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 Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn]

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Message(#) Sujet: Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] EmptySam 4 Jan 2020 - 22:51


Did you miss me, Big Bro ?
Le voyage a été relativement compliqué. Entre le stress et la fatigue, j'avais l'impression que je ne voulais passer mon temps qu'à dormir. Et malgré l'envie d'aller voir Arthur dès ma décente de l'avion, j'avais pris la décision de ne pas y aller tout de suite.
J'avais pu loué une chambre d’hôtel dans une rue proche.

Ce matin, j'avais donc pu atterrir sans encombre et à l'heure prévue, rejoindre l’hôtel et déposer mes valises. Aucune n'était réellement défaite encore. J'avais mangé et je m'étais directement rendu dans le lit pour y dormir pas mal de temps. J'étais pourtant habitué aux décalages horaires mais apparemment pas suffisamment.
Après avoir dormis pendant plusieurs heures, c'est à treize heures que j'ouvre les yeux. J'étais déjà soulagé de ne pas avoir dormi trop longtemps. Je voulais aller voir Arthur, plutôt rapidement.

Il y avait tellement de chose que je voulais faire. Sonner sans cesse à sa porte, crier son surnom encore et encore jusqu'à ce qu'il ouvre. Ca fait tellement longtemps que l'on ne s'est pas vu que j'ai une appréhension. Nous avons beau eu parler régulièrement. Lettre, mail, téléphone. Ce n'était pas comme l'avoir en face de moi. Et même si je connaissais son physique de quarantenaire, se voir près de vingt ans plus tard allait me donner un coup sur la tête. Je n'étais déjà pas bien contente de voir que j'avais passé la trentaine alors voir que mon frère est encore plus vieux.
Par moment, j'aimerai retourner à mon enfance. Où tout était simple, où Arthur faisait l'idiot avec moi. Enfin, est-ce qu'il a déjà cessé de faire l'idiot ? Non. Mais est-ce que ça me dérangeait ? Absolument pas.

- Wake up, you little shit.

Dis-je simplement en me redressant du lit. J'avais tendance à parler toute seule et ça n'était jamais bien gênant. Sauf en public si je fini par raconter ma vie. Mes bras venaient s'étirer en hauteur suivi d'un léger cri de ma part. L'étirement avait le don de me réveiller mais aussi de me faire perdre toute mon énergie. L'effet incompréhensible.
Je me dirigeais déjà vers ma valise pour pouvoir me changer. A croire que je vais à un rendez-vous. Alors qu'en soit, je pourrais limite être habillé comme un sac de pomme de terre, ça ne changerait pas grand chose. En fait, bêtement, je voulais faire bonne impression.
J'enfilais mon jean noir, un haut bordeaux et j'attrapais mes chaussures ainsi que ma veste. Il avait beau ne pas faire froid. Je me voyais mal tomber malade maintenant. C'est qu'il y avait une certaine différence entre la météo d'Ecosse et celle d'Australie.

J'attrapais mon sac et sortais déjà de la chambre. Google Map était mon ami. J'avais tapé l'adresse d'Arthur et suivait déjà. La distance n'était pas trop loin de la mienne. Et j'aimai marché. En général, appareil en main mais là, je l'avais laissé dans l'appartement. Même si je voulais garder un souvenir éternel de ce jour, je préférais l'avoir dans ma mémoire. Parce que je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre.
En une petite quinzaine de minute, j'arrivais devant l'appartement. Le numéro était le bon, le nom sur la boite aux lettres aussi. Je désactivais l'application et rangeait déjà mon portable dans mon sac.
Je pince mes pulpes et fixe la porte fermé. Qu'est ce que je vais lui dire ? Oh. Mais pourquoi je stresse ? C'est mon frère. Donc je ne dois pas non plus m'en faire énormément.

Je viens finalement appuyer sur la sonnette. Une fois, puis deux.. trois.. Jusqu'à rester le doigt sur la sonnette. Je ricane de ma propre connerie et je me détend déjà. Je sais que je vais le faire chier avec la sonnette. Un petit ascenseur émotionnel peut être plutôt amusant. Je ne retire mon doigt que lorsque je vois la porte s'ouvrir. Je penche la tête sur le côté, ma tignasse relâché sur mes épaules.

- Hey Big Bro'.. Took you long enough to open, you’re getting old already ?

Finalement, un sourire se dessine sur mon visage. Je suis heureuse de la voir devant moi. Parce qu'il m'a tellement manqué. Je pourrais pratiquement fondre en larme. Je fini par poser mon sac devant moi, faire un pas avant de venir faire le premier pas de moi-même. Je glisse les bras autour de lui et viens l'étreindre sans attendre.

- You have no idea how much I missed you.

