i'm fine ; elie

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Amy & Elie.

On dit parfois que la vie ne tient qu'à un fil. Qu'il suffit d'une petite seconde pour que tout parte en sucette, ou presque. C'est effectivement le cas.

Une heure plus tôt
Amy tourne la tête vers son amie, Flora. "C'est dommage que Madison n'était pas disponible." La jeune femme n'est pas une grande adepte du shopping. Elle ne dira pas qu'elle est un peu garçon manqué mais bon. Elle a de quoi faire dans son armoire. Et acheter des fringues juste pour acheter des fringues, ou faire du lèche vitrine, c'est pas son kiff mais bon. Elle le fait, quand même, de temps à autre, sans pour autant s'amuser à acheter tout le magasin. A contrario de Flora qui a dévalisé les boutiques. Amy s'est montrée raisonnable. C'est le principal. "Elle aurait adoré tu veux dire !" Amy se met à sourire. Oui. Nul doute que ça aurait été pas mal. Vraiment bien. Mais bon. C'est fait. C'est comme ça. A voir si ... A voir quand elles se feront une nouvelle séance shopping. Là, pour l'heure, elles vont aller se boire un petit verre ou deux, histoire de terminer l'après-midi en beauté. Sans doute qu'elle s'arrêteront à la pizzeria du coin histoire de se remplir l'estomac. Et direction la maison. Tout simplement. Seulement, les choses ne se passent pas vraiment comme prévu. Non. Elles sont stoppées à un feu. Le feu finit par passer au vert. "Au fait, j't'ai pas raconté ..." Amy n'a pas le temps d'achever sa phrase car voilà que leur véhicule se fait percuter de plein fouet par une grosse camionnette qui a littéralement grillé le feu rouge. Il emboutit la petite toyota de Flora par le côté conducteur. La voiture rouge fait quelques tonneaux et finit sur le capôt.

Une demie-heure plus tôt
Une première ambulance arrive aux urgences. Amy est sur un brancard. La tête ensanglantée. On la prend en charge. On commence par lui faire quelques examens. On prend ses constances. Elle répond, quand on lui parle, même si c'est difficile de garder les yeux ouverts. Elle tire un peu sur le masque à oxygène. "Mon père ..." Faut qu'il soit prévenu. Faut qu'ils l'appellent. Laura est partie en week-end avec David. Pas qu'elle n'a pas envie de déranger sa mère. Mais bon ... Elie arrivera à la joindre plus facilement que l'hôpital. Les moniteurs s'affolent, un peu. Son coeur s'emballe quelque peu. Le moniteur se retrouve à plat. Amy tourne la tête. C'est pas elle. C'est Flora. Elle a été touchée bien plus gravement qu'elle. "Elle va s'en sortir ?" demande Amy, inquiète. L'interne tire le rideau. Elle n'a pas besoin de voir ça. Il ferme la porte. Egalement. Amy roule des yeux. C'est dur. C'est vraiment dur. Et elle a mal un peu à la poitrine. Merci la ceinture de sécurité. Ca lui a quand même sauvé la vie, même si elle va avoir de sacrés bleus après coup.

Maintenant
Une chambre. Un lit vide. Un second lit occupé. Des bandages. Beaucoup de bandages. Au niveau du visage. Des bras. Pour les coupures. Et un tube dans la bouche. Et une porte qui s'ouvre. La porte de sa chambre. Mais pas un geste. Pas un mot. Juste le bruit ... juste le bruit de la machine qui bipe.

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Aujourd’hui ne serait pas un jour comme d’habitude pour l’ancien Seal qu’était Elie. Non pas vraiment une journée ordinaire pour lui, car dans quelques minutes il allait recevoir un coup de téléphone qui changerait sa perception de sa vie à tout jamais. Il était chez lui tranquillement en repos car sa boite pouvait bien tourner seule pendant seulement une journée malgré le boulot qui avait avec l’émission « Marié au premier regard » qui était un contrat très juteux pour le patron de BodyRoom. Buvant son café tranquillement sur sa terrasse en profitant du peu de soleil qui était présent, afin de se ressourcer un peu en profitant du moment présent en se perdant littéralement dans ses pensées concernant Amy. C’était peu dire que de pensée à sa gamine car le coup de téléphone sur son portable venait de l’interrompre dans ses pensées. Attrapant le téléphone pour ainsi venir répondre à l’appel. « Bonjour, Monsieur Castle ! Ici l’hôpital de Brisbane à l’appareil ! Vous êtes bien le père d’Amy ? ». Dit la voix féminine au téléphone laissant le soldat en plein doute, en pleine peur de la suite de l’appel. « Oui c’est bien ma fille ! Pourquoi ? ». Dit-il avec un ton tremblant, il avait peur d’entendre la suite, était-il arrivé quelque chose à sa fille ? Surement vu que c’était l’hôpital qui était à l’autre bout du téléphone.

Ce n’était jamais bon signe lorsque l’on recevait un coup de téléphone d’un hôpital, il le savait que trop bien. La demoiselle au téléphone venait de lui dire qu’Amy venait d’avoir un accident de voiture, plutôt grave d’après les dires de la demoiselle qui ne s’éternisa pas à en dire plus au téléphone. Elie venait de raccrocher sans dire un mot, attrapant les clés de sa voiture afin de se rendre à cette dernière. Son cœur battait la chamade, il venait de prendre le volant en roulant à toute vitesse pour se rendre le plus rapidement à l’hôpital pour voir Amy. Les feux rouges n’existait pas pour lui à cet instant précis, il n’y avait plus de code la route, c’était simplement comme la fin du monde pour lui dans sa tête. Il réalisait pendant le trajet qu’il pourrait perdre sa fille, une petite larme à l’œil coulant le long de son visage en pensant à cela. En même temps, il pourrait perde sa gamine avant même d’avoir pu se rabibocher avec. Quelques minutes après, il venait d’arriver dans le service des urgences, demandant avec un ton nonchalant où pouvait bien se trouver la chambre de sa gamine. La demoiselle était dans une chambre à l’autre bout de là où se trouver son paternel qui était en pression de voir son enfant dans un état encore inconnue. Il remercia la dame de l’accueil afin de se rendre dans la chambre numéro 224, c’était une chambre double, il n’avait pas d’autres infos. Fonçant à vive allure donc à cette chambre afin de voir sa fille, esquivant les gens se trouvant sur son chemin, y avait du monde, c’était un hôpital et en plus dans le service des urgences c’était toujours la misère.

Le voilà après quelques minutes de marches intenses devant la chambre 224, la porte était fermer, saisissant la poignée pour la tournée lentement pour enfin apercevoir une silhouette dans un lit. S’approchant de cette silhouette qu’il ne pouvait absolument pas vraiment détaillée, avec tous ses bandages, ce tube dans la bouche, il était totalement paumé devant ce spectacle à vouloir lui faire pleurer toutes les larmes de son corps. Restant un instant abasourdit devant la silhouette, ne faisant rien que d’avoir les larmes aux yeux. Ne sachant pas quoi faire, pas quoi dire. Ne sachant pas quoi faire, pas quoi dire. Pour lui sa fille avait eu un accident et elle était entre la vie et la mort, il n’y avait pas d’autre solution que de penser à cela. Attrapant sa main bandée à souhait, les larmes coulant de son visage pour arriver directement sur le drap du lit. Il n’avait pas réussi à avoir Laura, cependant il lui avait envoyé un sms pour la prévenir de l’accident sans rentrer dans les détails, ne les connaissant pas. « Oh ma fille ! Qu’est ce qui t’es arrivée bon sang. T’es une battante, je sais que tu va-t’en sortir, je crois en toi alors reviens, et envoie moi chié comme tu le fais si bien ! Faut que je te dise... ». Dit-il en la fixant abasourdit qu’elle soit dans cette état, elle ne bouger pas d’un millimètre, laissant son paternel dans la stupeur la plus profonde qui soit. Mais c’était le moment pour Elie de dire tout ce qu’il avait sur le cœur, il le ferait d’ici quelques secondes, quand son courage de tout déballer sera à son paroxysme.

