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 gives you hell (emmey)

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Message(#) Sujet: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyMer 13 Nov 2019 - 15:05


@Joey Lawson & Emma You were a child Crawling on your knees toward him Making momma so proud But your voice is too loud We like to watch you laughing Picking insects off of plants No time to think of consequences

Joey n’avait d’ordinaire jamais rien à lui dire qui ne nécessite qu’elle fasse le déplacement après le boulot pour le retrouver autour d’un verre, mais blondinet avait une annonce à faire, et comme si cette dernière comportait un caractère hautement important il avait voulu poser un cadre particulier. Elle imaginait. Espérait du moins ; quelques fois que son frère ne l’ait pas faite se déplacer à l’autre bout de la ville pour une envie de lait fraise qu’il n’y avait plus dans le frigo, et il en aurait été capable. Emma n’avait pas (encore) de permis, et par la force des choses pas de voiture. Elle n’avait pas non plus le moindre équilibre pour tenir sur un vélo, alors ce périple dans les transports en communs jusque Spring Hill avait été long et fastidieux. Dans les fringues étriquées qu’elle portait pour le boulot, la chaleur harassante de ce plein été en prime, la petite brune avait passablement envie de se servir de la tête de son frère comme punching ball pour apaiser ses nerfs endoloris par trente minutes de métro. Elle ne connaissait pas le bar sélectionné par son cadet, ne s’étant pour le moment contentée que de passer devant lors des rares moments qu’elle passait dans ce quartier de la ville qu’elle connaissait peu pour n’avoir pas souvent l’occasion d’y aller. La majorité de ses journées se passait à Toowong, entre son bureau et le Starbucks du campus qui lui offrait réconfort et douceur en devenant son fournisseur officiel de macchiatos (même si cette addiction à la caféine représentait 5,3% de son salaire mensuel) alors le reste du temps était consacré à la détente, et non à des virées en centre-ville. Il était environ vingt heures lorsque la chimiste vint à bout de son périple, se frayant un passage dans le bar pour y retrouver son frère  qu’elle repérait d’un coup d’œil au fond, attablé dans un coin en compagnie d’une nana à peine majeure qui semblait profondément ennuyée par ce qu’il avait à lui dire (une interprétation à peine biaisée) et c’était sans doute puisqu’il était fauché et ne lui avait payé aucun verre. Emma ne comprenait pas bien pourquoi la blonde était toujours là, se demandant au passage quel baratin Joey pouvait bien lui sortir pour avoir capté son attention si longtemps, toujours est-il que cette demoiselle et son ADN commun avaient une discussion qu’elle s’empresserait de ruiner copieusement d’ici une dizaine de secondes ; un juste retour des choses pour toutes les fois où il avait fait le coq en caleçon dans son salon lorsqu’elle ramenait quelqu’un chez elle. Ce qui n’arrivait pas si souvent mais quand même. « Salut amour, si tu savais à quel point la journée que je viens de passer était horrible. » Emma avait déposé ses affaires à une table libre non loin de là, puis s’était approchée avec le parfait sourire de la niaise amoureuse. De ses bras, elle était venue entourer sa nuque, avant de plaquer un baiser sur le sommet de ses cheveux dont le parfum qui s’en dégageait sentait drôlement comme son shampooing ; parasite jusqu’aux cosmétiques. « Je suis vraiment contente de te retrouver même si je stresse un peu. » Elle glissait une main dans ses cheveux avec une tendresse exagérée, daignant finalement accorder un regard à la gamine à qui elle soufflait : « Alors c’est avec vous qu’on échange ? Il est où votre compagnon ? » Elle arquait le sourcil, venant se hisser sur le tabouret libre entre eux, et alors que la petite semblait au bord de la crise d’apoplexie, Emma poursuivait avec quelque chose qui suffisait à la faire fuir pour de bon. « C’est notre première, mais on a vraiment hâte d’essayer plein de trucs. J’ai ramené un …. » L’inconnue ne l’avait pas laissée terminer, et alors que la chimiste se détachait de son frère elle avait filé droit vers la sortie. Bon débarras. « Alors, pourquoi tu m’as fait venir à l’autre bout de la ville ? J’espère au moins que t’as un truc de dingue à m’annoncer. » Elle retirait sa veste qu’elle posait négligemment contre le dossier de son assise, se retournant pour regarder la carte des boissons avec attention, bien qu’elle prendrait très certainement un gin fizz ou une connerie de ce genre. « J’espère que tu comptais pas me dire que t’avais trouvé quelqu’un et que c’était Blondie ta promise. Désolée sinon. » et elle haussait les épaules, relevant son bras pour attirer le regard d’un serveur.    

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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyVen 15 Nov 2019 - 17:50


gives you hell
Do you really enjoy living a life that's so hateful? 'Cause there's a hole where your soul should be. You're losing control a bit And it's really distasteful. Fuck you, Fuck you very, very much 'Cause we hate what you do
 
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Des jeunes femmes voulant s’épanouir dans l’industrie pornographique Joey en avait rencontré des dizaines dans le cadre de sa courte vie, roulant toujours des mécaniques devant des demoiselles qui rougissaient à l’idée d’apparaître dans les catégories amateurs des sites qu’elles disaient toujours ne pas connaître. Mais c’était les plus timides qui se révélaient être les plus sauvages et ça Joey l’avait appris au cours des nombreuses nuits qu’il avait passé dans les draps floqués de licornes et de paillettes des étudiantes en art à qui il avait prouvé que l’on pouvait se faire plaisir autrement qu’en peignant des natures mortes dans une salle surchauffée. Alors ça ne l’avait pas choqué de se rendre dans ce bar où l’amie d’un ami l’attendait patiemment, à demie convaincue qu’elle avait sa place dans les fantasmes des routiers et autres patrons d’hypermarchés qui aimaient les dominatrices. Il fallait voir le bon côté des choses, il avait du temps devant lui avant qu’Emma ne vienne le faire chier et une envie folle d’ajouter un nom à la longue liste des personnes dont il oubliera l’existence le matin venu. Pas qu’il avait du mal à s’attacher le garçon, simplement qu’il n’essayait pas de tomber dans un cliché d’amour éternel qui finirait forcément par lui faire du mal. Il avait eu de bons exemples, pourtant, à commencer par ses parents qui n’avaient jamais essuyés la moindre dispute en 20 ans de mariage, mais de très mauvais aussi - sa sœur qui n’arrivait pas à garder un mec plus de deux jours sous prétexte qu’elle s’ennuyait (comprendre là qu’elle devenait rapidement chiante et que les mecs préféraient fuir le plus vite possible). Alors il ne fallait pas trop lui en vouloir d’essayer de se faire le plus plaisir possible en sautant tout ce qui lui disait oui, car malgré son attitude d’épave sexuelle Joey n’avait jamais forcé la main à qui que ce soit, le consentement étant une chose plus que rare ces derniers temps il n’avait pas envie d’être affublé de l’étiquette ‘mec qui insiste beaucoup trop et qui fait peur’. Blondie semblait aussi intéressée par les mots du Lawson qu’il ne l’était durant la messe dominicale, mais Joey n’avait pas encore dévoilé la totalité de son jeu alors que la jeune femme soufflait qu’elle avait soif et qu’une bière lui ferait peut-être changer d’avis. « Je suis à sec mais tu peux commander si tu veux, je prendrai la même chose que toi. » Les derniers billets qu’il avait dérobés à sa sœur ayant servi à alimenter sa réserve de weed pour la semaine. La blonde n’avait pourtant pas bougé d’un cheveu, trouvant miraculeusement une solution à sa soif, comme quoi l’égalité des sexes ne fonctionnait pas toujours car quand il s’agissait de payer des verres à des mecs. « Salut amour, si tu savais à quel point la journée que je viens de passer était horrible. » Les bras d’Emma avaient entourés le cou du Lawson alors qu’il tentait de parler pour expliquer toute la situation grotesque qui allait se jouer devant les yeux de la blonde, Lawson senior désireuse de foutre la merde dans la soirée de son frère histoire de lui rendre la pareille. Elle avait déposé ses lèvres au sommet de son crâne, attirant sur les lèvres de Joey une moue horrifiée par ce contact physique qui le dégoûtait. « Fais pas attention à elle c’est … » Et sans même avoir le temps de finir sa phrase Emma avait balancé ses affaires dans un coin de banquette avant de continuer à se donner en spectacle. « Je suis vraiment contente de te retrouver même si je stresse un peu. » Oh elle était douée, aucuns doutes à avoir là-dessus, et il n’était pas rare que Joey en vienne même à penser qu’il avait hérité son côté fouteur de merde de sa sœur aîné, elle qui bataillait constamment pour se prouver qu’elle n’avait rien en commun avec le blond alors que ça se voyait comme le nez au milieu du visage. « Elle n’a pas pris ses médicaments c’est pour ça … tu sais qu’en plus de mon boulot d’acteur je fais du bénévolat pour un asile psychiatrique ? » Il avait tenté de sauver les meubles et de garder la face devant la blonde qui paraissait de plus en plus dubitative alors qu’Emma ne semblait pas avoir terminé d’être une giant pain in the ass. « Alors c’est avec vous qu’on échange ? Il est où votre compagnon ? » Oh no she didn’t. Partagé entre l’envie de rire face à la mise en situation dans laquelle il était plongé malgré lui et l’envie d’assommer sa sœur avec le tabouret sur lequel elle prenait maintenant place Joey avait tout de même hisser un sourire sur ses lèvres en comprenant le petit jeu de sa sœur qui devenait de plus en plus douée dans l’exercice de ‘faire de la vie de mon frère un enfer, une pièce de trois parties’. « C’est notre première, mais on vraiment hâte d’essayer plein de trucs. J’ai ramené un… » Et sans même attendre la fin de la phrase blondie avait pris la poudre d’escampette sans dire au revoir, adressant à Joey un regard de dégoût alors qu’elle empoignait son sac non sans lui adresse un magistral doigt d’honneur. « Non mais attends c’est parce qu’elle est frustrée … fait tourner le mot auprès de tes amis étudiants en art si ils ont besoin de peindre la dépression. » Que le blond avait presque hurlé dans le bar tout en poussant sa sœur du coude pour qu’elle quitte son espace vital au plus vite. « T’as décidé d’être encore plus une connasse aujourd’hui ? Le patron n’a pas voulu te sauter durant la pause déj ? » Que Dieu bénisse la fratrie Lawson, attirant les regards des clients, préférant mille fois s’exposer à la vue de tous plutôt que de faire face aux soucis comme des adultes. « Alors, pourquoi tu m’as fait venir à l’autre bout de la ville ? J’espère au moins que t’as un truc de dingue à m’annoncer. » Dingue ça l’était, et Joey aurait très bien garder sous silence sa possible participation à cette émission de télé-réalité qui pourrait changer sa vie, et celle de sa sœur indirectement, mais il avait tout de même un minimum de savoir-vivre (la preuve au chewing-gum qu’il collait sur le sac à main de sa sœur). « Accroche-toi à ton stérilet ma grande, mais avant je vais nous prendre de l’alcool parce que tu vas en avoir besoin. » D’un doigt il avait appelé le serveur qui lui avait pourtant signifié que le service se faisait au comptoir alors qu’il entrait dans les lieux avec la blonde, et ce-dernier n’avait pas cherché à se battre alors que Joey commandait l’équivalent de son poids en bière. « C’est la dame qui prend, elle s’offre mes services ce soir, vous savez, pour combler la solitude d’une vie monotone et sans saveurs... » Qu’il avait rajouté dans un sourire mesquin alors que la brune faisait glisser sa veste contre le dossier de la chaise. « [J’espère que tu comptais pas me dire que t’avais trouvé quelqu’un et que c’était Blondie ta promise. Désolée sinon. » Ouais, elle était plus du genre ‘désolée pas désolée’ mais Joey lui pardonnait d’un geste de la main alors qu’il faisait glisser un cure dent entre ses lèvres, parce que c’était cool. « Boh, elle était pas intéressante et avait des sourcils trop épais de toute façon. Non, je voulais juste te dire que j’allais peut-être me marier. » De but en blanc Joey avait lâché la bombe alors qu’il accueillait avec un plaisir non dissimulé les deux premières bières d’une longue tournée, parce qu’elle allait en avoir besoin et parce que ça le faisait rire de la voir sortir sa carte bleue alors que lui n’avait rien d’autre à faire qu’à croiser les bras.
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyMar 19 Nov 2019 - 13:49


