« derrière les sourires se cachent les plus sombres secrets... »     mimi faure & elias sanders

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Elias Sanders a une vie assez rempli, il est déjà bien occupé mais ça ne l’empêche pas de poursuivre sans but connu ses rencontres parfois hasardeuses. Entouré souvent que de femme, il n’empêche pas que c’est souvent difficile de l’approcher. Plus encore depuis que sa vie déraille complètement. Sortant du bar où il avait élu domicile depuis plusieurs semaines maintenant, il ne s’attendait pas à ce que sa soirée prenne une autre tournure que se retrouver si confortablement dans son lit. Il était fatigué de sa journée, à pourchasser les méchants, alors que la limite est si facilement franchissable, et il le sait. Lui-même n’est pas juste ce bon flic aux règles si intransigeantes. Non il l’enfreint ses propres règles le soir, quand le soleil se couche et qu’il parcoure sa ville dans son bolide. Et qu’il se sent si brillant, si étincelant, comme si jamais cette flamme ne s’éteindra. Comme si ses courses valaient le coup. Sans doute que oui… Il marche sur le trottoir, il fait à peine attention à ce qui se passe autour de lui. Il ne fait pas vraiment gaffe au chahut autour de lui. Encore moins à cet ombre au fond d’une ruelle. Mais il entend crier. Il ignore alors ce qu’il se passe, et ne tarde pas à retrouver une femme appuyée contre le mur, un homme menaçant se tenant devant elle. Il n’intercepte pas sa voix, ni ses paroles, il est beaucoup trop loin, mais ça ne sent pas bon et récupérant son arme – même si il ne compte pas spécialement s’en servir, il avance avec l’arme pointé sur l’homme. « Fout l’camp ! Dégage ! » Et si il devait tirer en l’air, il le ferait. Il avance pour finalement se retrouver à un mètre d’eux, l’homme se tourne vers la femme, et Elias parvient à distinguer ses formes, il fronce les sourcils en l’apercevant, alors que l’homme part en courant « Mimi… Est-ce que ça va ? » Il s’avance alors vers elle, rangeant son arme. Arrivant à sa hauteur, il cherche à lui faire relever son visage vers lui. Il la connait, pas de beaucoup, mais suffisamment pour savoir qu’un homme qu’elle aime l’attend chez lui – ignorant alors les réels soucis du couple. Alexander est un flic comme lui, en tant que tel il a du respect pour lui. Mais il ignore tout Elias, il ignore le mal qu’il procure à sa femme. « On doit pas rester ici… C’est dangereux. » Qu’il avoue le brun avant de vouloir l’aider, mais pas de la meilleure des manières. Pas comme Mimi le voudrait sans doute. « Viens, je te ramène chez toi… Il s’inquiète tant pour toi… » Chez lui aussi. Chez Alexander, un regard compatissant, elle allait trouver cette paix désormais.

@mimi faure

Mimi peut sortir. La nuit est tombée et elle a finit par s'habituer à son nouveau quotidien. Des nouvelles habitudes et un sommeil complètement décalé. Qu'importe. Elle a trouvé son rythme Mimi, celui qui lui permet de sortir, qui lui permet de vivre et d'être un minimum libre, parce qu'au fond Mimi n'a jamais été aussi libre que depuis qu'elle est partit de chez elle. Depuis qu'elle a fuit Alexander. Elle a prise son petit sac Mimi, celui dans lequel elle range le peu de billets qu'elle a. Elle ne sait pas encore où elle va aller, elle découvre la ville au fur et à mesure des nuits. Peut-être du côté du parc dans l'espoir d'y trouver peut-être Ash ou dans un bar musical dans une probable nouvelle rencontre avec Zeppelin. Elle ne sait pas encore, elle laisse ses pas décider pour elle. Mais rien ne se passe jamais comme elle le veut, il y'a cet homme à moitié ivre qui lui tombe dessus. Qui cherche à lui arracher son sac. Mimi crie. Ne lache pas le sac qu'elle garde précieusement contre elle, parce que c'est le peu qu'elle a. On l'a entendu. Une voix qui transperce la nuit, le soulagement qui prend vie chez Mimi. Son regard qui rencontre celui d'Elias, elle n'a jamais été aussi contente de le voir qu'à ce moment là. «Je... oui ça va. Je crois que oui.» Elle va bien oui. Parce qu'il est arrivé à temps. Mimi a eu beaucoup de chance et elle le sait. Mais elle blêmit, se décompose à l'évocation d'Alexandre. «Ne me ramènes pas là-bas ! .» sa voix déraille un peu et elle parle peut-être un peu plus fort que ce qu'elle ne le devrait. Non. Il ne doit pas la ramener là bas, surtout pas. Il s'inquiète pour elle ? Mimi a envie de vomir. Alexander est si doué pour manipuler son monde. Son entourage.«Ne lui dit pas que tu m'as vu. Je t'en prie.» Parce qu'elle ne pourra jamais s'en sortir Mimi si Elias mène Alexander jusqu'à elle. Elle a l'impression que son cœur va s'arrêter de battre, les larmes menaçant de dévaler ses joues. Est ce qu'il se rend compte qu'il tient sa vie entre ses mains ? Elle espère que oui. Parce que Mimi ne sait plus si elle peut faire confiance a la justice. Si elle peut faire confiance à la police finalement.

