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 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8

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Message(#) Sujet: Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 EmptyMar 31 Mar - 20:13


Yesterday, all my troubles seemed so far away@Molly Ivywreath
J'ai repris le dessin, un tout petit peu. Quelques trucs simples. J'ai dessiné des cactus, des dizaines de cactus. Des branches de lierres, aussi. Tellement nombreuses qu'on ne voit plus les feuilles sur lesquelles elles s'étalent. J'ai commencé à dessiner des idées pour le mur du salon, aussi. Le seul mur blanc, celui que je veux repeindre. Celui qui ne contient rien, sinon quelques dessins réalisés sur des partitions, que je changerai tout simplement de côté de la pièce. Mais l'inspiration tarde à venir. L'inspiration tarde à venir, quand tout ce que j'ai envie de dessiner me donne envie de balancer crayon et carnet par la fenêtre.

Alors, des cactus. C'est inoffensif - enfin, plus ou moins - ça n'embête personne, c'est joli. J'ai mis un peu de musique, en fond, pour m'occuper. J'ai joué avec Machiavel, qui a visiblement besoin qu'on s'occupe de lui. Et puis j'ai traîné. J'ai gardé la tête à l'envers, allongé sur le canapé, pendant de longues minutes. Si longues, que j'en ai eu la migraine. Et puis j'ai écrit environ cinq messages à Molly, que je n'ai pas envoyé. Je me suis ennuyé le reste du temps. J'ai joué du piano, aussi. Beaucoup. Molly a complètement installé toutes les affaires qu'elle a amené ici. Tout est bien rangé, désormais. Elle dort avec moi, aussi, comme nous avions l'habitude de le faire pour nos derniers jours loin de l'Australie. Je voudrais y retourner, maintenant, mais pas pour les mêmes raisons qu'avant. Juste pour m'échapper vraiment loin. Peut-être que si je suis vraiment loin, plus rien ne me suivra sinon Molly - et les SMS de Charlie. Pour couronner son titre de "meilleure sugar-mommy de l'année", je me dois de lui trouver un cadeau à la hauteur.

Lorsque la porte s'est ouverte, en fin de journée, c'est en compagnie de Socrate que je suis apparu à Molly. Elle porte dans ses mains une sorte de cage à animaux flexible en mousse noire. Je fronce doucement les sourcils. « Si c'est un chiot, je réserve le droit de trouver son nom. » Ça sera un nom bien ridicule, genre Crêpe, Floppy. Les noms de philosophes sont réservés aux chats. Je crois que Socrate et moi faisons la même tête lorsque des petits miaulements s'échappent de la cage. Le félin bondit de mes bras, pour aller tourner autour de Molly. Machiavel le rejoint bien vite, très intrigué par les miaulements. Les deux mains sur la bouche, je contemple Molly qui se trouve encore dans le hall d'entrée. « Des chatons ? » Des. Chatons.
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Message(#) Sujet: Re: Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 EmptyMar 31 Mar - 21:28


J'étais au refuge toute la journée. Des chats, des chiens, des koalas, j'ai vu beaucoup d'animaux aujourd'hui. Et je suis épuisée. Je pourrais me faire un lit de camp avec les chiots et m'endormir en moins d'une minute j'en suis certaine. Mais je dois rentrer, j'ai dit à Léo que je restais chez lui ce soir et je compte bien ne pas le rejoindre trop tard. Je passe de plus en plus de temps chez lui. Je continue de dormir de temps en temps à la coloc avec Sky, mais je pense que j'ai plus d'affaires dans l'appartement de Léo que dans l'autre. On va dire que c'est la faute des pulls que je laisse à Socrate à chaque fois que je vois qu'il s'approche un peu plus de moi. Apparemment la technique d'offrande de vêtements fonctionne assez bien.

Je m'apprête à sortir de là, je ferme la porte et j'entends des miaulements. Je ferme les yeux, je connais ces bruits, je les entends bien trop souvent ici. Je baisse les yeux et tombe sur une grande boite noire. Je n'ai pas besoin de l'ouvrir que je sais déjà que ce sont des chatons abandonnés. Mais j'ouvre quand même, ils ont certainement entre 2 semaines et 1 mois, leurs yeux semblent être tout juste ouverts. Je souffle, je vais devoir les ramener avec moi. Et j'en suis heureuse, j'adore donner le biberon aux chatons, mais Léo, Socrate et Machiavel ne seront peut-être pas du même avis. Ils sont 6, si minuscules boules de poils. Je referme la boite, je récupère le nécessaire pour les soins au refuge et emmène tout jusqu'à chez Léo.

