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 can't nobody see the lie of you ? (primrose)

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Message(#) Sujet: Re: can't nobody see the lie of you ? (primrose) can't nobody see the lie of you ? (primrose) - Page 2 EmptyVen 07 Juin 2019, 19:40


can't nobody see the lie of you ?
Back in the '06, selling weed to the freshman kids, You were the end of my aim whenever separate And I know you've been hurting, think you deserve it. How did it end up like this? Everything will be fine If you just get through tonight
 
▼▲▼

Cette situation était un meme, le meme "weird flex but ok" que Joey s'amusait à placer dans toutes les conversations messengers auxquelles il prenait part et qui exaspérait la plupart de ses amis. Il avait l'habitude de se muer dans différents rôles, de se laisser happer par les différentes scénarios, et ça n'était pas bien différent de tous les castings qu'il avait passé dans sa vie. Le rôle de "petit-ami parfait" aurait été rendu encore plus crédible avec un pull noué autours de ses épaules et un polo manche courte à l'effigie d'un club de polo quelconque, mais le jeune homme n'avait pas eu le temps de se préparer pour ce rôle, si bien que les jeunes femmes (et surtout Primrose, initiatrice de ce petit jeu) devaient se contenter d'une chemise ouverte sur son torse et d'une moustache luisante puant encore le sexe de la veille. Prêt à tout pour son ami mais aussi pour montrer à quel point il avait du talent dans le domaine du mensonge et que, par conséquent, il était un bon acteur, le blond n'avait pas sursauté quand Prim avait passé une main dans son dos. Certes elle l'empêchait sûrement de prendre ses jambes à son cou mais c'était aussi un moyen pour faire comprendre au Lawson qu'elle lui serait redevable pendant un long moment si ils arrivaient à déjouer le regard inquisiteur de sa cousine. En parlant de sa cousine... Joey en aurait bien profité pour placer ses pions dans la famille, lui qui avait déjà réussi à faire flancher Primrose rien qu'avec son cul ... « Je ne peux pas en dire de même. » Yes, super, ils allaient passer un bon moment tous les droits, Joey pouvait le sentir. Là où la brune n'était pas un modèle de sainteté (elle penchait plus du côté de la perversion) sa cousine, elle, avait tout l'attirail de la sainte nitouche qui donnait au blond des envies de petit diable posé sur son épaule. Il avait pincé les lèvres, le bras de Prim toujours coincé dans son dos, devinant déjà que le reste de la conversation allait être tendu au vu de Romy qui semblait ne rien croire que bullshit que la paire essayait de lui servir. Appuyant les paroles de son amie Joey avait fait passer son père pour un dentiste éminent plutôt que de dire la vérité, entre autre, "mon père à claqué son boulot pour fumer des joints et danser autours du feu". Si Joey n'avait jamais eu de problème avec la vie de ses parents il n'en avait pour autant pas parler à la jeune femme, leur relation n'étant - de toute façon - pas basée sur l'échange. « On en a déjà parlé, Joey. Je serais gênée d’accepter une telle faveur de la part de ton père, il est si gentil avec moi. »  Faux rire, main sur la hanche, Joey aurait presque pu rajouter son poing serré qui trouve doucement la mâchoire de la brune pour ajouter un côté dramatique à la scène. « En tout cas la porte reste ouverte si jamais tu te décides. » Jouant les boyfriend attentionné le blond avait endossé son rôle à la perfection, s'invitant une vie, une famille, une personnalité qui n'avait rien à voir avec sa vie actuelle de dépravé sans abris au tempérament de pervers sexuel.

Romy avait détourné la conversation sur leur rencontre, créant un petit vide dans l'esprit de Joey (une légende dit qu'on peut y voir un singe frapper des cymbales) alors qu'il cherchait une matière au hasard dans le peu de données qu'il avait de l'université. La psychologie c'était bien, c'était tordu, trop complexe pour expliquer tout en détail et ça laissait à Joey un terrain de jeu assez vague pour essayer de perdre la cousine si elle se décidait à poser plus question. « C’était un devoir passionnant. On a eu beaucoup de chance de tomber l’un sur l’autre. » Le bras qu'il avait serré contre l'épaule de Prim pour lui faire comprendre qu'elle lui serait redevable pendant un bout de temps avait fait mouche, mais ce geste aussi absurde que facilement repérable avait attiré l'attention de la cousine, petite fouine aux yeux perçants.  « C'est moi le plus chanceux dans l'histoire, elle m'a complètement changé ... en bien. » A ses paroles il avait rajouté un regard amoureux, presque trop beau pour être vrai.  « Un sujet que tu connais bien Primousse. » Primousse. Well, il garderait ça en tête la prochaine fois que son corps frôlera celui de la brune dans un moment charnel. « Entre nous, c'est elle qui à tout fait. J'ai eu une bonne note juste parce qu'elle à fait tout le travail. » Et en plus il lui jetait des roses, si c'était pas mignon tout ça. La brune avait enfin détaché son bras, laissant au blond un moment pour reprendre sa respiration alors qu'il essayait de faire disparaître les fourmis présentes dans ses doigts. « Romy a un métier super cool, elle travaille dans une prison. » Lawson, un "o" formé sur ses lèvres, avait plongé dans le sujet histoire de se défaire un peu de cette situation et de concentrer l'attention sur Romy plutôt que sur lui. « J'avoue que ça à l'air super, tu fais ça depuis longtemps ? » Tu as une paire de menotte à me prêter ? Sourire aux lèvres Joey s'était débarrassé de son portefeuille en le jetant sur la table basse, ça, ça n'était pas un mensonge vu qu'il le faisait à chaque fois qu'il arrivait chez Prim (en plus de son pantalon qui disparaissait au bout de quelques minutes).

« Depuis deux ans les épisodes de Dexter me semblent si fades. Les détenues sont vraiment hyper ingénieuses quand il s'agit de faire payer quelqu'un. Même si elles se font prendre.. Enfin ça forge le caractère. Et ça renforce le stock d'anecdotes plutôt drôles. On en parlera à l'occasion. Vous êtes ensembles depuis longtemps ? Oh tu veux une bière ? On ne va quand même pas continuer de discuter debout. » Fuck, la conversation avait rebondie sur leur "couple" et Joey ne savait plus quoi inventer pour être crédible dans son rôle de Ken gominé à la carrière parfaitement tracée aux parents plein au as. « Oui bien sur je veux bien une bière, merci. » Prenant place sur le canapé qu'il connaissait par cœur, portant encore les traces humides de son derrière princier, le blond avait jeté un coup d’œil perdu à Prim, pas du tout prêt à passer le détecteur de mensonge qu'était Romy. « Et bien ça doit faire 4 mois maintenant ... c'est ça chérie ? » Retenant un hoquet de dégoût Joey avait adressé un sourire à Romy, avec l'impression d'être une biche coincée entre les feux d'une bagnole.
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Message(#) Sujet: Re: can't nobody see the lie of you ? (primrose) can't nobody see the lie of you ? (primrose) - Page 2 EmptySam 08 Juin 2019, 10:53



