(Shaykà) You spin my head right round

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Chaque matin, lorsque tu ouvres les yeux et poses le premier pas au sol, cette même question ne cesse de revenir Quelle sera le point positif de la journée ? Tu as parfois du mal à en trouver un. Aujourd'hui, le point positif de la journée sera tes retrouvailles avec Shay. Cette jeune femme te plait énormément, tu n'as pas envie qu'elle ne devienne juste ta cliente mais tu souhaite qu'elle devienne plus que ça, qu'elle soit tienne. Rome ne s'est pas faite en un jour et ta volonté d'être à nouveau en couple non plus. Tu ne te sens pas prêt à retomber dans les bras d'une femme, cela dit tu ne peux pas nier cette attirance entre Shay et toi. Attirance qui ne sera sans doute jamais consumée. Ça ne dépend que de vous et votre volonté. Plus le temps passe et plus tu apprécie sa compagnie, un sourire en coin des lèvres, vos regards ne cessent de se croiser. Ça te déstabiliserait presque. Shay est une jeune femme douce, tu ne demande qu'à la connaitre encore mieux. Connaitre ses qualités, ses défauts. Connaitre ses rêves, ses envies. Tu veux tout savoir d'elle jusqu'à faire partie de son quotidien. "J'espère que tu réussira aussi. Je sais que pour beaucoup devenir écrivain et gagner sa vie comme ça, ça ne reste que l'utopie mais c'est possible je t'assure. Regarde Stephen King, Jane Austen, Thomas Hardy." Ce ne sont que des exemples parmi tant d'autres, t'espère vraiment que Shay deviendra la nouvelle auteur connu internationalement et qu'elle traverse les années sans jamais s’essouffler. Et toi, tu seras là, à ses côtés pour l'aider, l'épauler. Une main réconfortante se pose sur la sienne, un sourire s'affiche sur tes lèvres. Tu ne la connais pas, mis à part son nom, le fait qu'elle soit mère célibataire et qu'elle ait vécu un divorce. Tu n'en reviens toujours pas d'ailleurs, elle semble si jeune. L'âge n'est qu'un nombre de toute façon. "Non, il n'y en aura aucune. Tu risques de croiser la femme à l'accueil mais elle approche de la retraite et n'est dévouée qu'envers ses chats je crois !" T'aime bien ce sentiment de jalousie que tu détectes en elle, sourire en coin des lèvres, tu caresses la paume de sa main avant que ta main ne vienne se poser sur la cuisse de la demoiselle. Heureusement qu'elle a mis une robe, ta main remonte sur sa cuisse sensuellement et t'espère la faire devenir fébrile. "Serais-tu jalouse ?" Elle a le droit de te répondre non, vous n'êtes rien l'un pour l'autre. Du moins, l'un pour l'autre. T'as du mal à faire confiance à la gente féminine mais avec elle, les choses se font tout naturellement. Comme si tu la connaissais depuis des années. "Et j'ai envie d'apprendre à te connaitre Shay Khaan. Je veux savoir quel genre de ta femme tu es !" Ta main caresse toujours sa cuisse. La manière dont elle se mord la lèvre te plait énormément. Certainement qu'elle s'en rend compte, tu n'as jamais été doué pour cacher tes sentiments aux autres, mais elle te met dans un état pas possible. T'es fébrile, loin de toi l'idée de lui sauter dessus malgré tout. Tu n'es pas ainsi, tu n'es pas le genre d'hommes à sauter sur une nana pour tirer son coup. Toi, tu respectes les femmes énormément. Un peu trop peut-être, pour certains. Tu as envie de la protéger, de faire en sorte qu'aucun autre homme ne puisse lui faire du mal. Tu ne connais pas les raisons de son divorce mais pour avoir eu la garde exclusive