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 les paris sont ouverts - Ariane

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Message(#) Sujet: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptyJeu 30 Nov - 12:15


Samedi, 21h devant le ring. Nino avait proposé à Ariane de le rejoindre. D’habitude, il n’allait pas dans cette salle de combat, il avait rencontré la jeune rousse dans une autre salle de sport, quand il cherchait encore son frère. Il avait fait mauvaise pioche cette fois ci, mais il n’était pourtant pas si mal tombé. Ariane était là, plantée devant les cordes tendues du ring, observatrice puis actrice, elle s’était mise à soutenir l’un des combattant. A la fin du combat, elle a encaissé. Plusieurs billets tout droit dans ses poches, puis, elle est partie. Puis, il est revenu, une autre fois et elle était encore là et encore, elle a encaissé. En plus d’être intrigante, elle était forcément très intéressante pour le jeune italien.
Cette fois, la cible avait changé. Nino s’était décidé de venir sur les plates-bandes de Vittorio. Il ignorait s’il se trouverait là ce soir, mais il allait prendre le risque. Il allait aussi prendre le risque de se faire foutre dehors, à peine rentré à l’intérieur de la salle. Il se doute bien que si les quelques personnes qui étaient présentes lors de sa première venue ici, il allait se faire jeter. Ils étaient certainement bien briffés par son grand frère. Ne laissez pas rentrer un seul italien dans cette salle, comme s’il ne voulait prendre aucun risque. Mais Nino lui, allait prendre le risque. Il attendait la jeune femme à l’extérieur, pas de trace de Vittorio en vue pour le moment. Ca le rendait presque triste tien, il n’aurait pas été contre un peu de provocation. Fauteur de trouble sur le territoire de son frère, pour lui rendre la pareille tien. Vittorio était bien venu chercher des embrouilles à Nino alors qu’il faisait tranquillement son taf au Livuel.
Arian se pointa enfin, le premier match allait commencer rapidement. «C’est pas trop tôt ! » Nino avait une manie pour être souvent en avance lorsque ça n’était pas vraiment nécessaire et au contraire, souvent en retard alors que ce n’était pas recommandé. « T’es prête ? » Nino avait une petit liasse de quelques billets de dollar dans la poche, bien décidé à ne rien perdre et tout gagner ! Il entra à l’intérieur, balayant la salle du regard, il y avait tellement de monde ici que finalement, il ne craignait rien. Il allait pouvoir passer sa soirée tranquille.
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Message(#) Sujet: Re: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptyMar 19 Déc - 5:10


Les journées se suivent et se ressemblent – et ça me convient. Entre les heures coupées à GQ, les soirées en solo à l’appartement, les entraînements au gym et les événements à couvrir pour ma chronique, j’entrais dans une routine sans vraiment m’en rendre compte, et ce n’était pas plus mal. À me voir on pouvait facilement croire que j’étais de ceux qui mènent leur vie à 100 à l’heure, qui agissent sous l’impulsion, qui ne savent jamais de quoi la prochaine minute sera faite. Bien que j’adore jouer de mon instinct et que je me régale de le suivre lorsque nécessaire, j’aimais bien avoir des habitudes, de points de repère. Petites manies qui me confortaient dans ma vie en solo depuis la dernière année, qui me plaisaient aussi, parce qu’elles étaient les miennes et pas celles de personne d’autre. Puis il y avait eu ce texto de Nino reçu la veille, une autre répétition à l’horaire qu’on avait convenu ensemble, tacitement. Se rejoindre au club de boxe une fois, puis une autre, assister aux matchs s’y donnant. On avait bien vite été du genre à se mettre les mains dans le fric, à se faire la tête au jeu, et si l’idée de parier m’emballait particulièrement, c’était un rendez-vous mensuel que je ne me voyais pas manquer. Le jeune homme m’attend en bordure du building lorsque je finis par y mettre les pieds, et c’est un sourire moqueur qu’il pourra lire sur mes lèvres alors qu’il accuse de mes quelques minutes de retard. « J’avais à faire ailleurs. » j’hausse le sourcil, il en saura plus en temps et lieu. Nos silhouettes se faufilent à l’intérieur du gym sans plus attendre, l’odeur de caoutchouc, de la sueur, du métal, qui se mélange aux voix empressées et à la musique d’ambiance. Ça crie à gauche, ça se cogne devant, ça magouille à droite, et je suis dans mon élément.

