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 CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien

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Message(#) Sujet: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyMar 5 Nov 2019 - 10:11



le négatif produit le positif, le mal engendre le bien
feat @carter rollins & freya doherty :l:

Elle a de l'ambition quand elle le veut, Freya. Quand elle a un objectif à atteindre, elle peut remuer ciel et terre, déplacer les montagnes et porter la muraille de Chine pour l'atteindre. Il faut que des objectifs, elle n'en a jamais beaucoup eu dans sa vie. Elle n'a jamais voulu faire d'études, elle n'a jamais ambitionné à sortir vraiment de sa condition précaire et fragile. Elle s'est toujours laissée porter par la flot, par ce qu'elle connaît le mieux, et le seul. Une vie décadente, ponctuée de fréquentations douteuses et de train de vie peu glorieux. Les tréfonds de Brisbane, elle les arpente la tête haute depuis qu'elle est adolescente. Cette petite bouille angélique comblée de son nom de famille, porteur d'une réputation aussi néfaste que Lucifer lui-même, on la reconnaît. Elle fait parti de ce monde mais sans jamais vraiment y plonger entièrement. Spectatrice, figurante du fond, elle a jusqu'à présent toujours laissé ses frères être les acteurs principaux de cette pièce sans fin mais ô combien sordide. Le maillon faible de la fratrie a toujours eu un ressentiment amer mêlé à une fascination certaine de voir ses frères réussirent à dégoter de précieux billets colorés avec une facilité déconcertante.

Et c'est exactement pour cette raison que ses pas la mènent vers l'antre de celui qui peut l'aider dans son objectif. Freya a besoin d'argent et elle en a besoin rapidement. Elle a une date butoire et l'échéance arrive, il approche plus vite qu'on ne le pense parce qu'elle s'en fout la pression. Elle ne devrait pas mais c'est important pour elle. La jolie suédoise a donc prévenu Carter qu'elle débarque chez lui quoi qu'il arrive. Même s'il est au pieu avec une fille, même s'il est complètement défoncé, elle arrive avec la bouche en fleur et sa demande en tête prête à en être délogée. Et pourtant, elle déteste d'avance cette idée. Son copain aussi, s'il le sait. Elle n'oserait même pas imaginer la réaction d'Elias et encore moins celle de Wren. Le seul qui peut encore être fier est son jumeau. Toujours ravi de voir sa sœur tombée aussi bas que lui. Mais personne ne saura. A part elle, Carter et les futurs collaborateurs. Un secret qu'elle compte bien garder. De toute façon, ce n'est pas censé durer longtemps. Juste le temps nécessaire de réussir l'argent souhaité. Freya s'est torturée l'esprit pendant si longtemps sur la question mais ses yeux observant les chiffres sur son ordinateur ne mentent pas. Les fonds des jumeaux sont proches du néant, ils l'ont toujours été. Entre le loyer, son traitement, leurs excès,... Et Freya refuse tout bonnement que l'argent sale de Tobias vienne s'engouffrer là dedans. Quelle ironie, pense-t-elle en tapant du poing sur la porte pour désigner sa présence avant d'ouvrir ladite porte. Carter lui fait confiance, depuis le temps. L’appartement est digne de lui ; beau à l’extérieur mais pourri à l’intérieur. Un endroit qui pourrait être clinquant si Carter savait comment faire. Mais Freya n’est pas là pour juger et surtout, pas la mieux placée pour le faire, quand on considère que l’appartement des jumeaux est un vrai trou à rat. “Carter, j’en ai rien à foutre si t’es à poil ou en train d’baiser mais tu m’accordes deux secondes de ton temps. Elle fait une pause, le regard levé vers le mur, comme pour parler à un silence qui se déclarera qu'au mot magique. Ste plait.” Et parce que c’est elle, Carter lâchera n’importe quelle activité qu’il est en train de faire, n’est ce pas?
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyVen 15 Nov 2019 - 13:30


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Carter Rollins n’est pas l’homme de la situation bien qu’il veut le faire croire à n’importe qui qui croise sa route. Il n’est qu’une personne sans aucune attache, qui dégringole plus vite que son ombre. Qui n’a aucune considération pour toutes ses choses qui respirent autour de lui, qui ne porte aucune attention sur l’être humain de façon générale. Et penser qu’on pourrait le changer un jour, modifier son gêne serait être naïf. Il n’a pas une bonne réputation, et entache celle que son père a voulu bâtir de ses propres mains, avec aisance et sans une once de regret. Pire encore, avec son arrogance quotidienne. Les regrets le dealer ne connaît pas. Même quand on lui rappelle inlassablement son nom de famille qu’il cherche à oublier, à effacer de sa putain de mémoire, alors que c’est ancré en lui, dans le plus profond de sa chaire. Rollins, un nom qui fait rêver les malades, parce que sa famille a toujours su mettre à l’œuvre leur capacité intellectuel pour guérir, soigner les gens, quand d’une autre façon, Carter les rendait malade. Alors même que l’image de ce père refait surface à chaque occasion manquée, Nicolas son frère aime le lui rappeler, de où ils viennent. Adélaïde, une ville qui n’a pas su attirer le cœur de Carter depuis qu’il sait marcher et parler. Il a toujours détesté cette ville. Sa ville, et rien que d’y penser, il a ce besoin de tout refouler au plus profond de lui. D’hurler de colère, épris d’un sentiment qu’il connaît que trop bien. Il est instable, caractérielle, et ne se préoccupe pas assez des gens qui l’entourent. Voilà désormais onze ans qu’il bosse pour le Club, un endroit très fermé, très sélectif même, qui n’accorde pas sa confiance à n’importe qui. Il a dû lui aussi faire ses preuves, semaines après semaines, années après années. Surtout quand le club s’est fait démanteler en 2015 et que les flics ont pu poser un visage sur chaque nom. Carter n’avait rien à se reprocher, aussi il s’en ai sorti sans trop de séquelles, préférant se faire discret, coupant contact avec tout le monde le temps que les choses se tassent un peu. Mais il ne faut pas penser qu’il pourrait un jour exister sans le club, c’est juste impensable, impossible pour cet Australien. C’est pourquoi, depuis il a repris ses activités illégales. Dealer, et cambrioler. Il est très rarement chez lui, une location que loue le club en son nom, tout frais payé par Mitchell et son équipe, dont il fait partie. Bien plus qu’une équipe, elle est sa famille désormais. Pas grand monde ne pourra réellement comprendre ce qui se passe au fond de lui, dans cette tronche. D’ailleurs peu de monde voudra comprendre aussi, mais qu’importe, il ne le vit pas trop mal. A errer sans but dans un monde où il n’a jamais eu vraiment sa place. Avachi dans son fauteuil, confortablement bien calé alors que ses yeux fixent l’écran où des formes se dessinent bien malgré lui, sans toutefois tout comprendre, il vient tout juste de recevoir un message sur son téléphone, et quand son cerveau finit par comprendre de qui il s’agit et qu’elle sera là d’une minute à l’autre, un soupire las sort de ses lèvres. Complètement stone, il vient de se faire un rail il n’y a même pas trente minutes, il décide de se retrouver rapidement dans la salle de bain pour se mouiller un peu le visage et finit dans la douche. Sans vraiment que cela soit prémédité. Alors que l’eau coule sur son corps, il entend une voix dans son appartement, sûrement provenant du salon et sait très bien à qui elle appartient. « Carter, j’en ai rien à foutre si t’es à poil ou en train d’baiser mais tu m’accordes deux secondes de ton temps. » Il finit par éteindre l’eau, il a eu à peine le temps de se laver rapidement et d’enfiler un boxer, quand elle poursuit, d’une fois mielleuse pour obtenir ce qu’elle souhaite de lui. « Ste plait » Il ouvre la porte de la salle de bain, sortant de la pièce avec juste un boxer en guise de vêtement, pas le moins du monde gêné il s’avance vers le salon où se trouve Freya Doherty, son amie de longue date – si encore la définition du mot amie, Carter la connaît… C’est à se le demander… « C’est quoi ce raffut que tu m’fais Doherty ? » Sérieux, elle va finir par alerter les voisins et les flics vont venir y mettre leur nez, comme à leur habitude, « tu peux plus te passer de moi ou quoi ?! » Il arque un sourcil, la provoquant du regard. Un jeu dans lequel les deux jeunes gens frôlent depuis bien des années maintenant. « Qu'est-ce qui t'emmènes ? » Qu'il lui demande avant de reposer sa serviette sur une chaise, la laissant traîner là.
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyMer 20 Nov 2019 - 18:15



Freya est capable de tellement sous l’influence de ses pulsions mêlées à son envie de faire quelque chose de bien pour un de ses proches. Quand elle se dévoue pour quelqu’un, la dévotion dépasse les bornes, elle décroche les montagnes et les sommets et elle se met en quête de la satisfaction à l’obtenir sans chercher de chemin de traverse. La vie n’a jamais été tendre avec elle, les Doherty n’ont jamais roulé sur l’or – c’est même plutôt et totalement l’inverse. Elle n’a jamais pu être capricieuse, même coincée entre deux frères, parce qu’elle savait qu’elle n’aurait pas ce qu’elle voulait. La seule chose qu’elle peut encore oser espérer, c’est de recevoir de son père un verre mal lancé. Mais il y avait toujours son grand frère sur le chemin, toujours prêt à prendre les coups et les bouts. Freya n’a jamais été vraiment une gamine pleine de vie et encore moins solaire et positive. Elle doit même ignorer la signification de ces deux mots. Mais là, alors qu’elle trépigne dans la pièce à vivre de Carter en tournant en rond le temps qu’il daigne à se montrer, elle est la définition très claire de la détermination. Son joli minois encadré par des cheveux bruns a les traits tirés de ceux qui savent ce qu’ils veulent et que, pour le coup, ils ne s’arrêteront devant rien pour ça.

