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 DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc

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DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc Empty
Message(#) Sujet: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyMar 17 Déc - 16:49



nowhere to run from all of this havoc
feat @wren doherty, @tobias doherty & freya doherty :l:

Un pas devant l’autre. Les tempes qui sifflent. Les yeux qui voient trouble. La tête qui hurle. La ferme. Elle pourrait presque finir par s’allonger dans le parc qu’elle traverse tellement qu’elle se sent à bout de force. Pourtant, la soirée avait bien commencé. Mais évidemment, il faut toujours que ça se finisse en apothéose. Un point culminant, trop haut, trop fort. Trop de monde, trop de gens – pourquoi il y a autant d’humains sur terre ? Quoi, tu veux ma photo ? Mais vas-y, fais toi plaisir. Viens pas pleurer s’il y a la trace de mes doigts sur ta tronche. Soupir. La main sur l’arête du nez. Respire, inspire. Le cœur qui tambourine mais pas pour de bonnes raisons. Parce que l’alcool a été usé et abusé, comme d’habitude. Heureusement que ses yeux ne voient pas assez clairs pour noter ceux des autres sur elle. Ça aussi, elle a l’habitude. Un pied devant l’autre, ça parait tellement dur. Oui, quand on a 6 mois. Pas quand on a 27 ans. Mais c’est l’état même dans lequel elle se trouve présentement. Sa tête ne la laisse pas tranquille, la musique bourdonne encore dans ses oreilles et il y a des soubresauts qui menacent dans son tube digestif.
C’est par où, déjà ? Okay, la soirée lui a mis un sacré coup dans la gueule, il faut bien l’avouer. Allez, un coup de pied au cul, ma grande. You can do it. (Ou pas.) Sens de l’orientation complètement altéré, elle tapote son téléphone. Il s’allume et le bordel lui éclabousse tellement les yeux de lumière qu’elle râle, qu’elle peste et qu’elle manque de le renverser avant de le foutre avec rage dans sa poche. Il est pourri, ce téléphone, de toute façon. Tout récemment “emprunté” dans la poche d’un gamin croisé par hasard parce qu’elle a perdu le sien - ou on lui a volé, le foutage de gueule.

Quand Freya finit par reconnaître son immeuble, elle eut un cri de victoire. Il y a quelqu’un qui rentre, elle se faufile derrière. Même pas un bonjour, et encore moins de merci. Elle est loin de la politesse, là, Doherty. L’autre la regarde et tente la conversation. Dure soirée, hein ? La fille le regarde en fronçant des sourcils ; quoi ? « J’t’en pose des questions ? » Une splendeur pareille, ça mérite bien l’expression gênée – ou est-ce que c’est de l’outrance ? Freya ne sait pas et Freya s’en fout. Royalement. Elle n’a pas le temps à perdre avec des inconnus. Et encore moins pour les caresser dans le sens du poil.

La montée dans l’ascenseur ; mauvaise idée. Si en plus elle lui vomit sur les pompes, elle se fait un nouvel ennemi. Déjà qu’ils n’étaient déjà pas très bien vus par le voisinage – comme c’est surprenant. Les yeux vissés sur les chiffres qui défilent, Freya n’aspire qu’à rejoindre son lit – en espérant juste que Tobias ne lui a pas laissé une saloperie sur le trajet. Mais quand elle sort de la boite, c’est un autre truc qu’il y a sur son trajet ; son jumeau himself. Freya fronce du nez en le voyant au pied de la porte tout en passant ses mains dans ses poches. « Qu’est-ce tu fous là, toi ? Si tu veux aller crever, tu peux pas aller le faire ailleurs ? » Elle le tapote du pied avant d’essayer de le bouger avec la moindre force qu’elle n’a pas vraiment – mais hey, elle a bu, elle est wonder woman, d’accord. Bon, elles se planquent où, les clés ? « Putain d’merde… Passes moi tes clés, Tobias. J’ai dû perdre les miennes… » Ou les oublier. Ou on lui a pris ça aussi. Encore une fois. Elle le pousse de nouveau du pied pour le secouer. « Allez, magne ton cul, p’tin, j’vais pas passer la nuit ici. »

Purée, tu parles d’un jumeau. Plutôt un mort vivant, ouais.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyMer 18 Déc - 0:27


Il a déclenché l’alarme incendie ce soir. Une fois. Mais le bruit l’a rendu fou et il a utilisé sa bouteille d’alcool (malheureusement trop vide) pour shooter ledit objet de malheur. Et maintenant, il fonctionne beaucoup moins bien vu qu’il est en deux parties. Tobias se dit que quand même, pour un objet supposé assurer la sécurité de tout un immeuble ils auraient pu créer quelque chose de plus solide que le premier con (bourré) venu n’aurait pas pu dégommer rageusement. C’est pathétique mais au moins ça l’amuse, ça lui donne de quoi s’occuper, de quoi mettre ses mains dedans, ça lui donne deux piles qu’il peut lancer sur les pires voisins de leur étage - et deux piles c’est vraiment pas assez, alors quand il les a jeté il retourne les cherche en priant ne pas vomir en se levant.
Il a vomi. Une fois. Juste une fois, avant même de rentrer dans l’immeuble. Les buissons ont toujours été horribles de toute façon, même les vieux se sont mis d’accord avec les Dohertys à ce sujet. Les trois. Pour une fois qu’ils sont d’accord, les trois cinglés, c’est à propos d’un putain de buisson que Tobias vient sûrement de condamner à la mort avec son vomi fait d’alcool, de manque de nourriture, et de toutes les drogues qu’il a pu chopper entre temps sans réellement se formaliser de leur nom ou de leur effet. Pire que la kryptonite, ce vomi.
Après, faut avouer qu’il ne se souvient pas trop de ce qu’il a pu faire. Il sait pour le vomi parce qu’il en a encore le goût en bouche et que c’est loin d’être joyeux, il sait pour l’alarme incendie parce qu’il joue encore avec le boitier et que les jumeaux vont bientôt recevoir une lettre du syndic (le syndic de merde, de son petit nom) leur demandant de rembourser le truc. Sauf que tout le monde sait qu’ils ont pas un rond, alors Tobias va seulement brûler la lettre en la tenant du bout des doigts et quand elle sera totalement consumée, il la regardera tomber du haut de son balcon. Ca c’est un bon plan.
C’est un bien meilleur plan que d’attendre comme un con devant la porte de son propre appartement, tout ça parce qu’apparemment Freya a décidé de faire la morte et que de tous les jours du monde elle a choisit celui où il rentrait pour une fois un peu tard dans la nuit. Exemple typique de la jumelle qui sert à rien, si vous voulez son avis. Maintenant qu’il juge assez avoir frappé sur la porte (ce sont les voisins qui en ont eu marre avant lui, ceci dit, et qui lui ont bien gentiment demander de simplement arrêter de “faire chier le monde”), il se contente de ruminer dans son coin et tirant des lattes les unes à la suite des autres, son pied tapant la cadence sur l’affreux sol de leur affreux immeuble. « Qu’est-ce tu fous là, toi ? Si tu veux aller crever, tu peux pas aller le faire ailleurs ? » ”J’srais trop triste que tu retrouves pas mon corps, t’es con ou quoi, ça te f’rait manquer la crémation.” T’es con ou quoi ? C’est le plus aimable qu’ils puissent faire, ça, de crier au beau milieu du couloir. Pour les jumeaux c’est ce qui se rapproche le plus de cordiales salutations alors qu’ils se rencontrent pour la première fois de la journée (qui est devenue la nuit, entre temps, merde)

Elle le tapote comme s’il avait déjà crevé sur le bord de la route comme un animal errant et, comme le ferait un animal à qui il reste encore quelques minutes à vivre, il grogne, il rage, il s’énerve, il renvoie son propre pied sur la cheville de Freya seulement pour lui démontrer qu’il a pas encore clamsé, qu’elle touchera pas la tune qu’il a pas. « Putain d’merde… Passes moi tes clés, Tobias. » ”Mais c’toi qui les a d’habitude !” Parce que des deux, c’est la moins pire. Tobias aurait sûrement échangé les clés de leur appartement contre le premier venu ou les auraient mises en jeu au premier poker proposé par des inconnus. Entre nous et soit dit en passant, c’est sûrement ce qu’il a fait. La vérité c’est qu’il n’a pas vu l’ombre de la trace de ses clés depuis qu’il a emménagé là. « J’ai dû perdre les miennes… » ”T’fais chier Fr’ya !” S’il y a une seule personne sur qui rejeter la faute, c’est bien elle. La question ne se pose même pas.

