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 You're killing me over love ¤ Lizzie

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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyJeu 12 Déc 2019 - 0:44



Il est plus fort qu’elle, il l’a toujours été visiblement. Il a eu des moments d’égarement parce qu’il reste humain mais il est fort parce qu’il est là pour elle, qu’il continue à déverser en larmes sa propre souffrance mais qu’il la maintient contre elle malgré tout. Un pilier qui s’effrite mais qui tient bon quand même, une stature bien plus impressionnante qu’elle à tout point de vue mais qui ne manque pas de se montrer aussi vulnérable. Les yeux bruns de la jeune femme se relèvent sur les siens et c’est dans une innocence pure de la gamine aux ailes blessées qu’elle pose sa question. « Si tu fermes tout, pourquoi tu pleures encore ? » Lizzie a sa main levée et ses doigts parés pour effacer de nouveau ces traces, l’admirant de cette beauté cassée qu’il peut être. Wren a le front un peu plissé, peut-être trop concentré à la garder auprès de lui pour s’en rendre compte. Elle s’abreuve de sa vision et encore plus de son soutien autour d’elle, précieux, certain et fébrile. La jeune femme a beau ne pas être totalement rassurée, son corps fait des soubresauts et des pirouettes sans qu’elle sache vraiment si c’est positif ou négatif. Mais c’est le mieux qu’elle puisse ressentir dans cette léthargie qui n’en finit jamais, ce sommeil sans fin qui se prolonge jusqu’à caresser l’idée même de ne jamais se réveiller.
Mais avoir Wren dans ses bras, c’est un rappel à la vie, une nouvelle façon de respirer, retrouver de l’air dans les poumons comme si elle a passé tout ce temps à suffoquer. Et pourtant, Lizzie ne se sent pas encore au niveau, pas quand il lui déballe tout ce qu’il l’envahit. Elle a l’impression d’être impuissante, de ne pas savoir comment s’y prendre, elle qui se voit pourtant toujours comme la sauveuse de la vieille et de l’orphelin. Son cœur est suspendu dans le vide alors qu’il lâche une phrase pleine de douceur et un plein trop d’espoir à son égard.

« Tu sais que t’arriveras pas à oublier ni à effacer. Si on pouvait utiliser un retourneur de temps, ça se serait. Je serai la première à l’utiliser. » Pour te retenir cette fois, pour ne pas te laisser partir. Lizzie n’aurait peut-être pas voyagé autant mais tant pis, elle aurait pu voguer auprès de lui pendant douze ans et ça lui aurait été suffisant. Elle aurait été là pour les hauts et les bas, elle l’aurait (mieux) soutenu, elle aurait appris à le porter. Maintenant tout est à refaire, tout est à recommencer à zéro et, au milieu de ce bordel, ils doivent réapprendre à reconnecter. Même si le contact est là, le trouble aussi, la compression dans la cage thoracique définitivement présente. « Mais tout ça fait ce que tu es aujourd’hui. Et même si ça me tue de te voir comme ça… Pour rien au monde je te changerai. » Lizzie dégage une mèche de son front, ignorant même comment elle a la force de le regarder dans les yeux en prononçant tout ça. Wren avec ses blessures, avec des craquelures, lui faisant confiance pour tout lui montrer, même si c’est douloureux, la jeune femme ne pourrait se résoudre à le troquer contre une autre personnalité inconnue. C’est pour lui que son cœur bat, pour ce qu’il est. Et tant pis si chaque jour est une épreuve, tant pis si elle a la frousse et qu’elle risque de le décevoir plus qu’il ne le pense.
Ne pouvant soutenir son regard face à sa question qu’il lui retourne, Lizzie fourre de nouveau son visage dans son cou, sa tête vrillant, sentant son pouce passé sur sa joue. La vérité est qu’elle n’en sait rien et c’est bien là toute l’étendue de son hypocrisie. Alors la jeune femme ravale sa salive, cache ses yeux contre la peau de Wren et s’applique à resserrer un peu leur étreinte, se retrouvant presque sur lui. Est-ce qu’elle peut ignorer cette question ? Le silence est suspendu dans le temps et Doherty risque de croire qu’il n’est pas suffisant pour qu’elle se batte alors qu’au contraire, il est la raison qui la frustre un peu plus contre elle-même. Même si l’avoir contre elle est déjà une étape en soi dans son développement personnel. « J’espère, Wren. Mais j’essaierai plus tard. » Demain, dans une semaine, dans un mois, une spécialité Potter de tout remettre à plus tard. Surtout quand il s’agit de se concentrer sur ses problèmes, il n’y a plus jamais personne à la maison pour répondre présent. On s’enterre, on fait le mort et on attend que ça passe. Mais elle doute que cela se passe comme ça pour cette fois-ci. Que Wren la laisse rester inerte à attendre que la vie se passe sans rien faire, juste à regarder le plafond de sa chambre et se dire que ça partira bien tout seul. « J’ai tellement peur, si tu savais. Mais tant que t’es là et que tu me gardes auprès de toi, je peux espérer aller mieux. Tu m’as tellement manqué. » Poser son nez de nouveau contre son cou, caresser ses cheveux et son oreille de ses doigts délicats, se retenir à son épaule de l’autre pour ne pas faillir un peu plus. Laisser les traces des blessures de sa peau être guéries par la puissance de Wren contre elle, par son attention et surtout, sa tendresse. Calmer la tempête en elle pour essayer de faire de la place pour la sienne, pour pouvoir songer à porter son fardeau. Pour être là pour lui, tout simplement.
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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyJeu 12 Déc 2019 - 21:10