Alors Freya tapote son téléphone machinalement en laissant son regard explorer les recoins de la pièce, avec un intérêt complètement désintéressé puisqu’elle s’en fiche complètement pour l’instant. De toute façon, elle connait que trop bien l’endroit pour être surprise de voir autant de bordel dedans. Elle est une femme avec une mission coincée dans le crâne et bordel, il fout quoi pour mettre autant de temps ? « C’est quoi ce raffut que tu m’fais Doherty ? » Elle roule des yeux, Doherty, parce que franchement, « T’abuses, j’suis aussi silencieuse que les tombes dont j’prends soin tous les jours. Et faut c’qu’il faut pour capter tes oreilles d’vieux. » et elle sourit fièrement, la gamine, comme si elle est contente de cette répartie à toute épreuve. Freya finit par ranger son téléphone dans la poche de sa veste alors qu’elle s’esclaffe des propos du jeune homme. Elle minaude, elle papille des yeux comme une vulgaire fille des rues et elle se dandine, les mains derrière le dos. « Tu sais très bien qu’ma vie n’a pas d’sens quand t’es loin d’moi, Carter. » La suédoise se moque allègrement, avec finesse et délicatesse de gros sabots. Parce qu’avec Carter, il n’y a pas besoin d’y aller en demi-mesure. On peut foncer dans le tas sans aucun préavis. Il accueillera de mal ou de pire, en fonction de son humeur.

Freya le connait depuis assez longtemps pour ne plus avoir à prendre de pincettes avec lui. Elle le travaille autant qu’il peut le faire avec elle et si des mots se doivent de fuser parce qu’il y en a un qui déborde de trop, ça cassera sûrement quelque part. Mais ils finissent toujours par se rabibocher sans en parler, faire comme si rien ne s’est passé. Enfin, après, ça, c’est quand ils ont été assez sobres ou vifs pour pouvoir se rappeler de la cause d’une dispute quelconque. « Qu'est-ce qui t'emmènes ? » « C’est une visite de courtoisie, on peut plus aller voir ses potes sans aucune raison ? » Mais la suédoise sent déjà le regard ‘te fous pas de ma gueule’ de Rollins navigué sur elle alors elle soupire tout en passant la main dans les cheveux. Son visage a tout d’un coup changé d’expression, il est plus agacé et beaucoup, beaucoup moins valeureux. « J’ai besoin d’tune. Genre rapidement pour dans un mois ou un truc comme ça. » Qu’il ne lui demande pas pourquoi, elle l’enverra chier. Carter et Tim sont deux mondes bien distincts, elle ne veut pas les mélanger. « C’est pas avec c’que j’gagne au cimetière que j’pourrai payer c’que je veux. Alors t’aurais pas un truc à m’proposer, temporaire mais qui remplit les poches ? » Freya n’est pas dupe. Elle n’ignore pas dans quoi traine Carter, ses sales affaires. Ils n’ont jamais vraiment parlé d’où Carter se procure toutes les drogues qu’elle a pu voir passer devant ses yeux, exactement comme elle n’a jamais abordé le sujet avec Tobias ou Wren. Fermer les yeux sur ce sujet, une grande spécialité chez Freya. Et dire que son jumeau réussit un peu plus à la trainer de là où elle essaie de l’extirper.

S’il la voyait quémander ce genre de boulot, Tobias serait sûrement roulé de rire par terre. Mais Carter n’est pas Tobias et c’est avec les yeux presque implorants que Freya l’observe. Même si ça la fout dans la merde pendant un moment, même si ça lui cause un cas de conscience majeur. Mais elle s’en fiche ; quand Freya aime, elle est prête à tout. Même à signer avec le diable.
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptySam 23 Nov 2019 - 22:42


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Faire confiance en un homme comme lui c’est une connerie à éviter, car Carter n’est pas cet homme bon et loyal, dont les gens devraient avoir confiance. Lui aussi, a été déçu par la nature humaine, dire qu’il a été autrefois un naïf ne serait pas vraiment le mot adéquat, la bonne définition. Mais toutefois, lui aussi s’est déjà intéressé à une tierce personne. Raelyn Blackwell, à son arrivée ici, Carter n’a rien trouvé de mieux que devenir ami ou il ne sait même pas lui-même avec cette nana. Il n’a jamais su mettre de mot sur sa relation avec la jeune femme, mais elle comptait énormément pour lui. A tel point que jamais il ne lui a dit ce qu’elle avait été, à une époque où les humains n’avaient pas leur place dans sa vie, où l’enfant prodige envoyait tout bouler ! Puis elle est partie, elle lui a tourné le dos, et Carter s’est retrouvé seul, à affronter ses nombreux renvois, il n’a jamais su garder un job plus de trois semaines, et foutait tout en l’air, à chaque fois. Il a rencontré d’ailleurs cette tête qui fout présentement un vacarme monstre dans son petit appartement, mais qui lui convient parfaitement pour le peu qu’il y passe, dans un de ses restau bas de gamme. Une énième dispute avec un client, il n’en avait pas fallu autant pour qu’il prenne ses affaires avant de faire un doigt au patron et de se tirer avec une bonne bouteille de vin avant de faire de l’œil à cette femme assise à une table, qui l’a suivi dans sa course folle. Et depuis ce jour-là, Carter et Freya sont devenus inséparables, les deux doigts d’une main. Il l’entraîne dans ses délires, dans ses vices et elle n’y voit aucune mal, elle se prend même un malin plaisir à le suivre, à le recopier. Comme si il pouvait être un modèle. Un putain de modèle à la con ! Carter est tout sauf celui qu’on doit suivre, qu’on doit recopier mais ne le dîtes jamais à la tempête Suédoise, elle le défendra bec et ongle son arrogant de pote ! « T’abuses, j’suis aussi silencieuse que les tombes dont j’prends soin tous les jours. Et faut c’qu’il faut pour capter tes oreilles d’vieux. » Il arque un sourcil, débarquant sans gêne sans être habillé dans la pièce, croisant les bras, face à sa réplique acide. Il a juste quatre ans de plus qu’elle, c’est pas non plus comme si franchement il était devenu vieux du jour au lendemain et qu’il avait une canne désormais. « C’est pas un peu glauque ton bordel ? Qu’il demande, en la provoquant davantage, faut croire qu’t’es plus doué que moi pour tenir un taf ! » Il hausse les épaules. Fallait croire… En même temps, est-ce réellement étonnant ? Pas comme si le dealer mettait la barre haute. « Tu sais très bien qu’ma vie n’a pas d’sens quand t’es loin d’moi, Carter. » Il comprenait rien à son charabia, enfin si, mais il voulait pas comprendre, d’ailleurs il ne l’écoutait à peine et il avait sérieusement envie de la boycotter à cet instant précis, il récupère le paquet de clope sur la table basse, avant de s’en prendre une, et de jeter le paquet à moitié vide à sa place initial, sans même proposer à Freya. Elle le savait, si elle en voulait, elle se servirait… « N’en fais pas trop… » Qu’il dit pour lui montrer que cette fois, comme les autres fois, il ne se laisserait pas facilement berner. Peine perdue pour la Suédoise. « C’est une visite de courtoisie, on peut plus aller voir ses potes sans aucune raison ? Il porte ses yeux sur elle, croisant les bras, franchement, il aurait pu y croire si il ne la connaissait pas autant, mais ça ne fonctionnait pas, j’ai besoin d’tune. Genre rapidement pour dans un mois ou un truc comme ça. » Qu’elle reprend, doucement. Bah voilà, il préférait entendre ça… C’était tellement plus leur relation, et la motivation que pourrait avoir la jeune femme pour ses beaux yeux : de l’intérêt, l’appât du gain. Comme lui, elle lui ressemblait plus qu’elle ne devrait, et Carter ignorait si c’était une bonne chose. Sans aucun doute, que non. Mais qui avait la prétention de penser qu’on pourrait changer Freya Doherty ? « C’est pas avec c’que j’gagne au cimetière que j’pourrai payer c’que je veux. Alors t’aurais pas un truc à m’proposer, temporaire mais qui remplit les poches ? » Il est silencieux, mettant sa clope au bec avant de l’allumer avec un briquet qu’il trouve dans un coin, caché sous des vieux journaux. Il l’observe bien une longue minute, avant d’hausser les épaules. « ça dépend ce que tu sais faire Freya, et surtout tes limites… » Parce que Carter, lui n’avait pas vraiment de limite… Mais ça elle ne doit même pas le savoir… « T’es dans la merde Freya ? Et ton crétin de flic il peut pas t’aider lui ? » Qu’il demande avec toute son arrogance, sa désinvolture. Une certaine rivalité flic/dealer forcément, mais bien davantage aussi… Comment qu’il s’appelle ce con déjà ? Elias Sanders, ou un truc du genre, un mec que Carter a déjà aperçu, et avec qui les choses avaient failli s’envenimer si Freya n’était pas intervenue. Et franchement, si c’était pour qu’il s’en mêle, Carter préférait éviter, au risque qu’une balle se perde sur cet abruti…
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyMar 26 Nov 2019 - 12:36



