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 No one told you life was gonna be this way - Willèle

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Message(#) Sujet: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyMar 14 Avr 2020 - 15:57


♛ No one told you life was gonna be this way
So no one told you life was gonna be this way. Your job's a joke, you're broke, your love life's D.O.A. It's like you're always stuck in second gear when it hasn't been your day, your week, your month or even your year, but I'll be there for you, when the rain starts to pour, I'll be there for you, like I've been there before, I'll be there for you. 'Cause you're there for me too

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Une longue journée de cours, quelques soupirs et roulements de yeux face à certaines questions de quelques élèves et me voilà en train de remballer mes affaires pour partir rejoindre Adèle au sixteen antlers à Spring Hill. J’aime mon travail vraiment je vous assure, mais quelque fois les étudiants me blasent vraiment. Oui ils sont là pour apprendre mais ils sont censés avoir un minimum de connaissances à avoir. Moi à leur place j’avais déjà lu des dizaines de livres regardé tout autant de reportages j’avais déjà énormément de connaissances en matière de paléontologie, géologie en histoire voire même en science tout simplement parce que je m’y intéressais vraiment et que je n’attendais pas d’aller en cours pour découvrir. J’ai toujours aimé apprendre de nouvelles choses, ce qui explique peut-être pourquoi le choixpeau a décidé de me placer à Serdaigle. Pourtant je vous assure que c’est pas la maison qui me plait le plus, j’aurais bien aimé qu’on me place à Serpentard, ils ont la classe et ils sont mieux représentés que les Serdaigle. Mais bon, je fais avec et j’assume ma maison.

Installé à une table de ce bar roof-top j’attends patiemment ma cousine, les écouteurs dans les oreilles et les yeux rivés sur mon écran de portable. Netflix, mon meilleur ami. Et c’est en regardant un épisode de Rick & Morty que je m’occupe en attendant l’arrivée d’Adèle. Quelque fois je ris et je souris comme un abruti devant cet épisode et je sais très bien que certaines personnes doivent me dévisager l’air intrigué en voyant qu’un mec se met à rire alors qu’il a les yeux qui fixent son écran de téléphone depuis plusieurs minutes. Mais le regard des gens ne m’a jamais dérangé bien au contraire, je m’en fiche un peu. Totalement, même. Je sais que beaucoup me prennent pour un gamin et ça serait encore prie s’ils savaient que ce qui me fait tant rire et sourire c’est un épisode de dessin-animé. Oui j’ai trente-et-un an et je regarde encore des dessins-animés que ce soit Rick & Morty ou les Simpson, American Dad, South Park, il y a pas d’âge pour aimer ce genre d’œuvre non ? Tout comme il y a pas d’âge pour être toujours passionné de dinosaures ou de jeux-vidéos. Chacun son truc, chacun ses passions. Moi je ne juge pas les personnes qui s’occupent avec de la peinture ou de la couture ? Pourtant je trouve ça d’un ennui à mourir mais si ça les amuse, tant mieux moi je m’en fous complètement. Voilà un point positif d’être un je m’en foutiste comme moi : on ne se prend pas la tête pour rien comme beaucoup trop de monde le fait. Et c’est seulement en voyant une silhouette s’approcher de moi que je daigne enfin décoller les yeux de mon écran pour les poser sur Adèle qui vient tout juste d’arriver et qui s’avance vers moi. Avant de dire quoique ce soit je regarde la durée restante de mon épisode ; cinq minutes. Devoir arrêter un épisode à si peu de temps de la fin, c’est frustrant. Vraiment. Mais c’est Adèle, ma cousine, et pour elle je peux bien faire ça. Alors je mets mon épisode en pause avant d’éteindre l’application Netflix et une fois les écouteurs enlevés et le portable posé sur la table je prends enfin la parole. « Cinq minutes. Il me restait plus que cinq minutes d’épisode. » Je lui dis, d’un air presque dépité mais en même temps légèrement amusé. Je la laisse s’installer tranquillement avant de la questionner sur le déroulé de sa journée. « Ça a été ta journée ? » Et ça m’intéresse vraiment sinon je ne prendrais pas la peine de lui poser ce genre de question. Parce que ma cousine c’est pas n’importe qui, je ne la vois pas simplement comme un membre de ma famille parmi tant d’autre. Elle est spéciale, elle est importante et c’est aussi un peu pour ça que nous vivons ensemble. Enfin en collocation avec d’autres personnes. Et je les adore les filles. Toutes. Mais quelque fois j’aime bien me retrouver seul avec Adèle, juste elle et moi. « Tu sais que tout à l’heure un étudiant a osé me demander les dates exactes de la période Jurassique ? » Je lui demande, bien que je sache qu’elle ne peut pas le savoir et qu’en plus elle doit très certainement s’en foutre comme quatre-vingt-dix pourcents de mon entourage. « Il pensait qu’elle avait commencée à - 240 millions d’années. Tu te rends compte ? C’est la base ça pourtant. » C’est aussi dans ce genre de moment que Lily me manque parce qu’elle s’y intéressait vraiment, elle. Elle m’aurait posé des questions à savoir pourquoi cette date semble être choquante pour moi. Pourtant je sais qu’Adèle n’est pas franchement intéressée par la paléontologie mais il fallait absolument que j’en parle, maintenant que c’est fait on peut passer à autre chose.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyLun 20 Avr 2020 - 17:58


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 « No one told you life was gonna be this way »  No one told you life was gonna be this way - Willèle 873483867   will dunham & adèle shephard


La vie d’Adèle Shephard n’a rien de bien extraordinaire, mais la jeune femme aime sa vie, et prend soin d’entretenir ses diverses relations qui la rende joyeuse. Depuis son arrivée à la coloc en septembre 2018, Adèle ne compte même plus ses soirées en compagnie de ses colocataires. Et elle ne remerciera jamais assez Will pour lui avoir ouvert sa porte, pour lui avoir proposé de venir emménagée chez eux. Elle était déjà à l’époque très proche de lui, mais il est vrai qu’au vu de la différence d’âge, le garçon s’est surtout concilié auprès de l’aîné. Fort heureusement, elle est devenue capitale dans la vie de son cousin, qui l’a assez tôt prit sous son aile, voulant lui faire partager son savoir et ses découvertes. Et il n’est pas rare d’entendre Will racontait tout un tas d’histoires sur la préhistoire – époque dont Adèle n’investit aucun intérêt propre, bien souvent elle hoche la tête, en guidant un  son audible qui sort de sa bouche, pour lui signifier qu’elle est toujours là. Mais tout le monde le sait, Adèle est cette passionnée dans l’âme, qui s’investit avant tout dans les vestiges humanitaires que dans un passif dont elle ne saurait trouver aucun besoin fondamentale pour son bien être personnel. Parlez-lui d’animaux, de chiens à adopter, de chats errants à castrer. Parlez-lui de ses animaux qui sont enfermés dans un laboratoire ou derrière les cages d’un cirque – maltraités sous la corde effleurant leur corps. Parlez-lui de ses animaux qui tournent en rond entre quatre grillages dans un parc animalier ou encore d’humains. De ses gens qui n’ont rien et que leur vie est détruite à cause d’un tsunami, ou d’un tremblement de terre. Et vous captiverez toute son attention – bien qu’éphémère, parce qu’à peine une solution trouvée qu’elle s’en va en trouver d’autres ailleurs. Elle est bonne vivante, et a ce besoin irrémédiable de bouger, de danser, de courir. Enfant on lui demandait si elle avait la bougeotte, mais elle n’aime pas s’ennuyer, elle déteste rester sans rien faire, et si avec sa maladie, elle demeure plus vite fatiguée, rien ne l’empêche de tenter. De sortir de chez elle, prendre l’air. Sa semaine de vacances s’achève et pour l’occasion, Will proposa à Adèle de venir boire un coup sur le toit du roof-top, il sait combien la jeune femme adore cet endroit. Combien elle aime poser ses yeux sur la ville illuminée, elle a l’impression de tout dominer. Et ainsi parce qu’il est coutume qu’elle arrive en retard, elle ne fera pas plus d’effort que cela pour arriver à l’heure, et c’est pas coincée dans les bouchons qu’elle devra prétendre, puisqu’elle n’a ni voiture, ni permis. Son vélo fait très bien le boulot, même si elle parvient à en faire avec plus de difficulté désormais. Mais Adèle est loin d’être cette nana qui lâche, abandonne au premier obstacle, et finalement elle grimpe les quelques marches, avant d’ouvrir la porte d’entrée. Elle ne tarde pas à observer autour d’elle, et en arrivant sur le toit, elle remarque très rapidement celui qui ne quitte plus son téléphone, il suffit qu’elle observe celui qui a le nez collé à son portable pour le deviner. Elle lève les yeux au ciel en constatant ce fait, avant de se faufiler aisément jusqu’à lui, sautillant, d’un pas léger. Souriante, il relève finalement sa tête de son téléphone quand elle se racle la gorge, s’installant en face de lui. «  Cinq minutes. Il me restait plus que cinq minutes d’épisode. Elle hausse les épaules, et lui fait un sourire bien trop grandissant pour qu’il considère qu’elle soit réellement navrée. Non parce qu’évidemment qu’elle ne l’était pas vraiment. Elle était même plutôt contente de le retrouver et cela même si, elle le coupait en plein visionnage de série. Ça a été ta journée ? » Qu’il reprend alors, qu’elle s’installe sur la chaise en face de la sienne. Et sa journée s’est plutôt bien passée. Elle n’avait pas à se plaindre. « Il te restera plus qu’à la regarder de nouveau ce soir… » Qu’elle confie, pas le moindre du monde gênée, avant d’ajouter, « mais sinon tout va, et la tienne, sûrement plus remplie que la mienne … » C’était assez rare qu’elle reste sans rien faire, mais fallait croire que la maladie y était pour beaucoup, et la déstabilise plus qu’elle ne voudrait l’admettre. Elle repose son regard sur son cousin, et elle n’échappe pas à la conversation sur les dinosaures, tout n’est qu’une question de date avec Will. «  Tu sais que tout à l’heure un étudiant a osé me demander les dates exactes de la période Jurassique ? » Elle est amusée Adèle et ne peut se retenir de lui préciser, non sans échanger un regard avec lui, « tant que t’oublies pas celle de mon anniversaire… » Regard espiègle, sourire qui ne s’efface pas sur son visage angélique, alors qu’il sera sûrement dépité de savoir qu’elle prend ça à la rigolade, il allait sûrement lui tirer la langue mais qu’importe, il poursuit dans sa lancée, «  il pensait qu’elle avait commencée à - 240 millions d’années. Tu te rends compte ? C’est la base ça pourtant. » Adèle souriait à la réflexion de son cousin, ignorant elle-même la date, et d’ailleurs, elle l’aura sans aucun doute oublier même pas en passant la porte de ce bar pour rentrer chez eux. « Je l’ignore moi-même Will… » Qu’elle rétorque, et si elle devrait être mal à l’aise, pas le moins du monde. « D’ailleurs en parlant de dinosaures, je n’ai pas hâte de retourner au travail demain, et de voir le tyrex de patron… » Et elle rigole en s'imaginant Soren en dinosaure, pourtant la ressemblance est là. Bon, c’était un peu de sa faute, c’est elle qui a voulu aller faire son apprentissage dans cette agence immobilière alors qu’elle connaissait la réputation de Soren, son patron. Elle hausse les épaules. « Tu veux boire quoi ? » Qu'elle demande avec cette envie de prendre un jus de fruit bien frais comme ils savent si bien les faire ici.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyLun 27 Avr 2020 - 18:32


