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 (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen

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Message(#) Sujet: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen EmptySam 2 Sep 2017 - 17:16




        
I call your name, but I can't get through

An empty house, the roof's on fire. You're fighting with the flames, my memories and my desires run like the water through the hose. And I wonder why this dream won't fade, this constant blue of the darkest shade weighs heavy on your troubled mind. And it's hard on me when it's hard on you... Oh dear, love, if only I could find a way to ease your troubled mind.
Jaylen & Lisbeth
C’est l’une de ces après-midi où Lisbeth n’a rien d’autre à faire que tuer le temps chez elle. Tout le travail qu’elle avait en retard a été terminé la veille. Il n’y en avait pas non plus des tonnes, mais assez pour décourager les plus procrastinateurs. Ses pensées sont troublées par une rencontre inattendue qu’elle a faite le week-end passé, à peine quelques jours auparavant. Lisbeth est dans une ambivalence totale, elle ne sait pas trop quoi faire de cette entrevue qui a eu lieu, après quasiment un an d’ignorance. Bien sûr, ce n’était pas elle qui était responsable de ce silence, du moins pas directement. C’est Deirdre, qui avait choisi de ne plus donner de nouvelles à Lisbeth, mais ça, elle ne l’a appris qu’en la revoyant. Trop gentille et naïve pour imaginer qu’on la déteste sciemment, Lisbeth ne s’était jamais dit que le coeur de Deirdre était plein d’une rancoeur qui n’était même pas la sienne. Maintenant, Lisbeth ne peut qu’espérer que son -ancienne- amie digère la rupture avec son frère dont elle est responsable. Le temps fera son affaire… sûrement. S’il a pu le faire pour permettre à Lisbeth de retrouver le goût de vivre, il peut certainement aider les deux femmes à se retrouver, un jour. C’est sur ces pensées que Lisbeth termine de se faire le café dont elle avait envie depuis une heure, mais pour lequel elle était trop prise dans son film. Ayant enfin trouvé le courage de se lever du confortable canapé, elle le perd bien vite en se rasseyant, sa tasse entre les mains. Au moment où elle appuie sur la télécommande du lecteur blu-ray pour remettre son film en route, un vacarme assourdissant retentit quelque part en-dessous de son appartement, dont le sol tremble soudain sans ménagement. Un peu de café brûlant s’échappe de la tasse de la brunette, qui émet un cri sous le coup de cette surprise et qui manque de lâcher la tasse entière. Sans se préoccuper du liquide qui a coulé à la fois sur ses mains et sur le canapé en cuir, Lisbeth se lève et se dirige vers sa porte d’entrée. Elle sort dans le couloir, où deux autres locataires tout aussi surpris se trouvent également. Ils s’interrogent tous du regard avant de se pencher sur la cage d’escalier, au bout du couloir, où se trouve aussi un ascenseur. De la fumée émane d’un des premiers étages, et les trois locataires du haut se disent qu’il faudrait peut-être appeler les pompiers. Quelqu’un crie, des gens sortent de leurs appartements et se mettent à courir dans la cage d’escaliers, plus bas que là où la fumée s’échappe. “Appelez les pompiers ! Il y a eu une explosion !” entendent-ils tous les trois. Lisbeth se replie en courant dans son appartement et se saisit de son téléphone qui est resté sur le canapé, mais avant qu’elle ait pu entendre la tonalité ce sont des sirènes assourdissantes qui la font sursauter. Les pompiers sont déjà là, quelle rapidité ! Elle se penche à ses fenêtres, plusieurs camions sont en bas, des hommes sont déjà en train de s’affairer. Lisbeth reconnaît un de ses voisins, soutenu par l’un des pompiers qui le met en sécurité de l’autre côté de la rue où des badauds se sont arrêtés pour regarder la scène. Lisbeth décide de sortir en vitesse elle aussi, et attrape une paire de ballerines dans son meuble à chaussures. Elle s’en fiche pas mal, de devoir sortir en pyjama, y’a urgence. Elle prend son sac à main au cas où, tentant d’ignorer la crise d’angoisse qui monte en elle. Ce n’est pas la première fois qu’elle doit faire face à un incendie. Le dernier qu’elle a vécu lui a pris sa soeur jumelle et son père. Elle n’a personne à sauver ici, mais l’idée de perdre une nouvelle fois tout ce qu’elle possède dans sa maison la terrifie. Son appartement, elle y tient. A ses affaires également. Ses dessins. Ses peintures. Ses vêtements. Sa collection de films à l’eau de rose. Tout ce qu’elle possède se trouve dans cet appartement de Redcliffe, et elle n’a aucune envie qu’il finisse rongé par le feu comme l’a été sa première maison lorsqu’elle était encore une enfant. Elle ne prend pas la peine de fermer la porte de son appartement et se rend dans le couloir. Les deux autres voisins du palier ont disparu, ils ne sont plus au bord de la cage d’escaliers là où Lisbeth les a laissés pour aller appeler les pompiers depuis son téléphone qui était resté dans son appartement. La fumée noire est bien plus présente que deux minutes auparavant. Elle est montée jusqu’au dernier étage, et commence à envelopper Lisbeth qui tente de descendre quelques escaliers. La chaleur est remarquable, et l’illustratrice se demande vraiment si elle pourra descendre. Elle appelle à l’aide, et personne ne lui répond. Ils sont certainement tous déjà descendus, plus réactifs qu’elle -ou plus égoïstes étant donné que Lisbeth a perdu du temps en voulant appeler les pompiers-. Le feu a pris dans l’un des premiers étages, et la cage d’escaliers est désormais envahie par une lueur orangeâtre que Lisbeth n’apprécie pas du tout. Elle se retient de respirer et descend encore d’un étage, avant de se rendre compte qu’elle ne pourra ni passer la fumée épaisse ni les flammes qui lèchent la rampe un peu plus bas. Il n’y a que quatre étages, Lisbeth n’est pas bête. Elle sait que les flammes seront là dans peu de temps. Qu’une seule solution : passer par l’extérieur. Tentant de garder un maximum son calme, elle remonte en vitesse l’étage qu’elle a descendu et retourne dans son appartement avant d’ouvrir l’une de ses fenêtres. Elle sait qu’il ne faut techniquement pas, que ça risque de faire un appel d’air, mais a-t-elle un autre choix ? Elle se penche à sa fenêtre, toujours son téléphone en main, et hurle en direction de la rue, en bas. Des pompiers lèvent la tête, l’un d’eux prend un mégaphone et lui demande si elle est seule. Lisbeth hurle que oui, du plus fort qu’elle peut, et on tente de la rassurer, mais elle n’entend pas grand chose, ses oreilles commencent à bourdonner. La crise de panique monte. Sa tête tourne, elle se retire de la fenêtre et sent les larmes monter, alors que sa respiration se fait de plus en plus saccadée bien qu’elle tente de la contrôler. Elle est tétanisée par la situation, persuadée qu’elle va y passer.
      

