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 le miroir sans reflet — (shin)

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Message(#) Sujet: le miroir sans reflet — (shin) le miroir sans reflet — (shin) EmptyLun 4 Nov 2019 - 15:19



m i r o i r
Change en réalité ton attente sublime. Mais quoi ! pour les franchir, malgré tous tes élans, La distance est trop grande et trop profond l'abîme, Entre ta pensée et tes flancs.

((novembre 2019))
les rayons du soleil sur sa peau porcelaine en annonce d’un printemps des plus rebelles — écouteurs dans les oreilles et regard chocolat rivé sur son écran, yoko esquive les passants et les enfants sans réellement faire attention, répond à quelques messages avec plus ou moins de passion ((là !)) la voilà déjà arrivée à destination — pas vraiment en retard, parce que la jolie coréenne a compris que l’agence ne lui laisserait pas de seconde chance ; il faut du sérieux pour avoir l'honneur de rester dans ce milieu. milieu dont elle ne fait même pas vraiment partie ((quelques essais pour s'amuser sans jamais réellement se lancer)) sachez qu'elle n'a simplement jamais eu de contrat entre les doigts !
d’un geste vague et presque inconscient, elle retire ses écouteurs tout en passant les portes coulissantes du bâtiment et adresse un large sourire à la dame de l’accueil avant de s’engouffrer dans les dédales de couloirs où elle se perd à peu près chaque soir ; c’est zelda qui lui a conseillé de venir — d’observer, d’apprendre en silence pour ne plus se laisser déborder ((plus jamais !)) simple amatrice et amusée par ces activités, elle a conscience de sa chance offerte par sa coach ; entrée —  les risettes sur les lèvres parsemées d’un joli gloss transparent, les salut à la volée avant de disparaître dans une salle pour être photographié. effervescence qui envahit les murs alors que yoko se fond dans le décor, petite poupée un peu perdue dans ce monde trop développé.

ce sont les murmures excités aux effluves de parfum à la légère fugacité qui la sortent de sa réflexion ; comme une agitation dans les conversations, comme une goutte d’eau qui s’écrase dans le fond du vase — ça parle trop fort pour être normal ! « yoko, ramène-toi !! » ((oh)) elle relève la tête, hausse un sourcil tout en esquissant une moue septique, gage d'un quoi encore ? alors qu'on lui adresse un signe de la main pour lui indiquer de suivre les autres mannequins, celles qui sont là pour travailler lorsque la jolie danseuse n’est présente que pour regarder. « c’est celle du fond, non ? j'crois que c'est ça » « euh— on va où ? » « faut qu’on t’montre le nouveau !! » — ((ah)) elle lâche un léger soupir, pas vraiment intéressée ; il y en a tous les jours, des mannequins à l’agence, qui passent et s’effacent, qui partent et reviennent, qui espèrent laisser une trace mais disparaissent pourtant dans les esprits et les frasques, telle le coquillage avalé par les vagues de la mer sur le sable. c'est si courant, presque insignifiant ; et puis, ça ne l'intéresse pas vraiment ! alors, yoko ne mime que l’intérêt, joue un semblant de curiosité — c’est un parmi tant d’autres, très certainement un grand blond au look de surfeur ; rien de pertinent, rien qui retienne réellement son attention. « il est là d'puis quand ? » « ce matin !! » « genre— » « enfin, il est en australie depuis quelques jours mais j’crois que— » un silence s’échappe brutalement d’un cadreur alors que les ombres des filles se dessinent sur la porte de la pièce, penchant la tête pour observer le déroulement de la scène ; la petite coréenne, en retrait, murmure un « et c'est quoi son blaze au dude ? » noyé sous les bruits des appareils et auquel aucune réponse ne parvient — curieuse ((un peu, quand même !)), elle se faufile derrière les autres pour se baisser, presque à quatre pattes dans l’espoir d’apercevoir celui sous les lumières artificielles et le fond décoloré. après tout, il semble sensationnel, à en croire les chuchotements des autres, à en voir tout ce qui l'entoure dans un si réduit petit périmètre. un pas en avant, la main qui touche le sol de la pièce, les genoux au sol, la tête qui apparaît et puis —

