Who are you ? | Rebecca & Gabriel.

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Who are you ?

Rebecca & Gabriel

Gabriel s'était retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Prenant sa voiture pour aller chercher sa petite fille à quelques kilomètres de chez lui, il s'était retrouvé prisonnier entre deux voitures. C'est le truc bête, une priorité grillé au niveau d'une intersection et le carambolage fut inévitable. Il avait vu la voiture lui fonçait dessus et impuissant de pouvoir réagir, il fut soulager de savoir Victoria à l'abri du danger. L'impact fut rapide et brutal. Par chance dans son malheur, la voiture heurta celle de Gabriel par la droite et donc ses jambes ne furent pas casser, tous comme ses bras heureusement pour lui. C'est sa tête qui en subit le choc. Elle heurta violemment la fenêtre, le plongeant immédiatement dans un léger coma. Il était plus inconscient qu'autre chose mais l'impact fut tout de même assez important.

Transporter en urgences à l'hôpital, il fut immobiliser au niveau du cou. Il se réveilla dans l'ambulance complètement perdu. Un ambulancier avait dû trouver son porte feuille car il savait qui il avait en face de lui sur le brancard allonger. Gabriel tenta de se relever ce qu'il l'interpella.

« Monsieur Jenkins ! Restez tranquille, vous avez eu un accident, votre tête a été toucher. »

- Que ? Quoi ? Un accident ?

Il fronça les sourcils ne se souvenant pas de ce qui s'était passé. Il était complètement perdu et pour la première fois de sa vie, il paniquait comme s'il ne savait plus ce qui se passait autours de lui.

- Qui vous êtes ? Comment je m’appelle, qu'est ce que je fais là ?

L'ambulancier fronça les sourcils en regardant Gabriel, sa tête lui faisait donc défaut.

« Vous vous appelez Gabriel Jenkins et vous avez eu un accident de voiture, nous vous conduisons à l'hôpital, restez calme si vous plait. »

Gabriel reposa sa tête sur le brancard puis il ferma les yeux. Une fois à l'hôpital, on lui fit subir toute une batterie de tests. Physiquement il allait bien mais le choc qu'il avait reçu à la tête lui provoquer une perte de mémoire. D'après les médecins, elle serait temporaire, juste le temps que le traitement face effet. Il devait rester à l'hôpital en attendant. Il s'était retrouvé dans une chambre avec le cou immobiliser plus un bras en écharpe avec une atèle. Ça aurait pu être beaucoup plus grave. Sa petite sœur se trouvant dans le service des urgences quand il fut emmener avait remplit son dossier et contacter Rebecca pour lui annoncer la nouvelle. Elle savait qu'elle l'attendait puisque Gabriel lui avait dit plus tôt dans la journée qu'il prenait Victoria pour quelques heures et qu'elle pourrait passer après son service si elle voulait voir sa petite nièce. Hope passait de temps en temps voir comment aller la mémoire de son frère, certaines choses lui revenaient mais c'était plutôt vague. Elle n'avait pas évoqué le fait qu'il avait une petite fille parce que ce que serait peut-être trop compliqué à encaisser pour le moment. Les pertes de mémoire étaient bien complexe et parfois, il fallait y aller en douceur pour que le patient ne se mette pas à paniquer pour rien.

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Gabriel & Rebecca

L’incompréhension totale. Pourtant j’avais demandé à Gabriel de passer chez moi pour venir s’occuper de la petite. Mais il n’était pas là. J’étais à la fois inquiète et en colère. Comment pouvait-il être en retard et ne pas me tenir informer ? Un simple sms aurait suffi. Mais à côté de ça, c’est loin de lui ressembler. Je ne le connais pas non plus par cœur, mais je sais que ce n’est pas son genre. Alors finalement l’inquiétude dépasse bien rapidement la colère. Aussi, quand un numéro inconnu m’appela, je ne pouvais m’empêcher d’espérer que c’était lui. Sauf que non, c’était sa sœur. Et ça sentait très mal. J’étais dans la chambre de Victoria, la regardant dormir, espérant de toutes mes tripes qui ne soit rien arrivé de grave et irréversible à son père. La panique me domina même face à la voix dramatique de sa sœur. Elle me confiait qu’il était toujours en vie, malgré un violent accident. Je plaquais la main sur mes yeux pour m’empêcher toute émotion, mais je sentais les larmes monter, tellement que je n’arrivais à rien répondre. Je laissais la fameuse Hope m’expliquait la situation. C’est la tête qui avait tout pris, son bras aussi. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’il avait perdu la mémoire. C’était temporaire apparemment. Mais je ne pouvais m’empêcher de continuer à paniquer. Je sentais les sanglots m’envahir, étouffant ma respiration saccadée. Les dernières paroles de la sœur fut pour Victoria. Il ne fallait pas brusquer Gabriel, il ne fallait pas lui révéler trop d’élément bouleversant. Je peux comprendre, mais j’étais bien trop anéantie pour répliquer quoi que ce soit. Je dépose Victoria chez ma sœur et j’arrive. Je ne savais même pas si elle était chez elle. Je raccrochais et les larmes continuèrent de rouler. Je les essuyais rapidement et me relevais, totalement fébrile de mon fauteuil pour aller préparer les affaires de ma fille. Je n’étais jamais partie aussi rapidement de chez moi avec elle. J’essayais de joindre Delilah pour savoir si je pouvais lui laisser Victoria. Heureusement pour moi, c’était possible. Je filais droit jusqu’à chez elle et ne m’y attardais pas. Un simple baisé à ma fille et direction l’hôpital. Toujours en panique j’arrivais enfin jusqu’à la chambre de Gabriel. Le voir ainsi blessé et mal en point me serra le cœur. J’avais de nouveau les larmes qui montaient, et je devais être vraiment pitoyable. Je m’avançais alors légèrement vers lui, ne voulant pas le brusquer et le saluer simplement Hey. Je souriais, toujours au bord des larmes, ne sachant pas quoi dire d’autre. Parce que j’avais l’espoir qu’il me reconnaisse.

