Jimena - Better than chocolate

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Better than chocolate

At Starbucks

Les jours se ressemblaient les uns après les autres. Serinda n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle allait bien pouvoir acheter pour l'anniversaire de sa mère et ce n'était pas en passant toutes ses journées au bureau qu'elle allait avoir l'illumination de l'année. Le vrai problème chez elle, c'était son incapacité à faire des cadeaux percutants. En générale, ils étaient toujours bienvenus mais n'avaient jamais eu de réaction comme elle l'espérait. Comme à côté de la plaque, Serinda ne sortait jamais assez pour connaître les actualités et quand bien même elle sortait, les soirées de beuverie de sa meilleure amie ne donnaient pas le change. Les actualités policières n'étaient vraiment pas les mêmes que celle d'une citoyenne normale, pendue à son téléphone pour vérifier que Tom Cruise ou Jared Leto ne faisaient pas les cons sur internet. Pour elle, c'était surtout assassinat, agression ou maltraitance, son quotidien ressemblait au journal français du Détective. Sortie du lit d'un bon pied, elle s'était fait un bon petit déjeuner qu'elle prenait toujours le temps prendre lorsqu'elle n'était pas sur le pied de guerre.
Justement, elle avait le temps de traîner mais lorsqu'elle regarda l'horloge, elle soupira : 6:00 L'heure à laquelle elle devait déjà se trouver à son travail mais parce que hantait par des cauchemars, Serinda ne dormait guère plus de quatre heures par nuit, les rares fois où elle réussissait à se reposer, c'était dans les bras rassurants d'une personne et ces moments étaient trop peu fréquent. Décidant de mettre à profit cette journée, elle se prépara pour une bonne heure de sport, mêlant footing et quelques étirements qui vidaient la tête.
Il était seulement dix heures quand elle rentrait chez elle pour une douche revigorante, elle avait traîné au parc, cherchant peut-être à trouver une distraction pour lui faire oublier un peu son travail. C'était un peu plus difficile pour une fille comme elle, vivant que pour son travail.

Quelques heures plus tard, elle avait écumé une dizaine de magasin sans en sortir les bras chargés de sac comme toutes ses femmes qu'elles croisaient. Sa mémoire des visages lui permettaient même de reconnaître des femmes croisées un peu plus tôt. Elle souffla, désespérée. L'anniversaire de sa mère allait bientôt tomber et, comme à son habitude, Serinda allait offrir à sa mère une carte prépayée, un bouquet de fleur ou encore, des cartes de massage dans un salon de massage. Elle fulminait parce qu'elle jonglait entre son besoin de retourner se terrer chez elle sur internet, trouvant probablement des petites choses à lui acheter ou donner de son temps pour trouver un cadeau sympathique pour sa mère. Décidant qu'il était peut-être temps qu'elle prenne sa dose de caféine, elle songea au café, communément appelé Starbucks, pour un bon Mocha corsé. Elle le prenait toujours avec un shot de café en plus, trouvant toujours les doses très pauvres comparant la taille des gobelets. Après la commande et le moment un peu embêtant lorsqu'elle devait épeler son prénom en caisse, elle posa son sac tout en fouinant une adresse sur son portable. Doutant toujours de ses capacités à faire plaisir ses parents, elle ne perdait jamais espoir pour lui faire un petit plaisir quand même. Elle le méritait. Quand elle trouva quelque chose de sympa à aller voir, elle rangea son téléphone dans son sac et attendit sa commande. Débordée, la barista semblait en pleine crise de panique que son manager tentait de rassurer en venant l'aider. Une fois qu'elle avait récupéré sa commande, elle prit son sac et fila hors du café.

Bredouille, elle rentrait chez elle.
Elle prit une profonde respiration en s'effondrant sur son divan, libérant ses pieds de ses bottines. « Bordel ! » lâcha t-elle. Fouillant ses poches de jean et de veste, elle soupira en se rappelant qu'elle avait rangé son téléphone dans son sac. Elle se releva, allumant la télé par la même occasion sur la chaîne musicale et attrapa les anses de son sac pour l'amener à la cuisine. Un bon petit verre de vin fera l'affaire, pour la réconforter de cette journée calamiteuse. Quand elle fouilla, elle devait s'y reprendre à deux fois. Serinda trouva un portable qui n'était pas du tout le sien. Agacée, elle essayait de se souvenir où elle avait bien pu perdre son sac et puis, il lui vint une idée.
Elle chopa le portable et le débloqua. Il ne restait plus grand chose de batterie mais en parvenant à sa page d'accueil, tapa son numéro et appela son propre portable. « Allô ? » Ça avait bien entendu répondu, comme elle l'espérait. Une voix de femme résonna dans l'appareil alors elle continua : « Je crois que nous nous sommes trompées de sac à main au café aujourd'hui. » La réponse par l'affirmative ne surprit pas non plus la policière alors elle continua : « Cela vous dit de se retrouver au Starbucks pour faire l'échange ? » L'échange fut bref mais elle avait réussi à se rassurer. Elle avait les papiers et le portable mais trouvait ça plutôt amusant d'agir ainsi. L'autre avait proposé une heure de rendez-vous, aujourd'hui même. C'était plus simple pour Serinda vu que c'était son seul jour de repos avant un moment.

Vers 17h, Serinda arriva au Starbucks.
Elle se commanda une boisson avec un peu de liquide qu'il lui restait chez elle, et alla s'installer, posant le sac à main sur la table et patienta.

