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 Some days, you just wanna go back to bed (ft Connor Barrett, n°2)

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Message(#) Sujet: Re: Some days, you just wanna go back to bed (ft Connor Barrett, n°2) Some days, you just wanna go back to bed (ft Connor Barrett, n°2) - Page 2 EmptySam 16 Mai 2020 - 20:37


@Elizabeth Warren Some days, you just wanna go back to bed (ft Connor Barrett, n°2) - Page 2 2523491165

Une première révélation. Puis une seconde. L'équivalent de deux énormes claques auxquelles je n'étais absolument pas prêt. Déboussolé, chahuté, c'est l'intégralité des cellules de mon corps qui vacillent, qui dansent, avant de reprendre peu à peu leur position initiale. Le vent provoqué par ses paroles vient se poser sur moi, jusqu'à m'en faire frissonner. Un frisson nerveux, absolument pas contrôlé. Presque comme une décharge électrique. Une décharge d'émotion. Une décharge de passion. Ce son si mélodieux et ces mots prononcés méritent une rapide analyse. Et, les quelques secondes suivantes, je ne dis rien. Je ne bouge plus. Je ne respire plus. Mon esprit m'envoie une réponse évidente. Oui, elle n'a pas cessé de penser à moi depuis cette rencontre. Pas une seconde. Et lorsque nos regards se sont à nouveau croisés, son coeur a compris que résister n'était pas la solution, contrairement à son esprit qui en avait décidé autrement. Le coeur a ses raisons hein... Le sifflet coupé, je ne sais pas quoi répondre. Je constate qu'Elizabeth fait des efforts pour s'ouvrir, pour briser les chaines qu'elle s'était elle-même attachée. Et cela me touche. Je n'ai jamais connu une situation équivalente à celle que je vis avec cette femme d'une beauté, d'une douceur et d'une intelligence dépassant l'entendement.

Je préfère lui laisser jouer son coup, alors que je m'éloigne pour boire un peu de ce café, enfin suffisament tiède pour éviter tout risque de brûlure. Fun fact, j'ai la langue très sensible. En retrait, j'observe la perfection incarnée. Sa chevelure. La chute de ses reins. Le galbe de ses mollets. Ses fesses parfaitement bombées. Son physique ne peut laisser aucun homme indifférent, c'était certain. La reluquer de la sorte provoquait en moi une sacrée montée de chaleur (et pas que d'ailleurs). Je dois trouver les mots justes, les mots précis. Ceux qui feront pencher la balance en faveur de nous deux. Et pourtant, à cet instant, ce n'est pas de parler que mon corps a envie. Ni de jouer au billard. Les flashs reviennent toujours et encore, et la voir habillée d'une autre façon que la fois précédente permet à mon imagination de s'amuser encore plus. Je ne sais pas si il pourra se passer quelque chose de sexuel entre nous aujourd'hui, mais ce qui est certain, c'est qu'on ne peut pas juste en rester là. Et si cette relation doit s'arrêter, autant que ce soit dans un magnifique feu d'artifice.

Je me dirige à nouveau vers le billard, pianotant sur mon téléphone. Après tout, quoi de mieux pour sceller cet "essai de relation" que de s'échanger les numéros ? Je ne suis pas le genre de mec qui va harceler une nana au téléphone, mais il y avait une grande possibilité pour que je mette son numéro dans mes favoris et que je la contacte assez régulièrement. Mon corps est en manque d'elle, de sa voix, de son sourire, de son regard. Je ne suis qu'un vulnérable junkie, voulant par tout les moyens obtenir sa dose. Une dose qui ne sera jamais assez forte tant que le jour de l'officialisation de notre amour aura lieu. En attendant, je ne peux que me languir de ces instants passés avec elle, aussi brefs soient-ils.

- Avant que l'on oublie et que je me retrouve à courir dans tout Brisbane pour te retrouver, tu me donnes ton numéro ? Je vais le noter avec beaucoup d'attention. Je crois même que je vais me le faire tatouer, héhé.
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Message(#) Sujet: Re: Some days, you just wanna go back to bed (ft Connor Barrett, n°2) Some days, you just wanna go back to bed (ft Connor Barrett, n°2) - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2020 - 19:33


Après cette révélation, Elizabeth ne savait plus où se mettre. Pourtant, elle prenait tous les jours des décisions difficiles dans son travail mais aucune n’égalait celle de s’ouvrir face à cet homme. Mais ce n’était pas n’importe quel homme. Aussi inexplicable que c’était, elle se sentait en confiance à ces côtés. Elle sentait qu’il avait un beau cœur et une âme noble. Se trompait-elle ?

