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 Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 81bb4bd0142129a19fa4d402444a9e5580ec8481
POSTS : 31384 POINTS : 3140

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 9e9234daecf621079fd64dc9762456204e027a44
spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 9b40a49acc282c506a058ed69265850d5b42aaf4
danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyDim 1 Déc - 0:24


(fortitude valley → logements)


the pressure building until she can't breathe
Raelyn Blackwell & @"Primrose Anderson" Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 873483867

Je n’ai pas pour habitude de donner des secondes chances, alors il est inutile que je précise ce que je pense des troisièmes et des quatrièmes. Je n’ai pas pour habitude non plus de me laisser agresser, hurler dessus et de subir des remontrances comme une adolescente en fermant ma gueule, en encaissant le coup sans rien dire. Pourtant c’est ce que j’ai fait quand j’ai reçu le coup de fil l’avant-veille. J’ai grincé des dents en tentant de prendre sur moi, pour ne pas faire d’esclandre et pour ne pas entrer en conflit avec un autre membre du Club, mais j’ai failli imploser. Steven gère la prostitution et l’escorting au sein du Club, au même titre que je gère le business de stupéfiants, et en l’entendant j’ai eu la désagréable sensation que c’était pour lui beaucoup trop jouissif de pouvoir passer ses nerfs sur moi, de pouvoir pointer mes erreurs du doigt. Me remettre à ma place de femme aussi, puisque s’il ne l’a pas exprimé clairement j’ai toujours su que c’était la raison pour laquelle il me méprisait à ce point, parce qu’à ses yeux mon sexe n’allait pas avec le statut que j’occupais au sein du gang, n’allait pas avec la confiance que Mitch m’accordait, et il suait la frustration et la jalousie par tous les pores de sa peau. Donc oui, l’occasion était trop belle, parce que je n’avais rien à dire pour me défendre. Parce que si je ne lui ai pas moi-même fait perdre un client important, c’est tout comme. Primrose est ma protégée ou en tout cas elle a été étiquetée en tant que telle. Je l’ai présentée à Mitchell, je me suis portée garante de son travail et je l’ai recommandé pour cette soirée, pour s’occuper de ce gros poisson, parce que je la savais, je la pensais en tout cas à la hauteur.

Mais elle ne l’a pas été, et si je l’avais eu en face de moi après mon échangé musclé avec Steven, je l’aurais probablement réduite en centre. Parce qu’en plus de décevoir les attentes du Club elle avait permis à cet ordure de me tourner en ridicule, de sauter sur l’occasion pour déverser son venin à mon encontre. Ne pas rétorquer m’avait donné l’impression de m’aplatir, et j’avais détesté. Comment était-il possible d’être si stupide ? Quand après plusieurs mois d’une collaboration fructueuse la demoiselle avait fait sa première erreur, conséquente, d’égarer sa marchandise j’avais passé l’éponge. Quand j’avais dû aller la chercher en pleine nuit parce qu’un client s’en était pris à elle, je n’avais rien dit, et l’avais au contraire traitée avec une bienveillance qui n’était pas dans mes habitudes. Deux erreurs, et voilà la troisième. Je ne sais pas grand-chose, simplement qu’elle a provoqué un esclandre, qu’un jeune homme l’a apostrophée au début de la soirée, s’époumonant, couvrant son client de ridicule, le client du Club, un gros poisson. Qu’elle s’est fait mettre dehors, nous coutant par la même occasion pas mal de futures affaires. Et je l’ai recommandée, moi et personne d’autres. J’ai passé les deux derniers jours à tenter de rattraper ses erreurs, me pliant en quatre pour satisfaire les volontés de l’homme, et je n’aime pas cette sensation. Le pouvoir je suis celle qui le détient habituellement, et je n’ai pas l’habitude que les rapports de fortes soient à mon désavantage.

Sans nouvelles de ma part, elle doit pourtant se douter que quelque chose va lui tomber dessus rapidement. Que je vais lui tomber dessus rapidement, parce que si je commence sérieusement à douter de son potentiel elle reste trop intelligente pour ne pas savoir ce qui l’attend. Steven m’a demandé de m’en débarrasser, et si par esprit de contradiction je lui ai dit que je ferai bien ce que je voudrai, je commence moi aussi à me demander s’il n’est pas temps d’arrêter les frais avec Primrose Anderson. Si elle n’était pas une erreur, une déception de plus, si elle n’a pas les épaules bien trop frêle pour espérer devenir quelqu’un dans ce milieu, si elle n’a pas les épaules bien trop frêle pour marcher dans mes pas. J’ai eu l’impression de me reconnaître en elle au début, son ambition dévorante, son absence de scrupules, et je déteste l’idée de m’être trompée. D’avoir accordé de l’attention à quelqu’un qui n’en était pas digne.

Trouver où elle vit n’a pas été bien compliqué. Un billet glissé à un dealer pour qu’il la suive de loin, et un autre à un collaborateur pour qu’il force la serrure m’ont permis de pénétrer dans le loft qu’elle occupe, avec un jeune homme si j’en crois les quelques photos présentes dans le salon. Mes doigts glissent sur le bois de la console dans l’entrée, et curieuse et sans gêne je tire le tiroir pour en fouiller le contenu. Quelques photos, des factures, et un passeport que j’attrape pour l’ouvrir, penchant la tête sur le côté. Caleb Anderson, né le 20 avril 1989, semble être le propriétaire des lieux, si j’en crois la dernière facture de téléphone. Son frère certainement. Je repose les choses à sa place, et continue mon inspection des lieux. Quand j’entends la clé tourner dans la porte, un sourire étire mes lèvres, viens m’asseoir sur le canapé et croise mes jambes, puis mon bras droit sous ma poitrine. Son regard tarde à se poser sur moi et impatiente, je finis par briser le silence. « Bonjour Primrose. » Certainement surprise elle sursaute, et je reste impassible.

Je ne suis pas de celles qui s’énervent. Je ne suis pas de celles qui hurlent, la froideur a toujours été à mes yeux une solution bien plus efficace pour faire naître frayeur et respect. Et froide je le suis, quand je m’adresse enfin à elle. « Assieds-toi. » Mon choix de ne pas la convoquer chez moi mais de m’inviter chez elle, m’introduisant dans l’appartement avant qu’elle ne rentre n’a rien d’anodin. Elle ne me prend pas au sérieux ? Elle croit que le Club n’est qu’une vaste blague, un gagne-pain comme un autre pour elle ? Il est temps de remettre les pendules à l’heure. « Il y a quelque chose que tu sais peut être déjà me concernant, je déteste passer pour une idiote. » Si je n’hausse pas le ton, si je ne monte pas dans les tours, la colère reste palpable dans ma voix, dans mon ton bien moins détaché et léger qu’à l’habitude. « Et sans prétention, je ne passe jamais pour une idiote en fait. » Je marque une pause, sans la quitter des yeux, avant de reprendre. « Et là je suis passée pour une idiote. » Je prends une respiration lente, et finalement me penche en avant, décroisant mes bras et posant mes coudes sur mes cuisses. « Alors j’aimerais que tu m’expliques. J’aimerais comprendre comment après m’être mouillée pour toi tu as estimé que je méritais de passer pour une conne auprès de mes pairs. » Explique moi Primrose comme j’ai pu à ce point me tromper à ton sujet.






:gniark: :


Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mer 2 Aoû - 11:01, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyVen 6 Déc - 22:47



 
Raelyn & Primrose

The pressure building until she can't breathe
Je vois difficilement comment ma vie aurait pu prendre une tournure aussi catastrophique que ces derniers jours. J’ai l’impression d’avoir tout perdu en un claquement de doigts, alors que je n’ai pas l’impression d’avoir commis la moindre erreur. Tout était calculé, comme d’habitude, j’avais préparé ma soirée avec la plus grande attention, je m’étais assurée de ne laisser aucun petit détail au hasard, je voulais absolument montrer le meilleur de moi-même, comme à chaque mission qui m’était confiée. J’avais mis du temps à accorder ma confiance au Club – et à Raelyn, en particulier – et je savais que c’était à mon tour de prouver que j’étais digne de confiance. Jusqu’ici, je n’avais jamais failli à ma mission, pas une seule fois. Au contraire, je prenais chacune de mes tâches à cœur, essayant de donner le meilleur de moi-même à chaque fois, pour être certaine de récolter les lauriers plutôt que les reproches. Il a fallu qu’il gâche tout, il a fallu qu’il débarque sans prévenir et je ne sais toujours pas comment il a obtenu les informations qu’il avait à sa disposition. J’ai été découverte, j’ai commis un faux-pas et mon monde s’est écroulé en une fraction de seconde, parce qu’il n’a pas voulu attendre pour me confronter et qu’il n’a pas jugé que ce que je faisais était suffisamment important pour qu’il attende quelques heures avant de me tomber dessus. A aucun moment il n’a cherché à mesurer les risques qu’il prenait en ayant un tel comportement et je lui en veux énormément d’avoir agi avec une telle impulsivité. Ou plutôt, j’aimerais vraiment lui en vouloir, je pense qu’il mérite que je lui en veuille, mais au fond, c’est surtout la tristesse de cet énième abandon dont j’avais pourtant si peur qui m’envahit à chaque fois que je rejoue la scène dans mon esprit. Je sais que je suis dans la merde, vis-à-vis de mes proches, de mon frère en particulier, mais vis-à-vis du Club à qui je devrais forcément rendre des comptes un jour ou l’autre. Je pourrais aller au-devant des ennuis, me présenter devant celle qui est désormais devenue ma patronne pour lister mes méfaits et tenter d’obtenir un pardon qui ne sera pas facile à quémander, cette fois, mais je n’en fais rien, parce que je sais que je n’ai aucun argument valable et que je préfère largement retarder l’échéance plutôt que de me jeter dans la gueule du loup. C’est une attitude extrêmement lâche de ma part, mais je n’ai jamais été une fille courageuse, loin de là, je réussis à me sortir in-extremis des problèmes dans lesquels je me retrouve habituellement, mais c’est souvent grâce à la chance et à un petit coup de pouce extérieur. Implorer l’aide et le pardon d’autrui est quelque chose que je fais beaucoup trop souvent, mais cette fois, mon petit visage d’ange et quelques larmes n’amadoueront personne, en tout cas pas Raelyn Blackwell, les faits sont beaucoup trop graves pour qu’on puisse simplement les balayer. J’attends, donc, j’attends une sentence qui tombera tôt ou tard et qui me donnera encore une fois l’occasion de regretter la manière dont j’ai géré la situation. Est-ce étonnant finalement ? Je suis tellement douée pour faire de mauvais choix.

