« des zombies en veux-tu en voilà »    dylane bradford & elias sanders

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C’est triste à dire mais ils iront à leur perte c’est certain, Elias parvient à le pressentir, parce que c’est une évidence si flagrante que la question de savoir pourquoi et surtout comment ils peuvent encore survivre à ce monde, reste intacte dans sa cervelle. Il est loin d’être con le flic, il sait la chance qu’il a d’être en vie, de s’être toujours sorti de la misère quand il ne sait même pas si à l’autre bout du monde – où réside Freya, si le monde est tout autant dévasté. Mais apparemment c’est pas mieux ailleurs. Lui n’a jamais voulu quitter son Australie chéri. Il a décidé de survivre ici, ou d’y périr. Et maintenant qu’elle est rentrée dans sa vie, qu’elle panse ses blessures, ses douleurs il se sent comme plus vivant qu’avant. Plus vivant que quand le monde tirait une gueule bien meilleure, triste contradiction. Sa main dans celle de Dylane, son cœur qui bat plus intensément quand il s’octroie un regard en sa direction, et ce sourire qui ne disparaît plus de ses lèvres. Qu’importe la douleur que ça lui procure, ses tonnes de questions, il a besoin de sa compagnie pour se sentir… Lui, à présent. Ses doigts qui s’entremêlent aux siens et qui ravive cet amour passionné, pour autant qui lui échappe entièrement alors qu’il fronce les sourcils quand il sent un truc attirer Dylane. « On va vite le savoir. » Il soupire Elias, il sait combien le danger est omniprésent, et on dirait qu’elle fonce sans réfléchir, aux points où ils en sont de toute évidence… « Ils ont fait une sorte de potager on dirait, » qu’elle lui avoue en se retournant vers lui, alors qu’elle est déjà dans la pièce. Elias sent une odeur étrange et sa main vient chercher celle de sa copine, à l’affût de tout. Son côté flic sûrement, et protecteur qui reprend le dessus. Quand il aperçoit finalement des pieds gisant sur le sol et cette odeur qui vient de plus en plus dans ses narines. « Dylane, recule… » Il ordonne, sans réellement voir de signe propice à une guerre certaine alors qu’il recule, obligeant Dylane à reculer avec lui. Leur curiosité aura leur peau, il en est persuadé maintenant. « Prend quelques légumes je garde tes arrières… » Qu’il dit le flic, avant de prendre son flingue et de le charger de plusieurs balles avant que la tempête débarque.

WIN : Dylane a le temps de ramasser ses légumes et de les mettre dans son sac mais au moment de se tourner, Elias est confronté à un zombie pas amical ! Ils parviennent à quitter la pièce de justesse mais le zombie les suit.
So Close : elle ramasse quelques légumes quand un zombie les enferme dans la salle, fermé à double tour.
Fail : elle n'a même pas le temps de ramasser un seul légume, qu'un zombie explose la table et les légumes avec, et que son attention est entièrement dédié vers ses deux chairs fraîches ! Cette fois ils ne pourront plus lui échapper.

 « des zombies en veux-tu en voilà »    dylane bradford & elias sanders

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Jamais Elias n’avait présagé une telle misère dans son monde, il n’y avait plus d’autres possibilités que de survivre dans un monde déjà néfaste, et Sanders avait bien du mal à comprendre, à saisir comment on continue de vivre dans un monde pareil. Il faisait son possible mais il avait beaucoup de peine, sa vie d’avant n’existait plus. Elle n’avait jamais existé réellement, si Dylane était rentré dans sa vie depuis l’annonce de l’apocalypse, il ne lui empêchait pas regretter parfois sa vie d’avant. Pas son côté dragueur, mais son boulot, sa cousine et sa sœur. Il ne les a plus jamais recroisés depuis ce jour, comme si elles n’avaient jamais exister. « Il a du se suicider » Cherchait-elle à se rassurer ? Sans aucun doute et il ne serait pas là pour casser le délire, alors il se contente juste d’hocher la tête. Elle avait une manière bien différente et largement plus sympathique que le flic de voir les choses, avec cette innocence flagrante à cet instant, mais Elias n’est pas dupe. Et son corps ne montre pas spécialement de signe de suicide. Il n’y a pas de corde à son cou, ni de révolver pas loin. Juste des traces sur son corps, du sang séché et il était immonde. C’était pas un beau cadavre malgré la fraîcheur de la pièce qui aurait dû le préserver. Elias affrontait ce corps immobile sans tourner son visage comme pour faire face à cette réalité qui l’attendait. Qui les attendait, si bien qu’il avait cherché à cacher le regard de Dylane. Voulant la protéger de ce malheur comme si ça lui était possible. Il ne trouva rien à répondre, pressé de refermer cette porte et de laisser ce cadavre loin derrière eux, comme si il était possible qu’il revienne à la vie juste pour leur pourrir l’existence. Elle n’a même pas le temps de se retourner pour le prévenir, que la porte claque, Elias essaye de l’ouvrir mais elle est bien lourde que ses muscles faut être réaliste ! « Fais chier ! » Il se relève légèrement en haussant les épaules, sans doute. « J'aurais jamais du ouvrir cette porte. » Il n’est pas d’accord et répond négativement d’un signe de tête, « Dy’ ne dis pas ça… » Il s’approche d’elle avant de la prendre dans ses bras et de déposer un baiser au coin de ses lèvres. L’important c’est qu’ils ne soient pas séparer, le reste n’a plus aucune importance pour lui. Il tente de lui faire retrouver le sourire, avant de soupirer alors qu’elle cherche un moyen de sortir d’ici, et il suit son regard pour se retrouver à fixer cette fenêtre en hauteur. « On va déplacer la table et je vais t’aider à passer par la fenêtre. » Et il voit bien son regard sur lui mais ils n’ont pas le choix…

