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 oh, every night is like a daze (ginauden)

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Message(#) Sujet: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:19


Je sais même plus depuis combien de temps j'étais posée là, immobile, face à l'oeuvre. Je sais même plus depuis combien de temps je la regarde, la fixe, l'analyse, la mémorise, la comprends. C'est cliché à un niveau et même si je sais que je tenterai de le nier amplement à la seconde où Auden s'en moquera, je pense que j'ai arrêté de respirer à la seconde où je suis entrée dans la première salle, où je l'ai vue pour la première fois.

Les murs étaient bleus, le plancher aussi, j'aurais dû m'en douter. Mais elle était belle, la Nuit Étoilée, elle était belle et elle était à couper le souffle et j'y suis encore, même quand j'ai aperçu, je crois, je suis pas certaine mais j'anticipe, la silhouette d'Auden quitter la pièce pour aller vaquer ailleurs. Van Gogh que j'aimais depuis gamine, Van Gogh qui m'avait appris les couleurs, les vraies. Qui m'avait aidée à penser au mouvement, qui m'avait guidée quand j'avais besoin de mettre une structure sur ce qui s'échappait de ma tête, d'illustrer des bribes et des inspirations sans avoir la moindre idée de ce que je faisais, de ce à quoi le résultat aurait l'air.

La salle sent bon, elle sent le crépuscule, elle sent l'instant d'après, celui qui précède le soleil qui se cache, lorsqu'il s'esquive.

Et Williams qui revient, ou du moins que j'aperçois du coin de l'oeil. Il a des lumières qui tatouent son visage, des projections qui flirtent avec sa silhouette aux énièmes nuances d'ombre. « J'y ai pensé, par contre j'ai pas encore finalisé les détails va falloir que tu aides un peu quand même au lieu de me laisser tout faire. » j'attends qu'il soit à ma hauteur pour chuchoter, trop polie pour oser brusquer le silence de coton qui entoure la pièce où on se trouve, mais trop espiègle pour garder le secret encore longtemps. « Mais si tu distrais le vigile juste là mon doigt pointe la dite personne en charge de surveiller les quelques mètres autour de nous le temps qu'il sorte et que je verrouille la porte, je crois que je pourrais passer la nuit ici et espérer arriver à tout voir. »

Un autre sourire, avant de détourner les yeux d'Auden, d'arrêter de me moquer de mon émerveillement inépuisable pour repasser mes prunelles sur l'oeuvre s'étalant sur les murs devant nous. « J'ai pas envie de partir. »


Dernière édition par Ginny McGrath le Ven 24 Jan 2020 - 4:48, édité 1 fois
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23399 POINTS : 130

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (06)millieginny #114james #18gabrielleshiloh › cesar #9


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:30



Les étoiles tapissent le sol, la Cathédrale se retrouve sur le mur face à nous et le soleil à notre droite. Mains dans les poches, je garde les yeux ouverts et reste attentif au moindre mouvement et nouveau jeu de lumière, dans cet espace dans lequel je m’étonne que ni elle ni moi ne nous sommes encore cognés où que ce soit. Mon ego a refusé d’accepter les audioguides alors nous voguons où bon nous semble - où bon semble à Ginny, en réalité, puisqu’elle est celle qui court d’une pièce à l’autre de peur de voir les oeuvres disparaître. Dans cette salle ci, pourtant, elle ne cherche pas à savoir ce qu’il y a à côté. Ses yeux sont rivés sur la toile faite de lumière et mes iris sont tournés vers elle, dont le brun des yeux est devenu bleuté à son tour. Je la laisse profiter, je m’extirpe avec mes blagues et mes remarques que j’aurai tout mon temps de distiller plus tard, tout le long de notre voyage qu’on semble prévoir au jour le jour.

Je file ailleurs, use de mon français inexistant pour demander mille informations, fait de la visite d’inconnus un véritable enfer, récolte les coups d’oeil assassins des vigiles postés fièrement sur leur chaise dans le coin des murs. Alors je souffle, je me résigne, je reviens sagement près d’elle au bout de quelques minutes à peine avec le sentiment du devoir accompli. Et elle a un tournesol sur la joue, Ginny. Le jaune lui va bien au teint, elle sent soudainement la provence et j’entends presque les cigales chanter derrière nous.

Et elle joue, Ginny, elle joue avec les oeuvres, elle joue avec ses désirs qui sont des ordres, elle joue avec des souvenirs teintés de moments d’absence. Et au lieu de marcher, je cours. ”Tu sais où est ce qu’il y a réellement ta Nuit Etoilée ? New York, MoMA. Et tu sais quel musée fait réellement rester lles visiteurs toute la nuit ?” Oui Ginny, comme dans le film que Noah a vu un milliard de fois au moins. Non Ginny, tu ne pourras pas lancer d’os au T-Rex ou rencontrer Rami Mek en pharaon, désolé. ”Je te le donne dans le mille : le MoMA.” Et c’est peut être une invitation pour recommencer un autre voyage, plus tard, encore un peu plus loin, parce qu’en ce J+quelques jours personne n’a encore tué personne alors c’est sûrement un bon signe. Sur les dents de mon sourire s’impriment du bleu nuit le temps d’un instant, avant que je reprenne un air faussement sérieux, lequel prennent tous les touristes qui se pensent connaisseurs d’art. ”On part pas. Pas tant qu’on a pas la couleur exacte de cette teinte, là, juste là.” Mon doigt traverse la barrière imaginaire, se pose sur une nuance bleutée proche de la nuit sans l’être réellement, je glisse ensuite vers un autre coin plus clair et un entre les deux, puis une première nuance de jaune et une seconde. Rapidement, les ”et là, et là” s’enchaînent et mon index couvre toute la toile. Ma voix est cachée par les ”Do not touch !” du vigile derrière nous, lesquels mots ressemblent davantage à un dou notte toutcheuh et je me retiens fort, très fort de rigoler. Elle veut rester, pas qu’on nous vire, je lève donc les mains au ciel et m’excuse platement (et faussement) en italien, priant pour qu’il n’y comprenne rien à cette langue là et ne commence pas un quelconque sermon. ”Si je lui donne envie de me faire la peau et qu’il laisse la salle sans surveillance rien que pour toi, ça marche aussi ?” Je chuchote à mon tour, me poste face à elle et tourne ma tête en direction de son oreille de la manière la moins discrète de l’univers puisqu’on a l’air de deux imbéciles préparant un mauvais plan. Comme toujours.











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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:32


J'ai pas envie de partir. J'ai pas envie de quitter la salle, j'ai pas envie de quitter l'endroit, j'ai pas envie de me donner l'impression que cette activité-là est déjà cochée de la liste des trucs qu'on a prévus faire durant un voyage qui prend mille et une significations à chaque jour supplémentaire - du moins, pour moi. Il revient à ma hauteur avec le sourire de celui qui n'a pas qu'un plan mais des dizaines, et l'espace d'une seconde une seule, je me dis qu'il serait totalement capable de manigancer le pire stratagème possible pour qu'on passe la nuit ici, pour qu'on se cache d'un vigile qui ne nous verra pas rester à la seconde où il fermera le musée à clé.

Tu sais où est ce qu’il y a réellement ta Nuit Etoilée ? New York, MoMA. Et tu sais quel musée fait réellement rester les visiteurs toute la nuit ?” il parle beaucoup Auden, depuis que je suis sortie de l'avion. Je parle bien plus que lui, j'ai des centaines de trucs à rattraper d'un silence partagé de quelques jours à peine, mais tout de même là, c'est lui qui remporte la palme du plus volubile de nous deux. ”Je te le donne dans le mille : le MoMA.” « Depuis quand tu as autant de place dans ta mémoire pour noter autant les expos des musées que les détails de chaque épisode de Tchoupi? » que je rétorque, maligne, entre Paris puis Berlin, il étalait son savoir en événementiel suffisamment pour que j'arque le sourcil, pour que je me moque un peu juste assez.  

Et j'inspire. Et je laisse mon regard dériver un peu partout, même s'il finit par revenir sur lui, toujours. ”On part pas. Pas tant qu’on a pas la couleur exacte de cette teinte, là, juste là.” lui qui vogue d'un sens, de l'autre, lui que je pourchasse le sourire aux lèvres à tenter d'arrêter son doigt dans sa course, l'ironie voulant que même si j'étais prête à planifier une intrusion, n'en reste que je suis les consignes au mur, celles qu'on lui rappelle.  ”et là, et là” mon souffle est court, ma main contrecarre son index une fois, trois autres. « Auden... » je pouffe quand même de rire, quand je finis par confisquer ses doigts en refermant ma paume autour, prenant tout de même la précaution d'y aller doucement, son poignet blessé qui me serre le coeur bien plus que je le montrerai.

Si je lui donne envie de me faire la peau et qu’il laisse la salle sans surveillance rien que pour toi, ça marche aussi ?” de retour au programme principal. « C'est pas drôle si tu restes pas pour te moquer de la tête que je fais quand je fixe un truc trop longtemps. » j'hausse l'épaule, conciliante, jetant un coup d'oeil tout de même à la salle, en profitant pour faire un pivot sur moi-même, le parfait 360 degrés qui me permettra de tout mémoriser encore et toujours, d'enregistrer ce moment dans la catégorie de ceux que je chérirai longtemps, très, très longtemps. « Qu'est-ce que j'ai manqué? T'as tout vu déjà? C'est laquelle ta préférée? Pourquoi? » le rythme de parole qui se multiplie, mes pas aussi, quand j'initie notre sortie vers la 2e pièce, que je le bombarde de questions parce que je suis comme ça, quand on parle d'art. J'arrive pas à tenir ma langue, malgré les soupirs et les roulements d'yeux que j'imagine déjà lui générer tellement je suis heureuse, tellement je suis une gamine là, juste là.

« J'ai réussi à faire entrer ça. » oh, c'est vrai. Et le pack de macarons que je sors de mon sac comme la pire des denrées de contrebande, on n'avait pas le droit d'entrer de la nourriture ici paraîtrait-il. Qu'à cela n'y tienne, quand je l'empêche de râler en lui mettant sa saveur préférée au bord des lèvres, l'index qui pousse un p'tit peu plus fort juste pour être certaine, le temps qu'on refasse le trajet qu'il a dû faire cent fois avant, sans moi.
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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:35



La science que j’étale l’étonne autant que moi, à vrai dire, parce que les informations se sont encrées dans mon esprit en pole position, avant même ma liste de blagues de merde que je garde toujours dans un coin pour les coups dur. Mais ça parle d’art, là, ça n’a rien à voir. Tout est différent quand on parle Paris, Berlin, quand on ose même prononcer le nom de New York sans que cela ne soit aussi fou que cela puisse paraître. Quand on parle musées et expositions, quand on parle détour de ruelles pour en admirer le street art - ça n’a absolument rien à voir. ”Depuis jamais, c’est seulement une coïncidence.” Mais bien sûr que je nie tout en bloc, que je n’évoquerai pas les mille pages de navigation internet ouvertes, que je ne parlerai pas de mon écriture en patte d’oie sur le calepin à côté pour tenter d’ajuster au mieux les jours et les horaires.

