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 lean on me, when you're not strong (jodie)

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Message(#) Sujet: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyVen 15 Mai 2020 - 11:08


Encore une fois, c’est la messagerie de Jodie sur laquelle tu tombes. Au départ, tu n’y avais pas vraiment porté attention. Jodie était une femme occupée, elle avait certainement autre chose à faire que de répondre à tes appels. Mais cela faisait plus d’une semaine que tu ne l’avais pas eue au téléphone et cela t’inquiétait. Tu n’aimais pas cette absence de nouvelle, pas quand la dernière fois que tu avais vu Jodie, elle t’avait raconté l’épisode qui lui était arrivé. Tu savais, rationnellement, qu’il y avait de la criminalité à Brisbane. Pourtant, tu n’avais jamais eu à y faire face, vivant ta vie de manière tranquille sans t’en soucier. Jodie, qui n’était en ville que depuis quelques mois avait elle eu affaire à une forme de criminalité dont elle n’aurait jamais dû être témoin. Quand elle t’avait raconté l’épisode, tu avais été ébahi. Une sorte de prise d’otage dans une ruelle avec un trafiquant de drogue. A sa place, tu te serais figé et tu n’aurais rien fait mais Jodie avait toujours été bien plus courageuse que toi. Et elle n’avait pas peur de prendre des risques. Car ses réactions auraient pu la tuer si le trafiquant avait été plus rapide ou virulent. Le policier avait été plus rapide cette fois pour ton plus grand soulagement. Tu osais à peine imaginer les heures qui avaient suivi au commissariat pour prendre son témoignage et remplir les papiers pour clôturer l’affaire. Mais en dehors de ça, tu osais à peine imaginer ce que devait ressentir ton amie. Voilà pourquoi, après une semaine sans nouvelle, tu étais inquiet. En temps normal, cela ne t’aurait pas alerté mais ce n’était pas une période normale. Tu avais proposé à Jodie de revenir vivre quelques temps chez toi mais elle n’avait pas voulu t’assurant qu’elle allait bien. Elle allait se reposer quelques jours et puis cela passerait, cela irait mieux. Tu l’avais crue, tu n’avais aucune raison de ne pas la croire. Mais le fait qu’elle ne réponde plus à tes appels te rendait inquiet. Tu avais donc décidé de ne pas continuer à appeler en vain. Jodie t’avait donné sa nouvelle adresse quand elle avait déménagé alors tu allais passer chez elle. Tu ne pouvais pas le faire de suite cependant, tu devais finir ta journée de cours. Comme d’habitude, tes cours te distraient, tes élèves passent te voir pour parler de leurs projets et de leurs différents rendus et bientôt, il est l’heure de quitter l’université. Tu prends la voiture pour te rendre à Redcliff et tu ne tardes pas à trouver l’immeuble dans lequel habite Jodie. Tu n’y as pas encore mis les pieds alors c’est une découverte pour toi. N’ayant pas le code d’accès en bas de l’immeuble, tu attends que quelqu’un entre ou sorte, profitant de ces quelques minutes pour répondre à des emails. Tu n’as pas à attendre longtemps, c’est l’heure où les gens rentrent du travail. Une fois à l’intérieur, tu montes les escaliers jusqu’à arriver devant le numéro indiqué par Jodie. Prenant une inspiration, tu frappais une première fois. Personne ne te répondit alors tu décidais de réessayer. Tu frappais une deuxième fois avant de dire : « Jodie ? Tu es là ? C’est Marius ! » Tu ne savais pas si cela pouvait marcher. Parce que tu ne savais pas si elle était chez elle ou non. Cette visite était impromptue, il se pouvait que Jodie soit dehors. Tu laissais quelques minutes passer avant de frapper une nouvelle fois, une dernière fois avant de repartir.


@Jodie Glenn :l:


Dernière édition par Marius Warren le Jeu 21 Mai 2020 - 11:31, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyVen 15 Mai 2020 - 21:52


Je pensais que tout se déroulerait normalement. Parce que les premiers temps, ça allait bien. Malgré un léger choc, j'avais fini par faire l'inverse. Au lieu de me reposer comme j'aurai peut-être dû le faire, je me suis reposer sur le travail. Et le bon côté des choses, c'est que j'avais pu faire pas mal de photo intéressantes. Et j'avais été contente de voir que les trois semaines suivantes s'étaient bien passés.

Et puis comme un flan, ça à fini par retomber d'un coup. L'assurance que je pouvais ressentir en sortant à fini par s'évaporer. Et je me suis retrouvé à ne plus vouloir sortir de la maison. Après tout.. Il y avait ce dont j'avais besoin ici. Mon frigo était rempli et en fermant tout à clé, peu de risque que l'on rentre chez moi. Et je n'avais pas réalisé que je m'étais isolé assez sérieusement.
J'ai vu mon portable sonner pas mal de fois, afficher plusieurs messages vocaux ou textes. Et le but de ma non réponse n'était pas d'inquiéter. Je ne me sentais juste pas de devoir décrocher, feindre une bonne humeur qui me caractérise puis raccrocher finalement pour retourner dans mon antre.  

Depuis l'épisode de la prise d'otage, les quelques bleus formés par la crosse sur mes côtes avaient fini par disparaître. Il n'y avait plus qu'à le faire disparaître de ma tête. Et c'est là que c'était un peu compliqué. Parce que ça m'empêchait de dormir, que mes cernes ont définitivement élus domicile sous mes yeux. Je me lave encore, ce qui est quand même un grand pas. Au delà de l'incident, c'était surtout le "Si" qui m’angoissait. Si ma connerie de lui mettre l'appareil dans le nez n'avait rien fait ? Si j'avais finalement trop bougé et que ça avait agacé ? Et si finalement j'étais pas rentré sur mes deux pieds ?