Les fois où Emma s'approchait de Joey sans que ça ne soit pour essayer de lui en coller une étaient rares, et celles où elle l'enlaçait affectueusement encore plus. La brune n'avait pourtant eu aucune hésitation au moment de passer ses bras autour de son cadet avec une tendresse feinte, car l'envie de pourrir son coup prévalait sur le dégoût qu'il lui inspirait. Ça, et elle n'avait pas parcouru la moitié de la ville dans les transports en commun pour l'admirer mettre le grappin sur une gamine tout juste majeure. « Fais pas attention à elle c’est … » Ma charmante, tendre, brillante, et fabuleuse sœur. Yep. Emma était ravie, fière même, et pourtant son visage de poupée ne laissait rien transparaître. Faussement amoureuse, la brune s'était glissée contre son frère comme une étudiante à son sugardaddy, bien décidée à venir à bout de ses nerfs au moins autant que lui faisait de la bouillie des siens. « Elle n’a pas pris ses médicaments c’est pour ça … tu sais qu’en plus de mon boulot d’acteur je fais du bénévolat pour un asile psychiatrique ? » Ben voyons. Elle levait les yeux au ciel, gloussant d'un rire qui ne lui ressemblait pas alors que son index traçait une ligne invisible sur son biceps. "J'espère que t'as pris les tiens d'ailleurs. La dernière fois c'était pas trop ça ... si tu vois ce que je veux dire." La Lawson s'était tournée vers Blondie, et à en juger par la teinte cramoisie qui teintait ses joues, sûrement que oui. Emma se parait volontiers de la réputation de folle furieuse si cela pouvait faire redescendre Joey de sa montagne de connerie. Quand bien même elle s'en foutait royalement de l'image qu'elle renvoyait à une gamine à peine sortie de l'utérus de sa mère. Bien décidée à accélérer le mouvement (parce que ce n'était pas tout mais elle ne s'était pas tapé la traversée de la ville pour parler chiffons) Emma avait entreprit de faire décamper la demoiselle en étant un poil plus explicite quant à son intervention, et ... enfin. Enfin. Blondie décampa en adressant à Joey un magistral doigt d'honneur alors que de son côté elle souriait finement, bien trop satisfaite. « Non mais attends c’est parce qu’elle est frustrée … fait tourner le mot auprès de tes amis étudiants en art si ils ont besoin de peindre la dépression. » Peindre la dépression ? Peindre la connerie ouais. Se prenant le coude de son frère sur les côtes, Emma ne se fit pourtant pas prier pour s'écarter. Ce n'était de toute façon pas comme s'ils manquaient d'espace. Vu comme Joey braillait, les clients du bar leur laissaient volontiers tout l'espace nécessaire. Heureusement qu'elle ne venait jamais. « T’as décidé d’être encore plus une connasse aujourd’hui ? Le patron n’a pas voulu te sauter durant la pause déj ? » Oh eh, tout doux. Emma en aurait presque arboré un air offusqué si elle n'avait pas une flemme monumentale de jouer la drama queen après son petit speech. "Change de disque Lawson, j'ai autre chose à foutre de mes pauses dej." Sans mauvais jeu de mots. Ce n'était pas comme si la brune était pressée, ou peut être que si. L'idée de rejoindre son chez elle lui était plus appréciable que de se retrouver en plein Spring Hill avec son demeuré de frère, bien que celui ci logeait dans son appartement et laissait l'empreinte de ses fesses sur son canapé en cuir chaque nuit. Elle avait besoin d'un verre, et de ne pas traîner, alors sans demander son reste Emma demandait à Joey d'abréger, lui filant une tape sur la main alors que ce dernier collait son chewing-gum sur le dos de son sac à main. "Recommence à foutre ton ADN sur mes affaires et je range mes tampax usagés dans ton tiroir à sous vêtements." et la réponse est oui, elle le ferait. « Accroche-toi à ton stérilet ma grande, mais avant je vais nous prendre de l’alcool parce que tu vas en avoir besoin. » Seigneur Jésus quelle prévenance. Emma croisait les bras contre sa poitrine, observant son frère cadet attirer l'attention d'un serveur qui semblait venir uniquement parce qu'il craignait une énième scène de la part du duo Lawson. « C’est la dame qui prend, elle s’offre mes services ce soir, vous savez, pour combler la solitude d’une vie monotone et sans saveurs... » Oui évidemment. Emma hochait du menton, non sans jeter un nouveau regard à son frère et d'ajouter : " ... faut avouer qu'ils sont pas nombreux à apprécier l'émétophilie. Hein amour. Pizza quatre fromages ensuite ? Niveau saveurs on sera parfaits." Dieu que c'était gore, et pardon pour le parjure. Quand bien même Emma devait avoir été damnée depuis toujours ou presque, tout comme son cadet. La brune lui présentait d'ailleurs ses excuses pour ce plan raté avec Blondie (pas vraiment) mais comme elle n'avait pas l'air bien sincère, Joey s'était contenté d'un geste de la main pour balayer ce sujet, glissant ensuite un cure dents entre ses lèvres. Pourvu qu'il ne s'étouffe pas. Il était hors de question de se taper un aller retour aux urgences pour sauver l'abruti de service. « Boh, elle était pas intéressante et avait des sourcils trop épais de toute façon. Non, je voulais juste te dire que j’allais peut-être me marier. » Pardon ? Interloquée, Emma n'avait même pas vu arriver les deux pintes que le serveur leur glissait sous le nez, et alors qu'il disparaissait en laissant la note sur la table, la brune en profitait pour recouvrer ses esprit et demander : "Tu te fous de ma gueule ?" sans trop savoir si cette nouvelle était 1) invraisemblable ou 2) trop belle pour être vraie. "T'as enfin réussi à convaincre la vieille de l'appart du dessous de passer la seconde dans votre histoire histoire de figurer en tête de liste de l'héritage ?" Mouais. Joey n'était pas si malin, mais l'idée de le voir mettre la main sur une personne de type humain, plus ou moins du même âge, normalement constituée et prête à épouser Lawson junior tel qu'il était ne figurait pas en top de liste des éventualités ... bien au contraire.
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyMer 20 Nov 2019 - 15:54