« Yep. Toi ? » il me demande si je suis prête, question rhétorique à laquelle je rétorque tout autant. On était nés pour ça, Nino et moi, rien qu’à voir notre pupille briller dès que le coup de cloche signifie le début imminent du match dans quelques minutes à peine. C’était une drôle d’amitié qu’on avait construit là, entre le vice du jeu et les manigances pour ruiner nos adversaires – mais ça nous allait, ça nous faisait marrer, et surtout, ça payait une partie du loyer. « On s’installe là. » et je le sens qui suit mes pas, sur mes talons, alors que je nous pique deux places en diagonale du ring, appuyés au mur. D’ici, on arrivera à voir le combat, mais surtout, à entendre ce que la bande habituelle de parieurs a en tête – et dans les poches. Simple move stratégique. « Cadeau de la maison, pour se mettre dans le mood. » je profite de l’accalmie tout autour pour dégainer ce qui, apparemment, a fait s’impatienter l’italien avant mon arrivée. Une bouteille de bière sort de mon sac à son intention, et j’en prends une à sa suite. Aucune vente de bouffe ou d’alcool n’est faite sur place, mais les gens sont libres d’apporter consommations et collations si le cœur leur en dit – et s’ils foutent leurs déchets à la poubelle après, pas sauvages. « Ouh, celui à gauche il a l’air sanguinaire. » une gorgée plus tard et j’accroche l’attention de Nino vers le boxeur en question, un cou large comme une tête, des mains qui craquent tout sur leur passage.
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Message(#) Sujet: Re: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptyDim 24 Déc - 17:16


« J’avais à faire ailleurs. » très vague comme réponse et peu satisfaisant pour l’italien mais il avait bien compris qu’il allait devoir s’en contenter. Maintenant qu’elle était là, il s’en foutait aussi de savoir ce qui l’avait mis en retard. Ils allaient pouvoir profiter de la soirée et lui, allait pouvoir s’en foutre plein les poches, c’était ce qui comptait. Impossible pour lui de perdre ses paris, il ne pouvait pas se le permettre, il comptait bien trop sur son argent pour en perdre et jusqu’à présent, ca lui réussissait bien. Il avait, en Ariane, un partenaire de choc et tous les deux étaient décidés à se renflouer les caisses ce soir, peu importe le moyen. C’était pas loyal leur tactique, enfin, celle de la jolie rousse. Elle savait comment s’y prendre, elle savait où se mettre pour faire les meilleurs jeux, et surtout elle savait vers qui tendre l’oreille et ca, c’était un sacré secret. Il la suit pour aller s’installer où elle avait décidé. Justement très bien placé. Ils avaient un large panorama sur le ring, des antennes radars très bien situé, vers les oreilles de ceux qui ne perdent jamais. Le tour de Nino ensuite, c’est d’aller un peu plus loin, vers les novices et les inciter à parier sur le mauvais cheval. Plus ils seraient nombreux à miser gros, plus ils gagneraient. Chacun son job, comme on dit. « Cadeau de la maison, pour se mettre dans le mood. » Nino jette son regard vers le sac de la demoiselle, qui en sort deux bouteilles de bière. Pas mal. Il ne fallait rien de plus pour faire plaisir à Nino. De la transpiration, de l’alcool, du sang, des arnaques, c’était tout bénef. « t’es vraiment la nana parfaite pour ce duo ! » mais il n’en doutait pas, elle avait suffisamment fait ses preuves auparavant. Il décapsula sa bière à l’aide d’un briquet et alors qu’il voulait venir en aide à Ariane, celle-ci s’était déjà débrouillée seule. Quel bout de nana, impressionnante ! « Ouh, celui à gauche il a l’air sanguinaire. » Nino regarda aussitôt l’engin. Une chose est sûre, il n’aurait pas voulu avoir à faire à lui. L’italien n’avait en rien la carrure d’un boxeur, il était même plutôt frêle à côté de lui. Mais c’est pas pour tant que face à Vittorio, il pouvait lui en coller une bonne et ne pas se laisser démonter, du moins, le temps de quelques minutes, ensuite, il capitulait rapidement. « J’compte sur toi ! Il est où le deuxième ? » tout juste entrain de sortir des vestiaires pour monter sur le ring, bien plus petit que l’autre, enfin, à peine mais à côté, il semblait ne pas faire le poids. « tu crois que c’est si facile que ça ? » il valait mieux se méfier, il était moins épais, mais il était peut être plus rapide. Il écouta sur sa droite, ceux qui commençaient déjà à spéculer sur les résultats du match. « il part favori. Ce sera pas difficile de convaincre les puceaux que l'autre boeuf peut gagner ! »
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Message(#) Sujet: Re: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptyDim 31 Déc - 3:32