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Qui a dit qu’on avait besoin de tout un tas d’extravagances pour être heureux, bien dans sa peau et passer un bon moment ? Bon en soit il y a sûrement pas grand monde qui l’a déjà dit mais je suis à peu près sûr que tout un tas de personne le pensent j’en mettrais ma main à couper – quoi que. – Moi il suffit que vous me donniez un portable, des écouteurs et un abonnement Netflix pour me faire rire comme un idiot le nez scotché à mon portable.  Et puis entre nous on peut se le dire, Rick & Morty c’est super drôle et c’est une source sûre pour passer un bon moment. Du moins pour moi. Après il faut sire que je ne suis pas très difficile et que je peux passer des Simpson à South Park, à American Dad pour retourner vers Rick & Morty. Oui, j’ai trente et un an et oui je suis toujours fan de dessin-animé. Et encore je vous épargne les Disney. Quand j’étais petit je pouvais regarder plusieurs fois en une semaine Peter Pan et le Bossu de Notre Dame. Par contre les princesses c’était pas mon truc – mais je vous avoue que j’ai secrètement aimé la belle et la bête pendant quelques années, mais personne ne le sait ça. – Bref, tout ça pour dire que si un jour vous voulez me remonter le moral, mettez-moi devant un dessin-animé ça devrait marcher – à défaut de ne pas pouvoir me laisser à mes jeux-vidéos parce que clairement, ça c’est la valeur sûre. – Et peut-être que le fait que je sache que si je suis installé sur cette chaise du bar en roof top c’est parce que Adèle va m’y rejoindre d’une minute à l’autre, peut-être, je dis bien peut-être que ça m’aide à être de si bonne humeur. On est vendredi soir et je suis en week-end, ça aussi ça doit jouer. Et même si ma cousine arrive à la fin de mon épisode je garde le sourire tout en lui faisant quand même remarquer qu’elle aurait pu arriver avec quelques minutes de retard. Mais c’est surtout une bonne raison pour la taquiner. « Il te restera plus qu’à la regarder de nouveau ce soir… » Sauf que si je le regarde à nouveau entièrement ça me fera vingt minutes de moins à passer sur mon PC ce soir en rentrant et ça c’est vraiment pas envisageable. « Je t’avoue que j’ai un peu la flemme de regarder l’épisode entièrement. Les cinq dernières minutes suffiront. » Oui parce qu’il ne faut pas non plus oublier que je pourrais également recevoir la palme d’or de la flemmardise. Quelque fois j’en viens même à me demander comment j’ai eu le courage de poursuivre mes études jusqu’au doctorat. Mais en fait la réponse à cette interrogation est toute trouvée ; quand je suis passionné par ce que je fais ma flemmardise s’envole comme par magie. « mais sinon tout va, et la tienne, sûrement plus remplie que la mienne … » Adèle qui m’avoue ne rien avoir fait de sa journée ? C’est inhabituel. Vraiment inhabituel. Elle qui a toujours ce besoin de bouger et qui est complètement désespérée quand elle me voit assit – ou affalé serait plus exact – sur le canapé de la coloc’ toute une journée. « T’as rien fait de ta journée ? Je commence à déteindre sur toi alors. » Je lui dis d’un air amusé sans même me dire que si elle n’a pas eu la force de sortir aujourd’hui, ça pourrait être à cause de sa maladie. Je crois que pour nous c’est difficile de réaliser à quel point une pathologie aussi lourde peut se montrer aussi handicapante dans son quotidien. Pourtant je le sais, je vis avec elle alors je peux facilement le voir. Mais sur le coup, je n’y pense pas et je reste sur le ton léger de cette conversation qui vient de commencer. « tant que t’oublies pas celle de mon anniversaire… » Qui pourrait oublier son anniversaire alors qu’elle est née un vingt-six décembre ? « Mais ça doit être super chiant parce que tu coup t’as tous tes cadeaux d’un coup. » Mais je vois surtout qu’elle ne semble pas aussi choquée que moi qu’un étudiant ayant pour ambition de suivre un cursus de paléontologie ne sache même pas les dates exactes de la période jurassique. « Pour en revenir à mon histoire tu sais que même moi à sept ans je le savais déjà ? Pour te dire à quel point c’est la base quand tu veux devenir paléontologue. » Et puis voilà. Je sais qu’elle s’en fout, je sais aussi qu’elle ne me prend pas au sérieux alors que j’essaie d lui expliquer à quel point je suis choqué du manque de connaissance et donc certainement d’investissement de certains de mes étudiants. Elle m’avoue ne pas connaître elle-même ces dates et j’ouvre la bouche pour lui en dire plus mais je change d’avis, décidant de ne rien dire. Elle s’en fout Will, garde tes informations pour toi. « D’ailleurs en parlant de dinosaures, je n’ai pas hâte de retourner au travail demain, et de voir le tyrex de patron… » Mon rire vient se mélanger au sien et je me permets une anecdote parce que de toute façon c’est de sa faute à elle, elle n’avait qu’à pas continuer sur lignée des dinosaures. «Tu sais qu’en soit le tyrex c’est pas le dinosaure le plus effrayant ? Celui que j’aimerais le moins croiser un jour ça serait clairement un Nanotyrannus. En tapant un sprint il pouvait aller jusqu’à 64km/h, et… » …et je me tais. Parce qu’encore une fois je me rends compte qu’elle s’en fiche complètement du nanotyrannus – dommage parce que c’est un dino super intéressant. –  Je me racle la gorge tout en me redressant sur la chaise. « Et bien alors profite de ta dernière soirée de vacances sans penser à ton tyrex de patron ! » Je lui réponds, un grand sourire aux lèvres. Si elle veut je peux lui raconter des blagues pourries, ça pourrait l’aider à penser à autre chose. « Tu veux boire quoi ? » Mais par contre s’il y a bien une chose que je n’oublie pas c’est qu’avec le traitement qu’elle suit, l’alcool est fortement déconseillé – voire même interdit – alors je compte bien la suivre sur cette lignée et être totalement sobre ce soir. « Un jus d’orange suffira. Et je t’invite ! » Tout simplement parce que me retrouver ici avec elle me fait plaisir. « Ta semaine de vacances t’as quand même permis de te reposer un peu ? » Parce qu’elle est fatiguée par sa maladie et par son traitement aussi alors je veux être sûr que si elle reprend demain elle s’en sente parfaitement capable.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyLun 4 Mai 2020 - 11:32


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On reconnaît tout de suite son rire cristallin et ses yeux brillants. Adèle a toujours été une valeur sûre, sur laquelle ses amis peuvent compter en cas de gros pépin. Elle a toujours été cette personne attachante mais aussi un peu casse-cou, autant l’avouer. Elle n’a jamais aimer rester en place plus de quelques minutes, et elle a toujours été assez sportive. Préférant nettement courir sur la plage ou dans le parc que se rendre en salle, enfermée entre quatre murs. Néanmoins, elle y a déjà été autrefois, aussi pour se rincer les yeux. On n’allait pas mentir, quand même ! Une chose est certaine : elle sait y faire avec son petit monde et on lui donnerait bien trop facilement (et peut-être à tort) le bon dieu sans confession. A peine fût-elle assise en face de son cousin qu’il râle déjà, et Adèle rigole en levant les yeux vers lui, « je t’avoue que j’ai un peu la flemme de regarder l’épisode entièrement. Les cinq dernières minutes suffiront. » Il n’a rien fait si ce n’est appuyer sur un bouton et il a déjà la flemme. Du Will tout cracher ! Heureusement elle l’aime son cousin, parce que sinon elle lui tirerait sans attendre ses oreilles ou ses joues. « Heureusement la marche avant existe dans les films… » Qu’elle lui avoue, rigolant avant de lui tirer la langue. Et quand elle avoue qu’elle-même n’a rien fait de spécial, il semble surpris. La vérité c’est qu’Adèle profite de son dernier jour de vacances officiel. « T’as rien fait de ta journée ? Je commence à déteindre sur toi alors. » Elle lui tire la langue parce qu’il a raison, et franchement ça lui fait vraiment peur de reconnaître qu’elle devient peut-être assez vieille pour avoir le loisir de ne pas bouger de chez elle. « Plaisante pas avec ça, ça m’effraie… » Et si Will rigole bien volontiers, elle, elle fait une moue bien prononcé. Elle ne va pas s’étendre davantage sur sa maladie, parce qu’Adèle n’aime pas vraiment parler de ça et que ce soit avec Will, un de ses frères ou quelqu’un d’autre, elle n’est jamais très à l’aise. « Mais ça doit être super chiant parce que tu coup t’as tous tes cadeaux d’un coup. » Elle lui lance un regard avec ses grands yeux avant d’être obligé de répondre, « enfin je t’interdis pas de m’en faire le reste de l’année… » Et elle fait un bisous dans l’air en direction de son cousin avant de rire. C’est bien connu Adèle est très coquette, elle adore autant les potins que les surprises. Et même si elle n’est pas matérialiste et qu’il n’y a pas besoin de lui offrir un truc hyper cher, c’est surtout l’image de recevoir un cadeau qui lui fait plaisir. « Pour en revenir à mon histoire tu sais que même moi à sept ans je le savais déjà ? Pour te dire à quel point c’est la base quand tu veux devenir paléontologue. » Mais si elle est parvenue à dévier la conversation ni vu ni connu, elle compte sur Will pour retrouver son chemin sans qu’elle n’est besoin de le guider. « Bon j’avoue… Vu de ce sens… » Elle réfléchit un instant, et ne peut s’empêcher de commenter, « c’est un peu comme si moi, je ne connaissais pas la superficie de Brisbane, ou les gros axes de la ville… » Et c’est vrai que dans tout métier, il y avait une certaine curiosité à avoir. Même si celle des dinosaures pour Adèle c’est pas encore ça… Et quand elle surnomme son patron Soren de tyrex, elle rigole. « Tu sais qu’en soit le tyrex c’est pas le dinosaure le plus effrayant ? Celui que j’aimerais le moins croiser un jour ça serait clairement un Nanotyrannus. En tapant un sprint il pouvait aller jusqu’à 64km/h, et… Mais comment il sait tout ça ? Il l’épatera toujours, elle ne sait même pas combien un sprinter peut aller à son maximum, et Will sait combien un nano-machin arrive à courir. Et bien alors profite de ta dernière soirée de vacances sans penser à ton tyrex de patron ! » Elle lui sourit bien volontiers, avant de voir que le serveur arrive vers eux. « Mais je compte bien en profiter avec mon parfait cousin. » Qu'elle avoue sincère en souriant, avant de lui demander rapidement ce qu’il veut boire. « Un jus d’orange suffira. Et je t’invite !  » Et se commande la même chose. « Et je n’ai évidemment pas le droit de rouspéter ? » Qu’elle demande à son cousin quand le serveur repart parce que monsieur veut payer la première tournée. « Ta semaine de vacances t’as quand même permis de te reposer un peu ? » Elle fait un signe positive de la tête et parce qu’elle n’a jamais finis de faire chier son petit monde, elle lance, espiègle et taquine, « oui et j’ai pu faire du rangement à la coloc, d’ailleurs tu verras dans ton bureau, il y a une certaine catégorisation bien définie selon l’ordre à laquelle tu devras toi-même trier tout tes bouquins… » Qu’elle lui lance, pétillante, non sans lui montrer une certaine moue. Pas qu’il était bordélique, mais il est bordélique avec ses nombreux bouquins. Il a un bureau pour lui tout seul, et si d’ordinaire elle n’y rentre pas. Elle avait envie de le faire râler plus que de raison, mais paraissait néanmoins si sérieuse, est-ce qu’elle en faisait trop ? « Tu sais ce qui te reste à faire avec tes jeux vidéos… » Elle lève les yeux au ciel pour être vraiment dans son rôle d’emmerdeuse. Mais ceux-là risque de trouver un autre point d’atterrissage qu’un meuble… « J’ai hâte de mes prochaines vacances, je m’attaquerai à ta chambre… » Qu’elle lui offre avec un large sourire taquin, alors qu’il ne va sûrement pas l’accueillir avec cette forme-là de son côté… Elle plaisantait, bien sûr qu’elle plaisantait, mais ça, elle n’allait pas lui dire tout de suite, le laissant bien volontiers croire que la fée du ménage est passée par là…
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyLun 11 Mai 2020 - 13:29


