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 LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good

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Megan Williams
Megan Williams
la détresse des roses
la détresse des roses
LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good MTtf4TM Présent
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Damon lui a demandé de l’épouser à nouveau, mais pour de vrai cette fois.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - qui sortira en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, viennent d'emménager au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good SCY6X
POSTS : 5123 POINTS : 210

TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, mentions d'agression physique.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
CODE COULEUR : darkgoldenrod.
RPs EN COURS :
― megan's theme ―

(05) ginnydamon #36maisie #4jo #11shiloh #12

(ua) olive #2 (slasher)

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cosigan #36 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536

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melly #4 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #11 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #12 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #4 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

AVATAR : Sydney Sweeney
CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & gif signature), firetfly (gif damon), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), zvldagifs (gif molly)
DC : Raelyn Blackwell (ft. Lady Gaga) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/09/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t38701-megan-i-m-your-biggest-fan-i-ll-follow-you-until-you-love-me
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Message(#) Sujet: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyLun 04 Nov 2019, 10:19




‘Cause our minds changed on what we think is good
Lucia Whitemore & @Carter Rollins LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good 873483867

J’ai mis des talons aiguilles, j’ai mis une jolie robe orangée, prêté par Caleigh, une de mes collègues au Pelican’s, qui m’a pratiquement tirée par la peau des fesses pour que je sorte avec elle. Je ne m’y sens pas à mon aise, je la trouve trop voyante, trop tape à l’œil, je préfère largement les couleurs plus sobres, celles qui me permettent de passer inaperçue. Mais devant mon dressing elle a décrété que je n’avais rien qui fasse l’affaire pour l’endroit où elle voulait m’emmener – et où je n’avais aucune envie de mettre les pieds – et a sorti la fameuse robe du sien en prétextant que l’orange était ma couleur et qu’elle m’irait comme un gant. Ma couleur j’en sais rien, mais on pouvait pas me louper, et j’avais eu toute la soirée la désagréable sensation d’être scrutée et observée, alors qu’il n’en était rien. Je n’ai jamais aimé ça, faire quoi que ce soit qui puisse attirer le regard. J’envie ceux qui sont capables de sortir du lot, de mettre des vêtements bariolés sans sentir peser les regards, de rire fort, à gorge déployée, de prendre la parole au milieu d’un groupe, mais je ne suis pas de ceux-là. Elle m’a emmenée dans une boite de nuit apparemment branchée du centre-ville, le genre où les cocktails coutent tous un prix à deux chiffres et où effectivement, ma paire de stan smith aurait fait tâche. L’artiste qui passait de la musique électronique jouis apparemment d’une certaine notoriété mais je n’ai pas su apprécier les morceaux qu’il passait, et de façon plus générale l’effervescence ambiante du lieu m’a profondément mise mal à l’aise.

Vers une heure du matin je suis donc assise sur un canapé, mon troisième verre de la soirée à la main, dans lequel j’ai à peine trempé mes lèvres, et me tiens en recul. Les conversations fusent et je ne me sens pas à ma place, et maudit la brune d’avoir réussi à me trainer à cette soirée. Elle est dans son élément, elle est de ceux qui rient sans se soucier de qui les observe, qui flirtent, danse et boivent. Elle a déjà tenté de me caser avec trois de ses amis – depuis qu’elle a réussi un après-midi au café à me faire avouer que j’étais célibataire mais venais de me séparer elle s’est mise en tête de m’aider à rebondir. Je la cherche du regard un instant mais ne la trouve pas, et finalement sans finir mon verre je le pose sur la table, attrape mon sac à mec et le glisse sur mon épaule avant de me lever pour quitter la boite de nuit.

Une fois dehors j’inspire une bouffée d’air frais qui me revigore, et j’accueille avec soulagement le calme retrouvé. Je lisse ma robe et frissonne au contact de la brise sur mes bras nus, après la chaleur étouffante du club, mais garde ma veste pliée sur mon bras, les douces températures printanières commençant à reprendre leurs droits. Je suis venue avec Caleigh, qui a garé sa voiture un peu plus loin et Wynnum est bien trop loin pour que je rentre à pied, si bien que j’hésite un instant. J’envisage d’appeler un taxi ou un Uber mais finalement renonce à l’idée, les navettes de nuits de la ville desservent le centre et conduisent jusqu’au littoral. J’ouvre mon téléphone pour repérer l’emplacement de l’arrêt le plus proche et finalement je me mets en marche, pestant contre le manque de confort de mes escarpins.

Sa silhouette, je l’aperçois au détour d’une ruelle. Passant d’abord rapidement je m’arrête, avant de revenir sur mes pas pour jeter un coup d’œil supplémentaire au jeune homme accroupi, le dos posé contre le mur en briques. Je jette un coup d’œil autour de moi, cherchant un appui, quelqu’un qui l’accompagne ou l’aide, mais réalise rapidement qu’il est seul, que nous sommes seuls. S’aventurer à la rencontre d’un inconnu dans une ruelle sombre n’est pas la meilleure des idées mais il m’a l’air d’avoir besoin d’aide plus que de constituer la moindre menace, et je suis incapable de détourner le regard, de poursuivre ma route et de le laisser ainsi. Je fais quelques pas hésitants en avant et fini par briser le silence. « Tu… Tu vas bien ? » Devant l’absence de réponse de l’individu qui se révèle être un jeune homme, un peu plus âge que moi, je me rapproche à nouveau, avant de m’abaisser doucement à son niveau. « T’as mal quelque part ? » Il relève la tête et nos yeux se croisent. Sans trop savoir pourquoi je sens un trouble me serrer le ventre, et reste muette. Je suis peut-être sage mais pas idiote, et en côtoyant Lawrence et les membres du groupe je les ai assez souvent vu abuser sur les stupéfiants pour reconnaître quelqu’un sous l’emprise de drogue. Et le jeune homme en face de moi il plane, avec difficulté j’ai l’impression, mais ses pupilles dilatées ne mentent pas, et je ne peux m’empêcher de ressentir de la peine devant son air de chien battu. Mes yeux se posent sur son front et je crois détecter un saignement, une plaie. Il s’est battu ? « On t’a frappé ? » Je ne sais comment réagir, est-il dangereux ? Faut-il que j’appelle de l’aide, pour lui ou moi ? Une ambulance ? Je ne suis pas une habituée de ce type de situation, et mes yeux s’accrochent aux siens, à la recherche d’une réponse.






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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyLun 04 Nov 2019, 13:04


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L’insouciance de son enfance est déjà bien loin de Carter Rollins. Il ne partage plus rien de cet adolescent qu’il fût autrefois, avant de retomber une énième fois sur la Blackwell il y a plus de dix ans maintenant, et qu’elle lui ouvre les portes du paradis. Son paradis. Le club, triste sentence quand on voit tous les efforts de son frère pour essayer de sauver ce qu’il reste à sauver encore de cet homme sans scrupule. En posant nos yeux sur lui à cet instant on pourrait le considérer comme le petit chétif de la bande, celui qui n’oserait rien dire, rien faire pour énerver quiconque. Celui qui est en manque. Le pauvre fou aux habits déchirés, et à la langue trop muette. Au regard néanmoins mystérieux, et au déhanchement plus que attirant. On pourrait penser qu’il vit dans la rue, épuisé et amaigri. Mais la vérité est toute autre, tellement différente de ce que les gens peuvent voir au premier abord. Tellement différente de ce qu’il veut bien laisser paraître. On s’retourne pas sur sa silhouette, d’habitude. Pas quand il a bu et que ses jambes flageoles. Pas quand il vient de snifer sa poudre magique sans ménagement. Et que ça se voit, même si il cherchera à démentir la moindre accusation. Dans le blanc des yeux, sans scrupule. Il avait promis, promis à Nicolas qu’il finirait par s’en sortir un jour. Mais il faut croire qu’il ne parviendra jamais totalement à tourner la page, à devenir un autre. A relever cette tête de l’eau et d’arrêter de vouloir boire la tasse. Que Carter Rollins restera à jamais ce pauvre idiot sans principe et sans regain d’énergie pour ce qui l’entoure. Avec ses parents ça s’était toujours mal passé, parce qu’ils avaient toujours considéré Carter différemment de son aîné, provoquant une certaine rivalité entre les deux garçons de la famille. Mais une chose est évidente, avec les années le regard de Carter avait changé sur ce dernier, et peut-être, peut-être qu’il y aurait un jour dans ce corps inanimé de sentiment un soupçon de fierté le jour où il verra son aîné lui intimait toute cette confiance qu’il a envers lui. Mais ce jour n’est jamais parvenue à exister pour la simple et bonne raison que Carter replonge aussitôt dans les méandres de ses malaises. Se procurant les mêmes joies que de replonger aussitôt le dos des gens qui l’aime tournés de l’autre côté. C’est tellement idiot de penser qu’un jour, il puisse renaître de ses cendres, c’est même quelque chose que le brun ne pige pas. Il a toujours été un mauvais garçon toute sa vie, pourquoi voudrait-on aujourd’hui à trente ans, que les choses soit différent ? Quelle mouche aurait piqué ses gens ? Il sort de sa quarantième désintox (au moins) et n’a aucune envie de faire plaisir à ses gens trop bien-pensant, qui vivent probablement dans une autre sphère que la sienne. Désormais, accroupi contre le mur, il n’était pas là depuis bien longtemps, il venait tout juste de sortir du bar au coin de la rue. Il s’était bagarré, il en avait même foutu une sacré dose à un type qui n’avait pas voulu lui payer le prix demandé. Les règles sont les règles et c’est cynique de penser que depuis son arrivée au Club, Carter suit les règles. Et c’est pourtant une stricte vérité, ayant trouvé une famille à sa hauteur, une famille qu’il protégera envers et contre tout. C’était vraiment quelque chose de nouveau pour lui, lui le loup solitaire normalement. La seule famille dont il sera loyal, sans aucun doute. Il mettait en œuvre toute sa violence et son arrogance pour défendre les mérites de ses membres sans en connaître la cause. Il ne faut pas chercher bien loin, tant qu’il est question de provoquer et faire subir ses foudres aux autres, Carter répond toujours présent. Comme un signe du destin. Il est seul dans cette rue déserte. Dire qu’il n’aime pas être seul serait mentir, c’est même le seul moment où il se sent lui-même, où il n’a pas à jouer de jeu trop parfait. Avec le temps, le brun avait fini à devoir arrondir les angles pour parfois obtenir ce qu’il désirait. Et il l’acceptait. « Tu… Tu vas bien ?  » Il avait entendu des talons claquaient sur le goudron froid de la rue mais n’avait pas relevé son visage pour autant. Une silhouette se tient droite devant l’homme accroupi par terre. Il arrive à percevoir sa douce voix et le fait qu’elle se rapproche de nouveau de lui, malgré son besoin de vouloir rester dans sa pénombre. «  T’as mal quelque part ? » Recroquevillé sur lui-même, elle se place juste devant lui, et s’abaisse pour se mettre à son niveau et peu à peu, Carter relève son visage froid et ses yeux sombres sur elle. Une femme. Une jeune demoiselle plutôt. Bien plus jeune que lui à en croire ses traits plus que angélique. Elle a la voix toute douce, et le son de sa voix anime une tempête intérieur au fond de lui. Il n’a guère envie qu’on vienne le déranger, et pourtant, il ne cherche pas à la repousser, du moins ne le lui montre pas si ouvertement. Il hoche négativement la tête comme si il ne pouvait pas parler. Il n’est pas du genre à faire la conversation. « On t’a frappé ? » Cherchant à fuir son regard, il met sa main sur son front, et ne réalise même pas l’état de sa blessure, encore trop imbibé par le liquide qui s’est répandu en lui les minutes précédentes. Avec Carter il faut toujours combattre le mal par le mal et il s’rait capable de retourner au bar pour de nouveau confronter le type. Et descendre quelques bouteilles au passage. « C’est rien » Qu’il dit, voulant rejeter une quelconque aide de la jeune femme envers sa personne, il n’a jamais eu besoin de personne, et il est plutôt du genre à décevoir qu’à rendre fier, Carter. Et ça lui va pas trop mal à lui, « j’ai foutu bien pire à l’autre type ! » Qu’il avoue, presque dans une fierté mal placé, remplie d’un ego probablement qui f’rait fuir la femme. C’est ce qu’il espère au fond de lui, car il n’est qu’un poison qui se répand dans le corps des autres et qui détruit toute source de vie.
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Megan Williams
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Damon lui a demandé de l’épouser à nouveau, mais pour de vrai cette fois.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - qui sortira en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, viennent d'emménager au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
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cosigan #36 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536