La clé tourne dans la serrure de la porte de l’appartement et je suis surprise de constater qu’il y a de la lumière à l’intérieur. Mon frère ne devrait pas être ici, ou en tout cas, il ne m’a pas informé qu’il le serait alors je trouve ça étonnant mais après tout, il est chez lui, il est bien en droit de faire ce qu’il veut. Je m’avance à l’intérieur et mon cœur loupe un battement lorsque je découvre Raelyn assise sur le canapé, comme si elle était là depuis des heures à attendre que je rentre. Elle a découvert mon appartement, a posé ses yeux sur nos photos de famille, a posé ses longs doigts fins sur nos meubles et toutes les petites choses personnelles que nous avons pu entasser en ces lieux. La peur me glace le sang et noue instantanément mon estomac. Je suis incapable de répondre à sa salutation et je me contente d’obéir à l’ordre qu’elle me donne, prenant place sur le fauteuil en face du canapé en laissant tomber mon sac à main sur le côté. Je me sens toute petite dans mon jean usé par le temps devant cette grande dame bien apprêtée qui me dévisage d’un air hautain. J’ignore ce qu’elle va me dire, mais son attitude parle pour elle, terminé la gentillesse, terminé les conversations plus ou moins amicales où je pouvais en apprendre plus pour elle. Cette fois, elle est venue pour régler ses comptes et je vais devoir faire face à sa fureur. Elle reste muette un instant, me laissant certainement le temps de prendre la température et de me liquéfier sur place en attendant qu’elle m’achève à coups de trois phrases bien choisies. « Bonjour. » J’arrive tout de même à murmurer, bien trop tard et sur un ton qui rend mes angoisses perceptibles. Je sais pourquoi elle est là, je sais ce qu’elle va me reprocher mais j’ignore ce qu’elle va vouloir comme compensation. Ce n’est pas ma première erreur et ce n’est pas la seconde non plus, j’en ai déjà trop fait, je le sais et me tirer d’affaire me semble extrêmement compliqué, cette fois. Elle commence son discours et je déglutis difficilement en l’entendant. Je l’ai fait passer pour une idiote et Raelyn Blackwell ne passe jamais pour une idiote. Dans d’autres circonstances, ça m’aurait sûrement fait sourire et j’aurais même été extrêmement fière d’avoir l’exclusivité devant tous ceux qui avaient échoué avant mon arrivée. En réalité, je suis bien loin de me réjouir, je ne voulais pas décevoir Raelyn, la rendre satisfaite de mon travail était primordial à mes yeux, parce qu’elle s’est porté garante pour moi. Elle méritait que je lui prouve qu’elle avait fait le bon choix et j’ai échoué, lamentablement échoué. Alors je serre les dents, j’écoute son introduction qui va inévitablement déboucher sur quelque chose qui va me déplaire et je n’ai plus qu’à espérer de toutes mes forces qu’elle ne me montre pas la sortie. Elle veut des explications et je ne sais pas par où commencer. « Je… » Mon rythme cardiaque accélère, ma bouche est sèche et je me demande comment je vais réussir à faire une phrase complète. Je ne sais pas de quoi elle est au courant, j’ignore qui lui a rapporté les faits et comment ils lui ont été rapportés. Je dois préserver Abel, c’est important, il ne doit pas être mêlé à toute cette pagaille que je laisse inévitablement sur mon passage. « Je n’ai jamais voulu te faire passer pour une idiote. » Je débute, sans trop savoir où je vais, parce que j’ignore totalement comment je vais pouvoir tourner ça en ma faveur. « J’étais prête pour ce rendez-vous, j’avais tout préparé, tout aurait dû bien se passer. » Je fixe mes genoux, je fuis le regard inquisiteur de celle qui arrive à être plus à l’aise que moi dans mon propre domicile. « Et puis ce garçon a déboulé de nulle part en me demandant de lui rendre des comptes, j’ai essayé de le calmer mais il a préféré faire un scandale devant toutes les personnes présentes et on a été évacués par la sécurité. » Courte histoire, triste histoire mais c’est la vérité, rien que la vérité, et si je me garde bien de lui dire que j’ai passé beaucoup de temps dans le lit de « ce garçon », c’est avant tout pour le préserver d’un courroux auquel il n’est pas préparé. « C’est allé tellement vite. » Je précise, alors que ce n’est pas important. « La soirée ne devait pas se passer comme ça, j’étais prête. » Je répète avant de relever les yeux vers Raelyn, consciente que mon explication ne sera pas convaincante et certaine qu’elle va finir par exploser, laissant s’exprimer une fureur déjà palpable. Le Club est devenu important pour moi, aujourd’hui, pourtant, je prends le risque de le perdre et ça me terrifie.

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@Raelyn Blackwell Le malaise Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 3217047551
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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptySam 7 Déc - 10:57



the pressure building until she can't breathe
Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 873483867

Peut être que je me suis trompée. Peut-être qu’à trop vouloir me retrouver en la jeune femme, une version plus jeune et bien moins confiante de moi, je me suis laissée aveuglée, j’ai imaginé des similitudes qui n’existaient pas, qui n’étaient que des hasards, peut-être ai-je vu en elle quelqu’un qu’elle n’était pas. Je n’aime pas me tromper en ce qui concerne les gens, puisque si je me targue bien d’une chose c’est d’être capable de rapidement savoir à qui j’ai à faire, de cerner mon interlocuteur. Mais échec après échec, je commence à me demander si Primrose mérite réellement l’attention que je lui accorde, à me demander pourquoi je lui donner des secondes chances que je n’aurais pas accordées à d’autres. C’est de l’amertume que je ressens, alors que je me permets un petit tour du propriétaire. Le loft reste bien moins luxueux que le mien, mais je dois admettre que ce n’est pas dans ce genre d’endroit que j’imaginais vivre la jeune escort. Elle n’est pas logée par le Club, si bien que je la voyais plus dans un petit d’appartement d’étudiante que dans un loft aux beaux volumes dans le même quartier que le mien. Mon inspection m’apprend qu’elle vit aux crochets d’un homme, son frère, pas son amant si j’en crois les papiers d’identités que je trouve ainsi que les différentes factures, et instinctivement les informations concernant le jeune homme s’impriment dans mon esprit. J’ai rapidement compris que les informations valent bien plus que de l’argent, bien plus que n’importe quel bijou pour le pouvoir qu’elles offrent lorsqu’on les possède.

L’endroit est moins impersonnel également, aussi mes yeux se baladent sur les différentes photos accrochées au mur, de famille pour la plupart il me semble. Le jeune homme et les autres personnes présentes sur les photos connaissent-ils la vraie Primrose Anderson ? Savent-il comment elle s’achète toutes ces belles choses ? J’en doute, parce que la demoiselle je l’imagine immensément attachée aux apparences. Je n’ai pas le temps de me diriger vers les chambres et autres pièces de l’appartement avant que la clé tourne dans la porte, mais j’ai celui de m’installer un peu plus confortablement. Je veux qu’en entrant elle puisse se demander depuis combien de temps je suis là, se demander si cela fait des heures que mes doigts glissent sur toutes ces possessions. Je n’ai pas honte de l’admettre, je veux qu’elle ait peur. Et lorsque ses yeux se posent sur moi, je peux presque sentir le frisson qui lui parcours l’échine, je lis la peur dans ses yeux, et m’en délecte, parce que l’heure n’est plus à protéger la jeune femme. Elle m’obéit, certainement trop surprise et terrifiée pour pouvoir faire autre chose, bien, et le dos raide elle se laisse tomber sur le fauteuil que je lui indique. « Bonjour. » Elle murmure, sa voix se serre et si elle aurait brisé le petit cœur de pas mal de monde avec ce joli visage apeuré, je reste de marbre face à ce triste spectacle. La colère que je sens pulser en moi m’empêche de ressentir la moindre pointe d’empathie à son égard. Au contraire, j’en viens à regretter ces moments de faiblesse qui m’ont presque poussée à me prendre d’affection pour elle, à ma façon. « Je… » Elle hésite, et mes yeux restent vrillés dans le siens, soutenant son regard pour l’empêcher s’échapper. « Je n’ai jamais voulu te faire passer pour une idiote. » Mon visage résolument fermé, j’attends la suite. « J’étais prête pour ce rendez-vous, j’avais tout préparé, tout aurait dû bien se passer. » Elle baisse les yeux, elle a honte, elle a peur, un mélange de toute ça surement. Je déteste que l’on s’adresse à moi sans me regarder, j’ai bien peur qu’elle n’arrange pas son cas. « Et puis ce garçon a déboulé de nulle part en me demandant de lui rendre des comptes, j’ai essayé de le calmer mais il a préféré faire un scandale devant toutes les personnes présentes et on a été évacués par la sécurité. » Ce garçon. Elle croit se rendre service, peut-être lui rendre service en taisant son nom, mais capté par les caméras de sécurité, il n’a pas été bien compliqué de l’identifier. Il aurait été un parfait inconnu cela aurait peut-être donné à mes informateurs du fil à retordre, mais le jeune homme avait connu un court instant de pseudo gloire en tant qu’acteur et mannequin, me simplifiant ainsi le travail. « C’est allé tellement vite. La soirée ne devait pas se passer comme ça, j’étais prête. » Les mains serrées l’une dans l’autre et posées sur mes genoux, j’essaye pour l’instant de retenir tout signe extérieur de colère. Je ne suis pas ici pour hurler, hurler est l’apanage de Mitchell et ça n’a jamais été efficace à mes yeux.

« Le problème princesse, c’est que je me fous bien de comment c’était censé se passer. » Elle a enfin relevé les yeux vers moi, mais son regard semble fuyant, prêt à retrouver le sol ou ses genoux à la moindre occasion. « Je me fous de ton désir de bien faire, je me fous que tu aies été prête et de quelles étaient tes intentions. » Je ne les ai jamais remise en question en fait. Le désir de la jeune femme d’appartenir à mon monde et d’y réussir, je crois que je l’ai toujours senti, qu’il m’a toujours semblé être évident même quand elle semblait hésiter, prise entre deux eaux. « Il a des mois tu m’as demandé ce que cela demandait comme sacrifices, de tirer son épingle du jeu dans notre milieu. » C’était le mien à l’époque, c’est devenu le nôtre à présent. « Je t’avais pourtant répondu du mieux que je pouvais. » Je lui avait expliqué qu’elle ne pouvait pas appartenir à deux mondes, que c’était impossible. Qu’elle ne pouvait pas avoir d’attaches. « Et je t’avais dit, il me semble en tout cas, que tu ne pouvais pas avoir d’attaches. » Je marque une pause, mes yeux balayant l’appartement et les photos de familles. Nous en revenons finalement toujours au même point avec elle. Sa volonté sans faille de jongler avec des mondes qui ne peuvent cohabiter. « Et cet Abel, j’ai l’impression qu’il a tout d’une attache. Dis-moi si je me trompe. » Je penche légèrement la tête, les yeux dans les siens, pour observer ses réactions à l’évocation du jeune homme dont elle pensait certainement que j’ignorais l’identité. Je ne sais pas si elle est idiote ou si elle pense pouvoir me duper, il y a quelques semaines je la pensais intègre et incapable de tenter de me leurrer, mais avec elle j’ai décidé de cesser de me fier à mon instinct.