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Rebecca & Gabriel

Gabriel était plutôt silencieux dans sa chambre d'hôpital. Il se posait beaucoup trop de questions et les médecins lui en posaient beaucoup trop en retour. Sa tête avait dû en prendre un sacré coup. Il avait d'ailleurs était recousu sur le haut du front à gauche, signe que sa tête avait heurté la vitre latérale. Alors qu'il essayait de se souvenir le nom de la rue où il habitait, une nouvelle personne passa la porte de sa chambre. Une jeune femme blonde, elle le salua et il resta silencieux quelques secondes. Son visage ne lui était pas étranger comme celui de sa sœur Hope. Très vite lorsqu'elle lui avait dit être sa sœur, il avait retrouvé quelques souvenirs la concernant. Les visages étaient tous flous dans sa tête mais il faisait son maximum pour se souvenir.

- Hey…

Il tourna son regard vers Rebecca, assez difficilement à cause de la minerve mais il essaya tout de même de lui sourire. Sa tête lui faisait un mal de chien mais il s'en voulait un peu de ne pas pouvoir remettre un prénom sur la personne. Habituellement, ça ne faisait jamais beaucoup plaisir à une personne lorsqu'on l'oubliait alors que elle, non. Les circonstances étaient peut-être atténuante pour lui alors il se mit à parler avec une voix un peu cassé.

- Je suis vraiment désolé. Il paraît qu'une voiture est rentrée dans la mienne et depuis j'ai quelques problèmes de mémoire mais les docteurs disent que c'est temporaire… Enfin, si vous ne voulez pas attendre que ça revienne, vous pouvez toujours me dire qui vous êtes pour m'aider un peu.

Il l'avait vouvoyé, ça faisait un très long moment que cela n'était pas arrivé mais il avait aussi vouvoyer sa sœur et ça ce n'était jamais arrivé auparavant mais dans sa blouse blanche, elle lui avait semblé être un médecin comme les autres. Gabriel espérait vraiment retrouver vite la mémoire parce qu'il se sentait vraiment perdu, hors du temps, étranger à toutes les personnes qui venaient le voir.

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Gabriel & Rebecca

Il ne me reconnaissait pas. Et ça faisait mal. Mais je ne pouvais clairement pas lui en vouloir, il n’y était pour rien. Alors oui, j’étais douce et compréhensive, alors que s’il le faisait volontairement, j’aurais bien été les deux opposés. Mais surtout, je me rendais compte que j’avais peur, vraiment peur de le perdre, et pas à cause de Victoria, non, pour moi. Je sentais que c’était mon cœur et non ma raison qui me rendait aussi inquiète et en panique. Parce que j’ai toujours su que je saurais m’occuper d’un enfant seule. Avoir Gabriel à mes côté était un plus. Mais un plus pour moi, et je n’arrêtais pas de me voiler la face. Il faudrait sérieusement que je me mette à voir la vérité en face. Mais c’est toujours aussi dur pour moi. Parce que sa perte de mémoire était temporaire et peut-être que je me braquerais de nouveau dès qu’il saura de nouveau qui je suis. Je ne sais pas. C’est en tout cas ce que je ne veux pas. Je m’étais fait un sang d’encre à son sujet et je me rends compte que je tenais vraiment à lui. Il semblait désolé de ne pas me reconnaître et je lui souriais, encore plus désolée. Je le laissais m’expliquer un peu la situation et me rapprochais de lui pour m’installer sur la chaise à ses côtés, alors que j’avais qu’une seule envie, c’était de me jeter dans ses bras. J’eus un lourd souffle et lui répondais Je ne saurais pas vraiment me définir à tes yeux. Oui, il m’avait vouvoyé, mais je n’y arrivais pas, je ne pouvais pas. Disons que nous avons un grand point commun, une adorable petite fille, Victoria. Oui, c’était ce qui qualifier le mieux notre relation très compliqué. Je préférais lui dire qu’il était père, plutôt que le gamin que je m’amusais à torturer mais que j’ai fini par embrasser des années plus tard. Oui, une certaine passion était née entre nous, et j’avais tout arrêté à cause de mon égo surdimensionné, et c’était stupide, totalement stupide.