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Ça lui en donnerait presque des boutons que de sentir l’étreinte brûlante de sa sœur contre peau, lui plus habitué à recevoir des magazines féminins dans la gueule que des baiser affectueux sur le haut du crâne. Le bon point avec les magazines étant que Joey arrivait toujours à être en avance sur la mode grâce aux 15 conseils fashion pour l’été dont Emma n’avait de toute façon pas besoin vu qu’elle s’habillait comme une bonne sœur (pas étonnant que la seule présence que l’on trouve dans son lit soit des puces et des acariens). Lawson sénior avait déclenchée une guerre froide en prenant ainsi place dans la conversation, mettant mal à l’aise la jeune femme que Joey essayait de charbonner depuis une bonne heure déjà, et déjouant les merveilleux plans de son frère qui consistaient à s’envoyer en l’air avant de disparaître en emportant un souvenir autre que la gonorrhée, style de l’argent (dont il manquait cruellement ces derniers temps.) Se débattant pour s’extraire de la poigne d’ogresse de sa sœur Joey avait assisté au direct live à la décomposition de blondie à mesure qu’Emma ouvrait la bouche pour tout faire foirer. De un c’était dégueulasse de penser à coucher avec sa sœur. De deux Joey aurait préféré se faire trancher l’attribut avec un couperet rouillé plutôt que d’avoir à toucher la chimiste autrement qu’avec un bâton. La blonde devait être complètement perdue face à la scène qui se déroulait devant ses yeux, et Joey faisait tout pour qu’elle accepte de rester en prétextant que l’arrivée de sa sœur n’avait aucun impact sur le reste de la conversation il fallait tout de même donner du crédit à Emma qui passait un doigt sur le biceps de son frère, lui arrachant un frisson de dégoût par la même occasion. « J’espère que tu as pris les tiens d’ailleurs. La dernière fois c’était pas trop ça … si tu vois ce que je veux dire. » Oui, il voyait très bien, tout comme la blonde dont les joues avaient pris une teinte rosée alors que Joey essayait encore et toujours de minimiser l’impact d’un geste de la main. « Ça c’est peut-être parce que tu m’excites plus chérie … depuis que tu as décidé de laisser pousser les poils. » Un prêté pour un rendu, comme ça avait toujours été le cas entre eux depuis leur plus tendre enfance. Mais ça blondie ne semblait pas le comprendre, et alors qu’elle prenait ses jambes à son cou non sans offrir à Joey un doigt d’honneur bien dressé le Lawson remercia tout de même le destin de ne pas avoir mis une bière fraîche sur le chemin de la jeune femme, conscient qu’il l’aurait reçu en pleine gueule. Rejetant la faute sur Emma à peine la blonde partie (de toute façon c’était toujours la faute d’Emma) le blond lui dicta le fond de sa pensée, à savoir qu’elle avait grandement besoin de se faire ramoner la cheminée sous peine de devenir le cliché de la vieille mégère accompagnée de plusieurs chats. « Change de disque Lawson, j’ai autre chose à foutre de mes pauses dej. » Pun intended ou non Joey haussa un sourire sur ses lèvres, lui qui aimait toujours ce faire un quickie entre le plat et le dessert ne pouvais qu’éprouvait de la pitié pour Emma dont la vie sexuelle se résumait à un énorme carton caché sous le lit. « Justement, tu devrais te foutre quelque chose histoire d’arrêter d’être une gigantesque pétasse. » Ah les petits mots doux échangés en famille, rien de tel pour redonner au blond la joie de vivre alors qu’il collait son chewing-gum sur le sac très (trop) cher payé de sa sœur qui avait quand même le mérite de la faire passer pour une adulte. « Recommence à foutre ton ADN sur mes affaires et je range mes tampax usagés dans ton tiroir à sous-vêtements. » Une trace de plus ou de moins ne changerait rien à l’état général des affaires de Joey qui, bien que portant une attention particulière à son style, décidait souvent de se la jouer commando en terme de caleçon. Pointant du doigt la brune alors que, du doigt, il appelait le pauvre serveur au bord de la crise de nerf, Joey ne s’empêcha pas d’éclater de rire. « Pour ça il faudrait que tu acceptes de m’en donner un, de tiroir. C’est que ça prend de la place la solitude et la tristesse, faudrait penser à faire du tri dans tes affaires en commençant pas ce haut qui ne te met pas du tout en valeur. » La cure-dent entre les lèvres Lawson junior avait pris une expression de dégoût digne des plus grands créateurs de mode avant de murmurer au serveur que la dame s’offrait ses services afin d’être enfin acceptée par la société pour autre chose qu’une vieille fille a l’entrejambe bien garni. « … faut avouer qu’ils sont pas nombreux à apprécier l’émétophilie. Hein amour. Pizza quatre fromages ensuite ? Niveau saveurs on sera parfait. » Ok, que lui connaisse cette pratique n’était pas forcément une grande surprise, mais que sa sœur – la reine des saintes nitouches – soit aussi bien renseigné sur le dossier avait de quoi attirer le regard dubitatif de son frère. « Oh je vous prendrai des asperges aussi … elle aime le goût quand ça lui coule sur la bouche … et je parle d’un autre jus que celui de la boîte de conserve. » Le pauvre homme, démuni devant cette situation, avait fui en laissant derrière lui une trainée de fumée blanche digne des meilleurs dessins animés. Il n’y avait pas trente-six façons d’amener le sujet, et alors que le serveur avait pris son courage à demain pour déposer sur la table les deux pintes et l’addition Joey en avait profité pour souffler à son aîné qu’il allait peut-être se passer la bague au doigt et la corde autour du cou. « Tu te fous de ma gueule ? » Et on s’étonnait de ne pas trouver quelqu’un, fallait-il déjà faire des efforts pour essayer d’être moins vulgaire. Sourire aux lèvres Joey avait pris une longue gorgée de sa bière, appréciant fortement de voir le visage de sa sœur se défaire sous ses yeux. « T’as enfin réussi à convaincre la vieille de l’apart du dessous de passer la seconde dans votre histoire, histoire de figurer en tête de liste de l’héritage ? » Mme Coleman était une femme douce, à moitié aveugle et complètement sourde qui partageait sa vie avec un chien type enragé qui avait toujours fait peur au blond, mais il avait réussi à lui croire qu’il bossait pour une association de défense animale pour toucher quelques dollars. « On se calme madame godemiché, on respire, et on laisse parle l’artiste. » Faisant virevolter ses mains dans le vide pour se donner un côté théâtral Joey s’était redressé sur sa chaise, les coudes avancés sur la table, réduisant ainsi l’espace entre le dégoût de sa sœur et son plaisir à lui. « J’ai rempli un questionnaire pour une émission de télé-réalité qui propose de marier des gens qui pourraient être faits l’un pour l’autre. » Il avait répondu aux questions bourré, certes, mais ça ne l’avait pas empêché d’être présélectionné pour y participer, et il n’attendait maintenant plus que la réponse qu’il espérait positive. « Tu as devant un homme qui va ramener une jolie demoiselle chez toi, et ça a intérêt à être propre quand elle sera là ! J’ai pas envie qu’on tombe nez à nez avec tes vieilles culottes de grand-mère dans la salle de bain. » Il en imposait beaucoup à Emma en plus d’être le petit con qui n’a pas la thune pour payer le loyer, mais le plaisir de faire chier sa sœur était plus grand encore que celui de la voir disparaître de sa vie, sans quoi il s’ennuierait à mourir.  
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyVen 22 Nov 2019 - 18:58


Emma ne l'avouera pas, mais toute cette situation l'amuse au plus haut point. Il y avait fort à parier qu'elle râlerait sur Joey sitôt blondie déguerpie, lui balançant qu'elle n'avait pas traversé toute la ville pour le voir brancher une gamine à peine majeure alors qu'elle avait bossé toute la journée, mais dans les faits, de sentir qu'elle arrivait non pas comme un cheveu sur la soupe mais comme un boulet dans une tasse à thé la divertissait follement. L'index qui se baladait sur le biceps tendu (par le dégoût) de Joey, Emma avançait qu'il ferait mieux de prendre ses médicaments pour assurer, et comme elle pouvait s'en douter, ce dernier avait une parade toute trouvée. Si seulement il pouvait placer cette ingéniosité à trouver un boulot. « Ça c’est peut-être parce que tu m’excites plus chérie … depuis que tu as décidé de laisser pousser les poils. » Emma haussait les épaules, peu voire pas embêtée du tout d'avoir cette réputation. Déjà parce qu'elle ne connaissait personne ici, et ensuite puisque c'était très féministe de s'émanciper du regard de l'homme et de l'affirmer en se laissant pousser la tignasse du bas. Enfin c'est ce qu'ils disent sur insta. Dans les faits, la brune continuerait toujours de retirer sa pilosité quoiqu'il advienne, bien que d'avoir vu Joey utiliser son épilateur l'avait fortement fait douter de poursuivre sur cette lancée, quelques fois qu'il reste de son ADN sur l'appareil. "On est au 21ème siècle Lawson. Les femmes font ce qu'elles veulent je te rappelle. Surtout s'il faut supporter ta connerie." Quand bien même Blondie s'était déjà tirée, et non, Emma ne risquerait pas d'avouer que c'était sa faute. D'autant plus qu'elle avait déjà râlé sur son frère à ce sujet, et que ce dernier lui avait répondu d'une façon qui (étonnant) ne lui convenait pas. « Justement, tu devrais te foutre quelque chose histoire d’arrêter d’être une gigantesque pétasse. » Les lèvres de la brune s'étiraient d'un rictus sans joie, narquois, et alors qu'elle se faisait l'inventaire des derniers hommes qui étaient passés dans son lit (à faire le compte, il n'y en avait pas tant que ça pour le glaçon qu'elle était) elle prit quelques secondes pour concéder un "Je vais prendre ça pour un compliment. Si j'étais pas une gigantesque pétasse tu pourrais pas être un gros con." et tous les deux s'emmerderaient sacrément. Emma ne l'avouerait jamais (et sans doute parce qu'elle avait envie de tuer Joey à mains nues une bonne partie du temps) mais la présence de son frère chez elle la maintenait dans un presque état de quiétude, et si d'ordinaire elle contenait ses élans de colère, avec lui elle pouvait la laisser s'exprimer. Comme lorsque cette petite enflure venait coller son chewing-gum sur son sac en cuir payé un rein et demi. Environ. Elle était sérieuse lorsqu'elle menaçait de placer ses protections hygiéniques usagées dans ses fringues propres s'il venait à recommencer, mais (pour une fois) blondinet visait (presque) juste en avançant que :  « Pour ça il faudrait que tu acceptes de m’en donner un, de tiroir. C’est que ça prend de la place la solitude et la tristesse, faudrait penser à faire du tri dans tes affaires en commençant pas ce haut qui ne te met pas du tout en valeur. » Emma pinçait les lèvres, penchant la tête sur le côté en relevant les manches de son chemisier -ce bar était un four- puis attendant que son frère ait terminé de rire comme une hyène, elle répondait : "Tu t'es cru dans un épisode de Queer Eye ? Si c'est ça faudrait bosser ton côté empathie. Mais pour le reste t'as le bon look lapinou, t'en fais pas." Pas vraiment, et La brune n'était même pas vraiment sûre que Joey regarde cette émission, mais à sa façon de squatter son compte netflix comme un parasite cela ne l'étonnerait pas. Il avait une façon particulière de secouer sa vie dans le mauvais sens du terme, et alors que le serveur avait daigné venir prendre leurs commandes, il en apportait une preuve supplémentaire en laissant sous entendre qu'Emma se payait ses services sur la soirée. Ben voyons. Il était hors de question qu'elle se laisse faire, et dans une théâtralité digne des Lawson, la brune débitait les restes d'un article qu'elle avait lu un matin dans le métro sur les pratiques insolites. L'émétophilie étant sans doute la plus ignoble d'entre toutes. « Oh je vous prendrai des asperges aussi … elle aime le goût quand ça lui coule sur la bouche … et je parle d’un autre jus que celui de la boîte de conserve. » Ok là c'était trop pour elle, et trop pour le serveur qui disparaissait en un temps record. "T'es vraiment taré. Tu sais ça ?" Un peu l'hôpital qui se foutait de la charité, mais Emma n'avouerait jamais être à l'initiative de ce sujet, quand bien même Joey l'assumait tout à fait. Le pauvre employé avait tout de même daigné revenir déposer leurs consommations, et alors que la brune en avait profité pour demander (enfin) à son frère les raisons l'ayant poussées à vouloir lui parler (une première) elle remercia la providence d'être assise et non debout. Se marier. Joey. Allait. Peut être. Se. Marier. Ok. Non pas vraiment. Qui en ce monde était assez cinglé pour vouloir se lier à Joey Lawson à la vie à la mort ? « On se calme madame godemiché, on respire, et on laisse parle l’artiste. » Elle allait l'étrangler, et comme pour joindre le geste à la parole, alors que son frère faisait virevolter ses mains comme une andouille en puissance, Emma lui pinçait l'avant bras avec tendresse (non) pour le ramener sur terre. « J’ai rempli un questionnaire pour une émission de télé-réalité qui propose de marier des gens qui pourraient être faits l’un pour l’autre. » Pardon ? Emma clignait des yeux. Une fois. Deux fois. Dix huit fois. Comme dans un meme, et pourtant l'éclair ne jaillissait pas dans son esprit. Pire encore. Elle se faisait déjà tout un drama de cette histoire de télé où on la filmerait en lui demandant d'évoquer sa relation avec son taré de petit frère. Hors de question. « Tu as devant un homme qui va ramener une jolie demoiselle chez toi, et ça a intérêt à être propre quand elle sera là ! J’ai pas envie qu’on tombe nez à nez avec tes vieilles culottes de grand-mère dans la salle de bain. » Mais qu'il est mignon. Adorable. Emma hochait la tête, un air peu convaincu sur le visage. "Oui bien sûr. Quelle brillante idée. Tu me diras si elle préfère ses oeufs brouillés ou espèce d'abruti qu'est ce que t'as encore fait ? Je te préviens que si jamais, JAMAIS tu te retrouves filmé à divulguer notre nom de famille et à m'afficher dans ta connerie je balance les vieux caleçons dégueulasse qui pourrissent entre les coussins de mon canapé [...] et clairement il est hors de question que tu ramènes qui que ce soit d'autre chez moi. Je suis pas mère théresa." Huit minutes. Les menaces d'Emma avaient très exactement durées huit minutes et quarante sept secondes. Un temps pendant lequel elle avait déversé toute sa colère, toute sa rage, et avait même ignoré son sacro saint portable professionnel lorsqu'il s'était mis à sonner; c'est dire à quel point la situation était grave. "T'avais pas déjà assez gâché ta vie ? Trouve toi un boulot au lieu de ramener une tarée aussi instable que toi pour faire le buzz sur internet pendant deux semaines. Grandis bordel." Est ce qu'elle était en colère ? Oui. Et alors qu'elle daignait enfin prendre sa bière pour étancher sa soif, elle se rendait compte que sa gorge était nouée, et qu'encore une fois, blondinet avait réussi à la faire sortir de sa zone de confort.      
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyLun 25 Nov 2019 - 15:31


gives you hell
Do you really enjoy living a life that's so hateful? 'Cause there's a hole where your soul should be. You're losing control a bit And it's really distasteful. Fuck you, Fuck you very, very much 'Cause we hate what you do
 