WIN : Ils arrivent à déplacer la table à deux. Dylane parvient à grimper par la fenêtre aidée par Elias qui l'a aidée à grimper. A son tour maintenant, rien de moins sur...
So Close : Ils arrivent à déplacer la table mais Dylane a dû mal à passer son popotin par la fenêtre. La chute risque d'être terrible !
Fail : La table ne se déplace pas, c'est bien trop lourd et Elias tente de porter Dylane jusqu'à la fenêtre mais il la lâche si prêt du but, et se blesse en tombant, alors que la porte s'ouvre à cause du bordel... Des zombies débarquent !

L'apocalypse ... La fin du monde ... Tellement de films ont été fait sur ce thème qui paraissait irréaliste, loin d'eux. Dylane a toujours cru que tout ça arriverait mais dans des centaines d'années et pas qu'elle le vivrait. Et pourtant, elle est là dans ce monde qui n'est plus avec Elias à ses côtés. Triste ironie de savoir ce que c'est cette déchéance qu'il a fallut pour qu'ils se rapprochent. Est ce qu'elle est heureuse ? Qu'il soit à ses côtés et vivant oui ... Mais pour le reste on repassera. Ce corps dans cette pièce, elle veut croire que c'est un suicide, elle veut se convaincre que le danger n'est pas présent pendant quelques infimes secondes et pourtant, elle sait au fond d'elle qu'il est omniprésent. Qu'à tout moment, leurs vies peuvent leur être arrachées. Tout ce qu'elle avait à faire, c'était mettre des légumes dans ce sac et partir. Ils devaient remonter et profiter, si on peut dire ainsi, de quelques jours de répit supplémentaire. Mais non, ce mort-vivant les a enfermé à leur triste sort. Elle s'en veut la brune. C'était son idée de venir dans cette pièce. Son poing tapant sur la table, elle se maudit elle-même. « Dy’ ne dis pas ça… » Les bras du flic viennent l'entourer et ça lui fait du bien. Il est le seul à savoir l'apaiser et il l'était bien avant tout ça, seulement elle ne voulait pas l'avouer. Un léger sourire se pose sur ses lèvres suite à ce petit baiser. Tout en restant contre lui, son regard cherche un issue et cette fenêtre est la seule qu'ils ont. Seulement, elle n'est pas à leur disposition.  « On va déplacer la table et je vais t’aider à passer par la fenêtre. » De suite, son regard se tourne vers lui. « Non, je sors pas sans toi » Mais le flic ne lui laisse pas le choix ce qui la fait soupirer. Il bouge la table et bien malgré elle, elle monte dessus pour atteindre la fenêtre. De toute façon, si elle arrive à atteindre le jardin, elle fera tout pour qu'il arrive à son tour. Hors de question qu'elle s'en sorte et pas lui. La fenêtre n'est pas grande et même si la brune est un poids plume, son corps bloque. « J'y arrive pas. » Et pourtant elle essaye tant bien que mal.Elle est inquiète la brune et pas qu'un peu. «  Je ferais le tour pour venir t'ouvrir la porte si j'arrive à passer» Il pouvait râler, il savait très bien qu'elle le ferait. Jamais, elle ne le laisserait tomber. Car si elle était son essentiel, il était le sien. C'était eux deux ou aucun. Elle prend appuis sur ses bras mais vacille. La chute est inévitable.

