plaît. » Si elle s’y mettait elle aussi, par sûre qu’elle puisse retirer quoi que ce soit de cette entrevue musclée. Enfin un nouveau soupir lui échappa alors que les garçons à l’intérieur de la pièce continuaient de discuter. Ou tout du moins tenter de se mettre d’accord sur la personne la mieux placée pour la convaincre elle de les faire sortir. Puis sans qu’elle ne s’y attende, Oliver était apparu à ses côtés, lui demandant ce qu’il se passait et pourquoi ses oncles étaient dans le garage pendant qu’elle écoutait à la porte. Amusée, Théo renvoya malgré tout son fils afin qu’il aille jouer dans sa chambre avant de tenter de reprendre le fil de la conversation. « T’es vraiment qu’un morveux pour aller pleurer dans les jupes de Gauthier au bout de deux minutes. » La jeune femme grimaça légèrement, redoutant le fait que Connor puisse réellement finir par en venir aux mains avec Charlie. Comment pouvaient-ils en être arrivé à ce point ? Cela lui échappait complètement. Que le benjamin de la famille ait pu se sentir abandonné après le départ de la majorité de ses frères et sœur était une chose, mais qu’ils en arrivent à un tel point de discorde en était une autre. Un nouveau soupir. Les paroles de Charlie risquaient de mettre le feu aux poudres. Probablement pas avec Gauthier qui avait tendance à se tenir éloigner de tout cela, elle l’imaginait d’ailleurs installé dans un coin, mais qui sait… Théo ne serait plus surprise de rien. « Par contre, Théo, dès que je sors, je te préviens que c’est la guerre. » avait finalement lancé son grand frère après une longue tirade. La jeune femme ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. « Si ça t’amuse d’être en guerre avec tout le monde… Grand bien te fasse, j’assume totalement. » Ils avaient plus ou moins l’habitude de se prendre gentiment la tête tous les deux, parvenant rarement à s’accorder pour la moindre chose. Alors un peu plus ou un peu moins.

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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyDim Juin 25 2017, 08:00


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Je suis dans un coin avec ma planche, j’attends la prochaine vague de violence


Sans grande surprise Théo s’indigne de m’entendre proférer des menaces physiques envers Charlie. « Connor! » Je hausse les épaules comme si elle pouvait me voir, c’est lui qui ne me laisse pas vraiment d’autre choix. « La violence : solution chez les primates qui ne savent plus quoi dire… Je savais bien qu’il y avait quelque chose qui clochait chez toi. » Renchérit Charlie qui ne veut pas rester en reste, je l’observe en fronçant les sourcils « Sérieusement… Primates ? T’as rien trouver de mieux ? Tu me déçois un peu là… » Il a tellement peut qu’il en perd ses répliques ? «  Tu redoutes tant que ça que je te refasse le portrait princesse… T’en fais pas va, on va se comporter comme des gens civilisés si tu y tiens tant. » J’entends déjà Gauthier soupirer comme s’il n’avait rien à voir dans cette histoire, Charlie aussi le remarque lui demandant au passage ce qu’il avait à dire. Mais comme à son habitude notre ainé ne s’étend pas sur ces sentiments, nous demandant de régler notre affaire entre nous. Ma migraine qui était déjà bien présente ne manque pas de s’intensifier, ce qui me rend encore moins coopératif (même si je ne le serai probablement pas plus sans elle) Et le fait que Gauthier relance toute la faute sur nous ne manque pas non plus de m’agacer… Qu’est-ce que je ne ferai pas pour sortir d’ici. « Evidemment, le grand trader est au-dessus de tous ces enfantillages. Comment pourrait-il en être autrement ? » Je suis surpris d’apprendre que j’ai le même point de vu que Charlie, nous voilà avec des points communs maintenant… Super, il est temps que je sorte d’ici avant que nous nous tombions dans les bras comme si de rien était. Une nouvelle fois je tente d’amadouer Théo qui semble