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En vrai toute cette histoire le faisait plus rire qu’autre chose, et rien que le fait de voir Emma s’embarquer ainsi dans un petit jeu dont il était le maître incontesté avait tendance à le rendre fier. Elle avait beau hurler sur tous les toits qu’elle était bien plus responsable et sérieuse que son jeune frère elle n’en restait pas moins une farouche compétitrice quand il s’agissait de faire chier l’autre. Presque la larme à l’œil de voir ainsi la chimiste s’embarquer dans une joute verbale Joey n’avait même pas plus attention au visage décomposé de la blonde dont le regard passait du blond à la brune dans une expression de dégoût. Frissonnant (et pas de sa façon préférée) sous le doigt de sa sœur qui parcourait son biceps Joey avait presque hésité à la pousser pour qu’elle tombe au sol, ce genre de blague enfantine dont il avait secret, mais la brune avait décidé être encore plus chiante que d’habitude et alors qu’elle quémandait presque à son frère de se fournir en petite pilule bleue histoire de ne pas faire de déçue les yeux de blondie s’étaient écarquillés. Ahah que c’est drôle, il en rigolerait presque si les ongles crochus de la sorcière n’étaient pas aussi profondément enfoncés dans sa peau d’éphèbe (note mentale : penser à prendre une longue douche en rentrant pour effacer toutes les traces de la pseudo affection de sa sœur) (note mentale bis : utiliser un maximum de ses produits de beautés). « On est au 21ème siècle Lawson. Les femmes font ce qu’elles veulent je te rappelle. Surtout si il faut supporter ta connerie. » Blondie avait pris la poudre d’escampette sans demander son reste, et alors que Joey enfonçait son coude dans les os de sa sœur pour qu’elle le laisse enfin respirer, il offrait à son aîné un magnifique sourire sous lequel on pouvait deviner un magnifique ‘va te faire foutre’. « Oui mais chérie il y a une différence entre combattre le patriarcat et pouvoir se faire des tresses. » Parce qu’en vrai il n’en avait pas grand-chose à faire des poils présents ou non sur le corps de celles qu’il amenait dans son lit (canapé de sa sœur), même si son cœur avait toujours eu une préférence pour les femmes quasiment pré-pubère bien que majeures, le genre à prendre plus soin de son physique que de son quotient intellectuel. Emma devait passer à autre chose, s’accorder une petite pause branlebas de combat pendant la pause déjeuner histoire d’éviter de se faire un nœud en cerveau en cherchant encore et toujours à défier le maître de la répartie. « Je vais prendre ça pour un compliment. « Si j’étais pas une gigantesque pétasse tu pourrais pas être un gros con. » Point taken. Joey avait haussé un sourire sur ses lèvres, ‘gros con’ n’étant pas le pire qu’il avait entendu dans sa vie. Et puis ça l’entretenait d’avoir quelqu’un avec qui effectuer ces joutes verbales, ça rendant le quotidien moins triste et Joey savait qu’il regrettait le jour fatidique où il devrait déposer ses fesses sur un autre canapé que celui de sa sœur, et ça il ne l’avouera jamais. « J’ai pas besoin de toi pour être un sacré connard, mais ça m’enchante de savoir que tu as besoin de moi pour mettre un peu de paillettes dans ta vie. Je vais pas te lâcher, promis. Y’a que moi qui te supporte de toute façon. » Et tout ça avec un sourire narquois sur les lèvres et un petit revers de la main, histoire de bien appuyer sur le fait qu’elle était seule et que les seuls moments de bonheur qu’elle avait étaient dispatchés dans les discussions frère-sœur. Emma prenait un certain plaisir à se retrouver ici même si son visage ne pouvait rien exprimer d’autre que l’ennui (elle brûle dès qu’elle ose un sourire, comme les vampires au soleil). Le blond avait pourtant décidé de jouer la carte de l’emmerdeur jusqu’au bout en collant son chewing-gum sur le sac bien trop cher pour être si laid de de sœur, cette dernière ne manqua pas – d’ailleurs – de lui rappeler qu’elle n’hésiterait pas à le faire chier jusque dans ses caleçons (la plupart volé à des conquêtes, certains pas tout à fait propres). Joey balaya de la main son commentaire sur le chemisier trop ‘bon chic bon genre’ de sa sœur, attirant par la même occasion un pincement de lèvres de la brune qui le faisait sourire. « Tu t’es cru dans un épisode de Queer Eye ? Si c’est ça faudrait bosser ton côté empathique. Mais pour le reste t’as le bon look lapinou, t’en fais pas. » Lapinou ? Un surnom à ajouter à la longue liste des sobriquets qu’il avait obtenus au fil des années et qui lui faisait presque plaisir, même jeté à la gueule dans un ton sarcastique. « Oh putain bonne idée ! Je vais remplacer ce bon à rien de Tan … j’ai tellement plus de style. » Faux. Mais c’était drôle de voir Emma se décomposer devant une énième répartie prouvant que Joey n’avait rien perdu de sa verve légendaire et à toutes épreuves. Et quitte à squatter le canapé de sa sœur il en avait profité pour étendre son imaginaire en s’imaginant avec Antoni dans des positions pas très catholiques. Le serveur ayant enfin daigné prendre les commandes suite à l’appel de la main du blond qui, lui, n’avait pas daigné lever le cul de sa chaise, il était temps d’attaquer le vif du sujet mais non sans glisser un nouveau tacle par derrière (carton jaune monsieur l’arbitre) à Emma dont les connaissances sur les pratiques sexuelles douteuses laissait son jeune frère entre dégoût et fierté. Appuyant sur le fait qu’il était encore plus dégueulasse qu’elle Joey avait haussé un sourire sur ses lèvres avant de scruter le cul du serveur qui filait à toute vitesse pour ne pas être pris dans le combat qui se jouerai bientôt entre les enfants Lawson.  « T’es vraiment taré, tu sais ça ? » Mon dieu… un compliment ? De la bouche d’Emma ‘non mais me touche steuplé je suis sensible’ Lawson ? Touché par cette phrase le blond avait porté une main sur son cœur, faisant grimper les larmes à ses yeux dans un jeu d’acteur formidable (tout ce talent gâché). « Ça me touche tellement ce que tu dis… » Il en jouait, beaucoup trop pour que ça soit crédible, mais Emma s’offusquerait encore plus de voir qu’il n’en avait rien à foutre, et là était le plus important. Après ça il avait le champ libre pour expliquer à sa sœur qu’il allait peut-être lier sa vie à celle d’une autre, et le vide profond dans le regard de la brune valait bien tous les Oscars du monde. Un point pour Lawson junior qui vient de transformer un essai rondement mené !  La foule est en délire, les filles arrachent leurs sous-vêtements ! Mon dieu c’était bon de voir la chimiste aussi appauvrie devant cette révélation, Joey en aurait presque eu un orgasme si la voix de la brune ne s’était pas élevée pour remplir le bar. « Oui bien sûr. Quelle brillante idée. Tu me diras si elle préfère ses œufs brouillés ou – wait for it – espèce d’abruti qu’est-ce que t’as encore fait ? – here it comes – Je te préviens que si jamais, JAMAIS tu te retrouves filmé à divulguer notre nom de famille et à m’afficher dans ta connerie je balance les vieux caleçons dégueulasses qui pourrissent entre les cousins de mon canapé […] et clairement il est hors de question que tu ramènes qui que ce soit d’autre chez moi. Je suis pas mère Theresa. » Eh bien … les longues lamentations de la jeune femme avaient fait bailler Joey qui ne se retenait pour montrer à sa sœur qu’il n’avait rien écouté de son discours si ce n’est qu’elle allait faire des œufs brouillés. « … mais elle est horrible cette bière. » Ouais, connard jusqu’au bout. Reposant son verre sur la table le blond s’était balancé sur sa chaise dans l’attente de la deuxième partie des remontrances qui n’allait pas tarder à transformer Emma en un vieux dragon à la peau flétri. « T’avais pas déjà assez gâché ta vie ? Trouve-toi un boulot au lieu de ramener une tarée aussi instable que toi pour faire le buzz sur internet pendant deux semaines. Grandis bordel. » Deux mots qu’il avait entendu toute sa vie et qui réveillait en lui une folle envie de retourner le bar en hurlant que la vie d’adulte c’est de la merde et qu’il a bien fait de rester coincé à l’adolescence. Mais un peu de retenue était de rigueur, et alors que la brune s’emparait enfin de sa bière Joey s’était approché d’elle, glissant les coudes sur la table. « C’est ça la différence entre toi et moi Emma … outre le fait que je n’ai pas de balais coincé dans le cul … ma vie je la trouve très bien tandis que la tienne est chiante à mourir. » Si la brune avait désapprouvée cette histoire d’une voix criarde à faire pleurer les pierres, il n’en restait pas moins que Joey avait déjà tout prévu et qu’il était hors de question de faire machine arrière. « Et je dirai pas ton nom devant la caméra, j’ai pas envie qu’on m’associe à la meuf la plus chiante de la terre alors que je ne suis qu’amour et bonté. » Amour certes, bonté … c’était encore à voir. « Peut-être que j’irai chez elle et que je serais enfin débarrassé de toute ta négativité … tu m’étonnes que les parents ne veulent plus te voir quand ils passent en ville … tu pourris tout ce que tu touches. » Outch, même pour lui sa faisait mal, mais il était temps pour Lawson senior de voir la vérité en face et de sortir les doigts du rectum pour enfin apprendre à s’amuser.
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyJeu 28 Nov 2019 - 0:08