Win : Elle tombe sur ses fesses et rien de casser mais la seule issue semble désormais compromise et le bruit attire les zombies qui se sont posés devant la fenêtre.
So close : Elle tombe sur le cadavre ... Il se réveille et tente de la mordre. Elle se bouge à temps mais se fait griffer tout de même. Son regard se lève vers Elias. Une griffure profonde peut infecter et elle n'ose pas regarder l'état de son bras.
Fail : Elle tombe de façon dangereuse et se pète la cheville. Elle veut qu'Elias parte sans elle, par cette  fenêtre car elle ne sera plus qu'un poids de plus dans sa survie.

 « des zombies en veux-tu en voilà »    dylane bradford & elias sanders

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Il est réaliste Elias et il sait bien que la fin de tout est proche, mais c’est tellement ironique qu’ils soient encore en vie, eux deux, main dans la main. Assez étrange comme constat mais le flic semble prendre du recul et y voir comme quelque chose de bénéfique pour eux. C’est sans doute un signe, qu’il voit et il prend conscience que c’est ce monde, aujourd’hui qu’ils devront affronter à deux. C’est quelque chose qu’il n’a jamais su faire, porter un regard bienveillant sur une autre femme que sa sœur et sa cousine, mais il semble y parvenir, alors qu’à mesure les jours passent, cette liaison semble être plus forte que ce qu’il aurait parié. Mais il ne veut pas se laisser influencer, ni même y songer de trop, de peur qu’on lui reprenne tout. Vivre dans le secret, c’est ça qui fera leur force dans ce monde. Un moment de détente, sans doute le dernier, alors que l’idée de se séparer d’elle ne semble pas faire l’unanimité, mais dans cette salle Elias sait que l’issue serait fatale. Les zombies vont venir d’un instant à l’autre, ils sont bien trop nombreux et l’issue est fatale. Ils ne parviendront jamais à remonter en haut, il n’aura jamais assez de balles sur lui, si bien que leur tirer sur eux ne les tue même pas. « Non, je sors pas sans toi. » Qu’elle dit alors qu’elle l’aide à déplacer la table et elle monte sans se retourner vers lui, c’était ce qu’il voulait, ce qu’il lui avait demandé. Il espérait que là-haut elle s’en sorte… Il continuerait à veiller sur elle. « J'y arrive pas. » Il met toutes ses forces, mais elle ne parvient pas à sortir de là. « Un petit effort Dylane. » La toute dernière qu’il lui demandera, « je ferais le tour pour venir t'ouvrir la porte si j'arrive à passer » Mais la chute est inévitable, il se précipite vers elle, lui tendant la main, « tu t’es pas fait mal ? » Qu’il demande, alors qu’elle fait non de la tête, mais il a à peine le temps de fermer la fenêtre, les zombies restent un long moment devant, avant que Elias réalise que le champ est libre. Il réveille Dylane et la fait monter par la fenêtre, cette fois, elle doit passer par cette fenêtre, elle doit fuir où ils mourront tous les deux. Et à choisir ce sera lui, il ne laisse pas vraiment d’autre option. Il l'embrasse une dernière fois et il sait pourquoi il fait ça, elle ne lui pardonnera pas, mais elle finira un jour par comprendre. Son visage, et ses mains à l’extérieur, le reste du corps qui se débat dans le vide alors que ses mains la pousse par les fesses, elle finit par se retrouver de l’autre côté. « Je t’aime Dylane, va te cacher… » Un ordre, une supplication peu importe, l’important c’est qu’il l’écoute, mais il na guère le temps de se reposer, qu’il est obligé de tenir la porte, qui tremble, qu’on tente en vain d’ouvrir. Il se débat Elias, charge pour une dernière fois son flingue. Bientôt la délivrance après ses mois de lutte acharnée. La nourriture aura eu raison d’eux…

WIN : Elias est propulsé à l'autre bout de la pièce alors que la porte en fait de même, Dylane hurle, il finit par se tirer une balle pour ne pas devoir à subir le même sort que ses zombies.
So Close : Il se débat sous les coups de la porte qui est secouée de toute part, mais les zombies sont prêt à tout, ils finissent par rentrer et si Elias se défend, il finit par devenir l'un des leurs, quand il est mordu.
Fail : La porte lâche et Elias n'a même pas le temps de se défendre qu'il est déjà mordu à plusieurs reprises. Il hurle mais rend son dernier souffle alors qu'il perd beaucoup de sang.