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Il ignore que la femme qui se tient contre le mur au bout de la ruelle n’est autre que l’épouse d’un collègue. Un flic, que Elias connaît à peine, mais suffisamment pour pouvoir souffler son prénom alors qu’il se rapproche sans réticence des deux silhouettes. L’arme pointé sur l’homme, c’est ce qui fera peser dans la balance, à moins que l’homme est armé, mais il a besoin d’avoir le cœur net, et avance lentement, sans un geste brusque, le regard bien décidé à défendre la jeune femme. Non seulement parce qu’il la connait mais aussi et surtout, parce qu’il est du genre protecteur envers les femmes, Elias. Un peu trop sans doute, mais on ne le changera pas. L’homme part en courant, et il n’attend pas une seconde pour savoir si elle va bien, si elle n’a rien de blessée. « Je... oui ça va. Je crois que oui. » Elle est perdue, elle se perd dans ses mots, Elias s’approche d’elle, avant de relever ses yeux sur elle, un sourire en coin. « Il ne t’a pas touché ? » Qu’il demande alors, qu’elle semble hésitée. Elle est même paniquée, il le reconnaîtrait entre mille. Sa mère était pareille quand les hommes abusaient d’elle et que le petit enfant qu’Elias était à l’époque, s’approchait d’elle. Mimi a ce même visage, ce même regard inquiète, prête à trembler comme une feuille, à s’écrouler à même le sol. « Ne me ramènes pas là-bas !  » Qu’elle avoue, retenant le bras du flic quand il prononce son nom, quand il évoque l’image de son mari. Elias ne sait rien, il ne devine pas le mal qu’il lui fait… Il fronce les sourcils, « Est-ce que t’es sur que tout va bien ? » Il ne comprend pas vraiment ce refus, elle devrait être soulagée, elle devrait être heureuse… Mais c’est tout le contraire… « Tu as besoin d’aller à l’hôpital ? » Elias n’a pas de doute à avoir le connaissant, il pense que peut-être que quelque chose lui est tombée sur sa tête. « Ne lui dit pas que tu m'as vu. Je t'en prie. » Qu’elle lui demande sans qu’il ne saisisse l’importance réelle de ses mots. Un soupire sort de la bouche du flic, alors qu’il demande, « d’accord Mimi, je dirai rien… » Il obtempère sans vraiment tout comprendre, avant de la laisser s’appuyer sur lui, pour qu’elle puisse se reposer sur le flic. Ils vont avancer à son rythme, mais Sanders scrute les environs. La nuit c’est l’univers des délinquants et des dealers, et lui-même pro des courses illégales, il le sait mieux que personne. Il suffirait que le mot flic s’échappe pour qu’ils se retrouvent encerclés. « Viens je te ramène en lieu sûr, ici c’est dangereux… » Il lui sourit légèrement, et commencent à avancer, cherchant à comprendre ce qui s’est passé, quel genre de message elle tente de lui faire passer. Il avait ce besoin de protéger les femmes. Ce besoin de détruire toute violence.

Elle est au mauvais endroit au mauvais moment, à croire que c'est finalement l'histoire de sa vie, sauf que cette fois, Carter n'est pas dans les parages. Non. Mimi n'avait pas eu le temps de s'y habituer de toutes façons. En revanche, c'est un autre homme qui lui vient en aide, un homme qu'elle ne reconnaît pas tout de suite, encore en état de choc ce qui vient de se produire. De ce qui aurait pu arriver si une fois de plus personne n'était venue l'aider. Mimi ne veut plus que ça arrive. Elle veut apprendre à se défendre, à ne plus se laisser marcher dessus par quique ce soit. C'est en tout cas le premier constat qui lui saute aux yeux. Elias s'approche d'elle et Mimi secoue doucement la tête.« Non, il ne m'a pas fait mal.» Elle précise doucement. Elle a eu de la chance qu'un policier soit dans les parages. Un peu moins que ce soit un collègue d'Alexander. Oui, ça c'est un réel problème. Aprés le tour de Connor, c'est celui d'Elias, à croire que l'univers est contre elle. Ou qu'il est temps d'affronter les choses. Elle ne sait pas. Il parle de la ramener chez elle alors oui, elle panique, dans tout les sens, elle ne veut pas, ne peut pas, et la blonde agrippe son bras pour l'empêcher de continuer sur sa lancée. Il ne peut pas lui faire ça hein ? Non. Surtout pas. Elle ne s'en sortira jamais s'il fait ça, alors oui, elle prie pour qu'il l'écoute et pour qu'il l'entende surtout. « Je n'ai pas besoin d'aller à l'hôpital, je veux juste retourner à l'hôtel. » C'est tout. elle n'a rien à faire à l'hôpital de toutes façons. Il accepte de ne rien dire et elle soupire de soulagement la blonde, elle a presque envie de se laisser aller complètement à ses larmes pour se soulager de toute la peine qu'elle ressent. Mais elle ne le fait pas, elle garde la tête haute pour rester forte Mimi, et surtout pour éviter qu'on ne lui pose trop de questions. Mimi s'accroche un peu à lui et marche à ses côtés, doucement. Il ne la presse pas et ça lui fait du bien. « Merci Elias...» Oui. Beaucoup. Parce qu'elle se sent plus en sécurité maintenant qu'il est là. « Tu termines de travailler à quelle heure ? » Elle demande doucement. Parce qu'il fait déjà bien nuit, et elle n'a pas vraiment envie de lui monopoliser tout son temps non plus. Mais ce soir Mimi n'est pas une femme battue, elle est une citoyenne à qui on vient de rendre justice.

