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 i will see you where the shadow ends (josh)

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Message(#) Sujet: i will see you where the shadow ends (josh) i will see you where the shadow ends (josh) EmptyMar 21 Avr 2020 - 20:50


JOSH & LIVIA
I will see you where the shadow ends
There's a great unknown from you to me
So put your faith in the devil and the deep blue sea
Put your trust in the light that you cannot see
There's a darkness up ahead, I will see you
Where the shadow ends


Installée sur le siège conducteur de sa volvo blanche, Livia avait les doigts crispés sur le volant, au point de s’en faire blanchir les phalanges. Elle se repassait en boucle la énième situation de panique en voiture qu’elle avait expérimenté la veille au soir, tandis qu’elle venait de récupérer Gabriele chez son père. A peine avait-t-elle tourné à l’angle de la rue, son fils tout juste attaché, qu’un homme lui avait grillé la priorité alors qu’elle venait de s’engager. Elle s’était stoppée brusquement, à quelques centimètres à peine de l’impact dont elle n’osait même pas imaginer ce qu’il en aurait résulté. L’homme l’avait vaguement regardé, n’avait même pas eu l’air de lui prêter attention, et s’en était allé comme si la route lui appartenait. Ce genre de comportement n’était pas rare, mais Livia les vivait à chaque fois comme une angoisse profonde, qui refaisait surface à chaque fois qu’elle y était à nouveau confrontée. Sans qu’elle ne puisse l’expliquer, elle avait toujours eu une peur bleue en voiture, ne s’étant jamais sentie en sécurité dans ces engins de ferrailles qui pouvaient entrer en collision à tout moment. Cela avait d’ailleurs été une difficulté majeure quand elle avait déménagé en Australie – apprendre à conduire de l’autre côté de la route. Elle avait pris un nombre incalculable d’heures de conduite, car elle ne se faisait pas confiance pour conduire seule au début. Même dix ans après, elle avait toujours une sensation déplaisante nichée au fond du ventre lorsqu’elle prenait la voiture, encore plus lorsque son fils était avec elle. L’idée qu’un inconnu les frappe de plein fouet et brise leur vie en quelques secondes faisait partie du peu d’angoisses incontrôlables qu’elle avait. Ne serait-ce qu’imaginer perdre Gabriele à cause d’une chauffard lui donnait des bouffées de chaleur.

Ce matin-là, alors qu’elle s’apprêtait à prendre la route en direction de l’épicerie, elle ne pouvait donc s’empêcher de se repasser la scène de la veille. Si l’homme avait daigné s’excuser devant son air qui transpirait la peur, une part d’elle aurait été rassurée à l’idée que même s’il avait fait une erreur, il en était navré, et elle se prenait à espérer qu’il ne refasse pas la même le lendemain. Elle aurait tant aimé voir le bon en chacun, mais face à ces personnes sur la route qui se croyaient tous permises, elle ne pouvait que ressentir du dégoût, de la peur et de l’injustice, d’un jour être leur victime. Chassant enfin cette pensée de son esprit, elle enclencha la première et se mit en route, les mains toujours crispées autour du volant. Matinale, comme à son habitude, elle entreprit de se charger des papiers avant que ses employés arrivent, et que tous ne s'occupent de la livraison et de la préparation du magasin avant l’ouverture. Heureusement pour elle, la matinée semblait se dérouler sans accroc, ce qui lui avait rapidement permis de se changer les idées et d’oublier enfin sa frayeur de la veille. Alors qu’elle sortait du magasin pour replacer le chevalet emporté par le vent supposé présenter leurs dernières offres, elle tourna la tête en direction du parking et marqua un temps d’arrêt. C’était lui. Grand, blond tirant vers le châtain, d'une trentaine d'années, et n'ayant pas la tête de l'homme que l'on veut détester - et pourtant. C'était l’homme de la veille, qui avait failli leur rentrer dedans, et qui s’approchait maintenant à grand pas de l’épicerie. Il lui semblait bien que son visage lui rappelait quelque chose, et elle se surprit à réaliser avec horreur c’était un de ses clients. Elle aurait voulu se persuader que toutes les personnes fréquentant son magasin étaient bien intentionnées, envers la planète et envers leur santé, étant donné leur choix de consommer un certain type de produits, mais elle devait se rendre à l’évidence que tout le monde n’était pour autant pas bienveillant envers son prochain. Son chevalet en main, elle se sentait complètement démunie en le voyant s’approcher. Elle n’avait jamais recroisé une personne ayant réussi à lui faire une frayeur de ce genre, mais surtout, elle n’avait jamais ressenti cette colère envers un de ses propres clients, et ne savait donc pas bien comment réagir sans perdre la face sur son lieu de travail. Il lui semblait impossible de ne rien dire – et le laisser passer tranquillement, lui donnant l’impression que son comportement sur la route était normal ? Hors de question, c'est trop facile, pensa Livia. Mais c’était également impossible, étant donné la vision qu’elle avait de son métier, de s’énerver face à un de ses clients et de risquer de créer une mauvaise réputation qui serait injustifiée. Elle n’avait toujours la pique parfaite pour l’interpeller qu’il était déjà à deux mètres d’elle. Elle n’eut alors d’autre choix que de l’apostropher subitement, le visage neutre et la voix transpirant d’une pointe de froideur. « Vous savez, mon fils a eu extrêmement peur hier soir lorsque vous avez failli nous rentrer dedans. Il en a fait des cauchemars toute la nuit ». C’était absolument faux – s’il y avait bien quelqu’un qui aurait risqué de faire des cauchemars, c’était elle. Mais aux grands maux, les grands moyens.