de sa fille, ça n'a pas dû être un divorce d'un commun accord. Collé l'un à l'autre, un bras autour de ses épaules, tu viens lui parler d'Anna et de comment cette relation s'est brutalement terminée. Une relation de dix-huit ans balayée du revers de la main en moins de temps qu'il en faut pour le dire. Shay semble surprise, comme beaucoup d'autres, d'apprendre que tu n'as jamais fait l'amour avec une femme depuis six ans. "Non .. Ce n'est pas que j'en ai pas éprouvé le besoin, c'est juste que je ne suis pas le genre à avoir trente-six milliards de relations sans lendemain .. Si je couche avec une femme, c'est qu'elle est spéciale pour moi." Une main sur sa joue, tu replace l'une de ses mèches derrière son oreille. Tu tente de lui faire comprendre qu'elle ne sera pas qu'une fille sans lendemain, tu veux la garder près de toi aussi longtemps que la vie te le permettra. Qu'elle soit hétéro ou bi, peu t'importe. Shay est spéciale pour toi. Tu la veux à tes côtés, c'est à la fois l'éditeur et l'homme qui parle. "Ah oui ? Ça ne me dérange pas tu sais. Les autres femmes vont penser que je suis en couple si elles constatent des griffures dans mon dos. En couple avec une tigresse." Anna et toi, c'était autre chose quand vous faisiez l'amour. C'était doux, fort et passionné, tout ça à la fois. "Oh j'aimerais bien savoir qui est ce grand barbu. Dois-je sortir les poings ? Dois-je être jaloux ?" Tu sais très bien qu'elle parle de toi, vos sentiments sont réciproques et ça te plait. Au moins, tu ne te prendras pas de rateau, c'est déjà ça. Aucune femme n'a réussie à te faire ressentir tous ces sentiments que tu ressens en ce moment. Il a fallu attendre que Shay débarque pour que tu te rendes compte que, toi aussi, t'es capable de plaire à nouveau. Tu en doutais fortement. "Qu'importe que t'aime aussi les femmes, je vais effacer le souvenir de ton ex mari et faire comprendre qu'un homme peut te désirer comme il n'a jamais désirer personne." C'est exactement ce qu'il t'arrive. Tu la désire, tu lui propose de prendre le dessert ailleurs, dans ton bureau par exemple. Tu fais signe au serveur de vous apporter la note et t'es pressé de te retrouver seul avec elle. "J'aimerais beaucoup te voir avec des lunettes, je suis sûr que t'es tout aussi magnifique que sans. J'aimerais beaucoup mais seulement si c'est ce que tu désire toi aussi, je ne ferais jamais rien contre toi ou qui pourrait te mettre mal à l'aise." Un baiser sur ses lèvres, il fut rapide. Trop rapide selon qui semble en être frustrée. T'espérais bien la frustrer comme tu viens de le faire. Tu souris lorsqu'elle t'embrasse à son tour. Un baiser plus fort, plus passionné que le premier. Ton bras autour de sa taille, tu la tiens encore plus fort contre toi, tes seins se collant à toi. Tu l'embrasses en mêlant ta langue à la sienne. "Viens !" murmures-tu dans un premier temps. "Viens ! Je suis prêt à t'aider à les mettre en pratique !" Tu n'aurais jamais pensé dire cela avant, c'est loin d'être désagréable. La tension est palpable entre Shay et toi. Le serveur arrive, tu règle l'addition et te lèves avant de prendre la main de la jeune femme dans la tienne. "Direction le bureau !" Les derniers mots qu'elle t'as dit ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd. Shay sera la première avec qui tu coucheras depuis Anna et peut-être bien la dernière aussi. Qui sait ?tu serres sa main dans la tienne, entrelaçant tes doigts avec les tiens.