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Il s’est perdu au gré des rues, Elias, il marche sans but précis, si ce n’est celui de rejoindre son appartement qu’il loue avec sa petite sœur Erin. Il ne s’attend pas à la voir, Mimi dans ce lieu. Elle est comme sa petite sœur, elle paraît douce, gentille. Elle est même jolie, il ne peut totalement le nier, mais probablement n’a-t-il jamais eu besoin de le penser, elle est mariée. Mariée à un policier et si il n’a aucune raison de se méfier de ce flic, le fait qu’elle repousse sa proposition le surprend. Le déstabilise, quoi doit-il penser de cela ? Pourquoi ne veut-elle pas de son aide ? Il se demande bien la raison pour laquelle, elle repousse l’offre qu’il vient de lui faire. N’est-elle pas en sécurité chez elle, dans sa propre demeure ? Et inconsciemment, elle éveille les soupçons du flic, qui est bien trop protecteur envers les femmes, n’offrant aucune seconde chance aux hommes, pas même parfois une chance. « Non, il ne m'a pas fait mal. » Qu’elle lui répond, alors qu’elle pose sa main sur le torse de Elias, reprenant un minimum confiance en elle, et contenance. Il répond d’un signe Il lui sourit, pour la calmer, alors qu’elle s’emballe dès lors qu’il a prononcé le prénom d’Alexander. Etrange sensation qui l’envahit sans qui il ne saurait dire si il peut avoir confiance en cet homme, à présent. « Je n'ai pas besoin d'aller à l'hôpital, je veux juste retourner à l'hôtel. » Elle se renferme et il n’a d’autre choix que d’obtempérer, pour cela il traduit par un sourire, il ne trahira pas sa confiance, si elle n’est pas prête à affronter son mari, ni ses peurs, il ne forcera rien le flic. Il est bien placé pour savoir ce que ça peut lui faire. « Appuie-toi sur moi, tu sais la rue de ton hôtel ? » Qu’il rétorque, comme pour assurer qu’il allait la raccompagner à l’hôtel. Bien sûr qu’il cherchera à comprendre, bien sûr qu’il allait vouloir mener l’enquête. Ca fait partie de ses gênes de poser des questions, de comprendre. De mener l’enquête. Et plus encore si ça concerne un autre policier. Pas qu’il soit dans la prétention de vouloir éliminer ses collègues, mais Elias a certaines valeurs et il ne saura jamais y déroger, plus encore quand ça concerne les femmes. « Merci Elias.. » Ils marchent le long de la rue, sur le trottoir, il est vigilant à ce qui se passe autour de lui. « Tu termines de travailler à quelle heure ? » Il finit par sourire légèrement, avant d’avouer, « t’en fais pas, j’ai déjà finis mon service depuis deux heures facile… » En réalité il revenait de bar quand il l’a croisé sur le chemin pour rentrer chez lui, à pied. Arrivant dans la rue de l’hôtel où Mimi semble dormir pour ses nuits sombres. Et ils parviennent finalement à rentrer chez elle, dans l’hôtel, passant le pas de la porte, « tu veux boire un verre d’eau ? » Qu’il s’enquit de demander, avant de refermer à clef la porte de la chambre derrière lui, il ne connaissait pas l’endroit mais c’était pas bien compliqué, la grande chambre attenant une petite salle de bain. Elle s’installe, assise sur le lit. « Est-ce que ça va aller pour cette nuit ? » Il allait sûrement pas tarder à devoir rentrer.