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melly #4 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #11 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #12 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #4 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyLun 04 Nov 2019, 13:19




‘Cause our minds changed on what we think is good
Lucia Whitemore & @Carter Rollins LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good 873483867

Je suis en train de maudire Caleigh, dans mon petit monde où ma pire contrariété de la soirée et d’avoir été trainée plus ou moins contre mon gré à une soirée au cours de laquelle je ne me suis pas sentie à ma place. C’est d’abord un reniflement, puis une silhouette qui précipite la collision entre ce petit monde et un autre, différent, inconnu, effrayant. Naïvement ces reniflements me laissent penser que quelqu’un est en train de pleurer, en train de s’effondrer le dos au mur. Et si je laisse la crainte m’envahir un instant, je ne suis pas du genre à tourner les talons et m’éloigner, je ne l’ai jamais été je ne l’aurais pas fait même en ayant conscience de quel genre de personne j’allais rencontrer. Si j’avais compris tout de suite que le jeune homme adossé au mur ne renifle pas parce qu’il est triste mais parce qu’il est sous l’influence de cocaïne et coutumier de stupéfiants, qu’il n’est pas en train de pleurer mais vient plus vraisemblablement de s’envoyer un rail. Je suis comme ça, je ne supporte pas la douleur, je ne supporterais pas non plus l’idée de tourner le dos à quelqu’un qui a besoin de moi. Alors je m’approche, doucement pour ne pas l’effrayer, et lorsqu’il relève les yeux vers moi je comprends. Je ne comprends pas tout parce que mon innocence m’en empêche, mais j’ai déjà fréquenté des gens sous influence lorsque je suivais Lawrence dans sa vie de musicos, et les pupilles dilatées, les yeux injectés de sang, je connais. Un frisson me parcoure le dos, de la peur peut être, du malaise à l’idée de sortir de ma bulle pour entrer dans un monde que je ne connais pas et où je ne peux qu’avancer à tâtons. Il secoue la tête, il n’a pas mal, ou il ne veut pas m’en parler, et je n’insiste pas. Pourtant mes yeux se posent sur son front et je comprends qu’il s’est battu. Je n’arrive pas à cerner son état, pas tout de suite, est-il bourré, simplement conscient de ce qui lui arrive. Silencieuse je l’observe, un peu touchée au fond par le brun que je ne connais pourtant pas, parce qu’à moi il m’a toujours semblé que se mettre dans ce genre d’état constituait un appel à l’aide. « C’est rien. » Je sens la fierté mais je n’ai pas l’impression qu’il me repousse et si la situation me terrifie, je n’ai pas peur qu’il s’en prenne à moi, pour une raison que j’ignore. Peut-être que je me trompe, j’ai toujours été aveuglée par ma propre innocence, la projetant trop facilement sur les individus dangereux que le destin place sur ma route, comme des épreuves auxquelles j’échoue lamentablement dès que j’en ai l’occasion. « J’ai foutu bien pire à l’autre type ! »

Je fronce les sourcils en le voyant si fier alors qu’il me parait à moi en piteux état, avec ses yeux de lapin russe, son visage en sueur et son front en sang. Peut-être qu’il ne veut pas de mon aide, mais je suis incapable de ne pas insister, de ne pas tenter de tout faire pour être sure qu’il rentre chez lui en sécurité, où que soit son chez lui. « Qu’est-ce qu’il t’a fait l’autre type ? » Je ne suis pas une violente, je ne supporte plus la violence à vrai dire, qu’elle soit verbale ou physique, comme si une partie de moi était consciente que c’est ce que j’avais subi en fréquentant mon ex. Comme si elle la rejetait, terrorisée à l’idée de retomber là-dedans à la moindre occasion. Mais le vacarme assourdissant de mes pensées ne m’aide pas à avoir les idées claires, et j’ai juste envie de l’aider, sans me poser la moindre question. Je jette un coup d’œil autour de nous. La ruelle est vide, désespérément vide. « T’es tout seul ? » Je pense que je connais la réponse à ma question mais une part de moi espère se tromper, que ses amis vont débarquer, attraper son bras et le passer sur leurs épaules pour trainer le jeune homme jusqu’à chez lui, en sécurité. Il doit bien en avoir des amis non ? Qui laisserait un proche seul dans cet état-là ? « Tu veux appeler quelqu’un ? » Je doute qu’il soit en état de composer un numéro de téléphone, mais je n’en sais rien après tout. Un frère, des parents un ami, une amante, il doit bien connaître quelqu’un qui puisse le tirer de ce mauvais pas ? « T’as vraiment pas l’air bien… T’as pris quelque chose ? C’est la première fois ? » Petite fille, gentille petite idiote.






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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyLun 04 Nov 2019, 22:17


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Electron libre, funeste, Carter n’est pas de ses hommes qui s’attache aux autres, il n’a d’ailleurs pas d’amis dans ce monde. C’est ce qu’il prétendra parce que cela lui convient mieux. Il ne veut pas être déçu et préfère s’enfermer dans sa bulle, dans son propre monde où seul lui réside. C’est plus facile c’est pourtant un mensonge. Il fût un temps Raelyn partageait son amitié avec lui. Freya aussi. Le club. Il n’est pas de ceux qui partagent facilement son temps avec les autres, encore moins ses délires. Et pour rentrer dans son univers il n’y a pas vraiment de mode d’emploi. Ca dépend surtout de son humeur, sans aucun doute, et du premier regard. Le feeling de la prestance, même si il cherchera à démentir, il faut quelqu’un de poigne pour le supporter, quelqu’un qui pourrait le remettre sur le droit chemin quand il dérape légèrement. Et il dérape, souvent. Trop d’après Nicolas son frère. Foutaise, Carter a toujours été ainsi, et vouloir le changer reviendrait à perdre son temps. Selon lui. La rue où il a élu domicile pour une partie de la nuit est déserte, et c’est sans aucun doute pour cela qui s’est arrêté ici, plus qu’ailleurs. Il a besoin de tranquillité s’il veut à nouveau respirer l’air frais de sa poudre. Besoin de s’isoler comme toujours. Mais il est vite dérangé par une demoiselle, et son air est las, et un soupire sort de sa bouche. Fais chier qu’il pense, sans toutefois relever son regard vers elle, pensant juste qu’elle finirait par tracer sa route, ou mieux encore, battre retraite. C’est ce que tous ses gens font quand ils croisent son regard dur non ? Mais elle semble prendre tout son temps, qu’importe, il ne réalise pas combien de temps il reste silencieux, stoïque, à fixer devant lui sans but précis. Il tient dans sa main cachée à l’arrière de lui, un sachet. Ce sachet qui le fera se sentir encore mieux, plus que quelques minutes, à tenir bon. Et bien même quand il ouvre la discussion, Carter ne bouge pas, il fait le mort. Ça marche souvent ça, ou revers de médaille, ça attire davantage le regard sur soi ! Et en l’occurrence chez cette jeune femme son silence ne lui convient pas. Elle finit par s’accroupir à sa hauteur, fais chier, elle ne compte pas camper ici, rassurez-le ? « Qu’est-ce qu’il t’a fait l’autre type ? » Il hausse les épaules tout en lui jetant un bref regard. Il ne s’pose pas ce genre de question Carter. On ne fait pas ce qu’il veut, il attaque dans le tas sans réfléchir. Mais elle veut vraiment savoir ? Non parce que parfois ses paroles peuvent être légèrement (que très légèrement) crus, « il a cru bon de m’arnaquer… » Qu’il lâche finalement, sans une once de pitié pour le gars en question, comme si sa fierté pouvait en être touché. Et elle pouvait l’être ouais. Lui c’est la fierté absolu, un loup solitaire, imbus de sa personne qui agit avant de penser. Mais qui regrette jamais rien, enfin c’est ce qu’il dit ! Elle n’en saura pas plus, parce qu’il ne juge pas nécessaire de tout lui raconter. De lui raconter sa vie, qu’il est dealer et que l’autre a voulu l’entuber ! Comme il ne dira pas non plus qu’il fait partis du club, groupe de gens peu fréquentable qui font sans doute fuir Brisbane. « Et je déteste ça… » Il surenchérit comme si elle pouvait en douter. A son timbre de voix et à son regard, même la plus naïve et chétive des nanas pourrait le comprendre juste en posant son regard sur cet être. «  T’es tout seul ? » D’un signe de tête, il acquiesce en même temps ce n’est pas comme si autour de lui, une marée de groupie lui courrait derrière. Et ça lui convient pas trop mal à Rollins. Il hausse les épaules, pour lui montrer qu’il s’en fiche bien d’être entouré ou d’avoir de la compagnie. Elle regarde autour d’elle avant de reposer son regard sur lui et de lui demander, « tu veux appeler quelqu’un ? » Son visage panique comme si elle était prête à appeler quelqu’un pour lui, et clairement il ne veut prévenir personne. Toute façon c’est pas comme si les gens allaient venir le retrouver. Et ils auraient bien raison, eux ! « J’ai personne ! » Elle aurait peut-être du mal à le croire, mais il voulait s’en convaincre, il est le seul maître de sa barque. Il aurait bien son frère à prévenir, mais il se régalerait bien trop de jouer le Bon Samaritain. Même pas il y pense Carter. Freya ? Ouais mais elle doit sûrement traîner au fin fond d’une ruelle elle aussi. Quelqu’un du club ? Quelle horreur, et éveiller les soupçons de la jeune femme, jamais ! « Faut pas perdre ton temps tu sais, j’suis un dur à cuir ! » Et c’était pas faux, une alerte qui lui lance mais il n’sait pas si elle arrivera à comprendre le signal. « T’as vraiment pas l’air bien… T’as pris quelque chose ? C’est la première fois ? » Il voit pas du tout ce qu’elle veut dire, d’ailleurs, il commence à faire chaud dans la ruelle, et cela malgré l’air frais qui n’arrive pas à redescendre la température. Il cache sa poudre dans la main droite, la gauche tient toujours son front, qu’il finit par lâcher. Il gigote dans tous les sens, et le regard un peu brumeux, il peut plus tenir, « t’en veux ? » Qu’il demande avant de lui montrer le sachet qui contient la poudre blanche. C’est complètement fou, au pire elle le prendra pour un camé, c’est ce qu’il est non de toute façon ? « J’te jure, j’ai juste besoin de ça pour aller mieux… » Il veut la convaincre, juste un snif et il repart dans sa quête pour conquérir le monde. A sa manière. Il se concentre alors pour prendre sa dose, il fera avec les moyens du bord, comme à chaque fois.
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Megan Williams
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la détresse des roses
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Damon lui a demandé de l’épouser à nouveau, mais pour de vrai cette fois.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - qui sortira en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, viennent d'emménager au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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POSTS : 5123 POINTS : 210

TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, mentions d'agression physique.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
CODE COULEUR : darkgoldenrod.
RPs EN COURS :
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(05) ginnydamon #36maisie #4jo #11shiloh #12

(ua) olive #2 (slasher)

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cosigan #36 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536

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melly #4 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #11 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #12 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #4 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

AVATAR : Sydney Sweeney
CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & gif signature), firetfly (gif damon), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), zvldagifs (gif molly)
DC : Raelyn Blackwell (ft. Lady Gaga) & Midas Sterling (Tom Blyth)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/09/2019
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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyMar 05 Nov 2019, 10:55




‘Cause our minds changed on what we think is good
Lucia Whitemore & @Carter Rollins LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good 873483867

Je ne suis pas dans ma zone de confort, c’est indéniable, et je me rends rapidement compte que je suis coincées en deux eaux, partagées par deux parties de ma personnalité. La craintive, la timide, celle-là n’a qu’une seule envie : prendre ses jambes à son cou, fuir cette situation dans laquelle elle est profondément mal à l’aise – parce que je le suis – rentrer chez elle et oublier la soirée, la ruelle, et le jeune homme accroupi le dos au mur. Mais je n’en suis pas capable, parce qu’une partie de moi ne pourrait pas supporter l’idée d’avoir abandonné quelqu’un qui a de toute évidence besoin d’aide, qu’il en soit conscient ou pas. Cette partie-là allumerait la télévision et feuillèterait le journal demain matin, la boule au ventre, à la recherche d’un fait divers sordide, d’un jeune drogué que l’on aurait retrouvé la bouche ouverte dans le caniveau. J’ai peur je l’admets, mais je ne suis pas capable malgré ça d’avoir le bon sens de tourner les talons, pas quand ça veut dire abandonner l’inconnu à son sort. Alors accroupie, je pose mes genoux contre le bitume, signe que je compte rester, signe que je ne compte pas l’abandonner. A la place je m’enquiers de sa blessure, qui ressemble au premier coup d’œil à celles infligées pas un poing. Une bagarre de bar donc ? Sans sombrer face aux préjugés, il en a le profil. Et s’il était violent ? S’il portait la main sur moi, parce que ça le fait rire, parce qu’il est trop alcoolisé ou bien trop défoncé ? Si j’avais signé mon arrêt de mort, ou en tout cas la fin de mon intégrité physique en approchant un homme dangereux, en ne me méfiant pas assez, parce que je m’évertue et m’obstine à voir le bon avant de voir le mauvais ? Parce que la douleur et la peine m’aveuglent ? Je suis naïve et bienveillante que j’en deviens idiote, j’en suis consciente mais ne sais pas comment reléguer mes instincts au second plan. « Il a cru bon de m’arnaquer… Et je déteste ça. » Je fronce les sourcils en silence, comme si je prenais conscience de la nature de l’homme que j’ai approché. Comme si d’un coup je me rendais compte de l’idiotie dont j’ai fait preuve en m’en approchant. Je suis trop proche, bien trop proche mais il est trop tard pour faire machine arrière. Si je suis tombée dans un quelconque piège, une évidente machination destinée à attirer la première jeune femme qui passe dans une ruelle sombre, je ne peux plus rien y faire. Je pourrais me lever, courir même, mais il me rattraperait s’il le voulait. Je jette à nouveau un coup d’œil autour de moi, plus inquiet cette fois, plus à la recherche de quelqu’un pouvant venir en aide au brun mais paranoïaque à l’idée qu’un de ses complices s’apprête à me fondre dessus. Mais il a l’air seul, et moi aussi par la même occasion. « J’ai personne ! » Sa réaction vive, presque violente me surprends et je ne sais retenir un sursaut, un mouvement de recul, léger mais perceptible.

Je sens mon cœur battre la chamade, est-ce de la peur, ou de la peine face à cette confession qu’il vient de me faire, sans le vouloir surement, piqué à l’idée que j’alerte quelqu’un de son entourage ? Je voudrais lui dire qu’il a forcément quelqu’un, qu’on a tous forcément quelqu’un mais je ne le connais pas, alors je garde le silence. « Faut pas perdre ton temps tu sais, je suis un dur à cuire ! » Je garde le silence quelques secondes, avant que mon naturel ne reprenne le dessus. « J’ai pas l’impression de perde mon temps. » Non, ce soir j’ai perdu mon temps. Je suis sortie et j’ai dansé, j’ai bu quelques gorgées d’alcool mais cela ne me ressemble pas. Dans cette foule de corps qui se frôlent je ne me sentais pas moi et je n’avais qu’une envie, rentrer chez moi. Là j’ai peur, je ne vais pas chercher à le nier et les réflexes naturels de mon corps me trahissent, mais je n’ai pas l’impression de perdre mon temps. Il a besoin d’aide, même s’il n’a pas l’air de la désirer. « Et je remets pas en cause ta virilité. Seulement tu m’as pas l’air au meilleur de ta forme. » Je ne le connais pas et par conséquent je tâtonne, sans certitude concernant la conduite à adopter pour qu’il accepte une quelconque assistance. Alors je le rassure, commence pas la voie qui me semble la plus évidente : celle qui consiste à apaiser son égo masculin et macho. Mais je sous-estime son manque aussi, ce besoin impétueux de consommer des stupéfiants qui brûle en lui parce que tout ça est un monde qui m’est bien étranger. Je ne comprends pas, je ne suis pas calibrée pour. Comment quiconque peut laisser une poudre blanche guider à ce point ses paroles et ses actes ? Il est agité je le sens, et je suis bien incapable de mettre des mots, une cause à tout ça. Il sort sa main de son dos, et je ne distingue pas tout de suite ce qu’elle contient. « T’en veux ? » Mes yeux se baissent sur le sachet de poudre blanche qu’il tend dans ma direction et si je reste surprise je ne tends pas ma main, comme s’il risquait de me brûler les doigts. Je sais ce que c’est, j’ai déjà vu Lawrence en consommer mais rarement. « Je… » Je me demande un instant ce que j’ai fait ou dit qui ait pu mal être interprété, qui aurait pu le pousser à penser que j’étais là pour au pire le dépouiller, à minima rejoindre son trip. Je choisis la douceur, parce que c’est la seule réaction que je connais. « Non merci. Je ne suis pas là pour ça. » Mais pourquoi je suis là alors ? C’est ce que ses yeux perdus, qui lui donnent l’air d’avoir douze ans semblent me demander. Il n’a pas l’air de concevoir que je ne sois ici que pour l’aider, simplement parce qu’il m’a fait de la peine. « Je veux juste t’aider. » Mais je ne sais pas comment m’y prendre, je dois me rendre à l’évidence : je suis démunie face à la situation. « J’te jure, j’ai juste besoin de ça pour aller mieux… » Je baisse à nouveau les yeux vers lui, ne comprenant pas trop pourquoi il semble presque me demander la permission. La poudre est entre ses doigts, pas entre les miens, et je ne fais pas obstacle à sa consommation. « Toi et moi on se connait pas, mais je suis pas sure que ça soit vrai… » Parce qu’il n’a pas l’air d’aller bien, qui qu’il fasse, ça n’a pas l’air de fonctionner. « J’y connais rien à ces trucs, mais j’ai l’impression que t’en as peut être trop pris. » J’aurais voulu être Gabrielle, elle aurait su comment réagir face à la consommation de drogues. Ou même Hannah, n’importe qui d’autre que moi. Alors je fais ce que je veux, je parle d’une voix douce, je ne mets aucun jugement dans mes paroles. J’essaye de le rassurer, pour me rassurer au passage.






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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyMar 05 Nov 2019, 18:20


