ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1632 POINTS : 40
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Dans la grande loge commune où tous les élèves du cours se préparent pour leur numéro, Sid se retient de faire nerveusement les cent pas. Même s’ils se trouvent encore à l’abri en arrière-scène, la rumeur indistincte de la foule bourdonne dans ses oreilles. Adossé contre le mur, les bras croisés, il observe Aisling qui, installée à l’une des petites stations, applique avec précision son maquillage de scène. Celui du tatoueur, beaucoup moins élaboré, est terminé depuis longtemps. Il s’est contenté d’un peu d’ombre à paupières, d’eyeliner et de mascara, et du rouge à lèvres foncé qu’Aisling lui a recommandé. De la regarder faire le détend moins qu’il ne l’aurait voulu, probablement parce que ça lui rappelle forcément qu’ils doivent monter sur scène dans un peu plus d’un quart d’heure. J’ai besoin de bouger, songe-t-il brusquement. Il s’écarte du mur et se penche vers Aisling. « Je reviens, » lui glisse-t-il à l’oreille. Il allait poser un baiser sur sa tempe, mais il s’arrête dans son élan, se souvenant juste à temps qu’il laisserait une jolie tache bourgogne sur sa peau s’il faisait ça. Oups. Il se redresse donc et s’éloigne en enfonçant les mains dans les poches de son pantalon. Il longe le couloir décoré de branches de houx et de guirlandes lumineuses. Ses pas le mènent tout naturellement vers les coulisses, où il se glisse entre les rideaux épais pour voir ce qui se passe sur la scène. La clameur du public a été remplacée par les accords d’une valse lente. Il tend le cou pour jeter un coup d’œil dans la salle. En dépit des spots brillants qui illuminent le stage, il peut détailler chacun des visages qui constitue la masse de spectateurs venus assister au spectacle. Tout au bout de la rangée, la silhouette d’une tignasse brune désordonnée qu’il connaît très bien lui apprend que Caroline est bel et bien venue « assister à leur triomphe », comme elle le dit elle-même. Les paumes moites et le cœur battant un peu trop fort tout à coup, il se détourne pour observer le couple qui tournoie au milieu des sapins artificiels et des faux cadeaux recouverts de papier brillant qui constituent le décor. Les danseurs se déplacent avec tellement de grâce qu’on dirait qu’ils flottent au-dessus du plancher. J’y arriverai jamais, putain. Se disant qu'il aurait dû rester dans la loge, bien caché loin du feu des projecteurs, il tourne brusquement les talons et sort des coulisses. Dans sa hâte, il manque de trébucher sur l’énorme casse-noisette que l’un des groupes de danse a apporté comme accessoire pour leur chorégraphie. Alors qu’il déboule dans le couloir, la voix éthérée et toujours distinguée de leur professeur de danse l’interpelle. « Vous avez le trac, Sid ? » Le vieil homme l’observe, un sourire sur son visage plissé par l’âge. Il se laisse distraire un instant par le maquillage sombre de Sid, qu’il détaille d’un œil amusé. Embarrassé, le tatoueur glisse une main sur sa nuque avant de hocher la tête. « Un peu. » Beaucoup, en fait. Je flippe complètement. « C’est normal, mais vous vous en sortirez très bien, j’en suis certain. » Pas tout à fait convaincu, le jeune homme se demande si c’est le genre de paroles vides de sens et convenues qu’il balance à tous ses élèves un peu trop nerveux. Comme s’il avait lu dans ses pensées, le prof ajoute : « Dans le doute, laissez-vous guider par Aisling. Elle est douée, elle vous rappellera ce que vous devez faire. » Parfois, Sid a l’impression qu’il s’amuse à jouer les vieux sages avec ses conseils à la con, comme s’il se prenait pour le Yoda personnel de ses danseurs amateurs. Mais pour une fois, il n’a pas tort et Sid lui offre un petit sourire sincère. « Merci, » dit-il en reprenant le chemin de la loge. Il retrouve Aisling, qui est toujours assise à sa station. Il s’approche et vient se planter à côté d’elle. Après une brève hésitation, il tend la main vers le col de la chemise qu’elle a enfilée et, même s’il est parfaitement placé, il fait mine de le rajuster. Il profite de ce petit geste nonchalant pour camoufler le fait qu’il se sent toujours mieux quand la jeune femme est tout près de lui. Dans la glace, le reflet de la brune lui lance un regard interrogateur. Grillé. Il soupire légèrement. « Je stresse de monter sur scène. » J’ai peur d’oublier la chorégraphie, de rester figé sur place, que les gens rient de moi ou de nous. Ou de glisser, de tomber, de ne pas te rattraper pendant l’un des sauts ou encore de trébucher sur l’un des sapins. « J’veux pas te faire honte, » avoue-t-il d’une voix sourde, tout bas, pour qu’il n’y ait qu’elle qui puisse l’entendre. Il n’est déjà pas très à l’aise de révéler ses angoisses, il veut pas en plus que ça vienne aux oreilles de l’une des commères du groupe qui se prépare à quelques mètres d’eux.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Sam 25 Jan 2020 - 6:53, édité 2 fois
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1378 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Concentrée sur son reflet, Aisling applique avec soin son maquillage de scène. Sa tenue noire et l’ombre à paupière sombre qu’elle a choisi contrastent étrangement avec les lumières joyeuses et les décorations colorées qui égaient le petit théâtre où sont rassemblés les danseurs et leurs familles pour le spectacle de fin d’année. Il faut dire que pour elle, Noël n’a jamais été l’événement magique décrit dans les christmas specials britanniques. Dans son enfance, cette fête signifiait à peine un cessez-le-feu dans son existence, un repas rassemblés autour d’une grande table où les chants patriotiques affluaient à mesure que l’alcool remplissait les verres, la fouille réglementaire sur le seuil de l’église avant de se les peler pendant la longue messe austère durant laquelle Aisling priait pour qu’une bombe n’explose pas entre les rangées étroites de bancs inconfortables. Débarquée à Brisbane, le 24 est devenu synonyme de défonce en compagnie d’autres marginaux tandis qu’elle utilisait le 25 pour anesthésier ses sens et cuver sa gueule de bois. Et pourtant, il y a toujours cette excitation enfantine lorsque les rues comme les boutiques se parent de leurs lumières scintillantes, cette pointe d’envie qui pince son cœur quand les familles soudées se pressent autour d’un père Noël blasé le temps d’une photo, et les quelques larmes discrètes qu’elle lâche par mégarde sur les films incroyablement niais qu’elle et Sid ont pris l’habitude de regarder ensemble autour des fêtes de fin d’année. Sid qui s’en revient d’ailleurs de sa petite promenade et se poste à ses côtés en silence, laissant ses doigts parcourir le col de sa chemise fluide pour le réarranger. Un geste tendre qui ne lui aurait probablement pas mis la puce à l’oreille si Aisling ne le connaissait pas si bien. S’écartant du miroir pour vérifier le tracé du rouge à lèvres prune qu’elle vient d’appliquer, la brune en profite pour jeter un coup d’œil sans sa direction et tenter de lire sur ses traits ce qui le tracasse. La réponse ne se fait pas attendre : « Je stresse de monter sur scène. » Il avoue avec un soupir, et l’irlandaise sent son cœur se gonfler d’affection. C’est qu’il est franchement adorable avec cet air incertain ; mais aussi, elle sait à quel point il lui est difficile d’admettre ses inquiétudes. « J’veux pas te faire honte. » Aisling accueille cette nouvelle confession avec un froncement de sourcils et repose le gros pinceau qu’elle utilisait pour terminer son maquillage avec une touche de couleur sur ses joues et le bout de son nez. « Me faire… » Elle répète, un peu abasourdie, puis se relève pour lui faire face et prend son visage entre ses mains. « Mais mon Sid tu pourrais pas même si t’essayais. » Elle affirme en cherchant son regard, ses pouces caressant délicatement sa mâchoire. Aisling sait qu’il n’était pas particulièrement emballé par la perspective de s’afficher devant un public pour la collecte de Noël et qu’il a surtout accepté pour lui faire plaisir, comme elle rêvait de son duo sous les lumières festives mais aurait refusé de danser avec qui que ce soit d’autre. Elle ignore comment exprimer la joie, la gratitude et la fierté qui se sont mêlées dans sa poitrine quand il lui a promis d’être son partenaire sur cette scène, mais elle essaie quand même : « Ça compte énormément pour moi qu’tu sois là, rien d’autre n’a d’importance. » Au pincement septique de ses lèvres, elle sent qu’il aura besoin d’un peu plus d’encouragements. Après tout il ne danse que depuis quelques mois, et contrairement à elle c’est la première fois qu’il le fera devant une audience. « Puis c’est normal de stresser avant un spectacle, t’sais ? Moi aussi j’flippais carrément au début. Mais dis-toi qu’c’est pas grave si tu t’plantes dans tes pas. Ça m’arrive aussi et personne remarque jamais rien parce que les gens connaissent pas la choré… enfin sauf si tu m’laisses m’écraser sur le sol, là ça se verra un peu. » Elle incline la tête, un sourire taquin aux lèvres ; mais loin de le détendre, sa petite blague semble plutôt faire écho à ses craintes si elle en croit l’éclair de panique qui vient de s’allumer dans ses yeux clairs. Incapable de se retenir, Aisling laisse échapper un petit rire attendrit et glisse une main contre sa nuque tatouée. « Sid ! Ça arrivera pas, on l’a répété des centaines de fois, j’ai confiance en toi. Tu gères. » Le souvenir de leurs entraînements ces dernières semaines diffuse une chaleur agréable dans sa poitrine. Elle a aimé partager ces moments de rire, de tendresse et de concentration avec lui, aimé sentir leurs corps se rapprocher dans cet environnement qu’elle maîtrise, cet environnement qui ne l’effraie pas. Ses yeux glissent vers les lèvres sombres de son copain et Aisling pince les siennes. « Ça t’va vraiment bien ce look mon vampire-dandy. » Elle murmure en laissant ses doigts glisser le long des bretelles qui reposent sur ses épaules, espérant par la même occasion lui changer les idées pour l’aider à se détendre un peu. « J’ai terriblement envie de t’embrasser mais j’veux pas bousiller nos maquillages... »
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1632 POINTS : 40
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Dans le miroir, Aisling fronce les sourcils. Elle a l’air tellement perplexe qu’il sent son estomac se tordre de nervosité. T’aurais dû te taire, elle comprend pas pourquoi tu flippes. Les yeux collés au plancher, il la voit du coin de l’œil abandonner son pinceau et se lever. Ses mains se posent délicatement sur sa mâchoire et essaient de le convaincre de relever la tête. « Mais mon Sid tu pourrais pas même si t’essayais. » Même s’il l’avait voulu, il n’aurait pu s’empêcher de venir croiser le regard d’Aisling. L’affection profondément sincère qu’il lit sur son visage lui coupe le souffle et lui comprime la poitrine tout à la fois. « Ça compte énormément pour moi qu’tu sois là, rien d’autre n’a d’importance. » Elle a l’air tellement certaine de ce qu’elle affirme qu’il a profondément envie de la croire, mais il a du mal à combattre l’inquiétude qui s’est enracinée dans sa poitrine et refuse de lâcher prise. Tu dis ça maintenant, mais on a pas encore dansé. Tu seras encore du même avis si tout le monde se fout de notre gueule à cause de moi ? Malgré ses doutes, il hoche la tête comme si elle l’avait convaincu, désireux de mettre fin à cet échange qui crée un vague malaise chez lui. Il a beau être habitué à offrir du réconfort à tout le monde, il a souvent du mal à en recevoir puisqu’il ne sait jamais trop comment réagir. Cependant, il a une fois de plus sous-estimé la capacité d’Aisling à décoder ses émotions, même celles qu’il essaie de camoufler sous un vernis de calme. Tandis que ses pouces effleurent tendrement la mâchoire de Sid, elle lui explique que c’est normal d’avoir le trac, que ça lui arrivait aussi les premières fois où elle a dansé devant un public et que personne ne remarquera s’il se trompe. Devant la logique de ces arguments, sa nervosité commence à s’incliner. Juste comme il sentait enfin ses tripes se dénouer, elle ajoute : « Ça m’arrive aussi et personne remarque jamais rien parce que les gens connaissent pas la choré… enfin sauf si tu m’laisses m’écraser sur le sol, là ça se verra un peu. » Tu vois, t’y as pensé toi aussi, ça veut dire que ça peut arriver ! Les yeux écarquillés d’horreur, il la dévisage. Il sait très bien qu’elle rigole, il reconnaît la lueur taquine qui danse dans ses prunelles grises, mais ça n’empêche pas ses mains, qui s’étaient tout naturellement posées sur la taille de la jeune femme, de se crisper sous le coup de son angoisse renouvelée. Les doigts d’Aisling migrent jusqu’à sa nuque, où ils appuient doucement sur ses muscles tendus. « Sid ! Ça arrivera pas, on l’a répété des centaines de fois, j’ai confiance en toi. Tu gères. » Ses paroles évoquent les heures qu’ils ont passées ensemble au studio de danse ou dans leur appartement respectif à répéter leur chorégraphie, mais aussi la sérénité particulière qui l’envahit lorsqu’ils réussissent à trouver leur rythme et qu’il ne se concentre plus que sur les mouvements de son corps et de celui d’Aisling contre le sien. Surtout, elles lui rappellent qu’aucun de ces scénarios catastrophes ne s’est vraiment produit, même au début, quand il essayait de tout apprendre en même temps et qu’il ne retenait presque rien. Rassuré, il se détend tandis qu’Aisling fait courir ses doigts le long des bretelles qui reposent sur ses épaules nues. « Ça t’va vraiment bien ce look mon vampire-dandy. » Un sourire fier aux lèvres, il parcourt du regard sa silhouette fine, admirant tranquillement la façon dont les vêtements qu’elle a choisis épousent ses courbes sous la chemise. « J’ai terriblement envie de t’embrasser mais j’veux pas bousiller nos maquillages… Il se penche légèrement vers elle mais s’arrête avant que leurs fronts ne s’effleurent pour ne pas réduire à néant les efforts d’Aisling en ruinant son fond de teint soigneusement appliqué. « Moi aussi, t’es irrésistible comme ça. » Pour appuyer ses paroles, il se risque à poser un baiser délicat et beaucoup plus chaste qu’il ne l’aurait voulu, maquillage oblige, sur les lèvres de sa belle. Il aurait envie de la remercier de l’avoir écouté et d’avoir réussi à lui faire comprendre qu’il se prenait la tête pour rien, mais il ne sait pas trop comment y arriver sans avoir l’air incroyablement maladroit. En caressant doucement sa hanche, il espère qu’elle comprendra quand même ce qu’il ressent, comme elle a senti ses angoisses. « On y va ? » Main dans la main, ils sortent ensemble de la loge. Dans le couloir, ils rencontrent leur professeur, qui leur offre un sourire digne du chat de Cheshire en voyant leurs doigts entrelacés. Ils s’arrêtent dans les coulisses côté jardin où, dissimulés derrière le rideau, ils attendent de monter sur scène. Cette fois, Sid ne regarde ni la foule ni les danseurs. Les yeux fermés, il se concentre sur sa respiration et sur la main d’Aisling dans la sienne pour combattre le trac qui recommence à monter. Il essaie de visualiser leur chorégraphie, mais il a un peu de mal à le faire. Les pas lui viennent plus ou moins naturellement une fois qu’il s’est mis à bouger, alors qu’il se laisse plutôt guider par ses muscles qui se sont imprégnés des mouvements qu’il doit exécuter que par son cerveau. Il est tiré de son état presque méditatif par les lumières qui s’éteignent dans la salle et le duo de danseurs qui sort de scène et passe à côté d’eux, le souffle court et un grand sourire aux lèvres. Leur tour est venu. Sid se sépare d’Aisling, essuie rapidement ses mains rendues moites par la nervosité sur son pantalon, puis s’avance sur des jambes plus solides qu’il ne l’aurait cru jusqu’au milieu de la scène. Là, il s’immobilise, les bras ballants et le dos tourné aux coulisses d’où doit sortir sa partenaire. Le cœur battant, il attend. Un spot s’allume et se pose sur lui, l’éblouissant momentanément, en même temps que les premières notes de la chanson se font entendre. Les percussions et les accords de guitare emplissent la salle et, tandis que la voix grave du chanteur l’entoure, le tatoueur perçoit la présence de la jeune femme juste derrière lui. Don't wanna live as an untold story, rather go out in a blaze of glory. Les mains d’Aisling se glissent sur sa poitrine. Mécaniquement, il les recouvre de l’une des siennes. Elles le repoussent. Obéissant à leur impulsion et à la musique, il s’écarte de sa copine en tournant sur lui-même. Grâce à leurs mains toujours liées, il se sert de son corps comme d’un contrepoids pour permettre à Aisling de se pencher vers la gauche avant de la tirer vers lui et de la ramener contre sa poitrine en une pirouette fluide. I can't hear you, I don't fear you. Sa nervosité disparaît, se fond dans la musique et dans la routine de leur chorégraphie. I'll live now 'cause the bad die last, dodging bullets with your broken past. I can't hear you, I don't fear you now. Plongé dans la danse, il en oublie le jugement potentiel de l’auditoire, la pression qu’il sentait peser sur ses épaules, la peur de se tromper et de se ridiculiser. Rien n’existe plus, sinon les sensations qu’il perçoit : le tiraillement agréable qu’il ressent dans ses muscles sollicités de toute part, l’air qui gonfle ses poumons à chaque inspiration, son cœur qui bat dans sa poitrine. Et, surtout, la façon dont le corps pliant d’Aisling se presse contre le sien avec abandon puis s’en éloigne au rythme de la musique.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1378 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Les muscles de Sid se détendent sous ses doigts et dans ses yeux l’inquiétude disparaît enfin, remplacée par une lueur à la fois taquine et tendre qu’elle surprend de plus en plus souvent lorsqu’il caresse son corps du regard. Une lueur qui ne l’effraie plus vraiment, bien au contraire. Ses lèvres répondent à son sourire et son cœur s’emballe lorsqu’il se penche vers elle, effleurant à peine son front. Les filles du Grosvernor lui ont toutes dit que la fébrilité de ces instants ne durera pas, qu’elle fade avec le temps et l’habitude. Mais elles n’en savent rien et n’ont surement jamais vécu un truc fort, parce que les ressentis d’Aisling sont toujours aussi intenses qu’au premier soir. « Moi aussi, t’es irrésistible comme ça. » Irrésistible, hein ? Elle songe en haussant un sourcil, comme pour le mettre au défi de tenter quelque chose. Quelques semaines plus tôt, ces paroles auraient envoyé une dose de panique dans ses veines, mais aujourd’hui elles se contentent de diffuser une agréable chaleur dans sa poitrine. Car contrairement à ce qu’il laisse entendre, Sid a justement sût faire preuve d’une grande maîtrise de ses instincts, et Aisling lui accorde une confiance aveugle qui en retour l’autorise à se laisser aller petit à petit. Ce soir pourtant il ne résiste pas, et l’irlandaise écarquille des yeux offusqués lorsqu’il dépose un baiser sur ses lèvres. Elle laisse échapper un petit son de protestation pour la forme mais la caresse est trop douce pour qu’elle ait le courage de le repousser. Au contraire, elle aurait plutôt envie de le retenir contre elle, mais heureusement pour son maquillage il s’écarte et caresse plutôt sa hanche, les yeux si pleins de tendresse qu’elle ne résiste pas à l’envie d’effleurer son visage, sous prétexte de remettre une de ses mèches rebelles en place avec les autres. « On y va ? » Aisling hoche la tête avec un sourire complice et se laisse entraîner vers la scène. Ravie de le sentir plus apaisé, elle se demande si ce sont ses paroles ou sa tentative de flirt qui a finalement fonctionné.