Le regard qu’il me lance lorsque je lui tends sa bière d’occasion m'arrache un éclat de rire bien senti - c’est qu’il avait soif l’italien. Comme le messie, comme le Père Noël au réveillon, je le laisse déguster le houblon en promenant mon regard un peu tout autour, jaugeant du public le temps d’une gorgée. « J’aimerais bien te voir dans le rôle de la nana par contre. » c’était trop facile, maintenant qu’il s’enthousiasme de ma féminité. J’arque la nuque, sourcil haussé, et mes prunelles détaillent sa silhouette avec intérêt. « Du rouge à lèvres, une robe, non? » parce que des deux, si j’étais la fille c’était pas ce qui rendait notre duo si efficace, non. C’étaient pas mes boobs qui nous faisaient gagner, ni la cambrure de mes hanches qui multipliaient les billets entre nos doigts, mais mon expérience sur un ring, et la sienne dans les mauvais quartiers.  « Allez, à notre habituelle victoire. » pas le temps de me lancer dans un énième débat sur l’égalité des sexes maintenant que je fais tiquer ma bouteille sur la sienne, prenant place, peut-être trop confiante, juste assez. Le premier boxeur apparaît devant nous, un mastodonte à l’air malin, au grognement facile. S’il génère des sifflements impressionnés des premières rangées en flexant ses gros biceps dégoulinants de muscles, c’est tout sauf vendu que Nino prête l’oreille tout autour. L’adversaire se montre enfin le bout du nez, et ce n’est pas totalement surprise que je réalise via mon ami qu’on préfère le petit rapide au gros lourd. Tout est une question de tenir assez longtemps durant un match - et c’est la première erreur que font les surdoses de stéroïdes à s’y lancer coeur et cuisses. « Ouais, ça sent pas bon - et je parle pas du vieux t-shirt de l’autre graisseux devant. » je le désigne du menton, lui et ses cercles de sueur qui suggère qu'il est pas passé par la case douche avant de se poster à nos côtés. Néanmoins, je reste toujours très, très sceptique avant le premier coup de cloche. Je préfère miser après le premier coup échangé, plutôt que d’y aller à l’aveuglette - petite impression de payer pour ce que je vois et non pour ce que je crois. Nino est tout aussi perplexe que moi et finit par revenir se poser à mes côtés, attendant une réponse de ma part, un encouragement, une confirmation. « Laisse-moi le temps de regarder son jeu de pieds. » mes rétines, elles, sont déjà on duty alors que le petit s’étire à droite, qu’il sautille, qu’il plie un coude puis un genou. Première fois que je le vois dans ce ring, première présence à un match si je me fie à ce que le présentateur raconte à son sujet, l’introduisant aux spectateurs le bras bien haut, le micro à plein volume. Et je m’appuie sur le mur, toujours à attendre le moindre petit détail, que ce soit sur le tapis, ou à travers la foule. « Ils le fixent pas mal eux aussi.  » que je commente, une tablée rase qui n'a d'yeux que pour le frêle. Le jeune homme a toujours été vachement meilleur que moi pour se promener à travers les gens, et récolter leurs paris, souffler les odds doucement à leur oreille. Je commente en douceur en sachant que dès qu'il aura le signal, il partira de son côté alors que j'alimenterai du mien à écouter sans qu’on le réalise, à faire la fin gueule et tout lui raconter par la suite. Je profite du début du match pour m’appuyer sur le mur derrière moi, pour remarquer que malgré sa petite taille, le mini-boxeur a un chassé impeccable, et que, s’il est assez rapide pour éviter les uppercuts que l’autre tente de lui asséner sur la gueule, y’a espoir. Il répond d'ailleurs à mes prières en esquivant à gauche pendant que l'autre donne tout à droite, et c'est décidé que je file un regard à Nino, agitant sous ses yeux un premier billet. « Et si on devenait riches? »
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Message(#) Sujet: Re: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptyMar 9 Jan - 15:27