Mimi s'est perdu dans une ruelle sombre, elle tremble, elle est fatiguée de faire toujours les mauvaises rencontre, mais il faut croire qu'il y'a quand même une bonne étoile là, quelque part qui veille sur elle, parce qu'on finit toujours par venir la secourir. C'est Elias qui est là ce soir, qui était là au bon moment et la blonde est soulagée de le voir. Rassurer jusqu'à ce qu'elle entende qu'il veut la ramener chez elle. Non. Surtout pas. Pas ça. Mimi se fige. Mimi a peur. Mimi tremble. Elle ne veut pas. Elle a l'impression de suffoquer. Mais Elias lui sourit, il la rassure alors elle arrive à se calmer. Elle n'a pas mal et on ne l'a pas touché, elle veut juste rentrer à son hôtel maintenant. Un lieu qui n'est même plus sure pour elle à présent. Elle ne veut pas entendre parler d'hôpital, elle sait ce qu'on penserait d'elle avec toutes ces tâches sur son corps. On la verrait comme une victime, ce qu'elle est, mais elle ne veut pas de cette image là. Elle veut rester Mimi la chanteuse aux yeux du monde, pas la femme battue. Mimi s'appuie sur lui, se repose, elle reprend des couleurs et tente de faire les choses différemment.«C'est l'emporium hôtel, il n'est pas trés loin d'ici. » Elle souffle doucement. Il est là, présent et il ne cherche pas à lui poser milles et une question. Et ça fait du bien parce que Mimi ne se sent pas de taille à affronter un interrogatoire pour le moment. Elle est épuisée, affligée et elle veut juste se reposer maintenant. Il a déjà finit son service et Mimi s'en veut un peu de le monopoliser. «Oh pardon Elias, tu dois être épuisé et tu es là, entrain de t'occuper de moi. Tu habites loin d'ici ? » Elle demande doucement, parce que si c'est le cas elle peut bien partager son lit avec lui pour la nuit. Ils n'auront qu'à se serrer un peu mais elle ne le laissera pas reprendre le route de manière aussi tardive s'il vit loin. Ils arrivent à l'hôtel, dans sa chambre et la blonde hoche doucement la tête. «Je veux bien s'il te plaît. » Elle s'assoit sur le lit en attendant qu'il lui donne un verre d'eau. Elle tremble encore et quand il le lui donne elle le fait tomber au sol, le verre se brisant. Mimi se précipite pour nettoyer les bouts de verres et se coupe. Elle lâche prise, laissant libre court à ses larmes.«Je suis tellement épuisée... » Elle a l'impression de suffoquer. De mourir. Elle n'y arrive plus Mimi.

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Il ne pensait pas tomber sur Mimi à vrai dire en passant par cette ruelle, mais il ne sait pas faire demi-tour Elias. Peut-être à cause de son boulot, alors il est inutile de penser qu’il pourrait faire demi-tour, c’est impensable et c’est la raison pour laquelle il se retrouve très vite à la séparer d’un mec. Mais il est aussi conscient qu’ici, il n’est pas tout à fait à sa place et que même si il a son arme sur lui, et qu’il saurait s’en servir, ce n’est pas vraiment ce qu’il désire. Et s’il peut avoir le choix, il le prendra. S’il peut éviter de blesser quelqu’un, il le fera. Mais pas contre la vie de la jeune femme, qui se tient à présent à ses côtés. Il l’aide à la relever, s’inquiète, vraiment pour elle. Il a ce regard inquiet pour la jeune femme, car elle semble être toute seule, à traîner dans la nuit. Et ce n’est pas quelque chose qu’il aime. Pas si tard, pas toute seule. « C'est l'emporium hôtel, il n'est pas trés loin d'ici. » Qu’elle avoue en parlant de son hôtel, qu’il est bête, il aurait dû y penser plus vite. Il l’aide un peu à marcher, il a des questions qui lui brûlent les lèvres. Des tas de questions, des milliers même, mais il sait qu’elle n’y répondra à même pas 1% d’entre elles, alors il se tait. Il aura bien d’autres occasions à en savoir davantage sur elle. Sur cette histoire.  « Ok, à la moindre envie, on s’arrête faire une pause. » Qu’il avoue, en regardant par moment derrière lui, et sur les côtés. Prêt à la défendre, prêt à riposter si il y a besoin. Il déteste qu’on s’en prenne aux femmes Elias. Il ne supporte pas ça, à cause de son père et du traitement qu’il filait presque tous les soirs à sa mère, en rentrant du travail alors que Elias était encore un jeune enfant, et qu’Erin n’était même pas née. C’était un soulagement pour le flic de savoir que cet homme ne s’approcherait plus de sa mère quand il a pris toute ses affaires à la naissance de sa petite sœur. « Oh pardon Elias, tu dois être épuisé et tu es là, entrain de t'occuper de moi. Tu habites loin d'ici ? » Qu’elle demande presque arrivés devant la bâtisse, « t’en fais pas je vais juste m’assurer que tout aille bien pour toi, et je rentrerai… » Il sourit avant de rentrer dans le hall de l’hôtel, puis dans l’ascenseur et ainsi dans la chambre plus que modeste de Mimi. Il sourit quand elle accepte un verre d’eau. « Je veux bien s'il te plaît. » Il fonce dans la salle de bain, comme si c’était chez lui, comme il connaissait l’endroit par cœur. C’était cela dit pas très compliqué de connaître le lieu, il y avait juste deux pièces. Et en revenant il tend le verre d’eau, mais à peine en main, qu’elle le lâche, et il se brise et toute l’eau renversé. « Je suis tellement épuisée... » Qu’elle dit alors qu’elle se relève du lit pour ramasser les débris de verre, il s’abaisse à son tour voulant l’aider. « Tu devrais t’allonger alors… » Qu’il souffle en ramassant quelques verres, alors que la proximité est proche. Sa main qui effleure celle de Mimi. « Il faut pas te mettre dans des états pareils… » Il aurait tant de questions à poser, mais reste discret. Elle ne veut peut-être pas en parler.

