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 you caught the light (coram#3)

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Message(#) Sujet: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyLun 13 Nov 2017 - 2:40


La première pensée de Cora en observant par le hublot les eaux turquoise du Miami est que la ville sait offrir un paysage paradisiaque. Le ciel est bleu, les palmiers hauts et c’est emplie d’une bonne humeur, particulièrement difficile à trouver ces derniers temps, que la jeune femme descend de l’avion et pénètre dans l’aéroport en se rendant compte qu’elle avait perdu l’habitude d’être toujours entre deux vols depuis qu’elle avait délaissé l’Australie. Forcément, le fait d’avoir une carrière en suspens avait ralenti son tempérament de baroudeuse. Désormais elle n’a plus à joindre les lieux de tournage et peut passer des semaines sans que ses pieds quittent le sol. L’impression en descendant est donc particulière et en y pensant, elle réalise que, ça ne lui manque pas du tout. Après avoir récupéré ses affaires sur le tapis et passé les portiques de sécurité (ça par contre, c’est une habitude qu’elle a commencé à prendre puisqu’elle n’est pas une célébrité sur ce sol), elle file au premier café qui se présente dans le terminal. Elle n’est pas venue ce week end d’Orlando pour être seule. Elle attend Priam, qui s’était autorisé quelques jours de vacance pour lui rendre visite. Evidemment, la simple idée de passer plus de temps dans un avion que sur le territoire avait américain avait semblé totalement ridicule aux oreilles de la rousse quand il avait émis l’idée, mais le fait que ça puisse lui faire plaisir et qu’elle ait besoin d’un visage amical par ici a eu raison du bon sens, et là voilà donc assise à attendre avec un bon café dans un aéroport que l’avion du sportif atterrisse. Les deux heures qui séparent l’arrivée de leur vols successif donne le temps à Cora de se concentrer sur son portable pour régler plusieurs affaires en suspens – et éventuellement communiquer avec l’autre bout du monde pour avoir des nouvelles, dont une qui l’a met vraiment de très bonne humeur. Les deux heures d’attentes écoulées, elle quitte sa chaise et s’en retourne pour attendre Priam qui devrait sortir d’un moment à l’autre. Comme on s’y attend, à aucun moment de cette attente, Cora ne se dit que c’est assez peu commun de retrouver son ex-fiancé à l’aéroport comme si de rien, mais là, elle est émerveillée et plutôt impatiente. Du haut de son mètre quatre-vingt-sept, le sportif ne tarde pas à se faire voir et Cora lui fait signe de la main de la rejoindre. « Hey ! J’ai failli attendre ! » dit-elle, comme s’il s’agissait d’un reproche alors que, et bien, elle a attendu (et c’était prévu) « Tu as eu un bon vol ? J’espère que t’as dormi parce que je n’accepte aucune excuse de jet lag, j’ai tout prévu de la soirée. » Elle veut optimiser au mieux le temps qu’ils ont. « Mais d’abord, on va à la voiture, et well, tu prends une douche. » La bonne humeur arrive à masquer son air très autoritaire. Avec dire, c’est l’excitation qui fait d’elle une véritable pile électrique.
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyLun 4 Déc 2017 - 19:01


Enfoncé dans son siège, le regard de Priam redécouvrait Miami avec émerveillement. Après quatre années loin des Etats-Unis, le sportif avait choisi le soleil de la cote américaine pour décompresser quelques jours ; du moins c’est la raison principale qu’il avait donné à ses proches, mais en réalité c’est pour une fille qu’il venait de traverser la moitié du globe. Finalement, après des heures dans son fauteuil en cuir à enchainer séries et films, la voix du commandant résonna dans l’appareil annonça un atterrissage imminent, puis, après un dernier instant de stress, Priam quitta l’appareil  plus impatient que jamais. La dernière étage (qui était la plus pénible pour lui) arriva, il patienta une fois de plus afin de récupérer son sac qu’il balança au-dessus de son épaule, avant de rejoindre le terminal ses lunettes de soleil sur le haut de son t-shirt. Il se fit bousculé par une fille sautant dans les bras de son petit-ami avant de croiser le regard de Cora, plus souriante et belle que jamais. Une fois à sa hauteur, il repensa à ces mots qui avait déclenché l’achat de cet aller-retour pour la Floride je … cette absence risque d’être un peu longue ils étaient désormais rangés dans la rubrique non « Hey ! J’ai failli attendre » il leva les yeux au ciel avant de la prendre rapidement dans ses bras, le temps d’un échange tendre et d’un baiser dans les cheveux « Tu as eu un bon vol ? J’espère que t’as dormi parce que je n’accepte aucune excuse de jet-lag, j’ai tout prévu de la soirée. Mais d’abord, on va à la voiture, et well, tu prends une douche.» il arqua un sourcil faussement offusqué par ses propos « Donc on s’est pas vu depuis des lustres et le premier truc que tu me dis c’est que j’empeste ? » dit-il en ramassant son sac préalablement jeté sur le sol « J’suis rassuré, t’es toujours toi, le soleil de la Floride ne te tape pas encore sur la tête » mais il devait le reconnaitre, ce teint légèrement hâlé lui allait à la perfection. Une fois son sac sur son épaule, il quitta l’aéroport avec la jeune femme se rappelant avec nostalgie les scènes digne d’un film d’amour qu’ils avaient partagé dans les différents aéroports du globe « Alors c’est quoi le programme de la journée ? J’te previens, je meurs de faim, niveau bouffe c’est plus ce que c’était la première classe » loin d’être prétentieux ou arrogeant il était incapable de voyager hors de la première classe, le calme et le confort des fauteuils y étant pour beaucoup. Une fois hors du grand bâtiment, Priam découvrit avec le sourire le paysage splendide de la ville, Miami était comme dans ses souvenirs, intense, vivant et coloré « Hm, je suis un peu déçu, t’as pas prévu de tapis rouge et de paparazzi... » dit-il à son tour d’un air moqueur. Heureux de la retrouver loin de Brisbane, Priam se laissa guider jusqu’au parking adjacent avec vue sur la plage « Rassure moi t’as pas loué une Mini-Cooper ou un truc du genre ? » amusé, il balada son regard sur le parking, se demandant laquelle des nombreuses voitures à l’arrêt était pour eux.  
