ÂGE : vingt-quatre ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. la compagnie de ambrose trois nuits par semaine est aussi douce que son surnom. MÉTIER : 'larbin' mentionnait l'annonce lorsqu'elle a postulé pour être assistante de james weatherton. elle n'a pas encore été virée, c'est qu'elle doit à peu près bien s'en sortir. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 760 POINTS : 1220
La semaine était des plus irréalistes, là où elle aurait du être des plus magiques. Les événements s’enchainaient sans se ressembler, et sans avoir le moindre rapport les uns avec les autres. Quelques jours plus tôt, elle se trouvait en Australie à apprendre le décès de Norman et aujourd’hui elle devait faire comme si de rien n’était et sourire aux personnes qui allaient et venaient dans tous les sens dans les coulisses du défilé. Pas que cela l’impactait personnellement - elle n’était pas proche de Weatherton sénior -, mais cela impactait bien des personnes à qui elle tenait et par ricochet, cela l’atteignait aussi. La première en tête de fil était le fils du défunt, qui faisait profil bas mais qui avait décidé de garder l’information pour eux et d’agir comme si de rien n’était pour le moment. Les défilés organisés cette semaine à Paris dans le cadre de la Fashion Week étaient trop importants aux yeux de James, trop importants pour tout le travail fourni par la Maison aussi; alors il avait décidé de se raccrocher au plan initial et d’y aller avec toute l’équipe malgré tout, laissant les mauvaises nouvelles et la réalité derrière eux de l’autre côté du globe.
L’élément qui maintenait le fait que la semaine restait l’une des plus irréalistes pour Millie, c’était justement parce-qu’elle avait l’occasion de passer la Fashion Week à Paris, un quelque-chose dont elle rêvait depuis qu’elle était enfant et qui en venait à être réalité sous ses yeux. Elle aurait donné énormément lorsqu’elle était enfant pour être ici aujourd’hui, alors bien sur que malgré tout ce qui pouvait se passer autour, elle restait émerveillée comme une enfant le jour de Noël dans les coulisses des défilés. « Millie ? » Détournant son regard des mannequins qui faisaient leurs essais pour le prochain défilé, elle tourna son visage vers la personne qui l’avait interpellée, haussant un sourcil en guise de questionnement. « J’ai la tenue de James, s’il veut que tu lui déposes. » - « Oh, super, merci. » Se concentrant de nouveau sur le temps présent, elle récupéra la dite-tenue et s’engouffra dans un taxi la minute suivante.
La chambre d’hôtel de James si situait dans le même hôtel où elle-même séjournait, mais pas au même étage - elle repassa poser ses affaires à son propre étage avant de monter de quelques uns supplémentaires pour rejoindre l’endroit où il s’était retranché depuis la veille au soir. Millie savait qu’elle ne pouvait malheureusement pas bien faire grand chose de plus que de se montrer disponible pour lui dès qu’il en avait besoin, courir à sa place ici et là - des choses qu’elle faisait déjà lorsqu’ils étaient à Brisbane, mais qui étaient d’autant plus nécessaires dans ce laps de temps où le deuil s’abattait sur lui. « Je viens déposer votre tenue James, je la laisse dans le salon ! » Elle avait le double de la carte de sa chambre d’hôtel, s’annonçant à peine entrée dans cette dernière; elle serait rapide et en rien intrusive, déposant simplement la housse et repartant aussi rapidement qu’elle était arrivée. Elle ne savait même pas s’il était présent à l’intérieur, même si elle se doutait que c’était le cas puisque ses chaussures étaient toujours dans l’entrée. Ce n’était pas les seules qui étaient d’ailleurs à cet endroit, et ce détail fut assez important pour stopper la jeune femme dans sa progression. James faisait bien ce qu’il voulait de sa vie, elle n’avait pas à émettre le moindre commentaire ou le moindre jugement; elle pensait simplement que cette partie là était restée à Brisbane avec le reste pendant qu’ils étaient à Paris. Repoussant la porte derrière elle avant, elle se dirigea comme prévu vers le salon - s’annonçant différemment cette fois-ci cependant. « J’ai manqué le mémo qui me demandait de vous prévoir au programme ? » Ce n’était pas un reproche, mais simplement une expression de sa surprise; elle avait parfaitement reconnu les chaussures qui se trouvaient dans l’entrée, si bien que lorsque son regard se posa sur Auden lorsqu’elle arriva à hauteur de sa vision dans le salon, elle le regarda avec un de ses sourcils haussés. « J’aurais pu vous faire voyager avec nous, sinon. »
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes. STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose. POSTS : 23359 POINTS : 600
TW IN RP : violences physiques et verbales ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › millie › ginny #114 › james #18 › gabrielle › cesar #9
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.