Wren ne riait plus lorsqu'il était question d'amour, même s'il ne l'offrait pas à n'importe qui. Il le montrait ardemment au sein de sa famille, toujours à montrer les dents si quelqu'un s'approchait trop près de sa petite soeur. Avec les autres, cet instinct protecteur avait fini par s'évanouir parce qu'il avait compris qu'on n'avait pas autant besoin de lui, mais Freya, elle, Wren ne la lâcherait jamais. C'était aussi ce qui s'était passé avec Lizzie même si la principale concernée n'en avait jamais rien su: discrètement, le suédois l'avait protégée des mauvaises ondes des gens autour d'elle. Au lycée, il avait été présent pour faire taire les rumeurs, menaçant les idiots qui voulaient se jouer d'elle en racontant des horreurs sur sa carrière ou sa mère. Wren ne les avait jamais laissés faire et comme on le craignait, Potter n'avait pas eu à subir d'intenses quolibets lors de cette année où ils s'étaient côtoyés. Il ne lui en avait jamais parlé, même pas de la manière dont il avait recadré ses amis de l'époque quand ils avaient évoqué le fait qu'il sortait avec une sainte-nitouche, plus personne n'avait osé rien dire sur Lizzie et elle s'était intégrée aisément dans les soirées par la suite. Wren ne se la ramenait pas sur cette tendance à la protection, conscient que c'était une preuve de faiblesse pour la plupart des gens, hors de question de montrer que sa carapace pouvait se fêler. Non, il ne voulait pas que des âmes offensives et vicieuses pénètrent dans la brèche et viennent lui mettre le coeur en miettes alors, comme souvent, Doherty ne disait rien. Il préférait cela de toute façon, qu'on se taise et qu'on laisse le monde continuer sa petite vie sans que le brun ait pu exprimer ce qu'il avait sur le coeur. Pourtant, depuis ses retrouvailles avec Lizzie, les choses changeaient peu à peu: le jeune homme semblait s'ouvrir un peu plus, toujours enclin à se laisser aller à cette tendresse inouïe concernant la belle actrice. Wren ne pouvait pas réellement mentir sur les faits: il l'avait aimée, sûrement trop fort pour son propre bien et maintenant qu'elle se retrouvait si proche de lui, il ne désirait pas la voir le quitter abruptement. Alors, il s'accrochait, tâchant de sourire malgré les quelques larmes qui perlaient encore de ci de là. "Parce que je m'inquiète pour toi." Et c'était vrai, Wren souffrait de la voir ainsi, aussi peu vive, en pleine crise d'agonie, elle qui était toujours la première à sourire et se lancer dans des aventures rocambolesques. Ne pas la reconnaître était une épreuve pour le nordique mais il ne voulait pas qu'elle le ressente ainsi alors, à nouveau, il ne dit rien, se contenant de la serrer contre lui, de caresser ses cheveux, sa joue, la moindre parcelle de peau qu'il pouvait trouver sur son chemin, en espérant qu'elle y trouve une sorte d'apaisement même si c'était infime en comparaison de sa douleur. "On fera avec... Et je pense qu'on est très bien comme on est, on fera au mieux de nos capacités et ça suffira, je te le promets." Aucun d'eux ne pouvait se changer, ni modifier le cours des événements alors, autant se l'ancrer dans le crâne tout de suite pour avancer, ou du moins commencer à le faire. Pour l'heure, Wren captait que Lizzie n'était pas en état de se lancer dans une lutte acharnée alors, il prit le temps de la calmer avec ses gestes, de son regard si doux et vibrant à ses mains si douces qu la tenaient étroitement contre lui, profitant du moindre contact, de la moindre parcelle de vie qu'elle avait encore à lui donner à ce moment là. "Je suis désolé que ça m'ait pris douze ans pour revenir... On va tuer ta peur, Lizzie, on fera ce qu'il faut." Il avait mal au coeur mais ce n'était rien en comparaison de la dose d'amour qu'il ressentait, son regard se plantant dans le sien avec une détermination sans faille. Lizzie, cela avait toujours été elle et cela ne changerait probablement jamais. "Je vais t'emmener dans ton lit, d'accord? Tu mérites bien mieux que ce sol pour te reposer." Il se mit à lui sourire alors qu'il la souleva délicatement de terre pour la porter dans ses bras, comme il avait pu le faire lors de cette infâme nuit. Wren chassa cette pensée, grimpant les escaliers et déposant Lizzie au fond de son lit, sans la lâcher pour autant. Il avait tellement peur qu'elle disparaisse s'il le faisait et là, il ne s'en remettrait pas. Plus jamais.
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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyJeu 12 Déc 2019 - 23:21



Lizzie secoue la tête tout en le laissant la manipuler avec soin, se blottissant un peu plus contre lui alors qu’il la prend contre elle. La perspective du sol n’est pas aussi alléchante s’il n’y est plus de toute façon. Son cerveau est presque éteint, elle n’est qu’une automate se laissant pleinement guider par quelque chose de plus fort qu’elle. Ou, en l’occurrence, quelqu’un. Elle fourre son visage dans son cou tout en fermant les yeux, un simple tempo qu’elle s’oblige à faire avec ses doigts sur l’épaule de Wren pour ne pas totalement sombrer. En vrai, elle ne veut pas voir Morphée maintenant. Même si la vision d’un Doherty en peine ne lui fait pas plus plaisir, qu’il ne lui met du baume au cœur comme il devrait, Lizzie ne veut pas perdre ces bras qui lui ont tant manqué. « T’es revenu quoiqu’il arrive. T’as survécu tout ça et tu m’es revenu. C’est tout ce qui compte. Le temps n’a pas d’emprise sur le reste. » Sur eux, sur leur dévotion commune, sur les battements de ces cœurs qui s’harmonisent aussi bien dans le peu de joie qu’ils ont retrouvé et surtout dans la tourmente. Et même s’ils sont comme le verre, brisé en mille morceaux au fond d’une poubelle, ce n’est pas grave. Ils seront un puzzle qu’ils tenteront de reconstruire à l’aveugle et sans modèle.