quant à elle bien décidé à ne pas lâcher l’affaire tant qu’elle n’aura pas ce qu’elle veut… « On dirait que tu as oublié comme elle peut être têtue. » Me rappelle Gauthier « En effet, difficile de se souvenir étant donné que je l’ai perdu de vu plus de 4 ans ! » Il y a peut-être une pointe d’exagération mais je le ressens comme ça alors autant que ça sorte une bonne fois pour toute. Au bord de la crise de nerf, je tente une nouvelle approche, demande à ce dernier d’utilisé l’un de ses seuls atouts. « Comme c’est mignon. » Balance Charlie que j’ignore une fois de plus. Je sais l’idée qu’il se fait de ma demande parce que je m’en fais la même… Mais je veux sortir d’ici alors je tente le coup point. Malheureusement pour moi, notre ainé a décidé de faire sa route tout seul « Je suis pas si mal moi ici… Je voulais justement faire un peu de bricolage aujourd’hui. D’ailleurs je pourrais avoir besoin de ce marteau. » Gauthier me reprendre le marteau que j’avais en main. Je l’avais presque oublié, tout comme cette histoire de rat d’ailleurs, saleté de magouilles. Les mains libérées je m’adosse à la porte et me laisse glisser sur le sol, apparemment nous ne sommes pas prêt de sortir d’ici, alors autant que je m’installe. Pendant ce temps Princesse Charlie décide de s’enflammer « Mais quels hypocrites ! Théodora sors-moi de là avant que je ne sois atteint à mon tour, parce que c’est semble-t-il hautement contagieux. » Je ris jaune à cette remarque… « Ah parce que tu crois que si c’est Toi qui demande Théo va plier… Comme c’est adorable. » Charlie reporte sur attention sur moi « T’es vraiment qu’un morveux pour aller pleurer dans les jupes de Gauthier au bout de deux minutes. » J’avoue ne pas être très fier de mon geste surtout maintenant que je sais qu’il n’a aucun impact sur notre sortie, mais l’entendre de la bouche de Charlie me donne une nouvelle fois envie de lui en coller une. « Ferme la, Charlie »  J’ai l’espoirs qu’il s’exécute mais c’est mal le connaître, le voilà lancé même s’il reporte son attention sur Gauthier qui tente de commencer des travaux quelconques comme s’il n’avait rien à faire d’autre ici. « Et toi là, ne joue pas celui qui ne sait pas ce qu’il fait là, dans ce garage avec nous. J’ai peut-être des problèmes avec Connor, mais une chose est certaine : toi aussi et pour une fois, je n’en suis pas responsable. » Lui balance-t-il avant de préciser qu’il pouvais rester ici des heures encore s’il le fallait vraiment. Je soupire et bien pas moi, je veux sortir d’ici et je ne veux pas avoir cette conversation qui ne mènera à rien… « Et maintenant que j’ai commencé, je pense que je peux continuer. Connor, je pense que tu fais vraiment toute une histoire d'un rien. Ce n’est pas ma faute si notre départ t’a blessé dans ton ego. C’est toi et toi seul qui t’es enfermé dans cette situation, arrête de nous le faire payer et prend tes responsabilités. » Me lance Charlie, sans même se donner la peine de lever les yeux de sa tasse. Je fulmine presque… Voilà pourquoi je ne voulais pas me retrouver ici, entendre Charlie balancer la faute, tout en prenant les autres de haut, c’est insupportable… « Et bien Charlie, si tu savais lever les yeux sur autre chose que ta petite personne tu apprendrais que votre départ ne m’a pas blessé dans mon ego, contrairement à ce que tu penses. » En soit il m’a blesser tout court mais je ne l’avouerai jamais. « Je ne suis pas con. J’avais bien conscience des enjeux et des raisons de votre départ et je ne vous en veux pas pour ça. » En tout cas en ce qui concerne Gauthier et Théodora. « Le problème c’est votre façon d’agir et l’après coup et il serait temps que vous en preniez conscience. » Et par la même occasion si on pouvait éradiquer cette habitude de repousser tous les problèmes à plus tard jusqu’à ce qu’ils nous explose à la gueule comme maintenant ça serait un plus. Et je m’adresse autant à Charlie qu’à Gauthier.