Les enfants Lawson avaient un don pour se fourrer dans des situations gênantes ; un fait incontestable depuis toujours ou presque. Qu'ils provoquent le destin ou non, l'un et l'autre semblait avoir à cœur de se donner en spectacle, et lorsqu'il était question de se pourrir mutuellement, tous deux déployaient des trésors d'ingéniosité. Bien décidée à faire déguerpir Blondie, Emma avait réduit la distance avec son cadet d'une façon qui touchait du doigt l'indécence, mais il n'était pas question que ce dernier ne se laisse faire si facilement. « Oui mais chérie il y a une différence entre combattre le patriarcat et pouvoir se faire des tresses. » Sitôt la mission accomplie et la gamine envolée, Joey lui avait planté son coude dans les côtes pour recouvrer à un espace vital plus ou moins satisfaisant, et la brune ne s'était pas fait prier pour s'écarter bien au contraire. "Et si t'allais te faire foutre ?" La chimiste n'avait plus besoin de tenir le rôle maintenant, et ne se privait plus vraiment de retrouver son rôle de grande soeur lambda (pas vraiment) en avançant qu'elle agissait presque en faveur de son frère en campant sur ce comportement qu'elle avait à son égard depuis toujours ou presque, et que Joey ne se leurre pas, elle n'avait pas loupé ce sourire qui était venu étirer ses lèvres. « J’ai pas besoin de toi pour être un sacré connard, mais ça m’enchante de savoir que tu as besoin de moi pour mettre un peu de paillettes dans ta vie. Je vais pas te lâcher, promis. Y’a que moi qui te supporte de toute façon. » Quelle grandeur d'âme. Faussement touchée, Emma avait porté sa main contre son cœur, une moue reconnaissante (ou pas) sur ses traits de poupée. "Et c'est pour ça que tu fais fuir tous ceux avec qui je sors ? Ils sont pas assez bien pour toi ? T'es vraiment un chou." Et oui, elle avait encore en travers de la gorge la façon dont s'était terminé son début d'idylle avec Alberto, car bien qu'elle ait conscience qu'il s'agissait d'une énorme connerie, que Joey intervienne l'avait sacrément gonflée ; ç'avait été la goutte d'eau, ça l'était souvent avec blondinet. Ce soir encore il faisait preuve d'une insolence sans pareil en collant son putain de chewing-gum sur son sac, commentant par la même la banalité de ses fringues. C'est qu'elle bossait sous une blouse blanche et non dans un H&M ; Cristina Cordula sortez de ce corps. « Oh putain bonne idée ! Je vais remplacer ce bon à rien de Tan … j’ai tellement plus de style. » Le sourcil arqué, la brune essayait vaguement de se rappeler qui était qui dans le cast, mais rien à faire ; la seule et unique chose qui avait retenu son attention dans cette émission était le bouledogue. Et d'ailleurs ... "Mise plutôt sur le chien. Paix à son âme. Mais pour ronfler et ruiner le canapé tu as des compétences à faire valoir." qu'elle rétorquait en haussant les épaules, peu désireuse de lui laisser le dernier mot, d'autant plus qu'elle avait capitulé la première au jeu du "je suis plus dégueulasse que toi" car le coup des asperges était définitivement le pire d'entre tous. « Ça me touche tellement ce que tu dis… » Oh ça, elle espérait bien, mais plutôt que de poursuivre dans cette voie elle roulait des yeux, désireuse d'en venir aux faits maintenant que le serveur était venu déposer leurs deux bières face à eux. Elle aurait sûrement mieux fait d'attendre. Joey. JOEY. Allait se marier. Une émission de télé réalité. Ben voyons. Cette fois il n'était plus question d'une goutte d'eau mais plutôt d'un torrent qui déferlait dans son esprit étriqué, car Emma n'avait pas la moindre envie de se retrouvée impliquée d'une quelconque manière que ce soit à toute cette histoire. Oh que non. « … mais elle est horrible cette bière. » C'était pas drôle, et pour le ramener sur terre, la brune ne se privait pas de lui balancer son poing dans l'épaule. Putain de gamin. « C’est ça la différence entre toi et moi Emma … outre le fait que je n’ai pas de balais coincé dans le cul … ma vie je la trouve très bien tandis que la tienne est chiante à mourir. » Mais quelle vie, hein ? L'aînée Lawson fixait son cadet avec un regard qui en disait long sur ce qu'elle pensait. Putain de gamin². « Et je dirai pas ton nom devant la caméra, j’ai pas envie qu’on m’associe à la meuf la plus chiante de la terre alors que je ne suis qu’amour et bonté. » Pardon ? PARDON ? L'une de ses mains se glissait dans ses cheveux, l'autre ayant abandonné l'idée de s'emparer de sa bière. La brune était bien trop soufflée par cette nouvelle pour réussir à boire quoi que ce soit. "Et c'est quoi ta vie Joey ? Vivre sur mon canap' en attendant d'avoir ta minute de gloire ?" Il cesserait d'exister après trois semaines à la télé, et ce n'était même pas être une connasse coincée que d'établir le constat. Quelque part c'était même plutôt dans une démarche bienveillante qu'elle œuvrait, même si Emma avait une drôle de façon de jouer les grandes sœurs auprès de son petit frère. « Peut-être que j’irai chez elle et que je serais enfin débarrassé de toute ta négativité … tu m’étonnes que les parents ne veulent plus te voir quand ils passent en ville … tu pourris tout ce que tu touches. » Oh. Cette fois ça n'avait plus rien d'amusant. Ouvrant la bouche pour répliquer, la chimiste se ravisait pourtant aussitôt. Elle ne savait même pas que ses parents revenaient parfois, et si elle prétendrait haut et fort qu'elle s'en foutait bien, la vérité était toute autre. Donc pour lui refourguer le gros bébé Lawson et faire le tour du monde ils la connaissaient mais pour prendre de ses nouvelles c'était une autre histoire ? Sérieusement ? "Casse toi si c'est ce que tu veux. Faudra pas venir chouiner ensuite. Débrouille toi, et retourne chez les deux tarés. La porte est ouverte. J'achèterai les magazines qui parleront de toi, et profite, parce que ça risque de rapidement se casser la gueule, ton moment de gloire.." Plus que vexée et blasée qu'attristée, Emma rongeait son frein du mieux qu'elle le pouvait. Du bout des doigts elle avait finalement attrapé sa bière la portant à ses lèvres avant de grimacer ; ouais, elle était bel et bien dégueulasse.             
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptySam 30 Nov 2019 - 16:24


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Si on cherchait à comprendre pourquoi les parents Lawson avait désertés le tableau familiale il n'y avait qu'à jeter un coup d'oeil à Emme et Joey, tout deux très doués dans ce petit jeu de "qui fera craquer l'autre en premier" et qui n'hésitaient pas à faire exploser le compteur des insultes et des coups bas sans se soucier des autres clients du café qui ne perdaient pas une miette de la scène. Emma et sa légendaire capacité à foutre en l'air les plans de son frère pour se faire un coup facile et rapide, Joey et sa verve reconnaissable qui n'hésitait à l'appeler Satan en public et à bien enfoncer le clou dans la vie d'une soeur qui n'en avait pas justement, de vie. La blonde avait préférée s'enfuir loin de tout ce cinéma avant d'être le témoin involontaire des pires tacles de l'histoire, Joey ne lésinant jamais sur les mots qu'il utilisait envers sa soeur et cette dernière appréciant de plus en plus l'exercice de rendre la vie impossible à ce frère qui avait détruit son petit confort en s'imposant comme un morpion dans un slip crade. "Et si t'allais te faire foutre ?" Oui, c'était justement le but de sa rencontre avec Blondie, mais encore une fois la chimiste avait du mal à intégrer l'idée que les gens puissent prendre du plaisir dans leur existence, elle qui n'était que solitude et tristesse. « Mais avec plaisir ! Ça fait d'ailleurs parti des choses que je sais mieux faire que toi. » Certes il n'arriverait jamais à compter au-delà des dix doigts sur sa main et pour lui Marie Curie était une sauce à foutre dans son hamburger mais il avait au moins l'avantage sexuellement parlant puisqu'il s'entretenait tous les jours là où sa soeur devait avoir des araignées dans le garage. De toute façon il était le seul à supporter les frasques de la brune ainsi que son changement d'humeur incessant et son incroyable quotient d'ennui, Emma sans Joey n'était qu'une carapace vide qui finirait sans doute par son convertir en abandonnant sa vie pour le couvent. "Et c'est pour ça que tu fais fuir tous ceux avec qui je sors ? Ils sont pas assez bien pour toi ? T'es vraiment un chou." Elle utilisait à outrance les petits surnoms, histoire de bien dégoûter le blond qui avait pourtant l'habitude d'être infantiliser, mais venant de son aîné les sobriquets avaient un goût de moquerie dont il se serait bien passé. « Non, au contraire. Ils sont trop bien pour toi et c'est eux que je sauve d'une vie triste où la seule récompense pour te supporter c'est un missionnaire tout claqué et 45 secondes de sourire crispé. » Et c'est une pluie d'amour qui s'abat sur Emma alors que son abruti se frère se contente de sourire bêtement à sa propre blague. Dans le prochain bulletin météo: une averse d'insultes suite à ce geste malheureux de Joey qui ne trouve pas d'autres endroits pour se débarrasser de son chewing-gum que le sac de sa soeur. Rien que de s'imaginer comme le nouveau membre de cette bande de grandes folles, ainsi que le bonheur de passer à la télé, le blond en à le sourire aux lèvres. "Mise plutôt sur le chien. Paix à son âme. Mais pour ronfler et ruiner le canapé tu as des compétences à faire valoir." Il était d'accord sur un point, paix à l'âme de cette pauvre bête. Le cure-dent coincé entre les lèvres Joey avait fait basculé sa chaise non sans lâcher sa soeur du regard, conscient qu'il avait une énorme nouvelle à lui annoncer, le genre qui n'allait pas lui plaire mais qui allait le régaler lui. Les petits plaisirs. « Boh, je passerai quand même à la télé. Et j'aime bien porter des colliers qui étranglent un peu. » Il ne manquait plus que le "choke me daddy" écrit en gros sur le t-shirt et Joey aurait été la plus belle mascotte du petit écran, le genre à augmenter la libido des ménagères de plus de cinquante ans. Aujourd'hui c'était une autre sensation qu'il voulait réveiller chez sa soeur, et l'explosion perpétrée par l'annonce de son possible mariage ne manqua pas de faire mouche auprès de la brune qui s'offusqua à la première seconde. Le verre sur les lèvres Joey avait avalé une grande partie de sa mousse sans pour autant quitter sa soeur du regard, il appréciait trop le spectacle pour gâcher la palette d'émotions qu'affichait le visage de sa soeur. Ah la douce mélodie de la victoire, ça lui donnerait presque envie de chialer si la bière n'était pas aussi dégueulasse. Les coudes avancés sur le table Lawson junior n'avait pas manqué l'opportunité de descendre sa soeur plus bas que terre (satan, les enfers, tout ça tout ça) et rien que de voir le regard de la chimiste se noircir le rend heureux. Les petits plaisirs bis. "Et c'est quoi ta vie Joey ? Vivre sur mon canap' en attendant d'avoir ta minute de gloire ?" Minute de gloire qu'il avait déjà eu, soit dit en passant, mais qui ne lui rapporterait jamais assez pour s'offrir une villa de rêve et assez de beuh pour tenir un salad bar. « Moi je considère ça plutôt comme un temps de repos avant de monter les marches de Cannes. Tu vois, je suis à la recherche d'un moi plus profond... » Si il se moquait gentiment de ses parents sur ce coup c'était aussi pour prouver à Emma que même les géniteurs n'avaient plus envie de la voir, elle qui réussirait à pourrir le thé aux herbes de maman rien qu'en le regardant. "Casse toi si c'est ce que tu veux. Faudra pas venir chouiner ensuite. Débrouille toi, et retourne chez les deux tarés. La porte est ouverte. J'achèterai les magazines qui parleront de toi, et profite, parce que ça risque de rapidement se casser la gueule, ton moment de gloire.." Piquée au vif par les mots de son frère Emma n'avait pourtant pas réussi à cacher l'ombre qui était passée sur son visage à l'évocation des parents Lawson qui s'offrait - de temps à autre - une escale en ville. Joey adorait passer des moments avec eux, avec Ariane surtout qu'il aurait mille fois préféré avoir comme sœur plutôt que le démon. Le blond avait simplement haussé les épaules avant de reprendre sa place initiale et son verre dont il finissait les dernières gouttes dans une grande lapée. « Mouaaaais ... non. » Oh ce qu'il adorait jouer les cordes sensibles, appuyant sur les boutons pour faire sortir Emma de ses gongs étant son exercice favori après la baise. « Un jour tu te rendra compte que la seule personne qui te supporte c'est toi-même, et ce jour-là tu tombera de haut Emma. » Joey n'avait pas pour habitude d'utiliser des mots pleins de sens, lui qui savait à peine écrire, mais au delà de cette confrontation il avait aussi envie de creuser un peu dans le mal-être de sa soeur. « Ma vie c'est de la merde, je suis fauché, j'ai pas d'appart et personne avec qui partager ma peine. » Les yeux rivés sur sa soeur qui ne tarderait pas à répliquer Joey s'était pincé les lèvres pour ne pas tomber dans le dramatique, lui qui avait plutôt tendance à jouer sur l'humour pour s'en sortir. « Mais si ça se trouve cette personne que je vais rencontrer ça va être la meilleure chose pour moi ...  Han ! Imagine c'est une pote à toi qui est aussi triste et seule ....  un vrai plaisir à conquérir. » Des ses doigts il avait imité la copulation comme un adolescent. Voilà, on retrouvait un Joey assez con pour sortir ce genre de phrase, et dire que pendant une minute il avait eu peur de tomber dans registre dramatique !
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyLun 2 Déc 2019 - 21:51