J'ouvre la porte, j'espère qu'il ne dira pas non. Il ne pourra sûrement pas résister de toute manière. J'entre et il m'accueille avant de froncer les sourcils quand il voit la boite. « Je note que tu me tues pas si j'ai l'idée de ramener un chiot ici un jour. » Mon sourire grandit, et je garde la boîte dans mes bras encore quelques secondes, à la recherche des meilleurs arguments. Ils miaulent et je pose la boite à terre pour l'ouvrir. « Je peux touuuuut t'expliquer ! Mais avant tu veux bien qu'on les garde quelques semaines ? Ils sont trop petits et ils ont été abandonné devant le refuge, et va falloir leur donner le biberon et regarde comme ils sont troooop mignon. » Les deux autres chats tournent autour de la boite et je souris en m'asseyant à côté pour prendre un bébé dans ma main. « T'as le droit de trouver des prénoms pour les chatons aussi ! »
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Message(#) Sujet: Re: Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 EmptyMar 31 Mar - 22:27


Yesterday, all my troubles seemed so far away@Molly Ivywreath
« Je note que tu me tues pas si j'ai l'idée de ramener un chiot ici un jour. » Bien sûr que non, je ne la tuerai pas. Jamais. Surtout pas si elle ramène des bébés animaux. Les chatons piaillent, et je m'avance assez pour les apercevoir à travers le haut de la boîte. Ils sont. Trop. Mignons. Leurs miaulements me fendent le cœur. Six. Six chatons minuscules. Comment vont-ils survivre, sans les bons soins de leur mère ? Lorsque la boîte est au sol, Mach' et Socrate viennent tourner autour. Mach' se risque même à les toucher du bout du museau. Dès qu'ils se mettent à miauler, le petit chat noir part en courant et en secouant la tête. Visiblement, il n'est pas très à l'aise avec les chatons. J'ai un petit sourire attendri en voyant Socrate visiblement préoccupé par leur sort. « Je peux touuuuut t'expliquer ! Mais avant tu veux bien qu'on les garde quelques semaines ? Ils sont trop petits et ils ont été abandonné devant le refuge, et va falloir leur donner le biberon et regarde comme ils sont troooop mignon. » Je ne fais même pas semblant de réfléchir. Mon choix est déjà fait. « On les gardera autant de temps que tu voudras. Pour que Socrate et Mach' ne les embêtent pas, on peut les mettre dans la chambre d'amis. Je vais aller cherche de quoi leur refaire une couche, ce vieux drap est trop sale. »

« T'as le droit de trouver des prénoms pour les chatons aussi ! » Molly s'installe au sol, et je ne reviens qu'avec un gros pull que je ne mets plus. A mon tour de me laisser glisser au sol, pour remplacer le drap des chatons. « Oh, Molly, ils sont si petits ! » Ils n'ont que quelques semaines, tout au plus. Les petits s'agitent déjà en piaillant. Socrate est toujours sagement installé à côté de Molly. Quand j'en prends un entre mes mains, de la plus précautionneuse des manières qui soit, le félin brun s'avance pour le sentir. « Doucement. » Et c'est alors que le matou bondit dans la boîte, pour venir sentir les petits un à un. « C'est grave s'il fait ça ? J'ai peur qu'il ne les embête. » Mais au lieu de ça, Socrate s'installe à leur côté, dans la caisse. Les petits se mettent tout de suite à piailler, en sentant une odeur qui n'est pas celle de leur mère. « Il a peut-être compris qu'il faut les tenir au chaud. » Mach' nous guette, depuis l'autre bout de la pièce. Le petit que je tiens encore entre les mains s'agite doucement. « Toi, tu seras Château. » J'ai vraiment une idée pour chacun des petits. Un a un, je les montre du doigt à Molly. « Charbon. Chapiteau. Chaloupe. Chatouille. Et... Châtaigne. » Je lance à Molly mon plus grand sourire, en reposant le chaton dans la boîte. « Il faut leur donner du lait tous les combien ? » Pauvres bébés. Les gens n'ont-ils pas honte, d'abandonner ainsi les animaux ? « C'est horrible. J'aimerais empoisonner les gens qui abandonnent les animaux, avec un poison dont il est impossible de se mithridatiser. » Un poison parfait.
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Message(#) Sujet: Re: Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 EmptyJeu 2 Avr - 0:44