« Allez, magne ton cul, p’tin, j’vais pas passer la nuit ici. » ”Arrête de crier bordel j’t’entends là !” Il est saoul, complètement saoul, complètement énervé et fatigué. C’est un combo fatal chez les Doherty, d’autant plus maintenant qu’ils sont réunis pour sûrement plus le pire que le meilleur, comme à leur habitude. Tobias titube, se retient à la porte, se retient au pantalon de sa jumelle, se retient à n’importe quoi qui ait l’air un minimum stable et même tant pis si ça ne l’est pas. C’est un long chemin périlleux que de se relever jusqu’à son mètre quatre vingt deux, croyez le, la Terre n’a jamais paru être aussi éloignée de ses pieds. ”Vas y sors tes barrettes de ch’veux là comme dans les films, sois utile p’tain de merde ça fait des heures que j’t’attends t’es chiante.” Il ne lui laisse pas le temps de répondre quoi que ce soit et se met à farfouiller de lui même dans les cheveux de la plus jeune, à la recherche de tout et n’importe quoi.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyMer 18 Déc - 20:27



« J’srais trop triste que tu retrouves pas mon corps, t’es con ou quoi, ça te f’rait manquer la crémation. » Freya le regarde d’un œil mauvais parce qu’elle n’aime pas ce jeu de mot, elle n’a jamais aimé ces jeux de mots à la con et pourtant. « J’improviserai bien une p’tite crémation là d’ailleurs. » A même le palier et le ducon qu’il est pourrait certainement y trouver son pied d’une façon qui échappera toujours à la seule chromosome X de la fratrie. Au moins, quand il crèvera, Tobias ne prendra pas trop de place et elle pourra même le jeter par la fenêtre s’il vient à la faire trop chier. Ce qui est constant, une roue sans fin, une spirale qui finit par faire soupirer tellement qu’elle est ridicule et longue. Enfin, là, le hall est plutôt la scène d’un spectacle des plus déplorables alors que les jumeaux tentent vainement de rentrer chez eux. Freya le bouscule ce qu’elle juge “tranquillement” de son pied mais Tobias l’agresse, il peste, il la frappe en retour et en plus, il s’énerve. « Mais c’toi qui les a d’habitude ! » D’habitude, ça veut dire quoi, ça, d’habitude ? D’habitude, Freya a des chances de même pas retrouver le chemin de l’appartement quand elle est comme ça. D’habitude, on peut la retrouver créchant à la plage, sur un trottoir ou même dans une aire de jeux pour gamins. La seule responsabilité qu’elle connait, c’est celle d’avoir toujours une bouteille non loin de sa main, même main qui tapote et qui tripote ses poches de partout et qui met la main sur rien, nada, ingenting. « T’fais chier Fr’ya ! » Cette dernière ne retient pas la main qui vient claquer l’arrière de sa tête, comme un putain de gamin qu’on réprimande.

C’est ce qu’il est, faut dire. Un fichu gosse qui lui parle mal. « Ta gueule, c’est toi l’putain d’chieur, t’as qu’à les avoir aussi, tes bordels de clés ! » « Arrête de crier bordel j’t’entends là ! »

Ils foutent un bordel monstre, il est tard et ni l’un ni l’autre est clean et patient. Déjà en tant normal, la patience ne fait parti de leurs gènes mais alors avec de l’éthanol qui circule dans leurs veines, inutile de demander la lune et de vouloir toucher le soleil, hein. Freya se passe la main sur le front avant de grogner à son tour alors que Tobias s’accroche à elle et « P’tain mais tu pèses deux tonnes au moins bordel de merde. » alors qu’elle essaie en même temps de virer ses pattes d’elle. Elle chancelle un peu plus sous la manœuvre de son jumeau, parce que cet idiot a quand même plus de force qu’elle, même alcoolisé. C’est injuste et elle grince des dents sévères alors qu’il commence à trifouiller les cheveux. « Vas y sors tes barrettes de ch’veux là comme dans les films, sois utile p’tain de merde ça fait des heures que j’t’attends t’es chiante. » « Mais… Nan mais t’es… » Freya essaie de le repousser mais Tobias a l’air de vaciller un peu plus sur elle qu’autre chose alors qu’il est en mission dans ses cheveux.  « J’ai pas d’barrette, j’ai rien, tu crois que j’ai qu’ça à m’foutre, des pinces dans mes ch’veux au cas où les clés v’naient à disparaitre ? » Bien sûr, Freya, t’aurais dû y penser, ça semble couler de source. Elle essaie de le dégager en balayant ses mains de sa tête avant de le pousser purement et simplement en arrière. S’il se retrouve par terre de nouveau, c’est le cadet de ses soucis.

Non, le premier de ses soucis, c’est cette porte qui reste infranchissable.
Et le deuxième, c’est le haut cœur qui la porte.

« P’tain bordel de dieu fais chier ! » C’est le moment où elle commence à réaliser qu’ils sont bloqués de chez eux, comme les imbéciles complètement torchés qu'ils sont. Après avoir tapée contre la porte qui reste définitivement close, Freya pince l’arrête de son nez tout en soupirant avant de mettre une main sur la bouche. « J’pionce pas ici, moi. On va avoir encore les vieux schnocks qui vont nous tomber sur la gueule, c’est hors de question. » Elle n’est pas en état ni à ce moment-là ni demain ni plus tard pour les affronter, les vieilles carcasses. La liste des priorités est simple : un lit et des toilettes. Elle a le cœur au bord des lèvres et ce n’est pas bon, pas bon du tout. Doherty femelle se met à faire les cent pas (ou plus tôt, un pas en cent minutes) en râlant et en pestant avant de s’arrêter subitement et de regarder Tobias comme si c’est la première fois qu’elle le voit (de la journée, nuit, soirée, certainement). « Wren, Wren doit avoir des doubles, nan ? Imagine s’il les a paumées lui aussi, haaa, ça s’rait la blague de l’année, hein. J’crois qu’il doit les avoir, les p’tites clés, purée j’espère qu’il les a. » Même si franchement, la perspective d’aller chez son frère dans cet état avec un jumeau au même niveau, c’est risqué, très (trop) risqué mais au point où ils en sont… Les Doherty ont le goût du risque, n’est-ce pas ?
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyJeu 19 Déc - 4:07


”Aïe.” Il se plaint réellement de la claque de sa jumelle. Il a vécu les coups, il a vécu les entailles, il a vécu les os brises, fêlés, déboîtés, il a connu les brûlures à bien des degrés. Et jamais il s’est plaint, jamais il a rien dit. Mais une claque à l’arrière du crâne qui résonne à peine entre deux de leurs cris, ça, il trouve le temps de s’en plaindre avec exagération, avec une fausse colère tournée envers elle. Peut être bien qu’il la déteste, là maintenant, mais ça n’égalera jamais la personne qu’il déteste le moins de cette terre ; ceux qui partagent ses gênes ont une place à part. C’est pas un traitement de faveur, c’est pas une question de préférer sa famille au reste du monde. C’est juste pour mieux pouvoir cerner leur cas, pour répondre au mieux la prochaine fois qu’ils lui reprochent d’être bourré, d’être drogué, de s’être piqué, d’avoir les narines en sang, d’avoir des yeux noirs tellement ses pupilles seront dilatées, de pouvoir aligner encore moins de mots que d’habitude. Ca leur plait pas, toutes ces attitudes là, au reste de la fratrie. Ils sont chiants quand ils s’y mettent, vraiment. Aussi chiants que quand Freya oublie ses clés et qu’il est obligé de squatter devant la porte de son propre chez lui.