Connor ne réagit pas dans l’instant suite à l’aveu d’Elizabeth. Il prenait son temps. Il réfléchissait, c’était certain. Elizabeth se dit qu’il agissait ainsi pour ne pas la brusquer. Mais ne pas savoir ce qu’il pensait était en cet instant de la pure torture. Que de passait-il dans sa tête ? Les secondes qui passèrent semblèrent être des heures dans le cœur de la belle et elle imaginait déjà plusieurs scénarios. Pour ne pas devenir folle, elle décida donc de faire ce qu’elle savait le mieux faire : être dans l’action. Connor la laissa jouer. Il s’éloigna tout en douceur pour se diriger vers la table d’appoint. Elle sentait son regard la déshabiller. C’est comme s’il lui ôtait à distance un à un ses vêtements. C’était divin…S’il n’y avait eu personne autour de d’eux, il y a fort à parier qu’elle se serait déjà jetée sauvagement sur lui. Elizabeth se positionna pour réaliser son coup. Impossible de se concentrer sur cette satanée boule. Elle rata son tir. La seule chose qu’elle avait en tête était les lèvres de Connor embrassant chaque partie de son corps, ses mains conquérantes caressant chaque once de sa peau…Des particules de chaleur l’envahirent. Elles étaient bien réelles et elles la ramenèrent à cette soirée, à ce jeu dangereux…

La réalité la frappa lorsqu’elle entendit la mélodieuse et envoûtante voix de Connor. Quelle voix…Elle était attirée vers lui comme un aimant. Elle avait l’impression d’être en face d’un charmeur de serpent produisant le son le plus captivant et troublant possible. Elle écouta avec attention chacun de ses mots.

- Avant que l'on oublie et que je me retrouve à courir dans tout Brisbane pour te retrouver, tu me donnes ton numéro ? Je vais le noter avec beaucoup d'attention. Je crois même que je vais me le faire tatouer, héhé.

Le détournement par l’humour...Connor était habile et malin. Son cœur s’emballait. C’était donc officiel: ils allaient se revoir. Car elle savait au fond d’elle qu’elle ne pourrait pas s’empêcher de le revoir. C’était trop tard.

Elizabeth attrapa le portable avec son éternelle élégance. Ce petit objet qui suivait partout Connor, qui était bien souvent très proche de lui. Et bientôt il y aurait une partie d’elle qui serait toujours avec lui, qu’il transporterait partout. Ils ne seraient qu’à un message ou un appel l’un de l’autre. Merci la technologie.

« Fais-en bon usage, il n’y a pas beaucoup de personnes qui ont accès à mon numéro personnel »

Elle le nota avec délicatesse. Etait-elle réellement en train de noter ce numéro ? Oui. Elle n'en revenait pas elle-même. Elle aurait très bien pu lui passer son numéro professionnel mais elle voulait lui montrer un investissement de sa part dans cette relation naissante. Car à son niveau, cela en était un.

« Mais mon petit doigt me dit que tu sauras très bien t’en servir étant donné l’habileté dont tu as fait preuve jusqu’ici »

Elle était revenue à côté de lui. Elle était même assez proche, elle pouvait sentir son parfum enivrant, voir sa respiration saccadée. Lui aussi sentait cette électricité déroutante et fascinante entre eux. Etait-ce de la magie ? Elizabeth n’avait jamais été du genre à croire au surnaturel mais comment pouvait-on expliquer cette connexion qu’ils partageaient déjà ? Et qu’est-ce que cela donnerait dans le futur ?

Ils étaient figés l’un en face de l’autre, ils étaient dans leur monde, ce monde qu’ils se créaient petit à petit et qu’ils partageaient. Elizabeth sentait sa gorge se serrer. Elle décida de boire un coup de café. Cela la ramènerait sur Terre. Il ne fallait pas que Connor sache l’emprise qu’il avait déjà sur elle, ce serait imprudent et risqué car il pourrait se servir de ce pouvoir pour de mauvaises raisons. Elizabeth ne pensait pas que Connor était de ce genre d’hommes, elle sentait en lui de la bonté mais le fait est qu’elle ne savait pas encore qui il était vraiment et qu’il fallait qu’elle reste méfiante. Enfin, c’était surtout par rapport à ce qu’elle ressentait qu’elle était méfiante. Elle n’avait clairement pas l’habitude de se retrouver dans ce genre de situations et même si elle avait envie de se lancer corps et âme dans cette relation avec lui, elle savait qu’il fallait y aller pas à pas. Son petit cœur n’y résisterait pas sinon…


