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 we're running with blood on our knees (ginauden 59)

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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
we're running with blood on our knees (ginauden 59) MTtf4TM Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23399 POINTS : 130

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (06)millieginny #114james #18gabrielleshiloh › cesar #9


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#) Sujet: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyMar 26 Mai - 18:46



Les plans de départ ont dus être changés. Il n’y a absolument rien de nouveau là dedans, finalement. Mon plan ne comprenait aucune Helena trop curieuse ni même aucune Cadburry un peu trop en forme pour poser des questions (ni même aucune d’elles tout court, à vrai dire). Autant dire que le faux mari n’était pas prévu dans le jeu et qu’en réalité j’étais simplement parti du postulat qu’on allait pouvoir s’éloigner du groupe et ne subsister que par nos propres moyens puisque c’est ce qu’on fait de mieux dans la vie. Or, encore une fois, c’était stupide et mon merveilleux plan a volé en éclats, repoussant à quelques jours de plus l’idée. Cette fois-ci au moins j’ai prévu des baskets qui n’auront pas à être troquées pour les pires bottes en caoutchouc de l’Univers tout entier.

J’ai appâté Ginny avec un pique nique à base de tout sauf de légumes healthy et autres fruits qui n’ont rien d'appétissant à ses yeux, les sandwichs et salade étant tout ce qu’il y a de gras et ce n’est rien comparé à la glacière qui se compose uniquement de desserts. Elle n’a toujours pas le droit au sucre (à notre plus grand déplaisir à tous les deux) mais on est finalement devenus assez doués pour y trouver des substituts et donc des moyens de repousser encore un peu plus sa prochaine crise de nerfs. Je n’arrive toujours pas à tout contrôler dans nos vies mais au moins je sais ce dont elle a besoin et ce dont elle croit avoir besoin, gamine qui a sans doute un peu trop pris mon exemple maintenant qu’elle pense avoir raison sur tout et rien.

Ayant désormais abandonné l’idée de lui bander les yeux (et ayant bien trop peur qu’elle ne tombe alors que maintenant le sol n’a rien de droit et encore moins de lisse), j’ai seulement évoqué l’idée du pique nique sans ne jamais aller plus loin. Pour autant elle l’aura vu, je le sais, mon sourire en coin qui signifie que je prépare quelque chose - et pour une fois je le jure elle n’a rien de quoi s’inquiéter. “Tu en es à combien, là ? Trois semaines ? Quatre ?” J’entame la discussion sur le chemin, un bras enroulé autour du repas et l’autre autour de ses épaules - tant pour l’empêcher de tomber que de partir en courant dès qu’elle pensera avoir vu un lapin au loin. Mes suppositions ont tout de faux et elle le sait, moi qui prends chaque semaine un malin plaisir à lui cuisiner le fruit qui aurait supposément la taille de l’enfant qu’elle porte. Pour les trois mois, c’est un ananas. On a dépassé les trois/quatre semaines il y a une vie de ça, mon souffle dans son cou n’existe que pour lui prouver que ma lourdeur n’a aucune limite. “C’est trop tard pour faire machine arrière ? Il va me piquer mes céréales et j’ai eu un scénario d’horreur en tête là, et je me dis que finalement ça va pas être possible.” Mes doigts s’emmêlent autour de ses mèches, collants, créateurs de nœuds tout droit venus de l’enfer. “Et autant cacher le corps de Pizza dans le jardin ça serait pas très légal mais ça passe, autant celui d’un bébé ça craint un peu, je pense. Enfin pas moralement, seulement, tu sais, pour le “c’est pas légal” bla bla bla.” Quiconque pourrait m’entendre aurait des yeux énormes d’étonnement mais elle va simplement se plaindre de mon souffle contre sa peau et de son corps que je ne cesse de garder proche du mien alors qu’il fait déjà bien trop chaud. “Sinon j’imagine qu’on peut le donner à manger à Pizza et après accuser le chien puis le faire piquer. Ce serait un done deal. T’en penses quoi ? La troisième étape étant de te balancer pour ne pas que tu le fasses en premier avec moi, bien sûr.” Mon sourire le plus faux qui soit s’étend un peu plus alors que mes doigts finissent simplement par se reposer près de son cou et prendre le contre coup de mes paroles en la caressant doucement.











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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyMer 27 Mai - 2:42


Tu en es à combien, là ? Trois semaines ? Quatre ?
« C'est maintenant j'pense qu'il faut que je te dise que les vrais parents calculent en semaines même après l'accouchement. J'ai jamais compris comment ils font, j'oublie tout le temps le compte exact moi. »

Les vrais parents, ceux qui ont un guide exprès pour mouler le pied de leur bébé dans du plâtre et en avoir une preuve glauque et poreuse à vie. Les vrais parents qui tiennent le cordon ombilical dans du formol (yuk MAIS cool) prêts à le dégainer dès qu'on leur demande leur récit d'accouchement. Accouchement que ces vrais parents ont filmé du début à la fin, avec des close ups sur des régions que je ne supporterais jamais de même juste mentionner. Ces parents-là. Ceux qui vont pulluler dans les cours prénataux auxquels Heïana nous a inscrits à partir du 5e mois, ce qui me laisse encore un looooong moment avant de devoir apporter le sujet à Auden de tous les sens et moyens possibles pour non seulement qu'il vienne avec moi mais surtout qu'il ne me pointe pas du doigt à la seconde où y'aura des demandes de cobayes pour les exercices gênants devant public. Ces parents-là.

Son bras se pose autour de mes épaules, ma main rejoint la sienne pour autant pincer la peau que caresser ses jointures la seconde d'après. “C’est trop tard pour faire machine arrière ? Il va me piquer mes céréales et j’ai eu un scénario d’horreur en tête là, et je me dis que finalement ça va pas être possible.” y'a une morsure aussi, que je perds sur ses phalanges, avant de relever les yeux pour nous justifier à un couple de passants, le sourire le plus rassurant que j'ai en banque faisant de moi la pire fourbe de l'univers à l'instant. « C'est pour un film. »

On file dans les hautes herbes, on retrouve une minute à peine l'endroit où les arbres de la dernière fois ont vu dans tous les angles les belles bottes d'Auden - ma preuve désormais en sérigraphie chez l'imprimeur dans l'attente que je passe chercher le cadre immense qui trouvera sa place à quelque part chez lui mais surtout chez nous dès qu'il baissera sa garde. Et autant cacher le corps de Pizza dans le jardin ça serait pas très légal mais ça passe, autant celui d’un bébé ça craint un peu, je pense. Enfin pas moralement, seulement, tu sais, pour le “c’est pas légal” bla bla bla.” garde que je redresse encore plus pour lui, renchérissant d'une énième expression d'ange sur deux pattes pour la petite famille qui aboutit à l'instant à notre hauteur. « Il est un scénariste hyper connu en Espagne. »

J'ai titubé quatre fois, me suis raccrochée cinq fois à son hoodie qui me va clairement mieux à moi qu'à lui, j'ai pouffé de rire contre ses lèvres et contre sa nuque aussi, quand il me presse et m'étouffe presque, que je ne fais que rire de plus belle au final. “Sinon j’imagine qu’on peut le donner à manger à Pizza et après accuser le chien puis le faire piquer. Ce serait un done deal. T’en penses quoi ? La troisième étape étant de te balancer pour ne pas que tu le fasses en premier avec moi, bien sûr.” là par contre, les inconnus ne m'intéressent plus, ne m'ont jamais vraiment intéressée de toute façon, mon attention toujours rivée à 99,9% sur lui. Le 0.01% qui reste se consacre à la liste mentale des desserts du jour que je tente de trouver hypothétiquement, ceux qu'il aurait bien cuisiner. « Si tu me balances j'arrête de t'inventer des alibis il est pas drôle ton jeu. » là par contre, je me tourne vers lui, lui tire la langue, fronce des sourcils et l'embrasse encore.

