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 La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006)

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Message(#) Sujet: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptyMar 27 Fév 2018 - 13:54




marianna rodriguez
Le RP prend place début décembre 2006 alors que Marianna prépare sa fête pour ses dix-neuf ans. Dans les pays d'Amérique Latine, on fête ses quinze ans (quiceneara), âge à laquelle la fille devient femme. Cette fête a lieu quatre ans plus tard pour la jeune femme parce que son père s'est occupé d'elle quand elle avait quatre ans.
Je pensais avoir échappé à la Quinceanera mais mon père en a décidé autrement. Et puisque je suis incapable de lui refuser quoi que ce soit, me voilà embarquée dans ma Quinceanera version dix-neuf ans. Il n'a rien trouvé de mieux que de trouver un nom pourri à cette fête qui ne me donne absolument pas envie : la diecenueveanera. C'est n'importe quoi et alors que j'enfile ma robe blanche, je soupire doucement. Je n'ai vraiment aucune envie de fêter mes dix-neuf ans. On n'a jamais fêté mes anniversaires alors je ne vois absolument pas pourquoi ça devrait changer aujourd'hui. C'est une tradition latine alors il parait que je suis obligée d'y passer. Et pourquoi attendre dix-neuf ans ? Tout simplement parce que mon père ne m'a récupéré qu'à mes quatre ans. Ça fait donc quinze ans qu'on se supporte tous les deux, qu'on se bouffe le bec à la moindre occasion et ça n'est pas près de s'arrêter, je le sais bien. Pour l'occasion, pour ce week-end de fête, je suis venue poser mes affaires dans la maison familiale histoire de laisser mon appartement en centre de Brisbane à la famille qui a pu – et voulu – venir à cette fête quelque peu blasphématoire, on ne va pas se mentir. Je soupire doucement en regardant mon reflet dans le miroir-pied face à moi. J'ai le cœur qui se serre rapidement quand je vois la robe que je porte, celle de ma mère le jour de son mariage avec mon père. C'est un hommage que je lui fais aujourd'hui, que je lui fais en concédant à fêter mes dix-neuf ans mais aussi les dix-neuf ans de sa mort. Les cheveux courts, blonde, je ne lui ressemble en rien. Mes lèvres tremblent, mon regard se floute et c'est à ce moment que quelqu'un frappe à ma porte. " Je suis pas prête ! " C'est mon père ou Andy. Il n'y a qu'eux deux pour choisir le pire moment qui soit pour venir me déranger. Il faut qu'on répète notre danse avec Andy et il faut donc que je me change. Mais je suis incapable de lâcher mon reflet dans le miroir, incapable d'ôter cette robe et d'enfiler mon autre tenue, ce tailleur pantalon qui va faire hurler toute ma famille jusqu'en Colombie. Mais c'est ce que j'ai choisi pour mon duo avec mon 'cousin'-squatteur. Un pantalon coupé à la perfection avec une longue jupe en dentelle blanche et presque transparente. Une très belle pièce tout de même. Et quand je pense à tout ça, à tout ce qui m'attend, je me laisse glisser sur le sol, prise au pièce dans la robe de princesse de ma mère. On ne voit que ma tignasse blonde dépasser de la meringue qu'est cette robe.


Dernière édition par Marianna Rodriguez le Jeu 1 Mar 2018 - 19:55, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptyJeu 1 Mar 2018 - 17:50




andy rivera
Le RP prend place début décembre 2006. Andy a 18 ans. Il est à Brisbane depuis un an.
Des Quinceanera, t’en as participé à des tas. Là bas au pays, votre famille a plein d’amis et t’as toujours été convié, de force, à ces fêtes là. Certaines fois ça se passait mieux que d’autres. Tout dépendait si t’arrivais à emballer une fille. Bonus points si c’était celle qui était célébré. Oui, t’as déjà réussi. Encore plus de points si t’arrivais à sortir ton membre pour l’occasion. Certaines filles sont bien précoce. Comme toi. T’as toujours réussi à bien t’amuser d’une façon ou d’une autre.

Aujourd’hui c’est différent. Déjà parce qu’il s’agit pas vraiment d’une Quinceanera. Marianna va sur ses 19 ans. Mais aussi, t’es à Brisbane. Ca fait un an que tu vis ici. T’as passé quelques mois chez Marianna et son père quand t’es arrivé, le temps de te trouver un appart’ mais surtout, le temps d’avoir 18 ans et de pouvoir le faire sans l’aide d’un adulte. Tout ça pour dire que Marianna, tu la connais bien. Elle te kiffe pas vraiment, parce qu’elle t’a déjà vu sous ton vrai jour alors que tu fais le petit saint devant sa famille. Une partie de toi pense qu’elle te kiffe quand même malgré tout. Surtout que t’as été désigné pour faire la danse avec elle aujourd’hui. C’est pas rien. Si elle te laisse faire c’est parce qu’elle te porte dans son coeur d’une façon ou d’une autre. Cette fille c’est clairement la soeur que t’as jamais eu, parce que t’imagines absolument rien de sexuel avec elle et c’est bien assez rare - vu la bombe que c’est - pour le souligner.