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyLun 18 Déc 2017 - 23:04


Cora avait envie d’aller partout et de faire tout ce qui était à sa portée. Elle était comme galvanisée par le message que Ginny venait de lui envoyer à propos de Noah. C’était une bonne nouvelle, le genre dont tout le monde avait besoin et qui n’avait pas manqué d’avoir un effet très positif sur la star. En plus de ça, Priam allait passer le week end avec elle et était présentement quelque part dans l’aéroport pour la rencontrer. Les choses ne pouvaient pas mieux aller pour elle. Le sportif à portée de vue et l’accueille à bras ouvert, une tentative d’humour prévisible et sans effet qui sort d’entre ses lèvres. « Donc on s’est pas vu depuis des lustres et le premier truc que tu me dis c’est que j’empeste ? » « Ouais. » répond t-elle du tac au tac, énergiquement comme si elle lui disait là la vérité la plus absolue alors qu’il s’agit juste d’une vanne découlant du fait qu’il avait passé vingt-quatre heures en avion. « J’suis rassuré, t’es toujours toi, le soleil de la Floride ne te tape pas encore sur la tête » Il récupère son sac et tous les deux prennent la chemin de la sortie, vers le parking où est garée la voiture que Cora a loué pour l’occasion. « Non, tu sais, il ne fait pas plus chaud ici que chez nous. » qu’elle fait remarqué, c’était le premier truc à l’avoir frappé quand elle avait atterri ici, c’était vraiment pas si différent que ça de l’Australie, à part le fait qu’ici elle pouvait croiser quelqu’un armé d’un pistolet sans que ça ne choque personne. « Alors c’est quoi le programme de la journée ? J’te previens, je meurs de faim, niveau bouffe c’est plus ce que c’était la première classe » Elle arque un sourcil, surprise de l’entendre se plaindre avant de rétorquer. « La prochaine fois, voyage en économique. Tu apprécieras mieux tes privilèges. » Elle papillonne des yeux, espérant qu’il se rende compte de la portée un peu indécente de ses propos. « Mais, j’ai prévu d’aller voir un match de basket. Miami affronte Détroit ce soir, on verra ce qu’on mange dans la foulée, y’aura toujours le room service de l’hôtel avant qu’on parte si tu veux. » Elle hausse les épaules. Elle n’avait pas non plus prévu à la minute près ce qu’ils allaient faire, elle s’était contenté de faire le tour des activités et bon, le basket lui semblait un bon plan, ça changeait du rugby. . « Hm, je suis un peu déçu, t’as pas prévu de tapis rouge et de paparazzi... » « Non, aujourd’hui, je me balade en civil. C’est là toute la magie de l’étranger mon cher. » Forcément, ici, elle était beaucoup moins sollicitée pour des selfies. Ça arrivait, mais généralement, c’était par des personnes qui s’y connaissait en cinéma étranger, ou bien des australiens en vacance. Une fois sortis de l’aéroport et après avoir zigzagué longuement entre les touristes perdus, Cora & Priam arrivent à hauteur de la voiture. « Rassure moi t’as pas loué une Mini-Cooper ou un truc du genre ? » « Non. » répond t-elle en pointant du doigt le véhicule qui siffle que les portes sont ouvertes. Un gros 4x4 presque aussi grand que Cora et pour lequel il lui faudrait presque une échelle pour monter à bord. « Ouais, le mec à l’agence a été très bon commerçant et m’a convaincue de prendre ce truc polluant. » avoue t-elle en ayant un peu honte. Elle s’était dit sur le moment que ce serait drôle de conduire ce type de machine et c’est en démarrant qu’elle se rend compte que c’est le cas, c’est drôle. Déroutant parce qu’elle doit conduire à droite, mais drôle. « Quoi ? Me dis pas que tu as peur ! » dit-elle à l’adresse de Priam après plusieurs minutes au volant. « L’hôtel est pas très loin, ne commet pas l’affront de modifier ton assurance vie en arrivant. Je te surveille ! » qu’elle lâche en riant avant de garer la locomotive avant de prendre la direction de l’accueil, prendre les clés de leur chambre respectives. « On se retrouve là dans une heure ? » dit-elle en montrant du doigt le salon de l’hôtel.
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyMar 26 Déc 2017 - 21:38


Passer quelques jours loin de Brisbane était ce dont Priam avait le plus besoin actuellement, épuisé par les entrainements trop intensif, par la pression qu’il se mettait à lui-même et par le stress qu’avaient engendré ses inquiétudes, il n’aspirait qu’à une chose durant cette semaine, se vider la tête. Après un vol beaucoup trop long à son gout, il retrouva Cora, fidèle à elle-même qui n’avait pas résisté à l’idée de l’accueillir avec de faux reproches, c’était bien elle, la rousse qu’il avait laissé à Brisbane, en plus heureuse et plus souriante. Près à profiter de la ville pour la durée de son séjour, le sportif avait interrogé la jeune femme espérant qu’elle est prévu une case déjeuner dans son planning puisqu’à sa grande déception, le plateau de nourriture disponible dans l’avion n’avait pas conquis son estomac. « La prochaine fois, voyage en économique. Tu apprécieras mieux tes privilèges. » un sourire étira ses lèvres réalisant à quel point ses propos pouvait paraitre snob « Mais, j’ai prévu d’aller voir un match de basket. Miami affronte Détroit ce soir, on verra ce qu’on mange dans la foulée, y’aura toujours le room service de l’hôtel avant qu’on parte si tu veux. » elle venait de toucher son cœur en parlant sport, même si son quotidien l’épuisait, il n’aurait jamais dit non à un match en particulier lorsqu’il s’agissait d’une équipe qu’il n’avait pas encore eu la chance de voir « Parfait, t’as géré » avait-il dit en lui tapant dans la main. Ce n’est qu’après avoir quitté le hall principal, qu’il remarqua qu’aucun photographe ne l’attendait caché derrière une plante et que personne ne sollicité son attention sans prendre le temps de se montrer poli, surpris, il en fit la constatation en affichant un pseudo air-déçu « Non, aujourd’hui, je me balade en civil. C’est là toute la magie de l’étranger mon cher. » cette sensation de liberté qui venait de l’envahir était de loin la meilleure chose qu’il avait ressenti ses dernières semaines « Profitons de notre liberté éphémère » puisque à son grand regret elle ne durerait que quelques jours. Il senti finalement la chaleur de la côte est sur ses bras lorsqu’ils quittèrent l’aéroport afin de rejoindre le parking, intrigué par les nombreuses voitures qui se présentait devant lui il ne résista pas à l’idée de taquiner la rousse sur son choix de véhicule. « Non » il arqua un sourcil en découvrant l’immense 4x4 « Ouais, le mec à l’agence a été très bon commerçant et m’a convaincue de prendre ce truc polluant » il posa son regard sur Cora puis sur le véhicule deux trois fois avant de se tourner définitivement vers la demoiselle « Respect, il est doué le type » il ne l’aurait jamais imaginé à bord d’une voiture aussi imposante « Il s’est quand même assurer que tu touchais les pédales ? » demanda-t-il en balançant son sac à l’arrière avant de s’installer du côté passager. Légèrement nerveux, son stress augmenta en remarquant qu’elle paraissait encore plus petit à bord d’un engin pareil « Quoi ? Me dis pas que tu as peur ! »   il secoua la tête en essayant d’afficher un air serein « L’hôtel est pas très loin, ne commet pas l’affront de modifier ton assurance vie en arrivant. Je te surveille ! » elle venait de réussir à le faire rire même s’il avait dans l’idée de la persuadé de le laisser conduire dès qu’ils auraient besoin de la voiture « Jamais, tu sais que j’ai totalement confiance en tes talents de conductrice… mais évite de quitter la route des yeux quand même » . Une fois arrivé devant l’hôtel, il jeta un coup d’œil rapide à son téléphone afin d’envoyer un message à Mia à qui il avait promis des nouvelles dès que cela serait possible « On se retrouve là dans une heure ? » « Ouais, à toute » dit-il en déposant un rapide baiser dans ses cheveux. Ses clés en main, Priam entra dans sa chambre qui était beaucoup plus grande que ce qu’il avait imaginé ; il laissa tomber son sac sur son lit, brancha son téléphone avant de se glisser sous la douche. L’heure qu’il passa loin de la Cora passa plus vite que ce qu’il avait imaginé puisqu’il descendit dans le hall avec quelques minutes de retard « Désolé, j’ai pas vu le temps passé » il glissa son téléphone dans la poche de son bermuda noir « Mia t’embrasse d’ailleurs » avait-il ajouté en repensant à la conversation qu’il avait eu avec sa cadette. Naturellement, il attrapa sa main et l’attira hors de l’hôtel qui pour son plus grand plaisir avait une vue sublime sur Venice Beach « On a encore un peu le temps avant le match alors on va se manger un truc pendant que tu me racontes ce que j’ai manqué ?   » il voulait savoir ce qu’elle avait appris de plus ici et s’il y avait toujours de l’espoir pour Arthur.