« P’tain mais tu pèses deux tonnes au moins bordel de merde. » ”Ta gueule ça fait deux heures que j’veux pisser.” Le lien de cause à effet semble pourtant évident pour Tobias. Le résultat final, la seule conclusion logique à tout ceci, elle, reste encore la même : c’est de la putain de faute de Freya, tout ça. Il ne sait pas exactement encore pourquoi tout est de sa faute mais il n’a jamais été perfectionniste, s’attarder sur les détails ne fait pas parti de son quotidien. C’est de sa faute, c’est acté, personne ne s’y oppose (sauf elle, bizarrement, jamais contente sa putain de jumelle).

Cette histoire est d’autant plus de sa faute que, pour une fois qu’il propose une solution, elle n’est même pas capable de lui donner les simples barrettes qu’il avait pourtant si gentiment demandé tel le parfait jumeau qu’il personnifie. Elle tente de le repousser à l’aveuglette, balayant l’air de ses mains comme s’il n’était qu’un vulgaire insecte volant et lui ne trouve rien de mieux que de lui répondre en tapant sur ses mains à son tour. Il n’utilise rien de la force qu’il a encore au fond de lui, continue seulement de chercher des barrettes dont il est certain de la présence dans les cheveux de sa soeur parce que vraiment, vraiment ça leur sauverait la vie. Il finit par user de toute sa patience et se retrouve un pas en arrière puis deux, titubant, ne trouvant que ses cheveux pour se rattraper et ne pas - à nouveau - finir le cul par terre. ”P’tain.” P’tain de soeur, p’tain de clés que y’a pas, p’tain de porte qui peut toujours pas s’ouvrir sous action de sa pensée, p’tain d’appart’ de merde dans lequel il a laissé ses joints.

« J’pionce pas ici, moi. On va avoir encore les vieux schnocks qui vont nous tomber sur la gueule, c’est hors de question. » ”Ils me sont d’jà tombés sur la gueule quand toi tu f’sais n’importe quoi dehors.” Cela ne les empêche pas de revenir pour autant mais Tobias n’en manque jamais une quand il s’agit de faire un concours de celui qui est le plus à plaindre entre Freya et lui. Dans sa tête, il gagne constamment, dans les faits, ils oublient bien trop souvent pourquoi ils se prennent la tête au bout de cinq minutes à peine.

Tobias fait enfin la chose la plus sensée pour lui de la soirée : il se la ferme. Il reste collé contre l’ascenseur, priant pour que les portes ne s’ouvrent pas inopinément parce qu’il n’aurait ni le réflexe ni la force de se redresser en moins de deux à trois heures. Il laisse Freya trouver quelque chose qui ressemble à une solution, elle est la dernière arrivée alors selon les nouvelles règles en vigueur dans sa tête, elle n’a qu’à se débrouiller seule pour leur trouver une solution à tous les deux. Il a déjà donné toute son âme pour les barrettes qu’elle n’a pas été fichue de lui donner, maintenant c’est à son tour de trouver quoi que ce soit qui n’empire pas leur situation. Et devinez quoi ? Elle fait tout l’inverse. Elle trouve la pire idée de toutes les pires idées du monde. Elle tient en un mot, un seul putain de mot. Wren.

Il a beau trouver que c’est une sacrée ”Idée d’merde.”, n’empêche qu’il sait aussi bien qu’elle qu’ils n’ont pas le choix. Avoir un frère qui habite un seul étage au dessus d’eux doit aussi avoir ses avantages, parfois, autres que d’aller se procurer quelques lignes quand le stock vient à manquer plus bas. Tobias rage en enfonçant son coude sur l’appel de l’ascenseur, il tombe directement au sol lorsque les portes s’ouvrent aussitôt. ”Putain.” Le monde semble s’être mis d’accord pour le faire chier ce soir. Il met un temps fou à se relever, à nouveau, et continue de râler dans sa barbe, comme à son habitude. ”Quand il f’ra la morale c’est toi qui t’le coltine. On prend les clés et on s’tire.” Il a changé, Wren, il n’est plus aussi drôle qu’il était dans le temps. Ca arrange Freya, c’est beaucoup moins le cas de Tobias.

Le chemin entre l’ascenseur et son numéro de porte semble être le bout du monde, si bien que Tobias décide de s’arrêter une porte avant et de recommencer à toquer sur cette dernière comme un forcené. C’est du pareil au même, de toute façon, les murs sont beaucoup trop fins dans cet immeuble miteux et tout le monde entend ce qu’il se passe chez le voisin. ”Wren. Wreeen. WREEEEEN. Doherty p’tain de merde.” Doherty p’tain de merde, tel était le surnom affectueux donné par leur père à chacun des membres de la fratrie, parce qu’il avait pas le temps de se faire chier avec les prénoms. ”Y’a Freya elle a fait une connerie. Très très grosse. Ouvreeeee.” Son front se substitue à ses mains pour appuyer sur la porte, il n’a plus grand chose à perdre et aucune neurone qui n’ait déjà pas vécu les coups d’une énième bagarre. "Elle va clamser d'vant ta porte, c'chiant là."
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyJeu 19 Déc - 20:55


Dormir, un concept merveilleux quand on était à l'ouest comme lui. On pouvait dire que c'était toujours une notion aléatoire et les conneries s'enchaînaient sans que les heures dans les bras de Morphée ne soient réellement comptabilisées. Wren avait fait trois jours de cuite intenses. Trois putains de jours. Il parait que c'était de rigueur quand on avait une vie déplorable, et dieu savait à quel point il ne gérait rien dernièrement. Il avait tenu le choc à sa thérapie trois jours de rang, on ne sait pas par quel miracle. Un Doherty, c'était du costaud, seule réalité qui avait encore un peu de sens parce que la race suédoise était totalement increvable. Ils avaient beau tous se retourner la cervelle avec toutes les conneries possibles et imaginables, il y en avait aucun qui finissait par y passer, on se demandait comment ce miracle pouvait être possible. Après des années de déboires du genre, Wren était encore sur pied et mieux, il semblait ne plus se droguer autant qu'il avait pu le faire au cours de son adolescence. Serait-il en train de choisir la voie de la sagesse? Bon, il fallait sûrement éviter d'aller trop vite en besogne parce que les Doherty n'étaient jamais sortis d'affaire. Ils replongeaient toujours avec une facilité déconcertante dans leurs vieux schémas qui ne leur apportaient jamais rien de bon et ils avaient beau le savoir, il n'y avait aucun moyen de les en empêcher. Wren pouvait donc dormir tranquille... Du moins, sur le papier, parce qu'en réalité, c'était une toute autre affaire. Des voix qui s'égosillaient l'éveillèrent de sa phase de sommeil profond, autant dire qu'il avait envie de tuer trois ou quatre cent personnes pour cet affront. L'envie de ne pas aller vers la porte était forte, très forte, surtout qu'il ne mit pas bien longtemps à reconnaître les coupables en s'approchant de l'entrée. Les enfoirés. Il allait les tuer,les balancer par la fenêtre avant de les forcer à faire quatre tours du pâté de maison en mangeant de la bouffe dégueulasse pour chats. Voilà ce qu'il allait leur faire subir aux jumeaux. Pourtant, il ouvrit la porte. Ils étaient défoncés et Wren, torse poil, jaugea la situation avec un oeil encore à moitié fermé. "Vous allez décamper de mon palier avant que je vous plante un briquet dans le cul. Vraiment." Il était très accueillant, grande qualité des Doherty, évidemment. "Vous avez cru que mon appart', c'était les junkies anonymes ou quoi? Rentrez chez vous et allez pioncer avant que je perde mon calme légendaire..." Comme s'il avait connu le calme à un moment donné. Tout le monde savait que Wren était incapable d'être patient, surtout pas quand il dormait deux minutes avant qu'on vienne le déranger dans sa paix méritée. "Et s'il y en a un qui gerbe sur mon palier, je lui fais bouffer son vomis, c'est noté?" Ses yeux verts balançaient un ou deux éclairs alors qu'il regardait Freya et Tobias, complètement allumés devant ses yeux. Bordel, il avait vraiment foiré leur éducation, il fallait espérer qu'ils ne se reproduisent jamais si c'était ça le résultat, tiens.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptySam 21 Déc - 9:43



