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 DOHERTYS • before you assume, try asking

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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS • before you assume, try asking DOHERTYS • before you assume, try asking - Page 2 EmptyJeu 27 Juin 2019 - 23:33


Un face à face entre Doherty était toujours un risque immense, pas seulement pour les protagonistes concernés mais également, pour le reste du monde. Cette famille n'avait jamais vraiment su se tenir et pire encore, il y avait toujours eu des vices qui les accompagnaient, peu importe où ils allaient. Wren n'était pas le premier à déraper et clairement pas le dernier puisque le reste de la fratrie ne brillait pas non plus par une vie choisie et bien tranquille. La drogue, les excès, les sautes d'humeur, les troubles psychologiques, ils les accumulaient tous ou presque. Bien sûr, aucun d'eux n'avait choisi et clairement, Wren aurait préféra naître dans une famille normale où on s'amusait à chaque brunch du dimanche midi, sans s'inquiéter du lendemain ou de l'heure à laquelle la génitrice du clan allait se tirer une balle dans la tête. Le destin leur avait donné cela pourtant, cette bien triste histoire, un père fou à lier, une mère qui avait perdu toute envie de vivre et eux, oui eux, devaient continuer à faire comme si rien de tout cela ne les atteignait. Wren avait réussi l'exploit durant de nombreuses années, toujours invulnérable face aux difficultés du quotidien, surmontant les épreuves de la paternité sans en être le responsable. Il avait fait avec, tout comme il vivait avec cette peur immense de tomber du côté obscur. C'était là, en lui, martyrisant la moindre once de bonté qu'il pouvait encore avoir sous cette carapace de froideur. Wren luttait, constamment, et voilà qu'il devait encore le faire pour avoir l'air de savoir ce qu'il faisait face à sa petite soeur. Au final, il ne pouvait pas mentir, il était complètement largué ces derniers temps et rien de ce qui pouvait être dit entre les deux Doherty n'aidait les choses. "Elle se flinguera avant qu'on ait eu le temps de la voir, je pense. Elle a plus de courage pour grand chose mais si ça en arrive là, je suis sûr qu'elle trouvera la solution parfaite. Pas sûr que j'ai envie qu'on m'appelle à deux heures du mat' pour m'annoncer ce genre de nouvelles..." Au fond, Wren n'avait aucune idée de ce que ferait sa mère s'ils choisissaient de la mettre dans un institut spécialisé mais elle avait tellement un sale caractère que la conséquence envisagée par Wren semblait très plausible. Il n'était pas question que les enfants Doherty souffrent encore, ils ne faisaient que cela depuis dix ans, en attestait leur état à tous les trois. Le pire devait être Tobias, lui qui sombrait peu à peu dans la petite délinquance, multipliant désormais les visites en prison pour mieux se faire retourner le cerveau par leur psychopathe de père. "C'est un Doherty, disons. Je sais pas quoi faire non plus. Il va dépasser les bornes et ça peut vite arriver, je sais pas ce qu'on fera à ce moment là..." Le laisser accompagner leur père en taule a priori. Wren s'en voudrait nécessairement de ne pas avoir été le grand frère de l'année, lui qui avait ses propres démons à gérer. Forcément, Freya ne pouvait pas le comprendre, elle qui méprisait le feu. Il y avait quelque chose d'électrisant, de définitivement attirant dans ces teintes orangées mais cela, Wren ne pouvait l'avouer à personne. "Justement, pourquoi je suis devenu pompier à ton avis? C'est une tentation constante, un jeu où je finirai par perdre mais on est comme ça dans la famille, on frôle les limites et ça dérape à un moment. On est tous papa, à notre façon." Le constat était effrayant et il se doutait que Freya n'apprécierait pas spécialement la suite, la preuve en images. Il resta inexpressif, comme à son habitude, sans réagir à la virulence de sa soeur, Wren y était habitué de toute manière. "J'avais juste honte de te dire tout ça, c'est pas parce que je croyais pas en toi... C'est juste moi. Je suis le grand frère alors c'est pas facile de vous laisser me voir dans le doute, c'est pas dans la logique des choses dans la famille mais... T'es sûrement la seule qui puisse faire quelque chose de ta vie alors, fais les bons choix, Freya." Lui se sentait condamné. Tobias était fichu depuis longtemps, les parents disparus dans la stratosphère. Oui, Freya était le dernier espoir Deoherty.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS • before you assume, try asking DOHERTYS • before you assume, try asking - Page 2 EmptyVen 5 Juil 2019 - 22:50



