AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous pour vivre
N'oubliez pas de voter autant que possible.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

 the good the bad and the whisky ♠ erin

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyMer 25 Nov 2020, 19:27




@erin sanders & geo caulfield



Un autre soir, un autre bar, un autre tour à moto, une autre nuit dehors. C’était le nouveau mode de vie de Caulfield, qui découchait depuis plusieurs nuits maintenant. Il ne pouvait pas rentrer chez lui. Il tournait en rond, se sentait devenir fou. En l’espace de quelques jours, c’est tout son monde qui s’était écroulé. Morceau par morceau, il voyait son entourage se détruire, s’amenuir, alors qu’il était déjà très réduit. Il lui avait fallut plus de quarante piges pour se construire un monde.
Il l’avait perdu en quelques jours.

Ce fut d’abord Mia. Son accident de surf, qui avait brisé son corps, meurtri sa chair. Geo n’avait pu s’empêcher d’y voir le reflet de son esprit. C’est comme si les douleurs qu’elle avait enduré depuis des années étaient visibles de tous, sous forme de contusions et de pansements. Cette vision avait été difficilement supportable pour Geo. Il avait alors pris conscience qu’aimer quelqu’un, quelle que soit cette personne, c’était prendre le risque de souffrir. Prendre le risque de la perdre. Il n'avait rien pu faire.

Et puis ce fut le tour d’Andrew. Il avait tiré les vers du nez de Geo. Il savait pour le Mexique, le mensonge éhonté de Caulfield à son égard. Il savait aussi que Mia était de mèche. Que pendant cinq ans, il avait été comme un père pour elle, qu’il l’avait protégée, réconfortée, accompagnée chaque fois qu’elle en avait eu besoin. Il lui avait même balancé qu’ils avaient sûrement été encore plus proche de corps que d’esprit. Un fusible avait grillé dans la tête de Geo à ce moment-là. Il s’était préparé à la rage d’Andrew, mais pas suffisamment à la douleur qu’il ressentirait.

Jamais deux sans trois. Mia avait ensuite surpris Geo et Alec, à côté du Club. C’est ainsi qu’elle avait découvert l’appartenance des deux hommes à l’un des gangs de Brisbane. Geo s’était répété mille fois qu’il devait lui dire la vérité. Il avait imaginé autant de façons de lui dire mais aucune n’était suffisamment solide pour encaisser la rage de Mia. Il se sentait trop honteux, mais laisser les jours passer n’avait fait qu’intensifier la douleur de tous.

Alors il déchantait, ces temps-ci. Il s’était vu menacé de remerciement par son employeur, à l’Emporium Hotel, s’il ne se ressaisissait pas rapidement. Il cumulait les bouteilles de whisky et les promenades nocturnes. Il ne voyait plus personne, n’appelait plus personne. Parfois, il lui arrivait de dormir dehors, dans sa cachette bordée de pins, perchée sur une falaise.
Ce soir allait être un de ces soirs.

Après avoir bu deux verres au bar, il était temps pour lui de bouger. Il enfila son casque, referma sa veste, enfila ses gants. Il mit le contact et s’apprêtait à partir. Si Geo avait un peu picolé, il n’était toutefois pas suffisamment imbibé pour sentir la pesanteur bousculer sa moto sans raison. Et lui enlacer généreusement le torse. Il frissonna, se raidit. « Dégage. » balança-t-il sur un ton glacial. Il retira son casque pour voir qui diable trouvait cocasse d’enfourcher sa précieuse bécane sans crier gare. Il s’agissait d’une gamine, une blondinette minuscule. Par gamine, entendez la vingtaine. Et voilà qu’elle agissait comme si elle le connaissait, à renfort de grands sourires et d’étreintes. Il n'avait pourtant pas une tête d'ours en peluche, si ? « Mais qu’est-ce que tu… » commença-t-il en ronchonnant copieusement. Et puis il se stoppa net. Il vit le regard de la blonde se poser à plusieurs reprises, un peu inquiet, sur un homme qui semblait les regarder avec intérêt. Etait-ce l’une de ces techniques pour dire que l’on se sent menacé ? Geo soupira. « Putain de merde. » pesta-t-il. Il enfonça son casque sur la tête blonde derrière lui, démarra sans plus attendre. Il roula une centaine de mètres, juste assez pour que le bar et l’homme soient hors de vue. Il s’arrêta dans un petit quartier résidentiel, mit la béquille et descendit. Il ôta ensuite le casque de la tête de la jeune femme. « On est assez loin du bar, tu peux partir. » il passa une main sur son visage fatigué. Il n’avait qu’une hâte, se tirer de la ville, de son brouhaha et retrouver sa planque paisible. « Si t’as à refaire ce genre de coup à quelqu’un, préviens, avant d’agir. Ça peut aider. » Il se pinça les lèvres. Voilà qu’il jouait les moralisateurs. Il faut croire qu’il avait un peu changé, ces dernières années. « Bref, merci, au revoir. » Il mima une courbette démesurée pour lui montrer le chemin vers la sortie. Ou plutôt, le chemin loin de sa personne.


Dernière édition par Geo Caulfield le Jeu 26 Nov 2020, 22:41, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyJeu 26 Nov 2020, 16:02






the good the bad and the whisky

Erin ⊹ @Geo Caulfield "  



Debout, devant sa penderie, Erin cherche encore quoi se mettre. Ce soir, elle a rendez-vous avec un gars trouvé sur son application. - Encore – Elle pas encore comprit ça ne lui apportera rien de bon. Mais elle s'en fout Sanders. Ça lui passe le temps, ça l'occupe. Elle joue la blonde. Erin ne se prend pas la tête avec ça. La plupart du temps ça s'arrête à un verre. Ça arrive aussi que le contenu du verre termine sur le visage du pseudo-prétendant (Souvent même) quand celui-ci devient trop entreprenant à son goût.Elle a du caractère la petite. Le cintre de sa robe est posé contre sa poitrine tandis quelle fait quelques pas de danse dans sa chambre. Tout ça en chantant à tue-tête du Pretty Wooman, une de ses chansons préférée. Mademoiselle aime bien les chansons un peu vintage malgré son jeune âge. Elias vient tambouriner à sa porte pour qu'elle baisse le son. « HOO ça va !! » Elle s'avance vers sa chaîne hi-fi dans le but de satisfaire son frère. Mais un sourire sournois vient se dessiner sur ses lèvres. - Rien de bon croyez moi.- Au lieu la mettre en sourdine elle augmente le son à fond en chantant encore plus fort. Elle est comme ça Erin. Très … Joyeuse la plupart du temps. Elias lâche l'affaire et décide de se barrer dans sa chambre en mettant sa musique encore plus forte. Sanders contre Sanders … Et la pauvre Ava qui se retrouve entre tout ça. Par chance, la demoiselle ne tarde pas à finir se préparer. Finalement ça sera une jupe verte, un petit chemisier plein de couleur et un gilet bleu marine. Un vrai arc-en-ciel à elle toute seule.

La semaine, Erin est une étudiante studieuse qui ne s'accorde que très peu de répit pour souffler. Son diplôme, elle le veut. C'est sa manière à elle de prouver qu'elle n'est pas une bonne à rien. Elle est blonde jusqu'aux racines peut-être, mais la jeune Sanders a du plomb dans la tête de ce côté-là. Devenir vétérinaire, ça lui tient très à cœur. Erin est très engagée dans la cause animale. Elle est bénévole au refuge de Redcliffe mais pas seulement. Elle donne de son temps également dans une association pour les enfants malade. Bref, elle n'a rien de la blonde sans cervelle qu'on tendance à lui coller. Le jugement des gens l'importe peu.Son père s'en est déjà chargé. Un sujet sensible qu'elle n'aborde jamais. Derrière ses sourires se cache un profond mal être. Mais Erin n'est pas le genre à se confier facilement. Elle a son journal intime pour ça. Et elle n'a pas envie saoulée les gens avec ses soucis. Son masque, elle le fait tomber quand elle est seule dans sa chambre. Mais dés qu'elle en franchit la porte, Sanders affiche se sourire qu'on lui connaît bien. Poker face one.

Elle sort donc de sa chambre tout sourire et marche jusqu'à l'entrée pour enfiler ses petites ballerines. Ava lève la tête par-dessus le dossier du canapé pour apercevoir la blonde. « Sois prudente » Depuis quelques jours, les demoiselles ne se parlent plus trop. Erin n'a pas eu encore le cran de lui dire qu'elle avait vu Maxence. Elle repousse sans arrêt la confrontation en se disant que demain c'est mieux. Le problème, c'est que les demain s'enchaîne. Ca va faire bientôt quinze jours que ce petit manège dure. Mais encore une fois Sanders décide de ne pas engager la conversation. Pas ce soir. « Ouais t'inquiète » Dit-elle en glissant une flasque d'alcool discrètement dans son sac. C'est cher les conso au playground. Et moins là, on ne pourra pas lui glisser la drogue du violeur. < Bonne soirée, à demain > Une dernière mise au point face au miroir de l'ascenseur, elle sort rejoindre son bolide. Une superbe petite coccinelle des années soixante avec un gros 53 sur chaque face. La réplique parfaite de la célèbre Herbie. Ha c'est sûr qu'on ne peut pas la rater avec une voiture comme la sienne. Elle tourne la clé dans le neiman en faisant une minie prière pour qu'elle démarre. Disons que la petite Volkswagen adore faire des blagues à sa conductrice. Nombre de fois elle lui a fait le coup de la panne. Ce soir elle semble coopérative. Le petit flat4 ronronne comme jamais. « Yesss » Dit-elle comme si ça révélait d'un miracle. Erin roule jusqu'au centre pour rejoindre son fameux rencard. Elle est un poil en retard. En même temps, à chanter et danser comme elle l'a fait, ça n'aide pas. D'ailleurs elle continue ! D'un mouvement de bras, elle ouvre son toit ouvrant et commence à chanter « Don't go breaking my heart » tout sourire. Une ambiance seventies comme elle aime.