Ensuite Charlie finit par reporter son attention sur notre ainé « Quant à toi Gauthier, je pense simplement qu’il serait temps que tu retires ce balai que tu as dans les fesses. » Je me retient de sourire à cette remarque, il n’a pas tord mais je ne crois pas que ça ai un rapport avec la situation actuel  « Par contre, Théo, dès que je sors, je te préviens que c’est la guerre. » Je soupire une nouvelle fois « Si ça t’amuse d’être en guerre avec tout le monde… Grand bien te fasse, j’assume totalement. » Balance Théo, réplique que je valide à 100%… Je ne peux m’empêcher de marmonner pour moi même « ça crée des problèmes dans tout les coins et après on vient dire que c’est moi qui me pose en victime… Laissez moi rire… »
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyMer Juil 12 2017, 12:44


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Il ne se sentait pas concerné, c’était probablement le nerf du problème mais tout insinuations de la part de ses cadets n’allaient rien y changer. Si une partie de lui était conscience que sa relation avec Connor n’était pas au beau fixe il avait la conviction que le temps suffirait à régler ce problème. Le cadet de la famille avait toujours eu son petit caractère et la rancoeur facile il n’était donc pas plus étonné que ça par son comportement depuis son arrivée en Australie et tant qu’il le respectait pour lui il n’y avait pas de problèmes. « Evidemment, le grand trader est au-dessus de tous ces enfantillages. Comment pourrait-il en être autrement ? » Il lève les yeux au ciel sans une réponse, n’a pas envie de rentrer dans les enfantillages de ses frères à qui aura la meilleure réplique. Il trouve ça puérile, même venant d’eux. A son sens les seuls concernés se trouvaient devant lui, ils étaient juste trop bornées pour accepter de le voir. « Mais quels hypocrites ! Théodora sors-moi de là avant que je ne sois atteint à mon tour, parce que c’est semble-t-il hautement contagieux. » Tout comme Connor la demande de Charlie avait arraché un sourire à Gauthier. « Ah parce que tu crois que si c’est Toi qui demande Théo va plier… Comme c’est adorable. » Si il s’était retenu de dire quoi que ce soit il n’était pas mécontent que Connor l’ai mis face à ses contradictions. « T’es vraiment qu’un morveux pour aller pleurer dans les jupes de Gauthier au bout de deux minutes. » Avait tout de même renchérit Charlie. « C’est pas fini ses enfantillages ? » S’était il cette fois permis de rajouter - agacé par se comportement de gamin qu’aient les deux garçons et qui n’allait en aucun cas aider la situation.  « Et toi là, ne joue pas celui qui ne sait pas ce qu’il fait là, dans ce garage avec nous. J’ai peut-être des problèmes avec Connor, mais une chose est certaine : toi aussi et pour une fois, je n’en suis pas responsable. » Serrant la mâchoire Gauthier n’avait rien ajouté - écoutant Charlie décaler ce qu’il avait à dire à Connor - et ce dernier répliquer. Une fois de plus il ne se sentait pas visé - c’était une histoire entre eux principalement. Une incompréhension de la part de Connor qui préférait faire la tête plutôt que d’essayer de comprendre. Sans doute l’une des soucis primordiale dans cette famille - cette communication entravée par bien des obstacles. Certains dû à leur éducations - beaucoup à leurs caractères respectifs qui n'aidaient en rien. « Quant à toi Gauthier, je pense simplement qu’il serait temps que tu retires ce balai que tu as dans les fesses. » Relevant les yeux en entendant son prénom le regard de Gauthier avait d’un coup changé, plus noir, sa mâchoire se crispant légèrement aux paroles de son frère. « Je te conseille vivement de revoir ta façon de me parler ou le balai je le sortirais de mon fessier pour te chasser de la maison avec. » Il était des plus sérieux. Les règles sous son toit étaient très claires à ce propos et si il y avait bien une chose qu’il ne supportait pas c’était qu’on lui manque de respect. « Et ne crois pas que j’hésiterais. » Il avait beau aimer son frère et prendre à coeur de lui offrir un toit tant qu’il en aurait besoin - il avait en contrepartie des règles à suivre et Charlie était au courant de ça. La colère qui l’animait n’était en rien une excuse aux yeux du traders. S’en était suivi un échange entre Charlie et Théo dont il s'était senti exclus une fois de plus. Se retournant pour faire face à son plan de travail il avait reposé le marteau pris à Connor avec précaution avant de se rendre vers sa voiture et ouvrir le capot. Quitte à être là autant se rendre utile. « Au fait Connor, quand est-ce que tu te décides à passer ton permis ?  » Si en angleterre le chauffeur de la famille avait tout son temps pour le mener où bon lui semblait c’était une autre paire de manche ici à Brisbane. « Théo… Tu sais que tu pourrais aussi bien venir nous rejoindre. Ca donnerait moins l’impression que tu nous enfermes. » Même si au final ça ne changerait pas grand chose si ce n’est que les garçons pourraient lui faire les yeux doux.

