party is over

∞ Maxence & @Mia Mckullan ∞

Travailler de nuit, ça change Maxence. Même si au début ça lui faisait peur de faire des extras dans des bars et des boites de nuit entourés d'alcool, de tentation. Mais maintenant ça ne lui fait plus rien, il peut manipuler l'alcool sans se poser de questions. Ca relève presque du miracle vu son passé, même lui parfois il a du mal à se rendre compte de tout le chemin qu'il a réussi à parcourir. Il sait qu'il ne veut pas être embauché ici, ses parents désapprouveraient totalement cet endroit pour lui de toute façon. Mais ça rapporte toujours un peu d'argent avant de trouver mieux. Toujours dans l'espoir d'être embauché officiellement quelque part après tous ces mois de recherche à Brisbane. Il n'aurait pas cru que ce serait si dur de trouver un boulot ici. La nuit a été longue quand les portes du Electric Playground ferme enfin. Les clients ont été nombreux ce soir, on ne peut pas dire qu'il a eu le temps de s'ennuyer. Rien que de réussir à prendre une pause ce soir a été compliqué. Mais maintenant le brun n'a qu'une envie : dormir. Il rêve de retrouver son appartement, son lit, Opale. Elle non plus n'a pas l'habitude de passer une nuit entière seule. Il espère qu'elle n'a pas fait de bêtises ou qu'elle n'a pas aboyé une partie de la nuit. Elle a beau être bien dressée, elle reste jeune, alors il n'est pas à l'abri d'une connerie de sa part. Il s'est occupé de ranger le bar avec un collègue avant de pouvoir partir, se dirigeant vers le parking pour rejoindre sa voiture. Une cigarette à la main, comme une récompense pour cette soirée qui lui prouve encore une fois qu'il a changé. Le chemin va être long pour que son entourage lui fasse confiance, mais en attendant, il est fier de lui. Il fouille au fond de sa poche pour trouver les clés de sa voiture, avant d'entendre du bruit proche de lui. Peut-être un collègue à lui qui sort à peine, alors il se tourne à la recherche de la cause de ce bruit, observant une fille un peu plus loin sur le parking. Les sourcils froncés, il observe la scène en se demandant s'il y a un problème. Elle n'a pas l'air très bien, il faut l'avouer, ayant du mal à rester bien debout. Dans le doute, il préfère s'approcher pour vérifier que tout va bien. « Vous vous sentez bien ? » Qu'il demande une fois à sa hauteur, alors qu'elle relève ses yeux vers lui. Son visage lui semble étrangement familier. Il se met à réfléchir, à chercher d'où il peut la connaître. Il a une petite illumination, tout du moins, il pense savoir qui elle est. « Mmh.. Mia ? » Il est clairement pas sûr de lui. Si c'est bien elle, ça fait des années qu'ils se sont pas vus. Et on peut pas dire qu'il s'est occupé de son bien-être à l'époque, l'aidant plutôt à plonger comme lui à l'époque. Et vu son état, il faut croire qu'elle n'a pas changé, elle.

@Azaryaah

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∞ Mia & @Maxence Mayers ∞

Je n’ai pas eu le courage de rentrer directement à l’appartement après cette énième déception. Je n’ai pas le courage d’affronter Knox à qui je ne peux rien cacher et qui aurait compris que quelque chose n’allait pas. Alors, j’ai préféré rejoindre un groupe de potes au Electric Playground pour me changer les idées. Disons, noyer mon chagrin dans l’alcool. Comportement pathétique, je le reconnais, surtout à mon âge. Pourtant, je n’ai vu que cette unique solution pour oublier… pour l’oublier. Pour m’oublier aussi, surtout ma stupidité. Stupidité d’avoir cru que cette relation était possible, qu’il m’aurait retenu. Ses dernières paroles résonnent encore dans ma tête, son indifférence aussi. Mais je n’ai plus envie de les entendre, je me reconcentre sur la conversation. J’essaye de me concentrer, de participer. J’ai droit même à un « Mia t’es sûre que ça va ma belle ? » auquel je réponds par un sourire et un hochement de tête, trouvant l’excuse d’une journée épuisante au boulot. Puis, un shot de vodka, un deuxième, un troisième… Quelques autres verres par ci par là. Je danse, je ris avec mes amis, je danse à nouveau avec un inconnu que je repousse aussitôt, n’ayant pas envie de ça ce soir. Le temps passe, la nuit passe. Il est pratiquement trois heures du matin, la plupart de mes amis sont rentrés. Un d’eux me propose de me raccompagner. Je décline, disant que je vais rester là encore un peu. Puis l’heure de la fermeture m’oblige à sortir de l’établissement. Je déambule dans la rue, je ne sais pas vraiment où je vais. L’alcool a fait son effet, bien plus que je ne voulais, exacerbant cette sensation d’être juste pathétique. Mes pieds m’entraînent dans le parking souterrain où ma voiture est garée. Pourtant, je ne peux pas conduire dans cet état mais je ne me vois pas appeler Knox ou Adam à l’aide. Je ne veux pas qu’ils me voient dans cet état, tout comme Dylane ou encore Geo… Non, je n’ai pas envie de les décevoir. Je cherche mes clés dans le sac, mais ma vision est floue, je ne maitrise pas mes mains pleinement. Je renverse la totalité de mon sac par terre « Sh** ». J’essaye de m’agenouiller pour tout ramasser mais je peine à tenir sur mes jambes qui flagellent. Je ne me rends pas compte tout de suite que quelqu’un se dirige vers moi. Sa voix me fait sursauter alors que je ramasse mes clés « Vous vous sentez bien ? ». Je me remets debout, difficilement, regardant la personne qui venait de m’adresser la parole « Oui… » Non en fait, pas du tout. Mais je prétends le contraire. « Mmh… Mia ? ». Je m’arrête alors m’apprêtant à tenter une deuxième tentative pour ramasser le reste du contenu de mon sac, dont mon portemonnaie. Je plisse les yeux, ma vue étant peu net, pour essayer de voir si je connaissais cette personne… Un sourire s’affiche sur mon visage alors, pointant mon index vers la personne « Hey, Maxence ! Ça fait longtemps ». Je tente un pas vers lui mais manque de tomber  « Ca date de quoi ? Quinze ans ? » Je souris, titubant toujours autant « Tu n’as pas… beaucoup changé ». Physiquement, mais mon affirmation pouvait porter à confusion.