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptySam 30 Déc 2017 - 2:51


Le véhicule est encore plus imposant en vrai que sur les photos, ce qui amène Cora à véritablement regretter de s’être montrée trop faible face à un commercial zélé parce que jamais de la vie elle aurait eu l’idée de conduire un engin pareil, surtout quand on sait ses engagements sur la préservation de l’environnement. Mais, elle devait admettre que le gars était juste bon dans son métier, et ça, la dernière fois qu’elle a vérifié, ce n’était pas un crime. C’est pourquoi, une fois face au char d’assaut, elle se moque d’elle-même plus qu’autre chose, la situation est drôle après tout. « Respect, il est doué le type » Priam semble également décidé à jouer la comédie aussi, à la regarder, regarder la voiture et ainsi de suite, il se doute qu’un truc cloche. Elle hausse les épaules, l’air de lui faire comprendre que le gars a juste été vraiment bon dans ses arguments. « Il s’est quand même assurer que tu touchais les pédales ? » Elle l’attendait celle-là. Elle lui offre un regard totalement désabusée devant sa blague très prévisible. « Bien sûr, il m’a même fourni gratuitement l’escabeau pour mon monter dedans sans soucis. » Elle le raille, mais c’est de bonne guerre et well, c’est comme ça qu’ils fonctionnent. A bord, elle a vite fait de faire les réglages nécessaires pour pouvoir toucher les pédales. Forcément, le regard le moins assuré que Priam offre à la situation l’amène à lui demander s’il a peur et se jure sur le moment que s’il parle de prendre le volant, elle hurle. « Jamais, tu sais que j’ai totalement confiance en tes talents de conductrice… mais évite de quitter la route des yeux quand même » « Attend de savoir si je la vois. » Qu’elle rétorque, l’air inquiétant dans la voix et son rire qui retentit juste après. Bon, peut-être que le manque de confiance de Priam est drôle après tout. Ceinture bouclées, le véhicule avance tout droit vers leur hôtel. La réservation était réglée. Cora était installée en moins de temps qu’il ne lui en fallait et n’ayant pas eu un vol d’une journée, voire plus, elle se dit que la douche pourrait attendre l’après match. Le truc, c’est qu’elle lui avait donné une heure alors qu’elle n’en avait pas besoin pour elle et rapidement, elle se mit à tourner en rond jusqu’au moment de se rejoindre dans le hall. « Désolé, j’ai pas vu le temps passé » Elle hoche la tête, signe que ça n’est pas  très grave. Après tout, ils ne sont pas dans le même état tous les deux et elle ne pourra pas lui en vouloir d’avoir voulu se reposer. « Mia t’embrasse d’ailleurs » Qu’il ajoute, le fait qu’il ait appelé sa cadette ne l’étonne pas au final. « Oh, moi aussi. Elle va bien d’ailleurs ? Tu lui diras que je passerais la voir quand je passerais en Australie pendant les fêtes. » Elle soupire, elle n’avait pas pris le temps de revoir l’étudiante depuis son arrivée à Brisbane, ce qui lui pince le cœur, la brune étant pour elle comme une sœur également. « On a encore un peu le temps avant le match alors on va se manger un truc pendant que tu me racontes ce que j’ai manqué ?   » Une autre proposition l’aurait étonnée, s’il avait faim il y’a une heure, ça n’aurait pas changé entre temps. « On peut prendre un truc sur un drive si tu veux. Je ne suis pas sûre qu’on ait le temps pour un restaurant. » Non, il ne l’avait pas remarqué mais, le temps passe très vite. « Pas grand-chose. Ces choses prennent du temps tu sais ? Pour le moment, on monte le dossier et dès que ce sera près, on le présentera devant un juge ici et en Australie pour démarrer la procédure. » Une histoire aussi compliqué prend du temps, surtout si elle veut s’assurer de récupérer son fils, elle doit rassembler ce qu’il faut pour montrer que ces gens ne l’ont pas adopté normalement, autrement, personne ne le lui confiera. La voiture s'arrête, elle baisse la fenêtre, prête à commander. « Tu prend quoi ? » Il ne fallait peut-être pas qu'il s'habitue aux fast-food en étant ici.
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyLun 15 Jan 2018 - 14:15


Une chose était sûre, le type qui avait réussi à lui louer cette voiture devait encore frimer devant ses collègues. La réussite de ce type permettait à Priam de se moquer à son tour de Cora « Bien sûr, il m’a même fourni gratuitement l’escabeau pour mon monter dedans sans soucis. » un sourire sur le visage, il s’amusait à l’imaginer grimpant sur une petite échelle afin de rejoindre le côté conducteur de la voiture. Moyennement rassuré par le rapport de taille, il monte malgré tout dans le véhicule en accordant une confiance presque aveugle en la rousse tout en s’assurant qu’elle ne quitte pas la route des yeux « Attends de voir si je la vois » il arque un sourcil en croisant son regard, elle blague du moins il essaie de s’en convaincre. Une fois dans le hall de l’hôtel, le duo se sépare rejoignant leur chambre respective. Comme toujours, Priam oublie l’heure, traine et l’heure que Cora lui avait accordée pour prendre une douche et ranger ses affaires s’allonge d’une vingtaine de minute. Il la rejoint finalement, s’excusant pour ce retard avant de lui passer le message de sa cadette, un simple bonjour qui se transformera en catastrophe s’il ose oublier de le transmettre « Oh, moi aussi. Elle va bien d’ailleurs ? Tu lui diras que je passerais la voir quand je passerais en Australie pendant les fêtes. » il hoche la tête et un sourire se dessine sur son visage comme à chaque fois qu’il pense à sa petite sœur « Plutôt bien, elle s’en sors pas trop mal à la fac et elle a l’air de se plaire vraiment à Brisbane » il en avait douté au début, sachant parfaitement qu’il était la seul raison de son arrivé mais aujourd’hui, la brunette semblait s’être fait une place au sein de cette ville. Prêt à explorer, Miami, Priam entraina Cora en dehors de l’hôtel découvrant une vue à couper le souffle sur l’une des plus belles plages de la Floride avant de lui proposer de manger quelques choses, cette heure passé n’avait en rien apaisé la faim qu’il ressentait depuis sa sortie de l’avion « On peut prendre un truc sur un drive si tu veux. Je ne suis pas sûre qu’on ait le temps pour un restaurant. » il approuve d’un signe de tête, un hot-dog ou un burger était tout ce qu’il souhaitait pour le moment « Ça me va, il parait qu’il faut absolument gouté leurs frites avec du bacon recouvert de fromage… » au revoir le régime plutôt sain qu’il s’impose tous les jours de l’année, ce week-end sera sous le signe du gras. Tout en rejoignant la voiture il l’interroge sur Arthur ignorant s’il y a du nouveau depuis leur soirée sur le bateau, après tout il comprenait qu’elle n’ait pas eu envie d’évoquer le sujet lors de leur conversation téléphonique « Pas grand-chose. Ces choses prennent du temps tu sais ? Pour le moment, on monte le dossier et dès que ce sera près, on le présentera devant un juge ici et en Australie pour démarrer la procédure. » elle n’y peut rien mais il aurait aimé entendre des choses plus positifs, accélérer le temps était le pouvoir qu’il rêverait d’avoir ces derniers temps « Si je peux aider, n’hésite pas » il le fallait, il témoignerais pour elle, après tout il la connaissait depuis longtemps, il avait entendu parler d’Arthur il y a longtemps et