Nino n’avait pas tout de suite percuté quand Ariane lui répondit qu’elle voulait le voir dans le rôle de la nana. Mais après quelques longues secondes, il avait cogité. Non, ce rôle lui allait bien mieux. « Du rouge à lèvres, une robe, non? » il sourit. « Je pairai ma tournée une fois qu’on aura emporté le gros lot, promis. Mais, tu sais bien que si non, mes poches sont vides, je te laisse volontiers remplir ton rôle. Et les robes te vont surement mieux qu’à moi » Il ne dirait pas non pour la voir un jour dans l’une de ses tenus sexy d’ailleurs. C’était comme si dépenser des tunes lui faisait mal. Mais en même temps, pour un peu d’alcool, pourquoi pas. Nino n’était pas radin, sans doute que s’il avait été riche un jour, s’il n’avait pas grandi dans le quartier le plus misérable de Naples, peut être qu’il aurait tendance à jeter l’argent par les fenêtre, qu’il distribuerait bons nombres de canettes de bière à ses amis, et pas les sous marques qu’on trouvait dans les magasins discount. Nan, les meilleures bières d’Australie et d’ailleurs. Mais, c’était une autre vie, celle qu’il n’aura jamais connu.
L’italien dégustait sa bière, qui sentait surtout la pisse, mais elle devait être efficace au moins. Alors que Nino avait déjà tout vu d’avance, Ariane semblait être moins précipité. Elle prenait son temps, observait tout, les jeux de jambes, les esquives, l’agilité. Elle était concentrée. L’ambiance commence à monter, les gens s’impatientent. « Ils le fixent pas mal eux aussi. » Nino détourna son regard aussitôt vers les personnes qu’elle venait de désigner. Il devait juger en quelques secondes s’ils étaient des concurrents ou plutôt des proies qu’il pourrait aller chasser. « Je vais m’en occuper ! » Aller à droite et à gauche, écouter, souffler, influencer, Nino était fait pour ça. Parfait manipulateur, avec sa gueule d’ange, il n’était pas rare qu’on lui fasse confiance. Mais surtout, ses victimes ne devaient pas être des habituées. Le mieux était les touristes qui étaient venue se perdre dans ce merdier. Ou alors, les novices qui venaient chercher un peu d’adrénaline en voyant des mecs se faire défoncer la gueule. Mieux vaut ceux qui sont sur le ring qu’eux. La belle rousse sort un billet et l’agite sous le nez de Nino. Il sentait déjà l’odeur des billets qui s’amassaient entre leurs doigts. « Et si on devenait riches ? » il sourire s’afficha aussitôt sur son visage. Il avait déjà capté sur qui il devait miser. « J’y vais » le jeune homme se faufila parmi la foule. Il avait repéré deux groupes : cinq nanas venues devant le ring pour hurler à tue-tête. Quand on parle de ceux qui viennent chercher l’adrénaline, elles en sont l’exemple parfait. Il s’incruste dans le groupe, lance les paris. Il n’a pas besoin de trop parler pour les convaincre à miser sur le mauvais cheval. Dommage pour elle, tant de naïveté. Il change de cible, bouge vers trois hommes, eux semblent être plus connaisseurs. Moins manipulables Ils luttent, font les experts mais Nino remarque bien rapidement qu’ils n’y connaissent rien en réalité. Il force un peu et voilà qu’ils faiblissent. Ils misent, ils misent gros. Les dollars s’affichaient dans les yeux de Nino. Il jetait quelques coups d’œil vers Ariane de temps en temps, histoire de la rassurer, de lui faire comprendre que les affaires étaient bonnes, très bonnes. Pour brouiller les pistes, Nino misaient lui aussi sur celui qui allait perdre, mais il ne misait que quelques petites sommes qu’il savait qu’il allait récupérer et encore bien plus. Une fois que son tour était joué, il quitta le guichet des paris et revint vers Ariane. « y a plus qu’à prier. Mais, ca m’a l’air d’être bien partie, t’en pense quoi ? » le match avait bien avancé depuis qu’il avait quitté sa place. Et il avait tellement fait diversion que ceux qu’il avait piégé n’avaient pas eu le temps de s’en rendre compte.
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Message(#) Sujet: Re: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptyMar 23 Jan - 3:44


Nino parti vaquer à gauche et à droite, je m’appuie par habitude sur le premier mur à disposition, les yeux vrillés sur ce qui compte vraiment. C’était cliché que j’aime la boxe à ce point, que je m’y retrouve autant, presque effrayant à voir le personnage que j’arborais plus souvent qu’autrement. La terreur à la langue acide qui se positionne sur un ring avait de quoi filer des sueurs froides en classe de groupe. Et si je me retrouve dans mon élément à décortiquer chaque mouvement, à anticiper le prochain coup pour mieux parier, pour mieux calculer les gains, l’italien est lui aussi particulièrement doué à son propre jeu. Je me surprends à le détailler presque aussi souvent que les jeux de pieds qui s’exhibent dans mon angle, le sourire aux lèvres. Petite canaille qui finit par revenir à mes côtés le sourire carnassier qui veut tout dire. « J’adore te voir faire le sale boulot. » sachant qu’à chaque fois, on finissait toujours en position particulièrement intéressante, sans trop se faire voir non plus ; l’équilibre nous sauvait la gueule à de nombreuses reprises. Il avait le don de raconter les pires merdes et de passer le truc comme un chef. Raclure de la rue probablement, gamin qui l’avait eue difficile, qui avait appris comme il pouvait, qui s’en était toujours sorti comme un grand malgré les coups bas qu’il a dû cumuler. « Et j’arrive pas à croire qu’ils te mangent tous dans la main aussi facilement. » chaque fois était comme un spectacle, comme une chorégraphie savamment appliquée officiellement, décousue et diluée officieusement. Merde que j’étais contente qu’il soit de mon côté, au final. « Bon, elles, elles en veulent clairement à ton cul, mais ceux-là, les molosses...  » le trio de nanas qu’il est allé voir plus tôt en redemande clairement à voir les coups d'oeil salaces qu'elles lui envoient, mais les gros paquets de muscles en retrait, eux, ont fini par céder aux négociations la bouche en coeur. Chapeau. « C’est du grand art, tu devrais en faire carrière. » ce qu’il fait probablement déjà, l’arnaque qui transpire de tous les pores de sa peau. Je n’ai jamais vraiment su plus que ce qu’il veut me dire, et encore ça me suffit. Comme avec Heller, le moins j’en sais, le mieux je me porte.  « Here we go. » la dernière cloche annonçant la fin du match se fait entendre. Tout autour, on jacasse, on célèbre le gagnant, on lorgne sur le perdant, le crâne au tapis, le sang qui retrousse ses lèvres fendues par les nombreux impacts. Notre mise nous a rapporté le triple.
 
