“Il faut oser d’abord, doser ensuite.”

La journée de Paola commençait sous de bonne augures. A dire vrai, celle-ci commençait dans le plumard d'un parfait inconnu. Un lit qui respirait tout sauf la fraicheur. En effet, ce dernier exhalait les vapeurs de l'alcool, ainsi que le mélange des semences. La veille, la jeune femme c'était rendue dans un bar, en mode grand esprit qui se rencontre. Autant dire, qu'elle s'y était rendue seule, complètement seule : éperdument à la recherche de lien social. Enfin bref, il s'agissait d'une soirée totalement banal où le seul et unique mot d'ordre était la débauche. Comme dans toute équation, pour y parvenir il fallait trouver le facteur x, qui, dans ce cas là n'était que l'alcool. Effectivement, le breuvage amenait à la débauche. Il suffisait souvent d'un seul verre, en l'occurrence celui de trop pour parvenir à franchir les barrières du contact charnel. Bien évidement, lorsqu'elle entrouvrit les yeux, son premier reflexe fut de soulever la couette afin de s'assurer qu'ils avaient bel et bien couché ensemble. Et là, jackpot ! Bon, ce n'était pas une si grande découverte puisque cela lui arrivait aussi souvent que cela lui était permit. Ensuite, comme chaque femme frivole qui se respecte, cette dernière c'était assurée de récupérer ses vêtements qui jonchaient un peu partout sur le sol avant de prendre la poudre d'escampette. Lâche ? Non, uniquement prévoyante. Les plans occasionnels devaient rester dans l'ombre. Oui, en aucun cas, les deux jeunes gens devaient partager un petit-déjeuner en mode couple plan-plan. En somme : fuit Paola, fuit !

Ainsi donc, après s'être enfuie, la brunette c'était réfugiée chez elle où elle prit une douche. Il fallait vraiment qu'elle se sépare de l'odeur du parfait inconnu qui c'était incrusté sur son corps. Ensuite, après avoir finie de se préparer, Paola prit la route pour son job. La jeune femme avait rendez-vous avec un célèbre promoteur chargé de lui trouver des biens. En effet, son travail consistait à racheter des bâtiments afin d'en changer son utilité. Exemple : une école en maison close. Autant vous dire qu'il lui était impossible de rater son rencard pour le bien de ses affaires. Effectivement, seule la prospérité de son business l'intéressait réellement, rien d'autre n'avait de la valeur. Oh que non, pour les valeurs familiales et de l'entreprise, la protagoniste c'était déjà séparer de son premier amour. Autrefois, alors qu'elle vivait un parfait idylle avec un charmant allemand répondant au nom de Arman, sa mère déménagea le siège de l'entreprise en Suisse et, par conviction, la brunette quitta l'Allemagne sans avertir son petit-ami, ne le tenant jamais au courant, finalement. Silence radio. BREF. Il était environ dix-sept heures quand elle envoya un SMS à son rendez-vous, l'invitant à la rejoindre au bar du coin d'ici une heure. Cela lui laissait le temps de décuver sur son canapé en mode cachalot, les quatre fers en l'air en quête de guérison. Oui la vodka à eu raison de son mal de tête.

Une fois arrivée au bar, celle-ci s'installa à une table où elle commanda un Perrier citron. La boisson du lendemain d'une cuite. Enfin bref, une poignée de minute plus tard, la protagoniste reçue un SMS comme quoi monsieur était soudainement prit par une urgence et que par conséquent, il ne pouvait être présent. Enervée, celle-ci se rendit furieusement au bar où elle avait décider de noyer sa haine dans la vodka. Et, au moment de commander son verre, la jeune femme beugga littéralement. What ? Cet homme lui était familier. Comment ? Et c'est là que Einstein compris … Ce fameux mec avec qui elle avait couchée la veille. La poisse, déjà qu'elle était partie comme une voleuse … PAOLA - Serveur ! Une vodka s'il vous plaît ! Lança-t-elle de manière abrupt et d'un ton particulièrement froid. On ne dirait pas comme ça, mais celle-ci ne payait pas de mine, elle priait qu'il ne se souvienne pas d'elle, mais comment oublier une Paola.

“Il faut oser d’abord, doser ensuite.”

