«  It's the last, day on earth... »    lullaby watson & elias sanders

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Elias n’est pas du genre à se voiler la face, il savait qu’en partant des bunkers, il mettrait sa vie en péril. Lullaby était venue le voir, catastrophée parce que son frère n’était pas rentré à temps et il semblait logique qu’il aille à sa rescousse, Philip en aurait fait autant ! Se protéger est une chose mais avoir la responsabilité de Bee en était une autre et Elias ne pouvait s’empêcher de penser que la fin ne se terminerait peut-être pas aussi bien qu’il ne l’avait cru. Si il avait été seul, cela ne l’aurait pas vraiment déranger, ou moins, disons que Elias est du genre casse-cou. Il n’est pas du genre à ralentir quand il y a danger. Mais en bonne compagnie il ne devait pas faire n’importe quoi, n’importe comment. Cette responsabilité sur ses épaules est énorme pour cet être normalement dépourvu de sentiment. Finalement il avait peut-être un cœur. Un cœur familial du moins… Il retient son souffle quand il voit les espèces de monstres devant lui, ils sont moches, et bêtes, Elias jamais ne voudrait ressembler à ça, lui qui est si beau – sans prétention bien sûr (ce n’est pas son genre). Et puis le corps inerte d’un homme, Elias finit par s’en rapprocher grâce à Lullaby qui écarte les zombies avec sa lumière, très utile d’ailleurs il faut croire et en profite pour leur tirer dessus. Dans le crâne. Pile dans leur point faible ! Et quand Elias met la lumière au-dessus de l’homme qui gémit, et qu’il se rapproche, son souffle est coupé, il n’arrive même pas à dire son prénom, simplement confirmant son identité à sa cousine. « Philip ! » Un soulagement, et en même temps de l’inquiétude. Etait-il devenu zombie ? Ou est-ce que les autres comptaient justement en faire un de plus ? Tant de questions. « Philip je vais te lever, tu me dis si tu as mal… » Alors que Bee comprend très vite que Elias fait tout pour se dépêcher, celle-ci se met en position de garde pour surveiller les alentours. Il faut qu’elle soit prudente mais surtout qu’elle ouvre bien les yeux. C’est important. Pour leur survie, même si Elias s’en rend compte, elle est plus focalisée sur eux qu’autour d’elle. « Vas-y, je surveille vos arrières ! » Elias attrape son cousin et l’aide à se relever, priant (ouais vous avez bien lu alors que lui-même déteste les églises et les religions) pour que son cousin ne soit pas déjà un monstre. Il serait au premier plan d’une attaque. Ce dernier souffre, il a beaucoup mal, clairement. Il prend appuie sur Elias, au maximum alors qu’ils entament leur marche. «  Philip, tu peux un peu marcher ? » Qu’elle demande, face à la difficulté et surtout au temps qu’ils mettent à avancer. «  Il faut que tu aides Elias…. Lullaby tente de lui faire retrouver force et courage alors que Elias reste silencieux, préférant se concentrer sur sa marche, pense à Titou. » Son fils. Elias sourit en voyant lui-même cette image. Il n’a jamais été très enfant, il n’est même pas sûr d’en vouloir un jour, puis la trentaine approchant il va devoir se bouger s’il en veut un. Ils ont fait quoi ? Clairement un mètre Lullaby les résonne alors, «  les bunkers vont être loin s’il a du mal à marcher… il faudrait trouver un abri. Un endroit clos où on pourrait se cacher. Mais il faut être sûr que l’endroit ne serve pas de planque à ces… trucs.» Non trop risqué mais il a peut-être une idée, et quand ils arrivent à la première voiture, il dépose le jeune homme contre celle-ci, Elias donne un violent coup avec le bout de son arme sur la vitre qui finit par tomber. Il ouvre la portière, Bee l’aide à mettre son frère à l’arrière et elle monte côté passager. Les voitures comment dire c’est ce qu’Elias connaît le mieux, aussi il ne met pas très longtemps à rallier les fils entre eux et la voiture démarre. « Et c’est parti ! Qu’il dit avant de voir dans le rétro que des zombies arrivent en leur direction, la poisse,  accroche-toi, on nous suit ! Direction l’hôpital, c’est le plus sûr, appelle les Bee pour leur dire qu’on arrive avec un blessé ! » Bon ses derniers sont à pied, Elias attend bien qu’ils soient à leur hauteur avant d’appuyer sur l’accélérateur et la voiture part en trombe. Lullaby s’accroche désespérément à la paroi, en hurlant tantôt, devant l’habilité et la précision de son cousin. Il conduit vite et bien le con, doit-elle penser. D’ailleurs un zombie se place en plein milieu de la route mais s’il croit qu’Elias va s’arrêter ! Lullaby hurle et la voiture passe sur le corps de cette chose répugnante, il est fier de lui, Elias. Moins Lullaby apparemment. Finalement après plusieurs longues minutes, il se gare devant en plein milieu de la place. Lullaby court jusqu’à l’entrée pour demander de l’aide pendant que Elias aide son cousin à le sortir de là. Ils étaient hors de danger désormais.

It's the last, day on earth...

