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 let's take our chance (miliott)

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Message(#) Sujet: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyMar 18 Fév 2020 - 0:32


@Eliott Lynch + les Lynch Even though I live my life on the road Doesn't mean I don't have time for you, Plenty have tried, almost came close, but none of them compare to you So let's live our life, more than one night. Promise if I could, I'd do it twice

Cela faisait un moment déjà qu'Eliott s'était montré totalement transparent avec elle ; qu'ils avaient eu cette discussion compliquée sur le rebord de la baignoire, qu'ils avaient levé le voile sur tous ces non dits qui tenaillait leur couple depuis des semaines. De nombreuses disputes étaient nées suite à l'aveu du brun, mais aussi quelques réconciliations, même si ces dernières se faisaient plus rares. Les Lynch maintenaient la tête hors de l'eau, conservaient les apparences, et si chacun était conscient qu'il y avait un long travail à fournir pour s'accorder confiance à nouveau, leurs sentiments semblaient encore intacts, bien que timides. Mila n'osait plus se montrer aussi tactile qu'avant avec son mari, ignorant si elle adoptait ce comportement pour se protéger ou par nécessité de se reconstruire individuellement dans leur couple. Eliott avait l'air de respecter sa décision, et c'était comme si tous deux vivaient dans une sorte d'escalier à double révolution ou chacun faisait son chemin sans heurter l'autre. Elle ne savait pas bien si cette situation lui convenait pour le moment -au moins le temps de se ressourcer- ou si elle la détestait car elle lui mettait sous le nez le fait que son mari commençait doucement à devenir un quasi inconnu. A en juger par son comportement de ce soir, la seconde option était la bonne. "Maman, tu fais quoi ?" Anna était venue se placer dans un coin du dressing, saisissant rapidement que tout le balai de valises qu’orchestrait sa mère depuis une dizaine de minutes déjà n'avait rien de normal. Mila avait littéralement suivi une pulsion sortie de nulle part, et fermement décidée à aller jusqu'au bout de cette dernière, elle s'était mise à l'oeuvre sur un coup de tête qui laissait ses filles pantoises et elle les comprenait ; il y avait de quoi. "On part en vacances ?" C'était au tour de Sam de rejoindre sa sœur, se posant en tailleur pour observer au mieux le spectacle et tenter d'en apprendre plus. Lorsqu'il était question de quitter la maison, la petite dernière n'était jamais en reste, toujours en quête d'aventures. "C'est ça. On part en vacances." Se saisissant de vêtements qu'elle pliait à peine pour les faire entrer dans les bagages, la chef accordait tout juste un regard à ses deux filles, finissant toutefois par leur demander en se relevant de sur le parquet pour leur ébouriffer les cheveux : "Vous voulez bien prendre vos sacs à dos et mettre les devoirs dedans ? Je vérifierais ensuite. Et prenez des histoires. Deux chacune maximum." , car organisée dans son coup de folie, elle déléguait une partie de la préparation de ce weekend surprise à ses petites têtes brunes afin d'avoir les mains libres et l'esprit tranquille pour poursuivre calmement. "Je vais demander à Greta où elle a rangé le livre de la jungle !" Sam était sans conteste la plus enthousiaste, celle à filer à vive allure dans les couloirs pour retrouver sa babysitter alors qu'Anna semblait prendre son temps et avancer en traînant les pieds dans le couloir des chambres. "Je crois que maman est devenue folle." l'entendit-elle confier à voix basse, et il ne fallut pas longtemps à la brune pour comprendre que son aînée ne parlait ni à Greta ni à sa soeur, et que donc leur père était rentré de son rendez vous chez le thérapeute. Quelle chipie. "Je t'entends Anna Lynch" rétorquait elle pour la forme, poursuivant les valises en s'emparant des nouvelles chemises d'un Eliott qui ne tardait pas à faire son apparition dans la pièce. "Hey. Tout va bien. J'ai pas de ciseaux entre les mains et les clubs de golf que t'as commandé sont pas encore arrivés." Mila ne tentait même pas le trait d'humour pour apaiser son mari, et avait lancé ces quelques mots d'une voix parfaitement neutre. Le souvenir de leur dispute sur le devant de leur maison était encore frais, mais aujourd'hui il n'était pas question de démolir la Mercedes d'Eliott. Plutôt de l'embarquer avec elle pour ce séjour chez sa grand mère, car la brune ne lui laissait pas d'autre choix que de venir. "Je me suis libéré quatre jours. Et toi t'es malade. Une vilaine grippe. C'est bête tu ne pourras pas aller bosser." Ce n'était pas une proposition, encore moins une suggestion. Mila s'était d'ailleurs relevée pour s'approcher du présentateur et sortir de la poche de son jean le téléphone qu'il avait toujours sur lui, le lui plaquant contre le torse sans davantage de précisions. "Préviens ABC. On quitte Brisbane pour un weekend prolongé." Méthodique, la brune en était rapidement revenue au peaufinage des bagages qu'elle avait quasi terminés. C'étaient désormais ses propres affaires qu'elle embarquait, et entre deux vêtements qu'elle balançait négligemment, elle précisait : "On va réussir à être heureux dans cette famille une bonne fois pour toute, bordel." tout en s'acharnant sur la fermeture d'une valise réfractaire. Elle était là, la vraie raison de tout ce remue ménage. Rester dans cette maison la ferait imploser à la longue, et elle avait besoin qu'ils se retrouvent tous, qu'ils redeviennent ce qu'ils étaient avant.           
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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyMar 18 Fév 2020 - 22:18


let's take our chance
Even though I live my life on the road doesn't mean I don't have time for you. Plenty have tried, almost came close, but none of them compare to you. So let's live our life, more than one night, Promise if I could, I'd do it twice
 
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Les séances de thérapie s'enchaînaient sans lui laisser le temps de respirer, de reprendre un souffle nécessaire au bon fonctionnement de son cerveau afin qu'il puisse enfin mettre des mots sur tout ce qui lui traversait l'esprit, de ses peurs les plus profond à ce manque de confiance latent qui l'empêchait d'avancer. Partagé entre ses nouvelles obligations et boulot qui n'avait pas arrêté d'être un challenge quotidien, Eliott avait fais de son mieux pour se montrer présent auprès des filles et de Mila qui faisait tous les efforts du monde pour qu'il puisse reprendre sa place dans leur famille. C'était devenu trop habituel de croise la brune sans pouvoir la toucher, la prendre dans ses bras ou encore l'embrasser. Eliott avait de nombreuses fois retenu sa main pour éviter qu'elle n'égare contre la taille de sa femme, trop tôt, trop tard, il avait toujours un train de retard et regrettait aussitôt de ne pas pouvoir lui montrer que tout ce passerait bien tant il faisait en sorte d'aller mieux. Devenus deux inconnus qui se frôlaient sans se toucher, qui se parlaient dans se comprendre, le couple Lynch s'était laissé tombé dans une spirale infernale qui durait depuis des semaines et ni l'un ni l'autre ne savait comment s'y prendre pour briser la chaîne. En profitant du soleil qui s'écrasait contre son visage à travers la vitre de la voiture Eliott avait hésité un long moment à s'arrêter au coin de la rue pour lui prendre des fleurs, juste comme ça, parce qu'il en avait envie. Et si la conductrice derrière lui n'avait pas été si impatiente de franchir le feu peut-être l'aurait-il fait. Encore une fois le présentateur avait laissé le doute l'envahir là où son thérapeute lui avait vivement conseillé de faire les choses plus instinctivement, pour ne pas laisser la peur prendre le dessus jusqu'à en dicter le moindre de ses gestes. Le coup de klaxon l'avait tiré de ses pensées, levant la main dans le rétroviseur pour s'excuser le brun avait remonté la longue allée le séparant du quartier résidentiel où les Lynch avaient élus domicile depuis des années, le coeur serré de ne pas avoir écouté ses pulsions. Si Saddie avait été la première à l'accueillir une fois la porte d'entrée franchie Eliott avait tout de même croisé Anna, les épaules baissées dans le couloir, un regard las sur le visage. "Je crois que maman est devenue folle." Quoi ? Le sang du brun n'avait fait qu'un tour alors qu'il pressait le pas pour se rendre dans le dressing d'où la voix de sa femme émanait. "Je t'entends Anna Lynch" Pas d'objets tranchants dans les mains ? Aucune armes qui auraient pu venir tailler en pièce sa toute nouvelle collection de chemise ? Eliott avait froncé les sourcils devant la vision de Mila en train de préparer leur valises alors que rien de bien intéressant n'était prévu au programme si ce n'est la soirée où les filles décidaient du film du soir. "Hey. Tout va bien. J'ai pas de ciseaux entre les mains et les clubs de golf que t'as commandé sont pas encore arrivés." Mila lisait en lui comme dans un livre ouvert, ça avait toujours été le cas, mais la tension dans le regard du présentateur était descendue pour laisser place à quelque chose de plus apaisant à l'entente de cette phrase. "Leur délais de livraison est vraiment atroce ..." Encore une fois Eliott ignorait tout des intentions de sa femme, et si les cernes sous ses yeux n'étaient pas si révélatrices d'un profond manque de sommeil il aurait même pu croise qu'elle était en pleine crise de démence. La brune avait quelque chose derrière la tête, une chose qui l'impliquait lui mais aussi les filles dont les sacs à dos traînaient maintenant à l'entrée du dressing, et au point où ils en étaient Eliott aurait accepté n'importe quoi simplement pour se retrouver près d'elle. "Je me suis libéré quatre jours. Et toi t'es malade. Une vilaine grippe. C'est bête tu ne pourras pas aller bosser." Une grippe ? En été ? Sans prendre le temps de chercher à comprendre le pourquoi du comment le brun avait haussé les sourcils en voyant la chef se rapprocher de lui pour sortir son portable de la poche de son jean. "Préviens ABC. On quitte Brisbane pour un weekend prolongé." Ok. Tout et n'importe quoi. Du bout de l'index Eliott avait fait glissé l'écran de son téléphone afin d'envoyer un message à Tyler, le mec qu'ils envoyaient à sa place et qui avait gagné le droit d'apparition à la télévision depuis son blanchiment des dents. "Une grippe c'est surfait, je mets que je me suis fais un tour de reins et que je peux plus bouger." Pianotant sur le clavier de son smartphone dernier cri le présentateur avait jugé de bon de ne pas rajouter de smiley pour ne pas non plus se foutre de la gueule du monde, accordant un regard à Mila qui se battait avec la valise, au bord de l'implosion. "On va réussir à être heureux dans cette famille une bonne fois pour toute, bordel." Le brun avait rejoins sa femme avant d'attraper doucement sa main, faisant glisser la fermeture éclaire d'un geste lent, avant de lui adresser un sourire rempli d'un bonheur sincère. "Saddie elle viens hein ?" La petite voix de Sam, son oreiller dans les bras, l'avait ramené à la réalité. "Il faut avoir avec ta mère, parce que je ne sais pas où on va." Le présentateur avait attrapé la gamine pour la placer contre sa hanche, elle devenait de plus en plus lourde avec le temps et ça avait le don de serrer un peu plus son coeur que de la voir grandir aussi vite. "On prend Saddie maman ?" Plus comme une requête que comme une question la gamine avait presque imploré sa mère du regard, une technique qui fonctionnait à tous les coups sur Mila qui ne pourrait pas s'empêcher de vouloir le bonheur de sa fille. "Tu sais quoi ? Va mettre quelques jouets de Saddie dans ton sac à dos. Pas trop, juste histoire qu'elle s'ennuie pas, ok ?" Le présentateur avait déposé Sam sur le sol, un sourire bien marqué sur les lèvres alors que la gamine se dépêchait d'exécuter les propositions de son père non sans attraper sa sœur au vol. "Alors, on va où ? Que je sache si tu m'as pris un maillot de bain ou des pulls." Pour la première fois depuis des mois Eliott n'avait pas cherché à remettre en question la volonté de sa femme, et il aurait tout fait pour qu'elle se sentes de nouveau en confiance à ses côtés.
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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyJeu 20 Fév 2020 - 0:27