@Azaryaah

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∞ Maxence & @Mia Mckullan ∞

C'est toujours un sentiment étrange pour Maxence d'avoir passé une nuit entière dans une boite de nuit, sans toucher à de l'alcool. Même s'il était là pour travailler, son collègue au bar s'est pas gêné pour se prendre quelques shots avec les clients. Il a l'impression de ressembler à un petit vieux tout sage qui regarde les jeunes s'amusaient. Mais au moins, il tient. Il en est capable. La boite ferme, le ménage se termine un moment après et c'est l'heure de rentrer. Il a hâte de se laisser tomber dans son lit pour enfin trouver le sommeil. On peut pas dire qu'il a l'habitude d'être réveillé si tard, ou plutôt si tôt. Le jour commence doucement à se lever sur la ville de Brisbane quand il arrive sur le parking pour rejoindre sa voiture. Cigarette à la main, il cherche ses clés avant que du bruit l'interpelle. En se retournant, il voit une fille qui a l'air d'avoir fait tomber l'intégralité de son sac. Et surtout, qui n'a pas l'air dans son état normal. Ca parait presque logique de voir ça sur le parking d'une boite de nuit, il n'est pas très surpris. Il se décide à approcher pour l'aider, ne pouvant pas partir sans rien faire. « Oui… » Elle ment clairement. Ca se voit sur elle que ça ne va pas, mais il imagine que c'est l'alcool qu'il parle. Sauf qu'il semblerait qu'il la connaît, de son ancienne vie. Cette vie où il était un drogué. Même s'il n'est pas sûr de lui, il tente quand même. Elle lui ressemble beaucoup, avec 15 ans de plus. « Hey, Maxence ! Ça fait longtemps » Sa mémoire n'est pas si mauvaise que ça. Faut croire qu'il lui reste quelques souvenirs même s'il n'était jamais dans son état normal ces années-là. « Très longtemps oui. » Elle tente de l'approcher et manque de trébucher, alors il la rattrape pour éviter qu'elle tombe. Est-ce qu'il ressemblait à ça lui aussi, à l'époque ? Parce que c'est clairement pas jolie à voir les dégâts de l'alcool sur quelqu'un. « Ca date de quoi ? Quinze ans ? » Ca le rajeunit pas du tout ça. Non pas qu'il ait du mal avec son âge pourtant. « Au moins oui. » Il finit par la lâcher pour se baisser et l'aider à ramasser ses affaires. Vu son état, elle va avoir du mal à y arriver seule. « Tu n’as pas… beaucoup changé » Il relève les yeux vers elle, en riant légèrement. « Toi non plus. » Que ce soit physiquement ou mentalement apparemment. Il attrape son sac pour ranger les affaires qu'il a ramassé, gardant les clés de sa voiture dans la main. « C'est ça que tu cherches ? » Il ne reste plus que deux voitures sur ce parking, alors il imagine que la deuxième voiture doit être la sienne. Mais vu qu'elle a déjà du mal à marcher, et même à voir, elle risque pas de pouvoir conduire. « Pour éviter que tu tues quelqu'un, on va laisser ta voiture ici et je vais te ramener, d'accord ? » Même s'il a vraiment envie d'aller se coucher, il ne peut pas la laisser partir comme ça. Il se sentirait coupable s'il lui arrive quelque chose. Autant l'ancien Maxence en aurait eu rien à faire, mais maintenant, c'est totalement différent. Il espère seulement qu'elle va accepter et ne pas jouer à la personne têtue qui se pense capable de gérer la situation.

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∞ Mia & @Maxence Mayers ∞

Je touche le fond, à nouveau. C’est pathétique. Surtout pour une simple rupture d’une histoire qui de toute façon était voué à l’échec. Pourtant, je n’ai trouvé que cette solution pour noyer mon chagrin, noyer ma déception. Oublier que ma vie ne se résumait qu’à ce simple schéma : trouver le bonheur, un instant, heureuse sur mon petit nuage. Puis, tout s’écroule soudainement, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, me brisant un peu plus à chaque fois. Une histoire qui a commencé avec le départ de mon père, suivi de Jesse, mon père de substitution, puis Lukas… Et Alec me fait replonger lui aussi. Tout ça explique pourquoi en cette fin de nuit, plus proche du petit matin, je me retrouve dans un parking souterrain. Je suis incapable de tenir debout, je renverse l’intégralité de mon sac par terre. Je ne suis pas seule dans le parking, pourtant je ne panique pas. Je le pourrais mais je ne suis pas craintive à cette heure tardive, je me suis toujours sentie en sécurité à Brisbane. L’homme qui m’aborde ne m’est pas inconnu. Il s’agit de Maxence que j’ai connu lors de mon adolescence. Lors d’une période où j’étais dans le même état que celui dans lequel je me trouve actuellement. « Très longtemps oui ». Quinze ans… « Au moins oui. » Nous étions encore que des gamins, surtout moi, à peine âgé de seize ans. Voulant attirer l’attention à défaut d’attirer celle de mes parents qui venaient de divorcer. Fricotant avec Noam, ce mec de trois ans mon ainé, me pavanant fièrement avec lui, comme s’il était un trophée. Me pensant cool parce que j’avais bu un certain nombre de shots en soirée et avait tiré sur un joint en compagnie de Wren ou Maxence. Je l’observe d’ailleurs, difficilement. Il est égal à lui-même… Peut-être cependant qu’il a meilleure mine que moi « Toi non plus ». Je n’ai pas l’esprit assez clair pour comprendre ce qu’il veut dire pour le moment. Il ramasse mon sac et se garde mes clés dans les mains « C’est ça que tu cherches ? » Je tends alors ma main vers la sienne pour qu’il me les donne « Merci ». Mais il ne veut pas me les laisser, il a raison, je ne sais pas pourquoi je me pense encore capable de pouvoir conduire « Pour éviter que tu tues quelqu’un, on va laisser ta voiture ici et je vais te ramener, d’accord ? ». Je le regarde, arquant un sourcil, essayant d’attraper le trousseau « Pas besoin Mayers… ». Je me sens tout à coup un peu étourdi, je m’appuie sur le capot de ma voiture pour être sûr de ne pas trébucher à nouveau « Ouais, finalement, il vaut peut-être mieux… Mais… ». J’hésite un peu avant de dire la suite de mes pensées « Tu es sûr d’en être capable toi-même ? ». Il était lui aussi sur ce parking souterrain et mon souvenir de lui n’était pas celui d’un mec sobre. Bon cela dit, il avait l’air de tenir debout, mais avec le temps, il maitrisait certainement mieux le truc « Et depuis quand tu te préoccupes des gens toi au juste ? ». Non parce que je gardais un vague souvenir de lui qui venait à nos soirées juste pour nous refiler sa drogue et basta. Et lors de mon premier joint, il en avait eu rien à faire que je me sente moyennement bien après ça. Il en riait même, s’en moquant ouvertement.

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∞ Maxence & @Mia Mckullan ∞

Il n'aurait pas imaginé qu'il tomberait sur son ami d'adolescence ce soir. Enfin, ami est un bien grand mot. Est-ce qu'il s'est réellement soucier d'elle à l'époque ? Absolument pas. C'est fou comme les choses peuvent changer en quinze ans. Il se retrouve à vouloir l'aider, à s'approcher d'elle pour voir si elle va bien. Lui qui s'est toujours bien moqué des autres et de ce qu'ils faisaient. On peut dire qu'il a bien évolué avec toutes les années. Par contre, elle.. Elle a l'air d'être la même. Saoule sur un parking alors que le jour se lève. Peut-être que c'est occasionnel maintenant pour elle, il n'en sait rien. Il a coupé les ponts avec cette vie et ce groupe qu'ils étaient à l'époque. Sûrement parce qu'il ne se sentirait plus à sa place avec eux, étant maintenant clean. Une vie sans alcool, sans drogue, sans excès. Certains trouveraient sûrement cela horriblement chiant, mais pas lui. Il sait que c'est mieux comme ça, et il n'a jamais été aussi bien qu'à l'heure d'aujourd'hui. Maintenant qu'il se souvient de chaque jour qui passe. Attrapant toutes les affaires de Mia sur le sol, il garde dans sa main les clés de sa voiture. Hors de question de la laisser prendre le volant dans cet état. « Merci » Qu'elle lui répond en essayant d'attraper les clés dans sa main. Il se recule en lui proposant plutôt de la ramener. Est-ce qu'elle pense vraiment être en état de conduire ? Il faut croire que oui, vu qu'elle essaye encore de récupérer ces clés. « Pas besoin Mayers… » Un pas de plus en arrière, elle finit par se tenir sur le capot de sa voiture. Sûrement un vertige dû à l'alcool. Il arrête pas de se demander s'il ressemblait à ça lui aussi, avant. « C'est vrai que t'as l'air en forme là. » Qu'il rétorque en levant les yeux au ciel. Sa seule envie est de se retrouver dans son lit, non pas de gérer une personne qui n'a pas l'air de voir qu'elle est dans un sale état.  « Ouais, finalement, il vaut peut-être mieux… Mais… » Dieu merci qu'il pense en s'approchant de nouveau d'elle, prêt à l'aider à marcher jusqu'à sa voiture à lui. Il a bien peur qu'elle n'y arrive pas seule. « Tu es sûr d’en être capable toi-même ? » Il se met à rire, alors qu'il attrape son bras pour le passer au-dessus de son épaule, commençant à marcher en direction de sa voiture. Maxence ne peut pas lui en vouloir de douter et de se poser des questions. « Rassure-toi, je suis totalement sobre ce soir. » Et depuis plus de trois ans déjà maintenant. Il est clair que son ancien groupe d'amis de l'époque serait surpris de le voir maintenant, ils ne pourraient sûrement pas le croire. Arrivant devant la voiture, il prend ses clés pour l'ouvrir et aider Mia à rentrer à l'intérieur. « Et depuis quand tu te préoccupes des gens toi au juste ? » Ca non plus, il ne peut pas lui en vouloir. Et il se rend compte qu'il a certainement laissé une mauvaise image à tout ce petit groupe. Celui qui s'en moquait d'eux, espérant juste réussir à vendre sa came et se faire de l'argent. Refermant la porte, il vient se placer face au volant. « Depuis que j'ai dépassé la trentaine, je suis devenu moins con. » Qu'il répond simplement en démarrant la voiture. Au fond c'est vrai, il n'est plus égoïste comme avant. Il a parfois du mal à se rappeler de comment il était avant tellement ça lui paraît loin et impossible. « Tu te souviens encore de ton adresse ou on est dans la merde ? » Parce qu'il n'a aucune idée d'où elle habite, alors il va pas rouler dans le vent. Mais si elle ne s'en souvient pas, il ne voit pas ce qu'il va pouvoir faire. Peut-être appelé Wim qui doit sûrement le savoir. Lui aussi a été surpris de voir le nouveau Maxence, c'était plutôt drôle à voir.