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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyJeu 12 Déc - 22:35



 
Raelyn & Primrose

The pressure building until she can't breathe
Je tente de me justifier du mieux que je peux, de lui faire comprendre que je n’y suis pour rien dans le scandale qui s’est produit ce soir-là et que si j’ai raté ma mission, elle ne peut pas remettre ça sur une incompétence dont je n’ai jamais fait preuve. Certes, la solution m’a échappée, et oui ça s’est très mal terminé mais je n’ai jamais voulu en arriver-là. Comme pour chaque mission que je dois remplir pour elle, je m’étais appliquée à la préparer, j’avais toutes les cartes en main pour briller dans cette société à laquelle je n’appartiendrais jamais vraiment mais qui me donne des étoiles dans les yeux à chaque fois que je parviens à m’en approcher. Mon rendez-vous avait l’air très satisfait de mon apparence et de mes connaissances, il était souriant, détendu, prêt à m’accorder la confiance que je méritais grâce aux efforts que j’avais fournis avant de me présenter devant lui. Raelyn ne semble pas l’entendre de cette façon, et lorsque je relève les yeux vers elle, je vois son visage fermé, ses traits tirés et les muscles tendus indiquant toute cette colère contenue qu’elle n’extériorise pas. Pas encore. Je sais parfaitement que ça va être une catastrophe, elle me croit certainement impardonnable, j’ai gâché quelque chose d’important pour elle et Raelyn Blackwell n’a pas l’habitude d’être déçue et encore moins de se faire passer un savon par un client mécontent. Elle s’est fait gronder comme une enfant et parce que ça lui déplait, elle se tourne vers moi pour transmettre les reproches qui n’auraient pas dû arriver jusqu’à elle. Qu’est-ce que je peux faire contre ça ? Me justifier ? Donner ma version de l’histoire ? Me défendre ? M’excuser ? Dans tous les cas, elle a déjà une idée très arrêtée sur la question et je crois qu’il est bien inutile que je gaspille ma salive à lui faire entendre raison. J’avais appris à ne plus la craindre, à avoir pour elle le respect que je lui devais sans pour autant me comporter avec elle comme une petite chose fragile et voilà qu’elle tente de me montrer à quel point elle m’est supérieure en s’introduisant dans mon domicile, menaçante et prête à en découdre. Je déteste ses tentatives d’intimidation, je déteste me sentir comme étant la proie d’un grand prédateur affamée et je déteste devoir prendre la parole pour expliquer quelque chose qu’elle connait déjà d’autant plus que sa réaction est déjà toute préparée et qu’aucune de mes paroles ne pourra y changer quoi que ce soit. Alors j’attends, je me tais enfin et je la regarde exploser intérieurement avant qu’elle ne daigne reprendre finalement la parole pour exprimer réellement sa frustration. On sait toutes les deux que ça va arriver, alors pourquoi attendre ? Pourquoi me faire patienter ? Est-ce que ça rendra les choses plus faciles ? Je ne crois pas, mais peut-être veut-elle justement me montrer que c’est à elle de choisir le bon moment et qu’elle peut me faire angoisser aussi longtemps qu’elle le souhaite simplement parce que c’est sa volonté et que cette dernière prime sur tout ce que je pourrais dire ou penser. Le pire, c’est que ça marche, je suis une boule de nerfs prête à imploser.

Lorsqu’elle reprend la parole, je ne suis pas surprise du ton qu’elle emploi et malgré la difficulté que j’éprouve à le faire, je soutiens son regard du mieux que je peux. Elle se fout des justifications que je peux lui apporter, du temps que j’ai passé à préparer cette soirée et des efforts que j’ai pu mettre en œuvre pour la mener à bien et encore une fois, je n’en suis pas étonnée. Mais si elle s’en fout à ce point, pourquoi avait-elle besoin d’entendre mes explications ? Ce n’est pas comme si elle n’avait pas la possibilité de vider son sac directement sans me laisser l’occasion d’en placer une. J’attends parce que je sais pertinemment que ce n’est pas tout, qu’elle ne va pas s’arrêter à un simple constat mais qu’elle a bien l’intention de me faire regretter la merde dans laquelle je me suis fourrée parce que j’ai été incapable de faire les choses aussi biens qu’elle l’aurait souhaité. La vérité ne tarde pas à tomber, me donnant raison alors que j’aurais préféré avoir tort. Elle sait. Elle sait de qui il s’agissait, elle sait pour les liens qui m’unissaient à Abel il y a encore peu de temps, elle sait pourquoi il a fait ce scandale au milieu d’une foule d’invités que je devais convaincre d’appartenir à un autre monde. Je devais le protéger, ne pas révéler son nom pour éviter qu’il subisse le courroux de cette femme que rien ne semble pouvoir arrêter mais il parait désormais évident que rien que je puisse dire ou faire ne parviendra à l’apaiser, au contraire. Je ne lui ai de nouveau pas dit la vérité, j’ai cherché à lui dissimuler l’identité du garçon qui a tout fichu en l’air, je lui ai prouvé mon attachement à cet homme qui a préféré mettre un terme à notre relation plutôt que d’accepter mes activités professionnelles et ça va encore une fois me retomber dessus. Je ne baisse pas le regard ce qui me demande un effort surhumain, alors que j’ai envie de m’enterrer six pieds sous terre pour ne pas avoir à affronter cette conversation et à me justifier une fois de plus de quelque chose contre lequel je n’arrive pas vraiment à lutter, malgré tous mes efforts pour y parvenir. Je fais de mon mieux dans mon travail, je suis dévouée à Raelyn, j’accours quand elle m’appelle, je sacrifie de mon temps pour être la meilleure dans tout ce qu’elle me demande et je m’assure qu’elle n’ait jamais rien à dire sur la qualité de mon travail. Malheureusement, malgré tous mes efforts, il y a encore ces quelques personnes pour lesquelles je suis prête à tout sacrifier parce qu’elles sont suffisamment importantes pour que je ne puisse pas les mettre de côté. « Tu ne te trompes pas. » Je confirme, alors que mes yeux quittent les siens pour balayer le plancher du regard, juste quelques secondes avant que je trouve la force de relever la tête, une fois de plus. « Je lui avais caché ce que je faisais de ma vie et il l’a découvert, je ne sais pas comment. » Bien sûr que je n’avais pas anticipé que ce genre de choses puisse se produire, sinon j’aurais tout fait pour que ça n’arrive pas. « Je sais bien que tu m’as dit que je ne pouvais pas avoir d’attache, mais ce n’est pas aussi facile que ça… J’ai toujours voulu protéger mes proches, et je ne te l’ai jamais caché. » Elle peut prétendre être déçue de voir que je n’ai pas réellement réussi à faire ce choix qu’elle m’a demandé de faire, mais elle ne peut pas dire sans mentir qu’elle n’était pas conscience que ce n’était pas aussi simple pour moi. J’ai été transparente avec elle lorsque j’ai exprimé mon envie de bien de faire et les doutes qui me retenaient quant à mon intégration au Club. Elle savait dans quoi elle s’embarquait. « Et je suis désolée de remettre ta parole en doute, mais je n’arrive pas à croire que quelqu’un puisse vivre sans attache. » De toute façon, je suis dans la merde, alors quitte à l’être, autant que je dise ce que je pense réellement au lieu de faire semblant de présenter des excuses pour quelque chose dont je ne suis pas vraiment désolée. « Tu peux sincèrement dire que tu ne tiens absolument à personne ? Qu’il n’y a absolument aucun membre de ton entourage qui passerait avant tes responsabilités si tu devais lui venir en aide ? » J’aimerais tellement qu’elle me dise la vérité, au moins nous reprendrions cette conversation sur une dimension toute autre et j’arrêterais enfin d’être la petite fourmi qu’elle veut écraser sous son pied. Je sais que ce n’est sûrement pas l’attitude qu’elle attend de moi, mais essayer de me décharger des responsabilités de cet échec ne sert à rien et mentir est inutile alors j’opte pour la vraie Primrose et tant pis si elle lui déplait.

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Dernière édition par Primrose Anderson le Jeu 12 Déc - 23:39, édité 1 fois
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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyJeu 12 Déc - 23:27



the pressure building until she can't breathe
Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 873483867

Insensible. Impitoyable. Ce sont des mots que j’ai déjà entendus pour me décrire, la plupart du temps lorsque la personne ignorait que je pouvais l’entendre, toujours pensant m’insulter, et souvent accompagnés d’autres jolis noms d’oiseaux un peu moins recherchés. Si ces derniers m’insultaient effectivement, j’ai toujours porté les premiers avec fierté, enorgueillie à l’idée de pouvoir renvoyer ce type d’impression. J’ai toujours considéré comme une force le fait de ne pas me laisser attendrir ou aveugler par une quelconque affection, faisant passer mes intérêts et ceux du Club, tant qu’ils convergent, en premier. Une force rare, je l’ai appris avec le temps voyant ceux que je pensais taillés dans le même bois que moi ployer et rompre à cause de devoir familial, à cause d’amourettes idiotes, tant de choses qui n’ont pas à mes yeux à entraver le reste. La photo dans mon salon me rappelle que oui, j’ai aimé moi aussi, j’ai été idiote et aveugle, j’ai été prête à placer quelqu’un d’autre au même plan que moi, mais elle me rappelle aussi ce qu’il en est ressorti. De la peine, de la détresse, et le besoin d’avoir quelqu’un pour me faire vivre parce que je n’en avais plus la force. J’ai décidé que je ne revivrai jamais ça, que cela n’en valait pas la peine, et avec le temps ce qui pouvait au début ressembler à un sacrifice est devenu un mode de vie. Ne pas s’attacher. Ne pas laisser les gens voir qui j’étais et porter le masque d’une femme froide et détachée. Jusqu’à ce que je le devienne, jusqu’à ce que je n’ai plus besoin de prétendre, plus besoin de faire semblant pour ne rien ressentir à l’égard de personne. De presque personne. Si je veux être tout à fait honnête, Alec représente la part de moi qui est faible, mais pourtant même pour lui je pense ne pas être capable de changer qui je suis, de me mettre en péril pour lui venir en aide.