Si Emma expliquait à qui voulait l’entendre qu’elle troquerait volontiers son frère pour un rat domestique (ou non domestiqué d’ailleurs) en vérité elle s’ennuierait profondément sans lui. Qu’elle le veuille ou non Joey était son sang, une partie commune de son ADN, et si se donner en spectacle ne faisait pas partie de ses habitudes, lorsque baby Lawson était dans les parages et que l’espoir de potentiellement ruiner son coup se présentait à elle, il ne fallait pas lui en dire plus pour qu’elle se décide à faire voler en éclat ses beaux principes. C’était de bonne guerre, et la seule vraie victime de leur échange de ce soir n’était que Blondie ; elle s’en remettrait. « Mais avec plaisir ! Ça fait d'ailleurs parti des choses que je sais mieux faire que toi. » Penchant la tête sur le côté, Emma se demandait sérieusement s’il pensait qu’elle avait déjà menée une réflexion à ce sujet. La réponse était non. Contrairement à lui elle avait un boulot bien plus intéressant que s’imaginer comparer ses performances sexuelles à celles de son cadet. Et puis quoi encore. La brune rechignait de toute façon à aller sur ce terrain, arguant que si Joey faisait fuir tous les mecs de passage c’était sûrement pour une raison. « Non, au contraire. Ils sont trop bien pour toi et c'est eux que je sauve d'une vie triste où la seule récompense pour te supporter c'est un missionnaire tout claqué et 45 secondes de sourire crispé. » Mais quel petit chat. L’humanité le remerciera tôt ou tard, mais pour l’heure, c’est d’un majeur dressé sans la moindre gêne que les paroles de blondinet furent commentées. Connard. Et parce qu’elle en avait marre, ce serait tout. Hors de question de blablater de ses histoires d’un soir ou non avec son frère. Elle supportait déjà la bromance entre Alfie et lui et c’était amplement suffisant. A la place Emma préférait lui offrir une reconversion professionnelle des plus réalistes ; remplacer le bouledogue disparu dans Queer eye. Et pour le coup, il avait ses chances : le rôle ne consistait qu’à pioncer et à faire le beau sur le canapé. « Boh, je passerai quand même à la télé. Et j'aime bien porter des colliers qui étranglent un peu. » Emma le jaugeait un instant (jugeait aurait été plus juste) vidée, lassée de toutes ces conneries permanentes. Elle, avait bossé toute la journée et en avait clairement assez. "Pense à un qui étrangle pour de bon. Sur ton épitaphe de pierre tombale tu voudras quoi ?" Et si il manquait d'inspiration, elle avait de la ressource. Emma était du genre grande gueule casse pieds à toujours avoir son mot à dire sur tout, y compris pour le sujet qui suivait. Joey ne l'avait pas ménagée pour lui annoncer son mariage, et si dans un premier temps elle avait balancé tout ce qu'il lui passait à l'esprit pour lui prouver par A + B qu'il était sacrément taré, dans les faits la suite de cette conversation prenait une tournure amère qui passait mal auprès de la brune. « Moi je considère ça plutôt comme un temps de repos avant de monter les marches de Cannes. Tu vois, je suis à la recherche d'un moi plus profond... » Il y avait un truc de profond qui lui pendait au nez, mais ce n'était pas vraiment la recherche spirituelle de sa connerie intérieure. Blondinet avait envie de taper là où ça faisait mal ? Très bien, mais qu'il ne vienne pas chouiner ensuite si ses affaires se retrouvent dans un carton et le dit carton au rez de chaussée à côté des ordures. « Mouaaaais ... non. » C'est ça Joey, amuse toi. La discussion n'avait plus rien de drôle, et plutôt que de s'énerver Emma se fermait comme une huître. Parce qu'elle riait volontiers de tout mais pas de ça. « Un jour tu te rendra compte que la seule personne qui te supporte c'est toi-même, et ce jour-là tu tombera de haut Emma. » Outch. La brune ne savait pas bien si son frère savait à quel point elle était instable ces derniers temps, s'il se rendait compte de l'état dans lequel elle se trouvait depuis que sa vie s'était faite la malle sous ses yeux, toujours est il qu'il appuyait là où ça faisait mal, et que sa main la démangeait de lui faire ravaler des paroles trop dures. "Et toi pour une fois que tu l'ouvres pour dire quelque chose de censé c'est pour ça ? T'es pas mieux que les parents Joey ? Tu sais profiter de mon canap et eux de moi sans en avoir quelque chose à carrer de ce que je penses où de ce que je suis ?" Ce n'était pas juste, et même si elle se savait psychorigide et reine des glaces, Emma n'avait jamais fermé sa porte à sa famille. Pas même à blondinet qui pompait toute son énergie et son sang froid. Visiblement la reconnaissance et la réciprocité n'était pas de rigueur. Et elle ne riait plus. « Ma vie c'est de la merde, je suis fauché, j'ai pas d'appart et personne avec qui partager ma peine. » Ouais, au moins il en était conscient. Mais les lèvres pincées, la brune ne répliquait pas. Ses nerfs étaient déjà suffisamment mis à rude épreuve. « Mais si ça se trouve cette personne que je vais rencontrer ça va être la meilleure chose pour moi ...  Han ! Imagine c'est une pote à toi qui est aussi triste et seule ....  un vrai plaisir à conquérir. » Abruti. Les doigts qui mimaient un accouplement, Joey était revenue à son stade primitif. Retour à la case départ. Donc c'était ça le deal ? Elle devait fermer sa gueule et accepter la situation ? Non. Très peu pour elle. "Va te faire foutre." Et se laissant retomber sur le sol, Emma sortait de son sac un billet pour le balancer contre le torse de son frère avec violence. C'était ça où sa belle gueule. "Va vivre ta meilleure vie. Et dégage de chez moi. Fais comme les parents. Oublie que j'existe. Et cassez vous de ma vie." Son sac sur l'épaule, Emma avait fui le bar, laissant derrière elle blondinet et ses envies de meurtre. Au fond elle était blessée, mais plutôt crever que de l'avouer.               
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyJeu 5 Déc 2019 - 17:11