Il est d'accord et souris, je soupire de soulagement aussi. Je vois que les deux autres chats ne sont pas hostiles et ça me rassure encore plus. Tout devrait bien se passer. Je respire un peu mieux en voyant qu'il a l'air emballé par la présence de 6 petits chats dans l'appartement. « Dans la chambre d'amis si tu veux ! De toute façon je pense que ça réveillera tout le monde quand ils se mettront à hurler. » Des chatons de cet âge là qui miaulent on pourrait vraiment croire à des bébés qui hurlent. « Il leur faut un coin chaud, ils sont encore fragile là, on pourra les garder contre nous quand on aura le temps pour les réchauffer. » C'est ce que je fais à chaque fois que je ramène des animaux chez moi.

Léo revient avec un pull, « On va finir par ne plus avoir aucun pull en stock avec tous ces chats » et je pouffe de rire en les auscultant un à un. Je vérifie qu'ils vont bien parce que je n'ai pas pris le temps de le faire quand j'étais encore au refuge. « Je pense qu'ils ont deux ou trois semaines. » Leurs oreilles sont minuscules, leurs yeux sont à peine ouverts. On va devoir les garder plusieurs semaine. Je souris quand je vois Socrate qui bondit dans la boite. « T'inquiète pas, il sait bien mieux quoi faire que nous. C'est son instinct qui parle »Et je termine mes auscultations. Et Léo nomme chacun des chatons, j'essaie de mémoriser tous les noms mais je sais qu'il va devoir me les répéter un bon nombre de fois avant que je puisse les nommer tous correctement. Tous les noms commencent par chat et je ris de plus belle. « J'espère que t'as tout bien retenu, parce que je suis certaine que je vais oublier au moins la moitié des noms d'ici une dizaine de minutes. » Charbon, chatouille, châtaigne... Et voilà j'en ai déjà oublié la moitié. « Toutes les 2 ou 3 heures normalement. » Et je sens qu'il va râler quand les chatons vont hurler au milieu de la nuit. « Mais je peux gérer la nuit si tu veux je suis habituée. » J'ai déjà fait ça de très nombreuses fois. « Au moins ils étaient devant le refuge et pas dans un sac poubelle ou au fond d'un ravin. » Je me demande encore comment les gens peuvent être aussi cruel. « Alors, dans la chambre d'ami ? De toute façon dans quelques semaines ils vont se balader partout dans l'appartement. »


je craque:
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Message(#) Sujet: Re: Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 EmptyMar 7 Avr - 1:58


Yesterday, all my troubles seemed so far away@Molly Ivywreath
« Il leur faut un coin chaud, ils sont encore fragile là, on pourra les garder contre nous quand on aura le temps pour les réchauffer. » Alors là, il n'y aura aucun problème. Ils sont tellement mignons que je les voudrais avec moi tout le temps. Ils portent sur eux l'odeur caractéristique des chatons. Je crois que c'est ce qui intrigue le plus Socrate, qui m'a l'air réellement préoccupé par le sort de ces boules de poils. Bien sûr, que nous allons les garder ici. Autant de temps qu'il faudra.

Je file chercher à nos petits protégés de quoi les réchauffer. Un pull chaud fera l'affaire. « On va finir par ne plus avoir aucun pull en stock avec tous ces chats. » « Je suis ravi qu'ils servent pour ça. » En ce moment, ils pourrissent dans mon armoire, de toute façon. « Je pense qu'ils ont deux ou trois semaines. » Entre mes mains, un des chatons s'agite. Je le repose bien vite auprès de ses frères et sœurs qui se mettent à miauler. C'est alors que Socrate bondit dans la boîte, pour tous les ausculter un à un. Il surveille Molly d'un drôle d’œil, comme s'il faisait d'elle son assistante. Bientôt, le chat brun pose son museau sur les petits, très intrigué par leurs miaulements. « T'inquiète pas, il sait bien mieux quoi faire que nous. C'est son instinct qui parle. » Moi, j'ai malgré tout peur qu'il ne les veuille pas sous son toit. Car après tout, il a déjà été compliqué pour lui d'apprendre à vivre avec Mach'. « Mmh. » Molly termine son inspection et je m'occupe de tous les nommer, avec des prénoms improbables. « J'espère que t'as tout bien retenu, parce que je suis certaine que je vais oublier au moins la moitié des noms d'ici une dizaine de minutes. » J'opine du chef, très fier de moi. « Tout est là dedans, ma petite dame. », que je fais en tapotant ma tempe droite du bout de l'index.