Avec un costume bleu marine foncé sur le dos, une chemise blanche, t’es en avance à la maison familiale des Rodriguez. Tu papotes un peu avec Jorge, le père de Marianna. Puis tu files jusqu’à la chambre de la demoiselle. Tu frappes un coup et entres directement parce que t’aimes bien déranger comme ça, même si elle dit qu’elle n’est pas prête. Tu lèves un sourcil devant la scène sous tes yeux.

« Qu’est ce que tu fou ? »

Tu lui parles en espagnol bien évidemment. Quand elle te jette un coup d’oeil, tu remarques qu’elle a l’air d’avoir envie de pleurer. Oui, tu sais voir ce genre de chose, surtout quand y’a presque des larmes dans ses yeux. Du coup tu sens qu’il vaut mieux peut être pas faire ton fou. Tu sais que son anniversaire est éprouvant pour diverses raisons. T’es pas un gros connard.

« T’as besoin d’aide ? »

T’as l’impression que c’est le cas. Tu vois que sa tête dépasser.

« Et préviens moi si t’as rien en dessous, j’ai pas envie de devenir aveugle. »

Tu t’es dit qu’un petit pique pouvait pas faire de mal, surtout pour lui montrer que tu sais être discret malgré le malaise qu’il y a chez elle à ce moment précis.
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Message(#) Sujet: Re: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptyJeu 1 Mar 2018 - 20:08




marianna rodriguez
Le RP prend place début décembre 2006 alors que Marianna prépare sa fête pour ses dix-neuf ans. Dans les pays d'Amérique Latine, on fête ses quinze ans (quiceneara), âge à laquelle la fille devient femme. Cette fête a lieu quatre ans plus tard pour la jeune femme parce que son père s'est occupé d'elle quand elle avait quatre ans.
Je ne suis pas prête, absolument pas prête. Et pourtant, j'entends très bien la poignée de la porte s'abaisser, la porte s'ouvrir et tout ce qui va avec. Putain de merde. Personne ne comprendre donc ce que ça veut dire, je ne suis pas prête dans cette famille. Et alors que je me retiens de fusiller mon père du regard, c'est la voix d'Andy qui m'arrive aux oreilles. Oh well, encore mieux ! Mais qu'est-ce qu'on s'éclate dans cette baraque. Et bien sur, il parle en espagnol. Et si je fais toujours l'effort avec lui, là, avec toute la famille dans le coin, je lui réponds en anglais. " Je m'ennuyais, je voulais voir si je pouvais disparaître " Je sers les poings et suis incapable de lever les yeux au ciel parce que je sens les larmes monter et je sais bien que si je le fais, la larme qui me chatouille l'œil droit va rouler avec mes yeux. Et là, je serais incapable de me retenir. Ce n'est pas le moment de craquer, vraiment pas. " Je m'en sors parfaitement bien, ça se voit pas ? " Que je lui demande, légèrement agressive en soupirant fortement. Je lui tourne le visage et regarde droit devant moi. Mon reflet dans le miroir. Il n'y a que ma tignasse blonde, mes sourcils et mes yeux qui dépassent de cette meringue qui me sert de robe. Elle est magnifique mais là, je la hais, cette robe. Et je hais tous les souvenirs qu'elle fait remonter en moi. Ma mère, son mariage. Auquel je n'ai pas assisté mais tout de même. Mes parents s'aimaient et puis, en me mettant au monde… Dix-neuf ans tout pile. Je me demande comment mon père fait pour ne pas craquer devant tout le monde. Moi, c'est sur que je vais tuer quelqu'un d'ici ce soir. Je ne suis pas surhumaine, loin de là en fait. " Fermes la porte et dézipe ma robe. Je crois que la fermeture est coincée dans le tissu " Que je lui souffle sans le regarder, prête à sentir ses mains près de mon dos. Je frissonne rien qu'à y penser. Et pas de plaisir si vous voyez ce que je veux dire. Et sa dernière phrase, c'est la phrase de trop. " T'as déjà vu des seins alors fais pas genre ! " Que j'hurle en me débattant pour me relever. Je suis obligée de me faire tomber en avant sur les genoux pour pouvoir me mettre debout, à l'aide de mon lit. De toute façon, j'ai un body en soie blanc en dessous, je ne suis pas folle. " Je sais qui t'es vraiment ! Je sais que t'es un imposteur ! Et t'es là parce que j'avais pas le choix ! " Je m'avance vers lui, l'index en l'air, menaçante comme jamais. Mon père l'adore et moi... Il me considère à peine. Jalouse ? Totalement. " Enlève moi ça avant que je l'arrache ! " Je parle anglais mais mon accent espagnol s'entend comme jamais à ce moment même. Et alors que les larmes coulent le long de mes joues, laissant des sillons noircis de mascara sur ces dernières, je me tourne, les épaules tremblantes, les sanglots étouffés pour qu'il m'ôte cette robe avant que je fasse un carnage, avant que j'arrache tout et que je m'en veuille à vie.
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Message(#) Sujet: Re: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptyDim 4 Mar 2018 - 12:37