@Azaryaah

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∞ Mia & @Maxence Mayers ∞

« C’est vrai que t’a l’air en forme là ». Je ne veux pas admettre tout de suite que j’ai besoin que l’on me ramène. Non, j’ai envie de croire que je n’ai besoin de personne, que je vais m’en sortir toute seule. Tu parles… Je finis par accepter. Cependant, j’émets un doute sur la capacité de Maxence à me ramener chez moi sans risque. Car je me souviens très bien de lui lors de nos soirées quinze ans auparavant. Il était toujours dans un état second, complètement défoncée, buvant verre sur verre. « Rassure-toi, je suis totalement sobre ce soir ». Je n’ai qu’à le croire sur parole, de toute façon, je suis mal placée pour lui dire le contraire vu mon propre état. Il m’attrape alors pour m’amener à sa voiture. Il m’y installe et vient s’assoir du côté conducteur. « Depuis que j’ai dépassé la trentaine, je suis devenu moins con ». Maxence Mayers, le mec qui débarque en soirée le temps de vous vendre sa petite drogue, qui se moque royalement de vous si vous vous effondrez par terre après le premier joint. Il m’a initié, avec Wren à tout ça. Et je ne l’ai jamais trouvé très proche du groupe, et encore moins de moi, étant sûrement le seul à ne pas s’être soucier de mon sort après mon coma éthylique Franchise oblige, accentuée par l’alcool plus que présent dans mon organisme, je ris en répondant « Ca ne te fait pas de mal parce que, sincèrement, tu étais … ouais c’est ça un con ». Je pose mon coude sur le petit rebord de la fenêtre. Maxence démarre et cela me donne un léger tournis, m’obligeant à me tenir la tête « Relax mate ». Une sensation de vitesse qui n’est que le fruit de mon imagination « Tu te souviens encore de ton adresse ou on est dans la merde ». Je reste silencieuse quelques secondes puis je me mets à sourire, pointant mon index vers lui « Haha très drôle Mayers ! Je suis peut-être dans un état pitoyable… mais je me souviens encore de mon adresse… 97 Saint Pauls Terrace ». Je m’appuie alors contre le siège et regarde dehors. Quelques instants. Car je suis intriguée, curieuse, bien que mes pensées soient brouillées « Je suis étonnée de te voir en meilleur état que moi… Tu ne vas pas me faire croire que tu es clean toi ? Ca te ressemble… tellement pas ! ». Voilà les préjugés que j’ai sur Maxence et je ne me gêne pas pour lui en faire part. Je ne pense que dans un sens, pourtant, qu’est-ce que lui peut bien penser de moi en retour ? Est-ce que je parais si différente qu’à seize ans ? Je ne lui montre pas le meilleur côté de moi et cela ne m’étonnerait pas qu’il me le balance à la figure. Ce qui serait amplement mérité… « D’ailleurs, ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu dans le coin… Pourtant, je fréquente souvent les boites de Fortitude ». Sérieux Mia ? Tu te rends compte de l’image que tu renvoie de toi là ? Mes mots sortent, je ne réfléchis pas, voire pas du tout. « Tu deals toujours ? Non pas que ça m’intéresse, j’ai arrêté ça par contre ! Mais tu ne vivais que pour ça fut un temps ».

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∞ Maxence & @Mia Mckullan ∞

Il est rassuré quand elle accepte finalement qu'il la ramène. Il n'avait pas spécialement envie de devoir la porter de force jusqu'à sa voiture. Parce que même si elle avait refusé, il n'aurait pas pu la laisser repartir toute seule. Rien que pour marcher jusqu'à sa voiture à lui, il doit la tenir pour être sûr qu'elle arrive sans tomber. Qui aurait cru qu'un jour il aiderait les personnes dans un état pitoyable ? Personne sûrement. Après l'avoir aidé à s'installer, il s'installe à son tour côté conducteur. Tout en répondant à sa question. Il pourrait lui en vouloir de ces paroles, mais ce serait quand même assez culotté de sa part. « Ca ne te fait pas de mal parce que, sincèrement, tu étais … ouais c’est ça un con » Ah oui quand même qu'il pense en tournant la tête vers Mia. En même temps, alors qu'elle faisait partie de ce fameux groupe d'ados dans lequel il était, il a réussi à douter de son prénom. Ses souvenirs de cette époque restent assez flou n'étant que très rarement dans un état normal. Il ne sait pas grand-chose d'elle au fond. « Merci pour cette révélation, ça fait plaisir. » Absolument pas, mais il ne peut pas le nier non plus. Les clés dans le contact, il démarre doucement la voiture. « Relax mate » Les sourcils froncés, il se retient de rire. Préférant demander à Mia de lui donner son adresse. Espérant qu'elle arrive à s'en souvenir vu l'état dans lequel elle est. « Haha très drôle Mayers ! Je suis peut-être dans un état pitoyable… mais je me souviens encore de mon adresse… 97 Saint Pauls Terrace » Ils ne vont pas devoir faire le tour de la ville à la recherche de son adresse, c'est déjà ça de gagné. Il attrape son téléphone pour allumer le gps et note l'adresse. Bien qu'il soit né ici, il ne connaît pas toutes les adresses de Brisbane. Il installe le téléphone et commence à démarrer. « Je suis étonnée de te voir en meilleur état que moi… Tu ne vas pas me faire croire que tu es clean toi ? Ca te ressemble… tellement pas ! » Il attise toujours la surprise des personnes qui l'ont connu avant. Il a du mal à comprendre pourquoi personne ne le croit capable d'être clean. Comme s'il était impossible que lui, il puisse changer. « Et pourtant, je suis clean. » Et oui. Le grand toxico Maxence Mayers est clean. A l'inverse d'elle qui est dans un sale état, quinze ans après. Cette inversion des rôles amuse pas mal le brun il faut l'avouer. Pour une fois que c'est pas lui le déchet à ramasser et à aider. « D’ailleurs, ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu dans le coin… Pourtant, je fréquente souvent les boites de Fortitude » Là, il n'arrive plus à se retenir. Il se met à rire en jetant un léger coup d'oeil à Mia, tout en se concentrant quand même sur la route. « Bizarrement, je ne suis pas étonné. » Il n'a pas besoin d'être alcoolisé pour être honnête. De toute façon, il se demande si elle se souviendra de tout ça demain. Elle aura peut-être oublié qu'elle l'a revu et qu'il l'a ramené chez elle. « Je suis parti quelques années, faire une merveilleuse cure de désintox, je suis revenu il y a quelques mois. » Autant être honnête avec elle, qu'elle comprenne bien qu'il n'est plus le même. Enfin, si elle est encore en état de pouvoir réfléchir correctement, il en doute. « Tu deals toujours ? Non pas que ça m’intéresse, j’ai arrêté ça par contre ! Mais tu ne vivais que pour ça fut un temps » Est-ce qu'il commence à être désespéré ? Totalement. Elle lui renvoie à la figure tout son passé, toutes ces choses qu'il essaye d'oublier. Il a l'impression qu'elle parle d'une autre personne tellement ça lui semble loin et impossible. « T'as vraiment une image incroyable de moi c'est fou ! » Il ne sait pas quoi en penser. Il comprend et en même temps ça l'énerve un peu. « Je ne suis plus dans ce milieu, je gagne de l'argent légalement maintenant. » Ca rapporte beaucoup moins, c'est plus fatiguant, mais c'est légal. Ca fait partie de sa nouvelle vie. En jetant un coup d'oeil rapide vers Mia, il se rend compte qu'elle n'a pas l'air très bien. « Si t'as envie de vomir tu me préviens, hors de question que tu détruises ma voiture. » L'odeur du vomis resterait imprégné à l'intérieur pendant des semaines. D'autant plus qu'il a envie d'aller dormir et non de nettoyer sa voiture. « Dis-moi, c'est occasionnel ou t'as juste pas changé ? » Ca l'intrigue quand même un peu.