« C'est pour négocier Auden junior encore que tu m'as fait du tiramipommes? » mes mains sont les impolies de service à fouiller dans le panier d'osier cliché au possible qu'il a volé à l'école où il enseigne pour y fourrer les vivres. « Ou parce que c'est un bon endroit pour enterrer les preuves ici? » mes yeux voguent par-delà sa silhouette, dérivent d'un sens comme de l'autre, avant de commencer par le dessert sans que personne ne s'en étonne. « C'est plus cliché de choisir un déguisement de Chucky ou des jumelles dans Shining pour le premier Halloween du bébé? » les vraies questions, finalement, sont posées le sourire aux lèvres et les joues tartinées de sucre.
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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyMer 27 Mai - 15:47



« C'est maintenant j'pense qu'il faut que je te dise que les vrais parents calculent en semaines même après l'accouchement. » “On devrait compter en jours, juste pour les perdre un peu plus encore.” On s’était promis de ne pas se projeter, on s’était promis de ne pas emmagasiner trop d’espoirs en cet enfant avec qui tout pourrait mal tourner à chaque nouvelle seconde. On ne peut pas s’empêcher de transgresser les règles, pourtant. Cela doit sûrement avoir quelque chose à voir avec le fait que je sois un réalisateur de films espagnols super connus. « Si tu me balances j'arrête de t'inventer des alibis il est pas drôle ton jeu. » Elle a presque l’air sérieuse, elle boude, elle fronce les sourcils, elle a le voix d’un adulte mais ne cesse de jouer comme une gamine, elle qui se prend enfin au jeu et qui me donne une raison de plus de l’aimer. Mon sourire se mue en un baiser, elle avance à reculons et c’est certain qu’elle va se prendre les pieds au premier obstacle venu, raison pour laquelle ma main se positionne naturellement dans le creux de son dos.

« C'est pour négocier Auden junior encore que tu m'as fait du tiramipommes? » “Non maintenant je suis passé à Auden II, ça fait bien plus princier.” Assis à l’autre bout de la serviette, la nourriture entre nous, j’ai tout l’air d’un gamin sage mais la vérité c’est que ce n’est qu’un simple moment de répit avant que je trouve de nouveau de quoi m’occuper l’esprit et les mains. Je suis bien incapable de simplement profiter du beau temps et des lieux sans ne rien faire à côté, pas même me lancer dans une chasse infernale contre les araignées et autres satanées bestioles des environs. « Ou parce que c'est un bon endroit pour enterrer les preuves ici? » Pour le moment en tout cas, je m’occupe avec son sourire de gamine émerveillée devant des plats et des desserts qu’elle connaît pourtant depuis plus d’une décennie. “Preuves, corps, appelle ça comme tu veux.” Le ton est détaché, on ne joue plus que sur la surenchère sans que cela ne fasse réellement de sens. Si jamais cela en faisait réellement à un moment donné. « C'est plus cliché de choisir un déguisement de Chucky ou des jumelles dans Shining pour le premier Halloween du bébé? » Mon pouce s’élève pour cacher des traces de sucre qu’elle remettra en place à la prochaine bouchée. “Les jumelles ça marche seulement pour des jumelles, pour de vrai, sinon c’est pas drôle. Et hors de question de mélanger notre Chucky aux enfants de ta soeur.” Et même si je n’en ai pas l’air, je suis le plus faussement sérieux du monde. Si jamais je ne pardonnerai quoi que ce soit à Jillian et si tout semble encore bien compliqué pour Bailey, jamais je ne ferai entrer dans la bataille leurs enfant. “Le déguisement de Georgie, c’est mieux. Le petit ballon rouge et le ciré jaune seront à la pointe de la mode.” Je souris une ultime fois avant de m’allonger, les bras placés sous ma tête, mes yeux occupés à critiquer la forme aléatoire des nuages.

Ne pas se projeter, donc, qu’on avait promis. “Mes parents plantaient un arbre pour chaque nouvel enfant dans la famille.” Un olivier, à chaque fois. Cela n’étonne plus personne aujourd’hui. Les arbres sont vigoureux, les quatre de la fratrie, les trois autres des plus jeunes. Ils ont gardé l’habitude et fort heureusement que le jardin d’Italie le leur permet. “Ils le faisaient quelques jours après la naissance, ça a toujours été une coutume.” Ils photographiaient le tout comme si cela allait réellement avoir une quelconque importance. Mes parents sont sentimentaux, que voulez-vous. “Je me disais qu’on pourrait prendre un peu d’avance. Pour leur bordel d’écologie et de bla bla bla, ça nous donne une bonne excuse non ?” Ma tête vrille sur le côté, observe son visage caché derrière les desserts qu’elle dévore. La question n’est qu’une simple formalité alors que ces mots sont seulement là pour lui signifier que même si je tente de me détacher autant que possible de la situation, n’en reste pas moins que je serai le père le plus collant et amoureux qui soit.











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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyMer 27 Mai - 23:44


Non maintenant je suis passé à Auden II, ça fait bien plus princier.
« Tu vas lui créer un complexe d'Oedipe il aura même pas 2 ans je paie certainement pas pour la thérapie. »

Il fait son gamin, je fais ma presque adulte. Si j'éclate de rire, c'est un peu parce que de le voir se trémousser à chaque fois qu'une brise soulève la couverture à pique-nique et le menace d'entrer en contact avec des araignées omg Gin c'est vraiment Spiderman ce truc sérieux c'est le démon bute-le est un peu ma raison de vivre, surtout parce qu'il a rempli le panier d'osier de tous les desserts sans sucre de l'histoire de l'humanité. S'il était pas déjà (deux fois) mon mari, je serais à même de mettre en place mon plan de séduction pour qu'il le devienne. Plan qui se résume à le noyer de fun facts sur l'art italien jusqu'à ce qu'il m'épouse rien que pour me faire taire. Notre couple est très sain.

Preuves, corps, appelle ça comme tu veux.
« Je t'aime, creep. » très sain, certainement pas, quand mon poids passe vers l'avant et que mes jambes croisées en tailleur me servent de propulsion parfaite pour embrasser ses lèvres des miennes sans étonnement aucun déjà sucrées. “Les jumelles ça marche seulement pour des jumelles, pour de vrai, sinon c’est pas drôle. Et hors de question de mélanger notre Chucky aux enfants de ta soeur.” « Leurs jumeaux seraient cool en human centipede. » le compromis me va, j'imagine qu'il lui ira aussi. Faut juste convaincre Bailey et Jill maintenant, et quelque chose me dit que ce sera mon boulot à moi. J'ai pas envie de mêler les cartes, certainement pas depuis que la vie fait enfin du sens et qu'on n'a plus besoin de justifier le moindre coup d'oeil soutenu entre nous deux, la moindre inside joke impossible à comprendre pour qui que ce soit hors de notre bulle, quand on l'a gardée hermétiquement fermée au monde entier pendant une éternité. “Le déguisement de Georgie, c’est mieux. Le petit ballon rouge et le ciré jaune seront à la pointe de la mode.” « Je te ferai un maquillage incroyable pour les dents de Pennywise. » la vie va bien, la vie est simple, elle l'est ironiquement quand on a toujours cru que ce scénario-là serait celui qui compliquerait tout. On a été cons, en vrai, de penser aux autres avant de penser à nous. Plus jamais.

Il s'allonge, j'en profite pour manger quatre fois ma part allouée de tiramipommes et quatre autres de blondies aux cookies à l'amande avant de m'étonner que ma silhouette arrive quand même à se lover contre la sienne sans prendre toute la place sur la couverture et sur le sol en entier. Sur sa nuque, mes lèvres collantes tracent des O qui laissent des traces de chocolat, de caramel.“Mes parents plantaient un arbre pour chaque nouvel enfant dans la famille.” les baisers s'estompent, ma tête trouve appui au creux de ma paume ouverte quand je me redresse assez pour laisser mon regard dériver sur son profil. “Ils le faisaient quelques jours après la naissance, ça a toujours été une coutume.” mes yeux tentent de voir si sa mâchoire se serre au fur et à mesure de son discours, lui qui parle pour l'une des premières fois si ce n'est la première sérieusement de ses parents, de l'Italie, de comment il y a grandi. “Je me disais qu’on pourrait prendre un peu d’avance. Pour leur bordel d’écologie et de bla bla bla, ça nous donne une bonne excuse non ?” ses lèvres sont prises en otage par les miennes une seconde une seule, un genre de merci qui n'a pas sa place pour qui que ce soit d'autre mais qui l'a pour nous. On sait lui et moi que ce genre de bribes fait autant de mal que de bien à ressasser. C'est ça, les familles compliquées.

« Est-ce que ça pousse bien en Australie, un olivier? » doucement, sans le moindre coup de coude, j'arrive à me replacer au point d'arriver à attraper sa main de la mienne, à noyer sa joue dans mes mèches emmêlées par ses soins, toujours les siens. « Sinon on peut faire un aller retour rapide en Italie, pour les besoins de la cause. Personne va remarquer qu'on est pas rentrés pour le dîner. » on peut le planter ici, on peut le planter là-bas. On peut suivre le plan parfaitement ou l'adapter à une nouvelle version, qui sera 100% la nôtre. « La seule tradition que mes parents avaient, c'était d'ouvrir un nouveau compte en banque pour chaque bébé. » les pathétiques riches bourgeois anglais, et leurs dépôts faramineux à chaque semaine. « On pourrait cacher des pièces de monnaie dans la terre quand on plantera l'arbre - ça en fera un arbre à argent c'est cool en vrai. » et comme ça, la tradition des McGrath change, elle change avec moi, nous.


Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Jeu 28 Mai - 2:55, édité 1 fois
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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyJeu 28 Mai - 2:09



On vit une vie à mille à l’heure, on ne s’arrête jamais parce qu’on se sent obligés de rattraper toutes les années et les occasions manqués. On vit plus vite qu’on ne le devrait sans jamais prendre le temps de s’arrêter et beaucoup diraient que ce n’est pas sain ; sûrement qu’ils auraient raison. Pour autant on sait aussi parfois s’arrêter, à de rares occasions comme celle-ci. Même si l’attaque imminente d’une quelconque araignée reste à prévoir, n’en reste pas moins que ma respiration est rarement aussi posée que maintenant alors que mes yeux dérivent jusqu’à elle au moment où elle cesse enfin ses attaques de gamine. Mon sourire grandit doucement, mon bras s’étend avec tout autant de lenteur et d’attention pour que le dos de mes phalanges en viennent à pouvoir plonger dans ses cheveux et simplement les caresser. Cette fois-ci il n’y a ni attaque ni blague, on ressemble à ces clichés dont j’ai passé une vie à me moquer et pourtant cette fois-ci je ne voudrais pas y changer un seul détail.

C’est bel et bien la scène toute entière qui me conforte dans l’idée faisant d’elle la femme la plus belle et la plus parfaite qui soit et à mes yeux cela n’a rien d’une idée mais tout d’une vérité. Ma langue se délie et avec elle entraîne des souvenirs d’un passé lointain dont elle ne connaît finalement pas grand chose, si ce n’est absolument rien. Elle a eu droit à des anecdotes par milliers mais jamais celles qui importaient ou qui faisaient de mon quotidien ce qu’il était. J’apprends encore et toujours à m’ouvrir et à partager, à parfois accepter d’être faible et imparfait - même si de toute façon ce genre de choses n’arrivent que très très très rarement. Ses lèvres se joignent ultimement aux miennes quand l’air venait à manquer, quand ma mâchoire en venait à se serrer un peu trop fort et un peu trop visiblement. Près d’elle je me permets de respirer à nouveau et de recommencer à zéro, baiser que je prolonge égoïstement d’une seconde de plus en refusant de la voir s’éloigner même s’il ne s’agit que de quelques centimètres.

« Est-ce que ça pousse bien en Australie, un olivier? » Oh, Ginny. Mon sourire est triste et fier à la fois, mes yeux ne se détachent plus des siens. « Sinon on peut faire un aller retour rapide en Italie, pour les besoins de la cause. Personne va remarquer qu'on est pas rentrés pour le dîner. » Sauf à ce moment là. Ils s’envolent, ils dérivent, ils retournent se loger parmi les nuages alors que mon pouce continue de caresser doucement son visage. J’envisage réellement la possibilité tout comme je sais qu’elle l’envisage aussi de son côté, me laissant pour autant le mot final. Il vient rapidement, pourtant, quand le plan est déjà ancré dans mon esprit depuis bien longtemps déjà et que je sais que celui-ci je le suivrai bien longtemps. “C’est ici, chez nous.” Je ne lui imposerai pas l’Italie tout comme jamais elle ne m’imposera l’Angleterre. Ce sont ces pays là qui nous ont vu grandir et ce sont ceux là aussi qu’on a fuit, à plusieurs reprises parfois. Ici est loin d’être parfait c’est vrai, mais au moins c’est chez nous et c’est ici qu’on est heureux, envers et contre tout. C’est aussi ici que notre enfant grandira, entre des costumes de Shining et des dents de Pennywise. « La seule tradition que mes parents avaient, c'était d'ouvrir un nouveau compte en banque pour chaque bébé. » Mon regard se pose de nouveau vers elle alors que vient son tour de parole et de confessions, j’essaye de lire en elle sans poser de questions pour savoir ce qu’elle, elle voudrait pour son enfant. Au delà de ce que faisaient ses parents, au delà de ce que sa famille a toujours eu pour habitude. « On pourrait cacher des pièces de monnaie dans la terre quand on plantera l'arbre - ça en fera un arbre à argent c'est cool en vrai. » “Tu crois que le noyer du Queensland irait bien comme arbre à argent ?” L’olivier c’était cool et c’était parfait et c’était la meilleure idée qui soit pour quiconque n’est pas dans ma tête, je suis sincèrement touché qu’elle ait pensé à cet arbre sans que je ne lui en parle. Il est le symbole des Williams et cela ne changera sans doute jamais mais notre enfant ne sera pas un Williams mais bel et bien le début d’une nouvelle famille laquelle sera la nôtre et simplement la nôtre. On a besoin d’un renouveau. “En plus d’être beau il serait utile. Notre fils aura intérêt à aimer les noix de macadamia.” Elle a dit il et je le dis aussi, une seconde main dérivant désormais vers son ventre qui a tout l’air d’avoir abusé des desserts mais pour lequel il n’en est rien - ou rien de plus que d’habitude, en tout cas. “Par contre un olivier dans le jardin, ça irait bien. Là où on va enterrer Pizza, comme ça il fera de l’engrais.” Je laisse redescendre la tension, lâche au sourire plus immense que jamais et qui vient quémander un énième baiser que je ne mérite sûrement pas. “On le dira quand à Heïana qu’il y a 105% de chances qu’il ne naisse pas sur la Gold Coast ?” Je souffle contre ses lèvres, stupidement plus amoureux que jamais sans qu’elle n’ait eu à faire quoi que ce soit d’autre que de rester elle même.











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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyJeu 28 Mai - 3:33


On pourrait partir là, de suite, sur un coup de tête. On l'a fait déjà des centaines de fois, partir de la salle de cours pour aller zoner sur le campus, partir du pays pour aller s'aimer dans un autre. On l'a fait et on le fera encore, là n'est pas la question. Certainement pas quand à la clé, il y a un mini-nous d'impliqué. “C’est ici, chez nous.” ça l'est, ça l'est vraiment. On a bien beau vouloir partir, vouloir prendre l'air, vouloir fuir parfois, n'en reste qu'on revient toujours ici - qu'il est là le début, qu'il y reste.

Son regard dérive à nouveau vers les nuages une fois que j'ai hoché doucement de la tête, un autre oui sur la longue lignée qui lui est dédiée, quand tout fait un peu plus de sens au fur et à mesure qu'on avance. C'est au jour le jour qu'on s'est promis d'aller, c'est ce rythme-là qu'on tente de tenir et malgré le fait qu'on presse tout le reste, pour le bébé, pour lui ou elle, pour ça, on y tient. Y'a ma main qui tient la sienne aussi, encore, toujours, mes doigts qui s'amusent à voguer entre les siens, à faire le trajet d'un sens et de l'autre, le silence qu'on pourrait bien tenir pendant des heures quand le simple fait de l'entendre grogner à chaque morsure de bébé que je perds sur sa paume me suffit. Il me suffit.

Tu crois que le noyer du Queensland irait bien comme arbre à argent ?
« Je suis trop occupée à penser aux noix qui poussent dedans pour répondre. » un temps pour lui, un temps pour moi.
« Ce sont lesquelles déjà? On peut faire du beurre avec, et de l'huile et- »
En plus d’être beau il serait utile. Notre fils aura intérêt à aimer les noix de macadamia.
« Des noix de macadamia, c'est ça!  »

Je pouffe, j'accepte, concède, imagine déjà. Il a dit notre fils, il l'a dit et même si on est pas encore au courant du sexe du bébé et qu'on se contente de le cataloguer en fruits pour le moment, de l'entendre sur ses lèvres à lui, c'est autre chose totalement. C'est une confirmation de plus, c'est une nouvelle annonce, c'est un rappel, c'est ce qui arrive quand on s'autorise à s'aimer assez qu'on finit par en créer la vie.  “Par contre un olivier dans le jardin, ça irait bien. Là où on va enterrer Pizza, comme ça il fera de l’engrais.” j'ai arrêté de compter les baisers que je perds sur sa nuque depuis, me limiter à un chiffre m'apparaît inutile tant il augmentera la seconde qui suit. « S'il fait de l'engrais pour l'arbre, qui en fera pour mon potager? Tu m'en avais promis un immense Aude, j'ai des attentes. » ma voix grogne à peine, contre sa peau. Mes remontrances n'en sont jamais vraiment, mes rires les dédramatisent quand son bras se resserre un peu plus autour de mes épaules, quand sa main se love sur mon ventre, et que j'ignore si ce sont ses lèvres qui goûtent le plus la cannelle ou si ce sont les miennes. Dans le doute, je l'embrasse encore, j'étire le baiser, l'aime toujours plus fort.