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Carter Rollins n’attend strictement rien de ses rencontres volages, poussé par son envie de combattre ses pulsions mauvaises. Il n’est pas de ce genre à s’attacher ou de s’intéresser à quiconque. Il n’a jamais trouvé refuge dans les bras de quelqu’un juste pour ce plaisir, bien qu’il est déjà été attiré par des femmes, une surtout qu’il a vite chassé de son esprit dès lors qu’elle s’est enfuie sans même le prévenir. Parce que finalement c’est un con ce Carter, qui ne pense qu’à sa gueule. Ses parents et son frère aimeraient tant qu’il devienne quelqu’un de plus responsable, de plus humble. Quelqu’un de mieux qui ne se repose pas sur ses lauriers, mais c’est compliqué pour lui, visiblement. Il n’est pas de ce genre-là, c’est une évidence. Lui, il cherche continuellement la confrontation comme si il a besoin de ça pour exister. Et les défaitistes le diront. Il aimerait que le temps passe plus vite, mais ignore pour autant si il souhaite qu’elle s’en aille. Il ne se renferme pas dans la violence comme il a pourtant l’habitude de le faire. Probablement parce que c’est une femme, jolie de surcroit. Qu’elle semble attachée au fait de l’aider, même si il en ignore les raisons, et il ne comprendra jamais ce genre de personne, douce et attentionnée qui ont ce besoin de guérir le monde de leur enthousiasme. Comme si lui avait besoin de ça, foutaise ! Il détourne ses yeux, à l’instant même où les pose sur lui, il n’avait pas envie de rentrer dans ce jeu, pas là tout de suite. Alors qu’il a juste envie de s’en griller une, là tout de suite. « J’ai pas l’impression de perde mon temps. » Qu’elle avoue comme si cela ne l’étonnait guère, il hausse les épaules. Réponse facile pour lui dire combien elle ne comptait pas s’enfuir aussi facilement. Il n’comprenait pas vraiment ce qu’elle recherchait. Avait-elle besoin d’adrénaline dans sa vie pour s’intéresser à un gars comme lui ? Il n’y avait pas besoin de faire de longue études pour comprendre qui était Carter. Pas qu’un simple étudiant en manque de fric ou sans toit. Pas qu’un vulgaire travailleur acharné, paumé au coin d’une ruelle. Lui, il était si différent, à la fois sauvage et téméraire. Son regard ne daignait aucune sympathie particulière. Aucun besoin de faire connaissance avec la stratosphère. Il était piégé dans son propre monde et s’en plaignait pas. Loin de là. « Et je remets pas en cause ta virilité. Seulement tu m’as pas l’air au meilleur de ta forme. » Il relève son regard brutalement sur la jeune fille accroupie toujours devant lui. La reluquant avec insistance après sa phrase. Sa virilité ? Qu’elle n’en doute pas, pour trouver autant macho que lui, fallait en avoir du temps et de la patience ! « Ais-je l’air paumé ?! » Sa voix qui se pose sur ses mots qui sortent avec une facilité déconcertante de ses lèvres. Fallait pas penser qu’il allait mal. Même si à cet instant, il commence légèrement à s’agiter, ses jambes d’abord, et il a un besoin de se lever, qui réprime en restant immobile. Quand il pointe le petit sachet de poudre devant la jeune demoiselle, il regarde sa réaction, « je… Non merci. Je ne suis pas là pour ça. » Inconsciemment, peut-être s’attendait-il à ce qu’elle se relève, et qu’elle parte. Qu’elle le plante là, comme un vulgaire déchet, comme ce qu’on fait généralement avec les camés. Peut-être avait-il besoin de repousser ses limites juste pour connaître ce qu’elle a dans le ventre. Et puisqu’elle n’avait pas envie de le laisser, autant profiter de se prendre un bon rail. « Je veux juste t’aider. » Il a ce sourire au coin des lèvres, qui veut tout dire. C’est pas un sourire qui accepte une main tendue vers lui, il en a pas besoin lui, et n’se privera pas pour le lui dire, « j’ai pas besoin d’aide moi… ! » Il niera jusqu’au bout, plus de vingt ans qu’il nie, et c’est pas aujourd’hui que les choses iront en évoluant. Il avait besoin de personne lui, sauf de sa dose. « Toi et moi on se connait pas, mais je suis pas sure que ça soit vrai… » Peut-être bien qu’elle n’a pas tort mais il ne veut pas qu’on lui montre cette réalité qui l’effraie. Que serait sa vie sans cette poudre qu’il a rencontrée pour la première fois à ses douze ans ? Quand il était encore à Adélaïde ? « J’y connais rien à ces trucs, mais j’ai l’impression que t’en as peut être trop pris. » Il hausse les épaules, comme elle voulait, « tu m’connais pas j’suis pas un de tes bourges que tu pourras sauver… » Ouais il fallait y aller avec des pincettes avec lui, et encore, il s’est déjà renfermé pour bien moins que ça, il reprend alors, en jetant un regard à son sachet, « tant pis pour toi » Qu’il avoue comme si une part de lui était déçu, en haussant les épaules. Il n’allait pas gâcher un sachet si elle ne voulait pas, au prix que c’est ses trucs. Le prix pour tomber sur le bonheur sans doute. C’est rentable en tout cas selon lui. Il s’relève légèrement, alors que Lucia se pousse un peu, il se met un peu à l’écart, avant de sortir de sa poche une petite pochette, une bout de paille, et il prend la première chose solide dans la poche de son sac pour déposer la poudre, déverser tout le contenu du sachet avant de son doigt tremblant tout rassembler en une ligne pas vraiment droite, mais ça fera l’affaire. Et avec sa paille suivre la ligne tout en prenant une grande inspiration. Il laisse tomber sa tête en arrière, contre le mur, d’un air satisfait, avant de tout ranger dans la précipitation et de tourner son visage vers Lucia, debout depuis quelques secondes. L’avait-elle regardé alors qu’il s’était dégagé pour pas qu’elle assiste à tout ça, elle semblait ne pas être comme toutes ses personnes qu’il rencontre. « Moi c’est Carter. Carter Rollins, et j’sais même pas comment s’appelle celle qui désire me sauver ? » Dit’il, alors que son ton de voix ne semble pas méprisant, mais pour autant pas des plus réconfortant et bienveillant. Il sait pas quoi en penser, jamais personne n'a cherché à vouloir le sauver.
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cosigan #36 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536

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melly #4 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #11 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #12 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #4 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyMar 05 Nov 2019, 21:44




‘Cause our minds changed on what we think is good
Lucia Whitemore & @Carter Rollins LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good 873483867

Ce n’est pas parce que je le trouve mignon, attirant ou séduisant que je m’arrête. Ce n’est pas pour me moquer de lui, et ce n’est pas pour lui taxer sa drogue. Non, la pensée ne m’a même pas traversé l’esprit. Je n’aime pas la misère, je n’aime pas en être témoin mais j’ai toujours été incapable de détourner le regard, ce n’est pas moi c’est tout, et c’est bien là un point commun que j’ai avec mes deux sœur. Certains parleront d’éducation, des bonnes valeurs transmises par l’église et par mes parents, je n’en sais rien. Je ne sais pas d’où ça vient mais c’est viscéral, ça me prend aux tripes, la douleur d’autrui me prend aux tripes et en grande sensible il n’est pas rare que je sente ma gorge se serrer en lisant le journal, que les larmes me montent aux yeux en regardant les nouvelles « Ais-je l’air paumé ? » Il a relevé brutalement ses yeux bruns vers moi, et je ne sais quoi répondre à cette question. Je n’aime pas mentir, mais je ne suis pas celles qui sont capable de toujours dire la vérité, sans se soucier des conséquences. Je n’ai pas envie de le blesser, je n’aime pas provoquer la peine. Oui il a l’air paumé. Oui il fait peine à voir, et peur un petit peu aussi, mais les mots ne passent pas mes lèvres et je déglutis, consciente que ce n’est pas lui rendre service que de lui mentir.

Mais comment peut-il seulement se poser la question ? Son t-shirt est taché de sang, le sien ou celui de l’homme contre lequel il s’est battu, je ne sais pas, son front est moite, à cause du manque ou de l’alcool, ses mains tremblent et il est là, par terre et le dos au mur. J’ai vu des gens boire trop et abuser le temps d’une soirée, lui ce n’est pas ce qu’il m’inspire. Je ne crois pas que cela soit exceptionnel, je ne pense pas que cette soirée soit si différentes de toutes les autres pour lui. Je ne le connais pas et je peux me tromper, je me trompe souvent lorsqu’il s’agit de lire les gens et leurs intentions, mais il m’a l’air en piteux état. « Non tu… » Je ne sais quoi lui répondre qui ne serait qu’un mensonge éhonté, qu’il détecterait rapidement. Je balbutie, ne parviens pas à finir ma phrase et rougis, et finalement je reprends. « Un peu. » Je murmure, comme si parler trop fort risquait de le blesser. Mais comment nier l’évidence, surtout maintenant qu’il sort et exhibe fièrement son sachet de drogue sous mes yeux ? Comment peut-il penser que j’ai envie de partager un rail de cocaïne avec lui ? Il a l’air malade, c’est la première réflexion que je me fais. Il y a une sortie de folie dans son regard qui étrangement ne me fait pas peur, qui me fait surtout de la peine. Parce qu’il n’a pas l’air particulièrement heureux à vrai dire. « J’ai pas besoin d’aide moi ! » Je pourrais lui dire qu’il n’y a pas de honte à avoir besoin d’aide, parce que je le pense réellement, et c’est ironique si l’on prend en compte mon refus net de me faire aider en ce qui concerne mes propres névroses et traumatismes, mais je ne pense pas que ce soit ce qu’il ait envie d’entendre, et moi je n’ai pas envie de jouer au jeu du plus malin avec lui. D’argumenter pour prouver que j’ai raison et qu’il a tort. Je ne retirerais aucune fierté de toute façon, à avoir eu raison, j’aurais préféré qu’il n’ait pas besoin d’aide. Qu’il ne soit pas dans cet état, qu’il n’ait pas cet air perdu sur le visage. C’est mon gros défaut, je souhaite le meilleur pour chacun, et je vois le meilleur en chacun. J’ai vu le bon en Lawrence, jusqu’au bout, même quand mon instinct aurait dû me hurler de tout faire pour me sortir de cette situation. Et je vois le bon chez cet inconnu, ou en tout cas je suis persuadée qu’il y en a. Je ne réponds pas et me contente de baisser les yeux, avant de les relever lorsqu’il reprend la parole. « Tu m’connais pas j’suis pas un de tes bourges que tu pourrais sauver… » Sa remarque ne me blesse pas parce qu’il ne me connait pas, et qu’une partie de moi comprend ce qu’il est en train d’essayer de faire : me pousser à partir, à le laisser, à l’abandonner à son sort. Je ne suis peut-être pas la fille la plus maligne qu’il soit, mais ce n’est pas bien compliqué à deviner. « Tant pis pour toi. » Qu’il rajoute en se relevant difficilement, titubant jusqu’à la première surface plane qu’il trouve, une benne à ordure qui traine là. Je l’observe vider son sachet et former une épaisse ligne sur le couvercle de la poubelle sans broncher, me contentant de me relever à mon tour et de croiser mes bras contre ma poitrine. Rapidement la drogue disparait alors qu’un air heureux se dessine sur le visage de l’inconnu. Mais pour combien de temps ? Finalement, il semble se souvenir de ma présence, alors que de mon côté je suis comme paralysée, incapable de décider de partir, mais toujours terrorisée et mal à l’aise à l’idée de rester. « Moi c’est Carter. Carter Rollins, et j’sais même pas comment s’appelle celle qui désire me sauver ? » J’hésite un instant devant la provocation, mais finalement je lui réponds, toujours avec calme et douceur. « Lucia. » Je resserre un peu plus mes bras sous ma poitrine. « Et je suis pas là pour te sauver. » Un peu en fait, sur le moment en tout cas, mais hors de question de passer pour une idiote, il a l’air d’avoir déjà une assez basse opinion de moi, après quelques phrases échangées seulement. « Je te connais pas, mais tu me connais pas non plus. » Je suis un peu piquée qu’il m’ait traitée comme une princesse. C’est le terme de bourge qu’il a employé. Pour désigner mes fréquentations certes, mais il a l’air de me mettre dans le même panier. « Je suis pas une bourge. » Pas le genre qui n’est là que pour faire sa B.A. du jour en tout cas. Son sort m’importe réellement. « Mais je peux pas t’empêcher de te faire du mal. » De toute évidence, et ce n’est même pas un reproche, je me rends simplement à l’évidence, dans un soupir triste. « Je veux juste… » M’assurer que tu survives à cette nuit ? Je n’en sais rien en fait, mais sais que je ne peux pas le laisser là. « Laisse tomber. » J’hésite un instant et reprends finalement. « Y’a un endroit où je peux te raccompagner ? » Ailleurs que là, dans cette ruelle sombre et sale. Je ne peux pas le sauver, il l’a dit lui-même, mais je peux au moins m’assurer qu’il arrive à bon port ce soir.