Quand elle touche son matelas, ses draps, son oreiller, qu’elle remet la main sur sa peluche, Lizzie se pince la lèvre tout en ramenant maître castor contre elle, le visage de nouveau déformé. Quand est-ce qu’elle peut espérer aller mieux ? Est-ce que ce sont les médicaments qui la rendent aussi sensible, est-ce que c’est la fatigue ou est-ce que c’est juste Wren ? L’australienne n’est pas aussi sentimentale, normalement. Mais ce soir est différent, comme à chaque fois qu’elle est avec lui de toute façon. « Et tu penses être un monstre alors que je te fais pleurer. T’es pas égoïste, là. Peut-être que tu devrais. T’as tes propres trucs à gérer, tu n’as pas besoin de rajouter les miens sur tes épaules. » Elizabeth regarde son castor qu’elle tient entre les mains avant de le tourner vers Wren. « Tu vois, je suis pas toute seule. J’ai un petit castor tout doux pour veiller sur moi. T’as pas à t’inquiéter pour moi, vraiment. » Comme si une peluche peut remplacer le regard profond et en alerte de Wren.
Lizzie baisse de nouveau les yeux lentement avant de poser gentiment le castor entre les deux oreilles. Elle est complètement avachie sur le dos à observer Wren comme s’il est la dernière chose qui la retient encore dans ce monde. (C’est totalement le cas.) La jeune femme se redresse un peu trop violemment pour sa tête mais elle s’en fiche d’avoir un vertige qui la prend de court. Elle est bien trop intéressée à caresser la joue de Wren pour s’en soucier. « Tu restes, hein ? J’arriverai pas à être tranquille de savoir comme ça dehors. Je serai plus rassurée de te savoir près de moi. Si je meurs pas, alors toi non plus. » Parce que malgré sa léthargie, Lizzie n’a pas oublié pourquoi il est ici, ce qu’il lui a dit, sa détresse palpable. Son envie d’en finir, d’une façon ou d’une autre et que seule elle est son point de repère. Cela lui tord l’estomac, à Lizzie, de prendre conscience de ça. Comme elle peut être la raison de vivre de quelqu’un quand elle-même n’en voit aucune volonté ? L’australienne retient sa propre respiration alors que ses lèvres viennent s’échouer sur sa joue, délicatement, non loin de son œil, comme pour l’apaiser de ces larmes qui ne servent à rien, qui sont inutiles, qui sont vilaines. Même si chez Wren, rien n’est vilain, tout est magnifique, même son cœur, même son âme, même ses tripes et même s’il en doute.
Elizabeth retombe sur le matelas comme la poupée de chiffon qu’elle en le tirant avec elle.

Enlace-moi.
Protège-moi.
Aime-moi.

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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyVen 13 Déc 2019 - 0:18


Lui recréer une atmosphère sereine, un petit cocon momentané où elle pourrait se reposer et arrêter de penser. Ce n'était pas si aisé, bien sûr que non, surtout pas quand on devait vivre avec un tel traumatisme sur ses épaules mais Wren avait foi en Lizzie Potter. Il avait toujours cru en elle. A l'époque, c'était elle qui le soutenait autant que possible, sentant les moments où il pouvait se laisser déborder et déposant une simple main sur son bras pour lui indiquer qu'elle était présente et en règle générale, cela suffisait au suédois pour revenir sur terre. Bien évidemment, cela n'avait pas effacé tous ces coups de sang mais cela lui avait permis de terminer le lycée sans en être expulsé, ce qui lui pendait au nez avant que la brune ne débarque dans sa vie. Il avait tant de remerciements à lui adresser en conséquence mais il arrivait avec douze ans de retard, douze années à ne plus savoir ce qu'il allait devenir, encore moins où elle était et ce qu'elle devenait de son côté. Maintenant, il savait et il détestait l'idée de toute cette souffrance accumulée dans un corps aussi frêle que le sien. Néanmoins, c'était au tour de Doherty de la soutenir, de poser une main sur son bras pour lui indiquer qu'il était présent et qu'il n'était pas prêt de partir. Effectivement, il l'avait portée jusqu'à son lit avec une grande délicatesse, déterminé à lui offrir un endroit sécurisant et confortable pour se remettre peu à peu de ses émotions. Il lui faudrait encore pas mal de temps, c'était inéluctable mais Wren commençait à penser à l'avenir, au fait qu'un petit geste de réconfort à ce moment là lui permettrait de voir la suite plus sereinement. En tout cas, il serait là pour l'accompagner dans n'importe quelle aventure qu'elle considérerait comme nécessaire. Alors, non, le temps n'avait aucune emprise sur eux et Wren en était heureux, sûrement pour la première fois de sa vie puisque ce fichu temps avait toujours été contre lui jusque là. Avec Lizzie, ce n'était pas le cas. Le temps les avait aidés à se retrouver au moment opportun et Doherty pouvait retrouver ce bout d'âme qu'il lui avait laissé en la quittant sans se retourner lors de cette soirée. "J'ai les épaules solides, t'en fais pas... Plus solide que ta peluche, ma chère." Ainsi, il lui indiquait qu'il supporterait tout ce qu'elle devrait vivre parce qu'il avait signé pour cela plus de douze ans auparavant et que ce pacte ne s'était jamais effacé. Wren, en tout cas, était loyal lorsqu'il aimait et pour sa belle Potter, il serait clairement capable de mettre la ville à feu et à sang, il l'avait prouvé la dernière fois qu'on avait tenté de la blesser. Le suédois pouvait devenir un monstre, même si l'actrice n'y croyait pas une seule seconde mais peut être qu'il pouvait se servir de ce côté noir pour faire le bien, il devait y croire en tout cas, pour faire honneur à la belle jeune femme qui désirait le voir rester un peu plus longtemps. Elle lui indiqua en se relevant maladroitement et caresser sa joue, la baiser et Wren lui sourit, c'était subtil bien sûr mais c'était fort ce qu'il ressentait, loin d'être en mesure de le partager à l'heure actuelle. "Je reste. Bien sûr que je reste." Et Wren se posta à ses côtés, l'invitant à revenir dans ses bras si elle le souhaitait: comme elle l'avait souvent dit, il était le coussin le plus moelleux de tout l'univers et elle, en contrepartie, était sa couverture la plus douce. Ils riaient tellement dans ce genre de circonstances auparavant, mais là, Wren avait un bras autour des épaules de Lizzie et il regrettait de ne plus avoir dix sept ans, un comble. "Tu te souviens de notre rencontre? De ce soir là où t'es venue me parler devant peut être quinze tarés... Quel rayon de soleil que t'étais dès le premier coup d'oeil, c'est fou et crois moi, ça a pas changé même si tu penses plus l'être. Cette Lizzie Potter est bel et bien vivante, pas vaincue pour un sou." Il était venu lui murmurer les derniers mots, simplement parce que Wren n'aimait peut être pas les détours et qu'il avait besoin de la sentir aimée. Ses yeux verts le faisaient pour lui et là, il respirait à la perfection de la savoir contre lui, réminiscences d'un passé qu'il espérait transformé en futur à nouveau.
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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyVen 13 Déc 2019 - 23:45