il connaissait assez bien la mère de la comédienne qui était au fond l’instigatrice de ce drame. Son regard se pose sur l’immense fast-food qui se trouve devant eux, un endroit imposant qui n’a rien à voir avec ceux qui se trouve en Australie, une fois de plus l’Amérique l’impressionne par sa décadence. « Tu prends quoi ? » il parcourt très rapidement la carte des yeux qu’il juge beaucoup trop longue pour décider en une seconde « Un coca et je vais me laisse tenter par leur fameuse spécialité » aka les frites au fromage. « Tiens, gare toi là, on ne va pas empester la voiture » dit-il en désignant une place un peu plus loin au bord de la plage. Ses lunettes de soleil sur son nez, sa barquette de frites dans les mains et Cora à ses côtés, il marche le long de la plage avant de sentir son portable vibrer dans le fond de sa poche « C’est Anna » dit-il en se tournant vers Cora sachant qu’elle connaissait son agent depuis le début « Je lui ai pas vraiment dit que je partais en week-end… elle m’aurait probablement kidnappé pour m’empêcher de quitter la ville » avoue-t-il en pensant à la petite blonde qui au premier abord avait l’air d’un ange. « Je l’ai entendu l’autre jour, elle était au téléphone avec le président des Wallabies et il parlait de retraite… de ma retraite » précise-t-il après avoir croqué dans une frite « Donc je lui en ai parlé et ça ne s’est pas vraiment bien passé, elle lui en a parlé à lui avant d’évoquer le sujet avec moi » il soupire en repensant à cette conversation houleuse « Cette équipe, le rugby c’est tout ma vie tu vois ? Je suis bon qu’à ça, c’est mon truc » s’il se confie à elle c’est parce qu’il sait qu’elle le comprendra, en plus de vivre également de sa passion, Cora le connait plus que n’importe quel autre personne « Alors oui je sais, ça devra arrivé un jour mais je devrais être en mesure de décidé non ? ».
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyJeu 18 Jan 2018 - 22:17


Un regard à sa montre. Le match n’était pas pour tout d’suite, mais tout de même assez proche dans le temps pour ne pas leur permettre de traîner avant d’arriver. C’est pourquoi Cora les amène devant un drive pour le dîner, car après tout, c’est tout ce qu’il y’a dans ce pays pour se nourrir, à croire que plus personne ne quitte le confort de sa voiture pour faire quoi que ce soit. Cora a été d’abord étonnée en arrivant et avec une facilité assez déconcertante, elle s’était habituée à aller commander son café en restant au volant tous les matins. Elle ne nie pas que c’est un sacré gain de temps, faute d’être sain. Cela ira pour ce soir, mais elle va tâcher de ne pas transmettre cette vilaine habitude à Priam qui serait capable de l’adopter jusqu’au bout. « Ça me va, il parait qu’il faut absolument gouter leurs frites avec du bacon recouvert de fromage… » Huum, fait-elle sans s’en empêcher en pensant aux artères du sportif se boucher immédiatement, mais également parce que, pour les avoir essayé aussi, ça l’avait dégouté de manger quoi que ce soit de gras pendant des jours. Sur le chemin, il pose la question qu’elle s’attendait à l’entendre poser. Où en sont les choses avec Arthur. Elle aurait préféré ne pas aborder ce sujet, déjà parce qu’il serait au courant s’il y’avait du nouveau, ensuite, parce que le fait qu’il ne le soit pas indique qu’il n’y a rien à raconter et enfin, parce que le sujet, va plus lui gâcher la soirée qu’autre chose. Mais, elle prend sur elle pour lui offrir une réponse, même si elle est bien loin de ce à quoi il doit s’attendre. « Si je peux aider, n’hésite pas » C’est gentil. Seulement, à moins de lui avoir caché pendant toutes ces années qu’il est un juge américain, de Floride qui plus est, il ne peut pas faire grand-chose. « Tu ne peux rien faire. Mais merci. » Qu’elle répond simplement, c’est pas un reproche, pas un pique, juste un constat, il est comme elle, condamné à attendre que d’autres arrangent les choses. C’est triste, mais elle a eu tout le temps pour se faire à l’idée. Le sujet tourne quand ils arrivent finalement devant le restaurant. Elle entend de son siège l’estomac de Priam réclamer plus de nourriture. « Un coca et je vais me laisse tenter par leur fameuse spécialité » Elle fait la grimace, il va vraiment prendre ça ? « J’espère que tu seras pas déçu, c’est beaucoup moins bon que ce que a l’air sur l’image. » Oui, parce qu’elle en a pris, et dans cette mesure, qui est-elle pour critiquer ce choix ? Juste une personne qui le connait très bien. « Tiens, gare toi là, on ne va pas empester la voiture » Il montre une place de parking, Cora jette un œil à l’heure avant de faire comme il l’indique. A vrai dire, entre mettre de l’odeur de friture dans la voiture et se balader dans le sable, elle a vite fait son choix mais, étant donné qu’il est là très peu de temps, elle concède à le laisser s’aérer. Elle le suit sur la promenade, ses frites en main qu’elle porte à sa bouche tout en marchant à ses côtés. C’est le soir sur la côte est. Elle est assez silencieuse, sa tentative de conversation échouant immédiatement quand le portable du sportif sonne. « C’est Anna » Il ne semble pas lui répondre. La curiosité de l’actrice est piquée. « Je lui ai pas vraiment dit que je partais en week-end… elle m’aurait probablement kidnappé pour m’empêcher de quitter la ville » Elle sourcille, elle pensait que tout était réglé, mais Priam n’a pas fini d’expliquer. « Je l’ai entendu l’autre jour, elle était au téléphone avec le président des Wallabies et il parlait de retraite… de ma retraite » Jusque-là, elle suppose que c’est un sujet de conversation quand un joueur de haut niveau s’apprête à avoir l’âge du christ. « Donc je lui en ai parlé et ça ne s’est pas vraiment bien passé, elle lui en a parlé à lui avant d’évoquer le sujet avec moi » « Qu’est ce qu’elle a dit ? » Parce que connaitre la teneur de la conversation l’aiderait à mieux comprendre ce qui le chagrine. Elle comprend, c’est pas simple de s’entendre parler de retraite mais, il devait y penser non ? « Cette équipe, le rugby c’est tout ma vie tu vois ? Je suis bon qu’à ça, c’est mon truc » Elle voit mieux ce qu’il veut dire. Elle comprend, elle aussi pensait fut un temps qu’elle ne serait que bonne à jouer la comédie, et parfois, cette pensée reprend ses droits dans son esprit. Elle ne peut que compatir qu’il pense ainsi, mais elle sait qu’il y’a une autre vie après. « Alors oui je sais, ça devra arrivé un jour mais je devrais être en mesure de décidé non ? » Qu’il conclut, malheureusement, elle sait qu’ils vivent des carrières où tout peut s’arrêter au lendemain. Ils devraient déjà s’estimer heureux que Priam n’ait jamais fini paralysé suite à un plaquage trop violent. « Mais tu y avais déjà réfléchi auparavant ? » Qu’elle demande, elle essaie de se mettre à sa place, mais Cora a maintenant plus de vingt ans de carrière, la retraite, ça fait bien longtemps qu’elle l’avait en tête. Encore plus maintenant qu’elle avait décidé de se reconvertir. « Tu sais, le fait d’en avoir parlé ne signifie pas forcément qu’ils vont te mettre à la retraite immédiatement, tu as un contrat, et il existe d’autres équipes Priam. Si tu ne veux pas arrêter, n’arrête pas. » C’est aussi simple que ça, bien sûr, parfois ces choses se font sans qu’on s’en rende compte.