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Rebecca & Gabriel

Gabriel fronça légèrement les sourcils à la première réponse de Rebecca. Ça ne l'aidait pas beaucoup mais lorsqu'elle lui donnerait plus de détails, ça lui reviendrait. Disons que son cerveau était dans le flou, il fallait remettre tous ses souvenirs au bon endroit et tout rentrerait dans l'ordre. En tous les cas, elle l'avait tutoyé donc il en concluait que Rebecca faisait partie des personnes proches et de son entourage. Il s'apprêtait à ouvrir la bouche lorsqu'elle mentionna Victoria. Oui, il avait une petite fille et s'en rappeler ne lui provoquer pas un choc mais plutôt un soulagement enfin, presque.

- Je me souviens de Victoria… Elle n'était pas dans la voiture avec moi ?!

Gabriel avait tourné la tête comme il pouvait à cause de la minerve autours de son cou tout en fixant Rebecca en attendant qu'elle lui réponde. Après tout, Victoria n'était pas là avec elle. Bon, il convenait que l'hôpital n'était pas forcément un bon endroit pour emmener un bébé. Oui, sa fille était encore un tout petit bébé sans défense. Après s’être calmer, il s'accorda un instant pour réfléchir puis il se mit à parler.

- Tu t'appelles Rebecca et tu me torturais au lycée.

Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, ce qui fit carrément partir sur le coté sa lèvre inférieure qui avait été la première raison de son tout premier séjour à l'hôpital, il y a des années maintenant. Bon sa relation avec Rebecca lui était un peu flou mais ne l'était t-elle pas déjà avant l'accident ? Mais son amnésie temporaire lui donner quelque part sans le savoir l'opportunité de poser quelques questions qui mettraient probablement les choses au clair.

- Et on a juste un bébé ensemble ou ?…

Il regarda l'index de sa main gauche pour voir s'il n'avait pas une alliance mais non, il n'en avait pas. Gabriel se demandait bien ce qui le retenait de demander Rebecca en mariage, leur relation devait être compliqué à tous les coups. Il laissa retomber sa main dans l'écharpe qu'il avait autours du bras.

- Ah non, nous ne sommes pas marier.

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Gabriel & Rebecca

Quand il me confirma se rappeler de Victoria, j’eus un sacré soulagement. Peu importe qu’il m’oublie, au fond c’est ce que je méritais, mais qu’il oublie notre fille non, je ne l’aurais pas supporté, pas alors qu’il l’avait assumé depuis le début de sa création. En me supportant qui plus est. C’était bien le seul depuis des années à avoir réussi cet exploit. Et rien que pour ça, je ne pouvais pas l’abandonner aujourd’hui. J’aurais pu simplement ne pas venir, l’éviter encore plus, mais j’en n’étais pas capable. Parce que je tenais à lui, bien plus que je n’aurais pu l’imaginer à vrai dire. Non, elle était avec moi. Saine et sauve. Elle est chez ma sœur, je ne voulais pas te brusquer. Lui expliquais-je alors qu’il avait peur d’avoir eu notre fille en charge pendant l’accident. Une journée qui avait bien changé de plan depuis cet imprévu. C’est alors qu’il remettait mon prénom sur nos années lycée et je ne pus m’empêcher de rire. Un rire jaune à vrai dire. Est-ce qu’il allait se souvenir de tout ce qu’il s’est passé après ? Depuis qu’on s’était retrouvé à ce vernissage ? Je l’espérais terriblement, alors que je sentais qu’au fond, je ne le méritais vraiment pas. Mais un espoir naissait de plus en plus. Et je continue de temps en temps. Rajoutais-je histoire de rendre l’événement un peu moins dramatique. Sauf que son sourire, ce sourire qui me faisait bien trop craquer, me déstabilisait et je me suis mise à le fixer, un peu trop longtemps, sourire aux lèvres, un peu nostalgique, ne me sentant pas pour autant très bien. Une question semblait lui bruler les lèvres, et je comprenais bien vite où il voulait en venir. Notre relation. Quelle était-elle exactement. Même moi je ne saurais pas la définir. Enfin si. Je sentais un petit goût amer dans la bouche quand il comprenait qu’on n’était pas marié. Non, on n’est pas des parents qui ont une vie amoureuse parfaite. Loin de là. On a été amants. Pendant un temps. Mais ça n’a pas fonctionné. Voilà. Voilà la définition de notre relation. Enfin, je l’arrange à ma sauce surtout. Pour ne pas dire que c’est moi qui avait tout gâché, qui voulait un homme bien plus riche et influent. C’est ce que je croyais, jusqu’à ce que je tombe enceinte.

