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 You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou

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Aisling Hayes
Aisling Hayes
You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou Mkmu71n
Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou Xmdi
POSTS : 1356 POINTS : 80

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [15]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [2]LaoiseSiham

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : Jordan [2] ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
DC : Jameson la louve
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t11388-aisling-run-away-try-to-find-that-safe-place-you-can-hide
https://www.30yearsstillyoung.com/t11572-aisling-hayes-would-you-love-a-creature-like-me
https://www.30yearsstillyoung.com/t12436-aisling-hayes

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Message(#) Sujet: You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou EmptyMer 1 Aoû 2018 - 21:31




You never needed any help
I sold you out to save myself
I only wish you weren't my friend, then I could hurt you in the end. I never claimed to be a saint. Oh, my own was banished long ago, it took the death of hope to let you go •• Slipknot

Sueur froide et cris lancinants qui déchirent ses rêves, troublent son sommeil, tordent ses tripes. Lou ; l’odeur du sang qui tâche sa peau de porcelaine, lueur accusatrice dans ses yeux qui se meurent mais refusent de se fermer. Question pendue sur ses lèvres de poupée, ses lèvres aussi froides que la glace dans le cœur de son meurtrier. « Comment t’as pu me faire ça ? J’étais ta sœur de galère. Comment t’as pu me faire ça ! ». La voix éclate dans ses pensées, perce ses tympans, emplit le vide dans son crâne et résonne contre ses parois. Le vacarme est assourdissant, insupportable. Aisling hurle mais n’entend pas sa voix. Il n’y a que cette question désespérée, cette accusation brisée, et puis ce rire. Le rire du monstre qui l’a emportée. Douleur lancinante dans sa poitrine, sanglots qui s’étouffent dans sa gorge ; le poids de sa culpabilité. Et puis le néant, l’ombre rampante qui englouti tout sur son passage. Le vide.  

Le jour finit par percer les ténèbres. Ses faibles rayons filtrent à travers les stores fermés d’Aisling, caressent ses paupières et l’appellent à la réalité. Elle émerge doucement de cette nuit qui n’en était pas vraiment une, de ce repos plus fatiguant qu’autre chose. Les images de son rêve lui échappent et elle en ressent un certain soulagement vite remplacé par la douleur de ses regrets. Qu’est-ce que j’ai fait ? Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait ! Acidité dans l’estomac, tête qui tourne, envie de pleurer. Aisling prend quelques inspirations profondes comme le conseillait l’article sur lequel elle a fini par s’endormir quelques heures plus tôt. Éreintée mais pas apaisée pour autant. Elle était là quand t’étais au plus bas. Même dans le gouffre le plus profond où tu te terrais elle était là et elle creusait avec toi ! La colère, une rage vivace dirigée contre elle-même et sa propre lâcheté. Et elle était où ces derniers mois, hein ? Elle a pris l’échelle pour remonter et elle m’a laissée toute seule dans mon terrier ! L’égo blessé de l’amie abandonnée. Oh, comme il serait facile d’écouter cette petite voix nasillarde, de se dire qu’elle a fait le bon choix, que Lou mérite tout ce qu’il lui arrive après tout. Mais Aisling n’y croit plus, et peut-être même qu’elle n’y a jamais cru. Parce qu’au fond elle sait bien que Lou a eu raison de s’éloigner pour se soigner. Elle le sait d’autant plus qu’elle tente maintenant de suivre la même voie. C’est la survie qui a dicté les décisions de son amie. Et c’est la survie qui a poussé Aisling à la trahir hier soir.

Seulement elle ne peut pas vivre avec cette décision qui a des airs de condamnation à mort. Il faut qu’elle arrange les choses. Il faut qu’elle prévienne Lou avant qu’il ne soit trop tard. Avant que son sang ne s’écoule de ses artères et que sa vie s’échappe par tous les pores de sa peau. Et peut-être qu’alors Lou comprendra, peut-être qu’elle lui pardonnera. Et même si elle ne lui pardonne pas, peut-être qu’au moins elle survivra. Aisling prend une nouvelle inspiration et repousse brutalement ses draps. Téléphone en main, elle fonce sur Instagram pour vérifier l’heure à laquelle son amie monte sur scène ce soir avec les Street Cats. 20h. Parfait. Il faut absolument qu’elle arrive avant. Dans sa tête pleine d’angoisse, Aisling ne réfléchit pas. Elle ne réalise pas que Mitchell est précis et vicieux, et qu’il ne risquerait pas de descendre une jeune chanteuse sur scène au milieu d’un bar. Elle n’écoute que son cœur qui la prie de prendre la bonne décision, d’essayer de rattraper son erreur, sa trahison. Elle enfile rapidement un jean noir, un débardeur et sa veste en imitation cuir. Elle passe un coup de brosse dans ses cheveux entoure ses yeux de noirs et ses lèvres de rouge – parce que même si son appartement prenait feu, elle préfèrerait crever dans les flammes plutôt que de mettre un pied dehors sans maquillage. Et puis elle prend la porte, le bus, la nuit.

L’air est frais cet hiver et quelques gouttes de pluie crépitent contre l’asphalte. Un décor à la Burton qui ne présage rien de bon. Aisling presse le pas et pousse la porte colorée du petit bar. A l’intérieur, les gens se pressent et les rires se mêlent aux éclats de voix, aux verres qui s’entrechoquent. Ces sons lui paraissent distants, comme dans un songe. Aisling traverse le bouillard de cette agitation, cherchant désespérément à repérer la moue taquine, les mèches flamboyantes, les yeux de biche de son amie. Et s'il était déjà allé à sa boutique ? S’il l’avait déjà zigouillée ce matin ?! La peur panique la frappe comme un coup de poing. Elle s’appuie sur la table la plus proche. Inspire. Expire. Pas un regard pour les trois types un poil surpris qui la dévisagent. Et puis enfin elle entend sa voix, repère sa silhouette. Vivante. Plus vivante encore que la dernière fois qu’elle l’a vue, dans cette salle aseptisée du centre médicalisé où elle était enfermée. « Lou ! » Elle hurle sans se soucier ni des conventions, ni de sa discrétion. « Lou j’ai merdé, j’ai terriblement merdé ! » Elle débite à toute allure en traversant la foule qui les sépare, les pupilles dilatées par l’angoisse. Spectre plus effrayant encore maintenant qu’elle est sobre qu’elle ne l’a jamais été lorsqu’elle s’enfilait des cachets à longueur de journée. A la regarder comme ça, personne ne pourrait deviner qu’aucune substance hallucinogène ne pollue plus son sang désormais. « Lou 'faut que je te parle ! » Elle continue sur sa lancée, le cœur qui bat la chamade comme celui d’une bête traquée. Ses mains agrippent les avant-bras de son amie, sa sœur, sa frangine de malheur. « Tu peux pas aller bosser demain ! Faut que tu partes. Maintenant ! Quitte Brisbane tant qu’il est encore temps ! » Sa voix est basse à présent, mais ses intonations hystériques et son fort accent nord-irlandais enrobent ses mots plus que de coutume, tintant ses conseils hallucinés d'une sombre aura de malédiction.