Je reste. Bien sûr que je reste. Et tout son être entier se compresse contre celui du grand suédois, impossible de résister plus à l’appel de ce rapprochement sous la certitude d’un réconfort nécessaire et quémandé. Wren est bien mieux que sa peluche, il est bien plus imposant, il a des bras qui l’entourent de partout et Lizzie prend soin de se coller à lui comme une anguille sur son rocher. Parce que même à bout de force, même les yeux cernés, même le voile des fardeaux qu’il porte le recouvrant, Wren est son roc et il a fallu douze ans pour s’en rappeler, pour le réaliser, pour en prendre conscience. Même si c’est futile, peut-être même idiot considérant le fait qu’ils se sont retrouvés il n’y a que quelques mois. Mais comme elle l’a dit, le temps n’a pas d’impact sur eux. La vie est une course contre la monte, essayer de (sur)vivre est une épreuve récurrente. On sourit à ce souffle vital qui part et qui ne reviendra jamais, cette seconde perdue dans le précipice d’une horloge qui mène son monde à deux baguettes. Cependant, Lizzie qui enfouit son visage contre Wren, c’est l’univers entier qui semble retenir son souffle alors qu’elle, elle le retrouve pleinement. Ils ont navigué entre ces eaux incertaines, se rapprocher sans vraiment se toucher, se frôler mais ressentant le besoin de plus. Il a fallu laisser le temps faire son œuvre, que les heures et les jours passent pour tenter de voir une nette progression. Que Lizzie ne voit forcément venir, à part à cet instant T. Pouvoir se rapprocher de Wren de la sorte, avoir son nez caressant son cou et son pied glissé entre les siens, c’est une petite victoire en soi. Le suédois a été son sauveur durant cette soirée, ses membres ressentant cet apaisement et cette sécurité qu’il lui procure sans qu’elle n’ait à se poser de question.

Il lui demande si elle se souvient de leur rencontre et Lizzie sourit parce que « Evidemment que je m’en rappelle. » Comme elle pourrait effacer de sa tête ce moment qui a bousculé son monde bien plus qu’elle ne l’aurait pensé ? La jeune femme se terre un peu plus contre Wren alors qu’il lui rappelle ce qu’elle avait semblé être, un “rayon de soleil”. « C’est ce que je voulais te faire croire que j’étais. » Elle maugrée dans sa barbe, contre le tee-shirt du suédois, comme si ça l’étouffe littéralement de le dire. Potter finit tout de même par lever les yeux vers lui, des pupilles qui caressent chaque fibre de ses traits avec paresse, sans se lasser ni de la proximité ni de leur merveille. « T’en valais la peine que je leur passe devant, à ces tarés. » Même si ça lui avait valu d’entrer dans un monde nouveau, qui n’était pas le sien, qui était peut-être trop décadent, trop violent pour elle. « Tu dis ça mais je suis sûre que t’avais bien trop bu pour avoir les idées claires. Ça a tendance à amplifier les sens. Ou les assommer. »
Un peu comme les médicaments.

« Je me souviens de tout, tu sais. La foule, la musique, l’alcool, avoir trop dansé et toi… Certainement la lune de mon soleil, alors. » Elle eut un léger rire un peu abruti alors qu’elle laisse tomber sa tête sur le bras de Wren. « Tu m’as tellement intrigué, Wren Doherty. Et hypnotisé aussi. » Comme une idiote, comme une débutante mais à sa charge, elle l’était totalement. Une page vierge de toute relation antérieure, ignorant complètement comment les relations de ce genre pouvaient fonctionner. Lizzie finit de rigoler pour planter son regard dans le sien avant de vriller vers ses lèvres, qu’elle touche du bout du pouce. Il se passe quoi si ce sont ses propres lèvres qui le frôlent à cet endroit même ? « Et il n’y a pas à débattre que c’est toujours le cas. » Complètement à sa merci alors qu’elle se rapproche de lui de nouveau, désespérée et désespérante, sa bouche glissant contre sa mâchoire. Elle a son putain de cœur qui n’en finira donc jamais de faire ses cabriolets dans sa cage et c’est avec émois de son être entier qu’elle prend la main de Wren pour la faire glisser sous son haut sur sa taille. Lizzie ne le quitte pas du regard alors que le contact l’électrise bien plus que toutes les relations plus poussées qu’elle a pu avoir durant ces dernières années.

C’est Wren alors c’est spécial.
C’est à part. C’est différent.
Et c’est assez galvanisant pour que la jeune femme veuille tenter son expérience.