Assis sur mon lit depuis plusieurs heures, je reposais mes pieds nus sur le sol et laissait retomber les manches de mon pull sur mes mains, jusqu'à recouvrir quasiment mes doigts. J'aime bien ce pull. Il est chaud, long et de toute façon, je ne me sens pas de m'habiller plus que ça. Puis, le short est suffisant aussi. Je sors de la chambre pour rejoindre la cuisine. L'appartement n'est pas trop sale mais je pourrais ranger quelques trucs que ça pourrait être bénéfique. J'attrape la bouilloire pour la remplir d'eau et quand on frappe chez moi, je sursaute et rattrape l'objet avant qu'il ne s'écrase au sol.
Je la repose sur le gaz et ça frappe encore une fois. Je devrais peut-être aller ouvrir ? Je tourne finalement le feu et pince mes lèvres. La voix s'élève et je me tourne finalement vers la porte. Marius? J'ai du l'inquiéter à ne pas répondre au téléphone.. A la troisième frappes sur la porte, je fini par bouger de la gazinière pour pouvoir rejoindre la porte. Je glisse les doigts sur la clé et tourne le verrou avant d'ouvrir la porte.

- Je suis là, je suis là.. Bonjour.

Je racle ma gorge. Après quelques jours à ne pas parler, ça s'entend un peu. Je lève les yeux vers Marius et force un sourire sur mon visage. Bon, peu de chance qu'il soit crédible. Mais, j'essaye un peu. J'ouvre un peu plus la porte et me décale alors sur la droite.

- Tu veux entrer ? Je.. J'étais en train de faire du thé.
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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyJeu 21 Mai 2020 - 11:52


Ce n’était pas rare que l’on te fasse remarque que tu ne voyais souvent pas plus loin que le bout de ton nez. Tommy et Scarlett avaient été les premiers à te jeter ce genre de réflexions à la figure mais tu n’étais pas certain que cela soit justifié. Tu ne leur avais peut-être pas porté l’attention qu’ils attendaient en grandissant mais tu avais toujours été conscient qu’ils étaient là et tu avais veillé à ce que rien ne leur arrive si tu pouvais l’éviter. Ce n’était pas le genre de Jodie de ne pas répondre à tes multiples appels. Il lui arrivait bien entendu de ne pas répondre mais elle te rappelait toujours ou te répondait le jour suivant. Ce comportement te préoccupait, en particulier quand tu savais ce qui lui était arrivé. C’était ton inquiétude qui t’avait amené devant sa porte en cette journée d’automne. Il ne faisait pas très beau mais il ne faisait pas froid par ailleurs. Tu frappes plusieurs fois à la porte de Jodie ne sachant pas si elle est là et ne te répond pas ou si elle n’est pas là. La troisième fois, tu entends du bruit de l’autre côté de la porte et cette dernière finit par s’ouvrir. « Je suis là, je suis là.. Bonjour. » La voix de Jodie aurait suffit à t’inquiéter complètement. Tu as du mal à la reconnaître tellement elle est roque et méconnaissable. Tu fronces légèrement les sourcils et alors qu’elle t’ouvre la porte pour que tu rentres, tu prends le temps de l’observer physiquement : « Tu veux entrer ? Je.. J'étais en train de faire du thé. » Si son sourire forcé ne t’avait pas donné assez d’indications sur le fait qu’elle n’allait pas bien, les cernes qui se dessinaient sur son visage et sa mine faible finissaient par le faire. Le problème c’est que tu ne sais pas vraiment comment réagir. Dans votre relation, c’est toujours Jodie qui était le rayon de soleil chassant les nuages, c’est toujours elle qui trouvait les bons mots. Il allait falloir que tu cherches en toi une manière d’être ce soleil pour elle aujourd’hui apparemment. « Je veux bien un peu de thé, merci. » Décidas-tu de dire en fermant la porte derrière toi. Tu laissais Jodie reprendre la direction de la cuisine dans son pull trop grand et son short. Tu mets tes mains dans tes poches en réfléchissant par quoi commencer, quoi dire pour lancer la conversation. Elle n’allait pas bien, pas la peine de lui demander comment elle se portait, c’était évident. Mais le souligner ne te semblait pas la meilleure chose à faire non plus. Tu retins un soupir devant cette situation compliquée. Il fallait que tu trouves quelque chose car Jodie ne semblait pas disposée à faire la conversation. « Ça te dirait qu’on aille manger un bout dehors après le thé ? » Finis-tu par lui proposer. Tu n’es pas certain que ce soit la meilleure chose à faire mais tu n’en vois pas d’autres. Ne pas parler de l’éléphant au milieu de la pièce pour l’instant te semble plus prudent. « Je t’ai appelé plusieurs fois, je ne sais pas si tu as vu. Cela fait quelques temps que je n’avais pas de nouvelles. » Dis-tu simplement avant de regarder autour de toi. « En tout cas tu as trouvé un appartement sympa. Tu me fais visiter ? » Changer de sujet, essayer de penser à autre chose ou du moins changer les idées de Jodie, c’était le plus important.


@Jodie Glenn :l:
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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyJeu 21 Mai 2020 - 14:13


Mes yeux regardent son visage et je pince mes lèvres avec lenteur. Je suis désolé, Marius.. En général, c'est moi qui vient aider. Et c'est en voyant l'expression sur son visage que je me rend compte que c'est bien pour ça que je ne répondais pas. Je ne veux pas voir d'inquiétude sur le visage de mon entourage.
Du thé alors. Je hoche déjà la tête et rejoins la cuisine. J'attrape la grosse pince trônant sur la table et attache ma tignasse grossièrement. Moi qui avait l'habitude des cheveux cours, je les laissais faire la loi depuis l'arrivée à Brisbane.

Je vois bien que je dois le rendre mal à l'aise. Habituellement, je n'arrive pas à me taire et je papote constamment. Eh bien là, ce n'est pas trop le cas. J'ai l'impression d'avoir franchis le miroir et pris la place de mon contraire. Je remonte ma manche pour pouvoir récupérer la bouilloire chaude, prendre deux tasses. Je détourne mon visage vers Marius quand il me demande d'aller manger. Je ne sais pas trop. Je ne veux pas non plus réduire à néant les efforts qu'il fait pour moi. Et puis, je me rend compte que je n'ai rien mangé aujourd'hui. Alors.. Ca ne peut pas faire de mal..

- Oh, je... D'accord. Je veux bien si.. Enfin, juste le temps de me laver et de me changer parce que..

Je baisse les yeux sur mes vêtements. Je ressemble à rien quoi. Le pull est trop grand, je suis en short et en chaussette.. Oui, on a fait mieux comme accueil. Je viens poser les tasses sur la table et lui indique de s'asseoir.

