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 Greg&Noa #6

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Message(#) Sujet: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyMer 12 Aoû 2020 - 20:58


J’avais demandé à Birdie de me déposer chez moi pour pouvoir me poser un peu. Après ces trois jours passées en bord de mer, à dormir dans un van ou près d’un feu de camps, j’avais besoin d’une bonne douche, parce que j’veux bien suivre Birdie quand elle veut, j’ai beau admirer sa capacité à tout envoyer balader et à se moquer du monde qui l’entoure, mais quand même, une douche, c’est la base.
J’avais décidé de rejoindre Greg dans son graaand loft qui avait tellement plus de classe que mon truc, comme il dirait. Il savait que c’était aujourd’hui que je rentrais, logiquement, il n’était pas parti à ma recherche sur les côtes nord de Brisbane. J’avais glissé dans mon sac l’huile de massage que j’avais dans ma table de nuit, puisqu’une promesse est une promesse, que Greg réclamait, j’allais le choyer. J’suis pas bien sûre qu’il soit vraiment équipé à ce niveau là ou alors, il ne m’avait pas encore tout dévoilé.
J’avais hésité : prendre ma voiture ou prendre le bus. En réalité, aller au centre-ville en voiture était une vraie expédition et trouver une place de parking dans le quartier de Greg relevait être pire que la quête du Grâale. Et comme les choses étaient particulièrement bien faites, le bus qui passait à trois pas de chez moi allait à Spring Hill pour s’arrêter à trois pas de chez lui. Comme si finalement, absolument tout était fait pour faciliter notre rencontre, pour nous faire comprendre que cette connexion, il y avait pas que nous qui l’avions ressentie mais que vraiment, le monde était de notre côté.
J’avais enfilé mon croc top blanc avec un pantalon taille haute et une petite veste en jean pour la soirée fraîche qui s’annonçait. Dans le bus, mon sac en main, je dégaine mon téléphone pour prévenir que j’arriverai dans une trentaine de minutes, peut être un peu plus, mais que j’arrivais enfin pour ramasser mon linge sale que j’avais laissé traîner chez lui. Ce qu’il ignorait, c’est que j’avais décidé de laisser ma brosse à dent chez lui pour arrêter d’en ramener une à chaque fois. On pouvait pas être parfaite.
J’avais été étonnée finalement, qu’il m’ouvre la porte de son loft assez rapidement, lui qui avait royalement évité de me faire venir chez lui, une fois que nous nous étions retrouvés depuis son retour, tout semblait s’être débloqué. Il était devenu plus doux, plus attentionné, plus charmeur -si c’est possible -. Il s’ouvrait, même s’il avait encore du chemin à faire, même si nos histoires restaient mystérieuses pour l’un et l’autre, même si j’avais encore beaucoup de choses à savoir sur lui, mais c’était aussi réciproque. J’aimais en apprendre davantage à propos de lui, j’aimais qu’il réponde enfin à mes questions à la pelle, qu’il prenne le temps de m’expliquer son travail, de me faire découvrir quelques œuvres qui lui tenait à cœur – je m’étais d’ailleurs injustement montrée très surprise de son amour pour l’art. Je le découvrais jour après jour et c’était un moment de notre relation que j’adorais.
« J’aime pas Jordan. » un coup. « J’aime pas Luc. » deux coups. « J’aime pas Paul. » troisième coup. « J’aime pas Sarah. » et non, pas de quatrième coup puisque je me retournais juste à temps pour regarder droit dans les yeux ce môme de dix ans qui s’en prenait à mon siège dans le bus. « T’as l’droit de n’aimer personne, mais ne retouche plus une seule fois ce siège, tu veux ? » même pas peur le gosse ; mais dans l’doute, j’osais espérer que mon autorité le fit frissonner. « J’aime pas Antoine. » et quatrième coup… je compris qu’il n’y avait plus grand-chose à faire que de capituler et aller me mettre debout dans l’allée bondée.
Descendant du bus, j’étais surprise voir que Greg attendait sous l’abri, un sourire s’afficha aussitôt sur mes lèvres, plus que ravie de le retrouver enfin. « Eh, madame. » je me retournais alors que j’étais juste au niveau de mon petit-ami. « hm ? » que le lance à ce même gamin qui m’avait embêté une bonne partie du trajet. « J’t’aime pas non plus. » et le voilà qui s’enfuie en courant. Mon regard se pose alors sur Greg. « J’ai rien fais… j’aime pas les gosses. » hm, c’est faux. J’aime mes neveux, j’aime les gosses mêmes en général mais je n’aime pas ce gosse. Trève de bavardage, je m’agrippais à Greg, me hissant sur la pointe des pieds pour aller décrocher ses lèvres. « T’as pas mis ta serviette ? » dis-je amusée, osant me moquer un peu.


@Gregory Morton Greg&Noa #6 206649278
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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyMer 12 Aoû 2020 - 23:18


Elle avait osé me laisser tout seul pendant deux jours, et j’allais bien lui faire payer son absence. C’est pas qu’elle m’avait manquée (nonnnnnn), mais j’avoue que de la savoir en dehors de Brisbane m’a justement fait penser à elle plus que je n’aurais voulu me l’avouer. La technologie d’aujourd’hui nous avait quand même permis de rester en contact pendant ces 48h, mais je suis pas vraiment un adepte des SMS habituellement, je préfère de loin l’avoir près de moi sans qu’on parle plutôt que loin de moi à parler derrière notre écran.

Elle m’envoie un message pour me dire qu’elle arrivera dans une trentaine de minutes, et ça me laisse tout juste le temps de foutre toutes les assiettes au lave-vaisselle et de ramasser le linge qui trainait sur l’étendoir : je range pas souvent mes fringues dans l’armoire, souvent, je me sers de celles qui sont suspendues, mais là, j’allais pas accueillir Noa comme ça non plus. Je mets les chaussettes de Noa abandonnée dans mon loft bien en évidence sur le lit, offre une tape affectueuse sur la tête de Doowap, me reparfume, et je me dirige vers l’arrêt de bus pour l’attendre – il faut bien jouer le mec romantique parfois. Quand son bus arrive enfin, j’arrive pas à effacer mon sourire sur mes lèvres, et quand elle descend du bus, mes lippes s’élargissent davantage. Putain mais arrête de faire le niais bordel. En même temps, son sourire est communicatif, et j’aurais bien du mal à garder une expression neutre face à ce petit bout de femme.