Mais la demoiselle semble tout faire pour rester attachée à ce monde qui pourtant jusqu’ici ne lui a à mes yeux jamais offert grand-chose. Pas ce qu’elle pourrait obtenir si elle suivait ma trace, j’en suis persuadée. Elle me déçoit, autant parce que je me suis mouillée pour elle que parce que j’ai cru quelques instants qu’elle me ressemblait plus que quiconque ne m’avait jamais ressemblé, et je ne sais pas ce que cela veut dire sur elle, mais cela n’a guère d’importance puisque je me suis de toute évidence trompée. Primrose est douce, trop douce. Et si elle ne s’endurcit pas, je me fais la mission de le faire moi, par la force des choses et dans la douleur. Je ne veux pas la frapper, je ne vais pas lever sa main sur elle parce que je ne serais pas crédible dans ce rôle-là, non, je vais simplement lui faire prendre conscience que le Club n’est pas un jeu, qu’elle ne peut pas faire ce qu’elle veut sans se soucier des conséquences. « Tu ne te trompes pas. » Au moins elle n’a pas le culot de me mentir en me regardant dans les yeux. Elle m’aurait déçue jusqu’au bout si elle avait nié, et je pense que je l’aurais libérée de ses obligations envers moi si c’est la route qu’elle avait choisi d’emprunter. « Je lui avais caché ce que je faisais de ma vie et il l’a découvert, je ne sais pas comment. » Je lève la main, pour signifier que cela ne m’intéresse pas, que cela ne pourrait pas moins m’intéresser. Cette histoire je l’ai entendue mille fois, mais je pensais Primrose trop intelligente pour devoir un jour l’entendre de sa bouche. Je ne sais pas ce qui me frustre le plus, qu’elle se soit foutue de ma gueule, ou bien de m’être trompée sur toute la ligne la concernant. « Je sais bien que tu m’as dit que je ne pouvais pas avoir d’attache, mais ce n’est pas aussi facile que ça… J’ai toujours voulu protéger mes proches, et je ne te l’ai jamais caché. » J’ai cru qu’elle avait compris, et j’ai cru avoir réussi à petit à petit la durcir, mais vraisemblablement elle est toujours au même endroit qu’il y a six mois. Faible, et attachée. « Et je suis désolée de remettre ta parole en doute, mais je n’arrive pas à croire que quelqu’un puisse vivre sans attache. » Je lève un sourcil, le visage de marbre. Nous avons eu cette conversation, cherche-t-elle à me trouver de failles, des fêlures que je n’aurais pas avouées ? « Tu peux sincèrement dire que tu ne tiens absolument à personne ? Qu’il n’y absolument aucun membre de ton entourage qui passerait avant tes responsabilités si tu devais lui venir en aide ? » Je soutiens son regard, et laisse planer un silence pendant quelques secondes. Je sais mentir, c’est un art que je maitrise parfaitement, mais pourtant je n’en ai pas besoin. Parce que même si des gens auxquels je tiens il y a en a, j’ai réussi à me convaincre au fil des années que non, personne ne passerait avant mes propres intérêts. « Oui. » Mais c’est faux. C’est faux et quiconque m’ayant vue évoluer auprès d’Alec, elle la première, peut s’en rendre compte. Pourtant si un jour Alec me forçait à mettre les intérêts du Club en péril, il serait bien surpris du choix que je ferais. « Personne qui ne puisse me mettre dans ce type de situation. » Parce que contrairement à elle, je ne cultive pas de double vie. Certes mes amants d’un soir et réguliers ne savent pas qui je suis et dans quoi je trempe, mais ils s’en foutent surtout pas mal.

Je suis seule, c’est peut-être ce qu’elle pense, c’est surement ce qu’elle pense en m’entendant. Et je le suis vraiment, je ne fais que me voiler la face en ayant un homme différent dans mon lit chaque soir, et des gens comme elle prêt à me cirer les chaussures à la moindre demande. Pourtant je n’ai pas fêté Noël ou mon anniversaire avec qui que ce soit depuis des années, mais en onze ans, j’ai réussi à me convaincre que cela n’avait pas d’importance, et que c’était un sacrifice nécessaire. « J’ai l’impression que quoi que je fasse, j’en reviendrais toujours au même point avec toi. Tu ne peux pas mener une double vie, c’est impossible, et ça t’explosera toujours à la figure. Quand Caleb, quand Abel, quand tous ces amis avec lesquels tu poses sur ces photos découvriront qui t’es vraiment, ils te tourneront le dos, ou tenteront de te convaincre de changer, de te convaincre que tu as besoin d’aide. » Si j’en crois les échos de l’esclandre de son petit ami, il lui a certainement tourné le dos. « J’ai tout essayé. J’ai été dure avec toi, compréhensive, je pense même avoir été sacrément agréable quand tu t’es retrouvée face au mur, et que j’ai été ton unique option. » Et j’ai tenté tant bien que mal de ne pas la bercer d’illusion, mais vraisemblablement j’ai échoué, puisqu’elle prend toujours tout ça à la légère. « Alors je vais être claire avec toi. » Je vrille mes yeux dans les siens. « Tu n’es pas la seule personne que tu mets en danger en étant si imprudente. » Je marque une pause, le temps qu’elle digère et comprenne où je veux en venir. « Abel aurait déjà les deux genoux brisés si je n’étais pas intervenue. » Et je n’ose pas forcément imaginé ce qu’il serait advenu d’elle, puisqu’elle ne semble pas s’en soucier. Peut-être le bien-être et la vie de ses proche a-t-il plus de valeur à ses yeux ? « Et qui sait ce qui arrivera s’il se remet à nouveau en travers des intérêts du Club. » Je laisse mes yeux se poser sur le cadre posé sur la table basse, celui qui représente Primrose avec un jeune homme, le propriétaire de l’appartement peut-être, avant de les relever vers elle. « C’est peut-être de ma faute, peut-être n’ai-je pas été assez claire, ou trop compréhensive justement. Alors je vais éclaircir les choses. On n’est pas les gentils de l’histoire. » Je tire une cigarette de mon sac et la porte à mes lèvres pour l’allumer, finalement assez curieuse de voir ce que Primrose a à dire à tout ça, pour ce que cela confirmera ou infirmera la concernant.







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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyMar 17 Déc - 21:33



 
Raelyn & Primrose

The pressure building until she can't breathe
Je me suis encore mise dans un sacré pétrin et la colère et de Raelyn est palpable. Je crois que j’aurais préféré qu’elle explose et me crie dessus, les hurlements sont stimulants et m’auraient au moins permis d’enclencher la fonction bouclier pour que je me tente de me défendre. Malheureusement pour moi, elle n’a pas l’air d’en avoir envie et elle se contente d’énoncer froidement les faits. Elle joue super bien son rôle de climatiseur et l’air de la pièce me semble soudainement avoir perdu une bonne dizaine de degrés. Je fais de mon mieux pour garder le peu de contenance qu’il me reste puisque je n’ai de toute façon pas la moindre excuse pour justifier le fiasco qu’a été cette soirée. J’aurais aimé lui expliquer que rien de tout cela n’est de ma faute, parce que c’est le cas, en réalité, je n’ai pas provoqué ce désastre, mais puisque celui-ci est survenu à cause d’Abel – mon Abel – je deviens une fautive directe et je m’attends à ce qu’elle me le fasse payer. Malgré tout, j’ai du mal à comprendre comment elle peut me reprocher d’avoir conservé un attachement envers mes proches. Elle me connait, je ne lui ai jamais caché mes réticences à l’idée d’intégrer le Club et mon incapacité à les mettre de côté. Elle savait à quoi elle s’exposait, que j’avais cette double vie que je n’étais pas prête à abandonner et pourtant elle a quand même choisi de me faire confiance. J’ai renoncé à beaucoup de choses pour elle, mon appartement – et donc mon indépendance – pour lui prouver que j’étais capable d’honorer mes dettes quoi qu’il m’en coute, mes études à la fac pour pouvoir me concentrer sur les services qu’elle me demandait et je lui prouve chaque jour davantage que je ne me contente pas du minimum syndical mais que j’y mets du mien pour que toutes les tâches qui me sont confiées soient un succès. Elle n’a vraiment pas à se plaindre. Alors oui, Abel a tout gâché ce fameux soir et oui c’est de ma faute si j’ai laissé mon affection pour lui gâcher quelque chose d’important pour le Club mais je ne pense pas que ça fasse de moi un mauvais élément ou qu’elle puisse être surprise de découvrir que j’ai encore autour de moi des personnes qui comptent. Et bien entendu, lorsque j’essaie de la faire réfléchir sur le sujet elle m’assure qu’elle n’a aucune attache et que jamais elle n’aurait pu se retrouver dans cette même situation ce qui me fait serrer les dents. A croire qu’elle est parfaite et qu’elle fait toujours les choses bien, ou en tout cas bien mieux que moi. « Ils comptent pour moi et je ne peux pas leur tourner le dos. » Je ne le veux pas surtout et elle le sait certainement. Je vis chez mon frère, j’avais cette relation avec ce garçon qui comptait énormément pour moi, et il y a Romy, Clément, mes parents, mes deux sœurs et même Yoko dont le départ m’a énormément affectée. Jamais je n’arriverais à renoncer à ça, je le sais et elle devrait le savoir aussi parce que je ne lui ai jamais menti sur ce sujet. « J’ai renoncé à l’université, j’ai renoncé à devenir avocate, j’ai renoncé à tellement de choses… Mais renoncer à eux, je ne peux pas. » Je suis honnête avec elle, une fois de plus, et je crois lui avoir prouvé que je pouvais me montrer transparente, par le passé. Oui, elle est en colère et elle a de très bonnes raisons de l’être, mais elle ne peut pas prétendre que je me suis moquée d’elle car ce n’est absolument pas le cas. « Je comprends que tu m’en veuilles, il a tout fait foirer et j’en suis responsable, mais je crois que je n’aurais rien pu faire pour empêcher que ça se produise. » Le prévenir avant ? Comme s’il était envisageable qu’il m’ait laissé continuer mes activités s’il avait su. L’amour ne se contrôle pas et je n’ai pas contrôlé les sentiments que j’éprouve pour Abel, si elle n’est pas capable de le comprendre, je ne peux pas y faire grand-chose. En revanche, elle a raison, bien sûr qu’ils vont détester découvrir la réalité et oui ils me tourneront sûrement le dos quand ils sauront et ils auront raison, Abel sait, Caleb sait, mais il y a encore tellement de personnes qui sont dans l’ignorance et que je veux préserver. Je sais que ça ne durera pas éternellement et qu’un jour la vérité éclatera parce que c’est ce qui arrive toujours. « Je sais tout ça, j’en ai parfaitement conscience mais faire une croix sur une partie de sa vie, ce n’est pas aussi simple que tu sembles le penser. Je te l’ai dit, j’ai déjà fait une croix sur beaucoup de choses et je continue à avancer, mais ça ne peut pas se faire du jour au lendemain. Tu m’as demandé de faire un choix et j’ai choisi le Club, je l’ai déjà prouvé à de nombreuses reprises. » Elle est en train de me prouver qu’une petite erreur pour effacer tous mes succès et je déteste ça, parce qu’elle n’est pas venue s’asseoir sur ce fauteuil pour me féliciter de tout ce que j’avais accompli mais qu’elle y est aujourd’hui pour faire comme si toutes les informations que je lui ai apportées comptaient beaucoup moins que ce client perdu. Je déteste qu’elle me traite comme si j’étais un mauvais élément alors que je suis loin d’en être un. « Rien de ce que tu m’apprends est nouveau, j’ai été la première étonnée de retrouver Abel en un seul morceau, je me doute que ta présence ici est une superbe tentative d’intimidation destinée à me prouver que ma famille et mes amis ne sont pas en sécurité et je ne doute pas qu’au prochain faux-pas de ma part, tu t’assureras que je n’oublie pas ma leçon. » Et ça marche, évidemment, bien sûr que je panique, j’ai la boule au ventre en imaginant que toutes les personnes que j’aime sont en danger par ma faute et que je ne peux rien faire pour arranger ça. Malgré tout, je ne vois pas ce que je pourrais faire ou dire de plus que ce que j’ai déjà dit. Je me dévoue corps et âme aux tâches qui me sont confiées et si ma vie privée interfère avec mon travail, je ne peux qu’être désolée mais je ne me sens pas capable de la mettre de côté pour autant. « Tu veux que je te dise quoi ? Que ça fonctionne ? Que je suis morte de peur ? Alors oui, c’est le cas, j’ai peur pour eux, parce que je n’ai pas envie qu’il leur arrive quelque chose. » Je continue, les joues rosies par une colère que je ne pensais pas ressentir et encore moins parvenir à exprimer. « Malheureusement, je doute que ça change quoi que ce soit, parce que quand tu me demandes de faire quelque chose, je fais toujours mon maximum pour que ce soit parfait, et quatre-vingt-dix-neuf pour cent du temps, ça l’est. » Sauf que Raelyn Blackwell n’accepte pas de marge d’erreur alors nous avons un problème. Un gros problème.