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Amy & Elie.

L'hôpital. Un endroit où personne n'aime aller. Un endroit où personne n'aime s'éterniser. Non. Mais parfois, il n'y a pas trop de choix. Un peu comme ... Et bien, un peu comme ce qui est en train de se passer. C'est comme ça. Ca arrive. Bien malheureusement. Parfois, tout va aller bien. Parfois, on va s'contenter de traverser la rue sans prendre le temps de regarder à droite, à gauche, et si la chance est là, ça se passera bien. Et d'autres fois où on ne demande rien à personne. Et on finit par se retrouver la tête à l'envers parce que ... Et bien, parce que quelqu'un a décidé de ne pas suivre les panneaux de signalisation. Ou bien même les feux. Ca arrive. On n'est pas maître de son destin. Pas toujours en tout cas.

Quoi qu'il en soit, oui, dans cette chambre d'hôpital, on n'entend que le bip de la machine. Ou de celle qui pompe l'air afin de distribuer l'oxygène à travers le tube. La jeune femme ne bouge pas. On peut juste apercevoir son torse se soulever à peine. Une vision ... d'horreur. Ou presque. Pour ceux qui pourraient rentrer et qui ne sont pas du personnel médical. Un déchirement au coeur. Ou presque. Et la porte s'ouvre. Laissant apparaître un grand type baraqué. Elie. Mais elle ne bouge pas. Elle ne tourne pas la tête vers lui. Non. Inconsciente. Un coma forcé. Pour laisser le temps à son cerveau de se reposer et ses fonctions motrices se remettre d'aplomb. Elie se rapproche du lit. Un air désolé. Un air ... dépité. Sensation désagréable. On lui parle. Mais elle n'entend rien. Elle ne réagit pas. Normal. Il va pouvoir lui parler autant qu'il le veut sans ... sans qu'elle l'interrompe. Sans qu'elle ne dise quoi que ce soit.

Dans le couloir, une jeune femme est poussée sur un fauteuil roulant. Elle grogne d'ailleurs à ce sujet. "J'suis pas éclopée. J'ai pas besoin d'être poussée. Même si l'infirmier est très mignon mais bon, ça, c'est une autre histoire. "C'est la politique de l'hôpital mademoiselle." Elle roule des yeux. Pour autant, il ne l'accompagne pas vraiment jusqu'à sa chambre car le voilà bipé pour une urgence vitale. Un autre patient qui est en train de faire un arrêt cardiaque. "On a besoin de vous. Allez, zou ..." Elle souffle sur une mèche de cheveux qui lui tombe sur son visage et elle finit par se lever du fauteuil roulant. Amy a le bras en écharpe. Son épaule a pris un sacré coup dans l'accident. Et ne parlons pas de son nez. Petite fracture du nez. Elle a l'air maligne avec cet espèce de gros pansement en plein milieu du pif. En même temps, elle préfère ça que d'être dans la situation de Flora. Elle a vraiment tout pris. Dans le sens où ... Ouais. La camionnette les a percutées par le côté conducteur, donc, c'est sûr que ... c'est pas top. Clairement pas.

Quoi qu'il en soit, Amy passe une main dans sa nuque et elle se dirige vers sa chambre. Exit le fauteuil roulant même si le sexy infirmier voulait qu'elle termine sa course dans le fauteuil. Ils veulent la garder en observation pour la nuit. Histoire de s'assurer que son état ne s'aggrave pas. Elle constate que la porte de sa chambre, enfin, de leur chambre est ouverte. Elle fronce des sourcils. Et elle entend une voix. Qu'elle reconnaît. Même si elle n'est pas très proche de lui, elle sait que c'est Elie. Elle se pince les lèvres. Elle aurait préféré qu'il ne soit pas là mais bon. Ok, elle l'a demandé au départ quand elle était sur le brancard et qu'elle était terrorisée. Mais maintenant qu'il est là ... C'est plus très amusant. Mais elle ne dit rien pour autant. Parce qu'il parle. Et elle a l'impression ... qu'il prend Flora pour elle. Et c'est sans doute le bon moment pour ... et bien, pour voir s'il est véritablement sincère. Alors, elle ne fait pas de bruit. Elle se fait toute petite. Et elle écoute.

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Elie était un homme n’ayant plus l’once de sensibilité envers qui que ce soit depuis tellement d’années. Son paternel avait était tellement dur envers lui, dès son plus jeune âge faisant de lui l’homme qu’il est maintenant aux yeux de tous. Il n’avait rien demandé à personne cela dit, il aurait souhaité vivre heureux avec ses parents, mais son père n’était pas ce genre d’individu, il n’aurait jamais dû devenir père d’ailleurs. C’était le Seals parfait, il n’avait aucune pitié pour les autres, pour les gens ciblés par son pays, bien-sûr il avait une ligne de conduite tout de même, c’était les enfants, jamais il ne leurs feraient de mal. Elie était diffèrent des autres, il n’avait pas de pitié il pouvait tuer sans vraiment avoir de remords ensuite, si la personne était une cible c’était qu’elle soit mauvaise non ? Surement, si c’était pour se défendre il n’aurait surement pas de soucis avec ça. Il y avait cette phrase qu’il cité souvent en tant que Seals à ses autres collègues : J’suis pas du tout comme vous, je peux faire des choses qui vous dépassent, et c’est ce qui me définit, c’est ma nature profonde... Cela en disait long sur les émotions qu’il pourrait ressentir, c’est à dire aucune, du moins pas comme la plupart des personnes. Mais avec sa gamine c’était à l’opposé, il ne savait pas gérer du tout ce qu’il ressentait pour elle. Il l’avait abandonné mais c’était sa fille, la chair de sa chair et l’aimait plus que tout. Si quelqu’un s’en prenait à elle, il n’aurait aucune pitié pour la personne. Alors la voir dans cet état-là, couchée sur ce maudit lit d’hôpital sans qu’il puisse rien y faire, ça le ronger de l’intérieur, ça aurait été tellement plus simple que ce soit quelqu’un qui s’en serait pris à elle, il savait gérer ce genre de chose, la méthode Elie Castle était explosif.

Mais non elle était là sans bouger, sans rien dire, juste le bruit des machines qui bipé en suivant son pouls. C’était ce moment là où il fallait qu’il se reprenne en main et dévoile tout ce qu’il ressentait pour sa fille, Amy. Il venait de saisir la main de sa fille en la serrant très fort contre lui-même en s’agenouillant au sol afin d’être le plus près d’elle. « Tu sais Amy… Dévoiler mes sentiments à quelqu’un n’a jamais été une chose que je savais gérer… ». Dit-il en s’arrêtant un instant tandis qu’une petite larme venait d’apparaitre au coin de son œil. « Ahh ! La seule fois où j’ai réussi à le faire c’était pour ta maman… Oh j’aimerais qu’elle soit là pour me dire quoi faire ! Te voir dans cet état-là me tue. Si je pouvais prendre ta place ma belle, crois-moi, je le ferais ! ». S’arrêtant un instant tandis que la larme couler le long de son visage pour venir reprendre en se raclant légèrement la gorge. « Ta grand-mère était tellement parfaite en maman, un peu comme ta mère d’ailleurs, elle était si aimante envers moi, pourtant mon père s’en prenait souvent à moi que parfois elle venait à ma rescousse. Ce type que j’ai tant détesté, que j’espérais jamais devenir, qui pourtant je suis devenu et maintenant c’est toi qui me déteste ! ». Lui relâchant la main afin de se relever en attrapant le gobelet d’eau posé non loin d’elle. Buvant rapidement une gorgée et se lançant à nouveau dans son monologue dédié à ce qu’il avait sur le cœur en voyant sa fille comme ça. « J’ai fait tant de chose monstrueuse dans ma vie, je ne vais pas te mentir, je m’en veux pas, j’suis comme ça, c’est dans ma nature d’être froid, insensible. Pourtant, t’avoir laissé tomber, ça c’est la pire des choses que j’ai pût faire, et si tu savais comment je regrette… ». Dit-il sur un ton un peu plus tremblant tandis que d’autre petite larme venait d’apparaitre sur ses joues.

