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 It's been written in the scars on our hearts -Danikeith

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Message(#) Sujet: Re: It's been written in the scars on our hearts -Danikeith It's been written in the scars on our hearts -Danikeith - Page 2 EmptyDim 24 Mai 2020 - 23:58




@KEITH WEDDINGTON & DANIKA RILEY
IT'S BEEN WRITTEN IN THE SCARS ON OUR HEARTS
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Danika n’a qu’une envie aborder le sujet de l’opération de nouveau, s’assurer qu’il a décidé de prendre soin de lui. Pourtant ses paroles semblent lui prouver le contraire. Il n’était pas décidé à se soigner et elle n’avait aucune idée de comment le convaincre. Mais ce n’était pas le moment. Elle n’avait pas envie de se disputer, de lui faire comprendre qu’elle n’allait pas changer d’avis et qu’elle était déterminée à ce qu’il se soigne, même si elle devait le forcer.

La remarque sur son poids ne l’atteint pas. Danika avait trop de confiance en elle pour cela. Elle était fière de son corps, fière de ses muscles, fière de ses formes qui s’y alliaient parfaitement.  Son regard se fait dédaigneux, hautain. Comme si elle était au-dessus de sa remarque. Il avait désiré ce corps, ça elle en était sûre. « Ca n’avait pas eu l’air de déranger à l’époque. » Quand il l’avait porté avec facilité et que ses jambes s’étaient enroulées autour de sa taille. Quand son corps avait été au-dessus du sien et qu’elle avait étouffé ses gémissements dans le creux de son cou. Le souvenir est encore brulant, créant un instant de tension immédiat, son regard est un défi de plus. Elle laisse pourtant le moment dans le passé en détachant son regard du sien et en s’éloignant. Comme si cela n’avait plus lieu d’être.

Elle n’arrivait pas à se dire que cela ne lui avait pas manqué. Chaque rire qu’il laissait échapper, chaque remarque plus ironique les unes que les autres avaient le don de faire pétiller ses yeux un peu plus, de réduire la distance qui pourtant était encore présente, comme un vieux démon qu’ils tentaient d’ignorer. Ils s’accrochaient au passé de manière désespérée comme pour tenter d’oublier ce qu’ils étaient aujourd’hui et les mots qui avaient été prononcés. Pourtant elle se souvenait encore de la façon dont il avait dit qu’il ne valait plus rien, tout comme elle savait pertinemment qu’elle n’avait rien à faire dans un bar. Ils fuyaient toujours, même si la fuite était un peu moins évidente maintenant qu’ils étaient de nouveau sur le même chemin.

Elle détestait sa manière de lire en elle comme dans un livre ouvert, elle s’apprêta même à protester quand il mentionna la douleur. Mais elle ne dit rien prenant le flacon dans ses mains, prenant un cachet en détournant le regard, avant de lui rendre. Elle avait toujours été trop fière pour admettre ses faiblesses, peut être encore plus face à lui aujourd’hui. Heureusement ils arrivent à l’endroit où les visiteurs pouvaient se ravitaillaient et boire un verre ou deux et elle ne bouge pas d’un pouce lorsqu’il lui propose d’aller s’asseoir, refusant d’admettre que cela aurait probablement été nécessaire.  Ils s’approchent du comptoir et Danika n’en croit pas ses yeux en le voyant soudoyer le jeune serveur, sortant des billets d’un air complice.

« Non mais Keith qu’est ce que tu fais ?! » Elle lève les yeux au ciel. « Tu sais aujourd’hui je n’étais pas censée travailler. » ironise-t-elle.  Mais c’est un défi de plus. Danika donnait le meilleur d’elle-même lorsqu’on la défiait, consciente de bien trop aimer le jeu,  la compétition la poussant plus loin. Elle  adorait avoir le dernier mot. En plus, les deux hommes semblaient se lier contre elle. Elle fusille Keith du regard avant de se glisser derrière le comptoir. Elle savait que derrière le bar, elle laissait un certain côté de sa personnalité ressortir. Celui plus séducteur, qui respirait une confiance dans sa sexualité et dans ses charmes, comme si elle aurait pu avoir tout ce qu’elle voulait. Si certains hommes étaient intimidés, elle savait parfaitement que c’était aussi la raison pour laquelle beaucoup revenaient régulièrement dans le bar. Danika aimait jouer, mais surtout elle aimait gagner. Son regard alla donc se planter dans les yeux du serveur, un sourire prédateur se dessinant sur ses lèvres. Il ne la connaissait pas. Ne devinait pas le danger qui s’était créé dès sa remarque. Sa tête se penche un instant, ses dents venant effleurer sa lèvre inférieure, parfaitement consciente du jeu auquel elle joue. Elle le regarde de haut en bas, ses yeux se posant sur son badge sur sa chemise. « Crois moi…Peter,  ma féminité sait être parfaitement dosée. » La voix est mielleuse, le sourire carnassier s’agrandit en voyant l’homme rougir. L’instant d’après elle a reposé son regard sur Keith, le serveur complètement oublié. Elle susurre, sa voix est un peu plus menaçante, elle s’appuie sur le comptoir, la position accentuant ses formes. « T’es pas prêt au choc de mes talents de barmaid Weddington.  » Le défi a été accepté. Elle se force à oublier la douleur toujours présente dans son genou, impatiente que le cachet fasse son effet.

Danika se redresse et lui tourne le dos, regardant les alcools exposés. Le choix était moins important que dans son bar, le lieu n’étant pas fait normalement pour accueillir des personnes ayant décidé de se faire des cocktails. C’était un lieu où les visiteurs venaient se désaltérer après une longue balade dans le sanctuaire. Elle regarde ensuite sous le comptoir et trouve ce qu’elle cherche, espérant que les goûts de Keith n’ont pas changé. Le regard de Danika reste ancré dans le sien quand elle verse les ingrédients dans le shaker et qu’elle le secoue d’une main experte. Elle se rend compte de la tension qui s’est créée entre eux, mais pour une fois c’est elle qui la contrôle et cela la fait sourire. Elle pose deux sex on the beach devant lui, un pour elle et un pour lui. Puis vient également remplir deux shots de vodka qu’elle pose à côté du verre. « Sex on the beach pour Monsieur. » Elle retourne de l’autre côté du comptoir, vient s’asseoir sur le siège à côté de lui, contente d’enfin de reposer sa jambe. Elle enlève sa veste en cuir, l’exercice lui ayant donné chaud.  Elle commence par prendre le shot dans sa main, l’incitant à faire de même : « Ca c’est pour mettre une couche de protection à ton égo. » En un instant les shots sont bus et elle vient attraper le petit bâton posé au travers du verre de Keith sur lequel elle a enfilé des bonbons acidulés. Elle vient en retirer un avec lenteur, pour le manger. « Rassuré sur mon futur professionnel de barmaid ? »


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Message(#) Sujet: Re: It's been written in the scars on our hearts -Danikeith It's been written in the scars on our hearts -Danikeith - Page 2 EmptyJeu 28 Mai 2020 - 20:28


It's been written in the scars on our hearts

Il y avait des sujets tabous sur lesquels nous avions le don de passer sans s’y attarder. Ma probable future opération que je repoussais encore et encore pour elle, son emploi de barmaid qui me laissait perplexe pour moi. Pourtant dans cet effort incessant pour que nos relations s’apaisent, je notais l’envie qu’elle avait elle aussi d’arranger les choses. Du moins d’éviter que cela ne s’aggrave. Voilà où j’en étais arrivé. A un stade où n’importe quel signe me satisfaisait, aussi petit soit-il ou inexploitable. Car là où je voyais une envie de sa part d’arranger les choses, il n’y avait peut-être qu’une preuve de son détachement à venir. La signature de la fin de notre relation si je ne mettais pas de l’eau dans mon vin. Mais je me voulais optimiste. Plutôt voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide. Surtout lorsqu’il s’agissait de Dani… Car il était impensable de la voir quitter le navire. Promesse d’auriculaire.