 
Romy & Primrose

Can't nobody see the lie of you ?
Les situations gênantes semblent être attirées vers moi comme si j’étais un aimant gênant. Cette journée aurait dû être totalement banale mais l’invitation consécutive d’un Romy larmoyante post rupture et de Joey le squatteur à ses heures perdues la rend tout de suite beaucoup moins agréable qu’elle aurait pu l’être. Je tiens plus que tout à ce que ma cousine continue à ignorer ce que je fais pour gagner ma vie et payer mes cours à la fac. Elle n’a absolument pas besoin de connaitre la vérité, ça détruirait sans doute ma famille et ça détruirait également le lien qui nous unit. Nous avons grandi ensemble, nous sommes comme les deux doigts d’une main et bien que nous soyons finalement très différentes, les années nous ayant permis de nous forger notre propre personnalité, le passé et les souvenirs qu’il renferme nous lie à tout jamais. J’imagine déjà le drame si tout le monde devait savoir ce que je suis réellement devenue, mes oncles et tantes iraient certainement rire au nez de mes parents ou bien les sermonner parce qu’ils n’ont pas réussi à faire de moi quelqu’un de bien. J’en veux à ma famille de ne pas avoir accepté celle que je suis, mais je m’en voudrais encore plus s’ils devaient se brouiller avec tous leurs proches en renvoyant une image qui n’est que la mienne et pas la leur. Alors forcément, je n’ai pas eu besoin de beaucoup réfléchir pour inciter Joey à jouer le jeu, l’astreignant à devenir le petit-ami modèle pour un laps de temps encore indéterminé. Je ne suis pas sûre que Romy croie réellement au mensonge que nous sommes en train de monter de toutes pièces, elle a l’air sur la réserve, peut-être un peu sceptique ou peut-être tout simplement vexée de ne pas avoir été mise dans la confidence. Notre petit jeu est pitoyable, tout comme cette histoire de place chez le père-dentiste de Joey dont j’ignore totalement l’existence. Toutefois, j’entre évidemment dans le rôle qu’il me confie, agissant comme si papa Lawson était quelqu’un que je connaissais parfaitement. « Je te promets d’y réfléchir. » J’accepte pour clôturer le sujet et passer à autre chose. Je n’ai pas vraiment de réflexion à mener, même si ce job existait, j’ai bien conscience de ne pas avoir d’intérêt à accepter un boulot dont le salaire serait sans doute trois fois moins élevé que celui que j’ai actuellement et qui ne me permet même pas d’éponger totalement les dettes qui continuent à s’accumuler. Je suis tombée dans un engrenage dont je ne pourrais pas sortir facilement malgré toutes les personnes qui pourraient tenter de me venir en aide.

En attendant de trouver une réelle solution à mon problème, je condamne Joey à jouer les amoureux transis et je me demande sincèrement comment Romy peut avaler des salades pareilles alors que je ne vois pas du tout dans le rôle du mec amoureux. Mais c’est sans doute parce que je commence à bien le connaitre, malgré le peu d’échanges que nous avons, après tout, il est comédien, il doit pouvoir emprunter n’importe quelle personnalité et la jouer à la perfection. Je n’ai pas changé Joey, c’est une certitude, nous nous sommes simplement complétés dans notre misère respective et c’est ce qui fait que j’apprécie sa compagnie. Il n’y a pas de complexe d’infériorité ou de supériorité à avoir en compagnie l’un de l’autre, on est similaires. « Tu es trop modeste. » Je minaude, voix trop mielleuse pour être agréable à l’oreille, mais qui semble se prêter parfaitement au contexte et être en adéquation avec le ton employé par Joey. Evidemment, il ne manque tout de même pas une occasion de me faire remarquer que mon mensonge dans lequel je l’entraine, se paiera tôt ou tard et Romy rebondir dessus pour me faire comprendre qu’elle n’apprécie pas ne pas avoir été mise dans la confidence. C’est ma fête, on dirait. Ma cousine n’a pas tort, je me suis bien gardée de lui apprendre la présence d’un éventuelle petit-ami dans ma vie, mais à ma décharge, j’ignorais qu’il y en avait un il y a encore quelques minutes, j’improvise, tout simplement. « Je m’y suis beaucoup intéressée, je l’ai trouvé passionnant, mais tu as beaucoup travaillé Joey, cette note, tu l’as méritée. » Et tu mériteras bien plus si tu joues ton rôle jusqu’à ce que tu puisses enfin t’éclipser pour que ça ne paraisse pas suspect. J’espère qu’il n’a pas l’intention de squatter pendant des heures, je suis nulle pour faire semblant – ou en tout cas semblant d’être amoureuse – et je suis sûre que ma cousine me connait trop bien pour se laisser berner indéfiniment. Parler de la vie professionnelle de Romy me semble être la meilleure option mais cette dernière ne tarde pas à laisser sa curiosité reprendre le dessus, nous questionnant à nouveau ce qui ne manque pas de tendre légèrement Joey bien que ce dernier accepte de s’installer – merde, merde, merde – et de prendre la bière qu’elle lui offre – et je ne m’offusque pas qu’elle fasse déjà comme chez elle alors qu’elle vient à peine d’arriver –. « Et dix-huit jours. » Je précise, levant mon regard vers lui avec des cœurs dans les yeux. Je laisse Romy lui apporter la bière qu’elle lui a proposé et prend place à ses côtés dans le canapé. « Je veux les connaitre, moi, les anecdotes drôles, Romy ! » Je demande, avec enthousiasme, espérant une fois de plus réussir à faire dévier la conversation pour pouvoir respirer un peu. Elle est tenance ma cousine.

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Message(#) Sujet: Re: can't nobody see the lie of you ? (primrose) can't nobody see the lie of you ? (primrose) - Page 2 EmptyDim 16 Juin 2019, 01:52


Il y avait quelque chose d'étrange dans ce couple, et Romy ne savait pas encore dire s'il s'agissait de leur attitude ou de la nouveauté qu'il représentait dans son esprit. Jamais Primrose n'avait laissé sous entendre qu'elle fréquentait quelqu'un, et encore moins cette sorte de fils à papa qui vantait ses louanges depuis qu'il était entré en beuglant quelque chose qu'elle n'avait pas compris. « En tout cas la porte reste ouverte si jamais tu te décides. » « Je te promets d’y réfléchir. » Yurk. Quelque part, si en son for intérieur, une part de la petite blonde restait une indécrottable romantique, l'autre partie venait de voir son honneur passer au rouleau compresseur, alors les marques d'attention comme celles ci lui filaient des hauts le cœur et l'empêchait presque de se réjouir pour sa cousine, bien qu'elle soit tout à fait ravie que la soirée ne se limite pas à une minable crise de nerfs sur le canapé.   