andy rivera
Le RP prend place début décembre 2006. Andy a 18 ans. Il est à Brisbane depuis un an.
Elle te répond en anglais et tu comprends ce qu’elle te dit, bien que tu ne sois pas un expert encore dans cette langue. Ca fait quand même un an que t’es là et tu sais de démerder. Sauf que tu sais qu’elle comprend l’espagnol alors tu ne vas pas faire l’effort de lui sortir ton anglais que tu juges encore approximatif. Elle dit qu’elle s’en sort. Qu’elle a pas besoin de toi. Tu ne la crois pas. Elle est clairement dans la merde et t’es la seule personne présente donc il va falloir qu’elle s’en contente. Tu ne prends pas mal son ton agressif parce que t’es habitué avec elle. Ca t’amuses. Tu la regardes galérer dans sa robe et elle capitule. Te demande de fermer la porte et de l’aider à défaire le vêtement. Tu obéis sans réfléchir. Tu t’approches d’elle et tu commences à essayer de trouver la fermeture et elle te fait une remarque sur les seins. Ca te fait sourire. Elle se débat pour se mettre debout et tu te recules du coup.

« Oui mais j’ai jamais vu les tiens. »

T’attends qu’elle revienne vers toi pour la libérer de la robe mais elle a pas l’air pressée. Elle préfère te faire quelques reproches de plus. Tu roules les yeux.

« Bla bla bla. Tu m’adores, je le sais. »

Elle réalise qu’elle est toujours coincé dans sa meringue, elle se tourne vers toi. Tu tentes de décoincer le zip, mais c’est pas évident. T’as pas envie de bousiller la robe alors tu y vas délicatement. T’es doué de tes mains. Quand t’arrives enfin à lui baisser la fermeture tu peux pas t’empêcher un commentaire.

« Première fois que je déshabille une fille sans qu’il y ait rien de sexuel au milieu. »

Et tu veux clairement rien de ce genre avec elle. Même si c’est une bombe. T’as déjà fantasmer sur elle mais en même temps t’as trouvé ça déplacé. Vous avez pas le même sang mais quand même. T’as l’impression qu’elle est véritablement comme ta soeur. Tu l’expliques pas. C’est clairement la seule fille au monde pour laquelle t’as ce genre de sentiments.

« Je te laisse t’habiller. On t’attend en bas… »

Tu vas vers la porte et tu t’arrêtes juste avant de l’ouvrir. Tu te tournes vers elle.

« Je peux rester si t’as besoin. »

Parce que tu sais pas trop, t’as l’impression qu’elle est peut être pas en état de rester toute seule. Elle avait franchement l’air d’être en bad.

« Ou je peux appeler quelqu’un pour venir t’aider. Enfin comme tu veux. »

T’es attentionné mine de rien.

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Message(#) Sujet: Re: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptyMar 6 Mar 2018 - 12:31