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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyDim Aoû 06 2017, 01:15




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You know it used to be mad love so take a look what you've done. Now we got problems and I don't think we can solve them. You made a really deep cut and now we got bad blood. △
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Je feignais l’indifférence, affichant une sérénité que je ne ressentais pas. A dire vrai, me retrouver enfermé entre Gauthier et Connor n’avait rien d’une partie de plaisir, surtout si c’était pour voir mon petit frère pleurnicher dans les jupes de ses aînés et mon grand frère faire comme s’il était hors de toutes les histoires qui pourraient les relations au sein de cette famille. J’avais une furieuse envie d’utiliser ce marteau pour assommer l’un et l’autre à tour de rôle à chaque fois qu’une parole insensée leur échappait. Mais j’avais compris que ce n’était pas en exprimant mon agacement et ma frustration à voix haute que j’obtiendrai la liberté que je voulais tant. Théodora nous avait enfermée dans ce garage pour une raison évidente : elle nourrissait l’espoir fou que réunit tous les trois dans un espace clos nous en viendrions à crever l’abcès de notre départ pour l’Australie. Mais je la connaissais également suffisamment pour savoir qu’elle nous libérerait aussitôt qu’elle craindrait pour notre sécurité. Théodora avait toujours été le ciment au sein de cette famille, nous liant tous les uns aux autres et, elle ne supporterait pas nous voir en venir à nous déchirer réellement sous ses yeux. Je ne faisais donc pas le moindre effort pour retenir mes commentaires désobligeants, exagérant mes traits les moins sympathiques et avenants. Je m’efforçais donc de me montrer aussi insupportable que j’en étais capable, profitant de cette occasion pour m’exprimer librement sur mes opinions concernant l’attitude de mes deux frères. Pour sûr, aucun des deux ne soupçonnerait que c’était une machination de ma part puisqu’ils me connaissaient suffisamment pour s’être habitués à mon caractère capricieux et à mes répliques cinglantes et pas toujours très sympathiques. J’attaquais mon plan en m’en prenant ouvertement à Gauthier, lui reprochant par la même occasion de ne pas prendre part au conflit, comme à son habitude. C’était une tendance parfaitement agaçante chez mon grand frère. Si c’était surtout moi qui était étiqueté comme étant le snob de la famille et de mon entourage, Gauthier aurait davantage mérité ce titre. Il ne se sentait que rarement concerné par les événements, surtout lorsqu’il n’était pas question de montagne ou de virée en mer, Gauthier était étrangement doué pour être totalement désintéressé. Cette volonté de rester hors des conflits qui pouvait passer pour du pacifisme n’était en fait que le résultat du snobisme avancé de mon grand-frère. Et comme je m’y étais attendu, il n’avait pas répliqué, se contentant de me regarder sans broncher. Connor serait bien plus facile à agacer, la flamme de la colère s’attiserait bien plus vite avec mon petit frère. « Et bien Charlie, si tu savais lever les yeux sur autre chose que ta petite personne tu apprendrais que votre départ ne m’a pas blessé dans mon ego, contrairement à ce que tu penses. Je ne suis pas con. J’avais bien conscience des enjeux et des raisons de votre départ et je ne vous en veux pas pour ça. » avait-il aussitôt répondu lorsque je lui avais attribué la responsabilité de la situation dans laquelle nous nous trouvions actuellement. Si notre départ avait été l’élément déclencheur, c’était davantage l’entêtement et la rancœur du jeune homme qui nous avaient tenus éloignés aussi longtemps. « Tu viens bien éclairer ma lanterne et m’expliquer pourquoi on se retrouve enfermés ici alors ? » Si Connor comprenait effectivement les raisons qui nous avaient poussées à quitter Londres pour Brisbane, pourquoi étions-nous condamnés à parler de tout ça ensemble ? Mon air on-ne-pouvait-plus sceptique le poussait alors à enchaîner : « Le problème c’est votre façon d’agir et l’après coup et il serait temps que vous en preniez conscience. » enchaînait-il et je devais avouer que sa réponse se laissait sans voix. L’après-coup ? Qu’est-ce qui dans mon attitude avait pu lui déplaire au point de refuser de donner de ses nouvelles de vive voix pendant presque quatre ans ? « Je ne crois pas que c’est moi qui ait refusé de répondre à tes multiples appels… Et à ce que je sache, Gauthier n’a jamais refusé que tu viennes nous rejoindre, bien au contraire. » répliquais-je, acide. N’importe qui me connaissant depuis quelques temps aurait été capable de déceler la véritable blessure déguisée par mon ton glacial. Plus j’étais froid, plus j’essayais de me protéger des attaques extérieures. Et l’absence de Connor pendant quatre ans avait été une épreuve à surmontée, une situation que j’avais bien plus mal vécu que ce que j’avais pu le laisser paraître, bien trop fier pour admettre mes faiblesses. « La situation n’avait rien d’idéale, mais tu l’as clairement empirée. Et si tu n’avais pas été aussi immature, les choses seraient plus vite rentrées dans l’ordre. » reniflais-je en lui lançant un regard lourd de sous-entendu. « Face à ton refus d’avoir à faire à nous, c’est normal que nous ayons continué notre vie, sans te compter dedans. Et tu ne peux pas débarquer du jour au lendemain en t’attendant à nous trouver bras ouverts. » Ce n’était du moins pas ma façon de faire. En refusant mes appels, Connor avait refusé mon amour et ma considération et ce n’était pas des choses que je donnais sans raison. Il allait devoir faire ses preuves avant de regagner ma confiance et mon affection, c’était certain. Si avec tout ça, Connor ne réagissait pas, c’était que je ne le connaissais pas. Mais dans le doute, je me décidais à retourner titiller Gauthier, soulevant un point à la fois terriblement futile mais indéniablement déplacé. « Je te conseille vivement de revoir ta façon de me parler ou le balai je le sortirais de mon fessier pour te chasser de la maison avec. » Sa mâchoire s’était crispée quand son regard noir m’avait fusillé. Je reniflais alors, pour seule réponse. « Et ne crois pas que j’hésiterais. » insistait-il face à ma réaction et j’hochais la tête en pinçant les lèvres. Le fait qu’il puisse hésiter ne m’était pas venu à l’esprit. Néanmoins, je ne comptais pas sortir de cette pièce au prix de mon droit de séjour dans la villa. Considérant visiblement le sujet clos, Gauthier était allé jeter un coup d’œil dans le capot de sa voiture. La tête derrière le pan métallique, je l’entendais : « Au fait Connor, quand est-ce que tu te décides à passer ton permis ?  » me tirant un soupir d’exaspération pas même feint. « Tu comptes réellement faire comme si de rien n’était ? » demandais-je aussitôt à l’aîné, presque admiratif de son je-m’en-foutisme. Ne pas se sentir concerné à ce point, cela relevait presque d’un véritable talent. Puis je m’adressais aussitôt à Théodora qui répliquait sans attendre : « Si ça t’amuse d’être en guerre avec tout le monde… Grand bien te fasse, j’assume totalement. » Une intervention de la part de la jeune femme que Connor semblait apprécier à en juger par l’ombre de sourire qui transparaissait sur ses lèvres. « En guerre avec tout le monde non. Mais je suis las des faux semblants et de l’hypocrisie. » C’était avant tout un reproche adressé à Gauthier qui continuait de jouer celui qui était là par pur hasard. « Théo… Tu sais que tu pourrais aussi bien venir nous rejoindre. Ca donnerait moins l’impression que tu nous enfermes. » avait d’ailleurs suggéré le patriarche. « Pour une fois, j’approuve tes idées Gauthier. » Si Théodora espérait que les choses allaient s’arranger entre Connor et moi seulement en nous enfermant l’un avec l’autre, elle se trompait. Sa présence ici ne résoudrait pas tous les problèmes mais permettrait peut-être de délier un peu les langues de bois de cette famille. Je l’espérais du moins, je n’avais pas envie de passer ma journée ici.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyMer Aoû 09 2017, 07:17