@Josh Andrews


Dernière édition par Livia Visconti le Jeu 27 Aoû 2020 - 20:45, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: i will see you where the shadow ends (josh) i will see you where the shadow ends (josh) EmptyLun 27 Avr 2020 - 12:33


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Joshua Andrews a un peu trop tendance à appuyer sur l‘accélérateur faut croire. Il aime bien la vitesse, du moins n’y trouve rien à reprocher quand son pied fragile heurte la pédale sans délicatesse, peut-être la raison pour laquelle, il faisait plus jeune, des courses de bateau. Quoi qu’il en soit, maintenant qu’il est père de famille, il avait songé à ralentir la cadence et y était quasiment parvenu. Pour peu d’avoir perdu son job, et sa vie de couple, Josh était songeur alors qu’il avait grimpé dans sa jolie mercedes. Les traces encore intactes de son salaire d’avocat réputé dans toute l’Australie, pour être le sauveur de ses dames. Réel contraste avec le fait qu’il aurait failli rentrer dans la voiture d’une jeune femme. Mais en réalité, il ne s’en était guère aperçu. Il était ailleurs, alors que ses doigts s’étaient crispés autour du volant, musique un peu forte qui abasourdie un peu ses oreilles, et très certainement le reste de l’alcool encore dans le sang à cause du début de soirée un peu périlleux. C’était devenu désormais un quotidien, une triste réalité qu’il ne pouvait pas mettre de côté Josh. Il aurait sans doute préféré mais n’y parvient pas vraiment. Il avait passé une partie de la nuit à errer sur la banquette, malade d’avoir autant bu, d’avoir autant été faible. Lui habituellement tient plutôt bien l’alcool, mais à force de mélange, et à force de répétition, son corps y refuse. Il n’a plus vingt ans Joshua. Se levant de la banquette du salon, il prend rapidement une douche, ne met que quelques minutes à en ressortir, à s’habiller, et laisse claquer la porte de son appartement, parce qu’il doit passer rapidement à l’épicerie avant d’aller chercher son fils chez Arrow. Comme toujours, tout est chronométré. Une semaine sur deux du moins, une semaine où il ne boira quasiment pas une goutte d’alcool. Jouant le père par excellence devant son fils, qui se pose tout un tas de questions. Et d’ailleurs il arrive au bout de plusieurs longues minutes sur le parking du quartier de logan city. A quelques mètres de lui, l’épicerie, il referme sa voiture avant de s’y diriger, sans se soucier de ce qui l’attend. Mais c’est sans compter sur la folle à l’entrée du magasin bio, de l’épicerie où Arrow va de temps en temps, et où elle lui a vendu les mérites pour nourrir leur fils Liam, en toute prudence. Elle avait également ajouté que ça ne lui ferait pas de mal, à Josh, qui se laisse un peu déborder depuis un an et demi. Elle se place devant lui, et le regarde fixement. « J’aimerai juste entrer… » Qu’il dit sur un ton probablement peu agréable alors que la femme le fixe sans broncher. Et franchement Joshua n’a pas besoin de ça, il n’aime déjà pas en général qu’on le regarde, qu’on le scrute du regard. Mais alors avec la gueule en bois, encore moins. Elle voulait quoi ? Une pièce ? Et pourtant elle semble satisfaite. De quoi ? Il l’ignore encore, et ça aurait été mieux pour lui que ça continue mais c’est sans compter sur la jeune femme, qui ne le lâche pas du regard. « Vous savez, mon fils a eu extrêmement peur hier soir lorsque vous avez failli nous rentrer dedans. Elle le regarde, tente de déceler probablement ce qui se lit sur son visage, et si sa voix est neutre, la manière dont elle l’accoste n’est pas d’une indifférence flagrante, il en a fait des cauchemars toute la nuit » Elle joue si bien la comédie, et bien qu’il ne la connaît pas, il ne se doute pas une seule seconde que si vraiment son fils en faisait des cauchemars elle ne serait pas devant lui à cet instant, mais auprès de lui. Comme n’importe quel parent le ferait. « Vous lui achèterai des bonbons, et il lui file un billet, comme si l’argent pouvez tout acheter. Était-il ingrat ? Probablement oui. Mais franchement c’était bien sa veine ça de vouloir écouter son ex-femme et venir dans ce genre de boutique dont il n’avait guère l’habitude, ça lui apprendra ! Je peux entrer ou vous comptez encore longtemps m’enquiquiner ? » Il était légèrement agacé l’ancien avocat. Et ne comptez pas en rester là, si elle ne bougerait pas ses fesses d’une seconde à l’autre, il allait aller voir le propriétaire du lieu pour lui dire que ses employés, ou qu’une folle l’importune à l’extérieur du magasin.
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Message(#) Sujet: Re: i will see you where the shadow ends (josh) i will see you where the shadow ends (josh) EmptyVen 1 Mai 2020 - 19:39