marianna rodriguez
Le RP prend place début décembre 2006 alors que Marianna prépare sa fête pour ses dix-neuf ans. Dans les pays d'Amérique Latine, on fête ses quinze ans (quiceneara), âge à laquelle la fille devient femme. Cette fête a lieu quatre ans plus tard pour la jeune femme parce que son père s'est occupé d'elle quand elle avait quatre ans.
Cette journée devrait disparaître du calendrier. Des fois, je rêverais être née un 29 février et ne fêter mon anniversaire qu'une fois les quatre ans. Ça serait tellement… mieux. Au moins, je n'aurais à penser à tout ça, à la mort de ma mère, à l'abandon de mon père, qu'une fois tous les quatre ans. Quatre ans. Ce chiffre ne cesse de me suivre en fait, quand j'y pense. C'est le chiffre de l'enfer. Enfin, ça et n'importe quel autre chiffre en fait. En tout cas, je suis plutôt mal en points et je me demande pourquoi mon père n'est pas venu me voir avant. Ça ne lui fait rien, à lui, qu'on fasse la fête dix-neuf ans pile après la mort de la femme qu'il a aimé plus que tout ? Il va vraiment jouer cette carte alors que moi, rien que d'y penser, j'ai envie de foutre le feu à la baraque ? Et surtout, de transformer Andy en torche humaine. On ne va pas se mentir, ça m'a traversé l'esprit plus d'une fois. Et ça ne fait qu'un an qu'on se connaît. Sa remarque m'agace tout particulièrement et, si je lui aurais balancé une remarque du type ce sont les plus beaux que tu verras jusqu'à ta mort en temps normal – parce que mes seins sont géniaux – je n'ai pas la tête à ça et je préfère l'assommer de reproches. C'est bien plus intéressant et ça colle mieux avec mon mood. Je n'ai pas envie de rire, je n'ai pas envie de le piquer et de le voir me répondre, j'ai envie de l'égorger. Et quand il avance que je l'adore, je suis à deux doigts d'éclater de rire. Je crois qu'il comprend mal les signaux que je lui lance. C'est donc ça. Il est complètement con. Et dégueulasse. " T'es un gros porc Andrés " Que je souffle sans même le regarder alors que je sens ma robe se desserrer. Je la tiens au niveau de la poitrine pour éviter qu'elle tombe et, les larmes coulent le long de mes joues maintenant. Un léger coup d'œil vers mon miroir me montre bien que je ne ressemble plus à rien et qu'il va falloir que je refasse mon maquillage complet. Normalement, la reine de la soirée a une armée pour l'empêcher de pleurer. Moi j'ai un pigeon colombien qui tente de fuir. Debout au milieu de la pièce, je le regarde se diriger vers la porte grâce à mon miroir. Il va vraiment partir ? Sérieusement ? Qui a élevé cet enfant que je lui coupe la tête aussi, par la même occasion. Je pourrais lui demander de faire venir Seung-Jin mais je veux garder la surprise de ma superbe robe à mon meilleur ami. Et je sais qu'avec l'australo-coréen, je vais me transformer en fontaine. Et ce n'est pas ce qu'il faut. " J'voulais qu'on refasse le porté dans ma bonne tenue avant " Que je lance sans le regarder, tapotant un mouchoir sur mes joues. " Si tu veux pas être ébloui, tournes pas la tête, j'suis en culotte et body " Que je lui lance, sortant de ma robe avec beaucoup plus de facilité maintenant. J'enfile mon pantalon de costume blanc avec le voile transparent plein de strass qui donne l'impression que j'ai une jupe, de derrière et le bustier tout aussi brillant. " Faut qu'on aille dans la chambre d'amis " Mes mains tremble, ma voix tremble, mon corps tremble mais il faut y aller, il faut le faire. Et quand nous y sommes, je le regarde et souffle, en espagnol " Juste le porté ok ? " Parce que je n'ai pas envie de tout faire. Alors, je m'élance vers lui et lorsqu'il m'attrape par les hanches et tourne sur lui-même, je craque. Alors que mes pieds touchent le sol, mon visage s'écrase sur son épaule ou contre son torse et les sanglots ne s'arrêtent pas. Je suis en vrac. Et cette diecinueveanera est la pire idée du monde !

petite photo du porté:
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Message(#) Sujet: Re: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptyVen 9 Mar 2018 - 10:48




andy rivera
Le RP prend place début décembre 2006. Andy a 18 ans. Il est à Brisbane depuis un an.


Apparemment elle veut que tu restes, parce qu’elle trouve une excuse pour le dire, sans le dire. Alors tu refermes la porte. Très bien si elle veut refaire le porté, soit. Ca te dérange pas, mais t’es sûr que ce n’est pas le but premier de cette requête. Elle a vraiment pas l’air dans son assiette. Tu peux même le remarqué dans le ton de sa voix et les mots qu’elle prononce. Tu vas pour te retourner mais elle te prévient de ne pas le faire parce qu’elle se change et… tu tournes quand même un peu la tête pour l’apercevoir, mais juste deux secondes. T’as pas envie qu’elle te prenne la main dans le sac. T’as quand même pu la voir en culotte et tu te flagelles presque d’avoir des pensées impurs envers elle. Non clairement c’est pas saint. Tu te sens honteux pendant un instant puis elle reprend la parole, tu te dis qu’elle est prête et c’est le cas. Direction la chambre d’amis. Cette chambre qui était la tienne pendant quelques mois. Tu jettes un coup d’oeil à Marianna qui veut dire « T’es sûr que tu veux faire le porté ? » parce qu’elle a l’air complètement à côté de la plaque. Comme si elle allait craquer sous peu. Tu ne l’as jamais vu comme ça. Tu te souviens de son précédent anniversaire et c’est vrai qu’elle était à fleur de peau, mais là, aujourd’hui, c’est le niveau au dessus.