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Raelyn Blackwell
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la muse des cauchemars
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Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 9OYzxwd Présent
ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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POSTS : 31384 POINTS : 3140

TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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spencer #13 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danaë #1 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(pré-liens)
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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyMer 18 Déc - 11:38



the pressure building until she can't breathe
Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 873483867

Primrose m’apparait comme le stéréotype de sa génération. Elle veut tout avoir, elle pense à mes yeux que tout lui est dû et qu’elle ne devra faire aucun sacrifice pour arriver à réussir quoi que ce soit dans sa vie. Et je suis lassée de devoir lui expliquer sempiternellement les mêmes choses, et généralement lorsque je me lasse, ça n’est jamais bon signe, jamais. Je pense qu’elle ne mesure pas la chance qu’elle a eue de m’avoir de son côté jusqu’ici, les portes que j’étais prête à ouvrir pour elle et celles que j’ai déjà ouvertes : celle du Club. Mais si elle pense pouvoir appartenir à un gang et y faire long feu,  gérer ses études et être en famille pour les fêtes à la fois, il faut qu’elle se réveille, et malgré mes différents avertissements elle ne semble pas prête à le faire. « Ils comptent pour moi et je ne peux pas leur tourner le dos. » Cette discussion me fatigue, parce que nous l’avons déjà eue et que l’on ne peut pas me reprocher d’avoir été limpide quant à mon point de vue. Et malgré tout ça je n’ai pas été pénible avec elle, je n’ai pas cherché à savoir si mes conseils elle les appliquait, tout ce que je lui ai toujours tacitement demandé au final c’est que sa situation utopiste et compliquée n’ait jamais de répercussion sur le Club. Elle est bien là ma limite. « J’ai renoncé à l’université, j’ai renoncé à devenir avocate, j’ai renoncé à tellement de choses… Mais renoncer à eux, je ne peux pas. » Je lève un sourcil devant ces justifications qui sonnent si creuses à mes yeux. Je ne lui ai pas demandé de faire tout ça. J’ai pointé du doigt qu’elle ne pouvait jongler, mais qu’elle joue à la parfaite petite étudiante la journée ne m’a jamais importé. Je laisse échapper un rire sec, un rire complètement dénué de la moindre trace de joie. « Te fais pas passer pour la victime de l’histoire princesse, je t’ai jamais demandé de faire tout ça. Et je t’ai pas mis le couteau sous la gorge pour vendre tes fesses non plus, tu le faisais comme une grande avant que j’entre dans ta vie. » Je lui ai juste permis de se faire un peu plus d’argent, et d’élargir sa clientèle. Sauf que ça vient avec des restrictions, elle ne peut pas tout avoir. « Si tu veux retourner tapiner dans un bar de seconde zone, libre à toi. » Cela ne me fera ni chaud ni froid. Quel que soit le potentiel que je crois ou croyais voir en elle, je n’ai pas pour autant d’affection à son égard. « Je comprends que tu m’en veuilles, il a tout fait foirer et j’en suis responsable, mais je crois que je n’aurais rien pu faire pour empêcher que ça se produise. » Encore une fois, elle accepte la responsabilité pour s’en dédouaner juste après. Parce que si, elle aurait pu faire en sorte que ça arrive. Aucun de mes amants n’a jamais déboulé au Club pour me demander des comptes. « Vraiment ? J’ai une bonne demi-douzaine de solutions qui me viennent pourtant. » Ne pas s’entêter à entretenir une amourette. Être honnête avec lui. Faire plus attention à ne pas se faire prendre la main dans le sac. Je me fous bien de sa façon de gérer les choses, c’est le résultat qui me dérange. « Je sais tout ça, j’en ai parfaitement conscience mais faire une croix sur une partie de sa vie, ce n’est pas aussi simple que tu sembles le penser. Je te l’ai dit, j’ai déjà fait une croix sur beaucoup de choses et je continue à avancer, mais ça ne peut pas se faire du jour au lendemain. Tu m’as demandé de faire un choix et j’ai choisi le Club, je l’ai déjà prouvé à de nombreuses reprises. » Le temps de l’empathie est terminé. Dans ma tête c’est clair : elle se fout de ma gueule. « Je me fous de la façon dont tu gères ta vie. Mais ça devient mon problème quand tu humilie publiquement un client. » Je marque une pause le temps de tirer sur ma cigarette qui se consume, avant de reprendre. « Faire convenablement ton boulot, c’est pas prouver ta loyauté. Pour ça il faut faire des sacrifices. Des vrais. Je parle pas d’abandonner tes études et de renoncer à un futur qui, on le sait toutes les deux, n’était plus une option à partir de l’instant où t’as mis les pieds dans un club de striptease, commencé à refourguer de la drogue et offert tes charmes.  » Si elle connait une avocate avec ce type de passif, je veux bien avaler ma cigarette encore allumée.

Menacer son boy toy est peut-être une stratégie prévisible. J’aurais évité le cliché mafieux si j’avais pu, mais malheureusement il s’agit là de l’entière et stricte vérité. Le jeune homme ne doit son intégrité physique qu’à ma capacité à garder la tête froide, qui reste rare dans le milieu de la pègre soyons honnête. Mais ma patience à des limites, et la prochaine fois je ne m’interposerais pas pour elle, pas pour une cause perdue. « Rien de ce que tu m’apprends est nouveau, j’ai été la première étonnée de retrouver Abel en un seul morceau, je me doute que ta présence ici est une superbe tentative d’intimidation destinée à me prouver que ma famille et mes amis ne sont pas en sécurité et je ne doute pas qu’au prochain faux-pas de ma part, tu t’assureras que je n’oublie pas ma leçon. » Que veut-elle que je réponde à ça ? Que oui, ses proches ne sont pas en sécurité. Il ne le sont pas, bien évidement qu’ils ne le sont pas, surtout à partir du moment où elle commence à agir de façon imprudente. Je n’aime pas ça, l’impression qu’elle refuse au Club toute emprise sur sa vie. Qu’elle me refuse toute emprise sur sa vie. Ce n’est pas habituel, l’emprise c’est ce que nous avons sur toutes ses filles logées et fournies au frais du Club, celles qui seraient à la rue sans la générosité de l’organisation. Sa façon de faire ne pourra pas durer bien longtemps. « Tu veux que je te dise quoi ? Que ça fonctionne ? Que je suis morte de peur ? Alors oui, c’est le cas, j’ai peur pour eux, parce que je n’ai pas envie qu’il leur arrive quelque chose. » L’effrayer n’est qu’un agréable à côté. C’est d’un électrochoc dont elle a besoin, et moi je ne suis là que pour éclaircir les choses. « Malheureusement, je doute que ça change quoi que ce soit, parce que quand tu me demandes de faire quelque chose, je fais toujours mon maximum pour que ce soit parfait, et quatre-vingt-dix-neuf pour cent du temps, ça l’est. » Un nouveau haussement d’épaule. Une nouvelle latte de cigarette. « Qu’est-ce que tu veux entendre ? Que la vie est injuste ? Que t’as beau trimer et être couronnée de succès 99% du temps ce sont les 1% restants qui comptent ? Ce sont ceux-là qu’on retiendra ? C’est le cas, pour tout le monde, pour toi comme pour moi, et je suis pas là pour te raconter un joli compte de fée. » Si c’est ça qu’elle attend, elle a frappé à la mauvaise porte. Façon de parler. « Tes performances compensent pas le fiasco de l’autre soir, désolé de te le dire. » Steven, qui gère les escort du Club m’a bien fait comprendre que ce n’est pas parce que la demoiselle me rendait des services qu’elle était intouchable. En hurlant comme un idiot, parce que ça le fait bander j’en suis sure d’avoir enfin une occasion de le faire, alors que j’étais parfaitement alignée avec lui. « Steven m’a demandé de me débarrasser de toi. Tu vois, je suis pas là pour te menacer, t’intimider ou me la jouer Cosa Nostra. Je suis là pour chercher des solutions. Je suis là pour voir si tu mérites que je cherche des solutions. » Je viens écraser ma cigarette dans ce qui ressemble à une bougie parfumée. « Je suis pas en train de dire que tu peux plus voir ce garçon, je me fous bien d’avec qui tu passes tes nuits libres. Si t’as envie de faire des heures supp c’est pas mon problème. » Je pousse un soupir. « Mais si c’est la seule façon d’éviter qu’il continue à foutre son nez dans les affaires du Club, alors je te conseille vivement de le faire.» Et de pas le faire en douceur, si elle veut qu’il se détache. C’est ce que je ferais je pense, si je courrais le risque que mes activités ne blessent quelqu’un à qui – par miracle – je tiens. Parce que contrairement à elle cela ne fait pas le moindre doute : si je me retrouvais dans cette situation, c’est bien moi que je choisirais, moi et mes ambitions dévorantes.