Lullias

Elle n’a pas vraiment le temps de se réjouir du fait qu’ils aient retrouvés son frère, Lullaby, car le temps presse à présent pour extirper ce dernier de la plage et le sauver tout à fait. Alors qu’il est clairement en position de faiblesse et qu’ils sont tout les trois des cibles rêvées pour les zombie,s ils doivent se dépêcher de quitter les lieux pour ne pas augmenter considérablement leurs risques de devenir des créatures de la nuit, des créatures de l’ombre, sans âme et sans vie, sans aucune pensée humaine. Mais ce n’est pas évident, car Philip a visiblement du mal à marcher, alors même qu’Elias le soutient et Lullaby tout en assurant leurs arrières, en essayant de s’assurer qu’aucun danger ne les menaces directement, a beau essayer de motiver l’homme, de titiller son moral et sa combativité, ça ne semble pas vraiment prendre alors que chaque pas qu’il fait lui semble être douloureux. Alors elle réfléchit, Lullaby, elle cherche des solutions, pour ne pas traîner trop longtemps dans les rues désertées de Brisbane et rentrer sains et saufs auprès des leurs. Rester dehors, ce n’est pas la meilleure des choses qu’il y a à faire. Mais s’abriter en aveugle, dans une ville devenue hostile ne semble pas être mieux et toute planque qu’ils trouveraient pourrait être habité par un zombie ou deux. Mais Elias semble avoir une idée, comme ils arrivent au niveau d’une voiture et Lullaby l’aide à installer son frère à l’arrière de celle-ci, montant elle-même côté passager.

La demoiselle essaie d’appeler l’hôpital, de les prévenir de leur arrivée, alors que celui-ci est devenu hyper protégé depuis les attaques. Mais elle ne cesse de hurler dans son téléphone comme son cousin file à vive allure en direction de l’établissement de santé, essayant de mettre le plus de distance possible entre eux et d’éventuels suivants. Bientôt, de fait, le sommet de l’hôpital se découpe dans la nuit et la petite troupe arrive à destination, Lullaby sortant la première de la voiture pour courir vers la porte à toute vitesse, annoncer leur arrivée en même temps qu’elle appelle l’hôpital de nouveau, pour ne pas rester trop longtemps dehors, exposée.

Quelques médecins les observent tour à tour, avant que les dernières défenses de l’hôpital ne soient réduites à néant, le temps que les survivants puissent entrer. On se presse à l’extérieur pour aider Elias à tirer Philip à l’intérieur, installant bientôt ce dernier sur un lit pour le requinquer, en même temps que Lullaby se laisse tomber dans un fauteuil à ses côtés. Les larmes dévalent ses joues alors, enfin, de cette frayeur trop longtemps contenue. De soulagement, aussi, à le voir en vie. La jeune femme envoie un message à sa cousin,e rapidement, pour qu’elle puisse rassurer Titou, en même temps qu’elle prend la main de Philip pour se montrer présente, à ses côtés dans cette épreuve. Son regard se tourne vers Elias, rapidement.

«- Merci...» souffle la demoiselle, consciente qu’elle doit à leur cousin d’avoir encore son frère en vie, ce soir.

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Le monde d'aujourd'hui était différent de celui d'hier et Elias avait du mal à tirer un trait sur ce dernier. Il aimait son monde, sa vie. Indéniablement. Mais il n'avait pas le choix que d'accepter de laisser sa place quand la nuit tombe, quand le monde s'offre aux ténèbres. Quand le mal peut surgir de n'importe où. Heureusement Elias est une personne qui compte se battre jusqu'à la fin, ne pas tout offrir sur un plateau d'argent. Lui il veut survivre. Il n'a pas le choix de toute évidence que de se battre contre l'univers qui semble leur en vouloir. A eux humain. Finalement dans la voiture les trois humains sont plus en sécurité qu'ailleurs et Elias le sait. Il s'amuse à accélérer au besoin quand un zombie se présente à lui. Une façon comme une autre de les tuer. Il en voit certains se relever. D'autres non tout dépend sur quelle partie du corps il leur roule dessus mais Elias ne se démonte pas. En arrivant à l'hôpital Elias est soulagé. Mais le travail n'est pas encore terminé et il en a conscience. Il rassemble ses dernières forces pour soulever son cousin et l'aide à sortir de l'engin à quatre roues. Il avance doucement alors que Bée est déjà partie pour tenter d'attirer l'attention. Pour quel quelqu'un vienne les voir. Un infirmier, un médecin, un internet qu'importe. A bout de souffles les deux hommes finissent par enfin trouver un miracle quand une personne apporte un brancard. Philip s'installe dessus avec difficulté et on l'emmène. Elias sait que c'est à partir de cet instant qu'il est hors de danger. Finalement après plusieurs minutes d'attente, Elias se dirige vers une machine à café s'en sert un et tend le deuxième gobelet à sa cousine. Elle en a besoin. Plus que jamais. La nuit va bientôt se finir mais en attendant ils doivent se reposer prendre leurs dernières forces. Elias s'installe dans une salle d'attente Bee le  rejoint et elle se tourne vers lui, «  merci... » Il lui sourit elle peut enfin être en paix. Ils sont tous les trois sauvés. Peut être que Philip aura des soins plus prononcés mais il est sain et sauf. Il entoure son bras autour de sa cousine alors qu'elle est assise à côté de lui. « T'en fais pas...  Fermant les yeux légèrement il rajoute, il faut se reposer un peu. On repartira quand le jour sera là.. »  Et quand ils auront des nouvelles de Philip même si Elias ne doute pas qu'il est entre de bonnes mains.

TERMINE