« Fallait que je dise tout ce que j'ai jamais eu le courage de dire aux gens que j'aime à cause du tempérament que j'ai ! Je regrette de pouvoir te le dire, je n'y arrive pas, comme je regrette de ne pas te serrer plus souvent dans mes bras. J’essaie vraiment de changer tout ça entre nous, même si tu fais en sorte de me pousser à bout depuis mon arrivé ici après dix piges d’absences. Mais fallait que sa sorte, pour moi c’est le moment car je ne sais pas de quoi demain seras fait alors… ». Dit-il avec une sincérité qu’il n’avait encore jamais arborait envers quiconque, son regard était sur sa fille, on pouvait ressentir tout l’amour qu’il lui porter juste en assistant à cette scène. « Même si je te l’ai jamais dit… je t'aime ! Tu resteras ma fille même si tu ne me pardonne pas ! Tu es la seule chose dans ma vie que j’ai réussie ! Déteste moi autant que tu veux, mon amour pour toi seras encore plus grand chaque jour, car cela voudras dire que tu penses à moi malgré le fait que tu ressentes de la haine, on m’a toujours dit que la haine était une émotion non ! Bon j'aimerais quand même que tu me montres juste un signe, juste un petit quelque chose qui me ferait pensé que tu veux de moi dans ta vie ! ». Dit-il en s’essuyant son visage remplit de larme, sa respiration avait quant à elle accéléré après ses mots. Après cette émotion intense le submergeant de part en part de son corps de soldat qui arbore souvent une carapace impénétrable.

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(#) Sujet: Re: i'm fine ; elie Dim 1 Mar 2020 - 11:21

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Amy & Elie.

Elle se fait discrète. Parce que savoir que son père est là ... C'est ... disons que ça l'intrigue. Vraiment. Bon, après, elle se doute que l'hôpital l'a appelé. Et qu'il a dû prendre contact avec Laura et David pour leur dire que ... Et bien, qu'Amy a eu un accident. Un putain d'accident oui. Pas de sa faute. Ou bien celle de Flora. Non. Mais c'est arrivé. Et ça fait mal. Elle a de la chance dans son malheur. Après tout ... Après tout, ce n'est pas aussi grave que pour Flora. Son coeur s'est mis à battre la chamade et à tambouriner comme s'il allait exploser quand ... quand elle a entendu le moniteur des constances de Flora aux urgences faire des siennes. Elle a eu peur. Et elle a toujours peur pour elle. Oui. L'infirmier a bien essayé de la rassurer mais elle a la trouille. Elle a une sacrée trouille. Et voilà pourquoi elle veut rejoindre sa chambre au plus vite. Leur chambre. Histoire de voir comment elle va et lui tenir compagnie, par la même occasion. Sauf qu'elle n'est pas seule. Enfin, elle n'a pas fait de bruit. Elie est là. Il tient la main de Flora. Au départ, elle se dit que ... qu'il peut éventuellement la connaître. Mais rapidement, il se rend compte qu'il est là pour elle en fait. Oui. Parce qu'il prononce son prénom. A plusieurs reprises d'ailleurs.

Prête à arrêter ce simulacre et lui dévoiler qu'elle est là ? Pas vraiment à dire vrai. Non. Car voilà qu'Elie commence à parler. A se livrer. A dire des choses ... qu'il ne pensait pas vraiment dire. La voir dans cet état le choque, le peine. Et il avoue, volontiers, qu'il prendrait sa place s'il le pouvait. Est-ce que ça lui fait plaisir d'entendre ce genre de choses ? En fait, Amy n'en sait trop rien. Elle ne sait pas vraiment comment elle réagirait si les rôles étaient inversés. Déjà, la grande question est de savoir si elle serait venue. Est-ce qu'elle aurait pris la peine de se déplacer pour voir son père sur un lit d'hôpital ? Peut-être bien que oui. Peut-être que non. Elle n'en sait trop rien. Alors, elle va attendre. Elle va écouter. Elle va ... Elle va voir ce qu'il a envie de lui dire depuis tout ce temps et ce dont il n'a jamais osé lui dire d'ailleurs.

Lentement, elle se déplace, tout en marchant sur la pointe des pieds. La tête lui tourne un peu. Aussi discrètement que possible, elle finit par s'asseoir sur son lit. heureusement que le rideau est tiré sans quoi, Elie se serait rendu compte de la supercherie, et surtout, du fait que Amy est quand même bien portante. Enfin. Une épaule bien amochée, d'accord, un nez endommagé aussi. Quelques maux de tête. Mais elle va bien. Et c'est le principal d'ailleurs. Oui. Il lui parle, quelque peu, de son père. Du fait qu'effectivement ça se passait pas bien avec lui et qu'il a reproduit le même schéma. Le schéma qui a conduit Elie à détester son père tout comme elle peut détester le sien. C'est pas tant qu'elle le déteste. C'est juste que ... Et bien, c'est juste très compliqué dans sa tête. Elle ne sait pas si elle doit être contente de l'avoir dans sa vie et qu'il cherche à se reconnecter à elle ou bien si c'est juste une grosse erreur. Elle n'en sait rien. Une nouvelle fois, il lui parle de ses regrets. Et le gros regret de sa vie, c'est de l'avoir laissée. Ouais, et bah ça, il va s'en mordre les doigts pendant un long moment, c'est certain. Parce qu'il est clair que Amy ne va pas lui faciliter la tâche. Sans doute qu'elle devrait lâcher l'affaire et lui accorder le bénéfice du doute. Enfin, avec ce qu'elle entend, oui, sans doute ... sans doute qu'elle va devoir être obligée de rengainer quelque peu sa rancoeur. Et essayer de faire en sorte de ... Et bien, d'être un peu plus gentille avec lui. Des regrets. Il a tout un tas de regrets. Et il veut lui dire quelque chose. Quelque chose qu'il a sur le coeur. Quelque chose qu'il ne pourra peut-être plus jamais lui dire s'il ne le fait pas maintenant. Amy se pince quelque peu les lèvres. Elle est déstabilisée quand il lui indique qu'il l'aime. Ca lui fait un petit quelque chose au coeur d'ailleurs. Elle retient difficilement quelques larmes d'ailleurs. Ca reste ... ça reste assez émouvant quand même. Oui. Et elle n'est pas une garce au coeur froid. C'est ce qu'elle aimerait lui faire croire. Mais c'est pas le cas. Il veut un signe. Un signe qu'elle pourrait le vouloir dans sa vie. Est-ce qu'elle a envie de lui donner ce signe ? Peut-être ... peut-être qu'elle doit se montrer un peu moins vache.

Amy essuie quelques larmes et elle finit par tirer le rideau. "Tu sais ... Flora, elle risque pas vraiment de te répondre." finit-elle par lâcher. "Et elle te connaît pas en plus. Donc, c'est paumé si t'attends un signe de sa part." Amy. Ou comment essayer, une fois de plus, de faire tourner la tête à son père.

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Le regard paumé sur la silhouette non identifiable du lit d’hôpital, il était réellement pas bien rien qu’en voyant sa fille, car pour lui elle l’était, c’était sa gamine sur le lit. Il venait de passer plusieurs minutes à lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur, il venait de se confesser à elle comme il ne l’avait jamais fait envers quiconque sur cette foutue planète. Fallait que ça sorte, il avait fallu attendre un moment tragique comme celui-là pour qu’il daigne le faire, daigne s’ouvrir à sa fille en cherchant la facilité qu’elle ne puisse écouter. C’était comme si il voulait le faire là pour mieux le refaire plus tard une fois qu’elle serait tirée d’affaire. Les sentiments le submergeant de part et d’autre de son corps afin qu’il puisse réellement s’ouvrit à sa fille, plus facile à dire qu’à faire pour lui, mais il se devait de le faire. Il ne se douter pas un instant que sa fille, Amy était juste derrière le rideau la séparant de son père tout en pouvant l’écouter sans que lui ne le sache. Après de longues minutes intenses de monologue à cœur ouvert, il avait fini par s’arrêter de parler laissant couler le long de son visage de petites larmes qu’il essuya immédiatement. « Tu sais ... Flora, elle risque pas vraiment de te répondre. ». Dit-elle sur une pointe d’humour, ou pas il ne saisissait pas toujours l’humour de sa fille. « Et elle te connaît pas en plus. Donc, c'est paumé si t'attends un signe de sa part. ». Dit-elle comme pour lui faire encore perdre la tête, en lui lançant des piques alors qu’il venait de se mettre à cœur ouvert en la croyant sur ce lit.