Tous les danseurs ont leur rituel avant de monter sur scène. Visiblement, celui de Sid consiste à se tenir immobile derrière le rideau, les yeux fermés et les bras le long du corps comme un vampire prêt à glisser dans son sommeil éternel. Avec un sourire amusé Aisling se livre au sien et entreprend quelques étirements de dernière minute, prenant garde de lui laisser la main qu’il tient résolument en otage. Une clameur gonfle dans la salle et les lumières s’éteignent sur les danseurs qui reviennent vers les coulisses. L’irlandaise leur glisse une félicitation, eux un encouragement, et comme ça la place leur est cédée. Aisling serre la main de Sid dans la sienne puis le libère pour qu’il puisse rejoindre seul le centre de la scène. Les premières notes de leur morceau retentissent et diffusent un calme agréable dans ses veines. Portée par le rythme des accords rock, la brune rejoint nonchalamment son partenaire et s’arrête dans son dos, invisible aux yeux des spectateurs à l’exception de ses mains qui remontent contre la poitrine de Sid. Il les recouvre de ses paumes puis s’écarte et tourne sur lui-même. Le désir, le rejet. Elle s’échappe et se cambre, seulement retenue par leurs mains liées. Il l’attire encore et elle virevolte jusque dans ses bras. Leurs mouvements désaccordés s’harmonisent l’espace de quelques secondes avant qu’elle ne se défile à nouveau. La fusion, la fuite. C’est dans cette alternance de pas, décalés par instants et parfaitement synchronisés par d’autres, que réside la véritable complexité de leur chorégraphie. Aisling porte dans son âme la mémoire de leurs longues heures de travail : les temps qu’elle comptait à voix haute, leurs pieds qui s’emmêlaient inévitablement malgré les efforts, la frustration de Sid qui laissait place à un sourire dès qu’elle se coulait dans ses bras pour l’embrasser, persuadée qu’il finirait par retenir l’enchaînement à condition de se laisser un peu aller. Force est de constater qu’elle avait raison. Chaque mouvement est imprimé dans leurs muscles qui répondent comme par réflexe aux impulsions de la musique. Sid vacille dans ses bras, Aisling le retient et leurs lèvres s’effleurent. Elle le repousse brutalement, seulement pour s’élancer vers lui lorsqu’il s’écarte. L’amour et l’aversion. Ils luttent et s’apprivoisent, se déchirent et s’unissent sous le feu des projecteurs. Elle s’abandonne sans crainte entre ses bras qui la soulèvent, ses mains qui la retiennent, au grès des pirouettes qui l’éloignent et la ramènent inexorablement contre son corps.
Danser a toujours été une échappatoire pour Aisling. L’occasion de se laisser porter par quelque chose de plus beau et de plus grand qu’elle tout en extériorisant ses craintes et ses douleurs. Les mouvements fluides de son corps ne manquent jamais de l’arracher à la tornade de son existence pour lui offrir l’espace de quelques instants un abri salvateur ou plus rien ne peut l’atteindre. Mais lorsqu’elle danse avec Sid, c’est comme si toutes ses sensations sont décuplées. Elle se retrouve étrangement connectée, consciente de sa respiration et des regards qu’ils échangent, électrisée par ses mouvements fluides et les mains qu’il plaque contre sa peau nue. Elle tourbillonne sur scène, portée par les émotions que lui dictent la chanson, l’histoire qu’ils interprètent et leur relation. Pliée lascivement dans son étreinte, Aisling n’a aucun scrupule à exprimer ses sentiments à travers les mouvements auxquels elle s’abandonne sans la moindre réserve. La danse lui offre ainsi un espace rassurant dans lequel elle peut faire l’amour à Sid à sa manière, en attendant d’oser franchir le pas pour de vrai. I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. Pendue à son cou, l’irlandaise prend la liberté de murmurer les paroles contre son visage parsemé de mèches brunes. Un instant de sensualité avant l’ultime blessure. I wanna live better days, never look back and say it could have been me. Les bras puissants de Sid se renferment autour de sa taille, elle s’en écarte brutalement mais il la retient et son corps comme brisé lui glisse entre les doigts jusqu’à ce qu’il la ramène contre son épaule. Essoufflée, elle s’y agrippe une dernière fois avant de s’en détacher gracieusement. Ses pas l’éloignent de son partenaire jusqu’à ce que seuls leurs doigts se retiennent dans un dernier espoir fragile qu’elle rompt en quittant la scène comme elle est venue, laissant Sid dans son sillage.
Les dernières notes vibrent dans son cœur puis s’éteignent avec les lumières. Le silence s’abat comme une couverture réconfortante sur la salle, bientôt levée par les applaudissements du public. Un sourire radieux sur ses lèvres, Aisling sautille hors des coulisses lorsque les spots se rallument pour rejoindre Sid qui lui tend la main depuis le devant de la scène. Encore portée par la magie du moment qu’ils viennent de partager, elle succombe à la pulsion irrésistible qui l’exhorte à prendre son élan et bondir dans les bras de son partenaire. Malgré sa surprise, il a heureusement le réflexe de glisser ses mains sous ses cuisses pour la soutenir tandis qu’elle noue agilement ses jambes autour de sa taille. Elle voudrait lui dire à quel point elle a aimé leur pas de deux, qu’il est incroyablement sexy quand il danse, la puissance des émotions qu’il éveille dans son être et comme elle crève d’envie d’être seule avec lui. Mais les mots se bousculent dans sa gorge et les cris du public (visiblement amusé et attendrit par cet élan spontané) couvriraient ses paroles. Alors elle prend son visage entre ses mains et appuie ses lèvres contre les siennes sans plus se soucier de leur maquillage. « Tu vois, je l'savais. T’étais parfait. » Elle souffle avec un sourire tendre, front contre front et yeux dans les yeux. Puis elle dénoue doucement ses jambes et se laisse glisser sur le sol pour faire face au public. Pas de doute, il n’a rien à voir avec les habitués du Grosvernor en fin de semaine. Son sourire s’agrandit lorsqu’elle croise le regard de familles et d’amis, de gamines aux yeux brillants qui se prennent peut-être à rêver d’enfiler des pointes à leur tour. Le cœur gonflé d’un trop plein d’émotions, elle salue les spectateurs d’un geste de la main, puis noue ses doigts entre ceux de Sid alors qu’ils s’inclinent d’un même mouvement.
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1632 POINTS : 40
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Sans hésiter, Sid enchaîne quelques pas parfaitement synchronisés avec Aisling. Il ignore si c’est parce que leur vieux sage de prof a compris la nature particulière de leur relation en les voyant interagir et se rapprocher au fil des cours, ou si c’est parce qu’Aisling, en s’impliquant dans la création de la chorégraphie, y a insufflé ses propres ressentis, mais il jurerait que c’est leur histoire qu’ils racontent en dansant. Par les mouvements de leur corps, ils décrivent l’hésitation et le doute qui les hantent encore de temps en temps, la violence des sentiments qui les animent parfois, mais aussi tout ce qu’il y a de beau entre eux: la tendresse, la confiance, l’affection… Les notes de guitare qui s’accélèrent annoncent l’arrivée du refrain. En harmonie avec la voix grave du chanteur, le tatoueur se laisse porter par les paroles et ce qu’elles lui évoquent. I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. Les hauts et les bas de leur relation. Ces moments où ils croyaient effleurer le soleil du bout des doigts et ceux où ils voyaient s’écraser au sol leurs rêves aux ailes brisés. I don’t wanna take my time, don’t wanna waste one line. L’envie d’oser, malgré la peur. L’envie de persévérer, malgré la douleur. L’envie d’espérer, malgré les obstacles. Never look back and say could have been me, it could have been me. Le courage d’aller jusqu’au bout, contre vents et marées, peu importe l’issue de leur histoire. Le courage, aussi, de la vivre pleinement, pour ne rien regretter et se donner la chance d’être heureux, véritablement heureux. Charmé par la musique, le corps d’Aisling se coule contre le sien, languissant et détendu entre ses mains. Sid a compris depuis longtemps que la danse déclenche quelque chose chez la jeune femme, la libère des peurs et des inhibitions derrières lesquelles elle se replie lorsqu’ils sont ensemble. Il en profite sans hésiter, savoure chacun de ces rapprochements volés en attendant ceux qu’elle pourra lui donner; et se sert de la danse comme d’un moyen d’apprivoiser et de faire grandir le désir entre eux. Comme si, chaque fois qu’il pose ses mains sur elle pour la soulever ou la faire tournoyer, il lui murmurait doucement à l’oreille : Tu vois ? Ça sera comme ça, toi et moi, une danse qui nous relie l’un à l’autre. Ça sera doux et électrifiant et délicieux, et on touchera les étoiles ensemble. Le visage d’Aisling est tout près du sien. Il devine sans vraiment l’entendre sa voix qui lui renvoie les paroles de la chanson. Il la repousse, mais elle revient aussitôt vers lui et s’agrippe à ses épaules. Il savoure ces quelques secondes avant qu’elle ne lui échappe, lui glisse entre les doigts en s’éloignant à pas lents qui ne font que retarder l’inévitable séparation de leurs mains. Immobile, le regard collé aux lattes du plancher de bois, il écoute dans le silence qui vient de recouvrir la salle la mélodie de son cœur affolé par l’effort dans sa poitrine et de son souffle hachuré. Les lumières s’éteignent. Il redresse l’échine et s’avance vers l’avant de la scène.
Chassé par les applaudissements et les vivats du public, le silence n’a duré que quelques secondes. Les lumières se rallument. Soulagé, Sid observe la foule. Son regard erre naturellement vers le côté de la scène où il a aperçu Caroline tout à l’heure. Fidèle à elle-même, elle s’est levée de son siège et agite les bras dans tous les sens en sautillant. Il est sur le point de lui faire un petit signe quand un mouvement sur sa gauche attire son attention. Il voit Aisling s’avancer entre les rideaux et alors plus rien n’a d’importance qu’elle. Il lui tend la main pour qu’elle vienne le rejoindre, mais plutôt que d’avancer tranquillement, elle prend son élan et bondit vers lui. Son cerveau n’a pas encore percuté, mais ses muscles eux, ont réagi, et ses bras se glissent automatiquement sous ses cuisses pour la soutenir. Emporté par le mouvement, il effectue une pirouette maladroite pour garder l’équilibre, les yeux braqués sur le visage de la jeune femme en suspens au-dessus du sien. Avec bonheur, il lui rend son baiser, plus ému qu’il ne l’avait prévu quand elle lui souffle : « Tu vois, je l’savais. T’étais parfait. » Déjà, elle lui échappe. Il n’a pas envie de la laisser partir, mais la clameur du public lui rappelle qu’ils doivent saluer. Il s’incline donc bien bas au même rythme qu’Aisling, guidé par sa main dans la sienne qui lui dicte le rythme comme lorsqu’ils dansaient.