Carter n'est pas un modèle de grande vertu, c'est un fait indéniable. C'est sûrement pour cela que Freya voit en lui une sorte de modèle spirituel. Il ressemble à bien des égards à son jumeau mais la jeune femme n'a pas le même recul avec Carter qu'avec Tobias. Rollins n'est pas son jumeau, il n'est pas de son sang, il ne fait pas parti de sa famille. L'approche est différente. Avec Carter, Freya n'a pas besoin de prétendre de monter sur des chevaux bien trop grands pour elle. Les reproches qu'elle peut faire à Tobias, elle les vit avec Carter. Elle est d'une hypocrisie sans nom et ce n'est rien face à la situation dans laquelle les jumeaux se sont fourrés depuis l'arrivée de Lou dans leur appartement. Mais pour l'instant, l'usufruit de leurs opérations n'est pas suffisant. Pas assez rapide pour une Doherty en pleine impatience. Alors elle va toquer à la porte de celui qui sera plus à même de l'aider dans cette entreprise. En espérant qu'il ne va pas lui foutre un coup de frein quelconque au nom de la protection ou de la dangerosité de la chose. Mais ce n'est pas son genre, à Carter, d'être comme ça. Il serait même en deuxième de l'influencer, la jeune femme en est persuadée. (parce que le premier sera toujours son jumeau)

« C’est pas un peu glauque ton bordel ? Faut croire qu’t’es plus doué que moi pour tenir un taf ! » La jeune femme hausse les épaules en s'affalant dans le fauteuil sans aucune délicatesse. "Faut bien que quelqu'un s'occupe de ça. C'est vrai qu'une fosse commune serait tout aussi efficace mais que veux tu. Les gens aiment claquer du fric pour leurs morts." C'est un détail qui ne manque jamais de l'exaspérer. Quand elle voit les beaux cercueils qui doivent coûter son nid à rat voire plus, Freya aurait presque envie de leur demander s'ils ont conscience que ça finira par pourrir dans la terre. Et de voler le cercueil pour le revendre car ça doit bien valoir quelque chose sur le marché noir, ces conneries, n'est ce pas ? "Tu t'es encore fait virer ? Qu'est ce que t'as fait cette fois ?" Parce que si elle a l'excuse facile de sa maladie qu'il l'empêche d'avoir un boulot stable, c'est quoi, son excuse à lui ? L'impertinence, les contraintes, être sous les ordres d'autrui. Il est un électron libre, Rollins, et il n'aime pas qu'on le commande. Même s'il s'y plie quand même quand il le faut, il faut croire. « N’en fais pas trop… » Doherty lui tire la langue en guise de réponse.

« Ça dépend ce que tu sais faire Freya, et surtout tes limites… » Ils viennent sur le sujet principal de sa visite et la suédoise reprend son sérieux instantanément. Elle est presque à deux doigts de l'engueuler de l'embaumer de sa putain de clope mais vu que c'est elle qui vient sur son territoire lui quémander de l'aide, Freya a la présence d'esprit de penser que ce n'est peut être pas une bonne idée. Alors elle gardera juste un air renfrogné et dégouté mais les lèvres resteront scellées de tout reproche. Pas stupide, la gamine. "Mes limites sont quasi inexistantes, Carter, fais pas chier avec ça." Doherty porte son nom comme un fardeau mais il aide, putain qu'il aide. Et la jeune femme a un objectif clair, elle ne cillera devant (presque) rien. « T’es dans la merde Freya ? Et ton crétin de flic il peut pas t’aider lui ? » Elle roule des yeux tout en passant sa main sur le visage. "J'suis pas dans la merde." Pour une fois. “J’ai juste besoin de tune, c'est pas compliqué à capter.” Doherty le fusille du regard pour la bonne mesure. “J’compte pas impliquer un flic dans cette histoire, tu m’prends pour une conne ou quoi?” Et encore moins Elias. Il risquerait de la tuer s’il venait à apprendre ne serait-ce qu’un millième de ce qu’elle fait là. “Bref, t’as quelque chose à proposer, oui ou merde?

Même si franchement, Freya espère qu’il ne va pas lui répondre merde. Il est son unique sauveur dans cette situation et elle ose imaginer qu’il va être comme son jumeau dans ce moment-là ; l’accepter bras ouverts et grands sourires dans les tréfonds un peu plus profonds de l’existence humaine. Après tout, c’est ce qu’elle demande, n’est-ce pas?

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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyMer 4 Déc 2019 - 12:58


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Il avait bien plus de connaissance ici en quelques mois qu’à Adélaïde en presque vingt ans. Probablement, parce qu’il y avait toujours ce frein dans sa vie : son père ! Un homme d’affaire, grand spécialiste réputé dans tout le pays, et probablement aux quatre coins du monde, presque le plus souvent absent mais rendant la vie impossible même à distance à ce bougre. Ils n’ont jamais su trouver un terrain d’entente. Ils n’ont jamais su ne faire qu’un et si Nicolas a toujours tout fait pour apaiser les tensions pour le reste de la famille, il fallait regarder les choses en face : Carter ne sera jamais ce que cet homme souhaite qu’il soit. Il a quitté l’école très jeune, ce qui a motivé le père de penser qu’il n’en valait pas le coup, et l’a donc poussé indirectement à rester en dehors de sa maison. Carter l’a tout de suite très bien accepté, c’était même un soulagement pour le petit garçon. Et quand il a claqué la porte de la maison familiale il ne savait ni où allait, ni qui fréquentait mais qu’importe à ses yeux la décision la plus sage qui soit, et la moins difficile. Il n’allait plus devoir ravaler sa fierté, il allait être enfin indépendant, pauvre et instable mais indépendant. C’est comme ça, qu’il est tombé plus ardemment dans l’alcool, dans le froid ça le tenait au chaud, au fond de ses cartons sous le pont pour s’abriter des éventuelles pluies de la nuit. Mais finalement, il ne sera pas resté ainsi très longtemps, quelques jours à peine le temps pour Nicolas d’apprendre la nouvelle, de tout plaquer pour venir le chercher. « Faut bien que quelqu'un s'occupe de ça. C'est vrai qu'une fosse commune serait tout aussi efficace mais que veux-tu. Les gens aiment claquer du fric pour leurs morts. » Puis une rencontre qui engendre une autre, et le voilà ici, dans cet appartement de luxe – à ses yeux, payé par le Club, grâce à Raelyn, sa plus vieille et maudite rencontre de Brisbane. Il la déteste autant qu’il a voulu la protéger, autrefois. Freya se laisse tomber de tout son poids sur le fauteuil. « J’ai jamais pigé le principe, mais on fait le bonheur de certain sur leur dos au moins… » Il est sans aucun scrupule parce qu’elle est là cette vérité qu’on ne veut pas voir, et lui il s’en fiche. Il espère de la tranquillité à sa mort et non d’avoir une seconde chance après sa mort c’est bien pourquoi il fait en sorte de ne rien regretter de son vivant ! Et d’ailleurs ça lui donne une idée cette conversation avec son amie. Et il ne lui sera pas bien difficile de connaître les éventuelles habitudes de ses personnes venant pleurer leurs proches… Un sourire narquois apparaît sur son visage, celle-là même qui est censé faire fuir n’importe qui de poser, et qui a la tête sur les épaules. « Tu t'es encore fait virer ? Qu'est ce que t'as fait cette fois ? » Oh ! Il lui jette un regard désabusé à ce mot ‘encore’ comme si il n’était pas capable de garder un taf ! Bon ok il n’est pas capable de garder un taf droit et honnête, ça l’ennuie Carter. Et quand il s’ennuie il fait des bêtises… « Quelques retards, et entre autre un ou deux vols… » Parce qu’ils sont arrivés à le chopper que deux fois sur ses dizaine de fois, et encore il se cachait même pas vraiment ! « Mes limites sont quasi inexistantes, Carter, fais pas chier avec ça. » Qu’elle râle, se renfrognant sur elle-même. « J'suis pas dans la merde. J’ai juste besoin de tune, c'est pas compliqué à capter » Qu’elle avoue, c’est qu’elle mordrait la petite, il lève les yeux au ciel, un soupire qui sort de sa bouche, elle a de la chance qu’il l’aime bien quand même, juste assez pour avoir confiance en elle du moins… « Mais t’es pas dans la merde évidemment ? » Qu’il répète instinctivement, cherchant à la déstabiliser, ou à l’embêter, qu’importe. Amusé de voir qu’elle monte direct sur ses grands chevaux la Doherty ! Parce que son rôle premier c’est d’emmerder son monde ! « J’compte pas impliquer un flic dans cette histoire, tu m’prends pour une conne ou quoi? » Il soupire, agacé. « On sait tous que c’est pas juste un flic pour toi, ou que toi t’es pas juste une nana banale pour lui… Qu’il dit, probablement lui-même saoulé de s’en être lui-même rendu compte parce qu’elle, il l’aime bien, vraiment bien et que ça le bousille de la savoir faible devant un tel macho prétentieux ! Mais qu’est-ce qu’il connait de l’amour Carter ou d’un quelconque sentiment autre que la haine lui ? Rien, évidemment et il ne sera pas difficile pour Freya que de le remettre en place une fois pour toute à se mêler de ce qu’il le regarde pas. Je veux juste m’assurer que tu gardes ça pour toi… » Même si ce jeu du chat et de la souri il s’en amusait, mais plutôt avec les femmes. Parce qu’avec les hommes flic il avait plutôt envie de leur en foutre une qu’autre chose… « Bref, t’as quelque chose à proposer, oui ou merde? » Les secondes défilaient et il restait impassible, immobile, silencieux. « Ouais c’est bon ! » Qu’il lâche finalement, nerveusement. Avant de planter son regard dans le sien. « Cambrioler des villas de riches ça te dit ? » C’était ça son délire à lui, et il sourit comme un idiot à cette image, attendant de savoir si l’idée lui conviendrait… Il a fait ça des centaines de fois, et là il avait besoin de refaire sa petite série de cinq six maisons, jamais de hasard.
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyJeu 5 Déc 2019 - 20:47