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Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Message(#) Sujet: Re: You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou EmptyMar 14 Aoû 2018 - 18:53


En ce moment, je ne le sens pas. C’est une sensation qui va et qui vient. Ma confiance vacille, mon optimisme flanche, et parfois, dans le miroir, je me vois plus vivante que morte. Je lis le sursis dans le coin de mes yeux, la prunelle vive et attentive au moindre détail. Un peu pâle, les traits tirés, les cheveux fatigués. Je peine à sourire, à faire semblant, porter le masque auquel je ne crois plus tant -pas aujourd’hui, pas à cet instant. Le vide s’empare de ma poitrine, et là siffle le vent ; je perçois, avec une précision, une netteté effrayante, le cycle sans fin de l’air qui traverse mes narines, déboule dans ma trachée, gonfle mes poumons, puis effectue le chemin inverse en abaissant mon torse. Je pourrais deviner l’oxygène, comme des gouttes de rosée, perler dans mes bronches et tomber dans le vide ; et en bas, dans mon ventre, à la place des noeuds qui tordent mon estomac, un lac noir où la perle d’eau vient mourir. L’éclaboussure résonne, l’écho tremble, il pourrait être un murmure aussi bien qu’un cri. Il rebondit de côte en côte, au rythme des basses de mon palpitant qui panique, angoisse, pour tout ce qui est partout, et tout ce qui n’est nulle part. Et plus le silence vit, plus il m’écrase, immense, infini, l’ombre qui met en lumière ma solitude, ma détresse à moi, couverte de mélodies, de chansons, de paroles. J’observe ce reflet, et je ne vois que moi. Pas la chambre en arrière-plan, floue comme un portrait brut centré sur mes défauts, ses grandes formes grisâtres formant un fond sordide. Tout ce que le soleil révèle, ce sont mes cernes et la poussière sur les meubles plus âgés que moi. Ouais, je mettrais ma main à couper que plus d’un couple a copulé sur ce tapis dans les seventies, avant qu’il ne devienne ce tas de poils gras aux diverses tâches d’humidité, de vin, de whisky, de cendres de cigarettes, de sang, de foutre. Je discerne ces minuscules pattes sur mes tempes et aux coins de ma bouche qui prouvent que je suis plus proche des trente que des vingt ans. Trente ans. Bientôt. Peut-être un dernier anniversaire. Je n’en sais rien. Je ne le sens pas. Ce n’est pas cette journée plutôt qu’une autre. Je pourrais dire que c’est la faute de la forme des nuages que cette sensation n’aurait pas plus de sens. Ce sont mes tripes qui parlent, ou peut-être ma paranoïa. Tous les bourreaux le disent, et toutes les victimes ; le pire, c’est l’attente. C’est de ne pas savoir. C’est de ne jamais faire tout à fait sa paix. Cet état de pleine conscience me terrifie, me tétanise. Tout serait plus simple avec un joint entre les doigts. Mauvaise idée que je balaye en passant mes mains sur mon visage. Je n’ai besoin de rien pour me monter la tête. Je pourrais jurer avoir vu une paire d’yeux rouges flotter par dessus mon épaule si je n’avais pas déjà constaté il y a quelques mois de ça, paniquée, que le feu rouge du boulevard se reflétait sur le mur de la chambre. Parfois, je m’imagine craquer, tout bonnement, m’écrouler sous la pression et me recroqueviller dans un coin jusqu’à ce que mon esprit se perde et ne retrouve plus le chemin. Cette chambre ferait une sacrée dernière demeure. Je pourrais hanter cet endroit, volontiers. Je ferais un joli cadavre, et un fantôme terrifiant. Je divague et laisse mes habitudes guider mes gestes machinaux ; choisir une tenue pour ce soir, glisser le trait d’eye liner au bord de mes paupières, le gloss brillant sur mes lèvres. Mes entrailles sont clouées au parquet à la simple idée de quitter le motel. Mais je donne un tour de clé, et je m’évapore dans un coup de sonnette.

Il est encore tôt lorsque je boucle l'antivol de ma bicyclette au lampadaire du trottoir d'en face. Les gars sont arrivés pour la balance. C'est bières offertes et une barquette de frites par personne pour salaire, ce qui convient bien à la bande de saltimbanques éclectiques que nous formons. Un jour, peut-être que nous aurons plus, peut-être que nous aurons mieux. Mais à l'heure actuelle, tout ceci est même trop pour mon ventre cimenté. Je picore ici et là, distraite. Les vannes de Tad ne me tiennent pas assez longtemps hors de mes pensées. Au final, le bar se remplit sans que je n’y prête attention. Malgré l'accumulation de conversations et de musique qui renchérissent les unes sur les autres en débit sonore, j'ai la sensation d'être au milieu d'une toupie, le centre de gravité autour duquel le monde évolue. Je ne réalise l'ampleur de la foule de ce samedi soir que lorsque mon nom éclate, là, quelque part au milieu de ces bras, de ces jambes, de cette chaleur. Une silhouette qui évolue vers moi, fait place, attire les regards. Les mèches de jais d’Aisling barrent son regard d'animal apeuré. Et alors qu'un sourire naissait sur mon visage à l'idée qu'elle fasse partie du public de ce concert sans prétention, mes traits se tordent de douleur lorsqu'elle saisit mes bras avec la force du désespoir. “Aisli-aïe ! Mais ça va pas, t’es malade ?!” Ce qu'elle débite, je n’y prête pas attention, je n’y comprend rien ; seule compte l'effrayante prise de ses doigts autour de mes poignets. Je m’y arrache d'un coup sec. “ Lâche-moi et calme-toi ! Qu’est-ce que tu racontes, bordel ?” je m’exclame, me fichant bien de ses murmures maintenant que toute la clientèle nous scrute comme des bêtes de foire. Mes joues sont écarlates, fébrile de colère en constatant que les pattes de mouche de l'irlandaise laissent une marque sur ma peau. À mon tour, je l'attrape et la tire vers l'extérieur du bar. “Viens avec moi.” Déterminée, je lui arracherais le bras s'il le faut pour traverser la marée humaine qui se presse autour de rondes de bières et de cocktails. Deux crevettes qui se frayent un chemin mais qui ne manquent pas d'attirer l'attention d’Anwar. Il m'arrête à la porte, m’observe, analyse Aisling de son air naturel de flic aux aguets. “Tout va bien ? demande-t-il de ce ton dont j'ai la clé de la double lecture. C’est à nous dans dix minutes.” Je le contourne sans cérémonie. “Je gère.” je souffle à son attention tout en poussant la porte du bar. Derrière le mur de fumée de cigarette, la rue, la nuit qui tombe. Quelques enjambées et je fais volte-face, relâche mon amie et m'époumone sur elle comme pour lui cracher sur la figure toute l'angoisse accumulée de la journée activée par son contact comme une foutue pression d'acupuncture. “ Putain, Ais’, tu peux pas débarquer comme ça en hurlant et foutre les jetons à tout le monde !” Oui, je suis plutôt sûre que personne n’est passé à côté de son entrée particulièrement théâtrale, depuis les raclures et leur sixième sens pour les culs rebondis jusqu'à ceux qui ont hésité à prévenir le manager juste au cas où. Et ce n’est pas un établissement dont je tiens à devenir persona non grata parce que j’attire les ennuis comme un aimant. “Bon, accouche. T’as pris quoi ? Benzo, MD ?” je demande, bras croisés. Le calme me file entre les doigts comme du sable chaud, malgré ma volonté de ne pas être celle qui culpabilisera une junkie pour avoir fait un pas de côté. “Et me dis pas que j’ai tort, t’es clairement high as a kite.” C'est la seule explication pour pareil comportement. La seule que je puisse imaginer, en tout cas, loin de me douter que la panique qui vitrifie le regard de la jeune femme répond aux angoisses qui tordent mes entrailles depuis le petit matin.
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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Message(#) Sujet: Re: You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou EmptyLun 27 Aoû 2018 - 17:56