L’adrénaline de la performance circule encore dans ses veines quand ils sortent de scène et s’aventurent dans les coulisses désertes. Leur prof est le seul qui n’est pas encore monté sur scène. Les autres binômes ou groupes sont donc déjà retournées à la loge pour se changer ou enlever leur maquillage. Même s’il n’y a pas un chat, Sid jette un coup d’œil furtif aux alentours pour s’assurer que personne ne les voit avant d’entraîner Aisling derrière un rideau. Profitant de la tranquillité relative du petit cocon créé par le lourd rideau sombre, il fait reculer la jeune femme jusqu’à ce qu’elle se retrouve le dos appuyé contre le mur. Tandis qu’elle enroule ses bras autour de son cou, Sid entoure sa taille fine des siens pour l’attirer contre lui. Leurs lèvres se cherchent et se trouvent presque aussitôt. Sans se soucier le moins du monde du rouge à lèvres qui doit s’étaler partout, il succombe à l’envie qui le tenaillait depuis un bon moment déjà. Il ne se lasse pas de la goûter, de sentir sa langue danser avec la sienne et leurs lèvres se caresser. Depuis ce premier contact timide dans la ruelle du restaurant, l’intensité de leurs baisers n’a fait qu’augmenter et Sid, qui n’a pas l’habitude que des caresses aussi innocentes le rendent fou, se demande jusqu’où se poursuivra cette ascension. Tandis qu’Aisling se presse contre lui avec abandon, il laisse courir une main baladeuse le long de son flanc dénudé. Tout à son plaisir, il ne songe même pas qu’ils pourraient se faire surprendre. Ce n’est que lorsque ses poumons privés d’oxygène se mettent à protester qu’il s’écarte légèrement, juste pour reprendre son souffle, mais sans cesser de la tenir tout contre lui. « J’aurais pas pu y arriver sans toi… T’étais magnifique à voir, » lui dit-il en caressant du pouce la courbe angulaire de sa mâchoire. Il espère d’ailleurs que Caro a filmé leur numéro, car il ressent un brin de curiosité à le voir de l’extérieur. Cette pensée lui rappelle la présence de sa sœur dans la salle, où le spectacle s’est probablement déjà terminé. Et puis il n’arrive plus à penser à quoi que ce soit, car Aisling l’observe avec ce sourire coquin qui lui fait tourner la tête. « Seulement à voir ? » Comme s’il avait pu ne pas comprendre ce qu’elle sous-entendait, elle joint le geste à la parole. Il s’abandonne à ses caresses sans essayer de camoufler l’effet qu’elles ont sur lui. Un éclair d’excitation lui traverse la colonne vertébrale lorsqu’elle effleure un téton sensible avec juste assez de nonchalance pour qu’il n’arrive pas à déterminer s’il s’agit d’un accident ou non. Avec une ardeur renouvelée, il traverse la distance qui les sépare pour venir lui voler un autre baiser, lent et langoureux, en contraste parfait avec le sentiment d’urgence qu’elle a créé en lui. Il finit pourtant par s’écarter à regret, un peu plus cette fois. « J’adorerais poursuivre ça quelque part où il n’y que toi et moi, mais je pense qu’on devrait aller saluer notre public. Il y a ma sœur qui est venue nous voir danser. » Et, comme je la connais, qui en aura certainement long à dire.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Dernière édition par Sid Bauer le Sam 18 Jan 2020 - 6:55, édité 2 fois
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1378 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Un sourire ravi aux lèvres, Aisling accroche les regards anonymes qui se détachent de la foule. Pour la première fois, elle est véritablement heureuse d’être sur scène et d’avoir partagé la joie de la performance avec non seulement son partenaire, mais aussi les spectateurs. Les lumières faiblissent puis s’éteignent mais la clameur du public ne baisse pas. Le cœur battant la chamade, Aisling resserre ses doigts autour de la main de Sid et l’entraîne vers les rideaux. Dans les coulisses désertes, les applaudissements de la foule retentissent comme un écho qu’Aisling n’entend déjà plus car Sid l’entraîne avec détermination vers un coin à l’abri des regards. Un petit rire ravi s’échappe de ses lèvres lorsqu’il comble la distance qui les sépare, bientôt transformé en soupir de surprise et de plaisir lorsqu’elle sent le ciment froid du mur dans son dos. Le souffle court, Aisling glisse ses doigts dans les mèches brunes de Sid sur sa nuque et se cambre lorsqu’elle sent ses bras entourer sa taille pour la presser contre son corps. Sans chercher à fuir le délicieux tiraillement qui se répand dans son bas ventre, elle laisse ses yeux glisser vers sa bouche entrouverte et si tentante. Approchant son visage du sien, elle s’enivre de la sensation de son souffle contre son visage, effleure ses lèvres avant de succomber à la tentation. Le cœur d’Aisling menace d’exploser, et leur baiser trahit une certaine urgence. Elle s’y abandonne sans la moindre retenue, savourant les sensations grisantes éveillées par le ballet de leurs langues. Sensations qu’elle se surprend à rechercher de plus en plus activement en se pressant contre Sid, les mains plaquées sur son dos nu pour le retenir au plus près d’elle et tenter de combler l’envie de se fondre l'un dans l'autre. Complètement happée par cet élan de passion spontané, elle en oublie le reste du spectacle, et la performance de leur professeur dont la musique de clôture se faufile jusqu’à eux. Elle reprend à peine contact avec la réalité lorsque Sid s’écarte légèrement. « J’aurais pas pu y arriver sans toi… T’étais magnifique à voir. » Un sourire tendre illuminant ses yeux qui le dévorent, elle accueille son compliment avec une pointe d’espièglerie. « Seulement à voir ? » Elle relève un sourcil amusé. Parce que toi, t’étais aussi magnifique au toucher… D’humeur joueuse, Aisling caresse les épaules de Sid du bout des doigts puis les laisse explorer sa peau douce en suivant la trajectoire de ses bretelles, effleurant au passage ses tétons. Son mouvement ralentit suggestivement à mesure qu’elle se rapproche de la lisière de son pantalon avec laquelle elle joue quelques instants, et elle en profite pour admirer les tatouages qui subliment à la perfection sa musculature élancée. Voilà quelques fois déjà qu’elle s’essaie discrètement au jeu de la séduction, émerveillée par le désir plein de respect et d’adoration qu’elle lit dans le regard de Sid et la façon dont son corps réagit à ses caresses. Les lèvres du jeune homme retrouvent d’ailleurs aussitôt les siennes et Aisling accueille son baiser avec la plus grande joie. Hélas, il s’écarte un peu trop rapidement à son goût. « J’adorerais poursuivre ça quelque part où il n’y que toi et moi, mais je pense qu’on devrait aller saluer notre public. » Pendant un court instant, elle est persuadée qu’il la fait marcher, et ses paroles ne font qu’intensifier le désir qu’il éveille en elle. Depuis ce premier soir sur les toits elle a remarqué que rien ne l’ambiance davantage que lorsqu’il lui laisse entrevoir la promesse d’une étreinte passionnée, seulement pour la faire disparaître au dernier moment. ‘Je te montrerai comme c'est merveilleux… mais seulement quand tu seras prête’. ‘J’aimerais trouver un mur contre lequel te plaquer pour poursuivre ces caresses… mais notre public nous attend’. Bordel Sid tu le fais exprès ou bien c’est un pur hasard que tu me rendes dingue comme ça ? Malheureusement, elle trouve un semblant de réponse dans ses prochaines paroles, qui tombent comme un sceau d’eau glacée sur ses aspirations. « Il y a ma sœur qui est venue nous voir danser. » Ah. Un peu dubitative, Aisling s’écarte juste assez pour capter son regard océan. « Sérieux ? Tu trouves le moyen de penser à ta sœur dans un moment pareil ? » Elle le taquine, fait mine de se vexer sans pouvoir dissimuler la moue amusée qui plisse ses lèvres. « Moi j’pense qu’on a encore un peu de temps. Après tout, le spectacle n’est pas encore terminé… » Le défiant presque du regard, elle se mordille la lèvre inférieure tandis que ses doigts retrouvent aisément la lisière de son futal dans laquelle ils se glissent délicatement pour l’encourager à revenir se presser contre son bassin. « …tu crois pas ? » Elle murmure contre ses lèvres, curieuse de voir s’il va rester raisonnable ou céder à la tentation. Hélas, elle n’a pas l’occasion de tester sa résistance plus longtemps car le lourd rideau rouge s’écarte à la volée et la tête de leur petit professeur de danse apparaît, envoyant son cœur vriller contre ses côtes dans un sursaut désagréable. « Oh mon Dieu ! » Elle s’exclame en plaquant une main contre sa poitrine comme pour essayer d’en calmer les battements erratiques. « Eh bien ! » S’exclame le vieil homme, l’air plutôt ravi et pas gêné le moins du monde. « Vous avez apprécié le spectacle à ce que je vois ! » Aisling ignore si c’est une allusion à leur performance dont ils ont visiblement un peu trop profité ou bien s’il parle de sa propre représentation qu’ils ont manifestement ratée. Les joues brûlantes, elle hésite entre se cacher derrière le corps de Sid ou s’en s’écarter vivement pour tenter de sauver les apparences. Comme elle ne parvient pas à se décider, le résultat est un maladroit mélange des deux. « Ah, jeunesse, jeunesse… » Soupire encore le danseur avec un genre de joie nostalgique. Il se penche pour récupérer son gilet et sa gourde qui traînaient sur une caisse à leurs pieds. « Je vais rejoindre les autres. Ne tardez pas trop, ou il n’y aura plus de gâteau ! » Il s’éloigne avec un clin d’œil, puis s’arrête, le doigt levé, et se tourne à nouveau vers eux. « Oh ! Et félicitations à tous les deux, c’était une bien belle danse… on y croyait. » Le sourire malicieux avec lequel il ajoute ces derniers mots laisse bien entendre que personne n’était dupe quant à l’authenticité des sentiments qui les agitaient sur scène. Et malgré un léger malaise à imaginer son cœur ainsi ouvert sur la place publique, Aisling ressent une pointe de joie et de reconnaissance traverser son embarras. C’est que sans être avare sur les compliments, le bonhomme n’est pas non plus connu pour les distribuer à la volée. « Merci beaucoup. » Elle répond en baissant pudiquement les yeux, ses doigts glissant instinctivement entre ceux de Sid pour y chercher une sorte de réconfort et lui transmettre sa gratitude. Moi non plus j’y serais pas arrivée sans toi. Elle aurait voulu retourner le compliment à leur professeur, applaudir le subtil mélange de grâce et de technique qu’elle retrouve toujours dans ses enchaînements, mais vu les circonstances ça lui paraîtrait un poil hypocrite. Un sourire entendu froissant son visage il s’éloigne enfin, et l’irlandaise appuie son front contre la poitrine de Sid. « Je vais mourir de honte. » Elle marmonne avec la modération qui la caractérise, les bras croisés contre son corps comme pour en dissimuler la presque-nudité dont elle a de nouveau affreusement conscience. « T’as raison, on ferait mieux d’y aller. » Elle soupire et risque un regard vers le visage de son vampire-dandy. Un sourire éclot timidement sur ses lèvres lorsqu’elle remarque les dégâts causés par leurs baisers. « Mais on devrait probablement se débarbouiller un peu avant ça. »
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wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Aisling s’écarte légèrement en lui envoyant un regard étonné et presque vexé. « Sérieux ? Tu trouves le moyen de penser à ta sœur dans un moment pareil ? » Euh… oui ? Enfin, non, pas vraiment. Le rouge lui monte aux joues en même temps qu’une touche d’embarras se propage dans sa poitrine. En fait, j’arrive plus à penser à quoi que ce soit quand tu me regardes comme ça. Car dans ses grands yeux gris brille de l’amusement et une envie de séduire manifeste à laquelle il répond instinctivement. « Moi j’pense qu’on a encore un peu de temps. Après tout, le spectacle n’est pas encore terminé… » Que le spectacle soit terminé ou non n’a plus aucune importance. Même qu’ils pourraient être les deux dernières personnes dans le centre communautaire, sur le point d’être enfermés pour la nuit, qu’il s’en ficherait complètement. Car les doigts d’Aisling viennent de se glisser habilement par-delà la lisière de son pantalon pour l’entraîner un peu plus près d’elle. Elle se mordille la lèvre et il ne perd rien du spectacle, les yeux rivés sur sa bouche si appétissante. Sans essayer de dissimuler la vague de désir qui l’a envahi, il s’approche lentement de son visage pour venir frôler ses lèvres des siennes. « …tu crois pas ? » souffle-t-elle. Il ne croit rien, ne sait même plus de quoi elle parle. Ses instincts prennent le dessus. Il laisse glisser la main qui était posée sur la taille de la jeune femme jusqu’à ses fesses qu’il empoigne fermement pour plaquer son bassin contre le sien. Elle sursaute si violemment qu’elle le repousse presque en laissant échapper un Oh mon Dieu ! angoissé. Le tatoueur retire brusquement sa main comme si Aisling venait de le brûler et fait un pas en arrière, penaud. Il est sur le point de s’excuser quand une voix retentit derrière eux. En se retournant, il se retrouve presque nez à nez avec leur vieux professeur qui les observe, un sourire amusé sur son visage ridé. « Vous avez apprécié le spectacle à ce que je vois ! » Sid hoche la tête sans trop savoir à quoi il acquiesce car il n’a écouté qu’à moitié, trop soulagé de comprendre que ce n’est pas son geste qui a surpris Aisling comme ça, mais bien l’arrivée impromptue de leur professeur. La main de sa copine qui s’agrippe à son bras le ramène toutefois au présent et le recentre sur la situation. Maintenant que son cœur qui battait la chamade se calme lentement, il soutient sans hésiter le regard du vieil homme, plus amusé qu’autre chose d’avoir été surpris dans cette situation. Le prof se penche pour ramasser les effets qu’il avait laissés en coulisse et qu’ils auraient sûrement remarqués en choisissant leur cachette s’ils n’avaient pas été uniquement concentrés sur l’autre. Il s’éloigne ensuite d’un pas mesuré, non sans leur rappeler le gâteau et la petite réception qui attend les participants et les spectateurs qui ont choisi de rester. Quand il disparaît enfin dans le couloir avec un sourire qui, pour leur distingué professeur, équivaut à un bon gros clin d’œil grivois, le tatoueur se retourne vers Aisling. « Je vais mourir de honte, » gémit-elle. Malgré la proximité de leurs corps et son front qu’elle a appuyé sur son torse, les bras qu’elle a repliés contre elle créent une barrière entre eux. Partagé entre l’envie de rire de la voir aussi mortifiée et celle de lui dire qu’elle n’a pas à avoir honte, qu’ils ne faisaient rien de mal, qu’ils n’étaient certainement le premier couple à profiter du couvert des rideaux pour échanger quelques caresses furtives et que leur professeur a certainement vu pire dans sa carrière, il se contente de glisser une main qui se veut réconfortante sur son bras.
Avec regret, Sid constate que la magie du moment est bel et bien passée quand elle soupire qu’ils devraient s’en aller. « Mais on devrait probablement se débarbouiller un peu avant ça. » Elle a raison. Le rouge à lèvres prune qu’elle avait appliqué avec soin ne ressemble plus à rien, mais il trouve que ça lui donne un petit air débraillé qui n’est pas dépourvu de charme. Il suppose que le sien n’est pas en meilleur état. « Probablement, » concède-t-il avant de faire courir un pouce le long de la courbe de sa lèvre inférieure. Puis, il hausse légèrement les épaules. « En même temps, le mal est déjà fait… » Se penchant vers elle, il effleure le bout de son nez du sien. « Autant en profiter, » souffle-t-il tout contre son visage. Il pose un baiser chaste sur ses lèvres, puis un deuxième. Se prêtant au jeu, elle le retient au troisième et le baiser s’approfondit pour devenir aussi tendre que lascif. Au bout d’un très agréable moment, c’est Sid qui s’écarte le premier en retirant sa main de la taille d’Aisling. Se redressant complètement, il s’accroche aux maigres bribes de volonté qu’il lui reste pour dire : « Mais pas trop non plus, faudrait pas manquer le gâteau. » Un sourire moqueur s’étire sur ses lèvres car il voit bien à l’expression d’Aisling et à la façon dont son corps a tenté de suivre ses mains qu’elle se fiche autant du gâteau que lui. Main dans la main, ils retournent pourtant à la loge, où il ne reste presque plus personne. Il n’y a que Johnny et Ted, un couple dans la quarantaine qui danse ensemble depuis presque vingt ans. Sid remarque avec amusement la patience exaspérée et teintée d’affection avec laquelle Ted attend, appuyé contre le mur, que son partenaire ait fini d’enlever ses faux cils. Malheureusement pour lui, Johnny, qui s’est pris d’affection pour Aisling depuis le tout début de leurs cours, s’interrompt dans sa tâche pour se tourner vers elle. « Sweetheart, tu étais incroyable, phénoménale, époustouflante, magistrale, une véritable Ginger Rogers ! » Il appuie chacun de ses adjectifs d’une gesticulation théâtrale et termine en beauté, une main posée sur sa poitrine et un air affecté sur son visage à demi maquillé. Puis, jetant un coup d’œil vers Sid, il se penche légèrement vers la jeune femme. « Et ton grand brun était pas mal non plus, surtout quand on sait à quel point il était coincé quand vous avez commencé, » ajoute-t-il, à demi caché derrière sa main comme s’il lui confiait un secret. Mais comme il n’a pas baissé le ton, le tatoueur a compris chacun de ses mots. Et pourtant, il n’a pas le cœur d’être vexé. Plus sobre, Ted leur offre un hochement de tête approbateur. « C’est vrai que vous étiez beaux à voir. » Comme Johnny parlait de lui comme s’il n’était pas là, il laisse à la jeune femme le soin de lui répondre et en profite pour sortir la bouteille de démaquillant et les cotons du sac qu’ils ont apportés avec eux. Il a tôt fait d’enlever les dernières traces de rouge à lèvres, mais il ne touche pas au reste de son maquillage. Il vient de tendre le matériel à Aisling quand une voix qu’il connaît trop bien retentit dans la pièce. « Bah alors, c’est là qu’vous vous cachez ! » Il se tourne vers Caroline qui s’avance vers eux. Étonné qu’elle les ait trouvés dans la loge, Sid lui donne une brève accolade. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Elle hausse les épaules, puis croise les bras. « J’vous attendais comme une nouille dans la salle de réception, on arrêtait pas de m’offrir du gâteau, j’en avais marre. C’est votre prof j’crois qui a fini par me dire où je pouvais vous trouver, mais de cogner avant d’entrer, » explique-t-elle avec un sourire malicieux. En temps normal, Sid n’aurait pas cru une seconde que le vieil homme aurait pu dire une chose pareille, mais vu ce qui s’est passé il y a quelques minutes, il suppose que c’est possible. En s’éclaircissant la gorge, il passe une main sur sa nuque. « J’vois pas pourquoi il a dit ça. » Ignorant le regard de Caroline qui lui crie qu’elle n’est pas dupe, il se penche pour tirer du sac le t-shirt qu’il a prévu pour recouvrir sa nudité partielle après le spectacle. Voyant qu’elle ne lui arrachera aucun commentaire supplémentaire, sa sœur se tourne vers Aisling. « Ma chérie, tu as vraiment fait des miracles avec mon frère. Il y a vraiment que toi qui aurais pu le convaincre de se mettre à la danse et en faire quelque chose de potable. » En enfilant son t-shirt, le tatoueur songe que, même s’il en a très envie, il ne peut pas contester cette affirmation. Caro a raison : il n’aurait fait ça pour personne d’autre.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1378 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Le regard de Sid s’attarde sur son visage avec une telle intensité qu’Aisling en oublie momentanément sa précipitation. Sa voix basse et le pouce avec lequel il caresse sensuellement sa lèvre inférieure envoient un frisson dans sa nuque. Et d’un coup il n’existe plus rien dans son monde que son nez frôlant le sien, ses mèches brunes effleurant négligemment son visage, et les mots séducteurs qu’il murmure contre sa peau. « En même temps, le mal est déjà fait… Autant en profiter. » Son premier baiser l’apaise assez pour qu’elle décroise les bras. Attirées comme un aimant, ses mains se placent contre les flancs de Sid qu’elle caresse tendrement. L’étincelle du désir se rallume dans ses yeux qui glissent vers les lèvres du tatoueur comme pour le conjurer de l’embrasser encore une fois. Il s’exécute, et elle laisse échapper un soupir de frustration alors qu’il s’écarte presque aussitôt. Sa bouche vient taquiner la sienne une troisième fois, et, n’y tenant plus, elle plaque une main contre sa nuque pour le retenir. Oubliés, le passage du professeur et la légèreté de sa tenue. Aisling se laisse porter par la sensation délicieuse de leurs souffles mêlés, la sensualité langoureuse de leur baiser, et la friction exaltante de leurs ventres dénudés chaque fois qu’elle se cambre pour se presser contre lui comme le réclament toutes les fibres de son corps. Il ôte la main de sa taille et elle est persuadée qu’il va suivre la cambrure de son dos et agripper ses fesses pour l’attirer fermement contre lui comme tout à l’heure. Frémissante d’anticipation, elle ne peut retenir un gémissement plaintif quand il s’écarte tout bonnement. « Mais pas trop non plus, faudrait pas manquer le gâteau. » Le sourcil relevé de Sid indique clairement qu’il n’a rien manqué de ses émois et Aisling sent le rouge lui monter aux joues. Heureusement, son embarras se dissipe lorsqu’il glisse sa main dans la sienne. « Ce serait tellement dommage… » Elle soupire en roulant des yeux, un sourire vaguement amusé au coin des lèvres, et se laisse entraîner vers les loges.