Par la suite, Romy avait dévié le sujet de conversation sur ce fameux Joey duquel elle essayait d'en apprendre un peu plus. Un étudiant en psychologie donc, intéressant. Enfin non, elle s'en foutait. Il aurait pu être barista au starbucks du coin que ç'aurait été pareil, même si le fait qu'il ait une situation rassurait la jeune femme quant à sa capacité à être à la hauteur d'une future juriste aguerrie comme le deviendrait Primrose dans les mois à venir. « C'est moi le plus chanceux dans l'histoire, elle m'a complètement changé ... en bien. » « Tu es trop modeste. » C'est qu'il avait l'air mordu ce type, et Dieu sait que la blondinette pouvait s'en vouloir de ne pas bondir de joie ... mais plus cette conversation avançait et plus l'atmosphère en devenait quasi grotesque. Qui êtes vous et qu'avez vous fait à Primrose Anderson ? « Entre nous, c'est elle qui à tout fait. J'ai eu une bonne note juste parce qu'elle à fait tout le travail. » « Je m’y suis beaucoup intéressée, je l’ai trouvé passionnant, mais tu as beaucoup travaillé Joey, cette note, tu l’as méritée. » Oh Seigneur. Stop stop stop.  Soudainement, Romy avait l'impression d'être de trop dans un océan de guimauve. Elle s'était surpris à se pincer l'avant bras pour être sûre de ne pas rêver ... force était de constater que non. Elle qui, jusque là, trouvait la situation mignonne voyait désormais un néon rouge "à vomir" clignoter au dessus de la tête des tourtereaux, et quelque part, elle bénissait presque la brunette d'amener le sujet sur elle, ne serait ce que pour faire une pause dans les grandes déclarations. Joey venait de déposer son porte feuille sur la table basse. Bien. Au moins il ne partirait pas de si tôt et elle pouvait continuer à tenter d'en apprendre plus à son sujet, du moins, si l'océan de mignonnerie dont il faisait preuve ne lui coûtait pas sa bonne volonté avant qu'elle ne déclare forfait.

Alors qu'elle s'engageait dans une description courte -mais efficace- de son boulot cool (dixit Primousse) à la Prison, Romy avait proposé à Joey de prendre ses aises dans le canapé, allant chercher de quoi boire au passage. « Oui bien sur je veux bien une bière, merci. » Elle opinait du chef en se dirigeant vers le frigo pour en tirer trois bouteilles. Leur rapatriement jusque sur la table basse relevait presque de l'exploit tant sa maladresse était légendaire, aussi en avait elle profité pour demander depuis quand les deux étudiants faisaient un bout de chemin ensemble. « Et bien ça doit faire 4 mois maintenant ... c'est ça chérie ? » « Et dix-huit jours. » Oh merde. Après avoir frôlé de s'étouffer, Romy s'apprêtait à demander autre chose au couple ... au moins histoire d'être certaine que ses doutes ne relevaient pas d'une gigantesque mise en scène, mais sa cousine la devança.  « Je veux les connaitre, moi, les anecdotes drôles, Romy ! » Ahah. Depuis quand Prim en avait quelque chose à faire ? Haussant un sourcil, la blonde tournait avec vivacité le visage vers elle, un demi sourire lui naissant au coin des lèvres. "Mais tu les connais déjà, tu sais on en avait parlé dans la faille spatio temporelle où tu m'avais annoncé avoir trouvé ton prince charmant." qu'elle rétorquait donc en battant exagérément des cils. Finalement, après avoir laissé planer cette réplique quelques secondes -et ingéré quelques gorgées de la bière bon marché qu'elle tenait entre ses doigts- Romy finissait par rompre son propre silence d'un haussement d'épaules. "Je plaisante. Détendez vous." Elle était sûrement la seule à être tendue. "Quatre mois, wouhou, c'est un cap." Mouais. Son ton faussement enjoué était bien trop surfait pour être vrai mais qu'importe. La situation était déjà bien assez étrange pour qu'elle puisse se permettre d'y rajouter une couche. " .. si j'avais su que tu existais j'aurais sûrement été réquisitionner un autre lit pour les quelques jours à venir" Ou peut être pas. Primrose avait été la première à qui Romy avait pensé lorsque ce qui lui restait d'amour propre s'était envolé à la vue d'une paire de fesses féminines dans son plumard. La petite brune avait toujours été la plus indépendante, la plus forte de leur duo, et ce depuis l'enfance. Quelque part, malgré leurs deux années d'écart Romy l'avait toujours idéalisée, et peut être un peu aussi prise comme modèle lorsqu'elle ne se trouvait pas assez féminine, pas assez forte, même si elle ne l'avouerait jamais.    

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Message(#) Sujet: Re: can't nobody see the lie of you ? (primrose) can't nobody see the lie of you ? (primrose) - Page 2 EmptyJeu 20 Juin 2019, 20:44


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Récompensé aux oscars dans la catégorie « meilleur menteur dans une comédie » Joey saluerait le public d’un geste de la main avant d’écraser une larme sur sa joue et de remercier ses parents ainsi que toutes ses conquêtes avec qui il avait pu parfaire cet art, elles qui avaient été témoins de ses plus beaux mensonges. Mais c’était assurément celui dans lequel l’avait plongé Prim qui remportait la première place. Sérieusement, il n’avait pas la tête du prince charmant et encore moins les manières, et si Romy la cousine tombait dans le panneau c’est qu’elle était encore plus naïve qu’elle en avait l’air. Elle avait de la chance, la petite brune, le Lawson lui portait une affection sans nom et elle n’aurait aucun mal à se faire pardonner auprès de lui, sous la forme d’une partie de jambes en l’air folle ou d’un pack de bière entier l’attendant dans le frigo. Ça n’est pas qu’il détestait l’idée de s’inventer une vie, après tout ça ne l’avait jamais dérangé, c’était plutôt le fait de devoir s’engouffrer dans un mensonge sur lequel il n’avait pas eu le temps de bosser, mais la main ferme de Primrose sur sa taille l’empêchait d’agir librement et de trouver refuge dans une bouteille afin de ne pas avoir à parler plus que de raison. Plein de bonnes volontés et conscient que le plus mensonge était gros plus il paraitrait normal Joey avait évoqué un père, dentiste (alors que son véritable père en avait une peur bleue), qui n’avait pas hésité à offrir un poste dans son cabinet à la petite amie de son fils, plein de bonnes volontés lui aussi. « Je te promets d’y réfléchir. » Le blond avait haussé un sourire sur ses lèvres en même temps que ses épaules pour jouer le côté ‘fait comme tu veux bébé, tu es une femme libre et indépendante’. Avec le regard insistant de Romy comme seul juge de cette situation Lawson n’avait pas de mal à comprendre pourquoi la brune l’avait plongé dans une telle situation, si toute la famille ignorait les agissements et la vie nocturne de Prim il allait sans dire qu’elle se devait de jouer les petites filles parfaites.