- Je suis désolé, Marius.. Je ne me sentais pas.. Pas très bien. Et je ne voulais pas inquiéter.. Même si au final, je pense que j'ai réussi à faire l'inverse.

Je fais la moue et glisse mon coude sur la table, menton sur ma paume. Je ne sais même pas pourquoi je dis sentais d'ailleurs. Etant donné que c'est toujours le cas. Je ne sais même plus quel jour on est. Je m'en fiche un peu, au fond. Je me redresse un peu et ajoute.

- Oui, je suis désolé.. J'aurai préféré te le montrer plus propre mais.. Oui, je te montre.

Enfin. J'estimais que ce n'était pas si sale que ça. Mais bon. Je repose les yeux sur lui et après avoir pris une gorgée de thé, je me redresse. L'appartement n'était pas bien grand mais c'était largement suffisant pour moi. Et puis, le loyer n'était pas tant excessif alors ça m'allait.

- Du coup, tu as la cuisine, salon là. Je dois encore investir dans une télévision parce que.. au bout d'un moment, mon ordinateur n'a plus trop de film.

Je tente de l'humour mais même moi, je n'y crois pas trop. Je marche vers la porte de ma chambre et l'ouvre finalement. Mon lit est défait et j'ai plusieurs vêtements par terre. J'ouvre la porte de la salle de bain et rejoins déjà la baie vitrée. Je l'ouvre et descend sur le balcon. J'essaye de parler un maximum même sans envie. Je vois bien qu'il fait des efforts, lui-même.

- Et le balcon. J'y vais pas vraiment ces derniers temps mais.. Tu vas bien, toi ? Je voulais pas t’inquiéter..
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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyMar 26 Mai 2020 - 19:58


Voir Jodie dans cet état, c’était alarmant. Elle n’était pas de ces femmes toujours apprêtées et prêtes à sortir mais tu ne l’avais jamais vu comme aujourd’hui. Ce n’était pas vraiment les vêtements qu’elle portait qui posaient problème, c’était ses gestes qui semblaient emprunts d’une crainte. Comme si à tout moment, tu pouvais bondir et lui sauter dessus. C’était bien entendu complètement ridicule, tu ne lui voulais aucun mal mais il y a des peurs que l’on ne peut pas dompter, du moins pas facilement. L’état dans lequel se trouvait Jodie te rassura dans l’idée que tu avais bien fait de lui rendre visite. Tu détestais les visites surprises donc tu évitais d’en faire subir à ton entourage quand c’était possible. Jodie ne t’avait pas laissé le choix. Ton premier objectif était de la faire sortir de son appartement. Il n’était pas sale ou quoi que ce soit de ce genre mais quelque chose te disait que Jodie n’avait pas mis le nez dehors depuis un moment. Ta proposition remplit ses yeux de panique et elle finit par te dire : « Oh, je... D'accord. Je veux bien si.. Enfin, juste le temps de me laver et de me changer parce que..  » Jodie n’hésite pas. Jamais. Du moins la Jodie que tu avais l’habitude de côtoyer. Celle que tu avais devant toi était comme une inconnue tellement elle ne ressemblait pas à la personne que tu connaissais. Pourtant c’était bien elle, tu en étais certain. « Prends le temps qu’il te faut, je ne suis pas pressé. Tu pourras te préparer à ton rythme. » Tu espérais qu’elle ne fera pas durer la chose trop longtemps non plus pour faire diversion et finalement ne pas avoir à mettre le nez dehors. Malheureusement pour elle, Brisbane avait des restaurants qui servaient très tard à tous les coins de rue, tu trouveras toujours quelque chose. Tu lui fis ensuite remarquer que tu avais essayé de l’appeler à plusieurs reprises ces derniers jours et que tu t’étais inquiété. Si elle faisait la même chose avec son frère et son entourage, tu étais surpris d’être celui qui avait sauté le pas et qui était venu vérifier si tout allait bien. Tu t’assois en face d’elle alors qu’elle te dit : « Je suis désolé, Marius.. Je ne me sentais pas.. Pas très bien. Et je ne voulais pas inquiéter.. Même si au final, je pense que j'ai réussi à faire l'inverse. » Effectivement, si elle ne voulait pas t’inquiéter c’était raté. Mais elle ne semblait pas aller beaucoup mieux aujourd’hui. Ton inquiétude ne faisait que grandir maintenant que tu la voyais dans un état que tu n’étais pas capable de nommer. « Vu que tu ne sembles toujours pas aller très bien, mon inquiétude est justifiée. Ça fait longtemps que tu n’es pas sortie ? » Lui demandas-tu en remarquant que la pièce était assez sombre. Décidant de changer de sujet, tu lui fis remarquer que tu n’étais jamais venu dans son appartement et une visite guidée pourrait vous changer les idées et briser un peu la glace. « Oui, je suis désolé.. J'aurai préféré te le montrer plus propre mais.. Oui, je te montre. » La propreté de son appartement était le cadet de tes soucis actuellement, il y avait des problèmes bien plus importants à régler. Tu te levais de la chaise et tu la suivis : « Du coup, tu as la cuisine, salon là. Je dois encore investir dans une télévision parce que.. au bout d'un moment, mon ordinateur n'a plus trop de film. Et le balcon. J'y vais pas vraiment ces derniers temps mais.. Tu vas bien, toi ? Je voulais pas t’inquiéter.. » Tu regardes chaque pièce, notant les vêtements par terre, les traces d’une négligence qui n’était pas digne de ton amie. Et tu pouvais le dire en toute franchise car elle vivait encore dans ta chambre d’amis quelques mois plus tôt. Tu ne commentais pas, préférant te concentrer sur ses expressions et tout ce qu’elle ne disait pas. « C’est joli, je suis content de voir que tu es bien installé. » Commenças-tu par dire. C’était la vérité, il y avait des logements insalubres à Brisbane, tu n’aurais pas supporté que Jodie loge dans l’un d’entre eux après s’être faite avoir par un propriétaire malveillant. « Je vais très bien de mon côté merci. Et tu ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter, cela ne marche pas comme ça. » L’amitié était une chose qui allait dans les deux sens. Même si c’était plutôt Jodie qui te venait en aide, il était temps que tu lui rendes la pareille. « On sait tous les deux que ça ne va pas alors laisse-moi t’aider pour une fois d’accord ? » Lui demandas-tu en lui tendant la main et en plongeant ton regard dans le sien. Tu n’avais pas envie de perdre du temps avec des non dits. Accepter que l’on ne va pas bien c’est déjà faire un pas dans la bonne direction. « S’il te plaît. » Ajoutas-tu alors que tu observais la pâleur de son visage dans le faible soleil de cette soirée d’automne.