Bondées et animées avant le spectacle, elles donnent maintenant une impression de dépouillement que les quelques décorations de Noël accrochées entre les tableaux ne parvient pas à dissiper. Malgré tout, Aisling est presque déçue de constater qu’ils ne sont pas totalement seuls. Elle se voyait déjà débarrasser théâtralement une des coiffeuses d’un simple revers de main pour que Sid la plaque contre le miroir et l’embrasse comme si sa vie en dépendait. Surprise et un peu gênée, elle refoule ce fantasme et la pointe de culpabilité associée en rejetant la faute sur Sid et ses baisers fougueux qui la laissent pantelante. Elle se concentre plutôt sur les félicitations un poil exagérées mais surtout très touchantes de Johnny, dont le regard semble quelque peu déséquilibré par le poids d’une épaisse rangée de faux-cils qui pèse encore sur son œil droit. « Merci ça m’fait trop plaisir ! T’étais fantastique toi aussi, tous les deux d’ailleurs ! J’adore comme vous mélangez tous les styles ! » Ted et Johnny dansent ensemble depuis une éternité et le moins qu’on puisse dire c’est que ça se voit. Ils ont atteint ce niveau où même dans l’improvisation, leurs mouvements s’enchaînent avec souplesse et continuité, comme s’ils étaient capables d’anticiper l’inspiration de l’autre. Et si voir deux hommes ensemble avait d’abord plongé Aisling dans une surprise pleine de perplexité, ce sentiment d’incompréhension s’était rapidement estompé, remplacé par une tendresse tintée d’admiration chaque fois qu’elle les regarde danser. « Et ton grand brun était pas mal non plus, surtout quand on sait à quel point il était coincé quand vous avez commencé. » Relevant instinctivement les yeux vers son grand brun en question, Aisling laisse échapper un petit rire en découvrant son expression neutre, comme si ni les compliments, ni les taquineries ne pouvaient l’atteindre. « Il était parfait. » Elle répond avec affection en caressant son bras. Comprenant qu’il a déjà la tête aux prochaines étapes, elle le libère néanmoins et le regarde plonger dans leur sac puis entreprendre d’effacer les traces de maquillage lacérant son visage comme des peintures de guerre. Don’t go there… Elle se rappelle à l’ordre et se détourne pour éviter la tentation. « C’est vrai que vous étiez beaux à voir. » Surenchérit Ted d’un ton beaucoup plus calme. Aisling le remercie d’un sourire sincère et s’amuse comme souvent de la différence flagrante entre leurs énergies. Là où Johnny est exubérant, excessif et créatif, Ted se tient d’une manière irréprochable, classique et retenue. On dit souvent que ceux qui se ressemblent s’assemblent, mais chez eux c’est clairement les contraires qui s’attirent. Son regard glisse vers Sid qui lui tend de quoi se démaquiller et elle se demande à quelle catégorie ils appartiennent. Au niveau du style, ils s’assortissent à la perfection, depuis les matériaux et la coupe de leurs vêtements, jusqu’à la palette de couleur qui recouvre leurs paupières. C’est plus au niveau de la personnalité qu’ils diffèrent et se complètent étrangement. Effaçant les dernières traces prune qui maculent encore ses lèvres et son menton, Aisling se demande quelle impression ils dégagent de l’extérieur. Elle a tellement l’habitude d’être seule avec lui qu’elle ne s’était jamais posé la question avant.
« Bah alors, c’est là qu’vous vous cachez ! » Perdue dans ses pensées, l’irlandaise sursaute quand la voix de Caroline emplit brusquement l’atmosphère confinée des loges. Merde, merde, merde ! Le cœur en panique, elle lâche ses cotons démaquillants et enfile précipitamment un jean noir par-dessus ses sous-vêtements. C’est idiot, car elle a l’habitude de se trémousser en petite tenue devant une foule bien plus large, mais elle ne peut s’empêcher de ressentir une certaine gêne à l’idée que Caro, la petite sœur de Sid !, ait assisté aux enchaînements sensuels de leur danse. Mon Dieu faites qu’elle ne me voie pas comme une traînée indigne de lui après ça. Levant un regard incertain vers la jeune femme, elle sent ses épaules se détendre en constatant que Caroline se comporte exactement comme les autres fois où elles ont été amenées à se croiser : naturelle, charmante, taquine. « J’vous attendais comme une nouille dans la salle de réception, on arrêtait pas de m’offrir du gâteau, j’en avais marre. C’est votre prof j’crois qui a fini par me dire où je pouvais vous trouver, mais de cogner avant d’entrer. » Aisling, qui avait laissé un petit rire sincère s’échapper en entendant le début de son récit, le ravale bien rapidement avec une gorgée d’embarras en entendant sa chute malicieuse. « J’vois pas pourquoi il a dit ça. » La nonchalance feinte de Sid laisse à désirer, mais elle lui est reconnaissante d’avoir tenté de préserver son honneur. « P’t-être au cas où on serait en train de se changer. » Elle propose avec une petite moue ; inspirée en le voyant récupérer un tee-shirt dans le fond de son sac. Puis elle se tourne vers Caroline et en profite pour poser une bise sur sa joue. « Salut Caro, c’est cool que tu sois venue nous voir. » En dépit de sa sincérité, Aisling peut entendre la réserve dans sa voix. Elle essaie tellement de faire bonne impression auprès de la frangine de son copain qu’elle ne parvient pas toujours à être totalement détendue en sa présence. Visiblement Caroline n’a pas ce problème. « Ma chérie, tu as vraiment fait des miracles avec mon frère. Il y a vraiment que toi qui aurais pu le convaincre de se mettre à la danse et en faire quelque chose de potable. » Le compliment surprend Aisling et la touche en plein cœur. Ses craintes s’évanouissent et elle se sent à nouveau confortable en sa présence, rassurée d’être acceptée. Y’a vraiment que les Bauer pour mettre aussi à l’aise. « Tu sais qu’à la base c’est lui qui m’a motivée en me traînant à un cours de yoga pour les couples ? » Un petit rire s’échappe de ses lèvres au souvenir de cette séance qui avait mis à mal leurs réserves comme leurs certitudes concernant ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. « Noooon ?! » Aux yeux avides que Caroline braque sur son frangin, Aisling réalise après coup qu’elle vient de lui fournir quelques billes pour le taquiner. Relevant alors la tête vers Sid avec un sourire amusé, elle ressent une pointe de déception en voyant qu’il a déjà enfilé son tee-shirt. D’un autre côté c’est pas plus mal, ça t’évitera de fantasmer sur ses abdos en discutant avec sa sœur… « Et si… mais c’était pas trop notre truc alors j’ai proposé la danse. » Elle explique en reportant vivement son attention sur Caroline pour court-circuiter les pensées qu’elle sent déjà émerger. « J’en ai fait quand j’étais petite et j’ai toujours voulu faire un pas de deux. » Bien qu’elle ne lui ait jamais avoué, elle a comme l’impression que Sid l’a deviné dès le début. « Mais forcément comme j’étais trop grande on me choisissait jamais à cause des portés… Avec Sid, t’imagines bien que c’est pas un problème. » Son vampire-dandy est tellement grand qu’il a même été jusqu’à la décrire comme étant minuscule le soir de leur rencontre. « On peut dire qu’il a réalisé mon rêve ce soir. » Un sourire tendre aux lèvres, elle relève les yeux vers son partenaire et glisse ses doigts entre les siens pour effectuer une petite pression autour de sa main mais la retire aussitôt, le cœur en panique quand un cri ému éclate dans son dos. « OH. MY. GOD! Ted mon trésor mais regarde donc ça s’ils sont pas adorable nos tourtereaux ! Allez, c’est bon, je veux une photo souvenir ! » Sans laisser à personne le temps de réagir, Johnny dégaine son téléphone portable, attrape le poignet de son compagnon et les rejoint en un bond. « Je joue les paparazzis, serrez-vous un peu ! » Décide Caroline en lui prenant l’appareil des mains, un sourire malicieux au coin des lèvres. Et comme ça Aisling se retrouve projetée contre Sid, coincée dans les bras de Johnny qui semble s’être donné le pari de les enlacer tous les deux, tandis que Ted pose noblement à leurs côtés, une main pudiquement placée sur l’épaule de son partenaire. Caro prend quelques clichés, puis brandit son propre téléphone et recommence le manège. « Tu me les enverra ? » Une fois libérée des bras de Johnny, Aisling s’approche de l’écran pour tenter d’apercevoir les clichés. « Tout de suite. » Elle promet en pianotant sur son appareil. « Et voilà ! » Puis, avec un clin d’œil espiègle, elle lui confie : « En vrai j’ai aussi fait un film. Tu verras c’est tordant : Sid s’impatiente toujours très vite. » Aisling écarquille les yeux et étouffe un rire surpris en découvrant le sourire placardé sur leurs visages rendus incertains par l’attente indéfinie d’une photo qui ne vient pas. « Ah, mes danseurs, vous êtes là ! » Les poings sur les hanches, le petit professeur fait irruption dans les loges et regarde la scène avec un regard bienveillant où brille une lueur d’amusement. « Je vois que vous êtes en pleine séance photo... Figurez-vous que ça tombe très bien car j’ai là un charmant reporter de la Bayside & Redcliffe Herald qui souhaite vous rencontrer et vous photographier pour son article sur notre levée de fonds. Dépêchez-vous de le rejoindre, il est tellement désœuvré qu’il est en train de finir tout le gâteau ! »
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1632 POINTS : 40
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
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blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Émergeant du col de son t-shirt, il entend Aisling expliquer d’un ton enjoué à Caroline qu’ils se sont mis à la danse après ce fameux cours de yoga de couple qu’ils ont suivi ensemble. Sans grande surprise, la réaction de sa sœur ne se fait pas attendre. Incrédule, elle tourne de grands yeux amusés vers lui, et il la connaît assez bien pour savoir que c’est le genre de détails qu’elle adore conserver précieusement dans un recoin de son esprit jusqu’à ce qu’elle puisse les ressortir pour bien se foutre de sa gueule. En tirant sur l’ourlet de son t-shirt qui s’est coincé à la taille de son pantalon, il marmonne : « En même temps, le yoga de couple, c’était pas prévu non plus. » Sauf que ni une ni l’autre des femmes de sa vie ne porte attention à son commentaire. Avec un brin de fatalisme, il songe que c’est forcément à ça que ressemblera son avenir : à Aisling et Caro qui se liguent contre lui pour rire à ses dépens. Mais loin de le contrarier, cette idée fait naître une délicieuse effervescence dans sa poitrine et il se rend compte que c’est exactement le genre de bonheur simple dont il a envie. Même qu’il ne serait pas loin de penser que ça pourrait bien être le paradis. Rhabillé et démaquillé, il se rapproche d’Aisling jusqu’à la frôler, debout si près d’elle qu’il peut sentir sa chaleur, mais sans vraiment la toucher pour ne pas la déconcentrer dans son histoire. « On peut dire qu’il a réalisé mon rêve ce soir, » conclut-elle en posant ses grands yeux gris pleins d’affection sur son visage. Ému, il lui rend son sourire et s’empresse de serrer sa main quand elle glisse ses doigts entre les siens. Toutefois, cette bulle de tendresse a à peine le temps de se former autour d’eux avant d’éclater sous le poids de l’enthousiasme de Johnny qui s’extasie derrière eux. Sentant la main d’Aisling lui échapper d’un coup, le tatoueur lance un regard noir au danseur, agacé d’avoir été dérangé une deuxième fois en aussi peu de temps par une intervention imprévue.
Mais Johnny, qui s’en fiche complètement, bondit déjà vers eux, entraînant dans son sillage un Ted à l’air confus. Et, sans que Sid ne comprenne exactement ce qui s’est passé, il se retrouve à la fois serré contre Aisling (ce qui est plutôt agréable) et étreint par Johnny (ce qui l’est nettement moins), qui se sert de sa prise sur la taille du tatoueur pour enlacer la jeune femme en même temps. Après quelques secondes d’hésitation, Sid finit par poser un bras sur les épaules de sa copine et laisser l’autre retomber mollement le long de son corps. Malgré le malaise occasionné par la position étrange qu’ils ont adoptée en toute hâte, il essaie de sourire quand Caroline, plantée devant eux, brandit le téléphone portable de Johnny pour prendre quelques clichés. Déterminée à faire durer son supplice, elle sort ensuite son propre portable pour croquer à nouveau la scène. Impatient de retrouver sa liberté, Sid lance du coin de l’œil un appel à l’aide silencieux à son amie, même s’il sait que, coincée comme ça entre lui et l’exubérant danseur, elle ne peut pas faire grand-chose. Enfin, au bout d’une petite éternité, l’étreinte de Johnny se relâche. Aisling en profite pour sautiller vers Caro et jeter un coup d’œil aux photos qu’elle a prises. « En vrai j’ai aussi fait un film. Tu verras c’est tordant : Sid s’impatiente toujours très vite. » Géééniaaaal. Il s’imagine très bien que le résultat ne doit pas être glorieux. Le petit rire amusé d’Aisling, cependant, a raison de son agacement et il se déride finalement, non sans avoir tiré la langue à sa sœur.
C’est ce moment que choisi leur professeur pour faire irruption dans les loges. Du petit ton propret et un brin autoritaire qu’il utilise normalement pour mettre de l’ordre dans sa salle de classe, il leur explique qu’un reporter souhaiter leur parler et prendre quelques photos pour son article. La réaction de Johnny est immédiate. Les bras levés vers le plafond, il s’exclame : « Un reporter ? Mais faut pas le faire attendre. Ni lui ni la célébrité d’ailleurs ! » Sans se préoccuper le moins du monde de la tenue de danse moulante qu’il porte toujours, il attrape la main de Ted et se dirige vers le couloir. À la dernière seconde, il s’arrête net et se retourne vers Sid et Aisling. Voyant qu’ils n’ont pas bougé, il leur fait signe d’approcher. « Vous aussi les tourtereaux, hein ! Nous ça doit faire au moins dix fois qu’ils mettent nos vieilles têtes dans ce journal. Mais vous vous êtes jeunes et beaux, ça sera bon pour l’image de notre groupe de danse ! » Toujours aussi sobre, Ted acquiesce néanmoins en hochant lentement la tête, avant de renchérir d’une voix parfaitement posée. « Un peu de sang neuf, ça peut juste être bénéfique. » Résigné, le tatoueur glisse ses doigts entre ceux de son amie. « Bon, on y va alors. » En vérité, il n’est pas trop emballé à l’idée de se retrouver une fois de plus devant un objectif. C’est qu’il ne sait jamais trop comment se placer, comment garder la pose, comment sourire naturellement à la caméra. « Tu viens aussi ? » demande-t-il à Caro, tout en se doutant de sa réponse, juste à voir le sourire malicieux qui lui fend le visage. « Évidemment, j’manquerais pas ça pour tout l’or du monde. »
Il ne leur faut pas longtemps pour parcourir le corridor étroit qui mène des loges à la salle principale du centre communautaire, décorée pour l’occasion de trois gros sapins dans lesquels sont accrochées des boules multicolores et quelques centaines de minuscules ampoules tout aussi colorées. L’effet est plutôt joli et rappelle à Sid les décorations qui égayaient le salon de la maison familiale quand il était un bambin. Tandis qu’une bouffée de nostalgie lui serre le cœur, il observe Caroline, qui discute en riant avec leur professeur. Se souvient-elle de ces Noëls joyeux ? Sans doute que non, elle était encore si jeune. Lui-même n’en a gardé que des bribes plus ou moins floues. Caro, elle, ne doit se rappeler que les soirées tranquilles qu’ils passaient ensemble, parfois tous les quatre, mais souvent seuls tous les deux, devant le repas pas particulièrement gourmet préparé par Sid et les maigres cadeaux qu’il réussissait à lui offrir. L’arrivée d’un jeune homme blond armé d’un carnet, d’un petit magnétophone et d’un énorme appareil photo le tire de ses sombres ruminations. Animé d’un enthousiasme débordant qui semble faire vibrer son corps de maigrichon, il se présente : « Je m’appelle Dexter Barrow, je travaille pour le Bayside & Redcliffe Herald ! Le spectacle était merveilleux et c’est absolument phénoménal que vous ayez amassé autant d’argent pour appuyer les organismes qui luttent contre les feux de brousse ! » S’autorisant à peine quelques secondes pour renouveler le stock d’oxygène dans ses poumons, Dexter reprend presque aussitôt la parole. « J’aimerais vous poser quelques questions, et puis après il me faudrait quelques photos de vous, si vous êtes d’accord, bien entendu. » Puisqu’ils semblent effectivement tous d’accord, le dithyrambique reporter se lance dans une série de questions en rafale, qu’il pose si rapidement qu’ils ont parfois à peine le temps d’y répondre. Étourdi par le flot incessant de paroles qui s’échappe de la bouche du reporter, mais aussi de celle de Johnny qui, trop heureux d’avoir rencontré un individu à la mesure de sa personnalité flamboyante, s’en donne à cœur joie malgré les coups d’œil légèrement découragés que lui envoie Ted, Sid ne se mêle pas trop à la discussion, se contentant de répondre uniquement lorsqu’on s’adresse directement à lui ou à Aisling.