La petite Volkswagen se trouve une place sur le parking de la boite. Les talons de la blonde résonnent sur le macadam. Elle remonte son sac en bandoulière tout en se remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille. Doucement elle relève la tête tout en continuant de marcher en direction de l'entrée du Playground. Mais elle se stoppe net en reconnaissant l'homme qui patiente avec ses copains aux abords de la boite. La dernière fois qu'elle l'a vu il s'est mangé un coup de genou bien placé et un verre de tequila en pleine figure. En même temps il avait tenté de lui mettre la main aux fesses. C'était légitime, non ? Erin s'était barré en courant avec sa copine Leah en riant. Il avait alors crier qu'il lui ferait sa fête la prochaine fois. Apparemment il comptait se venger ce soir. Elle s'était fait avoir comme un bleu. Un rencard qui n'en était pas un. C'est tellement facile de changer la photo de son profil. « Hé toi là ! Ramène toi ! Je crois qu'on a des choses à se dire » « Shit » De suite elle fait demi-tour sans se retourner. Mais elle sent que le gars la suit accompagné de ses potes. Sanders accélère alors le pas. Voyant que l’étau se resserre, elle ne trouve rien de mieux que de prendre place derrière ce motard qui est sur le point de démarrer sa bécane. La blonde enfourche le cheval de fer en calant ses deux jambes contre le brun. Ses bras viennent s'enrouler autour de sa taille sans l'once d'hésitation. La situation ne pouvait pas être pire. Si ? « Met les gaz, vite » Dit-elle en jetant un regard rapide derrière eux. « Dégage. » Ce n'est pas vraiment la réponse qu'elle attendait. Elle roule des yeux avant de lui offrir son poker face tout mignon. « Vas-y fait pas ton coincé. Démarre » Le stress monte quand elle entend les pas de son futur agresseur qui s'approchent. « Hey ! Descends de cette moto pétasse. Je vais te montrer ce que c'est un homme » Erin regarde le motard en penchant sa tête sur le côté et en levant ses deux mains en l'air. - Genre je suis innocente, ce n'est pas ma faute - « Mais qu’est-ce que tu… » Le groupe n'est plus qu'a quelques mètres. Sanders enroule ses bras autour de son « sauveur » en espérant qu'il démarre sa fichue bécane. « Putain de merde. » Elle n'a pas le temps de dire OUF qu'elle se retrouve avec un gros casque sur la tête. Il ne le voit pas mais elle affiche un large sourire. La moto pétarade enfin. Erin se retourne et fait un doigt d'honneur aux abrutis qu'elle vient de laisser sur place en riant aux éclats. Elle est tellement heureuse sur le moment qu'elle lève les bras bien haut en poussant un cri de joie « Yooouhhhouuuuu »  Ses quelques mèches qui dépassent du casque virevoltent au rythme de la mécanique. L'adrénaline lui donne des ailes. Elle apprécie cette petite escapade improvisée. Erin n'a aucune idée dans quoi elle vient de s'engager mais ça lui plait bien tout ça. Son chauffeur d'un soir décide de s'arrêter après une centaine de mètres. Déjà ? Elle retrouve la lumière lorsqu'il lui ôte son casque de la tête. « On est assez loin du bar, tu peux partir. » Elle le regarde en essayant de dompter ses cheveux. « Je peux savoir comment s'appelle mon sauveur ? » Dit-elle en lui souriant. Il semble fatigué et au bout de sa vie. « Si t’as à refaire ce genre de coup à quelqu’un, préviens, avant d’agir. Ça peut aider. » Elle plisse légèrement les yeux puis le regarde d'un air amusé. « Tu crois vraiment que j'avais le temps de me taper la discute avec toi ? T'façon tu m'aurais envoyé bouler » Sanders reste assise sur la bécane sans vouloir y descendre. C'est la seule façon qu'elle a trouvée pour le retenir avec elle. Bizarrement, elle n'avait pas envie de le laisser filer. « Bref, merci, au revoir. » Elle le regarde faire sa courbette et ça la fait bien sourire la blonde. Il serait presque mignon. « Ha mais je n'ai pas envie de partir en fait. Ma soirée est fichue … La tienne aussi apparemment ... » Elle le regarde un instant de bas en haut. Il fait vraiment triste à voir. « Et puis tu ne vas pas le laisser comme ça sur le bord d'un trottoir. C'est moyen … » Quoi faire … Avec lui... La boite c'est mort … Alors qu'elle réfléchit, la musique de la fête foraine retentit non loin d'eux. Son visage s'illumine. Il a l'air de comprendre est déjà il semble se braquer à cette idée. « Allez !!! Viens !! On va s'éclater. Décoince toi. Souris t'auras l'air moins ... (con) chiant ! On a qu'une vie ! Je te dois bien ça. » Erin le fixe droit dans les yeux sans jamais baisser sa garde. Elle est forte se petit jeu. « Dit pas non ».




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyJeu 26 Nov 2020, 20:41




@erin sanders & geo caulfield


Ces temps-ci, Caulfield tombait de Charybde en Scylla. Ce soir ne semblait pas échapper à la règle. La passagère clandestine qui était montée à l’arrière de sa moto ne semblait pas décidée à en bouger. Il aurait été dans son caractère de la dégager vite fait, bien fait. D’ailleurs, c’est ce qu’il tenta de faire. Toutefois, la demoiselle ne l’entendait pas de cette oreille. Geo avait compris, en voyait les lascars au loin se rapprocher d’eux. S’il était d’une mauvaise humeur notable, il ne pouvait pas laisser une gamine se faire agresser sans rien faire. Et puis, il partait, de toute façon. Il allait la déposer quelques mètres plus loin, et tout irait bien pour elle. N’est-ce pas ?

Alors il avait enfoncé son casque sur la tête de la jeune femme et démarré fissa. Il l’entendit lâcher un crie de joie, à l’arrière. Il roula jusqu’à ce que le bar soit hors de vue et s’arrêta dans un quartier résidentiel. Là, il signala à la blonde que désormais, elle pouvait partir sereinement. Tout ce qu’elle trouva à dire, c’est « comment s'appelle mon sauveur ». Comme si cela avait une importance. Comme si cela changerait quoi que ce soit pour elle, ou pour lui. Il leva la main pour chasser cette question. Connaître son nom ne changerait rien. Caulfield jugea bon de lui glisser que la prochaine fois qu’elle se prenait pour un passager clandestin, elle ferait mieux d’expliquer ce qui se passe. Cette tentative se salua d’un malheureux échec. La blonde y répliqua derechef. Elle eut le mérite de faire décocher à Geo un sourire narquois. Elle n’avait pas tort, il y avait fort à parier qu’il l’aurait envoyée voir ailleurs. Et ils n’auraient pas non plus eu le temps de s’éterniser en discussion. Il lâcha un soupir. « Ok, ok, t’as raison. » concéda-t-il, fait rare chez lui. Mais il n’avait pas la tête à rendre des broutilles toxiques.

La jeune femme ne semblait pas vraiment décidée à descendre de la moto. Il allait bien falloir, il n’était pas taxi le père Caulfield, et la balade était finie. Il lui exprima cela par une courbette exagérée et un au revoir concis. Une nouvelle fois, la blonde ne semblait pas entendre cela de cette oreille. Elle prétextait que sa soirée était fichue, tout comme la sienne. Qu’en savait-elle ? Elle le jaugea intégralement. Il fourra ses mains dans ses poches. « Tu m’as l’air d’être bien informée sur le déroulé de ma soirée, pour quelqu’un qui me connaît depuis cinq minutes. » siffla-t-il à son égard. Il sent en lui lançant cela qu’elle s’en fou comme d’une guigne. Elle est peut-être jeune, mais elle n’est pas stupide, il le sent. C’est bien sa veine. Il allait devoir ruser pour s’en défaire. C’était sans compter sur les talents de moralisatrice de la demoiselle. Cette fois, c’était elle, qui s’y essayait. Elle soulignait que le fait de la laisser là, sur ce trottoir, ce n’était pas terrible. Geo regarda autour de lui. Le quartier était paisible, la route principale fréquentée lui permettrait de rentrer chez elle sans encombres. Il ne voyait pas le mal. « Écoute, je ne suis pas vraiment d’humeur à jouer les baby-sitter, ok ? Alors t’es mignonne, mais j’ai à faire. » Il s’avanca vers la moto, s’accouda sur le guidon de celle-ci, dans l’espoir que cela déloge la jeune femme. « Qui te dit que je suis mieux que ce type que tu fuyais, hein ? » grogna-t-il. Force est de constater que cela fut un nouveau coup d’épée dans l’eau. Elle devint soudainement songeuse et Geo eut espoir que ses paroles avaient cheminé dans sa caboche. Il comprit à l’instant même où elle posa son regard sur lui qu’il n’en était rien. Pire que ça, une lueur l’illumina. Il fronça les sourcils. Non, elle n’allait tout de même pas lui demander de la déposer à la fête foraine ? Eh bien, non. Elle voulait y aller, certes, mais avec lui. Il laissa tomber sa tête sur ses bras croisés. Il inspira profondément et bougonna quelques paroles inaudibles. Elle le martelait d’arguments pour qu’il cède. Il n’aimait pas les fêtes foraines. Il a le vertige, il y a des mômes dans tous les coins et surtout, pas de whisky. « Dit pas non », qu’elle lui lance d’une petite voix minaudante. Il relève lentement la tête, voit ses yeux sombres déjà posés sur lui. Il la fixe quelques instants. Il ne dit rien et se dirige vers l’arrière de la moto, ouvre le top-case et en sort une bouteille de whisky. Il n'allait pas se gêner devant elle. « Donne-moi une raison, une seule bonne raison, de renoncer à mes plans pour te suivre dans une fête foraine. » lui répondit-il en rebouchant sa bouteille.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyVen 27 Nov 2020, 02:08







the good the bad and the whisky

Erin ⊹ @Geo Caulfield "  