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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyMer 27 Mai 2020 - 13:43


Ce n'est pas que je ne voulais pas sortir. Mais je me suis rendu compte que j'étais devenu complètement paranoïaque. Et je n'aime pas ça. Je suis plutôt du genre à aller où bon me semble, quand j'en ai envie. Et là, je ne savais d'ailleurs même plus quel jour on était. Les journées ont fini par se ressembler assez facilement ses derniers temps. Il me dit que je peux prendre mon temps. Ca sera assez rapide de toute manière. Juste me laver et m'habiller. Je ne voudrais pas qu'il attend pour rien. Déjà qu'il est venu jusqu'ici..

Je jouais un peu avec la tasse entre mes dents alors qu'il me demande si ça fait longtemps que je ne suis pas sorti. C'est une bonne question. Je tourne mon poignet pour regarder la date présente sur ma montre pour faire un rapide calcul. Quasiment une semaine, déjà ? Moi qui voyait le temps passer, je n'avais pas vu qu'il avait été aussi rapide.

- Cinq jours.. Six si tu comptes celui-ci.

J'ai un peu peur de sortir, finalement. Enfin, un peu est peut-être un euphémisme étant donné que je suis cloîtré chez moi depuis des jours. Ça m'angoisse vraiment. Mais il change de sujet sur la maison et je m'occupe de la visite, ramassant de temps à autres quelques vêtements qui traîne. J'ai confiance en Marius de toute manière.. Je ne me cache jamais vraiment devant lui. Ce n'est pas nécessaire. Pas du tout, même.
Debout sur le balcon, je lui répète quand même que je ne voulais pas l’inquiéter. Et je peux comprendre que ce soit agaçant de l'entendre encore.
Je repose finalement les yeux sur lui, dos à la ville. Je hoche finalement la tête, un léger sourire sur les lèvres.

- J'aime bien mon appartement. C'est petit mais..je m'y sens bien.

Peut-être un peu trop pour le coup. Il me dit qu'il va bien et je suis contente de l'entendre. Je crois que je m'en serais voulu s'il n'avait pas été bien. Parce que ça voudrait dire que je n'aurai pas été là pour lui remonter le moral. Les yeux sur son visage, je fini par me concentrer sur son regard puisqu'il le fait aussi. Mais je n'aime pas y voir de l’inquiétude. Habituellement, j'aide. Pas l'inverse. Et perdre le contrôle, je n'aime pas ça. Je lève ma paume et frotte finalement ma joue quand mes yeux rougissent un peu. J'ai l'impression d'être une gamine quand je me met à renifler.

- Désolé..

Encore. Je frotte mes yeux de mes paumes et fini par m'approcher et prendre finalement sa main tendue vers moi. Je serre légèrement celle-ci et fini par hocher la tête. Je frotte mon visage de ma main libre et prend une respiration. J'ai pas envie de me mettre à pleurer devant lui. De toute façon, entre les cernes et le teint de Dracula, ça ne peut même plus être pire..

- Je.. je suis sorti la semaine dernière mais.. Je sais pas, partout où je vais, j'ai l'impression qu'on me suit, qu'on me fixe. A-Alors que c'est même pas le cas ! Je suis juste..

Je soupire finalement. Je ne sais même pas au fond ce que je suis, je crois. Pas bien, c'est sûr. Mais je ne veux pas non plus que tut tourne autour de moi. Et c'est le cas à ce moment précis. Et je n'ai pas trop le choix. Je serre encore un peu sa main et ajoute.

- Pas bien, oui.. Je.. Je vais aller me laver.. et je reviens. Pas te faire attendre. Si.. si je le fais pas maintenant, je sortirais pas du tout..

Parce que l'envie de sortir n'est pas là. Mais encore une fois, Marius est venu jusque chez moi parce qu'il s'inquiétait.. Alors.. Je ferais des efforts. Et puis, s'il pouvait m'aider un peu.. à son tour. Je suis sûr qu'il y arriverait. Je fini par lâcher sa main et remonter la marche pour entrer dans le salon. Je rejoins déjà la chambre pour pouvoir récupérer des vêtements et je rejoins la salle de bain. Je passe à peine une dizaine de minutes sous la douche et pas plus longtemps pour m'habiller. Je sors de la chambre. Je ne me suis pas apprêté. Pas vraiment. Un jean et un t-shirt à manche longue, c'est suffisant. Je laisse mes cheveux à leurs états naturelles au dessus de mes épaules. Je reviens finalement m'asseoir à table.
Je reprends ma tasse, forcément un peu froide mais tant pis.

- C'est.. c'est moi qui t'aide normalement..
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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptySam 30 Mai 2020 - 11:08