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Message(#) Sujet: Re: Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] EmptyLun 6 Jan 2020 - 0:51


did you miss me ?
The world's not perfect but it's not that bad, if we got each other and that's all we have I will be your mother and I'll hold your hand, you should know I'll be there for you when the world's not perfect, when the world's not kind
@Jodie Glenn



Nous sommes là, tous les deux, aussi jeunes que les roses au matin, aussi naïfs qu'un gamin, aussi souriants à la vie. Sur cette photo prise chez nous, dans notre maison natale, nous nous tenons la main face au vent glacial qui régnait ce jour-là en décembre. Je résiste contre le froid qui me glace le visage tandis que le visage de Jodie est presque méconnaissable sous le poids de cette épaisse écharpe. Notre mère insista pour prendre cette photo, disions fièrement à quel point ses deux enfants sont beaux. Onze ans nous sépare et je ne compte plus l'envie immense de nos parents pour que nous ne soyons pas aussi proches. À croire qu'ils avaient peur que leur seule fille adorée devienne mon portrait craché, à croire que leur fils aîné est une honte, une vermine. Aussi loin que ma mémoire se projette, je n'arrive pas à me souvenir du pourquoi et comment ils sont devenus du jour au lendemain les pires enfoirés qui pouvaient exister en ce bas monde. Ils n'auraient jamais dû procréer, ça leur aurait éviter le pire. La médaille des meilleurs parents ne leur reviendra jamais, même s'ils se sont trouvés quelque peu clément envers ma Jodie. C'est facile, après tout, elle a toujours été plus docile, moins insolente que moi, plus facile à manipuler. Alors, j'ai tout fait pour qu'en aucun cas elle me haïsse comme ils me haïssent. C'est idiot de penser que sa naissance fut un cadeau du ciel pour un non-croyant comme moi, mais elle est ce que j'espérais. Un abri face aux vieux, un réconfort face à ce monde de merde et une échappatoire pour mes angoisses. Pourtant, ça n'a pas éternellement été facile. Lorsque la maternelle m'a annoncé de leur envie de me faire un petit frère ou une petite sœur, c'est soudain la peur de ne plus avoir assez de place pour me cacher ni celle pour m'enfuir. Et puis elle est venue et alors que je la tenais fermement dans mes bras, le visage encore tout fripé, Jodie me donna la force de continuer à vivre cette foutue vie de merde. Et moi, j'ai continuellement tenté de lui rendre la même force. Et durant quatorze ans de notre vie, nous nous sommes jamais séparés, toujours la main dans l'autre, toujours le même pas qui suivait.

Et puis je l'ai rencontré. Lui qui m'a tout appris de sa passion, lui qui a préféré se tuer plutôt que de se battre encore un peu, lui qui m'a forcé à partir de chez moi. Non, ne commence pas à mettre la faute sur lui, Arthur ! C'est toi qui a été trop faible, c'est toi qui t'es caché à l'autre bout de monde, car tu ne pouvais plus supporter sa présence là-bas. Parce que tu pensais bêtement que tu ne l'as pas aidé comme tu l'aurais imaginé. Quelle tragédie de songer une seule fois que son suicide est de ma faute. Je le sais, je n'ai rien à voir là-dedans, moi-même, je ne le savais pas pour son homosexualité, du moins j'avais quelques suspicions, mais je ne suis pas la corde autour de son cou. Qu'est-ce que tu peux être pathétique Arthur. Tu fais pitié à recenser encore et encore le passé. L'heure est à l'oublie, les minutes à aller de l'avant et les secondes à souffler. La vieille photo dans ma main regagne ainsi sa place dans mon petit album personnel et je jette une dernière fois mon regard sur mon ordinateur en espérant de recevoir un e-mail de Jodie. Cela fait maintenant plusieurs jours qu'elle n'a pas montré signe de vie et c'est étrange surtout venant d'elle. Jodie est plus jeune que moi, elle s'y connaît mieux dans cet univers de l'évolution technologique et par habitude elle me répond aussi vite qu'elle le peut. Ma petite Glenn ne me l'a jamais avoué, mais je sens parfaitement qu'elle m'en veut de m'être enfui du jour au lendemain. La pauvre cela n'a pas dû être facile surtout quand Isla m'a rejoint. Je ne compte plus les jours à m’apitoyer sur mon sort, l'imaginant seule chez nous sans personne pour l'aider. Jamais il ne m'est venu l'idée de lui demander de venir ici en Australie, par peur de la forcer, par peur de prendre sa décision qui lui revient de droit. Le bruit à ma porte me réveille de mes songes et si au départ, je fais comme si je n'avais pas entendu, c'est lorsque le son retentit une deuxième fois, beaucoup plus fort que le précédent que je décide, contre mon gré, de me lever de mon fauteuil pour aller voir. Je vous jure, si c'est encore mon voisin du pallier qui vient pour me demander des préservatifs en urgence, je vais réellement finir par péter un câble. C'est en ouvrant ma porte que je m'attendais à trouver en face de moi un homme, beaucoup plus jeune certes, mais de ma taille, mais où j'ai trouvé ma Jodie.What the hell ?! « Hey Big Bro'.. Took you long enough to open, you’re getting old already ? » Mes mots me manquent, mon corps tout entier commence à trembler et mes sens sont en furie. Tandis que ma pauvre respiration se saccade, ses douces mains s'enroulent autour de ma nuque et elle vient m'enlacer. « You have no idea how much I missed you. » Je rêve ? L'a-t-elle vraiment dit ? De sa propre voix ? L'ai-je réellement entendu ? Instinctivement, mes bras se collent contre son dos. Je ne peux parler tellement l'émotion me noue la gorge. Je décide de la regarder de plus clair. Mes mains viennent contre son visage, l'une dégage une mèche blonde pour que je puisse y voir mieux. Je prends un certain temps, me rendant compte petit à petit que non, ce n'est pas un putain de rêve. Les larmes me montent vite aux yeux et dans un sourire, je viens le prendre encore dans mes bras comme pour me cacher dans son épaule. L'étreinte se fait plus forte maintenant que je réalise ce dont il m'arrive. « Bloody hell Jodie ! What are you doing here ? » Nos corps s'éloignent et je remarque enfin son sac sur le pallier que je pris dans ma main pour lui éviter qu'elle s'en aille aussitôt. « Com' inside, we have a lot to discuss ! » Jodie rentre en premier pour que je puisse fermer la porte derrière nous. La petite Glenn scrute les alentours de mon modeste appartement et je lui apporte directement un verre d'eau fraîche avant que puisse m'asseoir à ses côtés. « Jodie... I cannot believe you here with me ! In bloody Australia ! Does Isla know ? Did she help you to com' ? » Le trio écossais est enfin réuni et ma joie se lit aisément sur mon visage. « I.. I've so many questions... I missed you so much as well dear sister. They know ? » They, les parents. Ils se mordent certainement leurs doigts en voyant leur fille aimée partir pour rejoindre leur fils gâché.
 