Tous leurs proches ont péri sous leurs yeux ou presque. Et encore c'est la partie la moins difficile. Le pire a été de voir ceux qui se transformaient et devoir mettre une fin soi-même. Tirer sur la détente n'est point un geste facile. Dylane n'a pas eu à le faire car Elias l'a fait pour elle. Il voulait pas qu'elle soit obligée d'accomplir cet acte. Maintenant, il n'y a plus qu'eux et les rares survivants qu'ils ont croisés. Cette maison est devenu leur petit château le temps de quelques jours. Mais fallait que Dylane veuille aller dans cette cave. La nourriture manquait, fallait trouver une solution et dehors n'aurait pas été mieux, pire peut-être même. Sortir sans lui, elle veut pas. Seulement elle a pas d'autres choix que d'essayer. Première tentative ratée, elle se retrouve à même le sol. « tu t’es pas fait mal ? » Elle hoche la tête négativement alors que son regard se dirige vers leur seule issue maintenant bloquée par des zombies. Elle soupire la brune et vient poser son dos contre le mur. Elle ferme un petit moment les yeux se disant qu'ils sont bloqués là. Le temps passe et Elias vient la réveiller. Ses yeux se lèvent sur lui alors qu'il lui indique que le champ est libre. Quelque chose se fait ressentir en elle, une sorte de peur, une angoisse mais elle arrive pas à déterminer ce que c'est et quand ses yeux se posent dans deux d'Elias, c'est encore pire. C'est quand il vient lui offrir un dernier baiser qu'elle saisit. Elle secoue la tête négativement sans que les mots puissent sortir. Mais il est têtu Elias et il l'a toujours été. Sans la laisser riposter, il la fait monter sur la table. Elle mord se lèvre et tourne son visage vers lui. «  Je reviendrais «  Qu'elle souffle telle une promesse qu'elle lui fait. Jamais, elle ne pourrait l'abandonner. Non jamais. Son corps se hisse à travers la fenêtre, le flic l'aide et elle passe enfin de l'autre côté. « Je t’aime Dylane, va te cacher… » Son regard se brouille quelque peu. «  T'as pas le droit de me dire ça maintenant «  Elle se mord la lèvre. «  Je t'aime aussi Elias » Dit-elle en laissant rouler une larme sur sa joue comprenant l'évidence de ses mots. Il peut pas la laisser, pas maintenant. Non, elle doit trouver une solution alors oui, elle décide qu'elle fera le tour de la maison peu importe les dangers et viendra le chercher. Mais à peine a-t-elle fait quelques pas qu'elle entend des coups de feu. Aussitôt, elle fait demi-tour mais dés que son regard est de nouveau rivé sur cette fenêtre, elle le voit se faire mordre. Un cri sort d'entre ses lèvres, un cri de douleur, de rage ... «  T'avais pas le droit » Ses jambes ne la tiennent plus et elle tombe à genoux sur le sol. Ses mains serrent l'herbe alors que les larmes coulent. Elle vient de perdre la seule personne qu'il lui restait, le seul qui lui a fait comprendre que les réels sentiments existent et que ça vaut le coup de se battre pour eux. Dylane prend une grande inspiration et finit par se lever. Ce qu'elle s'apprête à faire sera la chose la plus difficile qu'elle n'ait jamais du faire mais elle doit le faire pour lui. Ils se sont promis d'abréger les souffrances de l'autre si un tel cas devait se produire alors oui elle va faire honneur à cette promesse. La brune fait le tour avec prudence. Entrée dans la maison, elle se faufile dans la cave. Son coeur se serre quand elle voit Elias dans cet état. Son arme gît sur le sol. Avec son pied elle la touche et la fait glisser jusqu'à elle, c'est sa seule chance avant que les zombies ne la remarque. L'arme, son arme, est désormais entre ses mains. Elle la lève et vise la tête d'Elias, seul moyen de mettre fin à ses jours. «  Je t'aimerais pour le restant de ma vie » Ses yeux se ferment et elle tire. Il s'écroule sur le sol mais elle n'a pas le temps de s'attardé que les autres monstres sont à l'affût du bruit qu'elle vient de faire. En courant, elle remonte les marches et ferme la porte de cette maudite cave. Dylane s'en va dans la cuisine et allume le gaz qu'elle laisse s'échapper dans toute la maison. Cela fait, elle sort et une fois assez éloignée, elle allume un briquet qu'elle lance en direction de la maison. L'explosion la fait se protéger le visage. Son regard se porte une dernière fois sur ce lieu qui a été en quelques sortes leur petit coin de paix le temps de quelques jours. «  Je vais vivre pour toi, pour nous ! Je te le promets » Dit-elle avant de tourner les talons et de partir.