Il est là et c'est tout ce qui compte finalement parce qu'encore une fois, Mimi a échappé au pire. La blonde désigne l'emporium hôtel, ce n'est pas trés loin, heureusement pour elle. Alors maintenant, Mimi veut juste rentrer, et retrouver un semblant de paix. Elle voudrait le remercier comme il se doit, mais elle ne sait pas comment faire, encore trop tremblante pour penser à quoique ce soit. Ils prennent le chemin de son hôtel et Mimi se contente d'hocher simplement la tête. D'accord oui, ils feront une pause si nécéssaire, mais elle est presque certaine qu'elle n'en aura pas besoin, parce qu'elle veut juste rentrer maintenant. Juste partir et retrouver son lit et un peu de paix. Elle est fatiguée, au bord du rasoir même, mais elle ne doit pas se permettre de craquer. Pas comme ça. Mimi s'excuse, parce qu'il est là, à l'aider, alors qu'il ferait mieux de rentrer chez lui. Il doit être épuisée et elle est entrain de l'embeter avec ses histoires. «D'accord. » Oui d'accord, elle comprend Mimi. Il va pouvoir bientôt rentrer chez lui et ce sera moins embêtant. Ils arrivent finalement dans sa chambre et la blonde accepte un verre d'eau, elle en a bien besoin pour reprendre un peu contenance et retrouver des couleurs. Assise sur le lit, elle attend patiemment. Elias revient avec un verre d'eau pour elle et Mimi s'en saisit, mais elle le fait tomber. Chavirer. et casse finalement le verre au sol. Elle se sent idiote et ses nerfs sont véritablement entrain de lâcher. Elle est fatigué et elle le lui souffle la blonde. Elle se baisse pour ramasser les bouts de verre mais Elias vient l'aider et elle essaye de sourire un peu à travers sa tristesse. Elle se demande pourquoi il est encore là à l'aider, aprés tout, il ne la connaît pas tant que ça, juste de vue les rares fois où Alexander l'a présenté à ses collègues, en la traitant d'allumeuse par la suite chez eux, en levant la main avec férocité sur son visage. Homme néfaste. Leurs mais qui se frôlent et Mimi qui se met à rougir un peu. Douce chaleur qui l'envahit.«Je sais je... J'ai l'impression que tout est compliqué en ce moment. » Et ce n'st pas qu'une impression. Tout l'est de toutes façons. Mimi se redresse et s'allonge sur le lit, elle voudrait s'enrouler dans la couette et ne plus en sortir. Vraiment.«Je suis désolée, je ne sais même pas quoi t'offrir pour te remercier. » Parce que Mimi n'a même pas de quoi lui payer un verre au bar. Non. Rien du tout. Mimi n'a finalement pas grand chose à offrir.

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Il ignore ce qui se passe à présent dans sa tête, ce qui envahit la jeune femme à présent. Cette sensation de perdre pied, de n’être qu’une marionnette de plus dans la vie d’un homme. Elle pourrait tout lui raconter, elle pourrait tout lui dire, qu’il aurait du mal à y croire. Parce qu’il connaît Alexander, et qu’il doit bien avoir ses avantages. Aux yeux du flic, Mimi n’a jamais été forcé de l’épouser, il ne sait pas tout ça, et refuse d’admettre que c’est possible. Qui voudrait de nos jours forcer le mariage de sa propre fille ? Et pourtant, il sait bien pour en être la cause directe, qu’il y a certains pères qui ne devraient jamais avoir d’enfant. Quand ils arrivent dans la chambre, il soupire légèrement, elle est au moins en lieu sûr. C’est tout ce qui compte pour Elias, à présent. Il ne la connait peut-être pas beaucoup, mais elle est une citoyenne comme tout le monde. « D'accord. » Qu’elle souffle, elle semble perdue, complètement désorientée alors que la pièce n’est pas très grande, et il constate qu’elle ne va pas très bien. « Tu es sûre que ça va Mimi ? » Qu’il demande, calmement, l’observant quelques instants, et proposer un verre d’eau lui passe à l’esprit. Et quand elle renverse le verre sur le sol, il n’hésite pas à ramasser les bouts, et il la ressent cette attraction. Quand il effleure sa main. « Je sais je... J'ai l'impression que tout est compliqué en ce moment. » Elle se relève alors, se laissant tomber de nouveau sur le lit, il relève ses yeux sur elle. « Pourquoi tu te fais pas aidé ? Tu n’as pas de famille ici ? » Il réalise trop tard que sa question est peut-être un peu trop personnel, et qu’il ne connaît quasiment rien de sa vie. Il finit par aller chercher la poubelle dans la salle de bain, et y jette les bouts de verre. Une fois terminer, il repose la poubelle dans la salle de bain et se lave les mains avant de la retrouver, étendue sur le lit, « je suis désolée, je ne sais même pas quoi t'offrir pour te remercier. » Il s’assoit sur le rebord du lit, la regardant un instant, souriant. «  T’en fais pas. Si tu as besoin de parler, je suis là, tu sais. » Qu’il souffle, réconfortant. Non elle ne sait pas, mais désormais si.

