| | | (#)Dim 5 Aoû 2018 - 15:05 | |
| ≈ ≈ ≈ { Stay strong } crédit/ tumblr ✰ w/ Wendy Aujourd’hui, elle s’était levée du pied gauche. Elle s’était levée totalement déprimer sans réellement savoir pourquoi, elle voyait juste tout en noir au point qu’elle n’était pas sortie de son lit de la matinée. Elle avait appelé son propre père pour qu’il vienne s’occuper de sa fille, inventant une quelconque maladie donc elle devrait rester au lit toute la journée. La jeune maman devait avoir honte, elle devrait assumer pleinement son rôle de mère sauf qu’aujourd’hui, elle en était incapable. Puis il était hors de question que sa fille puisse la voir comme ça, elle voulait qu’elle garde en souvenir le sourire de sa mère et pas cette femme déprimée, celle qui pouvait faire des conneries durant ses moments. Heureusement, cela faisait un moment que ce n’était pas arrivé, elle n’avait pas mis sa propre vie en danger et ne comptait pas le faire aujourd’hui. Elle voulait seulement rester dans son lit, elle ne voulait voir personne et entendre personne. Pourtant, elle avait rendez-vous avec sa psy, comme quoi ce rendez-vous tombait assez bien. Elle détestait toujours autant y aller, elle détestait devoir s’asseoir et parler de sa vie, de ce qu’elle avait vécu dans le passé, de ce qu’il se passait dans sa tête. Parler de ses problèmes était de toute manière la chose qu’elle détestait le plus dans ce monde, parler ce n’était clairement pas son fort, c’était sa phobie en fait. La brune laissait un léger rire sortir de sa bouche avant de laisser quelques larmes coulaient le long de ses joues, elle passait clairement par tous les sentiments possible et imaginable, elle détestait réellement ça. Ce genre de journée, elle voulait juste les oublier. La jeune maman sorti – enfin – de son lit pour enfiler un jogging et un pull beaucoup trop large pour aller en direction de l’hôpital ou elle trouverait sa psychologue. Après une dizaine de minutes, elle rentrait dans l’hôpital avec la pire tenue qu’il soit, elle devait sûrement faire peur dans un état pareil, mais clairement elle n’en avait rien à foutre. |
| | | | (#)Dim 5 Aoû 2018 - 18:05 | |
| Longue journée à l'hôpital, pour ne pas dire longue semaine. J'enchaîne les gardes, je reste un peu plus le soir, n'ayant personne qui m'attend à la maison et l'état de ma mère se dégradant. C'est pas facile tous les jours, surtout avec Kane à l'autre bout du globe. Il fallait que l'état de ma mère se dégrade pile à ce moment là. Ma garde est finie et je ne sais pas quoi faire. Rentrer me reposer ou aller voir ma mère ? Je choisis l'option numéro deux parce que je sais très bien qu'une fois à la maison, je vais regretter de ne pas être venue. Je connais le chemin jusqu'à sa chambre sur le bout des doigts pour l'avoir fait des centaines de milliers de fois depuis un an. Et ça me brise le coeur de savoir que c'est bientôt la fin. Je m'effondre au milieu du couloir et avant d'inquiéter qui que ce soit, j'entre dans une salle vide. Enfin, vide de vie et d'être humains parce que je me retrouve dans le placard à provisions avec des tas de compresses, solutions salines et tout autre instruments chirurgicaux. Je soupire fortement, me laissant glisser le long du mur et me mets à pleurer. Ma mère, mon pilier. Comment est-ce que je vais faire sans elle ? Comment vais-je pouvoir vivre ma vie sans ses conseils, sans ses réprimandes et sa façon de me pousser à me dépasser, chaque jour que Dieu fasse. Quelques minutes à laisser couler mes larmes et je me redresse. On ne se laisse pas abattre Carmichael ! Voilà ce qu'elle me dirait si elle pouvait me voir dans cet état. Je regarde mon reflet dans l'écran de mon téléphone et me dirige vers l'aile est de l'hôpital, là où se trouvaient tous les psychologues. J'ai besoin de prendre rendez-vous, de trouver quelqu'un pour m'écouter et me soutenir quand le pire des scénarios arrivera. Sortie de la salle, je braque à gauche et entre en collision avec quelqu'un. " Désolée, je ne vous avais pas vu " Une demoiselle au visage aussi triste que le mien. Et je la reconnais rapidement. Carter, la maman de Thaïs. " Carter ? Il y a un problème avec Thaïs ? " M'inquiétais-je rapidement, prête à descendre en pédiatrie avec elle pour voir comment allait la mini Fawkes. Au moins, je n'ai pas à penser à ma vie comme ça. Boulot, boulot, boulot.