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I only wish you weren't my friend, then I could hurt you in the end. I never claimed to be a saint. Oh, my own was banished long ago, it took the death of hope to let you go •• Slipknot

Aisling n’entend plus l’animation du bar autour d’elle. C’est comme si le temps s’est arrêté, le reste du monde évolue au ralenti, ses mouvements et sons déformés par un filtre étrange. Celui de la peur. Ses doigts creusent dans la chaire de son amie tandis qu’elle vomit ses paroles, révélations atroces qu’elle ne veut plus garder pour elle. Mais les prunelles de Lou ne reflètent pas la moindre crainte. A leur place, elle peut clairement voir danser les prémices d’une colère offusquée. La chanteuse se dégage d’un coup sec et les serres d’Aisling n’agrippent plus que le vide. Le charme est brisé, la réalité reprend brutalement son cours et les sons comme les couleurs l’agressent désormais. Au milieu de tous ces stimuli olfactifs, la voix de son amie se détache, lui demande ce qu’elle raconte. « J’ai merdé j’te dis ! » Aisling répète sans réfléchir, l’air hagard, pressée par l’urgence de sa révélation. Angoisse mêlée à la frustration de devoir répéter sa trahison, l’expliquer plutôt. Elle n’a pas le temps de rentrer dans le détail car Lou la chope à son tour et la tire à travers la foule avec l’expertise d’une fille qui a l’habitude de traîner dans les bars, les festivals et les concerts. « Aïe ! Tu vas m’arracher le bras ! » Aisling proteste en la suivant tant bien que mal. Ses jambes sont trop longues, trop frêles pour cet exercice de force. Elle titube comme un faon nouveau-né, évite de justesse les petits groupes compacts et les pintes de bière qui se dressent sur leur chemin, menaçant de déverser leur contenu sur leurs fringues. Elles arrivent enfin devant une porte, mais un type leur bloque le passage. Il demande si tout va bien d'un air à la fois sympathique et impressionnant et Aisling serait bien tentée de lui répondre que non, ça ne va pas du tout, mais Lou n’en a rien à foutre : elle se laisse pas intimider et elle passe en force. C’est tout elle ça. Elle ferait cinquante centimètre de moins que ça ne changerait pas grand-chose à sa détermination.  

Elle pousse la porte du bar et les jette dans la ruelle sombre. Aisling reste plantée sur le pavé, les mains tremblantes d’une excitation tout sauf positive. Ses poumons s’emplissent de cette soirée australienne et elle essaie d’y puiser un peu de courage. Les pas de Lou claquent sur le béton et l’instant d’après c’est sa voix qui explose. Aisling se demande vaguement combien de couples, combien d’amitiés se sont déchirées à la lueur de ces lampadaires, après une soirée trop arrosée dans ce bar, condensé de fête et d’âmes perdues venues chercher un peu d’aventure au fond d’un verre de trop. Elle hoche la tête, les yeux fixés sur le sol. « Désolée. Désolée. Désolée. » Elle sait qu’elle n’aurait pas dû hurler, que c’est pas discret, que c’est stupide et angoissant. Elle s’est laissée emporter et elle n’a pas réfléchit, comme d’habitude. Et maintenant Lou est énervée, mais ce sera encore pire après. La beuglante passe, son amie l’observe maintenant les bras croisés. Quand sa voix s’élève à nouveau, la chaleur de sa colère a laissé place à une sorte d’irritation froide. Et ce ton-là, il est beaucoup plus coupant, plus culpabilisant. Ses paroles plus encore, alors qu’elle énumère les substances qui pourraient expliquer son comportement halluciné. Aisling fronce les sourcils et secoue la tête pour protester, mais Lou l’arrête tout de suite, convaincue qu’elle est défoncée. Les yeux de l'irlandaise s’écarquillent tout grands et un rire nerveux s’échappe de ses lèvres comme l'ironie de cette situation érode ses dernières résistances. « J’suis pas high, j’te jure. » Elle parvient à articuler entre deux hoquets. « Crois moi, j’préfèrerais. » En cet instant, elle donnerait n’importe quoi pour un voyage, pour un trip, pour calmer l’acidité en dedans qui lui déchire les entrailles et menace de la rendre cinglée d'angoisse et de culpabilité. « Ça fait trois semaines que j’ai rien consommé. J’fais comme toi. J’essaie la sobriété. » Elle explique avec un haussement d'épaules, toute trace de son rire disparue désormais tandis que le sérieux et la peur fige à nouveau ses traits. « J’suis pas high. J’suis terrifiée ! » Elle déballe enfin. « Mitchell m'a retrouvée. Il est passé hier soir au strip-club. J’ai cru qu’il allait me buter pour t’avoir suivie, pour avoir tourné le dos au club. » Elle revoit son regard froid, l’arme posé sur sa cuisse ; le fauteuil poussiéreux dans lequel il s'était enfoncé. La petite salle privée lugubre jalousement gardée par un cerbère au visage fermé. Ce silence lancinant que seul Mitchell était autorisé à troubler. Ce doute affreux, ce spasme de l’âme, cette impression que les minutes duraient des heures et les heures des secondes. Prédateur infâme jouant avec ses nerfs pour le plaisir de la torture. Et puis enfin la sentence. « Il m’a dit que ça le titillait, mais que j’avais une chance de me racheter. » Elle prend une profonde inspiration, tapissant ses poumons de l’odeur âcre d’une moto qui démarre à quelques mètres, puis elle relève les yeux vers Lou, se forçant à regarder dans ses mirettes pour la suite. « J'dois rejoindre le club, faire la cam-girl comme avant et lui prouver ma loyauté... lui montrer que je suis pas de ton côté. » Elle avoue dans un souffle. « J’ai paniqué Lou. J’ai paniqué. Il m’a posé plein de questions sur toi et sa patience je la sentais filer alors j’ai fini par lui dire où tu vas bosser. » Voix hachée, distante, saccadée, pantelante et repentante. « J’suis désolée Lou, j’savais pas quoi faire d’autre. J'veux rester en vie mais j'veux pas qu'il te fasse de mal non plus. Alors faut qu’tu partes pour pas qu’il te mette la main dessus. » Parce que s'il te choppe en cavale et qu'il apprend que je t'ai prévenue, c'est sûr que pour moi c'est la mort et y'aura pas d'autres issue. Car Aisling n'a jamais été sa chouchoute, juste un bout de cul qui rapportait bien. Mais des bouts de cul y’en a plein, et des plus fidèles avec ça. Il la tuerait s’il savait ce qu'elle mijote dans son coin.