On le dira quand à Heïana qu’il y a 105% de chances qu’il ne naisse pas sur la Gold Coast ?” son rire déclenche inévitablement le mien, avant que j'exhibe la plus piteuse des moues en échange. « Elle a travaillé tellement fort pour nous avoir une place à la maison de naissance je suis mal un peu. » c'était inévitable, elle l'apprendra à la dure la sage-femme, qu'on suivait jamais les plans, qu'on les oubliait, qu'on les retravaillait en cours de route. Jamais de comment mais toujours un quand, toujours un pourquoi aussi. Elle est belle, la confiance que j'ai en lui, elle est incassable et elle restera toujours stoïque, sachant que peu importe dans quel pays j'accoucherai, rien que de savoir qu'il sera à mes côtés calme tout le reste. Les démons et les doutes et l'angoisse qui n'ont pas leur place ici, plus jamais. Pas quand Auden est là, pas quand Auden respire aussi facilement au même rythme que moi.

« J'espère qu'il aura pas ton sens de l'humour nul, mais qu'il aura des idées aussi déstabilisantes et éclatées que les tiennes. » au tour de mon bras de passer autour de lui, ma main glacée venant se loger sous les tissus à même la peau de son dos bouillant. Une excuse pour qu'il me déteste encore un peu plus. « Et j'espère qu'il sera pas autant une plaie que toi au réveil, mais qu'il sera aussi imbattable que tu l'es quand tu décides de défendre ton opinion envers et contre tout. » mon menton vient se loger à la naissance de son torse, mes yeux qui arrivent d'ici à voir facilement à l'intérieur de ses narines. Je fronce du nez en mordant doucement le bout du sien la seconde d'après. « Et j'espère vraiment au point où je pense me mettre à la prière qu'il aura pas ton égo. Mais j'espère aussi de tout mon coeur qu'il sera aussi curieux, et aussi buté, et aussi libre, et aussi fort que toi. » j'espère que tu sais, comment tu seras un père incroyable Auden. J'espère que tu le sais autant que moi.
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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POSTS : 23399 POINTS : 130

TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyJeu 28 Mai - 18:58



Elle est celle qui joue le plus, de nous deux. Maintenant qu’elle est lancée rien ne semble pouvoir l’arrêter et elle a appris du pire / meilleur en ce qui concerne le subtil art de toujours avoir le dernier mot. Elle s’en sort comme une pro, ma femme, et à ses mots s’y joignent ses dents qui martyrisent doucement ma peau. Les derniers mots je les lui laisse et ses doigts peuvent bien de laisser d’infimes traces rouges si cela lui fait plaisir, ce n’est certainement pas aujourd’hui que je tenterai quoi que ce soit pour la pousser à bout.

C’était assuré, pourtant, qu’elle trouverait encore le temps de plaindre la sage-femme et de s’en vouloir de, pour une fois dans sa vie, faire ce qui lui plaît réellement à elle. « Elle a travaillé tellement fort pour nous avoir une place à la maison de naissance je suis mal un peu. » Je la rassure d’un baiser de plus, promesse muette que quoi qu’il puisse se passer on restera ensemble et que tout ira bien. Sur la Gold Coast ou au bout du monde, tout se passera bien. Elle boude un instant et le sourire que je lui arrache sonne comme la plus parfaite des victoires, je n’en demanderai pas plus et l’instant d’après elle me vole de toute façon la vedette.

« J'espère qu'il aura pas ton sens de l'humour nul, mais qu'il aura des idées aussi déstabilisantes et éclatées que les tiennes. » Je souffle et devine déjà la teneur du reste de ses propos, déclaration qu’elle fait simplement parce qu’elle en a envie alors que je voudrais lui dire de se taire. Je sais ce qu’elle me reproche (et qu’elle ne dira jamais), je sais ce qu’elle tolère tant bien que mal tout comme je sais qu’on a jamais eu besoin de se le dire jusque là et qu’aucun n’a jamais eu à faire de déclaration à l’autre. « Et j'espère qu'il sera pas autant une plaie que toi au réveil, mais qu'il sera aussi imbattable que tu l'es quand tu décides de défendre ton opinion envers et contre tout. » Ce serait mentir pourtant que de dire qu’ils ne font pas du bien, ces mots. Ils nous ont brisés pendant une décennie mais maintenant on apprend à les manier à bon escient. On apprend à les utiliser pour être plus forts encore et non plus l’inverse, mon sourire répondant à chacun de ses nouveaux voeux pour notre enfant. Mes yeux ne la lâchent pas dans tous ses mouvements, même minimes, et mes doigts ont décidé d’élire domicile dans ses mèches brunes à jamais emmêlées. Je boude une seconde quand ses dents attaquent doucement mon nez, pour finalement ne désirer la garder près de moi peu importe ce qu’il en coûte à mon visage. « Et j'espère vraiment au point où je pense me mettre à la prière qu'il aura pas ton égo. Mais j'espère aussi de tout mon coeur qu'il sera aussi curieux, et aussi buté, et aussi libre, et aussi fort que toi. » J’ai aucune blague, j’ai aucune remarque acerbe, j’ai même aucune critique à faire, là. Mes paupières s’ouvrent et se ferment à une cadence folle, j’ai le sourire le plus amoureux du monde et aucun des couples dont a pu se moquer depuis une vie ne m’arrive à la cheville. Ce ne sont pas ses compliments qui sont à l’origine de ça (quoi que, peut être un peu, oui, okay) mais simplement l’initiative de la chose alors que la seule raison pour laquelle je l’ai emmenée ici c’était simplement pour lui proposer de planter un arbre, seule tradition de ma famille que je souhaite laisser perdurer.

A mon tour de me redresser sans un mot de plus, quand bien même mon sourire semble tout dire. Une main remonte le long de son dos pour la rassurer autant que moi et au moment de se longer au creux de sa nuque sans même y titiller aucun nerfs, je la rapproche aussi près de moi que possible. Mon visage élit domicile dans sa nuque, mes lèvres y tatouent lentement leur passage et mes mots montent à ses oreilles, pour elle et pour elle seule. “J’aurais jamais voulu construire tout ça avec quelqu’un d’autre.” Tout ce qu’il me semblait évident au point de ne jamais être stipulé prend enfin forme dans ma bouche, des mots qui restent douloureux pour moi à aligner mais lesquels je sais elle mérite plus que personne d’autre. J’ai toujours été le premier à la martyriser en voulant son bien, aujourd’hui il est temps de simplement acter pour son bien. A elle et à elle seule. “T’as toujours été la seule, pour tout. Depuis le premier jour, même si je t’ai aussi beaucoup détesté à ce moment là.” Mon rire n’est qu’un souffle, il glisse sur sa peau alors que je prends de nouveau du recul. Lui parler en la regardant est plus difficile encore mais elle mérite que je me batte contre moi même. Elle a toujours été la seule pour qui je quittais mon bonheur illusoire pour toujours retomber entre ses griffes, peu importe ô combien on en souffrait et n’en vivait qu’à moitié. “Je pensais … Je pensais juste pas que nous deux on pourrait créer quoi que ce soit de bon.” Parce qu’à mes yeux elle a toujours été parfaite au point d’en être agaçante, elle qui travaillait d’arrache pied à changer le moindre de ses défauts et ses plus belles qualités. “Et tu me donnes tort chaque jour.” S’il y a bien un sujet sur lequel j’accepte de m’être trompé, c’est celui-là. On s’est toujours repoussés de peur de tenter quelque chose qui nous détruirait alors que ce quelque chose en question était finalement tout ce dont on avait besoin depuis le tout début. On ne se ressemble pas et jamais je ne la voudrai forgée à mon image, elle qui est parfaite dans le rôle de celle que je déteste autant que j’aime et qui fait de ma vie un sorte de paradis au milieu de l’enfer. On peut créer quelque chose de bien et la preuve en est qu’elle porte en elle celui qui en sera la preuve ultime, lui qu’on élèvera pour que jamais il ne perdre autant de temps que nous dans la vie. “T’es la seule que j’ai jamais aimé et pour qui je me suis autant battu.” Dans tous les sens du terme, sous toutes ses formes. Je me suis battu pour elle en tentant de lui offrir le plus de bonheur possible, qu’elle soit à mes côtés ou aux bras d’un autre. Je me suis battu pour elle et les regards qui deviaient en sa direction, lesquels je qualifiais aussitôt d’hostiles. Je me suis battu pour elle même quand elle ne le savait pas et qu’elle était au loin sans certitude de retour. Mes lèvres se posent au sommet de son crâne et mes paupières se ferment de nouveau, profitant du calme de la situation. “T’as pas idée à quel point t’es importante. Quoi qu’il arrive, tu pourras plus te débarrasser de moi. Et je serai toujours là pour notre fils ou notre fille, ça aussi c’est une promesse.” C’était évident dans mon esprit et dans le mien seulement, elle qui ne se doute sûrement que derrière mon attitude nonchalante au quotidien je suis perdu dès lors qu’elle ne fait plus partie de ma vie. “Je t’ai toujours aimé, mais si tu reparles de cette discussion un jour c’est toi qui servira d’engrais pour ton potager.” Pour autant mes lèvres embrassent de nouveau une parcelle de son front et mes doigts cherchent à apprivoiser chaque grain de peau et mèche de cheveux, un peu plus à chaque nouvelle seconde.