Une fois l’interview terminée, c’est la séance photo qui commence. Le reporter fait poser les couples ensemble, puis séparément, puis ensemble à nouveau, mais avec leur professeur. Essoufflé à force de placarder un faux sourire sur son visage, Sid s’accroche à la taille d’Aisling même quand ils ne se retrouvent pas devant la caméra. Mais c’est pire que la danse putain ! songe-t-il, aveuglé une énième fois par le flash démesuré du reporter. Le photoshoot finit pourtant par se terminer, au grand soulagement du tatoueur. D’autant plus que Caro les rejoint presque aussitôt, une petite assiette en carton garnie d’un morceau de gâteau dans chaque main. « Voilà pour vous les stars. Mais attention, je n’m’amuserai pas à jouer les assistantes. Si vous en voulez d’autre, vous y allez vous-même ! » Prise d’un doute, elle se retourne pour jeter un coup d’œil par-dessus son épaule en direction de la table où est posé le gâteau, entre deux grosses cafetières, avant de se raviser. « Bon en fait il en reste plus vraiment, donc j’crois que vous allez devoir vous contenter de ça. » Sur ces sages paroles, elle leur tend à chacun une assiette. Sid prend la sienne et, sans se faire prier, plonge sa fourchette dans le dessert. La danse semble lui avoir creusé l’appétit – ou alors c’est l’effort de paraître photogénique. « Je vais devoir y aller malheureusement, je mange avec papa ce soir. » Pas besoin de mots entre eux : le pli amer qui s’est formé au coin de la bouche de Sid en dit bien assez long sur ce qu’il pense de cette idée. Caroline soupire. « Fais pas cette tête-là, c’est pas si mal t’sais. Tu devrais vraiment venir toi aussi un jour. » En gobant une deuxième bouchée de gâteau, il hausse les épaules. « Si tu le dis. » Elle plisse les yeux et pendant quelques secondes, il est certain qu’elle va recommencer à lui parler de pardon et à lui expliquer que leur père a fait – et continue de faire – de son mieux, et que même si ce n’était pas assez, c’était tout ce qu’il pouvait donner. Sid n’a vraiment pas envie d’entendre tout ça encore une fois, ni de ternir le bonheur tranquille de cette journée passée avec sa belle en songeant à son père et à tous ses manquements. Il lance donc un regard sombre à Caroline, comme un avertissement muet. Caro ouvre la bouche, visiblement prête à protester, mais un coup d’œil à Aisling la fait changer d’avis. Son air sérieux fond comme neige au soleil et elle reprend son sourire taquin. « Je finirai bien par t’avoir à l’usure. » Soulagé qu’elle ait lâché le morceau, Sid s’avance vers elle pour l’embrasser et l’étreindre. « Sûrement, mais pas aujourd’hui. » Après avoir fait la bise à Aisling et salué le petit groupe, Caroline s’éclipse.
Son morceau de gâteau terminé, Sid prend l’assiette, vidée elle aussi, de son amie et va les mettre à la poubelle. En chemin, il discute brièvement avec d’autres danseurs qui suivent les cours en même temps qu’Aisling et lui. Quand il revient sur ses pas, la jeune femme est en pleine discussion avec leur professeur. La dévorant du regard, il ne peut s’empêcher de la trouver superbe et c’est en arborant un sourire rêveur qu’il glisse un bras autour de sa taille. Elle poursuit sa conversation, mais le tatoueur ne s’en mêle pas trop, content de simplement écouter l’échange et d’appuyer de temps à autre les propos de sa copine d’un signe de tête approbateur. Quand, interpellé par un petit groupe d’étudiants qui s’en va, le petit professeur s’éloigne, Sid en profite pour récupérer toute l’attention de sa belle. Après un coup d’œil rapide lancé à la ronde pour confirmer que plus personne ne leur porte la moindre attention, il pivote d’un quart de tour pour se mettre face à Aisling et dos au groupe. « Il était pas mal le gâteau en fin de compte. » Un sourire espiègle aux lèvres, il tend la main vers elle pour repousser derrière son oreille une mèche désordonnée par leur pas de deux sur scène ou en coulisses. Son joli minois dégagé, il fait glisser un doigt le long de sa joue. « Mais j’pense qu’il aurait été bien meilleur si j’avais pu y goûter sur ta bouche. » Il a parlé tout bas, de sorte que seule la jeune femme puisse l’entendre. Enhardi par l’intensité des yeux gris d’Aisling posés sur lui, il poursuit son trajet et laisse glisser son index le long du cou gracile, jusqu’à la clavicule découverte par le col de la chemise. « Ou sur ta peau. » En dépit du ton léger qu’il a employé, il sent l’atmosphère entre eux se charger de cette même électricité qui courait dans leurs veines quand ils ont quitté la scène et à laquelle ils goûtent de plus en plus souvent. « Tu crois qu’on est restés assez longtemps pour qu’on puisse se tirer sans avoir l’air impolis ? » demande-t-il en haussant un sourcil. C’est qu’il a hâte de reprendre l’exploration là où ils avaient été interrompus, sans risquer de se faire surprendre cette fois – sauf, peut-être, par Halloween – mais aussi de donner à Aisling le cadeau qu’il lui a acheté et qu’il a pris soin de dissimuler sur la banquette arrière de sa voiture en quittant son appartement ce matin.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1378 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Amusée par l’intervention de leur professeur, Aisling échange un regard complice avec Sid. Ses iris bleus brillent d’un tel éclat qu’elle a bien envie de presser ses lèvres contre les siennes. Hélas, le moment lui paraît mal choisi, surtout avec Johnny qui s’agite dans leur dos et décrète à grands cris qu’il n’est pas question de laisser le reporter repartir bredouille. Aisling est prête à appuyer ses propos, du moment que ça encourage tout ce petit monde à s’éclipser pour qu’elle se retrouve un peu seule avec Sid. C’est qu’ils n’en ont pas vraiment eu l’occasion ces dernières semaines. Le mois de décembre étant toujours chargé en fêtes étudiantes pour la fin du semestre, sa troupe de Foxy Ladies est bookée quasiment une nuit sur deux. Lorsqu’ils parvenaient à se voir, ils en profitaient pour répéter leur danse jusqu’à tomber de fatigue, blottis dans les bras de l’autre. Ses espoirs sont malheureusement vite balayés par les plans de Johnny : « Vous aussi les tourtereaux, hein ! Nous ça doit faire au moins dix fois qu’ils mettent nos vieilles têtes dans ce journal. Mais vous vous êtes jeunes et beaux, ça sera bon pour l’image de notre groupe de danse ! » Une remarque que Ted approuve d’un hochement de tête bien plus sobre. Incertaine, Aisling lève les yeux vers Sid pour tenter de déchiffrer son expression. Elle le connait assez bien pour savoir qu’aucun enthousiasme fou ne se cache derrière l’air impassible placardé sur son visage. « Bon, on y va alors. » Il décide en attrapant sa main, et elle ne peut camoufler un sourire affectueusement moqueur devant sa résignation. Caroline est beaucoup moins discrète dans sa manière de le taquiner, et Aisling s’amuse toujours de leur dynamique, qui lui rappelle vaguement les bribes de complicité qu’elle a pu avoir avec son petit frère Oisín pendant les périodes d’accalmie.
Facilement identifiable grâce à son énorme appareil photo, le reporter ouvre tout grand les yeux quand il reconnaît les danseurs et ses sourcils s’égarent jusque dans le milieu de son front. Essuyant précipitamment sa main sur son jean, il s’empresse d’avaler sa dernière bouchée de gâteau et vient à leur rencontre d’un pas vibrant de détermination. Il se hâte de serrer leurs mains en se présentant et complimente le spectacle pour la levée de fonds que leur professeur organise tous les ans. Ce Noël, c’est les associations luttant contre les feux de brousse que les danseurs ont décidé de soutenir, et Aisling est ravie d’apprendre que l’initiative est un franc succès. C’est que ça lui brisait le cœur, d’imaginer tous ces animaux blessés. « J’aimerais vous poser quelques questions, et puis après il me faudrait quelques photos de vous, si vous êtes d’accord, bien entendu. » La brune hoche la tête, plutôt heureuse à l’idée qu’on puisse vouloir d’elle dans un magazine pour d’autres raisons que les courbes dénudées de son corps. L’interview commence et elle accueille les questions du reporter avec une timidité déguisée par l’habitude. Tout comme Johnny et Ted, ce n’est pas la première fois qu’elle se prête à cet exercice. Ravie de ne pas avoir à se mettre dans la peau d’Ivana pour tenter d’allumer le désir chez les lecteurs, elle s’ouvre sur sa passion pour la danse et l’atmosphère conviviale qui règne dans leurs cours éclectiques. « N’importe qui peut nous rejoindre, franchement, peu importe l’expérience. On est très bien accueillis, faut juste avoir envie de danser. Pas vrai ? » Le regard tendre qu’elle relève vers son partenaire n’échappe pas au journaliste, qui saute sur l’occasion pour enchaîner : « Et ça se sent ! Quelle alchimie entre les danseurs ! Vous deux particulièrement, votre show était très touchant, très sensuel. Qui est derrière cette superbe chorégraphie et qu’est-ce qui l’a inspiré ? » Aisling se presse instinctivement contre Sid, dont la main repose sur sa taille depuis le début des hostilités. « Oh euh… c’est un peu inspiré de notre histoire en fait. » Le volume de sa voix baisse alors que ce partage lui semble tout à coup trop intime. Bien qu’il s’en doute probablement, Aisling n’a jamais avoué à Sid que les émotions qu’il fait naître en elle et les hauts comme les bas de leur relation ont servi de base à son inspiration. « ’Fin c’est l’genre de trucs qu’on ressent tous j’crois quand on s’rapproche de quelqu’un. T’sais t’as l’envie d’être ensemble qui clash avec la peur pis les obstacles... On voulait un truc joli et poignant à la fois, un peu brut, tu vois ? Sans chichis. J’avais quelques idées mais c’est nos profs qu’ont vraiment donné vie à la choré. » Un immense sourire placardé sur sa face, Dexter se tourne déjà vers Sid pour recueillir ses confidences mais Johnny l’interrompt avec un hoquet offusqué : « Ma belle, mais tu plaisaaaantes ?! » Le regard sévère, la bouche en O, il place une main sur sa poitrine et lève son indexe pour la corriger. « Les chorégraphes ont donné un peu de structure et de technique à votre danse, mais c’est vous deux mes agneaux qui lui avez donné la vie ! Ah non hein, vraiment ! Ils étaient pas bouleversants ? » Ses doigts agrippent l’épaule du journaliste pour mieux le prendre à témoin et Aisling hésite entre l’envie de rigoler ou de disparaître derrière Sid. « Oh si ! C’était très vrai, très rebelle. Vivace !… une explosion d’émotions ! » S’emporte ce dernier, l’œil brillant, et Ted lève discrètement le regard vers le ciel. « Par tous les diables, il y en existe deux exemplaires. » Il grommelle à voix basse, et Aisling jurerait qu’un rire vient secouer silencieusement la poitrine de Sid alors elle donne un coup délicat dans ses côtes pour le rappeler à l’ordre. « Et vous aussi d’ailleurs ! Des années que vous mettez le feu aux planches de cette humble scène, et aucune de vos danses ne se ressemblent. Mais d’où vient donc cette énergie, ce renouveau constant ? » Soulagée de ne plus être au centre de l’attention, Aisling observe le couple qui les accompagne et un sourire étire ses lèvres lorsqu’elle voit Ted ouvrir la bouche pour répondre mais la refermer sans un son dès que Johnny se met à gesticuler à ses côtés. « Et bien c’est ça l’amour ! Se réinventer ! Se choisir tous les matins, croquer la vie à pleines dents et accepter l’autre et ses lubies changeantes. Mais il faut de la constance aussi, sinon tout fout le camp ! Sid et Aisling ont mer-vei-lleu-se-ment incarné la passion des débuts. Et nous on aime bien vous montrer que ça peut encore faire des étincelles au bout de dix, quinze, vingt ans même ! » Émue et terrifiée à la fois, Aisling glisse ses doigts entre ceux que Sid a placés sur sa taille. 20 ans merde, je flippe déjà de penser au mois prochain… Adoptant une posture plus discrète, elle se concentre alors sur les réponses des danseurs pour éviter de penser au vertige angoissant qui l’a envahie en entendant les confessions de Johnny.
Après l’interview vient la séance photo, un exercice dans lequel Aisling est d’autant plus à l’aise qu’elle doit le réaliser avec Sid. Sa présence diffuse une douce chaleur dans son être qui la détend complètement. Habituée à feindre le désir lorsqu’elle flirte avec la caméra, la Suicide Girl a plutôt l’impression de devoir censurer ses émois chaque fois qu’elle relève les yeux vers son partenaire et prend la pose avec lui. Elle est presque déçue quand le photographe les libère. Pas de doute, ses shootings seraient bien plus agréables en sa compagnie. Une idée un peu floue germe dans son esprit, et sans qu’elle parvienne à mettre le doigt dessus, Aisling sait qu’elle adorerait retenter l’expérience avec lui dans un cadre un peu plus intime. « Voilà pour vous les stars. Mais attention, je n’m’amuserai pas à jouer les assistantes. Si vous en voulez d’autre, vous y allez vous-même ! » La voix de Caroline l’arrache à ses rêveries douteuses et l’irlandaise s’empresse de récupérer son assiette en espérant cacher la rougeur évidente de ses pommettes derrière un rire un peu idiot. Ignorant royalement la fourchette, elle attrape la petite part de gâteau entre ses doigts et mord dedans, pressée de sentir son poids peser sur son estomac vide. C’est qu’elle n’a pas vraiment mangé avant leur représentation, pour éviter de se sentir ballottée sur scène, et ses muscles durement sollicités au cours des derniers jours réclament ardemment leur pitance. « Heureusement qu’t’étais là, sinon on l’aurait jamais goûté ! » Elle remarque avec amusement après l’avoir englouti. C’est dommage qu’il n’y en ait pas davantage d’ailleurs, car elle se serait volontiers resservie. « Je vais devoir y aller malheureusement, je mange avec papa ce soir. » Surprise, Aisling jette un coup d’œil dans la direction de Sid qui esquisse déjà une grimace de désapprobation. Bien qu’il ne parle quasiment jamais de son paternel, elle sait que leur relation est assez tendue pour qu’il ressente le besoin de garder ses distances. Naturellement, l’idée que Caroline puisse entretenir un lien différent avec ce père absent dans les pires moments ne lui a jamais traversé l’esprit. Malgré elle, Aisling ne perd pas une miette de leur rapide échange qui ne laisse aucun doute quant à leur désaccord. Une boule se forme dans son estomac à mesure qu’elle voit Sid se renfermer et elle craint que Caroline cherche à pénétrer son armure, ignorant les signes évidents qu’il lui envoie. Heureusement, elle finit par se raviser et badine sur un ton plus léger : « Je finirai bien par t’avoir à l’usure. » Visiblement aussi soulagé qu’elle, Sid étreint tendrement sa sœur sans pouvoir s’empêcher d’avoir le dernier mot. « Sûrement, mais pas aujourd’hui. » Aisling secoue la tête, un sourire indulgent aux lèvres, puis serre Caroline dans ses bras à son tour avant de coller une bise sur sa joue. « Passe une bonne soirée. » Bien qu’elle s’efforce de garder une certaine neutralité, sa loyauté envers Sid l’empêche d’être plus expansive dans ses souhaits. S’il dit que son père est un connard, il a certainement raison. Néanmoins, elle brûle de le questionner sur l’origine de cette divergence d’opinion. Mais pas aujourd’hui. Car ce n’est ni le lieu, ni le moment ; mais surtout parce qu’il n’en a visiblement aucune envie. Au lieu de ça, elle laisse son beau brun filer avec leurs assiettes vides et le regarde s’éloigner. Un sourire rêveur aux lèvres, elle s’étonne pour la énième fois d’avoir la chance d’occuper une place si spéciale dans sa vie.