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Message(#) Sujet: Re: You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou EmptyLun 1 Oct 2018 - 22:23


Est-ce que c'est moi, cette personne-là, celle qui pose son regard débordant de jugement sur les pauvres âmes qui rampent les ongles dans le bitume pour s'en sortir ? Est-ce que je regarde de haut une de ces amies qui ne m'a jamais laissée tomber, qui ne m'a jamais déçue ? C'est la surprise, c'est la contrariété, c'est l'embarras face à toutes ces têtes qui se sont tournées pour les mauvaises raisons alors qu'Aisling faisait une entrée fracassante. Faire des histoires, attirer des personnes étranges, avoir des fréquentations discutables, donner une mauvaise impression aux clients habitués et ponctuels ; ce sont autant de raisons qui peuvent être invoquées par le patron du bar pour me fermer les portes de son établissement, m'interdire de scène. Moi et le reste du groupe. Et je ne peux pas prendre ce risque, perdre un spot et faire d'eux les dommages collatéraux des apparitions en fanfare d'un passé pas tout à fait derrière moi. Dehors, face à la brunette, mes yeux la passent au crible. Bras croisés, j'attend des explications, une confession. Je ne lui accorde pas le bénéfice du doute, cruellement persuadée qu'Aisling est simplement, fatalement, fidèle à elle-même. Cependant, ce n'est pas la dope qui dilate ses pupilles comme deux soucoupes noires, et il suffit qu'elle m'époumone cette peur qui l'anime pour que je puisse la voir, la réaliser. La sensation revient, le plomb dans l'estomac, les cendres au bord des lèvres. Ce pressentiment, cette conviction muette que quelque chose, à un moment donné, à un endroit donné, va forcément avoir lieu, va inévitablement tout changer. Il suffit d'un nom pour que je sente le poids d'un éléphant s'asseoir sur ma poitrine, vidant mes membres de leur vitalité. Étant la cible de ce grand méchant loup dont l'ombre me menace depuis la distance, je n'ai pas songé qu'il puisse approcher Aisling pour m’atteindre -pour l'atteindre elle, traître au même titre que moi. Immédiatement, je scrute mon amie à nouveau des pieds à la tête, à la recherche d'un hématome, d'une blessure, d'un indice concernant les événements qu'elle décrit brièvement. Je devine sa silhouette crispée à en trembler comme une feuille d'automne, l'angoisse de cette rencontre encore palpable, les reminescences de la panique qui l'a sûrement gagnée la veille, mise au pied du mur par le monstre aux mille visages. Le bienfaiteur, le protecteur, le généreux, arborant le masque du voyou, du chasseur, de la cruauté en un clignement de paupières. L'imprévisible, le terrifiant, celui qui n'acceptera pas de non, ni d'échec. Aisling a eu l'illusion du choix, et elle a choisi son camp. Son propre camp, celui de l'égoïste survie, comme toujours. “T’as fait quoi ?” je tique, sûre d'avoir bien entendu, pas sûre de le réaliser pleinement. Je rejoue ses paroles dans ma tête, sa voix qui tinte comme un couteau délicatement sorti de son fourreau, droit dans mon dos. Et je m'inquiètais pour elle ? Oh well, Aisling s'en sort parfaitement bien dans l'équation, et qu'importe à quel point elle tremble, qu'importent les conditions du marchandage, je ne pardonne pas que ce soit elle me premier domino menant à ma chute. Parce que c'est elle. “MAIS TU TE FOUS DE MOI ?” je hurle, je crache, la voix hachée par cette rage qui me donne envie de serrer les mains autour de son cou pâle. Mon index se lève et pointe, accuse, mortifie. J'appuie sur son torse, pousse, secoue la misérable brindille qui mène le danger droit à moi. “J'ai sauvé ta misérable petite vie le jour où on s'est cassées du Club. C'est grâce à moi que t'as pas fini en taule avec les autres. Grâce à moi que t'es là, aujourd'hui. Tu me dois ta liberté parce que t'es qu'une faible, une suiveuse avec les capacités cérébrales d'une chèvre.” Cela ne me fait pas sentir mieux, de lui parler de la sorte, de dire des choses pareilles. La colère s'exprime mais le reste est intact, et surtout, la situation est inchangée. Le fait qu'elle m'a trahi, et que Mitchell peut me mettre la main dessus dès demain matin, sont immuables désormais. “Et tu savais parfaitement ce que ça impliquait, toutes les conséquences que ça pouvait avoir. Et on devait faire face toutes les deux ! Ensemble ! Prendre soin l’une de l'autre !” Mais le caïd n'était pas supposé sortir de prison. Rien n'aurait pu nous préparer à ce cas de figure. Et une partie de moi a conscience qu'il n'y a pas mille fins possibles à cette chasse à l'homme. “Tu m'as vendue pour sauver ton petit cul, je souffle, si profondément déçue que je creuse jusqu'au dégoût. Tu m'as vendue et maintenant c'est à moi de me casser pour pas subir les conséquences de tes conneries de sale lâche ?” De traître. Je n'ai pas la moindre idée de la marche à suivre désormais. Avertir Anwar, pour sûr. Changer d'hôtel à nouveau, changer de travail… reprendre à zéro tout ce que je commençais tout juste à construire petit à petit, brique par brique. Vais-je vraiment devoir quitter la ville ? Perdre tous mes repères, effacer totalement mon passé tout en regardant perpétuellement par dessus mon épaule au cas où il me rattraperait à nouveau ? Est-ce que c'est le début de la fin, amorcée par la pichenette d'une pimbêche sans cervelle ? Mes poings se sont serrés, mon souffle court brûle mes lèvres pincées de rage. J'écrase mes molaires, les épaules crispées. Ça bat dans les tempes, ça tambourine, le sang chaud qui colore mes pommettes, qui brouille les idées anarchiques en lettres capitales, rouges comme le danger. Finalement, cette image, cette scène que je me répète encore et encore dans ma tête, se transpose dans le réel, devient palpable quand je sens la joue blanche d'Aisling s'écraser sous ma paume, mes doigts attraper ses cheveux pour la tirer par terre. Et je hurle comme un cri de guerre ; “Espèce de putain de petit rat !”
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Aisling Hayes
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