Mais pour l’heure, le papa s’en tapait royalement s’approchant d’elle lentement pour venir ensuite l’entourer de ses bras pour venir la serrer de tout son cœur qu’elle le veuille ou non, il fallait qu’il le fasse, il en avait terriblement envie et il était également soulager de la voir dans cet état que dans celui de son amie. « J’ai cru que c’était toi dans ce lit ! Bordel j’ai le cœur qui va s’arracher de la poitrine. Je suis désolé pour ton amie mais tellement heureux que tu aille bien ! ». Dit-il sincèrement même si il savait qu’elle était dans un sale état d’après l’apparence de son visage. Relâchant son étreinte afin de la regarder d’un peu plus près, surtout son nez qui avait l’air d’être dans un état. Lui caressant la joue lentement pour venir retirer avant de reprendre la parole en se reculant légèrement d’elle. « Ta mère et sur la route du retour, elle devrait arriver que demain après-midi ! Comment tu te sens ? Ça va ? Il s’est passé quoi pour que vous soyez dans un tel état ? Je n’ai vu aucun médecin ici… Y font pas leur taf dans cet hôpital ou quoi ! ». Dit-il inquiet de voir sa fille comme ça mais surtout qu’il n’était pas au courant de tout, aucun médecin ne lui avait parlé encore et il était en mode un peu énerver par cette situation. Il espérait sincèrement qu’elle viendrait tout lui expliquer. « Je t’écoute, dis-moi tout ! C’est la faute à qui ? ». Dit-il en la fixant avec un regard sérieux. Si c'était la faute de quelqu'un, c'était plutôt mal partie, c'était un rancunier et surtout qu'il aurait pu perdre sa fille.

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(#) Sujet: Re: i'm fine ; elie Mar 3 Mar 2020 - 20:21

i'm fine

Amy & Elie.

Elle ne dira pas que la supercherie a assez duré. Mais peut-être bien un peu. Après tout, il a fait en sorte ... de lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur. Il lui a dit tant de choses ... qu'il aurait dû lui dire peut-être plus tôt. Est-ce que ça aurait arrangé leur situation Est-ce qu'elle aurait accepté ... d'entendre tout cela plus tôt ? Elle n'en sait trop rien. Non. En tout cas, le fait est que ... Elie s'est confié. Il lui a dit ce qu'il avait sur le coeur. Et bien sûr, ça lui fait bizarre. Très bizarre d'avoir entendu tout cela. Elle ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il puisse ... avoir tout ça sur le coeur. Est-ce que ça va arranger les choses entre eux ? Est-ce que ça va leur permettre de recoller les morceaux ? Qui sait ... Elle n'en sait trop rien. Amy n'est pas devin. Non. Elle verra bien ... comment les choses tournent après ça.

En tout cas, oui, elle brise le silence. Oui, elle cherche à lui faire comprendre que ... et bien, qu'il vient de se planter. Totalement. Et qu'il se trompe de cible, si on peut dire ça ainsi. Elie n'attend pas longtemps avant de se rapprocher d'elle et de prendre sa fille dans ses bras. Elle a ... Elle reste surprise par cette étreinte, d'autant qu'ils sont pas si proches que tout ça mais bon. "Doucement ... j'ai l'épaule ... dans un sale état." Mais il la serre. Tout contre lui. Tout contre son coeur. Elle entend son coeur, justement, battre la chamade comme jamais. Et comme il le dit si bien, Elie a l'impression que son coeur va sortir de sa poitrine. Elle veut bien le croire. Ouais.

Il relâche son étreinte et la regarde, quelque peu. Il lui parle de sa mère. Et du fait qu'elle est sur la route et que ça va prendre un peu de temps avant qu'elle n'arrive. "Oh ... J'suis sûre qu'elle devait être hystérique." Enfin, ça dépend de si ... Et bien, de s'il lui a envoyé un sms ou bien s'il a cherché à la joindre par téléphone. "Ca va, ça va ... j'ai super mal à l'épaule. Et j'ai l'impression d'avoir le nez en compote." Enfin, ça lui fait super mal quand même. Mais c'est pas grave. Elle va s'en remettre. Elle est vivante. Elle n'a pas perdu d'organe ou quoi que ce soit dans le genre. "Ils doivent être sur un trauma. L'infirmier qui devait me raccompagner a été appelé en urgence pour une réanimation." Elle, elle va bien. Donc, que les médecins passent pas toutes les cinq minutes, c'est normal. Y'a les infirmiers pour ça après tout. Pour s'assurer que tout va bien. "Et puis, j'ai pas besoin d'être surveillée comme le lait sur le feu." Elle secoue la tête. "Ils veulent juste me garder cette nuit, à ce que j'ai compris, pour s'assurer que tout va bien." Ouais. Avec un peu de chance, au petit matin, ou dans la journée elle sera dehors. Et c'est tout ce qu'elle demande d'ailleurs. Elle n'a pas forcément envie de s'éterniser à l'hôpital. Mais c'est pas elle qui décide. Non. Elie demande ce qui s'est passé. "Un connard en camionnette a grillé le feu rouge. Flora s'est engagé. Il nous a pas vu ... Et bam ... On a fait ... plusieurs tonneaux. C'est Flora qui a pris le plus gros de l'impact." Elle sait pas trop si ses parents ont été prévenus. Mais faudrait peut-être qu'elle voit un médecin pour ça. Ou qu'elle les texte.

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L’envie de la prendre dans ses bras était trop forte pour ne pas le faire, saisissant sa fille comme jamais il ne l’avait fait auparavant, laissant la demoiselle sans défense face à cette étreinte paternel. Sans réellement fait gaffe qu’elle pouvait avoir d’autre trauma causé par cet accident qu’au visage. Lui faisant un peu mal avec cette étreinte, ce qui n’avait pas échapper à Elie lorsque que sa fille vint le remettre à sa place une fois de plus en lui disant de faire gaffe car elle avait une épaule en sale état. Il ne pouvait pas, il ne voulait pas desserrer son étreinte, il était tellement bien à cet instant précis, le contact de sa fille bien, en vie et tout ce dont il avait envie là maintenant. Il aurait voulu que ce moment dure pour toujours mais cela n’était pas possible, ni imaginable pour Amy et son sale caractère. Puis se reculant d’elle pour venir l’entendre prendre la parole concernant sa mère qui était en route. « Oh ... J'suis sûre qu'elle devait être hystérique. ». Dit-elle curieuse de savoir si sa mère était devenue hystérique. Elle l’était au moment où Elie l’avait eu au téléphone, d’une grande force dans un premier temps afin d’en apprendre plus puis après coup elle avait fondue en larme. « Je l’ai eu au téléphone, elle était dans un premier temps assez forte pour ensuite… Enfin tu connais ta mère mieux que moi. ». Dit-il en s’arrêtant car il le savait qu’Amy était au courant de comment sa mère était.