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| | | | (#)Lun 6 Aoû 2018 - 20:03 | |
| ≈ ≈ ≈ { Stay strong } crédit/ tumblr ✰ w/ Wendy Ce sentiment de mal-être était juste détestable pour elle, Carter n’aimait clairement pas être comme ça parce qu’elle avait juste l’impression que le poids du monde venait d’atterrir sur ses épaules et qu’elle ne pouvait rien faire. La brune avait l’impression de sombrer un peu plus, elle n’était plus aussi forte pour se relever et puis elle avait juste cette sensation de se retrouvait il y a plus de deux ans. La jeune femme était enceinte, quelque chose comme deux mois, elle était assise dans le lit d’ami dans cette suite, la suite que Dimitri avait été capable de prendre pour eux, pour qu’ils forment une famille. Cette époque avait été plus que compliqué pour elle, au point qu’elle avait été capable d’acheter de la drogue et été deux fois plus prête à en prendre pour planer, malgré l’enfant qui était en train de grandir en elle. Fawkes détestait ressentir tout ça et détestait encore plus devoir se rendre à l’hôpital pour ce rendez-vous, pour aller voir sa psychologue qui allait chercher encore plus loin. Son état n’aidait clairement pas à ce que ce rendez-vous se passe bien et surtout qu’il finisse rapidement. Les mains dans les poches, elle pénétrait dans cet endroit tout en prenant la direction de l’aile où se trouvait les psychologues, elle connaissait le chemin par cœur. Elle pouvait même le faire les yeux fermés pour dire à quel point, elle avait pu venir dans cet endroit. Ayant la tête ailleurs, elle ne fit pas attention et fini par rentrer dans une personne ou inversement. Enfin qu’importe, c’était qu’un détail et elle n’avait pas le temps de se prendre la tête avec tout ça, de toute manière elle allait simplement faire comme si de rien était. Carter allait sourire avant de reprendre son chemin. « C’est pas grave, je ne faisais pas attention non plus. » D’habitude, elle aurait juste lancé un petit sourire pour rassurer la personne en face d’elle et réellement montrer qu’il n’y avait aucun souci. Sauf qu’aujourd’hui, elle n’en avait pas l’envie et ni la force, elle en avait marre de sourire et de faire croire que tout était beau dans son monde. Tout était noir, tout était sans dessus, dessous. Elle voulait disparaître, une nouvelle fois. Elle sorti très vite de ses pensées en entendant le prénom de sa fille, la prunelle de ses yeux et la seule personne pour qui elle était prête à se battre malgré son état. « Qu… Quoi ? Elle est ici ? » Le rythme de son cœur augmentait avant qu’elle ne se répète ce que la jeune infirmière venait de lui dire, elle finit par soupirer tout en posant sa main sur son cœur doucement, elle avait failli avoir une crise cardiaque sur le champ. « Non, tout vas bien. Elle est avec son grand-père pour la journée, j’ai juste rendez-vous avec ma psychologue. » Ses épaules se haussèrent tout bêtement, elle avait honte d’habitude de l’avouer, ce n’était pas une journée comme les autres. |
| | | | (#)Mar 7 Aoû 2018 - 11:30 | |
| Ma petite crise de larmes terminées, je sais qu'il faut que je file vers l'aile réservée aux psychologues, psychiatres et tout ce qui va avec. Il est encore tôt dans l'après-midi et si j'attends trop, ça va être la cohue, avec tous les patients quittant leur boulot et venant pour leur séance de la semaine. Et je dois dire que je n'avais pas très envie de croiser des potentiels patients ou enfants de patients. Ça serait un peu comme leur montrer que la super infirmière qui les prend en charge n'est pas si super et forte que ça. Et même s'il n'y a aucun soucis à consulter, je sais que pour certains, ils ne verront que les probables fissures et non pas la force qu'il faut pour accepter que l'on a besoin d'aide. Sortie de la salle des supplies, j'entre en collision avec une jeune femme et on s'excuse rapidement, mutuellement. Je la reconnais rapidement et quand je vois son visage se décomposer, me demander si Thaïs - sa fille - est là, je comprends