Paola était du genre à ce fixer des règles au quotidien. Notamment lorsqu'il s'agissait de plan sans lendemain. Il y avait bien évidemment une règle d'or, celle où il ne fallait pas sympathiser. En effet, cela devait rester bref, un prénom voire, un nom, mais jamais oh non jamais approfondir la discussion. Généralement, cette lois s'adressait aux hommes, puisqu'avec les femmes c'étaient différent pour certaines d'entres elles. La protagoniste ouvrait ses portes à n'importe qui du moment que cette personne était capable de faire jouer son corps tel un violoniste adepte de son violon. Ensuite, il y avait une règle importe. Une qu'elle venait de franchir à cause de l'ivresse, celle de ne jamais dormir chez un inconnu. Non, qui dit dormir dit le coup du petit-déjeuner et qui dit petit-déjeuner dit vient on fait plus ample connaissance et tient, et si on essayait d'être exclusif ?! Cette idée lui donnée irrévocablement la nausée. Autant vous dire que lorsqu'elle aperçu ce beau mal accoudé au bar, elle comprit très rapidement que ce soir il y aura confrontation et, comme il était barman d'un bar qu'elle fréquentait régulièrement, elle serait sans doute soumise à le côtoyer souvent, malgré elle. Court Paola, court ! Non, pas cette fois-ci, la brunette allait saisir le taureau par les cornes et ainsi donc, le dompter.

Nous revoilà donc au bar où la protagoniste se tenait manifestement devant ce bel étalon. Un sourire narquois au coin des lèvres, un sourcil arqué histoire de marquer l'interrogation qui fusait dans son esprit, avant de lui commander le verre, comme si de rien n'était. Paola était une personne rusée, qui usait souvent de stratagème pour arriver à ses fins et, le mensonge et l'ignorance, celle-ci le maîtrisait à la perfection. JOHN - Bonsoir ! Que puis-je pour toi ? Lui répondit-il, sentant un certain froid prendre possession de la commande. Nous étions passez durant l'espace d'un instant de l'Australie à l'Alaska, tellement que cette bise était glaciale. Alors, que tel un volcan en ébullition, la lave commençait à bouillir prête à se déverser et ravager des villes entières, le bonhomme continua avec sarcasme. - jte sers quoi ? Des explications ? Des excuses ? Pardon ? La brunette ne savait pas qu'en couchant avec lui, elle lui serait déjà redevable. On va où là ? Si cette dernière n'était pas capable d'assumer des relations durables, ce n'était pas pour rien ! Effectivement celle-ci n'était pas du genre à rendre des comptes à qui que ce soit, elle menait sa vie comme bon l'enchantait. Si elle partie de cette manière c'est qu'elle l'avait décidée et point barre. PAOLA - Pardon ? On à fait un aller-retour Las Vegas pour ce marier ? Non ?! Tu n'auras aucunes excuses de ma part et pour l'explication, on c'est amusé et voilà. Avoua-t-elle même si elle ne se rappelait plus vraiment de la soirée. Un trou noir. - Si je ne me serai pas réveillée chez toi, j'aurai jamais ... Jamais ... Comment dire, rappelez de toi ? Clôtura-t-elle amèrement, l'accablant d'un mauvais coup de langue de vipère et de sournoiserie. - Cependant, je veux une vodka pure sans glaçon !

“Il faut oser d’abord, doser ensuite.”

Que c'était-il vraiment passé la veille ? Une soirée de débauche probablement. Une femme dans un bar osant commander un nombre certain de verres. Un puis deux et on s'arrête volontairement de compter. Oui, volontairement car une fois passé le stade de la sobriété, il devient rude d'effectuer des mathématiques où ne serait-ce qu'énumérer quoique ce soit.  Dans son esprit c'était encore confus, les images s'embrouillaient, s'emmêlaient comme pour tisser de gros nœuds. Des nœuds difficiles à défaire. Elle essayait en vain de se visionner la soirée comme si le  temps d'un instant son cerveau était devenu un rétroprojecteur diffusant des images à travers ses yeux. Oui, certains détails apparaissaient de manière un peu plus précises lorsque celle-ci daignait y réfléchir un temps soit peu. John, ce charmant jeune homme, ou plutôt ce beau mâle mur était l'un des héros de la veille. Il l'avait accompagné dans ses innombrables verres, au point d'en offrir quelques uns et à un point où Paola se servait d'elle-même. Il y avait une certaine complicité, les deux jeunes gens avaient manifestement bien rigoler. De quoi ? Aucunes idées. Bon fallait pas abuser, il lui était quand même difficile de déterminer le genre de conversation qu'ils ont bien pu adopter. Probablement la pluie et le beau temps, et quelques phrases d'accroches du style des banalités d'une conversation futile. La suite de la soirée reste une éternelle énigme. Oui, après tout comment la protagoniste en est arrivée là ? Bonne question. Elle avait beau s'efforcer de comprendre le pourquoi du comment, mais elle n'y arrivait pas.