L’overdose de guimauve et de paillettes aurait d’habitude dégoûté un Joey très peu enclin à se séparer de sa liberté sexuelle et émotionnelle, mais il ne pouvait rien refuser à la brune qui n’avait pas toujours pas lâché sa taille et qui semblait prendre à cœur toute cette histoire.  Aux yeux du blond toute cette conversation était grotesque, Prim avait déjà un métier et des études – peu conventionnels certes – mais quelque chose dans pour lequel elle avait un talent fou, et cacher tout ça c’était du gâchis. L’étudiant en psychologie fraichement nommé avait cousu une histoire à dormir débout quant à la leur première rencontre, s’inventant des examens et des sujets de dissertation alors même qu’il ne savait pas comment épeler la plupart des mots correctement et encore moins juger du psychique de quelqu’un, à part son radar à ‘bons coups’ Joey ne pouvait se vanter d’être le nouveau Freud, préférant jeter des fleurs à Prim plutît que de se retrouver embourbé dans cette histoire. « Je m’y suis beaucoup intéressée, je l’ai trouvé passionnant, mais tu as beaucoup travaillé Joey, cette note, tu l’as méritée. » Fausse modestie sur les lèvres Joey avait accueilli les paroles de la brune avec un soupir de satisfaction alors qu’elle lâchait enfin sa taille pour essayer de trouver un nouveau sujet de discussion qui ne tournerait pas autours d’eux et de leur ‘couple’ en carton. « Bon, on va dire 50/50 alors. » C’était horrible, toutes ces paroles niaiseuses lui brûlaient la gorge et le blond n’avait qu’une envie, retrouver son esprit de caisse couille au plus vite pour ne pas risquer de tomber à jamais dans ce rôle, qui ne le sied pas de toute façon. Invité à prendre place sur le canapé Joey avait vu un moyen de faire diversion et de cacher les suçons encore présents sur son torse en fermant sa chemise qui avait été restée ouverte jusque-là. Et si Romy les avaient remarqués il aurait pu jouer la carte de la timidité en prétextant que Primrose avait à cœur de marquer son territoire, ça l’aurait faire rire, ça aurait pu convaincre la cousine et ça donnerait une bonne anecdote à ressortir en soirée. La discussion autour du boulot de la blonde tourna court alors qu’elle déposait trois bières sur la table, et Joey avait frotté ses mains moites contre son jean pour ne pas faire glisser la bouteille sur le sol, même si il n’en avait jamais rien à faire de foutre le bordel chez Prim il s’agissait là d’une question d’autres publique. A moitié bégayant, un coup d’œil paniqué à la brune, Lawson avait décrété dans une hésitation que leur couple avait été créé depuis quatre mois, s’appuyant sur son amie pour qu’elle confirme ses paroles. « Et dix-huit jours. » Mon dieu, ils étaient donc ce genre de couple. Faudrait-il maintenant qu’ils débattent sur lequel des deux raccroche en premier ? « Les dix-huit jours sont importants. » Qu’il avait murmuré dans un soupir avant de se jeter sur l’alcool de peur de vomir sur Romy qui, en plus ne pas croire une seule seconde à leur bullshit, posait de plus en plus de questions.

« Mais tu les connais déjà, tu sais on en avait parlé dans la faille spatio-temporelle où tu m’avais annoncé avoir trouvé ton prince charmant. » Le blond du se retenir de ne pas exploser de rire, la bière valsant dans tous les sens en petits jets entre ses lèvres, et étouffa un gloussement dans une quinte de toux. « C’est vrai qu’on est très privés sur cette relation, peut-être pour nous préserver, de plus en plus de couples se séparent par manque de vie intime, on a préféré une approche plus discrète. » Oh que ça aurait été mieux avec un petit pull noué autour de ses épaules ! Il manquait vraiment quelque chose à ce personnage grotesque et mielleux. « Je plaisante, détendez-vous. » Ahaha … facile à dire madame le juge. « Quatre mois, wouhou, c’est un cap. » Tu l’as dit bouffi. C’était la plus longue relation du blond, imaginaire certes mais ça lui foutait un sacré coup au moral. « Hum hum, mais on ne veut surtout pas se précipiter. » Joey avait répondu d’un ton neutre là où Romy, elle, avait plus de peine à cacher le faux intérêt qu’elle prêtait à la discussion, c’était à ce demander lequel des deux avait le plus de mal à garder son sérieux face à tout ça. « Si j’avais su que tu existais j’aurai sûrement été réquisitionner un autre lit pour les quelques jours à venir. » Levant une main vers la blonde Joey avait pris la parole après une longue gorgée de bière, action peu civilisée qui mettait en avant l’impatience pointant le bout de son nez, il ne manquait plus qu’un rot pour accompagner le tout. « Non voyons, la famille avant tout, je peux très bien comprendre. » Appuyant ses coudes sur ses genoux Joey avait lancé un regard à Primrose, l’invitant à rejoindre au plus vite le canapé avant qu’il ne dérape en posant sa main sur la cuisse de sa cousine, chose qui – pour lui – était plus que bien vu. « Et du coup tu squattes un peu ? Je peux demander pourquoi ? Bien que ça ne soit pas mes affaires. » Il en disait trop, questionnait indécemment la vie de la jeune femme, mais il aurait fait tout et n’importe quoi pour ne plus être le centre d’attention.
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Message(#) Sujet: Re: can't nobody see the lie of you ? (primrose) can't nobody see the lie of you ? (primrose) - Page 2 EmptySam 22 Juin 2019, 22:45