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Message(#) Sujet: Re: You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou EmptyLun 15 Oct 2018 - 17:47




You never needed any help
I sold you out to save myself
I only wish you weren't my friend, then I could hurt you in the end. I never claimed to be a saint. Oh, my own was banished long ago, it took the death of hope to let you go •• Slipknot

Une once d’inquiétude flotte dans le regard de Lou, une sorte de compassion qui coupe comme une lame et rend la culpabilité de sa trahison plus insupportable encore. Mais cette frêle lueur faiblit à mesure qu’Aisling vomit ses aveux sur l’asphalte de la ruelle. La petite étincelle ne tarde pas à s’éteindre et une question troublée naît à sa place. « T’as fait quoi ? » Pire que n’importe quelle réaction, un silence de mort s’abat entre elles alors qu’une ombre terrifiante vient remplacer l’incrédulité dans les iris vengeurs de Lou. C’est qu’elle est explosive, la chanteuse, et qu’elle a du coffre pour libérer cette décharge de haine, de peur et de rancœur. Sa voix emplit l’impasse, se répercute contre ses murs puants et ricoche sur le cœur d’Aisling en y creusant quelques balafres toutes fraiches au passage. « Je savais pas quoi faire ! Je savais pas quoi faire ! » Elle piaille vainement, les paumes tendues devant elle comme pour se protéger de ce doigt accusateur et conjurer les reproches qui la forcent à reculer contre les poubelles. Évidemment, ces piètres excuses ne suffisent guère. Comment le pourraient-elles ? Lou l’a épargnée le jour où elle a dénoncé le reste du club. Grâce à elle, les deux renégates ont pu échapper à la police et tenter de se reconstruire ailleurs, dans un environnement moins dangereux, moins tordu. Mais ces âmes perdues attirent les emmerdes comme la merde attire les mouches. Avec ou sans le club, leur vie n’a jamais été qu’une suite de lendemains gâchés, de présent sans avenir, de passé qu’on cherche à détruire pour ne rien reconstruire. Seules importaient les substances qui remplaçaient le sang dans leurs veines ; dissolvaient le temps, la réalité et l’espace.

Les larmes enflent dans la gorge d’Aisling mais ses yeux restent secs. Elle sait bien qu’elle est trop bête, qu’elle ne vaut rien. Elle l’a toujours su et Lou ne lui apprend rien. Mais elle est la dernière personne qu’Aisling aurait imaginé tenir ce genre de discours, et c’est ça qui lui fait mal. Le miroir s’est brisé, le reflet qu’elles se renvoyaient mutuellement se trouble et à sa place apparaît leurs deux identités. Esseulées, hagardes, dissociées. Sauf que Lou s’en sort plus forte, et Aisling plus faible. La petite voix sournoise à l’intérieur de sa tête en profite pour refaire surface et l’accabler, trop heureuse de trouver enfin un écho à ses affirmations dans les paroles de Lou. T’es pitoyable, t’es qu’une toute petite merde, t’es même pas foutue d’être loyale. Aisling secoue la tête pour tenter de chasser ces attaques qui viennent de l’intérieur comme de l’extérieur. Un sanglot broie ses poumons lorsque Lou lui rappelle qu’elles devaient faire face ensemble et prendre soin l’une de l’autre. Ce soubresaut étreint sa poitrine et la culpabilité l’étrangle ; mais toujours pas de larmes. Et pourtant, l’irlandaise donnerait n’importe quoi pour revenir en arrière, pour être plus forte, pour dire à Mitchell d’aller se faire foutre. Mais elle n’a pas ce cran, elle ne l’a jamais eu. C’est Lou la courageuse, Lou qui trouve toujours comment s’en sortir quand elles sont au fond du gouffre, et Aisling qui la suit. Bonne à rien d’autre qu’écouter, rigoler, tenir compagnie, offrir son affection, et puis aussi montrer son cul pour du pognon. Et malgré toute cette haine dirigée contre elle-même, quelque chose chiffonne Aisling. Comme une injustice sur laquelle elle ne parvient pas à mettre le doigt. Mais il lui est impossible de se concentrer pour y réfléchir avec Lou qui lui balance ses quatre vérités, alors elle se tait et elle encaisse. Elle fait le vide dans sa tête et ses pensées s’échappent vers la drogue qu’elle récupèrera inéluctablement lorsque Lou en aura fini avec elle ; des cachetons pour oublier toute cette dispute, toute sa connerie, toute cette horrible situation.