@Eliott Lynch + les Lynch Even though I live my life on the road Doesn't mean I don't have time for you, Plenty have tried, almost came close, but none of them compare to you So let's live our life, more than one night. Promise if I could, I'd do it twice

Du moment même où elle avait entendu la voix d'Anna s'élever dans le couloir, Mila savait qu'Eliott était rentré, et qu'il valait mieux qu'elle trouve une explication tangible au fait que sa chemise se retrouve dans ses mains sans quoi elle aurait probablement à le réanimer, et ça ne figurait pas au programme de ce weekend. S'expliquant rapidement (et brièvement) sur les raisons de cet amas de tissus qui volait dans les bagages, elle n'avait pas récolté de la panique, plutôt un simple : "Leur délai de livraison est vraiment atroce ..." que lui lançait le présentateur pour toute réponse. Elle le remerciait intérieurement de ne pas chercher davantage à savoir ce qu'elle fabriquait, et d'obtempérer si facilement lorsqu'elle lui plaquait son téléphone sur le torse pour qu'il se libère complètement pour les quatre prochains jours. C'était important pour la brune de passer ce weekend en famille, alors lorsque Eliott pianotait un message à l'attention de la chaîne, elle gagnait en confiance et commençait à se sentir un peu plus légère. Il devait faire un effort considérable pour laisser sa vraie nature au placard, et il le faisait pour elle. "Une grippe c'est surfait, je mets que je me suis fais un tour de reins et que je peux plus bouger." Elle esquissait un demi sourire en s'efforçant de terminer de boucler une énième valise, rétorquant : "Tu risques de finir par animer les programmes pour personnes âgées si tu leur donnes des billes Lynch." bien qu'elle n'en pensait pas un mot. Malgré les années, Eliott lui semblait toujours aussi dynamique, et sûrement que leurs deux filles n'y étaient pas pour rien. Mila avait beau avoir évité tout contact depuis quelques semaines, le brun n'en demeurait pas moins l'une des rares personnes au monde à avoir absolument toute sa considération, et de le voir ainsi faire un pas vers elle en posant sa main contre la sienne pour l'aider à fermer ce bagage sans savoir ce qu'elle avait en tête la touchait énormément. "Saddie elle vient hein ?" Sam fit son grand retour dans le dressing, accompagnée de son oreiller ; un signe qu'elle était fin prête à partir à l'aventure. "Il faut avoir avec ta mère, parce que je ne sais pas où on va." Mila se disait qu'elle pourrait garder le suspens jusqu'au bout, se contentant d'un sourire énigmatique pour le moment. Elle était heureuse, là maintenant, et se promettait de faire durer cet état d'esprit le plus longtemps possible. Qu'Eliott coopère si docilement lui retirait un poids des épaules, et elle se sentait prête à complètement lâcher prise, à leur redonner une chance. "On prend Saddie maman ?" Il était hors de question de partir sans elle, surtout que là où ils iraient, cette dernière serait la plus heureuse. Déposée sur le sol par son père qui l'avait étreinte brièvement, Sam fut priée de retourner à la pêche aux objets d'un : "Tu sais quoi ? Va mettre quelques jouets de Saddie dans ton sac à dos. Pas trop, juste histoire qu'elle s'ennuie pas, ok ?" qui permettrait à ses parents de rester un peu seuls avant de quitter la maison pour ce weekend totalement improvisé, né dans l'esprit de Mila il y a une heure à peine. "Alors, on va où ? Que je sache si tu m'as pris un maillot de bain ou des pulls." Leur cadette avait disparu en courant dans les couloirs, et si d'ordinaire la brune aurait dit quelque chose en précisant qu'un bras cassé était suffisant, là, elle se contentait simplement de filer se blottir contre son mari, encerclant sa nuque de ses bras. "Chez moi. A Woodgate." C'était plutôt chez sa grand mère, mais elle y avait passé une majeure partie de sa vie, et ses souvenirs les plus heureux y étaient. Dans son regard on pouvait comprendre que Mila était particulièrement heureuse à cette idée, et fermement décidée à ce que rien, absolument rien, ne se mette en travers de sa volonté de profiter d'un vrai weekend en famille comme ils n'en avaient plus eu depuis des semaines, voire même des mois entiers. "J'ai donc pris des maillots de bain. De toute façon tu n'as plus aucun col roulé." Mieux valait rire du génocide vestimentaire qui s'était déroulé ici même il y a quelques jours à peine plutôt que de le pleurer ; de toute façon il faisait bien trop chaud dehors pour envisager porter quoique ce soit dont la composition n'était pas composée de coton, c'était un mal pour un bien, pas vrai ? "Dis moi qu'on réussira à passer un vrai weekend ensemble. Sans drama. Sans épisode catastrophique." Son ton était léger, mais dans le regard de la brune résidait quelque chose d'un brin plus sérieux. Comme lassée, sûrement aussi un peu paniquée à voir tous ses espoirs s'effondrer comme un château de cartes, elle avait véritablement besoin de sentir qu'Eliott était à cent pour cent avec elle dans ce projet, dans cette pulsion venue de nulle part, car ils avaient besoin de se retrouver. Ils réussiraient à être heureux. Au moins pour les prochaines quatre vingt seize heures.    

        
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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyJeu 20 Fév 2020 - 22:18


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Eliott avait mis de côté sa véritable nature alors même que la phrase de son aîné avait fait retentir toutes les sonnettes d'alarmes dans son esprit. Mila était en train de faire quelque chose, une chose que sa fille ne pouvait pas expliquer et qui rendait moites les mains du présentateur alors qu'il se glissait dans le dressing pour y découvrir sa femme en train de préparer leurs valises. Un coup d'oeil avait suffit au brun pour qu'il comprenne que ça n'était pas sa valise que la chef préparait mais bien celles de toute la famille, impliquant alors une sortie qu'elle estimait nécessaire et sur laquelle il n'avait aucune autorité tant elle semblait foncer tête baissée dans ses envies. Si il fallait mentir au boulot pour redonner une chance à leur couple de fonctionner comme avant alors Eliott était prêt à voir son nez s'allonger, prétextant dans son message qu'il avait fait un faux mouvement et qu'il était incapable de bouger pour se rendre jusqu'aux studios. "Tu risques de finir par animer les programmes pour personnes âgées si tu leur donnes des billes Lynch." Un sourire avait accroché les lèvres du présentateur alors qu'il laissait son téléphone tomber sur le lit. Il avait encore plus d'une corde à son arc, mais le temps agissant sur lui comme sur les autres Eliott se savait très bien remplaçable dans le cadre de son boulot. "Une ou deux publicités sur les couches pour l'incontinence plus tard et on me filera même l'animation d'un thé dansant." Ne laissant pas plus de répit à ses parents qui venaient d'échanger leurs premiers mots de la journée, Sam avait fait son apparition dans la pièce en suppliant presque pour que Saddie soit aussi du voyage, elle qui commençait à tourner en rond dans le salon, impatiente d'en apprendre plus sur son sort. Sa fille dans les bras Eliott avait lancé un regard à sa femme presque aussi suppliant que celui de la gamin avant de l'envoyer dans une missions des plus importantes, ramper sous le canapé pour en tirer la balle de tennis préférée de l'animal. Il n'avait pas besoin de savoir la destination, ni même pourquoi Mila avait décidé de se battre contre la fermeture éclaire d'une valise, parce que le présentateur aurait accepté tout et n'importe quoi pour se retrouver avec elle. Mais sa curiosité avait tout de même été piquée, et alors que la chef passait ses bras autours de sa nuque dans un geste d'affection qui lui manquait tant, Eliott avait fais glisser les siens contre sa taille. "Chez moi. A Woodgate." Le brun avait fermé les yeux un instant, basculant la tête en arrière pour approuver les paroles de Mila qui avait - depuis leur rencontre - toujours partagé son affection pour la demeure familiale. "J'adore cet endroit." Du vieux bois de la baraque à l'immense jardin dans lequel les filles auraient tout le temps de se jouer aux pirates en passant par la grand-mère de Mila dont les pancakes étaient une valeur sûre, tout indiquait que ce weekend était déjà parfait. "J'ai donc pris des maillots de bain. De toute façon tu n'as plus aucun col roulé." La faute à qui ? Eliott avait fait taire sa remarque dans un demi-sourire alors qu'il déposait un baiser sur les lèvres de sa femme. "Ils me grattaient de toute façon." On aurait pu croire à un nouvel homme. Quelque chose avait changé chez le présentateur depuis qu'il avait enfin avoué à Mila les raisons de ses absences, et si il essayait toujours de faire la part des choses entre ses peurs et la réalité, Eliott mettait tout de même toutes les chances de son côté pour que la brune reste à ses côtés pour trouver la force de lui pardonner. "Dis moi qu'on réussira à passer un vrai weekend ensemble. Sans drama. Sans épisode catastrophique." Oh oui, il était hors de question que quelque chose ne vienne perturber les plans de la brune, elle pouvait compter sur lui pour que tout se déroule à la perfection, comme elle l'imaginait. "On réussira à passer un vrai weekend tous ensemble. Les filles vont être tellement heureuses d'aller là-bas ... et nous on profitera qu'elles soient couchées pour s’éclipser comme on le faisaient quand on étaient encore jeunes..." La première fois que Mila l'avait amené là-bas ils avaient profité de l'obscurité de la nuit pour se rendre sur la plage, sonnant le début de cette relation qui durerai éternellement. "Bon, on peut y aller là ?"