Et il faudra s'en occuper de façon très, très sérieuse, de ces chatons. En voilà une drôle d'occupation. « Toutes les 2 ou 3 heures normalement. » Mes yeux s'arrondissent de surprise alors que je répète après Molly, dans un chuchotement. « Mais je peux gérer la nuit si tu veux je suis habituée. » « On partagera les heures. Un coup toi, un coup moi. » Comme avec un bébé, j'imagine. Mais n'allons surtout pas sur ce terrain glissant. Ce n'est pas un sujet dont j'ai discuté avec Molly. Est-ce que c'est même un sujet dont nous discuterons un jour ? Je ne sais pas exactement ce que nous sommes, elle et moi. Ce n'est certainement pas le moment de discuter couches et tour de garde pour un hypothétique bébé. En inspirant un grand coup, je m'empresse de trouver un autre sujet de discussion, maudissant les lâches qui ont abandonné les petits. « Au moins ils étaient devant le refuge et pas dans un sac poubelle ou au fond d'un ravin. » Je grommelle, en posant délicatement mes doigts sur la petite tête de l'un des chatons. « Alors, dans la chambre d'ami ? De toute façon dans quelques semaines ils vont se balader partout dans l'appartement. » Je hoche la tête en attrapant doucement le panier, que j'emmène dans la chambre d'ami. « J'irai acheter une lampe chauffante. Ça pourrait aider à les garder au chaud, non ? De toute façon, Socrate a l'air de vouloir jouer les poules couveuses. » A peine ai-je reposé le panier au sol que le félin revient s'y glisser. « On pourrait les nourrir maintenant, tu me montre comment faire les biberons et on s'y attelle. »

Quelques minutes plus tard, Molly et moi sommes assis au sol, adossés à mon piano, trois petits chacun sur les genoux. J'observe Molly, que je questionne du regard. Je n'ai jamais nourri de chatons. Mach est venu s'installer à nos côtés, plus intrigué par le lait que par les chatons. Le ventre sur pattes nous dévore des yeux. « Tu fais ça souvent ? De ramener des animaux pour t'en occuper chez toi. » Chez toi. Chez elle, c'est chez moi, maintenant. Enfin, pas définitivement encore. « C'est fou, tout ce que tu fais pour ces petites bêtes là. » Ces petites bêtes que j'aime tant, parfois plus que les hommes.
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Message(#) Sujet: Re: Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 EmptySam 11 Avr - 2:19


Je souris, je suis attendrie quand je le vois arriver avec ce pull pour réchauffer les chatons. Je ne pensais pas qu'il allait les accepter aussi facilement. Mais il est enthousiaste et je respire un peu mieux, je suis bien moins stressée maintenant que je vois qu'il n'est pas contre l'idée que je ramène des animaux en danger dans l'appartement de temps en temps. Il s'inquiète de voir Socrate aussi proche des chatons quand moi je le laisse faire. Parce que je le vois qu'il ne compte pas leur faire de mal, que c'est son instinct qui prend le dessus quand il m'observe les ausculter. Il vérifie que je ne leur fasse pas mal et ça aussi c'est attendrissant. Je fais très attention, ils sont jeunes et fragiles alors je prends toutes les précautions. Pendant que je surveille Léo leur donne des noms et je souris encore un peu plus. « Je te ferai des tests au beau milieu de la nuit pour savoir si tu te souviens vraiment de tout. » Mon sourcil se hausse, ces chatons se ressemblent tous encore beaucoup et je ne pourrais jamais savoir si il redonne le bon nom au bon chaton.