Elle ne reste pas seule bien longtemps, car son professeur la rejoint avec un soupir d’envie : « Ah, les joies simples des amours de jeunesse… ». Aisling sourit pour ne pas le vexer, même si dans le fond elle ignore totalement de quoi il parle. Entre elle et Sid, ça n’a jamais été simple. Et pour autant elle ne changerait leur histoire pour rien au monde. A son grand soulagement, leur professeur en reste là et la danse revient à l’ordre du jour. Il réfléchit déjà au spectacle de clôture pour le semestre prochain, s’interroge sur les thèmes qui pourraient-être abordés pour saluer l’hiver australien. Et elle a beau vivre dans ce pays depuis près de sept ans, ça lui fait toujours bizarre que les saisons soient inversées par rapport à celles de son enfance. « Vous nous préparerez bien un petit quelque chose, n’est-ce pas ? » Touchée qu’il lui propose encore de prendre part à son spectacle, Aisling hoche vigoureusement la tête, une lueur de joie brillant dans son regard. « Oh mais oui, bien sûr ! Enfin… si Sid en a envie lui aussi. » Le voilà d’ailleurs qui revient, sans se douter qu’elle vient plus ou moins de les engager pour un nouveau tour de répétitions. Elle aime comme il retrouve toujours son chemin jusqu’à elle et l’enveloppe de sa présence en glissant un bras autour de sa taille. Détendue dans son étreinte, elle se demande comment il percevrait ses saisons à elle ; si Noël sera toujours synonyme de soleil et de boissons fraîches consommées sur la plage ou s’il peut visualiser le goût d’un jus de pommes aux épices brûlant pour échapper au froid des ruelles enneigées. La voix de son professeur la tire de ses pensées, et elle rattrape le fil de leur conversation. Ils échangent quelques banalités sur la soirée, évoquent les différents styles de danse qu’ils exploreront à la reprise des cours mi-janvier, et la vie passionnante des intervenants qui les enseigneront, souvent d’anciens élèves devenus danseurs professionnels. « Ils font un métier difficile, pas toujours compris, mais tellement épanouissant. » Il murmure, l’œil soudain bien brillant. « Tellement épanouissant… » Bien qu’il parle de ses élèves, Aisling est persuadée que ses paroles font écho en lui. En le regardant s’éloigner vers un autre groupe, elle réalise qu’elles s’appliquent aussi bien à Sid, ainsi qu’à tous les artistes qui dédient leur vie à cette recherche de perfection dans leur discipline de prédilection. Quelque part, elle ne peut s’empêcher de les envier d’avoir trouvé une forme d’expression dans laquelle ils excellent et qui les fait vibrer.
« Il était pas mal le gâteau en fin de compte. » Relevant les yeux vers son bel artiste, elle est surprise de découvrir un sourire malicieux au coin de ses lèvres alors qu’il replace une mèche de cheveux derrière ses oreilles. Charmée par la tendresse de son geste, elle se laisse porter par la profondeur de sa voix et les mots séducteurs qu’il lui dit tout bas. « Mais j’pense qu’il aurait été bien meilleur si j’avais pu y goûter sur ta bouche. » Sa suggestion réveille les braises de l’effervescence qui la consumait à leur sortie de scène. Empreints de désir, les yeux d’Aisling glissent vers les lèvres pleines du tatoueur. Sans esquisser le moindre geste pour combler la distance entre leurs visages, il fait courir ses doigts le long de son cou et de sa clavicule. « Ou sur ta peau. » Frémissante d’une sensation inassouvie, Aisling ignore ce qui lui fait le plus d’effet entre la caresse de ses mots ou de ses mains. Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle crève d’envie de sentir ses lèvres effleurer la peau sensible de son décolleté où la vive émotion qui l’étreint dépose déjà une teinte rosée. Son cœur tambourine contre sa poitrine et le tiraillement dans son bas-ventre la prend par surprise. Ce n’est pas la première fois qu’il éveille ainsi ses sens, mais habituellement c’est lorsque ses mains explorent les courbes de son corps pendant leurs baisers. Or là, il l’effleure à peine. Bon sang, il me rend complètement dingue ! Surtout quand il évoque comme ça ce qu’il a envie de lui faire, lui laissant le temps d’apprivoiser son désir alors qu’elle se laisse séduire par ses idées. « Tu crois qu’on est restés assez longtemps pour qu’on puisse se tirer sans avoir l’air impolis ? » Ce sourire taquin, ce sourcil relevé… Bordel a-t-il seulement conscience de l’effet qu’il lui fait ? « Bien sûr qu’on est restés assez longtemps ! » Elle réplique un peu rapidement. A vrai dire elle n’en sait rien, mais elle s’en fiche totalement. Ses doigts glissent entre ceux de Sid et elle l’entraîne d’un pas décidé vers les loges, où se trouvent encore leurs affaires. Ils sont seuls cette fois-ci, et bien que le fantasme d’Aisling revienne la hanter, elle se laisse décourager par la crainte d’être découverte une deuxième fois de la soirée. Impatiente de retrouver l’intimité protectrice de la voiture de Sid ou, mieux encore, de son appartement, elle entreprend de rassembler leurs palettes et pinceaux de maquillage. Mais lorsqu’il s’accroupit pour dégager la hanse de leur tote bag, coincée sous une chaise, Aisling a toutes les difficultés du monde à ignorer que son visage se trouve à quelques centimètres de son abdomen. La gorge sèche, elle recule pour reprendre contenance, et la sensation du bois de la coiffeuse dans son dos envoie valser ses dernières résistances. « Sid… » Elle murmure d’une voix un peu rauque, glissant un doigt sous son menton pour attirer son attention. Un éclat d’interrogation passe dans son regard océan et elle l’encourage à se redresser d’une petite impulsion. Il s’exécute, longeant les courbes de son corps tandis qu’il se redresse, et Aisling l’aurait volontiers retenu contre sa peau si elle n’était pas entièrement consumée par l’envie de l’embrasser. Joueuse, l’irlandaise effleure son cou et enroule son indexe dans le col de son tee-shirt pour l’inciter à se pencher vers elle. Leurs lèvres s’effleurent et se retrouvent enfin. Répondant au désir qui les consume, les mains de Sid explorent bientôt sa nuque et son dos tandis que celles d’Aisling remontent contre la peau nue de ses flancs sous ses vêtements. Leur baiser devient plus fougueux, chargé d’un sentiment d’urgence qu’elle commence à reconnaître. Le souffle court, elle s’écarte cependant. « Attends… » Les bras noués autour de sa nuque, elle entreprend de se hisser sur la planche de bois. Comprenant ce qu’elle cherche à faire, les mains de Sid se referment autour de sa taille pour accompagner son mouvement. Un sourire taquin sur ses lèvres, elle relève les yeux vers le regard charbonneux de son vampire-dandy. « J’ai envie d’essayer ça depuis tout à l’heure. » Elle avoue en se mordillant la lèvre inférieure, laissant ses mains glisser le long de son torse. Arrivée à la lisière de son pantalon de scène, elle glisse ses doigts entre les passants et écarte les cuisses pour l’attirer contre elle. Une vague de chaleur se répand dans son être quand il se presse lentement contre son bassin. Là, c’est exactement là qu’elle a besoin de le sentir. Et pourtant, elle ne peut s’empêcher de penser qu’elle profiterait plus encore de ce rapprochement sans cette couche agaçante de tissu entre eux. Elle hésite à peine une seconde. « Dis… » Elle souffle contre ses lèvres. « Tu veux pas… retirer ton tee-shirt ? » Quitte à réaliser un fantasme, autant y aller jusqu'au bout, non ?
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
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Dernière édition par Aisling Hayes le Jeu 30 Jan 2020 - 21:56, édité 1 fois
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1632 POINTS : 40
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
Sid ressent une certaine satisfaction en constatant que son petit numéro de charme a eu l’effet escompté, à en juger par la rapidité avec laquelle Aisling lui confirme que oui, ils ont participé bien assez longtemps à cette charmante réception, et la force avec laquelle elle serre sa main dans la sienne pour l’entraîner à nouveau vers les loges. Il partage d’ailleurs son impatience et se laisse guider sans la moindre résistance. Ils retrouvent rapidement leur coiffeuse, toujours recouverte du maquillage qu’ils ont utilisé pour leur numéro. Laissant à la jeune femme le soin de regrouper les tubes, les palettes et les pinceaux puisqu’elle s’y connaît mieux que lui, le tatoueur se met en quête de vêtements et d’autres effets personnels qu’ils pourraient avoir éparpillés autour d’eux. À part une chaussette esseulée, qu’il place à côté de ses bottes avec l’autre, il ne trouve rien. Il repère cependant le sac dans lequel ils ont transporté leurs affaires, coincé sous la patte d’une chaise placée de l’autre côté de la coiffeuse. Contournant habilement Aisling, il s’accroupit pour dégager le pauvre petit alien de sa prison. Déconcentré par sa copine qui l’interpelle d’un ton qu’il ne lui connaît pas vraiment, il l’abandonne cependant assez rapidement à son sort sans plus s’en préoccuper. Curieux, il obéit à la commande silencieuse de ses doigts qui se sont posés sous son menton et il relève la tête vers elle. C’est alors qu’il prend conscience de la proximité de leurs corps. Il n’aurait qu’à se pencher un tout petit peu pour poser ses lèvres sur sa peau. Immobile, il attend la suite des choses avec impatience. Comprenant qu’elle veut qu’il se redresse, il s’exécute lentement, en comblant d’abord la distance entre eux pour que son visage frôle son ventre dénudé puis sa poitrine tandis qu’il déplie son corps longiligne. Enfin debout devant elle, il n’essaie même pas de résister à l’appel de ses lèvres. Plongé dans l’effusion de plaisir provoquée par cette étreinte, il se remet à découvrir à l’aveugle les courbes affriolantes d’Aisling, savourant du bout des doigts la chaleur et la souplesse de son corps. Pas en reste, elle a glissé ses mains sous son t-shirt et en profite pour explorer son torse. Il savoure avec abandon ces caresses qui font remonter d’agréables frissons le long de son échine. Cette fois, c’est elle qui s’écarte la première. « Attends, » souffle-t-elle. C’est ce qu’il fait : il attend en scrutant d’un œil perçant son joli visage à la recherche du moindre fragment de malaise sans en trouver aucun. Il comprend bien assez vite ce qui se passe en sentant son corps s’arquer contre le sien. Ses grandes mains posées sur sa taille, il la soulève quand elle saute pour se hisser sur la coiffeuse contre laquelle elle s’était appuyée. Visiblement satisfaite du résultat, elle sourit. « J’ai envie d’essayer ça depuis tout à l’heure. » Vibrant d’anticipation, il suit ses mains qui l’attirent vers elle et s’avance jusqu’à ce qu’il se retrouve niché entre ses cuisses. L’intimité de cette nouvelle position lui fait un peu tourner la tête, tout comme ses lèvres qui frôlent impunément les siennes. « Dis... Tu veux pas... retirer ton tee-shirt ? » La demande l’étonne autant qu’elle lui fait plaisir. Se remettant rapidement de sa surprise, toutefois, il recule d’un pas pour retrouver la liberté de mouvement qui lui permettra d’exaucer son vœu. Son regard bien ancré dans celui d’Aisling, il retire le vêtement gênant d’un mouvement fluide avant de le balancer dans la direction générale de leur sac sans se préoccuper de l’endroit où il atterrit finalement. La lueur affamée qui s’allume brusquement dans les yeux gris ne lui échappe pas et il se soumet de bonne grâce à leur examen. Puis il pose ses paumes à plat sur les genoux de la jeune femme. Il regrette un peu qu’elle ait remis son jeans; il aurait nettement préféré sentir sa peau veloutée sous ses doigts plutôt que le denim rêche. Fasciné, il observe le désir qui danse sur son visage tandis qu’il fait lentement remonter ses mains le long de ses cuisses. Malgré la hauteur de la coiffeuse, il surplombe tout de même légèrement la jeune femme. Il en profite, s’appuyant sur la planche de bois de chaque côté d'Aisling pour se pencher vers elle et l’embrasser. Il s’empare de sa lèvre inférieure entre ses dents et la mordille délicatement. Il ne leur en faut pas beaucoup plus pour qu’ils laissent l’envie de l’autre prendre le dessus sur le reste. Le baiser s’approfondit, les mains d’Aisling caressent sa peau nue et Sid fait un pas en avant pour presser à nouveau son bassin contre celui de sa copine. Bientôt, il ressent l’envie fulgurante de goûter à la peau opaline qu’il entrevoit lorsqu’elle bouge. Introduisant habilement ses doigts sous le col de la chemise, il s’en sert pour repousser le vêtement et dénuder ses épaules, mais sans le retirer complètement. Ses mains viennent se poser sur ses hanches tandis qu’il embrasse le lobe de son oreille. C’est le premier baiser d’une chaîne délicate qui l’amène jusqu’à sa clavicule, où il s’arrête un instant, le temps de lécher et suçoter lascivement la peau fine à la base de sa gorge. Elle se cambre contre lui et l’un de ses bras fins vient s’enrouler autour de sa nuque, comme pour l’empêcher de s’écarter. Heureusement pour elle, c’est bien la dernière chose dont il a envie. Souriant tout contre sa peau, il reprend plutôt son exploration, de plus en plus en bas jusqu’à ce qu’il rejoigne la dentelle de son haut. Ce faisant, sa main remonte le long de son flanc jusqu’à sa poitrine, qu’il effleure d’abord du bout des doigts avant d’appuyer sa paume sur son sein et de le presser. La chaleur de son corps contre le sien, l’euphorie qu’il éprouve à la couvrir de baisers et de caresses ainsi que les soupirs de plaisir d’Aisling minent sérieusement son self-control. Son corps commence d’ailleurs à réagir dangereusement à la situation, assez pour qu’il se demande s’ils devraient vraiment poursuivre leurs activités ici. À regret, il se redresse et vient appuyer son front contre celui de la jeune femme. Ses mains retournent sagement se poser sur la taille de la jeune femme. En attendant de réussir à former une phrase à peu près cohérente dans son esprit, il savoure la proximité de leurs visages et leurs souffles hachurés qui s’entremêlent. « J’crois qu’il vaudrait mieux qu’on arrête. C’est pas que ça m’tente, mais ça risque de euh… devenir un peu… embarrassant si on continue. Pour moi, » conclut-il avec un petit rire.
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1378 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!
Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!