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∞ Mia & @Maxence Mayers ∞

Je ne sais pas si j’aurai eu la même réaction et la même franchise, du moins aussi cinglante, si j’avais été sobre. Peut-être que j’aurai pris des pincettes, amenant ça plus délicatement. Parce que bon, certes, le traiter de con n’est pas cool, mais clairement, je ne gardais pas une bonne image de lui et une grande sympathie de sa part. « Merci pour cette révélation, ça fait plaisir ». J’hausse les épaules, difficilement, m’allongeant davantage dans le siège passager où je suis installé « De rien ». Là, plus que d’habitude, je ne me rends plus compte de ce que je peux dire comme ânerie. Si Maxence et moi venons à nous recroiser et qu’il me raconte cette soirée, j’en serai sûrement honteuse. Il démarre alors, me demande mon adresse, dont je me souviens. Il semble entrer celle-ci dans le GPS, mais ma vision devient floue et mon cerveau n’est plus capable de comprendre tout ce qui se passe. Par contre, pour lui lancer des piques sur lui-même, là mon cerveau est pas mal opérationnel « Et pourtant, je suis clean ». Je garde les yeux sur la route jusque-là, puis vient tourner mon regard vers lui, étonné « No way ?! ». Dans le genre pessimiste, on ne peut pas faire pire. Pourtant, il semblerait que Maxence a changé, qu’il n’est plus la personne qu’il était quinze ans plus tôt. Je suis impressionnée à ce moment-là. Enfin sûrement, ce serait le genre de réaction normale. Mais comme je suis à l’opposé d’un état normal… Je n’arrange pas mon cas cependant en lui disant que cela faisait longtemps que je ne l’ai pas croisé à Fortitude, que je fréquence souvent. La preuve en est par ses paroles « Bizarrement, je ne suis pas étonné ». Ma réaction ? Aucune, le néant. Ça ne me touche même pas, mes neurones ne percutent pas. Pourtant, il affirme clairement qu’il garde une aussi mauvaise image de moi que je peux avoir de lui. « Je suis parti quelques années, faire une merveilleuse cure de désintox, je suis revenu il y a quelques mois ». Ces paroles me font réagir. Mon regard se pose à nouveau sur lui et je semble sobre même « Sérieusement ? Je te félicite Mayers. High five ». Je tends alors ma main vers lui pour qu’il vienne la taper. Pas sûre que j’arrive à viser droit mais le cœur y est. « Et qu’est-ce qui t’a poussé à le faire ? ». Même saoul je reste curieuse et réactive quand on me dit quelque chose que j’ignore. Un peu. Je lui demande s’il deale toujours, parce que même sobre, il peut continuer à vendre. L’argent l’intéressait tellement à l’époque (je me sens vieille tout à coup en utilisant ce genre d’expressions), qu’il ne voyait que par ça. « T’as vraiment une image incroyable de moi c’est fou ! ». J’arque un sourcil, gardant le regard sur la route « Disons que tu n’as pas aidé à en avoir une meilleure aussi ». Et ça, il ne pouvait pas me le reprocher « Je ne suis plus dans ce milieu, je gagne de l’argent légalement maintenant ». Je sens comme de l’énervement, et je m’en amuse. Mauvaise idée Mia… « Je touche à un sujet sensible on dirait ». Un sourire s’affiche sur mon visage, taquin. Je ne me rends pas compte que ce n’est pas le genre de réaction à avoir face à quelqu’un qui a du trimer pour s’en sortir.

« Si t’as envie de vomir tu me préviens, hors de question que tu détruises ma voiture ». J’avoue que sur le moment, ma tête tourne et que mon estomac ne semble pas du tout apprécié le mélange que j’ai fait. Et quel mélange. Je cherche le bouton pour ouvrir la vitre « Tu roules n’importe comment aussi, tu pourrais être plus délicat ». Je finis par réussir à l’ouvrir et inspire l’air extérieur « Ca va aller, je maitrise ». Non mais je continue encore et encore à m’enfoncer. Et finalement, viens mon tour de répondre aux questions « Dis-moi, c’est occasionnel ou t’as juste pas changé ? ». Je retourne ma tête vers lui, les sourcils froncés, n’appréciant pas la remarque « Je ne suis pas un constant déchet de la société comme tu as pu l’être Mayers ! ». Je le prends mal et lui montre clairement « Mais comme tout le monde il y a des moments où on flanche ! ». Et la raison ne le regarde absolument pas.