On navigue à travers la salle en quête de la nuance parfaite pour laquelle j’aimerais connaître l’exacte pourcentage de bleu, de jaune, de rouge, de blanc. Ici et là bas, partout et nulle part à la fois. Ma démarche est saccadée, la direction définie au dernier moment pour trouver la parfaite adéquation de ce qui la coupera dans son élan et la fera s’agacer. Je suis l’insupportable qui n’arrive pas à toucher avec les yeux, elle tend sa main et son bras avec pour tenter d’anticiper ma prochaine transgression à ces règles ridicules. Le jeu change lorsque mes doigts se retrouvent recroquevillés et réchauffés par la paume de sa main, quand mes yeux se transposent des murs à son visage, un sourire au coin des lèvres. Et même si je refuse de porter l’attelle sur l’autre poignet, elle comme moi savons que pour le moment encore je suis incapable de le lever, elle tient donc dans sa main mon seul moyen d’infantilisation de ce moment. Pendant une seconde, une seule, parce que l’instant d’après ma main reprend son ennuyante liberté.

Le jeu est en pause pour quelques secondes, le temps qu’on passe pour des adultes normaux au moins une fois dans la journée alors qu’ensuite on sera de nouveau à l’air libre, les yeux rivés sur les bâtiments, la langue incapable de se tenir. Elle refuse le scénario dans lequel elle reste seule dans la salle, comme je l’avais déjà imaginé parce qu’au fond j’essayais seulement de gagner du temps et lui laisser une porte de sortie soft. ”Tu parles de ce moment où tu commences à baver ? Ou celui un peu avant, quand tu louches ? Ou tout ce temps pendant lequel tu gardes la bouche grande ouverte et oublie de cligner des yeux ?” Ma bouche reste ouverte pour venir ajouter de nouveaux exemples à cette liste non exhaustive, laquelle je connais par coeur depuis plusieurs années déjà. Ginny ne s’en formalise pas, elle se remémore dans la seconde où nous sommes et ce que nous sommes en train de faire, elle tourne et virevolte sur elle même au point où je m’en demande si elle n’a pas le tournis, en plus de toutes les couleurs qui tournent elles aussi. Ma main se pose sur le haut de son crâne pour tenter de calmer son impatience, mes doigts glissent entre ses cheveux pour poser sa tête dans la bonne direction. ”Là bas. T’as manqué là bas.” De toutes ses questions je ne réponds qu’à une seule sans que ça n’étonne personne, parce que les autres sont à propos de mes goûts et de mon histoire, énièmes sujets dont on ne parle pas.

Nos pas nous mènent dans la salle de ses autoportraits, là où j’admire les nuances, là où j’admire les différentes émotions qui transparaissent dans son regard, lesquelles changent au fil des années pour devenir toujours plus mélancoliques. Toujours plus triste, d’avoir raté quelque chose, de n’avoir jamais su saisir l’occasion qui aurait pu faire de lui quelqu’un. Et même si moi j’arrive à garder la bouche fermée, ce n’est pas pour autant que mes yeux se décollent du plus grand portrait, celui sur l’escalier, celui que j’admire encore depuis la première fois où je suis entré dans la salle. Ma contemplation est mise à mal par une attaque surprise de macaron, quand elle dit avoir ramené quelque chose, quand le papier se froisse dans discrétion aucune au milieu de la salle déserte et silencieuse. Le goût d’amande est subtil mais je le reconnaîtrais entre mille, rare souvenir de mon enfance que j’accepte sans rechigner, au point d’en avoir fait ma saveur préférée. ”Hors la loi.” J’articule entre deux bouchées, de la pâtisserie encore plein la bouche, une lueur tant de jeu que de défi dans les yeux. ”Ok, file moi ça.” Et puisque ça n’avait rien d’une question, je lui vole son propre paquet des mains et pioche les macarons les mieux réalisés pour les lui donner un à un. Ils glissent entre ses lèvres les uns à la suite des autres, je statue à chaque fois que ”non attend celui là est plus beau joli” et qu’il mérite de remplacer le dernier sur son palais. Elle le sait, de toute façon, que si elle commence un jeu je serai incapable de savoir quand m’arrêter et l’escalade ne s’arrêtera que lorsque j’en aurai marre.

Lorsqu’elle a la bouche trop pleine pour me couper dans mes paroles, j’en profite pour lui glisser quelques mots lorsqu’on franchit le sas entre les deux salles. ”Soit je mets en place mon très mauvais plan pour qu’on fasse un remake de La nuit au musée, soit je mets en place mon second très mauvais plan et on profite qu’il fasse enfin beau et qu’on ait de la lumière naturelle pour celui là.” Qu’on se le dise, si jamais elle choisit le premier alors je remettrai le second au plus tard, parce que je n’ai pas sonné à tous les portiques de sécurité des aéroports pour rien. En attendant qu’elle me réponde, je plonge ma main pour trouver un nouveau macaron et le porter à ma bouche. ”Ceux d’hier étaient meilleurs.” Je conclue, sourire d’éternel insatisfait au coin des lèvres.











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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:38




Tu parles de ce moment où tu commences à baver ? Ou celui un peu avant, quand tu louches ? Ou tout ce temps pendant lequel tu gardes la bouche grande ouverte et oublie de cligner des yeux ?” « Je bave pas tant que ça! » ouais, ouais, Ginny. Mais je suis outrée, presque ou du moins, je le suis facilement pour la prochaine seconde et demie de le voir faire, mimer ce à quoi je ressemble. À la seconde où je me perds dans un musée, dans une librairie, dans quelconque endroit où mon coeur est autant sollicité que mon esprit. Lui, il a vu l'évolution parce qu'il était là au jour 1 de l'Académie, c'est la seule raison pour laquelle il m'imite à merveille. ”Là bas. T’as manqué là bas.” sa main me force dans l'autre sens, ses doigts tirent mes cheveux à mon moment, quand je remonte ma paume pour soulager mon crâne, pince la sienne au passage sans faire exprès. Et oui, okay. J'ai dû essuyer mon menton un peu baveux. J'ai dû cligner des yeux après que mes coups d'oeil ciblés m'aient donné mal à la tête. Et oui, ma bouche était pâteuse d'être restée ouverte devant Seascape at Saintes Maries à perte de vue.

Les macarons que j'exhibe comme le plus précieux des trésors, même si on carbure à ça, aux croissants et au diabolo fraise citron depuis des jours déjà. ”Hors la loi.” « Profiteur. » il se plaint la bouche pleine, littéralement, les bouts de biscuits au bord des lèvres. ”Ok, file moi ça.” « Attends, je veux celui à la pistach- » des gamins, de véritables gamins, quand c'est pistache bien sûr qu'il me donne, que dis-je, qu'il me force. ”non attend celui là est plus beau joli” Ginny qui devient la gavée de service. J'ai une pensée qui s'envole vers Hansel et Gretel et le sentiment exact et similaire au mien, actuellement, alors que j'ai l'impression qu'Auden a décidé que j'allais manger mon poids en pâtisseries d'ici la fin de la visite. Tu manges peut-être pour deux, Ginny. « C'est un sacrilège de pas prendre plus de temps pour les goûter! »

Soit je mets en place mon très mauvais plan pour qu’on fasse un remake de La nuit au musée, soit je mets en place mon second très mauvais plan et on profite qu’il fasse enfin beau et qu’on ait de la lumière naturelle pour celui là.” il murmure, il fabule Auden, il se cache même pas quand la boîte elle, commence à être dangereusement vide. Noah serait désespéré de pas voir le remake en vrai, je réalise, m'ennuie un peu - ok, beaucoup, tout d'un coup. ”Ceux d’hier étaient meilleurs.” j'apporte pourtant la précision, l'index en l'air « Ceux de ce matin étaient plus sucrés. » et les postillons de macarons qui s'envolent avec violence et visou de mes lèvres à ses joues, même joues que j'essuie du revers de la paume, le sourire le plus espiègle que j'ai en banque de tatoué sur mon visage.  

« Neu food allouwède. » on tousse dans notre dos, ils se sont rapprochés les vigiles dans cette salle-là, mais qu'ils aient des champs de blé valsant sur leurs uniformes rend leur autorité un brin discutable, à mes yeux. « Nous sommes excusés. » mon torse que je bombe, mes épaules que je roule, si fière, tellement fière que jamais je ne supporterais que qui que ce soit me dise que non, absolument pas Ginny, c'est pas vrai que « Mon français s'améliore de jour en jour t'as vu? »

Et elle est là, la merveille. La salle où j'allonge la nuque, la dernière que j'avais pas encore vue. Celle avec le Dr. Felix au plafond, celle que j'attendais presqu'autant que la Nuit étoilée, pas autant parce que ce serait mentir, mais oui, un bon top 2. Parce que ce sont les histoires qui m'intéressent. Parce que c'est le background de l'artiste que je veux connaître, toujours, ce qui l'a amené où il est aujourd'hui, ce qui fait ce qu'il est aujourd'hui. Parce que ce sont ses routines, sa chronologie, tout le mystère des erreurs et des réussites qui l'entourent sur lesquels je m'attarde. On devient nous-même grâce à toutes ces variables, et c'est ça que j'aime, ce sont les détails que j'aime. Pas ce qu'on raconte, pas ce qu'on assume. Non. Juste, ce qu'il est.  

« On serait jamais capables de rester dormir ici. » que j'annonce, comme un eureka, comme si l'idée avait pas arrêté de trotter dans ma tête depuis tout ce temps - c'est un peu le cas, j'assume, ça fait partie de ma liste de rêves de gamine de dormir dans un musée et il le sait, il s'en moque parfois. Call me nerd. « Tu ronflerais trop fort, ça alerterait les autorités en deux secondes et quart. » il ronfle pas. Je l'ai appris la première nuit et celles d'après. Il ronfle pas et il se réveille pas en pleine nuit pour sacrifier des chèvres, et il a une humeur discutable (merdique) une fois le soleil levé mais rien qu'une livraison express de la boulangerie en face de notre airbnb ne peut pas régler. Par contre, c'est beaucoup plus fun d'alimenter la rumeur. « C'est quoi ton second très mauvais plan pour lequel faut qu'on profite qu’il fasse enfin beau et qu’on ait de la lumière naturelle? » ça devrait sonner comme un lot de consolation mais ça sonne jamais comme ça avec Auden. Ses idées sont toujours les pires - les meilleures - quand il s'agit de faire des mauvais coups. « Asking for a friend. »

Et tout ce temps-là, je fixais le plafond. Tout ce temps-là, avec la bave, les yeux qui louchent, la bouche ouverte et l'absence de clignement. « Coupe-toi jamais une oreille. » ça, c'est mon évidence, c'est ce avec quoi je repars de ma visite. C'est mon avertissement aussi, parce que faudrait pas que la question d'ensuite le motive à. « Mais si tu te la coupais, tu l'enverrais à qui? » ça pourrait être à son frère en guise de cadeau morbide. Ça pourrait être à un(e) de ses conquêtes en guise de blague glauque. Ça pourrait être à moi, en guise de référence à aujourd'hui.
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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:42



« Mon français s'améliore de jour en jour t'as vu? » ”Qui l’eût cru.” Personne. Personne ne le croit non plus, à en juger par ce qu’elle répond au vigile du tac et tac et lui qui a besoin de quelques secondes avant de comprendre ce qu’elle voulait réellement dire. Mes lèvres se pincent en fond, derrière elle, alors que je me cache allègrement dans son dos pour ne pas qu’elle me voit utiliser autant de force pour ne pas rigoler. Quand elle se retourne je hoche vivement la tête et prend un air sérieux, celui qu’ont les gens normaux ; tellement sérieux que c’est sûr qu’elle n’y croit pas un instant. ”Tu parles aussi bien français que lui anglais, ouaip.” A mon tour, d’avoir ce sourire espiègle.