qu'elle n'est pas là pour son petit bout de chou aujourd'hui mais pour elle. Une blessure visible ? Non, rien de tel. Ça doit être interne. Et elle me le confirme rapidement. " Je suis contente de savoir qu'elle va bien. Elle s'est bien remise de son rhume ? " Carter était de ces mères qui paniquent rapidement pour pas grand chose. Et si je ne les portais pas dans mon coeur en temps normal, quelque chose m'avait touché chez la brune. C'est comme ça. Je lui emboite le pas et me place à ses côtés. " Faut prendre soin de soi aussi de temps en temps " Que je souffle un peu de manière banale mais pas tant que ça. Je tente de lui dire que tout ça est normal et que je peux le faire aussi. Je dois prendre soin de moi aussi. Ma mère allant au plus mal, il faut que je prenne les devants. Je l'ai toujours fait, j'ai toujours pris grand soin de moi mais jamais de ce point de vue. Je lui adresse un sourire et tente d'en savoir un peu plus. " Ça fait longtemps que vous consultez ? Je n'ai jamais consulté mais je me dirige vers là bas aussi parce que je crois que j'ai besoin d'un peu d'aide " Que je souffle avec un léger sourire. Se confesser un peu pour que l'autre fasse de même. Psychologie 101. Et ça, je le savais parce que c'est ce qu'il faut faire avec nos patients des fois. Leur montrer qu'on est humain et pas là pour juger. On veut juste poser le meilleur diagnostique. Enfin, ça c'est pas mon travail mais plus je les fais parler avant que le médecin arrive et plus on gagne du temps. Et le temps, en médecine, c'est pas négligeable. |
| | | | (#)Mer 8 Aoû 2018 - 17:49 | |
| ≈ ≈ ≈ { Stay strong } crédit/ tumblr ✰ w/ Wendy Est-ce qu’elle s’en sortirait un jour ? Elle espérait, elle espérait de tout cœur qu’un jour ce genre de chose s’arrête parce que ce n’était clairement pas sain de vivre comme ça. La jeune femme ne savait jamais réellement comment faire, elle avait l’impression de toujours revenir au point de départ. Le pire dans tout cela, c’était qu’elle se connaissait assez pour savoir que c’était surtout dans ses moments qu’elle était capable de faire des conneries. La jeune maman aimerait juste avoir une vie en quelque sorte calme, la vie parfaite n’existait pas et elle le savait, mais une vie sans ses moments horribles. Les moments où elle se posait tout un tas de question sur sa vie, sur ses actions et surtout sur son futur. Malgré son état, elle restait une maman bien trop poule et quand on parlait de sa fille, elle se réveillait surtout sur l’instant. Est-ce qu’elle était à l’hôpital ? Elle était certaine que son père l’aurait appelé, mais tout était possible. Son inquiétude retomba rapidement en comprenant que la jeune blonde voulait juste savoir la raison de sa venue à l’hôpital, la première fois qu’elles s’étaient rencontrés, c’était aux urgences pour Thais. « Très bien, elle est devenue très rapidement énergique. Je me suis fait du souci pour pas grand-chose. » Mais elle était comme ça Carter, sûrement à cause de sa fausse couche. Depuis elle avait un mal de chien à rester zen quand on parlait de sa fille, durant sa grossesse elle avait été juste horrible par rapport à tout ça. Ce n’était pas une bonne chose, elle avait essayé durant un moment de faire des efforts, mais ce n’était pas possible. La jeune brune devait énerver beaucoup de gens avec son attitude. Entendant la phrase de la blonde, elle laissait un petit rire sortir de sa bouche ne pouvant pas faire autrement parce que c’était totalement idiot, du moins à ses yeux. « Je sais pas si je prends réellement soin de moi en venant ici. » Carter ne se mentait pas, elle savait que ça l’aidait à aller un peu mieux, mais pas totalement. C’était un peu l’endroit qui lui rappeler sans cesse qu’elle avait un truc qui ne tourner pas rond et qu’elle était totalement différentes des autres femmes de ce monde. Carter était juste à part, c’était ce que ses rendez-vous lui renvoyaient sans cesse en pleine figure, c’était pour ça qu’elle détestait venir ici. Elle détestait ses rendez-vous, elle