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∞ Maxence & @Mia Mckullan ∞

Installé dans la voiture, il comprend à quel point ses anciennes fréquentations ont eu une mauvaise image de lui. Même s'il le savait, ça fait pas forcément plaisir de se le prendre en pleine face. « De rien » Normalement, il s'énerverait. Tout du moins, il lâcherait quelque chose de cinglant. Mais il n'a pas la foi et il met ça sur le compte de l'alcool. Elle n'est pas dans son état normal, alors on pourrait dire qu'il lui pardonne. Il active le gps pour pouvoir la ramener chez elle et s'installe prêt à démarrer. Tout en lui avouant ce qui risque d'être la nouvelle de l'année pour elle : qu'il est clean. Il a toutes sortes de réaction quand il annonce ça, et celle de Mia ne l'étonne pas. « No way ?! » Pendant quelques secondes, il pourrait presque croire qu'elle est revenue sobre rien qu'avec cette nouvelle. Mais ce n'est évidemment pas le cas, elle est dans un bien trop mauvaise état pour ça. Alors quand on mélange ça et ses souvenirs de l'époque, il ne peut pas s'empêcher de rire quand elle lui annonce qu'elle fréquente encore les mêmes endroits qu'avant. Comment est-ce qu'il pourrait croire le contraire de toute façon ? Elle lui donne une mauvaise image sans même le vouloir certainement. Elle ne réagit même pas à ses mots, alors qu'elle devrait être vexée. Plus il y pense, plus il se dit qu'elle se souviendra jamais de cette conversation quand elle aura dormi. « Sérieusement ? Je te félicite Mayers. High five » Il fronce les sourcils en tournant légèrement la tête vers elle. Sa main se décolle du volant pour taper rapidement dans sa main. « Merci bien, première phrase positive de ta part ! » Il peut pas s'empêcher de le souligner. Depuis qu'il l'a trouvé sur ce parking, on ne peut pas dire qu'elle est tendre avec lui. Mais jusqu'ici, il tient bon. « Et qu'est-ce qui t'a poussé à le faire ? » Est-ce qu'il compte lui dire les vraies raisons ? Certainement pas. Il ne se vante pas d'avoir levé la main sur sa copine, il tente juste d'oublier. Puis elle a déjà une assez mauvaise image de lui comme ça, il va pas en rajouter une couche. « On m'a pas vraiment laissé le choix, mais je suis bien heureux maintenant. » Oh que oui, cette nouvelle vie lui plait. Même si ça implique de ramener Mia chez elle alors qu'il veut retrouver son lit. L'ancien Max l'aurait laissé sur le parking en riant, c'est certain. Plus la conversation avance, plus il perd patience. Sûrement car il n'apprécie pas particulièrement ce retour forcé dans sa vie d'avant. « Disons que tu n'as pas aidé à en avoir une meilleure aussi » Touché. Il peut rien dire, il ne peut pas se défendre. Elle dit simplement la vérité et il doit juste encaisser, même si c'est pas agréable. Il a hâte de la déposer, malheureusement pour lui, la population part au travail à cet heure-là. Les bouchons du matin quand on a pas dormi de la nuit, ça aide pas à rester calme. « Je touche à un sujet sensible on dirait » Il lève les yeux au ciel en soupirant, attrapant une cigarette pour s'en allumer une. De toute façon, il est bloqué, les voitures n’avancent plus devant lui. « Rassure-toi, il en faut plus pour me toucher. » Même si ça l'énerve, oui. C'est plus fort que lui. Pour se détendre, il se répète qu'elle est saoule et qu'elle ne pense sûrement pas tout ce qu'elle raconte. Il l'observe ouvrir la fenêtre alors qu'elle n'a pas l'air bien. « Tu roules n’importe comment aussi, tu pourrais être plus délicat » Elle se fout de lui ? Il roule au ralenti avec les bouchons. Cela dit, elle râlait déjà quand il a juste démarré le moteur, alors ce n'est pas étonnant. « Ouvre les yeux, on est dans les bouchons. » Peut-être bien que sa vue est troublée par l'alcool. « Ca va aller, je maitrise » Il espère bien, l'idée qu'elle vomisse dans sa voiture lui donne la gerbe d'avance. C'est même pas envisageable. « Je ne suis pas un constant déchet de la société comme tu as pu l’être Mayers ! » Il tourne la tête vers elle directement, comprenant qu'il vient de la toucher. Est-ce qu'il s'en fout ? A moitié. Elle le pique depuis tout à l'heure, alors c'est mérité. « Mais comme tout le monde il y a des moments où on flanche ! » Il fait mine d'hocher la tête positivement, comme s'il comprenait. Mais en réalité, un sourire s'affiche sur ses lèvres sans qu'il le veuille. « Le déchet Mayers disait la même chose avant. » Au début en tout cas. Quand il réalisait pas encore qu'il était en train de sombrer et qu'il n'arriverait pas à s'en sortir seul. Après c'est peut-être le cas pour elle, mais il ne la connaît pas assez pour le savoir. « En général, il y a une raison universelle pour laquelle les gens flanchent : quand on leur brise le coeur. » Qu'il lâche sans lui jeter un regard, tirant sur sa clope. Ca fait toujours mal quand ça arrive, il le sait bien malheureusement. « Après, c'est un déchet con et égoïste qui te dit ça. » Qu'il rajoute en haussant les épaules, l'air de rien. Il ne cherche pas forcément à la blesser, mais même s'il a changé, il ne faut pas trop le pousser. Sa patience a des limites. 

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∞ Mia & @Maxence Mayers ∞

Le Maxence que j’ai connu à mon adolescence avait visiblement bien changé. Il était sobre et surtout avait fait une cure de désintoxication pour s’en sortir. Ce qui était honorable et c’est pour cela que je me permettais de le féliciter. Peut-être que finalement, il y avait quelqu’un de bien en lui. Ou du moins, le fait de ne plus être un drogué alcoolique lui permettrait de révéler sa vraie personnalité et ainsi montrer une meilleure image de lui. Il me l’a déjà démontré cela dit en décidant de m’aider et me raccompagner chez moi, de sorte à ce que je ne mette pas ma vie en danger « Merci bien, première phrase positive de ta part ! ». Pas faux, je n’ai pas été très sympathique avec lui jusque-là. Qu’il en profite car ce n’est pas garanti que ça continue. Je n’ajoute rien et l’interroge alors sur ce qui l’a poussé à suivre cette cure « On m’a pas vraiment laissé le choix, mais je suis bien heureux maintenant ». Cette fois ma curiosité fait ressortir mon côté journaliste. Même sous l’alcool, je me surprends à avoir des idées « Hey ! Tu sais quoi Mayers ? » Je tourne alors mon regard vers lui, me tournant légèrement dans le siège pour mieux lui faire face (enfin lui faire côté si on préfère car il conduit, bref) « Je suis journaliste et j’aime bien écrire sur des gens qui ont du mérite. Et je pourrais carrément te consacrer un article ! Ça te botte ? ». Ma voix est saccadée car lui sortir cette phrase me coute beaucoup d’effort surtout pour mon cerveau bien imbibé. Je trouve mon idée brillantissime et je suis même très fière de moi. Bon, pas sûr cela dit que je m’en souvienne le lendemain. Lendemain ? Non en fait, c’est déjà le matin du fameux lendemain. Je baisse ma tête via le parebrise le ciel qui devient de plus en plus clair du fait du lever du soleil « Rassure-toi il en faut plus pour me toucher ». Il me connait mal le Maxence. Parce que je savais m’y prendre pour être blessante, volontairement ou non. Mais là, je n’étais pas assez opérationnelle cognitivement pour en ajouter davantage. Je commence à avoir un peu la nausée, en même temps si je ne m’agitais pas autant. Non je préfère rejeter la faute sur Maxence « Ouvre les yeux, on est dans les bouchons ». Je mets ma main devant mes yeux « Ouais mais là c’est violent je ne vois pas grand-chose. T’as pas des lunettes de soleil par hasard ? ». Je me mets à chercher frénétiquement dans mon sac mais je ne trouve rien. Ça me met encore plus mal alors j’arrête et me cale dans mon siège, rassurant Mayers au passage. Cette fois, je relève l’ironie de Maxence qui pense que je suis toujours la même qu’à mes seize ans. Il marque un point lui aussi à ce moment-là, touchant à un sujet sensible. Bien que je sache pertinemment que je ne suis plus la même, il n’empêche que j’ai réagi exactement de la même manière qu’il y a quinze ans : l’alcool a été la solution, faire la fête avec un groupe de potes pour oublier que je venais encore de vivre une déception. Je réagis cependant, ne voulant laisser rien transparaitre. Lui disant que je n’étais pas tout le temps comme ça mais qu’on avait tous un moment de faiblesse « Le déchet Mayers disait la même chose avant ». Je tourne mon regard vers lui et mon air devient méprisant en voyant son sourire au coin des lèvres « Oh tu te réjouis Mayers que les rôles soient inversés ». Je lève les yeux au ciel, j’ai hâte d’arriver et de tomber dans mon lit, surtout avec ce qu’il ajoute ensuite « En général, il y a une raison universelle pour laquelle les gens flanchent : quand on leur brise le cœur ». Réaction immédiate « FERME LA ! ». Il y avait un deuxième point de marqué pour lui à cet instant. Le pire, c’est qu’il a raison. Je baisse mon regard à cet instant puis le tourne vers la fenêtre. Par sa remarque, il me rappelle ce que je voulais oublier. « Après c’est un déchet con et égoïste qui te dit ça ». Je ne m’attendais pas à ce qu’il dise une chose pareille. Il me le dit sûrement ironiquement encore une fois, du fait de ce que j’ai pu lui reprocher plus tôt. Pourtant, au lieu de m’engouffrer dans la brèche, je lui laisse le bénéfice du doute « Mais tu as changé non ? ». Puis, je soupire et me met à parler « Mais ouais tu as raison. Mon cœur a encore subi. Une fois de plus. Certainement pas la dernière. C’est l’histoire de ma vie ». Mon ton est calme, on ne ressent pas de la tristesse, sûrement dissimuler par l’alcool encore.  Mon regard fixe la circulation qui n’avance pas devant nous « Love is shit ».