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Enfermer ses frères dans le garage pour qu’ils puissent discuter lui avait sembler être une bonne idée. Peut-être qu’organiser un dîner aurait été moins barbare, mais Théodora était certaine que l’un ou l’autre aurait fini par quitter la table en les laissant planter là. Connor ou Charlie à coup sûr, Gauthier serait sans aucun doute resté assis à table, impassible, comme bien souvent. Enfermés dans le garage, ils n’avaient rien d’autre à faire que de discuter et il n’y avait aucun moyen de prendre la fuite. Du moins, c’est ce qu’elle avait cru, mais de toute évidence, Gauthier semblait rester fidèle à lui-même. De là où elle était, elle ne pouvait clairement pas voir l’échange entre les hommes de la famille, mais elle imaginait aisément la scène ; les deux plus jeunes s’affrontant pendant que l’aîné restait à l’écart, les observant sans rien dire mais n’en pensant pas moins. Néanmoins, Connor et Charlie s’étaient mis à parler, abordant le sujet épineux du départ d’une grande partie de la fratrie pour Brisbane. La jeune femme avait parfaitement conscience qu’il s’agissait du nœud du problème, que ce départ avait commencé à creusé un fossé entre les frères même si de son côté, elle avait toujours fait en sorte de garder le contact avec le petit dernier. Ils s’appelaient presque une fois par jour et Théo n’aurait certainement pas tenu le coup si elle n’avait pas eu régulièrement des nouvelles de son petit frère. Mais elle savait que ce n’était pas le cas pour ses autres frères. La faute à qui, elle n’en savait trop rien, mais toujours est-il qu’elle rêvait de retrouver un semblant d’équilibre dans la famille, et surtout qu’ils puissent à nouveau s’entendre comme c’était le cas à Londres. Silencieuse de son côté, Théodora écoutait les garçons. Gauthier, vraisemblablement en retrait, puisque Charlie en était venu à le titiller, ce qui exaspéra d’autant plus la jeune femme vu la bassesse de la réflexion. Cela dit, elle avait eu au moins le mérite de le faire réagir puisque la jeune femme entendit enfin la voix de son aîné de l’autre côté de la porte. Certes, pour proférer quelques menaces envers son cadet, mais qu’importe… C’était toujours un début. « Au fait Connor, quand est-ce que tu te décides à passer ton permis ?  » Un début. Désespérée, Théo laissa retomber sa tête contre le panneau en bois. Comme si il était seulement question de ça pour le moment. « Gauthier, tu n’as pas l’impression que le sujet est tout autre pour le moment ? » répliqua-t-elle aussitôt sans être certaine d’être entendue puisque Charlie avait répliquer au même moment avant de s’en prendre à elle. Réflexion qui lui avait fait lever les yeux au ciel tant elle ne se sentait pas menacée par ses paroles. Ils avaient l’habitude de se prendre la tête tous les deux, depuis tout petit. Pour un oui ou pour un non. Pour un jouet qu’ils voulaient tous les deux. Pour des idées qu’ils n’arrivaient pas à accorder. Ça avait toujours été ainsi et ça n’était probablement pas prêt de s’arrêter. Probablement s’agissait-il de leur façon à eux de dire à quel point ils s’aimaient. « En guerre avec tout le monde non. Mais je suis las des faux semblants et de l’hypocrisie. » Un soupir de la part de la brune. Elle ne pouvait cependant qu’être d’accord avec lui sur ce point, mais il n’en tenait qu’à eux de crever l’abcès une bonne fois pour toute. « Théo… Tu sais que tu pourrais aussi bien venir nous rejoindre. Ca donnerait moins l’impression que tu nous enfermes. » Ce qu’affirma Charlie au passage et qui arracha un nouveau soupir à la fille de la maison. L’idée était justement là, mais elle était bien trop curieuse que pour rester derrière la porte plus longtemps. Aussi elle la déverrouilla et se faufila rapidement dans le garage, refermant la porte à clé derrière elle et glissant fièrement la clé dans son soutien-gorge en jetant un coup d’œil entendu à ses frères. « L’idée est que vous vous sentiez enfermer pour vous forcer à parler. Mais après tout, autant participer directement aux hostilités. » Jetant à tour de rôle un coup d’œil à chacun des hommes présent dans la pièce, elle ne put s’empêcher de lever les yeux face au spectacle. Charlie installé dans une malle, Connor assis à même le sol près de la porte et Gauthier près de la voiture, capot ouvert. « Vous êtes chiants à la fin ! » lança-t-elle comme venu de nulle part. « Je crois que la voiture peut attendre. » Théodora lança un regard appuyé à l’aîné de la fratrie tout en prenant ce ton autoritaire qu’elle n’utilisait qu’avec son fils en temps normal. « Et quant à vous… » Son regard s’était posé sur ses deux autres frères, puis elle leva les yeux au ciel. « Bon sang, vous n’en n’avez donc rien à faire de vivre comme ça ?! Jolie grande famille en apparence alors que vous êtes incapables de vous parler une fois les portes de la maison refermées, c’est génial, vraiment ! C’est si compliqué que ça d’avouer clairement que tu en veux à Charlie parce qu’il nous a suivi plutôt que de rester à Londres ? » commença-t-elle en regardant Connor avant de se tourner vers Charlie, enchaînant sans leur laisser l’occasion d’en placer une ; « Et toi, c’est  trop compliqué d’admettre que t’as été blessé dans ta fierté que Connor ne veuille plus t’adresser la parole ?! Et bon sang Gauthier, ça serait trop te demander de prendre position dans cette conversation ? On est une famille alors ne fais pas comme si ça ne te concernait pas, s’il te plaît ! » conclut-elle cette fois en posant son regard sur l’aîné de la famille. Elle n’était pas certaine que son intervention soit la mieux accueillie mais tant qu’à faire…

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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyLun Aoû 21 2017, 19:13


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Je suis dans un coin avec ma planche, j’attends la prochaine vague de violence