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Les quatre heures de voiture avaient été entrecoupées de longues tirades sur la meilleure manière de soigner un doudou malade, deux ou trois soupires de la part de Sam qui s'était vu refuser le droit de repasser en boucle l'album de la reine des neiges sous peine de faire enrager sa soeur, mais les Lynch avaient finalement aperçu le bout du tunnel alors qu'Eliott garait la voiture familiale dans l'allée menant à la maison. Si Anna avait presque bondit de sur son siège, entraînant Saddie à sa suite, pour rejoindre les bras de son arrière grand-mère pour qui cette visite était aussi joyeuse qu'inattendue, Sam s'était montrée plus mesurée alors qu'elle tombait déjà de fatigue à cette heure pas si avancée de l'après-midi. "J'adore cet endroit." Eliott se répétait pour la trentième fois, au moins, mais rien ne pourrait lui enlever cette impression que - pour la première fois depuis de longues semaines - tout se passerait bien pour eux, même si mamie avait profité de sa présence pour lui donner la lourde tâche de débarrasser un peu le grenier qui devenait de plus en plus encombré avec le temps, et ça avant même qu'il ne se déleste des valises dans la chambre d'amis. Véritable capharnaüm de bricoles en tous genre, le grenier de mamie Whiteley possédait tout de même de véritables trésors, une fourmilière de souvenirs qu'Eliott avait passé en revu les uns après les autres en se décidant à faire des piles histoire de paraître un minimum organisé, et si les pas de Mila ne l'avaient pas sorti de ses pensées le brun aurait très bien passer des heures à regarder les anciennes photos de famille. "Elle a toujours eu un sens différent du rangement ta grand-mère." Pour entamer le dialogue alors qu'il déposait son regard sur la brune, bien plus heureux à cet instant qu'il ne l'avait été ces dernières semaines.

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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyLun 24 Fév 2020 - 14:31


@Eliott Lynch + les Lynch Even though I live my life on the road Doesn't mean I don't have time for you, Plenty have tried, almost came close, but none of them compare to you So let's live our life, more than one night. Promise if I could, I'd do it twice

Eliott n'avait pas bronché en contactant la chaîne pour les prévenir qu'il serait malade. Là où à sa place elle aurait très certainement balancé des dizaines d'objections pour ne pas se désister si facilement du Red ou de l'émission, lui n'avait pas réfléchi une seule seconde à se faire porter pâle, et Mila lui en était reconnaissante pour ça, plus qu'il ne pouvait l'imaginer. Plaisantant sur le fait qu'il terminerait par animer des émissions pour vieux croulants s'il continuait à se trouver des excuses qui laissaient présager qu'il n'était plus si jeune, Eliott ne se montrait pas offusqué, prenant la plaisanterie pour ce qu'elle était. "Une ou deux publicités sur les couches pour l'incontinence plus tard et on me filera même l'animation d'un thé dansant." Et qu'elle belle évolution de carrière. Le sourcil arqué, la brune avait relevé le menton vers son mari pour lui montrer qu'elle n'était pas du tout raccord avec cette idée, sans toutefois avoir le temps de protester. Sam était revenue pour quémander la présence de Saddie dans ce voyage, mais s'envola rapidement dès lors qu'une mission lui fut confiée. Elle laissait ses parents seuls un bref instant, instant pendant lequel Mila en avait profité pour venir se glisser dans les bras de son mari et lui confier qu'ils se rendraient dans la maison de famille de Woodgate. Elle agissait rarement ainsi, mais cette impulsivité soudaine l'avait plongée dans une toute autre attitude ; une où elle se sentait heureuse, et légère. "J'adore cet endroit." Ils l'adoraient tous. La bâtisse était en bordure d'océan, disposait d'une cuisine immense qui sentait toujours les pancakes et la vie de famille. Elle et Robb y avaient fait leurs premiers pas, et les filles y avaient passées des weekends formidables ; il était temps de renouer avec les essentiels et délaisser Brisbane quelques temps. Leur vie avait déjà suffisamment été le théâtre de dramas qui avaient usés leurs nerfs, comme lorsque Mila s'était mis en tête de redonner un nouveau style à la garde robe de son mari. "Ils me grattaient de toute façon." Eliott était arrivé juste avant qu'elle ne s'attaque au génocide des sous vêtements, sauvegardant ainsi sa collection de maillots de bains du massacre. Qui sait, c'était peut être un signe (non). Dans tous les cas, Mila était ravie de constater qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes, qu'ils se décident à passer un moment ensemble, comme pour poser les nouvelles bases de leur vie tous les quatre. "On réussira à passer un vrai weekend tous ensemble. Les filles vont être tellement heureuses d'aller là-bas ... et nous on profitera qu'elles soient couchées pour s’éclipser comme on le faisaient quand on étaient encore jeunes..." Oh ? La brune arquait le sourcil, approchant son visage de celui de son mari pour lui voler un baiser, mordant le bord de sa lèvre inférieure au passage. "On est toujours jeunes, monsieur j'anime un thé dansant. Et j'approuve l'idée." Car si ce weekend était essentiellement l'occasion de tisser des liens familiaux, le couple qu'ils formaient avait besoin de se retrouver.

***

Georgia n'avait pas paniqué le moins du monde en recevant le coup de fil de Mila l'informant qu'ils étaient en route pour lui rendre visite, elle n'avait pas non plus eu l'air embêtée de la voir elle et sa famille débarquer dans l'allée de garage, se contentant à peine de sortir des draps pour préparer les chambres d'amis. Il en fallait beaucoup pour rendre cette femme nerveuse, et si la brune était ravie d'avoir pris ce trait de caractère de cette femme pour gérer les coups de feu, dans sa vie personnelle il lui était un peu plus compliqué de demeurer aussi sage et posée que l'était sa grand mère. "J'adore cet endroit." Eliott était bloqué sur le même refrain depuis un moment, mais c'était tant mieux car au moins il avait l'air profondément heureux d'être ici ; tout comme elle, et tout comme les filles. Sam et Anna avaient rapidement investi la cuisine (une histoire familiale ?) et là où elle aurait volontiers aidé à la confection du goûter, Mila avait préféré profiter de cette activité pour filer rejoindre Eliott qu'on avait relégué au désencombrement du grenier dans lequel plus personne ne pouvait accéder. Ce dernier regorgeait de souvenirs en tous genre, et si rien de tout ça n'était rangé c'était pour une raison assez simple : Georgia aimait se replonger dans le passé sans que ce dernier ne soit rangé dans des cases, trié par années. Il fallait toutefois faire de la place, et son pauvre mari avait été réquisitionné pour entamer ce travail de forçat. "Elle a toujours eu un sens différent du rangement ta grand-mère." Mila avait essayé d'être discrète en grimpant les escaliers, mais Eliott avait l'ouïe fine malgré son grand âge. "Elle n'a jamais rangé quoi que ce soit tu veux dire." Pas plus qu'elle, d'ailleurs, et si elle avait de la chance car son mari ne semblait pas s'être aventuré sous les combles de leur maison depuis quelques mois, dans les faits les deux grenier étaient assez similaires. "Tu t'en sors ?" En s'avançant elle avait eut le regard accroché par des dizaines d'objets, par quelques albums photos. Son index glissait sur quelques uns d’entre eux, mais rien n'attirait suffisamment son attention pour la détourner du brun qu'elle rejoignait d'un pas léger. "T'as trouvé des choses compromettantes ? T'es à portée de main de tous les gros dossiers Whiteley ici, et t'aurais de quoi ruiner l'amour propre de Robb pendant au moins une décennie en tombant sur ses photos du lycée ..." Clairement, mais le sien aussi. Mila avait beau ne jamais avoir été une adolescente à complexes elle n'apprécierait pas que son mari mette la main sur une photo d'elle dans des fringues des années quatre vingt dix, même si le plus à plaindre resterait effectivement Robb et sa coupe de cheveux défiant les lois de la gravité. "Les filles font une tarte aux pommes. Le temps qu'elles épluchent, coupent, et façonnent tout, on a globalement une bonne heure devant nous. Et la réponse est oui je viens t'aider." Ce dynamisme soudain était surtout un faux prétexte pour passer du temps avec lui, mais Mila attachait toutefois ses cheveux dans une queue de cheval, comme prête à en découdre avec le désordre et la poussière.

        
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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyMar 25 Fév 2020 - 22:05