Une amitié, cela fonctionne toujours dans les deux sens. On ne peut pas toujours recevoir sans ne jamais rien donner en échange. Et depuis que tu connaissais Jodie, c’était elle qui avait donné sans condition. Si tu étais un peu vaniteux, tu dirais qu’elle avait eu en échange l’extrême honneur de partager ta compagnie mais tu n’étais pas ce genre de personne. Jodie n’était pas bien, mais alors pas bien du tout. Tu avais du mal à savoir ce qui n’allait pas exactement mais tu étais certain que c’était lié à ce qu’elle avait vécu avec sa prise d’otages. Tu finis par poser la question qui fâche pour savoir depuis combien de temps Jodie n’était pas sortie. Le fait qu’elle ait besoin de regarder sa montre pour vérifier la date te donnait déjà tous les renseignements dont tu avais besoin. « Cinq jours.. Six si tu comptes celui-ci.  » La peur se lit sur les traits de ton amie à l’idée de sortir. Jodie s’enfermait chez elle parce qu’elle avait peur. Avait-elle peur de sortir seule ou peur de sortir tout court ? Tu comptais bien le découvrir en la forçant à sortir de chez elle pour manger avec toi à l’extérieur. Il faudra certainement que Jodie aille consulter un psychologue mais la laisser s’enfermer dans son appartement n’était pas une solution. « Il est temps de changer cela. » Lui dis-tu simplement avec un petit sourire. Elle te fit visiter ce dernier que tu n’avais jamais vu auparavant. Il n’était pas très grand mais il l’était assez pour elle et c’était l’essentiel. « J'aime bien mon appartement. C'est petit mais..je m'y sens bien.  » Il valait mieux qu’elle s’y sente bien si elle commençait à s’y enfermer. Pour l’instant, Jodie faisait à peu près le ménage et semblait encore prendre au minimum soin d’elle mais les cernes qui se dessinaient sous ses yeux te laissaient penser qu’elle ne dormait pas très bien ce qui ne devait pas non plus être facile à gérer. Il ne fallait pas que Jodie s’en veuille de t’inquiéter, tout le monde s’inquiète à un moment pour ses amis, c’est normal. Jodie avait souvent dû s’inquiéter pour toi et cela ne l’avait pas gênée plus que cela à l’époque. « Désolé ... Je.. je suis sorti la semaine dernière mais.. Je sais pas, partout où je vais, j'ai l'impression qu'on me suit, qu'on me fixe. A-Alors que c'est même pas le cas ! Je suis juste.. » Jodie était en train de développer une phobie qu’il allait falloir rapidement stopper. Heureusement que tu étais venu la voir pour la sortir de ce cercle vicieux car tu ne voyais pas comment elle pourrait s’en sortir toute seule. Ta main dans la sienne, tu lui souris de manière rassurante. Il était normal que l’évènement qu’elle avait vécu laisse des traces. « Jodie, il faut accepter que ce que tu as vécu laisse des traces d’accord ? » Tu ne voulais pas qu’elle s’en veuille, ce n’était pas de sa faute. Tu voulais qu’elle comprenne qu’elle devait se laisser le temps de guérir. « Nous allons sortir manger au restaurant et je serai avec toi, il n’y aura aucune raison d’avoir peur. » Peut-être qu’elle en avait parce que tu n’étais pas sportif pour deux sous, tu n’étais pas du tout familier avec des techniques de combat pour te défendre mais tu doutais que vous soyez attaqués de la sorte. Il était bien plus probable que tu aies juste besoin d’être là physiquement pour apaiser Jodie. « Pas bien, oui.. Je.. Je vais aller me laver.. et je reviens. Pas te faire attendre. Si.. si je le fais pas maintenant, je sortirais pas du tout.. » Tu hoches la tête de manière rassurante avant de la laisser partir. Le fait qu’elle ne soit pas capable de faire des phrases complètes t’inquiétait. Tu n’étais pas psychologue, il allait falloir que Jodie aille consulter un spécialiste pour réellement l’aider mais c’est un sujet que tu ne savais pas comment aborder. Tu t’installais devant le thé que tu avais laissé sur la table pour finir de le boire en attendant qu’elle revienne. Perdu dans tes pensées, tu ne vis pas le temps passé et bientôt Jodie réapparue, propre et dans un jean et un t-shirt. Elle vint s’installer devant toi avant de dire d’une toute petite voix : « C'est.. c'est moi qui t'aide normalement.. » Le fait qu’elle t’aide d’habitude ne voulait pas dire que les rôles ne pouvaient pas s’inverser. Il était temps qu’ils s’inversent d’ailleurs. « Je pensais que tu serais contente que j’aille bien pour une fois. » Lui dis-tu un sourire amusé sur les lèvres avant d’ajouter : « Je n’ai jamais eu l’occasion de t’aider avant parce que tu avais toujours la situation en main. Alors laisse-moi le faire cette fois, je te dois bien ça. » Et c’était vrai. Tu devais beaucoup à Jodie, elle avait souvent été le rayon de soleil dans le ciel gris de tes pensées. « Prête à sortir ? » Lui demandas-tu en lui tendant de nouveau la main. Elle n’en avait pas l’air mais il allait falloir qu’elle fasse preuve d’un peu de courage. Tu seras là pour l’aider bien sûr tout au long du chemin.


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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyDim 31 Mai 2020 - 15:29


Je savais très bien que Marius n'était pas le type de personne à se battre. Et je n'avais pas besoin qu'il ne le fasse de toute évidence. Après tout, ça ne ferait que m'inquiéter plus qu'autre chose. Non... Je pense que rien que le fait de ne pas être toute seule devrait suffire amplement. Ca et le fait que je sais qu'il ne me jugera pas. Peu importe ce que je fais. D'autant plus que ce n'est pas de sortir qui me fait peur, c'est surtout d'être toute seule.
Je lève les yeux vers son visage quand il parle. Je regarde son sourire amusé et le mien fini par lentement se faire voir. Il a le don de rendre tout plus léger quand il veut.

- Je suis contente que tu ailles bien.

Je me redressais finalement pour pouvoir récupérer les tasses et les délaisser dans l'évier. Je ferais la vaisselle plus tard. Ce n'est clairement pas la priorité. Je me rassois finalement à ma place initiale. Sans s'en rendre forcément compte, il m'a déjà aidé. Même si j'avais bien réussi à camoufler quand ça n'allait pas. Mais il ne semble pas forcément s'en rendre compte. A ce moment précis, je ne peux pas dire que je cache grand chose puisque ce n'est absolument pas le cas.

- Tu ne me dois rien.. Mais, oui. Je te fais confiance.

Et c'est vrai. Bon, je suis plutôt sociable. De ce fait, il est plutôt simple d'attirer ma sympathie. Ma confiance, c'était un peu plus compliqué. Je l'accorde à peu. Pour le coup, Marius n'a pas mis bien longtemps à l'avoir. Je baisse les yeux sur sa paume.
Je pense qu'il se doute qu'il va devoir me tenir pour pouvoir sortir. Je tend finalement mon bras et glisse ma main dans la sienne.
Mais je ne bouge pas encore de la chaise. Je prends une profonde respiration et me lève finalement de la chaise. Je repose celle-ci sous la table et lève les yeux vers Marius. Comment dire.

- Non.. mais merci d'être venu. Je te suis.