Un de perdu, dix de retrouvé ? Ce n'est pas ce qui se dit ? Un seul suffira. Et ça sera se motard là. Il se côté rassurant qui lui donne l'assurance de s'asseoir à l'arrière de sa moto. Leurs premiers échanges ne sont pas très fructueux. Mais Sanders ne se dégonfle pas. Elle a le même à la maison. Elias est le champion pour la repousser. Et plus on la repousse … plus elle s'accroche la blonde. Son bon samaritain lui visse son casque sur sa tête et se décide enfin à déguerpir avant un éventuel affrontement. Preuve qu'il a un minimum de bon sens. Joyeuse, Erin lève les bras en l'air en poussant un cri victorieux. La sensation que lui procure le bolide à deux roues la fait vibrer de plaisir. Elle l'impression que finalement sa soirée n'est peut-être pas définitivement foutu. Malheureusement leur escapade ne dure pas bien longtemps. Il arrête sa bécane et descend. Il peut-être cru que la blonde allait le suivre dans son élan, mais non. Erin reste camper sur la selle. Le seul moyen de pression qu'elle a trouvé pour le moment. Comme si elle le connaissait depuis toujours, Sanders lui demande son petit nom, mais sa seule réponse s'est un geste de la main. « Va-y ! Sinon jt'en trouve un. » Erin fait sa mine boudeuse une demi-seconde. Elle voit bien qu'il n'en démordra pas. C'est un coriace. Okey, il veut la jouer comme ça. « Clyde ! Enchantée moi c'est Bonnie » Un rire s'échappe de ses lèvres. Elle pouffe en imaginant le duo. - Avouez le c'est marrant – Clyde (Parce que maintenant c'est son nom), joue les moralisateur avec elle. Nan mais si elle voulait un paternel, elle serait rester avec Elias à l'appart. Nan, là elle voulait s'amuser Sanders. Donc ses recommandations il pouvait se les garder pour lui. Et c'est d'ailleurs ce qu'elle lui balance sans pincettes.  « Ok, ok, t’as raison. » Un sourire se dessine sur ses lèvres. Entendre qu'elle a raison, c'est jouissif pour elle. Voilà qu'il lui fait une courbette et qu'il lui fait signe de partir. S'il croyait pourvoir se débarrasser l'étudiante aussi facilement, il se foutait le doigt dans l'oeil. Erin lui dit clairement qu'elle n'a pas l'intention de s'évaporer tout de suite. Autant qu'ils passent cette soirée tous les deux. Sous ses airs d'ours mal léché il doit être cool. « Tu m’as l’air d’être bien informée sur le déroulé de ma soirée, pour quelqu’un qui me connaît depuis cinq minutes. » Elle se mordille la lèvre inférieur tout en le fixant. Ses fossettes se creusent un peu plus pour laisser apparaître un sourire plein de malice. « J'sais bien cerner les gens. C'est un don chez moi. Fait pas la gueule Clyde ! Y a pire comme compagnie. C'est pas compliqué. On passe la soirée à s'amuser et tu me re-dépose ensuite à mon carosse. J'ai la permission de minuit » Finit-elle par dire en faisant référence à Cendrillon et non à son âge. Elle vingt-cinq ans, bientôt vingt-six, ce n'est plus une gosse. Mais apparement ce n'est pas l'avis du brun. « Écoute, je ne suis pas vraiment d’humeur à jouer les baby-sitter, ok ? Alors t’es mignonne, mais j’ai à faire. » Erin le regarde, outrée. La bouche en O, elle le fixe droit dans les yeux. « Rectification, JE suis la baby-sitter. T'agit comme un gosse là. Pète un coup j'sais pas. Ça t'arrive jamais de lâcher prise et t'amuser ? » Le motard s'avance vers son guidon. Elle se laisse glisser à la place du pilote pour lui faire face avec un petit sourire sournois au coin des lèvres. « Qui te dit que je suis mieux que ce type que tu fuyais, hein ? » Bizarrement, Erin n'en doutait pas. Elle pose ses deux coudes sur le réservoir. Son menton prend place dans le creux de ses mains, tandis qu'elle le fixe dans le blanc des yeux. « Je t'ai dis, t'écoute pas quand on te parle ! Je sais cerner les gens. Toi t'es bon. Un gros nounours qui se planque derrière un faux air de méchant. » Sa tête vient pencher légèrement sur le côté alors qu'elle lui offre un sourire. « ça te rendrais presque mignon » Un petit rire s'échappe de ses lèvres alors qu'elle pianote sur ses joues tout en le fixant sans relâche. Jusqu'à ce qu'un brouhaha attire son intention. Son visage s'illumine. Erin se redresse droit comme un piquet comme si elle venait d'avoir une révélation. Et la révélation c'est cette fête foraine non loin d'eux. Il ne lui faut pas bien longtemps pour se faire son programme dans sa tête. Elle, lui, les manèges = Franche rigolade/Méga soirée. VENDU. Mais Clyde se fait encore désirer. Elle voit bien que ça ne l'emballe pas plus que ça. Il tourne autour de sa moto comme une abeille autour du fleur. Sauf qu'il butine une bouteille de Whisky et non une plante.  « Donne-moi une raison, une seule bonne raison, de renoncer à mes plans pour te suivre dans une fête foraine. » Sanders récupère sa flasque dans son sac et vient trinquer avec lui. Elle non plus n'allait pas se gêner pour boire sous ses yeux. Elle s’assoit en amazone et croise ses jambes avec finesse. Puis elle lui répond en gardant la bouteille dans ses mains. « Le destin Clyde, le destin. On avait une chance sur un million de se croiser ce soir. Et regarde ! On est là. Profitons ! Juste ce soir. Après je te laisse tranquille. T'entendra même plus parler de moi. » Erin espère qu'il acceptera. Elle n'a pas vraiment envie de retourner se faire chier à l'appartement. Il est beaucoup trop tôt. Ça n'allait pas le tuer d'aller faire un tour de manège. Son regard se porte sur le neiman de son bolide. Les clés y sont toujours présentent. Forcément ça lui traverse l'esprit. Sans attendre elle ship les clés et vient les agiter sous son nez en souriant. « On ne dit pas non à Bonnie. Allez ramène toi Clyde, on a pour mission de passer une méga soirée. » Elle planque discrètement le trousseau entre ses seins. Sanders sait qu'ici il n'osera jamais les récupérer sans son accords. S'il avait voulu la peloter, il l'aurait fait depuis longtemps. Erin commence à marcher en direction de la fête. Voyant qu'il hésite encore, elle fait un pas en arrière et  attrape sa main pour le tirer avec elle. « Arrête de réfléchir. » Soupire t-elle.



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyVen 27 Nov 2020, 23:33




@erin sanders & geo caulfield



Geo se demandait s’il n’avait pas un chat noir qui s’était prit d’affection pour sa personne. Non pas qu’il était superstitieux, ou qu’il avait quoi que ce soit envers ces petits bêtes, mais la poisse le collait ces temps-ci. Et ce soir, la poisse avait un visage. Un visage doux, un quelque chose d’enfantin, qui cachait en réalité un caractère bien trempé. A titre d’exemple, Geo avait refusé de lui donner son nom en balayant sa question d’un geste de la main. Le voilà désormais affublé d’un charmant sobriquet : Clyde. Et la demoiselle s’auto proclamait être sa Bonnie. En les voyant, ils formaient un duo plutôt atypique. Ils étaient en tout points différents, elle et lui. Une jeune femme délicate et parfaitement apprêtée qui se tenait sur la moto d’un grand costaud qui avait laissé de côté le rasage au profit du whisky. Mais si cela pouvait empêcher de lui filer son blaze, qu’à cela ne tienne. « Ok, Bonnie. » soupira-t-il.

Il tentait de se dépatouiller de Bonnie le pot de colle comme il le pouvait. Force est de constater que ses efforts se soldaient tous par des échecs. En effet, celle-ci prenait les négociations en main. Plutôt, elle les menaient depuis le début, mais Geo espérait encore au fond qu’il pourrait avoir le dernier mot. Il n’y parviendrait pas. Pas ce soir, pas dans son état. Elle débordait de joie et d’énergie. Mettez côte à côte Shtroumpf Joyeux et Droopy et vous aurez une idée du tableau. Et Joyeux ne demandait qu’à s’amuser avec Droopy. Ou plutôt, elle cherchait à faire en sorte que Droopy s’amuse. Elle devenait même effrontée, la gamine. Geo fronça les sourcils, piqué dans son égo. « Je sais très bien m’amuser. » siffla-t-il.

En parlant de môme, elle l’avait bien regardé, Bonnie ? Un nounours, Geo ? Un vieil ours qui a bourlingué, morflé et traîné à travers le monde sans doute. Il était loin d’avoir l’allure de l’ourson tout beau, tout neuf, que l’on présente avec fierté. Au fond, elle n’avait pas vraiment tort. Sous son air revêche, Caulfield n’était pas quelqu’un de violent. Il était juste un peu seul, depuis un peu trop longtemps. Depuis quarante piges, en fait. Geo toujours accoudé sur le guidon de la moto, Bonnie s’était rapprochée en se laissant glisser sur le selle. Elle se croyait tout permis, celle-là. De près, Geo remarquait davantage ses traits fins. Elle empira toutefois son cas en le qualifiant de mignon. Alors là, c’était le pompon. « Tu sais que les ours, ça décapite les musaraignes d’un coup de patte ? » Lui siffla-t-il avec un sourire narquois, faisant claquer bruyamment ses doigts à côté de son oreille. Il ne pouvait s’empêcher de contre-attaquer pour enfouir la vérité. Du coup, il avait décidé que Bonnie était une musaraigne.

Et pour couronner le tout, il avait fallu qu’il s’arrête à quelques pas de la fête foraine. Résultat des courses, Bonnie avait décrété que ce soir, ils iraient à la fête ensemble. Aucune parole ne saurait décrire le cruel manque d’envie de Geo là-dessus. Mais Bonnie insiste, lourdement. Il s’enfile un peu de whisky, comme si cela allait l’aider à faire passer la pilule. Et devinez qui la suit dans son geste ? Bonnie avait elle aussi apporté de quoi se rafraîchir. « J’ai passé l’âge des fêtes foraines, ok ? » grogna-t-il. C’est vrai, il avait quasiment le double de son âge, après tout. Ce qui l’amusait elle ne l’amusait plus depuis des années. Ou plutôt, ne l’amusait pas. Il fronça les sourcils subitement. Il réalisait qu’il n’y avait jamais mit les pieds. Aucune raison d’y aller de toute façon, il avait une sainte horreur du vide, des mômes et du boucan. Mais ça, c’était sans compter sur la répartie et la ténacité de la blonde. Il n’a même pas le temps de répondre qu’elle réalise l’impensable. Elle retire les clefs du contact, les planque dans son décolleté et se dirige immédiatement vers la fête foraine, sous les yeux ahuris de Geo. « Rends-moi ça immédiatement. » il tend la main vers elle. On ne touche pas à ses clefs. Mais pour toute réponse, la blonde s’en saisit et l’entraîne avec elle. Geo retire sa main et les lève comme signe d’abandon. « Ok, c’est bon, lâche l’affaire. » concéda-t-il. De toute façon, il était trop fatigué et las pour se battre davantage.

Ils se mirent donc en route et après quelques minutes de marche, ils arrivèrent à la fête foraine. Les lumières bariolées et la musique exaspéraient déjà Caulfield. Et dire qu’il n’avait même pas prit son whisky, dans le feu de l’action. Il regarda autour de lui, il ne voyait que des sucreries et des manèges beaucoup trop hauts pour être encore debout. Il leva la tête pour voir le sommet de l’un d’eux. Un vertige le prit aussitôt et il dû fermer les yeux pour masquer cela. « Je te préviens tout de suite, il est hors de question que je vienne avec toi sur ces trucs. » Il désigna un manège d’une hauteur mirobolante d’un geste du menton. Il était là, c’était déjà pas mal, il n’allait pas non plus faire une syncope pour elle. Il jeta un oeil à sa montre. Il était à peine vingt-et-une heures. La soirée s’annonçait terriblement longue.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptySam 28 Nov 2020, 17:18







the good the bad and the whisky

Erin ⊹ @Geo Caulfield "  