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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyMer 06 Nov 2019, 15:54


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Il vient d’un monde dans lequel la jeune femme n’avait certainement pas idée. Il ne savait pas vraiment qui elle était, et pour être honnête, il ne savait pas lui-même si il avait envie de savoir. Dans le fond, il s’en fichait pas mal, lui il n’agissait pas pour les autres. Il l’avait déjà tenté une fois, et la personne n’avait trouvé aucun scrupule à dégager de sa vie aussi vite qu’elle était arrivée. Sous prétexte de l’amour. Comme si l’amour fait faire des choses idiotes, et c’était peut-être là cette vérité. L’amour rend idiot, il en avait déjà eu la certitude dans son passé Carter. Pas pour lui, dieu merci même si il n’y croit pas à toute ses foutaises d’église, mais son frère en est l’exemple type ! Et Carter a toujours tout fait pour éviter que ça lui tombe dessus, et ce n’est pas bien compliqué, il est odieux avec quiconque qui s’approche de lui. Acerbe, distant, et violent, rien de mieux pour faire fuir les gens autour de lui. Il ne sait même pas pourquoi il agit ainsi avec les gens mais ça lui fait du bien dans le fond. C’est ce qu’il pense du moins ! L’amour c’est pour les faibles, et lui il n’est pas faible ! Il préférerait crever que tomber amoureux, vous voyez un peu ce que ça représente pour lui ? Confronté à une jeune femme depuis un petit moment maintenant, il a beau tout faire pour qu’elle parte, elle reste là, accrochée à cette idée de vouloir l’aider. Pas comme si Carter en avait besoin, si ? Il en sait rien le dealer, et qu’importe, qu’il en est besoin ou non, ce sera non ! D’office, sans réfléchir. « Non tu… Un peu. » Elle cherchait clairement ses mots, et il voyait bien sa gêne à présent, devant l’homme qui paraît maitriser la situation comme jamais. Carter Rollins n’est pas de ceux qui hésitent, il est plutôt en grande confiance sur lui-même, et n’est encore moins du genre à revenir sur ses décisions. Quand c’est non, c’est non et pour tout le restant de sa vie, et cela même si il finit par le regretter amèrement. Les autres n’auront jamais besoin de savoir ! « Je sais très bien ce que je veux … » Il n’savait même pas pourquoi il perd son temps à le lui expliquer, cherchait-il lui-même à s’en convaincre… Qui sait. Elle se tient immobile, droite à distance de lui. Est-ce qu’il lui fait peur ? Il se retourne un peu vers elle alors qu’elle prend la parole à son tour, se présentant, « Lucia. Et je suis pas là pour te sauver. » Ah bon ?! Il arque un sourcil en plongeant son regard mauvais dans le siens. Pas mauvais dans le sens qu’il s’en prendrait à elle, il n’a aucune raison de le faire et Carter n’agit jamais sans argent. Comme une motivation supplémentaire à commettre les plus bas coups qui puissent exister. Il n’y peut rien c’est dans ses gênes, et heureusement qu’elle ne cherche pas à le sauver, car elle perdrait son temps. « Il n’y a rien à sauver de toute façon ! » Mais il est piqué au vif, sa voix est brutale et amère, et sa fierté en prend un coup, alors qu’il ne devrait pas, c’est qu’une inconnue, une étrangère. Un ange éphémère comme il en a si souvent vu se brûler les ailes pour sa gueule d’ange. Ou de démon, ou des deux… « Je te connais pas, mais tu me connais pas non plus. » Ouais, sans doute, il hausse les épaules de son air indifférent, si elle se fichait de lui, alors qu’elle fasse demi-tour et qu’elle parte d’ici. Qu’elle le laisse crever, c’est tout ce qu’il a envie ! C’est la seule chose qui anime le corps de Carter depuis des années. Il détourne le visage, rangeant ses quelques affaires, il comptait sur elle, pour faire demi-tour et partir. Il n’avait plus rien à lui dire à cette princesse ! « Je suis pas une bourge. Il pouffe avec une sureté méconnue, laisse-le rire ! Même si en vrai il ne savait pas vraiment ce qu’elle était, et qu’il ne l’avait pas jugé personnellement elle de bourge. Mais plutôt d’aider les bourges … Peut-être était-ce pareille, il savait pas, il l’avait peut-être piquée sans le vouloir vraiment, mais je peux pas t’empêcher de te faire du mal. » C’est une évidence, il tourne son visage, l‘observant silencieusement d’abord puis il lui avoue, presque trop fier pour le dissimuler, « visiblement non, même si on souhaite que j’y parvienne… » Qu’il laisse sous-entendre comme si d’autres voulaient l’en empêcher aussi. Faut croire qu’il n’a pas que des ennemis dans sa vie, « je veux juste… Juste quoi ? Il la regarde, reposant toute son attention sur elle, alors qu’elle hésite, puis se rétracte, laisse tomber. » Il lève les yeux au ciel, sérieusement. Les mains dans les poches, il avance d’un pas nonchalant, ça allait tellement mieux depuis qu’il avait pris un peu de sa cocaïne. D’ailleurs il se déplace, bouge un peu, ne pouvant pas vraiment rester en place, « Y’a un endroit où je peux te raccompagner ? » Il regroupe ses affaires avant de les jeter vulgairement dans son sac à dos, non sans oublier sa bouteille sur le sol qu’il récupère, « c’est pas plutôt aux hommes de raccompagner les femmes ? » Un sourire inévitable au coin de ses lèvres, il ne laisserait jamais une femme voir où il habite, manquerait plus que ça tiens ! Pour qu’il la retrouve en bas de chez lui non merci ! « Tu veux qu’on aille au café d’en face sinon ? »  Il est en train de lui proposer quoi là au juste ? Même lui est perdu. Mais promis pas de bagarre. Pas de sang, pas d’alcool, ou si peu… Il avait sans doute assez bu pour ce soir, lui dirait-elle… Et elle n'aurait pas tord !
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Megan Williams
Megan Williams
la détresse des roses
la détresse des roses
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Damon lui a demandé de l’épouser à nouveau, mais pour de vrai cette fois.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - qui sortira en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, viennent d'emménager au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, mentions d'agression physique.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyJeu 07 Nov 2019, 10:23




‘Cause our minds changed on what we think is good
Lucia Whitemore & @Carter Rollins LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good 873483867

« Je sais très bien ce que je veux … » Ses paroles ne font pas toujours sens à mes yeux, et j’ai l’impression qu’il se perd, se justifie alors que je n’ai fait aucun reproche, que la seule chose que j’ai dite c’est qu’il m’a l’air un peu paumé. Et il l’est, c’est indéniable, je ne sais pas si c’est la drogue ou l’alcool qui embrume ses pensées, mais je ne le comprends qu’à moitié, je ne comprends ni ses réactions, ni ce qu’il dit lorsqu’il s’adresse à moi la plupart du temps. Mais je connais, avoir vécu avec un musicien en recherche de sensation fortes pendant plus de deux ans m’a appris à ne plus m’étonner de voir quelqu’un dans cet état, m’a appris à m’occuper de lui-même lorsqu’il me hurlait de le laisser tranquille, qu’il n’avait pas besoin de moi et qu’il voulait juste que je lui foute la paix. Lawrence n’était ni un alcoolique ni un drogué, mais il aimait un peu trop faire la fête, et parfois il abusait trop et devenait incapable de contrôler ses paroles. S’il était capable d’être blessant sobre, dieu seul sait à quel point, il l’était plus encore lorsqu’il était sous l’emprise de l’alcool. Ou d’autre chose.

Le brun je ne le connais pas, mais malgré ses paroles, malgré mon incapacité évidente à l’aider d’une quelconque façon, je n’arrive pas à me résoudre à le laisser là. Parce qu’il n’a pas l’air méchant – je suis d’une naïveté qui me pousse à le penser en tout cas – et qu’il a l’air de quelqu’un qui passera la nuit endormi dans une ruelle sale si je ne lui porte pas assistance. « Il n’y a rien à sauver de toute façon ! » Son ton devient plus brutale, presque agressif, comme si vouloir l’aider constituait à ses yeux le pire des affronts. Je me tiens à distance de lui, parce qu’il me met mal à l’aise, vraiment, et que je ne sais comment réagir à tant d’agressivité à mon égard. Je n’y suis pas habituée, ce n’est pas le sentiment que je suscite de façon générale, et je ne suis pas de celles qui se font des ennemis. Je voudrais lui dire de se calmer, non je voudrais savoir comment le calmer mais je reste immobile, comme prenant conscience d’un coup de la situation dans laquelle je me suis encore empêtrée. Il m’offre son nom finalement, et si je devrais y voir un bon signe, le cynisme avec lequel il me demande le mien ne m’aide pas, ne me rassure pas. « Visiblement non, même si on souhaite que j’y parvienne… » Il s’agite, il fait les cents pas, met ses mains dans les poches et le ressort, avant de les y remettre. J’essaye de me convaincre que c’est la drogue qui le fait agir ainsi, qu’au fond il n’est pas dangereux, mais je n’ai envie que d’une chose, prendre mes jambes à mon coup. Pourquoi tu le proposes de le raccompagner alors stupide fille ? Je jette un œil à mon téléphone, pour me rassurer, pour m’assurer qu’il est chargé, assez pour quelques heures, et qu’en cas de besoin je capte assez bien pour passer un appel. « C’est pas plutôt aux hommes de raccompagner les femmes ? » Je relève les yeux vers lui pour le trouver avec un sourire insolent, et finalement je hausse les épaules. « J’ai pas l’impression que tu sois en état de me raccompagner où que ce soit. Donc faudra mettre ton machisme de côté pour ce soir. » Et je me demande ou je trouve la force de lui répondre de la sorte, parce que si je peux avoir l’air de le provoquer, de le piquer, ce n’est pas mon intention. Je souhaite juste lui faire ouvrir les yeux, lui montrer qu’il est ridicule alors qu’il tente de continuer à donner le change. « Tu veux qu’on aille au café d’en face sinon ? » Je suis surprise, parce que je ne m’attendais pas à ça. Je serre mes bras autour de ma poitrine, attrapant mes coudes, avant de jeter un regard derrière moi, à la recherche du café en question. Je ne sais pas si je l’aurais appelé comme ça, à mes yeux l’établissement ressemble plus à un repère d’âme en peine qu’à l’endroit où je travaille à Bayside, le genre de commerce ouvert toute la nuit, ou consommer c’est prendre le risque de faire une indigestion. Mais ce n’est pas ça qui m’inquiète, ce qui m’inquiète ce sont Carter. Et ses réactions visiblement imprévisibles. « Te vexe pas, mais tu me mets plutôt mal à l’aise en fait… » J’hésite un instant, et ça se voit. « Je sais pas si… » Je sais pas s’il s’agit d’une bonne idée. En même temps, quitter la ruelle sombre pour un endroit plus public ne peut pas être une mauvaise idée. « Pourquoi ? » Tu veux juste boire encore ? Je n’ai aucune envie d’être complice de ça.