Je pense que je serais resté ici encore quelques temps. Je quitte son visage des yeux et me dirige finalement vers la porte. Je m'agenouille pour récupérer mes chaussures. Je les enfile et me redresse finalement. Ma main récupère la sienne. Je crois que ça me rassure. Ma main libre glisse sur la poignée et je m'arrête pendant un temps. Je pousse un soupire et presse la poignée pour ouvrir la porte et tomber sur le couloir vide.
Je récupère mon sac qui traîne sur le côté et c'est moi qui sort en premier. J'attends que Marius ne sort pour pouvoir fermer l'appartement derrière nous. Je relève les yeux vers lui et pince mes lèvres entre elle.

- Où.. Où est-ce que tu voudrais qu'on aille ?
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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyMer 3 Juin 2020 - 7:19


Les rôles étaient habituellement inversés. Jodie était celle qui venait te remonter le moral, qui était là quand ça n’allait pas. Il se trouvait que depuis votre rencontre, c’était souvent toi qui avais un coup au moral. Tu n’avais connu Jodie qu’avec un sourire sur les lèvres, ne laissant jamais rien l’atteindre de trop près. Mais cette fois, elle n’arrivait pas à faire face toute seule. Tu n’étais pas sûr d’être la bonne personne pour la soutenir dans cette épreuve mais si tu pouvais lui faire prendre conscience qu’elle avait besoin d’aide et lui faire accepter d’être aidée suite à ce qu’elle avait vécu, c’était déjà l’essentiel pour toi. « Je suis contente que tu ailles bien. Tu ne me dois rien.. Mais, oui. Je te fais confiance. » Et toi aussi tu étais heureux d’aller bien. La vie semblait se faire plus clémente pour toi ces derniers temps. Ta relation avec ton frère s’adoucissait, tu renouais avec tes soeurs, ton boulot se passait très bien et tu avais rencontré Colleen. Un sourire amusé se dessina sur ton visage à cette pensée mais tu le chassais bientôt, ce n’était pas le moment d’y penser. Jodie débarrassa les tasses car il était temps que vous quittiez l’appartement. Tu voyais qu’elle le faisait à reculons, que cela lui demandait beaucoup de courage mais c’était nécessaire. « Non.. mais merci d'être venu. Je te suis. » Si elle te fait confiance, elle sait qu’elle peut compter sur toi. Tu te lèves à ton tour et tu lui tends la main. Si le soutien dont elle a besoin est également physique, ce n’est pas un problème. Après avoir eu Jodie dans ton espace quand elle habitait chez toi, ce genre de contact avec la jeune femme ne te dérangeait pas. Et tu fus rassuré quand elle tendit le bras et qu’elle serra sa main dans la tienne. Tu serrais sa main en signe d’encouragement avant de lui dire : « Tout va bien se passer, je te le promets. » En tout cas, tu allais tout faire pour que cette sortie se passe le mieux possible. Tu n’avais rien de précis en tête mais Jodie t’avait dit qu’elle avait l’impression d’être tout le temps épiée. Ce n’était pas quelque chose que tu pouvais changer par contre, ta présence la rassurerait peut-être. Tu l’espérais. Vous vous dirigiez vers la porte de l’appartement et tu laissais Jodie le fermer à clé avant de reprendre ta main et de te demander : « Où.. Où est-ce que tu voudrais qu'on aille ? » Sa petite voix tremblante et son pas mal assuré te font comprendre qu’elle n’est vraiment pas en train de passer un bon moment. Au contraire même … Mais il faut qu’elle fasse face à ses démons ou au moins qu’elle prenne conscience qu’il était temps de se faire aider pour cela. Poussant la porte de l’immeuble, tu lui dis : « J’ai vu un parc près d’ici, je me dis qu’on pourrait prendre quelque chose à emporter et se poser dans le parc pour manger. » De cette manière, vous éviteriez les espaces clos mais tu n’étais pas certain que ce soit la meilleure idée. « Ou on peut aller au restaurant, c’est comme tu préfères. » Lui dis-tu en avançant un peu dans la rue. L’air était un peu frais mais tout à fait agréable alors que l’automne s’était installé à Brisbane, annonçant bientôt l’entrée dans un hiver qui sera, comme tous les ans, très clément. « Tu as vu ton frère dernièrement ? » Demandas-tu à Jodie pour faire la conversation et essayer de lui occuper l’esprit le plus possible.


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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptySam 20 Juin 2020 - 22:38


Je fais des efforts. Encore une fois pour que Marius ne soit pas venu pour rien mais aussi parce que je sais qu'il a raison. Je ne peux pas rester tous les jours cloîtré chez moi. Parce que je finirais bien par ne plus avoir à manger dans mes placards, ou plus de sous tout court à ne pas travailler... Je glisse mes doigts sur l'arrête de mon nez pour frotter un peu la zone. Décidément, je me fait aussi pitié, c'est incroyable. Je suis Marius jusqu'à la porte du bâtiment.
Un parc alors. Je sors du bâtiment et je regarde autour de moi avant de lever les yeux vers lui. Non, il y aura trop de monde dans le restaurant. Je pense que c'est mieux si je ne vois pas une centaine de personnes agglutinés dans un endroit. Mais je ne sais pas vraiment. J'ai du mal à me focaliser sur une chose en particulier.

- Je veux bien. Le parc. Il fait.. Il fait bon alors, ça peut-être bien?

J'essaye de me concentrer sur lui. Ca sera plus simple que de regarder à droite et à gauche toutes les deux secondes. Je viens agiter la tête quand il me parle d'Arthur. Non pas du tout. Enfin, pas depuis la dernière fois que je suis sorti de la maison. Je hausse les épaules.

- Non, il m'a appelé plusieurs fois par contre.

Et malheureusement, j'étais bien obligé de lui répondre. Connaissant Arthur, il aurait débarqué chez moi dès la deuxième sonnerie de mon téléphone. Alors, j'ai bien du le rassurer et juste dire que j'étais un peu occupé ces derniers temps. Même si c'était faux. Il faudra bien que je lui explique à un moment ou à un autre. Mais plus tard. Ce n'est pas la priorité pour l'instant. Et puis, il a sûrement suffisamment à penser pour que je n'en rajoute une couche.

- Je m'en veux un peu de lui avoir menti.. mais je ne voulais pas l'inquiéter.. un peu comme toi.