Il en faut beaucoup pour la décourager. L'étudiante prend un malin plaisir à faire tourner en bourrique son bouc émissaire. Elle joue avec sa proie. Proie qu'elle nommera Clyde. Bien obliger de lui donner un nom à ce bougre. Il refuse de lui donner sa véritable identité. Clyde ça lui va bien. Il le porte bien. Et vu qu'il veut jouer à ça, elle ça sera Bonnie. SA Bonnie, pour la soirée. Qu'elle chance !! Ou pas … À lui d'en juger. La compagnie d'Erin est … Spéciale. Surtout unique ! Il n'y en a pas deux comme elle. Sanders a ce petit côté malicieux. On dit qu'elle est attachiante. Elle est chiante mais attachante. C'est l'effet Erin.  « Ok, Bonnie. » Qu'il finit par souffler presque blaser. Un large sourire s'étire sur ses lèvres. Il venait de céder à son premier caprice. - Erreur – Erin n'allait plus le lâcher maintenant. D'ailleurs elle lui dit ouvertement la suite du programme sans vraiment demander son avis. Ils passeront la soirée ensemble, point barre. Sanders est bien déterminé à lui prouver qu'il peut passer une bonne soirée avec sa Bonnie. Qui n'aime pas la fête foraine ? - Bah lui apparemment - « Je sais très bien m’amuser. » Qu'il répond en faisant encore et toujours la gueule. Erin se retient de ne pas sauter de la selle de sa moto pour aller le forcer à sourire. Mais si elle décolle ses fesses de là, Clyde va enfourcher son bolide et se barrer illico. C'est mort. « Bah, prouve-le-moi ! » Elle le voyait venir avec ses gros sabots. - J'ai rien à te prouver … gnagnagna – Erin ne le connaît que depuis quelques minutes, pourtant elle a l'impression de l'avoir déjà cerné. Clyde, le gars pas souriant. Clyde le vrai-faux méchant. Clyde, son sauveur d'un soir. Il vient s'accouder au guidon de sa moto tandis qu'elle se laisse glisser sur la selle pour se rapprocher de lui. Erin vient planter ses yeux dans ceux du brun non sans sourire. « Tu sais que les ours, ça décapite les musaraignes d’un coup de patte ? » Il fait claquer ses doigts tout prés de son oreille pour la faire flipper un peu plus. Elle le suit du regard en riant. Au lieu d'être effrayé, Erin s'en amuse. « Tu sous-entends que je suis une musaraigne ? Hm … t'oserai pas me décapiter. Tu l'aurais déjà fait sinon … En fait tu m'apprécies, mais t'ose pas te l'avouer. » Erin est bien consciente qu'elle s'avance un peu vite en disant cela. Elle s'en fout, c'est fun. À aucun moment elle ne se prend pas au sérieux. Haa mais pas du tout même ! Cette histoire de musaraigne lui prend soudain l'envie de chanter. Oui oui. Clyde l'ignore mais elle est réellement Baby-sitter à ses temps perdu. C'est donc sans surprise qu'elle trouve LA comptine qui colle parfaitement à sa référence sur le petit mammifère. « Muse-musaraigne, N'aime pas les châtaignes ,N'aime pas les glands … Dit-elle en insistant bien sur le mot. Un message ? Hm... Muse-musaraigne, Les mouches la craignent, Et les vers-luisants, Mais pas les harengs, Ni les enfants,Ni les E.L.E.P.H.A.N.T.S » Elle fait claquer sa langue dans son palais. Un petit rire s'échappe de ses lèvres. Elle se doute que ce ne soit pas le style de chanson qu'il écoute. Il ne la connaît probablement pas. Elle est fière Erin ! Fière d'avoir trouvé une parade. Si il voulait la tacler, il allait devoir s'accrocher car Sanders est du genre à toujours vouloir avoir le dernier mot.

Ce soir elle est bien décidée à s'amuser. Elle a pas passé deux heures à se préparer pour aller ce coucher maintenant. Ce n'est pas une poule. Une musique entraînante et des cris en arrière-plan attirent son intention. La fête foraine ! Dans sa tête ça ne fait qu'un tour. Et son partenaire de fortune l'a bien comprit. Il se met une dose de whisky histoire de noyer son désespoir. A son tour elle prend sa flasque et trinque avec lui. Vu le contenant, Sanders risque de voir des éléphants voler sous peu.« J’ai passé l’âge des fêtes foraines, ok ? » Quel rabat-joie celui-là. Elle avale. L'alcool qui se déverse dans sa gorge lui donne soudain un coup de chaud. « Y a pas d'âge pour s'amuser Clyde. Arrête un peu de ronchonner. Tu la sens cette odeur de barbe à papa ? » La blonde sourit davantage. Il fallait qu'elle trouve un moyen de traîner ce gros bougon avec elle. Hm... Son regard balaye brièvement les alentours. Ses yeux s'arrêtent sur les clés de son bolide. Elle n'a pas le permis pour conduire cet engin. Mais elle a la malice de saisir le trousseau. De suite elle se laisse glisser hors de la selle et vient le narguer avec son leurre. Avant qu'il ne lui reprenne, Erin les planque dans son décolleté en pensant qu'ici il n'osera pas venir les chercher. « Rends-moi ça immédiatement. » Nan mais il rêve les yeux ouvert. Elle le regarde en lui jetant des regards de biais tout en creusant ses fossettes un peu plus. « Viens les chercher ! » Sort-elle en lui jetant un regard provocateur. - Chiche ? - Sanders le teste ouvertement. Elle n'a pas froid aux yeux. Ce n'est pas pour autant une fille qu'on peut qualifier de « facile » La blonde sait ce qu'elle veut et ce qu'elle ne veut pas. Si son pseudo-rencard avait la rage avec après elle, c'est que justement elle lui avait fait comprendre à sa manière qu'il n'obtiendrait rien. Voyant que son ours hésite, elle lui attrape la main et l'embarque dans sa folie. « Ok, c’est bon, lâche l’affaire. » Clyde retire bien vite sa main dans la sienne, mais il la suit. Deuxième victoire pour Erin. Elle sourit discrètement et marche avec lui jusqu'à ce joyeux bordel.

Les yeux de l'étudiante s'illuminent lorsqu'ils arrivent sur place. La musique ambiante la met déjà dans mouve. Elle s'amuse à tourner sur elle-même et se reprend une gorgée de sa boisson vert fluo. Vu comme ça sa donne pas envie. « T'en veux ? » C'est juste de l'absinthe. Un alcool qui rend fou ceux qui en abusent de trop. Genre Erin. Avec deux verres on l'a déjà perdue alors là … Doucement mais sûrement elle se sent pousser des ailes Sanders. « Je te préviens tout de suite, il est hors de question que je vienne avec toi sur ces trucs. » Elle lève les yeux vers l'attraction qui lui pointe du menton. Mais celle juste à côté la tente plus. En plus elle est sur le point de partir. Sans lui demander son avis elle lui attrape la main et le tire avec elle, limite à lui faire perdre l'équilibre. « Vienttt on va s'envoyer en l'air !!! » Elle rit en ne plus en pouvoir. Elle pousse Clyde dans le manège et s’assoit vite à côté de lui. Et pour ne pas qu'il s'échappe elle baisse la barre de sécurité jusqu'à leurs cuisses en le regardant avec malice. « Et la musaraigne … Prends au piège l'ourson ... » Elle fait mine de faire un bisou dans le vide histoire de l'énerver un peu. Le forain parle dans son micro. Il leur met une musique méga entraînante et méga forte aussi. Erin est aux anges mais son voisin semble pas super à l'aise avec l'idée se faire valser dans tous les sens. « Stresse pas ça va bien se passer. Ça dure juste cinq minutes. » Cinq minutes de pures folies où ils vont être se mettre la tête à l'envers à plusieurs mètres du sol. D'ailleurs la nacelle commence à bouger. Leurs pieds quittent le plancher des vaches. C'est l'histoire de quelques secondes avant que la vitesse devienne incontrôlable…




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptySam 28 Nov 2020, 23:30




@erin sanders & geo caulfield



Caulfield se demandait s’il ne l’avait pas un peu cherchée, celle-là. Plus la blonde parlait, plus il se disait que si le lascar lui cherchait des noises, c’est qu’il y avait une raison. Alors attention, il ne cautionnait par le cassage de tronche gratuit. Il se disait juste que la demoiselle avait dû faire quelque chose pour le mettre dans cet état. Et à en juger par sa répartie, il n’y avait pas à chercher bien loin. Alors il avait bien tenté de la dissuader de jouer les pots de colle, mais cela avait été vain. Elle avait sous-entendu qu’il était un ours, un nounours, pour être exact. Geo avait répondu que les ours, ça décapitait les musaraignes en un tour de main. Enfin, de patte. Et devinez-quoi ? Elle avait su rebondir. Encore. Elle semblait avoir réponse à tout, celle-là. Bonnie. Elle lui répond sans le lâcher des yeux. Lui non plus, de toute façon. Il sonde son regard pour y trouver des réponses. Mais il n’y trouve que des étincelles, trop éblouissantes pour lui. Bonnie, c’est une pile électrique… A la langue bien pendue. La voilà partie à chantonner une comptine. Elle est à fond dans son jeu, et il ne réside pas dans cette chanson. Non, c’est plus insidieux. Elle chantonne avec légèreté mais sait rythmer sa phrase, ses mots. Geo commence alors à penser que « Bonnie & Clyde », ce n’était pas choisis au hasard. Il ne prend même pas la peine de relever ses paroles. Il se contente de la suivre du regard, comme si cela allait l’aider à y voir plus clair dans son jeu.

Car elle insiste, la petite. Elle dit qu’il n’y a pas d’âge pour s’amuser, qu’il ronchonnait trop. Et sort l’odeur de la barbe à papa comme ultime argument. Désolé, mais Caulfield n’est pas un bec à sucre. Au contraire, cette idée lui colle un poids sur l’estomac. Il y a vraiment des gens capables d’engloutir cette montagne de sucre ? Mais Geo n’eut même pas le temps de répondre, à croire qu’elle avait sentit qu’il n’était pas prêt de bouger. En effet, quelques instants plus tard, elle subtilisa les clefs de sa moto. Elle ne lui montrait pas seulement son désir qu’il l’accompagne à la fête foraine, non. Elle allait arriver à ses fins. Et elle le lui montrait. Geo se retrouva comme deux ronds de flans. Il était loin de la cerner, Bonnie. Mais trait par trait, il en captait les contours. Il lui demanda bien entendu de lui rendre ses clefs. Après tout, il ne pouvait venir les chercher, là où elle les avait planquées. Bien que revêche, il n’était pas un rustre. Il s’attendait à ce qu’elle ne coopère pas, et c’est ce qui se passa. Son regard plein de malice le défiait de venir les chercher. A quoi jouait-elle ? Qu’attendait-elle de lui ? Est-ce qu’il s’amusait ainsi avec tous les inconnus qui la tiraient d’un mauvais pas ? Beaucoup de questions mais encore aucune réponse. Geo lâcha l’affaire. Elle débordait d’énergie et lui n’en avait plus. Elle l’avait littéralement entraîné pour qu’il la suive. Il s’était laissé porté.