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Message(#) Sujet: Re: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen EmptyLun 4 Sep 2017 - 12:41


I call your name, but i can't get through
“Lisbeth & Jaylen”
I
l est un sentiment que tout pompier peut parfois ressentir, que Jaylen désigne comme le paradoxe du pompier. Il s’agit de ce tiraillement que peut ressentir un pompier de garde, à la caserne. D’un côté, il apprécie l’adrénaline de l’action, lorsque l’alarme retentit et qu’il faut agir vite et bien. Un peu d’action, plutôt que de rester sur place à s’occuper comme on le peut. D’un autre côté, il y a aussi la satisfaction de savoir que rien ni personne n’est menacé par les flammes lorsque tout est calme. C’est ce paradoxe, entre le besoin d’action et pourtant le souhait que rien ne se passe pour le bien collectif, que peut ressentir Jaylen lorsqu’il reste confiné à la caserne, prêt à intervenir. Cet après-midi, l’alarme qui raisonne dans toutes les pièces de la caverne fait sortir tous les pompiers de leurs occupations. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, tous s’équipent de leurs protections incendie avant de rejoindre les camions auxquels ils sont affectés. Les informations leurs parviennent en même temps qu’ils s’apprêtent à partir : incendie dans un immeuble résidentiel de Redcliffe. Sur la route, le chef explique à ses hommes le plan d’action relayé aux autres camions par des appareils de communications.
C’est ainsi que les quatre camions de pompiers arrivent au pied de l’immeuble, quelques minutes après l’appel d’urgence que la caserne avait enregistré. Jaylen descend du camion et les hommes se mettent en place après avoir analysé la situation. Dans un premier temps, ils supposent que tout le monde a évacué puisque des personnes vivant au dernier étage sont avec eux. Mais très vite, ils entendent l’appel au secours d’une personne au dernier étage. Deux camions s’afféraient déjà à déployer leurs échelles au troisième niveau, là où il faudrait combattre le brasier pour tenter de l’éteindre. Tandis qu’un de ses collègues prend le mégaphone pour communiquer avec la personne en détresse, Jaylen s’emploie à grimper sur la nacelle au bout de l’échelle du camion, pour aller porter secours à cette femme en danger. L’échelle se déploie et à mesure qu’il monte, le pompier s’inquiète de constater que la fumée s’épaissit et que la personne s’est éloignée de la fenêtre. Il devra rentrer à l’intérieur pour aller lui porter secours, en espérant que celle-ci ne s’est pas trop recluse à l’intérieur de son appartement.
Après quelques secondes, les barreaux métalliques de la nacelle percutent le béton de la façade de l’immeuble à hauteur de la fenêtre. Il est temps d’agir ! Jaylen saute pour entrer dans le bâtiment et balaye la pièce du regard pour essayer d’apercevoir une silhouette. La fumée est très présente mais il a connu bien pire situation que celle-ci. Après quelques pas, il aperçoit enfin la personne et s’approche d’elle à toute allure. Elle devait être comme en état de choc, c’est bien plus courant que l’on peut le croire dans ce genre de cas. Dès que son regard croisa celui de la jeune femme qu’il tentait de secourir, Jaylen reconnu là un visage bien familier. « Lisbeth ?! ». En temps normal, l’homme se serait posé des dizaines de questions en voyant son ex-fiancée ici à Brisbane. Mais dans son uniforme de pompier en mode intervention, seule l’action l’emporte sur le jugement. Même son pire ennemi ne ferait pas naitre la moindre once d’hésitation dans la tête de Jaylen. Il prend alors la jeune femme rapidement pour la porter jusqu’à la nacelle d’évacuation. Ensemble, ils sortent de l’appartement enfumé et la nacelle commence à s’éloigner. Un de ses collègues en contrebas lui fait signe que plus personne n’est à secourir dans le bâtiment, d’après le recensement effectué en bas. L’instinct de pompier de Jaylen lui fait regretter de ne pas être aux côtés des collègues pour combattre les flammes. Mais il se doit de rester avec celle qu’il a secouru, c’est le protocole de sécurité. Ses yeux se posent à nouveau sur Lisbeth alors qu’il la tient toujours fermement contre lui. « Ça va ? Tu n’as rien ? »