« Ils me sont d’jà tombés sur la gueule quand toi tu f’sais n’importe quoi dehors. » « Aw, pauvre Tobito, un mouchoir pour la p’tite larme ou t’vas survivre ? » Parce que franchement, Freya n’a ni les boyaux ni la patience de supporter les jérémiades de son frère. Tobias cherche sûrement à la provoquer d’une façon ou d’une autre, ce qui est un passe-temps bien trop favori entre eux. On pourrait croire que pour des jumeaux, ils seraient plus liés que ça mais à vrai dire, c’est bien la chose la plus affectueuse qu’ils peuvent se faire et se dire entre eux. Alors quand il évoque c’est une « Idée d’merde. » que d’aller voir leur aîné, Freya l’ignore royalement. Elle a la tête qui gonfle et l’ascenseur ne lui a pas franchement réussi. Son équilibre reste précaire et elle est persuadée qu’elle va finir affaler quelque part si elle ne trouve pas un point de chute convenable. Au moins, elle a le mérite de savoir vers où elle va, le trajet chez Wren étant ridiculement proche (à croire qu’ils en ont fait exprès - absolument pas. Du tout.). Doherty s’agrippe à la barre de la boite descendante et regarde son frère galérer à se relever avec un sourire absolument béat. Le voir aussi mal au point qu’elle et sur le point de se frapper à la porte de Wren, ça lui semble à la fois terrible mais assez drôle. « Quand il f’ra la morale c’est toi qui t’le coltine. On prend les clés et on s’tire. » Elle lève les yeux au ciel tout en suivant son jumeau. Wren va être gentil, pas vrai ?
Elle traine des pieds derrière lui tout en essayant de retenir ses entrailles en elle. Bordel, mais il le trouve cet appart oui non ou merde ? C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? Ce qui lui semblent être de longues minutes d’atroces souffrances, physique et organique, Tobias se met à tambouriner comme il faut la porte de Wren. Purée si avec ça il ne se réveille pas – elle espère quand même qu’il est là et non lui aussi fourré quelque part… Et ses clés bien avec lui, oui. Parce que Wren, il est un chouilla plus responsable. Enfin normalement. Parce que ces derniers temps, Freya se met à en douter sincèrement. Parce que Wren reste un Doherty et qu’il n’en reste donc pas moins con – et c’est avec tout l’amour du monde qu’elle le pense.

Tobias ne faillit pas à son rôle quand il se met à tambouriner comme un forcené à la porte, faisant lâcher un grognement à sa jumelle qui se retrouve amorphe contre le mur, les mains essayant de se tenir la tête, ou boucher les oreilles du mieux qu’elle peut. « Y’a Freya elle a fait une connerie. Très très grosse. Ouvreeeee. » La Freya en question lui tape le bras avant qu’il rajoute « Elle va clamser d'vant ta porte, c'chiant là. » Tobias n’est pas vraiment loin de l’idée car elle est littéralement le cul par terre avec la sensation de crever. Mais ça ne l’empêche pas de lui foutre un coup dans le tibias à son tour, un florilège d’insultes débordant de ses lèvres alcoolisées - « pauv’e con, p’tain d’enfoiré, bâtard de t’mère ».

Et c’est sur ces mots pleins d’esprit que la porte du frère salvateur s’ouvre. « Vous allez décamper de mon palier avant que je vous plante un briquet dans le cul. Vraiment. » Okay, il a l’air de mauvais poil, le frère salvateur. Il est même carrément en pétard à en juger par ses traits crispés. Wren a beau ne pas être très expressif visuellement, il y a toujours les ondes pour mettre en garde. Et là, les ondes sont mauvaises, très chaudes et pas bonnes du tout du tout. Freya essaie de se mettre sur ses jambes tant bien que mal et tente en plus de sourire maladroitement. Mauvais choix, y a tout qui remue à l’intérieur et ça aussi, ce n’est pas bon du tout. « Wreeeeen- » « Vous avez cru que mon appart', c'était les junkies anonymes ou quoi? Rentrez chez vous et allez pioncer avant que je perde mon calme légendaire... » Freya fit la moue d’une véritable gosse. C’est son grand frère et pourquoi il est aussi bougon ? « Et s'il y en a un qui gerbe sur mon palier, je lui fais bouffer son vomi, c'est noté ? » « Bordel, mais merde, Wren, pourquoi tu- » Il est con, Wren. Il est con parce qu’elle est pleine comme un coucou et qu’il parle de vomi et qu’elle a déjà les tripes en vrac et qu’elle- N’a pas le temps de courir aux toilettes.

Mais au moins, elle a le temps de se retourner. Les voisins seront sûrement ravis de trouver ce genre de surprise au réveil. Parce que son instinct de survie lui dit que vomir aux pieds de ses frères ne lui vaudrait qu’un allé simple en crémation. Freya a mal au ventre en plus de la tête et c’est avec une moue boudeuse qu’elle se retourne, se rattrapant à Tobias tout en pointant du doigt vers Wren. « Ta faute. Pas le palier. » Elle vrille légèrement sur son jumeau et s’agrippe un peu plus à son bras - comme si l’idiot a plus d’équilibre qu’elle. « Et on est pas junkiiies, on est alcoolisés, pas pareil. Dis-lui, Tobinet, dis-lui toi. » Comme Tobias peut raisonner leur frère et offrir la porte d’entrée dans l’appartement. Franchement. Quelle idée de merde.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyMer 25 Déc - 23:21


Toujours à moitié à poil, le grand frère - vous voyez que y’a des constantes, au fond, dans la famille Doherty. Au moins il leur ouvre la porte et c’est déjà un plutôt bon début parce que Tobias doutait réellement que leur aîné allait les prendre en pitié, eux qui ont dédié leur vie à faire de la sienne un enfer. "Vous allez décamper de mon palier avant que je vous plante un briquet dans le cul. Vraiment." ”Tu nous avais manqué aussi, bro.” La cadette en rajoute une couche à sa manière, en venant frapper le tibia de Tobias sans qu’il ne lui donne plus d’attention qu’à un chat crevé sur le bord de la route (parce que pour être franc, c’est un peu ce à quoi elle ressemble là). ”Mais sérieux, t’as un briquet, pour vrai ? J’ai des clopes. Ou des joints, j’sais pas trop, y’a la forme qui s’ressemble.” Il est généreux, le petit frère, il partage tout avec sa famille.