((souffle coupé))

il y a le cœur qui bat,
plus fort,
il y a la respiration qui s’accélère,
plus vite !

le raté de battement, le trait sur le papier blanc — elle le connaît, celui qui brille plus fort que le soleil. elle le connaît si bien et pourtant si mal, elle l’a côtoyé si longtemps et pourtant s’en est éloigné ; ((son)) petit morceau de corée, l’astre lunaire dans un ciel non étoilé — shin bakh.

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Message(#) Sujet: Re: le miroir sans reflet — (shin) le miroir sans reflet — (shin) EmptyLun 4 Nov 2019 - 15:22



m i r o i r
Change en réalité ton attente sublime. Mais quoi ! pour les franchir, malgré tous tes élans, La distance est trop grande et trop profond l'abîme, Entre ta pensée et tes flancs.

((novembre 2019 -- tenue))
installation terminée — c'est fini, plus de retour en arrière possible. appartement rendu à séoul, ville animée qu'il a finalement abandonné. les derniers jours ont été difficile, compliqué. il fallait tout recommencer ; remettre à zéro, une vie entièrement construite. un cocon dans lequel il se (plaisait). tout du moins, à l'intérieur duquel il se sentait en sécurité. réconfort incertain, légèrement (extrêmement) leurré. suffisait pour endormir ses craintes les plus profondes. douloureuses phobies cachées derrière son beau sourire.

celui-là même,
qu'on photographie.  

après trois semaines à remplir des papiers, le voilà prêt à travailler. arriver tôt dans la matinée. découvrant plus en profondeur les coulisses de l'agence. se familiariser avec l'équipe; bien que déjà rencontré, vraiment s'y intéresser. il rigole, serre des mains. pose des prunelles malicieuses et appuyées. c'est important, de montrer une première bonne impression ;; toucher les cœurs par ses pommettes joyeuses. caresser des iris, les regards curieux.
brindilles soyeux, peigné par les meilleurs. le teint maquillé, sublimé, les yeux soulignés. et bien évidement, la tenue majestueusement choisie.

le photo-shoot se poursuit en longueur — il change de poses, d'expressions. suit les recommandations. habitué, shin est professionnel. la lueur dans les pupilles qui scintillent de fougue, mains dans les poches ou contre sa joue.  
c'est l'euphorie dans le studio. dans les locaux. entre les murs de l'établissement. un coréen, devant le photographe ! ça change des australiens. des américains. le plus jeune (probablement) n'est pas inconnu à tout ça, il a souvent été au cœur de la curiosité des hommes. se joue de son statut d'étranger. ça alimente les rumeurs, fascine par son exotisme // c'est drôle, parce qu'il n'est finalement qu'un parmi tant d'autre.
un parmi tant d'autre, plus bridé.

pause, c'est jeté à la volée. le rythme intensifié se calme d'un mot fortement prononcé; tout le monde se félicite (et ça sonne faux) — on s'approche de lui, on le questionne, on l'interroge. mal à l'aise, si entouré, il se contente de sourire un peu plus. illuminé son entourage de ses lippes. il fuit les alentours de ses iris, toujours cette superficialité au bout des cils. et puis,
ici,
par hasard,
elle est là.

la belle divine, l'enfant de ses souvenirs. celle qu'il a connu, qu'il a perdu. son champs de vision s’éclaircit. elle brille, resplendit. le mannequin ne peut cacher, cette bouche qui s'agrandit. le cœur qui tambourine (elle est là). et au fond de lui, il réalise à quel point il avait envie de la voir. ces bras se croisent, hautain est le gamin (ce n'est pas méchant, un simple manière de protéger l'extase de son myocarde). « tu as l'intention de rester au sol, cendrillon ? » il rigole légèrement, c'est doux et enfantin. les regards se posent sur elle — mais le sien est le plus intense de tous, il étale sur un elle, une joie sans pareille. attrape une bouteille qu'on lui tends, et s'approche de (sa) beauté.