Je manquais de m’étouffer avec de l’air lorsque je l’entendis évoquer son corps qui ne m’avait pas dérangé auparavant. Je portais ma main libre autour de mon cou, inspirant longuement tandis que je m’étais arrêté. Je toussais pour reprendre de l’air et me tourna vers elle, accusant son regard rempli de dédain. « Qui te dit que cela me dérangerait actuellement ? » ripostais-je en voulant reprendre contenance sans y parvenir. Ces paroles se ramenaient à des souvenirs bien trop douloureux… Ou attisant le désir, je ne savais plus trop. Mon corps ressentait encore l’appel du sien, c’était indéniable quoi que je puisse laisser paraitre ou dire. Je la sentais s’éloigner et j’appréciais presque cette distance finalement, qui me permettait de ne pas sombrer. Car en y repensant, cette nuit était pleine de non-dits qui nous pesaient encore. Pourrais-je un jour lui avouer que son corps m’appelait tout comme ses lèvres mais que derrière chacun de mes baisers, de mes gestes, il n’y avait que de l’attirance à l’époque. Celle d’un homme pour une magnifique femme qu’elle était devenue. Celle qui semblait sculpter dans la roche, aux traits délicieux et au charisme qui ne demandait qu’à se plier à ses désirs. Chose que j’avais fait, en y assouvissant les miens par la même occasion. Et si une question de sentiment ne s’était pas hissée dans la partie, ni même la loyauté sans faille que je lui vouais en vue de notre amitié, il était fort probable que mon instinct primaire d’homme aurait pris le dessus sur ma raison. J’aimais les belles choses et Danika savait jouer de sa beauté.

Même quand elle me fusillait du regard, je lui trouvais un charme fou. Je jubilais presque de réussir à la faire réagir. Presque, parce qu’en l’occurrence il s’agissait de sa santé qu’elle mettait en danger ou qu’elle délaissait plutôt. Et il était hors de question que je la laisse faire sans dire un mot. Je la remerciais d’un signe de tête lorsque je la vis avaler le comprimé, remettant le flacon dans ma poche intérieure. Je pouvais enfin me dérider et tenter de détendre l’atmosphère. Au dépend de la pauvre journée de ce serveur que nous venions remuer de notre présence. Je me tournais vers Danika, une moue faussement hésitante à sa question. « Je sais pas… T’as peur qu’on se fasse remarquer ? » demandais-je en tournant sur moi-même avant d’hausser l’épaule. « Je sais… Mais tu ne m’en veux pas, j’adore les shows privés… » lâchais-je d’une voix qui se voulait pleine de sous-entendus. Je l’observais faire le tour du comptoir, mon sourire s’élargissant en la voyant entrer en action. On était bien loin de la jeune femme qui s’était tenue à mes côtés jusqu’à maintenant. Elle avait ce côté femme fatale qui me serrait le cœur. Le même qu’elle avait pu arborer dans ce moment intime, ses ongles glissant sur mon torse. Je frissonnais en repensant à l’image, tandis que je claquais des doigts en direction de Peter pour qu’il détourne le regard de Danika. « HE OH ! Non mais c’est pas vrai… » soupirais-je en me tournant vers la jeune femme « Doucement… Je te signale que c’est moi que tu dois impressionner ! » dis-je d’une pointe de jalousie maladroitement dissimulée. Je croisais mon bras contre mon torse, et pris mon temps de l’observer. Je ne connaissais que trop bien ce regard, ce sourire et ce parfum de séduction qu’elle trainait derrière elle. J’acquiesçais d’un signe de tête lorsqu’elle me fit comprendre que mon défi était accepté. Je tendais une main dans la direction du bar pour  lui faire comprendre silencieusement que je n’attendais qu’une chose c’était de le voir de mes propres yeux. « Tu parles trop Dani… » lui murmurais-je dans le même ton qu’elle venait d’employer, oubliant complètement le pauvre Peter qui semblait hyperventilé.

Je me redressais pour attraper la bouteille d’eau qui était en présentation, la tendant au jeune homme sans lui adresser le moindre regard, bien trop occupé à fixer Danika, un rictus aux lèvres. Nous aimions jouer, aussi dangereux soit le jeu auquel nous nous adonnions. Je l’observais faire le cocktail, me mordant la lèvre inférieure pour tenter de la déstabiliser, mon regard se voulant plus insistant, sans réellement me rendre compte que j’étais en train de glisser dans la pente. Je me laissais avoir à son jeu de séduction, voulant lui rendre la pareille. Je ne regardais pas les verres qu’elle venait de poser, la suivant du regard lorsqu’elle me rejoignait, l’air presque déçu de la prestation. « Et tu ne jongles pas ? Dire que j’ai payé pour un spectacle… C’est cher payé là… Pour ça ? » lui demandais-je en montrant du doigts le rassemblement de verres avant de siffler pour taquiner la jeune femme qui venait d’ôter sa veste. « Ne me dis pas que tu as encore rajouter des tatouages à l’œuvre d’art… » ironisais-je en prenant le shot pour la suivre. « Une couche de protection ? Ce n’était pas un, mais deux dans ce cas, chérie. » me vengeais-je en finissant le verre cul sec, le reposant avec fierté contre le comptoir. « Ca… C’était à moi… » lui dis-je en venant chercher le dernier bonbon sur le bâton qu’elle tenait elle-même, rapprochant dangereusement nos visages sans pour autant la toucher. « Je ne dirais pas rassuré… Pas totalement… Mais… Si ce cocktail est une invitation masquée… Crois-moi… Je pourrais de nouveau te satisfaire si tu n’avais pas une jambe handicapée… » dis-je en me reculant, portant la paille à mes lèvres tout en avalant une longue gorgée de son cocktail qui était… indéniablement bon. « Il n’est pas mauvais… » dis-je en ne voulant pas avouer en réalité que c’était l’un des meilleurs sex on the beach que j’avais pu goûter. Je me penchais légèrement sur le côté, observant Peter qui avait fini sa bouteille d’eau et qui avait repris son poste, semblant bien trop perturbé encore. « Voilà il a l'air lobotomisé… Tu peux m’expliquer ? Pourquoi quand tu peux avoir tous les hommes de Brisbane à tes pieds… C’est moi que tu désires ? » lui demandais-je de but en blanc, ma langue venant glisser sur mes lèvres, inconsciemment. Parce que je savais que de poser cette question était en réalité un appel à la tempête que nous tentions d’éviter. Mais j’avais besoin de réponses pour m’aider à réfléchir. J’étais perdu et toute aide était bonne à prendre. Surtout de la principale concernée.