« Je voulais pas. Je voulais pas. J’te jure que j’voulais pas ! » Elle se morfond encore face à cette ultime accusation. Elle n’a ni l’honneur, ni l’intelligence de fermer sa gueule et de laisser Lou déballer toute sa rage. Aisling ne sait pas se disputer sainement. Elle ne connait rien d’autre que les excès de rage et les supplications qui mènent immanquablement aux coups. Sa seule stratégie est de se rouler en boule comme un hérisson peureux en attendant que l’orage passe, pour le meilleur comme pour le pire. Hélas ce soir Lou semble bien déterminée au pire. Après une accalmie qui aurait pu présager la fin de cette bataille, voilà que sa voix s’élève à nouveau. Une insulte, un cri de guerre qui relance les hostilités. Son poing éclate la joue d’Aisling, brouille ses pensées qui cognent contre son crâne tandis qu’un cri de douleur et de surprise s’échappe de ses lèvres. Elle n’a pas le temps de réagir que Lou lui attrape déjà les cheveux pour la tirer vers le sol. Aisling tombe sur le bitume comme une poupée désarticulée, sans chercher à résister. C’est qu’elle n’a rien à défendre : ni son honneur, ni son intégrité physique, ni même sa vie. Il y a bien longtemps qu’elle a renoncé à tout cela, bien longtemps que son corps n’est plus qu’une coquille malmenée par les aléas de son environnement et la lâcheté de son caractère de guimauve. Elle n’essaie même pas de supplier, de contre-attaquer. Dramatique à souhait, elle s’imagine déjà crever sur le pavé. Alors sa fin sera à la hauteur de sa vie : nulle à chier. Quelle ironie, claquer ainsi entre les mains de la seule personne qui l’ait jamais vraiment comprise. Mains qui trouvent d’ailleurs le chemin jusqu’à la gorge d’Aisling. Peau de porcelaine sur peau de porcelaine. L’air se fait plus rare, et la peur pousse l’irlandaise à agripper les poignets de Lou pour tenter de se dégager, réveille un instinct de survie si profondément enfoui qu’elle le croyait inexistant. Une étrange sensation fourmille dans ses veines, augmente avec la rage que Lou déverse sur elle. Aisling n’a aucune idée de ce que c’est. Elle sait juste qu’elle n’est plus perdue dans les limbes de ses pensées : elle est dans l’action, dans le moment présent. Elle s’y accroche comme à une ancre, y puise la force d’utiliser ses jambes pour repousser Lou et se redresser. « T’ÉTAIS OÙ LOU ? » Elle hurle d’une traite comme son amie fond à nouveau sur elle. Un hoquet retourne ses tripes, ouvre les vannes, et les larmes jaillissent brutalement de ses yeux, glissent le long de ses joues, mouillent les mèches brunes qui y sont collés. « T’ÉTAIS OÙ CES DERNIERS MOIS PUTAIN ? » Elle précise sa pensée encore désorganisée, surprise de découvrir la colère qui empoisonne son sang. « Dès le moment où t’as mis les pieds en détox tu m’as tourné le dos ! T’as avancé, t’as guéri, tu t’es fait de nouveaux amis, t’as cru que t’étais devenue trop bien pour moi et surement qu’t’avais raison ! » Sa voix claque et la tristesse libère son accent irlandais qui ponctue étrangement ses reproches. « Mais moi, pendant ce temps-là, j’étais toute seule. Tu m’as laissée toute seule ! Tu m’as vendue. Comme t’as vendu Mitchell, comme t’as vendu tous les autres. Tu les as envoyés en taule et une fois que j’avais plus leur protection, que j'avais plus rien du tout, tu m’as abandonnée moi aussi ! » Elle recule à chacun de ses mots,  se terre contre le mur froid et humide pour mettre une distance de sécurité entre elle et la chanteuse ; pour parer à un nouvel excès de rage, une nouvelle agression. Car la Lou qu’elle connaissait jusqu’au plus profond de son âme a été remplacée par une étrangère, une usurpatrice aux traits pourtant similaires, une jeune femme qui la méprise, qui la déteste. Une furie imprévisible. « Ça fait une éternité que tu prends plus soin de moi, alors viens pas me reprocher d’avoir pris la seule décision qui me permettait de le faire. De survivre. »


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Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Message(#) Sujet: Re: You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou EmptyDim 23 Déc 2018 - 19:29


Elle gémit, elle geint, mais je n’entends pas, je n’entends plus. Aisling se résume à l’ennemi, l’animal à abattre, un bout de viande ; comme le prolongement difforme de mon bourreau que j’ai là, sous la main, pour défouler sur elle autant la peur qu’il m’inspire que la colère qu’elle a fait naître en moi. Je n’aurais jamais pensé ressentir un jour autant de rage, de haine envers elle, et il est déconcertant de constater à quel point il est facile pour moi de m’en prendre à la brune. Il n’y a rien pour me retenir, pas même toute l’affection que j’ai pour elle depuis des années ; je veux lui faire mal, sentir sa pommette martelée par mes phalanges, je veux son sang sur le bitume, parce qu’il faut qu’elle paie, qu’elle souffre. Elle ruine un an d’efforts, tout ce que j’ai essayé d’accomplir, et tout ce que je suis parvenue à faire. Elle excite les chiens à mes trousses, leur donne de quoi flairer et pister pour m’attraper, me démembrer. Et de courir je suis lasse, fatiguée. Je reprends à peine mon souffle que la traque reprend, que le ciel s’assombrit, les nuages menaçants. Aisling est la dernière personne au monde que j’aurais cru capable de me trahir -ou la première, à la réflexion. Peut-être que j’aurais dû me méfier, faire plus attention. Ou peut-être que rien ne pouvait m’y préparer, tout simplement. Je ne vois plus la jeune femme, mais je la sens sous mes doigts, de ce cou frêle que je serre avec plus de force que je ne pensais en avoir. C’est le choc dans l’estomac qui me réveille, ce pied qui m’écrase les tripes et coupe ma respiration, me force à lâcher et reculer pour réaliser ce qui vient juste de se passer. Elle m’a frappée. Aisling la bonne à rien infoutue de prendre soin d’elle-même vient d’oser me frapper. Qu’importe qu’elle se défende légitimement contre la furie que je suis devenue ; elle méritait chaque coup, et elle méritait de crever comme un rat. Pour avoir été la dernière des ordures, l’unique comportement acceptable de sa part aurait été qu’elle se laisse faire et accepte son sort en lâchant dans un dernier soupir “je suis une merde”. En lieu et place, elle se redresse, fait face. Je pourrais être fière si je ne m’étais pas autant hypée pour danser sur son cadavre. “T’es lâche, Ais’.” je conclus devant son pitoyable monologue qui réduit des années d’amitié et d’entraide aux quelques mois où j’étais trop occupée à sauver ma peau pour m’occuper de son petit cul. “Et le plus lâche, c’est que tu justifies ta connerie comme si c’était ma faute.” Je peux admettre que je l’ai mise de côté, que j’ai avancé sans elle et que je ne l’ai pas attendue tandis qu’elle ne suivait pas le mouvement. Je peux avouer avoir pensé à son sujet, plus d’une fois, qu’elle était un poids mort dans la nouvelle vie que je voulais construire et que j’avais conscience de la toxicité de sa présence à mes côtés. J’ai mis de la distance, trop peut-être -sûrement. Je ne pouvais pas combattre mes démons et les siens tout en même temps. Cette fois, j’ai été contrainte de faire un choix, et je me suis choisie moi. “J’ai toujours pris soin de toi, et tu t’es toujours appuyée sur moi de tout ton poids. J’allais pas te laisser me tirer vers le fond.” Est-ce triste pour Aisling ? Oui. Est-ce injuste ? Non. Non, je ne me laisserais pas être désignée comme la fautive, le monstre de la situation. Non, je ne laisserais la l’irlandaise se défausser de ses actions. Elle m’a tiré vers le fond, d’une manière ou d’une autre, au final. Comme s’il s’agissait d’une fatalité à laquelle je ne pouvais échapper, et compter Aisling dans ma vie mènerait forcément à me faire avoir à un moment donné. Qui eut cru que ce serait elle, la pierre angulaire ? “J’espère que Mitchell verra que t’es qu’un cancer et qu’il te mettra un flingue sur la tempe. C’est tout ce que tu mérites.” je crache en la fusillant du regard. La brune a choisi son camp, et à qui offrir sa loyauté ; les puissants, forcément, ceux qui promettent des facilités, de la sécurité. La parallèle avec une tumeur ne me paraît pas si éloignée de la vérité ; Aisling, c’est une nana qui vous bouffe. “A l’époque, il supportait ta face de pleurnicharde parce qu’il m’aimait bien. Maintenant, je donne pas cher de ta peau. Et t’auras tout gâché pour rien.” Strange n’aura pas la patience qu’il faut, et elle ne sera pas assez utile pour lui en inspirer outre mesure. La cohabitation sera courte sans mon intermédiaire, à n’en pas douter, et avec de la chance Anwar ramassera son corps pâle avant le mien. Si le karma s’occupe de me venger, ce sera toujours ça de pris. Je soupire. Aisling s’est dégoté une nouvelle famille, voilà. Elle fera sa route de son côté désormais, puisqu’elle s’est découvert le cran pour, l’instinct de survie. Mes yeux tombent sur mon ventre qui souffre encore un peu du coup qu’elle y a donné un peu plus tôt. Sa chaussure a laissé une belle trace crade sur mes habits, à deux minutes d’aller sur la petite scène du bar. “Mon short, putain…” je souffle, comme si c’était important, là, maintenant. Plus important qu’elle, en tout cas, puisqu’elle est comme morte pour moi. Mes mains tapotent le jean, mais la trace est tenace. Ca lancera pas une trend, pour sûr.
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INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#) Sujet: Re: You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou EmptyJeu 21 Fév 2019 - 18:56