Y’a le chien - sa jumelle - qui râle, qui se retient au mur et au pantalon de Tobias et même quand il secoue la jambe elle ne le lâche toujours pas, cette plaie. Alors il souffle, il grogne, il râle, il en oublie Wren l’espace d’un instant et ce même s’il a sa tête des très mauvais jours ; ceux là même pendant lesquels les jumeaux savaient très qu’il qu’il valait mieux rester loin de son sillage. Finalement la pire reste simplement Freya à qui il ne faut qu’une seule seconde de plus pour vomir toute son âme sur le palier, en même temps que son jumeau, lui, lève dramatiquement les yeux au ciel. ”Ta soeur, ton problème.” Il statue en laissant ses yeux bleus traîner dans le vert de ceux de Wren. ”J’me l’a coltine tous les jours, ça suffit.” Il parle d’elle comme si elle n’était pas à quelques centimètres de lui et très certainement que ce sera une raison de plus pour Freya de vouloir la mort de son frère. Ceci dit, une de plus ou de moins, Tobias n’est plus à ça près. De toute façon, maintenant qu’elle vient de tout vomir et selon les dires de Wren, il sera le premier à la tuer. S’il n’y a plus de Freya, il y a déjà une personne de moins sur cette Terre qui voudra sa mort - c’est déjà un bon début, quand même.

”J’l’ai prévenu que la l’çon de morale c’est elle qui s’y colle, vas-y.” Sans chercher à aider sa soeur de quelque manière que ce soit, il s’éloigne déjà du lieu du carnage en poussant la porte d’entrée avec la porte de sa main, ne se privant pas de faire cogner le bois contre l’épaule de son aîné encore endormi. Il ne fait pas de manières, Tobias, il prend simplement les occasions qui s’offrent à lui et là tout ce qu’il veut, c’est pisser. Pisser, et reprendre les clés de leur appartement pour enfin être débarrassé du reste encombrant de sa fratrie qui semble décidé à le rendre fou ce soir. ”Oh et matte ses yeux, y’avait pas que d’la gnôle dans son verre.” Le lâche. La taupe. Le con. Il lâche la bombe comme si de rien n’était, sans même prendre le temps de se retourner alors que ses yeux s’habituent à l’obscurité ambiante de l’appartement de son aîné - un vrai ermite, le gars. Au moins, si Freya doit prendre pour deux, il lui donne tous les pions nécessaires pour qu’elle l’occupe pendant quelques heures et qu’il puisse s’amuser du spectacle - avec le briquet que Wren lui offrira comme promis, donc. Dans sa tête, le plan est totalement clair et parfaitement parfait. Freya prend cher, Wren s’énerve sur Freya, ils s’entre tuent un peu, Tobias pisse et prend les clés ; il dort comme un bébé un étage en dessous.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyJeu 26 Déc - 15:24


Le voir excédé n'était pas si rare, violent peut être un poil plus, surtout avec ses cadets. Il était vrai que Wren n'était pas l'homme le plus patient du monde, surtout quand on venait l'emmerder lorsqu'il dormait à poings fermés. Cela dit, lorsqu'il recevait sa petite soeur dans un état pareil, il n'était pas virulent, pas comme ça en tout cas. Freya avait toujours été la prunelle de ses yeux, autrefois, ce fut également le cas pour Tobias avant qu'il ne parte en vrille et tombe dans la petite délinquance. Wren avait toujours tout donné pour leur éducation, sacrifiant sa vie personnelle et ses ambitions pour qu'ils aient de quoi vivre et il ne l'avait jamais regretté. Ce qui lui posait plus de problèmes désormais, c'était les conséquences de tout ça. Voilà ce qu'il avait devant lui, des déchets incapables d'aligner deux mots sans avoir envie de régurgiter sur son palier. Ce n'était pas ce qu'il avait voulu pour eux lorsqu'il avait seize ans et qu'il trimait aux quatre coins de la ville pour vendre de la dope d'une qualité plus ou moins exceptionnelle selon les fournisseurs qu'il pouvait trouver. Bien au contraire, l'aîné de la fratrie aurait souhaité qu'ils choisissent tous deux un chemin conventionnel, qu'ils fassent des études et se trouvent un travail pour pouvoir prendre leur indépendance. Résultat des courses: les jumeaux habitaient à deux centimètres de chez lui, aucun d'eux ne gardait un emploi plus de trois semaines et il avait conscience qu'ils ne baignaient pas toujours dans des affaires très clean. A quoi tout cela avait-il servi? Wren se le demandait et quelque part, peut être que son ex petite amie avait raison: les Doherty étaient un nid à emmerdes et un jour à l'autre, ils finiraient par mettre la ville à feu et à sang parce que leur réputation n'était plus à faire. Ils étaient pourris jusqu'à la moelle et rien que pour cette raison, elle avait bien fait de le jeter, lui, le fils aîné, celui qui n'avait pas su rectifier le tir. Il ne disait rien, les regardant simplement tour à tour au moment où Freya donnait une nouvelle tape derrière le crâne de Tobias et il avait vraiment envie de les défenestrer là, tout de suite. Il n'en fit rien, les laissant déblatérer, jusqu'à ce qu'il s'apaise... Si c'était possible. "Ouais, c'est ça très loin d'être défoncé aussi... On va reparler de ça maintenant, Freya, t'es sûre que ce soit une bonne idée alors que tu t'es mise la tête à l'envers? Vous faites chier, sans déconner. Faut toujours que je gère vos conneries, comme si j'avais pas assez d'emmerdes de base!" Il n'allait pas leur parler des catastrophes qui s'enchaînaient dans sa vie depuis quelques semaines, pas alors qu'ils étaient dans un état aussi pitoyable, prêts à relâcher le fruit de leurs exploits sur son palier. Viendrait l'heure de la vengeance, plus tard, le lendemain et Wren s'en donnerait certainement à coeur joie. "Vous savez pas vous faire tout petits. Regarde l'abruti de Toby là qui veut pisser dans le lavabo à coup sûr, toi qui vomis sur le palier. Vous allez clairement pas me laisser pioncer cette nuit. Perdre vos clés, sans déconner?" Wren haussait les épaules, les cernes s'affichant sous ses yeux avec plus d'éclat au moment où le voisin se mettait à hurler sur tout ce beau monde dans le couloir. Ce n'était clairement pas le moment de venir en rajouter mais ce pauvre type ne devait pas vraiment savoir à qui il avait affaire. "Appelle les flics, qu'est-ce que tu veux que ça me foute, va? Je ramène les énergumènes chez moi et t'as pas intérêt à chercher les emmerdes ou je ressors pour t'en coller une, on est d'accord?" Il tira Tobias par le tee shirt pour le faire entrer avant de soulever Freya et la porter jusqu'au canapé. "Vous allez aux chiottes si besoin, je veux pas d'accidents dans mon salon. Toby, tu vas dormir par terre, ça te changera pas de d'habitude après tout." Il avait envie d'une clope là tout de suite mais il n'en sortit pas une, se contentant de bailler aux corneilles en espérant qu'ils se calmeraient dans les secondes à venir ou il allait réellement péter un plomb, parole de Doherty.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyVen 27 Déc - 20:46



« Tobito, j’vais t’foutre d’la javel dans la gueule si tu continues à dire des conneries aussi grosses que ton cul. » Et Freya ne rigole qu’à peine quand elle dit ça. Elle est hyper sérieuse alors qu’elle perd son équilibre parce que ce ducon aux yeux bleus l’abandonne salement sur le rebord de la porte. Heureusement qu’y a Wren, heureusement que Wren est toujours là, même quand il n’est pas dans ses bons jours, même quand il a la gueule de travers et même quand il a juste envie de les massacrer un à un pendant de longues minutes. Et il râle, le grand frère, évidemment qu’il peste parce qu’ils sont cons, les jumeaux, et qu’ils ont bu. Pas de drogue, nope. Freya fait la moue en regardant Wren pester contre elle, et Tobias parce qu’ils sont deux. Il aura beau jouer celui qui en a marre d’elle, la suédoise sait qu’elle lui manquerait quand même un peu quelque part. Et non, elle est complètement lucide en pensant ça - ronde comme elle, ça fait beaucoup de lucidité qu’elle a pris, tout d’un coup. Une goutte d’éthanol c’est une bride de la vision de la vie qu’on gagne. Enfin, c’est ce qu’elle aime à croire. Et elle en rigole, Freya, parce qu’elle finit par trouver que tout est complètement con, même de Tobito qui la laisserait à crever s’il le pouvait, et même Wren qui leur brûlerait le cul… S’il le pouvait aussi. L’un et l’autre sont des trucs envisageables ; crever, Freya a failli le faire plusieurs et Wren, putain de briquet, pas ça qui doit manquer. Et Tobias qui en redemande en plus, vraiment des causes perdues mais pas si perdues qu’elle décrète la cadette. Bien décidée à pas laisser le monde les bouffer - non, ce sont eux qui boufferont le monde, parole sainte de Doherty.