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Message(#) Sujet: Re: It's been written in the scars on our hearts -Danikeith It's been written in the scars on our hearts -Danikeith - Page 2 EmptyVen 29 Mai 2020 - 10:22




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Elle ne comprenait pas à quel moment cette tension était venue se créer entre eux. Elle essayait de se souvenir du moment où tout avait changé. Même le jour où ils avaient dépassé cette dernière barrière, la tension était là, incapable de les quitter, chaque contact électrique, chaque pique lancée attisant un peu plus le désir. De nouveau aujourd’hui elle était présente, leur collant à la peau.

« Tu le mérites pas encore. Peut être au prochain je jonglerais aller. »  Il siffle quand elle enlève sa veste et elle le fusille du regard, dévoilant des bras un peu plus recouverts de tatouages. Elle surfe sur le danger, son regard ancré dans le sien, sa voix remplie de charme « Il y en a des nouveaux. Cachés. »  C’était une mauvaise idée.  Tout lui criait. Et pourtant elle continuait le jeu, incapable de s’arrêter, incapable de ne pas le séduire, incapable de ne pas jouer au jeu qui avait commencé il y a sept ans une soirée d’été.  Son visage se rapproche, il vient chercher le dernier bonbon, elle devient immobile, trop consciente d’être devenue la proie quand l’instant d’avant elle était prédatrice. Et il suffit que les paroles aillent un peu trop loin pour lui rappeler douloureusement la situation. Elle ne comprenait pas pourquoi il lui proposait cela quand il savait l’effet que les paroles avaient sur elle.  C’était une torture de plus, de savoir qu’elle aurait sûrement pu l’embrasser là tout de suite et qu’il le lui aurait rendu. Que la nuit d’il y a sept ans aurait pu arriver de nouveau, tentatrice, souvenir qui leur collait à la peau. Elle n’a pas répondu se contentant de boire son cocktail. Sa remarque sur la qualité de son cocktail lui arrache un sourire. De sa part c’était un compliment elle le savait. Elle aimerait rester dans son attitude séductrice, mais sait déjà qu’elle en sortira plus blessée que lui. Alors instinctivement, elle fait déjà marche arrière, mais il est trop tard, la dernière question lui fait relever la tête vers lui surprise. Pourquoi cette question encore ? Pourquoi remuer le couteau dans la plaie ? Souligner encore une fois ce qui finalement avait failli briser leur amitié ? Elle finit son verre cul sec, en espérant que l'alcool l'aide à répondre.

Elle se lève, s’éloigne, toujours aussi silencieuse. Elle passe derrière le comptoir leur préparant un nouveau cocktail faisant exprès de jongler cette fois-ci. Elle a toujours le regard fixé sur lui malgré son absence de réponse. Elle ne sait pas comment réagir en réalité, essaye tant bien que mal que de gagner du temps.
Lorsque les nouveaux cocktails sont terminés, elle les pose devant lui avant de revenir lentement vers son siège. Elle rapproche son corps du sien, venant se placer entre ses jambes, son visage à quelques centimètres du sien. Pendant un instant elle regarde ses lèvres. Elle a tellement envie de l’embrasser que ça lui donne mal au cœur. Mais elle se contente de parler, sa voix un équilibre parfait entre la chaleur et la froideur, comme si elle aurait été incapable de lui résister tout en faisant le choix d’être loin du piège qui lui tendait. « Tu sais le plus ironique dans cette situation Keith ? C’est que t’as beau prétendre que tu m’as toujours vu comme ta sœur. C’est qu’un tas de connerie.  T’as autant envie de moi que j’ai envie de toi Keith. » Un sourire de coin, il est un peu trop triste. Comme si elle savait qu’il avait beau la désirer, ça ne serait jamais plus que ça. Que s’il avait succombé à ses charmes une nuit d’été, s’il était capable d’entrer dans ce jeu auquel ils ne résistaient plus, ça ne serait jamais plus que ça. Elle ne serait jamais plus qu’une conquête. Jamais plus qu’une femme qu’il avait simplement eu envie de mettre dans son lit. Il l’avait dit lui-même, il n’était pas capable de l’aimer. Pas comme elle voulait.  Y repenser lui serre le cœur, la ramène douloureusement au présent. Pour lui elle ne serait jamais assez. Pas quand il aurait pu avoir Andréa.  Alors elle se recule, coupe le contact entre eux et décide d’arrêter de jouer à ce jeu où sera la seule à se brûler les ailes. Elle retourne sur son siège et se met à siroter son cocktail sans le regarder. Elle soupire alors, consciente qu’elle n’a toujours pas répondu à sa question. « Pourquoi ça t’intéresse Keith ? Tu devrais être content non, je t’ai dit que j’allais passer à autre chose. » Le ton est amer. Elle ne dit pas alors la vraie raison.

Le fait qu’en réalité elle ne comprenait pas ses sentiments elle qui fuyait toute relation sérieuse de peur d’être abandonnée une nouvelle fois. Elle qui pourtant n’avait pas eu envie de fuir avec lui. C’était peut-être pour ça que la chute n’avait été que plus violente. Parce qu’elle ne l’avait jamais vu venir. Parce qu’il avait toujours été là, parfait partenaire et parfait adversaire.  Danika n’avait pas pris la peine de fuir quand ils avaient toujours été des livres ouverts l’un pour l’autre. Quand leur relation avait toujours été une évidence. Pourtant elle s’était réveillée un soir après s’être endormi contre lui sur le canapé après une longue journée et un film qui n’avait pas été très intéressant, elle avait souri en voyant son visage détendu, lui aussi endormi. Sauf qu’au lieu de le faire sursauter en le réveillant comme elle l’aurait fait à son habitude elle avait eu l’envie de poser sa main sur sa joue, d’embrasser ses lèvres pour le réveiller.  Comme si c’était une évidence, une suite logique d’une amitié qui avait toujours été extrêmement proche et pleine d’une affection qu’elle ne montrait à personne d’autre.  Ils passaient la moitié de leur temps à s’engueuler, et l’autre moitié à se provoquer. Danika était née pour combattre. Et leur relation était un combat perpétuel entre deux personnalités qui se ressemblaient beaucoup trop sur beaucoup de points, créant des étincelles à chacune de leur rencontre.