Dans la chambre, on dirait qu’elle est au bout du rouleau mais elle insiste sur le porté. Tu hoches la tête. Tu ne vas pas la contredire. Si c’est vraiment ce dont elle a envie, c’est parti. Elle se lance dans tes bras, tu la rattrapes comme un chef. Tu tournes et ça y est. Elle s’effondre. Oh god no. Tu t’arrêtes de tourner et tu la serres doucement contre toi. Tu sais pas vraiment quoi faire pour qu’elle s’arrête. Tu te dis qu’il vaut mieux attendre qu’elle se calme. Tu la gardes dans tes bras silencieusement. Tu la berces quelque peu. Pendant tout le temps qu’il lui faut. T’es pas pressé, c’est sa fête à elle et t’es à ses côtés, donc t’es au bon endroit. Quand t’as l’impression qu’elle est calmée, tu prends la parole.

« Ta mère voudrait que tu profites de cette journée… »

La phrase cliché, mais sûrement vraie.

« Mon père doit la charrier à cause de cette diecinueveanera. »

Et ça te fait rire. Ca reste quand même une des rares fois où tu parles de ton père. Il est décédé quand t’avais juste quelques mois. Vous avez ça en commun tous les deux. Vous n’avez pas connu un de vos deux parents. Tu continues de la garder contre toi. T’es pas dérangé par la proximité le moins du monde.

« Je peux leur sortir une excuse pour annuler la fête. »

Si jamais c’est plutôt dans ce sens là qu’elle veut partir.

« Je pourrais même dire que c’est de ma faute si tu veux. »

Histoire de rester crédible.


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Message(#) Sujet: Re: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptyDim 1 Avr 2018 - 11:17