Ils arrivèrent à l’entrée de la fête foraine. Tout était démesuré, de la nourriture aux attractions. Geo eut le malheur d’en détailler une jusqu’au sommet. Il le regretta et ferma les yeux un instant pour dissiper ce malaise. Bonnie, elle, tournoyait joyeusement. Elle était dans son élément, ici. Par sécurité, Geo lui avait expressément indiqué qu’il refusait catégoriquement de monter sur l’un de ces engins de torture. Il balaye d’un geste de la main sa proposition de boire dans sa gourde magique. Allez savoir ce qui était là-dedans. A voir les ravages sur la jeune femme, ce n’était surement pas de l’eau de source. Il se sent mal à l’aise et n’a qu’une hâte, décamper d’ici. Alors qu’il se dit qu’il aurait mieux faire de ne jamais sortir de chez lui aujourd’hui, il sent qu’elle lui attrape la main et, sans ménagement, l’entraîne avec elle… Encore. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Demanda-t-il, inquiet. Il obtint vite sa réponse. Il se retrouva le cul sur un siège coloré, aux côtés de Bonnie. Il tenta de se lever mais le poids du harnais métallique s’abattit rapidement contre ses épaules, le forçant à s’asseoir. Il ne comprend que trop bien ce qui se passe. Il regarde autour de lui, sent son rythme cardiaque augmenter. « Fais pas ça. » lui intime-t-il froidement. Mais tout chez elle témoigne d’une grande fierté. Son regard malicieux n’en a que faire de sa détresse. Sa petite voix victorieuse résonne dans l’air. L’ourson. C’est encore pire que « nounours ». Geo réalisa avec effroi que ce n’était pas la fête foraine, le jeu. C’était lui. « Ecoute, allons ailleurs, ok ? N’importe où, mais pas ici. » Est-ce qu'il essaye de négocier avec Madame Thénardier ? Tout à fait. N'importe quoi pour sortir d'ici. Il secoue nerveusement le harnais qui ne bouge qu’à peine. Il commence à crier pour attirer l'attention du gérant du manège. C’est peine perdue car déjà, les autres personnes sur le manège l’imitent. Sauf qu’eux n’attendent qu’une chose, le départ de l’attraction. Le forain finit par l’entendre crier. Il sourit et lui fait un signe de la main. Mais quel abruti. Il a confondu sa détresse avec de la hâte. Et voilà que Bonnie en rajoute une couche. Juste cinq minutes ? C’était déjà cinq minutes de trop. « Ca ne va pas aller du tout. Sérieusement, empêche ce truc de démarrer ! » grogne-t-il. Mais ça ne sert à rien. Il a à peine le temps de finir sa phrase que le sol se dérobe sous ses pieds. « Putain de bordel de merde de b… » Ses mains ses plantent dans le simili du harnais de sécurité. Ils montent à un mètre, puis deux. Le manège tourne puis c’est au tour des nacelles de tourner sur elles-mêmes. Geo ferme les yeux pour ne pas défaillir. Son coeur lui remonte dans la gorge, tambourine dans sa tête. Le sang afflue dans ses tempes. Il maudit cet instant et il maudit Bonnie. Il sert les dents alors qu’il entend les cris amusés des autres clients. Lorsqu’enfin le calvaire se termine, ses cheveux collent son visage, son t-shirt est marqué par la sueur. Il n’est plus qu’une éponge blanche comme un linge. Son coeur cogne lourdement contre sa poitrine. Le harnais métallique se lève, le libérant de sa torture.

Il s’empresse de descendre sans attendre son reste. Il titube jusqu’à un stand et le contourne maladroitement. Par chance, il parvient à se retenir de vomir jusqu’à être hors de vue de la foule. Il frissonne. Il n’aurait pas dû boire, ce soir. Si seulement il avait pu prévoir ceci. Il se laisse glisser le long du mur, et prend de profondes inspirations pour se calmer. Lorsqu’il voit l’ombre de Bonnie apparaître, il ferme les yeux. Cette fille est un cauchemar sur pattes. « Je t’avais dit de ne pas faire ça. » articula-t-il faiblement. Il reprend progressivement son calme et ses esprits. « Tu vas me le payer. » siffle-t-il. Il finit par se relever tant bien que mal. Il la pointe du doigt, conservant une certaine distance. « Toi… » commence-t-il. Et il se rapproche d’elle, un index accusateur pointé sur son visage. « Tu… Tu vas me le payer. » Oh, il n’est pas très content, Caulfield. Ca, c’est certain. Il passe ses mains sur son visage. Il n’aurait pas dû se lever aussi vite. « Je… » commence-t-il. Il a à peine le temps de se tourner qu’il déverse le restant de whisky qu’il avait dans le corps sur le macadam. En se redressant, il constate qu’il n’a pas été assez réactif. Il semblerait que la jupe verte et les chaussures de la jeune femme aient quelque peu morflés. Tant pis, c’est ce qu’on appelle un dommage collatéral.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyDim 29 Nov 2020, 14:51








the good the bad and the whisky

Erin ⊹ @Geo Caulfield "  



Joyeuse. C'est le mot qui qualifie le mieux l'état d'âme de la blonde à l'heure actuelle. Plus ils se rapprochent de la fête, plus ses yeux sont pétillants. Elle donnerait presque l'impression de danser à chacun de ses pas. La musique l’enivre, l'alcool aussi. -Surtout l'alcool - Elle lui propose de partager en agitant sa flasque sous son nez. Mais il refuse. « Petit joueur » Qu'elle lui balance en buvant une unième gorgée de sa fée verte. Dans moins d'une heure c'est elle qui va se transformer en fée si ça continue. Légère, elle sourit, pour un oui pour un non. Sanders trouve même le moyen de rire en voyant la tête de son acolyte pas du tout emballer en voyant les manèges. Il la supplie de ne pas le faire monter dans ces engins. Chose qu'il n'aurait pas dû préciser car ça lui donne encore plus envie de le faire. C'est d'ailleurs ce qu'elle fait en le traînant à l'attraction juste à côté. Erin joue volontairement sur les mots. Elle n'a pas froid aux yeux Bonnie. Même si elle ignore encore tout de son compagnon de fortune. Quelque chose lui dit que c'est un gars bien. À travers ses brimades, la demoiselle tente de percer sa coquille et d'en apprendre d'avantage sur son Clyde. « Qu’est-ce que tu racontes ? » Un rire cristallin sort d'entre ses lèvres alors qu'elle resserre sa main dans la sienne pour l'embarquer avec elle dans cette folie pure. Elle ne lui laisse pas le temps de comprendre. À peine assit, Erin s'empresse de baisser le harnais de sécurité pour l'empêcher de fuir. « Fais pas ça. » Mais elle le regarde en lui offrant son plus tendre sourire. - Genre, cause toujours – Clyde a même le droit à un bisou imaginaire. Son excitation est à son apogée à la blonde. Elle rétorque en disant fièrement avoir piégé l'ours. « Écoute, allons ailleurs, ok ? N’importe où, mais pas ici. » Sa tête vient se pencher sur le côté tandis qu'il s'agite comme un animal en cage dans son harnais. Elle ose tendre sa main pour lui caresser la joue comme elle le ferait à un enfant apeuré. Sauf que là c'est dans le but de lui faire péter son câble. Car elle se doute bien qu'il n'est pas friand de tout ça. Surtout là. Mais elle profite largement qu'il soit coincé là pour le faire. « Shuttt, stresse pas. Je suis là. On ira où tu voudras après. Je laisse choisir la prochaine » Sanders retire vite sa main de son visage avant qu'il ne lui arrache le bras. Les autres jeunes s'amusent à crier pour que le manège se décide enfin à démarrer. D'ailleurs les appels au secours du motard passent à la trappe. Elle tente de le rassurer en disant qu'il n'y en a que pour cinq petites minutes. « Ca ne va pas aller du tout. Sérieusement, empêche ce truc de démarrer ! » Elle commence à comprendre qu'il panique vraiment. Erin le regarde en fronçant les sourcils. Lui ? Paniquer pour un manège ? À le voir comme ça on pourrait croire que rien ne lui fait peur. « Nan mais je rêve ? T'as vraiment les chocottes ? » Elle hésite entre en rire ou avoir de la peine pour lui. Finalement c'est un mélange des deux qui s'affiche sur son visage de poupée presque innocente. Elle se mordille la lèvre tout en le regard en biais. La nacelle commence à se lever. Si bien que leurs pieds quittent le sol. Enfin, ceux d'Erin n'ont plus touché le pavé à la seconde où elle c'est assise. Elle n'est pas bien haute du haut de ses un mètre cinquante six.  « Putain de bordel de merde de b… » Un cri sort de sa bouche quand l'attraction se met à grimper brusquement. Ses bouclettes blondes s'agitent dans tous les sens. Sanders agrippe ses deux mains sur le harnais en gueulant plus fort que les autres. « HASTA LA VISTA BABYYYY » Leurs corps basculent dans tous les sens. Leurs têtes se retrouvent à l'envers. Erin a les cheveux dressés sur sa tête tandis qu'elle regarde d'un air amusé le brun qui garde les yeux fermés. Elle profite qu'il ne voit pas son geste pour glisser sa main dans la sienne et lui donner le courage de tenir jusqu'à la fin. L'attraction repart de plus belle. Le bras de la nacelle descend brusquement. Erin a l'impression que son cœur va se décrocher. Sans s'en rendre compte, elle resserre un peu plus sa main dans la sienne pour se rassurer elle-même. Au bout de cinq longues minutes le calvaire s'arrête enfin. Les harnais se lèvent pour les libérer. Sanders ne se lève pas tout de suite car sa tête tourne à vitesse grande V. L'absinthe plus un manège comme celui-là … Disons que ce n'est pas le meilleur des cocktails. Une main sur le front, elle se lève enfin et cherche désespérément son compagnon. Elle accélère le pas et l’aperçoit enfin le long de ce mur. « Je t’avais dit de ne pas faire ça. » Ouais mais dans sa tête ça résonne comme un défi tout ça. Erin vient fléchir ses genoux pour se mettre à hauteur. « Mohh... c'était rigolo quand même. Je te croyais plus téméraire que ça » Comme quoi les apparences peuvent parfois être trompeuses. « Tu vas me le payer. » Une menace ? Il parvient à se lever non sans mal. Elle manque de basculer en arrière mais retrouve son équilibre en posant une main au sol. À son tour elle se lève pour lui faire face. « Toi… » Le voilà qu'il agite son index dans sa direction. Elle s'amuse à pointer le sien sur son doigt en souriant malicieusement. « Moi....quoi ?? » Loin d'être effrayé, Erin fait un pas vers lui pour lui prouver le contraire. « Tu… Tu vas me le payer. »  Elle roule des yeux avant de les lever au ciel. « Oui bah ça j'avais compris. Ça fait genre deux fois que tu me le dis. Tu radotes ! Tu comptes t'y prendre comment j'suis curieuse ? » Voyant qu'il titube un peu, Sanders a l'instinct de l'aider à maintenir son équilibre en positionnant ses deux mains sur ses bras. « Je… » Elle le regarde bizarre. Clyde n'a pas l'air dans son assiette. Une main sur son visage, il transpire à grosses gouttes. « Tu .. ? » Mais pas le temps de lui en demander plus qu'il rejette le contenu son estomac à ses pieds. Erin fait un pas en arrière en gardant la bouche grande ouverte. « T'as pas fait ça ? » Elle regarde sa robe et ses chaussures, outrée, dégoûtée surtout. « PUTAIN T'ABUSEEEE » Elle s'empresse de chercher des mouchoirs pour nettoyer tout ça. L'odeur la répugne à un point ou elle est deux doigts de faire la même. Une main devant la bouche et l'autre occupé à essuyer. « C'est ta façon de me faire fuir? Désolé mais ça ne marche pas avec moi ! » Pas de chance pour lui. Erin a tout ce qu'il faut dans son sac. Même des lingettes bébé. Elle ne se prive pas pour venir lui en étaler une sur le visage en insistant bien sur sa bouche. « T'en a mit partout, cochon » Elle a tendance à oublier qu'il a deux fois son âge. Elle s'en fout Sanders. Lorsqu'elle estime qu'il est tout propre elle balance la lingette dans la poubelle et le regarde, sourire aux lèvres. « Raconte, c'est quoi ton plan machiavélique ? » Dit-elle, le regard sournois en se tenant debout devant lui.