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∞ Maxence & @Mia Mckullan ∞

Vu toutes les remarques qu'il se prend depuis qu'il a récupéré Mia, il se demande s'il n'aurait pas dû la laisser sur le parking. Elle est loin d'être agréable avec lui et en même temps, il a du mal à lui en vouloir. D'autant plus qu'elle a déjà l'air d'être dans un état assez mauvais comme ça. La voiture qu'il démarre, il commence à suivre le gps pour la ramener chez elle alors que le soleil se lève doucement sur la ville. Comme tous les habitants qui partent au travail, malheureusement pour lui. Il lui raconte qu'il a fait une cure pour devenir clean et il est presque surpris qu'elle le félicite. « Hey ! Tu sais quoi Mayers ? » Il fronce légèrement les sourcils en l'observant du coin de l'oeil, se demandant si elle va être positive ou négative cette fois. « Je suis journaliste et j'aime bien écrire sur des gens qui ont du mérite. Et je pourrais carrément te consacrer un article ! Ça te botte ? » Alors ça, il s'y attendait pas. Est-ce qu'il a vraiment du mérite ? Il ne le pense pas non. Il a fait bien trop d'erreurs dans le passé pour qu'on puisse considérer qu'il mérite quoique ce soit maintenant. Tout du moins, il le voit comme ça, lui. « C'est très gentil, mais il y a des gens bien plus méritants que moi qui méritent des articles ! » Sans aucun doute. Des personnes qui ont survécu à des drames ou qui font un métier à risque. Eux, ils méritent qu'on parle d'eux. Lui en revanche, il a bien trop de choses à prouver encore. Il reste quand même surpris de sa proposition, surtout après tout ce qu'elle lui a balancé à la gueule. A côté de ça, il perd déjà patience d'être bloqué dans les bouchons. Rien de mieux qu'une clope dans ces moments-là pour tenter de s'apaiser. Surtout quand on a une Mia à ses côtés qui râle pour rien. « Ouais mais là c'est violent je ne vois pas grand-chose. T'as pas des lunettes de soleil par hasard ? » Il l'observe gigoter dans tous les sens pour essayer de les trouver dans son sac, ce qui est un échec. Il a vraiment peur qu'elle finisse par vomir dans sa voiture alors il ouvre la boite à gant pour en sortir une paire de lunettes de soleil qu'il lui tend. « Me remercie pas. » Qu'il dit en lui souriant avant de reposer ses mains sur le volant. Ca commence doucement à avancer, ils vont bien finir par s'en sortir de ces bouchons. D'autant plus qu'il commence à être temps, les tensions commençant à devenir forte. Mia s'énervait contre Max quand il a osé lui poser une simple question de curiosité. Il s'attendait pas à cette réaction, mais vu la façon dont elle lui parle depuis le début, il n'a pas l'intention de s'excuser. « Oh tu te réjouis Mayers que les rôles soient inversés » Il lui affiche un large sourire, presque fier de lui. Il compte même en rajouter une couche. Au point où ils en sont, il peut bien se le permettre, non ? Sauf qu'il ne se doute pas qu'il va toucher le grand point sensible de blonde. « FERME LA ! » Il a presque sursauté tellement il ne s'y attendait pas. Mais il comprend qu'elle vit une rupture certainement très douloureuse pour finir dans cet état. Il comprend mieux et il préfère ne pas répondre. Il n'a pas l'intention de la blesser non plus, même s'il a sûrement déjà réussi sans le vouloir. « Mais tu as changé non ? » Il hausse les épaules à ses mots, terminant sa cigarette pour se concentrer sur la route qui se débloque. « Oui. Mais comme tu l'as vu par toi-même, tout le monde garde cette mauvaise image de moi. » Elle-même a été surprise, presque à ne pas croire que c'était possible. Tout le monde pense qu'il reste le même qu'avant au fond. Tout le monde garde cette image de lui malgré ces efforts, ces changements. Il le sait. « Mais ouais tu as raison. Mon cœur a encore subi. Une fois de plus. Certainement pas la dernière. C’est l’histoire de ma vie » Il comprend que ce n'est pas la première fois et ça le conforte encore plus dans son mode de vie actuelle. Pas d'amour, pas de relation sérieuse, seulement de l’éphémère. Au moins, il s'évite de la souffrance. « Love is shit » C'est qu'avec sa nouvelle personnalité, Maxence pourrait presque finir par ressentir de la peine pour elle. Mais il sait que personne n'aime être regardé avec pitié. « Tu finiras par trouver quelqu'un qui te rendra heureuse. J'imagine que tout le monde fini par le trouver. » Est-ce que les paroles d'Alma de la dernière fois lui reste en tête ? Peut-être bien. Au fond, l'amour, le vrai amour, est une sensation que tout le monde aimerait connaître. « Concentre-toi sur toi. Te détruit pas pour quelqu'un qui n'en vaut pas la peine et qui te mérite pas. » Cette discussion a bien évolué. Il se retrouve à donner des conseils sur l'amour, lui, l'éternel célibataire.

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∞ Mia & @Maxence Mayers ∞

Il est très certain que la proposition que je viens de faire à Maxence, à propos d’écrire un article sur lui pour le Brisbane Times, ne sera certainement plus valable quand je me réveillerai dans quelques heures. Disons que je l’aurai oublié comme cet épisode chaotique dans lequel je suis. Peut-être n’était-ce pas plus mal finalement « C’est très gentil, mais il y a des gens bien plus méritants que moi qui méritent des articles ! ». Je hausse les épaules, reposant ma tête sur ma main, alors que mon bras est accoudé sur le rebord de la fenêtre « Comme tu veux. Fais-moi signe si tu changes d’avis ». En attendant, nous sommes bloqués dans les bouchons. Alors que concrètement, mon appartement n’est pas si éloigné de Fortitude Valley. Les gens sont très matinaux se levant en même temps que le soleil, c’est-à-dire aux alentours des cinq heures du matin. Je pouvais faire partie de ces personnes-là, surtout lorsque je n’arrivais plus à dormir et que je partais faire une session de surf avec mon meilleur ami ou seule. Là, en revanche, je ne risque pas de m’y rendre, un énorme mal de tête se déclenche et je suis aveuglée par le soleil déjà perçant à travers le pare-brise. Je demande à Maxence s’il n’a pas une paire de lunettes de soleil, ne trouvant pas les miennes dans mon sac à main. Je me recule un peu lorsqu’il ouvre sa boite à gant et me tends alors une paire. « Me remercie pas ». Je m’en saisis pour venir les poser sur mon nez et ne prends pas la peine de lui dire merci en effet. La fatigue se fait ressentir et je n’ai qu’une hâte c’est d’arriver chez moi. La discussion se poursuit et la tension est plutôt palpable, le ton montant un peu entre nous. Son sourire mesquin, alors que je lui affirme qu’il se complait que les rôles s’inversent, me met hors de moi et à sa prochaine affirmation je finis par lui dire de la fermer. Ce qui semble l’arrêter, il ne daigne pas répondre. Puis la conversation reprend son cours un peu plus calmement, comme si d’avoir haussé le ton m’a soulagé. « Oui. Mais comme tu l’as vu par toi-même, tout le monde garde cette mauvaise image de moi ». Cela semble même le blesser et je sens un peu de compassion pour lui à ce moment-là. La circulation devant nous se fluidifie peu à peu « Le chemin risque d’être long mais les gens auront une meilleure opinion de toi à la longue ». Un semblant de lucidité semble me frapper à certain moment de cette discussion « je veux bien faire un effort et croire que tu as changé… enfin… on en reparlera quand mes idées seront plus claires ». Oui parce qu’au final mes paroles n’avaient pas vraiment de valeur, cette discussion serait sûrement inexistante dans mon esprit dans quelques heures. Preuve que je lui laisse sa chance cependant, je m’ouvre à lui, l’alcool aidant c’est certain, car en temps normal, je n’aurais jamais fait ça. Je n’aurais jamais dit que les déceptions amoureuses étaient l’histoire de ma vie, une habitude à laquelle je me suis accoutumée malgré moi. « Tu finiras par trouver quelqu’un qui te rendra heureuse. J’imagine que tout le monde fini par le trouver ». Je souris alors, pas du tout convaincue. Non pas par sa gentillesse soudaine et ses paroles réconfortantes mais par le fond de celles-ci « Non je n’y crois plus, je vais me contenter d’histoire sans lendemain. Et encore, j’arrive à me faire piéger même lorsque ce n’est censé être que ça ».  Ce qui était le cas avec Alec. Cette relation ne devait être qu’une simple histoire d’un soir. Tu parles. Je ris alors, nerveusement sûrement, délirante aussi, me rendant compte à quel point la situation est pathétique. Ma situation l’est en tout cas « Concentre-toi sur toi. Te détruit pas pour quelqu’un qui n’en vaut pas la peine et qui te mérite pas ». Je tique. Je tourne doucement mon regard sur lui, surprise par ses mots. Il semble se soucier pendant quelques secondes, ce qui me touche au fond « Tu me ferais presque chialer Mayers ». Je souris, me forçant un peu, pour ne pas montrer l’effet que cela peut avoir sur moi. « Mais merci… Je tâcherai de m’en souvenir ». Nous ne sommes plus trop loin de mon appartement. Une certaine curiosité reprend le dessus « Tu sembles adepte du sujet ou je me trompe ? ». Parce que j’ai décidé de lui laisser le bénéfice du doute, de ne plus le juger comme j’ai pu le faire au début de notre conversation.

