AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous pour vivre
N'oubliez pas de voter autant que possible.
Le Deal du moment : -24%
PC Portable Gaming 15.6″ Medion Erazer Deputy ...
Voir le deal
759.99 €

 You tell me | leoden #8

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyMar 28 Jan 2020 - 10:06


You tell me@Auden Williams
Pour rattraper ma gaffe de l'autre fois, avec ces putains de cafés aux gobelets plus glissants que des savonnettes, je suis passé acheter deux citronnades avant de débarquer à l'atelier. Deux citronnades glacées. Les températures sont écrasantes, et il me faut beaucoup plus de volonté que ce que j'aurais imaginé pour traverser la ville. J'ai repris mes habitudes d'aller squatter l'atelier de temps à autres, en essayant de me faire rare – mais sans y parvenir. J'ai été trop privé de ce plaisir, ces derniers mois ; aussi, l'atelier sans Auden, pendant son départ durant la période de noël, ce n'est quand même pas pareil. En fin d'après-midi, je rejoins la fraîcheur de l'atelier. Tant pis si je me prive de citronnade, je suis au moins certain que, statistiquement, une boisson arrivera à bon port.

En fin de journée, l'endroit n'est pas trop peuplé. Je choisis mes horaires, depuis le temps. Mes yeux se posent sur le portrait de Auden, que je ne regrette plus du tout d'avoir laissé au peintre il y a quelques mois, dans un moment de rage. Sa place est parfaite, là haut, au milieu de la peinture. Royale. Il me faut quelques secondes avant de détacher mon regard fier des traits qui me rappellent mes nuits sans sommeil – trop nombreuses pour ma propre santé mentale et physique. La minute suivante, mes pupilles trouvent sur leur chemin – oh, quelle surprise – le peintre des lieux. Le pas mesuré – qui sous entend mon envie de ne pas laisser encore s'échapper les précieux gobelets – je rejoins le brun. « C'est marrant que l'atelier ne soit pas bondé. Il fait super bon ici. Dehors, c'est l'enfer. » Littéralement. J'ai toujours peur que le feu n'arrive jusqu'à nous, que les fumées que l'on voit au loin deviennent plus une réalité qu'un cauchemar.

« Pas de catastrophe, aujourd'hui. Je t'ai amené de la citronnade. Dans des gobelets. Pas sur le sol. », que je souligne en déposant fièrement les boissons sur une table. Je n'arrive pas à croire qu'elles n'aient pas encore été victimes de ma maladresse, de plus en plus envahissante. Mes mains n'ont, en revanche, pas perdu en agilité artistiques. Et rien n'est plus satisfaisant que de contempler les progrès effectués au fil des mois passés auprès de Auden. Je peux au moins le remercier d'une chose, rien qu'une. C'est déjà vraiment bien assez.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
You tell me | leoden #8 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
You tell me | leoden #8 7f4d559a8db34145718f4e45013222d4ec819373
POSTS : 23359 POINTS : 600

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)millieginny #114james #18gabrielle › cesar #9


You tell me | leoden #8 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

You tell me | leoden #8 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

You tell me | leoden #8 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

You tell me | leoden #8 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE :
You tell me | leoden #8 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

You tell me | leoden #8 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyVen 7 Fév 2020 - 23:07



J’ai recommencé à peindre un peu depuis l’Europe ; pas assez à mon goût. Les toiles ne jonchent plus mon atelier par dizaines, les unes empilées derrière les autres, attendant patiemment que je daigne m’intéresser à elles à nouveau. Désormais il y en a une, deux, trois dans les grands jours. De plus petits formats, avec des réalisations plus simples, moins fines. Parce que même si ma main gauche répond totalement à chacun de mes ordre, quelque chose a changé. Et par quelque chose, j’entends que tout a changé. Littéralement tout.

Alors j’ai besoin de faire autre chose, de créer autre chose, de faire quoi que ce soit qui me fasse oublier ce poignet qui me lance à chaque mouvement depuis deux mois déjà. J’ai mille idées qui me traversent l’esprit depuis le voyage en Europe mais aucune que je peux réellement mettre en place, la frustration n’en étant finalement que toujours plus grande. Alors j’ai trouvé une chose qui permettrait de remplir toutes les conditions en une, une chose qui me permettra de me tester à autre chose et qui m’aidera à redevenir imbuvable le temps d’une session. Il y a une personne parfaite pour ça qui je le sais rappliquera à la moindre demande de ma part, quelle qu’elle soit. Un jour ça le perdra et je m’en rends compte bien plus que lui mais ce n’est pas pour autant que je cesserai de continuer ce jeu avec lui. Il y a bien trop d’avantages sans inconvénients pour le moment.

Il ramène à boire, Léo, comme s’il avait besoin de ramener un cadeau pour me remercier de l’inviter dans l’atelier. J’aurais pu lui demander de venir dans celui qui se trouve dans la cabane mais ça n’aurait pas été assez bien, du moins pas pour le moment encore. J’ai besoin de lumière, j’ai besoin de la vue dégagée sur tout le reste du bâtiment, j’ai besoin de tout ce qui sera mis à ma disposition pour que tout le monde voit ce que je suis en train de faire, de créer. Je le remercie pour les boissons (vous voyez que je ne suis pas un monstre) d’un signe de la tête ajouté à un faible sourire et c’est finalement la citronnade qui me sert à avaler un nouveau médicament choisis au hasard dans la poche de mon pantalon. ”Déshabille toi.” Je ne perds pas de temps parce que je n’en vois tout simplement pas l’intérêt. ”Juste le t-shirt.” Que je me permets cependant d’ajouter, sourire au coin des lèvres, yeux rivés sur les siens.