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Message(#) Sujet: Re: It's been written in the scars on our hearts -Danikeith It's been written in the scars on our hearts -Danikeith - Page 2 EmptyJeu 4 Juin 2020 - 21:47


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Quelle divinité existante pouvait contrôler mes envies de la sorte ? Je me retrouvais dépendant de cette attraction qui allait contre la volonté du moment. Comme si chacun de ses gestes trouvaient preneurs au fond de mon âme. Comme si ses regards assouvissaient les miens. Son corps m’appelait d’une façon criante, et j’étais incapable de me sortir de cette attractivité. Non, au contraire, je me plongeais dedans, au cœur de ce jeu dangereux dans lequel j’y laisserais probablement une partie de mon âme, un pan de ma vie. Car tout me semblait à double tranchant avec tout à perdre et bien moins à gagner. Pourtant je jouais. Car le jeu était ma vie, le défi était notre lien et la compétition notre mantra. « Tu ne mérite pas ma présence, et pourtant je suis là. » ripostais-je de but en blanc sur un ton joueur, laissant son regard perdu au fil de ce qui pour certains s’apparentent à un art, pour d’autres à un signe de mal-être et pour moi au charme de Danika. Je détaillais chacun de ses tatouages pour les mémoriser, cherchant la signification probable de chacun. Puis je relevais lentement mon regard vers elle, comme pour me faire désirer, un léger rictus sur mes lèvres que je venais mordre dans leur coin. « Cachés ? Vraiment ? Sais-tu seulement pour combien de temps ils le seront de moi ? » lui demandais-je en rapprochant dangereusement ma main de son bras sans la toucher, le tout dans un murmure parfaitement charmant que je n’avais jamais réellement usé sur Danika. J’entrais en phase de séduction. Je n’avais jamais réellement ressenti le besoin auparavant, le jeu se faisant naturellement. Et pourtant je me retrouvais à tenter de la charmer, à analyser chacun des signes qu’elle laissait inconsciemment transparaître, tel un guépard prêt à sauter sur sa proie. Je ne lâchais pas son regard en venant croquer la dernière gourmandise, un sourire s’étirant sur le coin de mes lèvres, presque satisfait de la sentir se raidir, immobile et de voir qu’elle sentait elle aussi le jeu les prendre. Pourtant elle ne riposta pas, immisçant par la même occasion le doute dans mon esprit.

Je me reculais, savourant la fin de mon cocktail alors qu’elle venait de le descendre d’une traite. « Tu ne sais pas savourer les bonnes choses ? Je me souviens de ton impatience… Pourtant tu es joueuse… » lui dis-je toujours en écho de cette nuit. Je me relevais du siège, venant faire claquer mon verre contre le comptoir avant de m’y accouder. « Madame a perdu sa langue ? Je peux venir vérifier si besoin est. » riais-je légèrement tandis que Peter semblait surpris de la voir refaire le tour du comptoir, son regard ancré dans le mien. « Non rassurez-vous… Même si elle semble bien meilleure que vous… Je la ramène, j’ai des choses à lui montrer en rentrant… » ricanais-je en faisant une mine faussement épatée face à ses jongles, puis je descendais mon regard le long de son corps, me mordant l’intérieur de la joue avant de sortir de mes pensées en entendant le bruit du verre sur le bois. « Tu n’as qu’un cocktail en stock ? Varions les plaisirs Dani… » Je persistais dans la même lancée, m’enfonçant dans ce jeu pour lequel je pensais avoir encore la maîtrise. C’était jusqu’à ce que je la sente entre mes jambes avec la furieuse envie de les resserrer contre son bassin pour l’attirer à moi. C’était jusqu’à ce que j’intercepte son regard fixé sur mes lèvres avec l’envie de lui hurler d’y aller. Et pourtant, à mon tour de rester immobile, saisit par la dangerosité qui m’approchait. J’avais envie de saisir sa joue, de la rapprocher de mon visage et d’intimer à Peter de nous laisser l’endroit… En vain. Elle avait raison et je déglutissais à ses mots. « Tu sais ce qui est ironique Dani ? C’est que je succombe toujours à mes envies. Tou-jours. » insistais-je en rapprochant mon visage du sien sans effleurer la moindre parcelle de son corps qu’elle m’a supplié d’éviter. « Peut-être que tu as été faite pour moi… Et que malgré tout nos corps s’attirent. Tu as beau dire le contraire, tu le sais Dani… Mais viens encore une question de pensées… Comme si le temps d’un instant nous ne pouvions pas revenir à ce moment où nous succombions à nos désirs les plus primitifs… Ne prétend pas le contraire, car je suis certain que jamais tu n’as reconnu ce plaisir que je t’ai provoqué… » Je laissais mes mots en suspens, penchant la tête sur le côté pour venir murmurer d’une voix suave au creux de son oreille. « Tu n’as qu’un mot à dire pour le retrouver ce plaisir… » rajoutais-je en la laissant se retirer de cet étau qu’elle avait créé elle-même en se rapprochant de moi.

Je faisais tourner mon verre entre mes doigts, bien incapable de comprendre ce retour de question. Ne me connaissait-elle pas pour savoir que je n’étais pas satisfait bien loin de cette situation ? Et encore moins de ce ton empli d’amertume qu’elle utilisait. « Je ne t’ai pas demandé de passer à autre chose Dani. Je t’ai demandé du temps. Mais à croire que chez toi la patience est une lointaine amie. » répondis-je en soupirant, finissant à mon tour mon cocktail cul sec, de mécontentement. Puis je m’étais tourné vers elle, le regard enflammé d’une braise de désir. Ma main vint se poser sur sa cuisse, l’obligeant à écarter ses cuisses pour à mon tour m’approcher d’elle, au plus proche que le tabouret le permettait à nos deux corps. Je retirais ma main de sa jambe une fois installé, mon bassin frôlant le sien. « Regarde-moi Danika. Même ce serveur te mangerait au creux de la main en un regard. Mais c’est moi que tu veux. Et si tu m’interdis de te toucher c’est parce que tu sais que d’un seul effleurement, nous pourrions de nouveau céder. » lui dis-je en me reculant, venant me glisser derrière elle, ma main à côté de son corps pour l’encadrer entre moi et le comptoir, tandis que mon torse se plaquait contre son dos, mon souffle sur sa nuque. « On devrait peut-être rentrer. Parce que si tu ne comprends plus que je ne suis pas de ceux que l’on a besoin de flatter pour me sentir vivant, parce que si tu penses que ma question n’est qu’une raison de plus de vouloir remuer le couteau dans la plaie. Parce que si ce temps si fatidique est si précieux à tes yeux pour ne pas me l’accorder, autant que je te fasse économiser le reste de ta journée Danika. » lâchais-je en attrapant son verre pour venir le vider puis m’éloignant, je posais l’argent promis à destination de Peter. « Au moins un de nous deux se sera fait des films sur la comète. Mais croyez-moi, elle serait presque féline dans le contexte… » lâchais-je en tapotant son épaule, me tournant enfin vers Dani. « Pourquoi tu laisses ta vie à ton cœur ? Où est donc passé la jeune femme qui prenait le tout avec légèreté ? J’ai plus envie de me battre, plus envie de devoir réfléchir à quel mot employer, à quel geste ne pas faire… Tu trouves ça naturel Dani ? » Ma voix restait ferme sans hausser le ton, pleine de lassitude à force de penser me répéter. « Ce qui est naturel, c’est ce que tu nous empêches d’avoir… Ce qui est totalement absurde… Mais à priori, je devrais m’en satisfaire. Parce que comme toujours, tu as préféré ramener le sujet sur le tapis plutôt que de profiter de l’instant présent et de sa légèreté. Tu sais une personne censée m’a dit que savoir écouter son corps, c’était source de simplicité… Et là, tu m’obliges à aller à l’encontre de ce que ce dernier m’hurle de faire… Alors faisons dans la simplicité, je réfléchirais seul dans mon coin et je te ramènerais marmonner dans le tien ». crachais-je presque amèrement de devoir couper court à cette journée que je nous sentais en train de saboter. Parce que c’est ce que nous faisions depuis des années maintenant : nous sabotions notre relation conjointement en nous entretuant.