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Je suis sûrement l’un des mecs les plus flemmards que vous devez connaître. Passer une journée entière assis sur mon canapé ça me dérange pas, au contraire. Avoir soif mais attendre plusieurs heures pour boire simplement parce que je n’ai pas le courage de me lever, oui c’est quelque chose qui m’arrive assez régulièrement. Enfin disons que ça m’est déjà arrivé plusieurs fois. « Heureusement la marche avant existe dans les films… » Grave. Et même si je sais qu’elle dit ça d’un air un peu – beaucoup – ironique je ne peux qu’acquiescer d’un signe de tête. Et puis de toute façon elle peut se moquer de moi et de ma flemmardise internationale mais en me disant qu’elle n’a rien fait de sa dernière journée de vacances j’ai presque l’impression d’avoir déteint sur elle. Ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose en soit. Enfin j’espère. « Plaisante pas avec ça, ça m’effraie… » J’ai presque l’impression qu’elle prend un air dramatique en me disant ça et cette moue qui est présente sur son visage me fait encore une fois un peu rire. « Si tu veux en rentrant on se fera une partie et tu feras officiellement partie de mon monde. » Comme si une partie de jeu vidéo c’était une sorte de rite de passage, je dis ça bien évidemment d’un ton assez ironique préférant m’attarder sur le sujet de sa date d’anniversaire qui selon moi est assez peu avantageuse on ne va pas se mentir. Naître un vingt-six décembre c’est la loose quand même. « enfin je t’interdis pas de m’en faire le reste de l’année… » Est-ce que c’est un reproche glissé comme ça l’air de rien ? À en croire le bisou dans l’air qu’elle me fait et son rire je ne pense pas. Mais il est vrai qu’en soit je ne suis pas quelqu’un qui fait beaucoup de cadeaux mais ça ne veut pas dire que je n’aime pas ou que je ne pense pas à la personne. Pas du tout. Parce qu’Adèle fait certainement partie des personnes qui me sont le plus chères. « M’avoir à tes côtés tous les jours c’est pas genre, le plus beau cadeau du monde ? » Je lui demande tout en me penchant un peu au-dessus de la table, les coudes posés sur celle-ci. Et c’est bien évidemment sans quitter mon sourire que je lui pose cette question ridicule parce que 1) je suis tout sauf sérieux en lui disant ça et 2) je suis déjà presque sûr de savoir ce qu’elle va me répondre. Surtout que je sais pertinemment que je ne suis pas forcément la personne la plus facile à vivre du monde, par exemple je suis toujours en train de faire chier tout le monde avec mes anecdotes sur les dinosaures alors que je sais très bien que ça ne les intéresse pas. « Bon j’avoue… Vu de ce sens… c’est un peu comme si moi, je ne connaissais pas la superficie de Brisbane, ou les gros axes de la ville… » En gros c’est ça oui et j’hoche positivement la tête avant de lui répondre presque immédiatement. « Exactement ! D’ailleurs c’est quoi la superficie de Brisbane ? » Et je vous assure que la réponse m’intéresse. Moi à chaque fois que je peux apprendre de nouvelles choses que ce soit dans mon domaine ou pas, je prends, je note, et je stock ça dans un coin de mon cerveau. Moi je lui parle du Nanotyrannus bien que je sois tout à fait conscient qu’elle ne va pas retenir cette information pourtant assez importante – à mon sens – que je viens de lui donner. Raison pour laquelle je ne termine même pas mon anecdote et que je recentre la conversation sur le sujet de base ; sa reprise au boulot demain. « Mais je compte bien en profiter avec mon parfait cousin. » Je pense être plus chiant que parfait mais ce compliment me fait tout de suite sourire. « Parfait cousin, je trouve que ça me va bien. » Ou pas. Mais obligé de continuer sur le ton léger et de l’humour je suis presque incapable de rester sérieux trop longtemps. « Et je n’ai évidemment pas le droit de rouspéter ? » Je secoue la tête de droite à gauche et lui réponds presque du tac-au-tac. « Considère ça comme ton premier cadeau hors-anniversaire de l’année. » Un sourire fier s’étire sur mon visage, faisant référence à une remarque qu’elle m’a faite il y a quelques minutes sur le fait de ne pas attendre pour lui offrir des cadeaux. « oui et j’ai pu faire du rangement à la coloc, d’ailleurs tu verras dans ton bureau, il y a une certaine catégorisation bien définie selon l’ordre à laquelle tu devras toi-même trier tout tes bouquins… » Je relève les yeux vers elle pour la regarder un instant afin de déceler si elle essaye de me faire marcher ou si elle est sérieuse. Oui je sais que je suis un peu bordélique. Juste un peu. Mais c’est un bordel organisé et je sais où sont rangées les choses. « Tu sais ce qui te reste à faire avec tes jeux vidéos… » Non là ça va trop loin, pas mes jeux. S’il vous plaît, pas mes jeux. Et alors que je m’apprête à ouvrir la bouche pour lui répondre elle est plus rapide que moi. « J’ai hâte de mes prochaines vacances, je m’attaquerai à ta chambre… » Je me redresse sur ma chaise et l’observe encore un instant sans rien dire. J’ai un peu de mal à croire qu’elle est sérieuse mais juste au cas où je préfère lui rentrer un peu dans son jeu. Enfin si ça en est un. « Adèle, tu sais que je t’aime beaucoup hein... » Je me pince les lèvres quelques secondes et je continue. « …mais touche pas à mes livres. C’est peut-être le bordel pour toi mais c’est organisé d’une certaine manière. C’est important. » Ouais. Ou bien c’est ce que j’ai décidé de me faire croire. « Et pareil pour mes jeux, tu peux pas comprendre mon organisation. » Moi-même je ne la comprends pas bien par moment alors c’est pour vous dire… Et puisque je ne suis pas sûr de savoir si elle me taquine je décide de la tester à mon tour. « …et puis juste un conseil : n’entre pas dans ma chambre comme ça, tu pourrais tomber sur des trucs que t’as clairement pas envie de voir. » Je garde un air très sérieux en lui disant ça attendant avec impatience sa réaction alors que je serveur arrive vers nous pour nous servir notre commande et c’est avec un grand sourire aux lèvres que je lève mon verre pour trinquer avec elle. « À ta nouvelle passion pour le ménage ! » Oui je suis chiant et oui je prends un malin plaisir à la taquiner mais pour ma défense, elle l’a cherché et c’est elle qui a commencé.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyLun 11 Mai 2020 - 17:32