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Aujourd'hui était encore une des journées des plus banales pour Jimena. Cela faisait un mois qu'elle était sur le sol australien et pour le moment, ces journées était quasiment toutes les mêmes.
Au Mexique, la rentrée scolaire était en septembre dernier et depuis elle n'avait eu qu'une petite semaine de vacances depuis. Elle était ravie au départ d'arriver à Brisbane au moment des vacances d'été puisque cela lui faisait une pause au niveau des cours. Mais au final c'était plus ennuyeux que prévu et cassait tout son rythme. Mais bon, elle était bien obligée de faire avec. C'était la première fois de sa vie qu'elle était autant pressée que ça soit la rentrée.
Puis cela lui permettait de visiter entièrement la ville parce que de toute évidence, elle n'allait pas passer sa vie collée à google map pendant un an.
Après le repas du midi, elle se décida finalement à faire quelque chose de sa journée et ne pas rester encore enfermée à regarder des séries sur son ordinateur portable. Un tour des boutiques c'est pas mal non?! ''On n'a jamais assez de vêtements dans un dressing'' c'était la phrase préférée de sa manager pendant son année de règne pour la motiver à faire les magasins au tout début. Elle n'aimais guère ça avant mais depuis cela a bien changé depuis. Au moins une fois par semaine, elle était fourrée dans les centres commerciaux.
Actuellement elle avait une bonne excuse pour y aller en plus ! Ces meubles qui n'étaient toujours pas arrivés alors en attendant il fallait qu'elle trouve des petits trucs pour substituer.

Finalement elle était ressortie bredouille des magasins ne trouvant pas son bonheur. C'est vrai qu'elle est sacrément difficile en plus d'avoir un peu des goûts de luxe parfois.
Elle passa devant le starbuck et décida de s'y arrêter pour y prendre un petit goûter, la gourmandise est son second plus grand défaut. Il y avait énormément de monde aujourd'hui, elle arriva au comptoir et commanda un muffin triple chocolats qui lui donnait sacrément envie !
L'attente était un peu longue et la barista semblait tellement débordée qu'elle en fit une crise de panique, Jimena se sentait mal pour elle. Puis une fois qu'elle fut servi, elle récupéra son sac posé sur le comptoir puis s'en alla.

Une fois posée de son appartement, Jimena devait appeler le transporteur pour savoir ce qu'il en était du trajet parce qu'au bout d'un mois ça commence à faire un peu beaucoup ! Mais le téléphone dans son sac n'était pas le sien, comme le reste des papiers et affaires à l'intérieur. Elle lâcha un soupir de désespoir en constant qu'elle avait échangé son sac avec une autre personne. Elle n'eut pas le temps de se demander où l'échange avait pu avoir lieu que le portable vibra et reconnut son numéro sur l'écran « Allô ? » questionna une voix fémine, « Oui ? Bonjour. » répondit Jimena. «Je crois que nous nous sommes trompées de sac à main au café aujourd'hui. » continua la personne au bout du fil « Oui effectivement ! Je venais juste de m'en rendre compte mais je me demandais où ça avait pu avoir lieu. » « Cela vous dit de se retrouver au Starbucks pour faire l'échange ? » continua-t-elle « Pas de soucis ça marche ! Aujourd'hui 17h ça vous irait ? » La femme au bout du fil donna une réponse affirmative puis elles raccrochèrent. L'échange fut bref mais en même temps il n'y avait pas autre chose à rajouter.

Elle arrive pile à 17h au café comme convenu un peu plus tôt dans l'après-midi. Cette fois-ci elle commanda un thé puis chercha des yeux la personne détenant son sac avant de voir ce dernier sur une table. Elle reconnut immédiatement la jeune femme rousse qui était passée en même temps qu'elle cet après-midi. Elle s'y dirigea aussitôt « Bonjour, commença Jimena, je suis la personne avec qui vous avez échangé votre sac par erreur tout à l'heure. » Elle montra le sac en question pour le prouver.