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Message(#) Sujet: Re: It's been written in the scars on our hearts -Danikeith It's been written in the scars on our hearts -Danikeith - Page 2 EmptyDim 7 Juin 2020 - 21:48




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Ils jouaient un jeu qu’elle ne comprenait plus.  Il la considérait comme sa sœur pour l’embrasser la fois suivante. Elle lui demander d’arrêter de le toucher, pour au final flirter avec lui la minute suivante. Comme deux aimants éloignés l’un de l’autre, ils semblaient à présent incapable d’arrêter l’attirance si présente qu’elle devenait insupportable.  Elle avait voulu jouer elle s’en mordait les doigts. Trop consciente de son cœur en miettes, de l’envie trop désespérée qu’elle avait de vouloir l’embrasser. Elle ne voulait pas qu’il la désire, elle voulait qu’il l’aime, qu’il l’aime comme elle l’aimait.   Bien sûr elle aurait pu se laisser entraîner dans ce jeu. Répondre au jeu qui avait commencé. Le laisser la ramener chez lui, lui montrer tout ce qu’il avait envie de lui montrer, le laisser découvrir les nouveaux tatouages qui parcouraient son corps. Plus que tout, le laisser l’embrasser,  se laisser enivrer par ce regard qui la dévorait des yeux de haut en bas. Pourtant elle reste silencieuse, retrouvant son amertume, cet égo sur lequel il avait trop marché, retrouvant cette dignité dans laquelle elle se parait pour ne pas qu’on voit à quel point elle avait été blessée.

Lorsqu’elle est entre ses jambes, elle sait que leurs corps sont trop proches, pourtant elle reste au bord du gouffre, le laisse approcher son visage du sien sans bouger. Elle déglutit à ses paroles, ses yeux venant s’égarer sur les lèvres qu’elle rêve d’embrasser.  « Peut-être que tu as été faite pour moi. » Elle pensait la même chose de lui. Pourtant ils s’étaient trop blessés. Ils passaient plus de temps à s’hurler dessus qu’autre chose à présent.   Elle n’avait qu’un pas à faire pour retrouver ses bras, pour sentir ses lèvres contre les siennes, son corps contre le sien. Pourtant déjà elle s’éloigne, incapable d’y laisser encore une fois un peu d’elle-même.

Elle ne comprend pas ses paroles. Ne comprend pas comment il ne lui avait pas demander de passer à autre chose quand il lui avait clairement fait comprendre qu’il ne serait jamais capable de l’aimer de cette façon. Elle n’a pas le temps de réagir qu’il a fini son cocktail, que sa main s’est posée sur sa cuisse et que son bassin est entre ses jambes, lui rappelant douloureusement le souvenir de cette nuit d’il y a huit ans, d’elle assise sur le plan de travail et lui venant attiser un peu plus la tension entre eux.

Elle le laisse parler, de nouveau silencieuse, sentant la colère se raviver alors qu’elle est coincée entre son corps et le comptoir à présent.  Son souffle sur sa nuque la fait frissonner et elle sert ses poings sur le comptoir, se forçant à rester immobile pendant qu’il déverse ce flot d’insensibilité qui montre encore une fois à quel point il est aveugle à ses émotions, à quel point il ne semble pas comprendre qu’ils ne peuvent plus se comporter ainsi.  Lorsqu’enfin il a terminé,  elle reste un instant silencieuse, remettant sa veste sur ses épaules.  

Danika ne sait pas pourquoi soudain un rire secoue son corps. Le rire est las, sans humour, plus rempli de tristesse.  Elle lui sourit alors, le sourire est aussi tendre que triste.  « C’est marrant.  Je crois que personne ne m’a autant comprise que toi. Je te voyais et sans avoir à dire quoique ce soit tu pouvais me remonter le moral. » Elle regarde un instant le paysage, comme si elle réfléchissait, le sourire toujours présent sur son visage. « Comme si…comme si d’un sourire t’arrivais à rendre tout beau. Comme s’il suffisait que tu me serres dans tes bras, que tu m’appelles Monkey et que tout irait bien.  J’ai toujours eu l’impression que personne ne m’a jamais aussi bien compris que toi. Que tu me complétais. » A la vie à la mort, l’écho d’un autre temps où leur relation était en parfait équilibre. Le sourire disparait, elle s’approche de lui et après une hésitation, elle choisit finalement de briser la règle qu’elle a instauré, venant glisser la main dans la sienne, ouvrant de nouveau son cœur pour qu’il voit simplement dans quel état il l’avait laissé. Il n’y a pas de colère dans sa voix. Il y a peut-être trop de douceur, trop de tendresse, trop d’amour qu’elle a depuis trop longtemps cherché à enfermer.  « Pourtant je crois que personne ne m’a blessé autant que toi. Peut-être parce que je n’ai jamais laissé personne me blesser, parce que c’était plus facile de s’enfuir en courant. Mais toi je n’ai jamais pensé à m’enfuir, t’as toujours été là, t’as toujours fait partie de moi, même quand t’étais pas là. » Une pause, elle serre un peu plus sa main. « Et je crois que tu ne t’en rends même pas compte, parce que je ne peux pas m’empêcher de me laisser reprendre dedans dans ça, dans ce truc qui se passe entre nous maintenant... Putain j’ai passé la moitié de ma vie dans tes bras, tu crois que ce n’est pas compliqué pour moi aussi de te demander qu’on arrête de se comporter comme ça ? » La colère enfin pointe le bout de son nez, sa voix se fait plus dure, pourtant sa main elle quitte la sienne pour venir caresser sa joue. Le contact est si tendre qu’il en devient violent.
« Tu parles de légèreté. Tu crois que j’en ai pas envie de t’embrasser Keith ? Tu crois que j’aimerais pas pouvoir juste continuer à flirter avec toi comme si de rien n’était ? » Elle effleure ses lèvres alors, comme un adieu, comme si cela n’arriverait plus jamais. Puis soudain, elle est loin, elle a reculé, a coupé le contact, mettant de l’espace entre eux.