« Hey toi. T’as fait exprès plus tôt, hum? » molosse #2 qui, justement, erre dans notre champ de vision. Il approche en tapant du pied, l’index qui pointe Nino, la hargne dessinant sa mâchoire bien serrée. Oula, c’est qu’il avance une accusation le bonhomme, et que les regards se tournent vers nous. Si mon pote était celui que j’envoyais sans aucune hésitation dans les tranchées, c’est bien assumée que je prends la suite des choses en main, manipulatrice, vil tentatrice que je suis. « Mon tour. »  que je souffle à son oreille, comme tant de fois avant, comme si tout ceci n’était rien de mieux qu’une routine étudiée, testée et approuvée entre nous. Nino se dégage, j’entre en scène. « Bon, alors qu’est-ce qui se passe. »  voix blasée typique, mon regard qui ne lui accorde de l’attention qu’une poignée de secondes et encore. « Ton copain m’a roulé. » il grogne, postillonne, roule des épaules. « Est-ce qu’il vous a forcé à miser sur un mec en particulier? » la question est articulée, posée, calme. Trop. « Non, mais...  » et il s’enthousiasme, s’époumone. J’arque la nuque, faussement perplexe. « Est-ce qu’il vous a forcé à mettre un montant en particulier? » il fronce les sourcils, pince les lèvres, réfléchit ce qui me semble être trop long pour la matière grise qu’il a en réserve. « C’est pas ça... » non, c’est pas ça. Parce que Nino était une rapace, parce qu’il n’utilisait jamais de mots engageants, parce qu’il proposait, qu’il soufflait à l’oreille, mais qu’il n’imposait jamais. « Alors vous me dites qu’il vous a simplement suggéré un boxeur, sans même parler d’argent, et que vous avez misé comme un grand en toute liberté de cause?  » « ... » le silence est gage de la victoire, je sens l’autre qui retiens un soupir de venir écraser son haleine pestilentielle sur ma pauvre petite peau de pêche. « C’est ce que je pensais. » que j’abuse, que je défie, que je fixe, petite connasse du lycée qui ressort et son air de défi envers toute forme d’autorité qui s'affirme. Faisant volte-face, je l’ignore comme personne, revenant me poster près de Nino qui n’a pas manqué une seule seconde, qui était là si besoin. « Oh cool, le prochain match commence dans 10. » la voix qui chante, et l’autre con que j’ai déjà oublié.

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Message(#) Sujet: Re: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptyLun 29 Jan - 17:10