@Serinda Woodsen

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Better than chocolate

At Starbucks

Après avoir passé toute la journée dans les magasins sans avoir trouvé quelque chose déterminant son choix pour le cadeau d'anniversaire de sa mère, Serinda s'était laissée choir au Starbucks pour se trouver un réconfort adapté à son désespoir. Un bon café ! Merci à cette enseigne d'avoir remit au goût du jour ce fruit si délicieux qu'elle avait fini par se lasser avant d'avoir mis le nez dans celui de cette entreprise. Ô grand merci. Alors qu'elle rentrait chez elle, la rouquine s'était faite violence pour ne pas réenfiler sa veste pour tenter de faire quelque chose d'intelligent au bureau qu'à ne rien faire, devant la télé tandis que son colocataire était entrain de bosser dans sa chambre. Elle n'arrivait pas à comprendre comment il pouvait rester enfermer toute la sainte journée, ou nuit, dans une si petite pièce. Serinda était queqlu'un qui avait besoin de bouger et de ne pas savoir ce qui lui attendait dans sa journée. Emil, son coloc, ne voyait pas grand chose d'autre que son ordinateur et ses créations. Autant elle le trouvait douer, autant elle aimerait trouver quelque chose qui pourrait l'aider à se sortir de cette piaule. Ne prenant même pas la peine de regarder ce qui se passait à la télévision, la rouquine chercha son téléphone portable dans ses poche jusqu'à se souvenir qu'elle l'avait rangé dans son sac avant de quitter le Starbucks avec sa boisson fétiche. C'était un peu idiot car elle ne le mettait jamais dedans d'ordinaire mais il fallait bien un début à tout. Se levant en grommelant sa bêtise, elle chopa son sac sans remarquer les petites différences qui auraient pu lui mettre la puce à l'oreille. Les portes-clés qu'elle s'était amusée à accrocher dessus, les marques différentes d'usure qui ne paraissaient pas au même endroit même s'il n'était pas si vétuste que ça. Mais non, elle l'ouvrit et chercha machinalement à l'intérieur du sac pour y découvrir un portable mais qui n'était pas le sien. En fouinant, décontenancée, elle conclua que ce n'était pas du tout son sac. Son portefeuille n'était plus là, à la place, il y avait celui d'une certaine Jimena qu'elle pouvait lire sur la carte d'identité. De toute évidence, elle n'était pas australienne. Merde souffla t-elle quand elle remarqua le passeport de cette dernière alors elle chercha rapidement un moyen de lui rendre ses affaires et avec de la chance, récupérer les siennes. Un peu en stresse de ne pas pouvoir récupérer ces précieux effets personnels qu'étaient, entre autre, son téléphone, son portefeuille et cette photo jaunie par le temps d'elle, bébé et de sa grand mère, décédée quelques jours après sa naissance. Elle y tenait tellement que ça la rendait complètement nerveuse et irréfléchi. Pour elle, il n'était pas question d'attendre un seul instant avant de les récupérer alors elle prit le portable de l'inconnue et tapa son propre numéro.
En serrant les dents, elle fut rassurée de voir que c'était bien une femme, à l'accent à couper au couteau, qui lui répondit, déstabilisée, elle aussi de toute évidence. L'échange ne dura pas longtemps puisque Serinda ne voulait pas non plus que ça dure. Ce qui faisait qu'elles se donnèrent rendez-vous au même endroit où l'échange involontaire avait été fait, c'est à dire, au Starbucks, vers 17h. C'était plus simple et plus sécurisant pour les deux jeunes femmes.
L'heure du rendez-vous approchant, trépignant d'impatience, la policière était arrivée un peu en avance pour pouvoir s'installer. L'affluence de cette enseigne n'avait pas encore complètement commencé alors elle eut quand même le temps de commander et de s'installer en attendant l'inconnue, pas si inconnue que ça puisqu'elle connaissait son identité. Ce qui n'était pas facile pour la jeune rousse, c'était que son bagde était aussi dans son sac, en cas de problème sur le tas. Ça aidait toujours de la montrer pour se montrer plus crédible. En effet, elle avait toujours eu des soucis de crédibilité puisqu'elle n'avait pas vraiment l'apparence d'une policière à la brigade anti-criminelle. Son jeune âge ne l'aidait pas non plus. Enfin, quand une jeune femme s'approcha de la table et se présenta comme étant la détentrice de ses affaires, et donc, que Serinda détenait également les siennes, elle sourit.
- Bonjour, répondit la rouquine, poliment avec un sourire radieux en voyant son sac, sous ses yeux. Oui, je vois ça.
Toujours aussi aimable, elle tendit le sac qu'elle avait délibérément mit bien en évidence sur la table et proposa à la brunette de s'installer à sa table : « Vous voulez vous asseoir ? » Très sociable, Serinda n'était pas vraiment du genre à mettre rapidement un terme lorsqu'il était question de rencontrer des personnes. Bien au contraire, son âme altruiste souhaitait savoir si cette nouvelle venue, avait besoin d'elle, d'une quelconque manière que ce soit.
- En passant, je m'appelle Serinda Woodsen, se présenta t-elle, en tendant la main à la brunette.

code by bat'phanie

@Jimena Valladores

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Le temps qui avait séparé l'appel téléphonique et l'heure du rendez-vous avait semblé interminable pour la Mexicaine. Jusqu'à présent ça ne lui était jamais arrivé d'échanger son sac, enfin si une fois mais elle s'en était rendue compte juste quelques secondes après. Elle rejeta la faute sur son délicieux muffin qui lui avait occupé l'esprit à ce moment là, la gourmandise est vraiment un vilain défaut ! Jimena met tellement de choses dans son sac, la plupart sont des bricoles inutiles que ça ne lui dérangeait pas de perdre mais son téléphone et son porte-monnaie auraient été une grande perte. Surtout égarer ses papiers auraient été un malheur et une énorme catastrophe sans nom.
Elle s'était précipitée à se rendre au point de rendez-vous lorsque seize heures quinze s'afficha à l'horloge de son salon, finalement à trouver plein d'occupations pour tuer le temps elle allait être en retard et rater le bus qui la ferrait venir en avance au Starbucks. Elle manqua au passage de se cogner dans certains de ses voisins dans le hall de l'immeuble, quand elle voulait elle pouvait marcher vite.

«Bonjour, oui je vois ça» répondit la rousse en face d'elle.
Jimena prit son sac de sa main gauche que cette dernière poussait sur la table pour lui rendre et tendit l'autre qui se trouvait dans son autre main à sa vraie propriétaire.
«Vous voulez vous asseoir ?» demanda-t-elle. La mexicaine acquiesça avant de prendre place en face d'elle. Elle avait l'air souriante, sympathique et plutôt avenante, même si en quelques minutes il est difficile de se faire un vrai avis elle avait sentit à travers leur court échange téléphonique ces qualités chez son interlocutrice. Au fur et à mesure des années, elle avait appris à cerner les gens avec une certaine facilité. Vivre parmi des ''requins'' pendant des années permet de savoir qui sont les vraies personnes de celles qui jouent un rôle.
«En passant je m'appelle Serinda Woodsen» continua-t-elle. «Enchantée, moi c'est Jimena... Valladores, prononça-t-elle avec son accent espagnol qui venait naturellement en prononçant son prénom ainsi que son nom, mais je suppose que vous avez du le voir en consultant mes papiers.» Elle ne laissa pas un silence s'installer entre elle et continua directement «je suis contente que mon bien soit tombé entre de bonnes mains. Avant de recevoir votre appel téléphonique j'ai eu peur de ne jamais en revoir sa couleur. Heureusement que dans ce monde il n'y a pas que des personnes malhonnêtes.»