« J’ai jamais pigé le principe, mais on fait le bonheur de certain sur leur dos au moins… » Freya hausse les épaules. « Moi, j’m’en fous, tant que ça m’donne un salaire en fin d’mois. » Et parfois des pourboires mais avec des familles endeuillées et déjà ruinées par les enterrements, il ne faut pas trop compter là-dessus. Le changement entre elle et Tim a été brutal pour les habitués du cimetière, le style de son copain ayant été complètement différent de celui de la suédoise - et sûrement pas en positif. Des plaintes, elle en a eu et même pas Tim avait été dans les environs pour pouvoir répondre à d’éventuelles questions. « Quelques retards, et entre autre un ou deux vols… » Freya roule des yeux mais elle sourit quand même parce que franchement, elle n’en attend pas moins venant de Carter. « Entre autres, hein. » Parce que c’est un lourd sous-entendu, forcément. Carter est aussi tempétueux qu’elle, aussi soudain dans ses gestes et ses attitudes qu’elle. Limite il pourrait y avoir une sorte de compétition entre eux pour savoir qui a eu le plus de boulots. Seulement, Freya a l’excuse de sa maladie. Et Carter, il a juste à assumer son côté qui n’aime pas les ordres.

« Mais t’es pas dans la merde évidemment ? » Doherty s’enfonce dans le canapé tout en levant les bras. « J’te dis qu’non ! J’veux juste emmener quelqu’un quelque part. Seulement, c’est loin et rien que l’avion, ça coûte mes bras, mes jambes et même un rein. Tobias fout que dalle et on paie une blinde pour le taudis d’merde qui nous abrite. Alors non, j’suis pas dans la merde, j’aimerai juste pouvoir faire plaisir pour Noël, ok ? » Carter ne va quand même pas jouer les tatillons peureux avec elle, quand même, si ? Parce que là, elle commence à être sévèrement agacée. Freya espère que c’est juste pour la faire marcher, même si c’est de mauvais goût, ça sera toujours mieux que la vérité qu’il veuille vraiment qu’elle soit dans la merde. « Ma vie est une merde constante t’façon, rien de nouveau ici. » Problème réglé, question répondue, suivant.
« On sait tous que c’est pas juste un flic pour toi, ou que toi t’es pas juste une nana banale pour lui… Je veux juste m’assurer que tu gardes ça pour toi… » Freya lui jette un regard lourd de sens. « Mêle toi d’ton cul. Tu sais très bien que j’dirai rien. Après tout c’qu’on a fait comme conneries ensemble, j’arrive pas à croire ton manque de confiance, là. » Sérieusement, ils ont été cons et stupides et indécents plus d’une fois, Carter lui ayant montré une voie qu’elle était bien trop heureuse d’emprunter à son tour. Un chemin où tout semble plus facile, où la drogue et l’alcool ne tombent jamais en panne, qu’il y a toujours de quoi se mettre sous la dent pour ne pas trop penser (ou au contraire, pour ressasser encore plus).

« Ouais c’est bon ! » Et ben voilà, on y est. Carter finit par la regarder, pour de vrai et sérieusement et Freya se redresse car elle sent que c’est le moment où il va enfin cracher le morceau. « Cambrioler des villas de riches ça te dit ? » Automatisme quand tu nous tiens, la suédoise sourit à son tour tout en portant la main dans ses cheveux. « J’peux voler, t’es bien placé pour l’savoir, mais cambrioler, c’est pas trop mon domaine… Mais ça peut être fun, quand même. » Une nouvelle corde à son arc. Elle se pince la lèvre, le regard devant elle, analysant la situation. « J’peux revendre c’que j’trouve ou tu connais un endroit ? Ou quelqu’un ? On peut faire ça genre, rapidement ? » Enfin rapidement mais bien quand même. Sans se faire prendre, il ne manquerait plus que ça.
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyLun 16 Déc 2019 - 9:53