avait presque honte d’en avoir autant besoin pour continuer de vivre. « Tu peux me tutoyer. » Après elle n’était pas si veille que ça et s’il y avait de la différence entre elles, ça ne devait pas être grand-chose. Puis la jeune maman n’était pas à l’aise avec le vouvoiement, elle n’y arrivait pas sauf si elle n’avait pas le choix. « Depuis que j’ai trois ans voire trois ans et demi. » La brune haussait les épaules, elle ne savait même pas quand ses parents biologiques avaient décidés de l’envoyer voir quelqu’un pour l’aider puis elle ne parlait même pas de la conclusion de ce psychologue ; elle se faisait des idées, tout cela n’était que dans sa tête et elle inventait des histoires. Sauf qu’elle savait au plus profond d’elle qu’elle n’avait jamais menti, qu’elle avait subi toutes ses choses. « Mais il y a des périodes ou je n’y allais plus vraiment. C’est depuis peu de temps que je suis vraiment régulière. » Encre une fois ses épaules se haussèrent, elle n’était pas réellement douée pour prendre soin d’elle. « Si c’est quelque chose que tu ne peux pas gérer, il vaut mieux. Puis parce que parler ne peut que te soulager, c’est véridique. » Du moins en principe, mais elle n’allait pas lui dire un truc pareil. Elle ne croyait pas en ses paroles, mais c’était la première fois de la blonde, ça sera sûrement différent pour elle. |
| | | | (#)Ven 17 Aoû 2018 - 21:50 | |
| Carter est de ces mamans qui peuvent rendre folle toute une équipe médicale mais je comprends totalement. Ce n'était pas facile au début, lorsque j'ai commencé mes études. Je me demandais sérieusement comment on pouvait confondre un rhume et la coqueluche puis j'avais essayé de me mettre à leur place. Je me souviens encore de ce cours à Sydney où nous devions jouer des parents affolés chacun notre tour. Mon cas d'étude avait été similaire à la famille Fawkes. Et avec ma tablette, j'avais joué la maman paniquée, à la recherche de ce que son bébé pouvait bien avoir. Dix minutes sur internet et le résultat était sans appel : on nous inquiète pour rien sur ces putains de site qui se veulent médicaux. J'en avais lu des vertes et des pas mûres, de quoi réveiller un cadavre par l'absurdité des écrits. Mais tout ça, c'était un passage obligatoire pour pouvoir gérer les urgences de manières encore plus efficaces. En tout cas, j'étais ravie de savoir que Thaïs avait la grande forme. C'est ce que je veux plus que tout, que mes patients aillent bien, qu'une fois sortie de l'hôpital, ils pètent le feu. On sait tous que ce n'est pas toujours le cas. Je sais bien que ma mère n'aura pas cette chance. Elle a passé les portes de l'hôpital il y a plus d'un an et la prochaine fois qu'elle les passera… Je retiens un sanglot en pensant à tout ça et la réponse de Carter me fait revenir sur terre. " Bien sûr que si Carter. Vous tendez la main à quelqu'un de compétent. C'est prendre soin de soi " Et avec ces paroles, j'exerce une légère pression sur son bras. Elle doit le voir comme ça, elle doit le voir de manière positive. Elle tend la main et c'est tellement bien. Elle en fait tellement plus pour elle que certaines personnes autour de nous. Certains se laisseront couler sans ciller. Et elle n'est pas comme cela. Elle n'avait même pas idée de la force qu'il fallait pour le faire. J'avais envie de lui dire, de lui crier qu'elle était bien plus forte que moi, par exemple. Onze ans que je me laisse crouler sous les questionnements, sous les remises en question constantes. Et ce n'est pas une vie, absolument pas. Ça fait un bon paquet d'années que Carter est suivie et même si, comme elle le dit, elle n'a pas toujours été régulière, je comprends très rapidement qu'elle a du subir un traumatisme dans sa vie lorsqu'elle était plus jeune. Quoi ? Ce n'est pas à moi de demander. " Avec Thaïs, tu n'as plus le choix maintenant, il faut prendre soin de toi. Pour toi mais aussi pour elle. Je suis sûre que tu veux qu'elle se souvienne d'une maman toujours à fond pour sa petite crevette " Que je souffle