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∞ Maxence & @Mia Mckullan ∞

Il a du mal à comprendre la blonde ce soir. Ou plutôt ce matin. Elle n’est pas très sympathique avec lui, puis elle lui propose d’écrire un article sur lui. Ou plutôt, sur les personnes méritantes. On ne peut pas dire qu’il s’attendait à une proposition comme celle-là. Et évidemment, il la décline. De toute façon, il se dit qu’elle aura déjà oublié après quelques heures de sommeil. Comme le reste de cette conversation d’ailleurs. « Comme tu veux. Fais-moi signe si tu changes d’avis » Il hoche simplement la tête, concentré sur la circulation face à lui. Les embouteillages à Brisbane, c’est bien quelque chose qui ne lui avait pas manqué. D’autant plus qu’il n’a pas vraiment l’habitude de s’y retrouver bloqué. Quand il bosse de nuit, il fait toujours en sortes de pouvoir partir assez en avance, juste à cause de ça. Mais aujourd’hui c’est loupé et il faut que ce soit le jour où Mia est avec lui. Non pas qu’il n’apprécie pas sa présence, mais avoir une personne saoule à côté de lui, ce n’est pas le plus agréable. Il s’en était jamais rendu compte jusqu’à aujourd’hui, mais il se dit qu’on a l’air vraiment minable quand on a trop bu. Dans ces moments-là au moins, il est encore plus heureux de ne plus être alcoolique. Il attrape des lunettes de soleil pour la blonde, histoire que ça puisse apaiser ses nausées. La lumière du jour n’est jamais agréable quand on a consommé beaucoup d’alcool. Encore plus quand on s’énerve. Il ne peut pas dire qu’il y a une bonne ambiance dans sa voiture actuellement. Le ton monte entre eux en seulement quelques minutes. Quand deux caractères de merde se retrouvent bloqués dans des embouteillages, ça fait forcément des étencelles. « Le chemin risque d’être long mais les gens auront une meilleure opinion de toi à la longue » Il l’espère vraiment. Il en a marre de toujours passer pour la mauvaise personne alors qu’il ne l’est plus. Il a l’impression qu’on continue de le traiter comme un moins que rien comme s’il était impossible qu’il change. « je veux bien faire un effort et croire que tu as changé… enfin… on en reparlera quand mes idées seront plus claires » Il ne peut pas s’empêcher de rire à ses mots. Il est clair qu’elle n’est pas lucide pour l’instant, mais il est quand même heureux de voir qu’elle est prête à faire un effort. « C’est quand même gentil de bien vouloir y croire. » Mais elle a raison, le chemin va être long et il va encore devoir prouver pendant un moment qu’il a changé. Peut-être même qu’il devra le prouver toute sa vie pour que tout le monde comprenne enfin que ce n’est plus le même. Une fois le gros coup de colère passé, elle finit par se confier à lui. Il ne pensait pas toucher si juste en parlant de peine de coeur, mais en même temps, ce genre de choses détruits. Même les personnes les plus fortes peuvent être brisés à cause de l’amour. Et même s’il n’est pas doué pour ça, il tente de la rassurer. « Non je n’y crois plus, je vais me contenter d’histoire sans lendemain. Et encore, j’arrive à me faire piéger même lorsque ce n’est censé être que ça » Il se demande bien ce que ce garçon a pu lui faire pour qu’elle rejette autant cette idée. Sûrement que c’est un gros con pour qu’elle finisse dans cet état à discuter avec lui.  « Un soir par personne. Tu ne revois jamais la personne et ça t’évite des problèmes. » Il se rend bien compte que de dire ça va lui faire comprendre que c’est sa façon de faire. Mais il s’en fiche, il assume totalement. Il est prêt à tout pour ne pas s’attacher. D’autant plus qu’une peine de coeur pourrait peut-être le faire replonger et ça, c’est hors de question. « Tu me ferais presque chialer Mayers » Il se met à rire alors que la circulation commence enfin à se faire et qu’il peut recommencer à rouler. « Mais merci… Je tâcherai de m’en souvenir ». S’il a au moins pu l’aider un petit peu là-dessus, ça lui va très bien. Il commence à se dire qu’il est peut-être plus doué qu’il ne le croit pour conseiller les gens. « Tu sembles adepte du sujet ou je me trompe ? » C’est évident qu’elle allait se poser la question. Mais il est presque content de voir qu’elle pose la question avant de directement croire ça de lui. « Totalement oui. Aucun attachement, aucune relation amoureuse. Et je t’assure que t’as déjà une vie avec beaucoup moins de problèmes ! » C’est sa façon à lui de voir les choses. Il sait que tout le monde ne pense pas pareil, beaucoup cherche à tout prix à se caser et vivre une belle histoire. Il arrive enfin à destination, coupant le contact. Il attrape la clé de sa voiture et sort pour rapidement aller du côté passager ouvrir la porte à Mia. « Je vais t’accompagner jusqu’à ta porte. » Histoire d’être sûr qu’elle arrive à ouvrir celle-ci et qu’elle ne se retrouve pas à dormir sur le palier de son appartement. Puis maintenant qu’il est là, autant bien faire les choses jusqu’au bout pour sa sécurité.

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∞ Mia & @Maxence Mayers ∞

« C’est quand même gentil de bien vouloir y croire ». Car oui, il méritait très certainement d’une deuxième chance. Après tout, tout le monde faisait des erreurs. S’en rendre compte était déjà une chose, vouloir changer en était une autre. Il semblait sur la bonne voie d’après ses dires. Mes pensées ne sont pas forcément nettes pour que je puisse en juger convenablement. Je réponds alors par un simple sourire, alors que je suis installé au fond du siège. La fatigue retombe, l’effet de l’alcool aussi. Il y a encore des éclats de voix, surtout de ma part quand il touche à un sujet sensible. Pourtant, les choses s’apaisent aussi vite qu’elles ont dégénérées. Je finis même par me confier un peu à Maxence, chose que je n’aurai sûrement pas faite sans l’alcool. Je ne lui parlerai pas évidemment de qui était cette personne qui venait de m’enfoncer un peu plus dans l’idée que je ne pourrais jamais connaitre le bonheur sans retomber aussitôt de mon petit nuage. Me rappelant indéniablement des plaies béantes plus profondes du passé « Un soir par personne. Tu ne revois jamais la personne et ça t’évite des problèmes ». Je ne peux le juger sur la manière dont il semble fonctionner vu la façon dont il en parle. Je suis plus que d’accord, depuis trois ans c’est ainsi que je fais aussi, après avoir été larguée par Lukas. « Peut-être que cela va t’étonner Mayers mais c’est ce que je fais aussi depuis un petit moment. Mais là tu vois, la nana naïve de seize ans a refait surface et s’est faite avoir par un mec avec qui ce n’était censé être qu’une histoire sans lendemain ». Je ris, mais finalement, c’est pour mieux camoufler mon désespoir face à ma propre stupidité. Maxence me confirme alors ce que je pensais « Totalement oui. Aucun attachement, aucune relation amoureuse. Et je t’assure que t’as déjà une vie avec beaucoup moins de problèmes ». L’atmosphère est largement plus détendue dans la voiture. Je souris alors que nous approchons de mon immeuble « Tu prêches une convaincue là. Je ne te jugerai donc pas sur ça Mayers ». Un clin d’œil maladroit car évidemment, je suis encore sous l’effet de l’alcool.