@Serinda Woodsen

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Better than chocolate

At Starbucks

L'enchaînement des événements n'avaient pas vraiment été à l'avantage de Serinda. Il n'était pas impossible qu'une tuile lui tombe sur la tête ou quelque chose d'autre. Elle savait bien qu'au fond, elle n'aurait pas dû passer sous cette fichue échelle car très terre-à-terre, elle n'était pas du tout superstitieuse. Allait-elle le devenir après cette journée riche en coups durs ? En ayant compris qu'elle avait paumée son sac en échange de son jumeau, elle n'était pas franchement prête à lâcher « sa vie » entre les mains d'une tiers personne trop longtemps. Alors quand elle eut la bonne surprise d'entendre la voix d'une autre femme, elle prit aussitôt l'occasion de se retrouver dans ce même café afin de refaire l'échange.
Alors forcément, il n'était pas question d'arrêter ses recherches, alors, connaissant son numéro de carte bleu depuis bien longtemps, elle avait fait sa commande sur internet et avait validé l'achat. Après tout, il n'y avait pas de raison outre son passage sous une échelle, qu'elle ne récupère pas son sac à main, ce soir pour 17h. Cependant, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser au pire. C'était son riche dada, de toute façon c'est pourquoi elle s'était forcée à arriver un peu plus tôt, savait-on jamais.
Cela dit, du moment où elle aperçu la jeune femme entrain de s'approcher, Serinda savait que c'était elle. L'enquête, en soi, n'aurait pas été très longue. Elle se dirigeait vers elle et elle portait le-dit sac. « Enchantée, moi c'est Jimena.... Valladores. » Pas une menteuse en tout cas, c'était ce que se disait la policière en accueillant cette présentation en tendant la main pour lui serrer la pince. L'accent anglais coupé par les roulements de langue trahissait ses origines espagnoles. Serinda s'était faite la réflexion une fois le coup de téléphone terminé mais maintenant qu'elle était en face d'elle.. Elle ne pouvait pas l'ignorait. Loin d'être regardante sur l'ethnie des personnes qu'elle cotoyait – se référant aux origines de sa meilleure amie et le temps d'une nuit, amante – la rousse était plutôt en joie.

- A vrai dire, moi aussi. Elle récupéra son sac et en sortit son badge : « Ça serait un peu embêtant et compliqué d'expliquer à mon chef que j'avais perdu ça. » De toute évidence, il n'y avait clairement pas d'embêtement d'en parler à son chef. Beaucoup de flic pouvait le faire tomber dans une poursuite, ou que savait-elle encore. Cependant, la présence de son coéquipier, passablement collant surtout lorsqu'elle avait des confessions légèrement gênante, était toujours au rendez-vous. D'ailleurs, il n'en manquait pas une.
Maintenant qu'elle avait montré : BAC sur son badge, elle demanda : « Et puis, je n'aurais pas eu grand mal à vous retrouver si je n'avais pas réussi à décoder le code de votre téléphone. Je suis désolée pour ça, cela dit. » avait-elle dit en se montrant réellement confuse.

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@Jimena Valladores

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En y repensant, ce n'était peut-être pas une si mauvaise chose que ça d'avoir confondu son sac avec une autre personne. Une bonne excuse en soit pour faire de nouvelles connaissances à Brisbane, après tout elle n'était ici que depuis un mois et son carnet d'amis/connaissances était encore vide.
Ce qui sauta aux yeux de la mexicaine en arrivant c'était la chevelure rousse de son interlocutrice. Un magnifique couleur de cheveux, son coiffeur préféré aurait été là il aurait été totalement fou, en pensant à lui cela lui fit décrocher un sourire. Elle avait l'air plus jeune qu'elle, sans doute dans les environs de vingt-cinq ans.
Jimena lui serra la main dès qu'elle eut ses mains de libre, le sac rendu à sa propriétaire et le sien posé à côté d'elle sur la banquette «Je pense qu'à l'avenir je vais le fixer sur moi pour éviter de le perdre. », petite pointe d'humour au passage parce que c'est que Jima adore faire dans une conversation. Lorsque Serinda sortit un badge de police de son sac, elle eut un regard ébahi. Elle n'avait pas vraiment fait attention au contenu et jamais elle n'aurait pensé que ce petit bout de femme puisse exercer ce métier. «J'aurai jamais pensé que vous êtes policière. Pour tout vous avouer, je n'ai pas vraiment osé fouiller dans votre sac car je me serrai sentie gênée sinon. » répondit-elle. « Ça serait un peu embêtant et compliqué d'expliquer à mon chef que j'avais perdu ça. » continua ensuite la rousse. « Oui effectivement… Moi ça aurait été compliqué également si on m'avait contrôlé dans la rue ! Sans mes papiers d'identités peut-être qu'ils m'auraient pris pour une migrante arrivée illégalement sur le territoire. » Jimena ria légèrement mais pas sûre qu'elle aurait fait de même si la situation se serait réellement produite.
« Et puis, je n'aurais pas eu grand mal à vous retrouver si je n'avais pas réussi à décoder le code de votre téléphone. Je suis désolée pour ça, cela dit. » s'excusa la jeune femme ensuite. «Non vous en faites pas pour ça ! Au moins je sais qu'il faudra que je change mon code à l'avenir pour éviter les piratages, elle ria avant de continuer, j'ai toujours admiré les gens qui travaillent à la police. J'imagine que ça ne doit pas être facile tous les jours, ça fait longtemps que vous êtes dans ce métier ? »
Jimena était très curieuse dès qu'on la lance sur un sujet qui la passionne, elle pose mille et une question.