 

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Message(#) Sujet: Re: Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] EmptyLun 6 Jan 2020 - 20:25


Did you miss me, Big Bro ?
Je vois bien qu'il a un peu de mal à réagir. En même temps, je n'ai prévu personne de mon arrivée ici. Et je ne pense pas qu'Arthur aurait pensé me voir débarquer à un moment ou à un autre en face de sa porte. Ce que je peux comprendre. Il ne dit rien au départ et je ne peux que sourire d'avantage quand il pose ses mains sur mes joues. Je ricane. J'ai l'impression d'être plus petite et ça me fait plaisir.
Il finit par me serrer et mes bras se serre encore un peu plus autour de lui. Ce que je fais là. Eh bien.. Bonne question. Je ne saurais trop quoi dire.

- I wanted to see you. And I figured.. why not coming ?

Il prend mon sac et je fini par rentrer. Il fait déjà meilleur chez lui. Je glisse le regard sur son appartement. Plutôt modeste et ça me surprend un peu, le connaissant. Je m'attendais presque à plus d’excentricité. Je retire finalement ma veste pour la poser à côté de moi et le remercie déjà du verre d'eau qu'il me donne.
Je suis fière de mon effet de surprise. Il ne s'y attendait pas et ça me fait plaisir.

- Isla? No, she doesn’t even know I’m here. The effect of surprise!

Dis-je en levant les mains, plus fière. Et je le montre bien. A dire vrai, j'aurai peut-être du informer Isla. Mais.. Non, je n'en ai pas eu l'envie, non plus. En fait, j'ai un peu l'impression d'être venu sur un coup de tête. La vérité, c'est que je veux un peu de temps pour moi. Pour faire quoi ? Je n'en ai aucune idée. Me trouver un peu plus et rattraper aussi le temps perdu avec les personnes les plus chers pour moi. Isla, Arthur. Et même Marius ! Je repose les yeux sur Arthur quand il me dit avoir beaucoup de question. Dieu, forcément ! Même si on se parlait souvent par mail, nous n'avions pas la possibilité de vraiment donner toutes les informations possibles. Il est au courant de mon métier mais je ne pouvais pas noter par mail les choses que je voulais qu'il garde. Un peu comme si je ne voulais pas qu'il y ait de traces.
Je souris bêtement quand il me dit que je lui ai manqué. Oui... J'ai lu ces mots dans sa lettre. Lettre que j'ai toujours. Et en y pensant, ça me fait un peu mal.

- They don't.. Actually.. I didn't really speak to them since few weeks.. I guess they wanted me to be an accountant or any other things than holding a camera.. I have mom, maybe, once a month on the phone but.. well except asking me when I will be a mother, she doesn't really care about what I'm doing.

Je hausse les épaules. Combien de fois m'a t-elle demander de me caser, de me marier, avoir des enfants. Je ne dirais pas que ça ne me plairait pas. Mais je ne me sens pas encore prête à tout ça. Je suis un électron libre, un peu comme Arthur, en fait. Je glisse les doigts sur mon crâne et frotte un peu mes cheveux. Je pince mes pulpes avec lenteur. Je veux lui demander pourquoi il est parti. Mais est-ce que c'est une bonne chose de le faire maintenant ? Je penche la tête.

- Sorry I didn't reply to your last email. I thought it would be better if I make you wait for a while. You told me you were in a theatre troupe. How’s it going? Still the star of the show?

Je voulais savoir ce qu'il faisait ces derniers temps. Mais je me souviens subitement qu'il avait des questions à me poser, je viens finalement ajouter.

- You said you had some questions, what would you like to know? If I can still beat you with arm wrestling? I am some question for you as well. But you first.