Et, même si l'homme jouait le fanfaron en face d'elle, elle ne se souvenait plus de leur partie de jambes en l'air. Il lui était impossible de déterminer si cela était plaisant, ou non. Connaissant la brunette et son expérience en la matière cela n'a pu qu'être explosive. Quelque chose de bon, c'est certain. JOHN - Je vois. J'espère au moins que jt'ai pas déçu. Jm'en voudrais de t'avoir fait perdre ton temps ! Ce genre d'affirmation sentait la fierté mal placée à des kilomètres. Cette odeur ne lui était pas inconnue puisque la jeune femme était visiblement la même. Un être rongé par la fierté et l'orgueil. Effectivement, jamais oh grand jamais, même si celle-ci à des tords, ne s'excusera. Les excuses c'est pour les faibles selon Paola et, elle n'était guère faible, oh non ! PAOLA - MAGNIFIQUE ! Un feux d'artifices, grandeur nature ! Balança-t-elle en esquissant un sourire moqueur comme si elle tenait à flatter l'égo de monsieur l'espace d'un instant avant de lui briser, par amusement bien évidemment. - Si selon toi, j'ai été à la hauteur, on va dire que tu l'as sûrement été ! Sinon ... Faut réessayer ! Clôtura-t-elle d'un ton suave, limite enjôleur laissant planer un doute certain. Sérieusement ou pas. Le pensait-elle, ou pas ...

“Il faut oser d’abord, doser ensuite.”

Cette soirée semblait prendre une toute autre tournure. En effet, il devait s'agir d'une soirée consacrée autour du business avec l'un de ses clients avant qu'il ne daigne annuler. Puis, à présent, cette situation tournait de nouveau en débauche. A croire que cela devenait récurent en ce-moment chez Mademoiselle Paola. Oui, ce soir elle devait avoir un rendez-vous avec un célèbre promoteur immobilier chargé de lui dénicher des biens susceptible de lui convenir. En ce moment, la brunette cherchait à investir dans un stade de football américain. Un endroit qu'elle garderait intact tout en blanchissant une partie de ses revenues actuels à travers ce nouveau projet. Bon, bien évidemment, elle aurait également embauchée de nouvelle tête d'affiche afin de rendre l'entreprise un peu plus prospère, mais pas que, peut-être qu'elle aurait revue l'équipe existence en globalité. Bref, cela nécessitait une charge de travail considérable. Un budget à la hauteur des travaux. Et, une toute nouvelle équipe pour ce qui concernait le staff. Notamment, un nouveau directeur sportif où mais encore des médecins spécialisés dans le domaine du sport. Qu'importe, ce projet lui semblait bien loin ce soir. Ce soir-là, la protagoniste avait d'autres chats à fouetter. L'affaire John était visiblement en cours. Un certain jeu c'était installé, comme celui du chat et la souris. Suis moi comme je te fuis. Quelque chose qui lui rappelait son adolescence. Oui, faut pas oublier qu'elle a passée ses trois dernières années en prison, donc privée de certaines expériences ... Ou pas.

JOHN - avec ou sans alcool cette fois ? ça m'gêne pas de recommencer tu sais. On peut même l'faire là, au fond de la réserve ! -  Était-ce de la provocation ? Très certainement. La brunette appréciait ce genre d'échange un brin sensuel composé de doubles sens. Il n'avait pas tord sur un point, cela dit. Effectivement, lorsqu'il mentionna l'alcool, cette dernière esquissa un léger sourire en repensant au conséquences que l'alcool pouvait causer. Oui, elle aurait pu terminer dans le lit d'une personne perverse  qui l'aurait sans douter couper et mise dans des sachets afin de la donner aux lions. Tout était possible dans ce genre de situation. Qu'importe, Paola n'était pas si mal tomber avec ce dernier. Il possédait un physique avantageux, sans le compte en banque adéquat, mais pour passer le temps, cela suffisait amplement. PAOLA - Justement, si cela devait arriver encore une fois, ce ne serait plus un plan d'un soir, on serait obliger de se présenter. Peut-être même qu'on devrait envisager une relation. Tu devras m'inviter au restaurant, me tenir la main et surtout, me chanter mes louanges ! Balança-t-elle d'un sérieux implacable, jouant sur les mots et l'intonation afin de donner un réel sens à ses propose. - D'ailleurs, moi c'est Fallon. - Continua-t-elle sur sa lancée, trépident d'impatience à l'idée de voir la réaction du jeune homme. C'était marrant d'arroser l'arroseur. Il n'allait pas s'en sortir facilement en proposant une simple réserve à celle-ci. Visiblement, elle n'avait pas mentionnée le fait qu'elle était monstrueusement riche et maniérée lorsqu'elle était à même de se contrôler. Et, pour le moment il ne connaîtra pas son vrai prénom, hors de question qu'il fasse le rapprochement entre elle et sa précédente histoire juridique.