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyLun 30 Nov 2020, 00:09




@erin sanders & geo caulfield



Geo vivait un enfer. Il ne s’était pas échiné à se battre avec Bonnie. Tout simplement parce qu’il n’en avait pas la force. Il avait un sérieux manque de sommeil et ne s’alimentait qu’à base de soupes de nouilles déshydratées et de whisky, depuis quelques jours. Elle, elle semblait gagner en énergie à mesure que Geo lui résistait. A chaque fois qu’il pliait sous ses requêtes, aussi. Et aussi lorsqu’il râlait. En d’autres termes, l’énergie de la blonde semblait sans limites. Est-ce une faiblesse de baisser les armes face à un ennemi que l’on ne peut vaincre ? Lorsqu’il se retrouva le cul vissé à une attraction, il regretta amèrement de n’avoir plus argumenté. Et voilà que Bonnie jouait les thérapeutes. « Je suis là », qu’elle disait. Oui, c’est justement ça, le problème. Elle était là, et lui aussi. Et dans quelques instants, si rien ne les arrêtaient, il allait avoir le saumon qui remonte la rivière, si vous voyez ce que je veux dire. Il sent sa main effleurer sa joue. Il tourne instinctivement son regard sur sa main, puis sur elle. Rien à faire, il n’arrivait pas à la cerner, et le stresse n’aidait pas. Il avait la sensation d’être réduit à l’état de jouet. Bonnie retire rapidement sa main, comme si elle avait pressentie que ce contact allait mal finir. Voilà au moins un bon point pour elle. Geo s’échine à lui faire comprendre qu’il ne plaisante aucunement. Qu’il veut descendre, qu’il ne peut pas faire ça. Ni Bonnie ni le forain n’entendent ses paroles. Alors forcément, lorsque Bonnie, tout étonnée, lui demande s’il a vraiment peur, il la fusille du regard. Elle croyait qu’il se débattait pour amuser la galerie ? Il ne lui répond même pas, s’acharnant violemment sur son harnais. C’est peine perdue, une petite secousse fait bouger leur siège et ils se retrouvent rapidement dans les airs. Il jure. Il serre les dents, ferme les yeux. Il ne distingue plus la vitesse, l’orientation, rien. Bonnie semble apprécier ce moment, criant à en perdre haleine. Peut-être eut-elle peur, peut-être eut-elle pitié de lui, mais quoi qu’il en soit, elle glissa tant bien que mal sa main dans la sienne. Les mains de Geo étaient si fermement arrimées au harnais que cela relevait du miracle. Il n’osa pas bouger. Il avait la sensation que s’il le faisait, il serait englouti par le vide. Alors pendant quelques minutes, il garda la petite main de Bonnie dans la sienne.

Toutefois, dès que ses pieds touchèrent à nouveau le sol et que le harnais se souleva, il s’empressa tant bien que mal de quitter le regard de la foule. Il allait être malade. Il parvint à se cacher et étala le contenu de son estomac sur le macadam. Bonnie le rejoint, il sent sa présence près de lui. Il l’accuse, il est furieux, il se sent faible. Bonnie s’en amuse. Elle fait serrer les dents à Geo. Cette lueur dans le regard, ce défi constant, ne s’arrête-t-elle donc jamais ? N’est-elle jamais fatiguée ? Il s’apprête à la menacer mais la nature en décide autrement. Il vomit à nouveau et Bonnie ne s’en tire pas sans mal. Elle se met à râler, elle aussi. Lorsque Geo se redresse, elle s’affaire à nettoyer sa tenue. Une myriade d’étoiles passent devant les yeux de Caulfield. A ce rythme, il risque de flancher rapidement. Contre toute attente, Bonnie lui signale que ce n’est pas comme ça qu’il se débarrassera d’elle. « Je t’avais prévenue que… » commença-t-il faiblement. Il n’eut pas le loisir de terminer sa phrase. Une lingette parfumée lui parcourait la trogne. Une terrible sensation d’infantilisation le parcourut tout entier. On avait jamais prit soin de lui comme ça. Enfin, Bonnie prenait-elle soin d’elle, ou est-ce que tout cela faisait partie de son drôle de jeu ? Il eut un mouvement de recul. Elle avait le culot de le traiter de cochon. Il pinça ses lèvres. Un affreux goût recouvrait ses lèvres. Il grimaça. « Je comprends pas. » Il s’avança vers elle, lentement, pour la faire reculer, jusqu’à ce qu’elle se retrouve adossée au mur. Il plaqua sa main contre le mur, fixant les grands yeux de Bonnie, les sondant comme s’il pouvait y trouver des réponses. « A quoi tu joues ? » Il resta ainsi quelques secondes, puis retira sa main et se recula. Tout compte fait, mieux valait pour lui ne pas l’approcher de trop près. Il vit la flasque dépasser de son sac à main. Il s’en empara sans demander son reste, bu une lampée de son contenu. A en juger par le goût mentholé, c’était de l’absinthe. Il regarde la blonde devant lui. A la voir, il imaginait un vin blanc, un mojito ou une Margarita. Du coup, il en reprit une gorgée. Voilà un moment qu’il n’en avait pas bu, et celle-ci était plutôt bonne. Elle lui demanda quel était son plan machiavélique. Comme s’il allait lui dire juste parce qu’elle lui demandait. Il lui rendit sa flasque en la plaquant contre son buste. « Cours toujours pour le savoir. » siffla-t-il et sans attendre sa comparse, partit en quête de sa vengeance. Geo n’avait jamais mit les pieds dans une fête foraine mais il était un minimum renseigné sur ce que l’on y trouvait. Après quelques minutes de marche à regarder dans toutes les directions, il trouva le manège qu’il cherchait. « C’est à mon tour de te montrer ce que je peux faire. » lâcha-t-il en s’avançant vers le forain. Il prit ensuite place sur un kart. Eh oui, Geo était un as du volant et le karting n’était pas une exception. Plus jeune, il avait même été interdit de compétition. Eh oui, rafler la mise à coup sûr n’est pas très amusant pour les autres. Il n’allait montrer aucune pitié envers Bonnie. Lorsqu’elle prit place, il lui lança un regard noir. Au signal, Geo s’élança. Il contournait habilement les autres véhicules de la grande piste. Il avait la blonde en ligne de mire et ne se priva pas de lui rentrer allègrement dans le lard. Il était rapide, il avait clairement l’avantage sur elle. Avouons-le, la voir se balancer dans tous les sens à chaque fois que son kart se faisait heurter par celui de Geo lui collait un sourire narquois sur le visage. Lorsque leur temps fut écoulé, il ne se priva pas de lui souligner. « C’est bon, ça t’as calmée ou t’en veux encore ? » lâcha-t-il sur un ton de défi. Il se doutait qu’il en faudrait plus pour briser ses ardeurs, mais au moins, il lui avait montré que lui aussi, était capable de surprises. Il s’étira en s’éloignant de la piste. Il ne savait pas où cette soirée allait le mener, mais l’absinthe et le kart l’avaient regonflé. Bon, l’adrénaline et l’envie de rabaisser son caquet à Bonnie également, avouons-le. Il faut dire que c’était le genre de rencontre peu commune, après tout. « A moins que tu préfères me rendre mes clefs maintenant ? » tenta-t-il. Il ne savait pas vraiment où il irait, maintenant, mais qui ne tente rien n’a rien.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyLun 30 Nov 2020, 13:10





the good the bad and the whisky

Erin ⊹ @Geo Caulfield "  



Ses cris se perdent avec ceux des autres passagers. Elle tient fermement son harnais de sécurité comme si sa vie en dépendait. L'expression de son visage est presque contradictoire. Tantôt, elle sourit, tantôt, elle fait une mine terrifiée. Ce manège est occupé à lui remuer les tripes dans tous les sens. Erin se sent vivante comme jamais. Elle est heureuse. La tête en bas, telle une chauve-souris, elle fixe son Clyde qui persiste à garder les yeux fermé. Un sourire attendrit prend place sur ses lèvres alors qu'elle tend la main pour se saisir de la sienne. Pour une fois, il ne résiste pas. Elle a juste le temps d'entremêler ses phalanges avant que la nacelle ne tombe dans le vide brusquement. La pression de ses doigts se fait plus forte. Elle lui broierait presque la main. Elle ne l'avouera pas, mais cette attraction la terrifie. C'est lui qui lui a donné les ailes à grimper là-dedans. L'alcool qui coule dans ses veines aussi certainement. Lorsque le supplice prend fin, la blonde reste un moment assise là. Jusqu'à ce qu'elle panique en ne voyant plus son partenaire de soirée. Mais elle le retrouve bien vite à l'arrière d'un stand en train de vomir ses tripes. Sanders grimace en voyant sa mine déconfite. Clyde ferait presque peur. Les choses se gâtent quand il vomit pour la deuxième fois. Mais cette fois il dérape sur sa robe et ses chaussures. - Scandale - « Je t’avais prévenue que… » Erin râle dans sa barbe tout en essuyant cette mixture répugnante. Dans son élan de nettoyage, elle lui étale une lingette sur son minois. Elle lui fait un brin de toilette telle une maman à son fils. Son regard croise le sien tandis quelle insiste sur sa bouche et son menton. Clyde a un mouvement de recul quand elle le traite de cochon. « Je comprends pas. » Elle jette la lingette dans la poubelle et le regarde en le questionnant à son tour. « Quoi ? » Il revient vers elle. Erin lève le menton tout en plantant ses yeux dans les siens. Elle n'a d'autre choix que de reculer. Son dos vient se plaquer contre le mur placé derrière elle, mais à aucun moment elle ne baisse les yeux. La main du brun vient l'encadrer un peu plus lorsqu'il vient appuyer contre la paroi. Elle ne sait pas ce qu'il compte faire, mais au lieu de prendre peur, un sourire sournois prend place sur ses lèvres. « A quoi tu joues ? » Nerveusement, elle se mordille la lèvre. Elle plaque sa main sur son torse et referme sa paume pour lui agripper son tee-shirt et ainsi l'attirer un peu plus vers elle. « A toi de me le dire... » Qu'elle lui chuchote à l'oreille. Un petit rire s'échappe de ses lèvres. Erin était joueuse ce soir. Et Clyde était son jouet. Elle retire sa main et lui accorde un semblant de liberté. Il se saisit de sa flasque pour goûter à sa petite potion. Sanders sourit en coin. Elle aurait pu lui brayer dessus, mais au contraire, ça lui plaisait de le voir enfin se lâcher. Le brun finit de s'hydrater et lui rend en plaquant la bouteille sur son thorax. Elle s'en saisit pour boire à son tour. Même si elle ferait bien de s'abstenir… Elle tente sa chance en lui demandant la suite du programme. « Cours toujours pour le savoir. » Qu'il lui siffle. Pourquoi ça ne l'étonne pas. Elle roule des yeux en remuant la tête. C'est bien un mec. Mais un mec qui a du chien. Elle kiffe.  « C’est à mon tour de te montrer ce que je peux faire. » Erin marche à ses côtés et penche sa tête sur son bras en le regardant avec des petits yeux innocents. « Mais j'attends que ça Clyde chéri » Elle lui fait un petit clin d'œil et se redresse avant qu'il ne l'assomme. C'est un peu le jeu du chat et de la souris. Ou plutôt de l'ours et de la musaraigne. Elle voit le stand de karting et comprend bien vite qu'il a envie de lui mettre sa raclée. Joueuse, Erin n'hésite pas à mettre un casque et de se glisser derrière le volant d'un bolide. Les voilà lancés à pleine vitesse. Il a l'avantage de la maîtrise et elle du poids. Alors qu'elle est lancée dans la ligne droite, elle se fait tamponner de l'arrière. Elle se retourne et lève sa visière pour lui jeter un regard noir « Calme tes ardeurs beau brun » Dit-elle avant de rabaisser sa visière et de le laisser prendre l'avantage. Mais aussitôt passer devant, Erin lui colle au train un moment. « Bougeee » Elle rit. Elle n'a clairement pas le dessus sur lui mais c'est tellement marrant. Sanders n'est pas une as du volant mais elle c'est s'amuser. Quand elle le voit lui voler un tour, la blonde prend un malin plaisir à le ralentir en l'empêchant de passer devant. La course prend fin. Déjà il lui saute dessus pour l'intimider. « C’est bon, ça t’as calmée ou t’en veux encore ? » Erin détache son casque et le retire en se secouant les cheveux dans le même élan. - On peut se faire la scène au ralenti ça le fait bien - puis elle le regarde non sans sourire. Le forain récupère le matériel. Les mains enfin libres, elle s'avance et lui fait le même cou qui lui a fait tout à l'heure. Sauf que lui ne recule pas. Torse contre poitrine, elle lui attrape le zip de sa veste pour le faire glisser jusqu'en haut en souriant malicieusement. « Ce n'est que le début très cher ! On a toute la nuit devant nous. » Encore un clin d'œil, encore une esquive. Erin ne s'attarde pas quand la proximité est trop grande. Elle cherche ouvertement à le provoquer, mais fuit dés que l'occasion se présente. À ce petit jeu là, Sanders est très forte. « A moins que tu préfères me rendre mes clefs maintenant ? » De suite elle glousse. Il rêve les yeux ouvert. « Dit pas de connerie. Suis moi » Et encore une fois, Erin ne lui laisse pas vraiment le choix. Elle enroule son bras autour du sien et l'amène jusqu'à la prochaine attraction. Elle a bien comprit que les attractions à sensation forte ce n'était pas son truc. Elle est un peu sadique mais quand même. Du coup c'est aux portes d'un immense labyrinthe taillé dans un champ de maïs qu'ils se trouvent. « Prêt à te perdre avec moi ? » Du suicide quand on connaît son sens de l'orientation et l'immensité du parcours. Pourtant elle n'hésite pas à l'attirer dans la première allée. Ils n'ont même pas fait cent mètres qu'ils se retrouvent face à un mur végétal. Elle déplie le petit dépliant qui est censé leur donner les indications pour qu'ils s'en sortent. Elle se marre en lisant la première énigme. « Ha MAIS ! Trop fort. Écoute moi ça. Suivez petite Ourse en faisant cinquante pas, elle vous mènera à sa grotte secrète. » La référence à l'ours était franchement drôle. Elle replie le prospectus et le range dans la poche de sa veste. Planté devant lui, le regarde d'un air amusé. « Allez l'ourson, montre moi où est ta grotte … secrète » Elle tournicote sur elle même et se met à marcher dans une direction qu'elle pense être la bonne … Mais elle tombe nez à nez avec un clown méga effrayant. « Hoo Putainn » Ses dents son tellement pointu qu'on dirait des lames de rasoir. Et son petit ballon rouge n'a rien de rassurant. Erin rebrousse vite chemin et se jette à corps perdu dans les bras de Clyde en roulant les bras autour de son cou. - Moment gênant – Elle regarde tour à tour le clown flippant et le visage de Clyde en se demandant lequel des deux fait le plus peur ?