« Salut toi. »
« Eh, madame. »
« hm ? »

Le gamin m’interrompt dans ma lancée alors que je m’apprêtais à retrouver les douces lèvres de Noa, et ça me frustre un peu. Je savais qu’elle pouvait se montrer sociable, mais l’heure était aux retrouvailles, non ? Qu’est-ce que t’en penses Noa, tu veux pas te retourner vers moi plutôt ? « J’t’aime pas non plus. » Ah. Bon. D’accord. C’est clair au moins. Le petit s’enfuit en courant, et Noa se retourne enfin vers moi. Son regard faussement désespéré me fait rire. « J’ai rien fais… j’aime pas les gosses. » Ah bon ? Je croyais qu’elle en voulait pourtant des gosses ? Qu’elle était fin prête pour ce genre de trucs ? Non pas que je veuille lui en faire un, hein, un pas après l’autre. J’allais lui répondre par une connerie du style C’est plutôt eux qui t’aiment pas, mais ses lèvres se collent aux miennes, et mes mains viennent machinalement (oui, oui, on en est déjà au stade du machinal) se poser dans son dos pour l’attirer à moi. Son baiser est doux, pas du tout précipité, et je retrouve encore plus son odeur maintenant que nos bouches sont liées. Elle se recule, fait une remarque sur la photo que je lui ai envoyée, et son nez plissé me prouve bien qu’elle se moque de moi. « Qu’est-ce qu’elle a ma serviette ? Je suis pas sexy dedans ? » La photo ne me mettait clairement pas en valeur, mais c’était justement le but, et je ne m’en cachais pas.

Je me place sur le côté, lui prend la main, et me mets en marche pour rejoindre mon loft. C’est pas tout, mais j’ai bien envie qu’on retrouve notre intimité, loin des regards des passants. « Doowap t’attend avec impatience, tes chaussettes propres aussi. » Et c’est vrai en plus, j’avais lavé ses chaussettes. Moi, Gregory Morton, j’avais lavé les chaussettes d’une femme.

On arrive rapidement chez moi, on entend Doowap aboyer depuis l’intérieur parce qu’il doit avoir senti la présence de la brune, et j’ouvre à peine la porte qu’il se précipite vers Noa pour réclamer des caresses. « Ben dis-donc, il va bientôt te préférer à moi, c’est pas bon signe ça… » Je referme la porte derrière nous, shoote dans le jouet du chien pour qu’il nous laisse tranquille pendant 2 minutes et m’empresse de serrer Noa contre moi. Mon nez plonge dans son cou, et j’embrasse doucement sa peau. « Tu sens bon. »
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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyMer 12 Aoû 2020 - 23:41



Moi qui pensais que le môme m’avait ignoré toute la partie du trajet où je m’étais mise à l’écart, il avait fini par retrouvé ma trace – bon, j’étais juste sortie au même arrêt de bus que lui – et m’avait humilié devant Greg, qui trouvait la scène très drôle d’ailleurs, même s’il ne disait rien, je voyais ses petites rides aux coins des yeux se former. Il se retenait. Mais j’m’en fou, qu’il se moque, c’est bon enfant, moi en attendant, j’trouve mieux à faire. Contre ses lèvres, que j’ai d’ailleurs bien envie de mordiller mais j’me retiens, je profite de cet instant retrouvaille. On s’était pourtant pas quitté si longtemps. Lui qui était capable dans un premier temps de me zapper pendant plusieurs longues semaines, je dois reconnaître que ces derniers jours, il était demandeur, il réclamait et moi, j’étais jamais contre le retrouver. On investissait davantage son appartement, son loft pardon. D’une part, c’est un peu plus grand, d’autre part, il a pas de colloc contrairement à moi, et enfin, il a son chien. Doowap, la boule de poil que j’ai apprivoisé aussitôt que je l’avais rencontré. « Qu’est-ce qu’elle a ma serviette ? Je suis pas sexy dedans ? » mes lèvres s’étirent contre son menton et mes yeux qui se redressent pour le voir de ma petite taille. « Trop sexy. » j’hoche la tête avec un air sur de moi, pas du tout moqueur… hm.
« Doowap t’attend avec impatience, tes chaussettes propres aussi. » et j’oublie pas le flacon que j’ai emporté avec moi dans l’sac, j’l’avais pas emporté pour rien. « T’auras droit à ton massage alors. » On arrive chez lui, on peut entendre le chien qui fratte derrière la porte et dès lors que cette dernière s’ouvre, je me retrouve avec un chien patau qui me gratte les jambes avec ses pattes. Il me grimpe presque dessus, plus rapide que Greg, qui l’aurait cru. Je me baisse pour lui donner quelques doses d’amour en retour. « J’t’ai plus manqué à toi qu’à ton maître ton dirait. » je taquine, je tacle un peu, amusée. « Ben dis-donc, il va bientôt te préférer à moi, c’est pas bon signe ça… » le maître trop jaloux fait diversion avec un jouet contre lequel je ne fais pas le poids, je me redresse et il profite de ce temps calme pour s’accrocher à ma taille. « J’vais partir plus souvent moi… » si les retrouvailles sont toujours aussi bonnes. « Tu sens bon. » Lavée pour Monsieur. « j’ai hésité à prendre ma douche chez toi… » avec toi. « mais, clairement, tu m’aurais pas fait ce même accueil si j’étais pas passée chez moi. » Je glisse ma main dans mon sac pour y récupérer le flacon d’huile de massage et j’ai bien l’impression qu’un accident se soit produit. « OH NOP ! » je sors ma main toute huileuse du sac. « L’huile a du s’ouvrir, ca a coulé, j’en ai plein le sac. » ca allait sentir la figue dans le loft de Greg pendant un moment, parce que l’odeur prend quand même au nez. Je sors de mon sac mon porte feuille tout gras lui aussi. « J’m’occupe de ça et j’suis à toi. » j’embrasse ses lèvres à nouveau avant d’aller vers le plan de travail de sa cuisine où je peux étaler mon petit bordel. Clés, porte feuille, porte monnaie, un rouge à lèvre, ma brosse à dent, un déodorant, ma carte professionnelle, quelques stylo… tout y était passé. En quelques secondes, j’avais passé un coup d’éponge sur tout mon attirait et laissait sécher jusqu’à … hm, demain ?
J’arrive derrière Greg qui s’occupait avec son chien, passant mes mains autour de sa taille pour embrasser son dos, puis je passait mes mains sur ses omoplates. « C’est vrai que t’es tendu… »
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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyMar 18 Aoû 2020 - 8:43


"T’auras droit à ton massage alors." Comme si c'était possible qu'elle résiste à ma demande. Mes lèvres s'étirent à nouveau en un sourire narquois, et inconsciemment, j'accélère le pas jusque chez moi. Doowap saute évidemment sur Noa, ça ne fait que quelques jours qu'il ne l'a pas vue, mais c'est comme si elle n'était pas venue depuis des semaines, il est toujours dans l'abus ce couillon. Je décide alors d'éloigner la bête en l'occupant avec un jouet, et m'empresse de me coller à elle. J'ai besoin de proximité, j'ai besoin de sentir sa chaleur.