Au fond d’elle, Livia espérait que l’homme allait la regarder de travers mais lui demander davantage d’explications, voir peut-être même s’excuser. Au lieu de ça, elle l’avait vu avec stupéfaction lui jeter un regard comme si elle n’était qu’une vulgaire vermine sur son passage, n’accordant aucune crédibilité à ce qu’elle venait de lui dire. Elle n’avait désormais aucun doute qu’il ne l’avait absolument pas reconnue – sans doute devait-il en avoir si peu à faire des personnes qu’il pouvait croiser en voiture, qu’il ne comptait même plus les fois où sa conduite était dangereuse. Pour autant, elle était sur son passage et il semblait donc s’être arrêté contre son gré devant elle. Alors qu’elle s’attendait à tout sauf cela, elle le vit lui tendre un billet avec la désinvolture la plus complète. « Vous lui achèterez des bonbons ». Bouchée bée, elle ne fut pas capable de réagir sur le coup, tant cet homme lui paraissait encore plus odieux qu’elle ne l’aurait imaginé. « Je peux entrer ou vous comptez encore longtemps m’enquiquiner ? ». Désormais, Livia ne pensait même plus à son fils et aux excuses qu’elle devait inventer pour rendre son histoire crédible. Il lui avait parlé d’un ton qui avait fait bouillonner en elle une colère qu’elle n’était pas du genre à ressentir bien souvent, mais qu’elle devait tenter de contenir malgré tout pour ne pas tourner cela en scandale devant son propre magasin. Il représentait à peu près tout ce qu’elle ne supportait pas, et son ironie qui frôlait l’irrespect la mettait hors d’elle.

D’un geste brusque, elle leva sa main pour envoyer valser le billet qu’il lui tendait, et repousser cette main dont l’intention était tout sauf louable. Si elle ne comptait pas lui crier dessus – à quoi bon, il ne semblait pas être le genre de personne qui serait impressionné par ça – elle n’avait aucune intention de le laisser aller plus loin. Elle ne voulait pas ce genre de personnes dans son établissement, qui était capable de se croire au-dessus de tout le monde. Un client de plus ou de moins, elle pouvait largement s’en occuper, surtout si c’était pour perdre un client au caractère si peu agréable. Et puis, il l’avait personnellement insultée, du moins c’était ce qu’elle ressentait, et à partir de là elle ne pouvait plus faire comme si de rien n’était. Livia était une gentille, elle-même se considérait comme telle, mais jusqu’à une certaine limite. « Mais vous vous prenez pour qui ? Je m'en fous de votre fric ». Elle était restée calme, n’avait pas trop élevé la voix, mais cela se ressentait nettement qu’elle n’était plus si détachée que quelques secondes auparavant. Loin d'elle l'idée de laisser tomber et de s'écraser face à un tel comportement.

Au fond, elle ne cherchait même plus tant à ce qu’il s’excuse, mais elle voulait – sans grand espoir sans doute – comprendre comment certaines personnes pouvaient se comporter avec aussi peu de civisme et d’intérêt pour les autres. Elle qui était profondément bienveillante, elle n’avait jamais compris ce qui passait par la tête de personnes au comportement diamétralement opposé. Il était même rare qu’elle échange avec des gens comme ça, et dans sa tête, c’était donc ici presque l’occasion de comprendre comment ce type de personne réfléchissait. Même si, en fin de compte, elle ne supporterait sûrement pas bien longtemps cet échange, tant cet homme lui inspirait de l’animosité. Elle s'en trouvait presque à vouloir l'embêter juste pour lui rendre la monnaie de sa pièce, sans aucun but réel, pour lui dire de dégager ensuite. « J’espère que ça vous arrivera un jour avec vos enfants, que vous réalisiez à quel point c’est dangereux ». Elle s’arrête une demi-seconde, puis lâche à voix haute la remarque qu’elle vient de se faire. « Quoi que vous devez même pas avoir d’enfant pour réagir comme ça ». Évidemment qu’elle mentait – elle ne souhaitait à personne d’avoir un accident, encore moins avec des enfants. Mais c’était la première réflexion qui lui était venue, bien incapable de se montrer aussi sarcastique que l’homme. Ses remarques étaient loin d’être des blagues, car elle ne prenait pas du tout cette situation à la légère. Elle s’était positionnée devant lui et s’attendait à ce qu’il l’insulte et reparte, mais une chose était sûre, il ne rentrerait pas chez elle comme ça.