Spoiler:

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At Starbucks

Serinda n'avait pas vraiment l'habitude de partir à la rencontre d'inconnue puisqu'elle n'avait clairement pas le temps pour ça ; Son travail lui prenait tellement de temps qu'il n'était pas rare que ses amies proches se moquaient d'elle, spéculant qu'elle n'avait pas besoin de mari, elle avait déjà marié son job. Voyant arrivée l'inconnue, un sourire s'était tout de même affichée sur son visage ; Serinda n'était pas du genre sauvage non plus, son métier lui demandait beaucoup d'empathie et comme si elle était faite pour ça, elle n'avait pas besoin de se forcer. « Je pense qu'à l'avenir je vais le fixer sur moi pour éviter de le perdre. » Et d'un sourire, son visage se fendit pour laisser échapper un rire appréciateur. Il fallait dire qu'elle n'était pas innocente non plus. Si elle avait fait plus attention, son sac, elle l'aurait toujours sur elle : « Malheureusement pour nous, les femmes, sans lui, on est plus rien. J'ai déjà pensé à en prendre un en bandoulière mais, les choix sont plus restreint. » souleva la rouquine qui appréciait vraiment le ton humoriste que Jimena faisait preuve. En même temps, la situation était plus que drôle. Deux femmes, qui ne se connaissaient pas, avait le même sac et les mêmes facultés d'observations ; Pour une flic, il ne fallait pas trop rire là-dessus et Serinda préféra taire cette évidence : Après tout, il n'y avait pas besoin de le crier sur tous les toits.
Mais évidemment, il avait fallu que la policière sorte son badge. Simple précaution, c'était presque un automatisme. « J'aurais jamais pensé que vous êtes policière. » Tiens donc.. pensa t-elle, en continuant de remettre en place ses affaires. « Pour tout vous avouer, je n'ai pas vraiment osé fouiller dans votre sac car je me serais sentie gênée sinon. » En comprenant son allusion, Serinda précisa qu'il lui était essentiel de se savoir en la possession de son badge et que le simple fait de l'avoir laissé à une inconnu pouvait lui être fatale. Le fait de tomber, ou qu'une main malicieuse s'y glisse contre toute attente.. Serinda devait se montrer plus responsable, même avec ses propres affaires. Et puis, forcément, si la policière n'avait pas regardé à l'intérieur, elle ne se serait surement pas rendue compte tout de suite de leur erreur et elles ne seraient pas assise, l'une en face de l'autre, entrain de faire connaissance. « Oui, je comprends. Cela dit, j'aurais réussi à vous sortir du pétrin quand même. » ria t-elle de concert avec la jeune femme. Et puis forcément, le téléphone. Elle en avait besoin et c'est dire qu'elle avait remarqué la facilité dont elle avait fait preuve à démasquer le code confidentiel du portable de son interlocutrice. Elle était bien obligée de lui en faire part ne serait-ce que pour une éventuelle perte de Jimena. « Vous êtes certainement l'une des rares à encore apprécier ce métier qui plus est, en n'en faisant pas partie. En générale, notre travail est plutôt... décriée ? » proposa t-elle en haussant les épaules. Et puisqu'ils n'avaient pas vraiment le plus beau rôle, que leur devoir de trancher et pas forcément au bon endroit, Serinda savait qu'elle n'était pas tout le temps appréciée mais c'était son métier. « Six ans, enfin bientôt. » Elle prit le temps pour réfléchir : « C'est un métier que l'on ne choisit pas par défaut, en se levant le matin parce qu'on veut un travail. Il faut en avoir envie et ne pas regarder les heures sup' s'accumulaient au compteur. J'aime mon métier, effectivement oui.. » supplanta t-elle avant de sourire gênée par cette vocation qui n'était pas appréciée par tout le monde. « Et vous, que faites vous dans la vie ? » Elle écoutait puis elle demanda : « Oh, dites m'en plus? » se retrouvant face à un mur plein de question alors qu'elle en avait également plein en magasin. Son côté enquêtrice n'était pas à refaire.

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@Jimena Valladores

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«Je vous donne raison à ce sujet, affirma Jimena avec un sourire, j'ai déjà essayé d'aller quelque part sans sac mais c'est impossible. Pas assez de place dans les poches pour tout mettre. » Les femmes ont besoin de tellement de choses, même les plus futiles, la plupart ne servant pas et restent à traîner dans le fond du sac. Pas étonnant que les poches d'une veste ou d'un manteau ne suffisent pas. «Surtout que j'étais habituée à avoir des sacs à main qui ressemblaient plus à une valise qu'autre chose alors j'ai du mal à prendre que le stricte minimum maintenant. » Cette conversation était très drôle tout comme le sujet, parler des sacs. Mais après tout c'est tout à fait normal, leur rencontre a commencé par cet objet… «Les sacs bandoulière sympas et de bonne qualité sont assez chers, je vous accorde qu'il faut mettre la main au porte-monnaie pour en obtenir un. » Jima but une gorgée de son thé qui était très bon «Auparavant ma collection de sac était impressionnante, j'en ai vendu quelques un pour la bonne cause. Il m'en reste quand même pas mal mais malheureusement je n'ai pas pu tout emporter. » Elle ria un instant avant de reprendre «Je ne sais pas pourquoi j'ai ajouté ça, mais la mode et moi ça fait un et quand on me lance sur le sujet… Puis tout est parti d'un sac alors. » Jima haussa les épaules avant de rire à nouveau, cette rencontre l'avait mise de bonne humeur. Bien qu'elle l'était déjà, ça ne faisait qu'amplifier sa joie intérieure.
Jimena n'avait jamais eu trop de difficultés à parler avec des personnes inconnus, son année de Miss univers lui avait permis d'enterrer définitivement sa timidité. Puis elle qui est d'un naturel assez curieux, rencontrer d'autres personnes ne peut qu'alimenter sa soif de découverte.