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Durant les quatre heures de trajets qui avaient séparées la famille Lynch de leur destination Eliott avait eu tout le temps de répéter à quel point il était heureux de les savoir tous embarqués pour un weekend prolongé qui leur ferait le plus grand bien. La grand-mère de Mila n’avait même pas sourcillé en apprenant la nouvelle, bien trop heureuse de pouvoir revoir ses arrières petites filles qui lui insufflaient un nouvel élan de jeunesse en courant partout dans l’immense jardin et en quémandant toutes les minutes d’investir la cuisine pour un atelier cookies ou tarte au citron. Même de se voir relégué à une tâche aussi particulière que le rangement du grenier n’avait pas fait descendre la bonne humeur du présentateur dont le t-shirt trempé de sueur lui collait déjà à la peau au bout du troisième carton de vêtements disposés dans un coin de la pièce obscurcie. Il ne savait pas dire non à cette femme et à la façon qu’elle avait de lui demander les choses, en pointant son doigt sur son torse pour lui faire comprendre que c’était plus un ordre qu’une proposition, un trait dont Mila avait hérité. A l’intérieur d’une énième boîte cartonnée Eliott avait mis la main sur des photos de famille représentant la tribu de Whiteley au grand complet, le sourire enfantin de sa femme avait fait dressé le sien alors qu’il établissait un ordre de rangement propre à lui-même, autrement dit il entassait tout d’un côté pour faire croire qu’il dégageait de la place. Les pas, qui se voulaient silencieux, de la chef dans l’escalier ne lui avait pas fait détourner le regard d’un album photo contenant des données précieuses pour une potentielle menace visant Robb si jamais ce-dernier faisait un jour le malin en sa présence. Constatant avec humour que Georgia n’avait jamais eu un sens aiguisé du rangement Eliott avait redressé le regard pour le déposer sur sa femme avec une extrême douceur. « Elle n’a jamais rangé quoi que ce soit tu veux dire. » Un fait qu’il pouvait très bien appliquer à sa propre maison vu que Mila passait un temps fou à entasser des choses dans toutes les pièces sans prendre le temps de chercher à comprendre s’ils avaient encore de la place. Le présentateur avait déposé un grand carton rempli de jouer en bois dans un coin du grenier pas encore attaqué avant de déposer ses mains sur ses hanches. « Les vieux albums photos je peux encore comprendre, mais elle a toute une collection de magazines datant des années 70 que je n’explique pas. » Et qui définissaient, entre autre, la meilleure manière d’aborder une coupe à la Farah Fawcett. Dieu merci Mila n’était jamais tombé sur ce genre d’articles sans quoi ils auraient passés un temps fou dans le rayon laque pour les cheveux du supermarché. « Tu t’en sors ? » La question n’était pas de savoir s’il s’en sortait mais bien s’il avait réussi à passer outre les petites poupées en porcelaine dignes d’un mauvais film d’horreur et qu’il avait déplacé en évitant tout contact oculaire pour ne pas être la victime d’une malédiction. « Disons que c’est un début. » Eliott avait adressé un sourire à la brune avant d’ouvrir les mains devant lui pour expliquer son système de rangement. « J’ai mis les photos dans le coin là-bas, les jouets dans celui-là, et j’en suis rendu à l’étape où je questionne les goûts vestimentaires de ta grand-mère. » Pour joindre le geste à la parole le brun avait pointé du doigt une robe de princesse, col danseuse et manches bouffantes, toujours bien accrochée sur son cintre. « Dis-moi que c’était ta robe du bal de promo. » Autant joindre l’utile à l’agréable en imaginant la chef dans une robe telle que celle-ci, défilant devant tous ses camarades de classe. « T’as trouvé des choses compromettantes ? T’es à portée de main de tous les gros dossiers Whiteley ici, et t’aurais de quoi ruiner l’amour propre de Robb pendant au moins une décennie en tombant sur ses photos de lycée… » Eliott avait arqué un sourcil devant les paroles de sa femme, avec maintenant en tête l’idée de retourner complètement la pièce afin de mettre la fin sur tous les petits souvenirs de la vie de Robb qui le supplierait à genoux de ne pas dévoiler sa coupe mulet au grand jour. « Rien pour le moment mais je mène toujours mon enquête … » Faisant glisser un nouveau carton à ses pieds Eliott avait jeté un coup d’œil dans ce dernier pour y découvrir des assiettes en porcelaine aux colories pastels d’un autre temps. « J’ai mis la main sur des photos d’Anna … elles sont sur le meuble là, à l’écart. » La brune ne possédait que très peu de souvenirs de sa sœur, alors le Lynch avait fait en sorte de sauvegarder tous ce qui lui passait sous la main histoire de ne pas voir les vieilles photos rangées au même titre que d’autres dans un carton aléatoirement rangé. « Les filles font une tarte aux pommes. Le temps qu’elles épluchent, coupent, et façonnent tout, on a globalement une bonne heure devant nous. Et la réponse est oui je viens t’aider. » Elle avait fait remonter ses cheveux dans une queue de cheval, signe qu’elle concentrait toute son attention sur la tâche en balayant d’un revers de la main toutes les autres obligations. Eliott avait toujours trouvé ça affolement sexy, se mordant la lèvre en détournant le regard pour ne pas tout dévoiler du feu brûlant dans sa poitrine. « Ok, tu veux commencer par quoi ? » Le présentateur avait pointé du doigt tout un coin du grenier encore inaccessible, bloqué par un canapé vieux comme le monde. « Cette partie où on risque sans doute de croiser le chemin d’araignées ? » Son doigt maintenant pointé sur une grande armoire en bois d’où débordaient des vêtements par dizaine. « Ou cette partie qui risque de nous prendre bien plus qu’une heure parce que tu vas vouloir essayer ? » Sourire aux lèvres le brun avait rejoint sa femme avant de l’enlacer tendrement, déposant un baiser sur ses lèvres puis dans son cou.

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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptySam 29 Fév 2020 - 10:05


@Eliott Lynch + les Lynch Even though I live my life on the road Doesn't mean I don't have time for you, Plenty have tried, almost came close, but none of them compare to you So let's live our life, more than one night. Promise if I could, I'd do it twice

Georgia ne rangeait rien, jamais. Elle se contentait de prendre ses souvenirs pour les entasser dans les coins, dans les placards, ou comme c'était le cas ici, dans le grenier. Le dernier étage de la maison familiale de Woodford était un véritable voyage dans le temps, et si Mila avait déjà fait part de cette pièce à Eliott, ce dernier n'avait encore jamais eu l'occasion d'y passer tant de temps. Du moins, jusqu'à aujourd'hui. « Les vieux albums photos je peux encore comprendre, mais elle a toute une collection de magazines datant des années 70 que je n’explique pas. » Ah ça. Les pauvres risquaient de ne jamais revoir la lumière du jour, mais sa grand mère les avait gardés, soulevant l'incompréhension du Lynch de qui elle s'approchait lentement, happée par une masse de souvenirs qui ralentissaient son parcours. "Tu peux être sûr que ça vaudra une petite fortune dans quelques années. Puis on pourra toujours s'en servir pour montrer aux filles à quel point elles sont chanceuses de ne pas être nées dans ce millénaire." Mila trouverait toujours une utilité aux vieilleries, plus parce qu'elles avaient une valeur sentimentale que par réelle envie de s'en resservir un jour. Elle avait toutefois conscience du travail colossal que lui avait confié sa grand mère, et demandait donc si tout allait bien. « Disons que c’est un début. » Bien. Elle hochait la tête, l'observant lui montrer sa façon de procéder avec intérêt. « J’ai mis les photos dans le coin là-bas, les jouets dans celui-là, et j’en suis rendu à l’étape où je questionne les goûts vestimentaires de ta grand-mère. » C'était son étape favorite dans le rangement, et la brune affichait désormais un large sourire, intriguée (et amusée) à l'idée d'entendre les déductions de son mari sur la flopée de robes qui jonchaient les portants de grand maman. Plus jeune, ces fringues poussiéreuses l'avaient toujours fait flipper, et Robb ne s'était jamais privé de leur faire un remake de la Dame Blanche à ses sœurs et à elle en piochant dans ce coffre contenant des vêtements d'une autre époque. « Dis-moi que c’était ta robe du bal de promo. » Eliott pointait du doigt une robe aux manches bouffantes qu'elle n'aurait revêtu pour rien au monde, et certainement pas pour son bal de promo. Un rire léger lui échappait alors qu'elle s'approchait et laissait ses mains faire revivre ce bout de tissu, l'époussetant un peu. "Non. Jamais de la vie. En revanche ça ressemble bien au truc que mon frère mettait pour nous faire peur quand on dormait ici." Pour le moment ils avaient de la chance et ni Sam ni Anna n'étaient aussi touchées par le diable que leur oncle quand il était enfant, mais elles avaient encore quelques années avant de se muer en terreurs. Mieux valait demeurer sur ses gardes, et il était d'ailleurs question de Robb alors que Mila avançait qu'Eliott pouvait garder toutes les photos compromettantes qu'il pouvait dégoter de l'aîné Whiteley afin de le faire redescendre lors des dîners de famille. Elle le savait pénible, et bien trop fier pour accepter de se faire moucher si facilement ; ce serait de bonne guerre. « Rien pour le moment mais je mène toujours mon enquête … » Bien. Opinant du chef, elle poursuivait d'arpenter le grenier avant de s'interrompre lorsque le brun poursuivait :  « J’ai mis la main sur des photos d’Anna … elles sont sur le meuble là, à l’écart. » Oh. Elle feignait de faire comme si cette information était anodine, mais elle ne l'était pas vraiment. Les clichés d'elle étaient rares, car partagés entre toute la fratrie et leurs parents. Mila n'en avait que très peu et ignorait complètement que Georgia en avait gardé quelques uns dans des cartons. "Je demanderai si on peut les embarquer. Quelques fois qu'elle se souvienne les avoir laissés ici." C'était peu (voire pas probable) mais tout ce qui était relatif à Anna était devenu tabou au fil des années. Elle même n'osait pas vraiment regarder ces photos sous peine de se laisser happer par les souvenirs. Ce n'aurait pas été une mauvaise chose, mais pour l'heure elle n'avait pas envie de se laisser envelopper par la tristesse alors que son mari était à quelques pas et qu'ils n'avaient pas tenu de conversation de plus de huit mots depuis des jours. Les filles étaient sous bonne garde, et eux pouvaient (devaient ?) profiter d'un moment sous peine de creuser le fossé qui les séparait encore davantage. S'attachant les cheveux dans une queue de cheval, elle avait préféré vouloir apporter son aide, et mettre la main à la patte, incapable de rester immobile. « Ok, tu veux commencer par quoi ? » Bonne question. Les mains sur les hanches, Mila attendait les différentes options proposées par son mari, car ce dernier avait investi les lieux et semblaient avoir réfléchi à un plan d'action. En théorie. « Cette partie où on risque sans doute de croiser le chemin d’araignées ? » hmouais, non. Le canapé qui bloquait le chemin de la seconde partie du grenier semblait être le dernier rempart avec l'inconnu et il y avait déjà suffisamment de bazar ici. « Ou cette partie qui risque de nous prendre bien plus qu’une heure parce que tu vas vouloir essayer ? » Son regard glissait vers l'armoire que lui montrait son mari et qui devait contenir des dossiers de famille à la pelle ; de la première barboteuse de Robb à la robe de mariée de Georgia. "J'ai une meilleure idée." Sentant les bras de Eliott l'enlacer, ses lèvres se perdre contre son cou, Mila s'était hissée sur la pointe des pieds pour attraper ses lèvres, et sourire d'un air mutin. "Tu t'occupes du canapé et j'enfile des vêtements, ça risque de te divertir pas mal. Je veux tomber sur la robe charleston de ma grand mère. Je te ferais une démo." La brune retombait très clairement en enfance en se dirigeant vers cette armoire, et alors qu'elle s'emparait d'une fripe, elle attrapait la main du Lynch pour le guider jusqu'au vieux sofa poussiéreux et lui intimer de s'asseoir d'une tape sur le torse. "Et profite du spectacle parce que très clairement, ça ne risquera pas de se reproduire de sitôt." D'autant plus que sa garde robe ne pouvait pas lui permettre un voyage dans le temps similaire. Mila était souriante, différente. Elle avait une autre vision de "s'occuper du grenier" que ne l'avait sa grand mère, mais pour l'heure cette dernière était occupée avec les filles alors ... ils avaient quelques longues minutes devant eux.               
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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyLun 2 Mar 2020 - 17:30