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Assimilerait-elle le mot prendre de l’âge avec rester confinée chez soi par un temps ensoleillé ? Sans aucun doute ! Adèle a toujours été une personne bonne vivante, où l’éclat de son rire se fond dans la masse, où elle prend plaisir à chantonner, rire et prendre la vie du bon côté. Emmerder son petit monde par exemple ça elle sait faire. Alors effectivement reconnaître que pour une fois, elle ressemble très étrangement à son cher cousin sur ce point de vu l’effraie plus que de raison. Et elle soupire, bien que son visage effrayé lui jette un regard d’incompréhension. Pourquoi doit-il appuyer là où ça fait mal et prendre ce malin plaisir à la torturer ainsi ? Et surtout, pourquoi Adèle se laisse atteindre de la manière la plus offrande qu’il soit alors qu’elle sait qu’il la taquine. Et que son sourire n’attire qu’en partie son attention ? « Si tu veux en rentrant on se fera une partie et tu feras officiellement partie de mon monde. » Elle marmonne, elle fronce les sourcils d’un air pas content, comme si elle pourrait trouver le bouton ‘stop’ collé à son emmerdeur de cousin sans néanmoins trouver le mode d’emploi, finalement elle hausse les épaules. « J’suis sûr que je te battrai à plate couture ! » Et elle hausse les épaules avec sa nonchalance habituelle pour les jeux vidéo. Ce serait quand même dingue si elle y parvient, mais Adèle n’aime pas assez rester le cul assis sur une chaise ou un fauteuil, elle a ce besoin évident de bouger, de danser, de sautiller. Et quand ils parlent de cadeaux, d’anniversaire, elle a bien l’intention de le faire tourner en bourrique, comme souvent. « M’avoir à tes côtés tous les jours c’est pas genre, le plus beau cadeau du monde ? » Elle tousse en relevant la tête vers lui, échangeant un regard amusé avec Will, tentant de reprendre son sérieux, alors qu’elle n’a envie que d’une chose pouffer de rire… « Moi je plains ta futur nana une chose est sûre… » Elle charrie, elle taquine et son sourire qui s’amplifie quand elle lui jette un regard amusé sur cette situation. Elle a toujours été ainsi, et Will a autant l’habitude que ses proches. « Exactement ! D’ailleurs c’est quoi la superficie de Brisbane ? » Heureusement pour elle qu’elle savait la réponse, parce que son cousin l’avait pris au mot ! « 15 826 km² précisément. » Qu’elle dit, fière d’elle avant de rire. Il croyait quoi, qu’elle n’aurait pas su ça ? Franchement c’était mal la connaître. « J’ai droit à quoi ? » Qu’elle demande, fallait bien qu’elle essaye d’obtenir un petit cadeau. Elle aime bien les surprises Adèle. « Parfait cousin, je trouve que ça me va bien. » Evidemment qu’il trouve que ça lui va bien, qui n’aimerait pas ce surnom, franchement ? « Profite tu sais que ça dure jamais très longtemps… » Ca se finit souvent en bataille d’eau ou de coussin à l’appart d’ailleurs. Mais là, ils allaient éviter, les gens les regarderaient étrangement sinon. Et elle tenait à cette petite réputation quand même. « Considère ça comme ton premier cadeau hors-anniversaire de l’année. » Qu’il dit en secouant la tête de gauche à droite alors qu’elle lève sans préavis ses yeux en l’air. « J’aurai préféré une manucure ou un spa. C’est bien les spa.  » Et d’ailleurs pourquoi elle pense sérieusement à ça ? La dernière fois qu’on lui a parlée de spa, ça ne s’est pas très bien passé… Alors que c’était partie d’une bonne intention, ce jeu entre Nino et elle lors la fête caritative des pompiers pour les feux qui submergent l’Australie. Elle a vite déchanté, quand le jeu s’est refermé sur elle, et que Nino l’a… Embrassé alors que prise de panique, elle a pris ses jambes à son cou et est parti comme une voleuse. Est-ce qu’elle regrette ? Ce qu’elle regrette en tout cas c’est qu’il a coupé court avec elle, et qu’il ne veut plus lui adresser la parole, malgré ses excuses, et ses explications, éphémères mais elle compte bien rattraper le coup Adèle. Elle ne sait pas vraiment comment aborder d’elle-même le sujet, mais ne se voit pas sans Nino. Il a pris une place bien trop importante, bien qu’elle cherchera à nier. Maudit sentiment. « Adèle, tu sais que je t’aime beaucoup hein … mais touche pas à mes livres. C’est peut-être le bordel pour toi mais c’est organisé d’une certaine manière. C’est important. » Elle sort de ses pensées alors qu’il vient de se redresser et l’affronte du regard, légèrement suspicieux. Ca semble fonctionner, il ne se doute de rien. « Et pareil pour mes jeux, tu peux pas comprendre mon organisation. » Elle lui envoie un petit regard malicieux, ça semblait marcher du feu de tonnerre, maintenant son cousin tremblait. « Pour pas comprendre, je te confirme. » Et plutôt deux fois qu’une. «  …et puis juste un conseil : n’entre pas dans ma chambre comme ça, tu pourrais tomber sur des trucs que t’as clairement pas envie de voir. » Elle relève la tête alors que le serveur vient leur apporter les verres commandés, elle reste d’abord silencieuse, observant son cousin du coin l’œil. « Et qu’est-ce que je devrai pas voir hein ?  » Elle demande, sans une once de gêne, avant de voir son sourire qui se dessine sur ses lèvres, et là elle fronce les sourcils en même temps qu’un ‘oh’ sort de sa bouche, outrageusement choquée, « Will Dunham, qu’est-ce que tu insinues ? T’oserai pas imaginer ce genre de chose et m’en faire part quand même ? » Elle se relève un peu de la chaise pour lui filer un coup en le poussant en arrière. Non mais elle rêve la petite ! Et il rigole avant de pointer son verre à hauteur de la main d’Adèle pour trinquer avec elle, «  à ta nouvelle passion pour le ménage ! » Elle lui tire la langue avant de taper dans le verre de son cousin, « à ta passion bordélique !  » Elle surenchérit fière d’elle rigolant à cœur joie, avant de prendre quelques cacahuètes devant elle et de les mettre en bouche.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyLun 18 Mai 2020 - 18:06


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Je sais que je ne suis pas forcément facile à vivre et c’est pas Adèle qui vous dira le contraire, je suis un peu un emmerdeur et c’est d’ailleurs un point commun que je partage avec ma cousine. Elle aussi c’est une emmerdeuse professionnelle mais je ne lui en veux pas. Pas du tout. Ça fait presque partie des raisons pour lesquelles je tiens tant à elle. « J’suis sûr que je te battrai à plate couture ! » L’image de ma cousine jouant aux jeux-vidéos avec moi est déjà assez drôle mais quand elle m’assure qu’elle pourrait me battre ça l’est presque tout autant. Très sérieux je la regarde un instant, sans rien dire sans rien faire, de longues secondes et puis je me mets à rire parce que sérieusement elle ne peut pas me battre c’est juste pas possible et je suis sûr qu’elle le sait. « T’as aucune chance contre moi. » Je lui rappelle quand même bien qu’on le sache tous les deux. « Mais vas-y on peut parier ce que tu veux que je t’écrases à n’importe quel jeu. » Parce que je suis joueur – ahaha ou pas. – Je sais surtout que de toute évidence je vais gagner ce pari alors moi je n’ai rien à perdre. Quand je lui dis qu’elle a de la chance de m’avoir à ses côtés elle se met à tousser et je sais très bien ce qu’elle s’apprête à me dire. Ou du moins je sais plus ou moins ce qu’elle va me dire et je ne sais pas si je suis prêt à l’entendre me contredire. Je fais une grimace me préparant au pire. « Moi je plains ta futur nana une chose est sûre… » Oh ça. Depuis mon divorce je n’ai eu aucune relation sérieuse. Certainement parce que ce mariage raté m’a fait perdre le peu d’espoir et le peu de foi que j’avais en l’amour. Mais je suis très bien comme ça. Tout seul. Moi mon ordinateur mes livres ma console et moi. C’est tout ce dont j’ai besoin pour l’instant au plus grand désespoir de ma cousine. « Ma quoi ? » Je fais mine de n’avoir pas bien entendu, je la regarde en plissant les yeux, une petite moue sur le visage. « Ma future meuf ? Elle existe pas tu le sais bien. » Bah oui parce qu’en plus d’après mon ex je suis ’trop immature et beaucoup trop proche de Lizzie pour que ce ne soit qu’une simple amitié.’ Foutaises. Elle disait de la merde quand même. Au final le divorce c’est pas une si mauvaise chose tant qu’on en abuse pas trop – petite dédicace à Ross Geller. – « 15 826 km² précisément. » Merde alors ça. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle puisse me donner la superficie de Brisbane et je crois que la surprise est visible sur mon visage. « J’ai droit à quoi ? » J’hausse les épaules et lui réponds le plus simplement du monde. « Mon admiration ? » Comme si ça valait quelque chose, mais laissez-moi y croire quelques minutes s’il vous plaît. Tout comme laissez-moi croire au fait qu’elle puisse me voir comme son parfait cousin. « Profite tu sais que ça dure jamais très longtemps… » C’est vrai. Donc j’enregistre ses mots dans un coin de ma tête pour les lui rappeler dès que j’en aurai l’occasion. Quand je vous dis que je suis chiant, je ne mens pas. « J’aurai préféré une manucure ou un spa. C’est bien les spa. » Je l’imite en levant à mon tour les yeux au ciel abordant un petit sourire collé sur mes lèvres. « T’abuses carrément là. » En vrai non, elle fait bien partie des rares personnes pour lesquelles j’accepterais de débourser une somme bien trop élevée à mon goût pour lui payer une manucure et une heure de spa. Mais je le note quand même dans un coin de ma tête, le jour où je serai d’une humeur incroyablement généreuse et à déclarer mon attachement et mon amour pour ma cousine je pourrais éventuellement lui offrir une manucure. Si elle insiste. Par contre quand elle commence à me dire qu’elle a mis le nez dans mes affaires et qu’elle a rangé mes livres je la crois presque. Avec elle, on ne sait jamais. C’est ce que je me dis. Elle serait peut-être capable de le faire vraiment. « Pour pas comprendre, je te confirme. » Je la regarde les yeux légèrement plissés, abordant un air un peu suspicieux. « Pour toi c’est un bordel mais ça l’est pas je t’assure. Disons que c’est un bordel organisé. » J’hausse les épaules et le pire c’est que j’y crois ! Je suis convaincu par ce que je dis et peut-être que comme ça je vais réussir à convaincre Addie elle aussi. Mais dans le doute où elle était sérieuse je décide moi aussi de la faire marcher en lui disant qu’il y a des choses qu’elle n’a pas envie de voir dans ma chambre. « Et qu’est-ce que je devrai pas voir hein ?  » Elle ne comprend pas tout de suite. Je lâche un petit rire et la regarde en me pinçant les lèvres pour m’empêcher de rire bien plus. Et enfin, elle semble comprendre. Les sourcils froncés, un ’oh’ qui sort de sa bouche, suffisant pour me faire rire encore une fois. « Will Dunham, qu’est-ce que tu insinues ? T’oserai pas imaginer ce genre de chose et m’en faire part quand même ? » Le coup sur l’épaule qu’elle me donne me pousse un peu en arrière alors que je ris toujours secouant la tête de droite à gauche. « Il t’en a fallu du temps pour comprendre quand même. C’est presque mignon. » Je lui dis alors que je parviens enfin à calmer mes rires. « Non ça va t’inquiète pas je rigole… » Je me redresse sur ma chaise. « … enfin presque. » Un petit sourire aux lèvres c’est doucement que j’ai prononcé cette phrase alors que j’attrape mon verre pour trinquer avec elle. « à ta passion bordélique !  » À mon tour je lui tire la langue avant de lui répondre. «Bordel organisé. Je préfère. » Mon rire vient se mélanger au sien alors que je prends à mon tour des cacahuètes. J’aime l’emmerder presque autant qu’elle aime m’embêter aussi, au moins ça nous fait ce point commun.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyMar 19 Mai 2020 - 17:36