@Josh Andrews


Dernière édition par Livia Visconti le Lun 8 Juin 2020 - 19:48, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: i will see you where the shadow ends (josh) i will see you where the shadow ends (josh) EmptyDim 31 Mai 2020 - 16:35


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Joshua n’est à priori pas une personne de méchante, ni même d’une grande arrogance. Habituellement, en revanche c’est un ancien avocat et ce métier qui coule encore dans ses veines ne peut que le faire bouillir au fond de lui, alors que si elle ne s’était pas mise en plein milieu de sa route à divaguer complètement, il ne lui aurait même pas attribué un regard. Mais il déteste qu’on le fasse remarquer, il déteste qu’on vienne lui parler quand il n’en a aucune envie, et c’est déjà un grand pas pour l’humanité qu’il ramène ses fesses dans une boutique bio, fallait pas trop pousser le bouchon. Aussi, il ne peut longtemps se contenir, laissant entrevoir un visage fermé, et sans doute très mauvais en direction de la femme. Elle attendait quoi ? Il ne saurait expliquer mais elle fait aussitôt une moue, comme si elle espérait quelque chose de sa part – quelque chose dont il est incapable de donner. Et il n’allait certainement pas rentrer dans les détails, il n’en a que faire… Il n’avait pas envie d’en savoir davantage ni même de taper causette. Une course qui aurait pu prendre tout juste une minute, devient à présent bien trop long pour ce garçon assez nerveux de base, frôlant parfois les sentiers interdit. « Mais vous vous prenez pour qui ? Je m'en fous de votre fric » Bon, il saurait volontiers admettre que son geste pouvait être déplacé, et qu’il aurait foncé droit sans retenue contre quiconque qui se serait comporté ainsi sur son ex-femme, si on lui avait balancé quelques billets à la tronche. Mais alors si c’était pas le fric qui l’intéressait que voulait-elle ? Franchement, c’était déjà pas son jour, en plus fallait qu’il tombe sur une chieuse de première ! Qui n’était pas très clair dans ses propos, à part si ce n’est pour se jouer pauvre petite qui a eu très peur au volant de sa voiture, il en ricane encore ! Lui qui pousse sur l’accélérateur sans prendre réellement les conséquences de ses actes. « Vous bossez ici ? Appeler-moi le gérant… » Qu’on rigole cinq minutes, qu’il songe, sans se douter une seule seconde que la femme qui l’avait à moitié agressé avec une histoire de priorité ou de je ne sais quoi, se trouve être justement la patronne. Et certainement pourra t’elle lui faire fermer son clapet durant quelques secondes – le temps de trouver une ruse pour se sortir de cette merde. Parce que franchement, elle lui cherchait des noises celle-là. Et d’ailleurs à en entendre son soupire ainsi qu’à voir son regard pas des plus commodes, elle ferait mieux de lâcher l’affaire, il serait capable de lui sortir un texte de loi tout droit sorti de son esprit revanchard. « J’espère que ça vous arrivera un jour avec vos enfants, que vous réalisiez à quel point c’est dangereux » Il a l’impression d’être revenu chez ses parents, quand ses derniers lui faisaient la morale pour tout et n’importe quoi, et qu’il jetait un rapide coup d’œil à sa voisine de ce temps-là, Noa Jacobs. Il hausse néanmoins un sourcil, restant impassible, presque à vouloir lui ricaner à la figure. « Si vous pensez que c’est en jouant les moralisatrices de première que vous parviendrez à votre fin, vous vous trompez lourdement, madame ! » Et il accentue le terme de madame pour pousser sa phrase davantage. Levant les yeux au ciel, si dans son boulot il parvenait souvent à garder son self control, il est vrai que depuis l’été 2018, fallait jamais le pousser à bout, parce qu’à force de dégringoler et de taper les fesses sur le sol, il a tendance à perdre plus facilement patience. « Je vais pas perdre mon temps inutilement, allez emmerder quelqu’un d’autre ! » Dit-il sans même lui jeter de regard, bien décidé à poursuivre sa route et à rentrer dans ce foutu magasin, mais cette dernière réplique aussitôt, presque d’une voix moqueuse. « Quoi que vous devez même pas avoir d’enfant pour réagir comme ça » Elle pivote légèrement, de manière à lui barrer l’accès tout en croisant les bras. Mais il ne compte pas bouger d’un seul millimètre, elle voulait jouer, il allait jouer, et à ce jeu l’avocat est doué ! « Je vous demande pardon ? Vous pensez être la seule à être assez honorable pour en avoir ? » Il relève son regard pour enfin la fixer un instant, haussant un sourcil, sa voix n’est pas spécialement agréable, pour autant il parvient à garder son calme, pour une fois. « J’espère que le vôtre ne sera pas aussi chiant que sa mère, je plains les enfants qui lui tournent autour sinon… » Qu’il lui envoie en pleine figure comme si c’était destiné à la toucher, à heurter cette fierté de maman. Comme si en tant que parents, la seule chose qui les intéresse c’est de toucher directement sur le point sensible : les enfants. Sans voir les problèmes collatéraux. Et parce qu'à l'heure actuelle son seul souci c'est cette nana en plein milieu de sa route, il attendrait qu'elle aille voir ailleurs si il y était...
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Message(#) Sujet: Re: i will see you where the shadow ends (josh) i will see you where the shadow ends (josh) EmptyLun 8 Juin 2020 - 19:47