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Rebecca & Gabriel

Gabriel eu un profond soulagement lorsqu'il apprit que sa petite fille n'était pas avec lui dans la voiture. D'ailleurs, sa voiture, elle devait être dans un état pathétique comme s'il avait l'argent pour en acheter une neuve. Celle qu'il avait lui venait de son père, il lui rachetait à un prix tout à fait raisonnable qui lui aller amplement pour faire le tour de la ville. Mais bon, il y avait plus important. Il fronça légèrement les sourcils en regardant Rebecca.

- Ta sœur ? Jumelle c'est bien ça ? Je suis content qu'elle soit à l'abri et qu'elle ne me voit pas à l'hôpital même si techniquement, elle n'en aurait pas grand souvenir en grandissant.

Rebecca était décidément une grande source d'informations pour lui et grâce à elle, il se souvenait de plus en plus de choses, du moins les concernant. Il n'irait pas à dire qu'il pourrait ré-écrire toute leur histoire mais il semblait penser que cette passe de perte de mémoire était bien temporaire. Gabriel se mit à expliquer ensuite qu'il se souvenait d'elle au lycée comme une sorte de tirant ou petit chef. Il se mit à sourire lorsqu'elle lui répondit en ajoutant.

- J'imagine que je sais bien te le rendre… J'espère d'ailleurs que je ne te retiens pas pour autre chose, comme ton boulot ?

Il lui posa ensuite quelques questions sur la nature de leur relation. Il était un peu déçu de la voir parler au passé parce qu'il trouvait Rebecca vraiment très belle et que étrangement depuis qu'elle était rentrée dans la pièce il se sentait différent. Il n'aurait pas pu expliquer pourquoi mais à croire que son corps lui savait exactement.

- Pourquoi ça n'a pas fonctionné ? Je suis un crétin fini c'est ça ? Je préfère pas m'en souvenir si c'est le cas.

Il fronça légèrement le nez en souriant. Gabriel se doutait bien que ce n'était pas à cause de ça, à moins qu'il est vraiment agit comme un crétin et dans ces cas là, il ne pourrait rien dire. Il se poussa un peu dans son lit pour faire de la place à coté de lui, la voir assit dans une chaise lui poser un sacré soucis de conscience.

- Tu venir à coté de moi sur le lit ? Ce sera plus confortable que la chaise dure et puis ça évitera que tu partes prématurément et que je me retrouve tout seul. Je me souviens avoir été hospitaliser, il y a longtemps. Une mâchoire pétée, une…

Un souvenir pas vraiment agréable et plus de six mois à l'hôpital. Bon les derniers mois s'étaient déroulés en réadaptation mais bon, réapprendre à manger ou parler n'avait rien de très glorieux.