 
Nino revient vers Ariane plutôt confiant, pour lui, c’est qu’une question de temps avant de se faire du fric. Et là il pourrait inviter Ariane à boire de la bonne bière, pas d’la pisse la moins cher du super marché. Ils n’avaient plus qu’à attendre et ça n’allait pas tarder à arriver. C’est vrai que Nino savait s’y prendre, il savait exactement quoi dire et comment s’adresser aux gens selon leur caractéristiques. Comme la rouquine l’avait fait remarquer, les nanas qu’il était allé voir n’avaient qu’une envie : ne faire qu’une bouchée de lui. Il avait su les séduire, c’est ce qu’elles attendaient, de la séduction, de toutes façons. C’était gagné d’avance. « C’est du grand art, tu devrais en faire carrière. » Rien de plus, rien de moins pour satisfaire Nino et lui faire plaisir. Fierté gonflée à bloc. Il n’allait pas s’arrêter de sitôt donc. C’était le bon plan et le duo parfait. Il avait trouvé en Ariane une excellente partenaire et il serait bête de ne pas en profiter. « Montons une affaire ensemble, collègue ! » il était confiant, sur un nuage, intouchable, puisqu’il avait mené à bien sa mission. Guider, manipuler, influencer. C’est ça qu’il aimait et quand ça prenait c’était jouissif. « Hey toi. T’as fait exprès plus tôt, hum? » Voilà que les mecs auprès de qui il avait glissé quelques mauvais conseils se ramènent en voyant qu’ils avaient perdu pas mal de fric. C’est le jeu, qui s’y frotte s’y pique. Dommage pour eux… Nino s’apprête à aller rendre des comptes mais Ariane lui passe devant, se charger d’aller au front face à cette grande brute.  Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon. Alors quand Nino regarde autour de lui, il compte. Ariane, ca va plutôt bien, et quand il voit ce molosse #2 qui arrive, il se dit que finalement, il a pas trop de question à se poser. Mais surtout, cette personne déséquilibrée c’est en aucun cas Ariane. Avec un calme déconcertant, elle remet ce gaillard face à ses responsabilités et sa connerie. Finalement, elle calme tout le monde. C’était exactement ça qui faisait que ça marchait entre eux. Etre capable de prendre le relais, chacun à sa place, chacun son job et surtout chacun fait ce qu’il fait le mieux faire. « Alors vous me dites qu’il vous a simplement suggéré un boxeur, sans même parler d’argent, et que vous avez misé comme un grand en toute liberté de cause?  » fin du game. Retour case départ, la queue entre les jambes en plus. Très bien. Nino laisse Ariane revenir vers lui. « Putain, t’es une championne ! » dit-il, presque amoureux d’elle après cette scène.  « Oh cool, le prochain match commence dans 10. » « J’vais récupérer notre gain ! » Il s’éclipsa à nouveau pour aller chercher leur fric, en passant fièrement devant les trois mecs qu’Ariane venait de calmer et également devant les nanas qui avaient des mines dégoutées. « Merde, désolé les filles… j’me suis planté. Mais le prochain match, ce sera le bon pour vous ! » Des petits rires par ci, des cils qui papillonnent par-là, elles n’avaient pas semblé lui en tenir rigueur. Très bien. Il retourna près d’Ariane. « Elles sont moins rancunières, j’peux encore les avoir pour ce match ! j’en suis sure. En attendant tiens… » il sépara les billets qu’il avait dans les mains en part égale et donna sa moitié à la rousse. « Par contre, après celui-là, on déguerpi, deux matchs, c’est pas mal. Faut pas qu’on attire trop l’attention sur nous. » Rester discret et surtout savoir s’arrêter avant que ça n’aille trop loin, c’est aussi ça être professionnel.  


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Message(#) Sujet: Re: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptySam 17 Fév - 5:55