« Sauf que ce que tu ne comprends pas c’est que cette fois ci je sais exactement comment ça va se terminer. » Une pause, pleine d’amertume et de colère qui montre qu’elle n’a pas oublié.  « Je vais me réveiller dans ton lit et il n’y aura personne et je vais me sentir comme la pire des idiotes. Puis tu couperas de nouveau le contact pendant je ne sais pas combien de temps parce que t’assumeras pas quand tu te réveilleras et que tu te rendras compte qu’en fait c’était un désir passager.  Et moi je vais te donner encore un peu de moi et à la fin je crois que je me reconnaîtrais même plus. »

Elle ferme les yeux un instant, déglutit pour empêcher sa voix de trembler, le ton devient presque une supplication, comme si elle n’était plus capable de se battre. « J’ai perdu mon père Keith. Et c’est la pire chose qui ne me soit jamais arrivée.  J’ai l’impression d’avoir perdu une partie de moi que je n’arrive pas à retrouver.  Alors je ne peux pas me permettre de donner plus de moi tu comprends ça ? Parce que si je te donne ce qui reste et que tu fous tout en l’air, je ne sais pas ce que j’arriverais à réparer. »

Elle lui tourne le dos et sa voix devient un murmure alors qu’elle est prête à partir. « T’as raison, on devrait rentrer. »




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Message(#) Sujet: Re: It's been written in the scars on our hearts -Danikeith It's been written in the scars on our hearts -Danikeith - Page 2 EmptyJeu 11 Juin 2020 - 11:27


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A trop vouloir jouer avec le feu, on finit par se brûler les ailes. Pourtant j’étais joueur… Ou l’étais-je devenu en côtoyant Danika pendant toutes ces années ? Je n’étais pas capable de le savoir, tout comme je n’étais pas capable de cesser de jouer. Elle mettait des limites qu’elle-même n’assumait plus, alors pourquoi les respecter ? Par respect ? Je n’étais pas irrespectueux à mes yeux lorsque je lui montrais à quel point je pouvais vaciller si elle m’en donnait l’occasion. Un jeu auquel nous savions pertinemment que nous pourrions être tous les deux gagnants. Du moins jusqu’à ce que des sentiments entre en compte. Et le calcul n’était dorénavant plus le même. Pourtant elle jouait. Son regard était habité, tout comme mon corps l’était par le souvenir du sien, de ses mains parcourant mon flanc, de ces lèvres qui n’appelaient que les miennes. Je me souvenais de mon désir brûlant, de cette pulsion que je ne pouvais compenser autrement qu’en cédant à cette tentation qu’elle représentait. Si la femme était une création divine, tout en elle avait été fait pour me faire chavirer. Ses hanches voluptueuses, son regard d’une profondeur inouïe qui me permettait de m’y plonger à corps perdu. L’attraction physique n’était plus à prouver à en croire la déglutition que mes mots provoquaient, tandis que son regard se baissait sur mes lèvres. Mais une fois encore, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Je ne comprenais pas pourquoi elle fuyait l’évidence. Pourquoi elle accordait tant d’importance à ces sentiments que je ne pouvais lui confirmer étant moi-même complètement dépassé par cette idée. Maladroitement, je voulais lui faire comprendre que mon envie dépassait le jeu, dépassait toutes règles stupides mise en place sous un quelconque prétexte. Comme si ne plus vouloir avoir le moindre contact avec moi pouvait la soulager.

Pourtant ma démonstration affective ne trouva pas preneuse. Une fois de plus, elle enfila avec une facilité déconcertante ce masque de glace qu’elle arborait depuis nos retrouvailles en vue de se protéger de la menace que j’étais. Je soupirais, presque désespéré de ne pas savoir comment m’y prendre pour désamorcer la situation tandis qu’elle se mit à rire, comme si la situation s’y prêtait. Je me retournais et trouvais face à moi un sourire des plus tristes, m’arrachant le cœur. Je compris que je venais une fois de plus de faire sauter un cadenas, et d’ouvrir potentiellement une brèche que je ne pourrais refermer pour l’instant. J’haussais un sourcil, cherchant à comprendre son raisonnement actuel avec la plus grande difficulté du monde. J’avais l’impression que chaque seconde passée avec elle était une seconde de plus où je la faisais souffrir involontairement. J’aurais voulu la stopper dans ce qui me semblait être un début de monologue, une avancée vers une falaise du haut de laquelle elle allait se jeter sans que je ne puisse la rattraper. Je connaissais que trop bien les futurs mots qu’elle allait prononcer. Je ne connaissais que trop bien ces battements de cœur qui manqueraient un coche à l’approche du moindre geste que j’allais pouvoir effectuer. Mon corps s’était tendu en la sentant s’approcher de moi. Ses mots se répercutaient sans fin dans mon esprit qui s’embuait un peu plus d’interrogations en tout genre. « Dani… » murmurais-je en sentant sa main se glisser dans la mienne et qui par réflexe venait de se refermer autour de ses doigts. Comme si je venais de retrouver une partie de moi, une partie de nous. Mon regard ne pouvait lâcher le sien, et je buvais une fois de plus ses paroles. Je ne comprenais pas comment elle pouvait encore être présente alors qu’à l’entendre j’étais l’homme qui l’avait le plus fait souffrir et pourtant celui qu’elle aimait le plus. Mon cœur se serra en prenant conscience de tout l’amour qu’elle pouvait ressentir pour me pardonner à chaque fois mes erreurs du passé. Nous étions comme une symphonie qui cherchait son harmonie. Nos deux musiques ne s’alliaient pas, nous forçant donc à jouer à contretemps.

Je laissais mon visage s’enfouir contre sa main, appréciant cette délicatesse qui dénotait avec la colère naissante dans sa voix. Je la connaissais que trop bien pour savoir que je ne devais pas l’interrompre si je voulais éviter une fois de plus une confrontation qui n’avait pas de sens. Je venais me mordre les lèvres en l’entendant évoquer son envie de m’embrasser qui était réciproque et mon cœur cessa de battre tandis que ses lèvres venaient effleurer les miennes. Mon visage se rapprocha du sien pour lui rendre le baiser tant attendu mais avant même que je n’ai le temps d’attraper sa joue, son corps s’était reculé, me laissant seul et béat face à la situation. Je soupirais, me frottant les tempes comme pour espérer trouver les mots et les gestes pour désamorcer le tout. « Danika… » murmurais-je en m’approchant d’elle, attrapant sa taille pour la faire pivoter entre mes bras, et soutenir son regard. Ses mots devenaient des poignards qui venaient me planter en plein cœur, ravivant une douleur que j’aurais préféré oublier. Je m’étais comporté comme le pire des lâches que cette Terre renfermait, pris entre des sentiments infaillibles à l’encontre de mon ancienne coéquipière, et cette attractivité indescriptible à laquelle j’avais cédé. Mon manque de courage avait entraîné ma lâcheté dans cette épreuve, m’obligeant à prendre les jambes à mon cou lorsqu’au matin, j’avais senti le corps endormi de Danika contre le mien. Je n’assumais pas et elle avait raison. Je m’apprêtais à poser un doigt sur ses lèvres pour enfin la faire taire, pouvoir répondre à chacun de ses propos mais en vain, les dernières paroles venaient s’abattre comme le coup fatal. James Riley n’était plus, et si sa propre fille, unique de surcroît, ne réussissait pas à faire son deuil, comment pouvais-je me permettre de créer encore plus de distorsions alors que je devrais simplement me contenter d’être présent pour elle. Cette épaule sur laquelle elle devrait pouvoir s’appuyer lorsque la course était trop longue, que la peine n’était plus supportable et que ses jambes flanchaient.