D’une main, je désordonne tous les papiers rangs par Lola dans l’ordre alphabético-chronologique je ne sais même plus tellement j’ai absolument rien écouté à ses explications. Ginny signait tous les papiers à ma place, elle connait ma signature bien mieux que moi encore ; désormais je pense qu’elles se partagent la tâche puisque je ne signe toujours rien d’autre que mes tableaux. ”T’es allergique à rien ?” Ca étonne tout le monde, moi le premier, que je prenne de quelconques précautions avant de simplement laisser mon imagination s’exprimer au bout de mes pinceaux. Le manche en bois tourne une seconde entre mes doigts et j’agrandis encore un peu mon sourire, fier au possible. ”C’est sur toi que je veux peindre aujourd’hui.” Surprise.











You tell me | leoden #8 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyVen 14 Fév 2020 - 2:17


You tell me@Auden Williams
Je zieute ses réactions, à Auden, tout fier de ne pas avoir étalé toute la citronnade par terre. Avec de la peinture, ça pourrait être joli. J'ai toujours rêvé d'en balancer partout. Je pourrais faire ça, avec l'appartement, mais pas sûr que Archie apprécie l'initiative. J'en ai assez, des murs blancs. Mes yeux se promènent à nouveau dans la pièce, tombent encore sur ce dessin entouré de peinture sur lequel je me suis tant détruit les yeux. Si un jour il est décroché, je ferai un scandale. J'attrape un verre de citronnade, voudrais y plonger tout entier pour empêcher cette écrasante chaleur de cramer la chair qui se trouve sur mes os. Qui a dit que dans l'atelier, il faisait plus frais ? Moi, il y a deux minutes. Alors que Auden descend sa boisson, je remarque entre ses doigts le cachet brun qu'il a sorti, comme par magie, d'une des poches de son pantalon. Un froncement de sourcils plus tard et je continue de me noyer dans le liquide acidulé qui brûle mes papilles. Je ne savais pas que le peintre prenait des cachetons. C'est probablement des trucs pour dormir. Tout le monde prend ça, de nos jours. Moi, je n'en ai pas besoin. J'ai trop longtemps été sous ritaline. Plus. Jamais.

« Déshabille toi. » Et je manque de tout ressortir par le nez, m'étouffe un coup avec le contenu de mon verre. « Depuis quand tu demandes ? » Depuis quand il ne vient pas le faire lui-même ? Je repose mon verre, sourire aux lèvres mais la mine toujours marquée par la surprise. Mes yeux accrochés à ceux de Auden, je retire la pièce de tissus demandée par l'artiste, sans poser plus de questions. Je suis mieux sans, de toute façon. Un simple regard à mon torse me rappelle à quel point je ne sors pas de chez moi - à quel point la pâleur de ma peau indique que je ne traîne pas ma carcasse sous les rayons de soleil Australiens. Je secoue la tignasse mal coiffée qui vit littéralement sur ma tête - on cohabite, elle et moi; je la suspecte de vouloir dominer le monde - et repose mes yeux dans ceux du brun. « C'est pas drôle, juste le haut. », que je marmonne, le regard appuyé et le sourire pas loin de poindre sur ma figure de vainqueur.

Le voilà qui s'occupe les mains en foutant le bordel dans de la paperasse. Et moi, je me tiens là, le tee-shirt encore au bout des doigts, une chaîne accrochée au cou. Elle ne me quitte jamais, celle-là. « Je suis allergique au sirop pour la toux qui à le goût de fraise. », que je raille. Et aussi aux brocolis, officieusement, juste pour ne jamais avoir à toucher ces trucs affreux. Depuis quand tu demandes ? C'est la deuxième fois que la pensée traverse mon esprit. Je jette mon tee-shirt dans un coin, alors que Auden s'amuse à faire la majorette avec son pinceau. Et les connexions se font dans mon cerveau uniquement lorsque le peintre les fait lui-même, au final. C'est sur moi qu'il veut peindre aujourd'hui. Son sourire appelle le mien et mes yeux restent plantés dans les siens, remplis d'une bonne dose de surprise et d'une cuillerée d'amusement. « Sur moi. », que je lance, comme pour confirmer la chose. « Je serai la plus sage des toiles. » Je vais me retenir de poser des questions, je ne vais pas bouger - même si j'ai déjà envie de m'agiter dans tous les sens - et je ne vais pas respirer trop fort. « Attends : je suis chatouilleux dans le cou. » Et sur les côtes. Et sur les clavicules. Et partout entre mes omoplates et le reste de mon dos. Mais si je l'ouvre, il va tout annuler. « Tu vas peindre quoi ? Je peux voir les couleurs avant ? Je peux en choisir ? » Hop, on a grillé le capital 'questions'. J'en ai environ cinq autre qui se bousculent dans ma tête. « Tu vas m'exposer, après ? Genre... en photo ? » Mon sourire mutin grandit en même temps que ma tête s'incline sur le côté et c'est promis, j'arrête de le harceler. On fait une trêve. Juste pour deux minutes.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
You tell me | leoden #8 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
You tell me | leoden #8 7f4d559a8db34145718f4e45013222d4ec819373
POSTS : 23359 POINTS : 600