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Gabriel & Rebecca

C’était sacrément étrange de découvrir Gabriel dans un pareil état. Je ne savais pas trop ce que je ressentais vraiment, tout se bousculait. Je savais juste que ça ne me plaisait pas. Je n’avais pas envie qu’il soit là, j’aurais préféré qu’il soit avec sa fille. Notre fille. Jamais, oh grand jamais je n’aurais pensé pouvoir penser ça un jour. J’étais persuadée que j’élèverais mon enfant sans le père, qu’il ne serait là seulement quand ça nous arrangerait, seulement pour le fric. Non, clairement, je n’avais pas envie de ça avec Gabriel. Je voulais qu’il soit présent pour elle. Pour moi. Je ne voulais pas me débrouiller toute seule, je n’en avais plus envie, ni la force. A croire qu’il m’avait aspiré toute mon énergie. A croire que je ne pouvais plus survivre sans lui. C’est faible, terriblement faible et je m’en voulais de ressentir ça. Il se souvenait alors de ma jumelle. J’hochais simplement la tête en guise de confirmation. Il est sur la bonne voie. Même si en soit, tout le monde au lycée savait que Delilah était ma sœur jumelle. Bien qu’on ne se ressemble pas comme deux gouttes d’eau. On reparlait d’ailleurs un peu de cette époque du lycée qui a été assez particulière entre nous. Je m’en sens honteuse encore aujourd’hui, encore plus en repensant à la première fois où on s’est retrouvé étant adulte. Ah heu non, il me reste encore pas mal de semaines de congés avant de reprendre le boulot. Pour mon plus grand malheur. Même si je dois bien avouer que ce n’était pas plus mal. Je me sens assez souvent fatiguée. Un peu moins affamée qu’au début, mais j’ai encore un peu trop souvent la fringale. Bien évidemment, notre relation arriva sur le tapis. J’aurais voulu partir, là, maintenant, mais la fuite ne nous aidera en rien. Je lui expliquais, dans les grandes lignes et je trouvais ça très galant de sa part de s’accuser. Même s’il est clair que tout est de ma faute. Non, c’est moi. Disons que j’ai … j’ai des critères assez particuliers. J’aurais pu clairement lui dire que j’aimais les hommes riches et bien placés dans la société, influent, mais je me sentais honteuse. C’était bien la première fois que je sentais mes mains devenir moites. C’est alors qu’il eut envie que je vienne à ses côtés, plus proches. Se sentait-il obligé ou en avait-il vraiment envie ? Et pour ma part ? C’était dangereux, oui, parce que je me sentais faible aujourd’hui, et que j’avais eu énormément peur pour lui. Il fallait que je sois forte. Il ne voulait pas que je le laisse seul, et je n’allais pas le faire. Je lui souriais en coin, un peu perdue, pas sûre de moi et vint le rejoindre. Je ne me sentais pas à l’aise, j’étais crispée et ça devait se voir. Ta mâchoire … Tu te souviens ce qu’il t’est arrivé je suppose ? En même temps ça paraissait logique s’il se souvenait de notre relation au lycée.

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Rebecca & Gabriel

Gabriel se sentait de moins en moins perdu et sa tête lui faisait un peu moins mal. A croire que le traitement de choc qu'il avait reçu à son arrivée commençait à faire effet et tant mieux. S'il n’aimait pas ne pas se souvenir de certaines choses de sa vie, il aimait encore moins voir ce regard que posait Rebecca sur lui comme si il était différent. Elle l'informa qu'il lui restait encore plusieurs semaines de congés et il acquiesça en la regardant mais il baissa rapidement le regard lorsqu'elle parla ensuite de certains critères qu'il ne remplissait pas selon. Il commençait à croire que sa fille était un « accident », un autre genre d'accident mais tout de même. Gabriel préféra ne plus revenir à ce sujet car les choses avaient l'air d'être plutôt clair. Être peintre n'était peut-être pas un vrai métier, son père lui avait tellement répété. Tiens, ça aussi il s'en souvenait. Gabriel lui proposa devenir sur le lit avec elle. Les lits d'hôpitaux étaient plutôt larges du moins assez pour loger à deux et de toute façon, elle n'avait rien à craindre. Vu son état, c'est pas là qu'il tenterait une quelconque approche. Il tourna légèrement son regard vers elle avant de lui répondre.

- Oui. C'était avant les examens de fin d'année. Que je n'ai d'ailleurs pas pu passé cette année là d'ailleurs. Je sortais du lycée et comme souvent tu ne m'avais pas épargné avec ta clic. Mais ce jour j'ai été toucher plus que les autres jours, ça je ne sais plus trop pourquoi. J'étais énervé et puis j'ai vu ce mec complètement fou entrains de violenter cette fille alors je me suis interposé. J'avais clairement pas la carrure mais elle a quand même eu le temps de s'échapper et c'était le principal.

Il marqua une pause en fronçant légèrement les sourcils avant d'ajouter.

- Je ne t'ai jamais parlé de ça si ? J'ai ensuite passé plus de six mois à l'hôpital. J'ai du réapprendre à manger et parler. On ne croit pas comme ça mais ne pas parler c'est à la fois reposant et frustrant. Par contre manger avec une paille je m'en serais bien passé c'est sûr.

A force de parler, beaucoup de souvenirs lui revenaient alors il essayait d'en dire le plus possible en pensant à chaque détail. Il se mit à sourire. C'était un sourire qui le rendait vraiment heureux comme si on avait allumé la lumière dans son esprit.

- Je me souviens de quelque chose. On s'est retrouvé à un vernissage. Tu m'as acheté une toile, j'ai fais une super affaire ce soir là !

Il se mit à rire mais arrêta assez vite, la minerve lui provoquant une certaine gêne.