J'espère qu'il ne le prendra pas mal. Que j'ai pu décroché à l'appel d'Arthur mais pas celui de Marius. Je me dis juste que je ne veux pas forcément apparaître comme faible. C'est bizarre. Je ne sais pas vraiment. Je regarde devant moi, bougeant la tête de temps à autres quand des piétons passent un peu trop près.

- Je suis désolé.. encore.

Un plaisir de se répéter autant. Moi qui parle constamment et qui a, normalement, plus de conversation que ça. Je commence à m'exaspérer en plus de ça. C'est frustrant surtout. Alors j'essaye quand même de ne pas laisser Marius faire la conversation tout seul.

- Merci d'être venu.. Je pense que je serais resté jusqu'à ce que mes placards soient vides.. Tu voudrais manger quoi?
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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyLun 22 Juin 2020 - 10:37


Alors que Jodie ferme la porte de son appartement, tu ne peux t’empêcher de penser que tu venais de gagner une première bataille. La guerre était loin d’être terminée mais Jodie venait d’accepter de sortir de chez elle et c’était déjà un très grand pas en avant à tes yeux. Une fois dans la rue, il était évident que Jodie n’était pas à l’aise mais tu ne t’attendais pas à ce qu’elle se mette à déambuler dans tous les sens comme si de rien n’était. Tu restais donc près d’elle, lui faisant sentir ta présence pour lui rappeler qu’elle n’était pas seule. Vu que tu lui avais proposé de manger un morceau, tu lui demandais si elle préférait le faire à l’extérieur ou dans un restaurant. « Je veux bien. Le parc. Il fait.. Il fait bon alors, ça peut-être bien?  » Tu hoches la tête. C’était toi qui avais proposé cette solution, tu n’allais pas dire à Jodie que tu préférais ne pas manger dans un parc désormais. « Cela me va très bien. » Lui dis-tu en prenant la direction du parc en question. Tu interrogeais ensuite ton amie pour savoir si elle avait parlé à son frère car tu trouvais cela étrange que ce dernier la laisse s’enfoncer dans ce cercle vicieux. « Non, il m'a appelé plusieurs fois par contre. Je m'en veux un peu de lui avoir menti.. mais je ne voulais pas l'inquiéter.. un peu comme toi.  » Ah … Donc son frère avait bien pris de ses nouvelles mais Jodie lui avait menti. Cela expliquait qu’il ne se fasse pas plus de soucis que cela. Pour l’instant en tout cas … Même s’ils s’étaient retrouvés il y a peu de temps, Arthur finirait par comprendre que sa soeur n’allait pas bien. Toi, c’était le fait que Jodie ne te réponde pas qui t’avait mis sur la piste, si elle t’avait répondu, cela aurait pris plus de temps. « Je sais que c’est difficile à accepter, crois-moi, je suis passé par là mais ce n’est pas être faible que d’accepter d’avoir besoin d’aide. » Parce qu’il y avait forcément de ça dans le comportement de Jodie, tu ne voyais pas comment c’était possible autrement. Elle ne pouvait pas te faire croire qu’elle ne cherchait pas à se montrer forte. C’était ce que tu avais fait à l’époque avec Beth jusqu’à ce qu’elle te trouve ivre mort chez toi à ruminer tes idées noires. Elle avait eu peur et de cette soirée, seul le regard terrifié de ta soeur était gravé dans ton esprit. « Il s’en voudra de ne pas avoir été là pour toi, laisse-lui la chance de te prouver qu’il peut t’aider. » Et c’était souvent plus simple d’accepter ses faiblesses avec sa famille car ils les connaissent déjà. « Je suis désolé.. encore. Merci d'être venu.. Je pense que je serais resté jusqu'à ce que mes placards soient vides.. Tu voudrais manger quoi? » Est-ce que des placards vides auraient suffit ? Tu ne penses pas car désormais il y avait les courses en drive qui permettaient de ne plus faire ses courses soi-même … Mais tu ne commentais pas cette remarque, tu préférais lui dire : « Il y a un peu de tout dans cette rue. Sandwich, sushis, libanais, grec … Je m’adapte à tout, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » Vous alliez trouver de quoi manger, tu ne te faisais aucun souci à ce sujet. « Tu as arrêté de prendre des photos ? » Si elle n’était pas sortie de chez elle, la réponse était sans doute oui mais tu préférais le lui demander.


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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyJeu 30 Juil 2020 - 19:03


Au fond, je n’aurai peut-être pas du mentir à Arthur. Comme je n’aurai pas du ignorer les appels de Marius ou de mes autres proches. C’est juste qu’avec le recul, je ne m’étais pas attendu à vouloir jouer les ermites pendant un temps. Je pense même que jamais je n’aurai pensé être dans cette situation. Enfin, je sais très bien que je devrais parler à Arthur, qu’il sache au moins ce qui a pu se passer jusque-là. Nous étions suffisamment proche que pour le sujet des derniers jours, voir semaines n’arrivent finalement sur le sujet.

Je lève les yeux vers Marius quand il reprend la parole. Ce n’est pas tant de demander de l’aide qui me dérange. C’est surtout de finir par devenir un fardeau pour ceux que j’apprécie. On a chacun nos problèmes, certains plus que d’autres alors autant éviter simplement d’en rajouter. Même si, oui. Mon ego m’empêchait de devoir montrer aux autres que je peux plie les genoux plus facilement que je n’aimerai le faire croire.

- Je ne veux ennuyer personne. Demander de l’aide, c’est aussi se retrouver à devenir un fardeau. Que ce soit toi, Arthur ou d’autres.

Je ne veux pas non plus qu’ils s’y obligent. Mais je sais qu’il a raison. Arthur va s’en vouloir d’avoir gobé mes mensonges et de ne pas avoir vu que ça n’allait pas. Mais, je suis persuadé que j’arriverais à détourner son attention. Je l’adore et il se met déjà trop de chose sur les épaules. Je ne veux pas en rajouter.

- Je sais qu’il va s’en vouloir… Mais j'étais censé lui dire quoi ? Coucou Big Bro', j'ai faillis mourir et j'ai peur de sortir..?