L'empathie de Raelyn envers Prim à l'heure actuelle:





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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyJeu 9 Jan - 21:36



 
Raelyn & Primrose

The pressure building until she can't breathe
C’est la merde, c’est vraiment la merde. J’ai décidé de ne pas me laisser marcher sur les pieds et au lieu de réussir à faire entendre ma voix et d’arranger les choses, j’irrite ma patronne qui a l’air d’en avoir sacrément marre que je ne sois pas capable de faire un choix. Nous avons déjà eu cette conversation, de manière un peu moins houleuse et conflictuelle mais le résultat reste le même. Je ne lui ai pas menti sur mes intentions, j’ai été honnête lorsque j’ai souhaité rejoindre le Club sans pour autant savoir si j’étais capable de mettre de côté la vie sociale que je m’étais construite et qui comptais vraiment pour moi. Je sais que ce n’est pas possible pour moi et je pensais qu’elle avait accepté le fait que même en étant dévouée professionnellement, il y avait une partie de moi qui ne lui appartiendrais jamais. Il m’apparait clairement aujourd’hui que ce n’est pas le cas et que si elle avait accepté de me laisser du temps, c’était pour une durée limitée uniquement. Sa patience arrive à échéance, désormais et elle a besoin que je lui dise maintenant que je vais renoncer à tout ça. Sauf que je ne peux pas, parce que je ne compte pas le faire et j’ai toujours mis un point d’honneur à rester honnête dans un monde où l’honnêteté est pourtant un défaut plus qu’une qualité. Tant pis si je m’attire ses foudres, tant pis si ce que je lui dis ne lui conviens pas, elle m’a bien fait comprendre qu’elle avait une emprise sur moi dont je ne pourrais pas sortir facilement, sa présence ici en atteste et rien de ce que je pourrais faire ou dire n’atténuera la méfiance qu’elle ressent désormais à mon égard. « Je ne me fais pas passer pour la victime et je n’ai jamais eu besoin de personne pour faire mes propres choix, je trouve simplement que tes reproches sont injustifiées. » Oups. « Je sais que je suis en tort pour cette soirée fiasco, et je m’en excuse encore une fois, je n’aurais jamais dû laisser les choses dégénérer à ce point. Mais pour ce qui est de mes proches, tu le savais depuis le début et tu as choisi de me donner une chance en toute connaissance de cause, si tu réalises seulement maintenant que tu n’es finalement pas prête à l’accepter, je n’y peux rien. » Bien sûr, je sais que ce n’est pas comme ça, en réalité, que les choses se sont passées, mais je pense sincèrement lui avoir dit que je n’étais pas prête à faire un choix aussi radical. Il va falloir qu’elle passe au-dessus ou qu’elle mette un terme à notre collaboration, mais c’est une concession que je n’étais pas prête à faire il y a quelques mois et que je ne suis toujours pas prête à faire aujourd’hui. Bien sûr, je n’ai pas réellement envie de partir et de laisser tout ce que j’ai gagné en intégrant le Club, mais nous sommes dans une impasse et elle commence à m’indiquer gentiment la porte de sortir. « Libre à moi, vraiment ? Je ne suis pas certaine que je sois aussi libre que tu le prétends. » Le fait qu’elle soit assise bien confortablement dans le salon de mon frère le prouve, je ne suis libre de rien du tout et le fait qu’elle ait autant de prise sur moi me terrifie. On ne s’en sort pas, on tourne en rond et le ton monte de plus en plus.

Les choses ne sont pas prêtes de s’arranger, Raelyn en fait des tonnes et monte sur ses grands chevaux pendant que j’essaie de minimiser un acte qui est pourtant suffisamment grave pour que je me fasse toute petite. J’aimerais pouvoir simplement m’écraser, d’ailleurs, mais je ne suis pas d’accord avec sa faction de fonctionner et je ne peux pas simplement me taire et accepter, c’est impossible. « Ce n’est pas parce que j’ai choisi de conserver mon libre-arbitre et ma propre façon de penser que je ne suis pas loyale, si ce que tu recherches ce sont des petites mains qui exécutent le moindre de tes désirs sans se poser de questions, investis dans un robot parce que tu ne trouveras aucun être humain à la hauteur de tes désirs, même le plus stupide d’entre eux. » Je lui suis dévouée, je l’ai prouvée à de nombreuses reprises, j’ai toujours fait plus que ce qu’elle attendait de moi et il me suffit d’un faux-pas pour qu’elle remette en question tout ce que je lui ai déjà donné. Aujourd’hui, je déteste son attitude de princesse que j’admire pourtant tellement en temps normal et pourtant, il faut que je me contienne un minimum car je ne suis qu’un pion dans son grand échiquier et que je prends un risque en m’opposant à elle de cette façon et en lui faisant entendre ma voix. Ce n’est pas une dispute de lycéennes qui cherchent à prouver qu’elles ont raison envers et contre tout, je ne fais pas face à une petite frappe de quartier mais à quelqu’un qui a assez d’influence pour que j’ai de vrais problèmes et pas seulement des dettes à n’en plus finir. Elle me le confirme d’ailleurs en ne tardant pas à m’informer que je ne suis plus la bienvenue pour Steven et je blêmis davantage en entendant cette phrase qui n’est pourtant pas une surprise. Le savoir et l’entendre sont deux choses bien différentes et si je ne me sens pas prête à m’écraser et à tout accepter, je ne pense pas non plus être prête à perdre la vie pour défendre mes convictions. « C’est encore un test, alors ? J’en ai passé suffisamment, tu ne crois pas ? » J’imagine que non et que c’est avec joie qu’elle me répondra que c’est elle qui décide quand les tests s’arrêtent, ou peut-être même que ma survie au Club dépend justement du nombre de tests que je passerais avec brio tout au long de cette carrière que j’ai tellement voulue mais qui me parait si dangereuse, à présent. Raelyn écrase sa cigarette dans une bougie et je me retiens de lui faire une remarque bien sentie sur sa manière de se comporter dans un logement qui n’est pas le sien. « J’imagine que si je suis encore de ce monde c’est que tu penses que j’en vaux la peine, non ? Sinon tu ne perdrais pas ton temps à discuter avec moi. Pourtant, tout ce qu’on est en train de se dire, tu le sais déjà. » Il n’y a aucune nouveauté dans cette conversation et elle doit en avoir tout autant conscience que moi. Alors qu’est-ce qu’on fait là ? Elle n’a plus qu’à prendre une décision et on pourra en finir avec cette histoire. « Il ne mettra plus le nez dans les affaires du Club. » Je lui assure finalement, sans rien promettre de ma présence ou non dans sa vie parce qu’il est inutile que je fasse de fausses promesses alors que je ne sais pas encore de quoi demain sera fait. « Et je suis une nouvelle fois désolée si je t’ai déçue, mais je ne t’ai rien caché à mon sujet, je pensais que tu l’avais compris. » Manifestement non, et il ne me reste plus qu’à prier pour qu’elle accepte d’être plus malléable que ce qu’elle avait initialement prévu et je n’ai évidemment aucune certitude à ce sujet.

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amelyn #96 ☆ i don't know just how it happened, i let down my guard, swore I'd never fall in love again but I fell hard. you came into my crazy world like a cool and cleansing wave. before I knew what hit me, baby, you were flowing though my veins. i'm addicted to you, hooked on your love, like a powerful drug i can't get enough of.

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amelyn ☆ i was lost until i found me in you. i saw a side of me that i was scared to, but now i hear my name and i'm running your way. i still look at you with eyes that want you. when you move, you make my oceans move too. it's my desire that you feed, you know just what I need. you got power, you got power over me ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596

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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyJeu 9 Jan - 23:07



the pressure building until she can't breathe
Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 873483867