Quand Wren la porte sur le canapé, Freya se relève pour le serrer forforfor par la taille, sa tête sur son ventre. « Aaaw, big bro, t’es fâché mais ça va aller, tu peux tout dire, t’sais. Sois pas grognooooon, on a pas fait exprèèèèès. » Puis elle le laisse s’éloigner lui aussi avec une moue agacée ; ils finissent toujours par se carapater. Ils sont nul à chier, vraiment. Alors l’idiote ne trouve rien de mieux à faire que de se foutre littéralement à l’envers sur le canapé, les pieds en l’air contre le dossier, la tête en bas, ses cheveux touchants le sol. « Hey hey hey, j’ai la tête à l’envers làààà ! » Et elle rigole comme une con parce que c’est précisément l’état dans lequel elle est. « OOOOH Y A CROUSTI !! » Et en plus elle hurle tout en relevant péniblement du canapé pour aller chercher, à quatre pattes et dans les règles de l’art, le félin de son frère qui la regarde avec attention. « Heeeeey tooooooooooooooooi ! T’es toujours aussi gros dit ! » Elle fronce des sourcils alors que le chat lui tourne le dos - et donc lui montre son cul pour mieux repartir. « Okay, même l’chat m’ignore, j’vais finir par m’vexer grave là. On peut mettre les dessins animééééés ? » Même si les dessins animés, à cette heure-ci, ça ne doit pas être pour des enfants. « Tobinounours, j’crois qu’il a pas les clés, Wrenou, t’façon. Maintenant que j’pense, coz ça m'arrive t'vois, jcrois qu’j’les ai prise la dernière fois qu’j’les ai oublié. Et c’est celles-là qu’on m’a piqué c’soir. » Elle serre les lèvres tout en mettant sa main devant sa bouche, étouffant un rire. « Ooooopsiiiiie. » Comme si c’est la blague de l’année.

Pour elle, dans cet état, ça l’est, clairement.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyLun 30 Déc - 18:16


”Eh l’abruti de Toby il t’entend, connard d’abruti de Doherty.” La blague du siècle. C’est Freya qui vomit toutes ses tripes sur le palier (et sûrement que ça va traverser le plancher et arriver pile chez eux, un étage en dessous, à en juger par l’état de l’immeuble) et il est le premier à se faire engueuler parce qu’il a simplement envie de pisser - chose normale à en juger par la dose tout sauf raisonnable de verres d’alcool qu’il s’est enfilé. Il avait même prévu de pisser dans les toilettes et pas nulle part ailleurs, c’est pour dire qu’il aurait presque pu passer pour un adulte à peu près normal et à peu près civilisé si son frère avait cru en lui ce soir (et pas tout le reste du temps, à tort).

L’interlude est gracieusement offerte par me voisinage, les frères se chargent de lui faire comprendre qu’il ne vaut pas mieux les énerver maintenant. Ils se font comprendre en beuglant en harmonie, parce que c’est au moins une chose qu’ils savent faire sans que cela ne pose de problème. En plus personne n’aime ce voisin là dans l’immeuble. Ils le détestent moins que les Doherty, certes, mais ce n’est pas un argument valable puisque la terre entière est moins détestée que ces trois âmes là.

Wren les répartit ensuite dans la maison et, comme attendu, Tobias a déjà des réclamations à faire et n’hésite pas à toiser son aînée, même si ce con reste toujours plus grand que lui. ”Pourquoi par terre ? T’as un lit, j’prends l’lit, j’l’ai dit en premier.” Il statue sans laisser une chance à son aîné de contrecarrer son parfait plan pour la nuitée, mais freya quémande tout l’attention, comme toujours. Elle prend toute la place et monopolise toute l’attention des deux garçons à elle seule. Wren se voit affublé de surnoms honteux (qui seront, ceci dit, toujours moins pire que ceux que la fratrie invente à Tobias au quotidien) et infantilisé sans que cela n’amuse le moins du monde le jumeau. Il souffle, grogne, lève les yeux au ciel en théâtralisant le tout. ”Ouais j’vous laisse le lit en fait les amoureux, vous en aurez plus b’soin que moi.” Des bébés Doherty consanguins, le parfait combo pour une parfait fin du monde.

Mais la fin du monde se rapproche bien plus vite que prévu lorsque Freya annonce que Wren n’a pas les clés et qu’elle a perdu son double à lui. Soudainement il n’est plus question de pisser pour Tobias est l’ordre des priorités est revu à vitesse grand V lorsqu’il se baisse à son tour au sol, au niveau de sa jumelle, et qu’à un sourire faux au possible laisse place une mine fermé et sa main qui se referme autour du cou de sa jumelle. Ses doigts l’enserrent, s’enfoncent dans sa chair alors que son crâne heurte quelque peu avec violence le mur contre lequel il la retient. Elle a l’alcool joyeux, Freya. Tobias, beaucoup moins. ”J’peux la brûler ? Steuplé. Une fois, juste une.” Il question Wren, comme si jamais son avis n’avait signifié quoi que ce soit aux yeux du cadet. "Freya j'te jure que j'vais t'buter putain d'merde tu fais chier."
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyMar 31 Déc - 18:10


Toute cette mascarade allait lui filer de l'urticaire et Wren n'était définitivement pas fan de l'idée. Etait-ce trop demandé qu'on lui foute la paix deux minutes? Clairement oui parce que les jumeaux étaient des vraies plaies dès lors qu'ils avaient consommé. L'aîné allait donc devoir faire preuve de patience avec eux et les accepter pour la nuit. Il était bien évidemment enchanté par l'idée en déposant Freya sur le canapé alors que celle-ci se jetait à son cou pour calmer son apparente colère. Wren se contenta de souffler en tentant de se détacher d'elle sans plus d'avertissement, certainement parce que les mots de Tobias l'échauffaient plus qu'ils ne le détendaient. "Et ta gueule dans le four, ça fera des mini Doherty, aussi?" Aller sur le chemin de l'inceste, il n'y avait sûrement rien de pire, comme si leur famille n'avait déjà pas assez de faits nuisibles à supporter pour leur très faible réputation. Heureusement, Wren n'était pas très à cheval sur le sujet, bien au contraire, il s'était habitué aux regards désapprobateurs des gens autour de lui quand il passait dans la rue parce qu'il avait conscience qu'aucun membre de cette famille ne passait inaperçu depuis quinze ans. Parfois, certes, il aurait aimé parce qu'ils avaient beuglé dans le couloir, ses frangins, et le voisin avait l'air aussi gonflé que lui par l'affaire mais Wren n'avait pas spécialement envie de parler plus que cela. Il laissait alors Freya partir dans des déblatérations de trois heures puisque Croustibat était arrivé pour vérifier qui faisait ce raffut à des heures indécentes. Ce n'était pas Doherty qui allait le contredire puisqu'il se barra bien vite en constatant qu'il y avait les jumeaux dans la maison, trop de bruit pour un vieux matou. "Vous êtes bien les deux seuls glands de l'univers à qui on peut pas confier des clés de maison." Simple fait et Wren s'était relevé, très rapidement dès l'instant où il vit son petit frère attraper Freya par le cou et la violenter contre le mur. Il y avait une règle d'or dans cette maison: ne pas toucher à sa cadette sous peine de se retrouver avec un tisonnier dans le popotin. Evidemment, Wren tâcha de se contenir un minimum avant de choper son frère par le col et lui foutre une bonne baigne pour qu'il décarre vers le canapé. "T'as un grain, toi, ma parole! T'allais quand même pas tuer ta frangine? Non, mais sans déconner, va te coucher là parce que sinon je vais te mettre la tête dans l'évier et te noyer." La veine dans le cou de Wren palpitait alors que ses yeux lançaient des éclairs, ne pas toucher à Freya, c'était pourtant simple, non? D'ailleurs, il se retourna vers elle, lui demandait si elle allait bien d'un simple regard, cette affaire tournait vraiment au vinaigre.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyMar 31 Déc - 19:27