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Message(#) Sujet: Re: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen EmptyMar 5 Sep 2017 - 3:01




        
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An empty house, the roof's on fire. You're fighting with the flames, my memories and my desires run like the water through the hose. And I wonder why this dream won't fade, this constant blue of the darkest shade weighs heavy on your troubled mind. And it's hard on me when it's hard on you... Oh dear, love, if only I could find a way to ease your troubled mind.
Jaylen & Lisbeth
Après avoir crié aux forces d’intervention en bas dans la rue qu’elle était seule, Lisbeth s’est éloignée de la fenêtre sans sommation en rabattant la vitre pour ne pas faire d’appel d’air. Elle se sait pas si elle est censée y rester pour prouver qu’elle est en vie et que le feu n’a pas encore commencé à prendre dans son appartement. Elle ne sait plus rien, puisque là tout ce qui tourne dans sa tête ce sont des souvenirs de ce jour où elle a perdu à la fois son papa et sa soeur jumelle, aux alentours de ses dix ans. Elle se rappelle à peine de ce qui s’est passé après. Comment elle s’en est sortie. Ce dont elle se souvient, c’est le cadavre de sa soeur dans un petit sac en plastique noir. Ce n’était pas une taille adulte. Elle était au jardin avec sa mère quand le feu s’était déclaré. Elles regardaient les étoiles, et l’explosion… Le gaz, avait-on dit, quelques jours après. Lisbeth s’est assise contre le bras du canapé, à-même le sol. La moquette du salon n’est pas très confortable, mais sur le moment tous ses sens sont anesthésiés. Elle a replié ses jambes contre son buste, a entouré le tout de ses petits bras. Elle a posé la tête sur ses genoux. Elle tente de respirer, elle est près du sol comme on lui a déjà appris à se mettre pour échapper au maximum à la fumée. Le son des sirènes de pompiers en bas ne lui parvient plus, jusqu’à cette seconde où il traverse l’épais nuage gris dans son appartement pour faire vibrer ses tympans. Très légèrement, mais assez pour la sortir de sa torpeur. Elle distingue un mouvement au niveau de la fenêtre. Une silhouette. Un être humain. Qui a l’air de porter un casque, et d’être très vêtu. Lisbeth a les yeux plissés, la fumée pique. Des larmes viennent mouiller ses yeux. La silhouette ouvre la fenêtre restée déverrouillée et se jette dans l’appartement. Il semble s’agir d’un homme, Lisbeth n’est pas sûre… Elle ne voit pas grand chose. Il s’approche, elle a presque envie de sourire, elle se sent en sécurité. Elle voit son reflet dans la visière du casque, il dit quelque chose qu’elle ne comprend pas -certainement une question pour lui demander si elle va bien- et elle se laisse doucement relever pour être guidée vers la fenêtre. Il la soulève délicatement pour lui faire traverser la fenêtre restée ouverte. Lisbeth se retrouve dans une sorte de nacelle, le genre de truc qu’elle a déjà vu à la télé. Les larmes coulent désormais franchement sur ses joues qu’elle sent souillées par la fumée de l’incendie. Dans sa main se trouve toujours son téléphone. Sur son épaule, son sac à main qu’elle n’avait pas retiré. Pendant que la nacelle descend, elle prie tous les saints qu’elle connaît pour que cela ne soient pas les seuls restes de son appartement. Lisbeth ferme les yeux et respire le plus calmement qu’elle peut l’air frais de l’extérieur. L’hiver n’est pas encore tout à fait fini. Elle entend que le pompier qui l’a secouru lève sa visière. Même si elle a le visage trempé et qu’elle ne ressemble certainement à plus rien, elle s’en moque. Elle est passée à côté de la mort, il ne lui en tiendra pas rigueur. Elle tourne son visage vers lui, et reconnaît Jaylen, à travers ses yeux embués de larmes qui n’attendent que de s’écouler. ”Jay...len ?” parvient-elle à articuler alors qu’il lui demande au même moment si elle n’a rien. De la fumée étant passée dans sa gorge, Lisbeth se met à tousser fortement. Ca brûle un peu, mais elle aurait pu subir bien pire. Mourir, par exemple. Sa tête se remet à tourner, elle ferme les yeux. La surprise de tomber sur Jaylen lui coupe encore plus le souffle. Et surtout dans ces conditions. La nacelle ne met pas bien longtemps à arriver en bas, Lisbeth n’a même pas le temps de calmer sa toux rauque qu’ils sont tous deux arrivés en bas de l’immeuble, de l’autre côté de la rue. Lisbeth tente un regard autour d’elle, sa main avec son téléphone toujours devant sa bouche pour ne pas tousser à la figure Jaylen qui, après qu’elle l’a quitté deux ans auparavant, vient de la sauver des flammes de son immeuble. Un périmètre de sécurité a été installé devant l’entrée de son immeuble, au 44. Sa quinte de toux se calme un peu. Plein de gens tentent de lui venir en aide. Pas loin, il y a ses voisins. Lisbeth a envie de s’effondrer en larmes au sol et de ne plus bouger. Elle ne croit pas à tout ça, elle doit certainement rêver. Surtout pour qu’il y ait Jaylen… On la conduit près d’une ambulance dont elle reconnaît la croix rouge sur la porte arrière. On la fait asseoir, on lui donne de l’eau. Elle boit, tousse à nouveau. On commence à lui prendre la tension. Jaylen a disparu de son champ de vision. Oui, elle a sûrement rêvé, et vu en ce pompier son ex-fiancé sous le coup de la panique…  
      