Je ricane et glisse le doigt sur l'élastique autour de mon poignet. Je viens attacher ma tignasse et avale finalement une gorgée du verre d'eau qu'il m'a donné il y a quelques minutes.
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Message(#) Sujet: Re: Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] EmptyMer 15 Jan 2020 - 15:46


did you miss me ?
The world's not perfect but it's not that bad, if we got each other and that's all we have I will be your mother and I'll hold your hand, you should know I'll be there for you when the world's not perfect, when the world's not kind
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Elle voulait simplement venir me voir ? Non, il doit sûrement y avoir autre chose dans sa décision, je n'arrive pas à croire que Jodie soit là seulement pour son vieux frère. Mais merde quoi ! Jodie est là, chez moi, à Brisbane, dans mon appartement, assise à mes côtés sur mon canapé. J'aimerais tellement pouvoir me pincer fort la peau afin de savoir si tout ça n'est qu'un mirage, mais je me contente surtout de sa présence. Jodie ressemble à maman et je sais que ça ne la fera pas plaisir si je lui dis de vive voix, mais plus je la vois vieillir et plus elle arpente les mêmes traits que notre maternelle. Tous les matins, devant mon miroir, je découvre de plus en plus le portrait craché de notre paternel. L'angoisse grandit lui aussi, la peur me tord le ventre en me demandant si je finirais un jour comme lui, aussi exécrable qu'il a fini par devenir. Jodie me confie que notre cousine n'est pas du tout au courant pour sa venue ici et il me tarde déjà de voir sa tête toute déformée quand elle verra sa cousine en face d'elle. « Really ? Oh my ! I must be here when you'going to see her !  » Étant donné que je connais par cœur le chemin jusqu'à chez elle, ainsi que le code de son portail, nous pourrons facilement lui faire la surprise. L'intrépide me raconte que nos parents n'en savent même pas un mot de son voyage à l'autre bout du monde et tout ça pour me rejoindre. Qu'est-ce que j'aurais aimé tant donner pour voir, ne serait-ce qu'une seconde, leur réaction lorsqu'ils sauront. Or dans un autre sens, je me dis aussi qu'ils ne sont pas dupes. Nos parents sont vieux, oui, mais pas cons ni bêtes loin de là.  « Mum just being a mummy, I guess. I can't recall the last time I heard her voice on the phone, maybe two years ago ? I don't know, time flies but she didn't seem worried about her only son, why would I care ? And let's be honest, the entire family doesn't care about me and I'm sure they aint knowing I live in Australia ! » J'ai toujours été le petit poussin noir de toute la famille. Bien évidemment, ils m'ont aimé, adoré même et surtout quand je ne pouvais pas encore aligner deux mots ensemble. Notre famille a toujours été très conservatrice alors quand un trouble-fête est arrivé dans leur petit monde, c'est sûr qu'ils n'ont pas apprécié ce changement soudain dans leurs traditions.

Jodie me pose des questions sur ma troupe de théâtre et un grand sourire se dessine aussi vite sur mon visage. C'est bien la seule qui ne fait pas semblant de s'intéresser à ce que j'aime ou qui ne se moque pas de mes passions. Pourtant, le théâtre n'a jamais été quelque chose qui m'a toujours été destiné. C'est surtout quand je suis arrivé au lycée que tout a changé et que Jodie a pu me voir répéter, tout seul dans ma chambre, les dialogues au lieu de gratter sur ma guitare. « Oh, it's fine don't worry, we don't need our computers to talk anymore ! » Que je lui dis comme pour la rassurer. « It is going well. It's still a pastime, nothing big, I'm just having a lot of fun with everyone else ! By the way, I've a performance next week, wanna come see your big bro playing Hamlet ? »  Je connais déjà sa réponse, mais je me dis qu'il est toujours mieux de lui poser la question avant de l'entraîner de force sur une des chaises du public. Des questions ? Oui, j'en ai des centaines qui sont arrivées dans mon esprit lorsque j'ai vu ta silhouette derrière la porte. Est-ce que tu manges tes épinards maintenant ? Aimes-tu toujours autant ce dessin animé que tu regardais tous les jours ? Comptes-tu rester ici pour le restant de tes jours à tes côtés ou comptes-tu partir un moment donné ? Vas-tu me demander pourquoi je suis parti de la maison ? Bien sûr qu'elle va le faire, Jodie n'est pas bête non plus et je vois bien dans son regard dont elle meurt d'envie de tout savoir, mais elle préfère éviter de rendre l'atmosphère de glace en me donnant l'initiative. « What are you going to do now ? I mean, I know you are a photographer and a good one, but, d'you have enough money to live by yourself ? And where do you live now ? In a hotel room ? Of course I'll help you if you need » Je l’envahis peut-être d'un peu trop de questions, mais j'ai besoin de savoir avant de me faire des idées et d'avoir peur pour ma petite sœur qui ne connaît pas Brisbane. « You wanna know the reason I left, am I right ? I can clearly see it in your beautiful eyes. » Je prends une gorgée dans mon verre, me préparant à partir dans un terrain que je redoutais il y a des années en arrière, mais nous y voilà, je ne pouvais pas faire comme si je ne m'étais jamais entraîné. « I can tell you, but only if you really want to. »

 

 

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Message(#) Sujet: Re: Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] EmptyDim 19 Jan 2020 - 11:22


Did you miss me, Big Bro ?
Forcément qu'il n'allait pas me croire. Même si j'étais suffisamment folle pour pouvoir quitter le pays pour voir mon frère, ce n'était pas la raison principale. Il est vrai que tout aurait été forcément plus simple si j'avais prévenu notre cousine et même Arthur. Mais le but, c'était surtout de leurs faire plaisir. Enfin, une surprise n'est pas toujours un plaisir. Mais j'osais espérer que ma présence était une bonne surprise. Mais j'étais bien d'accord pour qu'Arthur soit là. Sinon, j'allais devoir encore utiliser notre ami Google Map pour pouvoir trouver la rue et la bonne maison.
Je ne dirais pas que ma relation avec nos parents est mauvaise.. Parce que ce n'est pas le cas. Mais la mentalité est différente. Je l'écoute toutefois. Maman n'a pas été bien expressive devant lui. Et même si elle n'en avait pas l'air, le départ d'Arthur l'a quand même chamboulé même si elle n'a rien fait pour l'arrêter.