Je prends le rôle de son ombre lorsqu’elle rentre dans la salle que je connais déjà, parce que j’ai pas eu la patience de garder la surprise et surtout parce que je ne voulais pas qu’elle se lise sur mon visage, surtout pas si ce dernier s’est autant illuminé que celui de la brune. Laquelle a encore des traces de miettes vertes sur les lèvres, collées à son stick pour les lèvres parce qu’il fait froid, dans ce pays de merde.

Ginny désamorce le premier plan et je suis presque déçu de ne pas pouvoir avoir le droit de tenter mon plan farfelu, celui consistant à se cacher dans les toilettes pendant des heures et marquer la porte d’un panneau signalant un défaut dans les cabines. On aurait été repéré à la seconde où en serait sortis, certes, mais au moins on aurait pris le temps de les déguster, ces macarons. J’aurais aussi eu tout le temps de monde de me plaindre d’un mal de dos, de légèrement mais significativement commencer à me sentir à l’étroit dans cet espace clos et finalement demander un massage parce qu’il fait froid et qu’on a beaucoup marchés. Et j’aurais ajouté que vu que je l’ai demandé en premier, elle aurait été obligée de me l’accorder. Tout était déjà écrit, dans un coin de ma tête, sûrement bien avant qu’elle me fasse part de son envie de rester un peu. ”Ne parlons même pas de bruit que ça fera quand tu te cogneras le genou pour la dix septième fois contre la paroi de la porte, parce que t’auras encore oublié son existence.” On peut jouer pendant longtemps au jeu du plus insupportable, c’est même le meilleur jeu de l’histoire de tous les jeux du monde. ”Tu vas le détester.” Que je réponds seulement alors qu’elle demande déjà de connaître les tenants et aboutissants du second plan, en tant que fille impatiente qu’elle a toujours été. J’aurais fait de même. Et à ma place, elle aurait aussi joué avec mes nerfs en arborant un sourire en coin pour souligner le tout, souligner le fait qu’elle sait un truc que moi je ne sais pas. L’inverse est tout aussi vrai.

Le conseil ultime qu’elle me donne réside dans le fait de ne pas me mutiler et oui, okay, on est plutôt d’accord à ce sujet. Mais rien que pour rester fidèle à moi même, je pourrais clamer le contraire. ”Avec une oreille en moins je pourrais faire la manche et devenir riche, plus la peine de travailler.” J’annonce, faussement indifférent à ses paroles, faussement gêné par le fait que mon travail consiste à faire la seule chose qui a jamais su m’intéresser en ce monde. Même si la réponse est déjà toute trouvée, je laisse plusieurs longues secondes s’écouler après sa question, le temps qu’on rejoigne la sortie et abandonne les spots et Van Gogh par la même occasion. ”Jack Van Piazzasagne. T’en penses quoi ?” L’idée me traverse soudainement l’esprit, parce qu’apparemment Jack Pizzasagne n’était pas un nom assez farfelu pour un chien et il fallait encore en rajouter une couche. Et parce que Van Gogh est devenu une partie de nous à la minute où nous sommes entrés dans l’exposition, ne faisant qu’affirmer ce qui était déjà quelque chose d’ancré au fond de notre coeur. ”Ca serait pour toi, l’oreille. Meilleur cadeau d’Halloween ever. J’espère que t’as du formol. Si je t’envoie plein de membres tu pourras ouvrir un musée et tu seras riche sans avoir à te couper quoi que ce soit.”

☼ ☼ ☼

Après avoir survécu à une fiente de pigeon, deux conducteurs fous, une moto en roue libre, un parisien excédé que Ginny et ses sacs de souvenirs prennent toute la place sur la marche d’escalator et enfin moi qui nous perds parce que j’ai affirmé connaître la route sans avoir besoin de plan ; on arrive enfin à retourner à l’air bnb sans rien de cassé. Pour le moment. Ah, et on s’est arrêtés en chemin pour racheter des macarons. Encore. On nous a proposé la carte d’abonnement. Déjà. Et je la vois, Ginny, qui me maudit déjà parce qu’on est rentrés avant 22h et que par conséquent on a pas assez profité de rien, je la vois qui a encore beaucoup trop d’énergie parce qu’elle n’a pas fait ses vingt kilomètres quotidien, je la vois qui n’est toujours pas séchée par quoi que ce soit même si depuis qu’elle a posé le pied en Europe elle ne s’est pas arrêtée de bouger de partout. ”J’ai une seule question : tu me fais confiance ?” Et parce qu’un partie de moi n’a pas envie d’entendre la réponse, je fouille dans ma valise et garde le dos tournée à la brune. ”Pour vrai, une réponse m’arrange plus que les autres. Je dis ça comme ça.” J’ajoute dans un rire aussi faux que profond, comme si j’avais besoin de trouver une excuse si jamais elle répond par un simple oui, et si tel est le cas alors ça sera parce que je lui ai demandé. ”Et j’ai menti, en fait, j’ai une autre question. Bras, cheville, poignet, épaule, dos, … autre ?” Je balance sans aucune autre information, sans aucun autre indice alors que mon excuse pour revenir à l’air bnb était que j’avais besoin de ma carte bleue. C’était pas si nul que ça, comme excuse pourrie, quand on y repense. C’est seulement un énorme mensonge, encore, parce que je ne sais faire que ça. ”C’est pour savoir quoi découper en premier et l’envoyer à Isaac avec écrit “made in paris”.” Si elle a le droit à mon oreille dans un bocal, il pourrait avoir le droit à sa main. Tout aussi symbolique.

La voilà qui sort enfin de ma valise, l’aiguille de tatouage qui ressemble à un instrument de torture des temps modernes. Et j’ai un sourire sur le visage, ô que oui, parce que j’en suis fière de mon idée de merde qui marine dans mon esprit depuis longtemps déjà. Elle était rangée sous dix couches différentes pour ne pas l’abîmer ni qu’elle souffre d’aucun choc, elle comme tout le matériel à côté et tous les produits nécessaires à la stérilisation. ”Tu sais ce que c’est ?” Parce que je sais que la réponse est oui. Elle a déjà un tatouage, elle sait reconnaître ce genre d’instrument et moi ça m’évite d’avoir à lui dire qu’une des raisons parmi beaucoup de faire ce voyage était de réaliser un tatouage sur elle, maintenant que je sais que je suis capable de faire quelque chose de manière correcte sans mettre sa vie en danger - tout l’inverse de ce que j’avais fait sur mon propre corps il y a de ça des années. Un croquis avant le chef d’oeuvre, un parmi tant d’autres.











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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:45





Ne parlons même pas de bruit que ça fera quand tu te cogneras le genou pour la dix septième fois contre la paroi de la porte, parce que t’auras encore oublié son existence.” ma maladresse comme la reine en ces lieux. C'est pas parce que je me couche chaque soir avec de nouvelles marques sur les jambes que je ne comprends pas, avec des bleus sur les bras qui apparaissent de nulle part depuis que j'ai 9 ans qu'il faut le mentionner encore et toujours, Auden. ”Tu vas le détester.” « What else is new? » mais je le détesterai pas, j'en suis sûre. Que c'est un truc cool, que c'est un truc fun. On est à Paris, qu'est-ce qui ne pourrait pas l'être?

Je scrute le Dr., Auden fabule sur sa nouvelle plastique potentielle. ”Avec une oreille en moins je pourrais faire la manche et devenir riche, plus la peine de travailler.” ça c'est une mauvaise idée, et je me déteste déjà de l'avoir proposée même en hypothèse. « Arrête de bouger. J'essaie de voir c'est quoi ton meilleur profil, pour pas sacrifier ça en plus d'attraper la gangrène. » alors j'entre dans le jeu, m'immobilise entre deux salles, la p'tite supplication de gamine qui vient avec quand je fronce des sourcils et tourne maintenant autour de lui, oubliant les mauves et les roses et les jaunes qui rendent son teint parfois hyper healthy, et d'autres totalement malade. ”Jack Van Piazzasagne. T’en penses quoi ?” la seule manière de me distraire à tout coup, c'est de parler du chien. Le chien pour lequel je stop tout ce que je fais parfois juste pour qu'Auden me dise un truc sur lui, une anecdote, le treat qu'il préfère, à quoi ressemble son jappement, les bruits qu'il faits quand il dort, sa couleur préférée, s'il a d'autres photos pas embrouillées pas avec un pouce dans le coin gauche pour que je puisse le revoir encore et encore avant de le voir en vrai. « J'en pense qu'il sera la risée à l'école ; parce que les gens auront pas compris la nuance subtile de recherche derrière. » que je pouffe, avant de lui tendre ma main pour la serrer et sceller le plan de baptême forcé du pauvre animal qui n'a rien demandé. « Et j'en pense aussi qu'on a réussi à atteindre un accord des deux parties. »

Ca serait pour toi, l’oreille. Meilleur cadeau d’Halloween ever. J’espère que t’as du formol. Si je t’envoie plein de membres tu pourras ouvrir un musée et tu seras riche sans avoir à te couper quoi que ce soit.” on finit par sortir, mais juste avant, fallait bien sûr que les vigiles aient une dernière dédicace de notre génie (étrange, glauque, et autre synonyme). « Je pourrai choisir des couleurs pastel pour mon formol? Y mettre des paillettes? »

***

Y'a des escaliers, y'a tellement d'escaliers.

On a choisi l'airbnb tout en haut, celui avec la vue sur la rue et sur le carré et je jure que si on plisse des yeux vraiment longtemps et qu'on force le plus possible on arrive à voir les derniers centimètres tout en haut de la tour Eiffel avec un peu de chance et un ciel pas nuageux. ”J’ai une seule question : tu me fais confiance ?t'en doutes? que mon regard lui aurait dit, que je lui aurais dit tout court, si j'étais pas occupée à me battre avec la carte de la ville qui plie jamais dans le sens que je veux qu'elle plie, à la recherche d'un café près d'ici, à la recherche d'un commerce où je le traînerai de force pour l'habituer à se comporter en société, pour pratiquer mon français excellent à la clé. Y'a un truc avec un piano bar à quelques minutes de marche, si je joue bien mes cartes on ira avant que papi Williams commence à sentir revenir ses courbatures dans le dos et dans les genoux et dans les orteils (ça il ment, je suis sûre qu'il ment) en fin de journée à se balader.  ”Pour vrai, une réponse m’arrange plus que les autres. Je dis ça comme ça.” ”Et j’ai menti, en fait, j’ai une autre question. Bras, cheville, poignet, épaule, dos, … autre ? wait, what?

Et sa silhouette se dégage, et je la vois, l'aiguille. C'est impossible parce que j'ai aucun souvenir de cette période et que je le connaissais pas de ce temps-là, mais de le voir avec son équipement à tatouage, de le voir tenir tout ça, je l'imagine en Italie. Je l'imagine dans les rues, je l'imagine son cahier sous le bras, je l'imagine là-bas, et ça me serre le coeur. Alors je la lâche la carte de notre arrondissement, j'en ai plus besoin pour l'instant. ”C’est pour savoir quoi découper en premier et l’envoyer à Isaac avec écrit “made in paris”.” il se moque, il a un sourire en coin, je réitère en ravalant ma salive sèche, cherchant déjà à m'excuser quand je devrais pas. « Attends, attends j'ai pas fini son colis. Ça va coûter l'univers en frais de shipping. » ”Tu sais ce que c’est ?oui, je sais ce que c'est Auden. Et je sais aussi que c'est mon signal, que c'est là où je dois arrêter de jouer à l'autruche, et où je dois assumer ce que j'ai parfaitement été en mesure de laisser dans mes bagages à l'instar de son kit, de nier encore un tout petit peu, juste un tout petit peu plus longtemps.