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Il se sent bien dans son appartement, Birdie est déjà repartie elle est tout le temps en vadrouille celle-là, et ça le dérange pas lui. Pire même ça lui fait du repos, il ne l’entend pas lui hurler dans les oreilles comme ça. Et si il pensait être un peu en paix pour quelques heures, c’était sans compter sur la présence de Freya dans sa vie de misère. Mais une vie bien remplie qu’il ne regrette pas le dealer. Pas le moins du monde d’ailleurs. Sa vie lui convient et c’est pas parce que son boulet de frère essaye en vain de le changer qu’il y trouve un quelconque attachement. Il n’est jamais rentré dans aucun moule Carter, il est trop arrogant et prétentieux pour vouloir changer un seul instant. « Moi, j’m’en fous, tant que ça m’donne un salaire en fin d’mois. » Qu’elle avoue avec une moue visible, qui décroche un sourire au dealer, il hausse les épaules à son tour avant de lui donner raison ! « T’as raison, faut voir ton intérêt… » Avant tout le reste et c’est pas Carter qui prétendra le contraire. Il est capricieux comme garçon, ne supporte pas l’échec encore moins qu’on le rabaisse. Il fera tout pour gagner dans la vie, quoi qu’il en soit. « Entre autres, hein. » Elle est armée de sous-entendu qu’il ne cherche pas à démentir, à quoi bon ?! Freya le connaît mieux que quiconque, elle connaît son visage manipulateur et imbu de lui. Elle connaît son penchant excessif pour ce monde mauvais. Elle connaît ce besoin qu’il a de tout maîtriser, même jusqu’à la dernière carte pour l’abattre sans scrupule, même si cela signifie faire mal autour de lui ! « J’te dis qu’non ! J’veux juste emmener quelqu’un quelque part. Seulement, c’est loin et rien que l’avion, ça coûte mes bras, mes jambes et même un rein. Tobias fout que dalle et on paie une blinde pour le taudis d’merde qui nous abrite. Alors non, j’suis pas dans la merde, j’aimerai juste pouvoir faire plaisir pour Noël, ok ? » Qu’elle dit, montant sur ses grands chevaux, et il voit bien là un moyen de l’emmerder davantage, de la pousser dans ses retranchements, tel un Carter en puissance. Faire ce qu’il sait faire de mieux, et il demande, d’un air innocent sur son visage mais déjà amusé par les traits tirés qui vont prendre place sur le visage de son interlocutrice dans quelques secondes, « tu comptes emmener qui ? » Et parce qu’il sait qu’elle ne répondra pas et qu’elle l’enverra chier, il poursuit, moqueur, « j’espère que tu n’as pas prévu de m’prendre une place… » Il serait presque fier de lui, à en voir ce sourire sur son visage, elle reste quelques instants silencieuse, et reprend, « ma vie est une merde constante t’façon, rien de nouveau ici. » Il hausse les épaules, ptètre bien, la sienne aussi toute façon mais ça le dérange pas lui. Carter ne songe pas à changer, à s’améliorer. Juste plonger corps et âme dans les cambriolages. « Mêle toi d’ton cul. Tu sais très bien que j’dirai rien. Après tout c’qu’on a fait comme conneries ensemble, j’arrive pas à croire ton manque de confiance, là. » Il sourit avant de lui rétorquer. « C’est pas qu’une question de confiance Doherty… » Qu’il lâche, il n’a confiance en personne Carter, il se méfie de tout le monde, et pourtant cela ne l’a pas empêché de lui parler de cette poudre, de ce deal, peut-être qu’il a plus confiance en elle qui ne veut le prétendre. Car dans leur milieu c’est une tare la confiance, et quand il se souvient de Raelyn Blackwell, cette femme pour qui il a eu des sentiments bien trop grand et dont il s’en mord encore les doigts aujourd’hui, ça lui fait mal ! Mais ouais putain Doherty a une place importante dans sa vie, et ça il l’assume pas ! « J’peux voler, t’es bien placé pour l’savoir, mais cambrioler, c’est pas trop mon domaine… Mais ça peut être fun, quand même. » Elle réfléchit un instant, il souffle alors, « No problème, tu seras à mes côtés… » Il se croit invincible le dealer, parce que le cambriolage il est doué, c’est devenu un besoin vital pour lui, de se sentir pousser des ailes ! « J’peux revendre c’que j’trouve ou tu connais un endroit ? Ou quelqu’un ? On peut faire ça genre, rapidement ? » Il acquiesce d’un signe de tête. « Il y a certains objets pour mon patron ce qui sous-entend pour Mitchell, et le Club, mais si tu récupères d’autres trucs, je fermerais les yeux… » Une manière comme une autre de dire que ce qu’ils volent en plus de la liste pour le Club c’est pour leur pomme ! Et Carter est assez libre, le club ne leur demande pas de ne voler que pour eux… Le tout c’est qu’ils ne se fassent pas prendre… « Tu veux boire un truc ? » Qu’il demande finalement, se dirigeant dans la petite cuisine ouverte.
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptySam 21 Déc 2019 - 9:42



« T’as raison, faut voir ton intérêt. » Freya eut un léger sourire sur le coin des lèvres. « Où serait la raison même de notre existence si on peut pas au moins s’payer c’luxe, mmh ? » Celui de pouvoir choisir, de pouvoir penser que l’on peut avoir des options pour mener à bien des entreprises plus ou moins légales. Même si ce qu’elle veut est tout à faire honorable et respectable, la suédoise n’ignore pas que de taper à la porte de Carter n’est pas forcément la meilleure des idées qu’elle ait eues. Ce n’est pas comme si elle est douée pour prendre des décisions, surtout les bonnes de toute façon. Choisir la facilité a toujours été dans ses cordes, tant que ça lui donne le pouvoir d’obtenir ce qu’elle veut sans trop d’efforts et dans la limite de ses capacités. « Tu comptes emmener qui ? » Il est vraiment lourd avec ses questions, Carter. « J’espère que tu n’as pas prévu de m’prendre une place. » Ses yeux sombres le foudroient littéralement avant qu’elle soupire. Encore. « T'es lourd, p'tain. Nan, y a pas d’place prévue pour les relous dans ton genre. » Etant comme un troisième frère spirituel ou quelque chose comme ça, c’est presque une marque d’affection qu’elle vient de lui dire, là. Il a l’habitude, de toute façon, il ne se vexe pas aussi facilement. Pas par elle, en tout cas, ce qu’il est peut être parfois très frustrant.

« C’est pas qu’une question de confiance Doherty. » La suédoise le regarde d’un œil appuyé. « Tu crois que j’vais aller étaler ce genre d’exploits à mes potes, et encore pire, à un flic ? J’suis pas une débutante malgré tout, j’connais les risques. Si j’ai franchi l’seuil de ton appart, c’est en connaissance de cause. J’dirai rien. » Elle insiste parce qu’elle a l’impression que Carter ne lui fait pas pleinement confiance sur ce point-là. Il aurait peut-être raison, qui sait. Un jour, elle est trop bourrée, elle pourrait tout balancer. Mais non. Freya croit en ses capacités de survie concernant sa propre peau. Si elle a réussi à se faufiler dans un monde libre à l’aube de ses trente ans, c’est qu’elle a forcément gardé sa bouche fermée quand il le faut. Et elle est prête que Carter l’entende et la comprenne pour ça. Parce qu’une Doherty déterminée, ça ne recule devant rien.

« No problème, tu seras à mes côtés. » « T’es mon maitre jedi. » Elle rétorque en rigolant légèrement tout en passant la main dans ses cheveux. Carter a été le premier à lui montrer comment glisser sa main dans une poche, à bousculer quelqu’un tout en lui prenant une petite bricole, à se faufiler et se servir sans se faire voir. Il a été un mentor à sa façon et ce n’est pas pour rien que c’est vers lui que Freya se tourne. Elle sait qu’il doit avoir des plans pour gagner toujours plus, il n’y a que voir l’appartement qu’il habite et qui pourrait révéler sa vraie valeur s’il était mieux entretenu. Mais la suédoise n’est vraiment pas la mieux placée pour critiquer l’apparence de la demeure Carter. « Il y a certains objets pour mon patron mais si tu récupères d’autres trucs, je fermerais les yeux… » Doherty a le sourire qui s’agrandit, comme si on vient de lui dire que c’est Noël avant l’heure. Et pour elle, ça l’est totalement. « Compte sur moi alors. » Son patron, elle ne veut pas vraiment savoir qui c’est. Carter n’est pas une blanche colombe, elle n’ignore pas qu’il doit tremper dans des affaires louches. Elle a entendu parler du Club, ce gang vertigineux et imposant qui a l’air d’être partout sans être là. Mais de ça, elle s’en fiche bien pour l’instant. Seule la perspective de s’alourdir les poches l’enchante et sillonne dans sa tête.
« Tu veux boire un truc ? » Freya ouvre les bras. « J’refuse jamais un verre, voyons. » Il faut bien célébrer cette nouvelle (et brève) collaboration, et l’apprentissage qu’elle va pouvoir en faire. « On commence quand ? » Parce qu’après tout, le temps passe, l’horloge tourne et Doherty est pressée. Alors même si elle prend le verre que lui tend Carter, qu’importe la liqueur dedans, elle ne perd pas de vue qu’elle a une date limite.


Dernière édition par Freya Doherty le Mar 31 Déc 2019 - 17:38, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyMar 31 Déc 2019 - 17:03