RPs EN ATTENTE :
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
(#) Sujet: Re: outside, they’re pushing, shoving (auden) Mar 5 Mar - 11:33
Il n’y a que lorsqu’il dort que ses traits s’apaisent enfin. J’en déduis qu’il n’y a que lorsqu’il dort qu’il arrive à trouver un semblant de paix, ce qui semble être un objectif particulièrement difficile à atteindre depuis qu’il s’est effondré en apprenant la mort de son père - chose que même moi je n’arrive pas à lui reprocher. Nous étions supposés rentrer à l’hôtel pour une heure et une seule, laquelle touche déjà à sa fin sans que je n’ai pour vocation de le réveiller: il n’avait pas prévu de s’endormir et je refuse d’être celui qui le ramène dans notre monde où rien n’a changé pour le meilleur. Les préparatifs du défilé peuvent avancer sans lui, et il ne pourra de toute façon pas diriger toute l’équipe s’il continue d’aborder chaque journée avec une telle dette de sommeil. Il se réveillera quand son corps l’acceptera, et pour l’heure je me contente de dessiner silencieusement à ses côtés, avec pour seule excuse mon besoin d’avoir mon modèle sous les yeux. « Je viens déposer votre tenue James, je la laisse dans le salon ! » Les mots me tirent de ma propre rêverie et manquent d’attiser un grognement de ma part alors que j’ai pour réflexe premier de vérifier qu’ils n’ont pas réveillé James. Puisque ce n’est pas le cas, je m’extirpe rapidement de la chambre et referme la porte derrière moi pour m’assurer que cela n’arrivera pas.
« J’ai manqué le mémo qui me demandait de vous prévoir au programme ? » Retrouvée comme promis dans le salon, je ne m’étonne même plus du manque de délicatesse de la jeune femme: James ne l’a pas choisie pour sa politesse à outrance, de toute évidence. « Moins de bruit, il dort. » Et déjà, il revient la personne qui ne doit pas être nommée par son prénom. D’un geste de la main, je lui demande de se taire, anticipant déjà la forme de sa réponse: « Oui, je suis le premier étonné. » que James dorme est un fait rare, mais ça l’est d’autant plus en pleine journée. Cela m’inquiète bien plus que cela me rassure, que son corps soit arrivé à ses limites au point d’avoir besoin d’une pause en pleine journée, et qui plus est durant une période si importante. « J’aurais pu vous faire voyager avec nous, sinon. » - « Je suis arrivé après. » Je me contente des faits et je ne précise rien de plus à la petite fée de la maison Weatherton: elle a la confiance de James mais pas la mienne, et s’il n’a pas jugé nécessaire de lui expliquer tous les détails, il en est de même pour moi. Je doute qu’elle sache que nous connaissions une des plus grosses disputes de notre duo il y a de ça une semaine à peine, et je doute que ce soit une information dont elle ait besoin pour expliquer pourquoi j’ai dû prendre la peine de changer tous mes plans et sauter dans le premier avion disponible pour l’autre bout du monde. Comme l’a dit James, j’ai mis ma vie en pause pour lui. Une fois de plus. « Ce qui n’était pas prévu. » J’en reviens à sa première question pour qu’elle ne se risque pas à croire que James a tenté de lui cacher quoi que ce soit. J’imagine simplement qu’il n’a pas trouvé le temps ni l’envie de préciser ma venue, sans doute parce que cela ne regarde justement personne que nous. « Je peux la lui donner. » J’ajoute, tout en désignant le costume précieusement gardé dans les mains de la jeune femme. « Je ne sais pas comment on élève les petits australiens, mais en Italie on nous apprend à toquer avant de rentrer. » Ce qui est justement ce que j’inculque à Sloan qui, du haut de ses trois ans, semble connaître le principe bien mieux que Millie ayant décidé de rentrer dans la chambre d’hôtel comme si tout lui était dû. Elle préférera sans doute être réprimandée sur ce point plutôt que de m’entendre lui faire comprendre que je ne suis pas à prévoir au programme tel un digestif ajouté entre deux repas dégoulinants d’opulence. « Ne me prévois à aucun programme, s’il te plaît. » J’en fais la demande calmement, simplement. Je ne suis pas un véritable invité et je n’ai pas travaillé à cette collection ; je ne peux pas me montrer à aucun repas digne de ce nom et la promesse d’être présent pour James s’arrête à la porte des plus grands palais et restaurants.