 
Romy, Joey & Primrose

Can't nobody see the lie of you ?
Toutes ces paroles mielleuses comment sacrément à me filer la gerbe et entre le partage de notre réussite cinquante-cinquante et les dix-huit jours que je me sens obligée d’ajouter pour parfaire la durée de relation que vient d’inventer Joey, je ne sais pas ce qui me déprime le plus. Je ne suis pas ce genre de fille, je n’ai jamais eu de relation amoureuse et quand je vois – même de manière fictive – ce que ça pourrait donner, j’admets que ça ne me donne pas du tout envie d’en vivre une un jour. Cependant, parce qu’un énorme secret de famille est en jeu, je me plie à l’exercice, laissant apparaitre des sourires niais à chaque fois que c’est nécessaire, agissant comme si Joey détenait la parole de vérité sans oublier les petits regards appuyés de temps à autres. J’ignore si je joue bien rôle, à dire vrai, j’étais persuadée du contraire il y a quelques secondes à peine mais Romy a l’air d’y croire alors je me félicite pour le splendide jeu d’acteur dont nous faisons preuve sans même nous en rendre compte. Toutefois, ma cousine n’a pas prévu de rendre les choses faciles puisqu’elle n’hésite pas à me lancer des piques, jugeant – sans doute à juste titre – que mon silence au sujet de cette relation n’était absolument pas normal surtout que j’aurais eu totalement l’occasion de lui en parler avant que Joey ne débarque. Ce n’est pas de ma faute si je n’étais pas au courant qu’il était mon petit-ami avant qu’il arrive et que je sois obligée d’improviser. « Très drôle. » Je rétorque, levant les yeux au ciel alors que Joey préfère se justifier en prétendant vouloir préserver notre intimité. C’est vrai que du côté vie intime, on ne s’en sort pas trop mal, dommage qu’il n’y ait pas le côté couple qui va avec, on ne serait presque pas en train de mentir à Romy. Joey fait preuve d’un sérieux qui ne lui ressemble pas et je suis presque obligée de me mordre la langue pour ne pas éclater de rire en évoquant notre discrétion inexistante. Tous mes voisins doivent être au courant de nos parties de jambes en l’air, c’est tout juste s’il ne se permet pas d’aller sonner à poil chez tous les habitants de l’immeuble pour demander de la bière lorsque j’ai oublié d’en amener. « Quatre mois, c’est surtout beaucoup trop peu pour que j’ai envie d’informer officiellement toute notre famille. » Je plante mon regard dans celui de ma cousine, lui faisant bien comprendre qu’elle n’a pas intérêt à faire de gaffe à ce sujet. J’imagine fort bien l’invitation probable de ma mère pour Joey qui serait obligé de revêtir ses habits du dimanche pour aller s’enterrer à Warwick pendant un après-midi. Je ne suis pas sûre qu’il le supporterait, il a l’air déjà au bout de sa vie alors qu’il n’est arrivé que depuis quelques minutes. Il va falloir qu’il tienne le choc, il est hors de question que je grille ma couverture. Ne pas se précipiter. C’est une remarque intelligente que je devrais sûrement prendre en compte, mais une chose est sûre, c’est que je fais tout le contraire car c’est bel et bien vers les emmerdes que je suis en train de me précipiter et à toute vitesse, en plus. Mentir n’a jamais été une bonne solution pour se sortir des problèmes parce que ça a tendance à engendrer d’autres soucis qui génèrent d’autres mensonges jusqu’à ce que ça ne soit plus possible et que tout finisse par s’effondrer. Une sorte d’affaire Madoff sauf que mon système de Ponzi à moi est plutôt une montagne de mensonges qu’un montage financier frauduleux. Une chose est sûre, j’espère que Joey n’a pas l’intention de rester squatter trop longtemps et c’est pour cette raison que je suis déçue de le voir prendre place sur notre canapé car ça signifie évidemment qu’il ne va pas repartir dans les minutes qui vont suivre, bien au contraire. Il va donc falloir continuer à jouer. « Bien sûr que non ! » Je m’exclame, alors que Romy remet en question la légitimité de sa présence chez moi. Et c’est bien la première chose sincère que je prononce depuis que Joey a débarqué. « Tu es ici chez toi pendant le temps que tu voudras, je te l’ai déjà dit. » Et je le répète, donc, tout en avançant ma main pour la poser sur la cuisse de Joey, espérant par ce geste canaliser son impatience qui commence à se manifester. Je ne sais pas si c’est jouer la comédie qui l’énerve, ou l’idée de ne plus pouvoir débarquer chez moi quand il le souhaite pendant une durée encore indéterminée, mais je suis sûre d’une chose, je ne peux pas le laisse gâcher tout ce que nous avons construit. Mes doigts se serrent sans doute un peu trop en guise d’avertissement et je sais que les nuits que je vais devoir lui offrir pour rattraper l’effort que je lui demande se multiplient à vue d’œil et auront tout intérêt à être absolument parfaites. Il prétend comprendre la situation et je n’hésite pas à rebondir, profitant de cette ouverture pour rassurer tout le monde. « Ne t’inquiètes pas pour nous, ça ne nous empêchera pas de nous voir. » Simplement, il faudra qu’il renonce à mon lit pendant une période plus ou moins courte mais je suis sûre qu’en étant un peu inventifs, on trouvera un plan B. Une salle de cinéma déserte un dimanche matin à dix-heures pour un film tchèque sous-titré en russe peut, par exemple, être une bonne piste si mes fesses lui manquaient trop. Je suis sûre que tout va bien se passer, c’est une évidence, et le fait que Joey remette sur le tapis l’infidélité subie par Romy est presque un soulagement, finalement, parce que ça veut dire échapper à un interrogatoire sur notre couple pour pouvoir l’épauler dans ce drame qu’elle traverse. Malgré tout, je prie pour qu’un miracle se produise et que je sois bientôt libérée de ce qui me semble être la plus longue conversation de toute ma vie.

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Message(#) Sujet: Re: can't nobody see the lie of you ? (primrose) can't nobody see the lie of you ? (primrose) - Page 2 EmptyDim 30 Juin 2019, 01:09


De la guimauve, de la guimauve, encore de la guimauve dans cet océan de niaiseries dans lequel Romy était plongée toute entière, peinant à croire qu'elle n'était pas arrivée dans une réalité alternative ou sa cousine avait été échangée avec une sorte de personnage des feux de l'amour. « Bon, on va dire 50/50 alors. » au secours. La blonde hochait la tête, souriait poliment à chaque preuve d'amour que se balançait le couple face à elle et son honneur meurtri. « Les dix-huit jours sont importants. » furent l'apothéose de ce carnage. Un murmure agrémenté d'un sourire horriblement niais que Romy peinait à interpréter. Trois hypothèses s'imposaient à elle. Soit ce fameux Joey avait réussi à transformer cette fille qu'elle connaissait par cœur (du moins, elle en était persuadée) en une sorte de Dr Jekyll dont la face Hyde n'était qu'une espèce de dégueulis de romantisme. Hypothèse peu probable bien qu'elle s'imposait ce soir. Soit Primousse s'accommodait de ce type et composait avec sa face guimauve puisqu'il avait d'autres qualités, ce qui, vu ce postérieur qu'elle avait entraperçu, n'était pas si déconnant. Soit les deux se foutaient allègrement d'elle. Ce dont elle doutait fortement ; sa cousine n'avait aucune raison de lui mentir. "Oh j'imagine. Attends voir le cap des quatre ans et vingt six jours." Bon, certes elle se moquait, mais c'était facile, et quelque part, un moyen de tester la véracité de leurs propos. Si l'un d'eux se mettait à exploser de rire, c'est qu'il y avait anguille sous roche, n'est ce pas ?

Tous les trois arrivés dans le micro séjour de l'appartement, Romy s'était lancée dans une enquête un brin plus poussée sur ce jeune couple, éludant au passage les choses la concernant ; ce n'était pas comme si son quotidien était des plus exaltants. « C’est vrai qu’on est très privés sur cette relation, peut-être pour nous préserver, de plus en plus de couples se séparent par manque de vie intime, on a préféré une approche plus discrète. »  Hinhin. Partagée entre l'envie de rire et celle de fuir, la blondinette penchait la tête sur le côté en attendant une manifestation -n'importe laquelle- côté Anderson ; le seul qu'elle connaissait et s'autorisait à juger. « Très drôle. » avait commencé l'étudiante en levant les yeux au ciel. Justifié aurait été plus juste mais soit, n'allons pas jouer sur les mots. « Hum hum, mais on ne veut surtout pas se précipiter. » « Quatre mois, c’est surtout beaucoup trop peu pour que j’ai envie d’informer officiellement toute notre famille. » Ohoh. Primrose la fixait désormais d'un regard appuyé. Ceux dont on savait qu'il ne fallait pas jouer au plus malin sous peine de finir six pieds sous terre. Compris. Romy levait l'une de ses paumes de mains en l'air -celle qui ne tenait pas sa bière- comme pour se dédouaner. Elle ne parlerait pas, elle ne parlerait jamais de quelque chose qu'on lui aurait demandé de garder, bien qu'elle risque tout de même de se montrer ô combien casse pieds et débordante de sous entendus durant les semaines à venir. Question de principes. "Quatre mois et dix huit jours." corrigeait Romy pour la forme, laissant le sujet s'évanouir de lui même.