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Il ignore même l’intérêt propre de Doherty pour le Club, si il savait dans quel intention elle cherche à y entrer et que cela pourrait un jour se retourner contre lui, probablement qu’il lui aurait refermé la porte au nez, proférant à son insu des insultes toutes plus amicales que les autres, sans y trouver une once de nervosité ou de tristesse. Il finirait par la détester de lui faire vivre cela, et pourtant elle se tient devant lui et il ne cherche à aucun moment à prendre ses distances, bien que les rumeurs sur les Doherty vont bon train ! Il ne saurait pas vraiment étaler sa vie devant elle, chacun méfiant devant les autres, se protègent comme ils peuvent tout en négociant des faveurs de l’autre. Carter a toujours beaucoup considéré Freya, comme une petite sœur, comme une alliée dans ses ouvrages pour le mal. « Où serait la raison même de notre existence si on peut pas au moins s’payer c’luxe, mmh ? » Elle relève le regard sur lui, elle pouvait prétexter tout ce qu’elle souhaitait, la réalité c’est que Carter n’y verrait toujours que du feu. C’est une femme, mignonne à regarder, de surcroît qui sait faire le mal autour d’elle en n’y trouvant aucun scrupule, tout ce qui lui fallait finalement au dealer, dont un sourire ironique étire son visage angélique, mi-démon. « Celui de l’espoir ? » Celui d’espérer un changement qui ne parviendra jamais, parce qu’ils sont fait pareil tous les deux, la méchanceté, de la fausseté, et manier l’art de l’insouciante à bon escient. « T'es lourd, p'tain. Nan, y a pas d’place prévue pour les relous dans ton genre. » Elle croise les bras contre sa poitrine, signe de sa frustration soudaine, il ne peut s’empêcher de la dévisager sans une once de gêne, alors qu’elle s’emporte toujours, face à lui. Carter aime ça, qu’on le repousse, qu’on le charrie, et elle le sait que trop bien. « Tu dis ça et dans quelques minutes tu vas m’offrir ton plus beau sourire pour obtenir quelques gouttes d’un liquide quelconque de ses armoires… » L’appel de l’alcool est plus forte que tout chez les Doherty et Carter savait en jouer. Mais quand on parle de Elias, et de flic, c’est un sujet étrangement qui intéresse le dealer, parce que c’est leur ennemi juré. Ils n’peuvent pas s’encadrer et Carter fait toujours tout pour les emmener sur de fausses pistes. Parfois c’est jouissif pour lui, et risquer de se brûler les ailes c’est une sensation qui l’excite, qui contraste si parfaitement avec son allure de mauvais garçon, je m’en foutiste. « Tu crois que j’vais aller étaler ce genre d’exploits à mes potes, et encore pire, à un flic ? J’suis pas une débutante malgré tout, j’connais les risques. Si j’ai franchi l’seuil de ton appart, c’est en connaissance de cause. J’dirai rien. » Non, bien sur qu’elle n’est pas assez idiote pour ça, mais les flics c’est malin ! Il l’a appris avec le temps et en voyant ses amis du milieu, se faire descendre ou arrêtés les uns après les autres. « J’me demande quand même comment tu fais pour supporter sa tronche ! » A l’autre là, Sanders. Il fait une mine franchement dégoûtée, même si il était une nana, et que le flic serait le seul gars de l’univers jamais oh damn jamais, il n’irait vers lui, si ce n’est pour vouloir lui casser la gueule ! Mais très vite ils changent de sujet et parler du casse c’est ça, son idée pour oublier tout le reste. « T’es mon maitre jedi. Et le meilleur de tous, même si l’élève finira par dépasser le maître, il en reste persuadé, personne n’est invincible dans ce milieu et même avec ses dix ans dans le club, il bossait dur Carter, pour garder cette place et ne laisserait personne lui voler la vedette, encore moins une gonzesse ! Compte sur moi alors. » Rentrer dans le Club ça a été la plus belle de ses découvertes, se sentir dans une famille soudée, après avoir grandir avec les siens qu’il n’a jamais respecté, dont il n’a jamais vraiment eu de place au sein de cette famille. Le club lui a ouvert des portes, l’a formé encore davantage. Approfondir ses connaissances pour le racket, pour dealer, pour cambrioler. « Et t’as pas intérêt de m’décevoir Doherty… » Il la réprimande d’une certaine façon, elle n’avait pas intérêt à ce qu’il entende du mal d’elle, il est méfiant malgré son amitié avec elle, elle est loin d’être solide, depuis que Raelyn lui a tourné le dos il s’est promis d’être vigilant, et de ne plus se laissé atteindre. « J’refuse jamais un verre, voyons. On commence quand ? » Il reste silencieux, se lève avant de récupérer deux verres, et de servir d’un whisky fort pour finalement revenir vers elle dans le fond du salon et lui poser le verre devant elle. « Minute papillon, chaque choses en son temps… » Il la dévisage quelques instants avant d’ouvrir un tiroir d’un meuble et d’y récupérer une enveloppe. « T’auras besoin de ça, tu as toute les infos dedans, c’est une carte prépayée, après tu brules le tout ! » C’est comme ça que ça fonctionne au Club pour pas laisser de trace.
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyVen 3 Jan 2020 - 23:42



« Celui de l’espoir ? » Freya arque un sourcil parce qu’elle est surprise. Est-ce que Carter vient de lui parler d’espoir ? « T’sais très bien qu’l’espoir, c’est surfait. Surtout pour des gens comme nous. » Des intrus, des parias, des gens qu’on fout de côté parce qu’ils dérangent, ils ne se plient pas aux normes, ils n’écoutent pas. Des gens qui ne fondent pas dans la société, pas comme la société le voudrait. On a beau clamer que tout le monde accepte tout le monde, c’est faux. Il a suffi à Freya de voir la tronche des deux ou trois recruteurs à qui elle a avoué être bipolaire pour se rendre compte que tout le monde n’est pas accepté. Que seule la normalité a sa place. Mais Freya et Carter ne font pas partis de la normalité et il n’y a qu’à voir ce qu’ils ont conclus de faire. Des cambriolages, comme si c’est la chose la plus normale du monde - évidemment que ça ne l’est pas. Alors l’espoir, la suédoise ne sait pas trop ce que c’est. C’est synonyme de désillusions, de déceptions. Et elle n’aime pas, Freya. Tomber de haut, avoir tort. Être déçue, c’est cruel. Comme Tim qui serait cruellement déçue d’apprendre ce qu’elle fiche. Mais c’est pour lui, pour son bien, pour eux. Il n’en saura rien et mieux encore, il la remerciera.

« Tu dis ça et dans quelques minutes tu vas m’offrir ton plus beau sourire pour obtenir quelques gouttes d’un liquide quelconque de ses armoires… » Et pour prouver son propos, Freya papillonne des yeux tout en ayant les mains derrière le dos. « Tu m’connais trop bien, parfois. » Et elle sourit, évidemment qu’elle sourit. Freya et son sourire renversant, qui est plus utilisé quand elle veut quelque chose que par souci d’honnêteté. Pourtant, il est tellement beau son sourire mais elle le cache, elle le réserve pour les grandes occasions. « J’me demande quand même comment tu fais pour supporter sa tronche ! » La suédoise hausse les épaules tout en passant une main dans ses cheveux. « Question d’habitude. » Son ton évoque clairement la fin de la discussion. Sinon, elle lui plante une fourchette entre les deux yeux.

« Et t’as pas intérêt de m’décevoir Doherty… » Freya a cet air d’enfant qui prend sa mission très à cœur. « Oui, papa. » Mais il n’empêche qu’elle se moque, qu’elle s’en amuse parce que pour elle, c’est important mais ça reste assez palpitant et terriblement excitant. Beaucoup de nouvelles choses arrivent en ce moment et ça augmente rapidement son palpitant alors que le mois d’avant, elle avait encore l’impression qu’elle allait mourir à chaque respiration. « Minute papillon, chaque chose en son temps… » « Roh. » Il est long quand il s’y met. « T’auras besoin de ça, tu as toutes les infos dedans, c’est une carte prépayée, après tu brules le tout ! » La suédoise regarde l’enveloppe tout en l’agitant avec un sourcil curieux. « Y a genre un tel et tout ça ? Comme dans les films ? C’est pour quoi faire tout ça ? » Bébé Doherty n’y connait rien mais elle ouvre l’enveloppe pour observer le contenu. Des plans de maison pris avec soin apparemment et le téléphone avec carte prépayé. « Pour avoir d’jà ça sous l’coude, tu t’attendais un jour à c’qu’on sonne à ta porte pour c’genre de mission ou quoi ? » Après tout, qui garde une enveloppe avec ces informations dans un tiroir sans but apparent ?
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptySam 11 Jan 2020 - 23:06


CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f433838584c34674a4a5535506e773d3d2d3232383531343338342e313438306361363437636163363835353835363037343938303531342e676966?s=fit&w=720&h=720CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien Tumblr_inline_ny9lvcBh411qf0bzr_500
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Il ne sait plus vraiment de quoi il parle Carter, depuis bien longtemps il n’y a plus d’espoir ni pour lui, ni pour les siens. Sa vie est bien triste, bien sinueuse même si il ne s’en plaint pas, parce qu’il vit comme il l’entend sans devoir rendre de compte à personne. Il a coupé les ponts avec ceux qui le dérangeaient, et aujourd’hui, il semble aussi solide qu’un roc, aussi fier. Aussi puissant comme jamais avant il ne l’a été. Comme si il était au-dessus des lois, que rien ne pouvait le toucher, comme si rien ne pouvait lui arrivait. Mais tout ne tient qu’à un fil et si il ne peut pas le concevoir, au fond de lui, il le sait mieux que personne. Mais il aime jouer avec les nerfs des autres, abattre sa dernière carte quand ses interlocuteurs ne s’y attendent pas et semblent aussi surpris que Freya à cet instant. « T’sais très bien qu’l’espoir, c’est surfait. Surtout pour des gens comme nous. » Il hausse les épaules, il en a pourtant eu gamin de l’espoir. Il aurait pu déplacer des montagnes pour sa cuisine, il aurait pu tuer père et mère pour le vivre ce putain de rêve, partie en fumé. Partie aux oubliettes. Aujourd’hui ce monde est si loin, et en même temps si proche, c’est une sensation étrange, qu’il n’a pas l’habitude, qui l’effraie aussi alors il enferme tout ça dans un coin de sa tête comme si rien n’avait d’importance à ses yeux. Quitte à passer pour un con, pour un fou, pour un détaché. Comme un lâche… « T’en fais pas va pour toi, la mauvaise graine on s’en débarrasse pas si facilement » Qu’il dit en réponse à Freya, peut-être trop taquin à ce moment. Qu’elle est de l’espoir ou non, elle ne tournera jamais rond, elle ne sera jamais quelqu’un d’autre que ce qu’elle est actuellement, une personne qui ressemble de trop prêt au dealer sans doute. Ils ne sont qu’un, d’une certaine façon. Et Carter lui avoue avec une facilité déconcertante, comme si fallait qu’elle s’y habitue désormais. Ils font partie du même monde depuis quelques années qu’elle le côtoie ! « Tu m’connais trop bien, parfois. » Qu’elle avoue quand il lui parle de bouteille d’alcool, de ce liquide qu’elle connaît sans doute que trop bien, alors qu’il se relève pour se diriger vers le bar, « un truc bien costaud ? » Qu’il demande, et quand il insiste sur la conversation d’Elias, elle se renferme sur elle-même, il le voit bien. Il le ressent à l’intonation qu’elle utilise. « Question d’habitude. » Il hausse les épaules, franchement un flic quoi bordel Doherty, tu as quoi dans la tête ? Mais Carter bizarrement ce sujet ça l’amuse, parce qu’il la sent pas franchement à l’aise, elle n’veut pas défendre son pote devant Carter mais évidemment qu’elle n’veut pas dire du mal de lui, elle l’a dans la peau ce couillon. Et ça l’écœure Rollins. « Avec tous les mecs de la terre, de Brisbane, t’es allé nous choper un flic, tes frères doivent être aux anges. » Bon Carter connaît pas des masses ses frères, enfin Wren, parce que son taré de jumeau, il le connaît que trop bien hélas, et Carter ne le porte pas dans son cœur, c’est réciproque à ce qu’il paraît… Mais ça l’amuse Rollins d’imaginer ce qu’ils doivent penser de Sanders, surtout son jumeau alors qu’il a déjà fait un tour au Club. « Oui, papa. » Qu’elle avoue, levant les yeux au ciel. Mais elle fit très vite attirée par la petite enveloppe qu’il pose devant elle, et elle l’ouvre comme un mioche à la veille de noël qui ouvrirait ses cadeaux avant la date fatidique. Elle serait même capable d’aller se faire les villas toute de suite. « Y a genre un tel et tout ça ? Comme dans les films ? C’est pour quoi faire tout ça ? Elle le regard avec de grands yeux ronds, son sourire qu’elle ne cache plus, trop excitée à cette idée. « Pour pas qu’on remonte jusqu’à toi, tu le files à personne ce numéro, c’est qu’entre nous okay ? » Entre ceux qui viennent faire ce cambriolage. « Tu sauras la date, l’heure et le lieu du rendez-vous à la dernière minute, c’est pas des masses pratique, mais ça en vaut le coup ! » C’est surtout le seul point dont il ne transigera pas Carter. Il n’aime pas les imprévus, il a besoin de tout contrôler. Il compte vivre de ses cambriolages encore pour des années. Pour avoir d’jà ça sous l’coude, tu t’attendais un jour à c’qu’on sonne à ta porte pour c’genre de mission ou quoi ? » Qu’elle demande, il sourit, « je bosse parfois avec des gens externes, de toute confiance, » qu’il avoue, ça peut paraître grotesque, mais ouais il aime bien parfois ce genre de boulot d’équipe, lancer de nouvelles têtes dans ce monde hostile, « comme toi aujourd’hui. » Ca l’épate tout ça ? Mais sans le Club, tout ça n’aurait jamais vu le jour, car les bases tout venait de eux… « Tu verras, tout va bien se passer… » Il la rassure à sa façon.
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyVen 17 Jan 2020 - 19:46



« T’en fais pas va pour toi, la mauvaise graine on s’en débarrasse pas si facilement. » C’est peut-être le problème. ‘La mauvaise graine’ ne part pas si facilement, la mauvaise réputation encore moins. Chasser le naturel et il revient au galop. Freya a toujours essayé de naviguer du bon côté de la ligne mais elle revient souvent à ses excès, à ce frôlement, à passer de l’autre côté avant de revenir in-extremis avant qu’il ne soit trop tard. Pour elle, ce sont plus les portes de l’hôpital psychiatriques qui l’effraient et qui se concrétisent - surtout en voyant l’état de sa propre mère - plutôt que ceux de la prison. Carter lui répond avec un œil taquin, un ton amusé au visage mais la suédoise ne fait que froncer du nez parce que « C’est pas très rassurant, comme perspective. On est condamnés à rester comme ça ? » Parce que c’est ce que la phrase de Rollins évoque en elle, que jamais ils n’auront le choix que d’être de la ‘mauvaise graine’. Qu’ils ne valent rien, qu’ils stagneront à leur état actuel et que ce n’est pas possible de prétendre le contraire, ils reviendront toujours à ce qu’ils connaissent le mieux. Pour preuve, Freya qui a l’air de s’être calmée depuis plusieurs semaines, ses journées ponctuées par Tim, le cimetière, ses frères et quelques sorties raisonnables. Mais la voilà venant frapper à la porte de celui qu’elle considère comme son troisième frère spirituel et ça, ce n’est pas forcément une bonne chose, comme étiquette. « Un truc bien costaud ? » « Toujours ! » Même si elle ne tient quasiment jamais rien. Mais tant pis. Au pire, Freya peut dormir sur place, elle sait que Carter ne dira pas non.

« Avec tous les mecs de la terre, de Brisbane, t’es allé nous choper un flic, tes frères doivent être aux anges. » Freya hausse les épaules tout en prenant une gorgée de whisky. « J’l’ai connu bieeeen avant qu’il soit flic. C’était pas marqué sur sa couche, t’sais. Pas comme si j'demande l'avis de mes frères de toute façon. Bon et pi t’arrêtes avec ton obsession avec lui, j’t’ai dit que j’dirai rien. Tu m’crois assez conne pour aller m’auto-balancer aux flics ? » Elle n’est pas vraiment blonde, doit-elle le rappeler que ce n’est qu’une teinture, bordel ? Même si Carter doit être méfiant de tous et tout le monde, il n’empêche qu’il peut lui faire confiance. Ils se connaissent depuis assez longtemps, après tout.

« Pour pas qu’on remonte jusqu’à toi, tu le files à personne ce numéro, c’est qu’entre nous okay ? » L’œil grave, les traits sérieux, la suédoise secoue docilement la tête. « Tu sauras la date, l’heure et le lieu du rendez-vous à la dernière minute, c’est pas des masses pratique, mais ça en vaut le coup ! » Elle veut bien le croire. Si ça lui permet d’avoir la somme qu’elle veut rapidement, elle ne va pas broncher ni faire d’écart. C’est Carter le spécialiste, pas elle. « Nous genre toi et moi ou y en a d’autres ? » Question de curiosité. Freya n’est pas franchement très à l’aise de savoir qu’il peut y avoir des gens extérieurs qui viennent se rattacher à eux, ou plutôt à elle. Reconnaitre son visage, c’est se mettre en péril. Elle a assez foi en Rollins pour qu’il n’aille pas faire de sales coups à son encontre mais pas à d’autres, encore moins si elle ne les connait pas. « Je bosse parfois avec des gens externes, de toute confiance. Comme toi aujourd’hui. » Mmh, ‘de toute confiance’ qu’il dit. « Tu verras, tout va bien se passer… » La jolie blonde pince ses lèvres, son sourcil s’arquant tout en le regardant. « J’ai l’air de m’inquiéter ? Evidemment que ça va bien s’passer. Il m’en faut plus pour m’effrayer. » Elle lève son verre vers lui. « A maître Jedi et son jeune padawan ? Même si y aura pas de sabre lasers, j’suis sûre que ça sera tout aussi fun. » Parce que c’est toujours fun, ce genre d’opérations, pas vrai ?
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyMer 22 Jan 2020 - 17:05