Son petit coeur fragile gonfle au gré des folies de ses frères. Tantôt elle respire, tantôt elle y manque un battement. Ils font la pluie et le beau temps sur son moral, indépendant de la volonté de chacun. De Tobias, qui s’en fout comme de leur première couche culotte. De Wren, qui vit sa vie et n’a pas vraiment réfléchi deux fois pour s’isoler d’eux. De Freya, qui n’a rien d’autre à faire que de subir les sursauts d’humeur de son subconscient. Un corps détaché de son esprit, réagissant seul et sans attache à ses pensées. Elle ne comprend pas comment elle peut manquer à ce point de contrôle d’elle-même. Elle n’a jamais réussi à canaliser ses émotions, de toute façon. La retenue, ce n’est pas dans les gènes des Doherty. Ils sont impétueux, sauvages, naturels aussi. On ne peut leur reprocher leur manque de spontanéité. Freya s’est déjà entendue dire qu’elle est authentique et sincère. C’est assez étrange en soi mais à bien y réfléchir, c’est vrai. Elle n’y va jamais par quatre chemins et toujours sans réfléchir. Elle ne cherche pas à blesser ou à faire plaisir, elle dit simplement les choses telles qu’elle les voit. Et au diable si la personne en est ravie ou non. Elle n’est pas là pour égayer votre journée, de toute façon. Wren lui donne envie de lui foutre une paire de claque. Pourtant, elle l’adore. Il fut un temps où elle l’idéalisait. Quand elle était gamine, quand il lui montrait comment monter sur un toboggan – par devant, car c’est toujours plus fun. Quand il était là pour ses premiers bobos, ses premières chamailleries de gamins. Son grand frère a vu sa sœur lui coller les basques quand elle est arrivée dans la cour des grands, à l’école primaire. Elle était terrifiée, elle ne connaissait personne à part ses frères et Elias. Alors elle suivait son aîné comme son ombre. Wren a toujours été là quand elle en avait besoin – et même quand l’inverse était aussi possible. Il était juste là. Jusqu’au jour où il ne l’était plus que sa cadette s’est inquiétée comme une folle. Les membres engourdis, une douche froide, des points d’interrogation et beaucoup de frustration devant un mur qui ne répondait pas à ses appels. Il sait comment elle est quand on lui tourne le dos, quand on l’abandonne, quand on la zappe de sa vie. Il sait qu’elle réagit mal, qu’elle peut devenir une petite teigne étouffante jusqu’à ce qu’elle ait gain de cause. Si Elias s’échappe (enfin, pas pour longtemps), elle ne laissera certainement son frère adoré faire de même.

Autant en finir, dans ces cas là.
Décision à la fois lâche et courageuse et pourtant, même ça, t’y ai jamais arrivé. La seule chose que t’as causé, c’est de la crainte pour le peu de personnes qui tiennent encore à toi. Pathétique.

Et en parlant de suicide, Freya hausse les épaules. « Un mal peut parfois être un bien. » La mort, cette notion à la fois terrifiante et aguichante. Plusieurs fois Freya l’a frôlé, et plusieurs fois elle a cru que ça en était définitivement fini. Mais non, il y a toujours cet appel de la vie qui la retient sur ses jambes, deux pieds qui avancent à l’aveugle dans un monde qu’elle n’arrive pas toujours à comprendre. Elle serait mal placée pour critiquer leur génitrice si jamais elle vient à en finir. Peut-être même que Freya la jalouserait d’avoir réussi à le faire. Mais pour l’instant, Doherty n’a pas d’idée morbide mais juste une réalité cinglante et salée, celle d’une mère qui ne sera jamais présente, que ce soit dans le présent ou dans le futur. Pas d’issu de secours possible, juste une simple fatalité que Wren n’arrive décidément pas à accepter.