L’homme en face d’elle a l’air si campé sur ses positions qu’elle n’imagine plus pouvoir en dire davantage. Elle a bien tenté de le faire réagir et d’interpeller le peu de décence et d’humanité qui pourraient encore se trouver en lui, mais il n’a visiblement que faire de la manière dont il traite les gens, que ce soit sur la route ou par ses paroles. « Vous bossez ici ? Appelez-moi le gérant… » Livia ne peut s’empêcher de lâcher un léger ricanement, ne relevant pas la remarque tout de suite. Elle aimerait bien voir sa tête lorsqu’il réalisera qu’il l’a en face de lui, et que personne ne viendra à son secours. Livia a bien conscience qu’elle pousse le bouchon un peu loin avec ses commentaires sur la famille, et qu’elle n’a absolument aucun droit de se permettre de l’attaquer personnellement, mais son comportement la fait bouillir intérieurement. « Si vous pensez que c’est en jouant les moralisatrices de première que vous parviendrez à votre fin, vous vous trompez lourdement, madame ! Je vais pas perdre mon temps inutilement, allez emmerder quelqu’un d’autre ! » Et voilà qu’en plus il se permet de se montrer tout sauf poli. La jeune femme finit par abandonner l’idée de pousser la discussion plus loin – à quoi bon continuer de monter dans les tours, cela ne finira que par attirer l’attention des autres clients et elle ne veut en aucun en arriver à élever la voix devant eux. Alors, contre toute sa volonté, elle se retient de crier plus fort que lui et préfère lui répondre froidement. « Je suis la propriétaire de l’établissement, alors c’est plutôt moi qui vais vous demander de quitter les lieux. »

Elle l’a bien cherché, et c’est sans surprise qu’elle se prend le retour de bâton concernant sa propre famille. « Je vous demande pardon ? Vous pensez être la seule à être assez honorable pour en avoir ? » Elle remarque bien qu’enfin, il la regarde et arrête de l’ignorer comme si elle était une pestiférée. Il a beau ne plus lui jeter des billets à la figure ni l’insulter, et donner l’impression qu’il n’est quelque peu calmé, ses mots n’en sont pas moins durs. « J’espère que le vôtre ne sera pas aussi chiant que sa mère, je plains les enfants qui lui tournent autour sinon… » Sur le coup, Livia prend difficilement la remarque, et se demande si en effet elle n’est finalement pas aussi insupportable que lui. Voulant garder une expression impassible, elle tente tant bien que mal de se convaincre qu’au moins, elle sait se montrer civile habituellement et ne ferait jamais rien qui puisse mettre en danger la vie d’autrui. Elle a bien trop de respect pour la vie, et c’est cela qui la rend folle face à cet homme, réalisant qu’il ne prend même pas conscience de ses actes. Au-delà de son comportement insultant et dégradant, il ne semble pas se remettre en question ne serait-ce qu’une seconde – à l’entendre, il est absolument normal de conduire comme un fou furieux et d’envoyer valser quiconque oserait lui en faire la remarque. « Croyez ce que vous voulez, moi au moins je ne sens pas l’alcool à neuf heures du matin. » Elle a mis un moment à identifier cette odeur, et ce n’est que lorsqu’il s’est enfin tourné vers elle qu’elle a senti quelques effluves lui parvenir. Légères, pour quelqu’un qui n’y prêterait pas attention – mais ce n’est pas la première fois qu’elle remarque que ceux qui conduisent selon leurs propres règles ont malheureusement trop poussé sur la bouteille dans certains cas. « Je suis peut-être moralisatrice, mais c’est pour essayer de faire réagir les gens comme vous avant qu’il ne soit trop tard. Mais puisque vous n’en avez rien à faire, je laisser tomber. » Toujours campée devant lui, elle attend qu’il tourne les talons – en l’insultant peut-être, mais en s’éloignant tout de même. Elle n’aura rien gagné, à part l’énervement qui continuera sûrement à la traverser toute la journée – mais elle espère que derrière cette façade imbuvable, l’homme aura une pensée ou deux pour qu’elle avait osé lui balancer. Elle prend conscience qu’elle ne peut vraiment rien faire de plus, et qu’elle prend le risque qu’il lui crée davantage de problèmes si elle continue à le pousser trop loin. Non pas qu’elle ait peur de lui, mais si elle pouvait éviter de se prendre un coup ou qu’il lui fonce dessus pour passer, elle préfèrerait éviter.