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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyDim 10 Nov 2019, 00:38


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Carter Rollins n’a jamais pu accepter dans son passé qu’on le sous-estime, peut-être parce que c’était le rôle de son père, ça ! De le rabaisser, de lui faire croire qu’il n’était rien d’autre qu’un déchet sur terre et qu’il n’avait pas sa place chez les Rollins. Qu’il était la honte de la famille, celui qu’on devait cacher soigneusement du reste du monde. Et notamment de ses bourges que ses parents fréquentaient. Lui, le grand chirurgien qui rêvait que l’un de ses gamins devient comme lui. Comme si Carter rêvait de ça, lui. Jamais de la vie ! Il préférait tout simplement ne pas regarder les choses en face et provoquer son père, c’était tout ce qu’il méritait, ainsi, les deux hommes n’ont jamais pu s’entendre, se tolérer. Nicolas a tant de fois apaisé les choses entre eux, avant qu’il décide de quitter la maison pour rejoindre leur tante à Brisbane. Carter aurait dû le suivre, mais il était trop jeune à l’époque, et surtout Nicolas ne lui avait pas proposé de le rejoindre. Carter ne lui a jamais parlé de son désir de quitter le cocon familial, plus que de venir vivre à Brisbane. Cette ville il n’en avait jamais entendu parler si ce n’est à la télé, avant ses dix-sept ans. Avant que son frère parcoure des centaines de kilomètres pour venir le chercher. Il n’avait pas laissé le choix à Carter et si ce dernier rouspétait légèrement – plus pour son image, il ne s’était pas fait longtemps prier pour grimper dans cette bagnole. Le trajet fût long et silencieux, mais Carter a toujours été à l’aise avec la solitude et le silence. Et heureusement, parce qu’il n’est pas du genre à aimer le contact avec les autres. C’est pas quelque chose qui l’attire. Au contraire, et d’ailleurs il n’est pas habitué au gens comme elle. Lucia, à ce qui paraît. C’est aussi doux que son visage, même si lui, feintera une indifférence la plus totale pour la brune. Encore une nana qui recherche à se foutre dans les emmerdes, ou qui veut faire sa béat. « J’ai pas l’impression que tu sois en état de me raccompagner où que ce soit. Donc faudra mettre ton machisme de côté pour ce soir. » Il arque un sourcil le brun, en la fixant sans ménagement. Sérieusement, d’où elle sort celle-là ? « Jamais aucune femme ne m’a raccompagné où que ce soit… » Qu’il avoue sans aucun mal et sans tact dans sa voix avant de reprendre, « c’est pas aujourd’hui que ça va commencer… » Il n’y avait même pas de discussion à avoir, macho ou pas, égo ou pas, il bougera pas lui de cette rue ! De ce quartier ! Et quand il est pas décidé à faire un truc Carter, il peut être complètement con et bourré d’un talent pour faire son chieur ! « Te vexe pas, mais tu me mets plutôt mal à l’aise en fait… » Qu’elle dit tout bas, comme si elle avait peur qu’il s’énerve, ou qu’il le prenne mal. Il y avait de quoi, et sans aucun doute qu’il aurait perdu patience face à un mec, mais les femmes c’est différent pour lui. Sous son air il prend soin d’elles, des femmes, un peu quand même. Juste suffisamment pour pas qu’elles se sentent mise de côté. « C’est la meilleure celle-là, bien la première fois qu’on me la sort ! » Un rire nerveux, probablement l’effet de l’alcool et de sa cocaïne qui commence à faire effet. Il voit un peu plus la vie cool que quand elle est venue. Passant par des effets si diverses, étranges, presque contradictoires. Mais c’était vrai, habituellement il n’avait pas besoin de l’ouvrir qu’il avait déjà rencart. C’est un coureur de jupon, il ne s’attache pas lui, il n’attend rien des autres juste passer quelques heures ensembles, rien davantage. Personne ne pourrait le supporter longtemps et inversement, il ne supportait personne. Et Carter est réputé pour jamais se forcer. « Je sais pas si… » Elle s’arrête net, relève son visage vers lui, il est en plein milieu de la rue, cherchant à comprendre ce qu’elle était en train de lui dire. Il perd patience Carter, parce que ça aussi c’est limité chez lui, « bon… Faut se décider, on va pas passer la nuit… » Qu’il dit à Lucia, sèchement, agitant ses jambes, comme si ça le démangeait de marcher. Un besoin irrépressible à présent. « Pourquoi ? » Qu’elle demande soudainement, alors qu’elle hésite, et même Carter qui ne la connaît pas, le voit sans une once d’hésitation, « parce que je veux pas rentrer chez moi… Il la regarde comme si elle était bizarre à présent, personne m’attend… » Il croise les bras contre son torse, il maintient son regard sur elle. Il ne cédera pas, jamais, pas devant une femme ! C’est certain. Il joue d'elle, la provoque, son sourire insolent qui le quitte plus désormais.
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Megan Williams
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la détresse des roses
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Damon lui a demandé de l’épouser à nouveau, mais pour de vrai cette fois.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - qui sortira en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, viennent d'emménager au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, mentions d'agression physique.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
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melly #4 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #11 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #12 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #4 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

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AVATAR : Sydney Sweeney
CRÉDITS : ssoveia (avatar), harley (gif profil & gif signature), firetfly (gif damon), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), zvldagifs (gif molly)
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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyDim 10 Nov 2019, 15:03




‘Cause our minds changed on what we think is good
Lucia Whitemore & @Carter Rollins LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good 873483867

Je suis loin de ma zone de confort et j’ai peur, je stresse, et si mon naturel bienveillant prend le dessus sur mon envie de partie en courant, il n’en est pas moins vrai que mon cœur bat la chamade. Il s’emballe, il bat si fort qu’on dirait qu’il veut sortir de ma poitrine. Je n’ai pas bu assez pour sentir le moindre effet de l’alcool, un verre même avec ma faible résistance ne suffit pas à éteindre mes craintes et ma retenue, et j’ai envie que cette soirée ses termine. J’ai envie d’être au fond de mon lit, à l’abris des obligations sociales, à l’abris de cette situation stressante qui me pose un cas de conscience. A partir de quel moment dois-je commencer à craindre pour ma sécurité et la faire passer en priorité, en dépit de la situation précaire dans laquelle se trouve mon interlocuteur ? A partir de quel moment je ne suis qu’égoïste, et à partir de quel moment je deviens sotte de ne pas prendre mes jambes à mon cou ? C’est un inconnu certes, et mes parents pâliraient s’ils voyaient qu’en dépit d’une bonne éduction et des heures à me répéter de me méfier des inconnus (surtout ceux qui prennent de la drogue) je continue à me mettre dans ce genre de situation, parce que j’ai toujours eu une tendresse inexplicable pour les chiens errants. « Jamais aucune femme ne m’a raccompagné où que ce soit… C’est pas aujourd’hui que ça va commencer… » Je hausse les épaules, raide et mes bras croisés autour de mon corps, d’une posture qui indique clairement ma crainte. Je reste sur mes gardes, et si je ne veux pas le vexer en le lui montrant je suis incapable de faire semblant, de contrôler les réactions de mon corps. Tant pis, s’il est trop idiot pour se rendre compte qu’il a besoin d’aide, et que si c’est une femme qui doit la lui apporter cela ne fait que peu de différence. Je ne suis pas du genre à me formaliser de ce genre de phrase machiste, Lawrence était un vrai macho et je n’ai jamais cherché à lui donner tort. Je trouve ça idiot mais comme toujours je préfère garder mon avis pour moi, par crainte de le blesser.

Mais quand il me propose de l’accompagner jusqu’au café en face de la rue, je ne peux lui cacher plus longtemps ce que mon langage corporel crie pour moi : oui, il me met mal à l’aise. Oui, j’ai peur de lui et surtout de ses réactions qui me paraissent bien imprévisibles. « C’est la meilleure celle-là, bien la première fois qu’on me la sort ! » J’ai du mal à le croire, parce qu’il me semble être le genre de type prêt à éclater à chaque instant, une vraie cocotte-minute. « Je ne sais pas quel genre de personnes tu fréquentes habituellement, mais moi je n’ai pas l’habitude de voir quelqu’un s’envoyer un rail de drogue sous mes yeux. Encore moins au détour d’une ruelle sombre. » Et je n’aime pas la violence, que je pense en posant mes yeux sur son front mais sans oser le rajouter, par peur d’avoir l’air encore plus prude et bien-pensante que je le suis. Tant pis s’il me prend pour une bourge, tant pis s’il pense que je suis coincée à cause de ce que je viens de lui dire, je suis fatiguée et je ne pensais pas avoir à justifier mes craintes, tant elles me semblent logiques. « Bon… Faut se décider, on va pas passer la nuit… » Le voilà qui me brusque, comme si c’était la bonne solution pour que je le suive, et à nouveau mon regard fait un aller-retour entre le café et moi. Je lui demande pourquoi, parce que même si je suis plus intuitive que réfléchie, j’ai besoin de comprendre son insistance pour me rassurer, pour croire que je ne suis pas en danger. « Parce que je veux pas rentrer chez moi…  » Je suis surprise de cette soudaine révélation, de son ton qui change, alors je penche la tête sur le côté et je me tais, je ne le coupe pas. « Personne m’attend… » Malgré son sourire provocateur et insolent il n’en faut pas plus pour que mon cœur se serre, parce que je suis une sensible moi. « Oh. » Je ne sais pas quoi répondre à ça. Est-ce qu’il est en train de se moquer de moi ? De profité de ma naïveté et de ma candeur ? Si c’est le cas malheureusement ça marche, et je baisse les armes. « Je t’accompagne, mais je reste une demie heure, après je rentre. » Parce que mes parents vont s’inquiéter, et même si je suis une adulte je reste une jeune femme respectueuse et qui se fait du soucis pour eux. Je ne le précise pas, il n’a certainement pas envie d’entendre que je vis encore chez mes parents, que je ne suis qu’une gamine de retour à la case départ.

Je me mets en route, gardant une certaine distance de sécurité entre lui et moi, et je pousse la porte du caché la première, parce qu’il marche difficilement, il titube, et alors que je m’installe sur une table, proche du bar et dans la lumière, je l’observe s’installer difficilement. Ce qu’il m’a dit tout à l’heure, il le pensait, était-ce l’alcool qui le poussait à se confier, ou bien se foutait-il simplement de ma gueule ? Est-ce qu’il se moque toujours, satisfait de m’avoir bernée pour que je le suive ? « T’as vraiment personne qui t’attend ou t’as dit ça pour m’attendrir ? » Parce que ça a marché, mais j’ai déjà peur d’être une fois de plus tombée dans le panneau comme une idiote.







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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptySam 16 Nov 2019, 16:46