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Message(#) Sujet: Re: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen EmptyMar 5 Sep 2017 - 18:25


I call your name, but i can't get through
“Lisbeth & Jaylen”
I
Tandis que la nacelle amorçait le dernier segment de descente, les questions se mirent à émerger dans un coin de ma tête. Qu’est-ce que Lisbeth peut bien faire ici à Brisbane ? Est-ce que cela fait longtemps qu’elle est revenue ? Cela a-t-il un rapport avec la lettre qu’elle m’avait fait parvenir et que je n’avais pas eu le courage d’ouvrir ? Tant d’interrogations qui se bousculaient dans mon esprit, avant que l’on arrive jusqu’en bas. La pauvre Lisbeth n’avait même pas répondu à ma question, ayant articulé mon prénom de façon interrogative, et semblait tout autant surprise de me voir à cet instant-là. L’action repris. Les ambulanciers prirent en charge la rescapée pour lui faire une rapide consultation. Dans leur métier comme dans le nôtre, la rapidité est la clé. D’ailleurs, il faut que je me sorte de tous ces questionnements qui m’envahissent. Lisbeth est entre de bonne main et il me faut aller aider les collègues à sauver le dernier étage des flammes. Il faut faire vite, avant que l’immeuble ne menace de s’écrouler sur lui-même. Je cours donc en direction de la grande échelle que je devrais escalader pour rejoindre le troisième étage. Durant mon ascension, je ne peux m’empêcher de penser à Lisbeth et de m’inquiéter pour elle. Je me souviens qu’elle m’avait raconté la mort de sa sœur dans un incendie dont elles avaient été victimes. J’imagine que tous ces souvenirs doivent à nouveau la hanter en ce moment et j’ai du mal à ne pas ressentir de compassion pour elle. Malgré toute la souffrance que j’ai pu ressentir lors de notre rupture, je ne lui ai jamais souhaité d’être malheureuse et pour la première fois, j’aurais aimé ne pas devoir retourner au combat contre le feu, et rester en bas pour la soutenir.
Le devoir oblige, ainsi que la fidélité à mes compagnons d’armes, je retourne à l’intérieur du bâtiment pour apporter mon aide aux équipes qui tente d’endiguer la menace. Le feu est maitrisé dans les étages inférieurs et nous devons l’empêcher d’aller plus haut. La chaleur est étouffante et la visibilité troublée par les vapeurs brulantes qui nous entourent. Je relève un de mes collègues qui tient la lance pour lui permettre d’aller prendre un peu l’air, plus en arrière. Il est capital de se remplacer mutuellement pour maintenir une équipe opérationnelle et efficace. Après plusieurs dizaines de minutes de combat acharné contre le brasier, nous arrivons enfin à éteindre la dernière flamme à l’intérieur du batiment. Fin de la mission pour l’équipe d’intervention qui va pouvoir évacuer les lieux et laisser la police sécuriser la zone qui demeure dangereuse. Une fois à l’extérieur et hors de tout danger, je retire mon casque et prend une profonde inspiration. Sentir l’air frais passer dans mes poumons comme pour en chasser la fumée me fait un bien fou et ne manque pas de me faire tousser un peu. Mon visage est un peu noirci par la fumée, malgré la visière et je passe juste une main dessus pour le décrasser un peu. Immédiatement, mon attention se reporte sur Lisbeth qui semble toujours aux soins des ambulanciers. Le chef passe pour me demander si tout va bien, et je n’ai d’autre choix que de lui expliquer que je connais la victime. C’est là aussi une obligation protocolaire. Après avoir entendu mes explications, il m’accorde le reste de ma soirée, car mon service n’était, normalement, pas encore terminé.
Je sais que les retrouvailles avec Libeth vont entrainer un tas de question, sans doute aussi des explications voir même de la souffrance à nouveau. Mais je ne peux tout simplement pas la laisser là, seule, traumatisée et sans personne pour l’aider. Je m’approche alors, en espérant ne pas lui paraitre trop répugnant avec toutes les traces de suies sur ma peau. D’après le comportement des ambulanciers avec elle, j’en déduis qu’elle n’a rien ce qui me soulage quelque part. Je m’efforce de sourire lorsque j’arrive à sa hauteur, j’ai au moins une bonne nouvelle à lui annoncer. « Ton appartement et ce qui s’y trouvait a été préservé des flammes. Tu ne peux pas y retourner pour le moment, mais dès que le bâtiment sera sécurisé, tu le pourras ».