@Josh Andrews


Dernière édition par Livia Visconti le Jeu 11 Juin 2020 - 23:44, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: i will see you where the shadow ends (josh) i will see you where the shadow ends (josh) EmptyJeu 11 Juin 2020 - 22:40


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Josh n’aime pas qu’on lui dise ce qu’il doit faire, ou ce qu’il doit penser. Il se juge assez grand pour savoir ce qui est bon pour lui, et vu la manière dont elle l’a interpellé, ça ne pouvait forcément pas lui plaire. C’est pourquoi il la regarde, d’une façon bien trop hautaine pour ne rien présager de bon. En touchant la corde sensible de son fils, c’est certain qu’elle la heurté de bien des façons, et qu’il n’est pas prêt à coopérer. Ni même à lui présenter une quelconque excuse, ou remord possible. Cette rencontre débitait mal et légèrement rancunier l’ancien avocat, il ne risque pas de la porter dans son cœur avant longtemps – voir jamais, c’est du moins ce que cette première impression laisse présager. Il n’est pas du genre à revenir sur ses décisions et davantage alors qu’elle se met à ricaner devant son nez, il lève les yeux au ciel bien trop vulgairement, serrant la mâchoire devant l’affront. Il voulait lui faire ravaler sa fierté à celle-là ! Mais sa phrase heurte ses pensées, alors qu’il cherche une échappatoire, tout sauf ça… Tout sauf la voir vainqueur. « Je suis la propriétaire de l’établissement, alors c’est plutôt moi qui vais vous demander de quitter les lieux. » La surprise se lit sur son visage et il ne comprend pas vraiment ce que sa phrase signifie. Cet endroit c’est le sien ? Il l’avait pris pour une vulgaire employée qui n’y connaît rien, une chieuse qui se considère donner le droit ou non, à ceux qu’elle souhaite de rentrer dans son magasin. Comme si un homme d’église se permettrait de donner la vie ou la mort à ceux dont leur tronche ne lui reviendrait pas. Façon de faire étrange, qui lui échappe toutefois. Mais il ne peut pas se taire Josh, c’est un homme de défense avant tout, un homme qui a besoin de sauver le peu qui lui reste. « Et parce que vous en êtes la propriétaire, vous avez le droit de décider de qui rentre, ou de qui vous avez le droit de vous mettre au travers de leur chemin ? » Elle n’a donc servi que des gens droit dans leur basket, des gens qui n’ont jamais insultés quiconque après avoir bu un verre de trop ? Qui n’ont jamais embêtés personnes ? Difficile pour Andrews de le croire… « Heureusement qu’en tant qu’avocat je n’ai jamais procédé à votre manière douteuse… » Sa voix est calme, il ne s’énerve pas, et ne cherche pas vraiment à comprendre ce qui se passe dans la tête de cette femme, il n’a pas l’intention de déguerpir sans repartir avec ses courses. Qu’elle le veuille ou non, ce n’était désormais qu’une question de principe. « Croyez ce que vous voulez, moi au moins je ne sens pas l’alcool à neuf heures du matin. » Il arque un sourcil, très certainement parce qu’en réalité il ne s’était même pas couché cette nuit, tant pis il dormira plus tard, il vit en décalé depuis presque un an désormais. « Vous ne connaissez rien de ma vie, et puis ça ne regarde que moi… » Il tient encore sur ses jambes, et n’a pas l’impression d’être malade, ou de se sentir mal. Josh n’a pas bu au point d’être une épave, certains soirs c’est bien pire et en ressent cette nuit de détraqué pour le lendemain. Hors ce n’est pas le cas. Il n’aime pas vraiment le jugement ni même comment elle le regarde. Si elle se croit supérieur parce qu’elle est la propriétaire de cette supérette elle fait fausse route. Il soupire alors qu’elle reprend la parole. « Je suis peut-être moralisatrice, mais c’est pour essayer de faire réagir les gens comme vous avant qu’il ne soit trop tard. Mais puisque vous n’en avez rien à faire, je laisser tomber. » Et il rigole Josh, il se marre devant le discours qui ne lui fait ni chaud ni froid à vrai dire. « Les gens comme moi ? » Il arque un sourcil, haussant les épaules, signe d’un je m’en foutiste. « Mais puisque ce bout de rue ne vous appartient pas, je vais rester là, jusqu’à ce que je puisse rentrer la bas… » Et d’un signe de tête dans l’indifférence la plus totale il fait signe vers l’épicerie. Croisant les bras, elle allait craquer avant lui, il a tout son temps Josh, il ne bosse pas, comparé à son interlocutrice et dire que n’apparaît pas un sourire satisfait au coin de ses lèvres serait mentir.
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Message(#) Sujet: Re: i will see you where the shadow ends (josh) i will see you where the shadow ends (josh) EmptyVen 19 Juin 2020 - 21:02