Elle reprit la parole pour venir rassurer un tant soit peu l’ancien seals inquiet de l’état de sa fille. « Ca va, ça va ... j'ai super mal à l'épaule. Et j'ai l'impression d'avoir le nez en compote. ». Dit-elle tirailler par la douleur de son épaule. En même se prendre une camionnette ne fait pas du bien. « Ok, Ok ! S’il te faut quoi que ce soit, j’suis là ! Même si j'doute bien que tu n'a pas vraiment envie de mon aide. ». Dit-il en se voulant rassurant, il ne savait pas vraiment quoi dire, quoi faire pour l’aider dans sa douleur et surtout il ne voulait pas la faire chier à faire le mec trop gentil pour ensuite se faire enchainer. Elle venait également de lui dire que les médecins étaient occupés à cause d’une urgence, et par conséquent Elie n’en saurait pas plus que ce qu’il sait déjà. D’après sa fille, ils veulent la garder en observation, normal après un tel accident faut toujours surveiller les constantes et surtout si jamais quelque chose venait à arriver dans la nuit après un tel traumatisme autant être à l’hosto. Elie la fixant du regard tout en hochant la tête afin de réagir sur ce que venait de lui dire sa gamine, sceptique tout de même de ne pas avoir vu le médecin et d’en apprendre plus mais bon il fallait tempérer légèrement et se acquiescer. Il attendait réellement le comment de l’accident, c’est alors que sa fille prit la parole en expliquant la cause de ce foutu accident. « Un connard en camionnette a grillé le feu rouge. Flora s'est engagé. Il nous a pas vu ... Et bam ... On a fait ... plusieurs tonneaux. C'est Flora qui a pris le plus gros de l'impact. ». Quant à Elie qui rester tout de même bien énerver en entendant cela, ce pauvre connard qui grille un feu rouge et percute la voiture de deux gamines. Cela le rendait comment dire, un poil, un peu trop sur l’envie d’aller lui en coller une bonne grosse. « D’accord… J’irais lui dire deux mots à ce connard d’ici peu… ». Dit-il sur un ton sérieux et d’un regard noir, pour venir reprendre ensuite en fixant de nouveau Amy. «Et concernant Flora ? Tu as des news ? Ses parents son prévenu ? ». Dit-il en se posant sur l’une des chaises proches du lit de Flora en faisant tapoter sa jambe sur le sol en essayant tant bien que mal de se calmer un peu.

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(#) Sujet: Re: i'm fine ; elie Jeu 5 Mar 2020 - 20:53

i'm fine

Amy & Elie.

Sa mère doit être dingue. Oui. Sans doute qu'il va falloir qu'elle prenne quelques minutes au moins pour lui envoyer un texto. Et lui dire qu'elle va bien. Que c'est pas si grave qu'il n'y paraît. Un nez pêté et un bras en écharpe. Ca pourrait être pire. Elle pourrait être allongée sur ce foutu lit, reliée à un tube. Flora, elle n'a pas eu de chance pour le coup. Elle a pris le plus gros de l'impact. Et franchement, ça fait mal. Ca fait vraiment mal de la voir comme ça. Elle a pas vraiment eu le temps de s'apitoyer sur le sort de Flora. Pourquoi ? Simplement parce que ... parce qu'on l'a emmené faire des examens. Et parce que son père est là. Et parce qu'elle n'a pas forcément envie de sortir les violons comme il est là. Façon de parler. Ce qui est stupide. Parce que ça reste sa pote mais bon. Elle aura tout l'occasion de se laisser aller plus tard. Ouais.

Quoi qu'il en soit, Elie lui indique qu'il est là pour elle. Amy hausse les épaules. "A part si tu peux m'faire sortir, là, tout de suite, j'vois pas en quoi tu pourrais m'aider." C'est pas que ... C'est pas qu'il lui est inutile. Mais bon. Les médecins ont clairement dit qu'ils allaient la garder pour la nuit, même si elle n'en avait pas vraiment envie. Ils comptent pas la laisser partir. Non. "T'as pas un remède magique pour faire disparaître la douleur ?" Bon, ils lui ont bien donné des médocs pour calmer un peu tout ça. Mais le truc, c'est que quand on commence à prendre des médocs, parfois, on continue à en prendre pour les mauvaises raisons. Et même si ça fait pas forcément des années et des années qu'elle est téléopératrice, elle en entend des vertes et des pas mûres sur des overdoses dues à des médocs que les victimes auraient dû arrêter alors qu'ils ne l'ont pas fait. Donc oui, elle prend ... ses précautions en quelque sorte. Et c'est pas plus mal qu'elle le fasse d'ailleurs. Le pire, c'est que son nez la chatouille. Et qu'elle peut pas vraiment se gratter le nez. C'est chiant.

Amy lui raconte ce qui s'est passé. Le véhicule qui leur a grillé le feu. Et qui les a embouties. Carrément. Elie semble être un peu sur les nerfs. Normal. Il va aller toucher deux mots au gars qui a provoqué l'accident. "J'sais même pas s'il est resté sur place." Elle secoue la tête légèrement. "A dire vrai, j'ai même pas pensé à demander." Elle a perdu connaissance quelques instants quand la voiture a fait des tonneaux. "D'ailleurs, ça m'étonne que les flics aient pas débarqué;" Qu'ils soient pas venus l'interroger pour savoir ce dont elle se souvenait. Ou alors, ils ont déjà toutes les preuves, toutes les pistes qui faut. Elle n'en sait rien. Et à dire vrai, elle s'en fiche. Totalement. Oui. Elie lui pose des questions sur Flora. Si ses parents ont été prévenus. "J'sais pas. Ils nous ont mis dans la même chambre mais j'ai pas beaucoup été avec elle." Pas avec les examens qu'elle a eu à faire. "J'pense que ses parents doivent être au courant ..." Difficile de dire. Elle n'en sait trop rien.

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La vie réserve tellement de surprise, de bonne, de mauvaise, mais faut faire avec et chacun fait ce qu’il veut de sa vie dans le fond. Mais rouler comme un connard en esquivant un stop qui aurait pu tuer deux adolescentes ! Ça ne passe pas très bien aux yeux de l’ancien seals. Surtout si l’une d’elles était sa fille chérie. Il n’avait qu’une seule envie là maintenant, de se diriger vers l’accueil afin de demander le numéro de sa chambre ou alors de se renseigner à droit et à gauche afin d’aller en toucher deux mots avec ce minable. Le souci, c’est qu’il était impulsif, il le savait et prenez même des cours pour la calmer un tant soit peu. Bref ses pensées concernant cet éventuel problème venait d’être mis de côté afin d’écouter Amy prendre la parole en lui demandant. « A part si tu peux m'faire sortir, là, tout de suite, j'vois pas en quoi tu pourrais m'aider. ». Il ne savait pas s’il le pouvait mais si les médecins étaient d’accord pour qu’elle sorte, alors il la ferait sortir sans aucun problème. Il ne savait pas s’il le pouvait mais si les médecins étaient d’accord pour qu’elle sorte, alors il la ferait sortir sans aucun problème. « Si t’es autorisé à partir, ouais je te fais sortir de là mais pour ça faudrait qu’on voit un toubib ! ». Dit-il avec une pointe de sincérité en fixant sa fille dans les yeux avant qu’elle ne reprenne la parole. « T'as pas un remède magique pour faire disparaître la douleur ? ». Dit-elle en espérant avoir un remède miracle ? Hum c’était un hôpital ici et pour l’ancien soldat il se soignait a base de bourbon afin de calmer la douleur alors valait mieux pas pour lui qu’il utilise cette méthode avec sa gamine. « Euh pas vraiment ! Ils ne t’ont rien filé pour que la douleur passe ? ». Dit-il en regardant les alentours de la pièce si jamais il n’y avait rien à donner à sa fille, sait-on jamais. C’est alors qu’Amy prends la parole afin d’expliquer un peu plus sur l’homme, cet enflure qui les avaient percutés en grillant le stop. Elle ne savait même pas s’il était sur place ou bien s’il était partit au poste avec les flics, d’ailleurs elle soulever de nouveau avec pertinence une remarque qui fit agir de suite Elie. « Ah ouais ! Ce n’est pas normal que les flics n’ont toujours pas débarqué mais bon, ils sont peut-être en sous-effectif ou autre… ». Dit-il sérieusement, en s’avançant dans le couloir pour avoir une vue d’ensemble pour espérer apercevoir un médecin ou bien les flics, mais rien du tout. Ensuite venait le tour de Flora, son amie dans un état lamentable, ce qui fondait le cœur du père se tenant devant ce lit, en regardant sa fille avec sentiment. Elie s’avançant tranquillement vers Amy afin de lui faire comprendre de s’asseoir sur son lit afin de lui glisser quelques mots. « Assis-toi, repose toi ! Moi je vais te chercher un truc à manger ou à boire ! Tu veux un truc en particulier ? Comme ça je te laisse parler à ton amie si tu en a l’envie. ». Dit-il en quittant la pièce lentement pour se diriger vers la cantine ou un distributeur le plus proche.