« Oui, je comprends. Cela dit, j'aurais réussi à vous sortir du pétrin quand même. » ria la rousse à son tour. «Sûrement, vous m'auriez sans doute reconnue au poste de police je suppose et tout serait retourné à la normale je suppose. » ajouta Jimena.
Serinda n'avait pas tort, c'est vrai que ce métier était particulièrement sujet à de nombreuses critiques, insultes. «Dans mon pays effectivement, ce n'est pas bon d'exercer le métier que vous faites. J'ai vécu environ cinq ans dont plus particulièrement deux années où j'étais escortée à chacune de mes apparitions publiques. Donc je ne peux être que reconnaissante et admirative. » Et Dieu c'est à quel point parfois elle a vu comment c'était compliqué pour eux de gérer les émeutes qui se créaient autour d'elle. «Effectivement ça commence à faire un bout de temps, vous avez du courage, surtout avec ce que vous devez voir parfois. » compléta-t-elle avant de se contenter de hocher la tête à la seconde partie de phrase de la rousse, elle avait tout à fait raison sur ce point. C'est un peu comme de nombreuses professions, dont le médical par exemple, le domaine qui la faisait tant rêver autrefois.
«Je suis encore étudiante, je suis venue à Brisbane terminer ma licence de littératures anglaise et espagnole. J'aimerai travailler dans le tourisme ensuite, ou quelque chose en rapport avec l'histoire des civilisations. J'ai beaucoup voyagé dans ma vie, il y a encore de ça cinq ans et j'ai changé complètement d'orientation ensuite. A la base je voulais devenir médecin nutritionniste. » Jima ria à son autre question «Ma vie n'est guère plus passionnante maintenant. » Elle n'avait pas envie de s'attarder à ce sujet parce que les critiques restent assez nombreuses sur son passé mais la rousse n'a pas l'air dans le jugement. Enfin elle ne sait pas trop mais ça a l'air d'être une personne fort sympathique. «Et toi, enfin et vous je veux dire, tell me more about you ! Je suis assez curieuse de nature. »

@Serinda Woodsen

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At Starbucks

Un petit sourire s'afficha sur le visage de la rousse. Serinda se sentait nouvelle face à cette brune, semblait-il qu'une nouvelle rencontre donner ce petit hic à sa vie plutôt monotone et rangée. Ce petit truc en plus qui différenciait un peu de sa vie privée sans rebondissement en dehors du temps où elle le passait avec Izzie, qui prenait soudainement tout un sens. « Je vous donne raison à ce sujet – Oh !? » alors que la nouvelle arrivante souriait et précisait qu'elle était toute aussi que pouvait l'être quatre-vingt-dix pour cent des femmes sur la surface du globe. Serinda avait tellement de chose à emporter avec elle pour être seulement rassurée qu'au moment où elle a l’entier-té du contenu habituel de son sac avec elle. Peu important l'endroit où elle devait se rendre. C'était presque vitale. Cela étant dit, il n'existait pas vraiment de limite de prix pour la jeune femme, c'était même plutôt indécent le nombre de sac qu'elle pouvait accumuler dans son ancienne chambre d'enfant. Désormais en colocation, il lui aurait été impossible d'accumuler autant de chose dans sa petite chambre, son placard débordé déjà de vêtement suivant les saisons. Néanmoins pas bordélique, toutes choses avec une place bien précise et elle savait où trouver quoi, même dans la panique.
- Je ne sais pas pourquoi j'ai ajouté ça, mais la mode et moi ça fait un et quand on me lance sur le sujet.. Puis tout est parti d'un sac alors.
- Ce n'est pas faux mais pas d'importance, je ne me sentais pas mal à l'aise. Je crois avoir dévalisé énormément de collection de sac aussi, je dois même avoir des antiquités chez mes parents, que je n'ose pas jeter, je leur accroche beaucoup de souvenirs sentimentaux, avoua t-elle en haussant les épaule, une petite moue sur le visage.
Cela faisait beaucoup plaisir à Serinda de parler de ce petit péché qu'elle gardait très souvent pour elle, craignant les qu'en dira t-on? Et dans tous les cas, Jimera restait réellement très sympathique et enjaillée à l'idée de discuter avec la rousse, qui ne la rejeterait pas. Nulle doute que quelque chose naissait entre elles et du plus loin qu'elle se souvenait, la policière avait toujours noué des relations sur différentes circonstances. Dans le fond, ça m'était beaucoup de joie en racontant leur histoire. Encore plus, elle se rappela de sa première renconter avec Itziar et dont leur amitié avait pris rapidement un essort incroyable. Jimena pourrait être ce petit air frais qui lui manquait sans qu'elle ne s'en rendait vraiment compte à la base.

L'anecdote de la brunette fit sourire la rousse qui, d'un côté aurait forcément agi et les documents officiels de cette dernière auraient très vite retrouvé leur propriétaire. Encore fallait-il ignorer le fait que Serinda était vraiment pressée de récupérer son sac à main et tout le contenu. Il aurait été compliqué de raconter à son chef, sous couvert de remarques cinglantes et agaçantes de son coéquipier, qu'elle avait tout simplement égarer son sac et qu'avec de la chance, la personne qui l'avait, l'aurait vite ramené au commissariat. Un soupire de soulagement se fit entendre, au moins, elle avait évité le pire qui conservait un peu plus son sang-froid souvent mise à rude épreuve avec ce Sanders de malheur.
- Sûrement, vous m'auriez sans doute reconnue au poste de police je suppose et tout serait retourné à la normale, je suppose.
Serinda ne savait pas si la situation se serait passée exactement comme ça mais elle acquiesça tout de même. Les procédures judiciaires n'étaient pas connues par tout le monde et d'un coté, c'était tout de même mieux comme ça. Et puis, bon, lorsqu'il fallait répondre sur son rôle de flic et d'accueillir des compliments dessus, il fallait les noter. C'était assez rare pour en apprécier les petits mots.
- J'apprécie alors votre reconnaissance, ça fait du bien.
Et puis elle réalisa que cela faisait effectivement un bout de temps que, ces trois dernières années n'avaient pas été très facile à gérer, encore plus l'année dernière. Cela dit, si elle était restée dans ses fonctions malgré tout, on pouvait parler de passion et dévotion, qui plus est. Un petit sourire s'afficha tout de même, gênée peut-être puisqu'il lui arrivait parfois de ne pas se sentir toujours dans le meilleur d'elle-même. Elle aimerait faire beaucoup plus pour des personnes dans le besoin et pas uniquement, les animaux faisaient également partis de ses priorités.