"j’ai hésité à prendre ma douche chez toi… mais, clairement, tu m’aurais pas fait ce même accueil si j’étais pas passée chez moi."

Je sors ma tête de son cou et de son odeur parfumée pour la regarder, un sourcil haussé et un sourire amusé. "Pourquoi, ta petite virée avec l'oiseau t'a empêchée de te laver ?" Et même ça, je suis sûr que ça m'aurait pas dérangé, j'ai l'impression qu'elle sent toujours bon Noa. "Si tu veux, on peut toujours aller prendre une douche..." que je finis par dire en me rapprochant de son oreille, en laissant remonter mes doigts le long de son bras jusqu'à son épaule que je caresse doucement. Il a suffi de cette phrase pour que j'aie envie d'elle : comme d'habitude, il m'en faut peu avec elle. Mais Noa a apparemment d'autres plans, Noa crie un "OH NOP" qui me surprend et me vexe un peu. "Quoi, ça te fait pas rêver une douche avec m.." "L’huile a du s’ouvrir, ca a coulé, j’en ai plein le sac." Ah. Oui. L'huile de massage. Ce fameux massage fait par ses soins parce j'ai accepté de laver ses chaussettes. Elle s'agite dans tous les sens alors que je suis soulagé de voir que c'est parce que son sac est degueulassé par l'huile et non pas parce qu'elle ne veut pas prendre de douche avec moi, et elle accourt en cuisine. Elle met sa main sous son sac (certainement pour éviter que ça coule par terre, mais je suis sûr que si ça veut couler, ça coulera même entre ses doigts. L'huile bien sûr. Je parle évidemment de l'huile et pas d'autre chose), et je me retrouve dans l'entrée, Doowap revenant vers moi avec son jouet dans la gueule. J'espère que le massage sera pas annulé, elle m'a beaucoup trop tenté avec ça. Je grogne, lui crie à travers la pièce un "Fais gaffe à pas tâcher la table avec l'huile" , et m'accroupit à la hauteur de mon chien pour lui donner quelques caresses. "T'es content hein p'tit merdeux, dès qu'elle est là j'existe plus, hein ?" Je le pousse gentiment de droite à gauche jusqu'à ce qu'il se foute sur le dos dans sa position de jeu, et viens lui frotter le ventre. "Hein p'tit con va." Je le traite de tous les noms, mais c'est évidemment affectueux. Le jeu ne dure que deux minutes, je me lève avant que Noa ne revienne ici pour voir à quel point je suis gaga avec lui. "Allez, à la bouffe ! Tu veux manger ?" Sa queue s'agite frénétiquement et il s'excite tout seul sur place, cette phrase, il la comprend bien.

Je me dirige vers sa gamelle pour lui en verser une bonne portion, et je reste comme un con à le regarder manger, c'est super satisfaisant d'entendre ses croquettes se briser entre ses dents. Il fait tellement de bruit quand il mange que j'entends pas Noa revenir, ce sont ses bras qui glissent sur mon ventre et ses lèvres qui embrassent mon dos qui m'indiquent qu'elle a fini de nettoyer tout le merdier. "C'est vrai que t'es tendu." Ses mains sont maintenant au niveau de mes épaules, ça y est, on peut commencer le massage ? "C'est parce que tu m'as abandonné pendant deux jours ça" que j'affirme en enroulant mes épaules sur elles-mêmes et en étirant ma nuque. "Aie, aie, aie, j'ai super mal, j'ai vraiment besoin d'un massage." Je fais mine de me tordre de douleur, et je la sens alors soupirer avant de me pousser dans le dos pour qu'on aille dans la chambre. Je m'exécute, plus qu'heureux, en retirant mes fringues en vitesse et en me jetant sur mon lit, avant de me retourner sur le dos et de placer mes mains sous ma tête pour la regarder arriver dans la chambre. L'image doit être belle, j'ai plus que mon calebute et mes chaussettes, rien de plus sexy qu'un homme dans cette tenue. "Tu devrais peut-être retirer tout ça toi aussi, tu risques de salir ces beaux vêtements" que je lui dis en montrant ses affaires du menton, avant de me rasseoir sur le bord du lit pour l'attirer vers moi.
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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyMar 18 Aoû 2020 - 10:51