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(#) Sujet: Re: i'm fine ; elie Lun 9 Mar 2020 - 20:55

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Amy & Elie.

Elle sait qu'elle n'a pas le droit de partir. Amy sait qu'elle est en observation et que c'est pour son bien si elle est encore à l'hôpital, sous la surveillance des médecins. Enfin, là, en l'occurence, elle est surveillée par personne. Son père ... Mais il est pas vraiment médecin. Ou infirmier. Il est juste là ... Parce qu'il était inquiet. Parce qu'il pensait voir ... En fait, elle ne sait pas trop ce qu'il s'attendait à voir. Sans doute ... Et bien, sans doute quelque chose de grave. Bien plus grave. Après tout, s'il pensait que c'était bénin, il ne lui aurait pas dit toutes les choses qu'il a dit à Flora. Même s'il pensait que c'était Amy. Que c'était sa petite fille, là, allongée sur ce foutu lit d'hôpital. D'une certaine manière, Amy a de la chance, c'est sûr. Flora, beaucoup moins. Et elle va croiser les doigts. Elle va prier poru Flora, même si elle n'est pas vraiment croyante. Ou alors, Dieu a un foutu sens de l'humour. Un terrible même. Oui. "Hmmmm ... Tu sais ... Ils veulent pas vraiment me laisser sortir." Elle secoue la tête légèrement. Ne lui a-t-elle pas dit, un peu plus tôt, qu'ils voulaient la garder pour s'assurer que tout va bien ? "Mais t'aurais pu me faire évader." Et se la jouer Prison Break. Mais faut croire que Elie n'a pas vraiment envie ... de risquer la sécurité et la santé de sa gosse. Ce qui est louable en soit, si on peut dire ça ainsi. Mais bon. Elle, il est vrai ... que si elle pouvait s'éviter de passer la nuit ici, ça serait quand même top. Le personnel médical n'est pas réellement d'accord pour qu'elle file. Malgré toutes les demandes qu'elle leur a fait. Pour sûr.

Elle demande à son père s'il a ... s'il a un remède magique afin de pouvoir faire disparaître la douleur. Parce que mine de rien, elle déguste. Vraiment. "Et devenir une junkie parce que j'pourrais devenir accro à leur merde ?" Elle secoue la tête. "J'en entends des vertes et des pas mûres quand j'suis au téléphone. De gens qui prenaient des médocs prescrits par leur médecin et qu'ils ont pas réussi à arrêter." Est-e que ça la terrorise ? Un peu. Elle sait qu'elle en est pas à ce stade. C'est pas comme si elle se faisait mal tous les jours. Mais d'une certaine manière, elle veut prendre ses précautions. D'une certaine manière, comme le dit le vieux proverbe, mieux vaut prévenir que guérir. Et là, le fait de ... de ne pas prendre les anti-douleurs, c'est un peu de la rebellion, certes, c'est peut-être stupide, également. C'est pas avec quelques médicaments qu'elle va devenir accro. Mais elle préfère sincèrement ne pas se laisser tenter par ce genre de choses. Non.

Elle en profite pour lui parler de cette histoire. De ce foutu accident. Et du fait qu'elle trouve ça étrange que les flics ne soient pas venus. Alors, soit ils ont déjà toutes les informations. Soit ils sont en train de bucher. Ou peut-être qu'ils n'ont pas eu l'autorisation pour venir voir Amy. Elle n'en sait rien. Elle se contente d'hausser les épaules. Enfin, surtout celle qui n'est pas blessée. Parce que l'autre ... à chaque fois qu'elle fait un faux mouvement, ça lui fait un mal de chien. Elle va peut-être devoir prendre les anti-douleurs, même si ça l'enchante pas plus que ça d'ailleurs. Mais comme on le dit, hein, parfois, quand y'a pas le choix, y'a pas le choix, non ? "J'sais pas ... peut-être ...." Elle penche la tête sur le côté. "J'espère juste qu'ils vont pas débarquer en plein milieu de la nuit si jamais j'dois rester dans les parages." Parce qu'elle aimerait pouvoir dormir un peu. Même si elle sait que dormir à l'hôpital, c'est pas la joie. Elle va essayer quand même de se reposer un peu.

Et Flora ? Et bien, Amy ne sait pas si ses parents ont été prévenus. Peut-être qu'il faudrait ... qu'elle les appelle. Elle se pince les lèvres. Elie est prêt à aller lui chercher un truc à manger ou à boire. "J'prendrais bien ... un truc sucré, ouais." Ce qu'il veut. Elle s'en fiche. Elle n'est pas bien difficile. Non. Son père finit par sortir et elle attrape son téléphone. Qui est un peu tout cassé. Elle soupire. "Fait chier ..." Va falloir qu'elle se rachète un smartphone. En même temps, hein, c'est pas comme si c'était elle qui avait décidé de casser son téléphone. C'est la faute à pas de chance. Amy porte son téléphone à son oreille, tout en faisant attention à ne pas se couper, ça serait dommage après tout, après avoir composé un numéro. Mais rien. Non. Elle tombe sur le répondeur. Et laisser ce genre de message sur un répondeur, c'est pas top. "Ca va aller Flora ... J'suis sûre que tu vas t'en sortir." Elle l'espère.

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Une chose était sure pour Elie c’est que sa gamine même dans une telle situation avait toujours son sens aiguisé de humour, restant toujours égale à elle-même. C’était une gamine forte, battante ne se laissant pas abattre, elle avait un caractère bien tremper c’était une certitude pour son paternel. « Mais t'aurais pu me faire évader. ». Dit-elle en rigolant certainement, non pas qu’Elie ne voulait pas la ramener chez elle pour qu’elle soit bien plus tranquille qu’ici mais si les médecins lui avaient ordonné de rester c’était surement pour une bonne raison. Il ne jouerait pas avec le feu si c’est pour sa gamine, ça jamais de la vie. « C’est pas que je veux pas te ramener ! Mais... ». Dit-il sincèrement, il n’avait pas envie que sa parte trop en live entre eux, même si elle l’avait dit sur un ton de rigolade mais il avait appris qu’avec sa fille, rien n’est jamais trop simple. Il aimerait être un bon père, il aimerait savoir quoi lui dire pour qu’elle aille mieux, avoir un manuel du bon père serait le bienvenue, mais ça n’existe pas. Il n’avait pas le talent de Laura pour ce qui était de la paternité. Elle prit la parole ensuite pour lui dire clairement qu’elle ne deviendrait pas une droguée pour prendre de médoc à tout va ! C’était bien sa fille pour cela, il n’aimait pas vraiment les médocs le seals, il préférait souffrir un peu et que ça passe mais parfois y a pas le choix que d’en prendre.