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)millieginny #114james #18gabrielle › cesar #9


You tell me | leoden #8 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

You tell me | leoden #8 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

You tell me | leoden #8 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

You tell me | leoden #8 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE :
You tell me | leoden #8 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

You tell me | leoden #8 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyVen 21 Fév 2020 - 20:52



J’avais presque oublié qu’il parlait autant, Léo. Pour un seul de mes mots il en prononce dix, pour un seul ordre il ajoute dix questions en annexe lesquelles ne font aucun sens puisqu’il n’a pas à connaître tous les détails. Il n’a pas à savoir quoi que ce soit, à vrai dire, son rôle pour la journée étant simplement de rester allonger et de ne pas bouger - ce dont il est, je le sais bien, totalement incapable. Ajoutons à ça le fait qu’il est supposé rester silencieux et voilà qu’on vient de lui créer une épreuve du combattant de toutes pièces. Il va se plaindre que ça le chatouille dès que les poils du pinceaux se seront un minimum approchés de sa peau de porcelaine et à partir de ce moment là il ne cessera pas de parler. Comme l’aurait fait Ginny, parce qu’ils sont faits du même bois. « Depuis quand tu demandes ? » Sauf que lui ose des choses que la brune ne tenterait jamais, lesquelles m’arrachent un sourire en coin alors que je suis occupé à préparer les différentes teintes de peinture que je souhaite garder à disposition. ”Depuis quand ça te dérange ?” Au jeu de j’évite les questions et j’y réponds par une autre, je suis imbattable avec des dizaines d’années d’expérience derrière moi. Il se heurte à un mur, mais ça, il le sait déjà. De toute façon il se la joue grande gueule mais on sait très bien tous les deux qu’il est docile, raison pour laquelle il ne lui faut pas bien longtemps avant de s'exécuter et effectivement retirer son tee shirt, même si à ce propos aussi il trouve quelque chose à redire.

« Je serai la plus sage des toiles. » ”Tu mens Riccioli.” Il sera le pire des toiles et il ne peut pas me duper. Je le connais bien trop pour ça. Il me donne raison de lui même la minute qui suit lorsque les questions s’enchaînent déjà mais qu’aucune ne se ressemble si ce n’est qu’elles parlent toutes d’art, comme à son habitude. Je lui reproche bien des choses mais ce gamin a une passion que je ne peux qu’admirer et dans laquelle je me retrouve assez souvent. C’est sûrement la seule chose qu’on a en commun, d’ailleurs, lui et moi, quand ce ne sont pas nos positions géographiques qui se retrouvent au même endroit. Au milieu de ses questions je lui montre du doigt où s’allonger, dos sur la table. Je lui ai déjà proposé plus confortable, il est vrai, mais il va surtout me parler que tout le chatouille de toute façon.

J’ignore royalement ses questions et me place à ses côtés, déposant précautionneusement les doigts de mon poignet encore gonflé entre son cou et son menton pour ne pas qu’il qu’il bouge. De mon autre main, j’attrape le pinceau pour ne pas perdre de temps de déjà commencer à apposer les premières teintes de couleur au niveau de son sternum, me décalant doucement vers son pectoral. ”Nan tu choisis rien, juste bouge pas. C’est un test, je prendrai des photos et après on verra. T’es capable de tout ça, hm ?”











You tell me | leoden #8 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyDim 1 Mar 2020 - 1:38


You tell me@Auden Williams
Je suis en passe de retirer mon tee-shirt, sans oublier d'observer Auden pendant qu'il prépare de la peinture. Mes questions resteront sans réponses, je le sais déjà alors que je n'ai même pas commencé à le harceler. Alors qu'il me renvoie la balle, et que je fais la moue. Depuis quand ça me dérange ? Depuis maintenant là tout de suite. Depuis que je viens bien trop ici pour ma propre santé mentale. « Depuis que tu demandes, en fait. » On ne parle pas tant, d'habitude. C'est très inutile. Il n'y a rien à dire. Et voilà que je m'exécute, élève docile. C'est toujours comme ça, de toute façon. Il finit toujours par gagner.