Lizzie garde sa main sur la sienne alors qu’elle se relève légèrement pour aller effleurer les lèvres toujours aussi tentatrices et affolantes du suédois. Un simple souffle mélangé et un doigt d’honneur à l’encontre de l’horloge, le temps se suspendant un peu plus alors que Lizzie embrasse la commissure de ses lèvres. Elle ne répond plus vraiment de rien, elle regrettera peut-être après de s’être laissée aller comme ça mais c’est Wren, bordel. Et parce que c’est lui, tout saute, tout disjoncte dans son cerveau qui ne fonctionne pas très bien, qui n’est pas en pleine possession de ses capacités. Plus rien ne répond à l’appel quand elle bouge ses lippes contre les siennes, pleinement cette fois, avec une insistance qui ne coïncide pas avec sa léthargie actuelle.
C’est littéralement le brasier, la foudre et le cyclone qui s’abat en elle alors que son corps semble vouloir le retrouver pleinement. Il y a peut-être un petit goût de faux, comme si les choses ne doivent pas se passer comme ça. Lizzie pourrait en chialer sur place tellement que ça l’engloutit dans chaque paroisse de son être. Et pourtant, elle se redresse un peu plus encore, se retrouvant quasiment sur lui, ses lippes avides contre les siennes, le suppliant sans un mot. Elle n’a pas envie de parler, le langage pouvant être une perte de temps inutile.

Lizzie veut juste le respirer, le sentir, se laisser tomber complètement à lui. Son esprit est à mille lieux d’ici et sa peur qui ne rôde jamais loin, a l’air de s’être faite la malle, certainement aidé par ce qu’elle a pris. Mais son envie de Wren est toujours là, elle n’est pas fictive, elle n’est pas médicale non plus. Elle est sentimentale, elle est profonde et mon dieu qu’elle l’aime.
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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptySam 14 Déc 2019 - 15:22


Retourner dans le passé quelques minutes, avant que tout ne parte en fumée, que leur relation ne se transforme en enfer personnel. Wren voulait repenser aux bons moments, à cette joie qui l'avait traversé en croisant le regard de la petite brune en face de lui. Elle était venue jusqu'à lui et il ne se rappelait même pas de la manière exacte dont elle l'avait abordé, il était bien trop concentré sur les expressions de son joli minois. Comme à son habitude, ce cher Doherty avait caché ce qu'il ressentait à ce moment là, un simple sourire ornant les traits de son visage, un poil enjôleur et séducteur, du vrai suédois des grands soirs. Il n'avait pas pu quitter ses yeux après cela et dieu seul savait quel avait pu être le sujet de leur conversation, Wren pensant simplement au fait que la rencontre qu'il venait de faire allait changer le cours de son existence. C'était tout à fait ce qui était arrivé au final: Lizzie avait fini entre ses bras et il n'avait pas essayé de l'y déloger pendant presque un an, avant que sa folie ne le rattrape et l'emporte loin d'elle. Une énième tragédie pour lui mais il avait toutefois à réussi à la retrouver, dans quel état cela dit. Wren en avait mal au coeur de la sentir si vulnérable, si proche du précipice mais au moins, là, elle acceptait d'être proche de lui, sentant la souffle de sa respiration dans son cou alors qu'elle lui répondait avec un ton qui lui était plus familier. "Lizzie Potter m'aurait-elle manipulé? Non, j'étais sobre ce soir-là, tu m'as ensorcelé ou je sais pas." Il pouvait au moins être honnête à ce sujet, même si le tout arrivait douze ans plus tard, douze ans trop tard. Le brun n'avait jamais été en mesure de tout lui dire ce qu'il avait sur le coeur, tout ce qu'il ressentait pour elle mais maintenant, les vannes étaient ouvertes et il avait beaucoup moins peur. A croire que son dernier craquage en date lui avait fait prendre conscience de la fragilité de la vie, de cet équilibre instable constant. "La lune me va mieux, je suis un homme de nuit donc je vais pas te contredire." Il était sombre, Doherty, il l'avait toujours su mais si Lizzie était capable de l'accepter comme il était, c'était le plus beau cadeau qu'il pouvait gagner. Cette femme était la plus belle chose qui lui était arrivé et il était convaincu que ce n'était que le début de ce qu'elle pouvait lui apporter. Il lui souriait d'ailleurs lorsqu'elle mentionna l'effet d'hypnose qu'il avait sur elle et qui était encore tangible. Wren sentit ses lèvres proches de sa mâchoire mais il n'osait pas tourner totalement ses yeux vers elle parce qu'il ne voulait pas qu'elle fuie. Non, elle était plus vivante que ce qu'il avait pu observer ces dernières semaines alors, il conservait cette distance le temps qu'elle accepte de briser la barrière. Elle le fit d'une manière des plus impressionnantes puisqu'elle attrapa la main de Wren pour la poser sur la peau de sa hanche, le grand nordique frissonnant dès l'instant où sa paume sentit sa peau chaude sous ses doigts. Instinctivement, il caressa avec douceur l'endroit en question, la main de Lizzie encore posée sur la sienne. Cette fois, il remonta son regard vers le sien, sentant l'atmosphère changer autour d'eux, les lèvres de Lizzie voyageant vers la commissure des siennes sans que Wren ne s'éloigne, sans qu'il n'agisse vraiment. Du moins, pas avant que Lizzie happe ses lèvres charnues avec hâte, laissant libre court à ce manque de douze années qui les avaient séparés. Cette fois, Doherty répondit à son étreinte avec la même fougue, sa main libre glissant dans sa nuque pour que la jeune femme finisse totalement assise sur lui. Il ne voulait pas la lâcher, il ne voulait pas que cela s'arrête, son coeur battant à tout rompre à l'intérieur de sa cage thoracique et il sentait les frissons parcourir son échine, le désir le happer comme jamais. Néanmoins, il dût laisser respirer Lizzie, ses lèvres se détachant des siennes de quelques centimètres, son âme complètement sans dessus dessous de ce qu'elle venait de faire. "C'était en quel honneur, Lizzouille? Tu sais que je veux guérir la moindre de tes cicatrices... Je suis pas un homme comme l'autre connard là et je veux pas que tu fasses quelque chose de regrettable, surtout si t'es pas prête pour ça." Il ne bougeait pas d'un cil, leurs mains toujours liées sur la peau de Lizzie, la seconde de Wren naviguant sur son doux visage, le regard vert électrisé. "Je veux pas que tu crois que je profite de toi, non, moi, je veux juste être avec toi quand tu le voudras..." Il déglutit, visiblement ému de son propre constat: des mots qu'il n'avait pas contrôlés, des mots qu'il ne contrôlerait plus jamais envers Lizzie Potter.
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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyDim 15 Déc 2019 - 11:33