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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyJeu 28 Mai - 23:10


J’aurais jamais voulu construire tout ça avec quelqu’un d’autre.” j'inspire, au même titre qu'il expire. Il a eu le temps de se replacer et il a eu le temps de nicher ses mots cachés à mon oreille. Il a eu le temps de faire tout ça et moi j'ai gaspillé des années de notre temps et de ma vie à construire ailleurs quand c'était toujours lui qui avait mes bases solides. Quand c'était toujours vers lui que je revenais à la moindre cassure, à la moindre fissure dans n'importe quelle brique apposée à la va vite sur une structure sans racines. C'est lui, mes racines.

T’as toujours été la seule, pour tout. Depuis le premier jour, même si je t’ai aussi beaucoup détesté à ce moment là.” je me suis détestée aussi, tellement. Détestée de pas avoir été capable de le garder, détestée de pas avoir été capable de lui rester. Je me suis détestée parfois même pour deux, quand lui arrivait à m'aimer mieux que personne n'a même pu tenté. Je nous ai détesté, de pas être parfaits, j'ai détestés les freins qu'on se mettait et ceux qui s'empilaient quand on se donnait une chance pour mieux se la retirer du moment où on croyait que tout était terminé. Mais le pire, le plus ironique, c'est que je ne nous ai jamais autant mieux aimés que lorsqu'on était imparfaits, ensemble.

Je pensais … Je pensais juste pas que nous deux on pourrait créer quoi que ce soit de bon.” mes mots se stoppent dans ma gorge et même ceux qui s'intensifient dans ma tête, alors que ma main s'enserre à la sienne, vient la poser le plus naturellement du monde un peu plus contre mon ventre. J'y pense même pas au geste, il est naturel. Aussi naturel que le moindre contact qu'il peut multiplier là où j'ai jamais été aussi à l'aise, là j'ai jamais été autant capable de céder ma bulle à qui que ce soit à ce point, à qui que ce soit d'autre que lui. On pensait pas mériter ça et on pensait pas se mériter aussi, on a tout bousillé un nombre incalculable de fois pour se dépêcher à tenter de tout reconstruire la seconde d'après.

Et tu me donnes tort chaque jour.et chaque jour je t'aime un peu plus. Et chaque jour il peut multiplier les plans horribles et les répliques acerbes. Chaque jour il peut m'épater comme aujourd'hui ou il peut m'enrager comme hier, n'en reste que jamais une seule fois j'ai douté de lui. “T’es la seule que j’ai jamais aimé et pour qui je me suis autant battu.” j'ai douté de moi, j'ai douté de moi pendant des années, de moi et surtout de le mériter. Mais jamais j'ai douté de l'aimer.  

T’as pas idée à quel point t’es importante. Quoi qu’il arrive, tu pourras plus te débarrasser de moi. Et je serai toujours là pour notre fils ou notre fille, ça aussi c’est une promesse.” je sais, que ça lui prend tout pour me regarder. Je sais que ça lui prend tout pour tenir mes prunelles, pour ne pas s'éloigner, pour articuler le moindre mot. Je sais et je presse rien, sauf mes doigts contre les siens, sauf mes lèvres contre sa peau, ma silhouette contre la sienne. Je presse rien mais ces mots-là, oh ces mots-là. Ce sont ceux que j'ai craints autant que j'ai espérés, ce sont ceux que je me suis convaincue tant de fois ne jamais assumer entendre. Ce sont ceux que j'aurais voulus qu'on me dise y'a une vie de ça, ceux qu'il dit pourtant parfaitement et exactement quand j'en ai besoin pour les bonnes raisons, et pas pour me prouver quoi que ce soit. Ces mots-là ils veulent dire un monde pour moi, et il le sait, il le sait bien plus que quiconque, il le sait pour m'avoir vue me briser encore et toujours sur des promesses envolées et des racines arrachées. C'est la promesse qui a mis une décennie à arriver, c'est la promesse qui les vaut toutes, c'est la promesse que j'ai attendue une vie venir de sa bouche à lui.

Je t’ai toujours aimé, mais si tu reparles de cette discussion un jour c’est toi qui servira d’engrais pour ton potager.” mes rires s'étouffent sur ses lèvres, et mes doigts s'accrochent à son hoodie, le ramènent un peu plus vers moi, un baiser et dix milliers d'autres à la fois. J'ai oublié où on est et j'ai oublié le reste tout le reste, j'ai oublié les années gâchées et les coeurs brisés, j'ai oublié à quel point elles sont nombreuses les occasions qu'on a ratées. J'ai tout oublié pendant une seconde et c'était beau, et c'était parfait, et c'était doux de me dire qu'on aurait pu être ensemble depuis le premier jour, même si je t’ai aussi beaucoup détesté à ce moment là. On aurait pu être ensemble depuis ce temps-là, et je me jure, je me jure si fort que si un jour je peux arriver à mettre la main sur une Dolorean, c'est à ce moment-là, que je retournerai. Au cahier échappé, à l'examen triché, au prof qui nous dispute et à la fausse classe de portrait. J'y retournerais et je m'autoriserais tout, de l'aimer encore et déjà tellement.

« T'es incroyable. » mes lèvres ne savent plus si ce sont des mots ou des baisers qu'elles veulent lui donner, alors elles distribuent les deux, contre sa mâchoire, contre sa joue, sa nuque, sa main, ses lèvres encore. « À chaque fois que je pense que tu es allé au bout de tes limites. » il s'ouvre et il grandit et il est beau, il est tellement beau et il m'impressionne et il l'ignore, sûrement. Il a mal et il force et il déteste ça. Il rage et il souffle et il est inconfortable. Et pourtant il n'a jamais été aussi parfait à mes yeux, il n'a jamais été aussi vrai. Un pas à la fois, une limite avec, on avance ensemble et s'il promet de rester toujours, je le lui promets tout autant. « À chaque fois que je pense que je peux pas t'aimer plus fort. » à chaque fois que je crois avoir atteint mes limites à moi « C'est toi qui me donne tort. » y'a des je t'aime qui se perdent sur ses lèvres, des t'es pris avec moi tout autant pauvre loser, j'espère que tu sais que je vais te coller pendant toute cette vie et les prochaines presque autant que mes doigts collent eux aussi. Y'a des dizaines de secrets pour le monde entier qui résonnent entre mes baisers, qui ne font que lui confirmer à quel point je ferai tout, toujours, pour qu'il se sente aimé.

« Je veux, vraiment, vraiment, vrai-ment planter notre noyer à argent et à macadamia. » et y'a ce secret-là aussi, qui vient entre un rire et un murmure à son oreille. « Mais je veux, vraiment, vraiment, vraiiii-ment aussi t'amener à un endroit, là, tout de suite. » on reviendra après, on reviendra et on jouera aux botanistes et on trouvera l'endroit parfait pour faire les choses bien et planter nos nouvelles racines, et nos nouvelles traditions avec. Mais j'ai juste un petit truc à lui montrer avant, juste un. « C'est pas à l'aéroport. » c'est pas l'Italie et c'est pas l'Angleterre, c'est certainement pas pour aller ailleurs que chez nous. On reste, ensemble.


***

« On était censés venir ici, après MPR. » c'était pas si loin, en vrai. On est venus à pieds, et j'ai pu me moquer au moins cinq fois et cinq autres du fait que même s'il a de plus longues jambes que moi, c'est absolument faux de croire qu'il avance plus vite. Il dit juste ça pour avoir l'air cool devant Noah, mais je l'attends du revers, la prochaine fois qu'il le scandera.