Citation :
WIN : Le Clown donne le ballon à Clyde et disparaît dans la pénombre. Encore faut-il qu'il comprenne qu'un indice supplémentaire se cache dans le ballon.
So close : Le Clown reste planté au milieu du chemin et c'est franchement flippant
Fail : Le Clown sort une hache de nul part et se met à leur courir après. Seulement Erin ne veut pas lâcher l'étreinte du brun. Il doit non seulement la porter mais fuir avec elle.
Revenir en haut Aller en bas
LE DESTIN
LE DESTIN
l'être suprême
l'être suprême
the good the bad and the whisky ♠ erin HlIQNBi Présent
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé.
STATUT : marié au hasard.
MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
the good the bad and the whisky ♠ erin 6uxnfoq
POSTS : 29442 POINTS : 350

TW IN RP : nc
PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.
AVATAR : je suis tout le monde.
CRÉDITS : loonywaltz
DC : nope.
PSEUDO : le destin.
INSCRIT LE : 15/12/2014

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyLun 30 Nov 2020, 13:10


Le membre 'Erin Sanders' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'dé action' :
the good the bad and the whisky ♠ erin AAO1L5H
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyMar 01 Déc 2020, 00:24




@erin sanders & geo caulfield



Geo avait prévenu Bonnie qu’il détestait les manèges. Geo avait prévenu Bonnie qu’il allait être malade. Bonnie n’avait pas écouté Geo. Geo avait dégobillé sur Bonnie. Fin de l’histoire. Bon, ce n’est pas vraiment la fin. A l’inverse, elle ne faisait que commencer. Mais à se lancer sur de tels chapeaux de roues, il allait finir raide mort avant l’aube, le Geo. N’importe quelle étrangère rencontrée une heure plus tôt aurait fait demi-tour, après ça. Mais pas Bonnie. A l’inverse, elle prit soin de lui et lui nettoya le visage. Enfin ça, Geo s’en serait bien passé. Il eut bien entendu un mouvement de recul, lorsqu’il sentit le tissus humide parcourir son visage. Le pire dans tout ça, c’est qu’il avait beau lui demander ce à quoi elle jouait, elle éludait la question. Elle balançait un innocent « Quoi ? » par-ci, par-là, avec sa bouche en coeur et ses grands yeux minaudants. Si elle prétendait l’avoir bien cerné, il n’en était rien pour Geo. Alors il s’avança vers elle, délibérément provoquant. Il la maintenait dans une cage imaginaire où son bras lui bloquait le passage, paume contre le mur. Il cherchait à briser son impertinente assurance. Il cru avoir réussi lorsqu’elle se mordit la lèvre. Il cru avoir percé ses défenses, mais il se trompait. Elle s’amusait, encore et toujours. Elle saisit fermement son t-shirt et l’attira contre lui. Elle lui murmura quelques mots à l’oreille. Tout chez elle trahissait un amusement profond. Plus le temps passait, plus Geo sentait un étau se refermer autour de lui. A ce rythme, il ne pourrait bientôt plus bouger. Il devait se ressaisir. Alors qu’il allait se dégager de son emprise, elle lâcha son t-shirt. Il en profita pour tirer la flasque qui dépassait de son sac et en boire une gorgée. Absinthe. Une seconde gorgée. Menthe et anis lui brûlaient la gorge. Un élan d’énergie le traversa. Un frisson lui vrilla l’échine. Il était de retour.

Alors que Bonnie souhaitait connaître la suite du programme, Geo refusait de lui dire. Ca serait trop simple, bien trop simple, après le calvaire qu’elle venait de lui faire subir. Alors il se mit à parcourir hasardeusement la fête foraine en quête du Graal. Bien évidemment, Bonnie le rattrapa. Sans même demander son accord, elle colla sa tête sur son bras. Geo tenta de fuir son contact, mais elle s’accrochait. Elle sembla comprendre que cela risquait de le gonfler un tantinet puisqu’elle s’éloigna d’elle-même. Peut-être que le regard en coin que lui avait jeté Geo avait aidé, aussi. Entre temps, elle lui avait soufflé qu’elle n’attendait que ça. Que Geo lui montre ce dont il était capable. Il y comptait bien. C’est d’ailleurs ce qu’il fit, dès lors qu’ils furent assis dans un kart. Il lui avait collé un tour rapidement. Il ne s’était pas non plus privé de lui rentrer dedans, au contraire. Le poids plume s’était retrouvé dans le décor plus d’une fois. Alors tout naturellement, lorsqu’ils eurent terminé, Geo lui demanda si elle en avait eu assez. Question rhétorique. Evidemment que non. Il allait en falloir plus que ça pour qu’elle abandonne. Elle s’avança vers lui, Geo resta immobile. Elle ne s’arrêta pas pour autant et colla son corps contre le sien puis referma son blouson. Geo ne cilla pas. Satisfaite, elle lui fit ensuite remarquer que la nuit ne faisait que commencer. Et que lui rendre ses clefs maintenant ne serait que pure connerie. « Merveilleux… » souffla-t-il lorsqu’elle se détacha de lui.

Elle se remit en tête de mener la danse. Bras dessus bras dessous, elle semblait impatiente de le conduire à la prochaine attraction. Geo, beaucoup moins. S’il se sentait encore un peu faible, il aavit toutefois subit un bon coup de fouet avec l’alcool. Alors il profita d’être plus lourd qu’elle pour lui compliquer la tâche. Il n’allait tout de même pas se laisser traîner, bras ballants, vers un nouvel engin de torture ? Il marchait lentement, laissant la blonde s’échiner à lui tirer le bras. Il la regardait, parfois. Il finit par se dire qu’à déborder autant d’énergie, elle allait finir par s’écrouler sans demander son reste d’ici quelques heures. A la manière des enfants qui trépignent pour ne pas quitter Disneyland Paris, mais qui dorment à poings fermés à peine le parking quitté. Un sourire moqueur se dessina sur son visage à cette pensée. Il espérait simplement que le parking n’était plus très loin.