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C’était un vrai travail de spéléologie que de ranger le grenier de Georgia qui avait pris la fâcheuse habitude de ne jamais rien jeter, entassant les cartons par dizaines sans même penser à quand elle aurait le temps d’y jeter un coup d’œil. L’escalier menant au grenier était devenu bien trop abrupte pour qu’elle puisse s’y glisser sans risquer la fracture de la hanche, la présence d’Eliott était donc bienvenue pour enfin mettre de l’ordre dans cette pièce qui ressemblait plus à la caverne d’Ali Baba qu’à un espace dédié au rangement. Le t-shirt marqué par quelques traces de sueur le présentateur avait tout de même réussi à organiser ses pensées en triant par les différentes boîtes par ordre d’importance, des vieilles photos de famille aux jouets qu’elle avait gardés dans l’espoir qu’un enfant vienne enfin les sortir de la poussière, Eliott avait fait en sorte qu’un trait de lumière apparaisse enfin dans l’obscurité. Sur la pile de magazines datant d’une autre époque le Lynch avait déposé son coude en risquant une infection de la peau, le regard tourné vers sa femme qui avait laissé les gamines aux bons soins de la cuisinière de talent qu’était sa grand-mère. « Tu peux être sûr que ça vaudra une petite fortune dans quelques années. Puis on pourra toujours s’en servir pour montrer aux filles à quel point elles sont chanceuses de ne pas être nées dans ce millénaire. » C’est sûr qu’il était compliqué d’imaginer Anna avec une coupe choucroute et bébé Sam dans une combinaison en néon affublée de dizaines de bracelets de perles. Le sourire aux lèvres le brun avait fait descendre un nouveau carton à ses pieds en prenant bien soin d’adopter une position qui ne risquait de lui donner, vraiment, un tour de reins dont il aurait mis deux semaines à se remettre. « Ok, on lui vole alors. » A vrai dire Georgia ne se rappelait sans doute pas des trésors cachés dans son grenier, ils étaient donc libres d’emporter un peu bout de souvenir avec eux en quittant la maison sans offenser la vieille dame qui était déjà si heureuse de les voir ici. Après les vieux magazines proposant 15 conseils pour bien réussir sa permanente, Eliott avait mis le doigt sur une vieille robe aux coloris d’un autre temps qui avait attiré son regard autant par la forme grotesque que par l’imagine qu’il avait de Mila à son bal de promo revêtu de la dite robe. « Non. Jamais de la vie. En revanche ça ressemble bien au truc que mon frère mettait pour nous faire peur quand on dormait ici. » Dormir. Dans un grenier. Une moue inquiète sur le visage Eliott avait froncé les sourcils en s’imaginant la fratrie Whiteley organiser une pyjama party dans un endroit aussi lugubre, préférant faire l’impasse sur les araignées et autres rongeurs qui pouvaient s’y trouver il avait tout de même déposé son regard sur la brune. « Morgan avait l’habitude de nous faire peur en éteignant les lumières quand on allait dans la cave …  J’imagine que chaque famille à son enfant diabolique. » Et dans la sienne Sam semblait tenir parfaitement ce rôle qui semblait même avoir été conçu pour elle. La petite dernière restait encore une enfant, mais une enfant assez casse-cou pour s’empêtrer dans des situations qui lui valaient maintenant un joli plâtre qu’elle prenait plaisir à exhiber. Robb n’arrangeait rien à la situation, se comportant comme l’oncle trop cool qui embarquait les filles pour une virée en bateau là où Spencer avait plus tendance à leur donner des cours sur les jeux vidéo. La guerre des oncles engagée depuis des années n’avait pas échappé à Eliott qui n’avait maintenant plus qu’un seul but : trouver des dossiers compromettant sur Robb afin de donner l’avantage à son frère au prochain repas de famille. Sans s’aventurer dans le sujet qu’il savait délicat, le présentateur avait tout de même soulevé le fait qu’il était tombé sur quelques photos d’Anna, préférant le mettre à l’écart du reste pour ne pas les voir se perdre dans un amas de vieux souvenirs poussiéreux. « Je demanderai si on peut les embarquer. Quelques fois qu’elle se souvienne les avoir laissés ici. » Le brun avait simplement hoché la tête sans savoir quoi ajouter de plus à cette histoire qui ne connaîtrait pas de fin tant que la mémoire de la famille subsisterai. Anna prenait une place importante dans la vie de la chef, s'accrochant à tous les souvenirs et comblant parfois son regard d'un voile de tristesse qu'Eliott arrivait à lever en se montrant présent pour elle. Pour profiter de cet instant qu'ils s’octroyaient tous les deux à l'écart des filles et de l'agitation permanente qui avait pris possession de leur couple pendant de longues semaines Eliott avait proposé plusieurs choix à sa femme pour finaliser le rangement de la pièce. Petit un : ils passaient un temps fou à bouger le canapé sous peine de se faire attaquer par une horde d'araignées. Petit deux : Mila devenait la marionnette des pulsions qui la pousseraient à essayer toutes les tenues présentes dans l'armoire. Sur le bout des pieds la petite brune avait déposée ses lèvres sur celle de son mari qui l'entourait de ses bras pour retrouver un contact nécessaire et apaisant. "J'ai une meilleure idée." Ah oui ? Le présentateur avait arqué un sourcil avant de se laisser embarquer par sa femme qui avait assez à l'esprit pour afficher un sourire mutin qui lui plaisait tant. "Tu t'occupes du canapé et j'enfile des vêtements, ça risque de te divertir pas mal. Je veux tomber sur la robe charleston de ma grand mère. Je te ferais une démo." Mila ne lui avait même pas laissé le temps d'ouvrir la bouche qu'il se retrouvait assis sur le canapé, un sourire bien heureux sur les lèvres, le regard toujours déposé sur la silhouette de sa femme qui s'emparait déjà du premier vêtement. « Si par 'm'occuper du canapé' tu veux dire 't'observer en bavant' alors je suis prêt. » Eliott avait croisé les bras sur sa poitrine dans l'attente du grand spectacle, regrettant maintenant d'avoir laissé son téléphone sur le plan de travail avant de montrer au grenier. "Et profite du spectacle parce que très clairement, ça ne risquera pas de se reproduire de sitôt." Oh mais il allait grandement en profiter. Le brun avait ouvert les bras devant lui pour pousser la chef à démarrer son petit jeu, la regardant revêtir une robe verte à pois qui – bien qu'un peu trop grande – lui allait parfaitement bien. Dieu qu'elle était belle, maintenant, tous le temps. Le sourire n'avait pas quitté le visage du Lynch alors qu'il accordait à Mila un clin d'oeil en la voyant accorder un pantalon patte d'éléphant à une veste en tweed. « Rappel moi de rapporter le contenu de cette armoire à la maison ...» Parce qu'ils n'avaient été comme ça depuis des semaines. Aussi libres, aussi amoureux l'un de l'autre, ne pensant à rien d'autre qu'à l'instant présent. « Ok stop. » Eliott s'était levé d'un bond pour rejoindre sa femme tout en lui enlevant le prochain vêtement des mains, passant les siennes dans la courbure de ses reins avant de la rapprocher de lui d'un geste. « T'as dis qu'on avait combien de temps devant nous ? » Ses lèvres dans le cou de la chef, les mains s'ajustant d'elle-même contre sa taille dans un réflexe, le brun avait une autre idée derrière la tête que celle de continuer le rangement du grenier ou l'observation d'un défilé de mode spécialement conçu pour lui.  
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Dernière édition par Eliott Lynch le Jeu 5 Mar 2020 - 21:59, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyMar 3 Mar 2020 - 14:08


@Eliott Lynch + les Lynch Even though I live my life on the road Doesn't mean I don't have time for you, Plenty have tried, almost came close, but none of them compare to you So let's live our life, more than one night. Promise if I could, I'd do it twice