Elle, ensorcelée quelqu’un ? Impossible. On lui a bien trop fait cette jolie blague pour qu’elle y prenne attention, pour qu’elle le prenne au sens réel qu’il essaie de lui transmettre. La manipulation est aussi quelque chose qui lui est totalement étranger. Elle ne ressemble pas à sa mère pour cela, totalement dénuée de tout sens logique dans ce jeu psychologique. Et comment Lizzie aurait pu prétendre d’avoir ce genre d’influence sur un garçon tel que Wren ? Il faisait partie de cette catégorie de ceux qui avaient l’air d’avoir le monde à leurs pieds, à qui on n’ose pas dire non, ni faire attendre. On ne peut pas manipuler ou ensorceler cette catégorie. Mais elle, elle se rappelle très bien de l’attraction qu’il avait provoquée en elle, n’ayant pas été très sobre elle-même pour avoir eu le cran de venir le voir.
Dieu qu’elle remercie les verres qui se sont enchaînées dans ses mains pour lui avoir donné ce courage nécessaire.

Wren lui affirme qu’il est “un homme de nuit” et Lizzie ne le contredit pas. Mieux encore, elle s’invite dans ses bras pour ce soir, elle se colle à lui comme elle avait eu l’habitude de le faire et surtout, ses lèvres finissent par s’échouer sur les siennes. Avides, passionnées, luxuriantes, c’est toute l’envie de ces années de manque qui ressortent. “Sois l’homme de ma nuit, Wren” qu’elle pourrait lui murmurer si elle n’était pas occupée à se perdre en lui. Sa main sur sa hanche l’électrise totalement et ça provoque un court-circuit, un blackout total absolument partout. Lizzie s’est perdue en chemin, elle vogue, elle cherche depuis des années sa place. Elle s’est enfermée dans cet abyme de douleur, de souffrance depuis quelques semaines à cause d’un évènement qui aurait pu être pire si ce n’avait pas été pour l’homme qui répond favorablement à son baiser. Celui-là même qui s’applique à l’approche de lui, à glisser une main à sa nuque, qui lui laisse le loisir d’entamer cette danse dont ils ont été privés pendant des années. Elizabeth finit sur lui sans qu’elle ne sache vraiment comment, ses membres étant indépendants de tout ce que sa tête peut ordonner. De toute façon, tout est désordonné, là-haut. Il n’y a plus aucune cohérence, il n’y a plus personne à bord. Il n’y a que le bruit de son cœur qui résonne partout, comme pour lui rappeler que Wren est bien différent des autres.

Et pourtant, Lizzie ne veut pas le voir comme ça.
Elle ne veut pas de sentiments, ce soir, elle veut justement tout ignorer. Elle aurait pensé que ce qu’elle a pris comme pilules lui auraient suffit à éteindre tout, à ne lui faire ressentir que cet état comateux et endormi dans lequel elle se prélasse fort bien depuis des jours. Mais quand Wren finit par détacher ses lèvres, Lizzie a une plainte de douleur, comme s’il vient de lui arracher la seule chose qui lui permet de respirer. Son souffle, sa respiration, quand bien même saccadé, fortement puissant et délicieux. Elizabeth regarde ses lèvres alors que ces dernières parlent, la voix de Wren à la fois incertaine mais sûre d’une chose : ne pas lui faire de mal. Pendant qu’il parle, Lizzie a ses propos yeux qui finissent par capter les siens et elle se dit qu’elle devrait peut-être éviter de faire ça. Parce que les yeux de Wren sont bien trop expressifs, autant voire plus que ses mots, porteur de messages que pour l’instant, elle n’est pas prête à lire ni à recevoir.

Alors elle se distrait et s’arrache de ce contact visuel en se baissant pour embrasser sa mâchoire, caresser sa peau du bout de la langue, sentir sa veine palpitante dans son cou. « T'es pas lui, je sais que t'es pas lui, mais il faut que tu me le rappelles, Wren. Il faut que tu l’effaces à tout jamais. On s'en fiche si je suis prête ou pas, il faut que je ressente autre chose. Qu'on prouve qu’on est bien vivant, toi et moi, maintenant, ce soir. » Parce qu’elle ne sait pas ce que demain sera fait et que ce qui compte, c’est toujours l’instant présent. Sa main libre attrape la sienne pour enlacer leurs doigts sur le matelas, pilier pour ne pas qu’elle s’effondre sur lui, au sens presque aussi littéral qu’imagé. Ses lèvres naviguent toujours, s’échouant sur le haut de son torse, s’imprégnant de tout ce qui n’est pas recouvert. « C’est moi qui ose, là. C’est moi qui te mets au défi. Si tu ne veux pas de moi dans la mort, alors amène-moi ailleurs. » N’importe où, Lizzie le suivra quoiqu’il arrive. Elle est complètement abreuvée de lui, elle ne réfléchit plus, elle se laisse juste porter par le flot, par ses envies. Une petite tentatrice qui s’ignore alors que sa bouche remonte sur son épaule, sur la courbe de son cou, sous son oreille avant de venir embrasser le lobe délicatement. « Arrête de faire ton gentleman. Sois égoïste. Brise-moi ces barrières, brusque-moi s'il le faut, fais n'importe quoi, mais conquiers-moi, défends-moi contre moi-même. »
Les regrets, elle y pensera plus tard. Ce soir, elle met tout de côté.