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyDim 21 Jan 2018 - 16:23


Son ventre gargouille à la simple lecture de la carte mais son choix s’arrête rapidement sur la spécialité du fast-food, des frites et du bacon grillé le tout recouvert de fromage fondu. Ce week-end, il dit au revoir au sport et bonjour aux calories « J’espère que tu ne seras pas déçu, c’est beaucoup moins bon que ce que a l’air sur l’image » elle a sans doute raison mais il a envie de se faire plaisir en mangeant tout ce qu’il désire sans se prendre la tête. Ils quittent la voiture, rejoignant le sentier qui longe la plage sur plusieurs kilomètres tout en dégustant ses frites que la photographie survend légèrement. Mais peut-importe, la vue est à couper le souffle, Miami est magnifique en particulier lorsque le soleil commence à se coucher sur la plage, il est sur le point de lui faire une remarque lorsque son téléphone se mets à sonner dans la poche de son téléphone. Il soupire et ne cache pas sa déception en voyant le nom d’Anna s’afficher sur l’écran, totalement en confiance avec Cora, il se confie, lui racontant tout ce qui s’est passé depuis qu’il a entendu son agent et son entraineur évoquer la retraite du sportif. « Qu’est-ce qu’elle a dit ? » « Que c’était pas contre moi, qu’elle prenait les devants, qu’il fallait partir avant que ce ne soit trop tard… » il hausse les épaules, dernièrement ils ne sont pas sur la même longueur d’ondes « Elle dit aussi que si j’arrête de mon plein grès, la prime sera « conséquente » il lève les yeux au ciel « Comme si j’étais du genre à ne m’intéresser qu’au fric » avoue-t-il exaspéré. Cette virée en Floride est tombée au bon moment, il en a besoin, se trouver loin de Brisbane et de ses problèmes n’a jamais été aussi vital ; il se torture l’esprit depuis des jours avec cette conversation, la simple idée de devoir dire au revoir à son équipe et à sa passion le rend malade. « Mais tu y avais déjà réfléchi auparavant ? » il se tourne vers elle après avoir avalé une frite, il ne sait pas quoi lui répondre, au fond une part de lui a toujours su que le sport à haut niveau ne pouvait pas être éternel mais il n’a jamais cru que cela arriverait si vite « Jamais sérieusement, je me suis toujours dit que j’avais le temps » il était en forme, au sommet, il était souvent nommé comme exemple par les débutants, loin d’être prétentieux, Priam était naïvement persuadé de pouvoir continuer à jouer pendant une dizaine d’année. « Tu sais, le fait d’en avoir parlé ne signifie pas forcément qu’ils vont te mettre à la retraite immédiatement, tu as un contrat, et il existe d’autres équipes Priam. Si tu ne veux pas arrêter, n’arrête pas. » il y a déjà penser plus d’une fois en réalité, depuis sa dispute avec Anna il avait envisagé toutes les possibilités qui s’offrait à lui s’il devait quitter les Queensland Reds mais aucune n’avait su lui redonner le sourire. Il avale une nouvelle frite pleine de fromage avant de la regarder « Mais en parler c’est la première étape et généralement tout s’accélère très vite une fois ce cap passé » malheureusement, il en a été témoin plus d’une fois, après tout il n’est pas le premier sportif à dépasser la trentaine. « Le truc c’est que si je veux continuer à jouer dans une équipe digne de ce nom, je devrais quitter la ville et m’installer ailleurs, loin de Mia, de toi, de tout le monde quoi… » à son grand regret les équipes qui pourrait l’intéresser se trouve à plusieurs kilomètres de Brisbane, loin des personnes cher à son cœur, loin de ceux qu’il considère comme sa famille « Et toi et moi on sait parfaitement que je ne suis pas doué pour la solitude » même si voyager ne lui a jamais posé de problème il sait par expérience que la vie entre deux villes n’est plus faite pour lui. « J’ai organisé une réunion à mon retour avec mon équipe, histoire de leur faire comprendre que je ne suis pas un vieux machin dépassé » il affiche un bref sourire en croisant son regard, comme toujours, lui parler lui a fait beaucoup de bien. « Puis comme si ce n’était pas assez, une gamine d’à peine vingt-ans m’a questionné sur mon avenir lors d’une interview, figure-toi qu’elle pense qu’être seul à trente-ans passé n’est pas normal… » il en rit sarcastiquement « … elle était à deux doigts à me conseiller une agence pour me trouver une femme, me marier et tout ce qui va avec » plus détendu depuis sa dernièrement conversation avec Hassan, Priam essaie d’en rire même s’il espère malgré tout trouvé la femme de sa vie avant la soixantaine. « C’est pour ça que j’étais si impatient de partir, j’avais besoin de souffler et de me vider la tête » il ignore encore ce qu’elle a prévu pour le reste de leur séjour mais il sait par avance que ces quelques jours seront à la hauteur de ses espérances. Il baisse son regard vers sa barquette de frite, se tournant vers elle avec un air blasé « La prochaine fois rappelle moi que tu as toujours raison, ce truc est vraiment pas terrible » dit-il en les jetant dans la première poubelle qu’il croise.