Ramenant la conversation vers elle sans le vouloir, la petite blonde du gérer le rouge qui lui montait aux joues lorsque Prim s'exclamait : « Bien sûr que non ! Tu es ici chez toi pendant le temps que tu voudras, je te l’ai déjà dit. » Les paroles de l'étudiante lui réchauffaient le cœur, car si elle réussissait à donner le change face à Monsieur parfait (qui lui assurait d'ailleurs à son tour : « Non voyons, la famille avant tout, je peux très bien comprendre. ») Romy n'en demeurait pas moins profondément attristée par son sort. Qu'allait elle faire maintenant ? A pas grand chose de céder à une nouvelle crise de larmes, la jeune femme les ravalait pourtant en arborant un sourire de façade. De toute façon, lorsque sa cousine rajoutait une couche de guimauve en se posant aux côtés de son petit ami, tactile et visiblement amoureuse, la nausée chassait la tristesse. « Ne t’inquiètes pas pour nous, ça ne nous empêchera pas de nous voir. » Oh pitié. Rejetant le crâne vers l'arrière, la blonde fut pourtant surprise d'entendre quelque chose qui ne soit pas "T'es si compréhensive mon amour à la fraise" en retour aux paroles de Primrose. « Et du coup tu squattes un peu ? Je peux demander pourquoi ? Bien que ça ne soit pas mes affaires. » Eh merde. Partagée entre l'envie de laisser éclater sa rage en se livrant -chose qu'elle ne ferait jamais, bien trop timorée qu'elle était- Romy fit le choix du sarcasme, en racontant le minimum syndical au passage. C'était suffisant. "Disons que mon lit était déjà occupé ce soir. Finir en prison pour le meurtre de mon mec et du 95D avec qui il était aurait quand même été une vaste blague pour le boulot ... alors mon honneur bafoué et moi on est gentiment abrités le temps de trouver comment dissoudre deux corps sans se faire prendre." répondait elle dans un sourire sans joie, prenant au passage une gorgée de sa bière -chaude et bon marché, mais qu'importe- avant d'ajouter : "C'est vraiment tous des connards. Enfin toi, toi t'es peut être bien." dans un haussement d'épaules. Oh. Nouvel ascenseur émotionnel. Guimauve, bière, Josh et sa paire de fesses à l'air lui assurant "Mais t'inquiète bébé c'est pas ce que tu crois" et voilà que les larmes de crocodiles rendaient à nouveau ses mirettes bleutées larmoyantes. Au secours. Cette soirée était un massacre sur toute la ligne.

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Message(#) Sujet: Re: can't nobody see the lie of you ? (primrose) can't nobody see the lie of you ? (primrose) - Page 2 EmptyMer 10 Juil 2019, 21:23


can't nobody see the lie of you ?
Back in the '06, selling weed to the freshman kids, You were the end of my aim whenever separate And I know you've been hurting, think you deserve it. How did it end up like this? Everything will be fine If you just get through tonight
 
▼▲▼

Protéger son amie d'une très longue vie de regards rempli de pitié et de questions portant sur "pourquoi elle avait fait ça alors qu'on aurait pu lui apporter de l'aide" était la première priorité d'un Joey qui n'avait pourtant jamais appris à faire passer quelqu'un d'autre avant lui. C'était nouveau pour le blond, presque étrange, mais il aurait bien pu se jeter sous les roues d'un train pour sauver Prim d'un quelconque danger. Bordel, il commençait vraiment à s'attacher à la brune ... lui qui n'avait jamais vraiment eu d'amis, que des connaissances qui entraient et sortaient de sa vie en prenant soin de bien foutre le merdier, se retrouvait maintenant à servir d'alibi à une Anderson bien trop empêtrée dans la boue pour pouvoir faire demi tour. Mentir était facile pour le jeune homme, comme une seconde peau qu'il enfilait toujours avant de sortir et qui lui permettait de repartir avec un trophée sous le bras après lui avoir fait croire qu'il était le fils caché d'un quelconque acteur ou homme d'affaires, mais mentir sur quelque chose qu'il n'avait pas préparé était plus difficile, surtout que l'inspectrice de la vérité semblait ne pas croire en leur conneries. Joey avait essayé de trouver un moment de répit dans le canapé du salon, mais Romy à côté de lui semblait avoir plus de questions qu'un présentateur télé pendant les élections, étouffant même un rire à l'etente des "dix-huit jours" que Primrose s'était empressé d'ajouter pour rendre le mensonge encore plus niaiseux. « Quatre mois, c’est surtout beaucoup trop peu pour que j’ai envie d’informer officiellement toute notre famille. » En gros, t'as intérêt à garder ta langue dans ta bouche (à défaut de pouvoir la mettre dans celle du blond qui ne pouvait s'empêcher de jeter des petits coups d’œils à la blonde) sinon je balance tous les dossiers que j'ai sur toi et je coupe les ponts. Joey était persuadé que la vie de son amie, en dehors de son boulot et de ses conquêtes qui ne frappaient même plus à la porte avant d'entrer, était un secret aussi bien caché que la zone 51, impossible donc de la décevoir en reluquant abondamment sa cousine qui n'en avait pas fini de faire la chieuse. "Quatre mois et dix huit jours." Ouais, elle en avait plus que rien à foutre de leur histoire et Joey ne s'étonna pas de voir la blonde soulever un sourcil avant de laisser mourir le sujet de lui-même. Dans le fond de sa bière le blond avait trouvé un moment de calme, un instant de tranquillité qui lui permettait de reprendre ses esprits et de se revêtir au mieux de son rôle de boyfriend parfait, maison sur la plage and all.

« Bien sûr que non ! Tu es ici chez toi pendant le temps que tu voudras, je te l’ai déjà dit. » Prim avait avancé sa main sur la cuisse du Lawson qui s'empressa d'attraper les doigts de la brune dans les siens pour ne pas prendre le risque de réveiller un vieil ami qui apparaissait souvent dans les pires moments. D'une pression sur la main de la brune il lui fit comprendre que sa patiente avait atteint une limite non négligeable et qu'il allait bientôt craquer sous la pression, peu importe les conséquences que cela aurait sur la vie de Prim et sur ses relations familiales. « Ne t’inquiètes pas pour nous, ça ne nous empêchera pas de nous voir. » La gorgée de bière dans la gorge traversa le mauvais trou alors que Joey était pris d'une quinte de toux qui rendait ses yeux rouges et son visage bouffi, sans doute à cause de son cerveau malade qui avait vu là une connotation sexuelle et non une réponse rassurante aux inquiétudes la cousine qui ne voulait pas tenir la chandelle. « Non il ne faut pas s'inquiéter pour ça, on aura toujours le moyen de se voir en dehors ou chez moi. » Il se retient d'ajouter "avec ma soeur qui essaie en vain d'apprendre à cuisiner pour enfin plaire à quelqu'un", et se contente de hocher la tête alors qu'il adresse un sourire à Prim, sourire mi-amusé mi-je vais te tuer si ça ne s'arrête pas tout de suite. Pour faire distraction de ses doigts serrés qui rendent ceux de Prim bleus Joey s'engage dans une conversation sur laquelle il n'aura pas à mentir, à savoir ce qui a poussé la cousine à trouver refuge à Fortitude Valley dans le logement de ce qu'elle croit être une étudiante. L'étau se resserre sur une Romy qui cherche ses mots alors que le Lawson savoure un moment d'accalmie les lèvre serrées.