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Carter n’a jamais été un homme facile à comprendre, il n’agit pas pour les autres, mais plutôt assez égoïstement. Ce n’est pas quelque chose pourtant qu’il maîtrise, il ne réfléchit pas, agit avant de penser aux conséquences. Il est dans sa propre bulle, et il est clairement difficile pour les autres de comprendre le jeune homme si encore on cherche à le comprendre. Parce que ça n’a jamais été un truc qui l’a autrefois frappé. Pourtant il est conscient de ne pas être quelqu’un de fiable, on lui a si souvent répété. Il est conscient de n’être pas une personne de confiance, sur laquelle on peut se reposer par temps de tempête. Il observe la jeune femme en face de lui, sans toutefois comprendre cette main qu’elle tend vers lui. Il n’a jamais vraiment apprécié qu’en retour on puisse l’apprécier. La seule personne en qui il a voulu donner sa confiance lui a tourné le dos quelques mois après s’être servi de lui. Raelyn Blackwell, rien que ce nom lui fait emballer son palpitant, et pas pour qu’elle passe dans son pieu ! Il avait appris à la détester avec le temps, à jalouser ses hommes qu’elle fréquentait quand lui, n’était bon à rien, pas même sentir cette lueur vibrante au fond de lui. Sa seule passion n’a toujours été que la cuisine, et ce rêve jamais atteint de devenir un chef étoilé, mais qui il est lui, pour rêver de ça ? Un moins que rien, un idiot de plus dans ce monde où l’apparence est primordiale. Plus jamais, il ne se laissera avoir par un quelconque sentiment qui naît en lui, plus depuis que Raelyn lui a tourné le dos alors qu’il avait à peine dix-sept ans, et qu’il a morflé comme jamais il n’avait morflé par le passé. Mais il ne l’avouera jamais, trop difficile, trop arrogant et prétentieux pour avouer cette défaite de plus dans sa vie. « Je ne sais pas quel genre de personnes tu fréquentes habituellement, mais moi je n’ai pas l’habitude de voir quelqu’un s’envoyer un rail de drogue sous mes yeux. Encore moins au détour d’une ruelle sombre. » Il lève les yeux au ciel, il a l’impression de voir Noa Jacobs devant lui, l’amie de son frère, l’ex de son frère que Carter a longtemps jalouser, et rendu la vie folle. Juste parce qu’il n’a jamais accepté que quelqu’un s’immisce dans sa relation avec Nicolas. « Okay, un point pour toi, il admets sans une once de rancœur dans la voix, avant de glisser son regard en sa direction et d’ajouter, nous ne fréquentons pas les mêmes endroits faut croire ! » Parce que lui, il n’est pas né dans ce monde mais il y a été plongé depuis son adolescence. Il faut croire qu’Adélaïde n’est pas une ville aussi tranquille qu’on pourrait le croire. Il ouvre un peu plus les portes de son monde sans le vouloir réellement, c’est tout naturel qu’ils confrontent leurs deux mondes tant opposés. Elle semble hésiter, et Carter le remarque tout de suite mais il ne baisse pas le regard et n’a aucune honte à insister, ou à se montrer plus dur avec elle. Il n’est pas récalcitrant, et clairement il ne compte pas lui faire le moindre mal même si elle en doute encore à en voir comment elle se tient, et son hésitation. Il n’est pas du genre à attaquer les femmes, et le seul mal qu’il pourra lui faire c’est de l’envelopper de ses bras réconfortants pour des nuits sombres pour la faire vaciller dans son monde néfaste. Un monde qui a englouti Carter sans même qu’il ne montre un quelconque signe de refus, ou de peur. « Oh… Je t’accompagne, mais je reste une demie heure, après je rentre. » Il la regarde et voit ce moment de recul quand il annonce qu’il n’a personne qui l’attend. Et ce n’est pas vraiment faux, même si très certainement il arrange les choses à sa façon. Il a coupé volontairement les ponts avec ses parents et sa sœur. Et Carter n’a jamais été famille à part eux, il ne lui reste à présent plus que la main tendue de son généreux frère qui rapplique à sa rescousse avec le sourire et l’envie qu’il s’en sorte. Plus que Carter lui-même ! Sans son frère, le dealer serait déjà plus de ce monde, il n’en doute pas une seconde… Et puis désormais le club est sa famille, ils sont là pour lui, l’épauler dans ce monde qui s’offre à ses pieds, mais ça, il est inutile qu’elle le sache, cette gamine… « T’as vraiment personne qui t’attend ou t’as dit ça pour m’attendrir ? » La marche jusqu’à ce siège où il pose son cul avec difficulté dessus fût périlleux pour lui. Mais il ne voulait pas le montrer et ne s’en ai donc à aucun moment plaint, la suivant alors, comme son ombre. Une ombre mauvaise et néfaste pour cette jeune fille aux traits de poupées si parfait. Il relève ses yeux brutalement sur elle, et s’en rend compte alors que la lumière du bar lui offre ses courbes magnifiquement dessinés, et il se prend une claque. Que dire ? Que répondre, il baisse son regard, la fuyant à présent. Sa voix se fait plus basse, plus éteinte comme si quelqu’un pourrait entendre et que ça le gênait. Carter a toujours été un homme discret, qui ne se fait remarquer que quand on lui manque de respect. Que quand il ressent cette adrénaline en lui, qui à présent est éteinte. « Quelle personne censé attendrait un homme comme moi ? » Il ignore ce que signifie « un homme comme lui ». Mais au plus profond de lui, il le sait, il n’est pas un homme bon, il n’est pas un homme sur lequel on peut avoir confiance ou sur lequel on peut se reposer. Il est conscient de sa mauvaise influence sur la vie en générale, et de cet attrait constant de vouloir toujours baisser les autres vers le bas, quoi qu’en soit le but initial. Carter ne fait pas partie de ses personnes qui ont de la chance dans la vie. Bien sûr, quelques-uns diront qu’il a de la chance d’avoir Nicolas dans sa vie, un frère aussi patient ça ne doit pas se trouver à tous les coins de rue. Parce qu’il lui en a réellement fait voir de toutes les couleurs, et si jamais le but de Lucia était de rentrer dans sa vie, nulle doute qu’il lui en montrerait également de toutes les couleurs… Mais tout ça est bien loin de frapper sa cervelle de cette éternelle lumière qu’il ne possédera jamais. Parce qu’il réfléchit jamais Carter, il agit, fonce et se paye des murs, parfois. Trop souvent même ! « T’en fais pas, mon frère veille à ce que je ne fasse pas trop de conneries… » Qu’il sur enchérit, fier de lui, fier d’être cette plaie visiblement. Sans savoir pourquoi il pouvait réellement se confier à elle, alors qu’elle ne fait pas partie de son monde, il relève son regard sur elle, « tu veux boire quoi Lucia ? » Qu’il demande, en insistant sur son prénom comme si il s’en amusait. Aussi étrange soit-elle, sa compagnie lui fait du bien, à lui ce cœur meurtri.
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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptySam 16 Nov 2019, 20:58




‘Cause our minds changed on what we think is good
Lucia Whitemore & @Carter Rollins LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good 873483867

Je n’ai jamais été attirée par la noirceur, et les sirènes de la drogue et l’abus d’alcool n’ont jamais chanté pour moi. Lors de mes années étudiantes j’ai commencé à apprécier les soirées et sorties mais avec modération, et si comme tout le monde j’ai déjà bu plus que de raison les fois où j’ai perdu le contrôle à cause de l’alcool se comptent sur les doigts d’une main. Timide et réservée, perdre le contrôle de me ressemble pas, et je n’ai jamais su apprécier l’étourdissement que provoquent quelques verres de trop, et je n’ai jamais envié mes amie et camarade de bancs d’universités qui, selon leurs mots, profitaient de leur vie. Enfant sage, j’ai toujours su profiter de la vie en restant dans les clous, et cela n’a jamais changé en grandissant. Hannah a cherché à me "décoincer", elle a cherché quelques fois à m’emmener avec elle lorsque j’ai eu l’âge, mais devant mon manque d’enthousiasme elle a fini par accepter que ce n’est pas quelque chose qu’elle partagerait avec moi. Que me déhancher sur une piste de danse dans une semi obscurité et avec une musique bien trop forte n’était pas ma tasse de thé, et au fond je pense qu’elle l’a toujours su. Quand je la suivais c’était sans réel entrain, si ce n’est celui de passer un peu de temps avec elle, puisque nous n’en avions plus trop l’occasion depuis qu’elle était partie à Gold Coast pour ses études. J’aimais lui rendre visite pourtant et elle avait rapidement cessé d’essayer de me faire sortir en boite lorsque je venais la voir le week-end. Tout cela pour dire que ce que retire le jeune homme de sa consommation abusive d’un probable mélange d’alcool et de stupéfiant, je ne le comprends pas. Je me garde bien de le partager et je ne suis pas le genre de femme qui juge et regarde les gens avec mépris, mais je ne peux m’empêcher de me demander ce qui le pousse à se mettre dans ce genre d’état. Se punit-il lui-même ou bien dans son esprit peut être malade a-t-il l’impression que tout cela lui procure un quelconque plaisir ? Je ne le connais pas, et je garde mes questions pour moi. « Okay, un point pour toi, nous ne fréquentons pas les mêmes endroits faut croire ! » Non, de toute évidence nous n’appartenons pas au même monde, et je ne sais pas comment gérer cette collision temporaire. Je ne veux pas le blesser en montrant que j’ai peur, mais je ne suis pas assez naïve pour me croise en sécurité à cette heure-là de la nuit, seule dans une ruelle sombre. C’est en partie pour ça que j’accepte de le suivre, pensant tout bas qu’au moins dans le café je serais à l’abris, de lui où d’autres.

Je l’observe s’asseoir sans rien dire et sans grimacer, ne pouvant retenir par contre un bâillement. Quelle heure est-il au juste ? Surement le début de la journée pour lui, il m’a tout l’air d’un oiseau de nuit, mais pas pour moi, et je sens mes heures de service au café commencer à peser sur moi. « Quelle personne censée attendrait un homme comme moi ? » Je n’en sais rien, mais je trouve cela triste qu’il se pose, qu’il me pose ce genre de question. Peut-être que c’est son état d’ébriété avancé, peut-être s’agit-il là de la démonstration d’une détresse plus profonde, mais quoi qu’il en soit quand mes yeux noisettes croisent ses yeux bruns je ne peux m’empêcher de noter la profonde tristesse qu’ils renvoient. Non, il ne joue pas, il ne me ment pas. Et me voilà bien gênée de devoir apporter une réponse à ça, parce que je ne le connais pas. « T’as forcément de la famille non ? Une petite amie ? Des potes ? » Je m’enfonce et m’en rends compte, et mes joues se teinte de rose. Je n’aurais pas dû insister. S’il dit qu’il a personne c’est que c’est ce qu’il ressent à l’instant t, et je n’ai pas envie de le blesser. Mais comment peut-on être si seul ? Même moi qui ai tout laissé derrière moi pendant deux ans ai trouvé refuge chez mes parents, quand ma jolie cage dorée a implosé. « T’en fais pas, mon frère veille à ce que je ne fasse pas trop de conneries… » S’il parle d’un frère, c’est qu’il a quelqu’un non ? Je ne réponds pas, consciente d’avoir été assez indiscrète comme ça. Je réfléchis un instant, qu’il semble interpréter comme une invitation. « Tu veux boire quoi Lucia ? » La façon qu’il a d’appuyer, d’insister sur mon prénom me met mal à l’aise, mais pourtant je ne me sens plus en danger. « Je… Je vais prendre un café. » Il s’attendait certainement à un choix plus fun, plus adapté à l’heure tardive, mais j’ai bu un verre et siroté un second en boite de nuit et je n’ai pas envie ni besoin de plus. Je soupçonne sa capacité à tenir l’alcool bien plus importante que la mienne, mais je ne peux m’empêcher de penser qu’il ferait mieux de m’imiter.

Le café est pratiquement vide, il ne s’agit pas du genre d’établissement que fréquentent les fêtards. Je me demande même qui de sain d’esprit mettrait les pieds d’ici, tant les néons trop violents et l’ambiance pesante me mettent mal à l’aise. Les quelques clients présents me semblent être des piliers de bars présents jour et nuit, et je n’ai pas aimé la façon qu’ils ont eu de me regarder quand j’ai poussé la porte du bar. Et la façon dont certains ne m’ont toujours pas lâchée des yeux. Déglutissant difficilement, je porte à nouveau mon attention sur Carter. « Ton frère, tu veux qu’on l’appelle ? » Une lueur que je ne sais interpréter travers son regard, et je m’empresse de préciser. « On est pas obligés, mais comme tu parles de lui je me suis dit que… » Je laisse ma phrase en suspend et regarde mes ongles, avant de les porter à ma bouche pour les ronger, comme je le fais tout le temps sous le coup du stress. Malgré tout je me suis exprimée avec douceur, parce que je n’ai pas envie de le brusquer plus parce que j’ai peur de ses réactions si je le fais, je le réalise. « Tu avais quelque chose à fêter ce soir ? » Que je lui demande, naïve et candide, cherchant à trouver une raison, une excuse à son état. Parce qu’il y en a forcément une, non ?