applique le plastique sur son front.
puis lui donne sa main, pour l'aider,
à se relever (ensemble).
« surprise ! »

il est là, pour yoko lee. c'est ce que son être lui crie, quand il la regarde. réalisant avec surprise que c'est avec l'espoir de la retrouver, qu'il a décidé de tout quitter. il patience, agrémente. « laisse-moi deviner, je t'ai manqué ! » il rit, parce qu'en vérité, c'est l'inverse qui s'est passé.



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Message(#) Sujet: Re: le miroir sans reflet — (shin) le miroir sans reflet — (shin) EmptyLun 4 Nov 2019 - 16:06



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Change en réalité ton attente sublime. Mais quoi ! pour les franchir, malgré tous tes élans, La distance est trop grande et trop profond l'abîme, Entre ta pensée et tes flancs.

((novembre 2019))
tout revient,
comme l’aurore au matin.
tout réapparaît,
comme les étoiles dans la voie lactée.

elle n’entend plus rien ; ni les rires moqueurs des poupées, ni les conversations des professionnels — il n’y a que shin, qui rayonne devant elle. shin, l’ami d’enfance, shin, le rendez-vous par chance. des parcelles de leur retrouvaille se dessinent dans son esprit — si naturel, si enfantin. la magie des sourires et des taquineries, comme si les deux étoiles n’avaient jamais vraiment cessé de se chercher dans le ciel — aucun trou noir n’aurait pu les éloigner !
maladroitement, la jolie danseuse voudrait se relever mais le soleil est plus rapide, plus malicieux et pose d’un geste naturel le plastique d’une bouteille sur son front avant de lui tendre la main ((contact)) la voilà qui se relève, masque ses joues rosé par un commentaire sarcastique alors qu’il s’exclame être la surprise et lui avoir manqué ! « mauvaise pioche, tire une nouvelle carte » mais dans ses iris brillent l’inverse, pétillent l’intérêt et la joie — il y a une partie d’elle qui revient, une qu’elle avait laissée là-bas. comme si des morceaux du passé venaient combler le vide actuel.

il n’y a plus rien,
autour,
uniquement son regard dans le sien,
velour.

évidemment, qu’il lui a manqué ! que leurs retrouvailles dans cette exposition se sont avérées bien trop éphémères et riches en émotion ; bien trop courtes à ses yeux. mais yoko, qui panique face à l’attachement, qui refuse d’espérer tout avancement, a préféré laisser sur le côté ce qu’elle aurait bien aimé ramener ; c’est peut-être pour ça — qu’elle en a parlé à charlie alors que shin était encore là-bas, qu'elle n'a pas gardé secrète cette rencontre tout en fête. le petit garçon qui a accompagné chacun de ses pas, depuis la maternelle jusqu’au drame familial. elle en a partagé, des souvenirs et des fous-rires, des pleurs et des désirs ; tellement mais la perte de son frère a entaché la jolie toile de leur ((amitié))
peut-être—
peut-être que tout aurait été différent si rien n’avait séparé les deux enfants !

elle se demande,
ce qu’il fait là,
et pourquoi.
elle réalise,
que c’est certainement pour le mannequinat,
et pas pour toi

et puis — retour à la réalité, tout est un peu bousculé. elle est dans le passage, elle n’a pas de rôle important alors elle se décale légèrement tout en esquissant une grimace d’enfant. « je vois que t’apprécies toujours les arrivées discrètes » malicieuse est l'enfant car elle sait — que shin n’a pas toujours été cette attraction qui captent tous les regards et les attentions, qu'il a eu cette enfance des plus sombres, restant dans l'ombre. le soleil ne s'éclairait que lorsqu'ils jouaient dans cette cabane au fond d'un jardin paumé. « t’es là— combien de temps ? » ((l’espoir qui dérape dans sa voix mais qu’elle espère cacher)) « histoire que j’me prépare mentalement à te supporter » — en réalité, elle voudrait qu’il lui annonce rester pour l’éternité. elle n’ose simplement pas le formuler ; ça tambourine dans sa poitrine et la jolie danseuse ne comprend pas pourquoi — après tout, ce n’était pas un date.