« C’est pas fini ses enfantillages ? » Une fois de plus Gauthier nous rappelle à l’ordre, pensant surement que ça va fonctionner, comme si nous avions encore 5 et 10 ans. Malheureusement il semblerait bien qui ni Charlie ni moi n’ayons envie de rentrer dans les rangs pour cette fois. D’ailleurs ce dernier décide d’aborder les hostilités, mais malheureusement et comme bien trop souvent ces derniers temps il est une fois de plus à côté de la plaque me concernant. Comme quoi être frère ne veut pas forcément dire qu’on se comprend l’un l’autre. « Je ne crois pas que c’est moi qui ait refusé de répondre à tes multiples appels… Et à ce que je sache, Gauthier n’a jamais refusé que tu viennes nous rejoindre, bien au contraire. » Je vois rouge un instant et manque de m’emporter,… Multiples appels ? J’avoue en avoir refusé un certains nombres, mais il me fallait juste du temps pour digérer… et quoi ? Il a baissé les bras en moins d’un mois, me laissant juste sur un deuxième abandon. Pour ma défense j’ai connu plus coriace que ça comme tentative de renouer les liens… Trois foutu appels refusés et on essaie plus jamais ensuite… Après on se permet de me balancer tout les fautes sur les épaules ? Merci mais non merci… Quant aux propositions pour les rejoindre ? Y’en a-t-il vraiment eu ? Pas que je me souvienne, ou alors j’étais trop remonté pour les écouter… De toute façon je n’avais pas encore 21 ans et donc pas la possibilité de les rejoindre pour de bon. « Vous rejoindre pour quoi ? Pour qu’on se retrouve dans la même situation que maintenant sauf qu’en plus j’aurai été obligé de retourné à Londres à la fin des vacances? » Quelle aurait été l’intérêt ? Encore plus me bousiller le morale pour que je retourne ensuite dans cette maison vide et sans vie… « Et pourquoi vous n’êtes pas venu vous ? Vous n’étiez pas obliger de revenir à la maison mais je pense qu’on avait quand même les moyens de se payer un putain de billet Sydney - Gatwick avec une saleté d’hôtel 4 étoiles non ? » Mon coeur pulse dans ma poitrine au point que j’ai l’impression qu’il me remonte dans la gorge… Je n’aime pas cette situation, je n’aime pas cette conversation et je ne veux absolument pas savoir ce que Charlie veut encore me dire à ce sujet « La situation n’avait rien d’idéale, mais tu l’as clairement empirée. Et si tu n’avais pas été aussi immature, les choses seraient plus vite rentrées dans l’ordre. Face à ton refus d’avoir à faire à nous, c’est normal que nous ayons continué notre vie, sans te compter dedans. Et tu ne peux pas débarquer du jour au lendemain en t’attendant à nous trouver bras ouverts. » Mes dents se serrent malgré moi, j’articule à peine… putain de situation. « Je n’y est jamais compté. » Je n’ai rien de plus à redire. Si Charlie veut pensé que c’est de ma faute, qu’il le pense tant qu’il veut… ça veut juste dire qu’une fois de plus, il passe à côté… Mais c’est pas la première fois et ça serait pas la dernière apparemment.

Alors que je rechigne dans mon coin Charlie en profite pour balancer ses quelques vérité à Gauthier (qui devait se sentir en reste), tentant de lui faire comprendre qu’il n’est pas blanc comme neige contrairement à ce qu’il veut croire, mais la réponse de ce dernier « Je te conseille vivement de revoir ta façon de me parler ou le balai je le sortirais de mon fessier pour te chasser de la maison avec. » j’esquisse malgré moi un sourire qui disparait aussi vite qu’il n’est apparu… Bonne répartie grincheux et j’avoue que l’image est bien trouvé. « Et ne crois pas que j’hésiterais. » Comme si on l’envisageait… mais tout ça ne me concerne pas et ne m’intéresse d’ailleurs pas plus que ça, je commence donc à jouer avec le cordon de mon pull, en attendant que l’orage passe. On ne me fait d’ailleurs pas poireauter trop longtemps puisque Gauthier finit par se tourner vers moi « Au fait Connor, quand est-ce que tu te décides à passer ton permis ?  » Je laisse tomber le cordon un instant, incrédule. Sérieux ? Mais qu’est ce que ça vient foutre là ? Et qu’est-ce que ça peut bien changer à la situation que j’ai mon permis… Je répond donc en haussant les épaule comme si la réponse était évidente « Probablement le jour où on aura plus assez de thune pour se payer un taxi… Soit jamais. » Et de toute façon quel est l’interêt d’avoir son permis ? ça voudrait dire que je serai obliger de réduire la dose d’alcool quand je sors, et c’est pas vraiment dans mes plans. J’entends à nouveau Charlie se plaindre mais je ne m’attarde pas sur les mots, c’est toujours la même chose de toute façon, Gauthier quand à lui suggère gentiment à Théo d’arrêter de faire sa tête de mule et d’au moins venir nous rejoindre, proposition que j’approuve même si elle risque de prolonger notre séquestration. « Pour une fois, j’approuve tes idées Gauthier. » Je n’en rajoute pas, préférant éviter à notre ainé de prendre la grosse tête.

A mon grand étonnement, Théo se décide alors à nous rejoindre dans la pièce et à la tête qu’elle fait, je comprends bien vite qu’elle n’est pour l’instant pas plus satisfaite que ça de notre conversation. Elle subtilise alors la clé la rendant inaccessible, son regard affirmant qu’il ne sera pas simple de sortir d’ici « L’idée est que vous vous sentiez enfermer pour vous forcer à parler. Mais après tout, autant participer directement aux hostilités. » Plus têtue qu’elle tu meurs… « Alors bienvenue… » lançais-je sans plus d’entrain. Théo repris alors son air sérieux, telle une mère qui a chopper son enfant les deux mains dans le pots de nutella… et apparemment elle va pas laisser couler l’histoire cette fois « Vous êtes chiants à la fin ! » Je hausse les épaules, il était temps de le remarquer en effet, elle adresse ensuite son regard vers Gauthier et sa voiture, lui demandant de reporter tout ça à une autre heure. Puis elle se tourne vers nous deux, toujours aussi froide « Et quant à vous… » elle me fixe ensuite du regard, c’est donc mon tour « Bon sang, vous n’en n’avez donc rien à faire de vivre comme ça ?! Jolie grande famille en apparence alors que vous êtes incapables de vous parler une fois les portes de la maison refermées, c’est génial, vraiment ! C’est si compliqué que ça d’avouer clairement que tu en veux à Charlie parce qu’il nous a suivi plutôt que de rester à Londres ? » Je ne dis rien. Oui ça l’est, je ne devrais même pas avoir à le dire… Il devrait le comprendre tout seul, c’est pas très compliqué non ? Je me contente donc de détourné le regard accusateur de Théo espérant qu’elle passe à autre chose, ce qu’elle fait en s’adressant à Charlie puis à Gauthier « Et toi, c’est  trop compliqué d’admettre que t’as été blessé dans ta fierté que Connor ne veuille plus t’adresser la parole ?! Et bon sang Gauthier, ça serait trop te demander de prendre position dans cette conversation ? On est une famille alors ne fais pas comme si ça ne te concernait pas, s’il te plaît ! » Un énième soupire se fait entendre et je dois admettre ne même plus savoir de qui il provient (probablement pas Gauthier). « Et tu penses vraiment que nous enfermer ici va tout arranger Théo ? » Je dois admettre ne toujours pas comprendre la démarche, pensait-elle que nous allions tout les trois nous tomber dans les bras suite à cette séquestration ? « J’sais pas si t’as remarqué mais on a jamais été des parleurs dans ce genre de situation… » Non, on est plus du genre à tout fourré sous le tapis et à faire comme si de rien était jusqu’à ce que le monticule soit trop gros pour le tapis, ou qu’il t’explose à la gueule.
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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyLun Oct 09 2017, 14:18