@Connor Barrett
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Message(#) Sujet: Re: Some days, you just wanna go back to bed (ft Connor Barrett, n°2) Some days, you just wanna go back to bed (ft Connor Barrett, n°2) - Page 2 EmptyMer 3 Juin 2020 - 21:52


@Elizabeth Warren

Cette fois c'est la bonne. L'objectif est atteint. En l'espace de quelques heures, je venais de réussir le très audacieux pari de convaincre Elizabeth qu'une belle et magnifique aventure nous attendait et ne demandait qu'à exister. A travers nos regards, à travers nos mots, à travers nos gestes. Ce numéro de téléphone, j'allais le garder très précieusement avec moi et il y a fort à parier que dans très peu de temps il serait utilisé. Je ne sais pas pourquoi, mais je beugue sur mon écran. Je relis son prénom, puis son numéro de téléphone. Ce n'est pas un rêve. Tout cela est bien réel. L'expression de joie que montre mon visage ne trompe personne. Je suis heureux. J'irai même jusqu'à dire que je suis aux anges. Cette sensation d'avoir enfin trouvé la femme idéale. Celle qui saura combler ce vide que je ressens depuis si longtemps. Celle qui, après quelques mois, quelques années, sera toujours là, à m'écouter, à me comprendre, à me rassurer, à me faire l'amour... Toute cette projection déclenche en moi un réel sentiment de bien-être, de lâcher prise. Plus rien n'a d'importance lorsque je suis à ses côtés. Le mondre pourrait être en train de s'écrouler que je resterai là, à tenir la paume de ses mains, la couvrir de baisers, encore et encore, jusqu'à ce que la vie nous sépare.

Après avoir rangé mon précieux sésame, la partie continue. Nous l'avons quasiment terminé, et je suis plutôt agréablement surpris du niveau de ma déesse. Il y a pas à dire, elle maitrise bien la discipline. Entre chaque coup, nous nous taquinons, nous nous chambrons. Ce moment est d'une pureté folle. Si folle que j'en oublie presque le temps qui défile et qui me rapproche de plus en plus de mes obligations professionnelles. Pas un retard en quasiment dix ans de carrière, ce n'est pas aujourd'hui que cela va arriver. Je prends la peine de prévenir Elizabeth que le temps va finir par me manquer, et ainsi nous accélérons cette partie de billard, dont l'issue semble bien incertaine. Après m'être dirigé pour la énième fois vers mon café, qui cette fois a été terminé, je passe derrière Elizabeth, et, d'un geste tendre, je lui carresse le bas du dos, ou le haut des fesses, selon le point de vue. J'aurais voulu faire tellement plus, mais ça aurait gâché cet instant. Je sens tout de même un petit frisson parcourir son corps, ce qui en dit long sur ce qu'elle peut éprouver elle aussi. Puis nous y sommes. Le coup final. Ma tentatrice a deux boules d'avance, il lui suffit juste de rentrer la boule noire pour gagner. Le geste est net, précis, et la sphère noire roule, encore et encore, jusqu'à trouver refuge dans le trou opposé. Elizabeth a gagné. Sur toute la ligne. Devant son cri de joie et son sourire, je ne peux que la regarder avec contemplation, avec admiration, avec passion. J'applaudis la performance, car le coup n'était vraiment pas évident à jouer. Puis, en guise de prix pour sa victoire, je lui dépose un doux et délicat baiser sur ses divines lèvres. Je les entends crier ne de pas s'arrêter, de rester là encore quelques millièmes de seconde. Mais toutes les bonnes choses ont une fin.

- Félicitations pour ta victoire. C'est clair que t'es plutôt pas mal à ce jeu !

Enfin il est l'heure de partir. Ce n'est pas un au revoir pour toujours. Simplement un au revoir pour maintenant. J'explique rapidement le chemin que je vais devoir prendre pour aller travailler, discussion banale mais je ne pouvais pas juste partir comme ça. Puis je la remercie pour ce moment, qui aura été tout simplement magique, du début à la fin. Comme quoi, c'est toujours au moment où on s'y attend le moins que les choses les plus positives arrivent. En cadeau de départ, mes lèvres se posent sur sa main, tel un gentleman des temps modernes. Puis, habillé de toutes mes affaires, je sors de l'endroit, non sans adresser un dernier signe et un dernier sourire à Elizabeth, plantée là au beau milieu de la pièce, pour qui ce qui vient de se passer semble être quelque chose de merveilleux, d'intense, et de terriblement agréable. A très vite ma déesse, tu as marqué mon coeur au fer rouge, et cela pour l'éternité.
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