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Mais il n’sent plaint pas Rollins, il devrait peut-être, mais il n’a guère le choix désormais, il est trop imbus de lui-même et trop arrogant pour revenir dans ses pas. Depuis que lâchement il a tourné le dos à son père, depuis que ce dernier l’a mis à la rue, et  que Carter a obtempérer pour l’une des premières fois en dégageant du plancher, sa vie ne se résume qu’à voler, boire ou dealer. Son frère à bien tenter de le canaliser, de le faire devenir quelqu’un d’autre, moins revanchard. Moins obstiné, et tête à claque mais il faut croire que Nicolas ne parviendra jamais vraiment totalement à le rendre blanc comme neige. Qu’il y aura toujours ses démons sur son épaule à lui dicter les mauvais plans, et ça l’émeut pas Carter, bien au contraire, il raffole de ses instants où il est moins docile que les autres, où il fait sa lois parce que c’est facile pour tout le monde de le caser dans une case et de l’y enfermer à jamais. Surtout quand le dealer s’obstine à ne pas vouloir en sortir. « C’est pas très rassurant, comme perspective. On est condamnés à rester comme ça ? » Il hausse les épaules, elle s’attendait à quoi ? Que le monde soit plus clément avec elle parce que c’est une gonzesse ? Parce qu’elle n’a jamais vraiment voulu être ce type de personne dans sa vie ? La vie est faite de choix et un seul suffit pour mettre à mal tout le reste. « Tu croyais quoi Freya ? » Il est pourtant amusé par cette situation, parce que dans le fond ça n’a aucune importance. Ce qu’elle veut faire paraître ou ce qu’elle est vraiment. Seule ce qu’elle ressent est important, et même si le regard est sans doute important dans la vie de Carter Rollins sobre, il n’empêche qui revendiquera toujours l’inverse. Finalement il se lève et se dirige vers son bar. « Toujours ! » Qu’elle avoue, il n’avait pourtant pas eu besoin d’attendre sa réponse pour savoir ce qu’il allait lui servir. Il revient vers elle, lui tendant un verre, et s’en garde un autre précieusement près de lui. Il venait de ramener la bouteille avec lui, ils n’allaient sans doute pas rester sur un pied. «  J’l’ai connu bieeeen avant qu’il soit flic. C’était pas marqué sur sa couche, t’sais. Pas comme si j'demande l'avis de mes frères de toute façon. Bon et pi t’arrêtes avec ton obsession avec lui, j’t’ai dit que j’dirai rien. Tu m’crois assez conne pour aller m’auto-balancer aux flics ? » Probablement que si elle aurait un nom à balancer un jour, ce serait pas le sien ni celui de l’un de ses frères, et il en a conscience Carter. Il a ptètre tendance à être trop méfiant, qui sait. Mais c’est ancré dans les gênes du club cette méfiance, il l’était déjà de nature mais ça s’est sans doute amplifié avec le temps, à force de traîner avec des gens de son égal… « C’est pas une obsession sur lui, c’est sur ce qu’il fait ouais ! » Si Elias avait été autre chose que flic, il ne lui aurait même pas accorder d’intérêt. Mais parce qu’il est flic, ça change la donne pour le voyou Rollins. « Fallait être plus prudente Freya… » Une mise en garde, peut-être la dernière, il sait qu’elle n’aime pas ça, mais depuis quand Rollins fait ce qu’on attend de lui ? Jamais, évidemment. Il n’existe que pour pourrir la vie des autres, et la rendre moins chiante. «  Nous genre toi et moi ou y en a d’autres ? Qu’elle demande alors en relevant son regard sur Carter. «  J’ai l’air de m’inquiéter ? Evidemment que ça va bien s’passer. Il m’en faut plus pour m’effrayer. » Il en faut plus pour l’effrayer mais elle est du genre à vouloir tout savoir et c’est sans recul que Carter, lui répond aussi instantané. Il n’a rien à cacher et souhaite que ça se passe toujours comme il le souhaite lui. C’est bien encadré. « Nous genre, toi, moi et… Une nana du Club. » Il allait lui épargner les détails, éviter de crier trop fort qu’elle est escort pour le club, qu’elle vend son corps pour le Club. Freya n’a pas besoin de savoir ça. « Elle s’appelle Daisy. Tu peux lui faire confiance. » Parce qu’il ne s’entoure jamais de gens dont il n’a pas confiance Carter. Principalement que des femmes d’ailleurs, comme si d’être un mec à ses yeux c’est une tare… «  A maître Jedi et son jeune padawan ? Même si y aura pas de sabre lasers, j’suis sûre que ça sera tout aussi fun. » Qu’elle avoue en levant sa main avant de jeter un regard sur le dealer. Il se bouge un peu d’un côté pour sortir deux sachets de sa poche. « Ca te dit ? » Qu’il demande sans même la regarder jetant le second paquet sur la petite table. Il avait dit à Birdie qui ne lui en restait plus, mais la vérité c’est qu’il le planque. Car la jeune Cadburry n’aurait aucune limite sinon, toujours insatisfaite.
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Message(#) Sujet: Re: CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien CARTER&FREYA • le négatif produit le positif, le mal engendre le bien EmptyDim 26 Jan 2020 - 12:00



« Tu croyais quoi Freya ? » Je croyais que je pourrai redorer le blason Doherty une bonne fois pour toute. Je pensais que mes pauvres épaules seraient assez fortes pour supporter la bienséance et la droiture du monde, d’avoir des principes et s’en tenir, de rester du bon côté de la ligne. Ne pas faire l’impensable, ne pas dériver comme le reste de ma famille. J’ai caressé l’idée de ne pas finir dans le même état que ma mère, j’ai eu l’espoir fou de ne pas laisser la noirceur de mon père m’envahir. J’ai voulu m’aveugler de la façon dont mes frères tournent, fermer les yeux sur leurs comportements et prétendre qu’ils peuvent changer, qu’ils peuvent faire de meilleurs choix, qu’ils seront un jour respectables. Est-ce que c’est si dingue que ça que de vouloir le meilleur, pour une fois dans sa vie ? Est-ce que c’est si fou de penser qu’il peut y avoir une éclairci dans cet univers sombre et d’apparence en cul de sac ? A croire que l’honnêteté se perd, la force d’ambition aussi. Mais Freya n’a jamais prétendu qu’elle la possédait, cette force. Puisque son ambition actuelle est d’offrir des vacances à son petit-ami, voilà qu’elle retourne sur les mauvais sentiers pour accomplir son dessein. Ce n’est pas pour rien, c’est parce que c’est la seule chose qu’elle sait, qu’elle connait. Elle fera mieux après, promis jurée. Elle se rattrapera, comme elle n’a jamais vraiment réussi à le faire. Alors la suédoise hausse les épaules à Carter tout en buvant cul sec le fond de son whisky. « A rien. J’crois plus à rien depuis longtemps. » Même si c’est faux. Rollins n’est pas la bonne personne pour ce genre d’état d’âme de toute façon. Lui qui se complait fort bien dans son univers, qui n’a pas l’air de vouloir chercher la porte de sortie mais au contraire, de s’enfoncer un peu plus dans l’escalier qui s’enfonce dans les ténèbres.

« C’est pas une obsession sur lui, c’est sur ce qu’il fait ouais ! Fallait être plus prudente Freya… » « Tu dis ça comme si j’l’ai pas été et j’capte pas pourquoi. Je gère, ok. Arrête de m’traiter comme une gamine imprudente, ça commence à m’courir sur l’haricot. » Tout comme cette conversation absurde sur Elias. La suédoise pose son verre avec force sur la table avant de prendre la bouteille pour s’en resservir, et pas juste deux doigts. Non, la main entière doit y passer, là. Se faire inviter, autant en profiter.
« Nous genre, toi, moi et… Une nana du Club. » Freya arque un sourcil tout en levant ses yeux bruns interrogateurs vers Carter. « Elle s’appelle Daisy. Tu peux lui faire confiance. » Une fille qui s’appelle Daisy ? « V’là un prénom bien trop mignon pour une meuf qui fait ce genre de trucs. » Des cambriolages, en l’occurrence. Le Club, Freya commence à en savoir plus depuis que Lou est revenue dans sa vie - et aussi parce que Tobias ne sait pas vraiment fermer sa gueule. « Si c’est une meuf du Club, qui suis-je pour m’opposer, mmh ? T’as toujours bien su t’entourer, hein. » Doherty a un léger sourire taquin avant de porter son verre nouvellement rempli à ses lèvres.

« Ca te dit ? » Ses yeux bruns regardent les sachets qu’il lui tend et son premier réflexe est de secouer la main. « Hu hu, nope, j’fais plus ça, tu l’sais. » Menteuse, t’en as consommé il y a deux mois. La jolie blonde finit son verre, l’alcool tapant la tête là où il faut, avant de poser son verre sur la table, retenant le vertige de la précipitation qui la prend soudainement. « Okay, j’ai capté. Du coup, j’prends tout ça et j’attends ton coup d’fil comme un bon p’tit soldat, c’est ça ? » Freya prend l’enveloppe et la coince à la lisière de son jean ; si elle avait su, elle aurait amené un sac, bordel. « J’vais pas empiéter plus ton temps. Tu m’as l’air d’avoir d’autres… Occupations à v’nir. » dit-elle en pointant du menton les sachets. Elle aurait pu en ramener un, ceci dit. Pour les jours ennuyeux. La suédoise finit par mettre la main sur le sachet qu’il lui a jeté sur la table. « Ça s’ra toujours ça en moins pour t’obscurcir les neurones. Si t’en as encore. » Elle sourit tout en fourrant le sachet dans la poche de son jean. Freya se dirige vers la porte. « Tu contactes et j’serai prête. »

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