J'inspire. Et apparemment, j'ai bien fait, vu la déferlante de mots qui s'échappent de ma gorge, vu la confession qui sort d'un bout et d'un seul, sans expiration à travers. « J'ai un truc à te dire. Et c'est la première fois je pense que je sais pas comment tu vas réagir à un truc que je dois te dire et c'est aussi bizarre qu'effrayant. Parce qu'en vrai quand j'ai réalisé que j'étais peut-être enceinte j'ai préparé des discours pour ceux à qui je voulais le dire et le tien, il est passé par 14 versions différentes sans jamais que j'arrive à un truc avec lequel j'étais à l'aise, ou que je trouve les bons mots pour anticiper ta réaction et je- » mes yeux s'écarquillent quand je réalise que ça y est, c'est fait, j'en suis pas morte, il a pas perdu d'oreille, mais on en est là. On en est là et le bruit des klaxons dans la rue avoisinante sonne comme un acouphène et je suis inconfortable et je sais pas, je sais plus. « J'ai pas fait le test encore. Je suis pas certaine. Mais c'est comme pour Noah, les mêmes signes, tous. » il restait ça, à ajouter. Il restait ces mots-là, parce qu'il sait, parce qu'il était là, quand j'ai su pour Noah. Parce qu'il me les donnait ses desserts quand j'avais besoin de plus de sucre que la normale. Parce qu'il me cachait derrière son livre de cours qu'il lisait même pas quand je m'endormais en classe. Parce que c'était lui qui agissait comme un contrebandier en allant me chercher de l'eau chaude quand le thé au gingembre était la seule chose qui m'empêchait d'être malade sur mes canevas. L'accalmie est tombée, j'ai pas lâché ses yeux depuis le premier mot dit à ce sujet. « La première chose à laquelle j'ai pensée, c'est à qui mes parents allaient me marier de force cette fois-là. C'est con. Ça m'a empêché de dormir pendant une nuit complète. » et des tas d'autres après.

Puis ça me frappe, je sais toujours pas comment il va réagir. Je sais pas, et je déteste ça, et je m'occupe du mieux que j'y arrive. « Je peux? » j'esquisse un pas vers lui, tends les doigts pour prendre ce qu'il préparait, pour m'atteler à toucher au matériel du parfait tatoueur globetrotter à défaut d'être en mesure de lui offrir une partie de moi à barbouiller ce soir. « Tu m'aurais dessiné quoi? » je cherche son coup d'oeil, ferais tout pour l'attraper au vol à la seconde où c'est plus le cas. Bras, cheville, poignet, épaule, dos, … autre ? « J'aurais dit la nuque. » tu me fais confiance ? « Et j'aurais dit oui. »
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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:48



« Attends, attends ... » Et quand ça commence par “attends attends”, je sais que je ne vais pas aimer la suite, je sais que ça ne sert que d’un tampon avant de passer à d’autres mots que je n’aimerai, à un “non” que je refuserai d’entendre. Son expression, là, je la déteste. Je déteste qu’elle ait arrêté de triturer la carte de la ville déchirée de toutes parts, je déteste qu’elle ait arrêté de mettre plein de poussière sur mon lit avec ses chaussures usées par la marche, je déteste qu’elle n’ait toujours pas pris le temps de me montrer un à un tous les articles achetés dans les diverses boutiques de la ville quand bien même j’étais avec elle à chaque seconde. Je déteste que l’ambiance ait changé aussi rapidement alors qu’on aurait simplement pu continuer à notre jeu préféré, celui de l’autruche qui sait tout mais ne dit jamais rien. « J'ai un truc à te dire. » Et parce que le “truc” n’est pas spécifié, j’ai déjà mille idées qui me traversent l’esprit, de l’horrible au pire ; raison pour laquelle je ne dis rien. Je n’en aurais pas eu le temps, de toute façon, à en juger par son débit de paroles, à en juger par ses mots qu’elle a du mal à prononcer sur la fin tellement elle en a oublié de respirer. Je jure que j’ai écouté tous ses mots, du premier au dernier. Je le jure. Mais je ne peux pas dire que mon cerveau ne s’est pas mis en pause à un moment, que quand j’ai entendu le enceinte je n’ai pas légèrement arrondi mes yeux. On se ment tout le temps à propos de sujets qui n’en valent pas la peine, on fait toujours des blagues à propos de sujets qui en vaudraient la peine ; mais là, elle noie le poisson, elle noie le mot qu’elle n’utilise qu’une seule fois, elle parle plus vite que de raison. Elle dit la vérité, Ginny. Je sais aussi qu’elle n’aurait pas rigolé à ce sujet là.

Elle a dit qu’elle n’avait aucune idée de ma réaction, chose qui n’arrive jamais. J’ai entendu ça aussi, entre deux battements saccadés de mon coeur, j’ai entendu. La vérité est telle que j’en suis au même point qu’elle, que si elle avait 14 discours différents alors pour ma part j’ai 14 réactions différentes à un seul. Certaines que j’ose à peine imaginer, d’autres auxquelles je m’interdis même de penser. « J'ai pas fait le test encore. Je suis pas certaine. Mais c'est comme pour Noah, les mêmes signes, tous. » J’étais là, à ce moment là, il y a dix ans. Elle n’a pas besoin de faire la liste des signes en question parce que je les connais par coeur, parce que la liste je pourrais la faire moi même dans l’ordre alphabétique ou dans l’ordre de ce qui la mettait du moins au plus mal en point. J’étais là pour elle alors que je ne l’avais jamais été pour personne, même quand j’aurais dû. « La première chose à laquelle j'ai pensée, c'est à qui mes parents allaient me marier de force cette fois-là. C'est con. Ça m'a empêché de dormir pendant une nuit complète. » Elle continue de parler parce qu’elle ne veut pas que le silence s’installer, elle parle pour nous deux parce que moi je reste de marbre et silencieux parce que des quatorze scénarii dans ma tête aucun ne me semble moins pire que les autres. ”Ils demanderaient à Isaac de le faire, c’est certain.” Je le pense, il n’y a aucune amertume dans ces mots là même si ce n’est pas ce dont je voudrais parler avec elle, ni maintenant ni jamais. J’ai un millier de questions pour elle mais dans aucune le nom de son petit ami n’est prononcé ni même envisagé, parce qu’il n’est pas le sujet principal de la conversation et que ce n’est une surprise pour personne quand je dis qu’il n’a aucune importance à mes yeux - ce serait une surprise pour beaucoup si je leur disais qu’elle est la seule à en avoir.

Je ne trouve rien d’autre à dire. Je voudrais, vraiment, mais rien ne sort. On en reste au point où ma mâchoire se serre, où ma respiration s’est accélérée au point où elle peut voir ma poitrine se soulever et là où j’oublie de cligner des yeux à mon tour de peur de rater quelque chose encore. Elle dit qu’elle a tous les signes mais je n’en ai vu aucun. On a passé plusieurs jours ensemble mais je n’ai rien vu. Absolument rien, encore une fois. Si il y a bien quelque chose pour quoi je suis en colère, c’est ça. Je suis en colère contre moi même et seulement moi, même si mon silence pourrait être interprété de mille autres manières différentes.

« Je peux? » Elle demande la machine à tatouage du bout des doigts et je la pose derrière moi, venant finalement passer mon bras valide autour de ses épaules pour l’attirer un peu plus vers moi. J’ai déconné, j’ai pas su être à la hauteur de mon statut, j’ai pas su lui dire quoi que ce soit pour la rassurer alors que je sais qu’elle en a besoin maintenant plus que jamais. Peut être qu’elle est enceinte, peut être qu’elle ne l’est pas ; mais au fond une partie de moi sait que c’est le cas. Sinon elle n’en parlerait pas, sinon elle n’aurait pas tous les signes, … Tout est là. Elle l’a dit elle même, tout est là et je me dois de l’être aussi, pour elle. Mon bras la serre trop fort, je l’écrase contre mon torse sans même m’en rendre compte et sûrement que si j’avais pu utiliser mon autre poignet alors je l’aurais serré encore plus fort encore. J’oublie encore une fois de respirer et garde seulement ma joue posée contre sa tête, les yeux fermés alors que je sais qu’elle aussi elle sent mon coeur battre aussi vite. ”Ginny … Ma main déménage à l’arrière de son crâne, mes doigts s’enfoncent dans ses cheveux bruns en même temps que je sens son nez froid au dessus d’une de mes clavicules. ”Je suis heureux si tu l’es.” Pourquoi est ce que tu voulais anticiper ma réaction ? Pourquoi ce que je peux bien penser à propos de ta vie, ton avenir et ton bonheur te préoccupe tant ? Pourquoi est ce que tu avais peur ? Et je jure que si elle est heureuse, que si elle veut de cet enfant, que si elle est vraiment enceinte, alors je serai heureux pour elle. Je le jure de l’être autant que je l’avais été pour Noah, de pas être un poids pour elle alors que ça serait la dernière chose dont elle aurait besoin. Je ne jure pas de me tenir à carreaux ni même de devenir respectable, mais tout le reste je peux le faire. ”Tu voudrais avoir raison ? Être enceinte ?” Toutes les autres questions je les garde pour moi, mais j’ai au moins besoin de cette réponse ci pour savoir comment réagir ensuite. Mes réactions seront calquées sur ses besoins et ses désirs, maintenant plus que jamais. Un baiser protecteur finit par inlassablement se loger sur sa tempe.

”J’aurais fait mon portrait grandeur nature dans ton dos.” J’ai besoin de souffler, j’ai besoin de retourner dans ma zone de confort, laquelle je sais est aussi devenue la sienne au fil des années. Je désamorce de toutes les manières possibles et même si je me refuse encore à la lâcher pour le moment ; une seconde de plus, juste une seconde et après je recommence à m’amuser à la perdre aux stations de métro et à demander des réductions handicapés en la pointant du doigt à l’entrée des musées. “Tu voulais t’essayer à d’autres choses, non ?” Si ce n’est pas moi qui vais tatouer, alors ce sera elle. Elle m’a parlé de cette envie de s’essayer à de nouvelles choses et même si j’ai dit ne pas l’avoir écouté une seule seconde, c’était encore un mensonge. Je reprends ses mots, réponds à mon tour aux questions que je lui avais lancé avant que la discussion ne prenne un tournant inattendu. “La nuque. Et la réponse est oui.” Dans le doute de son état je sais qu’elle ne peut pas risquer de faire un tatouage et je ne chercherai pas à l’emmener dans cette voie là. De mon côté, aucun risque que je sois enceint alors je n’ai rien à craindre, si ce n’est qu’elle me fasse un mal de chien et que je me plaigne pour tout ce qu’il nous reste à faire du voyage.
Je jure qu’après ces mots là je la lâcherai. Pour ceux là je ne peux pas la regarder dans les yeux et affronter son regard, quel qu’il soit. “J’ai un fils, moi aussi.” Demain on oubliera tout. Demain on ne parlera plus de rien.











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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:51


On désamorce comme on peut, son ”Ils demanderaient à Isaac de le faire, c’est certain.” qui m'arrache un sourire en coin. Il est las mon sourire, il est fatigué, il est ponctué du stress des derniers jours que j'ai tout fait pour enfouir au plus profond et m'assurer de pas tacher le voyage. De pas teinter de mes soucis ce qui devait être notre façon à tous les deux de terminer l'année la tête pleine d'inspiration et la bouche pleine de desserts. « Je leur facilite la tâche en plus là, à être sur le même continent qu'eux. » et il est sec, mon rire, il est déçu de je sais pas quoi, probablement d'avoir laissé faire tout ça y'a 10 ans déjà. Probablement de lui imposer la même scène avec des variables différentes, et l'espoir encore à vif d'une finalité qui le sera tout autant.