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Millie Butcher
le fantôme du présent
ÂGE : vingt-quatre ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. la compagnie de ambrose trois nuits par semaine est aussi douce que son surnom. MÉTIER : 'larbin' mentionnait l'annonce lorsqu'elle a postulé pour être assistante de james weatherton. elle n'a pas encore été virée, c'est qu'elle doit à peu près bien s'en sortir. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 760 POINTS : 1220
Elle ne s’était pas attendue à tomber directement sur James, puisque le but n’était pas de le croiser mais de simplement lui déposer la tenue qu’il porterait pour la soirée à venir dans sa chambre d’hôtel. Millie s’était en réalité attendue à ne tomber sur personne, à se contenter et de sortir de la chambre. Mais c’était sans compter sur la silhouette d’Auden qui se dessina dans son champ de vision, s’avançant vers elle dans le petit salon. Bien sur que la surprise fut de mise sur le visage de la jeune femme, mais un instant seulement: cela aurait été naïf de sa part de ne pas avoir gardé l’idée dans un coin de son esprit que ce type de rencontre pouvait se passer à tout moment durant leur séjour. « Moins de bruit, il dort. » La surprise qu’elle laissa transparaître à cet instant là, à ces mots là était bien davantage réelle que celle exprimée l’instant d’avant. Il dut comprendre qu’elle allait se permettre un commentaire, car il lui coupa l’herbe sous le pied d’un geste de la main et de son propre commentaire. « Oui, je suis le premier étonné. » Par réflexe, elle jeta un coup d’oeil à sa montre: il avait encore du temps devant lui, ce n’était pas la fin du monde, c’était même là étonnement une bonne nouvelle. « Il dort depuis combien de temps ? » Elle n’était pas dupe: la présence de l’italien au sein de cette chambre n’était pas une hasardeuse coïncidence avec le fait que James ait réussi à s’endormir. « Je crois qu’il a pas fermé l’oeil plus d’une heure depuis des jours. » Je crois sonnait comme une certitude, bine sur.
« Je suis arrivé après. » - « Je vous avais pas encore croisé jusque là, je me doute bien du coup. » Ce n’était pas là le moindre reproche, ou quoi que ce soit; simplement, elle était bien pus maligne qu’elle le laissait paraitre au reste du monde trois quarts du temps. James le savait, c’était suffisant. « Ce qui n’était pas prévu. » D’où le fait que l’autre homme concerné n’ait pas mentionné le fait que celui devant elle serait de la partie également. Elle hocha quelque peu la tête. « C’est pas pour autant que c’est pas une bonne chose. » Millie savait à quel point ils étaient attachés l’un à l’autre, et à quel point Auden était autant important dans le quotidien de son patron que pouvait l’être sa femme - pour diverses raisons qu’elle ne comprenait pas dans leur entièreté, mais ce n’était pas là son rôle alors elle ne s’attardait pas de trop sur ces dernières.
« Je peux la lui donner. » Elle posa son regard sur la tenue qu’elle tenait toujours, avant d’esquisser un petit sourire poli. « Je peux aussi simplement la poser sur le canapé et il saura la retrouver, vous savez. » Et pour appuyer son idée, elle joignit les gestes aux paroles en déposant avec délicatesse la housse sur le dossier du canapé du salon de la chambre d’hôtel.