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Ce moment lui faisait le plus grand bien, elle adorait passer du temps avec Will. Elle adorait quand ils pouvaient sortir un peu de l’appart et qu’elle le redécouvrait. C’était toujours un jeu du chat et de la souri, toujours à celui qui aura le dernier mot. Toujours dans l’ombre l’un de l’autre, et depuis toujours, Adèle savait qu’elle pouvait lui faire confiance, et tout lui confier, qu’il ne dirait jamais rien, et qu’il l’épaulerait à chaque instant. Elle avait une chance inouïe de l’avoir, lui, et ses deux frères. « T’as aucune chance contre moi » Et elle rigole, devant cette fierté mal placée, qu’elle avait elle-même, impossible pour elle d’avouer qu’elle pourrait perdre, elle avait ce jeu qui coule dans son sang. « Mais vas-y on peut parier ce que tu veux que je t’écrases à n’importe quel jeu. » Et c’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde, d’ailleurs elle relève ses manches, le regard du jeu a déjà démarré, à celui qui allait rire le premier, combien de fois elle l’a mis au défi de pas cligner des yeux ? « A n’importe quel jeu ? » Elle répète, montrant toute ses dents dans un sourire sincère, contente d’elle-même. Il était même pas prêt, et avec toute cette malice qui la caractérise bien, elle lance non sans frein, sans peur, fallait jamais lui laisser le choix à Adèle, « je défie Will Dunham au jeu Just Dance ! » Et si il ne l’avait pas, qu’il se débrouille ! Elle allait lui montrer de quoi elle est capable, elle qui adore bouger, danser. Qui ne sait pas tenir en place, ce serait l’occasion de battre son cousin à plate couture ! « Ma quoi ? Ma future meuf ? Elle existe pas tu le sais bien. » Et c’est bien triste, elle trouve. Elle est bien trop douce Adèle, bien trop naïve, et croire au grand amour c’est ce qui la caractérise plutôt bien. « J’espère vraiment qu’un jour, tu la rencontreras… » Qu’elle dit sincère sans le quitter du regard, ce n’est peut-être pas dans ses souhaits dans l’immédiat, là tout de suite, m’enfin il va pas rester un gosse toute sa vie. Il va bien un jour devenir grand, adulte, et s’intéresser à une vie de famille. Elle l’espérait, comme toujours, un peu trop sans aucun doute. « Mon admiration ? » Elle lève les yeux au ciel, « c’est pas suffisant Will… » Qu’elle réplique, tout naturellement. Elle en voulait plus, elle avait cette soif sans faim Adèle ! Elle avait besoin de croquer cette vie, de se nourrir comme si sa vie en dépendait. Elle a toujours eu cette passion au fond d’elle. Cette envie de tout vivre, d’être auprès de tout le monde. Curieuse et attachée par cette vie. « T’abuses carrément là. » Elle fait une moue, non elle ne trouve pas, elle n’a déjà pas eu son spa avec Nino, il n’allait pas une seconde fois lui passer sous le nez ? « Promis je te laisserai une petite place… » Qu’elle avoue, presque penaude pour qu’il craque, « te faire masser par des jolies filles, tu vas pas refuser quand même… Promis je ferai remplir un questionnaire pour choisir la geek du lot ! » Et elle se met à rire. Elle savait y faire la jeune Adèle avec ses beaux mâles quand même, mais elle avait du travail encore avec Nino. Et quand soudainement elle se marre sur une éventuelle farce d’avoir fait du tri dans ses affaires, il en perd les moyens. « Pour toi c’est un bordel mais ça l’est pas je t’assure. Disons que c’est un bordel organisé » Un bordel organisé rien que ça… « Un bordel quand même… » Qu’elle rectifie à son tour, le soulignant bien davantage. Et sa remarque sur sa chambre la laisse perplexe, ah douce Adèle. Un homme reste un homme, mais elle l’ignore encore, visiblement… « Il t’en a fallu du temps pour comprendre quand même. C’est presque mignon. » Elle lui tire la langue alors qu’il se moque ouvertement d’elle. « Non ça va t’inquiète pas je rigole… » Elle relève son regard vers lui, prête à faire la paix, alors qu’il sur enchérit, « … enfin presque. » Elle balance la serviette posée sur la table sur son cousin, non mais ! C’est elle la chieuse, en principe, jamais l’inverse… Et ils trinquent, un peu de répit pour quelques secondes… Sûrement. « Bordel organisé. Je préfère.» Elle soupire, avant de boire une gorgée du jus de fruit. « Un bordel quand même… » Qu’elle fait remarquer de nouveau, répétant mot pour mot sa précédente phrase comme si elle cherchait à avoir le dernier mot. « Ca va sinon, depuis que Lily est partie ? » Elle demande, parce qu’elle sait que Lily était l’une des plus anciennes de la coloc, et que Will a beaucoup d’affection pour elle. Ca doit lui rendre triste, même Adèle était triste, même si elle a promis de venir les voir. Ils sont dans la même ville, mais Adèle s’attache bien trop vite… C’est bien connu.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyLun 25 Mai 2020 - 12:29


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Sans que je ne sache pourquoi je défie Adèle aux jeux-vidéos. C’est une source sûre, je sais que tous les cas je vais la battre parce qu’on ne peut clairement pas dire qu’elle y passe autant de temps que moi. Elle n’y joue pas tout court, alors gagner contre elle ne sera pas très compliqué c’est une certitude.  « À n’importe quel jeu ? » J’acquiesce d’un signe de tête. Oui Madame. N’importe quel jeu. Je suis sûr de moi, je n’ai absolument aucun doute. « je défie Will Dunham au jeu Just Dance ! » Et bizarrement d’un coup je semble beaucoup moins sûr de moi. Mon sourire s’efface et je la fixe sans rien dire. Elle est fière d’elle je suis sûr. Just dance, sérieusement ? Je viens de me faire troller comme un noob, je le vis mal mais je dois bien avouer qu’elle est forte Addie. Elle est vraiment forte et elle savait très bien qu’en me proposant un tel jeu elle avait toutes ses chances. « Non mais je parlais d’un vrai jeu. » Mauvaise foi quand tu nous tiens. Mais c’est presque vrai. Danser. C’est pas un vrai jeu, ça compte pas. Je refuse, je suis pas d’accord. Je veux jouer contre elle à Call of duty ou à Fortnite. Non bon je joue pas à Fortnite mais quand même, vous voyez l’esprit. « J’espère vraiment qu’un jour, tu la rencontreras… » Je vois de la sincérité dans son regard alors que je le prends à la légère de mon côté. Moyennement sûr de pouvoir un jour retrouver l’amour et pour ça il faut encore en avoir envie sauf que ce n’est pas vraiment mon cas. Moi je suis bien de mon côté, tout seul, sans personne pour m’emmerder et me reprocher tout un tas de chose. « Je préfère ma console. » Je sais très bien que cette phrase va la blaser. Parce qu’elle préférait que je sois comme la plupart des personnes sur terre qui ne vivent que pour l’amour et fonder une famille. Sauf que ce n’est pas mon cas. Je ne veux pas d’enfant, je ne veux plus me marier une fois c’était déjà une connerie. « Tu sais qu’on a pas forcément besoin de quelqu’un dans sa vie pour être heureux. » Honnêtement je ne me considère pas comme étant malheureux au contraire, je me sens bien dans ma vie alors pourquoi en changer ?  « C’est pas suffisant Wil… » Je prends un air faussement vexé, comme si le fait que mon admiration ne soit pas une récompense suffisante pour elle alors qu’en soit je la comprends tout à fait. « Promis je te laisserai une petite place… te faire masser par des jolies filles, tu vas pas refuser quand même… Promis je ferai remplir un questionnaire pour choisir la geek du lot ! » Elle rit, mais moi ça commence à m’intéresser. Je me redresse doucement sur ma chaise en la regardant tout en me pinçant les lèvres. Je réfléchis à sa proposition et même si je sais bien qu’elle n’était pas réellement sérieuse moi je le suis et tant pis pour elle. il ne fallait pas qu’elle s’aventure sur ce terrain avec moi. « Ok mais alors deux questionnaires. Un pour faire le tri et faire ressortir les plus geeks et un deuxième pour apprendre à la connaitre un peu plus. Par exemple si elle croit en la théorie disant que Jar Jar Binks c’est le Seigneur Sith, ou bien si elle n’est pas d’accord avec le fait que Sam c’est lui le vrai héros…ça va pas le faire. » On pourrait presque croire que je fais tout pour blaser au plus haut point ma cousine mais je vous assure que ce n’est pas le cas et je suis presque sérieux. Bien sûr que non ce ne sont pas de vrais critères même si pour moi ce sont des notions importantes et que ça pourrait donner lieu à de grandes discussions. Tout comme le fait de savoir si ma chambre est en bordel ou non. Moi j’aurais tendance à dire que non parce que je sais où sont rangées toutes mes affaires mais je sais que pour Adèle c’est tout le contraire.  « Un bordel quand même… » Pas vraiment non, enfin bon j’arrête de la contredire là-dessus nous ne sommes pas d’accord là-dessus mais c’est pas bien grave. C’est pas comme si c’était la première fois. Elle a voulu jouer avec moi et me faire marcher en me disant qu’elle avait mis le nez dans mes affaires pour tout ranger sauf que c’est à mon tour de me moquer un peu d’elle en lui faisant croire que dans ma chambre il y a des choses sur lesquelles elle n’aimerait définitivement pas voir. Elle met un petit temps à comprendre et sa naïveté me toucherait presque. Après avoir trinqué à sa passion ménage elle me relance sur mon bordel. Enfin mon ’bordel’.  « Un bordel quand même… » Je lui tire la langue tel un gamin de cinq ans avant de boire une gorgée de ma boisson et poser le verre en face de moi. « Ca va sinon, depuis que Lily est partie ? » Les cacahuètes qui sont dans ma bouche me permettent de pouvoir réfléchir un peu à ma réponse avant de lui répondre. Lily c’est l’une des premières qui a rejoint la coloc’, on se connait depuis maintenant très longtemps et je ne m’étais pas simplement habitué à sa présence mais j’ai réellement fini par m’attacher à elle. Au final elle a réussi à se faire une place dans ma vie et maintenant que je ne la vois plus tous les jours, oui elle me manque. « C’est chiant maintenant y’a plus personne à la coloc’ qui s’y intéresse vraiment quand je vous raconte mes histoires de dino. » Au moins avec Lily j’avais toujours une personne qui m’écoutait vraiment et qui me posait un tas de questions pour mieux comprendre mon métier et pour que ce charabia que je raconte constamment. Je prends un peu sa question à la légère mais je finis tout de même par lui répondre plus sérieusement. « Elle me manque vraiment beaucoup. Je m’étais habitué à prendre mon café avec elle tous les matins. » Au-delà d’être celle avec qui je buvais mon café le matin, Lily est devenue une vraie amie et comme une sœur à mes yeux. « Ça fait bizarre sans elle, tu trouves pas ? » Je lui demande en grimaçant légèrement bien qu’au final je connaisse déjà sa réponse, Adèle s’attache très vite contrairement à moi. J’ai des amis, mais ceux qui ont une très grande importance pour moi se comptent sur les doigts d’une main.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyMer 27 Mai 2020 - 10:24