Pour sûr, les revues de Georgia constitueraient un bel exemple pour les filles. Il y avait un passé dont elles ignoraient tout, un passé dans lequel elles pouvaient s'estimer heureuses de ne pas être nées, et si l'une d'elles avait le malheur de se plaindre d'un petit bouton qui leur pointerait sur le front, alors Mila n'hésiterait pas à leur rappeler que fut un temps la permanente était de rigueur tout comme le maquillage néon. « Ok, on lui vole alors. » Bien. Opinant du chef, elle laissait au présentateur tout le loisir de poursuivre son rangement pendant qu'elle faisait un bond dans le temps. Tout ici était poussiéreux, rempli de vieilleries, mais il s'agissait de vieilleries Whiteley ... et c'était suffisant pour replonger Mila en enfance un bref instant. Eliott lui avait désigné une vieille robe que Robb aurait très certainement pu porter pour faire peur à ses trois sœurs. Lorsqu'ils étaient enfants il s'agissait de son passe temps favori, mais allez savoir pourquoi depuis que l'une d'elles passait une majeure partie de son temps avec des couteaux de cuisine bien aiguisés dans les mains il avait arrêté ... « Morgan avait l’habitude de nous faire peur en éteignant les lumières quand on allait dans la cave … J’imagine que chaque famille à son enfant diabolique. » Sam Lynch prendrait la relève pour cette génération, c'en était certain sans qu'aucun de ses deux parents ne se risque à le dire. La brune soufflait toutefois : "Mais non, regarde nos filles sont formidables." d'un air amusé qui en disait long sur le fond de sa pensée. Leur cadette paradait avec un plâtre deux étages en dessous, il n'y avait pas franchement besoin de parlementer davantage à ce sujet, d'autant plus que la brune avait d'autres souvenirs à explorer, et parmi eux, les photos de sa sœur que le Lynch avait soigneusement mis de côté. Mila ne désirait pas ternir ce moment en y jetant un oeil. Elle savait pertinemment qu'elle se laisserait gagner par l'émotion, mais que son mari y pense l'avait touchée. La disparition d'Anna était encore un feu brûlant qu'elle n'avait jamais réussi à éteindre, et pour l'heure elle désirait profiter de ce moment de flottement en compagnie du brun sans se soucier du reste. Il n'y avait que lui le temps de la confection d'une tarte aux pommes, ce qui leur laissait quelques longues minutes pour s'amuser avec l'armoire de la grand mère. Repoussant Eliott sur le canapé poussiéreux pour lui offrir les premières loges de ce show improvisé, Mila récoltait un : « Si par 'm'occuper du canapé' tu veux dire 't'observer en bavant' alors je suis prêt. » , et il semblait l'être, d'ailleurs. Elle l'était sans doute un peu moins, car la robe à pois verte qu'elle venait d'enfiler était une horreur sans nom. Prenant toutefois le parquet poussiéreux pour son catwalk, la brune avait fini par rire en se débarrassant de sa première tenue, son regard immédiatement attiré par le fameux pantalon seventies de mamie et sa veste en tweed assortie. « Rappelle moi de rapporter le contenu de cette armoire à la maison ... » Il faudrait investir dans une bonne dose d'assouplissant et faire de la place dans le grenier mais pourquoi pas. "D'accord, je prends note, la prochaine fois j'irai à l'une des soirées chez les Richardson comme..." « Ok stop. » Alors qu'elle venait à peine de mettre la main sur une robe en lamé doré, Eliott s'était levé d'un bond pour la rejoindre, lui retirant le vêtement des mains pour l'attirer à lui. « T'as dis qu'on avait combien de temps devant nous ? » Oh. Un rire léger lui échappait alors qu'elle se laissait surprendre par la spontanéité de son mari. Les lèvres dans son cou, les doigts qui parcouraient sa peau nue puisqu'il la connaissait par coeur, le Lynch faisait naître chez sa femme des frissons immenses qui la parcouraient de tout son long. « Juste histoire de savoir si on doit trouver une excuse ... » Ils avaient suffisamment de temps pour ça et Mila n'opposait aucune resistance lorsque Eliott la soulevait du sol pour l'amener jusqu'au canapé ; bien au contraire. Elle avait noué ses jambes à sa taille, glissé ses mains sous son tshirt qu'elle ne tardait pas à lui faire passer par dessus la tête en précisant que : "Je dirais encore trente bonnes minutes. Elles en étaient à peine au début, les doigts dans la farine." car il était hors de question pour Georgia de se risquer à confectionner quoi que ce soit qui ne soit pas du fait maison de A à Z, et que cela prenait un temps considérable. Une chance pour eux. "Qui êtes vous et qu'avez vous fait à mon mari bel inconnu ?" Entre deux baisers, Mila avait poursuivi plus doucement, d'un ton presque amusé. Il y a quelques semaines, voire même quelques jours, ils n'auraient certainement jamais risqué de se faire surprendre, et à vrai dire, ils n'auraient sûrement rien risqué tout court. Depuis que l'annonce du Lynch était venue ébranler leur quotidien, ils vivaient comme deux inconnus, oscillant entre les disputes et les réconciliations sans jamais réussir à retrouver un équilibre leur permettant de se retrouver de cette manière. Qui aurait cru que ce soit sur ce vieux canapé dans le grenier de Woodford.

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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyJeu 5 Mar 2020 - 21:56


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Qui aurait cru que c’était là, au milieu de la poussière et des vieilles revues narguant les bienfaits de la cuisine maison sur l’organisme, que le couple Lynch trouverait enfin du temps pour ne penser qu’à eux. Il n’était plus question de thérapie, de disputes, de regards en biais échangés entre deux gorgées d’un café qu’ils partageaient en silence avant le réveil des filles, mais simplement des moments qu’ils avaient perdus à se chamailler pour un rien et qui n’avaient maintenant plus lieu d’être alors qu’Eliott faisait glisser tout un carton de magazines à ses pieds pour libérer le passage vers d’autres cartons. Mila avait eu raison de pousser la famille à prendre le large pour un week-end, cette maison faisait l’effet d’un véritable antidépresseur pour le présentateur qui avait toujours adoré les petits plats de Georgia et l’accès facile à la plage qui donnerait aux filles une occasion de mettre à mal la patience de leur père en s’exerçant au surf. Sam avait déjà un bras dans le plâtre, une jambe en plus ne changerai pas grand-chose au comportement casse-cou de la petite qui semblait s’être totalement faite à l’idée de concourir pour la première place dans le grand jeu de ‘qui aura le plus de fractures ?’ « Mais non, regarde nos filles sont formidables. » Que la brune avait soufflé d’un air amusé alors qu’Eliott sentait déjà la panique montée à l’idée de devoir apprendre la conduite à Sam qui deviendrait sûrement un danger public, déjà qu’elle était sur son vélo avec les petites roues. « Sam va traumatiser sa sœur, on le sait très bien. » Parce que l’aînée était plus délicate, un poil plus sensible aussi, et le brun avait tendance à croire qu’elle se rapprochait plus de lui là où la cadette avait tout du caractère de sa mère. « La pauvre Anna n’a pas fini d’en baver. » En un haussement de sourcil ainsi qu’un sourire adressé à sa femme Eliott s’était imaginé plongé dans une querelle ridicule entre les deux gamines prêtant sur un sujet aussi sérieux que le premier petit copain ou un vol de vêtement qui finirait mal. Ils avaient encore tout le temps d’y penser, et alors qu’Eliott se laissait retomber sur le canapé par la main de Mila qui s’était ensuite tournée vers l’armoire afin de lui donner un show privé, le présentateur gardait en tête qu’ils avaient encore de longues minutes devant eux avant de faire acte de présence auprès du reste la famille qui avait les mains plongées dans la farine. Les filles ne s'inquiéteraient pas le moins du monde de ne pas avoir leur parents réapparaître tant elles aimaient passer du temps avec la vieille dame, ça laissait le champ libre à l’imagination débordant de la chef qui enfiler une robe à pois pour le plus grand plaisir de son époux. Sans décrocher son regard de la chef qui s’amusait de la situation en défilant les mains sur les hanches, accentuant toutes les postures grotesques des mannequins pendant les défilés, le brun s’était mordu la lèvre. Dieu qu’elle était belle. Même dans une circonstance aussi incongrue Mila gardait un charme qui l’avait toujours fais fondre, faisant sonner en lui des envies qu’il avait repoussé pendant des semaines pour ne pas envenimer un quotidien devenu trop lourd à porter. Eliott devait ramener le contenu de la vieille garde-robe à la maison afin de pouvoir profiter un peu plus longtemps du spectacle même en dehors de cet endroit magique. "D’accord, je prends note, la prochaine fois j’irai à l’une des soirées des Richardson comme… " La phrase de la brune était restée en suspens alors qu’il s’était levé rapidement pour l’entourer de ses bras. Plus de temps à perdre, plus de place pour les doutes ou les interrogations, Eliott était devenu le pantin de pulsions qui lui hurlaient de prendre ce moment et de le garder pour toujours. « Si ça ne tenais qu’à moi et uniquement dans le cadre du privée, tu ne serais jamais habillée… » Comme un adolescent le présentateur avait fait glisser ses lèvres contre la peau de la chef, explorant chaque parties de ce corps qu’il connaissait par cœur mais qu’il prenait plaisir à redécouvrir à chaque fois. D’un geste rapide il avait soulevé Mila pour qu’elle s’accroche à lui, impatient de profiter du temps qu’il leur restait, de pouvoir lui montrer – aussi – qu’il n’y aurait qu’elle pour le reste de ses jours. « Je dirais encore trente bonnes minutes. Elles en étaient à peine au début, les doigts dans la farine. » Alors que ceux de sa femme faisaient passer son tee-shirt par-dessus sa tête, et ça lui plaisait de voir que les intentions de Mila étaient toutes aussi claires que les siennes. « C’est largement suffisant. » Le sourire bien accroché sur les lèvres Eliott avait repris sa place sur le canapé tout en soulevant un nuage de poussière et sans jamais quitter la peau de Mila que ça soit de ses doigts ou de cette bouche aventureuse qu’il faisait trainer sur son épiderme. « Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait à mon mari bel inconnu ? » Tout en plaçant sa main sur la joue de la brune Eliott avait redressé la tête, fixant ses yeux dans les siens pendant de longues secondes avant de reprendre, le souffle déjà court. « Seulement un homme éperdument amoureux. » Qu’il resterait, toujours, dans n’importe quelle situation. Dans la joie comme dans la peine, la santé comme la maladie, pour le pire et – surtout – pour le meilleur.


Trente minutes avaient été bien suffisantes pour Eliott qui tentait maintenant de mettre la main sur la ceinture de son pantalon, planquée entre deux cartons de vieilles photos et une pile de figurines en porcelaine qui aurait foutu la trouille à tout le monde en commençant par lui. « J'ai perdu ma ceintu... Ha ! Je l'ai trouvé ! » Comme un enfant bien trop heureux le brun avait levé un pouce un signe de victoire avant de repasser le cuir à travers le anses de son pantalon et de reprendre place sur le canapé, attirant Mila à ses côtés tout en attrapant ses lèvres. « C'est moi où c'était particulièrement bien ? » Parce qu'ils étaient enfin libres de faire ce dont ils avaient envie, sans craindre de voir l'autre retomber dans les doutes et sans cette pression qui s'accumulait depuis des semaines sur leur épaules. Mila travaillait énormément en cumulant ses deux emplois, le présentateur avait les séances de thérapie qui lui tiraient toute son énergie, les filles leur demandaient constamment de l'attention, et pour une fois ils n'avaient pensés à rien d'autre qu'à leurs propres envies. « Tu sais, à propos de la discussion qu'on a eu la dernière fois sur la possibilité d'avoir un troisième enfant... » Eliott avait entremêlé ses doigts à ceux de la brune tout en faisant glisser leurs corps un instant sur le canapé, incapable de briser ce contact, de remettre son esprit en marche alors que les filles devaient s'impatienter devant le minuteur du four. « On est encore jeunes, les filles aussi d'ailleurs … et être père c'est la plus belle qui me soit jamais arrivé après t'avoir rencontré alors ... » Oui, il le voulait, lui aussi. Malgré tout ce que Mila avait bien pu penser pendant des années, toujours soucieuse de savoir si elle ne lui en demandait pas trop en nourrissant ses rêves d'être de nouveau maman. La rendre heureuse était tout ce qui comptait dans l'esprit du Lynch qui s'était pincé les lèvres un instant avant de se racler la gorge pour essayer de contenir une émotion palpable. « Si tu veux on peut tenter le coup... » Vraiment, assurément, et pas seulement pour lui faire plaisir ou pour retrouver à nouveau sa place d'époux. Non, Eliott passait au-dessus de tout ce qu'ils avaient vécu ces derniers temps pour se concentrer uniquement sur l'essentiel, cette femme qu'il avait promis d'aimer pour le reste de ses jours.  
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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyLun 16 Mar 2020 - 10:14