“Il faut oser d’abord, doser ensuite.”

Paola s'amusait avec John depuis un bon petit moment déjà. Effectivement, cette dernière prétendait qu'il fallait passer à la vitesse supérieure si les deux jeunes gens étaient amenés à reproduire la nuit dernière. Seulement, il était évident que la protagoniste se jouait de lui, car elle-même était incapable de tenir une relation durable. Elle n'a connue qu'un seul homme dans sa vie, Arman, le fameux allemand. Une idylle de quasiment trois ans, avec des hauts et des bas comme dans chaque couple, non ? Néanmoins, déjà à cette époque si, elle peinait à être romantique. Ne serait-ce qu'un simple je t'aime lui écorchait la langue. En même temps, la brunette c'était toujours beaucoup plus préoccuper de son avenir professionnel que de ses relations amoureuses. En plus de cela, Paola n'a jamais su communiquer : à vrai dire, celle-ci était du genre à fuir. Alors, quand elle demanda au charmant jeune homme de lui chanter ses louanges, c'était comme si l'hôpital se foutait de la charité. Elle qui était incapable de tenir une phrase romantique sans rire aux éclats. Mais encore, celle qui préférait prendre la poudre d'escampette au lieu de se justifier. Un boute-en-train, finalement. Donc, la protagoniste était bel et bien déterminer à jouer de ruse avec celui-ci avant de lui avouer son réel penchant pour les relations non durables. Bien, qu'à force il n'y aura plus assez de nouveaux habitants pour satisfaire ses envies à force de consommer sans modération.

JOHN - je vois que tu ne me connais absolument pas. Je n'suis absolument pas romantique pour deux sous ! - Il était deux dans ce cas-là, mais à en juger sa réponse, ce dernier semblait tomber dans le panneau. Paola esquissait donc un large sourire moqueur, avant de tendre son verre pour que ce dernier lui serve un whisky. La machine était comme lancer, c'était comme un cercle vicieux : un verre en entraînait un autre. PAOLA - Essaye pour voir, je suis sûre que tu peux êtres prometteur, fais-moi rêver ! - Annonça-t-elle d'un ton suave avant de venir délicatement croiser les jambes offrant une large vue indécente au bel homme. Un geste réaliser au ralentit comme pour donner de l'ampleur et de l'importance à son mouvement. JOHN - moi c'est John. Tu tiens vraiment à ce que je te fasse la cours ? Je crains que tu ne sois déçu Fallon - Prolongea-t-il tout en attisant la curiosité de cette dernière qui s'empressa de se pencher en avant au dessus du comptoir, ses coudes qui jonchaient sur l'armature en bois du bar, et son visage qui vint délicatement  se réfugier entres ses mains. PAOLA - Parfois les mots ne suffisent pas John, des gestes sont demandés ! Clôtura-t-elle de manière subjective, elle lui ouvrait une porte pour cette nuit et peut-être celle d'après, si elle n'avait personne, bien évidemment. Il fallait que celui-ci prenne les devants où la jeune femme allait s'en charger elle-même. En attendant, Paola plongeait son regard dans celui du protagoniste, un certain regard enjôleur. Tandis, que sa main vint tout naturellement se poser sur celle du jeune homme.

“Il faut oser d’abord, doser ensuite.”