Ce serait facile, de tout lui raconter. Il est flic en plus, il pourrait peut être l'aider à trouver une solution. Mais Mimi est lucide, craintive, on ne la croirait pas, et Alexander le lui a suffisamment répété pour qu'elle y croit, on la traiterait de menteuse, parce qu'aux yeux des autres il est un flic respectable. Pourtant, ce n'est pas le cas, Mimi est bien placée pour savoir dans quelles affaires il trempe, dans quelles magouilles il se fourre. Mais non, elle se tait et tient sa langue, parce qu'elle a été formatée pendant des années, être belle et se taire. Des paroles abaissantes et insultantes, incroyablement misogyne. « Je... Je crois que je suis encore sous le choc de l'agression.» Non, ce n'est pas vrai. Parce qu'elle a eu bien moins peur de ce voleur que d'Alexander, parce qu'en réalité c'est à peine une goutte d'eau dans ce vase qui est entrain de déborder et de se déverser partout autour d'elle. En elle. Un verre qu'elle n'est même pas capable de tenir dans sa main et des morceaux qui se brisent au sol. Les mains qui se touchent, se frôlent et Mimi se sent rougir un peu. Contact électrique qui lui fait quelque chose. Qu'elle a ressentit quelques jours plus tôt entre les bras de Carter. Qu'est-ce qu'elle fait Mimi ? Parce que se perdre contre des hommes n'a jamais été son objectif, n'a jamais fait partit de ses envies non plus et pourtant, il faut croire qu'elle se découvre femme pleinement depuis qu'elle est partit du domicile conjugale. « Je n'ai que mon père... mais il est malade. Il est atteint de la maladie d’Alzheimer.» Alors non, Mimi ne peut pas lui demander d'aide, comment elle le pourrait quand il la confond avec sa mère quand il la voit ? Quand il la prend pour une infirmière la minute d'aprés ? C'est impossible. Et quand bien même..C'est lui qui l'a incité à épousé cet homme. Pour des dettes qu'il ne pouvait pas rembourser. Et même si elle ne le détestera jamais, une part d'elle lui en veut. Terriblement. Elias revient et s'assoit sur son lit, la blonde se redresse un peu. Il faudrait peut être qu'elle lui donne quelques explications non ? « Tu sais ça... ça ne se passe pas trés bien entre moi et Alexander. C'est pour ça que je suis partit. Je sais que c'est radicale comme solution, mais je n'avais pas vraiment le choix.» Est-ce qu'elle en dit trop ? Elle espère que non. Qu'il ne comprendra pas le sens caché derrière sa phrase, et les véritables actes de son mari.

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Il a l’habitude Elias de venir aider les jeunes femmes, et ça fait partie de ses ambitions précédentes pour vouloir devenir policier. C’est la raison pour laquelle il a fait ce métier plus qu’un autre, parce que son père battait sa mère et que du jour au lendemain, il a pris la fuite, sans jamais revenir vers lui. Elias ignore que ce dernier a recontacté Erin, la petite dernière et qu’il la voit, parfois. Et le jour où il fera connaissance avec cet homme, ce jour-là il ne donne pas cher de sa peau, en ignorant son identité, et le fait qu’il puisse encore vivre à Brisbane. Il a préféré sa carrière que sa famille. Il a préféré fuir que d’affronter. Et en ça, il le déteste si bien qu’il généralise les hommes. Evidemment qu’il serait du côté de Mimi si il apprenait la vérité, parce que rien ne pouvait être l’inverse. Rien ne pourrait ébranler son amour pour défendre les personnes dans le besoin, plus encore si elles demeurent femmes. «  Je... Je crois que je suis encore sous le choc de l'agression. » Elle s’installe sur le lit, tremblante, du moins il ne regarde pas vraiment l’attitude qu’elle peut avoir sur son visage, déjà bien occupé à ramasser les bouts de verres. Et finalement il s’installe lui aussi sur le lit après avoir tout jeté les bouts de verres, il lui sourit, tente de la rassurer comme il peut. Il a l’habitude de ce genre de choses Elias. Il a l’habitude de remonter le moral de d’autres personnes. Finalement, il n’est pas si inhumain qu’il ne laisse paraître. «  Ca va aller, je suis là maintenant, tu es en sécurité ici… » Dans cette chambre d’hôtel, qu’elle ne connaît probablement pas depuis bien longtemps. Mais mieux vaut être ici que dehors, dans la rue. C’est ce qu’il se dit… Et puis avec lui, son secret est bien gardé, il ne répétera pas à Alexander qu’elle est ici. Alors qu’elle tente de le fuir, visiblement, dont la raison lui reste néanmoins secrète. Comme si Mimi cherchait à changer de sujet, à ne pas lui dire. « Je n'ai que mon père... mais il est malade. Il est atteint de la maladie d’Alzheimer  » Elle n’as donc personne pour l’aider, personne d’autre que peut-être quelques rares personnes qui ont croisés sa route. Est-ce suffisant ? « Pas même une amie ? » Il demande en haussant les épaules, lui-même n’a que très peu d’amis, il ne fait habituellement pas confiance aux gens. Rien de mieux pour se faire trahir, puis Elias est pas quelqu’un de très facile à vivre dans la vie ordinaire. Il est impulsif, assez prétentieux pour laisser place aux autres. Elle se relève légèrement, elle est plus apaisée que précédemment, et peut-être plus favorable à discuter. « Tu sais ça... ça ne se passe pas trés bien entre moi et Alexander. C'est pour ça que je suis partit. Je sais que c'est radicale comme solution, mais je n'avais pas vraiment le choix. » Il réfléchit un instant avant de demander, doucement, « c’était si… Grave que ça ? » Pour pas qu’elle veuille trop en dire ? Pour pas qu’elle lui dise ouvertement les choses ? Peut-être la battait-il au final ? «  Je veux dire… Si c’est vraiment grave, tu peux porter plainte tu sais… » Qu’il avoue, rassurant, se rapprochant légèrement d’elle, tentant de percer le mystère en la regardant.