« Je ne sais pas comment on élève les petits australiens, mais en Italie on nous apprend à toquer avant de rentrer. » Relevant son regard vers Auden, elle garda la silence un instant avant d’esquisser un petit sourire amusé. Millie n’était pas du genre provocante, mais elle savait tenir ses positions et avait du répondant; c’était la raison pour laquelle le contact était passé bien plus rapidement avec elle qu’avec n’importe quelle autre assistante avant son arrivée auprès de James - ils en avaient déjà discuté et elle avait toujours trouvé ça plutôt amusant, alors qu’elle passait le reste de son temps dans sa vie privée à éviter la moindre altercation et qu’elle préférait faire profil bas. « Je ne sais pas comment ça se passe en Italie, mais en Australie nous ne traitons pas les gens comme des enfants lorsque nous tenons une discussion entre adultes. » Parce-qu’elle avait toujours remarqué qu’Auden la considérait comme trop jeune par rapport à son âge réel; et si cela la faisait toujours sourire puisqu’elle entendait qu’un homme n’apprécie que moyennement être confortée à une jeune femme comme elle, elle savait aussi garder le curseur où il était nécessaire que ce dernier soit pour que chacun entende le rôle de l’autre et la position tenue. Sa voix était donc toujours plutôt neutre, légèrement amusée lorsqu’elle reprit la parole. « James m’a donné le double de la carte pour que je puisse aller et venir au gré des besoins cette semaine. Je n’ai pas besoin de frapper s’il ne m’a pas explicité que c’était nécessaire. » Et là dessus, Auden n’aurait pas grand chose à redire malheureusement. « Ne me prévois à aucun programme, s’il te plaît. » Cette information là, en revanche, elle pouvait l’entendre; malheureusement, une fois de plus: « Vous ne l’êtes pas jusque maintenant, de toutes façons. » puisque James ne lui avait pas demandé d’organiser ce voyage pour une personne supplémentaire.
Millie n’était cependant pas idiote, bien loin de l’être même, et elle n’avait pas prévu de se mettre la moindre personne à dos à aucun moment. Alors, lorsqu’elle reprit la parole ce fut avec un ton bien plus adouci et surtout avec une dose de compréhension qu’il devait surement douter être part d’elle. « Tant que James me le demande pas, je changerai rien aux plans initiaux, vous en faites pas. » Elle esquissa un petit sourire. « Mais s’il le fait, sachez que ce sera sa parole contre la votre et que je suivrai la sienne. » Si James en venait à lui formuler explicitement de telles demandes, elle se plierait à ces dernières puisque là était ce pourquoi elle était à ses côtés.
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes. STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose. POSTS : 23359 POINTS : 600
TW IN RP : violences physiques et verbales ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › millie › ginny #114 › james #18 › gabrielle › cesar #9
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.
RPs EN ATTENTE :
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
(#) Sujet: Re: outside, they’re pushing, shoving (auden) Ven 15 Mar - 7:39
La présence de l’assistante dans la chambre ne m’étonne pas, mais elle est bien loin de me ravir. Pour autant, je me retiens de la renvoyer dehors, autant parce que je sais qu’elle ne fait que son travail que parce qu’elle a sûrement quelque chose à dire ou faire dans les parages. Et parce que je ne veux pas que James se réveille en ayant un nouveau problème à gérer entre elle et moi. « Il dort depuis combien de temps ? » - « Une demie heure à peine. » Alors s’il pouvait dormir encore longtemps, je pense que nous sommes déjà tous les deux d’accord sur le fait que cela ne pourrait être qu’une bonne chose. « Je crois qu’il a pas fermé l’oeil plus d’une heure depuis des jours. » Je prolonge un instant mon regard sur son profil, comme s’il allait me donner la capacité de savoir si elle est bel et bien une alliée. Sans surprise, évidemment, l’analyse ne m’en dit rien, et je ne peux que me contenter de calquer mon avis sur celui que James a d’elle, à bien moindre mesure: je lui fais au moins assez confiance pour ne pas la renvoyer dehors, et c’est un très bon début. Je lui fais aussi assez confiance pour ne pas lui mentir en la regardant les yeux dans les yeux pour ajouter que je ne sais pas ce dont elle parle et que James n’a aucune raison de ne pas trouver le sommeil. Elle est sûrement au courant de tout et je ne lui fais pas l’affront de jouer l’innocent face à elle. « Est-ce que tu as besoin de lui ? » Et tout dans mes mots tente de lui demander si oui, alors est-ce qu’elle a vraiment besoin de lui au point qu’il faille le réveiller. Il me détesterait pourtant de ne pas l’avoir fait si ses équipes ont besoin de lui à un moment aussi crucial que la Fashion Week ; cette collection est la dernière sur laquelle son père a participé, et tout est infiniment important de ce fait.