- Well, Mom asked me.. if I knew where you were. I guess they're getting old and.. maybe wants to bury the hatchet.. you know ?

Bon, après. Il ne saura pas s'il ne fait pas le premier pas pour aller leurs parler. Enfin, je ne sais pas .. Si ça se trouve, nos parents est l'une des raisons pour laquelle il est parti comme ça...
Je change de sujet et m'intéresse à lui. A ce qu'il aime faire. Je le vois bien quand il parle de théâtre.. Il a l'air plus heureux que jamais.. J'aimai bien le taquiner un peu quand il répétait seul dans sa chambre.

- Of course ! I'll be there ! I'm happy if you're having fun. You are in your element, it makes me happy! When is the performance? Which character do you play as?

Je n'ai jamais pu voir Arthur jouer quoi que ce soit. Même lorsqu'il avait été obligé de jouer au lycée, je n'ai pas pu aller le voir. Ce qui m'avait pas mal énervé à l'époque. Nos parents me l'avaient interdit et j'étais bien trop jeune pour pouvoir tenter de sortir en douce. J'avais un peu d'entraînement par la suite. J'avais tellement de question et je voyais bien qu'il en avait quelques unes. En fait, je le laisse poser ses questions en premier. Simplement pour pouvoir mettre de l'ordre dans ma tête et mes propres questions. Je ne pouvais pas décemment lui demander la raison de son départ. Je ne veux pas jeter un froid dans la situation.

- I have to be honest.. I haven't think about it yet...

Enfin, je savais que j'allais continuer la photographie. Mais.. j'espérais surtout pouvoir travailler un peu sur moi-même. Et essayer de trouver aussi mon chemin.. Parce que.. Je ne sais pas ce que je veux faire encore. Je me plais dans la photographie. Je ne peux pas dire le contraire. Mais le cap de la trentaine m'a fait réfléchir. J'arpente la vie de façon normal... mais je ne sais pas réellement à quoi je serre ici...

- Don't worry for the money, I have enough for the moment. Since I've been traveling for a while, I put a lot aside ! I live in a hotel room today and tomorrow, I'll live with my friend. I met him when I was in France and since I wanted to surprise you and Isla, I couldn't come here.

Bah ouais. Il n'y aurait pas de surprise sinon. Et puis, Marius n'était pas méchant. C'était un de mes amis les plus proches. Je n'allais pas rester bien longtemps chez lui. Suffisamment pour trouver un appartement. Je ne voulais pas non plus être un fardeau.

- I think that.. I'll keep going with my camera. Australia seems a great country, with pretty landscape. Despite the raging fire... But I would like to try to.. How can I explain it... Working on myself, I guess.

Je lui donne un peu plus de détail quand même. Je ne dirais pas que je ne suis pas saine d'esrprit, ou que j'ai besoin d'une aide quelconque. Mais j'ai du mal à trouver ma place et j'ai l'impression d'avoir plus de problème intérieur qu'autre chose. Alors.. travailler sur moi-même ne peut être que bénéfique. Je ne dis plus rien et c'est lui qui engage la conversation dessus. Forcément.

- I..

Je me tais et gratte lentement ma tempe. Comment dire. Ça m'a fait beaucoup de peine quand il est parti. Et même si ça fait bien longtemps, que je ne lui en veux plus autant, je ne peux pas dire que je ne l'ai plus en travers de la gorge.

- Yeah.. I would like to know but.. Is it something they did ? O-Or something I did or didn't do..?

C'est bête. Mais je me suis longtemps considéré comme la cause de son départ. Isla avait beau me dire le contraire. Et la lettre d'Arthur ne disait en rien que j'étais responsable de quoi que ce soit.. Mais, c'est juste bête.

- Yes, explain me.. But.. only if you want, I don't want to force you or anything..

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Message(#) Sujet: Re: Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] EmptyJeu 6 Fév 2020 - 18:34


did you miss me ?
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@Jodie Glenn