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Message(#) Sujet: Re: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen EmptyJeu 7 Sep 2017 - 3:32




        
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Jaylen & Lisbeth
Assise à-même le sol de l’ambulance et les jambes dans le vide, Lisbeth a laissé son corps choir contre un carton de compresses qui se trouve juste à côté d’elle. Elle souffle. On a terminé de lui prendre la tension et on lui fait boire beaucoup d’eau. Elle ne semble pas présenter d’intoxication à la fumée, et elle en est quand même soulagée. La crise d’angoisse qui l’emprisonnait jusque là dans ses vieux souvenirs est enfin passée. Elle a le regard tourné en direction de son immeuble. Elle surveille ses quatre fenêtres, au dernier étage. Elle attend d’y voir des flammes, elle est persuadée que tout va partir en fumée d’ici peu. Lisbeth se demande aussi ce qui a pu causer cette explosion dans l’un des premiers étages. Elle ne connaît pas vraiment ses voisins, elle se voit mal aller les voir pour leur demander… Elle ne sait même pas s’il y a eu des blessés. Il y a de l’agitation dans toute la rue désormais. Les voitures n’y passent plus. Sûrement à cause du périmètre de sécurité. Lisbeth se met à soupirer. Elle hèle un pompier qui passe non loin d’elle et lui demande, avec une pointe d’inquiétude dans la voix, comment se passent les opérations. Le pompier hausse les épaules et lui lance que tout ira bien. Ils disent tous cela… Elle se remet contre son carton, et ferme quelques instants les yeux. Elle n’a pas revu Jaylen depuis tout à l’heure. Elle en a conclu qu’il s’agissait d’une hallucination, d’autant plus qu’avec tous les soucis liés à l’incendie et tous les souvenirs poisseux dans son esprit elle a presque réussi à oublier qu’elle avait pris son sauveur pour lui. Quelle histoire… Lorsque les paupières de Lisbeth se soulèvent à nouveau, elle monte instinctivement son regard sur le dernier étage de l’immeuble encore sûrement rongé par les flammes. Pour le moment, les fenêtres de son loft sont toujours aussi noires. Il ne semble pas y avoir de lueur caractéristique de la présence d’un bout du feu. Ca la rassure un peu, mais pas complètement. Les yeux à nouveau fermés, Lisbeth est distraite par un bruit soudain dans la foule. Les gens se mettent à applaudir. Intriguée, elle déplace légèrement le haut de son corps et voit un petit tas de pompiers sortir de la porte principale de l’immeuble. Elle entend vaguement l’un d’eux lancer que le feu a été maîtrisé, et les applaudissements reprennent de plus belle. Parmi ceux qui tapent dans leurs mains, Lisbeth reconnaît les deux voisins avec qui elle a constaté l’incendie, sur la rambarde de l’escalier du dernier étage. Elle se rassoit, attendant la suite des événements. Puis, devant eux passe soudain Jaylen. Elle ne le lâche pas du regard, elle croit qu’elle rêve encore. Contrecoup de l’émotion. Il s’approche, et lui sourit. Dans ce geste, Lisbeth retrouve le visage de celui dont elle a dû se séparer à contrecoeur. C’était plus facile de se passer de lui en s’imaginant qu’il avait complètement refait sa vie dans une autre ville. C’était plus facile de ne pas penser à lui en sachant qu’elle l’avait vu pour la dernière fois lorsqu’elle avait rompu avec lui. Elle n’ose pas lui sourire en retour, elle n’en a pas le droit. Sauf quand elle écoute ce qu’il lui annonce. Elle souffle, plus de honte face à Jaylen que de soulagement, et se met à sourire. Il est toujours aussi beau, même avec de la suie sur le visage. Lisbeth rougit un peu, avant de baisser la tête tout en murmurant : ”Merci… De me dire ça, et… de m’avoir sauvée.” Elle sait maintenant qu’elle n’avait pas rêvé, et que son sauveur était effectivement Jaylen. Elle qui rêvait de le revoir depuis qu’elle était arrivée à Brisbane et qui comptait sur Deirdre pour l’aider à y parvenir, maintenant qu’elle se trouve face à lui elle ne sait pas trop quoi lui dire. Elle ressent surtout une honte énorme, et a une furieuse envie de disparaître dans le caniveau pas loin.  
      