Nous nous arrêtons donc et Maxence s’empresse de sortir de sa voiture et de faire le tour de celle-ci pour venir m’ouvrir la porte. « Je vais t’accompagner jusqu’à ta porte ». Je descends alors de la voiture et sens ma tête tournée. Pourtant « T’inquiète ça va le faire. Je suis sûre que Knox est là en plus, je vais aller le faire chier dans son lit ». Je fouille alors pour trouver le badge me permettant de rentrer dans le plutôt luxueux immeuble dans lequel je vis pour monter à l’appartement que je partage avec mon meilleur ami d’enfance. Manque de bol, en fouillant mon sac, je fais tomber les clés par terre « Bon ok, peut-être que ce serait plus prudent si tu m’accompagnais jusqu’à ma porte ». Je me trouve pitoyable mais de toute façon, mon image était foutue désormais, au point où on en était. Arrivé devant l’ascenseur, nous montons jusqu’à l’avant dernier étage. Le mouvement de l’ascenseur me fait avoir un teint blanchâtre « Promis je vais bien », dis-je alors à Maxence pour le rassurer ou plutôt pour me rassurer moi-même. Nous arrivons à l’étage souhaité, devant la porte de mon appartement. J’insère la clé dans la serrure, non sans refaire tomber ma clé une deuxième fois « Tiens » fis-je en donnant celle-ci à Maxence. Une fois la porte ouverte je le remercie « Merci Mayers, t’es plutôt cool comme mec finalement ». Effet de l’alcool ou pas, je ne sais plus vraiment. Mais je me dis que j’aimerai bien le recontacter une fois sobre. Peut-être pour m’excuser de mon comportement. Je lui tends cette fois mon portable « Donne-moi ton numéro… Je t’enverrai un message dans quelques heures pour te dire que je suis désolé ». Comme quoi mes pensées ne sont pas totalement confuses.

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∞ Maxence & @Mia Mckullan ∞

Finalement, la situation s'apaise dans la voiture. Même si Maxence ne peut pas vraiment lui en vouloir de tout ce qui a été dit. Déjà parce qu'elle est saoule mais qu'en plus il sait qu'il était un connard avant. Il n'a jamais été bien proche d'elle ni des autres, venant seulement vendre sa drogue. C'était la seule chose qui l'intéressait. Mais il est différent maintenant et il aimerait tellement que son image change. Qu'on arrive à le croire et qu'on ne le traite plus de cette manière. Qu'on essaye de voir celui qu'il est devenu sans continuer de le juger et de lui rappeler tout ce qu'il a pu faire dans le passé. Heureusement pour lui, Mia semble d'accord pour essayer. Tenter d'apprendre à connaître ce nouveau Maxence sans le juger. Ou plutôt d'apprendre à le connaître tout court vu les relations du passé. La route finie par se dégager et le brun peut enfin avancer vers l'appartement de la blonde. Qui a l'air d'avoir subi une peine de coeur. L'une des meilleures explications et excuses pour finir dans cet état. Il le comprend, bien plus qu'il ne le voudrait. Alors il donne sa technique à lui, le pro des coups d'un soir dont il n'entend plus jamais parler par la suite. « Peut-être que cela va t'étonner Mayers mais c'est ce que je fais aussi depuis un petit moment. Mais là tu vois, la nana naïve de seize ans a refait surface et s'est faite avoir par un mec avec qui ce n'était censé être qu'une histoire sans lendemain » Il sourit légèrement en se disant que ça pourrait bien lui arriver aussi dans un moment d’égarement. S'il est moins prudent que d'habitude. « Ca arrive puis au moins maintenant dis-toi que ça te fait une bonne leçon. » Pour ne pas reproduire ses erreurs, ne pas recommencer à faire n'importe quoi. Mais malheureusement les sentiments ne s'expliquent pas et se contrôlent pas. Il sait très bien que c'est plus facile à faire qu'à dire. « Tu prêches une convaincue là. Je ne te jugerai donc pas sur ça Mayers » Il sourit encore plus, bien heureux de ne pas être jugé là-dessus. Surtout qu'il n'a aucun problème avec cette façon de fonctionner et qu'il l'assume totalement.

Arrivé enfin devant l'immeuble de Mia, le brun se gare avant de sortir de la voiture pour aller lui ouvrir la portière. Maintenant qu'il l'a ramené sans encombres jusqu'ici il compte bien terminer cette bonne action jusqu'au bout. « T’inquiète ça va le faire. Je suis sûre que Knox est là en plus, je vais aller le faire chier dans son lit » Il lève les yeux au ciel alors qu'elle commence à fouiller dans son sac. Knox, ça faisait bien longtemps qu'il n'avait pas entendu ce prénom. Mais il est content de voir que certains ont finalement gardé contact entre eux. Et de nouveau, elle fait tomber ses clés par terre. Il a l'impression de revenir une heure en arrière quand il l'a trouvé sur le parking. « Bon ok, peut-être que ce serait plus prudent si tu m’accompagnais jusqu’à ma porte » Il rit en se baissant pour ramasser les clés de son appartement, fermant sa voiture par la même occasion. « T'es têtue quand même ! » Qu'il rétorque en riant alors qu'ils rentrent dans l'immeuble. C'est assez luxueux, il se dit que journaliste ça doit rapporter pas mal. Rentrant dans l'ascenseur, il observe du coin de l'oeil Mia qui n'a pas l'air bien du tout. « Promis je vais bien » Il fronce les sourcils sans rien dire, se disant qu'ils sont presque à l'appartement alors que ça devrait aller. Une fois sortie de l'ascenseur, il la suit jusqu'à la porte de son appartement qu'elle n'arrive pas à ouvrir. Il se dit qu'il a bien fait de monter sur ce coup-là. « Tiens » Il rit une nouvelle fois, lui ouvrant la porte, prêt à repartir dans sa voiture et vite rentrer chez lui. « Merci Mayers, t’es plutôt cool comme mec finalement » Il sourit à ses mots en l'observant, se demandant si l'alcool joue encore sur ses pensées. « Je t'en prie, c'était juste normal ! » Pour éviter qu'elle tue quelqu'un en conduisant ou qu'elle se tue elle-même d'ailleurs. Il s'en serait énormément voulu ça c'est certain. « Donne-moi ton numéro… Je t’enverrai un message dans quelques heures pour te dire que je suis désolé » Il attrape le téléphone qu'elle lui tend, notant son numéro et son nom. Même s'il se demande si elle se souviendra de tout ça quand elle va se réveiller. « Repose-toi bien et peut-être à une prochaine fois ! » Qu'il rajoute en lui rendant son téléphone avant de quitter l'immeuble et de monter dans sa voiture direction son appartement. Il n'a qu'une hâte : rejoindre son lit et enfin dormir. C'était une fin de soirée spéciale mais il va sûrement devoir s'habituer aux retrouvailles plus ou moins sympathiques.

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