« Mum has a heart, huh ? Who knew ? »L'atmosphère devenait soudainement pesante entre nous. La relation que nous entretenons avec nos parents n'est pas la même et nous le savons que trop bien. J'ai toujours été habitué à ce qu'ils préfèrent ma petite-sœur, qu'ils la mettent toujours sur le devant de la scène tout en essayant de me convaincre que je n'ai jamais été jaloux. C'est faux et cela l'a toujours été. Je me suis sans cesse répéter qu'ils n'ont jamais été des parents exemplaires, car ils étaient encore jeunes pour avoir un enfant. Je me suis sans arrêt réconforté en me disant que je ne suis qu'un accident, une grossesse non désirée et je le sais très bien qu'au fond j'ai raison. Jodie est arrivée puisqu'ils l'ont voulu, ils ont pu l'élever avec toutes leurs affections et amours à disposition sans jamais faire les mêmes erreurs qu'ils ont pu commettre avec leur premier gosse. Je leur pardonne sur ce que coup-ci, c'est vrai, ils n'ont pas été préparés à devenir mère et père si tôt, mais à croire que mes parents étaient bien trop égoïstes pour ne faire aucun effort avec le temps. J'aurais pu faire en sorte que ma petite-sœur les déteste, j'aurais pu la haïr pour l'amour qu'elle recevait et pourtant j'ai tout fait pour que ce ne soit pas le cas. L'ambiance redevient plus chaleureux lorsque Jodie, excitée comme une puce, m'annonce qu'elle viendra volontiers à ma représentation d'Hamlet. Je souris face à son petit spectacle. Je suis heureux de la voir aussi intéressée parce que je fais et puis ce sera bien la première qu'elle verra son aîné se ridiculiser sur scène. « It's in three days at 7pm and I play Hamlet himself ! » Je gonfle mes pectoraux tant je suis fier d'avoir été choisi pour le rôle principal, mais aussi pour me vanter de cet exploit ce qui a eu le don d'arracher un petit sourire sur son visage avant qu'elle ne roule des yeux, bien trop exaspérée de mes conneries. Puis elle continue, me raconte ses plans de séjour en Australie avant de trouver un toit à ses besoins. Jodie me parle d'un certain ami qu'elle aurait rencontré en France, mais sans donner plus de détails. Mon côté grand-frère protecteur refait surface et si l'envie de la garder sous mon aile jusqu'à que Jodie puisse trouver un appartement me démange, je m'y résous aussitôt. Après tout, je la fais confiance et les souvenirs d'une certaine rencontre qu'elle a tant aimé me décrire sur l'une de ses lettres me refont surface. « I trust you on that, I know you are a smart cookie. But always keep in mind that whathever happens my door is wide open. » Je préfère me rassurer en lui disant que jamais elle ne me dérangera.

Je la regarde me conter ses désirs de continuer la photographie notamment en Australie avec un sourire attendri. Je peux désormais voir cette flamme qui brûle dans ses beaux yeux quand elle me parle de son métier et sa passion. Elle y ajoute une remarque les effroyables incendies qui ont eu lieu dans toute l'Australie et je ne peux rester de marbre en repensant à la catastrophe. Je ne suis pas australien, mais je pense l'être devenu après tant d'années à habiter ici alors quand j'ai vu les flammes détruire la faune et la flore d'un pays que j'affectionne tout particulièrement c'était comme si mon cœur s'était coupé en deux. « It's been a real nightmare. I'd see the flames through my windows, I was scared somehow. » L'incendie eut tellement un grand impact que je me vois encore abasourdi sur la couleur du ciel, les cendres qui se sont déposés sur mon balcon, l'air suffocante et surtout l'impression que les flammes se rapprochaient petit à petit de moi tant elles étaient énormes. Puis vint le moment que je redoutais le plus, mais dont je ne pouvais plus fuir. Jodie me donne raison sur mes doutes et la voilà curieuse de tout savoir. « It's not your fault ! » Dis-je sans plus attendre. Comment pouvait-elle penser ainsi ? Serait-ce à cause de moi toutes ces pensées ? Je me hais. Je me masse les tempes tout en cherchant les mots justes à placer pour raconter toute cette fâcheuse histoire. « I met a guy back in highscool. » Mon histoire commençait donc en le mentionnant lui et je voyais bien dans le regard de Jodie des questions qui y fusaient et c'est à ce moment-là que je me demande si elle est au courant de ma bisexualité. « As a punishment by the headmistress I had to act in their play. Of course, back then, I didn't like theater but he managed to change me. We became good friends and little by little I really enjoyed acting with them. He was always so encoucaring, caring and in spite of everything he always kept smiling. » Des souvenirs douloureux défilent dans mon cerveau, mais je ne devais pas me laisser abattre. « I fell in love. Deeply. It was the first time I fell in love with a guy but I never had the balls to tell him. The day before our show he killed himself 'cause his parents were homophobics. » Je me surprends à ne pas verser une larme en lui racontant son suicide, à croire que mon cœur s'est habitué. « He never told me he was gay and I always felt so guilty 'cause... I did nothing to help him. He's gone 'cause he felt so alone even though I was his friend. So, yeah, that's why I left. Everyday I'd feel his presence and I'd stand it anymore so I ran away. » Je prends l'une de ses mains dans la mienne, le regard plongé dans le sien et un léger sourire presque faux sur mes lèvres. « I'm sorry I left you but I thought that you'd understand me.  »

 

 

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Message(#) Sujet: Re: Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] EmptyDim 16 Fév 2020 - 10:29


Did you miss me, Big Bro ?
Je peux comprendre sa surprise. Bon, j'étais un peu jeune et je ne voyais pas toujours ce qu'il se passait. Mais j'avais rapidement compris qu'ils n'étaient pas aussi attentif à lui qu'ils ne l'étaient avec moi. Aussi, je ne réponds pas vraiment puisqu'il s'agit surtout d'une question rhétorique. J'espère tout de même qu'ils feront un pas vers lui. Ca fait.. bien trop longtemps et je pense qu'il serait préférable de le faire avant de regretter lorsque quelqu'un s'en ira.

Mais je m'intéresse surtout à ce qu'il fait. Je pense que ça lui convient réellement comme environnement. Je récupère mon portable et note déjà les informations qu'il me donne. Je ne risque pas d'oublier mais je préférais simplement le noter, au cas ou. Il bombe le torse et déclenche un roulement d'yeux de ma part avant que je ne me met à rire bêtement. Je comprends qu'il soit fier et je suis tout aussi fière de lui mais c'est bien plus drôle de le taquiner qu'autre chose.