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Message(#) Sujet: Re: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen EmptyJeu 7 Sep 2017 - 12:25


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“Lisbeth & Jaylen”
Q
ue faire ? Que faire lorsque d’un côté, l’on se retrouve face à la dernière personne au monde que l’on souhaiterait croiser, et que d’un autre côté, cette personne vient juste d’échapper à la mort et se retrouve démunie de tous ces biens ? En temps normal, j’aurais sans doute tout fait pour fuir, échapper à ce regard, à ce visage, à tout ce que Lisbeth peut représenter à mes yeux, me rappelant tout ce que j’ai perdu lorsqu’elle a rompu notre relation. Je n’aurais pas eu le courage de rester, et même dans doute d’engager la conversation. Non j’aurais fait comme avec la lettre qu’elle m’avait fait parvenir, je l’aurais ignorée. Seulement voilà, les circonstances nous font parfois réagir et voir les choses de manière très différentes. Son regard désorienté, la détresse que je peux voir sur son visage, ne sont pas sans me rappeler les douloureux souvenirs des incendies de 2009 dans le Victoria. Une catastrophe qui a changé ma vie et ma manière de voir les choses. Depuis, je ne supporte plus de regarder une personne en détresse sans faire tout ce que je peux pour lui venir en aide, quitte à prendre aussi un peu de sa peine pour mieux comprendre comment l’épauler. Certains pourraient dire qu’il s’agit d’un défaut, peut être… Il n’empêche que c’est cette compassion, cette empathie qui m’a permis de me relever suite à notre rupture. J’ai rencontré des gens qui étaient parfois au fond du trou, comme moi, et ensemble on a pu se relever de tout ça.
Lorsque Lisbeth me remercie de l’avoir sauvée, et d’être venu la rassurer, je ne réponds que d’un hochement de tête signifiant qu’il n’y a pas de quoi me remercier. J’aurais aimé lui répondre de vive voix, seulement j’ai du mal à articuler quoi que ce soit. La pression étant retombée, je réalise petit à petit dans quelle situation je suis et cela me paralyse de l’intérieur. Et ce sourire qu’elle m’offre en retour n’est pas pour arranger les choses… Moi qui avais tout fait pour essayer de l’oublier, voilà que je me retrouve face à la femme que j’ai aimée au point de vouloir passer le reste de ma vie avec elle. La douleur réapparait quelque part dans mon esprit, me rappelant la vie que je m’étais imaginée à l’époque où mon seul bonheur se résumait à Lisbeth.
Un homme vint interrompre le moment de silence qui s’était installé entre nous. Je le connais, il s’agit d’une personne chargée d’expliquer aux victimes d’incendies les procédures habituelles pour le relogement où la prise en charge de celle-ci par les assurances. Malheureusement, après s’être présenté à Lisbeth, l’homme lui apprit qu’il ne parvenait pas à joindre l’assurance de l’appartement et lui conseillait d’aller loger chez une proche en attendant que la situation se débloque. Il ne serait sans doute question que d’un jour ou deux… Et à la simple vue du regard de Lisbeth, qui vient de changer gravement après que l’homme soit partit, je comprends que celle-ci n’a pas de solution en tête. Une idée me traverse alors l’esprit. Je déteste cette idée… Mais c’est sans doute l’une des seules solutions possibles pour éviter à Lisbeth de rester seule et de broger sur cet incendie. Je ne tiens plus en place, cela se voit car je piétine, je regarde parfois le ciel, parfois mes pieds. Foutue empathie ! me dis-je dans un coin de ma tête. Mais c’est trop tard, l’idée a fait son chemin dans ma tête, et je suis prêt à une folie et à me faire souffrance pour venir en aide à mon ex fiancée… « Je… sais que c’est fou de dire ça...Et ca sera surement bizarre. Mais si tu préfères ne pas rester seule dans une chambre d’hôtel, j’ai de la place chez-moi si tu veux, le temps qu’ils règlent tout ça. » Après tout, maintenant que je ne peux plus fuir, autant affronter ce qui me hante depuis deux ans. Même si Deirdre me tuerai pour cette proposition j’imagine…




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Message(#) Sujet: Re: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen EmptyJeu 7 Sep 2017 - 18:05