marianna rodriguez
Le RP prend place début décembre 2006 alors que Marianna prépare sa fête pour ses dix-neuf ans. Dans les pays d'Amérique Latine, on fête ses quinze ans (quiceneara), âge à laquelle la fille devient femme. Cette fête a lieu quatre ans plus tard pour la jeune femme parce que son père s'est occupé d'elle quand elle avait quatre ans.
Fêter ses quinze ans est très important pour une colombienne. C'est un passage rituel où la jeune femme devient femme, où l'enfant grandit en quelque sorte. Et je n'avais pas voulu le faire à mes quinze ans. Après tout, nous vivions en Australie et non pas en Colombie. Alors pourquoi s'embarrasser ? Seulement, quand mon père avait insisté, du haut de mes dix-neuf ans, trouvant une sorte d'entourloupe pour faire passer ça pour mes quinze ans, je n'avais pas eu la force de refuser encore et encore. Nous ne sommes pas proches avec mon père, loin de là même, mais malgré tout ce qu'il m'a fait vivre, je ne sais pas lui dire non trop longtemps. Et puis, avec Andrés à la maison, il semblerait que la fibre paternelle ait enfin décidé de prendre possession de lui. Dommage que le colombien ne soit pas son fils, ça m'éviterait bien des soucis et des " mais c'est le garçon parfait ". Parfait, mon cul. Il était aussi parfait que je suis parfaite : autant dire que l'image qu'il renvoyait était bien différente de la vérité : noir et blanc. Et peut-être que c'est dans les gênes d'avoir un double visage, je ne saurais trop dire. On se dirige vers la chambre d'amis et je soutiens son regard quand il me demande si je suis prête à le faire, prête à faire ce porté sur lequel je mise tout. Il peut être très réussi. Et il le sera, c'est obligé ! Je suis dans ses bras et, pour la première fois depuis longtemps, je n'ai pas envie de m'en extirper, loin de là même. Il ralentit et je pleure. Je m'effondre littéralement, je ne suis que larmes et mes bras se resserrent autour d'Andy comme si je voulais qu'il reste là. Et c'est surement le cas, je veux qu'il reste là. Je ne veux pas qu'il m'abandonne comme tous les hommes que je connais le font depuis toujours. Et son absence de paroles réconfortantes me fait du bien. Parce que ce n'est pas ce dont j'ai besoin à ce moment précis. Ce dont j'ai besoin, c'est de bras qui me serrent forts. Et j'ai besoin de me calmer aussi, on ne va pas se mentir. Mon visage sur son épaule – mon maquillage ruiné – je déglutis difficilement quand il parle de ma mère. Elle, celle qui aurait dû m'aimer, le ciment de cette famille. " Elle lui dirait qu'on ne refuse jamais rien à mon père, qu'il sait toujours nous convaincre et nous faire avaler ses pires mensonges " Soufflais-je dans sa langue natale. Pas la mienne mais je lâche les armes. Ici, maintenant, on parle de nos êtres chers, de nos défunts et eux parlent espagnol. Enfin, parlaient. " Et elle lui boterait le cul pour oser se moquer de sa fille aussi, par la même occasion " Que je balance en riant légèrement, restant toujours debout, dans les bras d'Andy. Je l'écoute et ce qu'il me propose me semble presque intéressant. " T'as de bonnes idées quand tu t'y mets " Soufflais-je en souriant doucement. Presque de bonnes idées. " Mon père me tuerait et te tuerait pour tenter de me couvrir " Soufflais-je, un peu découragée par tout ça. " Tu crois qu'elle serait fière de moi ? Fière de celle que je suis devenue ? " Demandais-je en m'écartant légèrement de lui, mes mains sur ses bras musclés, mon regard perdu dans le sien. " Tu crois que de là-haut, ils prennent un café et se disent qu'on s'est quand même bien démerdé sans eux et qu'ils auraient pas pu faire mieux ? " C'est ce que je me dis des fois. Puis je tombe dans mes travers de jeunes femmes qui a envie de manger tout ce qu'il y a au repas et je me dis que celle qui m'a mise au monde doit me juger un peu. Mais tant que ça ne me gêne pas, ça me va. Un jour, le retour de conscience fera mal. " Je dois me remaquiller, je dois être horrible … " Que je soupire en replongeant dans les bras d'Andy. Ça n'arrivera pas deux fois et j'ai vraiment besoin de cette accolade, de ce câlin, de partager ce moment avec celui qui ne peut que me comprendre. Ne pas connaître l'un de ses parents, ça fait mal. Encore plus quand votre date d'anniversaire correspond avec la date du décès de ce parent. C'est comme si c'était ma faute. On dit souvent que dès que quelqu'un nait, quelqu'un meurt ailleurs. Et que l'âme du défunt vient aider le nouveau né. Peut-être que c'est réellement ça. Peut-être que c'est ce que ma mère a fait. Elle m'a aidé à sa façon toute ma vie… Peut-être bien que c'est ça.
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Message(#) Sujet: Re: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptySam 7 Avr 2018 - 19:34




andy rivera
Le RP prend place début décembre 2006. Andy a 18 ans. Il est à Brisbane depuis un an.

Elle répond à la place de sa mère et tu ne peux que la croire parce que tu ne connais pas du tout cette personne. Elle non plus d’ailleurs, mais elle a dû en entendre parler assez souvent pour penser la connaître un minimum. Ta proposition l’intéresse, tu fais un sourire pour montrer que t’es pas con non. Sauf qu’elle réfute l’idée en fin de compte. Elle a l’air de faire cette fête uniquement pour son père et tu sais pas si c’est la meilleure idée. Faut être un minimum impliqué et animé par l’occasion. Tu ne fais pas de remarque, elle est assez grande pour décider de ce qu’elle fait ou non. Un léger silence s’installe et elle reprend la parole, parlant de nouveau de sa mère. Les questions qu’elle te pose sont pas évidentes à répondre alors tu prends le temps et elle continue. Tu te dis qu’elle ne cherche pas véritablement de réponse, qu’elle a juste besoin de formuler à voix haute ces pensées. Tu souris quand elle inclus ton père dans l’histoire et tu hoches la tête. T’aimes l’image du café qu’ils prendraient tous les deux.

« Je pense qu’on est pas trop mal ouais. »

Vous êtes pas parfait mais y’a largement pire. Vous êtes pas en prison, vous êtes en bonne santé, c’est le minimum syndical. A partir de là vous pouvez accomplir beaucoup plus mais vous partez bien. Marianna toujours dans tes bras, t’es pas dérangé d’être aussi proche d’elle. Elle a l’air d’en avoir besoin alors tu lui donnes ce réconfort. T’es content de voir que t’es pas si mauvais pour consoler les gens. Ca t’étais jamais arrivé comme situation avant. Enfin, y’a des filles qui ont déjà pleuré pour toi mais tu fuyais dans le sens inverse plutôt que de tenter de lui remonter le moral. Les filles c’est vraiment relou parfois. Les sentiments tout ça. Pas ton truc.