« Tu mens Riccioli. » « Pas vrai. » Nous savons que si, en témoigne mon sourire, qui ne décroît pas au fil de mes questions. Les voilà, les questions qui resteront sans réponses. Je m'allonge en soupirant. J'aime bien l'idée d'être la toile, même si j'ai déjà envie de me tordre de rire alors qu'il n'a pas posé un seul pinceau sur ma peau. Auden a probablement raison : je ne suis pas une toile adéquate. Mais je suis une toile qu'il a choisi. C'est un bon début, non ? Non, ce n'est pas un début du tout. Son poignet passe dans mon champ de vision, et je la vois bien, sa chair gonflée. Lui poser des questions, ça va le fâcher. Ou alors il ne répondra pas du tout, mais sera fâché quand même. Et après, il me dira de remettre mon tee-shirt, et puis je sortirai de la pièce sans ma citronnade, mais avec le goût amer de la déception dans la bouche. Le pinceau se pose enfin sur mon épiderme et je frémis. « Après on verra quoi ? » Toute la peau de mes bras doit s'être recouverte de chair de poule - et pas juste à cause du contraste froid-chaud provoqué par la peinture. « Je suis capable de tout ça. », que je répète en soupirant. Mes doigts pianotent déjà sur la table, laquelle refroidit aussi mon dos. Agitation - 1, Léo - 0. « Pourquoi tu veux pas juste me montrer un modèle ? Que je puisse m'extasier en avance. » J'ai déjà envie de me gratter là où il a posé la peinture.

Mes yeux se posent sur le haut de son visage, sur ses cheveux que j'aime tant sans le lui dire. « C'est pour ton poignet ? Les médocs. » Yes. Les pieds dans le plat. Je me prépare mentalement à être jeté dehors, comme l'autre fois. Comme quand je suis venu lui apporter mon portrait, son portrait de ma main, sur un plateau d'argent. Le portrait qui trône quelque part bien en vue. Comme quoi, tout passe. La colère ne définit rien. Peut-être que cette fois-ci, on fait une trêve et qu'il ne m'enverra pas chier. Peut-être que cette fois, je n'ai pas gâché tout ce que je pense avoir juste avec quelques mots maladroits et trop curieux. Les médocs, j'en ai eu des tonnes à prendre à la sortie de l'hosto'. Et je sais ce qu'il font, ces médocs. Je sais combien il est facile d'en abuser, combien il est facile de se dire qu'en prendre un de plus ne fera aucun mal. Voilà pourquoi ils sont toujours chez moi, ces médocs, dans leurs boîtes intactes. Je suis la pire personne pour ce qui est de parler de ma terreur de devenir addict à quoi que ce soit, moi qui fume de l'herbe en soirée et en dehors. Mes "c'est de temps en temps", "je peux m'en passer" ne me sauvent plus depuis longtemps. J'essaye vraiment d'arrêter, c'est déjà ça, non ? Et il y a un moment que je touche plus au reste. « Je ne voulais pas être intrusif. » C'est stupide comme tout à rajouter. J'aurais dû me taire depuis le début.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
You tell me | leoden #8 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
You tell me | leoden #8 7f4d559a8db34145718f4e45013222d4ec819373
POSTS : 23359 POINTS : 600

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)millieginny #114james #18gabrielle › cesar #9


You tell me | leoden #8 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

You tell me | leoden #8 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

You tell me | leoden #8 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

You tell me | leoden #8 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE :
You tell me | leoden #8 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

You tell me | leoden #8 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyDim 1 Mar 2020 - 11:12



Ca m’étonne encore qu’il ne se perde pas dans toutes les questions qu’il pose, lesquelles c’est sûr il doit garder en réserve à peine une demie seconde avant de se sentir obligé de les prononcer à voix haute. Il commence à me connaître, pourtant, depuis les mois qu’on se côtoie et que je le supporte plus ou moins. Il sait que pour dix questions il sera chanceux d’avoir la réponse pour l’une d’elles et le pire dans tout ça c’est qu’il saura s’en contenter, il saura être heureux pour si peu alors que même moi je rage de déjà lui offrir une réponse. Je l’ai prévenu de ne pas me faire confiance, je lui en ai donné la preuve une fois, je lui en donne la raison à chaque fois qu’on se retrouve mais non, cet espèce d’imbécile n’en fait encore et toujours qu’à sa tête alors tant pis pour lui. ”J’ai pas de modèle. C’est toi le modèle et là je peux pas peindre sur son ventre si tu parles.” Les explications sont données à la va-vite alors que ma main se pose au dessus de son ventre pour limiter la place qu’il prend à chaque nouvelle inspiration de sa part. Ma tête est à quelques centimètres à peine de lui, raison toujours trop peu suffisante de se plaindre que mon souffle chatouille quand il se perd sur sa peau fine (même si ça serait véridique).

« C'est pour ton poignet ? Les médocs. » Je ne retiens même pas la longue inspiration qui suit ces paroles alors que mes yeux dérivent de son sternum à son visage dans la même seconde. Le pinceau est reposé sur la table, la tâche de noir au milieu des mille autres nuances de couleur que Ginny y avait déjà laissé. Je relève ma main droite, blessé, à sa hauteur, droite, les doigts en l’air. Impossible de les tendre, impossible de de réellement contrôler ma main, impossible de cacher les nuances allant du bleu au rouge en passant par le violet qui la caractérisent ni même son aspect gonflé (qui n’est pas qu’un simple aspect, d’ailleurs). Ma mine est fermée, mon regard assassin. ”Tu trouves que j’ai besoin de prendre des médocs ?” La réponse tombe sous le sens. Il est toujours intrusif quand il s’agit de poser des questions et cela n’a absolument rien de nouveau. ”Réponds franchement.” Il est l’un des rares à oser alors que tous les autres évitent le sujet comme la peste avec leur mine de pitié que je déteste tant lire sur leur visage. Il a déjà été congédié une fois, il sait ce que ça fait, il devrait aussi savoir que le jour où la partie deux arrivera ce sera seulement parce que je l’aurais décidé et pas à cause de ses frasques.