Et donc, ici. Ici, c'est pas grand chose en apparence, c'est une ruelle, c'est pas super passant, ça se remarque à peine. « C'était mon plan de base. » quand bien même l'assistance en entier a cru pendant un moment qu'il allait se marier, que l'après on allait le vivre séparés. Puis, y'a eu sa grande envolée, y'a eu le voyage improvisé. On est partis à Londres, puis à Florence, puis il m'a devancée.

Parce qu'ici, on devait y venir pour voir ça, aussi.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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TW IN RP : violences physiques et verbales
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (06)millieginny #114james #18gabrielleshiloh › cesar #9


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willton #18 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

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ginauden #114 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyVen 29 Mai - 4:23



« T'es incroyable. » “Ouais je sais.” J’en rigole parce que c’est bien plus facile comme ça plutôt que de lui faire savoir que j’ai compris ce qu’elle sous entendait par là. Je préfère le prendre à la rigolade et juger cette annonce comme un fait qui a toujours existé et été évident alors que c’est loin d’être le cas et que j’ai eu besoin d’une décennie et de beaucoup de déconvenues pour en arriver à ce moment précis. C’est elle, qui est incroyable. Tout ça n’aurait jamais pu exister sans elle, sans ce nous. « À chaque fois que je pense que tu es allé au bout de tes limites. » Elle explique et il n’y a pas besoin, je prie intérieurement pour qu’elle abandonne ses mots simplement pour ses baisers parce que ça au moins c’est un langage qu’on parle depuis le premier jour ou presque. Si être le centre de l'attention n’a jamais été un problème pour moi, à certains moments comme celui-ci je préfère pourtant laisser place. Des limites j’en ai encore bien plus que je ne le voudrais et pour certaines d’entre elles, même elle n’y peut rien. On a peut être parcouru beaucoup de chemin mais on est loin d’avoir terminés et je ne veux pas qu’elle laisse trop d’espoirs reposer sur mes épaules alors que moi même je encore doute de mes capacités. Un pas à la fois. « À chaque fois que je pense que je peux pas t'aimer plus fort. C'est toi qui me donne tort. » A ces mots pour lesquels je lui aurait ordonné de se taire à une époque pas si lointaine encore, cette fois-ci je n’y réponds qu’en continuant la valse débutée par ses lèvres.

Pour autant l’arbre est relégué à plus tard et je la suis sans discuter alors que le pique nique en lui même ne semble désormais plus aussi important qu’il avait pu l’être et ce peu importe la charge de sucre. Mes doigts ne se délient pas des siens et je suis aussi lourd qu’affreux, je me crispe à peine quand des inconnus croisent notre chemin et j’en oublie même pour un temps mon envie de tuer le monde entier. Et ça c’est un nouveau pas de franchi. « On était censés venir ici, après MPR. » J’imagine tout et son contraire avant de finalement me rendre compte que la vérité c’est que je n’ai aucune idée d’où elle peut bien m’emmener. Elle sait garder les secrets bien mieux que je ne le saurai jamais, c’est un fait.

Mes yeux dévient enfin des siens pour se poser sur le mur, mon sourire se faisant encore plus grand et fier. J’en oublie déjà le mur un temps, l’ordre des priorités ayant depuis longtemps changé, la placant en tête de toute chose et même de l’art quel qu’il soit. Mes mains se placent dans son dos et alors que je tourne sur moi même, elle décolle à peine du sol, gamine qui vole pendant un temps, ma tête d’éternel enfant qui se loge près de la sienne alors que mon sourire ne dépérit pas. Un baiser se loge sur sa tempe lorsque ses pieds retrouvent le sol et que je la garde près de moi une seconde de plus, le temps pour elle de retrouver tout son équilibre. “Je peux y réfléchir ? Je suis pas sûûûûr.” Je joue et traîne en longueur tout en jouant paradoxalement de l’alliance qui se trouve déjà sur mon annulaire.

C’est cette même main qui finit par s’approcher du mur et s’y laisser glisser, comme si le toucher allait me permettre de savoir comment tout avait été réalisée il y a déjà des mois de cela, au moins. Avant MPR. Elle avait tout prévu, bien avant moi. Elle avait cru en nous bien avant que je ne me rende compte de l’évidence de la chose. Je souris de nouveau en y repensant et retrace le contour des lettres du bout de mon index. “Faut revoir les ombres de ‘you’ et ‘me’. Et l’épaisseur des traits à certains endroits, aussi, ça ne concorde pas toujours.” J’ai arrêté de tout toucher mais je n’ai pas arrêté d’observer et de critiquer pour chercher tout ce qui ne va pas alors que finalement tout est parfait. Le fond et la forme, les cases à cocher, l’idée en général. Tout est parfait et si je dois rager, c’est seulement parce que je n’ai pas eu cette idée avant elle et que désormais je souhaite seulement viser plus haut encore pour la prochaine demande en mariage que je lui ferai. J’en suis à deux et elle à une seule, mais elle remonte, la gamine. “’Marry’ est cool.” ‘Will’ est moche, mais il n’est pas non plus le mot qui importe le plus. “Les traits gris sont inutiles, ça rajoute une complexité mais les mots se suffisent à eux même.” La demande en mariage se suffit à elle même, même si elle est la troisième, même si on est déjà mariés, même si on est déjà prouvés par mille façons différentes qu’on s’aime bien plus que la plupart des couples mariés. Depuis toujours.

Pour autant j’en reviens à elle, encore et toujours, mes mains retrouvant leur place sur ses hanches et mes lèvres sur son front. “Tu gagneras pas ce concours. J’ai gagné depuis 2007.” Pago Pago, les débuts, sa première fois, la nôtre avec. Une promesse de mariage, il y a treize ans déjà. On savait, on n’avait simplement pas le courage d’aller au bout. Pour autant je le dis sans amertume et par simple jeu, mon sourire le lui prouve. J’avais le même à l’époque déjà. Elle a toujours connu ce sourire là et lui seul ; le reste du monde le cherche encore. ”Je peux te spoiler ma réponse à l’oreille ou il faut vraiment que j’ajoute ma touche de perfection à ce graffiti ?” Sa réponse sera la mienne, la réponse est spoilée depuis le premier jour. Ça n’a toujours été qu’elle, mon exception à tout.











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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyVen 29 Mai - 18:39


Si son silence a de quoi effrayer le monde entier, c'est tout sauf terrifiée que je redresse la tête vers Auden quand il revient à ma hauteur. Le mur qui nous toise derrière lui, ses bras qui s'enlacent et s'égarent, mes rires qui s'étouffent entre un cri de surprise et un éclat de plus contre ses lèvres. Je titube mais il me rattrape en égarant les siennes de lèvres contre ma tempe, mes paupières qui se ferment le plus naturellement du monde au fil du geste. Il joue à la perfection le grand méchant loup Auden, il est probablement la terreur d'une centaine de personnes juste aujourd'hui. Mais pendant une seconde une seule, quand mes iris s'accrochent aux siens et qu'ils ne le lâchent pas, c'est autre chose qu'il montre, autre chose qu'il me montre juste à moi. “Je peux y réfléchir ? Je suis pas sûûûûr.” « T'as la fenêtre de deux minutes traditionnelle après tout s'auto-détruit et part en fuméééée. » je chuchote à travers ses baisers ou les miens, à ce point ils se mélangent si facilement que le compte est divisé, aimés à égalité.