elle remarque alors, les autres qui s’interrogent, qui se demandent — c’est son frère ? c’est son cousin ? comment peut-elle connaître celui qui irradie plus fort que le soleil ? elle, la petite débutante sans aucun talent, qui ne vient que de temps en temps. mal-à-l’aise, la petite coréenne laisse ses orbes chocolat glisser sur le jugement. ce sont les autres talentueuses mannequins qui s’approchent ((s’incrustent)) et yoko s’efface parce qu’elle ne se sent peut-être pas à sa place. c’était différent face aux œuvres d’art, quand il n’y avait entre eux que le petit plan tenu fermement dans sa main ; rien d’autre, seulement eux et les murs blancs.
c’est pénible,
quand le soleil est entouré de toutes ces planètes.
c’est si pénible qu’elle préfère se retirer, petite étoile noyée dans les autres astres.
alors sur ses lèvres, en coréen, elle murmure en silence un shiba ((surnom affectueux qui ne le quitte pas)) — elle aimerait bien, le retrouver après, comme pour rattraper toutes ces années.

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Message(#) Sujet: Re: le miroir sans reflet — (shin) le miroir sans reflet — (shin) EmptyMar 5 Nov 2019 - 0:13



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((novembre 2019 -- tenue))
sans question, sans hésitation ;; shin garde sa sélection. se fiche bien d'avoir tirer une carte erronée. c'est celle espérée, bien cachée ((à l'abri dans son cœur heurté)) — l'idée irréaliste de la retrouver, là dans un pays où tout aurait pu les éloigner. après des années à s'oublier (essayer), à s'ignorer, vivre chacun de son côté ,, les voilà à se regarder. yeux fixés dans l'intensité.

il se passe dans leurs iris juvéniles,
des retrouvailles étincelantes de beauté.

observation première qui parle bien plus que leur langue. une atmosphère qu'ils partagent, au delà de leur entourage. et le monde,
il ne compte plus, pas en cet instant. il est là, bien présent autour d'eux, mais se floute sous l'ardeur de leurs paumes qui se frôlent. si le contact est simple (rien d'extravagant ; on voit seulement le mannequin qui relève l'enfant), les conséquences sont bien différentes. ce sont des changements intimes, qui s'effectuent à l'intérieur de leurs poitrines. protégés entres les barres dorées, des sentiments cloîtrés par une jolie cage argentée.

le temps défile,
beaucoup trop vite.
le son revient,
les gens autour aussi ((et shin,
il les maudit tous)).
il aimerait bien, claquer des doigts pour que disparaissent ses yeux curieux. il souhaiterait; quitter le plateau et s'enfermer dans une loge avec la poupée au rictus emplit de malice — un endroit clos et petit qui lui rappellerait cette cabane d'enfant. celle-là même ayant bercé son enfance, cette époque (cette période où le coréen était médiocre) baignée dans l'insouciance de trois gamins amoureux.

les souvenirs s'invitent,
paradent alors les rires,

il se rappelle — le bonheur et la perte. son cœur s'embrume, et yoko sauve cette nostalgie ancienne. de sa voix de princesse (celle qu'il veut reine de son univers), elle interrompt son esprit qui s'effiloche. « tu sais bien ce qu'on dit, une de perdue, dix de retrouvées. elles sont arrivées par milliers. » (ce n'est pas un reproche) le brun étire davantage ses lippes. il se moque lui-même, de cette agitation qu'il créait; mais c'est plus facile pour lui (aujourd'hui) de vivre ainsi. il place sa main contre sa propre joue et mine une expression digne du plus beau filtre de snapchat. « et qui serais-je, pour les priver d'une merveille pareille ? » c'est hautain, et terriblement enfantin.
mais ça confirme les paroles électriques.