You tell me | leoden #8 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyDim 1 Mar 2020 - 12:16


You tell me@Auden Williams
« Ok, alors j'arrête de respirer. », que je marmonne comme si ça tombait sous le sens. Evidemment. Arrête de vivre, bouge pas, sois une toile super sage comme tu - ne - sais si bien - pas - le faire. Au bout de cinq minutes, je suis déjà à deux doigts de l'apoplexie. Pas de modèle. Le modèle c'est moi. Les sourcils froncés, je tente de deviner au mouvement du pinceau la forme que prend l'oeuvre. L'oeuvre; vraiment, c'est bon pour mon ego.

Bien sûr que la question excède le peintre. J'aurais été la toile la plus vite peinte d'Australie. La plus vite congédiée, aussi. Auden s'arrête de peindre et je sens que mon arrêt de mort - non, d'accord : mon renvoi - est aussitôt signé. Et pourtant, le voilà qui lève son poignet à ma hauteur. Mes yeux en balayent les nuances terribles. Terriblement douloureuses et sur plusieurs aspects. Je sais combien il a été absolument horrible de ne pas pouvoir me servir de ma main pendant ce qui m'a paru être des lustres. Je sais qu'il existe une douleur qui est bien pire que celle, physique, qui donne parfois envie de vomir tant elle se propage loin dans le corps. Je sais aussi que mon poignet ne retrouvera jamais totalement sa flexibilité, juste parce que j'ai été infoutu capable d'attendre son rétablissement ne serait-ce que partiel avant de reprendre mes activités. Et aussi parce que j'ai pris peu de médicaments, de peur de ne plus pouvoir m'arrêter du tout. De peur d'inventer des maux fantômes, et de devoir les couvrir avec des anti-douleurs.

« Tu trouves que j’ai besoin de prendre des médocs ? » Mes yeux retrouvent les siens, avant de se poser à nouveau sur toutes les nuances de bleu et de rouge qui s'étirent sur sa chair gonflée. Son regard perçant ne changera rien à ma réponse, pas cette fois. « Oui. » Oui, il a besoin de médocs. Forcer sur sa main ne fera qu'empirer la situation, il le sait aussi bien que moi. « Tu sais que ça va empirer. Qu'est-ce que tu prends, déjà ? » Des trucs classiques, peut-être - encore faut-il qu'il soit allé consulter. « Je retrouverai pas la flexibilité du mien, jamais complètement. Tu sais comme moi qu'on peut pas tout arrêter. Alors prends des médocs. » J'ai l'air d'un médecin, moi qui ne posséderai pourtant jamais le droit d'en prescrire. Mais pour une fois, je sais que j'ai raison. Peu importe s'il me dégage. J'aurai dit ce que j'avais à lui dire. De toute façon, il a l'air bien lancé. « C'est pour ça qu'elles se font rares, à nos yeux, tes peintures ? » Je regrette déjà ma question, peut-être un peu trop sur la limite de ce que je peux oser. Mais j'ai remarqué qu'elles manquent, les peintures qui jonchaient, avant, l'atelier. A mes yeux à moi, en tout cas, elles manquent.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
You tell me | leoden #8 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
You tell me | leoden #8 7f4d559a8db34145718f4e45013222d4ec819373
POSTS : 23359 POINTS : 600

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)millieginny #114james #18gabrielle › cesar #9


You tell me | leoden #8 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

You tell me | leoden #8 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

You tell me | leoden #8 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

You tell me | leoden #8 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE :
You tell me | leoden #8 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

You tell me | leoden #8 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyMer 4 Mar 2020 - 13:38



« Oui. » On entend les secondes de l’horloge défiler les unes à la suite des autres alors que le silence entre nous deux est pesant. Quand je disais ‘réponds franchement’ je voulais dire ‘surtout dis moi ce que je veux entendre’ et on serait passés à autre chose, et on aurait oublié. Je préfère largement quand les choses se passent ainsi plutôt que de voir ses yeux verts prendre en pitié mon poignet tout entier et le reste de mon corps avec. Il a le même regard qu’aura Lola et je le déteste pour ça. ”Non.” C’est la réponse qu’il aurait dû donner, c’est le mensonge qu’il aurait dû tenter en me regardant effrontément dans les yeux. Mon poignet disparaît sur mes cuisses, là où ses iris ne pourront pas le suivre, et ma mâchoire serrée reste toujours dirigée vers son visage sans que ne reprenne la séance pour le moment.