Livia sentait bien que l’homme ne s’attendait pas particulièrement à ce qu’elle lui assène posséder l’établissement, ne lui en déplaise. Pour autant, sa surprise ne sembla que passagère et ne l’empêcha pas de continuer à lui tenir tête, en faisant absolument fi du fait qu’elle aurait tous les droits de l’empêcher de rentrer dans l’épicerie. Il semblait impossible de le faire démordre de ce qu’il considérait être son dû, tout comme le fait de se croire intouchable sur la route, visiblement. « Et parce que vous en êtes la propriétaire, vous avez le droit de décider de qui rentre, ou de qui vous avez le droit de vous mettre au travers de leur chemin ? » Elle aurait bien répondu que oui, elle en avait le droit, en effet. Néanmoins, elle se retint de faire cette remarque alors que des clients passaient non loin en quittant l’épicerie. Si jusque là elle avait réussi à ne pas élever la voix, la situation commençait à s’éterniser et nul doute que ses collègues se demandaient sûrement ce qu’elle faisait dehors, en train de discuter avec un homme dont les traits fermés du visage indiquaient clairement qu’il n’était pas son ami. « Heureusement qu’en tant qu’avocat je n’ai jamais procédé à votre manière douteuse… » Ce fut à son tour à elle d’être surprise. Elle arqua un sourcil, ne voulant tout de même pas s’esclaffer devant lui ou lui montrer qu’il avait réussi à l’impressionner. Elle avait toujours tenu certaines professions en haute estime, et les avocats en faisaient partie. Si elle devait être honnête, elle aurait même avoué qu’au-delà d’être impressionnée, elle était prise d’une certaine crainte face à ces figures d’autorité devant lesquelles elle n’imaginait d’autre réaction que celle de s’incliner, comme si elle ne pouvait faire le poids. Elle était pourtant loin d’être idiote, avait fait des études brillantes et ensuite ouvert sa propre affaire, mais elle se sentait simplement inférieure, en quelque sorte, face à des personnes dont elle ne pouvait qu’admirer l’éloquence et la stature.

En y réfléchissant bien, elle n’était finalement pas si surprise que l’homme en face d’elle soit avocat – de ce qu’elle retirait de la situation, il la prenait clairement de haut et n’avait aucun respect pour ce qu’elle tentait de lui faire comprendre. En revanche, elle était clairement surprise de sentir émaner de lui de légères effluves d’alcool, alors qu’il se présentait comme quelqu’un qui ne méritait aucune leçon de sa part – et elle ne se fit pas prier pour lui faire remarquer. Sans trop d’étonnement, cela n’eut pas pour effet de le calmer, au contraire – c’eut été trop beau qu’il se remette subitement en question alors qu’elle touchait un point pourtant répréhensible. Il ne nia pas ce qu’elle venait de lâcher, mais cela ne l’empêcha pas d’envoyer valser une fois de plus ses paroles comme si elles n’avaient aucune valeur. « Vous ne connaissez rien de ma vie, et puis ça ne regarde que moi… » Au fond, il n’avait pas totalement tort. Mais elle s’était souvent posé la question – à partir de quel moment un problème personnel pouvait-il devenir une préoccupation publique ? A partir de quel moment pouvait-on considérer qu’une personne mettait en danger les autres à travers ses travers pourtant supposés restés privés ? Elle était loin de s’y connaître en la matière et ne pouvait donc épiloguer sur ce sujet, en revanche elle se devait de rebondir sur ce qui l’avait concernée elle. « A partir du moment où vous mettez les autres en danger, ça ne regarde pas que vous, non. » En réalité, elle n’en savait rien et ne pouvait reconstruire l’histoire à elle seule – mais elle ne pouvait le laisser partir sans enfoncer le clou une dernière fois. Après tout, elle avait peut-être raison. Et si c’était le cas, elle continuait d’espérer qu’un jour il repenserait à cette conversation avant de prendre le volant en ayant bu. « Et de ce que je vois, j’ai des doutes sur votre état lorsque vous avez failli me rentrer dedans hier. Mais puisque vous êtes avocat, j’imagine que je n’ai pas besoin de vous précisez que vous avez vraiment eu de la chance qu’il ne se soit rien passé. »