Et il réagit, le jumeau. Bordel qu’il réagit.
Freya est rapidement happée par le souffle et ça n’a rien de très naturel. Evidemment que ça n’a rien de naturel que d’avoir la respiration coupée quand on a les doigts de son frère qui vous agrippent par le cou avec la véritable intention de la ‘buter’. Ce n’est rien de naturel que d’être sous l’emprise physique d’un jumeau complètement barré, carrément alcoolisé et qui la déteste sûrement plus que n’importe qui d’autre à ce moment précis. Et ce n’est encore moins naturel que Freya se met à rire doucement, malgré la tête coincée contre le mur, malgré la respiration sifflante, malgré le danger imminent que représente Tobias à ce moment-là. Il n’y a rien de naturel et pourtant, c’est d’une banalité presque affligeante entre eux. Elle aurait pleine de ses moyens, peut-être qu’elle lui en aurait placé une dans les couilles. Mais là, la situation l’amuse bien trop parce qu’ils sont enfermés chez leur aîné déjà énervé par sa faute et que franchement, c’est presque bien trop facile de l’emmerder. Tobias ou Wren, elle ne sait pas trop. Même si la suédoise n’a pas fait exprès de se faire prendre ses clés. Quand même. D’habitude, c’est elle qui a la main baladeuse dans les poches, pas les autres. Mais deux fois en un mois, quand même, quelle poisse, sérieux.

Et puis il y a Wren qui réagit aussi.
Sa cadette respire un peu mieux alors que l’aîné en fout une au jumeau. Freya passe la main à son cou en riant de nouveau aux paroles de Wren. « L’noyer, ah ! C’est drôle, ça, pour une fois, j’valide la technique. » Pour une fois que ça évoque de l’eau et pas leurs putains de flammes de merde qui leur bousillent tant l’existence, à chaque fois, chaque minute, chaque seconde. Toujours un flambeau ici, de la crémation par-là, un petit feu de joie là et on ne parle même pas des ailes brûlées. Les jolies ailes dohertiennes, flinguées il y a des années déjà. Elle tique de sa langue. « Vous êtes dégueu avec vos discours de mini Doherty. T’façon, y aura jamais d’mini Doherty v’nant d’moi, capitche ? » Tombée enceinte, avoir des marmots dans le ventre, dans les pattes, qui crient, qui courent, ce n’est certainement pas pour elle, ces conneries. Freya tapote le torse de Wren. « T’énerves pas, Wrenouche. S’il savait communiqué autrement, ça saurait hein. » Elle s’approche de Tobias pour se pencher en avant comme on le ferait avec un gamin tout en passant un doigt dans ses cheveux. Puis sans crier garde, la cadette lui agrippe la tignasse d’un poing ferme tout en le tirant vers l’arrière, son sourire toujours perché au visage parce que c’est drôle. « C’est sa façon d’me prouver qu’il m’aime, mon twin, hein Tobichiotte ? » Freya tire un peu plus, elle maintient un peu plus sa poigne parce qu’hey, seule fille de la fratrie, il faut bien savoir se faire respecter de temps en temps. « Essaye encore d’m’étrangler et jte fourre une de tes clopes allumées dans la rétine. » Et juste pour l’emmerder (encore un peu plus), elle lui embrasse le front avant de le lâcher en le repoussant. « J’crève d’faim, quelqu’un veut quelqu’chose ? » Même si dans cet état, qu’on ne lui demande qu’une glace, c’est déjà beaucoup demandé. Ou sinon un verre. Il doit bien avoir des bouteilles quelque part, le big bro, nan ?
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyMer 1 Jan - 23:53


"Et ta gueule dans le four, ça fera des mini Doherty, aussi?" ”J’sais pas, t’veux qu’on essaye pour voir ?” Au jeu du plus con, même Wren ne saurait rivaliser avec son cadet. Il a toujours ce don pour arborer un sourire grand et fier à chaque fois, comme s’il venait de sortir quelque chose de réellement intelligent - petit con. Le regard vert du grand ne lui fait pas peur, bien au contraire, c’est quelque chose de grisant pour lui que de lui faire face malgré leur différence d’âge et de taille. Ils sont fait du même bois, même si Wren ne semble toujours pas à même de l’accepter. Ils ne font qu’un et un jour l’aîné aussi retombera dans ses vices, parce que ça finit toujours par arriver.

En attendant que cela n’arrive, Tobias peut juger des réflexes de son aîné qui n’ont rien à envier à personne, ni de son poing qu’il a toujours eu ce don de bien placer sur la mâchoire de son aîné. Et de sa force, qu’il ne tempère pas, et qui fait reculer le brun de quelques pas en arrière, les oreilles encore largement irritées par l’affreux rire alcoolisé de sa jumelle. Là, maintenant, il la déteste de toute son âme et de tout son corps, fichue gamine incapable de garder un jeu de clé. Pourtant, il prend le temps d’effacer la bave à la commissure de ses lèvres avec le dos de sa main, tout comme il prend le temps de rire à son tour en même temps que Wren lui sort un de ses légendaires discours. Oh, il est si énervé Wren, si en colère alors qu’ils ne viennent à peine d’arriver. La nuit va être affreusement longue pour lui, c’est à n’en pas douter. Les yeux bleus de Tobias ne lâchent toujours pas le vert des siens et tout son corps crie à l’insolence. Quand Freya approuve la mort par noyade, Tobias lui renvoie un coup de pied tout sauf enfantin, tout sauf amical. Et quand elle en rajoute une couche à propos d’enfants Doherty, ses yeux n’ont toujours pas quitté ceux de son aîné et son sourire de petit con s’est encore une fois élargie. ”On sait bien qu’si y’a des gamins qui traînent, ce s’ront ceux de Wren. Il traîne d’partout, celui là.” Mais il est vrai que Freya reste quand même en deuxième position dans la liste des possibles parents ; et rien n’est moins sûr que ce fun fact s'avère être une bonne nouvelle pour qui que ce soit.