@Shay Khaan

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You spin my head right round

When you go down

Le courant passait bien entre lui et moi. si bien que j’en oubliais mes soucis extérieurs. Resterai-je longtemps à Brisbane ? Je m’étais construite une vie en Angleterre. J’avais mes amis, ma famille. A vrai dire, je ne comptais pas rester sur le long terme. Pour cause que cette ville regorgeait de mauvais souvenirs. Et puis j’ai retrouvé Lukà. Un flirt qui a repris là où nous nous sommes arrêtés il y a trois ans. « Oh je l’espère aussi. Il faut juste se démarquer des autres. » Il m’arrivait souvent de flâner dans les rayons d’une bibliothèque pour déterminer ma concurrence et vers quel style me tourner. Je n’écrirai pas des livres érotiques toute ma vie même si je resterai dans la romance. C’était mon style de prédilection. « J’ai envie d’écrire de très belles histoires et de donner à mes personnages la fin heureuse que je n’ai pas eu. » Je baissai un peu les yeux pour les reporter sur mon assiette. La cicatrice était encore vive. Pas celle causée par Artémis cependant. Je peinais à faire confiance aux hommes mais Lukà pourrait me faire changer d’avis. Sa douceur et la bienveillance dont il faisait preuve me charmait un peu plus chaque minute. J’étais hypnotisée par cet homme que je connaissais à peine. « C’est fou le nombre de femmes célibataires qui possèdent un animal. J’ai cédé à Lucy et nous avons pris un petit chien. » Je ne m’y faisais pas trop au début, au fait d’avoir un animal. Et puis, la petite bête est venue me réconforter alors que je pleurai sur le canapé. Sans doute devant un Nicholas Sparks. Et au final, j’emmenai mon chien partout. Lucy avait insisté pour la garder aujourd’hui. Et j’avais encore en mémoire ma fille qui jouait à la dinette avec le petit chien. Je me tourne vers Lukà qui me tire de mes rêveries par sa question. Je me mords la lèvre avant de venir dégager mon visage à nouveau. « Tu aimerais que je le sois ? Demandai-je en haussant un sourcil, joueuse. » La jalousie était, à mon sens, une preuve d’amour. Il faut faire attention à ne pas tomber dans les extrêmes. A ne pas aller au-delà de la limite tracée. Je ne me pensais pas jalouse mais mon psy m’a fait comprendre que la possessivité et la jalousie sont indissociables. J’étais possessive envers les personnes auxquels je tenais. Sans doute car je n’ai grandi que dans une famille de garçons. On apprend à surveiller ses frères, surtout les petits. L’enfant du milieu, la petite princesse. Entourée que de géants. « Eh bien, tu apprendras. J’espère ne pas te décevoir. » Je pris une gorgée d’eau pétillante pour plonger mon regard dans le sien. Aurais-je le courage de lui avouer la tromperie d’Artémis ? Mon agression ? ou encore la mort de Papa et Mama qui m’a fortement ébranlée ? Alors que je suis contre lui, je m’interroge sur son célibat. Il est cultivé, beau garçon. Cette femme avait dû le mettre en pièces pour qu’il soit ainsi brisé de la sorte. Ma main caresse distraitement sa joue alors que je sonde son regard. Je me sens prise d’empathie pour lui. Je ne sais pas pourquoi. Sans doute parce que je pouvais voir tout le mal qu’elle lui avait infligé. Pour ma part, il suffisait de lire mes écrits pour savoir que je croyais aux âmes sœurs. Je penche un peu la tête sur le côté analysant ses paroles avant de sourire. « Qui aurait pu croire que tu étais du genre romantique ? » Je laisse ma main sur sa joue avant de m’approcher. Je me confie sur mon orientation sexuelle et sur mes doutes. Sur mes pratiques également. Mon sourire s’agrandit alors qu’il me parle d’autres femmes qui penseraient à un couple. « C’est une manière subtile de marquer son territoire mon cher. Et grand bien leur fasse. Je n’aime pas partager. » J’avais ajouté ceci de manière plus basse, plus rauque. « Peut-être. La jalousie et la possessivité ne m’ont jamais dérangée chez un homme. Après tout, j’aime me sentir comme une demoiselle en détresse. » Les femmes ne sont que des hypocrites lorsqu’elles affirment ne pas aimer les hommes jaloux. Il y a un poids demi-mesure. Il ne faut pas tomber dans les excès. Les femmes étaient trop hystériques. C’est pour cette raison que je pouvais coucher avec elles mais ne pas avoir de relations. Et j’avais cette envie d’avoir d’autres enfants. Je n’étais plus de première jeunesse et je ne voudrais pas que ma fille grandisse seule. sauf que pour ça, il faut un pénis. « Je demande à voir. Généralement les hommes qui me désirent vont également désirer d’autres… créatures. » Ou comment avouer la tromperie à un homme que l’on ne connaissait à peine. Mais je me sentais en confiance auprès de lui. comme s’il m’enveloppait dans une bulle protectrice. « Tu me verras avec, je les mets quand je travaille. Et je suis certaine que tu dois être très séduisant avec les tiennes. » Je le laisse approcher ses lèvres des miennes dans un baiser furtif. Certes, nous sommes dans un lieu public. Il ne faut pas s’adonner à des pratiques qui pourraient gêner les gens. Pour ma part, je décide de lui donner un aperçu. Je sais bien que mon baiser n’a rien d’un feu d’artifice mais j’ai besoin d’avoir la liberté de mes mouvements pour ça. Ma main caresse distraitement sa cuisse alors qu’il me demande de le suivre. « Je te suis, susurrai-je plus séductrice que jamais. » Je saisis sa main pour me mettre debout, constamment que vingt centimètres nous séparent. Je récupère mon sac et mon manteau avant de le suivre à l’extérieur du restaurant. Le froid hivernal de cette ville caresse mon visage et je l’attire de nouveau vers moi pour coller mon corps contre le sien. « je pense que maintenant que nous ne sommes plus entourés de gens en train déguster leur repas, je peux te donner un vrai baiser. » Je me mets sur la pointe des pieds pour venir capturer son baiser. Mes lectures m’ont appris à embrasser. D’abord, je fais grimper dangereusement la température en faisant monter l’intensité de mon baiser. Mes mains viennent s’enrouler autour de sa nuque à mesure que mon baiser devient plus passionné. Je finis par m’écarter lorsque le souffle me manque pour venir dégager mon visage. « C’est un vrai baiser du moins j’espère ne pas t’avoir déçu. » Après tout, la pression est énorme quand on sait que ce jeune homme n’a pas eu d’amantes depuis six ans. « Il fait trop froid dans ce pays. Et dire que chez moi je peux me balader en maillot de bain sur la plage et faire des châteaux de sable avec Lucy. Ici, je porte un manteau et je meurs de froid. Volontaire pour me réchauffer ? Demandai-je à mon interlocuteur avec un petit sourire. »

️ nightgaunt

@Lukà Petterson (Shaykà) You spin my head right round - Page 2 206649278