« Pourquoi, ta petite virée avec l'oiseau t'a empêchée de te laver ? » j’me demandais juste comment on aurait fait si on était parti plus de temps encore. Parce que Birdie peut dire ce qu’elle veut, non l’océan ca lave pas. Le sel, ca sèche la peau et bon, c’est un peu crade quand même. J’aurai bien fini par payer une chambre d’hotel juste pour pouvoir avoir accès à des sanitaires dignes de ce nom. Et ma douche chaude, je l’avais bien mérité. Mais j’avais fait vite, sans profiter suffisamment, parce que j’avais vraiment hâte de retrouver Greg. « On va dire que ca manquait d’un peu de savon. » mais j’ai rattrapé l’coup et bon, ca va, deux jours y a pas mort d’homme non plus. « Si tu veux, on peut toujours aller prendre une douche... » cette proposition, accompagnée de ses mains qui caressent mes épaules, j’avoue que ça m’donne bien des frissons et des envies. Mais j’me rends compte que l’huile de massage s’est renversée dans mon sac et que c’est un vrai carnage ! Je m’alerte, n’ayant pas envie de ruiner ni mon sac, ni ce qu’il se trouve dedans, ni le sol de Greg, je m’active et m’occupe de tout ça. « Quoi, ça te fait pas rêver une douche avec m.. » c’est qu’il est presque vexé, mais y a pas l’temps là, la douche c’est pour après, et il comprend vite pourquoi, à mon avis.
Dans son coin avec Doowap alors que j’me met dans la peau d’une fée du logis à tout astiquer, je l’entends me rappeler à l’ordre. « Non, j’fais gaffe ! » quand même, du moins, j’espère, je jette quand même un œil à la table, histoire de voir si y a pas une tâche qui traine, parce que c’est vrai que le bois, ca peut vite absorber ces conneries. Mais rien à l’horizon, ca va, j’aurai pas besoin de lui payer une table à 2000 dollars.
J’entends que Doowap se régale derrière moi et de temps en temps je jette un œil amusé vers Greg qui est vraiment en extase devant son chien. On dirait qu’il le considère comme son propre gosse, limite. C’est amusé, c’est aussi un peu flippant. J’ai jamais eu de chien, j’ai toujours eu un peu de mal à comprendre l’attachement aux bêtes mais en fait, quand j’vois Doowap, j’suis prête à changer d’avis assez rapidement, c’est vrai, qu’il est adorable ! « On dirait ton gosse ! »
J’reviens enfin vers Greg, ce besoin de contact maintenant que j’ai fais mon ménage et que tout a été sauvé. Plus qu’à attendre que ça sèche. Mes mains dans son dos sentent des nœuds, il est crispé et je pense que mes doigts de fées pourront lui faire du bien. "C'est parce que tu m'as abandonné pendant deux jours ça" « j’suis revenue maintenant, ca devrait aller mieux ! » « Aie, aie, aie, j'ai super mal, j'ai vraiment besoin d'un massage. » et visiblement, ma seule présence ne suffisait pas, il fallait vraiment passer à l’action. « Intervention d’urgence alors ! » son cinéma me fait rire et je l’envoie directement en salle d’opération, appelé plus communément, la chambre à coucher. « Allongez-vous monsieur, et surtout, ne gardez plus rien sur vous ! » Il se jette sur son lit, après avoir retiré une partie de ses vêtements. « Tu devrais peut-être retirer tout ça toi aussi, tu risques de salir ces beaux vêtements » je baisse les yeux, vers mes vêtements et d’ailleurs, j’avais déjà une tâche sur mon t shirt, forcément, il fallait bien quelques dommages collatéraux… mais j’suis dégoutée, ce croc top me plaisait vraiment ! il m’attire vers lui, me retrouvant entre ses jambes, je me laisse tomber sur lui, le forçant alors à se coucher à nouveau. « T’es pas dans l’bon sens… » et moi j’suis pas non plus en condition pour lui faire le meilleur massage qui soit. Mon visage près du sien, mon nez frôle le sien, mes lèvres glissent sur les siennes, mes yeux se plongent dans les siens. « Tu m’as manqué. » que je souffle alors que je sens mon cœur battre davantage dans ma poitrine. Je laisse mes envies prendre le dessus et mes lippes atteindre sa bouche en cœur. Mes mains cherchent les siennes, pour entrecroiser nos doigts. Je fini par me redresser et enfin obéir à ses ordres, retirer à la fois mon top et le pantalon qui m’habillaient. J’attrape l’huile pour de bon. « Aller… » j’attends qu’il se décide enfin à s’allonger sur le ventre, tandis que je recouvre mes mains d’huile, les frottent l’une contre l’autre pour la faire chauffer et je suis enfin prête à intervenir. Le massage commence.

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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyJeu 20 Aoû 2020 - 9:47


Elle rentre parfaitement dans mon jeu quand je fais semblant d'avoir mal partout, et utilise tout de suite des mots scientifiques médicaux. C'est que je la verrai presque en infirmière Noa, en petite tenue rien que pour moi. Oh, cette image est étrange. J'ai jamais vraiment fantasmé sur des déguisements, mais peut-être que je vais finir par m'y mettre avec elle : après la strippeuse voilà la masseuse, j'aurais peut-être bientôt l'hôtesse de l'air, qui sait ? Je retire mes fringues, l'attire vers moi, mais c'est absolument pas de ma faute si elle se retrouve couchée sur moi. "T'es pas dans l'bon sens..." qu'elle murmure alors qu'elle apprécié autant que moi ce sens-là. Nos nez se frôlent, un sourire étire mes lèvres contre les siennes et je la serre un peu plus contre moi quand elle m'embrasse. Et quand elle se redresse un peu pour plonger ses yeux dans les miens, qu'elle me dit que je lui ai manqué et que son regard brille, je me dis que je suis vraiment dans la merde si je compte me barrer. Parce que là je peux plus faire machine arrière, là c'est acté : on est ensemble, et ça risque de déboucher sur une relation sérieuse. Est-ce que je m'étais pas promis de jamais me remettre dans ce genre de situation ? Est-ce que je m'étais pas non plus promis de ne plus jamais laisser ce besoin d'être aimé refaire surface ? Si, mais je crois que c'est trop tard pour refermer ce que j'ai ouvert quelques semaines plus tôt. Alors je place ma main sur sa nuque pour rapprocher sa bouche à nouveau et j'opte pour les baisers silencieux plutôt que pour avouer qu'elle m'a manqué elle aussi. Nos langues se cherchent, nos lèvres se font plus pressantes, et nos mains s'entrelacent tandis que nos bassins se meuvent l'un contre l'autre. Elle retire ses fringues sous mon regard plein d'envie, mais elle m'ordonne de me retourner alors qu'elle s'empare de la bouteille d'huile. Je grogne de frustration, me réconforte en me disant qu'un massage peut toujours faire durer le plaisir, et finis par m'exécuter. Elle grimpe à califourchon pour s'asseoir sur mon cul et vient poser ses mains chaudes sur mes omoplates tout en bougeant son bassin. "Ah bon, c'est comme ça que tu masses toi ? Pas très professionnel ça, madame." Je la charrie alors que j'en ai certainement autant envie qu'elle, et je pense qu'on tiendra pas très longtemps si on continue sur cette lancée. Alors j'essaie de calmer mon désir plus que naissant, j'essaie de freiner en abordant un sujet plus sérieux. "Alors comme ça t'aimes pas les enfants ? J'en déduis que t'en as pas du coup, des mômes ?"
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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyJeu 20 Aoû 2020 - 10:23