Il lui faut un peu de temps pour s'en remettre, pour réaliser ce qui aurait pu se passer dans cette ruelle. Mimi a eu probablement se dose de violence pour toute une vie, elle voudrait juste qu'on la laisse tranquille, en paix. Ce n'est pas trop demandé pourtant non ? Elle souffle un peu, assise sur ce lit, ses jambes ne la porte plus de toutes façons alors c'est rassurant de sentir le matelas sous son corps. Elias termine de ramasser les bouts de verres et elle le remercie, elle n'aurait pas eu la force de s'en occuper ce soir, elle est bien trop éreintée pour ça. Il est gentil Elias, il a un beau sourire aussi, c'est la première constatation qu'elle s'est faîte chez lui. Oui, il est là, mais il va bien devoir rentrer pourtant. La blonde ne sait pas d'où lui vient cette dose de courage, ou peut être est-ce la peur d'être de nouveau seule qui parle pour elle. «Tu... Tu veux bien rester cette nuit ? .» Au moins le temps qu'elle s'endorme, elle ne lui en voudra pas la blonde, s'il part au beau milieu de la nuit, mais elle a besoin de savoir que quelqu'un veille sur elle ce soir. elle en demande peut être trop, sans doute même, mais elle s'accommode de plus en plus mal à la solitude. Elle déteste ça la blonde, parce qu'une bonne partie de son existence s'est passée comme ça. Mimi n'a personne non, bien qu'elle se soit faîtes des amies depuis qu'elle est partit de chez elle. «J'ai des amis oui, mais ils ne connaissent pas mon histoire et... Et je n'ai pas envie de leur en parler .» En réalité, c'est déjà bien assez comme ça, elle n'a pas envie qu'on la regarde avec pitié Mimi, ou qu'on s'apitoie sur elle. La blonde ne veut pas de regard de pitié, elle veut juste les sourires et les rires sans qu'on puisse se douter que l'enfer est derrière elle. La blonde concède quand même à lui expliquer un peu la situation. Il travaille avec son mari, il va par conséquent lui mentir puisqu'il l'a trouvé, elle ne veut pas qu'il lui mente sans savoir ce qu'il va cacher à Alexander. Ou peut être qu'elle veut juste lui donner une bonne raison de ne rien lui dire. «Il.. Il est violent. Souvent. Je suis partit parce que ça a été trop loin.» Plus loin que d'habitude en tout cas. «je n'avais pas envie de mourir .» Elle souffle, doucement. Elle est là la réalité. Sa réalité. «On ne me croira pas, ce sera sa parole contre la mienne et... Et il ne sait pas où je suis alors, je vais juste continuer à me cacher quelques temps.» Jusqu'à ce qu'elle trouve une autre solution.

 « derrière les sourires se cachent les plus sombres secrets... »     mimi faure & elias sanders

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Elias n’avait pas vu avant de croiser son regard que c’était elle, Mimi entre de mauvaises mains. Il n’avait pas réfléchie une seconde et avait accouru jusqu’à elle, pour la libérer de cette emprise, et l’avait pris sous son aile. Doux petit oiseau sans défense, il n’en avait pas fallu plus pour qu’il aille vers elle, et la défende, le gars avait qu’à bien se tenir parce qu’il est très protecteur Elias, surtout envers les nanas. C’était tout naturel qu’il n’allait pas la laisser rentrer seule, alors il avait voulu la raccompagner jusqu’à chez elle. Une chambre d’hôtel où elle réside visiblement, il avait froncé les sourcils, le confort est sommaire. Et finalement, il relève son visage en sa direction alors qu’elle est à présent assise sur son lit, elle a eu très peur. « Tu... Tu veux bien rester cette nuit ? » Il acquiesce d’un signe de tête, se voulant rassurant en direction de la jeune femme, « si tu veux Mimi… » Juste le temps qu'elle s'endorme. Il souffle apaisé en sa direction. Avant de finir de ramasser les bouts de verre pour s’installer à côté d’elle. « J'ai des amis oui, mais ils ne connaissent pas mon histoire et... Et je n'ai pas envie de leur en parler » Il comprend, ça ne doit pas être évident comme situation. Mais lui c’est un homme, il ne peut sans doute pas réellement comprendre, pas autant qu’une femme du moins. « Je comprends… Tu devrais peut-être te faire aider, j’ai quelques noms de psychologues… » Qu’il avoue, lui-même ne croit pas à toute ses conneries, mais peut-être que pour Mimi, ça l’aiderait. Elle est généreuse Mimi, elle est douce et gentille. Elle saura peut-être retrouvé cette paix. « Il.. Il est violent. Souvent. Je suis partit parce que ça a été trop loin. Je n'avais pas envie de mourir » Il pose doucement sa main contre son bras quelques secondes, pour la rassurer, elle est en sécurité maintenant, il est là et la protégera. « On ne me croira pas, ce sera sa parole contre la mienne et... Et il ne sait pas où je suis alors, je vais juste continuer à me cacher quelques temps. » Mais c’est pas une vie, et il lui souhaite de trouver la paix. « J’espère que ça s’arrangera. » Assis sur ce lit, sa main vient caresser sa joue quelques secondes pour la rassurer, d’un geste tendre. « Je suis là si tu as besoin, pour t’aider et t’épauler. » Peut-être qu’elle n’a plus envie d’entendre ses quelques mots mais il veut qu’elle le sache. Il veut qu’elle en prenne conscience. Qu'elle est quelqu'un de bien et qu'elle mérite le meilleur pour elle.