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Adèle a toujours su y faire avec les siens, ceux qui lui sont proches, qu’elle aime protéger, coûte que coûte. Enfant, elle était toujours partante pour tout, souriante, et elle a toujours su rendre une situation dramatique, en positive. Soit par sa force de caractère, qui ne paraît peut-être pas à vue d’œil, mais elle est de celle qui n’abandonne jamais, qui espère toujours, qui poursuit ses rêves, ses passions sans être jamais essoufflée. Soit par cette force de se relever toujours, quoi que ça lui en coûte. Elle est de ses personnes qui fait d’un tout, un rien, et qui a ce besoin de rendre le change. Et cette Adèle Shephard est toujours là, en elle, quelque part pour se réveiller quand le moment est opportun. Elle n’allait donc pas rendre les armes face à un Will sûr de lui, avec cette prétention de gagner face à Adèle Shephard. L’ironie du sort veut qu’il la sous-estime, alors elle fera tout pour lui faire ravaler cette arrogance qu’elle voit dans son regard. Amusée par la situation, elle va le défier, oh oui, mais à sa manière – à celle dont elle a l’habitude, ruser de son charme et de ses yeux doux pour arriver à ses fins. « Non mais je parlais d’un vrai jeu. » Ah ouais il voulait réellement se faufiler aussi facilement ? Il n’en fallait pas tant pour qu’elle s’en sorte. « Tu déclares forfait monsieur Dunham ? » Histoire de taper là où ça fait mal, où c’est douloureux, elle relève ses yeux enfantins sur lui. Serait-elle contente Adèle de gagner aussi facilement à ce jeu ? Nul n’en doute franchement… Il allait pâlir parce qu’elle le sait, qu’il est autant joueur qu’elle, qu’il a autant cette envie de gagner face aux autres, à leurs provocations. « Je préfère ma console. » Elle hausse les épaules, est-ce que ça l’étonnait ? Pas vraiment, hélas, mais elle espérait toujours qu’il change d’avis, qu’il se réveille un matin avec cette envie. Est-ce un espoir perdu ? Adèle dirait que non… « Tu sais qu’on a pas forcément besoin de quelqu’un dans sa vie pour être heureux. » Combien de fois as t’il essayé de lui faire comprendre ? Mais Adèle a toujours été passionnée par l’amour et par ce sentiment inexplicable, qui permet de faire soulever des montagnes, de voir briller des étoiles dans les yeux des uns et des autres. Et personne ne la changera, elle est cette passionnée dans l’âme, vouant sa vie pour le bonheur des uns et des autres, espérant qu’un jour, la chance tournera en sa faveur. Avant qu’il ne soit trop tard… « Je sais que t’es heureux, je te suffit… » Elle pouffe légèrement, comme une midinette devant son premier amoureux, reprenant son sérieux, elle avoue, « non mais sérieux Will, faut pas rester sur un échec… » Est-ce qu’elle met les deux pieds dans le même plat ? Faut croire qu’on ne la changera pas si facilement la petite. Et quand il s’offusque, elle envoie dans l’air un bisou avec sa main en sa direction, avant de rire. Visiblement le coup des masseuses geek doit lui plaire, il s’emballe déjà. « Ok mais alors deux questionnaires. Un pour faire le tri et faire ressortir les plus geeks et un deuxième pour apprendre à la connaitre un peu plus. Par exemple si elle croit en la théorie disant que Jar Jar Binks c’est le Seigneur Sith, ou bien si elle n’est pas d’accord avec le fait que Sam c’est lui le vrai héros…ça va pas le faire. » Ses yeux ronds qu’elle pose sur son cousin, avec sa théorie de je ne sais quoi, ou quand il parle d’un Seigneur, malheur, c’est pas avec ce discours qu’il va trouver quelqu’un demain. Elle avait du job Adèle, c’est certain, et elle commençait à comprendre sa peine. « Wahou wahou doucement, je suis pas détective privée, je suis qu’une pauvre nana qui tente de trouver une femme à son cousin chéri… » Et elle lui tire la langue. C’est du charabia ce qu’il lui dit pour elle, et elle sent qu’il est déjà dans son jeu. « C’est chiant maintenant y’a plus personne à la coloc’ qui s’y intéresse vraiment quand je vous raconte mes histoires de dino. » Adèle a, à cet instant une pensée toute particulière pour Lily, dont elle s’est attachée dès le début, c’est elle qui l’a accueillis car son cousin avait zappé son arrivée. « On recrute quelqu’un qui est fan de jeu si tu veux… » Elle grimace, remplacer la chambre de Lily c’était pas encore pour demain, mais il y avait encore une autre chambre de libre… Mais pour recruter un fan de jeu, ou de son monde elle était très sérieuse. « Elle me manque vraiment beaucoup. Je m’étais habitué à prendre mon café avec elle tous les matins. Ça fait bizarre sans elle, tu trouves pas ? » Elle bouge la tête de haut en bas, « mais elle reviendra nous faire un petit coucou… » Qu’elle poursuit, elle l’avait promis. « Et puis, je lui souhaite vraiment d’être heureuse… » Bien sûr qu’elle avait été triste quand Lily leur avait annoncer son départ, Adèle la côtoie tous les jours depuis l’été 2018, presque deux ans. C’est normal que ça fasse un pincement au cœur, mais l’amour prime sur tout le reste selon elle, et Lily a eu raison de foncer. Elle aurait fait la même à sa place. « Et puis Wylda, Elia et moi on va bien s’occuper de toi tu sais… » Qu’elle avoue en buvant une gorgée ou deux.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyLun 1 Juin 2020 - 12:58


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So no one told you life was gonna be this way. Your job's a joke, you're broke, your love life's D.O.A. It's like you're always stuck in second gear when it hasn't been your day, your week, your month or even your year, but I'll be there for you, when the rain starts to pour, I'll be there for you, like I've been there before, I'll be there for you. 'Cause you're there for me too

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S’il y a bien un truc à savoir sur moi, c’est que je suis un mauvais joueur. Certains diront même que je suis un rageur qui n’accepte pas la défaite mais c’est pas vrai. Est-ce qu’il m’arrive de gueuler sur ma télé dans le salon quand je perds une partie de Call of ? Oui. Est-ce que je râle quand je me fais arrêter – ou tuer – après une longue, intense et stressante course poursuite contre la police dans GTA ? Oui. Mais bon, je suis pas un rageur pour autant je vous assure – comment ça je suis de mauvaise foi ? – « Tu déclares forfait monsieur Dunham ? » Et tout ça, Adèle le sait. On vit ensemble, elle me connait, elle sait que je n’aime pas perdre aux jeux-vidéo et de toute façon quand je perds une partie après y avoir passé des heures, toute la coloc’ le sait. Alors quand elle me dit ça, je fronce les sourcils. « Quoi ? Non mais pas du tout. Je déclare pas forfait ! » Hors de question de perdre de cette manière, c’est encore pire. Je veux me battre, tout faire pour lui prouver que même à Just Dance je peux la battre. « Non mais ok d’accord très bien. Tu verras, quand je twerk c’est la folie. » Oui, oui je viens vraiment de lui dire ça. « J’accepte de te défier à Just Dance, Sherphard. » J’avance ma main vers la sienne pour la serrer comme pour officialiser plus sérieusement ce défi que je risque de regretter assez rapidement. Et puis c’est beaucoup plus drôle de parler de mon talent – certainement inexistant – pour le twerk plutôt que de parler de ma vie sentimentale complètement catastrophique. En même temps pour ma défense je ne cherche pas à me remettre en couple, j’apprécie pleinement mon célibat. Enfin je l’apprécie oui mais je n’en profite pas peut-être comme je le devrais, c’est pas comme si j’enchainais les aventures d’un soir. « Je sais que t’es heureux, je te suffit… » Je ris un peu avec elle mais voyant qu’elle reprend presque tout de suite un air sérieux je ne réponds pas et je la laisse continuer. « non mais sérieux Will, faut pas rester sur un échec… » D’accord maintenant je comprends mieux pourquoi elle n’a pas gardé cet air léger. Je soupire légèrement. Je n’avais pas vraiment prévu de parler de l’échec de mon mariage ce soir. Mariage qui, de toute façon était voué à l’échec dès le début. Rappelons-nous quand même qu’on s’est mariés parce que notre couple commençait à s’essouffler. Et n’oublions pas non plus qu’elle m’avait trompé. Enfin rien n’allait dans notre relation et on aurait jamais dû se marier. J’aurais dû la quitter après avoir appris son infidélité, ça aurait été plus logique. « Je reste pas sur cet échec... » Un peu si quand même. « Et puis de toute façon on aurait jamais dû se marier, ça n’allait déjà plus entre nous. » Non parce que je n’avais pas crié sur tous les toits que ma femme m’avait trompé avec un pote, que ça n’allait plus entre nous et que je lui ai demandé en mariage en espérant pouvoir retrouver cette petite flamme du début de relation. Mon égo en avait pris un coup quand même. Mais ma cousine semble plus motivée que jamais à me caser, à croire que je fais pitié tout seul. « Wahou wahou doucement, je suis pas détective privée, je suis qu’une pauvre nana qui tente de trouver une femme à son cousin chéri… » Et c’est bien mignon de sa part qu’elle s’intéresse à ma pauvre et misérable vie sentimentale. « En vrai je pense que le jour où je voudrais me remettre en couple, il me faudra une fille qui a les mêmes passions que moi. Ou du moins un minimum. » Je demande pas une fille qui passe autant de temps que moi sur les jeux-vidéo mais j’aimerais au moins qu’elle soit un minimum intéressée par la pop culture. Marvel, Star Wars, Le seigneur des anneaux, Harry Potter. Enfin une fille avec qui je peux partager un minimum de ma passion. « Mais sinon toi, tu te cases quand ? » Oui je préfère être direct. Parce qu’elle tient vraiment à ce que je sois en couple mais moi aussi j’aimerais bien la voir amoureuse et heureuse. Elle le mérite tellement. « On recrute quelqu’un qui est fan de jeu si tu veux… » Oui. Je ne peux qu’acquiescer. « Ou bien une fan d’Iron Man ça me va aussi. » Ouais Iron Man ou Thor, Captain, enfin peu importe. Même si on va pas se mentir, Iron Man reste le dieu et le numéro un – du moins dans mon cœur. – « mais elle reviendra nous faire un petit coucou…  Et puis, je lui souhaite vraiment d’être heureuse… » Ouais, parce qu’elle s’est mariée. Vous connaissez mon avis là-dessus, mais ça ne veut pas dire que je ne souhaite pas son bonheur. « J’espère qu’elle est heureuse oui et qu’elle s’amuse tout aussi bien avec Matt qu’elle le faisait avec nous à la coloc’.» Bon même si en soit, ils ne doivent pas s’amuser de la même manière je suppose. « Et puis Wylda, Elia et moi on va bien s’occuper de toi tu sais… » J’hoche doucement la tête tout en prenant une petite poignée de cacahuète. « C’est vrai ? Vous allez m’écouter et me poser plein de questions quand je vais vous parler des dernières découvertes paléontologiques ? » La réponse est négative je le sais, elles ne s’y intéressent pas et pourtant j’ai essayé je vous assure. Mais rien y fait.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyDim 7 Juin 2020 - 1:10