Surtout, ne pas perdre l’objectif en vue. Ce serait trop faible de ma part de sauter la case massage, j’vais m’y tenir et en même temps, faire durer le plaisir. Et puisqu’il a demandé son massage, j’vais faire en sorte que celui-là, il l’oublie jamais non plus. J’ai envie qu’il s’accroche, j’veux lui donner envie d’me revoir encore et encore, j’veux pas qu’il se lasse, j’veux pas qu’il me laisse. Mes mains forcent sur son dos, j’fais comme je peux, j’ai pas vraiment de technique de massage particulière mais j’ai l’impression qu’il se laisse faire, c’est que ça doit être bon.  Mon bassin qui dansent sur lui, j’oublie pas qu’à l’issue il est juste censé me sauter dessus mais c’est moi qui lui donnera le top départ, c’est moi qui contrôle cette fois. Je me penche au-dessus de son dos, venant déposer mes lèvres dans son cou, déposant quelques baisers avant de me redresser à nouveau, sourire aux lèvres, fière de moi. Lui je sais pas, mais moi je sens clairement la tension monter dans sa chambre. "Ah bon, c'est comme ça que tu masses toi ? Pas très professionnel ça, madame." J’ai pas prétendue être professionnelle, j’suis là pour lui, rien que pour lui. Je continue, mes mains parcourent son dos, des omoplates aux lombaires, à son bassin, je remonte, masse et caresse.
« Alors comme ça t'aimes pas les enfants ? J'en déduis que t'en as pas du coup, des mômes ? » Monsieur est curieux ou Monsieur essai de gagner du temps ? Je souris. « Hm. » purée, j’ai bien envie de dire que c’était pas le moment de faire la causette mais en même temps, j’ai pas envie de le priver de réponse, il pose rarement de questions alors que c’est justement ce dont j’ai envie : qu’il s’intéresse. C’est positif, au moins, il veut savoir qui je suis, veut savoir dans quoi il se lance aussi. « J’ai pas d’enfant non… » Mes mains dansent toujours sur son dos, appuyant plus fort à certains endroits que je sens noués. « J’aime bien les enfants… c’était juste un petit con. » ca m’fait sourire, l’audace qu’il a eu d’ailleurs, ce petit con. « J’ai fais une fausse couche, une fois. » que je lâche alors qu’en réalité, j’en ai jamais parlé à personne, même pas à Swann. « Je savais même pas que j’étais enceinte, c’est arrivé assez vite. J’ai eu une période où j’ai toujours eu des cycles menstruels bizarres, du coup, des retards, ca me faisait pas si peur. Et j’te passe les détails… mais bon, y a eu un truc pas normal, j’ai du aller en urgence chez ma gynécologue et elle m’a dit qu’en effet, je venais de perdre un bébé…  c’était il y a quelques années. J’en ai jamais parlé à personne… parce que c’était pas voulu, parce que j’estime que c’était pas utile d’alerter tout l’monde et que ça n’a pas impacté ma vie plus que ça… et depuis, j’suis assez vigilante à ma contraception. » J’me rends compte que c’était peut être pas correct d’avoir rien dis à Swann, mais j’y pense pas plus que ça a cet évènement. Ca m’a un peu chamboulé sur le moment, mais c’est vite passé. « J’ai pas vu la moindre trace d’un enfant dans ta vie… c’est un choix ? » j’sais pas, j’me dis qu’il a plus de 40 piges lui aussi, j’me demande, si c’est voulu ou pas. Après, peut être qu’il a un enfant, qu’il m’en a jamais parlé et qu’il fait en sorte que j’le sache pas, que j’le vois pas.
Je me penche à nouveau, ramenant ma poitrine contre son dos et allongeant mes bras contre les siens. J’crois que le massage est terminé.
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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyMer 16 Sep 2020 - 1:53


Ses mains qui glissent le long de mon dos, ses lèvres qui caressent ma nuque et son bassin qui bouge contre mes fesses, c'est trop, vraiment trop pour que je résiste encore suffisamment. Alors j'opte pour faire redescendre la tension avec ma question sérieuse, et d'un autre côté, j'ai vraiment envie de connaître la réponse. Qui es-tu vraiment Noa ? Est-ce qu'elle a des mômes cachés ? J'en doute quand même, j'ai jamais vu aucune trace de guerre sur son ventre qui pourraient me laisser croire qu'elle ait déjà été enceinte dans sa vie, mais peut-être qu'elle a fait le nécessaire après l'accouchement, j'en sais rien en fait. J'en sais rien, mais je suis curieux, j'ai envie de savoir si elle en a, et si elle en veut un jour. Enfin... C'est peut-être un peu tard aujourd'hui pour elle. « J’ai pas d’enfant non… » J'avais donc vu juste. Elle continue toujours le merveilleux massage pendant qu'elle se justifie un peu plus. « J’aime bien les enfants… c’était juste un petit con. » J'entends ses lèvres se retrousser, et ça me fait sourire à mon tour. Moi aussi j'aime bien les gosses, malheureusement. J'aurais pu me contenter de jamais pu en avoir, être comme tous ces bonhomme qui supportent pas les gamins, mais je fais malheureusement partie de l'équipe qui les aime mais qui n'a pas pu en avoir. Peut-être dans une autre vie, qui sait. « J’ai fais une fausse couche, une fois. » Sa révélation sort un peu de nulle part, et sur le coup, je sais pas trop où me positionner. C'est peut-être la raison pour laquelle elle a jamais voulu avoir de gosses finalement. Enfin, elle en veut ou elle en veut pas ? Je dois m'être un peu crispé parce que je la sens masser un peu plus fort pendant qu'elle m'explique ce qui s'est passé. Je devrais pas être sous le choc, ça arrive les fausses couches, mais je me sens mal pour elle. Je me doute que perdre un bébé, c'est jamais facile. Elle venait de se confier à moi, et je suis apparemment la seule personne à le savoir. Même l'homme avec qui elle était à l'époque n'a pas eu vent de cette histoire ? "Hm... Je suis désolé Noa", que je finis par dire, sans savoir quoi ajouter parce qu'elle me dit qu'aujourd'hui tout va bien. J'ai envie de me retourner pour la regarder, la prendre dans mes bras et lui caresser les cheveux, mais elle a pas l'air de vouloir me laisser faire : elle s'allonge de tout son corps sur mon dos. « J’ai pas vu la moindre trace d’un enfant dans ta vie… c’est un choix ? » Elle a bien vite retourné la question, et je peux même pas lui en vouloir de s'intéresser à cet aspect de ma vie non plus. Après tout, elle avait répondu avec honnêteté à mes questions, elle était même allée plus loin que ce que je pensais. "Non, pas de gamin en vue effectivement. C'était si facile que ça à deviner ?" que je lui demande, presque vexé. C'est pas la première personne à ne pas être étonnée, et ça me fout un peu les boules de voir que les gens me voient comme un grand gamin irresponsable incapable d'avoir des gosses. J'en voulais des gosses, moi. Et parce que je crois que je veux lui montrer cette facette de mec sérieux, justement, je continue à mon tour : "C'est pas un choix par contre, parce que j'ai toujours voulu en avoir pourtant des gosses, mais la vie en a apparemment voulu autrement." Je finis par bouger doucement pour lui signifier que je veux me retourner et m'allonger sur le dos. Elle se décale un bref instant avant de venir s'installer sur mon torse, sa main venant carresser ma poitrine velue. Ça me fait sourire, cette image de nous deux, surtout de moi qui prends le temps de m'intéresser à l'autre et qui m'autorise à me dévoiler aussi. J'aurais jamais pensé le faire à nouveau. "J'ai un filleul que je considère comme mon fils, ça compense un peu." Mais quand je vois le boulot que j'ai fait avec @Byron Oberkampf, je me dis que j'aurais fait un piètre père. J'ai rien vu alors qu'il se faisait maltraiter comme un chien, j'ai rien fait alors que j'aurais pu facilement foutre l'autre connard qui faisait office de beau-père derrière les barreaux. Finalement, c'est peut-être pas plus mal que j'aie pas eu à m'occuper d'un petit bout de chou sans défense. "C'est un chouette gamin, j'aurais adoré avoir un fils." Jouer au foot dans notre jardin pendant que ma petite femme nous regarde avec amour à travers la fenêtre, lui apprendre à bricoler, à bidouiller sa voiture ou son scooter, à lui donner des conseils pour des problèmes de cœur, et surtout, être son super héros. Oh oui, j'aurais adoré avoir un fils. "Est-ce que tu voulais des enfants, toi ? Après ta fausse couche, je veux dire ? Ou même avant, en fait ? Enfin, juste, est-ce que tu voulais des enfants ?" Je suis super maladroit dans le choix de mes mots, et je me rends même pas compte que je pose les questions au passé. Peut-être qu'elle en veut toujours des gamins aujourd'hui. J'espère juste qu'elle m'en voudra pas.
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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyLun 21 Sep 2020 - 16:56