Ginny ...” et il brise le silence Auden, il brise notre immobilité incertaine aussi, quand je sens ses bras se passer autour de ma silhouette, et que manquer d'air n'est pas un problème. Son étreinte est suffocante, mais ma tête va se cacher dans les plis de son t-shirt. J'y prétexte la confirmation définitive et urgente à savoir s'il a encore une fois piqué mon déodorant ce matin ou s'il a enfin abandonné l'idée que de sentir le citron et l'eucalyptus lui allait bien. ”Je suis heureux si tu l’es.” je sais pas, pourquoi je soupire de soulagement, pourquoi je ferme les yeux au contact de sa peau contre la mienne. Je sais pas pourquoi j'attendais ça bien plus que je ne me l'avouerai jamais, je sais pas pourquoi mon coeur attrape les battements du sien au vol. Je sais juste que ça, là, maintenant, c'est ce qu'il me fallait. ”Tu voudrais avoir raison ? Être enceinte ?” « Oui, et non. » et ça me va d'avoir les paupières closes encore un moment. Ça me va qu'il insiste pas parce qu'il est occupé à embrasser ma tempe, ça me va qu'il me laisse le temps de parler, d'entendre ce que j'ai à dire autant que de le confirmer. « Y'a des matins où je me réveille en me disant que ça y est, que je veux savoir, que je veux l'être, que je suis prête. » et ces matins-là, je serais prête à tout. Ces matins-là je suis heureuse, je souris pour rien. Je l'imagine, la vie à l'intérieur qui me donne autant d'amour et de soleil que je lui en donnerai, qu'on construira tous les deux. « Et d'autres où je préfère me dire que c'est juste pas possible, que je me suis trompée, que c'est pas le bon moment. » des matins où je m'en veux d'avoir imposé ça à Isy, où je me dis que c'est que la roue qui tourne, et qu'encore une fois je bousille tout. Qu'encore une fois j'incruste et je force et je chamboule des vies à cause de la mienne.

J’aurais fait mon portrait grandeur nature dans ton dos.” il se moque, ma paume essuie une larme que je savais même pas avoir laissé couler, qu'il verra probablement pas parce que je baisse la tête vers son matos, que je fais genre je suis hyper intéressée. « On aurait manqué de place pour ta grosse tête. » mes doigts s'imaginent déjà manipuler l'aiguille délicatement comme si c'était une merveille du monde. Mes iris dérivent vers les différentes encres, mes idées se mélangeant dans un sens et dans l'autre à imaginer le résultat, à y voir le processus, à avoir des tas de pistes, à me raccrocher à ça parce que c'est ça mon langage. “Tu voulais t’essayer à d’autres choses, non ?” je relève la tête vers lui, opine de la positive, la gamine qui joue, la gamine qui apprend à la dure, mais qui rêve que de ça. “La nuque. Et la réponse est oui.oh le copieur. Je me hisse sur la pointe des pieds, allonge le cou pour dégager de l'index ses mèches d'artiste désabusé, de type qui va chez le coiffeur une fois par an après avoir tout rasé dans des sens impossibles rien que pour faire un statement, rien que pour que les gens en discutent avec l'air outré au prochain vernissage. Je dégage une couette pour voir mon futur terrain de jeu, en remonte une autre pour calculer les centimètres disponibles, en tire une dernière juste parce que c'est le moment de relâcher la pression, c'est le moment qu'il recommence à râler, c'est le moment qu'il me rassure comme il sait si bien le faire, qu'il me confirme que tout va aller.

J’ai un fils, moi aussi.” mes gestes, mon corps, ma silhouette, ma respiration, c'est du pareil au même, tout arrête, tout bloque. « T'essaie toujours de me voler la vedette chaque fois que l'attention est sur moi. » que je chuchote à son oreille, en profitant pour refaire le chemin inverse, pour remettre mes pieds au sol, pour me poser à nouveau de façon à bien le voir, à ce qu'il me voit tout autant. La blague sert à rien ce sont juste des mots, il aura sûrement pas entendu et je lui en tiendrai jamais rigueur. Parce qu'on sait tous les deux que même si je lutte dur comme fer pour le faire reconnaître à chaque jour que j'existe, mon sens de l'humour est merdique et il ne sera jamais, jamais ce qui sauvera quoi que ce soit. C'est tout un aspect de sa vie que je connais pas et que je découvre que maintenant, c'est tout un monde que j'ignorais quand je croyais le connaître par coeur, quand j'étais persuadée que s'il savait tout de moi, que l'inverse était tout aussi vraie. Mais c'est pas de la déception, là, dans mon coup d'oeil, ni de la colère, ni même de l'inquiétude. Ce n'est qu'une étreinte qui ne finit pas, dans un aparté qui est à mes yeux l'un des trucs les plus important qu'on aura à notre chronologie.

Et y'a quelque chose que je veux lui dire, y'a quelque chose qu'il doit absolument savoir. Y'a quelque chose qui doit s'ancrer dans sa tête et dans son coeur parce qu'autrement, ce sera pas possible. Je l'ai entendu, le doute, l'éternel, celui qu'il a dû porter depuis qu'il est au courant. Ce qui teinte sa voix, ce qui brouille ses iris, ce qui le rend plus vrai et plus vulnérable et plus humain que n'importe quand et qui me touche à un niveau qu'il voudrait pas comprendre, qu'il assumera sûrement jamais. « J'ai pas besoin de savoir il a quel âge, ni c'est quoi son histoire à lui, et votre histoire à tous les deux. Si tu veux rien dire de plus, ne dis rien d'autre. » si c'est déjà assez, si tu es allé au-delà de ce que tu es capable pour le moment, si tu veux le garder pour toi, ça va. Je forcerai pas. C'est ta vie, ce sont tes choix, et t'es là pour moi autant que je serai là, toujours, pour toi. J'ignore les détails, je demanderai jamais à qui que ce soit si ça ne vient pas de lui. J'ignore où il est son fils, s'ils sont encore en contact, j'ignore si je suis la seule qui sait ou si je partage le secret avec d'autres. Mais ce qui compte là, c'est ceci.

« Je veux juste savoir un seul truc. » ma voix est calme, elle donne le ton. Je brusque rien parce que cet Auden-là il est à fleur de peau et c'est son rythme à lui qu'on prendra, c'est que ça qui compte. « Est-ce que tu voudrais être le parrain? » t'aurais été un père incroyable. Il aurait été étouffant, comme cette étreinte-là, celle qu'on lâche pas l'un l'autre, à laquelle on s'accroche, qu'on presse. Mais il aurait été génial. Il l'a prouvé des tas de fois avec Noah, qu'il hésite pas une seule seconde à penser qu'avec son fils il aurait pas fait de son mieux, qu'il aurait pas été le meilleur toutes catégories confondues. Alors si mon incertitude trouvera finalement un test positif, si c'est ce qui m'attend et qui nous attend, que ce soit maintenant la confirmation qu'il aurait pu. Qu'il a un fils, que tout est embrouillé, mais que ça ne lui enlève rien, peu importe les circonstances qui l'amène à me le dire aujourd'hui avec ces yeux-là, avec cette voix-ci.
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Auden Williams
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le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyJeu 9 Jan 2020 - 23:52



« Je leur facilite la tâche en plus là, à être sur le même continent qu'eux. » Elle est fatiguée, elle rigole sans le penser, elle sourit sans être heureuse et ça se voit à un millier de kilomètres. Cette scène, je l’ai déjà vu et pour rien au monde je ne voudrais la rejouer encore une fois, dans ce putain de continent de merde qui ne nous a jamais réussi. On aurait dû choisir New York. Je sais qu’on aurait choisir New York. Un mariage à Vegas, au pire des cas, c’est chose commune. Personne n’aurait eu à en souffrir. ”Avec un peu de chance ça sera un mariage d’amour cette fois.” Ma manière à moi de la rassurer sans pour autant entrer clairement dans les détails qui fâchent, le ”avec un peu de chance” qui est arrivé naturellement mais sur lequel ne je donnerai pas de plus amples explications. Mon sourire se calque sur le sien : triste.

Je sens ses cils à la base de ma nuque et son souffle contre mon torse et même si elle sent un mélange d’amande et de toute la sueur des personnes qu’elle a trop collé dans le métro, ça a quelque chose de rassurant. Si elle est là elle n’est pas ailleurs, tant qu’elle est dans mes bras rien de mal ne peut lui arriver. C’est une prison dorée, j’en suis aussi conscient que désolé. Une partie de moi préfère faire passer en priorité sa protection avant tout le reste, l’autre se souvient que c’est ce besoin irrépressible qui animait ses parents et qui me l’a volé. Et je ne veux pas la voler, Ginny, je ne veux l’enlever de personne, je ne veux pas la garder loin de tout par pur égoïsme même si j’en serais capable. Elle énonce les deux sortes de journées qu’elle vit, celles avec et celles sans. Mon coeur se serre à chacun de ses mots, parce que je n’ai pas su voir tous ces détails, parce que c’était à mon tour d’être en Europe alors qu’elle avait besoin de moi. Ca m’énerve, ça me fait enrager et sûrement que si elle n’était pas dans mes bras j’aurais trouvé la première cible de fortune venue pour frapper dedans. Elle, elle parle de ce qui la tourmente et moi je fais parler mes poings à la place. ”Tu me le diras. Le matin, tu me diras si c’est une journée un ou une journée deux. On avisera ensuite.” Un elle est prête, deux elle ne pense pas l’être. Si c’est un on s’arrêtera dans les magasins de jouets en bois, si c’est deux je la gaverai de macarons à la pistache. Si c’est deux je serai encore plus ennuyant que d’habitude, je ne m’arrêterai jamais de parler, j’occuperai l’espace et son attention, je ne lui laisserai pas une seule seconde de répit et surtout, surtout, je ferai tout pour qu’elle soit incapable de penser à quoi que ce soit la nuit venue et que le sommeil la gagne ; avec l’espoir que le lendemain matin elle puisse que c’est une journée un.
Un jour je lui dirai qu’elle n’a pas à avoir peur, qu’elle est prête parce qu’elle a déjà été une maman incroyable alors que rien ne l’a aidé à le devenir ; sauf que ça serait lui dicter ses désirs et je me refuse encore et toujours à le faire.