Paola s'amusait donc de la situation, désirant réellement obtenir ce qu'elle demandait. Une phrase remplie de bons sens n'avait jamais tuer son auteur, donc il pouvait, selon elle, faire cet effort. Seulement, le jeune homme comprenait qu'il était le bouffon du roi, où du moins de la reine. D'ailleurs, cette image de lui en gigolo lui provoqua un large sourire sournois. Elle l'imaginait déjà vêtu comme un arlequin, tentant en vain de la divertir en rusant de stratagème pour lui décrocher un sourire. Il ne serait pas le premier, puisque autrefois, les hommes venaient lui manger littéralement dans la main. Elle n'a jamais levée le petit doigts pour obtenir ce qu'elle désirait. Tel un aimant, les mâles venaient s'agglutiner à la semelle de ses escarpins, tentant d'assouvir les désires de la demoiselle. Elle faisait partie des privilégiée, financièrement et physiquement. La brunette possédait un physique avantageux, un corps en huit, doté d'un fessier rebondit et d'un minois angélique qui s'avérait être quasiment symétrique. Des perfections dont la jeune femme usaient sans modération. De toute manière, cette dernière à toujours vécue dans l'excès, ne sachant pas faire les choses à moitiés. Encore une qualité. Que de qualité pour la brunette, sans pour autant passer pour une vantarde.

Bref, John s'excusait par avance de ne pas pouvoir lui balancer une phrase d'accroche romantique, avant de rétorquer de nouveau. JOHN - Tu tiens à ce que te fasse livrer des fleurs chez toi ? Que je vienne te chanter la sérénade sous ta fenêtre ? Tu sais que ça implique que tu me donnes ton adresse ? Et qui te dis que je ne suis pas un tueur en série ? - Peut-être que c'était à lui de s'inquiéter, il parlait tout de même à une ancienne détenue, à une membre active de la mafia sicilienne. Son père en avait tuer plus d'un et pour peux. Bref, lorsque celui-ci clôtura sa phrase, cette dernière lâcha un léger rire goguenard, comme pour lui faire comprendre qu'elle ne le craignait pas le moins du monde. PAOLA - Ecoute, si tu n'es pas mauvais chanteur pourquoi pas, prend juste un porte voix, j'habite plus proche des nuages que du macadam. - avoua-t-elle avant de continuer. - Si je te dis, que je sors de prison pour meurtre, ça t'effraie ? Continua-t-elle tout en plaçant une part de doute. Elle l'aimait bien ce garçon, enfin elle aimait surtout le faire marcher. JOHN - tout ce que je te proposer c'est d'aller faire un petit tour en réserve. Tu verras, tu ne le regretteras pas ! Cap ou pas cap ? - Balança-t-il en lui prenant son verre avant de l'inviter à le suivre. Paola aimait relever les défis, bien que ce défi là lui semblait farfelue, elle ne comptait pas refuser. Ainsi, elle se leva de son tabouret, approcha du jeune homme à une limite si fine qu'une frontière, au point, où elle pouvait deviner son parfum et répondit - Il me semble que tu ne me laisses pas le choix - avoua-t-elle en effleurant les lèvres de celui sans pour autant créer un réel contact. - Je te suis ! -

“Il faut oser d’abord, doser ensuite.”

JOHN - Attends c'est vrai ce mensonge ? T'as réellement fait de la taule ? - Malgré le fait qu'elle avait menti sur son prénom afin de préserver le peu de dignité qu'il lui restait, la prison n'en n'était guère un. Effectivement la protagoniste venait de passer ses trois dernières années dans une prison pour femme éloignée des banlieue de Brisbane. Un endroit qu'elle nommait les Hampton pour dissimuler l'engouement médiatique. Elle avait eut suffisamment le temps de faire le point sur sa vie ; remettant en permanence son mode de vie relativement aisé en cause. Autrefois comme à présent, la brunette obtenait constamment ce qu'elle désirait, n'hésitant pas à prendre des chemins de traverses pour arriver à son objectif. Donc, bien entendu ce gaillard devait tout de même se méfier de la sulfureuse brunette, qui, savait piloter ses relations comme un champion de formule un. PAOLA - Oui, monsieur, trois longues années à aérer de ma cellule au self, du self à la cours de promenade ... - Avoua-t-elle sereinement, se souciant que très peu de son avis. De toute manière, suite à son procès, celle-ci fut trainer dans la boue à travers les magazines, alors elle c'était adapté à essuyer les mauvaises critiques. JOHN - "Que t'es fait de la prison ou pas, j'ai pas peur de toi." - Lui susurra-t-il à l'oreille lui provoquant une certaine montée d'adrénaline tandis que son duvet se redressait promptement. Il l'attirait, c'était indéniable. Certaines personnes sont faites pour être attirer l'un vers l'autre, de manière purement charnelle. Alchimie, est-ce le terme ? Probablement. PAOLA - Tu devrais. - Il fallait noté que la protagoniste s'adressait de manière suave au jeune homme, tout son corps était en alerte.