        
I call your name, but I can't get through

An empty house, the roof's on fire. You're fighting with the flames, my memories and my desires run like the water through the hose. And I wonder why this dream won't fade, this constant blue of the darkest shade weighs heavy on your troubled mind. And it's hard on me when it's hard on you... Oh dear, love, if only I could find a way to ease your troubled mind.
Jaylen & Lisbeth
Même si son appartement et tout ce qu’elle possède ont été épargnés des flammes et de leur pouvoir destructeur, Lisbeth sait qu’elle ne pourra pas retourner y vivre tant que certains travaux pour consolider les premiers étages auront été faits. Des vapeurs vont certainement monter jusqu’à chez elle, entre autres problèmes que cet incendie va causer dans l’immeuble. Elle est toujours en pyjama, et sans possibilité de remonter jusqu’à son loft pour récupérer quelques affaires. Vraiment pas en veine, la Montgomery, ces derniers temps… Et en prime, c’est son ex-fiancé, à qui elle a brisé le coeur deux ans auparavant, qui l’a sauvée. Elle lui est redevable, et elle le sent bien dans son regard, après qu’il lui a annoncé que son loft est sain et sauf. Un silence s’installe. Lisbeth baisse la tête, remercie Jaylen, et les mouches autour d’eux font encore un peu entendre le battement de leurs ailes, jusqu’à ce qu’un homme que Lisbeth ne connaît pas s’approche d’eux. Elle lève la tête et écoute ce qu’il a à dire. Apparemment, il ne parvient pas à joindre toutes les assurances requises pour la reconstruction rapide de ce qui a été détruit, et conseille à Lisbeth, comme aux autres locataires qui écoutaient autour, d’aller vivre chez un proche le temps que la situation se débloque. Sauf que Lisbeth n’a personne à qui demander ça, et quand l’homme s’éloigne d’elle, de Jaylen et des autres locataires, toute envie de vivre quitte son regard. Elle n’a de cesse de mirer en direction du sol, figée. Elle a beau réfléchir, elle ne voit aucune solution à part l’hôtel. Et elle est en pyjama. Elle n’a même pas de veste, et heureusement que les hivers ne sont pas rudes en Australie. Elle a pris son sac à main en quittant son appartement, ainsi que son téléphone qui est désormais rangé dans ce dernier. Tiens, elle n’en a pas pris le chargeur… Complètement désespérée, Lisbeth enfouit son visage dans ses mains après avoir remonté ses genoux contre son buste. Le sol de l’ambulance n’est pas très confortable et la douleur remonte depuis ses fesses jusqu’à ses épaules, mais pour l’instant il s’agit du cadet de ses soucis. Elle en oublierait presque Jaylen tant cette situation l’effraie. D’ailleurs, lui commence une phrase, ce qui fait que Lisbeth relève son visage dans sa direction. Pendant qu’il parle, elle tente de ne pas trop le fixer, car ce qu’il lui annonce est de taille. Elle rougit de plus belle, et commence à balbutier une excuse pour ne pas accepter sa proposition. Il l’a sauvée des flammes, c’est déjà bien suffisant aux yeux de la jeune femme. Elle s’imagine que la nouvelle compagne de Jaylen ne verrait pas cela d’un très bon oeil, ou son enfant, s’il en a eu un… Elle ne sait rien de sa nouvelle vie, elle ne sait plus rien de lui depuis qu’il a passé la porte de leur appartement, le jour où elle a décidé de rompre avec lui pour lui épargner toute la souffrance qu’elle allait devoir afficher depuis l’hôpital. Et même si à l’époque elle lui avait épargné cela, voilà qu’elle recommence aujourd’hui, de façon tout à fait involontaire. La vie est étrangement faite… ”Je ne peux pas accepter Jaylen, je ne voudrais pas te déranger, et encore moins déranger ta famille,” finit-elle par répondre, presque dans un murmure. Elle ira à l’hôtel, d’ailleurs elle devrait commencer à en chercher un dans le coin. Avant d’avoir fini sa phrase à l’attention de Jaylen, Lisbeth a déjà plongé sa main dans son sac à main afin d’en sortir son téléphone.
      

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Message(#) Sujet: Re: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen EmptyVen 8 Sep 2017 - 11:46