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On pouvait lui retirer les plaisirs du corps, mais ceux de la drogue qui lui faisait oublier un instant son quotidien désolant, et Joey ne trouverait rien à y redire. Se contentant de hausser les épaules dans un 'med' caractéristique avant de reprendre le train train de sa vie et de trouver d'autres moyen de se divertir. Mais si on enlevait au blond le plaisir de voir le visage de sa sœur se décomposer à chacune de ses phrases, alors là le Lawson s'étalerait par terre pour claquer la petite crise d'hystérie et ainsi faire comprendre à tout le monde que ce petit plaisir là était tout ce dont il avait besoin pour se sentir en vie. Une pincée de rire, quelques doses de taquineries, assez de blagues en stock pour tenir toute une vie. Emma était le seul point constant dans la vie du blond, et même si elle avait cette fâcheuse tendance à le mettre sur les nerfs elle restait tout de même le seul membre de la famille Lawson qui voulait bien encore de lui. Même si elle baisait moins qu'une nonne enfermée dans un couvent... Si il faisait tout passer avec un trait d'humour sexuel Joey savait pourtant que si sa sœur ne trouvait pas très vite quelqu'un ou quelque chose pour se détendre elle aurait vite fait de devenir invivable. Ironie pour celui qui était la plaie béante dans la vie de sa son aînée et qui n'avait pas de mal à s'imaginer la brune coincée sous un trader en cravate avec un air faussement conquis sur le visage, histoire de leur faire plaisir. Pour seule réponse à son sourire de petit con Emma avait dressé un doigt d'honneur magistral en sa direction. Quel amour, vraiment. Un geste plein d'intention qui haussa un nouveau sourire sur les lèvres de Joey alors qu'il mimait un baiser de ses lèvres avant de l'envoyer vers sa soeur. Ouais, elle était ce genre de nana prête à tout pour faire croire qu'elle prenait du plaisir mais qui dressait mentalement une liste de courses pendant le missionnaire. Une nana chiante, quoi. Se balançant sur sa chaise junior avait simplement évoqué le fait qu'il aimait être étranglé, rien de très éloquent mais assez pour mettre en pelote les nerfs de la chimiste. "Pense à un qui étrangle pour de bon. Sur ton épitaphe de pierre tombale tu voudras quoi ?" Question intéressante qui avait fait titiller le sourcil du blond qui s'était redressé d'un coup pour imaginer une pierre tombale phallique bordé de dorures. Un monument important genre la maison d'Elvis, et les gens se bousculeraient pour aller la voir. « Ci-gît Joey Lawson. Pas le meilleur acteur, pas le meilleur ami, mais le meilleur coup du monde. » Il avait levé les mains au-dessus de sa tête pour dessiner dans le vide une banderole. Un truc con, un truc de gamin comme il en avait l'habitude. Le genre de chose qui ferait soupirer Emma, elle qui n'avait jamais pris de plaisir autrement que qu'en remplissant des tubes à essais, à défaut de remplir autre chose. « Non c'est bof en fait, mais j'ai le temps d'y penser vu que je vais mourir dans genre ... 100 ans. » Histoire de la faire chier jusqu'à la fin des temps. Même marié Joey resterait le petit frère insupportable qui débarque la fleur au fusil pour emprunter de l'argent ou assez de lubrifiant pour remplir une piscine et qui était le meilleur ami d'Emma en plus du plus grand gode du monde qu'elle devait cacher sous son matelas. Emma était seule, et elle devrait se faire à l'idée que Joey avait une meilleure vie qu'elle. Beau, drôle, marié, toutes ces choses que l'aînée n'était pas. Mais bon, elle au moins elle savait additionné et réciter des composés chimiques chiants, yeah you go girl. Le blond avait appuyé sur un point sensible en évoquant la solitude de la brune, un sentiment qu'il éprouvait au quotidien mais qu'il avait décidé de combattre en utilisant la drogue, l'alcool et le sexe pour faire passer cette sensation de néant. "Et toi pour une fois que tu l'ouvres pour dire quelque chose de censé c'est pour ça ? T'es pas mieux que les parents Joey ? Tu sais profiter de mon canap et eux de moi sans en avoir quelque chose à carrer de ce que je penses où de ce que je suis ?" En gros, oui. Mais il avait préféré se taire plutôt que d'enfoncer à nouveau le couteau dans la plaie, se contentant de finir d'une traite sa bière sans jeter un seul regard à cette soeur qu'il avait blessé. « Hé mais c'est pas mois qui ai pris la décision de venir chez toi hein ! Je te rappelle que j'étais très bien chez papa et maman et qu'ils m'ont mis avec toi alors qu'ils auraient très bien pu me louer un petit appart... ou une villa. » Ouais, papa et maman Lawson n'aurait jamais eu assez d'argent pour se le permettre mais il pouvait toujours espérer se réveiller un jour avec un virement d'un million d'euros sur son compte. Retombant dans ses travers Joey s'était imaginé avec une amie de sa soeur, à tout faire pour lui enlever les balais que les chimistes devaient faire passer de main en main et de rectums en rectums. La petite phrase de trop qui avait fait vriller la brune. "Va te faire foutre." Décidément elle avait très envie qu'il trouve quelqu'un pour palier à se manque, une pensée très altruiste de la part de la brune qui avait balancé un billet sur le torse d'un Joey partagé entre le sourire et l'angoisse de voir son si beau visage giflé par une femme en colère, pas la première fois mais jamais agréable. "Va vivre ta meilleure vie. Et dégage de chez moi. Fais comme les parents. Oublie que j'existe. Et cassez vous de ma vie." Il n'attendais que ça, de pouvoir quitter l'appartement de sa soeur de passer enfin à un stade supérieur de son existence. Mais ça n'était pas le moment pour rire, encore moins pour soulever un point sensible "les parents n'ont pas oubliés ton existence mais préfère ne pas se trouver dans le même lieu que toi". Elle s'était éclipsée sans même finir sa bière que Joey avait porté à ses lèvres avant de balancer la tête en arrière puis le billet sur la table et de prendre la suite de sa soeur. « Emma ! Me laisse pas tout seule je vais me faire violer dans une ruelle en rentrant. » Crachant ses poumons sur le sol, foutue addiction à la cigarette, Joey avait rejoins sa soeur d'un pas rapide avant de passer un bras sous celui de la brune. « Viens, je veux te montrer quelque chose. » Elle n'allait pas accepter à moins d'être sûre d'avoir quelque chose en échange. Portant une cigarette à ses lèvres Joey avait fait glisser ses lunettes de soleil sur son nez en s'arrêtant net devant sa soeur. « Si tu viens je disparaît pendant une semaine... » Proposition alléchante qui, il l'espérait, lui ferait changer d'avis.
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyLun 9 Déc 2019 - 17:15


Les gestes tendres d’Emma envers son frère se limitaient bien souvent à un majeur dressé fièrement en sa direction. Elle en avait marre. Marre de passer pour la rabat joie là où lui seul ramassait les fruits de son comportement de parfait crétin. Marre de passer derrière lui. Marre de lui sauver ses arrières, alors oui. S’il aimait se faire étrangler qu’il trouve quelqu’un qui le fasse convenablement histoire de l’envoyer au septième ciel au sens littéral du terme. Se risquant à lui demander ce qu’il désirait graver sur son épitaphe, la brune ne fut pas déçue de la réflexion de Blondinet. Du grand Lawson. « Ci-gît Joey Lawson. Pas le meilleur acteur, pas le meilleur ami, mais le meilleur coup du monde. » En toute modestie. Dubitative, Emma avait haussé un sourcil sans trop savoir si elle devait rire ou pleurer, puis finalement hausser les épaules lui semblait être un bon compromis. « Non c'est bof en fait, mais j'ai le temps d'y penser vu que je vais mourir dans genre ... 100 ans. » Mouais. « Bof ça te caractérise bien pourtant. Par contre pour les cent ans vu ton activité quotidienne t’as peut être raison. » Et ça ne lui arrachait même pas la gueule de l’avouer. Joey resterait enfant toute sa vie, et tant qu’on veillait bien à prendre ses rendez-vous chez le dentiste et chez le médecin à intervalles réguliers ce dernier ne rendrait pas son dernier souffle si rapidement. La conversation finissait toutefois par rapidement agacer la brune, qui lassée du comportement d’éternel gamin de son frère cadet, sentait sa carapace s’effriter. Oh elle n’allait pas tarder à jeter l’éponge, encore une fois. C’était souvent comme ça que les conversations entre eux se terminaient. Joey commençait, Emma capitulait, et ne s’emmerdait même plus à prier les Dieux de façon aléatoire pour espérer que l’un d’eux n’entende son appel et dote son demeuré de frère de quelques neurones supplémentaires. Qu’il se débrouille. Il lui avait fallu environ dix minutes pour en avoir marre, et cette fois ci la chimiste en avait eu bel et bien ras le bol de voir son frère se moquer ouvertement de son hospitalité alors même qu’elle la lui accordait parce qu’il était son sang et qu’elle avait un tant soit peu de scrupules à ne pas le laisser sur un trottoir. Le respect n’allait pourtant pas dans les deux sens. « Hé mais c'est pas mois qui ai pris la décision de venir chez toi hein ! Je te rappelle que j'étais très bien chez papa et maman et qu'ils m'ont mis avec toi alors qu'ils auraient très bien pu me louer un petit appart... ou une villa. » Oui évidemment. Et pourquoi pas un majordome en queue de pie avec un diplôme d’esthéticienne pendant qu’on y était ? Pour toute réponse Emma pinçait les lèvres. Saoulée, blasée, agacée, dépitée, et à pas grand-chose de franchir la ligne rouge en coupant tout contact avec ce frère qui retrouverait ses affaires sur le trottoir tout à l’heure. Elle l’avait d’ailleurs copieusement insulté, puis invité à déguerpir de lui-même avant de quitter ce foutu bar, l’amère impression d’avoir traversé la ville pour rien (encore) ne la quittant pas d’une semelle. L’air n’était pas beaucoup plus frais à l’extérieur, mais marcher lui donnait au moins l’impression de se sentir moins prise au piège. Elle se moquait bien d’avoir abandonné sa bière sur la table, préférant sa stabilité nerveuse à une pression ayant le goût de « je me fiche de toi en face de toi et j’assume complètement » qui ne passait plus. Joey était allé trop loin, et si elle l’entendait brailler derrière elle « Emma ! Me laisse pas tout seul je vais me faire violer dans une ruelle en rentrant. » il était inutile de préciser qu’elle s’en foutait royalement. « Tu fais le numéro d’urgence si t’es en danger, tu verras c’est facile. » Elle ne s’était pas rendue compte qu’il avait vraiment réussi à la rattraper, et lorsque son bras venait se glisser sous le sien, la jeune femme n’eut d’autre réflexe que de se dégager en lui collant son poing dans l’épaule. Et puis quoi encore ? « Viens, je veux te montrer quelque chose. » Mais oui. On oublie tout et on recommence ? C’est pas si simple Joey. « Si tu viens je disparaît pendant une semaine... » Bon d’accord, là il dépassait clairement les bornes. Il s’attendait à quoi ? A ce que l’idée de ne plus le voir mettre de la pizza sur son canapé en cuir pendant une semaine devait être prise comme une faveur qu’il lui octroyait ? C’était une blague ? « Fourre le toi dans le fion ton truc que tu veux me montrer. Je t’ai dit de dégager. Pour de bon. Pas qu’une semaine. Tire toi ! » Oui, elle était remontée, et alors qu’elle ponctuait chacun de ses mots d’un coup contre son torse pour joindre le geste à la parole, la brune finissait par se calmer, rétorquant : « Pourquoi j’accepterais hein ? T’es qu’un connard. Et t’es même pas drôle. » histoire de lui laisser une dernière chance de s’expliquer, aussi minime soit-elle.            
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyJeu 12 Déc 2019 - 16:27