Elle parle de maquillage et de sa tête horrible, tu hoches la tête.

« Pire que ça même. »

Mais le sourire sur ton visage trahi ton sérieux. Elle se blottit de nouveau contre toi et tu caresses doucement son dos. T’as envie d’être doux, elle a pas besoin d’un coup de massue supplémentaire, cette journée est assez éprouvante pour elle. Oui tu sais avoir de l’empathie pour les gens. On pourrait en douter parfois, que tu penses qu’à ta gueule, mais non. T’as des sentiments toi aussi.

« Si t’étais pas toi, je t’aurai donné un orgasme sensationnel pour te changer les idées et reprendre la journée du bon côté mais c’est mort. »

Impossible de partir de ce côté là et c’est dommage. T’aurais pas dit non tirer un coup vite fait pour s’évader un peu avant de reprendre le cours d’une journée traditionnelle.

« Je peux appeler un pote sinon… »

Tu te dis que le sexe est forcément la solution à ses problèmes. Tout du moins une partie des problèmes. Le sexe c’est toujours la solution pour toi, du coup tu te dis que ça peut être son cas aussi. Vous n’êtes pas si différent tous les deux. Quant à ta proposition d’appeler un pote, t’es assez sérieux. T’en connais pas mal qui dirait pas non à faire crier Marianna. Elle est hot.

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Message(#) Sujet: Re: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptyVen 20 Avr 2018 - 14:11




marianna rodriguez
Le RP prend place début décembre 2006 alors que Marianna prépare sa fête pour ses dix-neuf ans. Dans les pays d'Amérique Latine, on fête ses quinze ans (quiceneara), âge à laquelle la fille devient femme. Cette fête a lieu quatre ans plus tard pour la jeune femme parce que son père s'est occupé d'elle quand elle avait quatre ans.
Cette date, cette fête, c'est beaucoup d'émotions. Et sûrement un peu trop. Je n'arrive pas à me ressaisir, à me calmer et la seule manière que je trouve pour reprendre pieds, c'est de parler à Andy, c'est de me confier à ce garçon que je prends plaisir à détester depuis quelques mois déjà. Pourtant, on a vécu la même chose tous les deux, on vit tous les deux avec les souvenirs de nos parents et ça me fait beaucoup de bien. Je ne parle jamais de ma mère à qui que ce soit, même pas à Seung-Jin et pourtant, c'est mon meilleur ami. Mais c'est comme ça. Je ne l'ai jamais connu et je ne la connaîtrais jamais, à moins d'aller au Paradis, avec elle, un jour ou l'autre. Si j'y arrive. Parce que vu mes agissements ces derniers temps, c'est plutôt avec Hadès que j'irais purger ma peine, embarquant Andrés avec moi, bien entendu. Et quand il dit qu'on est pas trop mal, je ris légèrement. " Parles pour toi. Je suis parfaite moi " Pour une fois, c'est juste de la taquinerie et je ne le pense pas. Je ne pense pas valoir mieux que lui. Et c'est bien la première - et surement dernière - fois que je vais me sentir de la sorte. Nous sommes tous égaux et cette tête de raton laveur et moi avons la même valeur. Toujours dans ses bras, je prends une dernière bouffée d'air avant de me décaler. Je dois refaire une bonne partie de mon make-up et je dois renfiler ma robe. Je suis presque prête à redevenir une belle et douce meringue. " Au moins on se ressemble comme ça " Que je balance avec mon plus beau sourire avant de sentir mes lèvres trembler et de me blottir contre lui une nouvelle fois. C'est vraiment bizarre et j'espère qu'il n'en parlera à personne. Nous n'avons pas grand monde en commun mais j'ai une réputation à tenir et celle d'être une pleurnicheuse qui fait des câlins à son 'cousin' n'en fait pas parti, pensez-vous. Et quand il parle de s'envoyer en l'air, du fait que lui et moi c'est mort d'avance - et je ne peux pas le contredire - je me redresse rapidement. " Une pote à la limite. Parce qu'il n'y a qu'une femme qui sait vraiment ce qu'une femme veut et comment le faire " Soufflais-je avec un large sourire. Nous nous retrouvions lui et moi, à se batailler, se repousser et parler de sexe. On aurait vraiment pu être des jumeaux et on en aurait fait voir de toutes les couleurs à nos parents, aucun doute là dessus. " Mais ça ira. Je dois me préparer, j'ai pas de temps à consacrer à ça " Ça, m'envoyer en l'air, prendre mon pied. J'ai toujours le temps pour ça mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, c'est un jour important sur des tas de plans alors je dois être aussi parfaite que cette journée. " T'as invité certains de tes potes au fait ? " Histoire d'avoir quelque chose à me mettre sous la dent ce soir, quand mon père aura bu trop de champagne et que ma belle-mère aura perdu sa robe en route vers la chambre conjugale.... " Lina et Grace seront là. Je ne pouvais pas les mettre de côté alors qu'elles adoreraient te voir bouger sur scène... Je sais pas ce qu'elles te trouvent mais quand elles ont su que t'allais danser avec moi, elles se sont liquéfiées " Je bouge légèrement les fesses et rigole doucement. " Rien de tout ça ne sort d'ici, c'est bien clair ? " Que je lui lance en le foudroyant du regard, comme si je voulais lui faire peur. En fait, c'est ce que je veux, lui faire croire que je suis super menaçante et que je vais lui botter le cul s'il ouvre sa grande gueule. " Je nierais tout en bloc " soufflais-je avant d'embrasser sa joue. " Mais merci " Et je file aussi vite que possible en direction de ma chambre pour refaire mon maquillage, pour reprendre contenance et offrir la fête qu'il souhaite à mon père. Une soirée au bras d'Andrés, à sourire, à rire et à vivre. Même si ça fait mal. Parce qu'elle me manque un peu plus chaque jour. C'est fou comme quelqu'un que vous ne connaissez pas peut vous manquer... Vraiment fou...
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Message(#) Sujet: Re: La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) La diecinueveanera de rêve (mariandy#2006) EmptyLun 23 Avr 2018 - 18:00