doucement. La mère est le modèle premier de l'enfant et vu comment Carter est avec sa fille, elle ne veut que le meilleur pour elle. Ses mots résonnent dans ma tête. Parler ne peut que soulager. Mais ça peut aussi faire du mal. Mettre des mots sur sa peine, ce n'est pas tous les jours faciles. Et elle doit le savoir mieux que n'importe qui. " On verra bien… Je ne peux pas me permettre d'être au fond du trou dans mon métier et on a de très bon psychologues alors bon, autant tenter la chose… " Un léger sourire en direction de la jeune maman alors qu'on s'approche de plus en plus de l'aile psychiatrie de l'hôpital. " Tu veux qu'on aille boire un café après la séquence émotion qui va pas tarder à arriver ? " Je ne suis pas sensée voir mes patients après coup mais c'était Thaïs ma patiente donc bon, ça ne va pas contre le règlement. Enfin, je crois. |
| | | | (#)Dim 19 Aoû 2018 - 12:57 | |
| ≈ ≈ ≈ { Stay strong } crédit/ tumblr ✰ w/ Wendy Durant ses journées, la seule chose qu’elle voudrait c’était de rester dans son lit et de déprimer tranquillement chez elle. Sauf que parfois elle n’avait pas le choix, elle avait des obligations par seulement pour sa fille, mais pour elle. Il était hors de question qu’elle reste comme ça, qu’elle revive comme à l’époque quand elle se laissait à ce point aller se foutant de sa propre santé. Alors elle avait pris la direction de l’hôpital pour son rendez-vous chez sa psychologue, qu’est-ce qu’elle pourrait lui dire hein ? Ce n’est vraiment pas simple par moment. Elle a eu la chance – enfin elle préférait le voir comme ça, de croiser Wendy celle qui s’était occupé de Thais quand elle avait paniqué, chose qui arrivait très souvent, sauf qu’elle se retenait pour ne pas venir aux urgences sauf cette fois-ci. C’était un peu étrange de la croiser au vu de son état, mais elle lui donnait des nouvelles de Thais qui allait très bien. Elle devait actuellement rendre son grand-père dingue ou avoir ce qu’elle voulait en jouant avec lui, Thais était très forte pour ça surtout avec son grand-père. « C’est juste qu’il y a certains trucs que je ne veux plus refaire. » Surtout pour sa fille, hors de question qu’elle essaye de nouveau de se faire du mal au point de vouloir ne plus se réveiller par la suite. Puis sérieusement elle avait assez de marques sur les poignets prouvant à quel point elle avait pu faire n’importe quoi dans sa vie alors elle se rendait à tous ses rendez-vous sachant qu’elle en avait besoin. Parler c’est ce qu’on attendait d’elle, qu’elle évacue enfin ce qu’elle ressent par rapport à tout ce qu’elle avait pu vivre dans sa vie. Mais sur le papier c’était simple, la réalité s’était tout autre chose, Carter elle ne savait pas parler de ce qui lui peser sur les épaules. Elle attendait simplement le moment où s’était trop pour exploser et souvent elle finissait par se prendre la tête avec ses proches durant ces moments. Enfin ce n’était pas arrivé depuis un moment grâce à sa psychologue. Depuis qu’elle était venue à Brisbane, elle n’avait aucun de ses rendez-vous. « Si je fais tout ça c’est surtout pour elle… Sans elle, je serais au bout du trou et je refuse qu’elle me voit dans un état pareil. Je veux qu’elle garde des bons souvenirs de sa mère. Alors quand ça va pas, je la laisse chez mon père pour qu’elle ne subisse pas ça.. » Elle ne pourrait pas comprendre, les paroles de la blonde venait de la toucher, réellement. Wendy avait raison, elle devait prendre soin d’elle pour sa petite fille, elle le devait. Carter pourrait se répéter ses mots quand elle n’irait pas bien. « Malgré ton métier, tu as le droit d’aller mal. C’est la vie… Tu ne peux pas toujours avoir le sourire et te montrer forte. On a tous nos faiblesses, même toi. Personne ne peut te juger sur ça. » La brune lui lança un sourire pour lui montrer que c’était normal d’avoir des moments de faiblesse comme ça, elle ne devait pas croire qu’elle était faible et qu’elle devait se montrer parfaite aux yeux de tous. « Ouais, pourquoi pas. Je pense qu’on en aura bien besoin. » Carter lui sourit doucement, au moins elle pourrait se dire qu’elle ne retournerait pas sous sa couette avant un moment. « On se retrouve ici ? » Elle regardait l’heure, son rendez-vous n’allait pas tarder et étrangement elle avait envie d’en finir le plus rapidement possible. |