Enfin arrivée une partie qui permettait à Serinda de penser à autre chose qu'elle-même. Elle voulait en apprendre davantage sur Jimena et savoir ce qu'elle faisait actuellement pouvait déjà en dire un peu plus. Il lui semblait avoir vu une carte d'étudiante mais désirant éviter des moments gênants, elle avait préféré laisser la jeune femme s'exprimer plus sereinement à ce sujet.
- Je suis encore étudiante, je suis venue à Brisbane terminer ma licence de littératures anglaise et espagnole. J'aimerais travailler dans le tourisme ensuite, ou quelque chose en rapport avec l'histoire des civilisations.
Tout en l'écoutant, Serinda bu tranquillement sa boisson.
- J'ai beaucoup voyagé dans ma vie, il y a encore de ça cinq ans, et j'ai changé complètement d'orientation ensuite. A la base je voulais devenir médecin nutritionniste.
Acquiesçant et riant en même temps que la brune, Serinda savoura ce moment et curieusement, la conversation se rapporta rapidement sur la rousse. Amusée, elle lâcha un « Oh ? » embarrassée lorsqu'elle comprit qu'elle n'allait pas échappé à ça, une seconde fois.
- Bon alors.. euhm... semblait-elle essayer de mettre de l'ordre dans ses idées, dans ses futures explications qui n'avaient rien de passionnant dans sa petite vie tranquille. En fait, elle avait plus l'habitude d'écouter les autres parler plutôt que de devoir prendre la parole. J'ai eu la chance de pouvoir voyager aussi, dans ma jeunesse avec mes parents, notamment en Europe Occidentale. Il me reste des souvenirs et des notions de langue mais je ne pratique pas réellement. Je ne suis pas très étude alors, je n'ai pas vraiment cherché d'avenir à ce niveau-là. En dehors de ma fascination étrange pour les sacs à main, je n'ai aucune autre bizarrerie. Enfin je crois.
Elle sourit, amusée, lâchant des « humm » de réflexions avant que l'inspiration ne lui revienne :
- J'aime les sucreries et j'aide de nombreuses associations et organisations pour la préservation et la protection des animaux terrestres et marins. Et pour le reste, mon travail occupe l'intégralité de mon temps, donc, pas grand chose à raconter, finalement. Oh, euh.. je ne suis pas fumeuse ni alcoolique mais je ne dis pas non à quelques petites choses le temps d'une soirée...
C'était surtout qu'elle n'avait pas le droit de divulguer quoique ce soit au sujet des affaires. Et une fois avoir terminé, Serinda se redressa et demanda :
- Tu disais tout à l'heure que tu avais eu besoin d'escorte, tu avais des ennuis ? Puis elle réalisa le questionnaire. Désolée, déformation professionnelle, ajouta t-elle, confuse.
La rouquine accentua sur le tutoiement pour rassurer la jeune femme en face d'elle, qu'après tout ce qui avait été échanger en ce moment, le vouvoiement pouvait être mis au placard.

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@Jimena Valladores

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« Avant j'étais pas très à cheval sur la mode. Disons que ça se résumait à une approche classique dans ce domaine comme la plupart des femmes. Puis un jour, cet univers m'est tombé dessus par hasard et forcément j'en suis devenue accro au fur et à mesure. C'est très addictif comme milieu. » continua Jimena. Elle se souvint à quel point au début de ses années de Miss, ce qu'elle redoutait le plus c'était de passer des heures dans les magasins à prévoir ses garde-robe et choisir exactement les pièces qu'il fallait pour se démarquer de ses concurrentes. Le styliste qui l'accompagnait était toujours désespéré de voir une personne porter si peu d'intérêt à la mode.
Au final, elle s'y était pris au jeu et avait même fini par trouver ça amusant comme quoi.
« Je comprends très bien qu'on puisse s'attacher à des choses assez anciennes. J'ai une amie qui est exactement pareille, elle accorde tant de sentiments à tout ses vêtements et accessoires.» acquiesça la mexicaine, à elle ça ne lui arrivait pas. Elle ne s'attache qu'à très peu de vieux objets dans sa vie, ceux qui sont le reflet de ses années de Miss et des photos. « J'ai principalement que des sacs de marque, des cadeaux qu'on m'a faits. J'aurai pu les garder parce que ce sont des sacs que toutes les filles rêvent d'avoir mais je me suis dit que les revendre pour la bonne cause était une bien meilleure chose. » L'argent a été ensuite reversé à de nombreuses associations au Mexique notamment et c'était mille fois mieux que de se promener avec dans les rues de Mexico et contraster avec le niveau de vie de la population. Elle faisait déjà assez bien partie de la catégorie des riches mexicains pour en rajouter une couche.

Puis la conversation continua, ce corps de métier mérite qu'on exprime la reconnaissance pour ce qu'ils font. C'était normal pour Jimena de le dire à voix haute.
La mexicaine écouta attentivement le récit sur Serinda, faisant des petits signes de tête pour acquiescer puis riant sur ces dernières paroles. C'était un petit détail assez amusant que la rousse avait ajouté. Jima constata qu'elles avaient quelques points en commun notamment sur les voyages et l'engagement dans des associations. Sûrement d'autres peut-être « Quels pays as-tu visité ? Pour ma part en pays européens, j'ai fait la France, l'Espagne et la Russie également. Après j'ai fait un peu le Royaume-Uni également mais c'était juste pour un contrat et disons que j'en aie pas vraiment profité. » Comme tous les voyages qu'elle a fait d'ailleurs, ses déplacements dans les pays étaient toujours encadrés. « J'ai quelques notions de russe mais vraiment le basique. » fit-elle en riant. « Pour ma part je suis aussi engagée dans quelques associations, notamment en faveur des enfants. C'est une cause qui me tient à coeur et que je défends depuis un bout de temps déjà. » Elle a été engagée dans d'autres causes aussi mais qui lui ont été plus imposées parce que c'était pour la ''tradition''.
« Non je n'avais pas d'ennuis, c'était justement pour éviter qu'il y ait des débordements et que j'en aie justement. En fait, je suis une ancienne personnalité du monde de la monde et du mannequinat. » avoua finalement Jimena. Autant mettre carte sur table directement et observer sa réaction en évoquant ce pan de sa vie.