S’il était le roi de l’arnaque, j’étais la reine de la manipulation. Là où Nino arrivait à faire cracher des billets à quiconque croisait son chemin, je préférais tisser mes filets, y aller mot par mot, intention par intention, et regarder le travail de ma toile qui, encore et toujours, finissait par donner un résultat plus que satisfaisant. « Tu dis juste ça pour me faire rougir. » que je laisse aller, en riant, le sourire fier qui se dessine sur mon visage. Ma bière est terminée lorsque l’italien se remet au prochain planning, et je suis ses recommandations des yeux, balayant la foule qui est sensiblement la même que lorsque nous sommes entrés, à quelques exceptions près. Il parle du groupe de nanas qui en voulaient à sa gueule de mauvais garçon, mais j’ai plutôt envie qu’on laisse les bambis trop naïves tranquilles. Elles me font presque pitié à profiter de la moindre inattention de Nino pour le mater. « Et celles-là, au fond? » du menton, je lui désigne un trio de nouvelles têtes, elles ont l’air cool, un peu moins nunuches que les principales intéressées, mais tout de même suffisamment distraites par les paquets de muscles montant sur le ring pour ne pas accorder leur attention maximale aux paris qu’on pourra leur faire prendre, et perdre. « Sinon, y’a toujours le dude louche du coin. Je l’ai vu sortir une grosse liasse tout à l’heure, mais il a l’air plus coriace. »  et je l’examine, incapable de voir son visage, lui qui a la tête penchée sur son portable. Mais je jure avoir remarqué un paquet de billets plus tôt, et donc, il risque d’être possible de l’embarquer dans le jeu. À savoir si le défi tente à Nino, ou s’il préfère rester safe pour notre dernier match de la soirée. Il a mon entière confiance sur ce coup-là. Avant que le garçon parte à la récolte, j’acquiesce évidemment à sa proposition de se retirer au sommet de notre gloire, et le suis du regard une seconde fois, le perdant par moment, le rattrapant aux éclats de rire charmeur qu’il laisse entendre parfois, ou à sa voix qui chante lorsqu’il tente de négocier plus fort. Puis, c’est le flash, la collision, les yeux qui s’ouvrent grands, et mes pas qui se pressent vers mon partenaire de crime, mes doigts acérés qui attrapent son poignet presqu’avec violence. « Nino! » l’inconnu dont je n’arrivais pas à me souvenir, le mec louche à la liasse, il avait finit par daigner lever les yeux sur la salle, et ça m’avait capté, direct. Un dude d’avant, un joueur qu’on avait bien roulé, qui avait finit par nous retrouver à la fin d’une soirée passée, nous menacer de manière un peu trop colorée à mon goût. Pas qu'il me fasse peur, mais je sentais tout de suite que sa présence ici, et le coup d'oeil noir qu’il me lance lorsque je regarde par-dessus mon épaule pour savoir s’il nous suit, n’augure rien de bon. « Mais grouille-toi! » et je force Nino à aller plus vite, à sillonner ce qui reste du club avant de finir par pousser la grosse porte, filer à l’extérieur. L’air de Brisbane est chaud et humide, nos respirations haletantes. « Ce con… ça faisait au moins 1 mois que je l’avais pas vu au gym. »  si par précaution on était allés parier à d’autres matchs de boxe dans d’autres salles de la ville, c’était totalement sécuritaire à mes yeux de revenir ici malgré l’autre mauvaise expérience dans la ruelle avec ce mec un peu trop à l’argent. Et je rigole, désolée. « J’ai vraiment merdé sur ce coup-là. » parce que c’était moi l’espionne, c’était moi qui retenait les visages, qui notait les altercations, qui les enregistrait pour nous en éloigner si la casse revenait se montrer le nez. Mais c’est à Nino que revient la possibilité de sauver la soirée quand, dans un regard plein d’espoir, je demande. « T’as toujours les secondes mises de tout le monde? »  
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Message(#) Sujet: Re: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptyMar 6 Mar - 22:39


Lorsque Nino est bien motivé pour plumer une nouvelle fois les demoiselles du premier rang, Ariane semble avoir un peu plus de cœur ou alors peu de satisfaction à arnaquer si facilement quelqu’un. C’est vrai que c’était bien trop facile avec ces groupies en furie mais Nino n’y voyait lui aucun inconvénient. Il n’y avait, selon lui, pas de bonne ou mauvaise façon de se faire de la tune sur le dos des autres. Et visiblement, dans les paris, rien de vraiment illégal. Le seul reproche qu’on pouvait lui faire était de donner de mauvais conseil à des novices, mais finalement, la naïveté des uns et des autres n’étaient pas son problème. « Et celles-là, au fond? » L’italien tourna la tête pour voir de qui elle parlait. Changer de cible. Deux grandes brunes et une rousse. Bien moins jolie que sa partner in crime ceci dit. Nino les observa, elles avaient l’air moins manipulable mais la manière dont elle pouvait baver devant les corps des athlètes dans les coulisses ou déjà sur le coin du ring, il sera bien plus simple de les faires parier sur un physique que sur de la technique. « Sinon, y’a toujours le dude louche du coin. Je l’ai vu sortir une grosse liasse tout à l’heure, mais il a l’air plus coriace. » aussitôt les yeux de Nino scrutèrent le mec en question. Ce qu’Ariane voulait, Ariane aura. Elle était comme le cerveau de l’opération, elle repérait et Nino exécutait. « Comme tu l’sens ! S’il a du liquide sur lui, c’est surement plus intéressant. » Alors que les nanas plus haut semblaient pas être du genre à se promener avec des billets en poches. Leurs mises seraient forcément très limitées. C’était leur dernier essai alors ils ne devaient pas se planter. Nino avait soif d’argent, il avait bien commencé sa soirée, il voulait la finir de la même manière, si ce n’est mieux. « Bon, j’y vais ! » Nino s’engouffra à nouveau dans la foule, descendant quelques marches, déterminé, se dirigeant vers ce dude louche du coin, comme avait dit la belle rousse mais avant qu’il n’arrive à son niveau, une main saisi le poignet de l’italien pour le tirer vers l’arrière. « Nino! » Il se retourna complètement surpris, ne comprenant pas ce qu’il se passait et surtout pourquoi Ariane l’entraina avec lui tout droit vers la sortie de la salle. « Mais grouille-toi! » il hâta le pas, sans trop savoir pourquoi mais elle savait se montrer assez convainquante. Ca lui rappelait une de ces vidéos qu’il avait vu il y a peu de temps, un mec qui se met à courir au détour d’une rue, croisant alors des passants, il leur ordonne de courir à leur tour, sans savoir pourquoi, ils s’exécutent, comme si la menace pouvait être n’importe où. Sans prendre de risques inutiles, ils courent tous, à l’aveugle, sans savoir pourquoi. Là, c’était pareil pour Nino, le voilà à se faufiler entre la foule, se dépêchant pour ne pas contrarier Ariane. Leur soirée était donc terminée ? « Ce con… ça faisait au moins 1 mois que je l’avais pas vu au gym. » Toujours aussi perdu, Nino leva les mains pour faire comprendre à Ariane qu’il ne captait rien de ce qu’il se passait. « J’ai vraiment merdé sur ce coup-là. T’as toujours les secondes mises de tout le monde? » les secondes mises de quoi ? il n’avait eu le temps de rien. « t’es serieuse ? Il se passe quoi ? J’ai même pas eu le temps de faire trois mètres que tu m’avais déjà agrippé la main. C’est qui ce con ? T’as vu qui la dedans ? » en tout cas, elle avait presque l’air flippée. « la fête est fini ?! » bon, ils avaient quand même pu amasser une belle somme d’argent sur les premiers paris.
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Message(#) Sujet: Re: les paris sont ouverts - Ariane les paris sont ouverts - Ariane  EmptySam 10 Mar - 18:54