Prenant conscience de cela, je me reculais, respectant son souhait alors même que je n’étais pas en adéquation avec ce dernier. Je me tournais vers Peter, le saluant d’un signe de tête tandis que je m’avançais aux côtés de Danika, tournant la tête vers elle. « Je vais te raccompagner. Je pense que nous avons touché les limites… Tu dois être épuisée » lui dis-je avec une tendresse qui dénotait à la colère que j’avais pu exprimer auparavant, le tout en tendant le doigt en direction de son genou. « Je suis désolé Dani… » avouais-je en prenant la route de la voiture, tête basse, à la recherche des cailloux dans lesquels je pourrais botter du bout du pied. « J’ai été un piètre ami… Pourtant… Je sais ce que tu traverses, je devrais être là pour toi… » lui dis-je simplement en tournant la tête vers elle. « Je voudrais te dire que je serais capable de te chérir… Que je ne te briserais plus… Mais je n’en suis pas certain… » avouais-je avec délicatesse et tristesse. J’étais en train de lui avouer que j’étais littéralement perdu au milieu d’un chaos de sentiments. « Tu mérites mieux. Et je comprendrais que tu ne veuilles pas m’offrir cette dernière part de toi alors que je ne serais probablement pas capable de te rendre la pareille. Mais laisse-moi être là pour toi… C’est tout ce que je te demande… » lui dis-je en m’arrêtant enfin devant la portière de ma voiture, que je lui ouvrais dans un léger sourire désolé. « Avant que tu ne montes… Il y a une chose que je voulais te dire… » avouais-je en me mettant devant pour l’obliger à m’écouter. « Je ne partirais pas. Je ne partirais plus. J’ai compris que seul on va plus vite, ensemble on va plus loin… Et ce moteur à mes pas, c’est toi… » conclus-je presque désolé de ne pas pouvoir lui dire ce qu’elle souhaitait réellement entendre. « Et si pour cela je dois me contenter de cette distance entre nous… Je le ferais. Pour toi et pour nous. Je ne partirais plus Danika. » lui dis-je en me sortant de devant elle pour la laisser monter dans un soupir. C’était terrible de se dire que cette journée était la fin d’une relation que j’avais probablement saboté pour le début d’une nouvelle que je n’avais pas accepté.

Je contournais le véhicule, défaisant mon attelle avant de monter du côté conducteur, posant cette dernière sur les jambes de Danika. Je démarrais le véhicule, observant la jeune femme du coin de l’œil tandis que je reprenais le chemin retour en direction de chez elle. « Tu fais ta rééducation ? » lui demandais-je sans masquer mon inquiétude vis-à-vis de son état de santé dont j’étais le responsable. « Je me doute que cette journée ne t’a pas plu… Qu’elle n’était pas ce que tu espérais… Et que mise à part remuer le couteau dans la plaie, cela n’aura mené à rien… Mais je te remercie… Parce que juste le temps d’un instant, je me suis senti de nouveau vivant… Même si ce temps était trop court… On a forcément ce que l’on mérite n’est-ce pas ? » lui demandais-je de façon purement rhétorique. Parce que je savais pertinemment que je ne méritais pas le quart de ce qu’elle m’avait donné alors qu’elle méritait bien plus. Et que ce temps si précieux qu’elle m’avait accordé ne pourrait lui être rendu. Les mots venaient à me manquer comme bien souvent alors je préférais allumer la radio, laissant la musique de façon aléatoire s’étendre dans l’habitacle. Et comme si le hasard n’était pas suffisant, la chanson qui s’élevait venait marquer au fer rouge ce que probablement nos mots ne pouvaient plus traduire.

We’re one but we’re not the same. We hurt each other then we do it again.



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Message(#) Sujet: Re: It's been written in the scars on our hearts -Danikeith It's been written in the scars on our hearts -Danikeith - Page 2 EmptySam 13 Juin 2020 - 11:11




@KEITH WEDDINGTON & DANIKA RILEY
IT'S BEEN WRITTEN IN THE SCARS ON OUR HEARTS
⤜⤐⤞


Rien n’allait. Et tout allait. Il était parfait pour elle. Et pourtant ses mots comme ses gestes lui fendaient le cœur. Il avait une façon de prononcer son nom qui aurait pu la faire trembler. Il la faisait se sentir trop fragile, trop facilement blessée et elle détestait ça. Là où l’équilibre avait été présent un jour, ils n’étaient plus à égalité aujourd’hui. Danika avait la terrible impression de perdre un combat constant contre lui sans même essayer de se défendre. Elle ne voulait plus être si facilement blessée par son absence comme par sa présence. Elle ne voulait plus se sentir au bord d’un gouffre à chaque minute qu’elle passait avec lui. Pourtant, elle n’avait pas pu s’empêcher de briser la règle qu’elle avait elle-même instauré, sa main se glissant dans la sienne, son regard s’accrochant désespérément au sien. Lorsqu’elle avait effleuré ses lèvres, son cœur s’était serré, lui rappelant que trop bien qu’elle n’aurait pas dû l’aimer. Pas de cette manière. Pas encore, pas après toute ces années. C’était comme si elle l’avait tatoué sur son cœur, n’ayant laissé personne s’en approcher, se protégeant des autres pendant toutes ses années. Il avait fallu qu’elle frappe à sa porte pour que tout lui revienne à la figure. Les souvenirs, les sentiments, leur tendresse devenue bestiale, leur violence parfois pleine de douceur, une dissonante symphonie.

Quand il recule, elle se sent tiraillée par deux sentiments en contradiction. L’envie d’attraper de nouveau sa main et de se glisser dans ses bras, de prétendre que rien de tout ça n’était arrivé, qu’ils pouvaient de nouveau être les personnes qu’ils étaient il y a dix ans, qu’ils pouvaient se retrouver. Et le soulagement enfin, ses épaules se détendant imperceptiblement comme si à chacun de leurs échanges elle avait été prête à recevoir des coups, ces coups qu’il savait si bien lui asséner par de simples paroles. Pourtant, de nouveau il s’excuse et elle ne dit rien, se contentant d’avancer vers la voiture. Il avait raison elle méritait mieux. Parfois elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’elle aurait dû dire adieu à cette relation, qu’elle ne donnerait plus jamais rien de bon. Mais pourtant ils semblaient de nouveau incapables de se passer l’un de l’autre, enchaînés pour le meilleur et pour le pire. Il l’empêche d’entrer dans la voiture et elle est forcée de le regarder.

Il prononce une nouvelle promesse, que cette fois il ne partirait pas. Elle aimerait lui dire qu’elle le savait, mais cela aurait sonné faux. Parce que malheureusement il avait brisé la confiance qu’elle avait toujours en lui et leurs retrouvailles n’avaient faits que renforcer ce sentiment. Il y avait eu trop de promesses en l’air, pour que dans l’instant suivant ils se déchirent un peu plus. Alors elle se contente d’hocher la tête avec l’envie désespérée d’y croire. Parce qu’elle avait besoin de lui, malgré tout. Parce que personne d’autre que lui ne comprenait cette peine qu’elle ressentait, parce qu’au fond d’elle elle savait qu’elle avait besoin de lui pour avancer, tout comme il avait besoin d’elle.