Tout comme Tobias, dont il balaie à coup d’excuse son comportement. « On avisera. On l’a toujours fait. Y a juste à espérer que ça s’finira pas mal… Même si on a pas vraiment d’bonne étoile dans c’te famille. » Quand Wren a le toupet de lui sortir qu’ils ressemblaient tous un peu à leur connard de père, Freya lui donne un coup de poing dans le bras. « Mais p’tin, la ferme, Wren ! Tu t’entends, un peu ? C’est complètement insane c’que tu dis là ! Tu… Laisse pas l’excuse facile justifiée tes actes. » Sa cadette n’arriverait jamais à comprendre, de toute façon. Il y a cette obsession partagée entre les hommes Doherty qui lui échappe totalement. Le feu brûlant, le seul qui ne la terrifie pas, c’est celui qu’il y a au fond d’elle-même et qui ne s’éteint jamais vraiment. « Fais les bons choix, Freya. » Elle se mit alors à l'observer réellement. Elle le regarde alors qu’il est avachi dans son canapé, totalement absent. Il semble être un automate, une marionnette qui ne fait que répéter des paroles qu’on lui souffle derrière l’oreille. Un petit pantin sans aucune émotion, une coquille vide. Il lui fait de la peine, son grand frère. Elle ne veut pas le voir dégringoler comme ça. De nouveau, son pauvre petit coeur finit par réagir. Et comme les mots ne suffisent pas, Freya prit son frère dans ses bras, en le serrant le plus fort qu’elle peut. Comme si elle espère qu’un transfert d’énergie s’opère entre eux, qu’il sente qu’elle ne le laissera pas tomber. « T’es pas encore une cause perdue, big bro. » De fines et brèves larmes s’échappèrent de ses yeux. Elle a l'impression de comprendre ce qu'il pouvait ressentir, ces fois où elle avait atterri à l'hôpital après une nouvelle tentative. Elle fourre alors sa tête dans le creux de l’épaule de Wren pour ne rien montrer, tout en passant une de ses mains dans ses cheveux. Exactement comme il faisait quand elle était petite et qu’elle venait de faire un cauchemar ou que leur père la terrifiait.

Elle a encore de l’espoir pour son aîné.
Et elle ne le laisserait pas sombrer, qu’il le veuille ou non.


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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS • before you assume, try asking DOHERTYS • before you assume, try asking - Page 2 EmptyLun 8 Juil 2019 - 2:40


Il n'avait plus l'air d'y croire réellement, totalement dépassé par les événements. Ce n'était pas la personne que Wren était habituellement. Sûr de lui en toutes circonstances, impulsif au possible voire tête brûlée, il n'abandonnait jamais un combat sans être certain de l'avoir perdu. Celui-là était-il aussi désespéré? Pouvait-on encore sauver quelque chose chez lui? Wren aurait aimé pouvoir répondre à ces interrogations, se dire que les doutes qui subsistaient autour des gènes Doherty finiraient par s'estomper parce qu'ils n'étaient pas leurs parents mais tout dans l'attitude de la fratrie laissait supposer qu'ils n'étaient pas meilleurs qu'eux. Ils étaient juste bons à faire tenir l'allusion. Après tout, cela faisait désormais dix ans que le pompier tenait la baraque alors qu'il était dans un équilibre tout à fait précaire, sur des échasses à essayer de faire subsister les liens entre les membres de la famille. Tobias, lui, se donnait des airs angéliques mais il était certainement le pire démon des Doherty et il restait Freya, celle en qui Wren avait toujours cru. En tout cas, il avait toujours tout fait pour la protéger, quitte à sacrifier des moments de bonheur pour lui d'un autre côté. Elle n'avait pas eu la vie facile, sa maladie lui avait amené pas mal de déconvenues dans le domaine social mais l'aîné Doherty avait toujours tout fait pour la remettre sur le droit chemin. Il était persuadé d'avoir réussi: quand il la voyait ainsi en tout cas, il n'avait aucune raison d'en douter. A ce moment précis, c'était elle qui tenait la baraque, qui martelait la cervelle de Wren pour qu'il revienne à lui. Ce n'tait pas une mission aisée vu à quel point il était borné dans son genre. Ses mots étaient teintés d'amertume, d'un désespoir certain, comme si la vie l'avait endormi et qu'il était fin prêt à la quitter. Une bien étrange façon d'être pour Wren Doherty. "Un mal est aussi un putain de mal." Il ne voyait pas le bon dans toute cette histoire, dans l'abandon programmé de leur mère dans un institut qui la tuerait ou bien du futur voyage de Tobias derrière les barreaux. Wren sentait surtout le poids de l'échec sur ses épaules et il pouvait encore rajouter quelques masses au dessus avec cette affaire de pyromanie qui se réveillait plus fréquemment qu'il ne l'aurait désiré. "Un bon karma de merde, faut le dire... Je crois qu'il y a pas d'excuses faciles, au contraire. Je suis un détraqué, regarde, je l'assume." Et il n'allait pas dire que son père était fautif, ou bien les événements ou les décisions de sa mère. Non, il était le seul responsable dans cette affaire et son regard vide le disait. Il n'avait plus d'énergie et mit un temps fou à réaliser que Freya était venue le serrer contre elle. Il répondit à son étreinte sans forcer, parce que c'était quelque chose qu'ils avaient souvent fait, juste eux deux. Après tout, être tactile n'était pas spécialement une part de leur patrimoine génétique mais il fallait des exceptions. "Tant que tu crois encore en moi, non, t'as raison, je suis pas perdu." S'il avait encore Freya à ses côtés, Wren savait qu'il ne perdrait pas totalement les boulons, il lutterait corps et âme pour ne pas devenir ce qu'il méprisait le plus au monde. Il ferait tout cela pour sa petite soeur qu'il retira de ses bras pour la regarder avec des yeux transperçants. "Ce que tu m'as manqué, va." Il lui fit un clin d'oeil, un brin sentimental comme il ne l'était avec personne d'autre. Freya, juste Freya. Toujours Freya.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS • before you assume, try asking DOHERTYS • before you assume, try asking - Page 2 EmptyMar 9 Juil 2019 - 19:41