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La conversation s’éternisait - un lancé de reproches entre les deux frères qui ne semblaient pourtant pas s’entendre… « Et pourquoi vous n’êtes pas venu vous ? Vous n’étiez pas obliger de revenir à la maison mais je pense qu’on avait quand même les moyens de se payer un putain de billet Sydney - Gatwick avec une saleté d’hôtel 4 étoiles non ? » Il détourne un peu le regard, lui l'aîné, parce que ça serait mentir de dire qu’il n’y a jamais pensé. « Revenir en Angleterre n’était pas une option. » Il n’en dira pas plus - la décision avait été prise à leur départ. A la place il se contentera d’un silence - à nouveau ce manque de réaction qui le caractérise si bien. Ignorer le comportement déviant… Il avait lu ça quelque part, et pourtant il avait beau chercher impossible de remettre la maison sur ce bout de papier qui lui était pourtant resté en tête. Et c’était une stratégie qu’il avait essayé sans trop de succès, si Connor lui avait répondu les deux autres enfants de la famille Hazard-Perry avaient semblé plus agacé encore par son manque d'intérêt pour la conversation qui se déroulait actuellement dans la pièce. Ce n’était pourtant pas le cas, mais Gauthier était persuadé que le temps se chargerait de remettre les choses à leur place et les conversations de fond n’étaient pas vraiment sa tasse de thé - tout comme pour le reste de sa famille d’ailleurs, d'où l'inutilité de cette stratégie que Théo avait mise en place - de toute évidence sur un coup de tête.  « En guerre avec tout le monde non. Mais je suis las des faux semblants et de l’hypocrisie. » Si la réflexion était de toute évidence dédiée à Gauthier il avait cette fois laissé passé la pique, bien conscient qu’elle n’était pas totalement infondée. Pour Gauthier, la vie se résumait plus ou moins à ça, une grande hypocrisie dans laquelle il jouait même parfois un rôle clef. Et s’il ne s’en plaignait pas, prétendre le contraire aurait sans doute été mal venu.

Il s'était au final contenté d'inviter leur soeur à passer de l’autre côté de la porte - ce qu’elle avait fait non sans cacher la clef dans son soutien gorge de quoi arracher un sourire à l'aîné de la famille. « Tu as tort de croire que cette cachette va les arrêter. » Il lève un sourcil un peu amusé - cette impression étrange de revenir des années auparavant quand les crasses de leur petite soeur les faisaient tous bien rire.  « L’idée est que vous vous sentiez enfermer pour vous forcer à parler. Mais après tout, autant participer directement aux hostilités. » Et de toute évidence ce n’était pas une grande réussite. Si certaine vérités était sortie - ils n’étaient pas beaucoup plus avancés - seule l’impression d’avoir fait sortir un peu plus de rancoeur encore se faisait ressentir. « Vous êtes chiants à la fin ! » Relevant la tête Gauthier avait adressé à sa soeur un regard réprobateur, ce vocabulaire n’étant pas le bienvenue sous leur toit. « Je crois que la voiture peut attendre. » L’écoutant tout de même il avait fait un ou deux pas en arrière pour aller s’appuyer contre le mur, les bras croisés sur le torse. Le début du laïus avait pourtant concerné ces frères et comme depuis le début il était resté en retrait avant qu’elle ne l'apostrophe. « Et bon sang Gauthier, ça serait trop te demander de prendre position dans cette conversation ? On est une famille alors ne fais pas comme si ça ne te concernait pas, s’il te plaît ! » Haussant un peu les épaules il n’avait pourtant rien répondu, laissant Connor reprendre la conversation. « Et tu penses vraiment que nous enfermer ici va tout arranger Théo ? » De toute évidence oui puisque c’était ce qu’elle avait fait.  « J’sais pas si t’as remarqué mais on a jamais été des parleurs dans ce genre de situation… » Faisant à son tour un pas vers sa soeur Gauthier avait cette fois posé un main sur son épaule, comme pour lui faire comprendre qu’il était temps de se raviser. « Tu ne peux pas régler tous les problèmes Théo, et encore moins de cette manière. Je ne peux pas non plus… Nous ne sommes pas des idiots, il est assez évident que Connor a été blessé, Charlie tout autant et que j’ai probablement ma part de responsabilité. Mais nous forcer à en parler ne résoudra pas le problème. Puis… » Il avait pris une voix un peu plus taquine cette fois. « Tu connais un peu l’ego de ces deux mals alpha… Aucune chance qu’ils ne se laissent aller à une quelconque forme de gentillesse devant un public. » Même si ce même public était leur petite soeur qu’ils chérissaient tous. « Soit patiente. » C’est tout ce qu’il pouvait lui demander… Le temps se chargerait sans doute d’eux tous.