Elle avait tenté d’être moralisatrice, mais force était de constater que cela ne faisait ni chaud ni froid à son interlocuteur, et qu’il ne faisait que faire grimper la tension d’un cran à chacune de ses remarques. « Les gens comme moi ? » Elle n’avait pas la journée devant elle, et ne releva donc pas la remarque. Livia en avait dit assez pour qu’il soit capable de comprendre de lui-même ce qu’elle pouvait bien penser des gens comme lui. Et ce n’était pas que du bien. « Mais puisque ce bout de rue ne vous appartient pas, je vais rester là, jusqu’à ce que je puisse rentrer la bas… » Elle avait tenté, mais Livia devait bien se rendre à l’évidence qu’elle s’était jetée dans un combat qu’elle ne maîtrisait pas. Face à d’autres personnes, cela aurait été semble d’obtenir une excuse, ou la reconnaissance d’une erreur, mais cela semblait peine perdue avec cet homme-là. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle aurait bien pu ajouter pour le faire changer d’avis – visiblement, il se sentait suffisamment dans son droit, ou alors suffisamment attaqué, pour ne pas vouloir lui donner raison. Alors qu’il pointait l’entrée de l’épicerie du doigt, elle eut peur de certains clients se demandent bien ce qu’il pouvait vouloir au lieu, alors qu’elle lui barrait le passage pour entrer. Et puis, maintenant qu’elle savait qu’il était avocat, une partie d’elle était tout de même craintive de ce qu’il pourrait faire – elle ne savait pas exactement ce dont elle avait peur, mais elle se disait que l’homme était suffisamment intelligent pour la mettre face à des complications dont elle se serait bien passée. Alors, elle baissa les armes, à regret. « Vous savez quoi, allez-y. » Elle aurait beau avoir perdu, elle allait quand même en retirer un client de plus et des produits de vendus. Finalement, il s'était battu pour aller lui donner de l’argent, ce qui semblait quelque peu paradoxal au vu de leur échange. « Et n’oubliez pas de prendre une carte fidélité au passage. » Et elle s’écarta du passage, un sourire narquois sur le visage.

@Josh Andrews

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Message(#) Sujet: Re: i will see you where the shadow ends (josh) i will see you where the shadow ends (josh) EmptyMar 28 Juil 2020 - 13:26


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La dispute entre la propriétaire du lieu et Joshua n’était parti de rien. Elle était en travers de son chemin – alors qu’il n’avait eu aucune envie spéciale de se rendre dans cette épicerie mais parce qu’Arrow à l’habitude de s’y rendre pour Liam, il faisait toute les concessions inimaginables pour son fils – même si il s’avère attaquer une propriétaire du lieu un peu trop piquante à son goût et qui pense pouvoir détenir le rôle de qui peut rentrer ou non dans sa boutique. En somme, elle a parfaitement le droit, tout comme lui de porter plainte ou lui faire un rappel à la loi, même si désormais Josh n’est plus avocat et qu’il a tout perdu lorsqu’il a refusé certaines tâches – à priori pour favoriser les riches. Joshua a toujours été du genre à défendre tout le monde, même ceux dans le besoin, voulant à priori être touché plus par l’histoire et le vécut de la personne que par l’argent et la popularité. Mais c’était pas le maître mot de son ancien cabinet. «  A partir du moment où vous mettez les autres en danger, ça ne regarde pas que vous, non. » Elle allait recommencer avec cette voiture, il soupire Josh, si elle pouvait changer de refrain, ça l’aiderait… « Il n’y a pas eu mort d’homme ! » C’était sûrement prétentieux de sa part de le penser, et de le laisser le dire ouvertement, mais franchement, il n’avait pas la patience qu’elle lui rabâche la même chose pendant des heures. « Et de ce que je vois, j’ai des doutes sur votre état lorsque vous avez failli me rentrer dedans hier. Mais puisque vous êtes avocat, j’imagine que je n’ai pas besoin de vous précisez que vous avez vraiment eu de la chance qu’il ne se soit rien passé. » Il hausse les épaules, il le sait, il en a conscience mais tant qu’il ne s’est rien passé, on peut pas lui en vouloir, si ? « Si vous aurez appuyé sur le champignon, on en sera pas là… » Oui enfin il n’en sait rien, mais c’était le style de nana à roule à 20 à l’heure ça, et à hurler pour pas grand-chose, il en est persuadé ! Un jeu de regard puis finalement, elle lâche, « vous savez quoi, allez-y. » Ce n’était qu’une question de principe pour le blond, rien de plus, il avait eu envie d’y aller pour contenter son fils, et coûte que coûte il y rentrerait. A croire qu’il n’existe pas d’autres épiceries dans le coin… « Et n’oubliez pas de prendre une carte fidélité au passage. » Il fronce un sourcil avant de s’arrêter à sa hauteur, la regardant légèrement, « j’y manquerais pas… » La tension s’était quelque peu calmé, fallait l’avouer, et sa voix était bien moins dur que précédemment, comme si il avait remarqué qu’elle avait fait un geste vers lui. « C’est mon fils qui sera content d’avoir ses céréales… » Est-ce franchement la peine de lui faire remarquer, que son fils n’aime que celles-ci ? Avant de rentrer finalement dans l’épicerie, la laissant dehors avant qu’elle se décide elle aussi, à revenir dans son lieu de travail.


FIN
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