il hausse les épaules, avale une gorgée d'eau (manque de s’étouffer, à l'entendre le défier). c'est elle,
toujours la même,
elle n'a pas changé
— alors shin a envie de pleurer.
« je resterai aussi longtemps que tu parviendras à me supporter, yoko. » c'est (sincère); un trop plein de d'ivresse. fièvre passionnée qui valse à l'arrière de ses prunelles. nuancé d'un ton plus aguicheur, un peu provocateur. toujours cette façon de masquer ce qui pourrait se révéler trop vrai, pour un système si frêle. aucun des deux ne peuvent revenir sur cette minute si vraie, car la terre les rattrape et le modèle est rappeler devant les flash. la belle s'efface, et son cœur hurle de ne pas la laisser faire; que plus jamais il n'autorise à ce qu'elle parte. c'est son shiba, cette langue natale et pleine de promesse qui lui font siplement hocher la tête. (après)

////

la séance s'élance et se poursuit dans le temps, mais a aucun moment, son attention ne quitte la sienne. s'assure toujours de savoir ce qu'elle fait. qu'il sache où qu'elle aille, pour la rejoindre plus tard. et ce n'est qu'en fin d'après-midi, après avoir rempli son rôle de coqueluche, qu'il s'éloigne des bouches bavardes. salut d'un sourire, d'une caresse de la main/
et enfin
il la cherche dans les couloirs et l'interpelle lorsqu'elle est (là); il n'y a plus de distance, « tu as terminé ? on va manger quelque part ? » dans leur relation brille un (ce n'est pas un rendez-vous) mais dans les paillettes qui les entourent, c'est tout le contraire qui scintille sous leurs cils noirs. il aimerait : la prendre dans ses bras, mais yoko n'a jamais eu besoin du garçon tactile et aimé; elle a tout de suite apprécié, celui qu'il était avant de se forcer.

alors à nouveau,
il lui tends la main.
comme pour l'inviter,
à se joindre pour une éternité

« sortir bras dessous, bras dessus. n'est-ce pas le rêve de toutes jeunes filles, belles et innocentes. » c'est léger, taquin :: du lui tout craché — pour montrer leur amitié, continuer de se leurrer. « enfin... innocente, » phrase en suspend,
le silence parle d'un caractère de dragon.
petite racaille (on y croit) de l'époque.
et shin se marre, comme d'hab.



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Message(#) Sujet: Re: le miroir sans reflet — (shin) le miroir sans reflet — (shin) EmptyMer 6 Nov 2019 - 11:38



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((novembre 2019))
sur la toile de leur enfance, il y a l’ombre de trois gamins,
il y a les couleurs pastel du soleil sur l’herbe du jardin.
et si les gestes et les effleurements ont toujours été des plus innocents, tout est ((différent)) en cet instant ; ce n’est qu’un morceau de plastique sur sa peau porcelaine, ce n’est qu’une main serrée furtivement dans la sienne mais pourtant, c’est tout aussi violent qu’un ouragan — ça balaye son cœur si brutalement que son souffle semble disparaître un moment. plus d’air, dans ses poumons, comme si shin coupait court à toute action.