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Message(#) Sujet: Re: Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry Il y a des silences qui sont dangereusement explosifs - Hazard-Perry EmptyLun Oct 09 2017, 21:59




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You know it used to be mad love so take a look what you've done. Now we got problems and I don't think we can solve them. You made a really deep cut and now we got bad blood. △
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L’ambiance dans le garage était électrique. Si j’avais, au début, fait exprès de m’agacer, de balancer des piques à mes frères dans l’espoir de les voir s’énerver, désormais l’attitude de Gauthier m’insupportait réellement. Et plus ça allait, moins j’étais enclin à avoir une quelconque conversation avec l’un d’entre eux. Mais Théodora continuait d’insister de l’autre côté de la porte et finalement, suivant les conseils et de Gauthier, elle s’enfermait avec nous dans le garage, dissimulant la clé entre ses seins. « Tu as tort de croire que cette cachette va les arrêter. » soulevait alors Gauthier, visiblement amusé par son geste. Aussitôt Théodora prenait la parole, nous épinglant les uns après les autres, exposant nos défauts et nos contradictions les uns après les autres. D’abord Connor devait faire face à ses quatre vérités, puis c’était à mon tour de l’écouter me faire la morale : « Et toi, c’est  trop compliqué d’admettre que t’as été blessé dans ta fierté que Connor ne veuille plus t’adresser la parole ?! » Je me contentais de soupirer, incapable de lui dire que oui en effet ça me coûtait bien trop d'admettre pareille chose alors que Connor avait clairement décidé de que je n'étais que quantité négligeable pendant quatre ans. Et finalement Gauthier en prenait pour son grade (bien qu’elle y aille trop en douceur à mon goût). Mais le fait que Théodora ait à présent vidé elle-même son sac ne changeait rien à la situation puisqu’aucun de nous trois ne semblait décidé à reconnaître de quelconques torts. Et alors, à ma grand surprise, Connor posait alors la question qui me traversait l’esprit : « Et tu penses vraiment que nous enfermer ici va tout arranger Théo ? » C’était tellement peu nous d’avoir des conversations à cœur ouvert que je me demandais même d’où est-ce que l’idée avait pu lui venir, point de vue que rejoignait visiblement Connor. Et sans trop savoir quelle mouche l’avait piqué, Gauthier se mettait alors à parler, daignant nous faire bénéficier de son divin opinion sur la situation. « Tu ne peux pas régler tous les problèmes Théo, et encore moins de cette manière. Je ne peux pas non plus… Nous ne sommes pas des idiots, il est assez évident que Connor a été blessé, Charlie tout autant et que j’ai probablement ma part de responsabilité. Mais nous forcer à en parler ne résoudra pas le problème. Puis… Tu connais un peu l’ego de ces deux mâles alpha… Aucune chance qu’ils ne se laissent aller à une quelconque forme de gentillesse devant un public. » Je grinçais des dents, tout à coup. « En fait, tu as raison Gauthier, c’est bien mieux quand tu ne prends pas part à la conversation. » Je le méprisais à cet instant de me qualifier de mâle alpha, de parler de moi et Connor comme si nous n’étions que des enfants, comme s’il valait tellement mieux que nous. « Sois patiente. » continuait-il, ayant visiblement décidé de suivre les traces de Mahatma Gandhi. Mais moi, je n’avais clairement pas de temps pour ces bêtises et la condescendance et la lâcheté de Gauthier venaient de me pousser à bout. Cette fois-ci s’en était trop, ma patience avait des limites et elles venaient clairement d’être franchies. Contrairement à Gauthier, je ne supportais pas bien l’hypocrisie et le lot de faux-semblants que cela impliquait forcément. Il voulait continuer d’ignorer nos problèmes et laisser le temps faire son œuvre ? Grand bien lui fasse. Je m’en lavais désormais les mains et ne comptais pas faire le moindre effort pour tenter d’améliorer l’ambiance générale dans cette villa. J’estimais avoir déjà donné suffisamment de ma personne en acceptant de me retrouver dans la même pièce que Connor. Bondissant d’un coup de la malle dans laquelle j’avais trouvé refuge, je m’étais approché vivement de Théodora. « Bon, c’est fini. Ce petit jeu a assez duré. Théo, donne-moi ces clés. » Je m’approchais d’elle, l’air peu amène, la main tendue dans l’espoir de la voir sortir la clé de son décolleté pour la déposer dans ma paume ouverte. Mais elle reculait d’un pas, me lançant un regard de défi et je grognais. « Je te jure Théo que si tu ne me donnes pas cette clé de toi-même, je vais la chercher. Et tu sais que je suis très sérieux. » Le regard noir, les lèvres pincées, tout dans mon attitude laissait paraître que je prenais toute cette histoire très sérieusement. Si l’idée de m’approcher des attributs féminins de ma petite sœur ne m’enchantait pas outre mesure, frôler sa poitrine était un prix tout à fait raisonnable à payer pour ma liberté. Après tout, je n’en étais pas non plus à mon coup d’essai avec les courbes féminines. Sans réellement sembler impressionnée par mon petit numéro cependant, ma petite sœur me jaugeait du regard, en proie à un débat interne. Puis, jugeant très certainement qu’il n’y avait pas la moindre issue pour nous dans ce garage, elle plongeait la main dans son soutien-gorge pour en ressortir notre sésame et déposer la clé dans ma main. Aussitôt et sans un regard pour n’importe lequel d’entre eux, j’ouvrais la porte du garage à la volée avant de monter dans ma chambre en quatrième vitesse pour quitter ce peignoir que je portais toujours, mettre des vêtements décents et disparaître en ville pour le reste de la journée. J’avais vu assez d’Hazard-Perry pour le moment.
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