« Je vous avais pas encore croisé jusque là, je me doute bien du coup. » - « J’aurais pu être très discret. » J’aime surtout avoir le dernier mot alors qu’il est évident que discret n’est pas la façon dont on pourrait me qualifier, et ce n’est pas non plus ce à quoi j’aspire. Dans le contexte actuel, je me contente simplement d’être un peu moins omniprésent et étouffant. « C’est pas pour autant que c’est pas une bonne chose. » Elle est une bonne gamine et je sais que l’attention qu’elle porte à la santé et au bonheur de James est sincère, mais ce n’est pas pour autant que j’accepte qu’une parfaite inconnue puisse se sentir en droit de juger ma présence comme étant une bonne ou une mauvaise chose. Même si le négatif l’avait emporté, cela n’aurait rien changé. « Bonne ou mauvaise, je suis là. » Et je n’ai certainement pas besoin d’une assistante pour savoir qu’il s’agit d’une bonne chose et que l’idée d’être utile et nécessaire est bien la seule chose qui aurait pu faire taire ma fureur. Je suis là et je ne compte pas bouger.
« Je ne sais pas comment ça se passe en Italie, mais en Australie nous ne traitons pas les gens comme des enfants lorsque nous tenons une discussion entre adultes. » J’aime sa répartie et je comprends déjà que c’est aussi ce que James apprécie chez elle, au-delà de talents sans doute irréprochables dans son métier - mais ce point précis ne m’intéresse pas beaucoup, je dois l’avouer. Sa réponse me fait sourire sans me vexer: je continue de penser qu’elle est bien trop jeune pour que je puisse pleinement la considérer comme une adulte. Elle traverse les frontières sans ses parents, et c’est sans doute un bon début. « Vous êtes amusants, les australiens. » Je me contente de répondre, sans avoir la moindre vocation à entrer dans un débat culturel avec elle: je suis simplement un connard, et c’est tout ce qui importe. « James m’a donné le double de la carte pour que je puisse aller et venir au gré des besoins cette semaine. Je n’ai pas besoin de frapper s’il ne m’a pas explicité que c’était nécessaire. » Elle est têtue, bon sang qu’elle est têtue. Son caractère m’a amusé un instant, et le voilà déjà qui use de la peu de patience que j’ai à ma disposition, surtout alors que je sais que rien de ce que je pourrais lui dire ne la ferait changer d’avis tant la parole de son patron prévaut sur le reste du monde. Je me rassure simplement avec l’idée qu’il n’aurait pas donné cette clé autant que cette autorisation à qui que ce soit en qui il n’aurait pas une confiance absolue. Elle est cette personne, et je ne dirai rien contre. « Si le grand patron l’a dit, alors. » J’esquisse un sourire à moitié amusé seulement, avant de quitter ma position pour enfin me diriger vers la cuisine ouverte et me servir un verre d’eau. « Vous ne l’êtes pas jusque maintenant, de toutes façons. » Ne pas être prévu au moindre programme est justement le meilleur programme qui puisse exister.