J’aurais dû le savoir que c’était une mauvaise idée de le mettre face au problème et de, pire encore, lui demander son avis. « Tu sais que ça va empirer. Qu'est-ce que tu prends, déjà ? » Il se la joue monsieur-je-sais-tout et ça devient une raison de plus pour moi de le détester alors qu’il n’en manquait pas. Je sais que ça va empirer, je le sais bien assez pour ne pas avoir à l’entendre de qui que ce soit et pas même lui. Il est sans doute le seul à être au courant de l’étendue du problème mais ce n’est pas pour autant qu’il prend le rôle de confident ou quoi que ce soit ; il reste Léo, juste Léo. « Je retrouverai pas la flexibilité du mien, jamais complètement. Tu sais comme moi qu'on peut pas tout arrêter. Alors prends des médocs. » Je souffle et ça va faire craqueler la peinture sur sa peau, constat qui me fait d’autant plus perdre patience et souffler un peu plus. C’est un cercle vicieux qui est en train de se former autour de nous, de moi surtout, et l’étau se resserre sans que je ne sois capable de l’avouer. Alors tout empire, encore, toujours, et j’attends. Peut être que tout se réparera soudainement, tout seul. ”Me donne pas d’ordre. On est pas pareils, toi et moi.” Je lui ai montré une faille et il s’y est faufilé ; il va seulement y rester coincé désormais parce que ça ne le mènera jamais nulle part. Il a cru voir quelque chose là où il n’y avait rien, là où il n’y a jamais rien eu. Il est là parce que j’ai besoin d’un modèle et que mise à part lui tous se mettent à trembler quand je les approche.

Les questions semblent n’en plus finir, le tout ressemble à un supplice des temps modernes. « C'est pour ça qu'elles se font rares, à nos yeux, tes peintures ? » Comme pour prouver qu’il a tort, je m’active de nouveau à prendre de nouvelles nuances de peintures pour les apposer aux bons endroits le long de son torse. ”Je suis ambidextre. Ca n’a rien à voir.” Et oui ça va je sais que ce n’est pas ce qu’il voulait exactement dire, que l’art ne s’arrête pas à la capacité à faire mais aussi aux moyens qu’on se donne de le faire. Ma capacité a été réduite mais toujours bien présente ; c’est le moyen qui faute, c’est l’envie qui manque. Sauf que ça non plus je ne suis pas prêt de l’avouer à qui que ce soit et surtout pas lui, pas pour le moment, sans doute même jamais. ”T’as rien à voir là dedans, t’occupe pas de ça.” Mes problèmes ne sont pas les siens, ça ne servirait à rien de les lui expliquer.











You tell me | leoden #8 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyMer 4 Mar 2020 - 22:33


You tell me@Auden Williams
« Non. » Si. Il sait que si, c'est ça le pire. Et moi je sais que j'ai raison. Son poignet ne guérira pas correctement s'il s'obstine à l'utiliser comme un forcené. Ça serait du gâchis. Personne ne veut qu'il gaspille son talent - enfin, pas moi en tout cas. Et ils s'étire, le silence. Il s'étire et je tente de ne pas lâcher Auden des yeux, même si son regard durcit, même si je lis dans ses yeux que j'ai tout choisi sauf la bonne réponse. L'artiste éclipse son poignet. Rideau. Circulez, il n'y a plus rien à voir. Et moi, je ne bouge pas, la respiration lente. Il ne faudrait pas, en plus, détruire la peinture en train de sécher. Tout va foirer, encore. Ce n'est pas grave. Je commence à avoir l'habitude. C'est juste de plus en plus soudain. Probablement que ce petit manège ne durera pas encore très longtemps. Et ça sera tant pis pour moi.

Il ne me les donnera pas, les noms des médocs qu'il s'enfile, qu'il prend comme des bonbons, peut-être. C'est comme ça qu'on croit qu'on peut les prendre, ces médicaments là. « Me donne pas d’ordre. On est pas pareils, toi et moi. » Et mes pupilles qui roulent dans leurs orbites, mon soupir maîtrisé qui accompagne le geste. La vérité ne blesse que les enfants, et les gens qui ne veulent pas l'entendre. « C'est pas un ordre. C'est un conseil. » Je suis à deux doigts de dire "c'est pour ton bien", mais ça serait franchir la ligne, tenter d'accéder à ce que je n'ai pas. Ô combien en suis-je conscient, de ce fossé que je suis incapable de traverser. Ça ne prendrait que trois mots, minuscules, qui m'enverraient aussitôt au fond du gouffre, pour sûr. Je préfère danser sur la falaise.

Mais à moi elles manquent, ses peintures. Et bien sûr qu'il est ambidextre. Alors il doit y avoir une autre raison. Avec un poignet blessé, on peut quand même peindre. On peut quand même envoyer se faire voir l'avis des médecins. Je n'ai jamais été plus prolifique que lorsqu'on me conseillait de laisser faire mon corps. Il doit y avoir autre chose, autre chose dont jamais je n'aurai idée parce c'est Auden, et que je suis moi. « Bien sûr que non, j'ai rien à voir là dedans. » Et il m'énerve, à se remettre à peindre comme si de rien n'était, comme si l'affaire était classée. Je ne laisserai pas s'égrainer les minutes, pas cette fois. « Mais si t'arrêtes de peindre, qui va emmerder les galeries et faire la une des journaux ? » Et voilà que je vois le plus grand des scénarios catastrophe, du genre "apocalypse dans le monde de l'art". Un grand séisme du vingt-et-unième siècle, pour sûr. Presque aussi pire que le réchauffement climatique, si on me demandait mon avis - mais personne ne fait ça. Je suis à ça de toussoter et ne me retiens que par peur de me faire rabrouer. « C'était bien, tes vacances ? » C'était nul, d'avoir les clefs de l'atelier. Ça me semblait vide. Mort.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
You tell me | leoden #8 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
You tell me | leoden #8 7f4d559a8db34145718f4e45013222d4ec819373
POSTS : 23359 POINTS : 600