andy rivera
Le RP prend place début décembre 2006. Andy a 18 ans. Il est à Brisbane depuis un an.

Elle se juge parfaite et tu sais qu’elle plaisante parce qu’elle est loin de l’être. Parfaite physiquement, peut être bien oui. Mais y’a pas que le physique dans la vie sinon tu l’aurais déjà baisé, ou tenter de le faire en tout cas. Y’a trop de forces invisibles qui t’empêches de lui sauter dessus. C’est tout bonnement inconcevable. Dans tous les cas, cette boutade de sa part te fait sourire parce qu’elle a l’air d’être déjà mieux à ce moment précis. Il n’y a plus de larmes qui coulent sur ses joues. Dieu merci. Elle te taquine quand tu lui dis qu’elle a une tête horrible. T’as un sourire amusé aux lèvres. De toute façon quoi qu’elle te dise de méchant cette fille, tu ne le prends pas mal. T’es tellement sûr qu’elle ne le pense pas. Tu te rends pas compte que t’es vraiment relou parfois. Sûrement parce que son père te donne le bon dieu sans confession. Ca te fait pousser des ailes.

Elle a l’air d’aimer être dans tes bras parce qu’elle ne se détache pas du tout. Au contraire, elle s’y installe encore mieux si c’est possible. T’es pas dérangé, tu la gardes contre toi. Elle parle d’une pote plutôt que d’un pote. Ouais. T’as peut être ça sous la main aussi. Elle réfute l’idée néanmoins. Elle a d’autres chats à fouetter.

« Si tu le dis… »

Tu ne la crois pas vraiment. Tu te dis que y’a TOUJOURS le temps pour le sexe. Toi en tout cas, c’est en haut de ta liste des choses à faire tous les jours. Et non. Ca n’arrive pas tous les jours, malheureusement. Elle te demande si t’as invité des potes et tu fais non de la tête.

« Je pensais que t’aurais pas voulu. »

Tu te mords la lèvre.

« Bon ok j’ai invité deux potes. Ezekiel et Oscar. »

Et ils sont très intéressé par Marianna. C’est la seule raison pour laquelle ils sont venus. Tu souris quand elle parle de Lina et Grace. Plutôt mignonnes, mais elles ont l’air trop sage à ton goût. Tu kiffes quand même beaucoup trop l’idée qu’elles soient venues pour te mater danser. T’as un bon sourire sur les lèvres, tout fier de toi. Rien ne doit sortir de cette pièce. Très bien. Pas comme si t’allais avoir besoin d’utiliser ces informations.

« Promis. »

Tu sais tenir une promesse. T’es pas complètement con. Tu gagnes un baiser sur ta joue. Tu t’y attendais pas à celle là. Elle quitte tes bras et tu la regardes filer. Tu restes un instant dans la pièce à profiter du silence après ce moment avec Marianna. Tu l’aimes vraiment beaucoup cette fille.

Tu redescends à l’étage d’en bas parce que tu sais que le père de Marianna va venir aux nouvelles à propos de sa fille. Tu vas le faire patienter comme un gentil garçon que tu es.

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