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyJeu 25 Jan 2018 - 19:12


La retraite a toujours été un sujet épineux pour des personnes ayant des carrières aussi incertaines qu’eux. Evidemment, son après-carrière a toujours eu une grande place dans son esprit, Cora a toujours eu une pensée pour le fait qu’un jour, elle n’aurait peut-être plus le même succès, ou le même intérêt venant des producteurs, qu’un jour, elle allait vieillir et qu’à ce moment-là, elle devra songer à une reconversion.  Elle avait toujours été lucide sur ce sujet, depuis l’adolescence où elle avait vu des carrières se finir soudainement sans que l’on ne sache trop pourquoi. Parce que les choses sont ainsi faite. Et parce que Priam aborde le sujet, elle ne peut s’empêcher d’y penser, d’être terre à terre, il fallait bien qu’un jour, ça arrive. « Que c’était pas contre moi, qu’elle prenait les devants, qu’il fallait partir avant que ce ne soit trop tard… » Peut-être est-il plus sentimental qu’elle ne le pense. Peut-être n’a-t-il pas la même vision qu’elle de ce monde. Tous ces arguments avancés par son agent font écho. Elle n’a pas tort. C’est ça le pire. « Elle dit aussi que si j’arrête de mon plein grès, la prime sera « conséquente » Qu’il raconte, comme si on l’avait insulté. Elle, elle pense au fait que Priam va bientôt avoir 33 ans et qu’effectivement, il ne pourra plus signer de nouveau contrat. Le rugby est un sport trop violent pour qu’une équipe coure le risque de l’avoir sur le terrain. Elle sait, c’est triste mais, c’est comme ça. « Comme si j’étais du genre à ne m’intéresser qu’au fric » « Tu devrais y penser quand même. » Qu’elle appuie, parce qu’il vaut mieux qu’il s’assure une retraite confortable. Elle n’ose pas le dire, de peur de le brusquer alors qu’il n’est visiblement pas prêt à encaisser la nouvelle. Visiblement, l’idée ne l’avait jamais effleuré. Priam avait vécu un rêve, et maintenant, ce qu’elle voit, c’est qu’il doit se réveiller. « Jamais sérieusement, je me suis toujours dit que j’avais le temps » Elle fait la grimace. C’est la première erreur. Ils n’ont jamais le temps. Surtout dans le monde du sport, où il faut être beau, jeune et exploser des records. « Je pense qu’il va falloir que tu y songes tu sais. C’est une réalité du milieu que tu aurais dû voir il y’a longtemps. Ça ne t’a jamais choqué de voir d’anciens co-équipiers se retirer du jeu ? » Elle soupire. Pas à l’aise avec le sentiment d’être très peu utile à s querelle interne. Si elle ne souhaite pas qu’il se prenne plus la tête sur ces questions-là, elle reste bien assez réaliste pour savoir qu’il doit faire face au fait que l’on n’échappe pas au temps. Plutôt que de l’enfoncer, elle se décide à chercher des solutions. Rien ne dit qu’il doit continuer avec la même équipe, ou bien, qu’un autre sélectionneur ne verra pas qu’il lui reste encore quelques années avant d’en finir pour de bon. « Mais en parler c’est la première étape et généralement tout s’accélère très vite une fois ce cap passé » C’est une impression. En parler, de son point de vue à elle, ça évite surtout de tomber des nues. « Le truc c’est que si je veux continuer à jouer dans une équipe digne de ce nom, je devrais quitter la ville et m’installer ailleurs, loin de Mia, de toi, de tout le monde quoi… » C’est une fatalité. Un choix cornélien. Lecôté terre à terre de Cora l’empêche de répondre. « Et toi et moi on sait parfaitement que je ne suis pas doué pour la solitude » « Je sais. » Qu’elle répond, parce qu’elle se sent obligée, avant d’ajouter. « Mais, tu peux toujours rencontrer des gens là-bas. La vie ne s’arrête pas à Brisbane. Maintenant, c’est à toi de choisir en faisant avec les inconvénients. » Et sans surprise, ça n’allait pas être facile. C’est comme ça que la vie marche. « Puis comme si ce n’était pas assez, une gamine d’à peine vingt-ans m’a questionné sur mon avenir lors d’une interview, figure-toi qu’elle pense qu’être seul à trente-ans passé n’est pas normal… elle était à deux doigts à me conseiller une agence pour me trouver une femme, me marier et tout ce qui va avec » Qu’il explique, outré. Evidemment, elle aurait été surprise qu’il n’y ait pas eu autre chose pour déclencher sa crise de la trentaine. « Laisse la se rendre que tout l’monde ne rencontre pas l’âme sœur à vingt ans et que le divorce existe. » Que Cora rétorque, en se moquant de cette pauvre fille. « Tu peux pas laisser des propos aussi ridicule t’atteindre. Tu me fais presque penser à ces femmes qui se mettent la pression pour se marier parce que la ménopause arrive. » Et oui, elle se moque. Elle essaie surtout de tourner la situation à l’autodérision, parce que rien de tout ça ne vaut qu’on se prenne la tête. Du moins, par la partie qui concerne la journaliste. « C’est pour ça que j’étais si impatient de partir, j’avais besoin de souffler et de me vider la tête » Mais le comble, c’est qu’il se la prend toujours ici. « Pour l’instant, j’ai pas l’impression que ça marche. » Qu’elle fait remarquer en prenant son bras pour continuer à avancer avant d’ajouter. « Pense à autre chose. Tes problèmes seront à nouveau là quand tu rentreras. » Elle tente de calmer le jeu. Son sens des réalités n’aidant pas probablement. « La prochaine fois rappelle moi que tu as toujours raison, ce truc est vraiment pas terrible » Qu’il ajoute, en parlant des frites ce qui provoque le rire de Cora. « Que ça te serve de leçon. J’ai toujours raison. »
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyJeu 1 Fév 2018 - 11:14


Il pouvait l’entendre, sa mère lui dire qu’elle l’avait prévenu. Lorsqu’il avait avoué à ses parents son désir de faire carrière dans le sport, sa mère avait affichait une moue qu’il n’oublierait jamais, comme toute bonne mère, elle s’était inquiétée pour le coté éphémère d’une carrière sportif. Ce détail n’avait eu aucune importance jusqu’à présent, il n’y avait jamais pensé, la fin était pour lui un choix qu’il ferait le moment venu, lorsqu’il serait prêt. « Tu devrais y penser quand même » il releva son regard vers elle, l’argent n’était pas un sujet tabou, mais il n’y accordait pas plus d’importance. Contrairement à certains de ses coéquipiers, le sportif n’enchainait pas les contrats publicitaires dans le seul but de faire grimper le chiffre sur leur compte en banque, Priam favorisait la qualité, il n’acceptait que les projets qui lui plaisait en se fichant du montant qu’il gagnerait ; cette fois encore, l’idée de partir plutôt pour gagner plus ne lui plaisait pas, le jeu était encore une fois son unique motivation. « Je pense qu’il va falloir que tu y songes tu sais. C’est une réalité du milieu que tu aurais dû voir il y’a longtemps. Ça ne t’a jamais choqué de voir d’anciens co-équipiers se retirer du jeu ? » il hausse les épaules « Ils ont toujours présenté ça comme un choix, pas comme une obligation » finalement les discussions dans les vestiaires n’étaient pas aussi sincère que ce qu’il imaginait. Il n’a plus le choix désormais, vivre dans le déni serait une erreur, il le sait alors il doit y penser, étudier les différentes options qu’il s’offre à lui. Priam a déjà établi une liste de possibilité, l’une d’entre elles implique un déménagement, loin de Brisbane afin de pouvoir jouer dans un club digne de ce nom, mais partir implique de quitter les gens qui lui sont cher. Un choix impossible, eux, ou son rêve. « Je sais. Mais, tu peux toujours rencontrer des gens là-bas. La vie ne s’arrête pas à Brisbane. Maintenant, c’est à toi de choisir en faisant avec les inconvénients. » elle a raison, mais ce n’est pas ce qu’il voulait entendre, pas venant d’elle « On verra bien le moment venu » ajoute-t-il. Ses doutes n’avait fait que grandir lorsqu’il avait donné une interview, il détestait ce genre de rendez-vous mais Anna lui avait promis que cet interview serait uniquement consacré au sport et qu’aucune question sur sa vie privée ne ressortirais. Evidemment, comme toujours, Anna avait fait preuve d’une grande naïveté, comme si donner sa parole signifiait encore quelques choses pour les journalistes. « Laisse la se rendre que tout l’monde ne rencontre pas l’âme sœur à vingt ans et que le divorce existe. Tu ne peux pas laisser des propos aussi ridicule t’atteindre. Tu me fais presque penser à ces femmes qui se mettent la pression pour se marier parce que la ménopause arrive. » il lève les yeux au ciel en l’entendant « T’as toujours eu le don de trouver les mots pour réconforter les autres toi » à son tour il se moque mais cette image l’aurait au moins fait rire. Ce week-end était tombé au bon moment, il avait besoin de souffler, de voir autre chose que Brisbane mais surtout il avait besoin d’être loin de la pression quotidienne qu’il s’infligeait. « Pour l’instant, j’ai pas l’impression que ça marche. Pense à autre chose. Tes problèmes seront à nouveau là quand tu rentreras. » il ignorait si la Floride serait capable de l’apaiser mais maintenant qu’il avait parlait de ses problèmes, il était prêt à les mettre de côté pour quelques jours. Il jette un dernier coup d’œil à ses frites, cette spécialité qui est en réalité plus grasse que bonne puis les balance dans une poubelle soulignant le fait qu’elle avait raison à propos de ce mets « Que ça te serve de leçon. J’ai toujours raison. » « J’oublie ce détail parfois » un petit sourire se dessine sur son visage alors qu’il se décide à profiter pleinement de son séjour. Bras dessus, bras dessous, il marche avec elle le long de la plage « Ça te dirait qu’on loue un bateau demain ? Histoire de voir le large et de profiter de l’océan » il n’avait pas conduit ce type d’engin depuis une éternité mais comme le vélo, il était persuadée que cela ne s’oubliait pas « A moins que tu nous as déjà prévu quelque chose ? Je serais curieux de connaitre la suite de tes plans » en dehors du match qu’elle avait prévu ce soir, elle était restée assez vague sur le programme de leurs petites vacances.