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Il ne devrait pas se réjouir trop vite le cousin, parce qu’elle n’est pas décidé à le laisser gagner, à n’être qu’en arrière-plan. Mais il la connait suffisamment pour savoir qu’elle n’abandonnera jamais, et qu’elle a souvent le jeu dans le sang. Elle donne toujours tout Adèle même quand il n’y a rien à la clé, juste pour le plaisir de gagner. Alors évidemment devant son hésitation, elle le taquine. Il peut protester autant qu’il veut, il sait bien qu’il a perdu d’avance, qu’elle l’aura à l’usure. Parce qu’elle sait y faire Adèle, parce qu’elle a toujours su tirer son épingle du jeu. « Quoi ? Non mais pas du tout. Je déclare pas forfait ! » Il marmonne, alors que la sentence tombe, cruelle et sans pitié, devant son regard angélique, elle finit par hausser les épaules, c’était pas bien grave sinon. « Non mais ok d’accord très bien. Tu verras, quand je twerk c’est la folie. J’accepte de te défier à Just Dance, Sherphard. » Ses yeux qui forment deux billes alors qu’il s’emballe, un peu trop sans doute, devant sa défaite plus que plausible. « Ah quand même ! » Elle avait failli se donner la victoire, mais elle aurait gagné sans le challenge, c’est une compétitrice Adèle, qui déteste perdre. Elle mettra tout en œuvre pour remporter la victoire haut la main, « j’aime le challenge Will tu sais bien ! » Nul doute qu’il connaît Adèle mieux que personne, et si dans les yeux, brûle la compet dans ses yeux, elle ne voudra jamais le laisser gagner, même si il se ventera un peu trop facilement. Elle plisse les yeux, « par contre oublie le mot twerk… » Et elle rigole Adèle, se moquant gentiment de lui. C’était vraiment affreux comme mot, et ça ne lui va pas du tout. « Je reste pas sur cet échec... Et puis de toute façon on aurait jamais dû se marier, ça n’allait déjà plus entre nous. » Elle l’écoute attentivement un instant, et elle trouvait ça dommage. Pas qu’elle s’entendait hyper bien avec cette nana, mais elle avait besoin de voir de l’amour autour d’elle, et de voir son cousin n’avait pas de prix. Plus qu’être heureux devant une console de jeu. Même si lui, il prétendra que cet amour lui suffit. « Oui mais t’espérais que ça s’arrange… » Fallait jamais regretter, parce qu’à l’époque, peut-être qu’une petite part de lui, espérait qu’elle soit celle qui changerait tout. Adèle est sans doute bien trop sentimentale, du genre à penser que si on doit être avec quelqu’un, on le sera, quoi qu’advienne la vie. Elle veut croire à la sincérité, au grand amour, même si elle ne pourra jamais prétendre l’avoir vécue, mais elle compte bien un jour le vivre, pour autant. L’amour ne pouvait pas la laisser sur le carreau. « En vrai je pense que le jour où je voudrais me remettre en couple, il me faudra une fille qui a les mêmes passions que moi. Ou du moins un minimum. » Et c’est ce que tout le monde peut espérer, trouver quelqu’un avec les mêmes centres d’intérêts, forcément ça aide… « Bon, je suis pas sûre que ça existe… » Qu’elle avoue, d’un air vraiment en pleine réflexion avant d’ajouter, « tu te rends compte, une geek, ce serait inquiétant non ? » Elle se moque clairement de lui avant de boire une gorgée de son jus de fruit, balayant le visage de son cousin de ses yeux, un sourire qui se dessine au coin de ses lèvres. Il allait l’envoyer chier, très certainement et sans en douter réellement. « Enfin là, je crois que je n’ai malheureusement pas de baguette magique… » Et il lui tire la langue, elle aussi d’ailleurs, voilà ! « Mais sinon toi, tu te cases quand ? » Elle n’est pas vraiment sur que ce soit prévu dans l’immédiat, et pas que l’envie lui manque, tout le monde le sait, elle ne vit que pour ses histoires éphémères, qui n’ont probablement aucun sens mais qui la fait tenir debout. « C’est pas dans mes projet Will… » Malgré que Zeppelin et Ash ont cherchés, en vain à lui tirer les vers du nez, elle est encore libre comme l’air, et bien qu’elle est déjà repéré un petit Italien, il n’empêche que tant qu’elle est malade, elle tente de ne pas y penser. « Je préfère pas me lancer dans ce genre de projet pour le moment… » Une grimace qui se lit sur son visage, il doit bien deviner de quoi elle parle. Et le revoilà plongé dans sa recherche de petite amie, elle en sourit Adèle. « Ou bien une fan d’Iron Man ça me va aussi. » Elle reste franchement mitigé la Shephard, déjà une geek c’est limite, alors maintenant une fan d’Iron Man. « Honnêtement, j’ai pas ça en stock… » Elle avait beau faire tous les efforts du monde, fallait que Will en fasse aussi. Il est mal barré sinon… « J’espère qu’elle est heureuse oui et qu’elle s’amuse tout aussi bien avec Matt qu’elle le faisait avec nous à la coloc’. Ca sonne un peu bizarre sa phrase non ? Le voilà intéresser le couz’. C’est vrai ? Vous allez m’écouter et me poser plein de questions quand je vais vous parler des dernières découvertes paléontologiques ? » Ouais bon fallait pas rêver, les poules n’ont pas encore des dents aux dernières nouvelles. « Je sais pas, t’auras plus de succès en cherchant un nouveau coloc dans cette gamme là… » Elle était pleine de ressource, Adèle. Et faire les castings c’était son truc. « J’imagine déjà ta tête quand tu devras crier au monde entier que je t’ai battu à ton jeu… » Est-ce qu’elle vendait la peau de l’ours avant de le tuer ?
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyMar 23 Juin 2020 - 19:32


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J’ai peut-être souvent tendance à tout prendre à la rigolade, au second degré et j’ai presque du mal à me dire qu’elle peut être sérieuse en me disant qu’elle veut m’affronter à just dance. Déjà parce que, quelle drôle d’idée sérieusement. Just dance. Est-ce que j’ai une tête à jouer à ce genre de jeu ? Je ne pense pas. Je n’espère pas du moins. Mais finalement parce que ça peut être assez drôle j’accepte son défi. Je lui dis que je vais la défier à ce jeu et je compte bien gagner parce que même si je n’y joue jamais, il reste important de savoir que je n’aime pas perdre. Quel que soit le jeu. Mais je sais qu’elle ne me laissera pas gagner pour autant alors si je dois twerker pour atteindre la victoire, je le ferais. Oui oui je vous assure. « par contre oublie le mot twerk… » Je souris avant de me pincer les lèvres pour m’empêcher de rire. En réalité je ne sais pas vraiment twerker mais ne me demandez pas pourquoi affirmer l’inverse m’amuse. « Tu te sens menacée ? » Je lui demande alors qu’un sourire ne quitte pas mes lèvres. Elle ne devrait pas se sentir menacée et de toute façon je doute que ce soit le cas. Mais malheureusement la conversation ne reste pas aussi légère que je l’aurais aimé, sans je ne me souvienne réellement pourquoi mais on en est venus à parler de mon divorce. « Oui mais t’espérais que ça s’arrange… » Je ne suis même pas vraiment sûr que ce soit le cas. Est-ce que je voulais vraiment que ma relation s’arrange ? Au début peut-être mais au final, je n’avais plus vraiment l’envie ou même la motivation. Je pense que j’étais déjà passé à autre chose mais pourtant j’ai quand même essayé de sauver mon couple. Peut-être par peur de la solitude, parce qu’on était ensemble depuis longtemps. J’hausse les épaules avant de lui répondre. « J’en sais rien… Je crois que c’était foutu d’avance. Tu sais qu’elle me trompait ? » Pas sûr qu’elle le sache parce que je n’en avais pas parlé à grand monde. De toute façon je ne crois pas au grand amour et je n’y ai jamais cru. Les âmes sœurs et toutes ces autres conneries, ça me passe au-dessus de la tête. « Bon, je suis pas sûre que ça existe… tu te rends compte, une geek, ce serait inquiétant non ? » Je sais qu’elle me cherche, qu’elle me provoque et qu’elle veut simplement me faire réagir. Il me suffit de regarder son sourire en coin pour m’en rendre compte. Je le sais mais pourtant je réagis exactement comme elle l’attend en fronçant les sourcils. « Des filles geeks ça existe ! Connecte-toi un jour sur un MMORPG ou bien en convention pour t’en rendre compte. » On dirait presque que je boude ou que je suis vexé mais ce n’est pas vraiment le cas. « Enfin là, je crois que je n’ai malheureusement pas de baguette magique… » Comme deux gamins on se trie la langue. « C’est nul d’être un moldu. » Oui je suis chiant, mais je me sens toujours obligé de faire des références cinématographiques ou au milieu du gaming alors qu’Adèle n’y connait absolument rien. On a pas grand-chose en commun mais ça ne m’empêche pas de l’aimer et de vouloir son bonheur et je sais que pour elle, ça passe aussi un peu par l’amour. « C’est pas dans mes projet Will… » C’est bien dommage et je trouve ça étonnant qu’une jolie jeune femme comme elle n’ait personne en vue. Ou qu’aucun mec n’ait essayé de la séduire. Je la regarde quelques secondes sans rien dire, j’en profite pour manger quelques cacahuètes. « Ça devrait. T’es jeune, tu devrais profiter. » Enfin je ne lui demande pas d’enchaîner les histoires d’un soir, je veux simplement qu’elle trouve l’amour. Parce que je sais qu’elle, elle y croit. Le grand amour et tous ces trucs-là. « Je préfère pas me lancer dans ce genre de projet pour le moment… » C’est donc pour ça. Son état de santé, sa maladie et je me sens assez con de ne pas y avoir pensé avant. Je grimace légèrement ne sachant pas vraiment quoi répondre ça, je réfléchis un peu et après avoir pris une grande inspiration, je me lance. « Laisse pas ta maladie guider ta vie. » Et c’est certainement une des rares fois où je l’évoque directement. En général je tourne autour du pot sans jamais vraiment évoquer son état de santé. C’est sûrement plus facile à dire qu’à faire ; ne pas laisser sa pathologie guider toute sa vie. Mais je me rends bien compte qu’elle ne veut pas s’attarder sur le sujet puisqu’elle me parler à nouveau de ma propre vie sentimentale. « Honnêtement, j’ai pas ça en stock… » Pourtant c’est pas compliqué à trouver une fan d’Iron Man mais c’est pas réellement un de mes critères. « Je sais pas, t’auras plus de succès en cherchant un nouveau coloc dans cette gamme là… » Un coloc’ paléontologue ? C’est quasi introuvable quand même. « J’imagine déjà ta tête quand tu devras crier au monde entier que je t’ai battu à ton jeu… » Je pourrais presque m’étouffer avec les gorgées que je viens de boire parce que là, elle m’a bien fait rire. Je relève les yeux vers elle, amusé. « Minute papillon…» Je pose mon verre sur la table tout en la poitant du doigt. « Just dance, c’est pas mon jeu. J’y ai jamais joué déjà. » Et puis au final, c’est elle qui a choisi ce jeu. Pas moi.
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyMar 7 Juil 2020 - 21:10