Alors que ses lèvres retournent se perdre sur les siennes, pressantes, impatientes et animées par plus de vie que jamais, Lizzie n’a qu’une certitude ; que Wren est le seul en qui elle a confiance pour ça et que ça, jamais ça ne sera remis en question. Son corps le réclame, c’est bien une preuve qu’il a toujours cet impact, cet effet sur elle. Celui d’un brasier, d’une envie folle qui n’a pas été atténuée par le temps, bien au contraire. Et ce soir, ça la rend folle. Folle de vouloir plus, folle de le vouloir lui, folle de ne plus pouvoir attendre. Juste ce soir, Wren, s’il te plait. Offres-moi ça. Apaise-moi. Montre-moi que tu ne m’as pas oublié.
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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyDim 15 Déc 2019 - 17:03


Wren n'avait jamais été un homme de raison, plutôt d'action, même si la plupart de ses choix en la matière n'étaient pas de bonne augure. Son impulsivité avait toujours été sans égale, trait de caractère qu'il avait hérité de son cher père, autant dire qu'il n'appréciait guère l'idée mais c'était comme cela, il ne pouvait pas changer un fait ancré aussi profondément en lui au bout de trente ans. Alors, le jeune suédois avait dû s'y faire, tenter envers et contre tout de vivre avec, sans que les conséquences ne lui fussent trop dramatiques. Ce soir, pourtant, il y avait quelque chose d'un peu fou qui se passait car Doherty était arrivé en pleurant face à Lizzie, incapable de se contrôler, le feu lui démangeait les phalanges. Certes, le mal semblait l'avoir quitté pour un petit moment, parce qu'il s'était concentré sur les états d'âme de la belle brune, oubliant momentanément tout ce qui ne tournait pas rond chez lui. Il savait néanmoins qu'il n'était pas stable, que le moindre acte pouvait le faire sombrer d'un côté ou de l'autre et là, Potter savait très bien comment remporter cette manche. Elle l'avait embrassé, elle avait posé sa grande main sur son corps et Wren avait senti son coeur battre plus fort, ses pensées se battre entre elles pour savoir qui allait prendre le dessus. La logique voudrait qu'il l'arrête là parce qu'elle avait trop vécu récemment et qu'elle était en proie à des sentiments qui ne légitimaient pas ce qui se passait. Wren ne voulait pas l'avoir dans le désespoir, il voulait que ce fut l'amour qui la porte et rien d'autre, ce n'était pas ce qui la transportait ce soir-là et il en avait forcément conscience. Son côté impulsif, pourtant, ne pouvait que répondre à son baiser avec une vigueur non dissimulée parce que c'était Lizzie, qu'il l'avait toujours désirée plus que n'importe quelle autre et qu'il l'aimait. Alors, en se détachant d'elle momentanément, pour reprendre un peu d'air dans ses poumons, il essayait de se battre, de faire gagner une part de lui qui ne menait pas la danse habituellement... Sa raison. Lizzie ne voulait pas en démordre, Lizzie ne chuterait pas, elle le montrait en venant embrasser chaque parcelle de peau qu'elle trouvait à sa portée, ses doigts venant se mêler aux siens contre le matelas et Wren n'était pas assez fort pour lutter contre le flot d'émotions qui le happaient à ce moment-là. Il sentait son désir naître dans le creux de ses entrailles, des murmures s'échappant de sa gorge malgré tout quand elle évitait son regard pour faire échouer ses lippes dans son cou, son oreille, le haut de son torse. "Je me fiche pas que tu sois prête. Je veux pas te brusquer, je veux plus être égoïste, je..." La raison qui luttait, c'était sûrement peine perdue, clairement même au moment où ses yeux rencontrèrent ceux de Lizzie à nouveau et que ses lèvres vinrent s'échouer sur les siennes avec une force irrésistible et le suédois lui répondit, avec hâte, avec une envie extrême, ses lippes s'entrouvrant pour chercher une danse suave avec sa belle brune. Il s'était relevé vers elle pour coller son buste au sien, leurs doigts encore liés mais cette fois dans les airs, sa main qui remontait doucement dans son dos nu, sous son pyjama et il se sentait déjà parti si loin. Effectivement, ses lèvres quittèrent ceux de la jeune actrice pour glisser avec délicatesse dans son cou alors que sa main redescendait à nouveau pour se poser sur sa cuisse qu'il caressa délicatement. Par ce geste sûrement spontané, il désirait effacer les marques que l'autre homme avait posées sur elle. Non, Lizzie n'était pas sa victime, elle ne le serait plus tant que Wren serait à ses côtés pour guérir chaque plaie qu'elle portait sur elle et en elle. Il voulait prendre soin d'elle, l'aimer là où d'autres avaient forcément échoué parce que leur relation n'avait jamais été effacée, elle ne le serait jamais. Le brun s'osa délicatement à remonter son corps de sa main, ses doigts encore si doux sur les bribes de peau qu'il croisait, passant un temps important sur ses hanches qui avaient été brutalisées et remontant jusqu'au galbe de sa poitrine, cet endroit où l'homme avait déchiré sa robe. Lui voulait apaiser ce terrible souvenir en revenant embrasser Lizzie au moment où sa main atteignit sa poitrine, douze ans après la dernière fois qu'il put la toucher aussi étroitement et déjà, il en mourait. Douze ans, c'était trop long sans l'être aimé. C'était douze années de trop où ses yeux verts d'eau n'avaient pas pu la regarder de la sorte en reprenant son souffle une demie seconde. Douze années à ne pas pouvoir l'aimer, ce n'était plus possible. Plus jamais.
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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyDim 15 Déc 2019 - 18:29



Elizabeth n’est pas des plus ambitieuses ou en tout cas, pas de ceux qui font tous pour parvenir à leurs fins. Si cela avait été le cas, voilà bien longtemps qu’elle aurait fracassé et décanté les portes de l’univers du cinéma pour s’y faire une place coûte que coûte, sans penser aux conséquences, aux faux espoirs, sans se laisser abattre aussi. Mais non, Lizzie s’est toujours contemplée dans ce qu’elle connait, dans des repères simples qui n’ont de sens pour personne qu’elle. Oui, elle partait à l’aventure, sur des terrains inconnus, parfois austères, parfois dangereux et tout ça, sans une once d’anxiété. Parce qu’elle s’y sentait utile, parce qu’elle avait l’illusion peut-être de servir à quelque chose. De se prouver qu’à défaut de ne pas faire ce qu’elle voulait, elle aidait les gens, son prochain et celui d’hier. Se nettoyer la conscience en pensant que de tenter de guérir les autres l’aidera à avancer.
Mais la vérité est que malgré ses bonnes actions, Lizzie a toujours ce vide, ce sentiment étrange d’être satisfaite sans être comblée. Elle se maudit de ne pas être plus heureuse, elle qui n’a pas une vie des plus compliquées, ni des plus ardues. Elle a un toit sur la tête, des amis, un travail. Elle n’est pas à plaindre et pourtant, il y a toujours cette insatiabilité au fond d’elle, quelque chose qui manque sans qu’elle ne sache réellement ce que c’est.