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)millieginny #114james #18gabrielle › cesar #9


You tell me | leoden #8 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

You tell me | leoden #8 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

You tell me | leoden #8 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

You tell me | leoden #8 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE :
You tell me | leoden #8 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

You tell me | leoden #8 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyMer 11 Mar 2020 - 11:55



« C'est pas un ordre. C'est un conseil. » Il joue avec les limites et ma très faible patience, ce que mon regard noir le lui fait largement comprendre. Il a gagné le droit d’aller plus loin que les autres mais il n’a pas totalement la possibilité de s’aventurer trop loin. Il a des limites à tenir lui aussi, à respecter. Il peut frôler la ligne rouge et jouer avec le feu, mais il devra en assumer les conséquences parce qu’il n’aura aucun traitement de faveur. Pas pour ça. ”Je n’ai pas non plus de conseils à recevoir de toi.” gamin. Et je rage et je souffle, toujours un peu plus fort à chaque seconde pour le persuader de changer de voie parce qu’ils s’aventure sur un chemin dangereux et que je ne lui promets aucun retour en arrière possible. Tout peut rapidement basculer entre nous deux, quel que soit le “nous” en question, et il le sait pertinemment.

La peinture s’amoncelle doucement entre les pores de sa peau, elle sèche à sa surface, rend le noir encore plus profond et plus brillant que j’aurais pu le croire alors que le rouge a tout du parfait sang que j’ai cherché pendant une vie. « Mais si t'arrêtes de peindre, qui va emmerder les galeries et faire la une des journaux ? » Rattrape toi aux branches, Léo, essaye encore, tend les bras, grandis toi, peut être que ça marchera un jour quand tu tomberas sur quelqu’un qui n’a pas un ego aussi grand que le mien. ”Tu m’emmerdes très bien là, je te cède le flambeau.” Ca ne m’amuse plus comme ça m’amusait il y a de ça cinq minutes. Mon attention est aussi volatile que ma patience envers lui, je viens de décider que le jeu était terminé et il sortira de l’atelier dès que la peinture sera parfaite et que j’aurai eu ce que je cherchais à obtenir.

Le moulin à parole de nouveau lancé, plus rien ne saurait désormais l’arrêter. « C'était bien, tes vacances ? » Mes gestes se stoppent une seconde à peine, le temps pour moi de repasser tous les souvenirs du voyage en vitesse accélérée, de me remémorer aussi à quel point c’était parfait là-bas et à quel point tout est différent ici et de ce fait, beaucoup moins bien. Je pourrais passer des heures à tout lui raconter, entre l’Italie, Paris, Berlin, entre Ginny et Noah, entre les musées et les boutiques, entre les étreintes et les coups de poing. Entre les larmes et les rires, aussi. On a vécu une vie, là bas, et rien de ce que je pourrais lui dire (si tant est que je le voulais réellement) ne pourrait être fidèle à tout ce qu’on a ressenti. ”C’était pour le travail.” Je finis donc par corriger et mentir effrontément. Le voyage avait tout de personnel, ce n’est un secret pour personne. Ce ne sera pas non plus une surprise pour personne que de voir que je mens et continue de nier tout ce qui pourrait corroborer cette version des faits (la vérité, la seule) parce que c’est un monde qui n’appartient qu’à Ginny et moi et dans lequel ils n’ont pas le droit de s’aventurer. ”Maintenant arrête de gesticuler, l’interrogatoire est terminé. Plus vite j’ai fini et plus vite je te libère.” Plus vite j’arrête de mettre à mal tous ses espoirs, aussi.











You tell me | leoden #8 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyMer 25 Mar 2020 - 1:22


You tell me@Auden Williams
« Tu m’emmerdes très bien là, je te cède le flambeau. » Et que je roule des yeux, et que je soupire. Il n'est pas drôle. Je ne sais pas à quel moment il a décidé de bouder. Peut-être était-ce quand j'ai commencé à avoir raison, et quand il a commencé à avoir tord. Je le sais, parce que moi aussi je boude quand j'ai tord. Enfin, quand on me montre que je pourrais ne pas avoir totalement raison, ce qui est radicalement différent. « Quel honneur. », que je marmonne. Il n'est pas drôle et je sens que le jeu est terminé. Que je garderai la peinture sur le corps, qu'il ne prendra pas de photos, et puis que je rentrerai chez moi pour m'arracher les ongles en essayant de m'arracher les couleurs de la peau.