« Tant que James me le demande pas, je changerai rien aux plans initiaux, vous en faites pas. Mais s’il le fait, sachez que ce sera sa parole contre la votre et que je suivrai la sienne. » Sa loyauté va à James, ce que je comprends sans même avoir besoin de retourner le problème dans tous les sens. « Il ne le fera pas. Je te fais gagner du temps. » Et je ne lui demande pas de choisir entre papa et maman, alors elle peut au moins être rassurée sur ce sujet. Tout ce que je fais, aussi étrange soit-il, c’est lui faire gagner du temps. « J’ai pas travaillé sur cette collection. » Je n’ai donc pas ma place dans tous les dîners, cocktails, rendez-vous et Dieu sait quoi encore qui pourraient se rapprocher de près ou de loin du défilé. Je brillerai par moi-même, pour ce que j’ai réalisé, et jamais grâce aux personnes dont je m’entiche. Néanmoins, ce n’est pas une question que je me pose pour l’heure, et j’en ai d’autres qui prennent le pas. « Mais puisque t’es là… Est-ce que tu peux libérer sa soirée après le défilé ? » Il a sûrement déjà quelque chose à son agenda. Les journées sont plus remplies que jamais, ici, alors que tout le monde court de droite à gauche pour terminer dans les temps. Néanmoins, j’ai bon espoir que peu importe ce qu’il avait de prévu à ce moment-là, cela ne soit pas réellement important au point de ne pas pouvoir être déplacé. « Je joue pas contre toi. » Je prendrai le blâme s’il y a un blâme à prendre, mais je veux qu’elle sache qu’on est dans la même équipe. Par défaut, certes, mais ce n’est pas le plus important.
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Millie Butcher
le fantôme du présent
ÂGE : vingt-quatre ans; les années s'ajoutant au compteur ne font qu'éloigner les souvenirs restés, eux, bloqués dix ans en arrière. SURNOM : millie en est déjà un, son prénom n'étant plus utilisé depuis des années désormais. mills, de temps en temps, quand l'humeur y est propice. STATUT : célibataire, incapable de se projeter dans la moindre relation sur le long terme, sabotant sa vie privée avec une aisance à faire peur. la compagnie de ambrose trois nuits par semaine est aussi douce que son surnom. MÉTIER : 'larbin' mentionnait l'annonce lorsqu'elle a postulé pour être assistante de james weatherton. elle n'a pas encore été virée, c'est qu'elle doit à peu près bien s'en sortir. LOGEMENT : #03 james street (vous saisissez l'ironie ?) dans fortitude valley, en colocation avec flora et un million de rouleaux de tissus entassés dans un coin de sa chambre. POSTS : 760 POINTS : 1220
« Une demie heure à peine. » Même si c’était toujours ça de pris, ce n’était bien sur pas assez - et elle n’avait pas besoin d’échanger le moindre regard ou la moindre parole avec Auden pour qu’ils soient d’accord sur ce point là. Ils savaient tous les deux la raison pour laquelle James manquait de trop de sommeil ces derniers temps, et à quel point les moindres minutes qu’il pouvait attraper ici et là étaient les bienvenues. « Est-ce que tu as besoin de lui ? » Haussant presque imperceptiblement un sourcil, elle prit un instant pour répondre à la question de l’homme. Elle aurait pu lui souligner à quel point cela ne le regardait pas, qu’il n’avait pas son mot à dire sur l’affaire et qu’elle n’était pas tributaire de son approbation ou non. Mais Millie n’était pas idiote: elle savait que la question était posée là pour le bien-être de celui qui se trouvait endormi pour la première fois en trop d’heures au compteur, et que ce n’était pas pour lui mettre un bâton dans les roues en guise de divertissement. Alors, elle finit par secouer quelque peu sa tête pour souligner la négation des mots qu’elle prononça dans la foulée. « Non, je n’ai pas besoin de lui. J’avais juste besoin de déposer sa tenue pour la soirée. » Et cette dernière était déjà ajustée depuis des semaines, retouchée en conséquent: elle n’avait pas besoin que le jeune homme soit présent pour la réceptionner d’une quelconque façon.