Elle est rassurée qu'il reste ce soir, parce qu'il n'est pas obligé aprés tout. Mimi est fatiguée et elle a eu peur, elle a cru que ça allait se reproduire, encore, et qu'on allait lui faire du mal. Elle a eu l'habitude de ça pendant des années et maintenant, sortir de cet engrenage n'est pas si facile que ça, mais, elle essaye d'aller mieux et surtout d'aller de l'avant. Elle va bien ce soir, parce qu'il est venu à son secours et qu'elle n'a plus à avoir peur, et ça, c'est important non ? Il termine de ramasser le verre et vient s'asseoir sur le lit, un léger soupir et la blonde pose sa tête sur son épaule.«Merci Elias.» C'est important de le remercier, pour tout ce qu'il a fait pour elle ce soir, il faut croire qu'elle a une bonne étoile quelque part Mimi, suffisamment pour la sortir d'un mauvais pas à chaque fois qu'elle manque d'en faire un de travers. C'est tout. Mimi ne vit pas bien la situation, elle ne sait pas jusqu'à quel point elle peut lui expliquer ce qui ne va pas avec Alexander. Mais elle ne sait pas comment il pourrait réagir, et s'il ne la croyait pas ? Parce que ça peut arriver, parce qu'il prendrait peut être la défense de son mari, aprés tout, il est un flic respecté et elle... Elle n'est que sa femme, celle qu'il ne montre jamais et avec qui il s'affiche rarement. Sauf quand c'est pour lui demander de pavaner à son bras en souriant, elle n'a pas eu une vie trés palpitante jusqu'à maintenant. «Je peux pas.. Si je parle de tout ça à quelqu'un on ne me croira pas. Alexander il.. Il a de l'influence et moi, j'ai que ma parole. Je peux pas en parler, personne ne me croirait. Pas même toi. » Comment on pourrait la croire au juste ? Elle est peut être trop défaitiste Mimi, peut être qu'elle ne croit plus vraiment en ce monde, en cette vérité qui n'éclate jamais. Il est là si elle a besoin d'aide, d'accord, mais pour l'instant elle a juste envie de se coucher. Elle enlève juste ses chaussures Mimi et se glisse dans le lit, soulevant le draps pour l'inciter à l'y rejoindre, elle n'est pas censée faire ça. Dormir avec un collègue de son mari. Mais elle ne veut juste pas être seule Mimi, ce n'est pas si grave non ? Un léger baillement et sa tête qu'elle pose contre son torse. «Bonne nuit Elias.» Elle s'accroche sans doute un peu trop fort à lui mais qu'importe, elle n'est pas toute seule et c'est tout ce qui compte.

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Elias ne supporte pas la voir souffrir, encore moins avoir de la peine, il a besoin de la protéger Mimi. Parce qu’il n’a jamais vraiment apprécié les hommes de manière générale, il est largement plus proche des femmes et il ne peut pas concevoir qu’on s’en prenne à elles. Il s’est toujours promit de veiller sur elles, de garder un œil attendrissant sur ses dernières. Il a été élevé par sa mère, abandonné par son père dont il voue un désir profond de dégoût. En cela, rien ne changera vraiment. [color:c604=#ea63e6i]« Merci Elias. » Qu’elle avoue, calme et enfin apaisée. Elle le regard un instant, et il se veut rassurant. Si elle a besoin de lui, il sera là, pour veiller sur elle. Parce qu’il sait que c’est parfois compliqué. D’être une femme, d’avoir le dernier mot dans ce genre de situation. Alors si il peut faire quelque chose pour elle, lui faire oublier tout ce qu’elle a été obligé de vivre ses derniers temps ce sera avec plaisir. Il essaye de lui dire que parler lui ferait du bien. De se confier, même si parfois c’est douloureux. Il est assis au coin du lit, et l’observe quelques instants, silencieux. « Je peux pas.. Si je parle de tout ça à quelqu'un on ne me croira pas. Alexander il.. Il a de l'influence et moi, j'ai que ma parole. Je peux pas en parler, personne ne me croirait. Pas même toi. » Il fronce les sourcils. « Pourquoi je te croirais pas ? il voudrait comprendre, mais ça semble pas si facile pour elle, et il veut pas la forcer à parler. Moi je te crois… » Mais le silence est d’or dans cette situation et il l’accepte. Ce silence désormais. Elle finit par se coucher. « Bonne nuit Elias.» Elle s’agrippe à son torse comme si elle avait peur qu’il disparaisse, qu’il s’échappe de son emprise. « Bonne nuit Mimi. » Qu’il murmure, doucement en souriant alors que la pièce plongée dans l’obscurité empêche Mimi de le voir, avant que finalement elle ne s’en dorme dans ses bras.