Alors qu'elle se trouvait dans cette fameuse réserve, légèrement rustre, mais toutefois bien proportionné pour accueillir leur futur activité sportive, Paola se laissait porter par le jeune homme. Blotti dans le creux du mur, la brunette vint tout naturellement poser sa frêle main sur le torse de ce dernier, plongeant ainsi son regard brûlant de désire dans celui de John. Ses lèvres se baladaient gentiment sur son cou, tandis que des frissons s'amusaient à lui parcourir son corps. Effet papillon, ce genre de papillonnement qui se disperse à travers tout le corps. Leurs lèvres s'effleuraient de façon à ce que la protagoniste se languissait du moment venue où elle pourra sceller ce baiser. Moment qui ne tardait pas à venir. A ce moment là, la jeune femme c'était sentie contrainte à repousser délicatement le jeune homme avant de répondre à ce geste par une phrase. PAOLA - Au fait, enchantée moi c'est Paola Di Maria, de la fondation Di Maria ... Clôtura-t-elle le truc innocemment avant de jouer avec le haut de ce dernier, le remontant doucement, sensuellement avant de lui ôter complètement. Il semblait acquiescer la soudaine révélation, alors elle vint poser ses lèvres brûlantes sur le corps de ce beau gosse, parcourant un itinéraire bien précis. Oui, du torse jusqu'au dessus de la ceinture, sans encore franchir la limite, ses mains elles, prenaient possession du fessier de ce dernier.

“Il faut oser d’abord, doser ensuite.”

Il lui était plus aisé de se présenter sous un autre prénom que d'assumer un passé néfaste face à une personne qu'elle ne connaissait ni d'Adam, ni d'Eve. Il lui était préférable de mentir d'abord, afin de s'assurer des intentions de son interlocuteurs. Souvent, les personnes s'intéressaient à elle pour son argent. En effet, avoir une compagne pleine au as peu irrévocablement vous assurer un bel avenir. Une fois que vous êtes un allié de mademoiselle Paola, aucunes portes ne seraient assez solide pour vous empêcher de gravir les échelons. Voilà pourquoi celle-ci prit le temps nécessaire avant de lui transmettre sa réelle identité lors d'un brûlant baisé. Baisé qu'elle savourait sauvagement, mettant un peu plus d'entrain, glissant même sa langue dans la bouche du jeune homme afin d'échanger les salives. Un étrange mélange entre whisky et vodka pour le moins surprenant. JOHN - tu t'appelles pas Fallon ?" - Lui avait-il demandé du bout des lèvres, tandis la brunette poursuivait son chemin tout en esquissant un sourire enjôleur. Ses lèvres parcouraient le torse du protagoniste, glissant et effleurant sensuellement la peau de celui-ci qui vibrait à chaque contact. Il fallait en venir à la conclusion, seulement, pour une fois, la sulfureuse brune désirait prendre son temps, sans brûler les étapes. Elle voulait savourer le contact charnel de chaque caresses avant de passer au final.

Rapidement, ce dernier lui retira son haut avant de découvrir sa généreuse poitrine dissimulée dessous un soutien à gorge rouge passion, brodé de dentelles fines. Lors de cet effeuillement, celle-ci plongea son regard dans celui du jeune homme, optant pour un visage aguicheur ; des yeux qui pétillaient et qui invitaient à poursuivre l'expédition. Il ne tardait pas à glisser ses lèvres sur son buste lui provoquant une soudaine chaire de poule pour le moins surprenante. A cet instant précis, Paola le désirait bien qu'elle ne savait pas grand chose sur lui, mais cela lui convenait jusqu'à présent. Plaquée contre le mur, la jeune femme cambrait légèrement afin de mettre en valeur sa chute de rein et ainsi entourer le jeune homme de ses jambes athlétiques. Elle vint ensuite saisir langoureusement ses lèvres, en profitant même pour le mordiller tandis qu'il lui retirait le bas, elle, se chargeait de déverrouiller son jean pour le faire glisser à tour. Ses frêles doigts parcouraient son corps, d'abord dans ses cheveux, ensuite sur son torse pour enfin terminer sa course au niveau de l'entre-jambe là où elle risquerait de trouver la clef du plaisir. PAOLA - Fait moi vibrer ! - annonça-t-elle du bout des lèvres en venant le susurrer à ses oreilles.