La course est effrénée, et même si le motif me fait chier, sortir pour prendre l’air vaut tout de même la peine après avoir crevé de chaud dans le gym sur-remplit. Nino m'envoie en parallèle l’air de celui qui ne capte pas du tout et je ne peux pas le blâmer, c’est bien vrai que le pauvre s’est retrouvé traîné comme un chiffon entre le ring, sans explications aucunes. Le laissant reprendre son souffle, j’explique au mieux, me fiant à sa mémoire pour faire le reste. « Le mec de la dernière fois. Celui qui nous avait arrêté dans la ruelle. » et une pointe à notre connerie qui nous avait fait accoster dans cette même allée, menacés comme deux gamins pris en faute d'avoir voulu parier trop gros, avec les mauvaises personnes. En temps normal, j’aurais pas dit non pour le cogner là où ça faisait mal l’autre lourd - mais y’avait autre chose qui clochait dans l’équation, et si on voyait le big picture, c’était pas dit que ma tête brûlée et mon caractère de merde suffiraient à nous sortir de cette histoire indemne. « Je sais pas pour toi, mais moi, si on nous grille ici, c’est presque un mois de loyer que je perds dans la foulée. Pas prête à prendre ce risque. »  je pouvais parier que Nino non plus n’avait pas tant à coeur de brûler notre plan. Mine de rien, nos manigances ici avaient été utiles pour effacer les dettes accumulées, pour payer les factures. Pas que j’étais au seuil de la pauvreté, mais si un peu d’extra mensuel pouvait s’additionner au salaire pas aussi glamour que sex and the city le vend de journaliste love, ça aidait. Pour lui, j’avais pas trop de détails non plus, mais quelque chose me disait que s’il mettait autant de fougue et de persévérance dans nos magouilles, c’était parce qu’il en avait totalement besoin, peut-être même plus que moi. J’ai eu envie, parfois, de lui demander c’était quoi sa situation, d’où il sortait. Mais comme avec Heller, le moins j’en savais, le mieux je me portais. « La fête est finie quand je le déciderai. » que je réponds tout de même, assurée, un sourire narquois aux lèvres quand il gémit presque déçu. Je sais bien, qu’on aurait pu faire plus. Je sais bien, que j’ai été probablement trop précoce de nous engager hors de là, mais vaut mieux perdre quelques dizaines de dollars ce soir, que d’en perdre des centaines pour être barrés de ce gym à vie. « Montre.  » et je tends la main dans sa direction, voulant voir ce que notre magot disait pour la peine. Nino n’avait pas eu le temps de récolter les seconds dûs, mais il n’y avait pas non plus à se plaindre dans la liasse qu’il dépose au creux de ma paume. Je compte les billets, divise le tout, lui passe sa part, glisse la mienne dans la poche arrière de mon jeans. Et 3 billets restants entre mes doigts, j’hausse les épaules. La soirée est encore jeune, on mérite bien un petit treat - et mon estomac grogne depuis la pseudo séance d’exercice et de cardio que je nous ai imposée. « On a assez pour se garder un petit butin de côté. Burgers et bières, t’en dit quoi? »  le dinner juste en face me semble cool, et au mieux, on pourra y prendre le repas pour emporter, aller s’écraser peinards sur la plage et oublier le chaos de notre conclusion forcée.
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