On parle des nuits et je ne veux pas qu'il se fatigue pour ça, alors que j'ai pris moi-même la décision de les ramener ici. Je hoche la tête quand il me dit qu'il veut partager les nuits. Mais je sais que si je vois qu'il est fatigué ou qu'il n'a pas la motivation de se lever je le ferai toujours. « D'accord. » Mais il a l'air de se prendre au jeu et ça m'amuse, Sky n'avait jamais proposé de partager les nuits alors il va falloir que j'apprenne à fonctionner autrement. Je réfléchis, c'est mon côté professionnel qui ressort pendant ce genre de moment. Mon but c'est que tous les chatons se développent bien, qu'il n'y est aucun problème. « Une lampe chauffante ça peut être bien, mais il faut en prendre une qu'on pourra mettre loin d'eux sinon ils vont avoir trop chaud et pas se développer correctement. On l'utilisera quand Socrate voudra prendre une pause. » Et mon regard se pose sur le chat qui est encore allongé à côté des chatons. Les chatons cherchent un endroit où téter mais Socrate ne peut pas les aider pour ça. « Je crois qu'ils allaient commencer à hurler donc ça me paraît être une bonne idée. »

On s'assoit sur le sol et je cale un chaton entre mes cuisses pour qu'il ne s'échappe pas et qu'il reste au chaud. J'ai préparé 6 petits biberons que je pose à côté de nous et je regarde Léo qui fait exactement comme moi. Je prends le premier biberon et je laisse le chaton se placer comme il le veut pour boire son lait. Je le maintiens sur mes jambes et je le laisse faire. « Il va attraper la tétine seul, maintiens le juste doucement pour pas qu'il tombe. ». Je jette un coup d’œil au bébés qui sont restés dans le panier improvisé. « Je fais ça dès que certains animaux en ont besoin. Je préfère faire ça plutôt que de devoir passer mes nuits au refuge. Je rentrerais jamais à l'appart sinon. » ça faisait pas mal de temps que ce n'était pas arrivé, que je reste au refuge jusque tard dans la nuit ou que je ramène des animaux. « Si ça te dérange un jour surtout n'hésite pas à le dire, je sais que ce mode de vie ne convient pas à tout le monde. » Je souris de manière bienveillante, je ne lui en voudrais pas si il ne voulait plus de tout ça. « Ils ont tellement besoin d'amour et ils en donnent tant en retour que j'aime faire ça. C'est ma vocation. » Je fais un métier qui me passionne et j'en suis heureuse tous les jours.


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Message(#) Sujet: Re: Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 EmptyDim 12 Avr - 0:20


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« Je te ferai des tests au beau milieu de la nuit pour savoir si tu te souviens vraiment de tout. » « J'attends de voir. », que je chuchote en souriant. J'ai peur de les effrayer, ces petits qui s'agitent dans leur nid de fortune. Ils ne protestent pas trop quand je les entoure de ce pull que j'ai tiré de mon armoire, pas plus qu'ils ne protestent quand Socrate, le chat de l'appartement, vient s'enrouler autour d'eux. Peut-être sont-ils trop faibles pour le faire. Je fais confiance à Molly, je sens qu'elle sait parfaitement ce qu'elle fait et elle n'a pas l'air trop inquiète quant à l'état de nos petits protégés.

Bien sûr que je me lèverai la nuit. C'est ce qu'il faut faire, non ? Partager les tâches. Et puis de toute façon, je dors très mal, en ce moment. Elle est celle de nous deux qui se donne le plus. Quand elle en aura envie, elle pourra s'octroyer un peu plus de sommeil. Je n'aurai qu'à prendre son tour de garde. L'idée de la lampe chauffante est retenue par Molly, bien que je sois certain de la capacité de Socrate à se transformer en bouillotte sur pattes dès qu'il le faudra. Le félin se trouve soudain mal à l'aise, lorsque les petits cherchent à téter. C'est très précipitamment que le chat bondit hors du panier, provoquant à son mouvement tout un concert de miaulements. C'est le moment que choisit Molly pour donner à manger à nos choristes.