Quand elle entend vaguement Wren essayer de protester, de se dresser contre elle, une tentative peut-être de la repousser gentiment parce qu’elle n’est pas franchement dans son meilleur état, Lizzie n’a jamais été aussi déterminée de sa vie. Elle se balade, elle le tente, elle veut qu’il vienne avec elle. Wren Doherty, être la voix de la raison, de la logique, de la stabilité, c’est impossible. La jeune femme ne veut pas croire qu’il ait autant changé, ni même qu’il soit plus en état qu’elle de résister de toute façon. Elle le prend par le bas, elle le tire vers elle, elle joue de ses faiblesses en l’embrassant comme ils en crèvent d’envie depuis que leurs regards se sont croisés de nouveau douze ans après.
Et vient le sentiment de comble, d’allégresse, de satiété quand il finit par relâcher cette pression vaine, abandonner cette lutte déjà perdue d’avance. Quand il s’ouvre à elle et encore mieux, qu’il vient la chercher, se rapprochant d’elle, lui caressant allègrement le dos. Toute son échine à Lizzie frémit, ses membres s’engourdissent et elle eut un balbutiement incompréhensible alors qu’elle lui offre son cou et qu’il caresse sa cuisse pourtant habillée. Lizzie clôt ses yeux une demi-seconde, une erreur qu’elle ne refait pas alors que ses cuisses se crispent autour de Wren, ses yeux se portant sur sa forme pour se rappeler que c’est lui, c’est le suédois qui est en train de perdre délicatement sa main un peu partout sur elle et que si elle a du mal à respirer, c’est à cause de l’émotion, de son cœur qui se compresse, du manque. Ce fichu manque de lui pendant douze ans, des années de perdues qui ne seront jamais rattrapées mais qui ne peuvent pas être reproduites. Sa main libre se coince dans ses cheveux qu’elle tient fermement pour le garder près d’elle, pour ne pas qui ôte le contact de ses lèvres sur sa peau. Sinon, elle pourrait en crever, se désintégrer, partir en fumée. Son autre main se compresse autour de celle de Wren, sa tête ayant pu partir en arrière s’il ne l’avait pas retenu de ses lèvres au moment où sa main chevauche sa poitrine.
Lizzie a une plainte qui grésille au fond de sa gorge alors que le baiser n’a rien de doux, ni de délicat. Rien avoir avec ce qu’il a pu connaitre d’elle quand ils étaient adolescents. Elle lui impose un rythme fort, une danse effrénée, dévalant tout simplement les escaliers du désir et de la passion et refusant totalement de se pencher sur ce que son cœur veut. Evidemment qu’il est en train d’exploser, bien sûr qu’il fait des sursauts, qu’il quémande plus, qu’il ne veut que rejoindre son autre moitié.

Elizabeth finit par lui mordre la lèvre au moment de reprendre leurs respirations, son bassin contre le sien se mouvant légèrement alors que leurs souffles bien plus chauds qu’il y a quelques minutes se mélangent. « Sois juste toi, Wren. Pas de filtre, pas de retenu, rien du tout. T’es venu toquer à ma porte, il y a une raison pour ça. Libère-toi un peu de cette pression, de ce qui te pèse. Abandonne-toi, ne réfléchis pas… Sois à moi. » La conscience, ça sera pour plus tard. Les remords aussi. Elle lui retire son teeshirt bien trop gênant à son goût dans un geste d’empressement tout en bougeant de nouveau légèrement son bassin. Réveillée soudainement, son être reconnait cette chorégraphie qu’il connait par cœur, l’ayant pratiqué et développé avec abondance au fil des années. Expérience qu’elle compte visiblement mettre à profit pour faire sombrer Wren avec elle un peu plus, quitte à lui provoquer des désillusions plus tard.

Mais pour l’instant, Lizzie se serre de nouveau contre lui, une main lui massant les cheveux tandis que l’autre explore son épaule et son dos alors que ses lèvres reprennent d’assaut les siennes. Si ses membres tremblent, ce n’est pas de peur ou de crainte, mais clairement de frénésie et d’ivresse de lui. Pour lui. Parce que Wren est l’élément manquant de toute la chaîne de sa vie. Celui qui finira par tout remettre sur piste, sur les rails pour qu’elle puisse de nouveau avancer.
Même si ce soir, Lizzie ne réfléchit pas à avancer. Elle stagne même en beauté sur le suédois, l’embrassant tout en l’implorant, le caressant tout en le séduisant. Parce que si Wren ne vient pas avec elle, s’il fait un pas en arrière là maintenant, la jeune femme ignore si elle pourrait y survivre. Et Lizzie n’est pas prête à laisser cette éventualité s’affirmer.
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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyDim 15 Déc 2019 - 19:48


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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyDim 15 Déc 2019 - 21:10




Dernière édition par Lizzie Potter le Dim 15 Déc 2019 - 21:39, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyDim 15 Déc 2019 - 21:37


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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyDim 15 Déc 2019 - 22:44


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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyDim 15 Déc 2019 - 23:07


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Message(#) Sujet: Re: You're killing me over love ¤ Lizzie You're killing me over love ¤ Lizzie - Page 2 EmptyLun 16 Déc 2019 - 0:01


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