Comme je m’en veux moi, maintenant. Il m’énonce tout ce que nous pouvons manger. Et j’avoue que mon estomac gronde déjà. Il faut dire que j’ai aussi légèrement négligé mon estomac. Je glisse ma main libre dans ma veste. En réalité, tout me fait envie.

- Libanais ? Je ne pense pas avoir essayé un jour. Ca sera l’occasion ?

Histoire d’avoir un truc positif outre le fait que Marius ait réussi à me faire sortir de ma tanière.  On revient sur mon travail. Arrêté non, par contre, je n’en ai pas pris depuis quelques temps. J’avais encore pas mal de photo en réserve. Alors, je n’allais pas non plus pleurer à cause d’un salaire inexistant, fort heureusement. Je viens quand même agiter la tête de droite à gauche.

-Je n’ai pas arrêté, j’ai temporairement mis sur pause. Je me serre des clichés que j’ai déjà pris en attendant… Je n’ai pas vraiment retouché à mon appareil à dire vrai…

Enfin, il faudra bien que je le reprenne. Ce n’est pas un problème. Je lève les yeux pour regarder la rue, loin d’être rassuré mais je ne me sens pas aussi mal que je ne l’aurai pensé au départ. Ce qui, je suppose, peut être considéré comme une bonne chose.

- En regardant dans mon disque dur, j’en ai trouvé des anciennes que je pense suffisamment correcte pour être utilisé. C’est temporaire… Quand j’aurai trouvé le moyen de passer la porte toute seule, ça ira… Ou je prendrais des photos de mon balcon.

J’ose quand même une pointe d’humour et mon sourire amusé glisse sur mon visage. Peu de chance que je trouve quelques choses de correct sur mon balcon. Mais de toute façon, je ne pense pas que ça soit vraiment la solution.
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Message(#) Sujet: Re: lean on me, when you're not strong (jodie) lean on me, when you're not strong (jodie) EmptyDim 2 Aoû 2020 - 23:48


Comment faire comprendre à Jodie qu’elle pouvait compter sur toi ? Tu avais beau tourner le problème dans tous les sens, il était clair que la jeune femme ne comptait pas s’appuyer sur son entourage si elle pouvait l’éviter. Le souci c’est qu’à tes yeux, vous aviez atteint un point critique. Jodie avait pu te dire ce qu’elle voulait quand elle t’avait raconté ce qui lui était arrivé, depuis, son comportement de recluse était très inquiétant. Il ne fallait pas qu’elle continue à se laisser aller de cette manière et le seul moyen à la forcer à sortir de chez elle était de venir la voir et de littéralement la forcer à le faire. Il n’y avait qu’en arpentant de nouveau les rues de Brisbane qu’elle reprendrait confiance en elle et arrêterait de voir en chaque passant un agresseur potentiel. En vérité, toute personne était un agresseur potentiel mais vous ne pouviez pas vivre avec cette idée dans la tête, ce n’était pas vivable. « Je ne veux ennuyer personne. Demander de l’aide, c’est aussi se retrouver à devenir un fardeau. Que ce soit toi, Arthur ou d’autres. » Fardeau … Le mot était bien lourd pour ce que tu étais en train de faire avec Jodie. Etait-elle réellement un fardeau ? Non, ce n’était pas comme ça que tu voyais les choses. Tout le monde préférait s’occuper de ses problèmes seul mais offrir son aide, ce n’était pas considérer l’autre comme un poids. Certes, cela représentait un investissement en temps mais cet investissement, vous étiez prêt à le faire sans problème parce que la santé de Jodie était importante à vos yeux. « Est-ce que tu me voyais comme un fardeau quand j’avais besoin de ton aide à Paris ? » Finis-tu par lui demander. C’était la seule méthode qu’il te restait à tester pour essayer de faire comprendre à Jodie qu’elle allait dans la mauvaise direction. Tu doutais qu’elle t’ait vu comme un fardeau mais si c’était le cas, tu t’en excuserais bien entendu. Elle te confia n’avoir rien dit à son frère et tu lui conseillais de lui en parler au plus vite. « Je sais qu’il va s’en vouloir… Mais j'étais censé lui dire quoi ? Coucou Big Bro', j'ai faillis mourir et j'ai peur de sortir..? » Tu ne peux t’empêcher de lever légèrement les yeux au ciel. Non, bien sûr que non elle ne pouvait pas dire une chose pareille. Mais elle pouvait tout de même le convier chez elle et lui raconter la situation. Pas par téléphone mais en face à face. « Tu peux lui donner rendez-vous et lui expliquer la situation. Je suis persuadé qu’il sera plus réceptif que tu ne sembles le penser. » Jodie semblait apprécier que tout le monde se repose sur elle avec leurs problèmes mais les siens, elle préférait les garder autour d’elle, précieusement. Maintenant que vous étiez dans la rue, il fallait choisir ce que vous vouliez manger : « Libanais ? Je ne pense pas avoir essayé un jour. Ca sera l’occasion ? » Tu hoches la tête et te diriges vers le Libanais : « Allons-y ! » Tu ne manges pas beaucoup libanais à Brisbane, tu le faisais bien plus souvent à Paris. Mais qu’importe, cela te rappellera de bons souvenirs. Alors que vous parcouriez les quelques mètres vous séparant du restaurant, tu demandais à Jodie si elle prenait toujours des photos ou si elle avait arrêté. « Je n’ai pas arrêté, j’ai temporairement mis sur pause. Je me serre des clichés que j’ai déjà pris en attendant… Je n’ai pas vraiment retouché à mon appareil à dire vrai… En regardant dans mon disque dur, j’en ai trouvé des anciennes que je pense suffisamment correcte pour être utilisé. C’est temporaire… Quand j’aurai trouvé le moyen de passer la porte toute seule, ça ira… Ou je prendrais des photos de mon balcon. » Apprendre que son appareil photo est resté au placard ne te surprend pas beaucoup, au contraire même, tu t’y attendais. Tant mieux si elle a quelques réserves et qu’elle peut continuer à vivre sur les photos déjà prises. Faire des pauses c’est parfois bénéfique. « Tu as raison, chaque chose en son temps. » Répondis-tu à la demoiselle avec un petit sourire. La convalescence de Jodie allait certainement être longue mais tu seras là pour l'y aider, et tu allais commencer tout de suite à l'accompagnant dîner.


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