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Encore une fois Joey se trouvait être le plus persévérant en matière de conneries, n’était jamais le premier à craquer sous la pression le blond avait souvent fait capituler sa sœur qui finissait par lui adresse un magistral doigt d’honneur avant de s’enfuir pour ne pas laisser place à ses pulsions meurtrières. Il en rigolait mais la brune avait de toute même assez de savoir pour le dissoudre dans l’acide de le Lawson n’avait pas à sous-estimer l’imaginatif de sa sœur qui avait tout de même accès à de salles aussi stériles que son utérus. Non, il jouait au con pour le plaisir, le visage dépité de sa sœur n’était que la cerise sur le gâteau de conneries qu’il sortait à tout bout de champ pour l’énerver. Comme cette idée d’épitaphe qui prenait maintenant une grande place son esprit, accompagnée par son obsession nouvelle pour le boys band japonais et le régime keto. « Bof ça te caractère bien pourtant. Par contre pour les cent ans vu ton activité quotidienne t’as peut être raison. » Dans la bouche de l’aînée c’était une insulte, dans le cerveau de Joey c’était le meilleur compliment qu’elle ne lui avait jamais fait. Et là était toute la différence entre Emma et son frère. Elle prenait à cœur des sujets qui n’auraient même pas du attirer son attention, et plutôt que de se glisser au fil de l’eau la chimiste avait cette tendance à toujours vouloir creuser plus loin que la surface. Oh elle n’avait pas forcément une vie très agréable, mais au contraire de Joey elle aurait toujours de l’argent sur son compte et une poignée de vrais amis toujours présents pour lui remonter le moral après une énième tentative de couple raté. Emma n’était pas la plus à plaindre, mais si elle prenait du plaisir à penser que Joey avait un quotidien simple alors le blond décidait de la laisser faire, autant qu’elle prenne du plaisir là où elle peut vu que sa chambre reste aussi vide et froide qu’une cellule capitonnée. « C’est le sexe, ça entretient. Mais ça tu peux pas savoir. » Encore une fois Joey n’avait que le cul en tête, et si toutes ses phrases tournaient autour de son petit plaisir personnel c’était aussi un moyen de faire comprendre à Emma qu’elle aurait meilleure mine avec un étalon dans sa vie. Il était même prêt à prendre une balle pour l’équipe et à lui glisser deux/trois noms, histoire de secouer un peu les araignées pendues au plafond. C’était plus simple d’attaquer la blonde sur son manque de vie privée que de reconnaître qu’il était la raison de ce problème. Joey faisait fuir tous les gens que sa sœur avait le courage de ramener à la maison, en un claquement de doigt et un peu d’huile à moustache il arrivait à les mettre assez mal à l’aise pour qu’ils préfèrent une soirée branlette plutôt qu’une nuit avec la brune. Sans comprendre d’où lui venait cette incroyable envie de faire du quotidien de son aînée un enfer Joey était pourtant certain d’y trouver un plaisir malsain, et il remercierait presque ses parents d’avoir foutu le camp en le laissant aux bons soins d’une Emma qui n’avait rien protester malgré son envie de le foutre à la porte avec sa bite et son couteau. C’est vrai qu’ils auraient pu faire un effort, les parents Lawson, et donner à leur seul et unique fils (la prunelle de leurs yeux) un appartement avec vue sur la plage. Ça n’était pas trop demandé. Le doigt tendu sur Emma qui semblait aux bords de la dépression, Joey s’était aventuré sur un chemin dangereux en évoquant le fait qu’il n’avait jamais demandé à être coincé avec elle (elle était coincée avec lui plutôt) et ce fût la goutte d’eau dans le vase de la discorde. Assistant silencieusement au coup de gueule de la brune qui avait fuis la dispute plutôt que de la vivre, le blond avait tout de même était pris de remords. Ça n’était pas une raison pour ne pas finir sa bière, qu’il avala en vitesse avant de prendre la suite d’une Emma complètement remontée qui pourrait lui briser la nuque à tout moment. Dans de grandes enjambées qui lui avaient coupées le souffle Lawson avait fini par rattraper sa sœur, non sans lui hurler dessus qu’il se ferait violer dans la rue si elle ne lui tenait pas la main pour le ramener à la maison. « Tu fais le numéro d’urgence si t’es en danger, tu verras c’est facile. » Ouais, pas sûr que ça soit évident de parler la bouche pleine. « J’ai cassé mon téléphone, il m’en faudrait un autre. » Parce que de la savoir bien énervée ne suffisait pas Joey avait haussé les épaules avant de porter une clope à ses lèvres et de proposer un marché à la brune dont le poing s’écrasa violemment contre son épaule délicate. « Outch ! »  Se frottant l’épaule de sa main libre le blond l’avait fait tourné dans le vide pour accentuer le côté dramatique, actor studio, tout ça tout ça. « Fourre le toi dans le fion ton truc que tu veux me montrer. » Ok, rude. « Je t’ai dit de dégager. Pour de bon. Pas qu’une semaine. Tire-toi ! » La brune avait délivré un coup de poing sur le torse de son frère à chaque fin de phrase, et dieu sait qu’elle avait un don pour le drame qui lui aurait bien utile si elle avait embrassé une carrière d’actrice plutôt que de sa la jouer Walter White. « Mais arrête de me taper ! Mes tétons… » Le blond avait frotté son torse par-dessus son t-shirt avant de laisser la cigarette allumée pendre sur ses lèvres. Il ne fallait pas non plus qu’elle abîme la seule chose qui lui faisait gagner un peu d’argent. « Pourquoi j’accepterais hein ? T’es qu’un connard. Et t’es même pas drôle. » Alors connard, oui. Mais le fait de dire qu’il n’était pas drôle avait clairement touché l’estime de celui qui se considérait comme le membre le plus hilarant de la famille après maman qui s’était découvert une passion pour la discussion avec les oiseaux. « Alors là t’y vas fort… » Joey avait croisé les bras sur sa poitrine pour s’éviter une nouvelle attaque avant de reprendre d’une voix plus légère. « Parce que si tu acceptes on pourra casser des trucs en critiquant papa et maman qui préfère fumer en cercle avec des inconnus plutôt que d’assister aux anniversaire… » Si il y avait bien un sujet sur lequel les enfants Lawson était d’accord c’était le problème épineux causé par les parents, et Emma avait de la colère à revendre là-dessus. « Et puis … si tu vises bien tu pourras peut-être m’atteindre au visage dans un moment d’égarement… » Non, pas question d’abîmer le money maker, mais le blond aurait dit tout et n’importe quoi pour qu’elle accepte de le suivre et que leur relation devienne ce qu’elle était, un long silence ponctué de quelques insultes.
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Message(#) Sujet: Re: gives you hell (emmey) gives you hell (emmey)  EmptyVen 13 Déc 2019 - 17:15


Emma n'en avait rien à faire de ce que son frère pouvait penser d'elle, alors lorsqu'il s'imaginait qu'elle avait une sorte de vie sociale et sentimentale proche du néant elle le laissait faire. Il s'en faisait une image bien éloignée de la réalité et grand bien lui fasse, mais qu'il la fasse venir à l'autre bout de la terre pour se foutre ouvertement de sa gueule très peu pour elle. Elle l'avait planté là, se tirant du bar en lui montrant son majeur manucuré, puis disparaissait sans demander son reste. Surtout pas. « C’est le sexe, ça entretient. Mais ça tu peux pas savoir. » Ouais, si il voulait. La brune ne voyait pas l'intérêt de rétorquer quoi que ce soit, davantage saoulée par la tournure que prenait cette conversation qu'offusquée vraiment. Joey pensait ce qu'il voudrait, et elle n'avait que peu d'intérêt pour le ressenti qu'il avait à son propos. Qu'il se tienne loin d'elle, comme le faisait leurs parents, et c'est avec la ferme intention de jeter les affaires de son cadet par la fenêtre que la Lawson avançait d'un pas décidé vers la prochaine bouche de métro. Blondinet braillait (oui) qu'il allait potentiellement se faire violer si elle ne le raccompagnait pas, lui rappelant qu'elle était la bonne poire et la sacrée conne qui avait jusqu'à présent accepté en silence (pas vraiment) qu'il pose ses valises chez elle, vide son frigo et réduise à néant sa vie sentimentale (ou presque). Non. Ça ne se passerait pas comme ça, et qu'il se démerde désormais. « J’ai cassé mon téléphone, il m’en faudrait un autre. » Emma le jaugeait des pieds à la tête en balançant un "Ben ça tombe bien t'es sur le trottoir, essaie de te faire payer plutôt que d'hurler au viol." qui ne laissait peu ou pas de place à l'imagination sur le projet qu'elle se faisait de la reconversion (ou conversion tout court) professionnelle de son frère. Lui qui avançait qu'il n'était bon qu'à ça aurait tout le loisir de mettre ses compétences en pratique avec son CV qui tenait précisément sur l'emballage aluminium d'un préservatif.

Alors qu'elle pensait que la situation ne pouvait pas vraiment être pire, Joey trouva finalement le moyen d'aiguiser encore un peu plus ses nerfs en lui proposant un marché qu'elle ne comprenait pas bien, et qui l'agaçait plus qu'il ne l'attendrissait. Et il s'attendait à quoi hein ? « Outch ! » quel douillet. « Mais arrête de me taper ! Mes tétons… » Bon ok c'en était trop. "J'EN AI RIEN A FOUTRE DE TES PUTAINS DE TETONS JOEY" Est ce qu'elle était à bout ? Oui. Très clairement. Et alors qu'elle s'éloignait d'un pas, Emma sentait sa gorge se nouer, le sang battre à ses tempes et ses nerfs à pas grand chose de vaciller. Elle avait beau être à l'extérieur elle ressentait le besoin de prendre l'air, de respirer, et c'était sans doute de son frère qu'elle avait besoin de faire une pause, car elle ne le supportait plus, ne pouvait plus. « Alors là t’y vas fort… » Et quoi elle y allait fort ? Parce que jusqu'à présent tout ça était tout à fait normal ? Ce cinéma ? Cette farce ? « Parce que si tu acceptes on pourra casser des trucs en critiquant papa et maman qui préfère fumer en cercle avec des inconnus plutôt que d’assister aux anniversaire… » Ahah mais non.Ce n'était pas si simple. Hors de question. Joey était allé un peu trop loin en lui annonçant qu'il allait se marier, en l'insultant, puis en lui balançant qu'elle n'était que la vieille cruche de la famille dont on pouvait se servir de l'appartement et du compte bancaire comme bon le leur semblait. Ce n'était pas juste, et aussi Lawson soit elle (autrement dit ; un cas gênant et désespéré en bonne et due forme) Emma avait le sentiment de ne pas avoir totalement mérité ça. « Et puis … si tu vises bien tu pourras peut-être m’atteindre au visage dans un moment d’égarement… » Ben voyons. Ouais. Pourquoi pas. Mais à nouveau : ce n'était pas aussi facile qu'un "on efface tout et on recommence". Emma le jaugeait un bref instant, silencieusement. Elle se mordait l'intérieur de la joue, semblait ne pas tenir en place comme tiraillée de l'intérieur, puis finalement c'est un "Va te faire foutre." qui prit le dessus, et elle tournait les talons. Entre sa santé mentale et sa famille elle avait fait un choix pour ce soir, bien qu'elle se retourne pour souffler : "T'es allé trop loin Joe." avant de froncer les sourcils et de filer, espérant qu'il ne la suive pas, car ouais. Elle avait été blessée par les paroles de blondinet et rendue amère par ce sentiment de n'être que la poire de service pour l'intégralité de la famille.

- rp terminé -
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