Et puis c'était vraiment nul d'avoir les clefs de l'atelier. Comme d'avoir un super pouvoir à chier dont tout le monde se fiche. J'ai fait les cent pas, j'ai croisé Lola, j'ai usé des crayons et de la peinture, j'ai fait la sieste sur des chaises... tout comme d'habitude. Mais rien n'a semblé aussi cool que lorsqu'il y a des gens pour me dire de ne pas marcher ici, de ne pas détruire trop de crayons, de ne pas utiliser toute la peinture et par dessus tout, de ne pas faire la sieste sur les chaises. « C’était pour le travail. » Mon cul. C'était autant pour le travail que moi je suis ici pour le bien de la couronne Britannique. « Ha ouais ? » Pour le travail. « C'est pour ça, que tu me peins dessus ? Tu deviens quelqu'un "d'inspiré par les voyages" ? » J'ai fait les guillemets avec les doigts, avant de me rappeler qu'il ne faut pas bouger. Y'a que des losers qui sont "inspirés par leurs voyages". Que des gens qui se la pètent. Auden n'est pas un loser.

« Maintenant arrête de gesticuler, l’interrogatoire est terminé. Plus vite j’ai fini et plus vite je te libère. » « Oui, chef. », que je marmonne en soupirant. Mais je n'ai pas très envie d'être libéré, moi. Ce n'est jamais ce à quoi j'ai aspiré, jamais. Chaque moment ici est précieux. Je les vis tous comme les derniers, surtout en ce moment. Je vis tout le cœur battant, un peu au bord des lèvres, avec l'amère impression que tout sera fini demain. C'est probablement le cas, parce que rien n'avait jamais vraiment commencé. Quand ai-je perdu mon passe-droit pour fréquenter l'artiste en dehors de l'atelier ? « Je pense à arrêter les études. » Ça me trotte dans la tête depuis août dernier. « Pour ne plus faire que de la peinture et de la musique. » J'aimerais qu'il dise un truc. Juste un "cool" me siéra. Juste un morceau de son attention, rien qu'une bribe, un bout minuscule. Une toute petite parcelle, que je pourrai contempler quand il ne restera que des souvenirs, et mes yeux pour pleurer.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
You tell me | leoden #8 MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
You tell me | leoden #8 7f4d559a8db34145718f4e45013222d4ec819373
POSTS : 23359 POINTS : 600

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)millieginny #114james #18gabrielle › cesar #9


You tell me | leoden #8 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

You tell me | leoden #8 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

You tell me | leoden #8 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

You tell me | leoden #8 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE :
You tell me | leoden #8 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

You tell me | leoden #8 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4

AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 EmptyMer 25 Mar 2020 - 18:50


Je pense qu’à force je n’entends même plus ses questions. Elles sont infinies, tout autant que l’est sa curiosité et son besoin d’attention. J’étais comme lui, avant, je sais ce qu’il ressent et je sais tout ce qu’il est. Je le vois, aussi, tout comme je vois la peinture avancer pas à pas sur son corps - quand il arrive à ne pas bouger. Sa présence ici est liée à des dizaines de raisons différentes qu’il n’a pas forcément besoin de connaître, qu’il d’ailleurs absolument pas besoin de connaître tellement elles ne regardent que moi. Ses mots ne sont plus qu’un arrière plan alors que je me concentre uniquement sur les teintes de couleur et l’application que j’ai à les disperser peu à peu sur son corps. Il écoute à peu près, le gamin, sauf quand il en oublie parfois la règle de ‘ne pas bouger’ et qu’un simple regard suffit à le rappeler à l’ordre.

Ma main droite recommence à trembler au bout de quelques minutes à peine si bien que j’arrête rapidement de la solliciter pour me concentrer uniquement sur l’autre et sur la tâche à relever. Les morceaux de chair deviennent de plus en plus réalistes tout comme le sont ses organes imaginaires prenant forme par dessus sa peau. Le rendu n’est pas optimal mais cela correspond au moins un minimum à mes attentes. Dans la version officielle, tout est parfaite et il n’y a rien à redire. Dans l’officieuse, j’ai des dizaines d’heures de travail qui m’attendent avant d’en arriver au résultat escompté.

Il se fait finalement silencieux quand aucun de ses questions ne vient trouver de réponse. Au dernier coup de pinceau apposé dans son cou, je lui fais un signe de la tête pour lui affirmer que tout est bien terminé maintenant, avant de lui demander de rester sur la table une seconde de plus pour que je puisse en prendre des photos. Le tout ne demande que quelques minutes de plus et je le libère ensuite, rassemblant pinceaux et restes de couleur pour que rien n'ait le temps de sécher. « T’es pas mauvais. » J’ai entendu sa question, bien cachée derrière sa fausse assurance qu’il utilise toujours quand je suis dans les parages.  « Et les études ça sert à rien. » Il est doué et il s’ennuie, il tourne en rond dans un monde qui ne lui correspond pas. On le force à ressembler à la masse alors qu’il est un artiste et que par conséquent il ne pourra jamais s’y conformer. Je le sais parce que j’étais comme lui. Et ça aussi, il le sait.  « Le café ici est bien meilleur que là bas, en plus, je parie. » Il a les clés et il les gardera quoi qu’il advienne, pour s’exprimer quand il en aura envie et/ou besoin.











You tell me | leoden #8 1542980520 :
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

You tell me | leoden #8 Empty
Message(#) Sujet: Re: You tell me | leoden #8 You tell me | leoden #8 Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

You tell me | leoden #8

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire.
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-