La possibilité de s’entraîner au tatouage, je la lui offre sur un plateau d’argent et elle ne perd pas une seule seconde avant de la saisir ce qui a au moins le don de me rassurer. Elle est toujours elle, ses yeux pétillent toujours au fond, elle a encore cette flamme qui l’anime. Et je ne sais même pas pourquoi j’en doutais, parce qu’être enceinte ne la changera pas. Elle l’a déjà été, elle n’a pas changé. Elle est juste partie. C’est seulement ce dont j’ai peur : qu’elle reparte à nouveau, pour une nouvelle raison quelconque, pour une nouvelle raison merdique qui mènera encore et toujours au même résultat.
Ses doigts s’inscrivent dans ma nuque alors que je souris sans qu’elle ne puisse me voir, comme toujours. C’est le dernier moment où je suis certain de ne pas l’avoir face à moi, le dernier moment pendant lequel je sais que je peux lâcher la bombe que je gardais au fond de mon coeur depuis Noël, et depuis toujours sûrement. L’existence de mon fils est annoncé de manière presque neutre, presque effacée, comme si je lui faisais un énième reproche sans fondement aucun. Pourtant ses doigts arrêtent de chatouiller ma nuque et son souffle chaud ne s’y perd plus. Parce que ce n’est pas un reproche comme tous les autres, Auden, ce n’est même pas un putain de reproche. « T'essaie toujours de me voler la vedette chaque fois que l'attention est sur moi. » C’est à son tour de désamorcer et au mien de la remercier sans un mot. Le problème quand on gère des situations de crises années après années, c’est qu’on ne sait que trop bien comment réagir à force. ”C’est plus fort que moi.” Comme le fait de lui parler de mes problèmes alors qu’elle en a de bien plus récents, de bien plus importants, énième raison pour laquelle je ne soutiens son regard que par besoin bien plus qu’envie. La vérité c’est que j’aurais préféré qu’elle reste dans mes bras un temps encore, qu’elle puisse se fier aux battements de mon coeur biens plus qu’à n’importe quel mensonge que je pourrais lui dire en croyant sincèrement que c’est la meilleure chose à faire. « J'ai pas besoin de savoir il a quel âge, ni c'est quoi son histoire à lui, et votre histoire à tous les deux. Si tu veux rien dire de plus, ne dis rien d'autre. » Dix neuf ans. Cosimo (parce que mon frère est un putain de chauvin de merde, pas foutu de trouver un nom qui sonne autre chose que fondamentalement italien). Aucune idée de son histoire. Aucune histoire à nous deux, parce qu’il n’y a jamais eu de nous deux, parce que je suis l’oncle qui n’existe pas tout comme lui est le fils qui n’a jamais existé. ”C’est pas la priorité.” Je rétorque simplement, le regard fébrile, les yeux qui clignent bien plus que de raison.

« Je veux juste savoir un seul truc. » Je me fais la liste de tout ce qu’elle ne sait pas et ce qu’elle voudrait savoir, de toute ce qu’elle a toujours rêvé de me questionner sans jamais oser parce qu’au point où on en est il ne nous reste plus beaucoup de barrières. Mais mon attention revient quand même, mes yeux arrêtent leur comédie, je me reconcentre sur elle et elle seule ; ne peut pas m’empêcher de jeter un regard sur son ventre juste au cas où il n’aurait pas grossi en cinq minutes. « Est-ce que tu voudrais être le parrain? » Et de toutes les questions je n’aurais jamais pu anticiper celle là, mais cette fois ci mon sourire n’a rien de triste. Il est faible mais bien existant. ”J’aurai un droit de veto sur le prénom ? Je pourrai me rétracter s’il a un bras en moins ? Compte pas sur moi pour l’aider à faire ses exercices de maths. Il saura compter en italien avant de savoir le faire en anglais, même pas désolé. On trichera ensemble au Cluedo.” Mes si deviennent peu à peu des affirmations, parce que la réponse est oui, parce que la réponse a toujours été oui et que je sais qu’elle le sait, qu’elle cherche seulement un échappatoire parce que j’en ai besoin et qu’elle, elle a besoin d’être rassurée. ”Et c’est toi qui parlais de voler la vedette, hein.” J’ai juré ne pas avoir fait exprès de relâcher l’étreinte parce que ce n’est rien de ce que je voulais alors je me rattrape une dernière fois et cette fois ci promis c’est vraiment la dernière fois, parce que j’ai encore une question que je n’aime pas. ”Est ce que c’est ce qu’Isaac voudrait ?” Deuxième fois que je prononce son prénom en quelques minutes à peine, c’est sûrement bien plus que ce que je ne le fais généralement en une année. Mais moi et mes questions à la con, on a besoin de réponses.

”Mon fils ne sait pas que j’existe mais je promets d’être là pour ton enfant.” Elle sait que je serai là pour lui comme je l’ai été pour Noah, mais cette fois ci j’ai davantage besoin de me rassurer moi même. L’absence a des torts que rien ne défend, pas même en élevant des enfants qui ne seront jamais miens.











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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyVen 10 Jan 2020 - 0:00


Tu me le diras. Le matin, tu me diras si c’est une journée un ou une journée deux. On avisera ensuite.il a compris. Je m'attendais pas à plus ni à moins, je m'attendais qu'à ça. À toutes ses réactions que j'anticipais, à tout ce qu'il aurait pu dire et encore plus ce qu'il aurait pu faire, la seule chose à laquelle je me raccrochais, le seul élément qui sonnait comme une évidence, c'était qu'Auden comprendrait. Ce dont j'ai besoin, ce que je cache, ce que je ravale, ce que je veux, ce que je refuse. « Deal. »

Puis, y'a son fils. Y'a son fils et y'a notre univers qui est différent de deux nouvelles variables que j'y ajoute, l'une autant inévitable et incertaine que l'autre. Les deux seuls éléments qui restent stoïques, ce sont nous deux. Comme d'habitude. ”C’est plus fort que moi.” il pique, j'ai fait exprès. On met la table, celle avec de la vaisselle éclatée, celle avec des verres de tous les jus sucrés que j'arriverai à trouver. Celle avec son marque-place à côté du mien, parce que c'est comme ça qu'on arrivera à passer de la blague sans aucun sens à la pépite de vérité. ”C’est pas la priorité.” j'aime pas ça. J'aime pas quand les gens s'oublient pour moi, j'aime encore moins quand c'est son cas. Il ne dira rien et il fera comme si, je dirai tout et j'assumerai pour lui. « Le jour où ça le sera pour toi, ça le sera pour moi aussi. » c'est acté, c'est décidé, y'a même la pression de mes doigts sur sa nuque, ses épaules, ses bras je sais pas j'improvise, y'a même ce contact donc, qui le confirme. Y'a tout.

Y'a les silences aussi, ceux que je chéris parce que c'est là où on reprend des forces pour la suite. Et que justement, ça veut dire qu'il y aura une suite. Il y en aura toujours une. J'ai promis. ”J’aurai un droit de veto sur le prénom ? Je pourrai me rétracter s’il a un bras en moins ? Compte pas sur moi pour l’aider à faire ses exercices de maths. Il saura compter en italien avant de savoir le faire en anglais, même pas désolé. On trichera ensemble au Cluedo.” « Et si c'est une fille? Tu lui montreras où viser si elle dit non mais que sa date lourde entend oui? Tu m'aideras à repousser la discussion que je veux même pas encore avoir avec Noah sur ce qui se passe quand dans les films y'a de la musique jazz qui se lance après que les deux personnages principaux se soient embrassé? » on se relance, la balle, la répartie, la connerie, la bombe à retardement. On se relance tout parce qu'on a appris à jouer en équipe même si la majorité du temps on a l'air d'être l'un contre l'autre. Je gagne pas s'il gagne pas, et vice versa. ”Et c’est toi qui parlais de voler la vedette, hein.” qu'est-ce que je disais. Quand il râle, quand je soupire d'un « J'ai appris d'une vraie drama queen, faut dire. » je les sens tout de même, encore et toujours, ses bras qui me lâchent pas, ma silhouette qui fait rien pour s'éloigner trop longtemps de toute façon. Comme si à la seconde où il fera jour, comme si à la seconde où il y aura plus que quelques millimètres entre Auden et moi, tout ça, ça sera juste effacé d'un autre regard entendu, d'un autre hochement de tête muet. Ça, je l'oublierai pas. Ça, tout ça, je le nierai pas, jamais.

Est ce que c’est ce qu’Isaac voudrait ?” Auden qui parle d'Isaac, c'est toujours avec un air sérieux. C'est toujours avec son prénom complet, jamais son surnom. C'est toujours un effort limite, et ce n'est pas aujourd'hui où je vais aller en ce sens-là, ce n'est pas aujourd'hui où je vais parler de son unique véto, ce n'est pas aujourd'hui où je dirai autre chose que ceci « Il voudrait le meilleur, rien de moins. Comme moi. » c'est la vérité. De tous ceux qui dans mon entourage détestaient Auden et détestaient encore plus le fait qu'il errait de trop proche autour de moi depuis une éternité, Isy n'avait jamais rien dit contre, n'avait jamais rien vu d'autre que ce que je voyais moi-même. Et j'avais confiance qu'une telle décision n'étonnerait pas le Jensen, qu'il serait rassuré qu'Auden veille sur un potentiel enfant de la même façon qu'il le faisait pour Noah. Since day one.

Oh, ces mots-là. ”Mon fils ne sait pas que j’existe mais je promets d’être là pour ton enfant.” et il a bien fait Auden, de pas défaire l'étreinte, quand je me hisse de nouveau sur la pointe des pieds, quand je pose mes lèvres juste au-dessus de son nez, là où on voit de suite qu'il pense trop, là il accumule tout son stress et toute sa rage en une ligne fine, creusant entre ses sourcils. « Tu l'es pour Noah autant que tu peux. Y'a rien qui me fait douter que tu le seras pas à nouveau pour qui que ce soit d'autre. »

***

« Comment tu te sens? » le grincement mécanique ralentit un peu, le fait qu'il fait nuit a rendu le balcon de l'appartement beaucoup moins effrayant pour la fillette que devient Auden quand on est le moindrement en hauteur.  Mes yeux dérivent sur sa peau, refont mentalement les lignes noires illuminées par le lampadaire au-dessus de nos têtes, par les lampes d'appoint que j'ai accumulées autour de moi, piquées pêle-mêle à l'intérieur du airbnb. « Pour le tatouage? » je précise d'abord, à quelques souffles de sa nuque, cherchant où c'est pas absolument parfait, notant les endroits à retravailler qui sont, je m'en étonne, vraiment pas nombreux. Deux détails, mais les détails, ils comptent. « Et pour le reste? » ça, c'est murmuré. C'est murmuré et c'est presque inaudible et c'est en parfait timing avec une voiture qui passe tout en bas et qui fait du vacarme, parce qu'il a peut-être pas envie d'en parler, et que jamais je le forcerai. On change de registre, on parle plus des faits mais on parle de ce qui se passe à l'intérieur, de comment on se sent maintenant qu'on l'a dit. Terrain glissant. « À un moment, je vais vouloir faire le test. » vouloir, devoir, c'est pareil. Mon regard dérive vers les encres et la serviette que j'utilise pour nettoyer un coin taché, j'y reviens à sa peau, une seconde plus tard.

C'est l'évidence, ça étonne personne. « Tu pourras me distraire en martelant la porte des toilettes publiques quand ça sera le cas? » comme y'a 9 ans. Comme quand j'avais su pour Noah. Comme quand je me raccrochais à ses moqueries parce que j'arrivais pas à me raccrocher à rien d'autre qu'à ça.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyVen 10 Jan 2020 - 0:00



« Le jour où ça le sera pour toi, ça le sera pour moi aussi. » Je sais. Elle ne dit pas ça seulement pour me faire plaisir ou seulement parce qu’elle sait que c’est ce que je veux entendre, elle le dit parce qu’elle le pense réellement et c’est ce qui compte le plus à mes yeux. La tenir d’une seule main me semble désormais bien insuffisant et je ravale ma douleur un instant pour venir lever mon second bras et le poser sur son épaule, énième barrière l’empêchant de s’en aller pour le moment.