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyMar 6 Fév 2018 - 22:13


« Ils ont toujours présenté ça comme un choix, pas comme une obligation » La naïveté que traduisent ses paroles ne font que lui faire lever les yeux au ciel. Elle avait toujours pensé qu’ils œuvraient tous les deux dans le même milieu, le divertissement et l’éphémèrité de leur carrière étant les principaux points communs. Elle se demande à l’écouter si pendant tout ce temps-là, il n’a pas évolué dans le monde des bisounours. Personne n’abandonne une carrière alors que celle-ci est prometteuse, personne n’abandonne la gloire et les cachets qui vont avec pour revenir au commun des mortels. Personne ne choisit ça, à moins d’avoir une sacrée bonne raison et il est très peu probable que chaque coéquipiers qu’il ait connu soit concerné par ces bonnes raisons qui font que le choix est possible. Elle tente néanmoins d’offrir une solution. Car après tout, si l’avenir n’est plus possible dans cette équipe, il en existe d’autres. Et même dans le Queensland, elle est sûre qu’il y’a des équipes, bien que moins bien classées, toute disposée à le prendre dans leur rang. « On verra bien le moment venu » Qu’il répond, après avoir été défaitiste, renforçant le sentiment de Cora qu’il ne se rend pas compte de la réalité du milieu. Même quand il mentionne cette journaliste, qu’elle imagine être la source de toute cette remise en question et ces questionnements internes, elle se demande depuis quand il est si malléable à l’opinion publique, ou même à tous ces changements. Elle ne comprend pas qu’une telle prise de tête puisse venir d’une simple conversation. « T’as toujours eu le don de trouver les mots pour réconforter les autres toi » Qu’il ajoute, alors qu’elle n’a pas pu se retenir de se moquer de lui, pour alléger l’atmosphère qui règne, pour le faire relativiser que non, son monde n’est pas en train de s’arrêter, qu’il n’est pas vieux et qu’il y’a toujours une nouvelle voie qui s’ouvre. Faudrait-il encore qu’il le comprenne. Cela semble venir petit à petit. Il semble enclin à suivre ses conseils, se détendre, après qu’elle lui ait dit de reporter tout cela à la semaine suivante. L’ambiance change, l’attention se tourne sur les frites dont l’aspect avait vendu un goût bien différent de la réalité. Elle se moque à nouveau, quand il admet qu’elle avait raison. C’est intuitif, ce que dit Cora finit toujours par se vérifier. « J’oublie ce détail parfois » Qu’il répond, alors qu’elle affiche toujours un sourire railleur. « Tu devrais te le faire tatouer, ça t’aiderait à t’en souvenir. » Qu’elle lui mentionne, tout sauf sérieusement en agrippant son bras alors qu’ils font marche retour vers le véhicule pour poursuivre le plan de soirée. « Ça te dirait qu’on loue un bateau demain ? Histoire de voir le large et de profiter de l’océan » qu’il propose, elle fait la moue pour toute réponse. « Tu sais qu’il faut un permis pour ça ? » Qu’elle lui répond, parce que si le paysage ne diffère pas dans de Brisbane, ils sont bien à l’étranger. « A moins que tu nous as déjà prévu quelque chose ? Je serais curieux de connaitre la suite de tes plans » Elle hausse les épaules. Elle n’avait rien de complètement défini, juste quelques rendez-vous qui allaient attendre le surlendemain. Miami est certes très belle, mais il est difficile de trouver une activité où elle ne serait pas mêlée à une foule insupportable de touriste. « A moins que tu nous as déjà prévu quelque chose ? Je serais curieux de connaitre la suite de tes plans » « Et bien, le gars de l’agence m’a recommandé d’aller au parc aquatique, mais bon. » Elle soupire, pas convaincue du tout. « Tu sais, les animaux en captivité. » Ce n’était pas sa tasse de thé. C’était même quelque chose qu’elle ne supportait pas. Probablement que d’avoir fondé un refuge avec Célia, les opinions de cette dernière l’avait atteint. « Je me suis dit que l’on pourrait faire quelque musée, aller au restaurant, voir les marchés. J’ai rien de prévu, mais tu sais, la ville n’est pas sans ressource. » Qu’elle explique, en se disant que, de toute manière, il n’y a rien de prire que de trop prévoir un séjour. Trop de pression.