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I sold you out to save myself
I only wish you weren't my friend, then I could hurt you in the end. I never claimed to be a saint. Oh, my own was banished long ago, it took the death of hope to let you go •• Slipknot

Le sang bat dans ses tempes, les ongles courts creusent de petites lunes dans la chair pâle de ses paumes. Un vestige d’adrénaline sautille encore dans ses veines, mais le courage qu’elle en tirait s’évapore déjà par tous les pores de sa peau. Aisling retombe dans la réalité de la ruelle et ses yeux en accrochent les détails comme s’ils avaient la moindre importance : les fresques street art qui s’effritent, les murs poisseux, le sol craquelé de crevasses, l’eau puante qui s’écoule dans les coins. Et au milieu de ce trou à rats creusé rien que pour elle, la voix de Lou s’élève comme une sentence : « T’es lâche, Ais’. » Plus que la vérité contenue dans ces quelques mots, c’est l’utilisation de son surnom, vague témoin de leur amitié passée, qui lui serre le cœur comme un pressoir. Soudain fascinée par ses godasses boueuses, l’irlandaise encaisse sans rien répliquer. La colère passée, l’instinct de survie à nouveau bien enfoui, elle n’arrive plus à reconnecter, à se souvenir le pourquoi de sa tirade, le comment de sa furie. Il ne reste que la honte qui enfle dans sa gorge, le poids sur ses poumons, la peur dans ses tripes. Incapable de trouver le moindre truc censé à répliquer, elle hoche lentement la tête et lutte contre les sanglots qui lui piquent les naseaux. Aisling le sait bien qu’elle en demande trop, qu’elle étouffe tout ce qu’elle touche. Mais lorsqu’elle a rencontré Lou, c’était comme retrouver sa jumelle perdue dans une autre vie. Elles avaient le même besoin dans l’âme, la même balafre en travers du cœur ; un démon commun à affronter et consommer ensemble, sur ce matelas pourri dans le coin d’un squat insalubre. Mais toute cette décadence accueillait si bien leurs rêveries lugubres que ça tintait l’abominable expérience d’une pureté divine. Et à la lueur vacillante de leur abri de fortune, Lou lui apparaissait comme la version plus belle, plus intelligente, plus courageuse et plus débrouillarde de son propre reflet. Comme il était rassurant de se laisser porter par cette poupée sauvage et intrépide ; de la suivre dans toutes ses décisions et la laisser en assumer les réussites comme les erreurs. Quel soulagement de ne pas avoir à penser, ni se demander pour elle-même ce qu’elle souhaitait. Cabot envoutée, dévouée corps et âme à leur amitié de cyanure, Aisling n’avait pas vu la fin arriver. Comme elle s’était sentie seule sans sa présence, abandonnée dans le caniveau, livrée à elle-même sans la moindre ressource. Etouffée par la tristesse, aveuglée par la rancœur sinuant dans son cœur, Aisling n’avait jamais fait l’effort de se mettre à la place de son amie ; du moins jusqu’à aujourd’hui. Et d’un coup elle comprend le poids de sa présence, sa toxicité, les chaînes glaciales qui retenaient sa jumelle de galère pour les entraîner ensemble dans la fange.