« Et si c'est une fille? Tu lui montreras où viser si elle dit non mais que sa date lourde entend oui? Tu m'aideras à repousser la discussion que je veux même pas encore avoir avec Noah sur ce qui se passe quand dans les films y'a de la musique jazz qui se lance après que les deux personnages principaux se soient embrassé? » Le futur qu’elle emploie naturellement, le conditionnel auquel elle ne laisse aucune place. On n’a jamais besoin de dire les choses clairement parce qu’entre deux assiettes brisées et trois verres d’eau glacée jetés à la figure on a su apprendre à lire dans l’autre comme dans un livre ouvert. ”On repoussera la discussion sur ce qu’il se passe quand la porte de la chambre est fermée dans les films et à la place je lui apprendrai à faire les plus beaux châteaux de sable du pays pour qu’elle ait de quoi se défendre contre son frère.” De toute façon on ne regarde jamais ce genre de films, pas quand nous sommes là tous les deux en tout cas puisque je mets toujours un point d’honneur à choisir ce qui sera le plus gore, effrayant, malaisant de toute l’histoire du septième art. C’est toujours une question d’harmonie et de compromis que de choisir le film parfait.

Elle parle au nom d’Isaac parce que je le lui ai demandé et invente un consentement de sa part, ce qui me suffit largement pour le moment. On parle d’un futur hypothétique lequel se mêle parfaitement à un accord qui l’est tout autant. Je n’irai pas plus loin dans cet interrogatoire ci, je ne lui poserai aucune autres questions pour lesquelles je ne voudrais pas connaître la réponse. Il est d’accord, elle l’est aussi, je ne serai pas un sujet de dispute et pour une fois c’est ce que j’avais envie d’entendre.

Quand elle bouge faiblement, mes muscles se desserrent aussitôt pour lui laisser l’opportunité de se détacher si c’est ce qu’elle désire. Elle n’en fait rien, pourtant, elle se contente de se mettre sur la pointe des pieds pour embrasser la base de mon nez et si mes yeux se ferment quelques secondes, je les rouvre aussitôt ensuite pour admirer ses yeux pétillants desquels la peur et la tristesse sont désormais absentes. « Tu l'es pour Noah autant que tu peux. Y'a rien qui me fait douter que tu le seras pas à nouveau pour qui que ce soit d'autre. » Et à propos de qui que ce soit d’autre, elle est la mieux placée pour savoir que je ne reculerai devant rien et que mes barrières sont très volatiles pour ne pas dire inexistantes. Mes brâs relâchent la pression autour de ses épaules pour enfin la laisser respirer et, dans un sourire faible mais franc, je viens replacer une mèche de cheveux derrière son oreille.


☼ ☼ ☼


« Comment tu te sens? » On a retourné une chaise pour que je puisse m’assoir dessus, ma gorge est sans cesse mise à mal par les barreaux, mes mains que je pose sur le dossier ont pris la forme d’antiques formes immondes gravées dans le bois. ”Mourant.” Je réponds avec la voix rauque, abîmée par les heures passées dans la même position sans avoir le droit de bouger ni même de trop parler - et pour vrai tant qu’il faisait jour j’étais surtout occupé à fermer les yeux pour ne pas penser au fait que nous sommes au millième étage d’un immeuble qui, j’en suis certain, n’est même pas droit. C’était son idée que d’aller sur le balcon pour faire cette connerie et je sais qu’elle l’a décidé en toute connaissance de causes. « Pour le tatouage? » ”J’ai envie de passer de “mourant” à “mort” plus rapidement.” Je réponds aussitôt, dramatise au possible même si j’avoue que j’aurais dû y réfléchir à deux fois avant de lui proposer ma nuque comme terrain d’exercice. Pourtant le symbole était fort et j’y avais pensé bien avant qu’elle n’annonce vouloir me laisser prendre possession de la même partie de son corps. Deux personnes différentes pour une seule et même idée de merde, et quelle idée. « Et pour le reste? » Tous les muscles de mon corps se relâchent et je souffle longtemps et bruyamment. Pendant un instant, un court instant, un simple petit instant, j’ai réellement cru qu’on n’en reparlerait plus jamais, la faute à mon âme d’enfants et ses stupides espoirs. Elle l’a murmuré, elle a choisi le moment où les clochent sonnent vingt trois heures, elle a choisi le moment où l’ambulance passait dans notre rue avec son alarme, elle a choisi le moment où on a entendu le dérapage d’une voiture roulant sans aucun doute trop vite. Ca n’a pas suffit, pourtant, parce qu’à partir du moment où je sens son souffle dans ma nuque depuis plusieurs heures déjà, j’entends chaque mot qui sort de sa bouche, même les murmures. Surtout les murmures. ”On m’a toujours dit que sa mère était morte en couche et qu’il n’avait pas survécu non plus. Je l’ai cru. Je n’ai jamais cherché plus loin.” J’avais peur que mes doutes soient fondés mais c’est encore une nouvelle chose que je n’admettrai jamais à haute voix. En parler est déjà un grand pas en avant, même si je le fais seulement parce que je lui fais dos et que je n’aurai pas à affronter son regard. Seulement l’aiguille qu’elle maintient plantée dans mon épiderme, marque éternelle de son passage dans ma vie. ”Mais si tu parlais du plat du chinois qui m’a brûlé la langue alors je suis toujours mourant de ce côté là aussi.” Oh, ta gueule.

« À un moment, je vais vouloir faire le test. » Et quand ça ne parle plus de moi, ma respiration s’arrête un temps seulement pour me focaliser sur la sienne, pour analyser sa voix qui vient de plus loin parce qu’elle se retourne, pour savoir si elle se brise de manière imperceptible ou non. Dans tous les cas je reste là, même avachis sur une chaise elle sait que je suis toujours là même si je n’en ai pas l’air. Tu veux que je sois là ? Je jure que si j’avais pas la bouche pâteuse, je l’aurais dit à voix haute. « Tu pourras me distraire en martelant la porte des toilettes publiques quand ça sera le cas? » Et enfin mon visage se décrispe et je souris. Elle ne voit pas mes lèvres s’étendre mais elle voit mes oreilles bouger. Je sais qu’elle voit ça, comme elle voit tout le reste. ”Tu peux le faire à Starbucks, t’aurais peut être un supplément chantilly caramel M&Ms Oreo gratuit ? Ou à l’alteier, t’aurais une haie d’honneur ? Ou à l’Académie, juste parce qu’on est old schoold. Ou … Ou sur une aire d’autoroute mais on changera l’histoire officielle pour l’enfant. Ou dans l’avion, j’ai plein de jeu de mots si tu le fais dans l’avion.” Dans tous les cas je serai là. C’est tout ce qu’il y a à retenir. Dans tous les cas je serai là et je pourrai essuyer ses larmes de joie ou de tristesse, même si je ne sais pas lesquelles couleront selon le résultat. ”Compte pas sur moi pour te passer de mes céréales, peu importe le résultat.” Je ne veux pas lui mettre aucune pression sur les épaules, je ne veux pas lui faire croire que maintenant qu’elle a énoncé la possibilité d’être enceinte elle est obligée de l’être. Elle ne contrôle pas ces choses là, même si elle aurait sûrement préféré. On avisera ensemble, selon le jour un ou le jour deux, selon si elle veut tuer tout le monde ou seulement manger leur âme, selon si elle préfère gingembre ou citron, selon si elle a pu dormir quatre ou six heures. ”Van Pizzasagne sera sa peluche préférée, tous les cadeaux du monde n’y feront rien.” Personne ne pourra acheter son coeur de cette manière là, au moins. Et Ginny ne sera pas jalouse de toutes les peluches fluffy que son enfant pourrait recevoir. ”Tu veux que je te fasse encore gagner un peu de temps parce que t’as totalement foiré le tatouage ?” Ma voix elle même rigole, tentative de dédramatisation de tous les sujets qu’on a le don d’aborder dans un temps record, seulement histoire de condenser tout ce qui fait mal en une seule et même soirée - au sens propre comme au figuré.











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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyVen 10 Jan 2020 - 0:06


Mourant.” je roule des yeux, il voit pas mais il doit s'en douter, c'est pas trop compliqué de savoir qu'également, les prochains jours (que dis-je, semaines) seront dédiés à faire le post-mortem de la douleur qu'il a vécue, des traumatismes que l'expérience de se faire tatouer par mes blanches mains lui aura occasionnés. ”J’ai envie de passer de “mourant” à “mort” plus rapidement.” pourtant, je jure que j'ai fait attention. Que j'y suis allée en douceur, qu'il n'y a pas eu une seule fois où je n'ai pas d'abord pressé du bout du doigt l'endroit où j'allais dessiner sur sa peau, le préparer à la sensation qui aller monter. J'ai fait attention, j'ai rien brusqué, j'ai tout fait pour éviter qu'il larmoie une seule fois - et maintenant, je réalise qu'il a tout gardé en stock pour usage futur. « Tu vas me faire pleurer, ça y est presque. » je pouffe, inspire, pose la question qu'il redoute autant que moi, lui donne le micro pour cette fois en gardant en tête que ça, tout ça, c'est un one-time-thing. On étirera pas le sujet, on n'en parlera pas plus qu'il en est capable, et ça me va. Ça me va, parce que c'est lui et parce que c'est tout. ”On m’a toujours dit que sa mère était morte en couche et qu’il n’avait pas survécu non plus. Je l’ai cru. Je n’ai jamais cherché plus loin.

« Et maintenant? » parce que tout dans son discours me suggère qu'il l'a appris y'a pas longtemps. Tout dans ce qu'il a dit pointe vers ce fait-là, celui où son fils est aussi nouveau dans son existence que le tatouage que je suis en train de peaufiner, sur lequel je m'applique bien plus qu'il ne le pense. C'est beaucoup de significations et de silences pour bien peu de mots, mais les mots qu'on échange, ils comptent pour des milliers d'autres. Et maintenant quoi, Auden? Et maintenant, tu chercheras plus loin? Tu voudrais, ou pas du tout? Ma voix était calme, rassurante, elle lui offre la porte de sortie de son choix, toujours. Maintenant que tu sais et qu'on sait, what's next?Mais si tu parlais du plat du chinois qui m’a brûlé la langue alors je suis toujours mourant de ce côté là aussi.” oh, Auden. « Ça c'est ton karma, Williams. T'avais qu'à pas me piquer le dernier ravioli vapeur aux légumes. » de retour à nous, de retour à ma langue que je tire à l'arrière de son crâne, de son sourire qui prend toute la place sur son visage détourné vers la rue maintenant qu'il fait nuit et qu'il ne peut plus voir à quel point les passants ressemblent à des fourmis vus d'en haut.

Le test, le mien. ”Tu peux le faire à Starbucks, t’aurais peut être un supplément chantilly caramel M&Ms Oreo gratuit ? Ou à l’alteier, t’aurais une haie d’honneur ? Ou à l’Académie, juste parce qu’on est old schoold. Ou … Ou sur une aire d’autoroute mais on changera l’histoire officielle pour l’enfant. Ou dans l’avion, j’ai plein de jeu de mots si tu le fais dans l’avion.” sa liste n'en finit plus et ça me rassure, qu'il ait pensé à toutes les options. Y'en a des tas d'autres qui manquent, y'a celle que je garde enfouie dans ma tête comme la seule et unique plausible, celle qui fait office de secret de polichinelle, que j'arriverai jamais à garder pour moi bien longtemps. « Si tu transformes ça en pool de pari sur un forum crade en ligne, je te jure que je vais l'entraîner à entrer dans ton atelier pour faire le bordel à la seconde où son premier pas sera fait. » ”Compte pas sur moi pour te passer de mes céréales, peu importe le résultat.” « Compte pas sur moi pour faire comme si j'avais entenduuuu. » je chantonne malicieusement à son attention, le souffle beaucoup plus léger, le coeur avec. ”Van Pizzasagne sera sa peluche préférée, tous les cadeaux du monde n’y feront rien.” et encore un trait d'aiguille, et encore un ombrage qui m'arrache un sourire satisfait. L'ombrage et le chien, et la certitude que le futur sera beau. Qu'on fera tout pour. ”Tu veux que je te fasse encore gagner un peu de temps parce que t’as totalement foiré le tatouage ?” un fin sourire en coin qui reprend sa place sur mes lèvres, quand tout va bien, quand tout va parfaitement bien. « Pas foiré, foiré. Mais c'est pas ce que j'avais en tête au début. » mon visage que je ramène à la hauteur de son oreille, celle qu'il a pas encore coupée, celle que j'ai désormais monopolisée. « C'est mille fois mieux. » c'est pas ce que j'avais en tête au début, ça l'est jamais. Et pourtant quand je me décale et que je le vois, ça pourrait pas être plus parfait, ça pourrait jamais être mieux.