Elle lui avait enfin mentionné un peu de ce qu’elle faisait dans sa life, car il n’était pas vraiment au courant de ce qu’elle faisait dans la vie, non elle ne lui parle pas vraiment beaucoup. Une longue relation instable entre eux ne permettait pas qu’elle évolue à ce qu’elle lui dise tout de sa vie. Au grand dam de l’ancien soldat. « Oui je te suis sur cela, je suis un peu comme toi sur ce sujet-là ! C’est la première fois que tu me parle de ce que tu fais dans la vie. Tu es dans le centre des appels des urgences non ? ». Dit-il sur un ton curieux d’en apprendre un peu sur elle, enfin si elle enlever le cran de sureté de sa carapace qu’il avait bien du mal à effriter. Peu de temps après cela elle reprit la parole afin de venir répondre à son paternel sur ce qu’il lui avait demandé il y a peu. « J'espère juste qu'ils vont pas débarquer en plein milieu de la nuit si jamais j'dois rester dans les parages. ». Elie, hochant la tête pour essayer de la rassurer sur ce point-là, c’est clair que s’ils débarquent en pleine nuit ce n’était vraiment pas plaisant pour elle. Mais pour un tel accident, c’était sûr qu’ils viendraient pour prendre tout ce qu’ils peuvent sur cet accident, sachant que Flora était dans un tel état. « Après si tu veux je peux rester là, enfin dans le couloir cette nuit pour pas qu’ils débarquent à l’arrache comme ça dans ta chambre ? ». Dit-il sur un ton sincère mais soulevant une pointe d’hésitation car au vu du caractère d’Amy. Elie venait de prendre la commande de sa fille, elle voulait du sucrée, alors sucrée elle aura. Puis c’était maintenant le temps pour Amy de pouvoir parler à son amie, car cela n’était pas évident de la voir de la sorte. Arrivant à la cafétéria afin de prendre un paquet de biscuit chocolaté, des bonbons et une bouteille de soda pour Amy et un café pour lui, rien de plus il n’avait pas réellement faim. C’est alors que sur le chemin du retour, il était en train de voir un homme, légèrement blessé s’approcher de la porte de la chambre d’Amy. Qui était-il ? Il n’en savait rien, peut-être le type à la camionnette les ayant percutés de plein fouet en grillant le stop.

Une rage s’emparant d’Elie durant l’espace d’un instant, fallait vraiment qu’il se contrôle, son impulsivité lui avait valu tellement de problème. Le type de la camionnette frappant légèrement le montant de la porte pour venir parler avec Amy et voir dans quel état il avait mis deux gamines après avoir merdé sur la route. Voix tremblante pour venir s’exprimer tandis qu’Amy venait de retourner. « Bon…jour ! Je viens voir comment vous allez toutes les deux ! Je tenais à m’excuser d’avoir griller le stop et de vous avoir percuté… ». Dit-il sur un ton sincère tandis qu’Amy le fixant sans rien dire pour le moment. Elie avait tout entendu en se rapprochant dans le silence, pour ensuite se rapprocher à grand pas pour enfin arriver devant le type en question, devant ce minable qui avait surement bu comme un trou. Le saisissant par le col avec une grande force, le soulevant pour venir le plaquer contre le mur en arborant un regard noir. « Je te garantie que si la gosse s’en sort pas, je m’occuperais de toi personnellement espèce de sous merde ! Tu vois cette fille-là [En montrant du regard Amy]… C’est ma fille, si jamais son état avait était pire que celui-là ! Je t’aurais buté sur place ici et maintenant. ». Dit-il sous la colère que cet homme lui faisait ressentir à cet instant. Il voulait lui plier la tête tandis que l’homme d’une voix tremblante vint s’exprimer à nouveau. « Je… suis terriblement désolé… Je m’en veux tellement ! ». Dit-il en arborant un légère larme coulant sur sa joue tout en fixant dans un premier temps Flora dans son lit pour ensuite revenir sur Amy.

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(#) Sujet: Re: i'm fine ; elie Sam 14 Mar 2020 - 9:32

i'm fine

Amy & Elie.

Ca aurait carrément plu à Amy de jouer à Prison Break. Et de se tirer de là. Mais il faut croire que son père n'a aucune envie de prendre des risques et de la satisfaire à ce sujet. Et c'est peut-être ... c'est peut-être pas plus mal d'ailleurs. Enfin, elle n'en sait trop rien. Elle se doute que si les médecins veulent la garder, c'est pour son bien. Certes, c'est pas marrant pour elle. Et oui, ça la fait chier. Carrément. Mais bon. Elle va devoir rester un peu plus. Au moins cette nuit, à l'hôpital. Ca pourrait être pire. Elle pourrait être piégée, comme Flora l'est. Alors, oui, il ne faut pas ... il ne faut pas qu'elle se plaigne trop. Non. Car Flora est quand même bien plus mal lottie qu'elle. Et pas qu'un peu. Mais passons. "Mais quoi ? T'as la trouille de te faire choper ?" Mouais ... Sans doute. Et puis, après tout, c'est lui l'adulte responsable, non ? Et donc là, oui, il est plus ou moins obligé de suivre les avis des médecins. Même s'il n'a pas encore eu l'occasion d'en voir un. Et sans doute que ça sera pas pour tout de suite. C'est pas comme si Amy était en urgence vitale. Non. Et puis, à la base, Amy est majeure. Donc, si Elie est là, c'est juste pour la forme, d'une certaine manière. Si elle le décidait vraiment, elle pourrait très bien se tirer contre avis médical. Mais elle va éviter ... de le faire. Pas besoin d'inquiéter plus que ça ses proches simplement parce qu'elle n'en fait qu'à sa tête et qu'elle n'a pas vraiment envie de rester là plus longtemps. Non.

En tout cas, oui, elle va supporter la douleur. Autant que possible. Parce qu'elle n'a aucunement envie de devenir une junkie. Une accro aux médocs ou que sais-je encore. Elie a un certain sourire quand il voit que sa fille lui parle de son boulot. Elle hoche légèrement la tête. "C'est ça, ouais." Elle hoche de la tête. "J'ai pas tous les appels de la ville parce qu'on est plusieurs ... mais j'en traite pas mal." Dans la mesure du possible. Et parfois, c'est infernal. Parfois, c'est l'horreur, et pas qu'un peu. Elle se doute que ... Et bien, elle se doute que c'est compliqué. Parfois. Elle n'a pas eu à se retrouver de l'autre côté de la barrière. Du moins, être celle qui appelle ... Non. Ca aurait pu se faire ce soir. Oui. Elle aurait pu avoir à appeler. Mais elle était inconsciente. Et c'est pas elle qui a appelé les secours. Sans doute un passant. Elle n'en sait rien. Le principal, c'est qu'ils soient venus. C'est qu'elles aient été secourues. Et qu'elles aillent bien. Enfin, surtout Amy. Flora, c'est une autre paire de manche, si on peut dire ça ainsi. Elle ne sait pas trop ... Et bien, elle ne saurait dire si elle va s'en sortir. Elle l'espère, bien sûr. Mais bon. Quant à la police ... Oui. Est-ce qu'ils vont avoir besoin de son témoignage ? Ou est-ce qu'ils ont ce qu'il faut ? Amy ne sait pas. Encore des interrogations. Après, elles sont les victimes. Ils doivent avoir des témoins. Sans doute. Sans quoi, elles ne seraient pas là en train de se faire soigner. Peut-être qu'ils n'auront pas à venir. Elle hausse les épaules à la remarque de son père sur le fait que ... qu'il peut rester, en dehors de sa chambre, si elle veut vraiment. Elle hausse les épaules. "Je sais pas si c'est bien utile." Elle secoue la tête. "Que tu sois là ou pas, s'ils ont besoin de m'interroger, ils le feront." Et c'est pas pare que Elie est un ancien seal qu'ils auront peur de lui ou quoi que ce soit dans le genre. Donc oui. Elle pense pas ... Enfin, s'il veut rester, il fait ce qu'il veut. Hein. Mais qu'il vienne pas se plaindre qu'il a des courbatures. Enfin, elle doute qu'il se plaigne. S'il veut rester, c'est bien parce qu'il le veut, non ? Et parce qu'il est inquiet pour elle, également.