Pourtant, la haine dans les paroles de Lou la blesse comme une lame, et sa prédiction macabre envoie un frisson le long de sa colonne vertébrale. « T’es dure. Mitchell dans le genre cancer il est quand même pire que moi. » Elle proteste faiblement, blessée d’être ainsi comparée à celui qu’elle considère comme son bourreau et qui joue tel un chat sadique avec les ficelles de sa vie. Mais Lou ne l’écoute déjà plus. Ses yeux fixent une grosse marque boueuse ornant fièrement son short, impression fidèle de ses converses, et il faut un moment à Aisling pour comprendre pourquoi ce détail apparemment insignifiant semble tant l’embêter. « Merde, ton concert. » Les connections nerveuses s’établissent lentement et un coup d’œil à l’écran défoncé et jamais rafistolé de son portable lui apprend que les Street Cats sont censés monter sur scène dans une dizaine de minutes. « T’as qu’à prendre mon jean. J’suis sûre qu’il est plein de terre pareil mais il est noir alors ça se voit pas autant. » Elle propose sans réfléchir, les mains déboutonnant déjà son pantalon. Lou est plus petite, mais leur corpulence similaire a facilité bien des échanges de fringues par le passé. Un simple ourlet sur la cheville et il sera comme taillé pour elle. « T’as raison, tu sais ? J’suis lâche. » Elle avoue en se tortillant pour faire glisser le denim sur les muscles atrophiés de ses cuisses mal nourries, mal entraînées, ornées de tatouages dont l’unique but est de dissimuler les fines cicatrices auto-infligées. « J’voudrais tellement pouvoir te dire que je préfèrerais crever que de me ranger à ses côtés. J’voudrais être aussi brave dans les tripes que dans mon cœur. Mais en vrai j’ai trop peur. Quand il a débarqué l’autre soir, j’te jure, j’ai cru que j’allais y passer. » Elle expire, étouffée d’angoisse et de remords. « J’pouvais pas détaler, j’arrivais pas à réfléchir. J'bloquais sur le canon d'son flingue, le silencieux qu’il avait fixé au bout et puis la bâche sur le sol et j’voulais pas la voir se remplir de mon sang, bloody hell, j'voulais pas la voir se remplir de mon sang. » Les mots s’échappent et se bousculent, les souvenirs récents se mêlent à ceux, plus lointains, d’une enfance déchirée par le conflit. Des images trop précises qui font irruption dans son subconscient comme l’autre soir. Les murs de son garage, la voix de son père qui gronde, les hurlements d’agonie d’un type dont elle n’oubliera jamais le regard, l’arme qui claque, et le sang qui coule sur l’asphalte recouvert de plastique. Une scène à laquelle elle n’aurait jamais dû assister ; une dont elle n’a jamais osé parler, et dont parfois elle doute même de la véracité. « J’ai paniqué, mais j’ai jamais voulu t'blesser et j'le sais bien que c’est pas assez. » Elle soupire en relevant enfin les yeux, le jean tendu devant elle, les jambes aussi dénudées que sa fierté. « J’peux pas changer ce que j’ai fait. Mais j'te dois d'essayer de le réparer. »          


black pumpkin & whitefalls



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Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Message(#) Sujet: Re: You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou You never needed any help, I sold you out to save myself ♡ Lou EmptyJeu 6 Juin 2019 - 9:26


Dure ? Dure. Quand je découvre que ma propre amie m'a jetée sous le bus, a mis mon Némésis sur ma piste, quand j'entends des pleurnicheries supposées justifier une absence totale de loyauté sous couvert d'instinct de survie, peut-être. Quand j'ai la mort aux trousses d'un côté, une traîtresse face à moi, et un gig dans trois minutes, sûrement. Aisling a senti mes poings sur son minois, mais ce sont mes mots qui la touchent, leur froide honnêteté comme une lame dans le bide. C'est d'un lyrisme qui ne m'étonne pas d'elle, irréaliste à souhait de la part de celle qui n'a jamais tout à fait voulu avoir les pieds sur terre. Mes paroles sont dures ? Attendez de voir l'impact de mon crâne sur le pavé quand Mitchell me mettra la main dessus, l'alliage de la balle entre les côtes de l'irlandaise, la rigidité de nos orteils sans vie, la pression qui engloutira le coffre de la voiture lancée à pleine vitesse dans le fleuve où nos cadavres iront nourrir les poissons. Parce que, merci Aisling, c'est le scénario qui se dessine un peu plus précisément désormais. “Lui il se fait pas passer pour qui il n’est pas.” dis-je, lasse d'avance de rebondir sur son jugement de valeur de mes insultes déjà mesurées pour convenir à sa fragilité de chaton. Mitchell est un poison, pour moi, pour la ville. Mais il est entier, il est honnête, et ce qu'importe le rôle qu'il endosse ; que ce soit le gérant de restaurant ou le leader de gang, il ne se cache pas, ne se prétend pas plus généreux, clément ou dévoué qu'il ne l'est. Avec lui, le contrat est clair. Et aussi clair que de l'eau de roche, s'il s'est promis ma tête, il l'aura. La crasse sur mon jean est un détail stupide par rapport à la gravité de ma situation, et l'intention d'Aisling de me céder le sien en échange ne fait pas plus office de consolation que de la pisse chaude sur une brûlure de méduse. “J’en veux pas, de ton jean.” je grommelle alors qu'elle le glisse le long de ses jambes à la peau de lait. Des années en Australie et même pas foutue de bronzer. Bras croisés, regard enflammé, je la regarde se rendre plus ridicule, plus pitoyable, plus pathétique encore qu'elle n'ait jamais été capable de l'être avec une aiguille dans le bras, juste en se mettant à moitié à poil dans la rue. Comme une mise à nu théâtralement trop littérale tandis qu'elle entonne une nouvelle fois son mea culpa qui ne fonctionnera pas plus cette fois que la précédente. Comme une offrande peu chère payée en gage d'une bonne foi qui n'aide pas plus à payer les factures qu'à me garder en vie. “La confiance, c’est pas aussi simple que de réparer un ongle cassé, Ais.” dis-je en lui prenant son jean des mains pour mieux le lui renvoyer furieusement au visage. Visiblement, ce n'était pas assez clair au coup précédent. “T’es mal barrée si t’espères récupérer la mienne.” Mon index la pointe, menace tacite l'avertissant de se tenir à bonne distance de moi. Foutu corbeau de mauvaise augure, espèce de mauvais œil ambulant. Je tourne les talons avec la conviction que malgré ce revers, mettre notre pseudo amitié entre parenthèses quelques temps après ma sortie de cure fut une de mes meilleures décisions. Aisling m'aurait tirée vers l'arrière et condamnée à être sa babysitter ad vita eternam. Si je n'étais pas là, ce soir, animée par le feu de la combativité, la volonté de survivre, je serais avec elle, traînant sa carcasse droguée jusqu'à chez elle ou partageant une paille dans les chiottes d'un club. Alors je la laisse derrière moi une nouvelle fois, sans remords. Le sang battant mes tempes est peu à peu couvert par les basses bourdonnantes de la musique dans le bar. Je saute derrière le micro, noue mon t-shirt à l'effigie du groupe à ma taille. “Salut le canvas, on est les Street Cats.”
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