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Gabriel & Rebecca

Faut dire que de cet accident, on n’en avait jamais parlé. Et je voulais savoir, vraiment savoir, alors que je n’avais encore jamais osé le lui demander. Là, c’était une bonne excuse de tester sa mémoire. J’avais été intrigué à l’époque, et j’avais même eu une certaine pitié à son égard. De l’inquiétude ? Non, pas au lycée, j’avais d’autres priorités et d’autres problèmes à gérer. A supporter plutôt. Même ceux-là Gabriel n’est pas au courant. Et je ne pense pas qu’un jour je trouverais la force de tout lui avouer, que je serais un jour capable de laisser tomber cette honte pour tout lui dire. C’est alors qu’il me racontait l’histoire. Un énorme pincement au cœur se créa en moi. Pour toutes les paroles qu’il me disait. D’abord, parce que c’était assez conséquent d’apprendre comment il avait eu sa mâchoire déboité, mais aussi par jalousie. Une jalousie stupide, surtout que j’admirais également Gabriel pour sa bravoure. Bravoure qui me rappelait celle que Luke avait eue envers moi. Même si cela avait été loin d’être aussi violent. Mais oui, je me mettais à m’imaginer les rôles échangés. Moi à la place. J’aurais très certainement évolué d’une toute autre façon, j’aurais donné une chance à Gabriel et on serait peut-être ensemble à l’heure d’aujourd’hui. Oui, j’allais très loin et il fallait que je revienne sur Terre. Je déglutissais du mieux que je pouvais, à cause de toutes ces émotions. Mais de l’imaginer être allongé sur le même genre de lit, à galérer pour manger, pour parler, avec la douleur parce qu’il a été un héros, alors que moi, tout ce que j’avais réussi à faire, c’était de lui pourrir encore plus la vie et de le critiquer sur sa mâchoire. Alors qu’aujourd’hui, quand il me sourit, je fonds complètement. Tout ça pour dire qu’une larme finissait par couler sur ma joue tellement je me sentais coupable. J’avais tourné la tête pour essuyer ma larme Je suis désolée d’avoir été aussi odieuse avec toi. Je te l’ai déjà dit, mais pour ma part, je n’étais pas du tout au courant de ce qu’il t’était arrivé … C’est alors il m’avouait se souvenir d’un événement passé ensemble. Je tournais de nouveau la tête vers lui et le voir rire me fit chaud au cœur et je lui rendais son sourire. Et une fois l’affaire conclue, tu te souviens de ce qu’il s’est passé ? Un petit sourire en coin qui voulait tout dire. Mais le comprendrait-il ? Et pourquoi j’avais besoin de l’aider à ce souvenir de ce détail ? Je ne saurais dire, j’en avais juste envie.

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Rebecca & Gabriel

Gabriel n'en voulait pas vraiment à Rebecca, ou du moins, il ne lui en voulait plus. Tout ce qu'il avait vécu avait fait de lui l'homme qui l'est aujourd'hui et il ne regrettait vraiment rien. En plus de ça, le lycée était quelque chose qui se rappelait sur le moment même mais en temps normal, il n'y repensait presque jamais. Avoir la mâchoire cassée lui avait ouvert les portes à un avenir qu'il n'aurait peut-être pas pu franchir si cela n'était pas arrivé. Il regarda Rebecca dans les yeux.

- Je ne t'en veux plus depuis longtemps. Et ce n'est pas bien grave, nous n'étions pas proche, je ne me serais pas attendu à ce que tu viennes me voir à l'hôpital.

Par contre, il avait longtemps attendu qu'on lui dise que la jeune femme qu'il avait défendu sans était sortie mais sans succès et lui honnêtement, il ne saurait remettre un visage sur elle.

- En finissant le lycée, mon père avait un programme pour moi. Je devais avoir mon diplôme et bosser dans son entreprise. J'aurais probablement fini comme manager ou je ne sais quoi. Ce n'était pas vraiment ce que je voulais mais sûrement comme beaucoup de gens, je ne savais pas tenir tête à mon père. Le jour où je me suis retrouvé inconscient et bien il y a eu un dé clique en moi. Je me suis rendu compte qu'être enfermé à l'hôpital pourrait être la caricature de mon enferment futur quand je serais dans l'entreprise de mon père alors j'ai décidé de partir à l'aventure et c'est comme ça que j'ai su ce que je voulais faire de ma vie.

Gabriel se rendait compte que sa mémoire revenait de plus en plus et qu'il n'avait jamais parlé de ça avec Rebecca. Pourtant c'était des sujets qu'il aurait aimé aborder avec elle. Surtout sur son métier pour lui prouver que ce n'était pas le nombre de zéro sur un chèque qui comptait mais la passion qu'on pouvait avoir pour un métier qui au final se trouvait plus être une vocation. Il se mit ensuite à sourire.

- Et bien, il y a probablement une table quelque part qui s'en souvient encore… Parle moi un peu de toi… D'une chose que je ne sais pas encore. Tu as le droit de me faire un piège pour tester ma mémoire.