| | | | (#)Jeu 4 Oct 2018 - 10:15 | |
| On a tous vécu des choses plus ou moins traumatisantes dans notre enfance. Je n’ai pas vraiment à me plaindre mais, en même temps, mon enfance n’a pas été rose bonbon comme j’aurais pu le croire petite. Avoir son papa et sa maman pour soi c’est le pied. Sauf qu’une fois que je suis sortie du placard, j’avais perdu mon papa, cet homme pour qui j’aurais tout donné. Il avait toujours été mon modèle, mon idole mais il m’avait déçu et détruit comme jamais. De mots simples mais la signification m’avait anéanti. Je n’avais pas voulu consulter à l’époque, assurant à ma mère que tout allait pour le mieux mais ce n’était pas le cas. Elle ne sait que trop bien à quel point ça m’a fait du mal. À quel point il m’a fait du mal, cet abruti. Elle ne veut pas retomber dans ses vieux démons et je lui adresse un léger sourire. Elle n’a même pas idée à quel point elle est forte. Le vouloir est déjà énorme mais se bouger pour contrecarrer ses comportements destructeurs, c’est un pas de plus vers la guérison. Elle le fait pour sa fille mais aussi pour elle parce qu’elle ne pourrait plus se regarder dans un miroir si quelque chose venait à lui arriver ou pire, à arriver à Thaïs sous sa surveillance. " Tu as bien raison. Si tu peux la protéger comme ça et te prendre en mains… C’est génial d’avoir du monde pour te soutenir " Que je souffle avec un léger sourire sur le visage. Bien entendu, l’idéal serait qu’elle se sente merveilleusement bien et n’ait plus envie de se faire du mal mais elle gère très bien. J’espère vraiment que j’aurais ce degré de lucidité dans une situation similaire. Tendre la main. Voilà ce qu’il faut faire… je l’écoute et hausse les épaules. On a tous nos faiblesses, bien entendu, mais le soucis est que j’ai la vie d’inconnu entre les mains. Un mauvais dosage et je peux tuer quelqu’un. Ça peut arriver à n’importe quel moment, bien entendu, mais quand j’ai la tête ailleurs, que je suis perdue dans mes pensées ça peut aller encore plus vite. " Je sais bien mais… Si tu arrivais à l’hôpital, tu n’aurais aucune envie de voir ton infirmière déprimer, je me trompe ? Les gens me confient leurs vies, ils me veulent au meilleur de ma forme. Bon, je ne suis qu’infirmière mais on est plus visible que les docteurs… Et beaucoup plus en contact avec les patients... " C’est comme ça que je l’ai rencontré après tout. Il fallait que je me protège avant que le monde me tombe au coin de la gueule. Je sens arriver la fin du monde et ça ne me plaît pas. Mais alors pas du tout. Moi qui aime contrôler et quand ce n’est pas possible, suivre les directives qu’on me donnait, j’étais en roue libre désormais. Face à Carter, je souris et acquiesce. " Ça marche. Faisons ça. Tu en as pour combien de temps environ ? Que je sache si j’ai le temps d’aller chercher des habits dans la chambre de ma mère ou pas " Parce que oui, une petite partie de ma garde robe m’attend dans sa chambre. C’est pour dire à quel point je passe de temps ici. Je lui souris légèrement et, dans un élan de folie, l’enlace. " Courage. Et à tout à l’heure alors ! " Que je souffle avant de me détacher d’elle. Un câlin, un peu de chaleur humain ça fait beaucoup de bien. Je pousse les portes et me dirige vers le bureau d’accueil alors que Carter file vers la salle d’attente. Je peux avoir un rendez-vous dès demain et j’accepte. Un passage par la chambre de ma mère, changeant de tenue et je reviens ici, attendant la brune. Je fais défiler les numéros dans mon répertoire et appelle Hannah pour voir si elle est off ce soir pour qu’on mange quelque part. Kane travaille alors autant profiter d’une bonne soirée entre filles… pourquoi pas avec Carter ?! Enfin si elle peut. Elle a Thaïs…