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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyMar 19 Nov 2019, 00:26


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Si leur deux mondes était diamétralement opposé l’un à l’autre, Carter ne pouvait nier qu’il n’avait pas l’intention de la faire fuir. Il le devrait sûrement, à même le sol, en sang, il n’était pas ce genre d’homme à faire des courbettes aux autres. Encore moins ceux qui lui sont étrangers. Parce que le dealer avant tout est quelqu’un de solitaire, de distant qui n’offre pas sa sympathie avec une aisance et une confiance. Et on attendait de lui, autre chose qu’une main tendue, qu’un regard protecteur ou que des mots compatissants. Il ne connaissait rien de cela, qui malgré tout, il n’avait jamais souffert durant son absence. Si ce n’est d’un père un peu trop strict qui ne voyait que par le travail, et qui poussait ses enfants à vouloir le meilleur d’eux-mêmes. En soit, rien de trop important pour qu’il soit cet être inapprochable, et imbu de sa personne. Personne dans la famille ne comprenait Carter Rollins, il a donc pris sur lui, et a commencé très jeune à prendre lui-même ses distances. Mais le dicton qu’on ne choisit pas sa famille, lui allait comme un gant, et c’est année après année, que Carter s’éloignait d’eux, sans y trouer de peine ou de rancœur. Il n’avait pas envie de perdre son temps en leur compagnie et le petit garçon de l’époque, ne voulait voir réellement les choses en face, il préférait faire comme si son père le détestait, alors qu’il était juste incompris. Et que certainement, si il avait cherché à en savoir davantage, à tendre une main vers son père peut-être que aujourd’hui, les choses auraient pu être différents. Peut-être qu’il n’aurait pas été ce misérable gosse à qui on a coupé les vivres aussitôt la porte de la maison franchie, sac à dos en main. Désormais assis sur la chaise du bar il était bien mieux ainsi, que précédemment, à errer sans but précis dans les rues de Brisbane. « T’as forcément de la famille non ? Une petite amie ? Des potes ? » Les yeux bien grand ouverts qui clignent en direction de la jeune fille, alors qu’elle cherche des solutions, là où même Carter ne voit qu’échec et néant. Il est inutile qu’elle perde son temps avec lui, le dossier qu’elle possédait entre les mains est de trop lourde tâche et impossible pour elle de remédier à cela. Car pour arranger les choses, il devrait le vouloir, et y mettre un tantinet du sien, hors il ne souhaite rien d’autre qu’on le laisse s’enterrer toujours davantage dans sa misérable vie, comme si il n’avait rien connu d’autre que ça et qu’une autre vie lui déplairait, ou l’effrayait. Et c’était peut-être un peu la vérité, « pourquoi tu cherches à m’aider ? » Qu’il demande finalement après ses quelques minutes de silence. Il n’avait pas réellement porté son regard sur elle, plus que cela, Carter aimait bien le silence, la solitude ça l’effrayait pas le moins du monde. Et finalement quand il interrompt le silence c’est pour prendre sa commande, savoir ce qu’elle souhaite boire. « Je… Je vais prendre un café. » Un café ? Il tourne son visage illico sur elle comme si elle se rendait coupable à cet instant en prononçant sa boisson. Pour Carter, c’est absurde un café à cette heure. « Tu sais le café ça empêche de dormir… » Qu’il ajoute en jetant un léger regard amusé à la jeune femme, c’était une connerie, parce que l’alcool est sans doute pas mieux. C’est étrange que la vie décide de le mettre sur la route d’une fille comme Lucia, douce, polie et naïve. Lui qui en principe fuit ce genre de personnes. Il ne comprend pas ce qui l’oblige à rester là, près d’elle. Pourquoi elle s’est arrêtée quand elle l’a vu, elle aurait mieux fait de tracer son chemin. « Ton frère, tu veux qu’on l’appelle ? Il a à peine le temps de tourner son visage vers elle, sans rien ajouter qu’elle rajoute, comme si elle était au courant de sa connerie et qu’il finirait par l’envoyé promener, on est pas obligés, mais comme tu parles de lui je me suis dit que… » Elle baisse le regard avant de porter ses mains à sa bouche, semblant de faire comme si elle n’avait rien dis. Mais Carter a parfaitement entendu et il n’apprécie moyen, « laisse-le en dehors de ça… » Qu’il dit en tournant son visage, sa voix est plus froide que les minutes précédentes et il semble clair comme l’eau de roche que Carter n’est pas prêt à dévoiler cette partie de lui, encore moins de lui donner la moindre explication sur sa froideur soudaine. « Tu avais quelque chose à fêter ce soir ? » Il hausse les épaules, non pas qu’il s’en souvienne, « j’crois pas, qu’est-ce que je devrais fêter ? » Qu’il demande à Lucia comme si elle était capable elle, de lui répondre alors qu’il y a quelques minutes, elle connaissait même pas son existence. Il voulait changer de conversation. « Tu fais quoi dans la vie ? » Parler d’elle plutôt que de lui, si c’est pas une idée de génie ça… « Un wisky et un… Café s’il vous plait. » Qu’il demande quand le barman arrive devant eux, hésitant et levant les yeux au ciel quand il prononce le mot café. Ca sonne moche de sa bouche il trouve. Elle est bien plus sérieuse que lui c’est une évidence.
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Megan Williams
Megan Williams
la détresse des roses
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ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau
SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine.
STATUT : Damon lui a demandé de l’épouser à nouveau, mais pour de vrai cette fois.
MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - qui sortira en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente.
LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, viennent d'emménager au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne.
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TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, mentions d'agression physique.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts"
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(05) ginnydamon #36maisie #4jo #11shiloh #12

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cosigan #36 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536

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melly #4 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.

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joseegan #11 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.

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meloh #12 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.

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morigan #4 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

AVATAR : Sydney Sweeney
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Message(#) Sujet: Re: LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good EmptyMar 19 Nov 2019, 13:17




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Lucia Whitemore & @Carter Rollins LUCIA&CARTER ► ‘Cause our minds changed on what we think is good 873483867

« Pourquoi tu cherches à m’aider ? » Ah ça, c’était LA question. Celle à laquelle je n’ai pas de réponse qu’il pourra comprendre, je le sais, parce que nous n’avons pas l’air de fonctionner de la même façon. Comment expliquer à un homme qui semble se ficher de toute que pour moi c’est tout le contraire, qu’un rien m’atteins et que je ne pourrais pas vivre avec moi si je le laissais, si je détournais le regard et passait comme si je ne l’avais pas vu, comme font la plupart des gens ? Je ne suis pas capable de détourner le regard, je ne peux pas faire comme si je n’avais pas vu, et je sais que mon attitude n’est pas dans la norme, que je me mets bêtement dans des situations qui pourraient se révéler dangereuses pour moi, mais c’est bien l’un des rares points sur lequel je n’ai aucune envie d’y appartenir, à cette norme. Parce qu’elle me désolé, parce que je ne sais pas quand l’être humain a cessé de se soucier du sort de son prochain, mais je trouve ça triste. Alors il peut me trouver idiote, il peut me trouver pénible et penser que ce ne sont que des conneries, des préceptes que la religion ou une éducation bien-pensante a mis dans ma tête, mais c’est qui je suis, et sur ce point-là au moins je n’ai pas prévu de changer, pas envie de changer. « Parce que c’est pas dans mon ADN de faire comme si j’avais rien vu et de continuer mon chemin quand je vois quelqu’un en mauvais état. » Je hausse les épaules, comme si ce n’était rien pour moi de faire la conversation, alors que ma timidité maladive fait de chaque phrase un combat contre moi-même. « Si j’étais rentrée chez moi en te laissant assis tout seul là bas, j’aurais pas pu me regarder dans le miroir demain. » Je marque une pause et joue avec mes mains, mal à l’aise. « Mais je peux m’en aller si tu veux. » Si ma présence te dérange. Si ma main tendue te révulse. Il est relativement à l’abri dans ce café, et s’il est clairement en état d’ébriété et sous l’emprise de drogues, il n’est pas si blessé que j’ai pu le penser en le voyant de loin.

Ma commande le surprend, mais je m’y attendais. « Tu sais le café ça empêche de dormir… » Je ne lui répond pas et hausse les épaules. Il va commander un verre de vodka, whisky ou je ne sais quoi encore, alors je n’ai pas de conseils à recevoir de lui. Je préfère changer de sujet, et m’inquiéter de savoir qui pourrait venir le chercher plutôt que du taux de caféine dans mon sang. « Laisse-le en dehors de ça… » Son regard me laisse penser que j’ai touché un point sensible, sans le vouloir, et son ton me le confirme. Il m’envoie balader, froidement et sans état d’âme, et de mon côté je baisse les yeux, parce que même si j’essaye de garder la face face à lui et tente de donner le change, il suffit de s’adresser à moi avec ce genre de ton pour fissurer ma confiance déjà mise à mal et me faire perdre tous mes moyens. « Je suis désolée… » Je m’exprime à voix basse, dans un murmure. Désolée je le suis vraiment, il ne s’agit pas que d’une formule de politesse. Je n’aime pas brusquer les gens et aborder des sujets sensibles. Et son frère semble de toute évidence être un sujet sensible pour le brun.

Un silence pesant s’installer et je finis par essayer de changer de sujet, mal à l’aise. Je suis le genre de fille qui meuble, qui parle trop pour déguiser son mal être, et je préfère parler pour éviter d’affronter son regard, mais encore une fois il me remballe. « J’crois pas, qu’est-ce que je devrais fêter ? » Je déglutis, avant de secouer la tête. « Rien, oublie. C’était idiot. » Je ne veux pas lui donner l’impression que je juge son mode de vie ou ses choix, parce que s’il me fait de la peine, je ne suis pas une moralisatrice. « Tu fais quoi dans la vie ? » Je suis un peu étonnée, mais il fait ce que je fais toujours, poser des questions pour éviter de parler de lui. Je suis persuadée que la réponse à sa question ne l’intéresse même pas, qu’il cherche juste à dévier la conversation. « C’est pas intéressant, je te jure. » Faire le service dans un café à temps partiel n’était pas mon rêve dans la vie, pas l’objectif que je m’étais fixé. « T’es pas obligé de faire semblant tu sais. De faire comme si je t’intéressais. » Je fuis son regard un instant, et avant d’oser relever mes yeux vers les siens. « Tu me dois rien. » Son attitude, ses paroles nonchalante, tout chez lui me pousse à penser qu’il s’en fiche, soyons honnête. Que je ne suis que cette gamine un peu pénible qui s’est immiscée dans sa soirée alors qu’il n’avait rien demandé à personne. Le barman s’approche enfin de nous, et j’ai l’impression d’être au centre de tous les regards, plus encore que tout à l’heure lorsque je suis entrée. « Un wisky et un… Café s’il vous plait. »  Les yeux résolument fixés sur mes mains – comme si elles étaient passionnantes à observer – je tente d’ignorer la moquerie dont se teinte sa voix quand il passe ma commande.





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