@Eliott Lynch + les Lynch Even though I live my life on the road Doesn't mean I don't have time for you, Plenty have tried, almost came close, but none of them compare to you So let's live our life, more than one night. Promise if I could, I'd do it twice

Mila mettait sa main à couper que Sam se briserait d'autres os, qu'elle aurait de nombreuses foulures au fil des années. Sa fille était casse cou -bien plus que ne l'était Anna- mais comme elle n'avait pas été heurtée plus que ça par le comportement de Robb étant plus jeune, elle mettait sa main à couper que ses filles finiraient par trouver leur équilibre avec ces tempéraments bien différents. « Sam va traumatiser sa sœur, on le sait très bien. » Traumatiser, tout de suite les grands mots. « La pauvre Anna n’a pas fini d’en baver. » Mouais, certes. Mila balayait ces paroles d'un revers de la main, les appuyant d'un petit sourire qui en disait long sur ce qu'elle pensait de cet avenir qui risquait de s'annoncer haut en couleurs, mais rapidement il n'était rapidement plus question de leurs deux merveilles. Les moments qu'ils passaient tous deux étaient devenus rares, si rares que le couple en avait presque fini par s'oublier, par se complaire dans leur statut de presque étrangers alors même qu'ils s'étaient promis de renouer. Troquant sa tenue pour quelques unes tout droit sorties de l'armoire de tante Georgia, Mila avait réussi à attiser les sens de son mari, le faisant se relever du canapé pour la rejoindre ; c'est que cette robe à pois était ravageuse. « Si ça ne tenait qu’à moi et uniquement dans le cadre du privée, tu ne serais jamais habillée… » lui murmurait il en déposant des baisers sur sa peau nue, laissant des brûlures à chaque endroit que ses lèvres quittaient. S'accrochant à lui, la brune s'était laissée entraîner sur ce canapé poussiéreux qui prenait des allures de nid douillet, précisant avec amusement que : "Je suis plutôt d'accord avec l'idée, mais il faudrait virer Greta." car il était hors de question d'avoir la fille au pair dans le coin lors de ce genre de moments. Leur vie ne leur offrait que peu d'occasions de se montrer si spontanés l'un envers l'autre, alors cette petite fenêtre amenée par cette session tarte aux pommes était une aubaine qu'Eliott ne désirait pas laisser filer. « C’est largement suffisant. » lui précisait il d'ailleurs en continuant de parcourir son corps de sa bouche, causant en réaction une nuée de frissons sur tout son épiderme. Mila ne reconnaissait pas son mari, mais était agréablement surprise par la façon dont se terminait le rangement du grenier. Elle en plaisantait volontiers, lui demandant s'il n'était pas un imposteur, mais non. « Seulement un homme éperdument amoureux. » qu'avait répondu le Lynch, lui transmettant dans son regard bien plus que ses gestes ne pourraient lui prouver.

***

« J'ai perdu ma ceintu... Ha ! Je l'ai trouvé ! » Les cheveux en bataille, le corps encore souple ; Mila se serait volontiers laisser happer par le sommeil si ses filles ne menaçaient pas de grimper jusqu'au grenier sans crier gare. Mettant la main avec nonchalance sur ses vêtements, elle était bien plus lente qu'Eliott à se revêtir, et ne se défaisait pas de son sourire idiot alors qu'il avait réussi à s'habiller complètement et à l'attirer contre lui sur ce canapé. « C'est moi où c'était particulièrement bien ? » La main glissant sur son tshirt, elle s'était redressée pour l'enfiler, laissant un rire léger lui échapper. "C'est toujours bien, c'est juste que ... ça faisait un moment. On est pas encore des vieux Lynch, on a de la ressource." Du moins elle l'espérait. Vieillir n'était pas à l'ordre du jour. Elle avait une carrière à mener, des projets pleins la tête. Mila avait toujours été du genre à fonctionner de cette manière, à se fixer des objectifs, à constamment être en mouvement pour ne pas sombrer dans la routine. La brune ne se voyait pas devenir âgée et encroutée ; pour l'heure elle se complaisait dans son rôle de mère et de chef d'entreprise, si bien qu'elle avait presque fini par redonner à sa vie l'éclat perdu lorsque son mariage fut ébranlé.  « Tu sais, à propos de la discussion qu'on a eu la dernière fois sur la possibilité d'avoir un troisième enfant... » Hein ? Se redressant à moitié alors qu'Eliott venait d'entremêler ses doigts aux siens, Mila se remémorait l'épisode mentionné en fronçant brièvement les sourcils. Oui, elle s'en souvenait. Il s'était soldé par une dispute, et avait été suffisamment implicitement clair pour qu'elle ne veuille pas le remettre sur le tapis. « On est encore jeunes, les filles aussi d'ailleurs … et être père c'est la plus belle qui me soit jamais arrivé après t'avoir rencontré alors ... » Son point de vue avait donc changé ? Sur le coup de la surprise, la brune ne sut pas comment réagir. Elle ouvrait la bouche, puis la refermait sans trop savoir quels mots prononcer. « Si tu veux on peut tenter le coup... » précisait il ensuite, comme pour acter son implication là où elle semblait ne pas comprendre. Secouant doucement ses boucles brunes, Mila s'approchait pour déposer un baiser sur les lèvres de son mari, lui répondant que : "T'es pas obligé de dire ça, Eliott." comme pour lui laisser une porte de sortie, pour ne pas le remettre au pied du mur comme elle avait pu le faire précédemment. Sa thérapie avançait, sa relation avec les filles était redevenue irréprochable, et si l'on faisait abstraction du léger incident sur le mur d'escalade, avec elle tout allait bien également. Mieux valait ne pas tenter de tout chambouler pour une envie qu'elle avait manifesté par le passé. Eliott et les filles compteraient toujours plus que son horloge biologique qui lui hurlait de ne pas traîner. "Tu sais ce que je veux, mais on est tellement bien tous les quatre qu'il est hors de question de tout gâcher ... parce que tu sais comme moi ce que ça représente d'accueillir un nouveau bébé. Et je veux pas prendre le risque de mettre en péril ce que l'on a retrouvé." lui assurait elle en se nichant dans le creux de son cou. Pour la forme elle souriait, car bien qu'elle soit sincère en affirmant être d'accord avec l'idée de ne plus jamais devenir maman, Mila aurait tout de même voulu connaître la grossesse à nouveau. "Vous serez toujours ma priorité. On a déjà deux merveilles et d'autres n'ont même pas cette chance ... on va pas tout bouleverser alors qu'on a déjà tout pour être heureux." Et comme pour appuyer ses paroles, la brune prit la main de son mari pour la porter à ses lèvres. C'était lui qui comptait, qui passerait toujours avant tout y compris ses envies de (re)devenir mère.
           
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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyJeu 19 Mar 2020 - 21:11


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Sam deviendrait incontestablement une adolescente turbulente qui donnerait du fil à retordre à ses parents, mais si la gamine se contentait pour le moment de se briser quelques os et de tourmenter sa sœur aînée, il n’en restait pas moins qu’Eliott et Mila avaient encore quelques années devant eux avant qu’elle ne tombe dans une vraie crise d’adolescence. La brune avait balayé les paroles de son mari d’un geste de la main non sans y ajouter un petit sourire en coin équivoque. Oui, la benjamine n’avait pas fini de leur en faire baver mais ils avaient d’autres choses en tête que les préoccupations au sujet d’un éventuel petit-ami avec qui elle voudrait fuir le pays. Le présentateur s’était empressé de rejoindre sa femme, une idée derrière la tête et les mains baladant la peau de Mila sans aucune retenue. C’était un moment hors du temps, hors du monde, et rien ne pourrait venir détruire cet instant de liberté qu’ils s’offraient après des semaines à s’éviter dans les couloirs, à se frôler sans se toucher. Sa femme lui manquait, sa vie lui manquait, Eliott faisait de nombreux efforts pour suivre à la lettre les conseils de son psychiatre qui lui avait recommandé de se sortir la tête d’un quotidien dans lequel il se pensait enfermé. Il n’était plus question de peur irrationnelles, des phobies sans queue ni tête, mais bien de sa femme qui ne semblait pas contre l’idée de ne plus jamais porter de vêtement dans le cadre du privé. « Je suis plutôt d’accord avec l’idée, mais il faudrait virer Greta. » Pas un problème en soit, la jeune allemande aurait tout le loisir de s’occuper des filles pendant de (très) longues heures quitte à se faire payer un peu plus cher que d’habitude. Le bout des doigts effleurant toutes les parcelles nues de la peau de la brune, Eliott n’avait pas caché son sourire en remarquant qu’elle était réceptive à l’idée naissante dans son esprit qui était de profiter de l’instant présent sans se soucier du rester. « On fera une liste de toutes les activités qui prennent des heures… » Les mots s’éteignaient sur l’épiderme de Mila, le feu naissait dans la poitrine d’Eliott à mesure qu’elle se rapprochait de lui, rien ne pourrait venir déranger cet instant parfait.