- I'm proud of you, big bro' !

Je souris simplement. Je veux qu'il le sache parce que je doute que nos parents ne soient réellement les premiers à lui avoir dit. Je lui parle de Marius chez qui j'ai élu domicile. Je lui ai déjà parlé de lui dans les nombreux échanges que l'on avait. C'est quelqu'un de bien et un ami en or. Mais je vois bien qu'il s'inquiète un peu. Et.. ça me fait du bien en quelques sortes. Mon adolescence lui aurait sûrement un peu inquiété. Alors même si c'est un peu tardif, ça me va.

- I'll remember, thank you. But I intend to come at a time when you least expect it! Like you'r on the toilet ? Boom ! Jodie comes !

Je lève les bras en l'air, accompagné d'un rire franc. Arriver comme un cheveux sur la soupe pourrait être plus que marrant. Bon, je me doute qu'il ne serait pas bien heureux s'il est occupé dans sa chambre avec quelqu'un. De toute façon, si j'entends le moindre bruit, je n'irai pas voir. Je repartirais le plus discrètement possible. Le but n'est pas de lui ôter toute forme d'intimité maintenant que je suis là.
La photographie est une réelle passion. J'ai pu retravailler tellement de vieille photo que j'avais récupérer. Comme beaucoup d'australien ou même de personne vivant ici, les feux qui touchaient l'Australie impactaient énormément de gens. Je repose les yeux sur Arthur qui me parle de sa peur. Je peux comprendre. C'est assez effrayant.

- I can understand why you were scared.. I would have been too.

Puis, la conversation part sur un sujet qu'il fallait obligatoirement abordé. Parce que son départ a eu beaucoup d'impact sur moi, sur lui et je pense sur beaucoup. Alors, je demande déjà si je suis la cause, ou nos parents.
Il est difficile pour moi de ne pas me sentir fautive. Mais il me dit déjà le contraire et ça avant même que je n'ai fini ma phrase. Je pince mes pulpes avec douceur et décide de le laisser rassembler ses pensées, pour m'expliquer. Qu'il prenne son temps, je ne compte pas m'en aller en courant. Il commence déjà et malgré les questions, nombreuses questions, qui traversent mon esprit, je n'en laisse aucune sortir. Je ne savais pas qu'il avait une attirance pour les hommes. Mais ça ne me dérange pas.

Je dois avouer que beaucoup de scénario se sont dessinés quand il est parti. Mais plus il parle, plus je vois que ça l'impact encore. Je comprends qu'il soit parti si c'était la meilleure solution pour lui. Et je comprends aussi la douleur qu'il ressent.

- Arthur.. it wasn't your fault.. And I'm pretty sure that he didn't felt alone when you were there. I mean.. his parents should feel guilty, not you..

Je viens serrer sa main avec douceur et fini par me rapprocher. Je lâche sa main pour glisser les bras autour de lui et le serrer doucement. Je veux juste qu'il sache que je suis là. Même si ça à prit du temps, qu'il n'est peut-être plus aussi impacté par l’événement. Mais je suis sûr que c'est utile..

- I do understand.. and I hope that you feel better today. But.. don't feel guilty. You're not responsible and... I sure he's happy that he manage to make you discover your passion and that you kept going with it today.

Je viens frotter son dos avec douceur. J'essaye de le réconforter tout de même. Mais ça m'aide aussi de mon côté de connaître enfin le fin mot de l'histoire, pourquoi il est parti. Parce que j'ai longtemps pensé que j'étais responsable de son départ. Alors, ça me permet aussi d'avancer.

- And.. well I'm happy to know that I can have a sister-in-law as well as a brother-in-law.

Je me détache de lui et souris avec douceur. Je veux juste finir sur quelques chose d'un peu plus léger.

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Message(#) Sujet: Re: Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] EmptyLun 17 Fév 2020 - 16:30


did you miss me ?
The world's not perfect but it's not that bad, if we got each other and that's all we have I will be your mother and I'll hold your hand, you should know I'll be there for you when the world's not perfect, when the world's not kind
@Jodie Glenn