Les Doherty forment une famille complètement dysfonctionnelle. Du poison pourri qui se déverse sans savoir vraiment comment. Un manque total de contrôle sur leurs vies, leurs réactions, leurs pulsions qui les amènent toujours plus loin, toujours plus bas. Ils forment une ligne où chacun saute après l’autre dans ce gouffre qui finira par se refermer sur eux. Ils ne sont que des marionnettes de leurs envies, des pantins de leur visage le plus sombre. Personne n'échappe à la règle même si on le veut. Il n'y a pas d'issue et pourtant, Freya garde cet espoir complètement fou de ne pas voir ses frères plongés. Son jumeau est déjà très loin parti, ayant pris une grande avance sur le reste de la fratrie. Mais voir son aîné de la sorte, Wren qui semble aussi abattu et fataliste, elle n'en est pas habituée. Et elle ne veut pas s'y habituer.

Son frère a donné la majeure partie de sa vie pour sa famille, pour elle, pour qu'ils aient ne serait-ce que le nécessaire. S'il faut qu'elle lui donne le change, elle le ferra. Alors qu'elle s'imprégnait du parfum rassurant de Wren, Freya est certaine d'une chose : si elle doit sauver quelqu'un sur cette planète, demain ou dans un avenir lointain, ça serait lui. Elle se doit de ne pas l'abandonner, de ne pas le lâcher seul dans ses tourments. Contrairement à ce qu'il pense, elle est plus solide qu'elle n'y paraît. Et pour son frère, elle sera capable de tout subir, de tout supporter si ça lui permet d'aller mieux. Parce que c’est Freya et qu’elle ne fait jamais dans la demi mesure pour les personnes qu’elle aime.

Et son frère, elle l’aime plus que tout au monde.
Alors elle ira jusqu’où il faut aller pour l’extirper de lui-même.

« Un bon karma de merde, faut le dire... Je crois qu'il y a pas d'excuses faciles, au contraire. Je suis un détraqué, regarde, je l'assume. » Freya lève les yeux au ciel avant de secouer la tête. « J’sais pas si tu l’as noté mais on est tous un peu fêlé d’la cafetière dans la famille. » Après tout, mieux vaut en rire qu’en pleurer. Oh Doherty a pleuré, beaucoup. Dans son adolescence, pendant ces années d’angoisse, de doute, de peur. Peur de voir leur père débarqué dans leurs vies pour en finir définitivement avec ses rejetons. Angoisse de devenir comme lui, d’avoir cet instinct malsain, une part d’ombre qui échapperait à son contrôle. Doute sur son avenir, sur cette maladie qui se réveillait et qu’elle ne comprenait pas. Ses frères ont dû supporter ses crises, que ce soit d’hystérie ou de colère, de larmes ou de panique. Même dans les moments les plus bas, ils ont toujours trouvé un moyen de se supporter les uns les autres. Même Tobias, qui n’est pourtant pas le premier qui vient en tête quand on a besoin de support. Mais les situations qu’ils avaient vécu les avaient à la fois détruits et rapprochés. Ils ont dû grandir et évoluer brutalement seul, et Freya se rend compte un peu plus tous les jours tout le poids qu’à porter Wren sur ses épaules.