"Disons que mon lit était déjà occupé ce soir. Finir en prison pour le meurtre de mon mec et du 95D avec qui il était aurait quand même été une vaste blague pour le boulot ... alors mon honneur bafoué et moi on est gentiment abrités le temps de trouver comment dissoudre deux corps sans se faire prendre." Joey avait pris un air faussement choqué, lèvres entrouvertes et regard tombant, alors qu'en fait il s'était souvent retrouvé dans une situation semblable, sauf que c'était toujours lui le "95D" dans l'histoire. Oopsie. « Outch, désolé de l'apprendre. » Non, en fait il n'était pas désolé, il était même plutôt excité par cette situation parce que son potentiel de séduction avait toujours tendance à fonctionner plus rapidement sur les jeunes femmes en manque d'attention qui venaient de comprendre que "men are trash". « Si tu veux je sais où on peut trouver des produits chimiques capables de faire disparaître ce cheater. » La seule chose de chimique que Joey pouvait trouver c'était des pilules, à voir si ça intéressait la petite blonde. "C'est vraiment tous des connards. Enfin toi, toi t'es peut être bien." Joey répondit au haussement d'épaule de la jeune femme par un sourire crispé alors qu'il attrapait la main de Prim pour la rapprocher un peu de lui, maintenant ce qu'il pensait être une bonne illusion afin de ne pas se faire griller. « J'espère en tout cas. » De ses grands yeux bleus Joey avait balayé le corps de la brune alors que, pour la première fois de la soirée, il parlait avec une sincérité sans égale. « Parce que ça m'embêterait beaucoup de lui faire du mal, tout ce que je veux c'est qu'elle soit heureuse, même si c'est pas avec moi. » Niais, à vomir, ça lui aurait donné des boutons dans d'autres circonstances, mais - étrangement - Joey n'avait jamais aussi sincère de toute sa vie.
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Message(#) Sujet: Re: can't nobody see the lie of you ? (primrose) can't nobody see the lie of you ? (primrose) - Page 2 EmptyLun 22 Juil 2019, 21:29



 
Romy, Joey & Primrose

Can't nobody see the lie of you ?
Comment est-ce qu’on a pu en arriver là ? Dans cette situation ô combien gênante où Joey et moi minaudons de manière absolument pas sincère dans l’espoir que Romy gobe notre histoire de couple modèle ? Franchement, j’ai déjà été dans des situations de merde, mais là, je crois que je touche le fond. Ma cousine ne doit absolument jamais savoir quels sont mes choix d’orientation professionnelle mais j’ai bien l’impression que ma capacité inexistante à jouer la femme éperdument amoureuse risque de faire capoter tout le mensonge solidement ficelé mis en place il y a plus de six ans déjà afin que ma famille et toute personne lambda ne soient pas mises au courant de mes agissements nocturnes. Joey sait. Il n’a rien dit, pour le moment, parce que j’ai miraculeusement réussi à lui faire comprendre en une fraction de seconde qu’il devait jouer le jeu, mais plus le temps passe et plus j’ai l’impression que notre jeu d’acteur peut nous trahir à tout instant. Le romantisme dont nous faisons preuve est sûrement trop gros pour être vrai et la manière dont rétorque Romy prouve soit qu’elle n’y croit pas du tout, soit qu’elle y croit à fond et trouve notre attitude parfaitement écœurante. En réalité, j’imagine que me rendre compte que ma cousine ne me reconnait pas vraiment dans ce personnage à des années lumières de ce que je suis en réalité est plutôt positif car ça prouve qu’elle me connait plutôt bien, mais en réalité, je ne peux que souhaiter que la tristesse de sa rupture l’empêche de faire fonctionner correctement son cerveau et qu’elle ne se rende jamais compte de la supercherie. De toute façon, à ce stade, la prière est certainement ma seule alliée et j’use et abuse de cette dernière à chaque fois que j’ouvre la bouche, implorant le ciel de faire en sorte que Romy tombe dans le panneau même si celui-ci est franchement foireux. Compter sur Joey pour me sortir de cette affreuse situation est probablement le truc le plus stupide que j’aurais pu faire mais faute d’avoir le choix, c’est vers lui que je suis obligée de me tourner et j’ai parfaitement conscience que le jeune homme est à des années lumières du petit-ami idéal. Tant qu’il arrive à ne pas sauter sur ma cousine et à ne pas parler de sexe, j’imagine qu’on peut considérer que cette soirée est une réussite mais s’il a réussi jusque-là, rien ne dit qu’il peut réussir à tenir dans ce rôle pendant encore de longues heures. Certes, il est censé être acteur, mais j’imagine que l’argent promis pour le rôle lui donne une motivation que je n’ai pas les moyens de lui donner. Seule la perspective de finir dans mon lit pourrait éventuellement le pousser à donner le meilleur de lui-même mais comme je lui ai déjà prouvé par le passé qu’il n’avait pas à en faire beaucoup pour avoir ce qu’il voulait, je doute que faire des efforts soit quelque chose qu’il envisage.