J’aime le répondant, j’aime que l’on me tienne tête, mais il y a un moment pour tout et clairement le moment est mal choisi pour se trouver un caractère. En cet instant elle aurait mieux fait de redevenir la jeune femme des débuts de notre collaboration, celle qui me vouvoie, qui ose à peine me regarder dans les yeux est est profondément mal à l’aise à l’idée de me décevoir où de parler un peu trop fort en ma présence. Le moment est mal choisi parce que je ne joue pas, je ne suis pas là pour jouer avec elle et voir de quel bois elle est faite, parce que je suis mortellement sérieuse et que dans ce genre de moment, j’ai toujours aimé que les autres s’écrasent. Que je parle et qu’ils se taisent, parce que je n’aime pas perdre mon temps. « Je ne me fais pas passer pour la victime et je n’ai jamais eu besoin de personne pour faire mes propres choix, je trouve simplement que tes reproches sont injustifiés. » Je penche la tête sur le côté et, telle une actrice en pleine prestation digne d’un oscar, je fais la moue. « Injustifiés ? » Je laisse d’abord échapper un rire bref, sec, avant de secouer la tête. « Mes reproches sont injustifiés ? » Un rire plus franc cette fois-ci, avant de retrouver mon sérieux. « Désolée princesse, j’avais pas réalisé que cette relation était bilatérale, et que j’avais des comptes à te rendre. » Sarcastique je lui clairement, mais mon ton change, le sarcasme disparaît et ma voix devient froide, bien plus froid que jusque-là, bien plus froide que ce qu’elle m’a surement jamais connue. « Je me fous que tu trouves mes reproches injustifiés. J’ai été patiente avec toi. Trop patiente. » Il y a une différence entre refuse des faire un choix, vouloir conserver une double vie en cachette et continuer à se bercer d’illusions et laisser l’opportunité à ses proches de venir mettre leur grain de sel dans notre monde. Parce que c’est ce qu’elle fait à mes yeux en continuant de fréquenter ces gens biens sous tous rapports : elle se berce d’illusions, elle s’imagine qu’elle est l’une des leurs elle aussi, une bonne personne, une fille normale. Elle sera jamais ça. Plus jamais en tout cas. Avant que je n’ai le temps d’exprimer le fond de ma pensée et de poser les nouvelles conditions de notre collaboration elle reprend, me coupe dans mon élan, pense surement que j’attends d’autres explications pour l’autre soir. « Je sais que je suis en tort pour cette soirée fiasco, et je m’en excuse encore une fois, je n’aurais jamais dû laisser les choses dégénérer à ce point. Mais pour ce qui est de mes proches, tu le savais depuis le début et tu as choisi de me donner une chance en toute connaissance de cause, si tu réalises seulement maintenant que tu n’es finalement pas prête à l’accepter, je n’y peux rien. » Je secoue la tête et me penche un peu plus vers elle, coude posé sur mes genoux. « Libre à moi, vraiment ? Je ne suis pas certaine que je sois aussi libre que tu le prétends. » Elle a pas signé de son sang en bas d’une page mais si elle dramatise un peu, il est toutefois vrai qu’elle ne peut pas simplement poser une lettre de démission. « Je t’ai fait confiance c’est vrai. Parce que je pensais que tu avais un tant soit peu d’ambition et d’envie de faire quelque chose de ta vie. Je commence à penser que je me suis trompée. » Je marque une pause, laissant ma phrase en suspens, la gardant accrochée à mes lèvres, et j’aime le pouvoir et l’emprise dont je me sens investie en cet instant. Finalement je pointe un doigt vers elle. « Tu es une gamine. J’aurais dû le voir plus tôt. Que tu veuilles jouer la comédie dans l’utopie que rien ne vienne entacher ces jolies photos de familles, ça te regarde. Seulement à partir de là c’est ton boulot que tout ça ne vienne pas foutre en l’air mon boulot. » Parce que si sa position est défendable, le fait qu’elle n’ait pas réussi à gérer ça ne l’est pas. Ce que j’essaye de lui dire par là c’est qu’elle peut continuer à se battre bec et ongles, à argumenter face à moi en m’expliquant que j’étais prévenue qu’elle ne se séparerait pas de son autre vie, cela impliquait par contre qu’elle soit capable de gérer les deux en parallèle. Ce soir elle vient de prouver qu’elle n’en est pas capable. « Je sais pas si c’est un jeu pour toi Primrose, mais pour moi, et pour la plupart des membres du Club, ça ne l’est pas. C’est un boulot, un boulot et une organisation à laquelle on a dédié notre putain de vie. » Mon ton devient un peu plus enflammé, parce que c’est personnel, parce qu’elle se fiche peut-être des conséquences mais ce n’est pas mon cas. Parce qu’effectivement, le Club, la façon dont laquelle je suis perçue là-bas, c’est ça ma vie. Je n’ai pas de jolie famille et de petit ami parfait derrière lesquels aller me cacher lorsque les choses commencent à sentir le roussi. « On pourrait argumenter des heures sur laquelle de nous deux a raison, s’il est plus sain, plus judicieux ou pas de garder une vie sociale saine et épanouie et bla bla bla. » J’agrémente mes paroles d’un geste de la main, que fais tourner sur elle-même quelques fois en l’air avant de reprendre. « Mais je vais couper court à ça : dans ce cas de figure il se trouve que c’est pas ça la question. La question c’est de savoir si tu es capable de gérer les deux en parallèle, et tout me pousse à croire que tu ne l’es pas. » Mes coudes quittent mes cuisses, et je me redresse pour poser à nouveau mon dos contre le dossier du canapé, un bras croisé contre ma poitrine et coincé sous l’autre.

Je me suis trompée. Il est là le problème la concernant, j’ai voulu voir en elle le reflet de celle que j’étais autrefois, et le potentiel de devenir ce que je suis aujourd’hui. Aveuglée par l’emprise qu’elle m’offrait je n’ai pas su lire les signaux d’alerte. « C’est encore un test, alors ? J’en ai passé suffisamment, tu ne crois pas ? » Elle connais la réponse à cette question, pourquoi se fatigue-t-elle à me la poser ? « C’est pas un test. » Parce que c’est sérieux, parce qu’il ne s’agit plus d’un quelconque jeu de pouvoir. « Et ça en est un. » Parce que tout le monde est sur un siège éjectable. Moi comprise. « Et je suis pas en train de de faire de la psychologie à deux balles. Simplement si tu penses qu’une fois que tu auras fait tes preuves tes faits et gestes cesseront d’être scrutés et tes performances observées, laisse-moi te dire que tu te fourres le doigt dans l’œil. » Je marque une pause mon prendre une respiration profonde qui soulève ma poitrine, avant de laisser échapper un soupir.

« J’imagine que si je suis encore de ce monde c’est que tu penses que j’en vaux la peine, non ? Sinon tu ne perdrais pas ton temps à discuter avec moi. Pourtant, tout ce qu’on est en train de se dire, tu le sais déjà. » Elle me prend pour qui ? Une sorte de tueuse à gage ? Je suis venue ici constater l’état d’esprit de la demoiselle, tenter de déterminer moi-même à quel point elle s’en veut d’avoir tout fait foirer, à quel point elle est encore sauvable. Voilà ce que je suis venue faire. Mais à sa question je ne réponds rien, parce que j’estime lui avoir donné mon point de vue. Parce que je ne suis plus sure aussi de moi en ce qui la concerne aussi, elle a semé dans mon esprit un doute que j’ai du mal à ignorer, même si j’aimerais pouvoir lui faire confiance. « Il ne mettra plus le nez dans les affaires du Club. » Je hoche la tête, satisfaite. « Je sais qu’il ne le fera plus. » Je n’aime pas avoir à proférer des menaces, considérant généralement que je suis plus convaincante sans. Mais si ses proches comptes tant pour elle, peut-être qu’il faut qu’elle comprenne que les enjeux sont réels, et qu’ils ne concernent pas que sa sécurité à elle. « Parce que si il le fait à nouveau ça sera la dernière fois. » Je me lève, et lisse mon pantalon en cuir. « Et je pense pas que tu tiennes plus que moi à ce qu’il lui arrive quoi que ce soit. » Que ce soit clair : il s’agit là d’une façon de parler. Ce qui peut bien lui arriver, moi je m’en fous. Debout, je ne bouge pourtant pas, pas tout de suite. « Et je suis une nouvelle fois désolée si je t’ai déçue, mais je ne t’ai rien caché à mon sujet, je pensais que tu l’avais compris. » Je penche la tête sur le côté, l’air visiblement un peu déçue. « Je pensais qu’on se ressemblait, toi et moi. » Je ne termine pas ma phrase, parce qu’il s’agit d’une évidence et qu’elle n’a pas besoin que je le fasse. Mais j’ai peur d’avoir eu tort. Voilà ce que mon regard exprime. « Un scandale de plus comme celui-là et je peux te jurer que tu regretteras de m’avoir rencontrée. » C’est peut-être déjà le cas, peut-être pas je n’en sais rien. A-t-elle atteint le stade où les sacrifices et les risques deviennent trop importants pour que les beaux vêtements et l’argent facile ne l’aveuglent ? Je n’en sais rien, mais je suppose que je ne vais pas tarder à le savoir, j’ai bien l’attention de la garder à l’œil.



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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyMar 14 Jan - 22:38



 
Raelyn & Primrose

The pressure building until she can't breathe
Cette conversation n’a aucun intérêt, je ne comprends pas sa déception qui laisse penser que je n’ai pas été suffisamment honnête avec elle alors que j’ai l’impression d’avoir été totalement transparente lors de nos rares discutions et je ne comprends pas ce qu’elle fait encore là à tenter de tenir un discours qu’elle a déjà eu par le passé. Je fais de mon mieux pour trouver un juste milieu entre la vérité que je tente de lui faire entendre et le respect que je lui dois pour ne pas dépasser les limites de l’acceptable. Je ne suis déjà plus dans ses bonnes grâces et je sais qu’il serait dommage que je l’énerve encore plus qu’elle ne l’est déjà. Dire que je ne trouve pas ses reproches justifiés n’était donc peut-être pas la chose à faire, et je me garde de rétorquer quoi que ce soit lorsqu’elle trouve pour seul argument de me rappeler que nous sommes hiérarchiquement à des niveaux différents qui ne me permet pas de donner mon avis sur ses décisions. C’est petit et ça prouve simplement qu’elle n’a rien à dire à part que j’ai raison. Elle me parle de patience et de confiance alors qu’on sait toutes les deux qu’elle avait besoin d’un gentil et fidèle petit soldat et que c’est exactement ce que j’ai été avant qu’elle réalise que ma propre famille passait encore avant elle. Bien sûr que j’ai de l’ambition, j’aurais vraiment aimé faire quelque chose de ma vie et son statut me donne souvent des étoiles dans les yeux parce que mon envie de pouvoir m’a toujours poussée à faire les mauvais choix, tout comme l’appât du gain qui a été le point de départ de toutes mes mauvaises actions. Malgré tout, je suis encore souvent rattrapée par ma conscience et par l’amour que je porte à ceux qui m’entourent et je ne trouve pas ça anormal, loin de là. « Je suis ambitieuse. » Je confirme parce que c’est la vérité et que je ne vois pas pourquoi mon faux-pas devrait remettre en question mon envie de gravir les échelons. « J’ai mes limites, c’est tout. » Ambitieuse, oui, mais pas à n’importe quel prix. Je suis prête à faire de nombreux sacrifices, à faire plus que ce qu’on me demande et à me débarquer par mon acharnement au travail et mon implication, mais pas en trahissant les personnes qui me sont chères. Je sais que moralement mes agissements sont discutables, en règle générale, mais raison de plus pour ne pas faire encore pire par simple envie. « Ce n’est pas un jeu pour moi, j’ai mis du temps à prendre ma décision justement parce que je ne la prenais pas à la légère. » Je sais dans quoi je me suis embarquée et je pensais sincèrement vouloir m’y impliquer avant que Raelyn se montre menaçante et me fasse comprendre que je ne suis qu’un petit oiseau qu’elle tient dans une cage. Je commence à me demander si je n’ai pas fait une erreur en lui accordant ma confiance. Elle a su susciter mon intérêt pour le Club mais je n’ai pas réfléchi aux conséquences, comme d’habitude.