Nous sommes de nouveaux installés dans la chambre d'amis. Je prends bien soin d'observer tous les faits et gestes de la jeune femme, qui semble bien plus agile et rodée à l'exercice que je ne le serai jamais. « Il va attraper la tétine seul, maintiens le juste doucement pour pas qu'il tombe. » Je m'exécute en silence, attentif. Le petit attrape la tétine, en agitant les pattes. Ses mouvements patauds m'arrachent un sourire. « Je fais ça dès que certains animaux en ont besoin. Je préfère faire ça plutôt que de devoir passer mes nuits au refuge. Je rentrerais jamais à l'appart sinon. » « Toi, pour sûr que t'as une place au paradis. », que je glousse doucement. Une voire deux places, avec un château dans les nuages et tout et tout. « Si ça te dérange un jour surtout n'hésite pas à le dire, je sais que ce mode de vie ne convient pas à tout le monde. » « Ça ne me dérangera jamais. » Je ne peux pas croire que ça en dérange vraiment certains, sauf les sans cœurs. « Ils ont tellement besoin d'amour et ils en donnent tant en retour que j'aime faire ça. C'est ma vocation. » Elle en parle avec tant de passion que je ne peux m'empêcher de sourire. Pour la première fois depuis un petit moment, je me sens un peu plus serein. Un peu plus tranquille.


Je n'ai pas réussi à dormir pour autant, cette nuit là. C'est donc sans peine que je me glisse hors du lit dans lequel Molly est assoupie, pour aller donner le biberon à nos six petits pensionnaires. Ils ne font pas les difficiles, connaissent déjà le bruit de nos pas et se mettent à piailler dès que je m'approche de leur panier. Socrate, qui dort avec eux, s'éclipse lorsque je m'avance. De la cuisine, j'ai ramené les biberons que nous avons préparé avant d'aller dormir. « Voilà. Hé. » J'ai appris à donner à manger à deux chatons en même temps. Lorsque tout le petit monde est repu, je me glisse hors de la pièce. Les petits dorment déjà. L'appartement est très silencieux. Dehors, la ville sommeille. La lune éclaire assez le ciel pour que sa lumière passe à travers les stores de la chambre. Avec lenteur, je me coule aux côtés de Molly. Cette dernière s'agite un peu; probablement n'est-elle pas complètement endormie. Dans la nuit, mon annulaire brille d'une lueur surnaturelle. « J'ai donné à mangé à nos petits. » Nos petits. « Enfin, pas nos petits. Les petits. Ce ne sont pas nos enfants. » Tu parles trop, Léo, que je relève intérieurement. Mes yeux se posent sur le réveil, placé de son côté du lit. Quatre heures quinze. « T'en voudras, des enfants ? », que je murmure dans la nuit, comme si je lui proposais de commander une pizza. J'ai envie de me frapper pour ce ton qui m'échappe, que je voudrais plus sérieux. Derrière ce semblant de détachement il y a pourtant tout le stress, toute l'anxiété de la planète. Je voudrais qu'elle dorme, qu'elle ne me réponde pas. Plus que cinq secondes, et je tire la couette sur mes yeux, pour faire comme si ces mots n'existaient pas.
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Message(#) Sujet: Re: Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 EmptyLun 13 Avr - 22:43


Je souris, parce qu'il est vraiment gentil Léo. Je ne l'ai jamais entendu être méchant, ou de très mauvaise humeur avec moi. « Une place au paradis carrément. » Et je secoue la tête en riant, je ne fais que prendre soin des gens que j'aime et des animaux en général. J'aime propager le bien et le bonheur autour de moi. J'ai toujours été comme ça, et je pense que je le serai encore un bout de temps. Ça ne le dérangera jamais, et je prends soin de noter cette information dans un coin de ma tête. J'ai l'autorisation de ramener des animaux dans l'appartement, et vu le sourire sur son visage, je sais déjà que je le referai.