Finalement, parler de Romy et la renvoyer à sa tristesse est certainement notre meilleure option ce qui fait de moi la pire cousine de l’histoire. Je me sens minable de la faire répéter ce qu’elle vient de vivre et qu’elle préférerait certainement oublier juste parce que je ne trouve pas d’autre sujet de conversation que celui-ci. Je la regarde se décomposer de minute en minute alors qu’elle sembla avoir l’impression de nous empêcher de vivre notre vie en imposant sa présence ce qui est loin d’être le cas. Bon, d’accord, c’est peut-être un petit peu le cas, en réalité, mais pas pour les raisons qu’elle doit imaginer. Mon faux-couple avec Joey n’a pas besoin d’intimité pour grandir et avancer puisqu’il n’existe pas, en revanche, les nombreux clients qui transitent par cet appartement – alors qu’ils ne devraient pas puisque les ramener chez moi est certainement une très mauvaise idée – risquent de la surprendre fortement. La présence de Romy ici n’est donc clairement pas une bonne chose pour moi mais si j’occulte l’aspect professionnel, je suis évidemment ravie de l’accueillir et très heureuse qu’elle se soit tournée vers moi après avoir vécu un tel coup dur. Elle me prouve qu’elle me fait confiance et rien ne pourrait me faire plus plaisir. « Tu es ma priorité, Romy. » J’affirme, à la fois pour clore le débat sur sa présence ici et pour faire comprendre à Joey l’importance de ma cousine dans ma vie. Il faut qu’il comprenne que l’imaginer à poil ne sert à rien puisqu’il ne la verra jamais dans le plus simple appareil mais aussi qu’il faudrait veiller à ne pas faire de cette soirée le massacre de ma vie toute entière. Tout repose sur ses épaules et j’espère qu’il n’est pas du genre à craquer sous la pression parce que je n’ai vraiment aucun moyen de rebondir s’il fait de la merde. « Je pense que le mieux à faire c’est de l’ignorer complètement, il parait que l’indifférence est bien pire que la colère, lorsqu’il voudra revenir, tu sers passée à autre chose et il s’en mordra les doigts. » Personne ne va refourguer des produits chimiques à qui que ce soit, que ce soit de la javel ou quelque chose permettant de voir des éléphants roses. Joey joue très bien les mecs compatissants en tout cas et si je n’avais pas perdu la circulation sanguine dans mes doigts, je pourrais presque jurer qu’il passe la meilleure soirée de sa vie. Malheureusement, le décès lent et douloureux de ma main me fait bien comprendre qu’il va falloir que je trouve un moyen d’abréger ce supplice d’autant plus que les yeux embués de Romy m’indiquent que le sujet ex petit-ami infidèle est vraiment très loin d’être bien choisi. Si Joey y voit l’opportunité de jouer une fois de plus les copains modèles, je vois davantage la détresse de ma cousine et son envie de passer une soirée loin des hommes et proche d’un pot de classe et d’une comédie sans aucun potentiel intellectuel. « Je le suis. » Je rétorque, en direction de Joey, presque un peu trop sèchement face à un compliment qui a atteint un trop haut niveau de niaiserie, même pour l’actrice en devenir que je tente d’être ce soir. « Romy et moi, on envisageait une soirée manucure, film et bavardage, tu veux te joindre à nous ? » On n’avait rien envisagé du tout, mais rien à faire, et si je viens de lui décrire la parfaite soirée de filles, c’est avant tout pour lui laisser un échappatoire évident. Il a plutôt intérêt à saisir au vol cette perche tendue, sinon je ne vois pas comment je ferais pour me débarrasser de sa présence qui commence vraiment à menacer mes doigts de se détacher du reste de ma main. Pitié, sors d’ici, je te revaudrais ça c’est promis.

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Message(#) Sujet: Re: can't nobody see the lie of you ? (primrose) can't nobody see the lie of you ? (primrose) - Page 2 EmptyJeu 19 Sep 2019, 14:36


Romy ne savait pas bien si son malaise provenait du fait qu'elle se retrouve coincée face à ce petit couple débordant d'amour alors que sa vie sentimentale était une catastrophe, ou si elle avait encore du mal à associer Primrose Anderson en couple avec un monsieur parfait tel que Joey. « Non il ne faut pas s'inquiéter pour ça, on aura toujours le moyen de se voir en dehors ou chez moi. » Hinhin. Elle hochait poliment la tête, sans trop savoir si la quinte de toux du blond avait été causée par une erreur de canalisation ou s'il semblait lui aussi frappé par le caractère nouveau de cette officialisation. « Tu es ma priorité, Romy. » Primrose le coupait toutefois, et cette affirmation qu'elle lançait là remplissait le cœur de mousse de la petite Ashby d'un sentiment dont elle avait cruellement besoin ; elle n'était pas seule. Lui adressant un sourire sincère (bien que peu représentatif de son état d'esprit) la blondinette exposait ensuite au Lawson la raison de son arrivée chez sa cousine, les yeux bouffis et l'âme prête à en découdre avec l'intégralité d'un paquet de chips. « Outch, désolé de l'apprendre. » Et elle donc. Voir Josh se la jouer spéléologue avec une autre n'avait pas été une évidence absolue, et même encore maintenant elle regrettait de ne pas avoir été plus dure à son égard. « Si tu veux je sais où on peut trouver des produits chimiques capables de faire disparaître ce cheater. »  Ou du moins peut être pas dure à ce point. Une pointe d'amusement lui naissait au coin des lèvres, et tandis qu'elle s'apprêtait à répondre Primousse temporisait de nouveau la situation. « Je pense que le mieux à faire c’est de l’ignorer complètement, il parait que l’indifférence est bien pire que la colère, lorsqu’il voudra revenir, tu sers passée à autre chose et il s’en mordra les doigts. » Mouais. Elle n'en doutait pas vraiment. Josh n'avait jamais été du genre à savoir vivre seul, et il y avait fort à parier qu'après deux semaines de célibat il se retrouverait chez sa mère pour faire ses lessives et que cette dernière le renverrait tout droit chez une Romy bien décidée à l'envoyer paître. "Sauf si l'autre fille sait se servir d'un sèche linge." qu'elle avançait en haussant les épaules. La jeune femme devait être à pas grand chose du pitoyable, et c'est avec ses larmes de crocodile qu'elle se mettait à balancer au blond qu'elle espérait qu'il ne soit pas à ranger dans la même case que son ex. Ce qu'il s'empressait de contredire. « J'espère en tout cas. » Oula. Le regard que venait de lancer Joey à Prim était un savant mélange d'admiration et d'un je ne sais quoi de plus ... non. Elle ne savait pas. « Parce que ça m'embêterait beaucoup de lui faire du mal, tout ce que je veux c'est qu'elle soit heureuse, même si c'est pas avec moi. » Guimauve. Ouais. Voilà. C'était ça le terme. Un mot de plus et elle tournait de l'oeil, aussi appréciait elle grandement l'intervention de Primrose pour n'avoir rien à relever de ce ramassis de niaiseries. « Je le suis. » Ben voyons. « Romy et moi, on envisageait une soirée manucure, film et bavardage, tu veux te joindre à nous ? » Hein ? On avait fait ça nous ? Depuis quand l'épisode boulotter des chips et de la bière en bitchant sur la nouvelle copine de Josh s'était changée en un parfait cliché tout droit sorti d'Instagram ? A moins que ce ne soit un prétexte pour intimer au Lawson de déguerpir. Du moins, c'est ce qu'elle se mit à penser après l'avoir vu se relever presque immédiatement après que sa cousine n'ait lancé ces quelques mots. Était ce un code secret ? Peut être. Dans tous les cas Romy était soulagée de ne pas rester en compagnie du petit couple parfait plus longtemps. Oh, Joey avait l'air d'être un gentil garçon, mais ce soir il tombait un peu comme un cheveu sur la soupe. Sur la soupe de rancœur qu'elle contenait à l'égard de son ex copain. "J'ai été ravie de te connaître. A ... une prochaine fois. Sûrement." Puisque cela faisait quatre mois et dix huit jours, il y avait fort à parier qu'ils se recroiseraient. Non ? Qu'importe. Accordant une brève accolade à son futur cousin par alliance (oui oui) Romy l'observait dire au revoir à Primrose avant de le raccompagner sur le pas de la porte et de voir sa silhouette disparaître un brin trop rapidement dans la cage d'escalier. "T'as des choses à me dire toi." qu'elle soufflait en accordant un large sourire à la brunette, refermant la porte derrière elle pour laisser place à cette fameuse soirée manucure, film et bavardage. Ou pas.

-sujet terminé-
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