Ca sortait de nulle part cette révélation, je sais même pas pourquoi j’en parlais alors que j’en avais jamais touché un mot à personne. Alors que jusqu’à présent, j’avais jamais ressenti le besoin d’en parler mais peut être qu’avec Greg, j’avais une envie de transparence. Ou c’était peut être aussi un moyen d’amener d’autres choses sur la table, de lui permettre à son tour de s’ouvrir et de m’en dire plus à son sujet. Une sorte de donnant-donnant. C’était pas du tout de la manipulation, parce que j’avais pas la sensation de l’arnaquer en lui révélant cette histoire qui m’était intime, même si j’avais jamais eu le besoin de le dire, maintenant que j’avais posé des mots sur ce qui n’était pour moi qu’une anecdote, ça me semblait tout de suite plus important. Et j’me rends compte que vraiment, j’étais bien attachée à Greg, que cette connexion que j’avais ressentie depuis le premier contact au speed dating était toujours présente et que ce que je pouvais ressentir pour lui prenait de plus en plus de place. Que si j’étais prête à me dévoiler toujours plus, c’est parce que j’étais prête à aller toujours plus loin avec lui. Que j’avais envie de plus, toujours plus… pourtant, j’osais rien dire, j’osais pas être trop sérieuse sur ce sujet, j’avais si peur que ce soit pas réciproque, que pour lui, c’était un passe-temps comme un autre – même si j’avais la sensation qu’il était quand même accroché à moi aussi, mais je savais pas dire si c’était pour me rassurer ou si c’était vraiment le cas. J’avais appris que mettre carte sur table ne m’avait pas forcément aidé avec Andy et que ça nous avais mis tous les deux dans une relations dont ni l’un ni l’autre n’avait finalement envie. Alors être dans cet espèce de déni – un faux déni – ca m’permettait peut être de gagner du temps. J’redoutai sans doute le jour où Greg allait me dire que le jeu était terminé mais en attendant, j’voulais juste profiter de lui et profiter de ce sentiment de bien-être total quand j’suis avec lui.
Greg était toujours du genre à esquiver les questions que j’lui posais quand il s’agissait de sa vie personnelle, de son passée, de choses privées. Ca renforçait aussi mes doutes sur ce qu’il pensait de nous deux. Alors, de temps en temps j’essayais de lui renvoyer la balle à nouveau. Qui ne tente rien à rien. C’était toujours sans grande conviction, mais pour une fois, on dirait bien qu’il se sentait suffisamment en confiance pour se livrer un peu plus. Peut être bien que mon massage lui permettait vraiment de se détendre... « Non, pas de gamin en vue effectivement. C'était si facile que ça à deviner ? » je souris dans son dos, pas que ce soit facile à deviner, puisqu’il était toujours très mystérieux, mais c’est vrai qu’il en avait vraiment jamais parlé et qu’il y avait aucune trace de la présence d’un môme ou même d’un ado dans sa vie. « C'est pas un choix par contre, parce que j'ai toujours voulu en avoir pourtant des gosses, mais la vie en a apparemment voulu autrement. » ca par contre, j’trouve ça triste. Enfin… en même temps, il était pas si vieux, c’était pas non plus une fatalité. J’me laisse glisser à côté de lui, mais reste blottie contre son torse, ne voulant pas perdre une miette de ce moment, comme si ça allait pas se reproduire avant longtemps. « J'ai un filleul que je considère comme mon fils, ça compense un peu. » je prends les infos, un filleul, j’me dis que le jour où j’aurai le droit de faire sa rencontre, peut être que ce sera significatif pour nous deux. Pour le moment, il cloisonne bien trop, comme si nos moments et nos retrouvailles étaient des moments privilégiés, dans une case, en dehors de son quotidien. « C'est un chouette gamin, j'aurais adoré avoir un fils. » j’suis sûre qu’il remplit son rôle de parrain de son mieux et j’suis sûre qu’il pourrait être un bon père. Personnellement, fille ou garçon, j’avais jamais eu de préférence, jamais réfléchit à la question en réalité. « Est-ce que tu voulais des enfants, toi ? Après ta fausse couche, je veux dire ? Ou même avant, en fait ? Enfin, juste, est-ce que tu voulais des enfants ? » je relève mes yeux pour aller accrocher son regard et embrasser son menton avant d’aller retrouver ses lèvres un court instant avant de lui répondre à mon tour. Mon cœur s’est un peu trop emballé au contact de nos lèvres, mon cœur s’est un peu trop emballé tout court après qu’il se soit livré. Ca m’fait plaisir, c’est con, mais ca m’fait sentir un peu mieux. « J’ai jamais cherché à avoir des enfants jusqu’à présent, parce que j’ai jamais eu le temps d’avoir une relation suffisamment sérieuse pour aborder l’sujet. » Swann, Andy, Jax ou encore Coni, même si j’ai tendance à m’emballer souvent trop vite, j’me rendais bien compte que c’était pas le bon moment ou même les bonnes personnes. Je sais juste que le temps passe, que j’approche la quarantaine et que j’me vois pas finir ma vie sans avoir eu d’enfant finalement. J’ai pas du tout envie de forcer l’destin, advienne que pourra… on verra où l’avenir me mène. « J’espère que ça arrivera. » Je scrute la moindre réaction de sa part : est-ce que ces quelques mots allaient lui faire peur, est ce qu’il se disait que j’attendais de lui qu’on fonde une famille ? J’ai l’impression que c’est pas dans ses plans, qu’il pense peut être avoir loupé le coche et que maintenant, c’est trop tard pour lui. En même temps, notre relation est si jeune que c’est pas un sujet à aborder, que c’est pas le moment de voir trop loin dans l’avenir. J’fais un vrai blocage pour lui dire à quel point j’suis attachée à lui parce que j’attends juste un signe de sa part pour aller plus loin et j’ai pas envie que ça capote parce qu’il va flipper à cause d’une histoire de gamin alors que y a pas de pression de mon côté. Qu’il y a pas de raison de se projeter, j’en demande vraiment pas tant – même si ca s’pourrait bien que j’me vois vraiment être à ses côtés pendant longtemps encore… mais j’ai conscience de la précarité de notre relation, que c’est encore fragile, qu’on a besoin- Ok, j’ai besoin – de preuves encore. « J’suis sûre que si t’avais eu une fille, tu serais du genre à flipper tout l’temps pour rien, à vouloir la fliquer pour savoir avec qui elle sort et tu mènerais ton enquête pour t’assurer que les personnes qu’elle fréquente soient pas des délinquants. » que je m’amuse, préférant dériver doucement le sujet sur un ton moins sérieux.
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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyVen 25 Sep 2020 - 21:56