@Serinda Woodsen

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Better than chocolate

At Starbucks

Cette rencontre fut quand même un peu... surprenante. Après cette course contre la montre afin de trouver le cadeau parfait pour sa mère, elle ne se doutait pas une seule seconde de tomber sur quelqu'un comme Jimena. Belle brune, solaire et d'une gentillesse incroyable. Doucement, elle s'était étonnée de regarder la jeune femme d'une autre manière, un peu comme si elle la dévisageait à d'autres fins. Devait-elle vraiment s'interroger sur ses véritables penchants ? Avait-elle vraiment le sentiment qu'elle virait de bord ? Elle sortit de ses interrogations personnelles pour se concentrer de nouveau sur la brunette : « Avant j'étais pas très à cheval sur la mode. Disons que ça se résumait à une approche classique dans ce domaine comme la plupart des femmes. Puis un jour, cet univers m'est tombé dessus par hasard et forcément j'en suis devenue accroc au fur et à mesure. C'est très addictif comme milieu. » Serinda acquiesçait sans vraiment comprendre cette mesure là. Bien sûr, Serinda adorait faire les boutiques, se trouvait une nouvelle tenue à mettre durant une soirée ou tout simplement pour redorer l'estime qu'elle avait d'elle-même. Bien sûr dans son adolescence, c'était une compétition, elle voulait être la meilleure et se démarquer mais aujourd'hui, cela n'avait pas la même importance. Surtout que, pour se rassurer la jeune femme s'était vite diminuée le problème en mettant ça sur la folie de la crise d'adolescence et donc, la crise identitaire que chaque enfant traversait à un moment donner.. Ceci dit, elle fit bien comprendre à la brunette qu'elle aimait ça, surtout ce qui relevait des sacs à main. Ça, ça ne l'avait jamais vraiment quitté et elle avait de vieilles antiquités qui valaient surement gros dans le vintage.

Jimena semblait bien comprendre l'importance qu'elle donnait sur ses vieilleries. Elle était admirablement bien tolérante et semblait particulièrement bien entourée. Elle se demandait si elle rencontrerait un jour ce même type de personne, ayant la même nostalgie sur les accessoires : « J'ai principalement des sacs de marque, des cadeaux qu'on m'a fait. J'aurai pu les garder parce que ce sont des sacs que toutes filles rêvent d'avoir mais je me suis dit que les revendre pour la bonne cause était une bien meilleure chose. » Militante qui plus est ? Serinda avait l'impression de rencontrer son double avec certainement quelques années de moins. Dans l'ignorance, elle n'avait pas regardé la date de naissance de la brunette, tout ce qu'elle se souvenait, c'était son lieu de naissance . Ceci dit, il n'était pas compliqué de deviner que Jimena de venait pas de Brisbane. Aussi quand la conversation divergea sur ce que Serinda faisait dans la vie, elle fut surprise d'entendre que Jimena revalorisait ce domaine. Cela faisait du bien. Elle savait que dans ce corps de métier il existait des ripoux et des personnes qui ne devraient pas porter d'insigne mais il y en avait d'autres qui subissaient cette mauvaise réputation. Et la rouquine devait faire avec car elle ne se voyait pas faire un autre métier. Aussi jeune soit-elle.

Elle prit une profonde respiration en essayant de mettre de l'odre dans ses idées. C'était un peu compliqué ces derniers temps de bouger mais quand elle était petite, c'était autre chose. Ses parents avaient toujours mis un point d'honneur à faire voyager leur fille, et lui donner une éducation de tolérance et d'élargir sa vision du monde : « Oh alors, du plus loin que je me souvienne, j'ai surtout été en Europe. L'Italie, la France, l'Espagne et l'Allemagne. Sinon, je suis allée en Bavière mais j'étais trop petite pour m'en souvenir aujourd'hui. » Elle expliqua et au fur et à mesure de la conversation, elle cru comprendre que Jimena eut recours à la protection rapprochée d'une police durant ses déplacements. Elle se demandait alors si ce n'était pas une réfugiée politique, enfant d'un politicien aussi, ici, à Brisbane, tout était possible mais : « Non, je n'avais pas d'ennuis, c'était justement pour éviter qu'il y ait des débordements et que j'en aie justement. En fait, je suis une ancienne personnalité du monde de la mode et du mannequinat. » En apprenant ça, la jeune femme écarquilla des yeux. N'ayant aucune culture à ce niveau-là, elle était vraiment incapable de rebondir et n'étant pas hypocrite, elle allait lui confier cette mauvaise nouvelle quand son téléphone sonna. Elle sursauta et s'excusa auprès de Jimena avant de répondre. Elle reconnu le numéro, c'était le boulot évidemment. Elle ne l'enregistrait pas, juste par habitude et sécurité qu'autre chose. Après avoir ponctué de « hum.. Ok.. Très bien. J'arrive. » Elle raccrocha et rangea son téléphone en se méfiant bien de quel sac elle en prenait les anses : « Je suis désolée Jimena. Je dois vraiment y aller. » Elle se releva en prenant son café avec elle : « C'est le boulot ; T'as mon numéro maintenant... On pourrait continuer autour d'un autre café plus tard ? » Serinda salua la mexicaine, lui offrit un sourire et quitta les lieux.

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@Jimena Valladores

FIN

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