Il finit par s'en aller, histoire d'aller chercher ce qu'elle lui demande. Ce qu'il veut. Mais quelque chose de sucré. Oui. Pendant ce temps, Amy parle un peu avec Flora. Elle lui tient la main. Histoire de .... Et bien, de l'encourager. Et espérer, sincèrement, qu'elle va s'en sortir. Le truc, c'est que la porte s'ouvre à nouveau. "Ah, t'es déjà revenu ..." Sauf que ... sauf que ce n'est pas son père. Elle fronce des sourcils. Et tout de suite, ou presque, le gars lui avoue qu'il a grillé le stop et que c'est loin qui les a percutés. "Vous êtes gonflé !" Il fout quoi là ? Sérieusement ? Il pense que Amy va être toute gentille avec lui et qu'elle va lui pardonner ce geste inconsidéré ? Non mais ... n'importe quoi ... Ca va pas se passer comme ça. Oh que non. Amy n'a pas vraiment le temps de l'engueuler plus que ça car voilà que son père débarque, à nouveau, qu'il attrape le type par le col et qu'il le plaque contre le mur. Impressionnée ? Pas tant que ça. C'est peut-être un peu extrême la manière dont il réagit. Encore plus quand il avoue volontiers qu'il l'aurait tué si Amy avait été ... grièvement blessée. "Hey oh ... tu vieux bien te calmer ?" Ca sert à quoi de s'exciter comme ça ? D'autant qu'elle va bien. Flora, moins, d'accord. Mais c'est pas la peine, non plus, de faire un tel esclandre. "Dites donc ça à la police. J'suis sûre que ça va leur plaire." Ou aux parents de Flora.

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I'm Fine Elie & Amy C’était bien la peine de prendre des cours sur l’impulsivité si c’était pour péter un câble devant le mec qui avait causé l’accident dans laquelle sa fille aurait pu y perdre la vie. Non c’était plutôt normal pour un père que de réagir de la sorte, surtout quand on possède autant de qualité que lui pour exercer la peur à autrui. Mais pour le coup c’était Amy qui était spectatrice de cette colère, lui ne voulant jamais lui montrer ce qu’il pouvait faire sous la colère. Empoignant le type férocement le soulevant du sol tandis que ce dernier était en pleure face à la colère du paternel de sa victime. Elie, regard noir plongeant dans le regard triste du causeur d’accident, ce type savait qu’un seul mot de travers envers lui ou sa fille et il se faisait cogner sans l’once d’un regret pour le navy seals. C’est alors qu’il y avait bien qu’une seule personne capable d’arrêter le paternel en colère, qui ? Qui d’autre que sa fille pouvait bien le faire redescendre. « Hey oh ... tu vieux bien te calmer ? ». Dit-elle sur un ton sec et sérieux. Relâchant son étreinte brusquement, l’homme venait enfin de retoucher le sol tandis qu’Elie ne relâchait pas totalement le gars en restant empoigné encore ce dernier. Il ne voulait pas le lâcher, il voulait lui faire passer un sale quart d’heure, cela serait suffisant pour lui pour lui faire comprendre la gravité de la chose. « Dites donc ça à la police. J'suis sûre que ça va leur plaire. ». Dit-elle sur un ton agacée et d’une franchise venant tout droit heurter les pseudos sentiments du causeur de trouble.

Elie fixant l’homme se tenant en équilibre sous son étreinte tandis que dans un dernier coup de colère il l’envoyer valser en dehors de la chambre, le type tombant au sol, choqué de la réaction d’Elie qui prit la parole. « Casse-toi avant que je ne change d’avis… ». Dit-il sur un ton remplit d’une hargne envers son comparse au sol. Prenant soin de revenir sur l’une des chaises de la chambre sans l’once d’un mot, se posant dessus tandis que ses jambes vibré sous le coup de la colère qui le submergeait de part et d’autre de son corps. Il ne savait pas quoi dire, pas quoi faire pour faire face à sa fille, le regard fuyant sans l’once d’un mot. Tellement plus simple de ne rien dire à sa fille, de faire rien d’autre que de regarder partout sauf elle en attendant qu’elle se décide d’ouvrir la bouche en premier. Se calmant petit à petit en esquivant bien évidemment le regard de sa fille, elle devait se demander ce qu’il avait, non elle savait surement qu’il avait un tempérament de feu, du moins Laura lui avait surement parlé ou pas de son impulsivité. Il n’en savait rien en vrai, avait-elle parlé de lui à Amy ? Non, il ne le savait pas, il ne lui en voudrait même pas, il était partit et avait perdu le droit de se plaindre concernant Laura ou sa fille. Il se demandait dans un coin de sa tête, s’il devait s’excuser auprès d’Amy ! Oui il le fallait, mais allait-il le faire ? Il n’en savait rien, il rester planter la sans rien faire. Amy spectatrice sans réellement dire quoique ce soit, tout comme lui en vérité. Se levant en gardant ses distances pour venir lui dire enfin quelques mots sur un ton remplit de regret et de sincérité. « Désolé pour ça Amy ! ». La regardant enfin sans fuir son regard tout en se grattant la nuque, ses jambes étaient en train d’arrêter petit à petit de trembler. En y repensant il aurait sincèrement put le tuer le type qui avait causer l'accident, dans cet état il n'était pas vraiment lui même.

@Amy Castle - i'm fine ; elie 873483867

:copyright:️ DABEILLE

(#) Sujet: Re: i'm fine ; elie Mer 18 Mar 2020 - 17:17

i'm fine

Amy & Elie.

Jamais ... Jamais elle n'aurait cru voir son père ainsi. En colère. Quand elle était gamine, elle le voyait souriant. Il s'occupait d'elle. Les rares fois où ... Où il était dans les environs. Et là ... Ouais, c'est une nouvelle facette de son père qu'elle découvre. Est-ce que ça lui fait peur ? Pas vraiment. Non. Parce que Amy a un caractère bien trempé. Parce que ... parce qu'elle est comme ça. Elle est un peu comme lui. Elle a le sang chaud. Oui. Tout comme lui. Pour sûr. Pour autant, il est prêt à casser la gueule à cet inconnu. Ok, il a mis sa vie en danger. Ok, elle n'était pas seule dans la voiture, et Flora, elle ... Et bien, c'est grave. Mais avec un peu de chance, elle va s'en sortir, et c'est tout ... c'est tout ce qui est le plus important, non ? Enfin, l'issue pour Amy, c'est bon, elle est connue. Un bras et un nez. Mais pour Flora, c'est une autre histoire. Oui.

Après quelques minutes seulement, Elie finit par lâcher le type qui se retrouve un peu le cul par terre. Devant tout ce vacarme, des infirmiers viennent quand même voir. Faut dire que le père d'un patient botte le cul d'un patient, oui, ça fait ... disons que c'est pas tous les jours que ça se passe de la sorte. Non. On aide le patient à se relever tandis que Amy se rapproche de la porte. "Vous devriez l'emmener près des flics. Il a des petites choses à leur raconter sur notre accident." L'infirmier qui s'occupait d'Amy, un peu plus tôt, a un hochement de la tête. Si les flics ne savaient pas qui a fait le coup, et bien, maintenant, ils le sauront. Oui. Elle ne sait pas ce qu'il risque. Elle ne sait pas s'il est sous l'emprise de la drogue ou bien de l'alcool. Elle ne sait pas vriament si ... Et bien, si c'est vraiment la faute à pas de chance, si c'est une faute d'inattention, ou bien si ... si c'est vraiment un crétin. Oui. C'est vraiment difficile de savoir par rapport à tout cela. En tout cas, tout ce qu'elle sait, c'est qu'il va devoir s'expliquer. Pour sûr.

Elie s'installe sur une des chaises. Il est ... Il essaie de retrouver son calme mais ça doit pas être simple pour lui. Enfin, c'est pas lui qui a eu cet accident. C'est pas lui qui a le nez amoché. Et encore moins lui qui a une épaule en moins. Pour le moment. Elle va guérir mais bon. Elie ne dit rien. Il reste silencieux. Il se tait. Avant de finir par briser le silence de la chambre. Enfin, silence, façon de parler. Parce qu'il y a toujours les machines qui tiennent en vie cette pauvre Flora. Elle va avoir besoin de temps. Elle va avoir besoin ... de prières. Oui. Amy n'est pas du genre croyante. Elle ne l'est même pas du tout. Son père s'excuse. "T'aurais été jusqu'au bout ?" Est-ce qu'elle est en colère ? Peut-être un peu. "T'aurais fini derrière les barreaux." Et elle sait que ... que c'est pas forcément ce qu'il souhaite. A moins qu'il ne veuille réellement tout gâcher entre eux. Et ça, ça serait la meilleure solution, justement, pour que ça se passe mal. Et c'est pas ce qu'il veut, non ?

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