« J’aurais pu être très discret. » Elle se retint de ne pas lever les yeux au ciel. « Bonne ou mauvaise, je suis là. » - « On sait tous les deux que c’est une bonne chose. » Il souhaitait avoir le dernier mot, elle souhaitait qu’il comprenne à quel point elle n’était pas dupe. Millie savait à quel point la présence d’Auden auprès de James lui était bénéfique; ce n’était pas pour l’italien qu’elle statuait à haute voix de tels faits, mais simplement pour lui faire comprendre qu’elle avait appris au fil du temps à savoir ce qui était malgré tout bon pour James ou non. ll avait besoin d’être soutenu à travers cette épreuve, lui était un bon moyen de le faire, il n’y avait pas à chercher plus loin. Elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds d’ordinaire, mais ce qu’Auden ne semblait pas prendre en considération ici, c’était qu’il ne l’impressionnait pas - cela fonctionnait peut-être dans bien des circonstances, elle n’en doutait pas, mais la seule personne par qui elle arrivait elle à être impressionnée était James et quelques fois Cristina lorsque cette dernière était particulièrement de mauvaise humeur. Mais au sourire qu’il offrit face à sa répartie, elle se dit qu’elle avait au moins gagné un bon point aujourd’hui. « Vous êtes amusants, les australiens. » Elle haussa brièvement les épaules. « Heureuse d’au moins servir de divertissement. » Même si elle se doutait que cela serait de courte durée, tant les paroles et les attitudes qu’elle avait se devait d’être irritantes pour Auden - il n’avait pas besoin de lui accorder regard ou parole, elle avait cerné le personnage plutôt rapidement et ce depuis quelques temps déjà. « Si le grand patron l’a dit, alors. » Que cela l’amuse, l’enchante, que savait-elle, les choses resteraient de cette manière: c’était James le chef, et c’était à lui qu’elle répondait et personne d’autre. Même si cela contrecarrait la façon de voir les choses d’Auden, pauvre de lui. C’était autant le cas pour les événements prévus pour les prochains jours: s’il ne demandait pas à changer quoi que ce soit autant au programme qu’au nombre de personnes présentes à travers ce dernier, elle n’apporterait aucune modification. « Il ne le fera pas. Je te fais gagner du temps. » Peut-être était-ce effectivement le cas: elle ne courrait pas, téléphone à l’oreille, à droite et à gauche pour arranger les réservations. Mais si c’était ce que James voulait, elle ne poserait pas de question et ne considérerait pas cela comme une perte de temps. « Vous semblez être bien sur de vous. » Qu’elle ne put s’empêcher de souligner, de remarquer; elle avait connu d’autres situations bien moins complexe où elle avait du changer les détails du plan à la dernière minute pour lui. « J’ai pas travaillé sur cette collection. » Elle inspira longuement. « Je sais. Ce serait idiot de sa part d’assumer le contraire. « Mais c’est de notoriété commune que vous êtes l’un de ses plus grands collaborateurs. Ca n’aurait pas été une surprise de vous voir débarquer sans prévenir. » Elle pencha quelque peu son visage, plissant un brin les yeux. « C’est une attitude qui vous serait prêtée sans difficulté. » D’être imprévisible de la sorte.
« Mais puisque t’es là… Est-ce que tu peux libérer sa soirée après le défilé ? » Elle haussa un sourcil, lentement, croisant de façon similaire ses bras sur sa poitrine. « Je joue pas contre toi. » Mais il ne faisait pas en sorte de mettre la balle au centre, néanmoins. Gardant le silence pour elle encore un instant, Millie finit par prendre la parole en laissant son regard accrocher à celui d’Auden. « Pas avant vingt-heures. » Le défilé serait déjà terminé à cette heure là, ils le savaient tous les deux; c’était là une demi-réponse qu’elle lui donnait. « Je peux pas retirer su programme la discussion post-défilé entre créateurs, c’est un moment très attendu de la semaine. » Surtout que cette dernière était consignée et gardée dans les archives des années durant comme un point permettant de faire avancer la mode haute couture à travers les années. « Mais je peux trouver un prétexte pour qu’il ne soit pas au diner organisé pour la maison derrière. C’est quelque-chose de presque informel, je pourrais toujours prétendre qu’il a préféré rentrer à l’hôtel pour peaufiner des détails pour demain. » Elle serait sur place à servir le meilleur de ses sourires pour couvrir ce mensonge, qui plus était; ce serait presque un exercice facile, tant cela n’étonnerait personne que James travaille d’arrache pied jusqu’au dernier moment.