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Petite princesse à qui on ne refuse jamais rien, encore la preuve quand elle pose son dévolue sur un nouveau jeu et que malgré la folle idée de sa chère cousine, Will ne peut rien lui refuser. Elle le regarde, papillonnant du regard comme si la pilule ainsi passerait plus facilement. Alors qu’il râle, proclamant que l’idée de danser ne lui convient pas réellement. Le bougre ! Elle n’allait quand même pas le défier à des jeux des zombies, de sorcellerie, ou des jeux de guerre et de combat. Fallait y mettre des limites, et si lui, n’en avait posé aucune, elle c’était pas son cas. Sentant l’échec, Adèle cligna de son regard, pour faire valoir son côté enfantine un instant avant de tourner la chose en sa faveur. Et la danse est un domaine qu’elle gère, bien qu’au stade de sa maladie, probablement qu’elle ferait mieux de choisir un jeu où elle pourrait avoir les fesses sur la banquette du vaste salon de la coloc. Elle voit déjà Elia et Wylda venir les rejoindre, la supportant elle, et non Will. Quoi de plus naturel ? Adèle aimerait dire par respect du féminisme, mais ce serait même davantage, plus que ça : comme naturel que les deux autres femmes de la coloc la soutienne elle, la douceur, et l’enfant gâté, que celui qui passe son temps à jouer, et à y penser, il n’en serait pas le chouchou… « Tu te sens menacée ? » Sourire satisfait, espiègle apparaît sur ses lèvres rosés, à peine mouillé par le jus de fruit qu’elle vient de reposer, avant de rétorquer, capable de rameuter tout le bar en sa faveur si elle y mettait du sien… « Je paris que les filles seront derrière moi, à me soutenir, scandant mon prénom ! » Petite boule d’énergie qui s’amuse autant qu’elle se plait dans ce jeu enfantin, en sa compagnie. Lui, qui est l’un des hommes les plus importants de sa vie, celui qu’elle finira toujours par écouter quand l’heure est grave – mais incapable de l’avouer, totalement, principe même de la contradiction séparant les aînés des plus jeunes. La conversation qui se détourne sur ses éventuels coups de cœur, et elle soupire en l’entendant, « j’en sais rien… Je crois que c’était foutu d’avance. Tu sais qu’elle me trompait ? » Elle fronce les sourcils, elle n’en savait rien et se retrouve un peu bête à présent, elle lui offre pourtant un regard, « pourquoi tu m’as rien dis ? » Peut-être parce qu’on ne dit pas ses choses-là Adèle ? Elle aurait peut-être pu l’aider, ou pire encore, envoyé la nana chier comme elle sait si bien le faire quand on touche aux siens. « Elle ne te méritait pas, » et elle le pense, évidemment qu’elle le pense ! Elle se mettra du côté de Will, toujours. Parce que même si elle le charrie tout le temps, dès que l’occasion s’y présente, il fait aussi partie des rares pour lesquelles, elle aime passer tout son temps avec lui, épauler et se liguer avec lui, contre ceux qui l’attaquent ! « Des filles geeks ça existe ! Connecte-toi un jour sur un MMORPG ou bien en convention pour t’en rendre compte. » Blablabla, que nenni, jamais elle se connectera sur une plateforme ou un forum de geek, ça va pas la tête ! D’ailleurs il lui parle chinois, « tu me vois me connecter sur un de tes trucs Geek ? » Est-ce qu’elle en avait la tête ? Elle est curieuse okay, mais bon là, ça la dépasse entièrement. «  C’est nul d’être un moldu. » Et elle rigole, bien volontiers, « J’avais oublié que monsieur est un sang pur, » qu’elle avoue avec un rictus au coin des lèvres, presque moqueur, « ne te méprend pas, serpentard n’aurait pas été fait pour toi… » Elle se moque peut-être un peu trop allègrement, sans pouvoir s’arrêter, alors qu’il lui tire la langue. Mais Will a ce don de lui renvoyer les questions, aussi puisqu’elle a tenté de le piéger, il en fera de même, et quand l’heure de parler de ses amours retentit, Adèle tente par tous les moyens de ne pas y accorder tout l’importance qu’il aimerait. Prétextant qu’il n’y a rien, et que c’est sans doute mieux ainsi. Mais aurait-elle eu besoin de lui préciser ? « Ça devrait. T’es jeune, tu devrais profiter. » Elle hausse les épaules, trouvant du réconfort de nouveau dans son jus de fruit, comme si à présent il l’attire de nouveau. Il n’a peut-être pas tort mais Adèle n’est pas en mesure de répondre. De lui dire à quel point il a raison. « Laisse pas ta maladie guider ta vie. » Il cherche à reprendre le contact visuel avec elle, alors qu’elle, elle voudrait fuir, regarder ailleurs, n’importe où sauf sur lui. « C’est plus facile à dire… » Mais en réalité même pas, parce qu’au fond d’elle, elle a bien un Italien dans les pensées, et bien qu’elle ne sait pas vraiment ce qu’il pourrait représenter pour elle, elle n’en sait pas plus elle, sur lui. Et ça l’effraie tout ça, davantage parce qu’il lui plait, vraiment. Elle le chasse de ses pensées comme elle sait si bien le faire. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Que je veux pas faire subir ma maladie à un gars que je connais à peine ? » C’était un peu ça, la vérité pourtant… Même si Adèle est très souriante, optimiste, qu’elle est jeune et qu’elle doit encore avoir beaucoup d’années devant elle, tout peut s’arrêter du jour au lendemain, et elle le sait… « Minute papillon… Elle lui fait les yeux doux, maintenant elle voudrait passer à autre chose, faire comme si elle n’était pas sentimentale et qu’elle ne croyait plus en l’amour. Just dance, c’est pas mon jeu. J’y ai jamais joué déjà. » Et tant mieux qu’elle pense, plissant les yeux, « ça me sera plus facile pour gagner ! » Non elle n’en démord jamais. « Au fait, j’y pense… T’as besoin de cours particulier ? » Elle se moque gentiment, mais si il a besoin d’elle pour qu’elle lui montre comment bouger son corps, elle répondra présente… Pas trop non plus, elle ne voudrait pas que l’enfant dépasse le maître !
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Message(#) Sujet: Re: No one told you life was gonna be this way - Willèle No one told you life was gonna be this way - Willèle EmptyLun 20 Juil 2020 - 17:20


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So no one told you life was gonna be this way. Your job's a joke, you're broke, your love life's D.O.A. It's like you're always stuck in second gear when it hasn't been your day, your week, your month or even your year, but I'll be there for you, when the rain starts to pour, I'll be there for you, like I've been there before, I'll be there for you. 'Cause you're there for me too

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Bah oui, bien sûr qu’elle se sent menacée par mon talent de danseur incroyable. Je la comprends, à sa place j’aurais peur de l’échec aussi. Oui, oui je vous assure… Ou pas. Non parce que je fais le con, j’aime bien dire n’importe quoi juste pour la faire rire mais en vrai bien sûr que je vais perdre si on joue à Just Dance. Je le sais. Elle le sait. C’est sûrement pour ça qu’elle a choisi ce jeu d’ailleurs et elle a bien raison. À sa place j’aurais certainement choisi un jeu de guerre ou de combat, je sais qu’elle aurait paniqué et qu’elle se serait mise à appuyer sur tous les boutons sans faire attention à ce qu’elle fait. « Je paris que les filles seront derrière moi, à me soutenir, scandant mon prénom ! » Le pire c’est qu’elle a raison. Comme bien trop souvent je vais me retrouver seul contre tout et tout le monde. Voilà, c’est ça aussi être le seul mâle de la coloc’, c’est accepter de se faire constamment chambrer, tout le temps. Je lui tire la langue, tel le gamin que je suis. « Solidarité féminine de merde, ouais.  » C’est maintenant un air boudeur qui prend place sur mon visage mais qui ne dure pas bien longtemps parce que la conversation dévie sur ma vie sentimentale et plus exactement sur mon ex-femme. « pourquoi tu m’as rien dis ? » Pourquoi je n’ai pas crié sur tous les toits que ma femme me trompait ? En soit, oui j’aurais pu lui dire à Adèle mais je préférais largement garder cette information pour moi. Parce que j’ai appris qu’elle me trompait, j’ai failli la quitter mais je tenais vraiment à elle, à ce qu’on était en train de construire tous les deux. J’ai fait des efforts comme elle me l’avait demandé en laissant un peu ma console de côté – bien que ça n’ait pas duré très longtemps – et quand ça les choses ont commencé à s’arranger entre nous je lui ai demandé en mariage, espérant simplement que ça aiderait notre couple à se solidifier davantage – réflexion un peu bête je l’ai bien compris maintenant. – « Ma fierté en avait pris un sacré coup, je voulais pas forcément qu’on sache que ma meuf avait été voir ailleurs.  » Toute personne ayant déjà été trompée doit forcément comprendre ce ressenti que j’ai eu en apprenant que ma copine me trompait.  « Elle ne te méritait pas, » J’hausse les épaules et oui elle a raison, je crois. Pas que je sois le genre de personne ayant une haute opinion de moi-même, mais oui je pense bien qu’elle ne me méritait pas. Je méritais mieux du moins. Je l’aimais, je la respectais et surtout tout le long de notre relation, je lui ai été fidèle. « tu me vois me connecter sur un de tes trucs Geek ? » Oh ça non. Je vous assure que j’essaie de l’imaginer se connecter sur ’un de mes trucs Geek’ et non effectivement, non, elle ne s’en sortirait pas. « Tu te ferais grave traiter de noob. » Et en même temps, s’en est une. Si seulement elle avait accepté de s’entraîner avec moi à différents jeux elle aurait au moins un certain niveau. Enfin un minimum quoi. « J’avais oublié que monsieur est un sang pur, ne te méprend pas, serpentard n’aurait pas été fait pour toi… » Je la regarde, les sourcils froncés presque comme si je m’apprêtais à la gronder. J’aurais aimé être à serpentard et elle le sait. Parce que je les trouve classe, ils ont un petit truc que les autres n’ont pas. Mais il a fallu que le Choixpeau me répartisse à Serdaigle. Mais c’est pas pire que… « ‘Scuze moi madame la poufsouffle. » Ouais, parce qu’Adèle c’est une pure poufsouffle, comme moi en soit ma répartition à Serdaigle n’a pas réellement été une surprise. On passe d’un sujet à l’autre. De la rigolade au sujet bien plus sérieux, à la limite du triste et déprimant. Tout à l’heure c’était mon ex-femme le centre de la conversation et maintenant c’est sa maladie. « C’est plus facile à dire… » Je sais. Enfin non, je ne sais pas, mais je m’en doute. Pour moi c’est facile à dire. Je ne suis que spectateur de sa maladie. Mais c’est elle qui subit des séances de chimio, des rendez-vous médicaux et un nombre incalculable d’examen pour suivre l’évolution du cancer et le bon fonctionnement – ou non – de la chimio. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Que je veux pas faire subir ma maladie à un gars que je connais à peine ? » Ah. Là, ça m’intéresse. Je me redresse un peu, intrigué par cette information qu’elle vient de me lâcher. Il y a donc un garçon qu’elle aime bien ? Je veux en savoir plus sur ce mec, sur ses intentions. « Donc il y a bien quelqu’un. » Bah oui, elle vient de le sous-entendre. « Il s’appelle comment ? Il a quel âge ? Tu le connais depuis quand ? Comment vous vous êtes rencontré ? Il est comment ? » Bon. Bon. Ça fait un peu beaucoup de questions, alors je me calme mais j’aimerais qu’elle me rassure en me disant que c’est un mec bien en qui elle a entièrement confiance. « ça me sera plus facile pour gagner ! Au fait, j’y pense… T’as besoin de cours particulier ? » Quand je vous dis qu’on passe d’un sujet à l’autre, d’une ambiance à l’autre c’était la vérité. Je secoue la tête sans vraiment attendre très longtemps pour lui répondre. « Non ça va t’inquiète. J’suis un Serdaigle j’apprends vite. » C’est vrai. J’apprends vraiment vite, en plus.
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