I call your name, but i can't get through
“Lisbeth & Jaylen”
E
ssuyer un refus de la part de Lisbeth n’est pas pour m’étonner plus que ça. Il est certain que la situation est pour le moins inattendue et la proposition également. Moi-même je ne sais pas ce qui me prend de proposer ça si spontanément mais maintenant que j’ai lancé l’idée, je ne vais pas pas abandonner au premier refus. Surtout pour une excuse qui n’a pas lieu d’être. Déranger ma famille ? Comme si j’avais une vie de famille. Il m’aura fallu bien plus d’un an pour me remettre de notre rupture et retrouver le gout à la vie. Et même après cela, je n’ai jamais eu le cœur à me lancer à nouveau dans une histoire sentimentale, ni même à prendre du bon temps, ne serait-ce que pour un soir. « Oh rassures toi, tu ne dérangerais personne, puisque je vis seul ».
Peu après ma réponse, mon regard se tourne vers mes collègues. Les échelles sont toutes repliées sur les camions, les dernières lances à incendies sont enroulées et tous sont prêts à repartir. Certains ont même pris le temps de répondre aux sollicitations des habitants rescapés qui voudraient faire des selfies avec leurs nouveaux héros, histoire de leur rendre hommage sur les réseaux sociaux. Je me souviens moi-même de m’être prêté à ce jeu une fois où deux, lorsque l’on a un peu de temps après les interventions les plus difficiles. Mon regard se porte sur le chef qui me fait un signe de tête pour me dire qu’ils m’attendent pour retourner à la caserne. C’est vrai que, même si j’ai été libéré par ce dernier, pour le reste de la soirée, il me faut rentrer à la caserne pour me changer et récupérer ma voiture. En revanche, pour Lisbeth, il ne serait pas possible de venir avec nous si elle accepte ma proposition. Seulement, une idée me vient en tête lorsque je vois l'ambulancier revenir à son camion après avoir parlé avec notre chef. Les ambulances ont leurs locaux pas si loin de chez nous et vont sans doute rentrer en même temps que nous. Face au silence de Lisbeth, je m'absente quelques instants pour aller demander à l'ambulancier s'ils pourraient éventuellement ramener leur patiente devant notre caserne. Ce dernier me répond favorablement et je retourne face à Lisbeth pour lui confirmer que techniquement, tout est possible.
« Je dois rentrer à la caserne, si tu accepte de venir chez moi, il suffit de rester dans cette ambulance pour qu'elle te dépose à notre caserne. On se retrouvera là bas... A toi de choisir ! ». dis-je avant de prendre mon casque sous le bras et de tourner les talons pour rejoindre mon camion. Tout le choix lui appartient maintenant. Ca peut paraitre un peu rude et froid comme départ, mais je n'avais pas le temps d'argumenter plus. Quand le chef le dit, il faut y aller !



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Message(#) Sujet: Re: (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen (#44) i call your name, but i can't get through ▬ jaylen EmptySam 9 Sep 2017 - 4:11




        
I call your name, but I can't get through

An empty house, the roof's on fire. You're fighting with the flames, my memories and my desires run like the water through the hose. And I wonder why this dream won't fade, this constant blue of the darkest shade weighs heavy on your troubled mind. And it's hard on me when it's hard on you... Oh dear, love, if only I could find a way to ease your troubled mind.
Jaylen & Lisbeth
Avant que Lisbeth ait même pu sortir son smartphone de son sac à main posé sur ses genoux, Jaylen lui répond qu’il vit seul, et qu’elle ne dérangerait par conséquent personne. Sans relever la tête, elle hausse légèrement un sourcil. Comment ça, il vit seul ? Comment un si bel homme peut ne pas avoir trouvé chaussure à son pied depuis qu’elle-même a laissé passer sa chance ? Assez lâchement, et surtout pour une bêtise, il fallait l’avouer. Mais les faits sont là, Lisbeth ne pourra plus être avec aucun autre homme comme elle l’a été avec Jaylen. Et de se retrouver en face de lui aujourd’hui, malgré les circonstances, le lui prouve à nouveau. En étant loin de lui et sans nouvelles, elle parvenait totalement à avancer. Et maintenant… Maintenant qu’elle sait qu’il n’a toujours pas fondé de famille, qu’il ne semble pas tant avoir avancé que ça sans elle, et qu’il vit seul, quelque chose -de malsain- dans un coin de sa tête lui souffle de tenter de le reconquérir. Cela sera peut-être vu comme un gros manque de respect. Certainement, même. Mais… Il vient tout de même de lui proposer de vivre chez lui quelques jours en attendant que la situation au numéro quarante-quatre de Redcliffe se débloque, et que l’illustratrice puisse retourner vivre dans son loft chéri. Cette dernière relève enfin la tête, mais ne croise pas le regard de son ex-fiancé, car celui-ci a tourné le sien en direction de ses collègues. Elle capte du mouvement du coin de l’oeil, les pompiers ont fini leur travail. Mais Lisbeth observe Jaylen, et son profil toujours aussi séduisant. Malgré la suie sur le visage, qui d’ailleurs ajoute un côté aventurier qu’elle ne parvient pas à ne pas trouver charmant. Il l’a sauvée, en dépit de ce qu’elle lui a fait. Même si c’est son travail, il aurait pu se montrer tellement plus désagréable... Comment a-t-elle pu rompre avec lui, deux ans auparavant ? Comment a-t-elle réussi à imaginer sa vie sans lui, même pour le protéger ? Lisbeth secoue légèrement la tête, en fermant les yeux, pour chasser ses pensées de son esprit, et se reconcentre sur son sac à main afin d’y trouver son téléphone. Jaylen finit par lui adresser de nouveau la parole, et elle lève son visage vers lui, intriguée. Il lui déclare qu’il doit retourner à la caserne, et lui informe qu’il lui suffirait de rester dans cette ambulance pour trouver un abri, à savoir chez Jaylen. Sans laisser à Lisbeth le temps de répondre, il récupère son casque d’entre ses mains qu’il glisse sous son bras et tourne les talons. Lisbeth reste coite, quelque instants. Que faire ? Accepter sa proposition au risque de le faire souffrir ? Ou se rendre à l’hôtel sans faire d’histoires et retourner dans l’ombre, là où elle était visiblement si bien jusqu’alors ?
      

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