Un bref éclat de surprise se peint sur les traits de Sid, bientôt remplacé par un de ces sourires séducteur qui ne la laissent jamais indifférente. Elle le libère à contrecœur quand il s’écarte, impatiente de retrouver son étreinte. Leurs regards s’accrochent et Aisling est captivée par l’intensité et l’assurance qui se dégage de ses yeux bleus alors qu’il se débarrasse de son t-shirt. Bordel, mais t’es irrésistible ! Elle aime comme les tatouages sombres se détachent de sa peau d’albâtre et soulignent sa musculature élancée. Déjà, elle brûle d’en dessiner les contours du bout des doigts, mais les paumes que Sid appuie sur ses genoux retiennent toute son attention. Malgré l’épaisseur de son jean, elle sent la chaleur de leur caresse tandis qu’elles remontent doucement le long de ses cuisses. Coincée entre le miroir et son corps qui la surplombe, l’irlandaise se sent à sa merci de la meilleure des façons. Cette pensée diffuse une trépidation un peu farouche dans ses veines, et le danger excitant de la situation est délicieusement tempéré par la confiance qu’elle lui accorde. Déçue de sentir ses mains la quitter, elle se console avec le baiser qu’il lui offre aussitôt. La caresse légère de ses lèvres disparaît au profit de celle, plus acérée, de ses dents qui viennent taquiner sa lèvre inférieure et lui arrachent un soupir de plaisir. Ses doigts remontent le long des bras de Sid pour aller se perdre dans les mèches éparses sur sa nuque. Il la libère et leurs bouches avides se retrouvent avec une sensualité envoûtante. Les mains d’Aisling glissent vers ses épaules, suivent la trajectoire de ses bretelles et s’égarent sur la peau tendue de son ventre. Ses abdominaux se contractent sous ses paumes lorsqu’il s’appuie de nouveau contre elle et un gémissement discret lui échappe alors que cette pression éveille une tension exquise dans son être. Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, Sid effleure la peau de ses épaules et fait glisser le tissu fluide de sa chemise jusqu’à ses coudes. Frémissante d’anticipation, elle le suit des yeux alors qu’il délaisse ses lèvres pour aller taquiner le lobe de son oreille et sa boucle d’argent. Le cœur battant la chamade, elle renverse la tête en arrière et lui offre comme par réflexe un bien meilleur accès à son décolleté. Il s’y aventure lentement, déposant une trainée de baisers sur sa peau brûlante. La sensation délicieuse de ses lèvres est bientôt remplacée par celle de sa langue, et ce contact qu’elle n’attendait pas envoie un frisson agréable le long de son échine. « Oh mon… Sid. » Elle murmure d’une voix rauque, jugeant inconsciemment plus approprié d’invoquer sa divinité tatouée plutôt que celle de la culpabilité chrétienne. Le dos cambré de plaisir, Aisling agrippe le rebord en bois d’une main tandis que son bras libre s’enveloppe autour des épaules du beau brun pour le retenir contre elle. La chatouille de son souffle entre les baisers qu’il dépose sur sa peau sensible, la fermeté de ses mains sur ses hanches et la proximité de leurs bassins lui tournent complètement la tête. Et juste quand elle pensait qu’il ne pourrait pas l’allumer davantage, elle sent ses lèvres taquines explorer la lisière de sa brassière tandis qu’une main audacieuse remonte vers sa poitrine. L’espace d’un soupir, Aisling songe à stopper sa progression. Mais l’envie de voir jusqu’où il veut aller a raison des limites que son esprit lui impose. Elle retient son souffle lorsque le bout de ses doigts vient effleurer la peau tendue de ses tétons à travers le tissu fin, éveillant de nouveaux émois encore inexplorés. La paume qui les remplace et se saisit de son sein lui arrache un gémissement étouffé. Transportée par l’ivresse de leurs ébats, elle ne peut retenir un soupir de frustration lorsque sa main baladeuse retourne se placer dans le creux de sa taille alors qu’il s’écarte pour appuyer son front contre le sien. La respiration saccadée, elle cherche son regard sans parvenir à le croiser. Yeux fermés et sourcils froncés, il semble concentré sur quelque chose et Aisling incline légèrement la tête pour effleurer ses lèvres si tentantes, déterminée à l’embrasser jusqu’à ce qu’il oublie ce qui a osé le distraire. Hélas, elle n’a pas le temps de mettre son plan à exécution qu’il s’anime à nouveau. « J’crois qu’il vaudrait mieux qu’on arrête. » Sérieux ? Oh non, tu vas pas m’refaire le coup ? Etonnée par ce revirement de situation, l’irlandaise s’écarte pour sonder le fond de ses yeux clairs, à la recherche d’une trace de regret ou, à l’inverse, de malice. A son grand dam, elle n’en trouve aucune. « C’est pas que ça m’tente, mais ça risque de euh… devenir un peu… embarrassant si on continue. Pour moi. » Sourcils froncés, elle le dévisage sans comprendre, ses doigts effleurant distraitement la courbe de sa mâchoire. « Embarrassant ? » Lui qui est toujours si prompt à parler de sexualité semble tout d’un coup bien réservé. Inquiète à l’idée qu’il puisse vouloir s’écarter, Aisling enroule ses jambes autour de sa taille pour le retenir contre elle. C’est à ce moment qu’elle sent la bosse qui s’est formée dans son pantalon. Oh ! L’écho distant d’une alarme tente de percer l’épais brouillard de sa conscience, mais la brune ne parvient pas à se focaliser dessus. Du reste, elle n’est pas certaine de comprendre en quoi ce développement risque de l’embarrasser, et l’envie d’obtenir une réponse par la pratique la titille dangereusement. Elle a beau savoir qu’elle devrait le laisser s’éloigner, elle voit à l’intensité de son regard qu’il n’en a pas plus envie qu’elle. Alors elle plonge. Une lueur taquine dans le fond des yeux, elle resserre l’emprise de ses jambes et se cambre innocemment contre le renflement de son jean pour tenter de le ramener à de plus justes considérations. « J’vois pas de quoi tu parles… » Elle réplique, incapable de dissimuler le petit sourire fier qui vient fendre son visage alors qu’elle découvre avec fascination la surprise mêlée de désir qui embrase les yeux du tatoueur. Ce qu’elle n’avait pas prévu en revanche, c’est l’effet que cette caresse auto-infligée pourrait avoir sur elle. Un tiraillement délicieux enfle dans son être et balance un frisson de plaisir le long de sa colonne vertébrale. Le souffle court et le regard à la dérive dans les iris océan de Sid, elle retente l’expérience et ondule lentement contre son corps, savourant la proximité de son visage et de ses lèvres si douces. Elle les effleure tendrement avant de les capturer, puis les délivre presque aussitôt pour s’aventurer le long de sa mâchoire et de son cou. « T’es tellement beau. » Elle souffle en embrassant sa peau salée par l’effort de leurs danses ; risque un petit coup de dents, aussitôt apaisé par la caresse de sa langue. Elle continue son exploration jusqu’à l’aigle sombre qui décore sa poitrine et dépose un baiser en son centre. Encouragée par les soupirs qu’il laisse échapper, Aisling s’écarte juste assez pour faire courir ses doigts sur la ligne dorée de leurs ailes déployées. Arrivée à leur extrémité, elle hésite une seconde puis poursuit son chemin sur les pectoraux de son copain. Délicatement, elle trace le contour de ses tétons à l’aide de ses pouces. Emerveillée par la manière dont son corps réagit à ses caresses, elle puise un pouvoir grisant dans cette douce torture qu’elle lui inflige et qui ne fait que décupler son propre plaisir. Avide de le sentir à nouveau contre elle, l’irlandaise laisse ses paumes descendre le long de ses flancs pour remonter dans son dos. Bientôt, les grandes mains de Sid explorent à nouveau sa peau nue, laissant des marques brûlantes dans leur sillage. Mais alors que ses hanches reprennent leurs ondulations lascives, ses vieilles angoisses enflent jusqu’à entraver sa sérénité et la souplesse de ses mouvements. Pourquoi il m’a dit ça en fait ? Et s’il avait peur de pas pouvoir s’arrêter après un certain point ? La pensée la foudroie assez pour la pousser à s’immobiliser net. La gorge sèche, elle se redresse et s’écarte légèrement. « Sid... tu veux qu’on arrête ? » Elle demande timidement, essayant d’ignorer que tout dans sa tête lui hurle de s’enfuir tandis que tout dans son corps n’aspire qu’à se débarrasser de son jean pour se presser plus encore contre lui. Bordel ça s’arrange pas, les émotions contraires.
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1632 POINTS : 40
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
La tête penchée sur le côté et les sourcils froncés par la confusion, Aisling dévisage Sid. « Embarrassant ? » répète-t-elle comme si c’était la première fois qu’elle entendait le mot. Sa perplexité amuse énormément le tatoueur, qui se demande vaguement s’il devrait préciser la raison de son embarras potentiel ou non. Il oublie rapidement la question, toutefois, quand la jeune femme vient enrouler ses jambes autour de lui pour le garder tout près d’elle. Il devrait certainement faire un pas en arrière, s’écarter avant que la situation ne dégénère et qu’ils se fassent surprendre dans une position encore plus compromettante que tout à l’heure derrière le rideau. Sauf qu’il n’a vraiment pas envie de mettre fin à ces découvertes sensuelles. Et que ses dernières miettes de motivation se fondent dans le néant quand, un sourire un peu trop coquin aux lèvres pour que son geste soit véritablement innocent, elle resserre la prise de ses jambes pour se rapprocher encore un peu plus de lui. « J’vois pas de quoi tu parles… » Les dernières réticences de Sid se noient dans la pression aussi inattendue que délicieuse de son corps qui se cambre contre le sien. Le regard d’Aisling s’accroche à celui du tatoueur, qui s’oblige à rester immobile tandis qu’elle retente l’expérience, à dessein cette fois. La bouche sèche, il accepte avec bonheur le baiser qu’elle lui offre, mais laisse échapper un grondement de désapprobation quand elle s’écarte au lieu de l’approfondir. Heureusement, elle ne le laisse pas en plan très longtemps. Ses lèvres se mettent à voyager sur sa peau, marquant leur passage d’une brûlure exquise. Le dos légèrement arqué, il penche la tête vers l’arrière, réfugié derrière le rempart de ses paupières closes, pour savourer les caresses délicates qu’Aisling lui prodigue. Elle s’attarde un instant sur ses tétons sensibles, faisant naître dans sa colonne vertébrale un frisson de plaisir qui vient accentuer la tension dans son bas-ventre. Encouragé par les mains de l’irlandaise qui, plaquées dans son dos, l’attirent vers elle, il fait courir ses paumes caressantes contre ses flancs. Sid s’empare des lèvres de sa belle. Cette fois, le baiser s’approfondit presque aussitôt et leurs langues se mettent à danser lascivement. Les hanches d’Aisling reprennent leurs ondulations avec une assurance qui donne envie au tatoueur d’y répondre. À la recherche des secousses de désir qui naissent chaque fois qu’elle se presse contre lui, il va à sa rencontre. Juste au moment où ils venaient de trouver leur rythme, toutefois, la jeune femme ralentit puis s’immobilise complètement avant de se détacher légèrement de lui. Il ne l’empêche pas de creuser quelque peu l’écart entre eux, se contentant de tracer distraitement des cercles de son pouce sur sa peau dans un geste hérité des nombreuses fois où l’a réconfortée. Les sourcils légèrement froncés, il scrute son visage pour essayer de comprendre ce qui peut bien l’avoir perturbée pour qu’elle décide de tout stopper aussi brusquement. « Sid… Tu veux qu’on arrête ? » Le désir qui bouillonne dans ses veines lui embrume quelque peu l’esprit, mais pas assez pour endormir sa vigilance. Même s’il ne saisit pas tout à fait pourquoi, il sent bien que la question que vient de lui poser Aisling est importante. Or, c’est la première fois qu’ils poussent l’exploration de l’autre aussi loin et se laissent porter de cette façon par leurs impulsions. Sans véritables repères, Sid ne peut se fier qu’à son instinct pour déterminer comment répondre. Même si elle s’est écartée de lui, ses jambes le retiennent toujours prisonnier contre elle, avec toutefois un peu moins de vigueur qu’auparavant. Choisissant d’interpréter ce fait comme un signe, il privilégie la vérité. « Non. » Les grands yeux bleu-gris d’Aisling sont vissés sur les siens, mais le tatoueur a du mal à interpréter le mélange d’émotions qui y tournoie. Après une courte hésitation, presque imperceptible, il décide de se lancer. « Y a beaucoup de chose que j’voudrais faire, tu vois, et arrêter n’en fait pas partie. » Il esquisse un sourire charmeur puis se penche lentement vers elle jusqu’à ce que leurs lèvres s’effleurent. « T’embrasser encore, par exemple. Juste ici, » murmure-t-il tout contre sa bouche. Se dérobant presque aussitôt, il laisse tout juste ses lèvres frôler sa peau douce en longeant son cou. Il s’arrête un instant pour y poser un baiser – « Ici aussi » – avant de poursuivre sa route. En atteignant à nouveau la lisière de son haut, il relève la tête pour croiser son regard. « Partout. » Il sent presque la jeune femme vibrer d’excitation quand il pose sa bouche sur son sein gauche et pince délicatement entre ses lèvres le bout tendu à travers le mince tissu de la brassière. La position n’est pas très confortable pour lui, il a dû fléchir un peu les genoux pour compenser leur différence de taille, mais ses efforts sont récompensés quand elle laisse échapper un soupir plaintif. Relâchant son sein, il dépose quelques baisers supplémentaires sur sa poitrine. Il remonte ensuite nonchalamment jusqu’à son visage. L’une de ses mains quitte sa taille, là où elle s’était posée sagement, pour dévaler sa chute de rein et venir s’appuyer contre ses fesses, qu’il empoigne autant que le lui permettent le tissu épais de son jean et la planche de bois sur laquelle elle est assise. « Et puis continuer à laisser mes mains te découvrir. Tes courbes, ta peau… » souffle-t-il en faisant glisser son autre main le long de son flanc jusqu’à sa cuisse. « Peut-être t’enlever ce jean encombrant aussi. » Il appuie sa proposition d’un petit sourire en coin qui se fane rapidement tandis qu’il reprend son sérieux. Son regard plongé, dans celui d’Aisling, il lui demande : « Mais la question, c’est aussi d’savoir si, toi, tu veux arrêter. » Il espère qu’elle comprendra que, si c’est trop pour elle, elle aura toujours la possibilité de mettre fin à leurs ébats, de prendre un peu de recul. Ou encore de poursuivre, si c’est ce qu’elle souhaite.
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Aisling Hayes
les fleurs du mal
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994 SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram. STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur. MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps. LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe POSTS : 1378 POINTS : 40
TW IN RP : par mp si besoin ♡ ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 moisCODE COULEUR : #ff6699 RPs EN COURS : Sid [14] ♡ Sid [16] ♡ Sid [fb2] ♡ Sinner [r.a.] ♡ Robin [4] ♡
Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.