désolée du retarrrrd... Je suis ENFIN de retour en France, je m'y remets pour de bon. 1000 fois sorryyyyy
Dernière édition par Wendy Carmichael le Mer 10 Oct 2018 - 11:42, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 10 Oct 2018 - 10:53 | |
| ≈ ≈ ≈ { Stay strong } crédit/ tumblr ✰ w/ Wendy Ce genre de journée, elle aimerait l’oublier totalement et ne jamais en vivre, mais ces démons sont toujours là. C’est comme tout, ça se cache avant de ressortir pour lui pourrir la vie, la jeune femme par rapport à son passé se prenait en main. Dès qu’elle était comme ça, elle restait chez elle sauf si elle devait voir sa psychologue comme aujourd’hui. Carter avait appris que rater ses rendez-vous n’était pas une bonne idée, parler même si ce n’était pas de ce qu’elle avait sur les épaules, lui faisait du bien. Elle n’avait aucune limite avec cette personne qui ne révélerait jamais ses secrets aux autres. Tout ça s’était grâce à sa fille, depuis qu’elle était enceinte ou même depuis qu’elle l’avait eu la première fois dans ses bras, elle s’était promis ne plus tomber aussi bas que dans son passé. La perdre ou que quelque chose lui arrive à cause de son propre comportement n’était pas envisageable à ses yeux. « Tout comme ça peut être étouffant par moment. » La jeune femme avait l’impression qu’on la traitait souvent comme une enfant, comme si elle allait retomber dans ce cercle vicieux en un claquement de doigt parce que dans le passé ça avait été le cas à chaque fois. Mais elle avait grandis, les autres avaient du mal à le comprendre. Carter lui avouait qu’elle avait le droit à avoir aussi des faiblesses, on en avait tous dans la vie et ce n’était pas à cause de sa profession qu’elle devait garder tout ça pour rien – ce n’était jamais une bonne idée. Et c’était comme cela qu’elle ferait une erreur qui pourrait être fatale pour une vie et pour sa propre vie, chose qu’elle ne voulait pas. Wendy avait l’air d’apprécier ce qu’elle faisait, elle n’imaginait pas le drame que cela serait si elle venait à perdre son métier. « Non, c’est sûr, mais honnêtement ça serait juste étrange de vous voir toujours souriante sans faiblesse. Vous êtes comme tout le monde, puis je pense clairement que c’est en gardant tout ça sur tes épaules que tu commettras une erreur. » Se plonger dans ses soucis, c’était souvent comme cela qu’on oubliait que le monde continuer de tourner qu’on le veuille ou non. « Honnêtement, c’est bien la dernière chose que je te souhaite. » C’était bien la première infirmière qui lui donnait autant confiance depuis bien longtemps et elle avait réussie à la calmer en quelque sorte. Wendy s’était montré plus que patiente avec elle, une chose qui était rare surtout aux urgences, elle ne doutait pas une seule seconde que si cela avait été une autre personne que Wendy, la brune se serait prise la tête avec. Les deux femmes arrivaient rapidement dans la bonne aile, celle où elle devait se quitter pendant un petit moment, elle devait être présente à son rendez-vous et l’infirmière devait sûrement en prendre un, elle ne savait pas trop. « Tu auras le temps de faire l’aller et retour, je te rassure. J’en ai pour quarante-cinq minutes voire une heure. » tout dépendait de comment allait se dérouler sa séance, si elle allait beaucoup parler ou non. C’était variable. La photographe laissait un sourire se dessiner sur ses lèvres tout en la prenant dans ses bras, elle se reculait quelques instants après. « Merci, à tout à l’heure. » Carter fit un petit signe de la main avant d’aller dans la salle d’attente.
La jeune maman passa ses mains sous ses yeux tout en sortant de la pièce, comme souvent elle avait lâchée quelques larmes. C’était ridicule, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Fawkes devait se calmer avant de revoir Wendy, il n’y avait rien de pire que de pleurer devant une nouvelle connaissance. La brune n’avait pas envie qu’on la prenne en pitié.
RP terminé |
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