Elle lève les yeux au ciel à sa remarque. « Pas de rééducation avant la fin de l’attèle. Mais oui contrairement à toi je fais de la rééducation Keith. J’ai un très bon kiné. C’est un bon ami aussi. Swann McGrath, je te le présenterais. Si j’ai pu recommencer à m’entraîner c’est en grande partie grâce à lui. » Du moins jusqu’à ce qu’elle arrête les entraînements de manière définitive et ne mette plus un pied dans son cabinet. Pourtant il n’avait pas tenu rigueur de ses deux mois d’absence, en quelques années il était devenu un des piliers de sa vie. Elle était persuadée qu’il aurait pu aider Keith. Sa voix s’est faite plus douce, comme pour montrer qu’elle ne cherche pas à démarrer une énième dispute.

Elle reste silencieuse un moment suite à sa tirade, laissant la musique raisonner dans le véhicule. Son regard se perd sur l’horizon. « Tu es en vie Keith. » Sa main vient se poser sur la sienne un court instant, elle ne le regarde pas. Danika ne sait pas comment l’aider, ne sait pas quoi dire pour lui faire comprendre qu’il n’était pas mort ce soir-là, à part peut-être lui montrer qu’ils étaient encore là tous les deux. Que peu importe ce qu’il s’était passé, elle serait toujours présente, toujours prête à le pousser un peu plus loin, à le forcer à avancer jusqu’à ce qu’il soit capable de le faire lui-même. L’habitude avait été ancré en elle, faisait partie intégrante de leur relation.

Elle lui adresse un demi sourire alors. « Ca va aller Keith. Toi. moi. Ça va aller. » Ils allaient aller mieux. Des jours meilleurs allaient arriver. Des jours où il ne serait plus pris au piège dans cette nuit où son corps avait été brisé. Des jours où elle ne serait pas écrasée par la peine et le sentiment d’avoir été abandonnée dans un univers trop vaste. C’était peut-être la première fois qu’elle exprimait un tel espoir depuis la mort de son père. C’était peut-être un espoir vain, mais pourtant elle choisit de s’y accrocher, le laissant apaiser son cœur. Ils ne sont plus loin de chez elle à présent. « Ta moto me manque. » Bien sûr ce n’était pas tant la moto mais les moments passés contre lui où ils ne parlaient de rien. Elle avait passé des heures entières avec lui sans qu’ils aient besoin de dire quoique ce soit, une symphonie qui aujourd’hui était devenue dissonante. Pourtant malgré tout elle essayait de retrouver les bonnes notes, pour elle comme pour lui. Pour eux en vérité.

Il s’arrête devant chez elle et elle pose la main sur la poignet de la voiture. « Ce n’était peut-être pas une bonne journée Keith, mais….je suis contente que tu sois revenu. » Son visage lui offre un demi sourire et elle descend de la voiture, avant d’aller ouvrir le coffre pour regarder d’un air désespéré la peluche toujours aussi énorme. « La glace aurait suffi tu sais… » Sa voix redevient moqueuse, elle roule les yeux. « Tu vas devoir l’amener à l’intérieur. » Danika n’avait pas spécialement envie de le faire rentrer dans son appartement mais cette fois-ci elle n’avait pas le choix. Elle le laisse se débattre avec la peluche en étouffant un rire avant de se diriger vers la porte. Elle ouvre la porte, acceptant qu’il entre contrairement à quelques heures plus tôt. Elle caresse la tête de son chien qui est arrivé pour lui bonjour. « Hello Pepsi. » Il est en train de faire passer la peluche par la porte et elle ne peut s’empêcher d’attraper son appareil photo pour immortaliser le moment où Keith croule sous le koala dans la porte de son entrée. Une nouvelle photo. La première qui reviendrait sur ce mur où il n’était plus. Elle n’était pas prête à lui proposer de rester pour qu’ils continuent de discuter, la journée avait été épuisante. Elle avait au moins eu le mérite de les faire avancer au moins de quelques pas l’un envers l’autre.




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Message(#) Sujet: Re: It's been written in the scars on our hearts -Danikeith It's been written in the scars on our hearts -Danikeith - Page 2 EmptyMar 28 Juil 2020 - 9:10


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Les mises au point n’étaient jamais choses aisées surtout lorsque la personne qui se trouvait en face de vous avait une place prépondérante au sein de votre vie. Que je le veuille ou non, la vie, le destin ou une quelconque autre entité céleste avait ramené Danika sur mon chemin. Avec son lot de surprises, de découverte et de secrets. Les interrogations ne s’amenuisaient pas avec le temps, bien au contraire. Et là, où l’évidence avait été de mise, la contradiction entrait dans la danse. Comment pouvait-on se comporter comme de simples étrangers alors que tout nous ramenait inlassablement l’un à l’autre ? Et ce n’étaient pas ces règles mises en place par la jeune femme qui changeraient les choses. Même si je me devais de respecter ses choix – que je trouvais ridicules de surcroît – la part d’incertitudes concernant l’avenir du « nous » grandissait. Et ce n’était pas sa main dans la mienne qui me rassurerait. Pas quand ses propos sonnaient comme nostalgiques d’une époque insouciante qui nous semblait lointaine. J’étais resté silencieux face à ses aveux, ne voulant la contredire, pas après ces montagnes russes émotionnelles que nous avait fait vivre cette journée. Être en vie et se sentir mort était bien plus déroutant que d’être seulement mort. Cette sensation d’être enfermé dans un corps qui ne m’appartenait plus, que l’on m’avait privé, meurtri, était bien plus grande que toutes ces promesses auxquelles je me contentais d’hocher la tête en silence.

Nous venions de nous garer face au domicile de la jeune femme, sentant mon cœur s’accélérer. Je n’étais pas le plus habile quand il s’agissait d’agir avec subtilité et délicatesse. Je rendais le sourire à Danika, me détachant, prêt à sortir. « Ce n’est pas un adieu Dani, juste un au revoir. » lui avouais-je en sortant à mon tour de mon véhicule. Je la rejoignais face au coffre, soupirant en apercevant l’énorme peluche à sortir. « Je tâcherais de m’en souvenir » dis-je en tentant d’extirper le koala d’un seul bras. Le faisant pivoter sur mes épaules, je suivais Danika à la trace, rentrant avec difficulté dans l’encadrement de la porte. Le son du déclencheur de son appareil photo m’arracha un soupir. « Ne m’aide pas surtout » râlais-je en posant la peluche sur son canapé, reprenant mon souffle une fraction de secondes. Je m’abaissais pour venir caresser le haut du crâne de Pepsi, puis me redressant vers elle, je lui souriais délicatement. « Je vais y aller… » murmurais-je en m’approchant d’elle, avant d’embrasser sa tempe, conscient de briser les règles une fois encore. « Prends soin de toi, Monkey… ». Et en ayant la plus grande difficulté pour m’arracher d’elle, je décidais de quitter l’appartement, le cœur lourd. Car à mes yeux, cet au revoir était tout aussi déchirant qu’un adieu.

Le signe d’un nouveau chapitre à écrire pour lequel je ne pensais pas être encore prêt.



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