Je me dévoile à mon tour pour être sur un pied d’égalité avec elle : elle m’a annoncé avoir fait une fausse couche et n’en avoir parlé à personne, je pouvais au moins lui dire que j’avais pas de gamin mais un filleul, non ? C’est pas comme si je lui dévoilais toute ma vie non plus, c’est pas comme si je lui expliquais mes peines de cœur et les raisons pour lesquelles j’ai plus voulu m’attacher, c’est pas comme si je lui disais que je suis un putain de gros canard quand je suis en couple parce que j’ai besoin qu’on m’aime ? Qu’on m’aime ? C’est possible ça, d’ailleurs ? Je sais pas trop, mais Noa a pas l’air de vouloir partir. Elle s’enfonce d’ailleurs davantage au creux de mon bras, se blottit contre moi, comme si elle se sentait privilégiée d’avoir ce genre de révélations sortant de ma bouche – et au fond, elle l’est, oui. Je me confie rarement à ce sujet. A qui de toute façon ? Amos ? Il sait déjà à quel point je suis déçu de ne pas avoir pu être un père. Marius ? Il sait aussi à quel point j’ai souffert de mes relations. A quoi bon parler de tout ça quand son entourage est déjà au courant sans même que des mots aient eu besoin d’expliquer le tout ? Et pour éviter que Noa me pose davantage de questions sur toutes ces concessions, je lui retourne la question, je lui demande (maladroitement, certes, mais tout de même) si elle veut des enfants, si elle en a déjà voulu. « J’ai jamais cherché à avoir des enfants jusqu’à présent, parce que j’ai jamais eu le temps d’avoir une relation suffisamment sérieuse pour aborder l’sujet. » Elle va quand même pas me dire qu’à son âge, avec son physique et sa personnalité toute mignonne, elle a jamais connu quelque chose de sérieux ? Peut-être que c’est ça en fait, elle est trop gentille. Est-ce qu’elle s’est faite bouffer dans ses anciennes relations ? Est-ce que c’est pour ça qu’elle a rampé derrière moi pendant des mois pour que je daigne l’accepter un peu plus à chaque fois ? Qu’elle demande jamais rien à mon propos parce qu’elle a peur que je l’envoie chier ? Est-ce qu’elle a été dans des relations abusives ? Oh Noa, ma pauvre Noa, j’espère sincèrement que c’est pas le cas. Elle mérite absolument pas tout ça, elle mérite juste quelqu’un qui prenne enfin soin d’elle. J’en suis capable, moi ? De lui donner ce dont elle a besoin sans la blesser ? D’être présent pour elle ? J’en ai envie en tous cas, pour la première fois depuis des années j’ai envie d’être quelqu’un sur qui on peut compter, et c’est déjà un grand pas sur lequel je devrais me focaliser. Oui Greg, c’est ça, focus. T’en es capable.

« J’espère que ça arrivera. »

Que quoi arrivera ? Qu’elle sera dans une relation dans laquelle elle trouvera sa place, suffisamment pour pouvoir parler de la potentialité d’avoir un enfant ? Ou qu’elle aura un enfant ? Elle me perd, je m’emballe, je sais pas quoi dire ni quoi penser. On en est pas encore au stade des enfants, ça fait quelques mois qu’on se fréquente, quelques semaines qu’on passe quasiment toutes nos soirées chez l’un et chez l’autre, mais est-ce qu’on en est déjà au stade de parler des enfants ? C’est vrai qu’on commence à se faire vieux tous les deux. J’ai 44 ans, je pensais avoir tiré un trait sur le fait de devenir père, mais est-ce que cette possibilité peut être à nouveau remise sur le tapis ? Je sais même pas si elle se projette avec moi finalement. Sans doute, en fait, puisqu’elle m’avait affirmé ne plus vouloir perdre de temps dans des relations qui ne mènent à rien. C’est beaucoup trop tôt pour réfléchir à ça Greg. Oui mais en même temps je me fais vieux. Être père à 45 piges c’est vieux. J’aurais 65 ans quand il aura la vingtaine, putain, 65 ans. Si j’en veux un de gosse, faut songer à m’y mettre tout de suite. J’en veux un ou pas ? Avec Noa ? Je me rends compte que je souris bêtement rien qu’à l’idée de savoir que je pourrais potentiellement être père, le père des gosses de Noa, et je tente tant bien que mal d’effacer cette expression béate de mon visage avant d’effectuer une grosse inspiration. Quelle mouche m’a piqué bordel ? Y’a 6 mois, j’envisageais même pas de pouvoir me caser sérieusement ; j’avais déjà la fin de ma vie de tracée : seul avec mon chien.