***

« Aude, on va manquer le décompte! » je presse, je m'énerve moi-même, j'ai réalisé qu'on avait à peine une poignée de minutes pour passer de Banksy aux Champs-Élysées, j'ai la tête qui tourne et le souffle court de courir ou du moins tenter de. Y'a trop d'endroits où je voudrais être en ce moment, y'a trop de sensations qui remontent, y'a une infinité d'étoiles dans mes yeux tellement la dernière journée de l'année me donne l'impression d'être passée en un claquement de doigt, épuisante, stimulante, parfaite.

Et je tire son poignet intact, je le tire tellement à travers la foule et à travers tous les groupes qui s'accumulent de part et d'autre que d'ici l'instant où on sera postés là où on doit l'être, il risque de pas savoir lequel des deux bras est le blessé, lequel des deux est le plus marqué d'ecchymoses. « Alleeeeeez! » il traîne des pieds et je sais pas pourquoi, je sais même pas pourquoi je dédie une seule seconde à y penser quand je finis par voir les jeux de lumières au loin devant nous, quand il peut avoir des tas de raisons comme aucune en particulier.

Quand dans ma tête on est pressés, tellement pressés, presque en retard.
Mais qu'au final, on a tout notre temps.
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DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyVen 10 Jan 2020 - 0:08



« Et maintenant? » Ouch. J’ai toujours pensé à lui au passé, comme quelque chose de révolu, comme un fait sur lequel je ne pouvais pas agir parce qu’il appartenait à un autre temps, à un autre monde. Littéralement. Mon sang coule dans ses veines mais nous n’avons rien en commun, il a tout pris de mon frère, il est sa copie conforme, il est le meilleur sbire qu’il n’aurait jamais pu se trouver dans son entreprise. Il l’a forgé à son image, il en a fait la meilleure partie de lui. Il parle français, italien, anglais, espagnol, il maîtrise la philosophie et la rhétorique, il sait résoudre des problèmes de maths que je ne comprends pas ; aux dernières nouvelles il voulait être médecin ou avocat, mais les dernières nouvelles que j’ai eu de lui remontent à dix ans. ”Il a dix neuf ans, Ginny. Il a eu tout ce que je n’aurais jamais pu lui offrir à l’époque.” C’est trop tard, maintenant, pour juste revenir dans sa vie et me déclarer comme son père, agiter un test adn comme si le sang était la seule chose qui comptait alors qu’elle et moi sommes très bien placés pour savoir que cela n’a aucune sorte d’importance. Je ne veux pas la forcer à revivre la même histoire qu’elle a déjà eu avec Noah, avec seulement quelques scènes différentes. Elle a déjà vécu ça et une fois c’est largement assez dans une vie.

”J’aurai même pas le droit de mettre en vente le test sur le darkweb ? T’es chiante, j’avais tout prévu.” Parce que toutes les blagues sont bonnes à prendre, je n’en loupe pas une et apparemment elle non plus. C’est tout ce dont on a l’habitude, c’est notre safe zone à nous que de rigoler de tout et de n’importe quoi jusqu’à ce que tout le monde finisse par nous dévisager d’un air outré. Quand elle finit par m’avouer être satisfaite de son tatouage, de son oeuvre d’art d’une forme nouvelle, je me permets d’enfin lâcher les lampadaires des yeux et me retourner vers elle, la nuque en feu mais satisfait. ”Tu me le montreras quand il sera cicatrisé. Sinon ça n’en vaut pas la peine.” Parce que je lui fais confiance et je sais qu’elle a mis tout son coeur à l’ouvrage, tant dans la recherche d’idée que dans la réalisation dudit tatouage. J’ai littéralement une confiance aveugle en elle et elle le sait.


☼ ☼ ☼


tu as le droit de ne jamais lire ça, je te laisse une chance Cath après ça sera trop tard:


☼ ☼ ☼


Elle me traîne entre les parisiens excédés, entre les flashs de téléphones alors qu’on est à plusieurs minutes de nouvel an, entre les lumières rouges qui égayent la longue allée. On n’avait pas eu le temps de passer par là, encore, alors mes yeux se perdent sur les hauteurs alors que mes doigts se raccrochent aux siens pour ne pas la perdre dans la foule dense et dissipée, elle qui passer au travers comme si elle en avait le droit, comme si elle n’était pas aussitôt devenue l’ennemie numéro un de tous ceux qu’elle pousse doucement avec son avant bras. Elle me presse, elle se plaint, je n’écoute pas tellement. C’était une idée de merde, de toute façon, les Champs-Elysées pour passer le nouvel an.

Sauf que devant nous y’a un géant de deux mètres qui prend toute la place et qui n’est pas décidé à nous laisser avancer davantage. Et déjà le décompte qui commence, et les chiffres qui défilent alors que nous on est bloqués, qu’on voit rien, que ça m’enrange qu’elle ait mis autant d’efforts pour finalement se retrouver prise au piège. ”Monte.” Je m’accroupis sur le sol, lui fait signe de la tête pour qu’elle grimpe sur mes épaules. Elle hésite, on perd une seconde de plus, je me fais pressant. ”Tu veux envoyer à Noah la meilleure photo du monde oui ou non ?” L’argument incontournable, celui pour lequel elle ne saurait dire non.

L’équilibre est instable, très instable, mais pourtant bien présent. Mon poignet guérit de jours en jours mais je me contente de serrer mon bras sur sa cheville pour ne pas qu’elle tombe, en même temps que mon autre main se pose sur sa cuisse. ”Si tu me tires les cheveux je te balance dans la foule.” Je crie à deux secondes de la fin du compte à rebours, prévenant ainsi toute tentative de déstabilisation de sa part.

Bonne année, Gin.
Une de plus.











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Message(#) Sujet: Re: oh, every night is like a daze (ginauden) oh, every night is like a daze (ginauden) EmptyVen 10 Jan 2020 - 0:11




Elle a fait un mauvais rêve, sûrement. Ceux qui reviennent toujours, ceux où elle est à l'école devant un examen et qu'elle a oublié tout ce que son cerveau avait soigneusement mémorisé au préalable. Elle cherchait un crayon dans son étui pour ne tomber que sur ceux qui n'avaient pas de mines, ou pire, ceux qui lorsqu'elle inscrivait un mot avec cassaient immanquablement au creux de sa main gauche, tremblante.

Elle avait froid, probablement. Quand une silhouette qu'elle reconnaîtrait entre mille passe le pas de sa porte, quand la couverture remonte sur ses épaules, quand un bras vient se lover contre elle, quand on dégage son visage de ses mèches désorganisées. Elle avait froid et elle aurait clairement dû mettre des chaussettes avant de poser la tête sur l'oreiller, mais elle voulait tellement s'endormir, elle voulait tellement reprendre des forces. Reprendre des forces pour toutes les journées qui ne ressembleraient jamais à celle qu'elle quittait à contre-coeur. Reprendre des forces pour arriver à répondre à toutes les réflexions qui tournaient encore dans sa tête même quand son souffle était calme. Reprendre des forces pour ce qui lui reste à accomplir, ce qui leur reste à accomplir, aussi, surtout.


"Je t'aime." elle a entendu, assurément. Elle a entendu et sa main est venue prendre celle d'Auden. Elle a entendu, elle l'a enregistré, et elle le ramène un peu plus contre elle, à travers son immensité de couvertures. Elle a passé ses doigts entre les siens, y'a eu une pression. Celle qui s'apparente à un sursaut, celle qui suggère qu'elle était peut-être réveillée, celle qui confirme des tas de choses sans que ses lèvres n'ajoutent quoi que ce soit d'autre. Pour l'instant.

Parce que j'ouvre les yeux. Parce qu'il est minuit sur le cadran, il est minuit et l'accord qu'on a pris sans jamais se dire quoi que ce soit, c'était de laisser tous nos mots et tous nos secrets et tout ça derrière, une fois qu'on serait demain. On est demain. Et pourtant, ma main lâche pas la sienne.

***

Monte.” et puis quoi encore. J'ai pas envie qu'il dise que même si je suis pas certaine de porter la vie, j'ai pris la masse de quinze personnes. J'ai pas envie qu'il expire bruyamment en hurlant à qui veut l'entendre que ça sert à rien d'aller à la mer parce qu'il porte sur ses épaules le plus gros poisson qui s'en sauvé in extremis pour ne pas manquer le décompte illuminé. Le décompte que je vois pas, le décompte qui s'arrête pas, autant que mes zig zag qui se pressent dans une foule de plus en plus excédée faut lui donner. ”Tu veux envoyer à Noah la meilleure photo du monde oui ou non ?” l’argument incontournable, celui pour lequel je serais incapable de dire non. « T'es fourbe, Auden. T'avises pas de dire un seul truc sur mon poids ou je- » il a pris ça pour un oui, et moi aussi, quand je monte, quand il stabilise comme il peut. ”Si tu me tires les cheveux je te balance dans la foule.” « Si je te tire les cheveux ça sera sûrement la dernière chose que je ferai avant de me casser le cou. Un peu de respect pour les futurs défunts. » je pouffe, dégainant mon portable de la poche de mon jeans, prenant 10 photos à la suite qui sont toutes plus embrouillées les unes que les autres. Un peu parce que le décompte me stresse pour une raison que j'ignore, surtout parce que je me sens aussi stable perchée sur les épaules d'Auden que lorsque je fais la chandelle en croyant que ça y est, que je vais me fracasser le nez et les deux bras en plein cours de yoga.

3, 2, 1. 2020 arrive, 2020 est là.
Et y'a les cris, partout autour de nous. De joie, de soulagement, des rires, des pleurs aussi. Les nôtres de cris, ils sont parce qu'on se dispute, parce que quand j'ai tenté de téléphoner à Isy j'ai accroché sans faire exprès la nuque d'Aude, qu'il va sûrement me le reprocher dans dix langues différentes pendant des décennies à quel point je l'ai blessé là, à quel point j'ai dû tout bousiller sur son tatouage, à quel point il souffre le martyr par ma seule et unique faute.

« Je veux voir la Seine. » et je m'amuse, quand j'étire ma silhouette et ma nuque, quand j'ignore ses lamentations le sourire aux lèvres, quand je cherche en hauteur le point d'eau. Quand on voit rien, absolument rien à cause du monde et qu'il fait nuit et que la Seine est sûrement derrière nous, ah non, devant, ou à droite? Je gesticule et lui rends la tâche vraiment pas facile, j'en conviens. J'ignore d'où vient l'impulsion, mais elle est là, elle me fait pouffer de rire, elle doit le faire rager aussi. C'est cadeau.
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