((cocon))
ils y sont encore quelques minutes ((laissez ces deux enfants)), le temps qu’il réplique une remarque sarcastique qui arrache un rire léger à la petite coréenne ; shin n’a jamais cessé de la faire sourire, a toujours eu le don incroyable de tout rendre formidable. même lorsque maman pleurait le départ de papa, même lorsque ses pensées étaient tout en émoi, le voisin d’à côté avait le talent de tout effacer — ses peines, ses mauvais jours. tout prenait le goût du bonheur dans ses grands discours. elle le revoit presque ! grimper la barrière pour la rejoindre, éclat de joie enfantin du gamin qui n’a pas eu la chance d’avoir une véritable famille pour l’accompagner au quotidien.
elles sont arrivées par milliers. comme d’habitude — car tout arrive par milliers avec shin ; fascinée mais en même temps angoissée, yoko se demande s’il réalise toute l’agitation créée par son arrivée. les murmures et les ragots, les chuchotements peu discrets derrière son dos, les regards extasiés sur son talent pour les photos. mais tout cela semble l’amuser puisqu’il ajoute un commentaire ((faussement)) hautain, prenant la pose tel un être divin, auquel la jolie danseuse lève les yeux au ciel, feignant le dépit alors que les deux lunes de ses iris prouvent tout le contraire. enfants, ils se sont toujours cherchés — partout, tout le temps, par n’importe quel moyen ; dans les paroles ou dans les actes, dans les bruits ou dans les silences. constamment, yoko voulait trouver shin, dans son champ de vision, dans ses jeux-passion ; ne pas l’avoir à ses côtés revenait à perdre une moitié.
et puis, son frère est décédé.
((disparue !)) la magie du début ; que du noir dans ses journées et ses soirs. alors, elle n’a plus cherché shin parce qu’il lui rappelait l’époque d’avant ((avant le drame)) et si le temps a effacé les larmes, il semble que le courage ait également décidé de disparaître. pas une seule nouvelle, pas une seule lettre — rien, absolument rien ((jusqu’à ce pseudo-date)) « j’te laisse jusqu’à— demain alors » mais dans son for intérieur, elle le supporterait toute la vie, du soir au matin ; elle aurait presque pu tirer la langue, amusée et taquine mais réalise être en face d’un mannequin, et non pas du voisin gamin.

**


elle erre dans les couloirs depuis des heures et ça en devient presque ridicule ; ridiculement touchant — son ombre qui se dessine sur les murs blancs des couloirs alors que son regard chocolat se pose sans réel intérêt sur les spectacles et les scènes qui s’y imposent. des séances interminables, des reprises sans fin ; elle se retient de soupirer et se contente d’observer bien que ce monde lui apparaît totalement déconnecté. comment shin peut-il y évoluer ? lors de leur rencontre dans cette petite exposition en corée, ils n’ont abordé le sujet que rapidement, comme une vague sur le sable de l’océan ; furtif, éphémère fut la discussion — et alors qu’elle tente de se rappeler quelques bribes de souvenirs et propos du garçon, le voilà qui apparaît !
battement raté de nouveau, face à cette proposition —  ce n’est qu’un repas, proposé juste comme ça. pourtant, ce n’est pas la première fois qu’elle mange avec un garçon !
elle a mangé des tas de fois,
avec clément,
sans aucun tracas.
alors pourquoi,
c’est différent ?
« j’ai une adresse à peu près potable » ((sourire malicieux)) « les australiens ont des goûts très étranges en matière d’alimentation » après tout, qui n’a jamais entendu yoko se plaindre de la nourriture proposée à brisbane ?
la main tendue dans sa direction, l’étonnement qui se lit sur son visage de la demoiselle avant qu’une moue ne vienne s’y dessiner lorsqu’il laisse en suspens l’innocence de la poupée. il rit, il rit et ça emplit son cœur d’un sentiment tout nouveau qui pourrait lui faire oublier tous ses soucis. « emploies pas un terme que tu connais même pas, bakh » réplique sarcastique, sans relever qu’il n’a pas remis en doute l’expression sur sa beauté — mais ils ne sont qu’amis, c’est certain. et yoko est prête à s’en contenter, n’a jamais prétendu vouloir plus ((beau mensonge)) même à charlie à son retour, elle a tout minimisé, tout diminué ; elle a trop peur de s'attacher, que tout disparaisse, comme son frère.
ses petits pas s’envolent jusqu’à la sortie, sans que leurs mains ne soient liées, parce qu’elle se dit qu’il doit être ainsi tout le temps, avec tout le monde ((excuse alors qu'elle rêverait de— de quoi, yoko ? redescends sur terre, idiote)) « c’est à genre— dix minutes à pied. faut sortir du quartier » les orbes de la jolie danseuse qui voudraient s’attarder sur les siennes mais préfèrent se contenter du ciel en fin de journée. « t’habites où du coup ? t’as vraiment posé tes bagages ici ? t’as conscience que la corée va te manquer au bout de très exactement un mois et j’dis ça en connaissance de cause » ((éclat de rire, reprise)) « on dirait une interview mais c’est parce que j’suis journaliste à mes heures perdues. j'te l'avais pas dit ? » — elle est curieuse aussi, c’est tout.