Faut revoir les ombres de ‘you’ et ‘me’. Et l’épaisseur des traits à certains endroits, aussi, ça ne concorde pas toujours.” mes doigts restent ancrés aux siens aussi longtemps qu'il le décide, avant que mon bras allongé le laisse voler de ses propres ailes quand c'est Auden l'artiste qui prend le relai. Docilement, ma silhouette se pose au sol, assise en tailleur à allonger la nuque et à suivre chacun de ses gestes, enregistrer chacun de ses commentaires comme l'éternelle bonne élève que je serai toujours surtout quand c'est lui qui enseigne. “’Marry’ est cool.” mon attention dérive de l'homme de ma vie pour glisser sur les lettres qui le statuent un peu plus, lettres qu'il énumère et analyse. Elles ne sont plus juste une surprise oubliée entre deux billets d'avion achetés pour la première destination disponible, plus juste un canevas tracé pendant une nuit entière du début à la fin, à travers les dizaines d'épisodes d'insomnie que j'ai cumulés en début d'année. “Les traits gris sont inutiles, ça rajoute une complexité mais les mots se suffisent à eux même.” tout fait sens et je parle pas seulement de lui et moi, je parle pas seulement du fait que c'est lui et que ça sera toujours lui, maintenant, comment ça aurait dû l'être bien avant. Tout fait sens dans ses critiques et j'hoche de la tête, mémorise, vois mieux déjà, improvise. « J'aurais vraiment dû juste engager une troupe de danseurs pour te faire une demande en lip dub. » moqueuse, un râle à peine. Je ne me relève que lorsqu'il revient à ma hauteur, mes mains tirant sur les pans de son hoodie rien que pour le déstabiliser, gamine effrontée qui se déstabilise elle-même à chaque fois que je vois son alliance qui résonne avec la mienne, ses tatouages faits de ma main, aussi. C'est moi qu'il aime, c'est vraiment moi qu'il a choisie et je dois me pincer chaque jour rien que pour me le rappeler. Je l'ai attendu toute ma vie. « Ça m'étonne qu'il soit resté intact depuis. » mes yeux dérivent par-delà son visage, quand mon menton se pose sur son épaule et que mes prunelles scrutent le graffiti maintenant que sa chaleur se perd sur mon front. L'autre fresque que j'ai faite a été détruite en une seule nuit, celle-ci est intouchée depuis des mois. Comme si le monde entier s'était dit que ça serait bien, de nous laisser cette bribe-là rien qu'à nous, de pas la bafouer. “Tu gagneras pas ce concours. J’ai gagné depuis 2007.

« Oh, on joue à ça? » je pouffe de rire, rapporte de suite mes yeux aux siens quand mon sourire n'a d'égal que celui immense qu'il arbore. « L'année d'avant quand je t'ai invité à aller au cinéma en plein air - » mes mots s'arrêtent simplement parce que je les entrecoupe de baisers contre sa nuque. Elle est loin la Ginny dramatiquement muette qui virait au cramoisis à la seconde où il me dédiait un seul regard. Elle est loin, et pourtant mon regard brille autant de l'avoir lové contre moi aujourd'hui que lorsque son bras effleurait le mien dans les immenses amphithéâtres de l'Académie. « - c'était juste avec toi, que je voulais y aller, pas avec la classe en entier. » il le sait probablement déjà, qu'à la seconde où je l'avais invité, j'avais tellement craint sa réponse que c'étaient Bob, Thomas, Suzie et l'entièreté des élèves présents dans notre périmètre que j'avais supplié d'un rire gêné et d'une question diffuse de se joindre à nous en renforts secrets. « Pas le même concours, mais j'ai gagné le mien depuis 2006. »  ça compte, de dire que c'est moi qui ait proposé le premier rendez-vous même si jamais on en a vraiment eu un?

Je peux te spoiler ma réponse à l’oreille ou il faut vraiment que j’ajoute ma touche de perfection à ce graffiti ?” il peut faire ce qu'il veut à partir de maintenant et à partir de toujours. À partir de mes lèvres qui trouvent les siennes et à partir de la bombe de peinture sortie in extremis de mon sac que je glisse sournoise entre ses mains. La seule raison pour laquelle je la lui donne, c'est parce que malgré les années à froncer du nez et malgré les milliers de discours où je dis le contraire, je suis sa plus grande fan. « On est sérieux, on est des adultes maintenant. » qu'il peigne, qu'il colore, qu'il s'amuse, qu'il barbouille tout et recommence. La fin est spoilée, des oui on s'en dira une inifinité. « Et on est cons aussi on a oublié le panier à pique-nique là-bas. » seront mes derniers mots, hilare contre son torse, avant que mes paumes de fillette n'y remontent pour lui donner doucement l'élan nécessaire dont il aura besoin pour aller ajouter sa perfection à la mienne, la nôtre.
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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptySam 30 Mai - 22:57



On joue tout le temps sans jamais réellement connaître le but de la partie ni même ses règles, éternels enfants qui ne savent faire que ça et qui ont appris à se connaître par ce biais là seulement. On continue aujourd’hui encore, bien plus par envie que par besoin désormais. « Oh, on joue à ça? » Bien sûr qu’on y joue. Bien sûr que je l’aimais avant elle et que j’ai fait le plus grand pas de tous, il y a une vie de ça, avant d’enfin le concrétiser il y a peu. Le jeu est truqué, j’ai déjà gagné. « L'année d'avant quand je t'ai invité à aller au cinéma en plein air - » Mes pouces glissent doucement sur ses joues alors qu’elle perd ses lèvres sur ma mâchoire maintenant qu’elle en a le droit et que plus jamais je n’oserai la repousser. Je me fais silencieux et enfant sage qui découvre une nouvelle version d’une histoire qu’il pensait pourtant connaître par coeur. Je l’ai vécu, pourtant. J’étais simplement aveugle, je ne voyais que ce que je voulais voir - et c’était bien trop réduit. « - c'était juste avec toi, que je voulais y aller, pas avec la classe en entier. » Mes paupières se ferment enfin et j’accepte cette vérité qui blesse autant qu’elle rassure. On aurait pu être heureux depuis le premier jour, si on avait osé, si on avait voulu - si on en avait eu le courage, surtout. “Je sais.” Je souffle à peine contre sa peau, mes mains repassant dans son dos pour la ramener un peu plus près de moi. Je sais et je le savais déjà à l’époque. C’était seulement bien plus simple de faire croire l’inverse que d’oser faire des efforts qui me semblaient impossibles pour une relation qui n’aurait jamais menée nulle part. C’est ce que je pensais à l’époque en parallèle du fait qu’un jour ou l’autre tout finirait par s’arrêter et qu’elle allait en souffrir. Pour la seconde partie, une infime part de doute restera à jamais ancrée en moi, que je le veuille ou non et ce malgré toutes les promesses et les étapes franchies les unes à la suite des autres. “Tout le monde savait.” Ses yeux de biche n’étaient un mystère pour personne et je le lui avoue enfin aujourd’hui après toutes ces années, maintenant que le fait de simplement sourire et la regarder de yeux aussi brillants que admiratifs m’est totalement permis. Un rire s’échappe doucement de mes lèvres et il n’a plus rien de douloureux désormais. Elle n’est plus la gamine attirée par les feux de la voiture mais bel et bien ma femme, enfin. “Mais j’ai gagné quand même. Ca vaut pas une demande en mariage.” Ça veut en vaut dix, parce qu’elle a tout débloqué. Elle n’était qu’une gamine mais elle osait pour deux alors que je ne faisais que lui refuser chacun de ses demandes les unes à la suite des autres. Je l’ai demandé en mariage sans même accepter de laisser mes yeux divaguer vers elle lorsqu’elle était dans les parages - c’est à dire tout le temps. Elle a gagné, c’est certain, mais clamer l’inverse m’amuse bien plus et mon sourire de grand (con) vainqueur le lui prouve bien.

La bombe de peinture glisse entre mes mains et mes lèvres sur les siennes. « On est sérieux, on est des adultes maintenant. » Ça devrait être la plus sérieuse affirmation du monde mais je ne peux pas m’empêcher d'étouffer mon rire entre mes lèvres. “C’est qui que t’essayes de convaincre là ?” On est mariés, propriétaires, parents et pourtant on a toujours rien d’adulte. « Et on est cons aussi on a oublié le panier à pique-nique là-bas. » Cette fois-ci je rigole franchement alors que ses paumes me congédient au loin, le plan premier de la journée qui a volé en éclats alors qu’on a finalement tout fait sauf ce qui avait été prévu. Je joue de la bombe entre mes mains, m’amuse à la lancer en l’air et la rattraper du bout des doigts alors que je suis surtout occupé à observer son oeuvre d’un point de vue objectif. Pour autant je ne voudrais rien y changer et encore moins apporter ma touche de perfection où que ce soit si ce n’est dans le case adaptée. La peinture blanche s’accroche au mur alors que je suis bien trop près de ce dernier, l’encre qui coule et qui déborde, les rebords que je trace parfaitement alors qu’un long filet blanc se fraye peu à peu un chemin du bas du carré jusqu’au sol. Ma touche de perfection ajoute un peu plus d’imperfection au tout et c’est ce dont on avait besoin. On a jamais été parfaits, on ne le sera jamais. Pour autant je continuerai de lui dire i do dans toutes les langues du monde et je suis persuadé qu’elle en fera tout autant. “Tu devrais graffer la façade extérieure de la galerie.” Mes mots remontent vers elle, mes yeux et mes pas en font tout autant. Je ne sais pas à quoi ressemble la galerie en question mais je peux au moins imaginer qu’elle donnera sur la rue. Elle pourrait y exprimer son art, ses envies et ses besoins. Elle est douée pour ça, elle arrive à se retrouver là dedans. Je serai bien le dernier à lui demander de restreindre ses envies, cette fois. “J’aurais dit oui, même si tu me l’avais montré à l’époque. Bien sûr que je veux me marier avec toi, petite tête.” Ma main se love contre sa nuque et mes lèvres contre son front, une ultime fois. “Par contre on a un arbre à planter. Il est dans le coffre et sûrement en train d’étouffer, là, d’ailleurs.” J’avais prévu. J’avais vraiment prévu le petit arbre. C’est sur notre chemin, de toute façon, et nous n’aurons que six mois d’avance à peine pour la naissance de notre enfant - cela rattrape à peine les dizaines d’années de retard pour nous.