***

Le sommeil l’aurait forcément gagné s’il n’avait pas pris les devants en se levant au plus vite afin de retrouver ses vêtements. Les filles finiraient bien par trouver le temps long et la pauvre Georgia ne pouvait pas les tenir occupées plus longtemps que de raison, elle comprendrait assez vite que le rangement du grenier était devenu la tâche secondaire du couple. Sans attendre une seconde de plus, et parce que le corps de sa femme contre le sien lui manquait déjà, le présentateur avait retrouvé sa place sur le canapé avant de l’attirer contre lui, un sourire grand comme le monde sur les lèvres. Eliott n’aurait pas su dire si c’était parce qu’ils se manquaient trop que ce moment suspendu avait pris des proportions bien plus belles que d’habitude ; comme si tous ces jours passés à se regarder dans se voir et à s’éloigner l’un de l’autre n’avaient finalement aucune importance. Il était bien trop heureux, le présentateur, de savoir qu’elle était toujours à ses côtés malgré les difficultés traversées ces derniers mois. « C’est toujours bien, c’est juste que … ça faisait un moment. On est pas encore des vieux Lynch, on a de la ressource. » Oh ça ils en avaient, mais de savoir que sa femme avait toujours autant de désir pour lui malgré les épreuves rendait son sourire à un Eliott qui entremêlait ses doigts à ceux de la brune. « La preuve étant, effectivement on a de quoi faire. » Le couple avait encore de belles années devant eux, rien d’alarmant dans leurs santés pour prétendre n’avoir plus quelques années à vivre, et le Lynch n’avait qu’une seule envie : passer le restant de ses jours aux côtés de sa femme qui était son phare en pleine tempête, tout comme l’étaient ses filles qui lui rappelaient constamment qu’il était encore assez jeune pour jouer à cache-cache avec elles. C’était peut-être le moment pour parler librement, pour que les mots osent enfin franchir la barrière de ses lèvres, lui qui avait de nombreuses fois répété ce discours dans son esprit afin d’être le plus sûr de lui possible. Aux yeux d’Eliott il n’y avait pas plus beau cadeau que celui de la paternité, et si Mila était née pour être mère on ne pouvait pas nier que le présentateur pourrait tout sacrifier pour le bien être de sa famille. Le troisième enfant n’était pas une mauvaise idée, en soit, mais si il ne s’était pas senti prêt pendant un certain temps le Lynch avait maintenant plus qu’envie de retrouver cette sensation de bonheur profond qu’il avait ressenti à deux reprises déjà quand ses yeux s’étaient posés sur ses filles pour la première fois. La brune n’avait jamais fait taire ses rêves de nouvelle maternité, mais s’était mise en retrait pour laisser toute la place aux problèmes d’Eliott, pour faire de lui une priorité tout en s’oubliant. Il était hors de question qu’elle le fasse de nouveau, surtout pas maintenant que lui en avait aussi envie. « T’es pas obligée de dire ça, Eliott. » Mila avait secoué la tête tout en s’approchant assez de son époux pour déposer ses lèvres sur les siennes, un contact qu’il ne refusait en rien, glissant même les bras de la brune autour de sa nuque. « Je m’oblige pas. » Bien au contraire. Déposant un baiser sur le sommet de son crâne le présentateur avait pris un instant pour fixer la chef dans les yeux. « Mais j’en ai envie. » Et, de laisser parler ses envies plutôt que ses peurs, était l’un des grands points de sa thérapie qu’il suivait à la lettre. Est-ce qu’il était prêt ? Pas forcément, mais Eliott était bien décidé à se rendre jusqu’au bout du monde avec la femme qu’il aimait plus que tout. Mila avait trop longtemps refreiné son quotidien pour lui laisser le champ libre, mais rien ne la rendait plus heureuse que le fait d’être mère. « Tu sais ce que je veux, mais on est tellement bien tous les quatre qu’il est hors de question de tout gâcher … parce que tu sais comme moi ce que ça représente d’accueillir un nouveau bébé. Et je veux pas prendre le risque de mettre en péril ce que l’on a retrouvé. » Il était clair que les appréhensions de Mila était fondées, mais c’était aussi le rôle du brun de trouver les bons mots pour lui faire comprendre que tout irait bien du moment qu’ils étaient tous les deux. « Et si on voyait ça sous un autre angle, hum ? On a les moyens, autant financiers qu’en termes d’espace dans la maison. Certes nos emplois du temps sont un peu chargés mais on a toujours su faire de la place pour la naissance des filles alors ça ne changera pas. » Pour une fois Eliott avait un esprit pragmatique ainsi que l’envie de faire ce que son cœur lui dictait plutôt que sa raison. De s’imaginer revivre toutes les étapes avec un nouveau bambin avait le don de redonner au présentateur une énergie nouvelle, un espoir qu’il espérait ne pas voir s’éteindre dans le regard de Mila. La brune avait d’ailleurs plongé son visage dans la nuque de son mari qui l’accueillait avec plaisir. « Vous serez toujours ma priorité. On a déjà deux merveilles et d’autres n’ont même pas cette chance … on va pas tout bouleverser alors qu’on a déjà tout pour être heureux. » La main d’Eliott qu’elle avait porté à ses lèvres n’avait pas suffi pour éteindre l’envie dans le cœur ce-dernier, incapable de comprendre le raisonnement de Mila sur le moment. « Bien sûr, vous aussi vous êtes ma priorité et je ne crache pas sur le fait qu’on est chanceux d’avoir deux belles filles en bonne santé. » C’était à son tour de se montrer convaincant, de faire comprendre à la chef qu’ils avaient là une occasion de goûter de nouveau au bonheur d’être parent, d’être le centre d’attention d’un tout petit être pour qui le monde tournait autour de deux visages souriants. « Mais tu m’as trop longtemps fait passer avant tes propres envies, pour que j’aille mieux, pour que je comprenne qu’il ne pourrait rien nous arriver. » Son front reposant sur celui de Mila, le brun avait soupiré brièvement avant de sourire. « J’en ai envie, Mila. La thérapie me fait du bien, tout comme ta présence à mes côtés. Et tu sais que je veux enfin un garçon. » Qu’il ponctuait pour essayer de la faire sourire, pour lui faire comprendre qu’il ne s’agissait pas de racheter ses pêchés mais bien d’un désir profondément ancré en lui.
  
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Message(#) Sujet: Re: let's take our chance (miliott) let's take our chance (miliott)  EmptyMer 1 Avr 2020 - 1:34


@Eliott Lynch + les Lynch Even though I live my life on the road Doesn't mean I don't have time for you, Plenty have tried, almost came close, but none of them compare to you So let's live our life, more than one night. Promise if I could, I'd do it twice

En observant Eliott retrouver ses vêtements à une vitesse éclair, Mila se souvenait du passé, et des longs moments qu'ils auraient passé à se prélasser sur ce canapé si Anna et Sam n'étaient pas venues égayer leur quotidien. La première de leurs filles était arrivée de la façon la plus inattendue qui soit, et si la seconde s'était manifestée sans surprendre aucun de ses deux parents, elle n'avait pas pour autant comblé le désir de maternité de Mila qui le gardait au fond d'elle même, le reléguant après le souci d'Eliott, après leurs problèmes de couples. « La preuve étant, effectivement on a de quoi faire. » Ils mettaient effectivement à profit leur temps libre ici, loin du tracas de leur quotidien de Bayside pour renouer ... et ça fonctionnait. Plus détendus, plus amoureux que jamais -ou du moins, autant qu'à leurs débuts- l'un et l'autre retrouvait un équilibre, et un bonheur latent. Ils étaient bien, là, et pourtant, c'était ce moment précis que le Lynch choisissait pour tout chambouler, et replacer dans la conversation un sujet que sa femme avait fait taire depuis quelques mois déjà : le troisième enfant. « Je m’oblige pas. » lui assure-t-il pourtant, déposant un baiser sur le sommet de son front avant de plonger son regard dans le sien. « Mais j’en ai envie. » Sincère, Eliott le semblait assurément. Mila pouvait le sentir, et à tendre l'oreille elle entendait les battements de son coeur s’accélérer, tout comme elle voyait de façon imperceptible ses lèvres s'étirer d'un sourire. Le projet était tentant, et si elle n'écoutait que son coeur ils y plongeraient tête baissée, mais la brune n'était pas aussi encline à laisser filer leur bulle de sérénité tout juste retrouvée alors qu'ils avaient déjà deux merveilles. Ce serait égoïste, et un brin trop imprudent. « Et si on voyait ça sous un autre angle, hum ? On a les moyens, autant financiers qu’en termes d’espace dans la maison. Certes nos emplois du temps sont un peu chargés mais on a toujours su faire de la place pour la naissance des filles alors ça ne changera pas. » Ce n'était pas tant une question de moyens, mais Mila appréciait le fait qu'Eliott déploie cette énergie à la faire changer d'avis. Ils pouvaient totalement avoir ce bébé, mais le devaient ils ? "C'est pas du jeu de me donner envie de recommencer notre pause dans le rangement du grenier." soufflait elle avec amusement, se penchant pour déposer un baiser sur son épaule. "Je sais que pour le moment tout va bien ... mais ta thérapie, tout ce qui s'est passé entre nous ... je sais pas si c'est le meilleur moyen de tourner la page ou la pire façon de tout foutre en l'air." Autant se montrer la plus transparente possible, bien qu'à sa lèvre mordue, Mila se trahissait elle même sur le fond de sa pensée. Naïvement, elle voulait y croire. « Bien sûr, vous aussi vous êtes ma priorité et je ne crache pas sur le fait qu’on est chanceux d’avoir deux belles filles en bonne santé. » Il avait pris sa main, la couvrant d'un baiser comme pour appuyer ses mots. La brune était divisée entre sa volonté de suivre sa raison et celle d'écouter ses envies, de faire pleinement confiance à son mari qui lui assurait que tout irait bien, puisque tout allait déjà bien mieux, comme si la tempête était définitivement derrière eux. « Mais tu m’as trop longtemps fait passer avant tes propres envies, pour que j’aille mieux, pour que je comprenne qu’il ne pourrait rien nous arriver. » Son front reposé contre le sien, Mila prenait quelques longues inspirations, glissant ses doigts contre sa taille pour l'attirer à elle. « J’en ai envie, Mila. La thérapie me fait du bien, tout comme ta présence à mes côtés. Et tu sais que je veux enfin un garçon. » Eliott avait l'air sincère, à des kilomètres de celui qui avait noyé le poisson lorsque le sujet de cette troisième grossesse avait été amené quelques semaines plus tôt. L'idée avait germé, de l'eau avait coulé sous les ponts, alors ... même si tout un tas d'arguments venaient barrer le chemin de ses envies, la Lynch s'autorisait à souffler concéder : "Je sais pas ..." dans un souffle, puis d'ajouter dans un demi-sourire : "Je te veux toi. Je veux pas que ça .." "MAMAAAAAN" devienne trop. La réalité les avait rattrapés plus vite que prévu, et Sam s'époumonnait désormais en bas des escaliers. Il ne leur restait plus que quelques minutes avant de devoir retrouver la cuisine de Georgia, et alors qu'elle se détachait pour ajuster sa tenue, Mila terminait ce sujet d'un : "Ok. On ... on essaie. Si ça se trouve on est déjà trop vieux mais ... on essaie." qu'elle balançait dans un petit rire nerveux. Ses doigts filaient dans ses cheveux, puis elle les plaçait de part et d'autres du visage de son mari dont elle embrassait les lèvres avec douceur. "Après tout ... c'est un bébé, c'est pas ..." si, c'était un bouleversement énorme, mais peut être -sûrement même- qu'il leur permettrait de recommencer sur de nouvelles bases, de tourner la page. Mieux valait faire confiance à l'avenir, pour eux, pour leur famille. Ils avaient droit au bonheur. "Puis c'est pas instantané. On aura le temps d'en reparler. Il faut descendre, sinon elles vont monter et constater qu'on a pas du tout rangé le grenier." et bien que leur occupation fut assez productive, ni l'un ni l'autre n'avait envie d'en dévoiler la nature. Ces pauses (au pluriel, elles se répéteraient pour sûr) seraient leur jardin secret.

-sujet terminé-


           
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