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Gabriel & Rebecca

Même si je sais qu’à l’heure d’aujourd’hui Gabriel était passé à autre chose, je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir par moment. Cette fille n’était pas moi. Enfin si, mais c’était la fille brisée par son père qui faisait tout pour être différente. Pour terroriser les autres pour oublier sa propre terreur. Au final, je n’ai réussi qu’une seule chose, à me fermer encore plus aux autres. J’avais totalement bloqué le sens même de l’amour, et même quand j’ai bien cru que tout allait s’arranger avec mon ex, ce ne fut pas le cas et il avait fini par m’abandonner. Même encore à cette époque je n’allais pas bien. Je lui avais fait vivre un enfer, alors pourquoi aurait-il pris la peine de rester ? Au fond, c’est certainement ce dont je suis destinée à faire. Faire souffrir les hommes. Même si cet accident n’était pas de ma faute, je me sentais responsable. Je me sentais terriblement inquiète. Je ne voulais pas le perdre, et même j’avais coupé court à notre relation, je ne peux m’empêcher de penser à lui. J’aurais voulu que ça marche, mais j’en suis incapable. Je ne sais pas m’y prendre. Tout ce que je sais faire c’est terroriser ou séduire un homme qui ne saura pas atteindre mon cœur. Pas comme l’avait fait Gabriel. Et c’est en ça aussi que j’avais davantage peur. Plutôt que d’y penser plus longtemps, je préférais tester sa mémoire, et en profiter pour en savoir plus sur lui. Je n’avais jamais pris le temps de lui poser ce genre de questions délicates. Et pourtant, on avait passé une semaine entière l’un avec l’autre. Mais au final, on n’avait pas non plus parlé des masses. Et je me dis, que ça paraît encore plus normal que je sois tombée enceinte. Quelque part, c’est que je devais le vouloir avec lui, que je lui faisais déjà confiance. Il m’a donc expliqué le pourquoi du comment il avait fini en quelque sorte par devenir peintre. Oppresser un enfant à faire une chose n’a jamais été bon. La preuve en est avec Gabriel. Je lui avais ensuite fait part de notre rencontre nouvelle, et il semblait bien s’en souvenir. Je me sentais même légèrement rosir. Je riais avec lui avant de me mettre à réfléchir. Que pouvais-je lui dire ? Quelque chose qu’il sait déjà ou qu’il ignore ? Hum … j’ai une sœur jumelle, parfaite comparée à moi. Et pourtant, on a fini de grandir sans notre mère qui s’est donnée la mort à nos 13 ans. J’ai insisté pour qu’elle vienne vivre avec moi quand on a fini par être majeures. On a vécu dans un tout petit deux pièces le temps de nos études. Et je ne suis tombée amoureuse qu’une fois. Le tout était vrai. Sauf la dernière phrase. J’eus un pincement au cœur, je savais que je venais de mentir malgré moi.

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Rebecca & Gabriel

Gabriel fronça légèrement les yeux. Il savait que Rebecca avait une sœur jumelle. Ils n'en avaient jamais parlé depuis qu'ils s'étaient retrouvés mais Delilah s'était retrouvé dans la vie de Gabriel. Peut-être qu'elle le savait ou alors peut-être qu'elle l'ignorait mais à l'époque du lycée, c'était souvent elle qui le ramassait lorsqu'il était en miettes. Elle venait le voir, lui disait que sa sœur n'était pas comme ça habituellement et qu'un jour il comprendrait mais qu'il ne devait surtout pas lâcher. Et verdict ? Il comprenait. Peut-être que c'était pour ça également qu'il ne l'avait jamais détesté, grâce à Delilah.

- Je ne sais pas si tu sais mais je connais ta sœur. Enfin, on ne s'est pas revenu depuis le lycée, enfin, je ne crois pas. Mais elle venait me voir au lycée, elle me parlait souvent lorsque je me retrouvais un peu seul.

C'était ces souvenirs là qui lui revenait en masse, il ne saurait dire pourquoi mais échanger ainsi avec Rebecca ça lui plaisait plutôt bien. En apprendre sur elle était quelque chose d'important à ses yeux mais il imaginait que dans un autre contexte beaucoup plus banal si il lui avait posé ce genre de questions et bien elle lui aurait simple rit au nez en lui disant que cela ne le regardait pas. Quelque part, elle aurait eu raison.

- Je suis désolée pour ta maman. Ça n'a pas du être facile de grandir en sachant ça.

Le reste l'étonnait un peu. Il la voyait mal vivre dans un deux pièces mais son imagination se mit à réfléchir à cette idée et ça le fit encore sourire. Il tourna ensuite la tête vers Rebecca en ajoutant tout naturellement.