ça ne peut,
définitivement pas,
être autre chose.
((si ?))

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Message(#) Sujet: Re: le miroir sans reflet — (shin) le miroir sans reflet — (shin) EmptyJeu 7 Nov 2019 - 12:10



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((novembre 2019 -- tenue))
et demain, demain sonne comme une promesse. un futur, une éternité; l'envie sincère qu'il ne quitte la scène. c'est caché là, derrière ses prunelles aux jolies couleurs d'aquarelles. ça brille, scintille —  là, vous voyez ? juste au coin à droite.
un langage, un secret; murmuré entre leurs deux corps en alerte. shin se sent enflammé. il redécouvre, réapprend doucement à se familiariser avec la baume de légèreté qu'elle dépose délicatement sur son épiderme. cette saveur douce, généreuse. pimentée par ses souvenirs et son sarcasme venu d'ailleurs, d'avant. elle qui se retient d'en ajouter (face au mannequin, non à l'enfant) // il prend le relais d'un clin d'oeil qui résume tout ce qu'ils se disent en confidence. ce n'est pas un demain, mais un futur certain. qu'elle s'en rassure, car le modèle n'est pas prêt (à la perdre une troisième fois) — il le jure, en retournant devant les caméras ; que les dieux en témoignent, il refuse que se produise un nouveau départ.

il range sa poigne dans sa poche. un peu déçu, légèrement triste. aurait voulu ressentir la sérénité de leurs paumes nouées de toute à l'heure. émotion différente de celle qu'il éprouve tandis qu'il sert la main du photographe. son frison n'est que dégoût, tandis qu'avec yoko rien n'était plus agréable que de l'aider à se redresser.
s'il mets l'attraction onctueuse sur l'affection des deux gamins, il ne peut s'empêcher de vouloir (retrouver); la quiétude moelleuse qu'avait engendré sa main dans la sienne. il aurait tant aimé ! qu'elle s'en aille, bras dessus, bras dessous avec le mannequin, mais à fierté maladroite ;; conséquences sans tolérance. « c'est la première chose qu'on m'ait dit. » pour le dissuader,
pour le garder en corée.
comme si un simple met pouvait remplacer le désir devenu vital de la revoir.
— son rire est simple, si léger, à peine croyable en vérité.
« que de toute façon j'allais pas survivre à la bouffe d'ici. » mais tout le monde ignore, l'addiction la plus pure qui va le maintenir sur le sol australien. et personne n'y changera rien. puisque les doigts fins de la jolie princesse, sont les seuls qui peuvent prétendre retenir le fils invisible que le relie à la terre.

il hausse les épaules, sourit de ces rires freedent qui passent à la télévision. impeccables, invincibles. parsemés d'une beauté rare, illusoire. « ouch ! » main sur le cœur, drame joué; amusé. « ne crois pas un instant que je suis comme ces belles gueules sans cervelle ! » il bombe ensuite le torse et arque un sourcil ,, l'attitude est si arrogante et provocante. pourtant la bouille d'enfant change l'atmosphère en quelque chose de particulièrement sucré. suavité et ardeur se mélange, sous une recette nommée bakh. « j'ai un vocabulaire si riche, que tu en perdrais la tête. » clin d'oeil, et le don juan revient à son rôle habituel. un peu charmeur, un peu gamin.