J’ai toujours pas répondu, je sais pas si Noa attend une quelconque réponse de ma part. Elle a peut-être voulu combler le blanc en enchaînant : « J’suis sûre que si t’avais eu une fille, tu serais du genre à flipper tout l’temps pour rien, à vouloir la fliquer pour savoir avec qui elle sort et tu mènerais ton enquête pour t’assurer que les personnes qu’elle fréquente soient pas des délinquants. » Cette fois-ci, je me marre à sa connerie. « Nonnnn, tu crois que je serais le genre de papa poule complètement protecteur envers sa fille ? » que je lui demande en prenant un air faussement choqué en baissant les yeux pour la regarder. « Ouais, bon, j’avoue, je pense aussi que j’aurais été comme ça. On touche pas à ma fille sans mon accord. Toute façon, les p’tits gars auraient eu trop peur de l’approcher en sachant que son père est lieutenant. » Et parce qu’on est partis sur des scénarii qui n’existeront sans doute jamais (quoi que…), je continue moi aussi dans la lancée : « J’ai pas envie d’avoir le rôle du parent chiant par contre, si j’ai une fille que je surprotège, faudra que tu compenses avec une autorité naturelle que tu devras développer. » Est-ce que j’ai bien dit "tu" ??? EST-CE QUE J’AI BIEN DIT "TU" ??? A quel moment est-ce que le "tu" est sorti tout seul ? Et parce que je sais pas du tout comment rattraper le truc, je me râcle bruyamment la gorge avant de me dégager de son emprise pour me lever. « Tu me rejoins dans la douche ? » Oui parce que l’huile de massage c’est gras, c’est juste pour ça, certainement pas pour me passer sous l’eau froide pour me remettre les idées en place.
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Message(#) Sujet: Re: Greg&Noa #6 Greg&Noa #6 EmptyDim 27 Sep 2020 - 11:39


J’observe. J’attends. Je flippe. Je sais pas ce qu’il me prend à être si concrète ces derniers temps. Alors que jusqu’à présent, j’avais jamais rien envisagé de sérieux avec personnes, l’idée même d’avoir des enfants un jour m’avait jamais effleuré l’esprit – jusqu’à ces derniers mois. J’avais beau me sentir bien avec mes exs, être folle amoureuse, j’étais jamais dans un mood pour me projeter, pour voir plus loin que le bout de nos nez. Plutôt dans des relations que je voulais exclusives sans vouloir n’y intégrer personne d’autre et ça voulait aussi dire, ne pas vouloir y intégrer d’enfant, de chat ou même de chien, pas même un poisson rouge. Rien. La, y avait déjà un inconnu à notre équation, y avait Doowap. Il était bel et bien présent et j’étais déjà presque aussi accro à lui qu’à Greg. J’avais pris le packaging et j’acceptais sans broncher qu’il soit le fidèle ami de mon petit ami. J’sais pas pourquoi j’peux m’emballer à m’dire que j’serai pas contre à former une petite famille avec Greg, même si c’était pas maintenant, j’suis pas prête à ça, clairement pas et c’est bien trop tôt pour ça. J’avais encore besoin qu’il fasse ses preuves, parce que même si tout se passait très bien entre nous, je pouvais pas m’empêcher de penser de temps en temps qu’il avait couché avec Sienna et je redoutais vraiment la diffusion de ROA. Et j’avais l’impression d’être injuste avec lui, parce qu’il avait pas fait un seul faux pas depuis, qu’il était juste parfait sur toute la ligne et que même quand il grogne parce que son taf l’emmerde, j’ai qu’une envie, c’est d’être avec lui pour tenter de le réconforter – et j’ai comme l’impression que ça marche un peu. J’sais que ça finira par aller, que j’finirai bien par passer au dessus de ça. Du moins, je l’espère et franchement, pour que ça passe le plus vite possible, j’aimerai juste un signe de sa part : sur ce qu’il pense de nous aujourd’hui, ce qu’il pense d’un futur nous.
Un sourire. Ses dents qui apparaissent entre ses lèvres qui s’étirent. Je m’attendais pas à ça de sa part, je m’attendais pas à une réaction positive – j’aimais penser que c’était positif en tout cas. Mais puisqu’il disait rien, j’enchainais, changeant de sujet, enfin, je rendais le sujet moins intrusif, moins pesant. Et puisque je le fais rire, je suppose que c’est pari gagné. « Nonnnn, tu crois que je serais le genre de papa poule complètement protecteur envers sa fille ? » le ton qu’il emploi répond à sa propre question, lui-même en était persuadé et moi, j’le regarde avec mon air bête et mes étoiles dans les yeux, juste parce qu’avant ça, il avait souri. « Ouais, bon, j’avoue, je pense aussi que j’aurais été comme ça. On touche pas à ma fille sans mon accord. Toute façon, les p’tits gars auraient eu trop peur de l’approcher en sachant que son père est lieutenant. » c’est clair, que le statut du flic, ca impression direct. « J’ai pas envie d’avoir le rôle du parent chiant par contre, si j’ai une fille que je surprotège, faudra que tu compenses avec une autorité naturelle que tu devras développer. » Que je compense ? Que je devrais développer ? MOI ?! LUI ET MOI ? Sa remarque me fait un peu redresser tant je m’attendais pas à ce qu’il m’inclue dans ce genre d’hypothèse. Je sais qu’on ne fait que fabuler, que fantasmer sur des et si mais même dans ses et si, j’étais dans l’équation ! Faut que j’reste calme, parce que clairement, je sens mon cœur qui s’emballe et là, va falloir qu’il trouve une parade parce qu’il me laisse sans voix et sans être capable de rebondir sans faire une boulette, sans paraitre hystérique. J’ai peur d’être à côté d’la plaque complet, de pas comprendre réellement ce qu’il veut dire, si ca s’trouve, il dit ça juste comme ça, comme il aurait dit ça à n’importe qui… pourquoi c’est si compliqué de lui poser des questions ? Pourquoi j’ai toujours peur d’être maladroite ou d’être trop franche ? Pourquoi ma franchise devrait lui faire peur aussi ? Et pourquoi, j’ai si peur de le voir filer entre mes doigts ? Et là, il me glisse entre les doigts en s’extirpant du lit, se hissant à l’extérieur, j’ai l’impression qu’il lit dans mes pensées et qu’il cherche juste à me fuir maintenant ? MAIS POURQUOI JE FLIPPE AUTANT BORDEL ? « Tu me rejoins dans la douche ? » ok. Donc, si on file sous la douche, là, s’il me propose de venir avec lui, c’est qu’il me fuit pas, n’est-ce pas ? Si non, il aurait très bien pu aller se laver sans moi et me laisser galérer dans son lit sans capter ce qu’il venait de se passer … Je captais toujours pas d’ailleurs, mais au moins, j’allais pouvoir me changer les idées avec une bonne douche. Je sortais à mon tour du lit, avais l’envie et le besoin de retourner contre lui un cours instant, sans rien ajouter, juste le retrouver, me rappeler le goût de ses lèvres avant de le suivre jusqu’à sa salle de bain. J’crois que c’est moi qui allait avoir besoin d’un massage pour me détendre à présent et pour faire comprendre à mon corps que c’était pas la peine de se raidir autant à chaque coup de stresse que j’me foutais sans raison, parce qu’on allait vraiment pas devenir potes à force !
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