- Laisse-moi deviner, c'était le quaterback du lycée ?

C'était le meilleur cliché qu'il puisse trouver. La petite fille à papa ultra populaire de l'école qui sort avec le quaterback. En fait ça l'aurait été encore plus si elle avait fait parti de l'équipe des pom-poms girls du lycée. Il attrapa un verre d'eau qui était posé sur son adaptable pour en boire une gorgée, il sentait qu'il avait la gorge un peu sèche.

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Gabriel & Rebecca

Cette situation était guère plaisante, la panique qui m’avait envahi était bien la première que je ressentais depuis … je ne saurais dire combien de temps. M’inquiéter pour une personne à ce point-là, non, ça ne m’était pas arrivé. Ma sœur n’avait jamais eu ce genre d’accident, mais je sais que je réagirais de manière tout aussi forte. C’est vrai qu’il y a aussi eu mes fausses couches. Mais c’était bien différent du sentiment de peur que j’avais aujourd’hui pour Gabriel. Puis contre toute attente, il me parla de ma sœur. Comme quoi elle aurait été gentille envers lui. Ca ne me surprenait pas. Elle a toujours été l’ange et moi le diable. On ne s’entendait pas très bien d’ailleurs à cette époque, on avait beaucoup d’engueulade et d’incompréhension. Aujourd’hui elle me comprend et aurait voulu que je lui parle de mon mal être depuis longtemps, mais c’est bien quelque chose qui m’était impossible. Ah oui ? Bizarrement ça ne m’étonne pas. On a toujours été deux grands opposés elle et moi. Et pourtant elle reste ma meilleure amie. Je souriais au beau brun, pensant à ma jumelle sans qui je ne pourrais certainement pas vivre. Je racontais alors des faits véritables à Gabriel, alors que j’aurais pu jouer de lui, lui faire croire tout un tas de choses. C’était moi avant ça, mais aujourd’hui, avec lui, non j’avais envie de lui faire confiance, j’en ressentais le besoin. Se reposer sur quelqu’un d’autre que ma sœur, oui, ça fait un bien fou, et pourtant il était amnésique. Mais il me prouvait qu’il se rappelait de plus en plus d’élément, ce ne serait qu’une question de temps. Je lui parlais même de mon premier amour. C’était stupide. Mais forcément le cliché était là. Je pouvais être un cliché à moi toute seule, surtout quand j’étais au lycée. Je secouais alors la tête face aux paroles du brun et répondais Même pas. C’était un type lambda, comme toi. Je ne l’avais jamais remarqué avant qu’il ne prenne ma défense. Tout le monde me détestait, sauf lui apparemment. Oui, c’était ce qui m’avait touché chez ce garçon. Mais au final, à quel prix ? Il m’avait abandonné. Je n’avais pas été tendre non plus, mais c’était compréhensible avec mes fausses couches. C’est ce que j’imaginais tout du moins.

AVENGEDINCHAINS

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Who are you ?

Rebecca & Gabriel

Plus Gabriel écoutait Rebecca parlait et plus il trouvait ça plaisant. Ça par contre, il en était sûr, c'était la première fois qu'ils se confiaient autant l'un à l'autre. Ils n'avaient pas beaucoup parlé jusqu'à présent. Avant lorsqu'ils se voyaient généralement ça finissait par une dispute ou du sport et c'était plutôt intense ! Et maintenant, leur sujet principal était Victoria. Non, ils ne s'étaient jamais retrouvés pour vraiment parler comme il faisait là et tout ça lui faisait se rendre compte qu'il tenait à Rebecca bien plus qu'il ne voudrait l'admettre. Il tourna son visage vers le sien.

- Je suis toujours un « type lambda » à tes yeux ?

S'il se posait cette question c'est parce que quelque part, il l'était. Dans son domaine, il commençait à se faire une réputation mais à plus grosse échelle, c'était un peu plus long. Néanmoins, tout ne reposer pas sur le fait qu'il était connu et important pour la société. Non, lui tout ce qu'il voulait s'était d'exister à ses yeux à elle. D'être plus que celui qui lui avait permis d'avoir un enfant et c'est tout mais parfois la vie est un peu plus compliquée que ça.

- Tu sais, tu n'es pas obligée de rester surtout si tu veux récupérer Victoria. Ma sœur a récupéré mon téléphone portable, si je reste ici plusieurs jours, essaye de m'envoyer des photos ça m'évitera de finir fou.

Gabriel se mit à sourire doucement en la regardant. Il était vrai que Victoria était très apaisante pour lui, du moins quand elle ne hurlait pas, bien évidement. Mais il n'avait pas à se plaindre de ce coté là, peut-être qu'elle avait hérité de la zen attitude de son père ou peut-être qu'elle gardait les grosses crises pour maman.

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