il la suit sans la quitter un instant du regard. ses yeux s'attardent sur ses cheveux bruns ; ils ont l'air si soyeux, qu'il a envie d'y passer la main. glissent sur sa nuque, puis retrace la ligne de ses épaules, la courbure de ses hanches. il y a un sentiment fort étrange, là, à l'intérieur de son myocarde. ça s'accélère, se perds. il ne répond rien, car la voix reste bloquée dans sa gorge— à nouveau shin voudrait pleurer.
se noyer dans cette joie imperceptible d'être là, à ses côtés. « oui yoko, je suis bien ici. j'ai trouvé un loft, à spring hill. sur le boulevard. » parce qu'il ne fait jamais les choses à moitié ; il s'est forcément renseigné sur l'un des quartiers les plus chic de la ville. adresse secrète, qu'il n'a même pas donné à l'agence ;

mais avec elle,
c'est partagé si simplement,
comme si...

comme si elle était la seule, à pouvoir tout connaître. de lui. comme avant, comme lorsqu'ils étaient enfants.
(offrir l'intégralité de son univers,
à la belle étoile qui danse) « mais n'en dis rien à personne, je ne souhaite pas communiquer mon adresse avec les autres. » doigt sur ses lèvres rosées (il effleure à peine sa bouche, et c'est suffisant pour lui donne envie de l'embrasser). s'il s'éloigne, c'est uniquement par cette volonté absurde de ne pas l'effrayer. et de la préserver. ne pas gâcher leur (amitié).

« la corée, elle t'a beaucoup manqué ? comment as-tu fais pour rester dans ces cas-là ? » (pourquoi n'es-tu pas revenu vers moi ?) son âme hurle, à s'en déchirer les entrailles. il aurait tant aimé, qu'elle ne quitte jamais son champs de vision. il a tant voulu, poser un regard d'(amour) sur ses pommettes couleur pêche. « très bien jeune journaliste ! je suis tout à vous, demandez moi ce que vous voulez. mais mlle lee... » (nom de famile qui) oh ! regardez comme brillent ses iris.
il se retient, se reprend, ce n'est qu'une appellation.
mais c'est celle qui a disparu de l'école, lors de ses douze ans.
« je ne passe jamais d'interview gratuitement. alors une question vaudra... hm... ah ! une sortie pour chaque question. ça nous en fait déjà deux. » plus, encore plus de moment, qu'il pourra passer avec elle. il trouvera tous les stratagèmes du monde pour (pour l'avoir près de lui).

« très sincèrement » il inspire, soupire, se masse la nuque. il n'a jamais été aussi sincère. mais yoko, elle, la divine, elle n'a toujours côtoyer que le vrai shin. « la corée m'a manqué dès l'instant où je suis parti. et j'ai très peur de cette ville — » silence. nouvelle respiration et puis, petit sourire discret. prunelles qui se lient aux siennes, regard de velours et de tendresse. « mais maintenant je sais que je n'ai plus rien à craindre. » plus alors qu'elle est là. face à lui. plus majestueuse que jamais.

il s'approche et succombe finalement, passe la main sur sa mâchoire, remonte à sa joue. et enfin, il embrasse son front. il n'y a rien de plus tendre que leur échange. c'est à la fois subtile (et si révélateur).
quand il se redresse, son sourire est le plus sincère de toutes ces années écoulées. « en corée, tu n'y es pas. » alors finalement, le pays ne lui manquera pas.
quand il se recule, son attitude est plus décontractée. très calme. une nouvelle fois les mains dans les poches, il avance et la regarde de biais. évite une nouvelle confrontation de près, pour éviter de dévoiler ce qui se cache sous une tonne de fierté. « c'est par là ? »

qu'importe,
il se moque bien de la destination,
il le jure,
(à nouveau que le ciel soit témoin)
il ne la quittera plus jamais.



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