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Tiraillée entre ses réticences et son désir, Aisling trouve une forme de réconfort dans la caresse apaisante des pouces de Sid contre sa peau. Elle y puise le courage de chercher son regard, et plonge dans ses yeux clairs en quête de la réponse aux questions qui la hantent. Il fouille les siens lui aussi, et ses beaux sourcils froncés donnent à son visage cet air dramatique et intemporel qu’elle aime tant. « Non. » Non ? Loin de dissiper ses doutes, cette simple affirmation creuse davantage l’écart entre les émotions contraires qui l’étreignent. L’idée de se retrouver à la merci de ses mains, qui la consumait quelques instants auparavant, fait maintenant naître une pointe d’inquiétude. Ses angoisses s’émoussent toutefois face à l’étrange effervescence qui enfle doucement en elle alors qu’il précise le fond de sa pensée : « Y a beaucoup de chose que j’voudrais faire, tu vois, et arrêter n’en fait pas partie. » Il y a quelque chose d’irrésistible dans sa voix profonde qui semble vibrer dans son être pour y réinsuffler cette tension agréable qu’elle apprend à apprivoiser. Quant à ses paroles, elles éveillent aussi efficacement son appréhension que son envie de s’abandonner à sa volonté. Troublée par l’intensité antipodique de ses émois, Aisling scrute les traits de Sid pour tenter de démêler ce qu’elle ressent. Elle est perdue à l’instant où ses yeux glissent vers ses lèvres. Ce sourire bordel, il enverrait aisément valser tous ses principes, et elle trésaille lorsqu’il se penche pour effleurer sa bouche. « T’embrasser encore, par exemple. Juste ici. » La caresse est trop brève, trop légère. Le souffle court, Aisling resserre ses doigts autour des épaules de Sid tandis que ses lèvres parcourent délicatement sa peau, chassant ses craintes à chaque baiser qu’il y dépose, tandis que ses murmures se chargent de délier ses nerfs surchargés. Bientôt, son corps réagit avec la même frénésie au chemin délicat qu’il trace jusqu’à son décolleté. Les lèvres délicatement entrouvertes, son regard embrumé de désir s’égare dans celui de Sid qui s’attarde à la lisière de sa brassière. « Partout. » Un frisson d’anticipation la foudroie alors qu’il dépasse lentement la barrière imaginaire qu’ils semblaient s’être fixés ces dernières semaines pour embrasser la pointe dressée de son sein à travers la dentelle fine de son haut. « Oh mon…si- » Aisling n’a pas la force de terminer son incantation, car la pression délicieuse que ses lèvres exercent sur son téton traverse son échine et pulse jusque dans son bas-ventre. Les yeux mi-clos, sa tête retombe en arrière contre le miroir tandis que son corps se cambre de plaisir. Il la libère trop rapidement à son goût, et elle sent son cœur tambouriner contre les baisers plus innocents qu’il disperse sur sa poitrine avant de remonter vers son visage. Vibrante d’excitation, Aisling réagit à la moindre de ses caresses, depuis la main glissant dans le creux de son dos pour aller empoigner fermement ses fesses jusqu’à celle qui parcourt lascivement sa cuisse. « Et puis continuer à laisser mes mains te découvrir. Tes courbes, ta peau… » Pantelante, elle s’avoue vaincue lorsque les mots charmeurs qu’il murmure contre son visage s’allient à ses gestes sensuels. « Peut-être t’enlever ce jean encombrant aussi. » Son assurance la rassure autant qu’elle l’intimide, et son sourire de côté fait ployer ses dernières défenses. Le bout de ses doigts manucurés de noir vient se plaquer contre ses lèvres pour étouffer le petit rire mutin qui cherche à s’en échapper. Mais alors que son regard se perd dans celui de Sid, elle est frappée par la lueur de sérieux qui vient de s’y allumer. « Mais la question, c’est aussi d’savoir si, toi, tu veux arrêter. » Secouée, Aisling comprend à retardement que Sid n’essayait pas d’apprivoiser son désir mais d’exprimer le sien, de la façon la plus honnête qui soit. Et s’il est clair qu’il ne serait pas contre le fait d’aller plus loin, il n’écarte pas la possibilité qu’elle ait besoin de plus de temps. Il est toujours si compréhensif, si patient avec elle, que l’irlandaise se demande encore ce qu’elle a bien pu faire pour mériter de si douces attentions. Une vague brûlante de tendresse enfle dans son cœur et brille dans ses yeux. La gorge soudain nouée, elle prend délicatement le visage de Sid entre ses mains et secoue négativement la tête. « Non. » Un sourire épris se fraie un chemin sur ses lèvres, malgré le léger tressaillement provoqué par sa vive émotion. « Plus maintenant. » Elle murmure en appuyant son front contre la tempe de Sid. Les yeux fermés, elle caresse tendrement la courbe de sa mâchoire, savoure leur proximité et la sensation délicieuse de leurs souffles qui se mêlent. Puis elle incline légèrement la tête pour effleurer ses lèvres. Le baiser qu’elle lui offre est presque timide, chargé des sentiments qui la transportent et qu’elle n’ose pas encore exprimer autrement. Il y répond avec une passion contenue, comme s’il craignait de la brusquer en renouant trop rapidement avec la sensualité de leurs ébats. Encouragée, Aisling enroule ses bras autour de son cou et resserre doucement l’emprise de ses jambes sur le corps de Sid pour le ramener contre elle. Leur respiration se fait plus profonde et leurs baisers lascifs, empreints d’une envie de l’autre qu’ils ne cherchent plus à dissimuler. Electrisée par la volupté de leur étreinte, Aisling savoure éhontément la chaleur de son corps, la caresse grisante de sa peau contre la sienne et la tension exquise qui grandit dans son être. Incapable de lutter contre l’envie de sentir son désir, elle se presse contre son bassin et ses hanches reprennent instinctivement leur danse sensuelle. Ses doigts parcourent les épaules de Sid, descendent le long de sa colonne vertébrale et s’attardent un instant dans le creux de ses reins avant de s’aventurer par-delà la lisière de son pantalon. Amusée par sa propre audace, elle accroche son regard et esquisse un sourire espiègle tandis que ses mains attrapent ses fesses pour l’appuyer contre elle. Une vague de plaisir la submerge à ce contact plus marqué, néanmoins freinée par l’épaisseur gênante de ses vêtements. « Sid… » Elle soupire en se mordillant la lèvre inférieure. « Qu’est-ce que t’attends pour me retirer mon jean ? » Taquine, elle hausse un sourcil de défi et prend un malin plaisir à le voir se dépatouiller avec cette remarque ; comme s’ils ne savaient pas tous les deux que ce qu’il attendait, justement, n’était autre qu'un signe de sa part. « Parce que moi aussi j’ai pas mal envie d’sentir tes mains, et tes lèvres… » Elle murmure en se rapprochant pour effleurer sa bouche, puis se dérobe avant qu’il ait pu l’embrasser et trace une ligne de baisers le long de sa mâchoire. « Partout… » Arrivée au niveau de son oreille, elle laisse la pointe de sa langue jouer avec l’anneau d’argent qui perce son lobe « …sur ma peau. » Elle ponctue sa remarque d’un petit coup de dents délicat et s’émerveille comme à chaque fois de le sentir frémir d’excitation sous ses caresses. Bientôt, les mains de Sid s’aventurent à la lisière de son pantalon, et c’est son tour de laisser échapper un soupir d’extase en le sentant effleurer son ventre alors qu’il s’attaque aux boutons métalliques. Ce contact répand une douce chaleur dans son intimité mais Aisling n’a pas le temps d’apprivoiser cette nouvelle sensation que des éclats de voix la font sursauter. Ecarquillant les yeux, elle agrippe les épaules de Sid et cherche immédiatement son regard, qui semble au moins aussi alerte qu’elle. Immobiles, ils retiennent leur souffle tandis que des pas passent devant la porte des loges et s’éloignent sans y avoir pénétré. Un soupir de soulagement s’échappe des lèvres d’Aisling, bientôt remplacé par un petit rire nerveux. « Mais… euh… p’t-être pas ici tout compte fait. » Bien que le danger semble écarté pour l’instant, les muscles tendus de son corps peinent à se décontracter. Avec un soupir résolu, elle se redresse, glisse une main sur la nuque de Sid et pose un baiser pudique sur ses lèvres. « On rentre ? »
I wanna taste love and pain, wanna feel pride and shame. I don't wanna take my time, don't wanna waste one line. I wanna live better days, never look back and say it could have been me.
Pando
you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A
:
Sid Bauer
le tatoueur au coeur tendre
ÂGE : trente-trois ans, né le 26 janvier 1990. SURNOM : sid, c'est déjà bien assez court... et c'est déjà un surnom aussi, même si très peu de gens le savent. STATUT : il a finalement trouvé le courage d'avouer ses sentiments à sa belle irlandaise... MÉTIER : tatoueur, propriétaire de son propre salon, wild ink. LOGEMENT : #55, spring hill [appartement] POSTS : 1632 POINTS : 40
TW IN RP : TW IRL : GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Il a un chat noir et blanc. • Il est bisexuel. • Il adore lire et regarder des documentaires. • Il a une sœur cadette. • Il déteste qu’on le prenne en photo. • Il n’a jamais touché à la drogue. • Il a arrêté de fumer et a réduit sa consommation d’alcool. • Il se spécialise dans les tatouages personnalisés. • Il adore dessiner. • Il aime les chats, la crème glacée à la pistache, les musées, les livres de recettes. • Il n'aime pas les épinards, les huîtres, le marron, les imbéciles et les gens bornés.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #0489B1 RPs EN COURS : aisling #14 • aisling #16 • aisling [r.a. sinling] • min-kyung #2
RPs EN ATTENTE :
wasted on you • and it seems like I've known you forever, I'll keep you safe for one more night, need you to know that it's all right. I see the real you, even if you don't, I do. I do.
blood is thicker than water • we've taken different paths and traveled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old.
La vague de désir impérieux qui lui léchait les entrailles recule, remplacée par l’affection presque palpable qui vient prendre toute la place entre eux. Son regard plongé dans celui d’Aisling, Sid observe avec intérêt les émotions qui y tourbillonnent et la façon dont elles déteignent sur son visage en cœur. Les mains de la jeune femme s’élèvent et viennent se poser sur ses joues. Il y a tellement de tendresse dans ce simple geste que le cœur du tatoueur se serre presque inconfortablement. « Non, » souffle-t-elle en hochant la tête. L’ombre d’un sourire s’étire sur ses lèvres pleines tandis qu’il songe que jamais une réponse négative ne lui aura fait autant plaisir. « Plus maintenant. » Touché à l’idée d’avoir réussi à repousser ses inquiétudes et ses angoisses, au moins pour l’instant, il savoure la douceur du moment, le contact réconfortant du front d’Aisling appuyé contre le sien, la chaleur de leurs peaux nues qui s’effleurent. Ce petit interlude de tendresse a suffi à faire redescendre la tension et l’urgence qui les animait pour laisser place à une certaine langueur plutôt agréable, comme une oasis de tranquillité au milieu de la tempête. La jeune femme vient cueillir sur ses lèvres un baiser empreint de timidité et de fragilité auquel il répond avec délicatesse, sans chercher à l’approfondir. Comme si c’était le signal qu’elle attendait, elle resserre ses jambes et glisse ses bras derrière la nuque de Sid pour l’attirer à nouveau contre elle. Tandis que son désir temporairement endormi se réveille, il trace sur sa cuisse des arabesques au hasard de ses envies et se laisse tomber dans le baiser qui redevient délicieusement sensuel. Les mains d’Aisling, qui ont elles aussi repris leur exploration, dévalent lentement son dos, laissant dans leur sillage une brûlure suave qui témoigne de leur passage. Quand elles atteignent le bas de son dos, il s’attend à ce qu’elles s’arrêtent, mais après une seconde d’hésitation, elles poursuivent leur chemin par-delà la frontière de son pantalon. Comme lui tout à l’heure en s’aventurant sur sa poitrine, elles repoussent les limites en empoignant ses fesses avec assurance. Le regard coquin que la jeune femme lui lance achève de transformer en gelée les jambes de Sid. Profitant de sa prise, Aisling l’enjoint à se rapprocher encore un peu plus d’elle, exacerbant du même coup de façon exquise la pression qu’exerce son bassin ondulant contre le sien. Les soupirs de plaisir du tatoueur se noient dans le baiser enflammé qu’il lui vole. « Sid… Qu’est-ce que t’attends pour me retirer mon jean ? » Excellente question. Il y a sûrement une raison valable qui explique pourquoi il ne lui a pas encore arraché cet encombrant bout de tissu, mais le sourire à la fois taquin et plein de défi qui éclaire son visage l’empêche de former la moindre pensée cohérente. « Parce que moi aussi j’ai pas mal envie d’sentir tes mains, et tes lèvres… » Il a tout juste le temps de comprendre que son petit jeu s’est retourné contre lui quand sa bouche lui échappe et recommence à parsemer sa mâchoire de baisers délicats. « Partout sur ma peau… » murmure-t-elle dans son oreille tandis qu’elle en caresse le lobe du bout de la langue avec une précision qui le fait haleter de plaisir. La caresse effilée de ses dents lui arrache un gémissement discret. Il n’attend même pas qu’elle le relâche pour ramener ses mains sur son ventre, qu’il caresse d’abord du bout des doigts, amusé de sentir sa peau douce frémir sous la chatouille légère, avant de suivre à tâtons la taille de son jeans jusqu’à ce qu’il rencontre les boutons. Le premier cède sans difficulté, le deuxième aussi. Sid est sur le point de s’attaquer avec enthousiasme au troisième et dernier lorsque des voix retentissent dans le couloir, d’abord lointaines, puis de plus en plus proches. Aisling aussi les a entendues, à en juger par ses doigts qui s’enfoncent comme des serres dans les épaules tendres du tatoueur. Il croise son regard paniqué et s’efforce de lui renvoyer un air rassurant, même s’il sait très bien qu’il peut difficilement faire quoi que ce soit. Étant donné la position assez compromettante dans laquelle ils se trouvent actuellement, personne n’aurait de doute sur la teneur de leurs activités s’ils se faisaient surprendre. Figés comme des statues, ils n’osent pas bouger jusqu’à ce que les pas se soient bel et bien éloignés et que le silence soit revenu. En poussant un soupir de soulagement, Sid laisse retomber sa tête pour appuyer son front contre celui d’Aisling. « Mais… euh… p’t-être pas ici tout compte fait. » La voix timide d’Aisling lui soutire un petit rire attendri. N’empêche qu’il est assez d’accord avec elle. Même s’il a accueilli avec plus de flegme qu’elle l’arrivée surprise de leur professeur derrière le rideau, il n’a pas envie pour autant que leurs ébats deviennent publics… ce qui ne l’empêche pas d’être traversé par une pointe de regret quand elle conclut : « On rentre ? » Avec un soupir, il refait à l’envers le chemin que ses mains viennent de parcourir. Quand il a fini de reboutonner son jean, il presse un autre baiser chaste sur les lèvres d’Aisling en caressant distraitement du pouce son ventre dénudé, juste au-dessus de la lisière de son pantalon. « On rentre, » conclut-il en s’écartant. Même s’il sait qu’elle est parfaitement capable de le faire toute seule, il enroule à nouveau ses mains autour de sa taille pour guider sa descente de la coiffeuse.
Pendant qu’elle rajuste sa chemise, Sid s’accroupit à nouveau pour récupérer leurs affaires. En libérant le petit alien de la patte de chaise qui le retenait prisonnier, il songe qu’au moins, la peur d’être surpris a plus ou moins réglé son problème embarrassant. Il tend le sac à Aisling pour qu’elle puisse y glisser leur matériel avant de partir à la recherche de son t-shirt, qui ne se trouve pas à côté de leurs effets. Il le trouve sans trop de mal, à un bon mètre de l’endroit où il croyait l’avoir balancé. Dans sa hâte, il n’a visiblement pas fait gaffe à la force avec laquelle il l’a envoyé valser. Après l’avoir enfilé, il fait de même avec ses chaussettes et ses bottes. Fin prêt, il se redresse. « On devrait probablement sortir par là, » suggère-t-il avec un sourire légèrement moqueur en pointant de l’index la porte de la loge qui mène à l’extérieur, un genre de « sortie des artistes » qui mène directement au parking. Normalement, ils empruntent plutôt la porte principale du centre communautaire, mais étant donné qu’il y a déjà un moment qu’ils ont fui la réception, il vaut sûrement mieux qu’ils ne croisent personne s’ils ne veulent pas se faire griller. Main dans la main, ils sortent du bâtiment. Le soleil est déjà couché, il ne reste plus que quelques faibles lueurs orangées à l’horizon, mais la fraîcheur de la nuit commence à peine à chasser la chaleur qui s’est accumulée au-dessus de la ville pendant la journée. Sid déverrouille les portières de la voiture. Ils ne se séparent que le temps de monter chacun de leur côté dans le véhicule. Dès qu’il a mis le contact, le tatoueur pose sa main sur la cuisse d’Aisling, paume vers le haut comme il a pris l’habitude de le faire depuis le soir de leur première date, et elle vient nouer ses doigts entre les siens. Un silence confortable s’installe entre eux, ponctué du rock un peu criard qui s’échappe de la radio. De temps à autre, Sid jette à la dérobée des coups d’œil affectueux en direction de sa copine. À quelques reprises, leurs regards se croisent et ils échangent un sourire complice. En remontant les petites rues tranquilles du quartier, il se rejoue avec une sorte d’émerveillement fasciné ce qui s’est déroulé entre eux. Il a presque l’impression d’avoir rêvé et, si sa main n’était pas prisonnière de celle d’Aisling, il aurait sûrement essayé de se pincer pour se prouver que tout ça est bien réel. C’est la première fois qu’il se sent aussi privilégié d’avoir vécu un moment comme celui-là. Il sait très bien à quel point ce genre de chose intimide Aisling et la confiance presque aveugle qu’elle a en lui l’honore. La salle communautaire où avait lieu le spectacle ne se trouve pas très loin de l’appartement de la jeune femme et Sid se gare devant chez elle quelques minutes plus tard. Avant de sortir de l’habitacle, il attrape sur la banquette arrière le sac à dos qui contient ses effets personnels pour la nuit ainsi qu’un autre sac en tissu beige dans lequel il a dissimulé le cadeau de sa belle. Contournant le capot de la voiture pour la rejoindre, il attrape sa main et l’attire vers lui. Il l’embrasse tendrement, déjà avide de goûter à nouveau à ses lèvres. Son visage tout près du sien, il lui révèle enfin l’existence de la surprise qu’il a tellement hâte de lui donner. « J’ai quelque chose pour toi. Un petit cadeau de Noël en avance. » Il a piqué sa curiosité, il le voit dans ses grands yeux brillants et le petit rire enjoué qui s’échappe de ses lèvres le lui confirme. Ils montent ensemble et s’arrêtent avec la fluidité que leur confère l’habitude devant la porte d’Aisling le temps qu’elle la déverrouille. La jeune femme entre la première et Sid la suit docilement. Après avoir retiré ses bottes, il s’avance dans le petit appartement. Abandonnant son sac à dos sur le dossier de l’une des chaises de cuisine, il va s’installer sur le canapé, son sac beige en main. En attendant qu’elle vienne le rejoindre, il sort le sac cadeau décoré d’une licorne à la crinière rouge et verte coiffée d’un bonnet de Noël à pompon dans lequel il a dissimulé la boîte multicolore et le petit sachet sous quelques feuilles de papier de soie argenté. Quand Aisling s’est installée à côté de lui, blottie contre son flanc, il lui tend le cadeau. « J’espère que ça te plaira. »
There's no good way to say goodbye. We got everything to lose, nothing to hide, got to give and take and give and take. It's best to save all you crave for the stage. We get so tired and lonely, we need a human touch, Don't want to give ourselves away too much.
Pando
just kiss me in the dark
maybe i’m just as scared as you. it's alright, stay by my side on the edge of everything we know. it's alright, just don't look down and i will hold on and never let go. you're right beside me, so just close your eyes, i'll never let go. you're all that i need, so just close your eyes. • close your eyes, rhodes