J'ai toujours regretté ce moment comme la peste. Elle pourrait très bien ne pas me croire, après tout, Jodie n'était encore qu'une enfant lorsque cette histoire s'est produite. Puis, de toute façon, j'ai toujours été très bon à cacher mes péripéties, mes drames, à toute ma famille. Même lorsque je sortais avec plusieurs filles, je n'ai jamais expérimenté le moment où mes parents devaient rencontrer celle avec qui je partage une petite histoire d'amour sans réel fondement. Bien au contraire, ils étaient toujours les premiers à savoir pour mes conneries puisque la police avait le coup du téléphone bien trop facile. À force, les vieux n'étaient même plus surpris de voir les condés à la porte ou la voix d'un des leur au téléphone pour annoncer que le fil aîné est en garde à vue. Encore aujourd'hui, je me demande bien d'où j'ai bien pu tirer cette personnalité casse-cou et rebelle, à croire que toute ma famille est la réincarnation même des saints, sûrement grâce à leur éducation pieuse. Puis Jodie, m'enlace une deuxième fois depuis son arrivée chez moi et je la sers un peu plus fort qu'auparavant, elle est devenue la seule personne à connaître cette histoire, j'ai tant besoin d'une épaule sur laquelle pleurer désormais. Je ne flanche pas, il s'est écoulé vingt-six ans depuis son suicide, j'ai dû m'y faire à me le remémorer tant maintenant, j'ai tendance à le raconter comme une banalité. Ma petite-sœur me rassure, me réconforte, me dit les mots justes pour que je ne puisse plus me sentir coupable. Au fond, j'en suis bien conscient que je n'ai jamais été la cause première de son suicide et pourtant je me dis que si j'avais eu les couilles de lui déclarer mes sentiments aurait-il pris cette occasion pour se battre de son côté ? Plusieurs questions resteront à jamais sans réponse. « And.. well I'm happy to know that I can have a sister-in-law as well as a brother-in-law. » Qu'elle dit comme pour essayer de me faire sourire et Jodie aura bien réussi sa petite mission. Je laisse même un sourire forcé, comme pour lui montrer une certaine crainte, mais surtout pour cacher ma peine sur ce qu'elle venait de sortir. « Yeah wel don't count on that, I'll be single forever. Your big bro is too old now, slowly I'm dying alone. » Mes relations n'ont sans cesse continué plus loin, voir même passagères. J'essayais bien de m'intéresser à l'autre, d'y mettre tous mes moyens sur notre couple, malheureusement, ça se finira encore en séparation mutuelle. Pour être franc avec moi-même, je ne pense pas être tombé amoureux depuis le lycée. C'est triste, mais je me dis que je n'ai pas encore trouvé la bonne personne. « But I'm still ready for your wedding and your pregnancy ! » Dis-je pour l’embarrasser. Je savais bien qu'on avait encore le temps devant nous, mais je ne peux pas cacher mon excitation à l'idée de me dire que, peut-être, un jour je deviendrai tonton. « Anyway, I didn't even show you around my flat, follow me. » Et c'est comme ça que je lui ai fait visité mon petit appartement. En partant de ma cuisine jusqu'à ma chambre où elle pouvait y avoir une certaine photo, sur ma table de chevet, de nous deux jeunes lors d'un voyage à Londres devant le Big Ben. Jodie savait à peine marcher et je la tenais d'une main pour ne pas qu'elle tombe. « Awww look at you, weren't you the cutest ? Time flies huh ? »

 

 

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Message(#) Sujet: Re: Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] Did you miss me, Big Bro ? [ft Arthur Glenn] EmptySam 29 Fév 2020 - 12:07


Did you miss me, Big Bro ?
J'essayais de le rassurer un peu, de lui montrer que j'étais là. Mais aussi de rendre l'atmosphère moins pesante. J'avais les réponses à mes questions et je sentais aussi.. Comment dire ? En fait, savoir le fin mot de l'histoire, ça me faisait du bien. Parce que je sentais que je n'étais pas fautive dnas l'histoire. Je dois avouer que ça m'avait beaucoup stressé de revenir. Parce que je ne savais pas ce qu'il allait me dire à l'origine.
On parle rapidement de ses relations et je me met à agiter la tête de droite à gauche quand il dit qu'il allait finir sa vie seul. Qu'il est con. A dire vrai, même plus vieux, il restait un bel homme. Je pense qu'il peut encore trouver quelqu'un. Mais est-ce qu'il cherche encore ? Je ne sais pas.

- You won't die alone, idiot. But are you looking to find someone? You're still handsome and in good shape. Pretty sure you turn heads on the street.

Je viens tapoter un peu son épaule. Il était beau et il n'était pas un con. Point de vu personnalité. Mais je pense que l'expérience plus jeune a du lui jeter un certain froid. Et c'est dommage. Je veux être tata moi à un moment, quoi !
Mais il me parle de mariage et de bébé. J'arque un sourcil, presque offusqué sans l'être. Comme si j'étais prête à me marier ou à fonder une famille, moi.

- Well .. don't count on it. I find it difficult to find myself so .. As soon as I understand it, I'll see.

Le sujet qui fâche semble passé et déjà, il me fait visiter son appartement. C'est joli. Et j'espère que lorsque j'aurai trouvé mon propre appartement, que j'arriverai à le décorer correctement. Ce qui n'est déjà pas demain la veille. Je remarque une photo et je n'étais pas à la prendre pour la regarder. Je me met déjà à rire. Mon dieu, ce que l'on était jeune. Je dois avouer que cette époque me manque. Mais c'est peut-être le fait de vieillir qui me fait un peu peur et que je cherche à retrouver la tranquillité que je pouvais avoir quand j'étais enfant et qu'il était là.

- I remember you carried me on your shoulders because I couldn't walk.

Mais il a raison. C'était il y a très très longtemps maintenant. Et je suis persuadé que je ne pourrais plus grimper sur ses épaules comme j'aurai pu le faire plus jeune. Enfin, si, sur son dos. Mais c'est tout, en fait. Je souris de façon nostalgique et fini par lever les yeux vers lui.

- Yeah.. it was a long time ago. I wish we could be kids again.

Je fini par reposer la photo pour pouvoir me redresser. J'étais contente d'avoir retrouvé Arthur. Même si c'était quasiment vingt ans après. Nous avons passé la majorité de la journée ensemble avant que je ne rentre finalement. Et savoir que je pouvais aller voir Arthur quand je voulais, entendre sa voix bien plus facilement. Ne pas être juste sur les mails encore et encore. Il n'y avait plus de barrière. Et je savais que je serais là s'il avait besoin comme il sera là quand je n'irai pas bien...

FIN


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