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyJeu 15 Fév 2018 - 14:47


Ces différentes conversations l’avait fait douter de lui. Lui qui s’était forgé une carapace au fils des années, lui qui s’était juré de ne jamais laissé un inconnu l’atteindre, se retrouvait touché en plein cœur par une gamine tout juste sorti de l’école. Priam se trouvait ridicule, ridicule d’accorder autant d’importance à des choses aussi futiles mais les doutes qu’avait engendré ces discussions avait pris possession son esprit. Il le savait, lui parler était une chose qui l’apaisait toujours, une fois de plus elle lui avait dit ce qu’il avait besoin d’entendre sans détour. Déterminé à profiter de la Floride et à éviter les prises de tête, le sportif changea de sujet, évoquant avec amusant les frites qu’il venait de manger. Une fois encore, Cora venait de lui prouver qu’il devrait accorder plus d’importance à ses conseils. « Tu devrais te le faire tatouer, ça t’aiderait à t’en souvenir » il ne peut s’empêcher de rire en imaginant son bras marqué d’un cora coverdale a toujours raison « Mouais, ça peut-être sympa… puis je lancerais probablement une mode » dit-il en essayant de garder son sérieux. Sans se détacher d’elle, il balade son regard sur la rive, l’océan le fascine, cette grandeur, cette pureté lui donne envie de prendre le large, de monter à bord d’un bateau pour la journée. Il lui propose, presque immédiatement son idée espérant que l’idée de l’horizon l’enchante tout autant « Tu sais qu’il faut un permis pour ça ? » il hausse les épaules en regardant les différents engins flottant près du ponton « J’en ai un » valable en Australie mais il sait par expérience que tout peut se négocier ou s’acheter dans la vie « Y’a peut-être moyen de négocier, si c’est demandé gentiment » avoue-t-il avant de se demander si elle n’a pas prévu autre chose. Curieux, il l’interroge sur ces plans pour leur séjour, en dehors de leur soirée tout est assez flou. « Et bien, le gars de l’agence m’a recommandé d’aller au parc aquatique, mais bon. Tu sais, les animaux en captivité. » il grimace « Je me suis dit que l’on pourrait faire quelque musée, aller au restaurant, voir les marchés. J’ai rien de prévu, mais tu sais, la ville n’est pas sans ressource. » son regard se balade autour de lui, elle a raison, cette ville est immense, beaucoup trop grande pour être parcourut en un quelques jours « Pas terrible ouais. Mais on peut-être se renseigner pour faire de la plongée ? » si le bateau tombe à l’eau, l’idée de se balader dans les fonds marins le tente également. Priam se détache d’elle pour attraper sa main qu’il serre dans la sienne et tourne à gauche afin de rejoindre une passerelle en bois au-dessus de l’eau « Immortalisons ce séjour » il sort son téléphone portable et arrête une jeune femme poliment, lui demandant de le prendre en photo avec elle l’océan derrière eux. Son plus beau sourire sur le visage, il prend la pose passant son bras autour de sa rousse avant de reprendre le téléphone des mains de la jeune femme « Merci beaucoup » dit-il avec un accent australien avant de tourner le téléphone vers eux découvrant ainsi le cliché « Faut l’avouer, on est plutôt pas mal non ? » demande-t-il. Il y jette un nouveau coup d’œil avant de ranger ce dernier dans sa poche tout en prenant appui contre la rambarde en bois « Je t’ai pas dit mais j’ai eu ma mère au téléphone avant de décoller, j’ai dû cracher le morceau sur ma destination et j’ai fini par lui dire que tu serais là… » avoue-t’il en repensant à la conversation qu’il avait eu avec sa mère il y a plusieurs heures maintenant « … la seule chose qu’elle m’a demandé, enfin plutôt fait promettre, c’est de ne pas me marier à l’autre bout du monde sans qu’elle soit invité » il lève les yeux au ciel, sachant qu’elle imaginera elle aussi les paroles de son ancienne belle-mère qui malgré les années passaient porté toujours la comédienne dans son cœur.
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Message(#) Sujet: Re: you caught the light (coram#3) you caught the light (coram#3) EmptyVen 16 Fév 2018 - 15:24


Qu’il se le dise. Elle a toujours raison et elle le connait mieux que quiconque pour savoir ce qu’il aimerait ou non. Appelons ça le résultat de, des années de relation. Il ne doit probablement pas se passer une conversation sans qu’il ne lui fasse le fameux aveu qu’elle a toujours raison. « Mouais, ça peut-être sympa… puis je lancerais probablement une mode » « Peut-être » Qu’elle plaisante, en continuant d’avancer à ses côtés. Même si dans les semaines à venir, elle doute que ce soit une bonne chose que quiconque se promène avec son nom gravé dans la peau. Elle ne sait pas ce qu’il adviendra d’elle, mais il imagine facilement qu’on évitera les termes élogieux pour la qualifier pendant quelques temps.  « J’en ai un » Qu’il répond, alors qu’elle lui souligne qu’il n’a pas le permis bateau pour en louer un. Elle affiche une mine de surprise, parce que well, comment ça se fait qu’en douze ans, il ait jamais pris le temps de l’accompagner en mer. Visiblement, Priam semble encore plein de surprise. « Y’a peut-être moyen de négocier, si c’est demandé gentiment » Mais son expression change, de surprise elle passe à pas chaude du tout, parce que si elle a appris un truc, c’est de ne pas rigoler avec les autorités américaine, surtout ici où les réfugiés arrivent par bateau. « C’est le US ici, à pas avoir le bon permis, on va se retrouver en prison avec des immigrés cubain. » Qu’elle souligne, et c’est pas tant que ça la dérangerait d’être au milieu de ces personnes mais, elle a un procès à venir et ça l’arrange de ne pas faire de tâche dessus. Finalement, elle parle de la proposition de se rendre à Sea World. Pas vraiment sa tasse de thé. Surtout qu’elle sait pour sûr avoir financé des crofunding pour fermer ce genre d’endroit.  « Pas terrible ouais. Mais on peut-être se renseigner pour faire de la plongée ? » Et là, elle hoche la tête. C’est l’Océan Atlantique ici, ça sera jamais aussi beau que la barrière de corail. « Et si on en parle demain, en fonction des envies, tout ça. Que ce soit chill comme séjour ? »  Qu’elle propose, parce qu’elle n’a pas le sentiment qu’ils arriveront  à s’accorder sur une sortie et qu’elle ne veut pas non plus se presser à trouver quoi faire. En soi, vagabonder dans les marchés d’artisanat du coin, ça lui va tout aussi que de faire un gros truc. « Immortalisons ce séjour » Qu’il propose en sortant son téléphone, en demandant à une passante de bien vouloir les prendre en photo. Elle prend la pose, naturellement. « Merci beaucoup » Qu’il annonce, en reprenant son téléphone. Elle s’occupe de regarde l’heure, de voir qu’ils trainent un peu là. « Faut l’avouer, on est plutôt pas mal non ? » Elle jette un coup d’œil à la photo.  « Toujours. » Et lentement, elle reprend la marche dans le sens inverse, le demi-tour oblige et vu que la nuit tombe, il y’a aura bientôt plus grand-chose à voir par ici. « Je t’ai pas dit mais j’ai eu ma mère au téléphone avant de décoller, j’ai dû cracher le morceau sur ma destination et j’ai fini par lui dire que tu serais là… » Elle ne savait pas qu’il y’a avait autant de mystère à faire sur ce week end. « … la seule chose qu’elle m’a demandé, enfin plutôt fait promettre, c’est de ne pas me marier à l’autre bout du monde sans qu’elle soit invité » « Ouais, tu lui as répondu qu’on était à Miami, pas Las Vegas. » Qu’elle ajoute, en s’disant que ce n’était pas bon qu’il ne mette pas les points sur les i avec sa mère, qui semble visiblement croire que cette relation retournera à ce qu’elle a été un jour. « Allez, je pense qu’on fera mieux de retourner dans notre tank, on va rater le match sinon. » Et elle le motive à se presse plus, parce que well, le basket était devenu une sacré passion depuis son arrivée. Et sitôt dans le véhicule, tous deux s’empressent d’aller là où il devait aller, et de passer la suite du week end tranquillement.
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