Au tour de Freya que de prouve qu’elle est une vraie Doherty et qu’elle aussi, n’a pas toutes ses neurones en places là haut, dans le cerveau. L’alcool ralentit les réflexes de Tobias et il n’a pas le temps de l’arrêter alors que sa main sa faufile dans ses cheveux, tout comme il n’anticipe pas qu’elle les lui attrape pour finir par ne plus rien lâcher. Les insultes fusent dans son esprit mais aucun ne franchit le seuil de ses lèvres, sans doute parce qu’il est trop occupé à grogner, pester et râler. Quand elle le lâche enfin, ce sont ses yeux à lui qui lancent des éclairs et en ont oublié Wren. Il gomme la distance entre eux deux, laisse son souffle puant tant l’alcoolique que la cigarette se perdre sur son visage, et finit par ajouter quelques mots mielleux, les sourcils froncés. ”Fais encore ça et la prochaine chose que j’crame c’est toi.” Il ne sait jamais où s’arrêter et quelles limites ne pas franchir. Il les franchit toutes, à pied joint, sans jamais se remettre en question. Le feu n’est pas un problème pour lui et il ne comprend toujours pas pourquoi leur soeur en fait tout une histoire à chaque fois. ”T’as qu’à manger l’chat.” Tobias et son amour pour les animaux, partie une. ”Y t’reste quoi comme came ? L’hero, t’en as toujours ? T’en avais toujours avant, m’déçoit pas, grand frère.” Et ses yeux reviennent se poser sur lui, inexorablement.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyJeu 2 Jan - 1:12


Il en fallait peu à Wren pour péter un boulon, surtout ces derniers temps alors, toutes cette histoire le mettait sans dessus dessous. Il était censé se calmer, oui, se détendre et arrêter de frapper son cadet, peut être qu'il avait encore besoin de lui après tout. Les Doherty était co-dépendants et c'était triste à en mourir quand on voyait le résultat. Ils s'entraînaient mutuellement dans les pires conneries, ce qui tournait toujours d'une manière ou d'une autre autour de la consommation de drogue ou quelques flammes, il n'y avait jamais de demi mesure. Tomber dans la folie, c'était tout ce qui semblait les intéresser mais le géant du lot avait encore suffisamment les pieds sur terre pour résister à l'appel de cette étincelle qu'il ne pourrait plus contrôler s'il la laissait s'échapper. C'était ce que Tobias désirait, bien sûr, mais le nordique avait d'autres projets en tête, essayer de rester vivant en était à la tête. Il tâchait de reprendre sa respiration, lançant un joyeux doigt d'honneur à Tobias lorsqu'il parla des bâtards qui devaient être distiller aux quatre coins de la ville par sa faute: Wren prenait trop ses précautions pour justement éviter ce genre de débordements. "Personne se reproduit, les affreux, OK?" Il valait mieux pour le reste du monde, en tout cas, qu'ils s'abstiennent, Wren observant sa soeur s'approcher dangereusement d'un Tobias qui était allé s'asseoir sur le canapé après cet excès de violence de sa part. Cette fois, il ne s'interposerait pas, laissant les jumeaux à leurs histoires, comme s'il était normal de les voir se menacer avec autant de hargne. Wren les connaissait bien et aucun d'eux n'allait tuer l'autre, surtout pas dans leur état. Si seulement ils allaient se coucher d'ailleurs... "Personne touche à Crousti' non plus. Vous l'empêchez de pioncer avec vos conneries et je suis d'accord avec lui d'ailleurs." Et voilà que Tobias voulait s'y remettre, à croire qu'il n'avait aucune limite ce petit con. Fact. Wren le savait. "Non, j'ai rien pour toi, sauf un aspirine au petit matin pour ta gueule de bois. Maintenant, vous fermez vos clapets, je vais me pieuter et vous me retrouvez vos clés demain, hors de question que je recueille vos fions une nuit de plus." Si c'était aussi bordélique que cette nuit, c'était évident qu'il n'allait pas tenir le coup, Wren n'était pas un super héros, surtout pas de la patience.
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Message(#) Sujet: Re: DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc DOHERTYS ● nowhere to run from all of this havoc EmptyLun 6 Jan - 22:59



Comment ils en sont arrivés à parler de reproduction dohertyienne ? Freya a perdu le fil déjà pas très épais parce qu’elle est sûrement trop distraite par son estomac qui fait des cabrioles et qui lui rappelle Ô combien la soirée a été riche en folie. En liquide, plutôt, ouais, beaucoup de liquide, à en perdre la tête, le foie et la pensée. Rien de nouveau sous la lune. Freya serait partisane que tout le monde s’abstienne parce qu’ils ne sont pas bons, les Doherty, pas du tout et qu’avoir une descendance, ce n’est pas un signe vital pour l’humanité entière. C’est peut-être pour ça qu’elle passe sa main sur le ventre, comme pour s’assurer qu’il n’est pas gros ? Umph, évidemment qu’il ne l’est pas. Mais elle soupire quand même de soulagement, pour la bonne mesure.

Ce qui n’est pas nouveau non plus, c’est Tobias qui vole vers elle avec une rapidité qui la surprend. Mais comme c’est pour la menacer - encore - ce n’est pas si surprenant que ça qu’il file comme l’air avec un semblant de lucidité quasiment passager entre deux yeux qui se disent merde mutuellement. Tobias, il fronce des sourcils, il murmure quelque chose et Freya, elle râle presque car elle doit tendre l’oreille pour l’entendre. Et puis elle sourit, tout naturellement. « Ton disque est toujours pas rayé ? Sois un peu original, s’te plait. Tu d’viens presque ennuyant. » Elle a par contre une grimace dégoûtée quand il suggère de manger le chat, où une vive protestation est émise par Wren, qui a sûrement l’air de comater quelque part dans le coin de la pièce. « T’as qu’à utiliser d’la farine, ça ressemble pareil. » Freya recule, la tête tourne, et elle se met à rire derrière sa main pour étouffer le bruit. « Ooooh, allez, Wren, on s’f’ra tout piti piti piti, elle met en collaboration son pouce et son index pour montrer ‘piti’ à quel point. Ca s’ra comme avant, quand on était pitis ! ‘Fin l’père violent et la mère tarée en moins, quoi. » Et franchement, c’est presque encore mieux, selon son avis alcoolisé et (bien trop) joyeux. « ‘Fin bref, j’ai soif. » Freya se faufile dans la cuisine avec des pas qui ne savent pas garder une ligne droite, elle manque de se casser la figure par l’apparence soudaine de Croustibat, à qui elle envoie le premier objet - une babiole qui a l’air de se fendre - sur l’animal avant qu’elle le reconnaisse. « Merdeeeeuh. » Doherty se penche et, quelle idée de merde encore une fois, parce que ça bouge violemment. Et comme une idée de merde n’arrive jamais seule, la brune se relève brutalement et ça monte, bordel de dieu qu’elle n’a jamais aussi bien senti son tube digestif. (Tenter de) Courir aux toilettes et elle finit la tête dans la baignoire - une erreur du gps qui a été brouillé, visiblement. Elle peste, elle râle, ça brûle, ça pique. Elle a les mains qui tremblent alors qu’elle rince - quand même, elle n’est pas si ingrate que ça. Le front sur le froid de la baignoire, Freya se redresse vers le lavabo pour passer son visage sous le jet.

« BON QUI VEUT UN VERRE ? »
Ding dong. (The wicked witch isn’t dead.)
Ou pas, alors qu’elle ouvre gentiment la porte au voisin en pétard de l’autre côté de la porte.
Freya fronce des sourcils avant de cligner des yeux parce qu’il semble avoir de la fumée qui sort de partout, partout et elle se met à rire alors que le voisin a l’air de pester sur ‘le bruit’, ‘le tapage, ‘le vomis dans des parties communes’ et « Blablabla, Wreeeeeeeeeen, Tobiaaaaaaas, on a un problème, j’crois. » Le voisin d’à côté, il a marché dans le vomis et il n’est pas content.

Et la suédoise est juste contre la porte, hilare, parce que c’est drôle. Logique. Même si elle fait la moue un peu quand un de ses frères apparaît parce que « J'voulais juste un verre. »
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