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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyDim 31 Mai - 21:35


Je sais. Tout le monde savait.” et moi, je sais qu'il ne fait pas exprès. Je sais aussi que de dire ça n'aurait autre but que de se moquer, se moquer de mes joues rosies, de mon regard fuyant à l'époque. Je sais que chaque baiser qu'il ajoute à ses taquineries et que chaque sourire dont il renchérit sont là pour tout adoucir et ça fonctionne, ça fonctionne vraiment. Parce que oui, même après plus d'une décennie, ça fait encore mal. Ça fait mal parce que ça aurait dû être plus simple. Ça fait mal parce que nous deux, on aurait dû ne jamais avoir aucun et si au compteur. Et pourtant, chaque seconde n'en cumule que de nouveaux. Mais elle ravale Ginny, elle ravale et elle se contente du beau et de tout ce qui viendra ensuite. Les et si ne font que raviver les plaies encore bien trop à vif de toute façon. “Mais j’ai gagné quand même. Ca vaut pas une demande en mariage.” il n'est pas faux mon rire, il revient à lui comme je reviens à moi, à nous. Mon nez se fronce et de nouveau mon sourire prend possession de mes lèvres autant que la seconde d'avant, c'étaient les siennes qui s'y étaient investies. « Techniquement c'était pas vraiment une demande si t'as pas posé la question. » on pourrait jouer ainsi pendant des heures, on aurait pu. Si la bombe de peinture ne s'était pas retrouvée entre ses mains, si j'avais pas promu Auden à une nouvelle mission le coeur un peu plus léger.

Mais avant ça, bien sûr qu'on essaie d'avoir l'air de deux personnes stables et posées. “C’est qui que t’essayes de convaincre là ?” ou du moins, que je tente moi-même sans arriver à me prendre au sérieux, sans qu'il ne cède lui non plus. « Le bébé. Il nous entend là, c'est sûr en plus. » et il doit se dire que ses parents sont ridicules. Comme il doit se dire que nos guerres d'enfants dans les allées du supermarché sont pathétiques. Comme il doit se dire que le degré de blagues vaseuses et de piques cyniques qu'on se lance chaque jour frôle l'abus. Il doit se dire bien des choses le bébé et je me surprends à avoir hâte qu'il nous les dise vraiment, à voix haute. Qu'il se joigne à Noah pour rouler des yeux, qu'il nous lance des bouts de mie de pain du moment où on dépasse son seuil de tolérance, où on teste sa patience avec nos jeux d'adultes qui n'en deviendront probablement jamais.  

Et ça me va, d'être une gamine à vie avec Auden en partner in crime. Ça me va de laisser les jours passés à me réveiller à côté de son air fermé et de ses grognements surjoués m'émerveiller un peu plus que les précédents. De le détailler de nouveau, enregistrer chaque geste et tenter de deviner le prochain. Maintenant qu'il tatoue le mur, celui qui, il y a quelques mois, devait être son cadeau de Noëlanniversaire. Celui qui aujourd'hui statue que oui, il veut m'épouser, même sans diamants, même si les traits gris sont inutiles. Mes prunelles le suivent lorsqu'il revient tout près, mes paumes retrouvent les siennes, l'attirent un peu plus quand lui-même se cale une place contre ma silhouette. Place qui a toujours été la sienne finalement, question posée ou non. “Tu devrais graffer la façade extérieure de la galerie.” « J'y pensais, j'ai déjà commencé à tracer des trucs je te montrerai. » des pages et des pages de barbouillées, des couleurs achetées aussi. Si à Toowong j'avais pris l'habitude de toujours embarquer les étudiants avec moi pour ce genre de boulot, là, l'impulsion de le faire toute seule me semblait bien plus intéressante. Ça rassure, ça soulage, ça calme tout, qu'on soit sur la même longueur d'onde pour ça aussi.

J’aurais dit oui, même si tu me l’avais montré à l’époque. Bien sûr que je veux me marier avec toi, petite tête.

Oh, oh Auden. Mes paupières se ferment et tout en moi ne se concentre que sur le baiser qu'il perd sur ma tempe. Moi aussi, j'aurais dit oui. J'aurais dit oui si tu avais posé la question, à Pago Pago. J'aurais dit oui, si tu l'avais demandée à Londres. J'aurais dit oui, si t'avais répondu au téléphone et j'aurais dit oui si t'étais resté plutôt que d'être parti en 2016. J'aurais dit oui même à Paris, et encore plus à Berlin. J'aurais dit oui à un point où je l'ai dit sans même que tu demandes, à Florence. Mais on a dit qu'ils ne servaient à rien, les et si. On l'a dit, et ça, je me le suis promis.  

Par contre on a un arbre à planter. Il est dans le coffre et sûrement en train d’étouffer, là, d’ailleurs.” le blanc s'étale jusque sur le trottoir, mes baisers s'étalent sur sa nuque, sa mâchoire. « Je serais même pas étonnée que "arbre à planter" ça soit le nouveau langage codé pour dire "le corps de tes victimes". » ça rassure, ça soulage, ça calme tout, qu'on soit sur la même longueur d'onde. Enfin.
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
SURNOM : Il répond à tout, surtout aux insultes.
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
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PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

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modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens

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AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : harley (avatar) › iwantto (gif) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo) › loonywaltz (ub)
DC : Swann, Lily, Rhett & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
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Message(#) Sujet: Re: we're running with blood on our knees (ginauden 59) we're running with blood on our knees (ginauden 59) EmptyDim 31 Mai - 23:59



Je n’aurais jamais cru un jour planter un arbre de manière aussi solennelle, ni même à vrai pire planter un seul arbre tout court. Chaque geste semble compter, comme si la vie de cet arbre allait réellement influer d’une quelconque façon sur celle de notre enfant. Il est la seule et unique raison pour laquelle je m’applique à ma tâche et ravale mes remarques sur le fait qu’il fasse trop chaud, que la terre ne soit pas assez meuble et que bordel de merde, l’idée est nulle. D’autant que si cela ne tenait qu’à moi je serais simplement resté devant son oeuvre et je lui aurais dit à quel point l’idée est bonne et j’aurais râlé d’à quel point je m’en veux, moi, de ne pas l’avoir eue. Elle aurait mérité toutes les demandes en mariage du monde, pour avoir été si patiente et si courageuse, pour être restée à mes côtés au delà des années aussi. Elle est la meilleure partenaire que je n’ai jamais eu, bien au delà d’un couple et des liens du mariage même. Elle est tout, Ginny, et elle mérite le monde et un jour je jure que je serai capable de lui expliquer les choses de vive voix et, mieux encore, de le les lui prouver.

J’abandonne la bêche et l’eau, j’abandonne tout parce que je ne suis pas à mon aise autre part que dans une cuisine ou un atelier et que j’ai bien assez fait d’efforts pour une vie. Mon bras en vient à glisser autour de ses épaules, mes lèvres dérivent une ultime fois sur sa tempe parce que j’avais l’impression de ne pas l’avoir serrée assez proche depuis bien longtemps. On s’est mariés une troisième fois et je lui ait enfin dit une partie de tout ce que j’ai sur le coeur. On continue encore et toujours d’avancer, pas à pas. Le monde entier ne comprendrait pas mais pour nous c’est d’une logique imparable et au delà même de ça, c’est aussi tout ce dont nous sommes capables. Les cicatrices du passé peuvent bien se résorber avec le temps mais jamais elles ne seront oubliées. “J’ai quelque chose à te donner. A la maison.” L’arbre grandira de lui même et on viendra seulement lui rendre visite mais pour le moment quelque chose de bien plus symbolique se trouve chez nous. On avance par saccades et parfois c’est tout ce dont nous sommes capables. J’expire doucement contre son front et la ramène face à moi, mes mains se posant toutes deux à l’arrière de son crâne pour la rassurer. On reste tous les deux et tout ira bien. C’est une promesse. “Y’a toujours pas de diamant, par contre.” Je rigole doucement, embrasse de nouveau son front et ne bouge toujours pas.











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