***


On a donné le biberon aux chatons, je lui ai tout expliqué dans les moindres détails pour qu'il soit capable de les gérer tout seul, je sais qu'il en est capable et qu'il arrivera à gérer 6 bébés chats sans aucun problème. Cette longue journée au refuge m'a épuisé, je baille à de nombreuses reprises quand je grignote quelque chose dans la cuisine, et je me suis endormie bien vite dans le lit de Léo. Notre lit ? Je ne sais pas encore ce que ce lit et cet appartement sont pour moi mais ce n'est certainement pas le moment d'en parler, pas pendant que Léo vit tout ça. On a tout le temps de discuter, de mettre des mots sur tout ça, mais pas aujourd'hui, même pas dans les prochains jours, juste quand on aura la force et le temps d'aborder tout ça. Et ce soir, aucun de nous deux n'en aura la force j'en suis persuadée. J'ouvre un œil pendant la nuit et Léo n'est plus dans le lit. Je regarde autour de moi, je me demande si je dois me lever avant de me souvenir de la portée de chatons dans la chambre d'à côté. Je regarde l'heure, c'est l'heure du biberon et Léo a décidé que c'était son tour. Et je plonge de nouveau ma tête dans l'oreiller quand je l'entends arriver à la porte et se glisser dans les draps.

Je bouge pour lui laisser de la place, je me suis peut-être étalée dans le lit pendant son absence. J'ouvre grand les yeux quand il dit nos petits. Je souris et me retiens de pouffer de rire. Il ne peut pas me voir quand ma tête et dans cette position sur l'oreiller. Je pourrais vraiment rire quand il essaie de se justifier, il est vraiment attendrissant quand il fait ça Léo. La question qu'il pose me désarçonne par contre, je mets quelques secondes à réfléchir. Je n'ai pas l'habitude d'aborder ce genre de sujets, avec personne. « Des enfants ? » Je tourne la tête vers lui, je veux juste voir si il est sérieux ou si il se moque de moi avant de me parler des chatons. « J'en sais rien, je pense pas que c'est quelque chose que je peux savoir à l'avance. Pour l'instant c'est pas dans mes projets, mais ça peut toujours changer un jour. » Je ne me sens pas prête à avoir un enfant, pas maintenant en tout cas. Et je ne me mettrai jamais la pression pour ça. « Et toi ? Tu veux d'autres enfants que tes chats ? » Toujours apporter une touche d'humour, ça aide a détendre l'atmosphère pendant ce genre de conversation du milieu de la nuit.
 


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Message(#) Sujet: Re: Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 Yesterday, all my troubles seemed so far away | ivyheart #8 EmptySam 20 Juin - 1:17


Yesterday, all my troubles seemed so far away@Molly Ivywreath
« Des enfants ? » Quelle connerie. Je me dépêche de me glisser complètement sous les draps en soupirant. Qu'elle ne réponde pas m'aurait plus arrangé. Ne pouvait-elle gommer l'interrogation dans sa voix, ou juste m'ignorer tout simplement ? « Ouais. » Et moi, l'idiot de première je réponds. Bien sûr que je réponds. Elle est tournée vers moi, Molly. Son visage est encore dans le clair-obscur, illuminé de la pâle lumière de la nuit. « J'en sais rien, je pense pas que c'est quelque chose que je peux savoir à l'avance. Pour l'instant c'est pas dans mes projets, mais ça peut toujours changer un jour. » Changer un jour, hein. Cool. Pas cool. Terrifiant. Je me passe une main sur le visage, referme les yeux comme pour clôturer la discussion. Ce n'est pas un sujet à discuter tard dans la nuit. Ni dans la journée, d'ailleurs, ni jamais. Ce n'était pas dans les questionnaires de Mariés au premier regard, ça, le truc des gosses ? Je croyais qu'on serait avec des gens pareils que nous, sur ce point là. Là aussi, ils ont échoué. Décevant.

« Et toi ? Tu veux d'autres enfants que tes chats ? » « Non. »
Ah.
C'était peut-être un peu brutal. Je rouvre les yeux, laisse le silence s'étirer encore un peu. Ce n'était pas la réponse que je voulais donner. Je l'espérais mieux amenée. Quelle connerie, aussi, de lancer le sujet trop tard dans la nuit. « Pas tout de suite. » Jamais. « On peut en parler une autre fois ? Désolé. Je voulais pas... enfin, c'est sorti tout seul. » La question comme la réponse.

C'est mieux si nous en restons là. N'en discutons jamais, au pire - au mieux - et oublions que l'incident a eu lieu. « Tu sais, si on arrive jamais à s'accorder là-dessus, je ne veux pas être... un... poids. Tu comprends ? » C'est ce qui arrivera, de toute façon. Il y a des sujets dont on ne peut jamais vraiment discuter, j'imagine.
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