Et il mérite mieux, à présent. Il mérite d’aspirer à quelque chose de meilleur, de plus doux, à la vie qu’il n’a jamais eu. Freya pourrait presque se sentir coupable de lui avoir balancé à la gueule toutes les saloperies mais ce n’est pas le genre de la maison. Si elle ne l’avait pas secoué, est-ce qu’il lui aurait parlé comme il l’a fait ? Sa cadette en n’est pas aussi sûre. « Ce que tu m'as manqué, va. » Freya lui fit un sourire sincère avant de lui tapoter la joue. « J’espère que tu t’montreras pas aussi con dans le futur. » Parce qu’il a été con d’avoir pensé qu’il pouvait couper les ponts, s’éloigner d’elle sans qu’elle ne fasse rien. Comme si c’est son genre de rester les bras croisés devant ce type de situation. Freya se racle la gorge avant de se lever du canapé. Elle a eu sa dose de sentiments pour la semaine à venir. Mais comme c’est Wren, elle s’en fiche et elle l’accepte. C’est assez rare pour ne pas être satisfait quand ça arrive. Et dans le fond, Freya est  rassurée – son frère ne va pas la lâcher aujourd’hui. Elle va devoir garder un œil sur lui mais il lui a parlé, il s’est confié. Et Doherty, ça lui suffit pour pouvoir respirer un peu. Elle jette un coup d’œil à sa montre (qu’elle tapote brièvement pour le redonner de l’entrain). « Bon, j’sais pas c’que t’as prévu pour ta journée mais tu veux pas sortir un peu ? Faire un tour, s’aérer l’esprit, prendre un p’tit dej, se lamenter sur la condition humaine, whatever. » Freya récupère son sac et accroche fermement une de ses mains autour de la lanière. Franchement, elle espère juste le sortir un peu de son appartement. Elle occulte la raison de sa visite en premier lieu. Pour leur mère, ils verront plus tard.

Elle peut rester en isolement et couper du monde que sa fille ne cillerait un sourcil.

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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS • before you assume, try asking DOHERTYS • before you assume, try asking - Page 2 EmptyMer 10 Juil 2019 - 2:17


Il n'y avait que peu de personnes qui pouvaient se vanter de faire partie de l'entourage de Wren. Il n'aimait pas gens en général, fact. Ils étaient ennuyants à mourir, toujours à suivre les règles et s'outrer pour un rien. Comme si se promener à poil avait dérangé les hommes préhistoriques en leur temps, mais les gens s'offusquaient des propres traditions qu'ils avaient mis en place alors que Wren, lui, n'avait rien demandé. La plupart du temps, il avait juste envie de se barrer à dix mille kilomètres de la terre pour qu'on lui foute la paix. Autant dire que ce n'était pas gagné parce qu'il en connaissait des numéros: il n'y avait qu'à voir le nombre d'interventions qu'il faisait dans un seul et même appartement. Il y avait juste des gens qui ne se rendaient compte de rien et ceux-là, Doherty avait du mal à les voir en peinture. Il faisait des efforts toutefois pour rester courtois et souriant... Pas évident pour un type comme lui. Wren, c'était plutôt le garçon qui vous observait d'un air hagard, une clope au coin des lèvres à désespérer du genre humain. Parfois, cet humeur là désespérait au profit d'un mal-être profond parce qu'il était là, celui-là, depuis longtemps déjà. Cette tristesse, Wren se la traînait depuis l'adolescence avec le karma Doherty qui les poursuivait tous, et d'une manière plutôt exagérée selon lui. Freya et sa bipolarité, sa mère et sa dépression, son père en prison et complètement fou, Tobias qui mélangeait un peu tout cela... Wren, lui, ne savait plus vraiment où se placer, chez les fous, cela faisait amplement l'affaire puisqu'il n'était pas différent des autres. A ce moment là, c'était lui qui avait besoin du soutien de sa soeur, lui qui ne demandait jamais rien à personne. Il réussit à rire en l'entendant dire qu'ils étaient tous effectivement fêlés et c'était une évidence qu'il ne pouvait plus vraiment renier. Il devait juste faire avec, se défaire des bras sécurisants de sa cadette et reprendre les rênes de son existence, de la leur de manière plus générale. Le monde comptait sur lui, Freya comptait sur lui et il était hors de question de faillir à cette tâche de la plus haute importance depuis qu'il avait seize ans. "Être con fait partie inhérente de ma personne, sinon je serais pas moi... Mais je vais essayer de l'être avec parcimonie, voilà." Il vit Freya se relever, prête à sortir pour se changer les idées après toutes ces émotions. Ce n'était pas tellement leur style de parler aussi sérieusement plus de deux minutes d'affilée alors, Wren n'allait pas la contredire sur ce coup-là. "Sortons, ouais, j'peux plus voir l'appart' là. Besoin d'air. Plan parfait, soeurette, on peut faire tout ça à la fois comme on est fêlés..." Il lui fit un clin d'oeil en se levant à son tour, rassemblant quelques affaires avant de se diriger vers la porte et accompagner Freya jusqu'à l'extérieur. Tout avait été intense et ce n'était certainement pas fini, loin de là même, mais au moins, ils étaient ensemble. Frère et soeur, unis.
Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS • before you assume, try asking DOHERTYS • before you assume, try asking - Page 2 EmptyMer 10 Juil 2019 - 6:57


FIN
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