Cette conversation touche à sa fin, je le sens, et Raelyn semble aussi agacée que moi par ce même discours qui tourne en rond. Je campe sur mes positions et elle sur les siennes et nous répétons toutes les deux des choses que nous avons déjà dites toutes les deux et sur lesquelles nous n’avons pas l’intention de revenir. Je reste persuadée qu’il est impossible pour qui que ce soit de n’avoir que son travail au centre de son univers, tout le monde a besoin des autres pour avancer et elle aussi. J’ignore tout de sa vie privée, ou presque tout, mais je ne peux pas croire qu’elle puisse vivre éternellement en se coupant de tout lien affectif. Mais je l’ai déjà suggéré une fois et elle m’a bien fait comprendre qu’elle valait bien mieux que moi à ce sujet, c’est un débat stérile qu’il est inutile de mener, surtout face à quelqu’un qui me dira sans scrupule qu’elle est de toute façon ma supérieure et que mon avis ne compte pas. Je ne vais pas gaspiller ma salive pour si peu. « A moi de prouver que je le suis. » J’ai déjà peut-être trop prouvé que je n’étais pas à la hauteur, je le sais, mais je suis certaine que je peux me rattraper. Le seul problème c’est que je ne suis pas vraiment sûre de le vouloir. Je n’aime pas avoir cette impression d’être menacée et de faire les choses par obligation et non pas par envie et c’est exactement dans cette position que me met Raelyn. J’ai pourtant bien conscience d’être celle qui doit exécuter les ordres et de ne pas avoir le choix, mais je pensais que notre relation avait dépassé le stade du maitre et de l’élève et que mon opinion avait un peu de poids à présent. Elle me fait bien comprendre que je me suis trompée et je commence à craindre que je ne puisse que gravir deux ou trois échelons avant de redescendre tout en bas de l’échelle dès que mon comportement lui déplaira. Ce n’est pas comme ça qu’on peut avancer dans la vie et je n’ai pas envie de confier ma loyauté à quelqu’un qui n’en aura quelque chose à faire que pendant la durée où elle lui sera nécessaire. Certes, Raelyn peut m’apporter indirectement du pouvoir et une meilleure position sociale mais elle n’hésitera pas à me sacrifier si ça peut servir mes intérêts. Mes proches ne feront jamais de moi la fille riche et puissante que j’aimerais être mais j’ai leur affection et leur soutien, ou en tout cas je l’ai tant qu’ils ignorent mes activités discutables. C’est important pour moi et elle devrait le comprendre. « Tes performances à toi aussi sont observées ? C’est pour ça que nous sommes là ? Parce que tu dois transmettre des menaces que tu as reçues ? » Ma question est sincère et je crois que jusque-là je faisais tout pour ignorer la position dangereuse de la jeune femme. J’envie son appartement, son pouvoir et sa fortune mais au prix de quoi a-t-elle droit à toutes ces belles choses ? Rien n’est jamais gratuit dans la vie et j’ai eu tort de croire que ça pouvait être aussi simple et facile. « Je veux qu’il reste en dehors de tout ça et je m’assurerais que ce soit le cas. » Pour sa propre sécurité et parce que malgré notre rupture, mon attachement pour lui est encore suffisant pour que j’ai envie de le protéger et de ne pas avoir ses ennuis sur la conscience. Je lui en veux de m’avoir abandonné, mais ça ne devrait pas me surprendre. Je lui ai menti, j’ai trahi sa confiance et peut-être que finalement je ressemble plus à Raelyn qu’elle ne le croit. « Il n’y en aura pas d’autre. » C’est une promesse que je suis obligée de faire, de toute façon, même si je n’ai pas la certitude de ne plus jamais me remettre dans une situation inconfortable. Et alors que j’attends avec impatience qu’elle mette un terme à cette entrevue dérangeante dans un endroit peu approprié pour un règlement de compte, je commence à me demander si je ne regrette pas déjà de l’avoir rencontrée.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 37 ans (23.12.1986) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Amos a bouleversé toutes ses certitudes : la reine des glaces est loin désormais, et le couple s'est marié à l'abri des regards en avril 2022. Ils sont parents d'une petite Micah depuis deux ans. (26.12.2021)
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Copropriétaire avec Amos de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et jeune maman, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Maintenant à trois, dans un vieil entrepôt transformé en luxueux loft au 721 Daisy Hill Road à Logan City. L'adresse de leur domicile est un secret que le couple garde jalousement.
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TW IN RP : Prise et mention de drogues dures, overdose, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, alcool.
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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Message(#) Sujet: Re: Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe EmptyMer 15 Jan - 16:02



the pressure building until she can't breathe
Raelyn Blackwell & @Primrose Anderson Raelyn&Prim #4 ► the pressure building until she can't breathe 873483867

La discussion ne s’éternisera pas éternellement puisqu’elle l’a peut-être compris : il ne s’agit pas d’un débat. Je ne suis pas là pour que nous puissions toutes les deux donner notre point de vue, qu’elle expose calmement ses arguments et que je lui réponde sur le même temps. Elle est naïve si elle pense que même en temps de crise je suis du genre à la laisser tenter de se justifier, si elle pense que dans ce genre de moment je continuerai à lui donner l’illusion que nous sommes sur un pied d’égalité alors que nous ne le sommes pas, et que ses actes ont des conséquences qu’elle n’imagine peut-être pas, et qui me retombent parfois directement dessus. Beaucoup utilisent la jeunesse comme excuse, et nul doute qu’avec son minois innocent et enfantin ils la brandiraient dans le cas de Primrose, mais j’avais plus de cinq ans de moins qu’elle quand j’ai rejoint les rangs du Club et je n’ai pas souvenir d’avoir été aussi naïve, et certainement pas aussi insouciante. Mais encore une fois elle est là la grande différence entre Prim et moi, entre Prim et la majorité des jeunes gens qui rejoignent les rangs de l’organisation criminelle. Elle a fait ce choix en dépit d’une vie confortable et d’une famille aimante, simplement parce qu’elle voulait pouvoir de belles choses, porter de beaux vêtements, quand la plupart d’entre nous n’avions pas réellement d’alternative à moitié aussi reluisante que la promesse du Club. J’ai voulu croire que c’était son ambition qui l’avait poussé à vouloir de cette vie-là, je commence à croire qu’elle est simplement matérialiste. « Je suis ambitieuse. J’ai mes limites, c’est tout. » Je n’en suis plus si sure, je ne suis plus sure de rien en ce qui la concerne, et plus encore que d’avoir été déçue, j’enrage à l’idée que j’ai pu me tromper. Je me targue d’être douée pour cerner les différentes individus qui croisent ma route, comprendre ce qui les anime et les motive, et s’il m’est déjà arrivé de me tromper je le vis toujours de la même façon : assez mal, quand certains seraient pourtant stimulés par ce nouveau challenge.

Je me retiens de lever les yeux au ciel dans un geste complètement théâtral lorsqu’elle prononce le mot limite. Elle est bien là la principale différence entre elle et moi. Ce n’est pas son entourage aimant, ni le fait qu’elle exerce le boulot peu gratifiant de vendre son corps à d’autres. Elle a des limites, moi pas, et il s’agit bien là de la seule chose vraiment importante à savoir pour me comprendre. Je peux m’entourer, je peux fréquenter des hommes, tisser des relations, quand viendra le jour où je devrais faire un choix entre mes intérêts et quoi que ce soit d’autres, mes intérêts gagneront toujours. A chaque fois. Je n’argumente pas plus, je ne réponds pas cependant parce que cela ne servirait à rien : Primrose n’a pas compris que ce qui me pose problème c’est plus qu’elle n’ait pas su gérer la situation, les conséquences de son choix de mener une double vie que le choix en lui-même. Au contraire elle me fait penser à une adolescente prise en faute et tentant tant bien que mal de se débattre avec des justifications branlantes. « Ce n’est pas un jeu pour moi, j’ai mis du temps à prendre ma décision justement parce que je ne la prenais pas à la légère. » Peut-être, peut-être qu’à la base ce n’est pas le cas, mais à présent ? Elle s’est engagée auprès du Club il y a plusieurs mois, et elle ne serait pas la première à finalement regretter, à ne se rendre compte qu’après coup ce qu’intégrer la pègre peut vouloir dire. « Alors montre-le. » Ces trois mois vienne conclure un débat que j’estime stérile, qui tourne en rond. Qu’elle soit honnête ou pas n’a finalement que peu d’importance, dans un univers où les apparences sont souvent plus importantes que l’envie de bien faire. Elle ne donne pas l’impression de prendre les choses sérieusement, pas qu’à moi, et ça c’est la réalité, qu’elle le veuille ou non.

« A moi de prouver que je le suis. » Sauf que ce n’est pas comme ça que les choses marchent, et qu’elle n’aura pas de secondes chance si elle merde à nouveau, et je le lui répète, au cas où cela ne soit pas encore clair comme de l’eau de roche. Je ne suis pas convaincue qu’elle soit capable de me prouver ce qu’elle a à prouver si je veux être totalement honnête. Pas convaincu qu’elle soit capable de renverser la tendance. Je ne suis pas sure non plus qu’elle mérité une quatrième chance, après l’épisode de la perte de marchandise et celui presque successif du passage à tabac par ce client qu’elle avait mis en colère. « Tes performances à toi aussi sont observées ? C’est pour ça que nous sommes là ? Parce que tu dois transmettre des menaces que tu as reçues ? » Je l’observe un instant, le visage complètement fermé. Finalement elle sait lire entre les lignes la brune, il était temps. Bien sûr que je ne m’emporterais pas autant si ses erreurs ne m’étaient pas retombées dessus. Bien sûr que je n’aurais pas été aussi intransigeante si sa débâcle de l’autre soir n’avait pas donné une excuse à Steven pour remettre en question les responsabilités qui me sont attribuées, son âme de macho n’ayant toujours accepté que j’ai hérité du contrôle de la branche la plus lucrative du gang. « Personne n’est irremplaçable princesse. » Pas même moi. « Et personne n’est à l’abri dans une tour d’ivoire. » Pas même Mitchell d’ailleurs si l’on me demande mon avis.

Je me lève finalement, parce que ce semblant d’échange a assez duré, parce que je ne suis pas venue ici pour une énième discussion sur le bienfondé de s’entourer, pas non plus pour qu’encore une fois elle me demande comment il est simplement envisageable que je fonctionne sans cellule de support. « Je veux qu’il reste en dehors de tout ça et je m’assurerai que ce soit le cas. » Très bien. Parce qu’il est en danger si elle ne le fait pas. Lui et sa jolie petite famille. Je me fous bien au fond de comment elle s’y prend, mais j’espère pour elle qu’elle coupera contact. Parce que le cas contraire je sais qu’il s’accrochera, qu’il fera tout pour la sauver se mettant lui et ses proches en danger, parce que c’est ce que font les hommes, persuadés que les femmes ont besoin d’un chevalier en armure. « Il n’y en aura pas d’autre. » « J’espère vraiment pour toi. » Bientôt elle pourra retrouver le cadre chaleureux de son appartement. Bientôt elle pourra respirer un peu mieux, puisque malgré la confiance en elle qu’elle tente d’afficher, son stress ressort par tous ses pores. « Je m’occupe de Steven. » Il hurlera, me crachera ma faiblesse de femme au visage, sous entendra que je me suis laissée gagner par l’émotion et que je n’ai pas pu faire le nécessaire. Je peux le gérer, je le fait depuis des années à présent, et ne ressent pas ou plus le besoin de me justifier, de prouver ma valeur à qui que ce soit. « Passe une bonne soirée. » Je crois que c’est bien là le maximum dont je sois capable en termes de politesse d’usage, dans ce cas de figure. Et quand je quitte l’appartement de la demoiselle pour me laisser à nouveau happer par la chaleur de la ville, c’est sans attendre que l’on me raccompagne à la porte, et sans un dernier regard pour la jeune femme.


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