A défaut de parking, ils tombèrent nez à nez avec un labyrinthe gigantesque. Visiblement, c’était là où voulait aller Bonnie. « Si tu penses que je vais pas couper à travers, tu te goures complètement. » siffla-t-il. D’un pas décidé, la blonde rentra dans le labyrinthe. Geo glissa ses mains dans ses poches et la suivit, quelques pas derrière elle. Il regarda autour de lui. Il ne voyait que du maïs, encore plus grand que lui. Bonnie s’arrêta subitement, le sésame vers leur sortie en main. Geo ne peut s’empêcher de se moquer d’elle. « Oh oui, comme c’est drôle, on doit trouver petite Ourse ! Peut-être qu’elle nous donnera de délicieux sandwich à la confiture ? » railla-t-il. Bonnie profita de ce moment pour glisser le dépliant dans la poche de sa veste. Il la regarde faire. Il réalisa alors qu’il faisait une bonne tête de plus qu’elle. Elle lui parut soudainement encore plus petite. Elle lui lança une nouvelle pique de sa voix sucrée. Il leva les yeux au ciel et ressortit le dépliant. Il fronça les sourcils. « T’es sûre de savoir où tu vas ? » Demanda-t-il sans quitter le document des yeux, alors que la demoiselle s’éloignait. N’obtenant pas de réponse, il releva la tête. Elle était déjà rendue à l’autre bout du chemin. « Eh ! » lança-t-il. Son porte-clef sur pattes se faisait la malle, et ça, c’était pas très chouette. A peine eut-il atteint son niveau qu’elle se mit à crier d’une voix suraiguë. Un clown venait de faire irruption devant elle. Elle rebroussa chemin pour lui sauter au cou. Les bras en croix comme si une grenouille venait de lui sauter dessus, il regarda le clown face à lui. Visiblement, lui était habitué à ce genre de spectacle. « Ok, Indiana Jones, il est l’heure de bouger. » Il attrapa ses poignets et la fit descendre. Il plaça ses mains sur ses épaules et la força à se retourner. Il se pencha légèrement vers elle. Il ressentait toute la nervosité qui la parcourait. Ses épaules étaient raides, sa mâchoire crispée. « Et si tu allais lui demander ce qu’il nous veut, hein ? » Lui murmura-t-il sur un ton de défi. Mais visiblement, Bonnie ne souhaitait pas vraiment taper la discute à Monsieur le Clown. « Je te pensais plus entreprenante. » railla-t-il. Il s’avança ensuite vers le clown, prenant soin de bousculer Bonnie au passage. Celui-ci était plutôt dérangeant, de près. Il ne bougeait pas d’un cil et les regardait tour à tour, sans rien dire. « Ok, alors… est-ce qu’on est censés te dire quelque chose en particulier ? » Dit-il comme pour lui même, en replongeant le nez dans le prospectus du labyrinthe. Il y était mentionné le clown, mais rien de plus que des points de suspensions constituait sa description. Merveilleux. « Bien, tu peux pas juste être là pour nous barrer la route. » lâcha-t-il, comme s’il parlait tout seul. Il regarda à droite, à gauche. Du maïs, encore et toujours. Bonnie n’était pas d’une grand utilité présentement. Parfois, le clown semblait regarder par dessus l’épaule de Geo, en direction de Bonnie. « Ou peut-être que si ? » lâcha Geo. Mais le clown n’était pas très bavard. Il leur adressait son sempiternel sourire malsain. Ce monologue commençait à devenir lugubre. Geo fit lentement un pas sur la droite. Il fut aussitôt imité par le clown. Il en fit un second à gauche, il le le reproduit en miroir. « Ok, ok, j’ai compris. » concéda-t-il en levant les mains. Il était hors de question de passer, visiblement. « Vous voulez la fille, c’est ça ? » Dit-il en la désignant d’un geste de la main. C’était bien trop tentant pour ne pas sauter sur l’occasion. Ils allaient devoir se creuser les méninges pour passer, car visiblement, Michel n’était pas bien avare en indices.

Geo inspira profondément. Il avait beau regarder autour de lui, il ne voyait rien susceptible de les aider. Du maïs, quelques étoiles et un clair de Lune intense étaient là pour seuls compagnons. La lumière de la Lune étirait leurs ombres et celle de Michel et de son ballon. Cependant, dans l’ombre à moitié opaque du ballon se trouvait quelque chose. Une masse sombre. Geo leva les yeux vers le caoutchouc gonflé à l’hélium. « Quel joli ballon… » souffla-t-il. Là, le clown sourit plus largement encore. « C’est ton ballon, hein, c’est ça ? » Il tendit une main vers la cordelette. Le clown perdit aussitôt son sourire. C’en était presque regrettable, il semblait encore moins aimable ainsi. « Tu refuses de nous le donner… » constata Geo. Mais il ne semblait pas vouloir leur soumettre une quelconque énigme pour autant. Michel jeta un nouveau regard derrière Geo. Il finit par se retourner. Ce n’était pas son épaule, qui l’intéressait. C’était Bonnie. Il l’attrapa par les épaules et la plaça devant lui. Il laissa ses mains sur ses épaules. « Bien, qu’est-ce qu’elle a, Bonnie ? » demanda-t-il. Mais bien évidemment, il n’obtint aucune réponse. Le regard du clown se portait toutefois désormais sur sa chevelure. S’y était emmêlé quelque chose. Non, cela ne pouvait pas être ça, tout de même ? Geo extirpa délicatement l’objet en question. Il s’agissait d’une fleur qui avait dû lui être soufflée par le vent. Michel tendit une main blanche vers lui. « Tu déconnes j’espère ? » ronchonna Geo, déçu de la chute de l'énigme. Il déposa la fleur dans sa main, qu’il referma dessus. En échange, il leur tendit le ballon avant de s’éclipser dans le maïs. Il voulait juste faire un échange. Bien, maintenant, il était temps d’avancer. Il descendit le ballon et le confia à Bonnie. « Allez, fais-toi plaisir. » lâcha-t-il. Le ballon crevé, il se baissa pour en récupérer le contenu. Il s’agissait d’une petite boule de plastique, comme celle des piscines à balles pour enfant. Dessus, le numéro 8 était écrit. « Nickel, garde la baballe, tu veux ? » glissa-t-il à Bonnie. Il sortit le dépliant, tenta de se repérer. « Parfait, on va à droite. » décida-t-il en glissant le document dans le sac de Bonnie. Il n’avait aucune idée d’où il allait, mais au moins, c’était assumé. Il fourra ses mains dans ses poches et sans attendre sa comparse, s’aventura dans une nouvelle allée.

Au milieu de celle-ci, un bucheron à la hache démesurée fit son apparition. « Avec ma hache, je peux couper des abdos, des réponses, des délimitations, des facteurs et…? » leur lança-t-il sans plus de cérémonie. De toute évidence, il attendait une réponse. Mais Geo n’avait aucune idée d’où il voulait en venir, avec son charabia.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyMar 01 Déc 2020, 15:30






the good the bad and the whisky

Erin ⊹ @Geo Caulfield "  



Bien sûr qu'elle n'allait pas lui rendre ses clés. Bien sûr qu'elle comptait le garder pour une bonne partie de la nuit à ses côtés. Clyde était tombé entre les griffes de la redoutable petite Bonnie. La blonde avait jeté son dévolue sur lui. Pour qui pourquoi ? Elle en sait rien Erin. Il était là au bon endroit, au bon moment. Le motard avait ce petit quelque chose qui lui donnait envie de s'accrocher à lui. Une attraction contradictoire. Plus il la fuit plus elle s'amuse à venir au contact. Un jeu qu'elle prend plaisir à jouer la demoiselle. La petite musaraigne joue avec son ours. Elle glisse entre ses grosses pattes avec malice tant qu'elle le peut. Clyde pense la décourager avec sa session de karting. Mais Sanders n'est pas mauvaise joueuse contrairement à son frère. Elle se sent déjà gagnante de participer à ce duel avec lui. Sans le vouloir, il lui montre qu'il cède à ses caprices. Et le prochain ne tarde pas à arriver. À peine sortie des starting block, Erin s'agrippe à son bras pour le tirer jusqu'à son prochain calvaire. Mais monsieur prend un malin plaisir à la ralentir en faisant contre poids. Elle fronce les sourcils, mais lorsqu'elle le voit jeter un coup d'œil discret dans sa direction, Sanders change de plan. Il veut jouer ? Okey. Au lieu de s'entêter à vouloir le traîner jusqu'à la prochaine attraction, elle glisse malicieusement sa main dans le bas de son dos en prenant soin de passer sous sa veste. Ses doigts agrippent sa hanche pour venir le ramener contre elle. Un sourire glorieux prend place sur ses lèvres alors qu'elle se met un fredonner un air qu'il cernera très vite. « Bonnie and Clyde, Bonnie and Clydeeeee » Un duo improbable. Les voilà aux portes d'un immense labyrinthe. Pour lui ça ressemblerait plus à celles de l'enfer. À moins qu'il cache bien son jeu et qu'il avoue enfin que sa compagnie lui plait … « Si tu penses que je vais pas couper à travers, tu te goures complètement. » Toujours en train de ronchonner celui-là. Pire que son frère. Erin le regarde d'un air faussement blasé. Son bras se détache pour récupérer le plan. De toute façon, elle ne lui laisse pas le choix. Elle a ses clés. S'il veut les récupérer il devra la suivre jusqu'au petit matin, c'est le deal! Après avoir parcouru les premiers mètres sans trop savoir où aller, Sanders se décider à jeter un coup d'œil au plan. La référence à l'ours la fait sourire. Mais Clyde lui se moque ouvertement. « Oh oui, comme c’est drôle, on doit trouver petite Ourse ! Peut-être qu’elle nous donnera de délicieux sandwich à la confiture ? » Elle lève les yeux au ciel. « T'as pas d'humour. Espèce de grincheux. » Erin lui tire ouvertement la langue avant de ranger le dépliant dans sa poche. « T’es sûre de savoir où tu vas ? » Qu'il lui demande alors qu'elle s'éloigne déjà. Il s’empresse alors de récupérer le plan pour s'assurer qu'elle ne fasse pas fausse route. Le nez plongé dans le prospectus, il ne remarque pas Bonnie qui trace sa route sans prendre la peine de vérifier s'il suit ou pas. « Eh ! » Sanders hausse un sourcil en souriant en coin. Elle ne se retourne pas. Ho non ! Elle veut qui lui court après, qu'il la rattrape sa petite musaraigne. Mais son plan change du tout au tout quand elle tombe nez à nez avec un clown flippant. De suite elle se fige en le fixant droit dans les yeux ou dans les dents. Parce que ouais, une dentition pareille ça fait flipper. Illico elle rebrousse chemin pour retrouver son Clyde. Erin n'hésite pas une seule seconde à enrouler ses bras à son cou. Elle s'agrippe à lui pour retrouver le réconfort dont elle a besoin. « Ok, Indiana Jones, il est l’heure de bouger. » Génial le sauveur ! En plus de la faire descendre de son perchoir, Il l'oblige à faire face à Bozo. « Et si tu allais lui demander ce qu’il nous veut, hein ? » Elle recule pour se coller à lui. Comme si elle pouvait disparaître dans le creux de ses bras. « Demande-lui toi ! C'est toi l'homme de la situation, Non ? » Bah ouais. Il fait son dur comme ça ! Autant qu'il lui prouve. « Je te pensais plus entreprenante. » Qu'il finit par balancer avant de s'éloigner en la bousculant. Elle trouve le moyen de lui taper sur l'épaule au passage. « T'inquiètes pas pour ça va » Entreprenante elle pouvait l'être. Et elle trouvera bien l'occasion de lui prouver dans la soirée. Il s'était foutu dans une belle merde sans le savoir. Bras croisés, elle le regarde s'avancer vers clown flippant. Il se met à lui parler mais l'autre taré reste muet comme une carpe. La belle affaire. Ils vont y passer la nuit... « Vous voulez la fille, c’est ça ? » Erin regarde le brun en ouvrant grand la bouche. « JAMAIS DE LA VIE » Qu'elle gueule en boudant. Nan mais s'il croyait qu'il allait la jeter en pâture comme ça. Elle a bien l'intention restée les deux pieds planter là le temps qu'il daigne trouver une solution.  « Mais prend le son foutu ballon !!! » Elle fait la belle comme ça de loin. La distance lui donne une certaine assurance. D'ailleurs le brun ne se gêne pas pour l'attraper et la poser là devant leur agresseur muet. « Hey ! Va y tu fais quoi là !! » Ses deux mains viennent se poser sur les siennes pour tenter de se dépêtrer. Mais il a clairement plus de force qu'elle. « Bien, qu’est-ce qu’elle a, Bonnie ? » Un soupire s’échappe de ses lèvres alors qu'elle regarde Bozo en boudant. Elle commence à regretter d'avoir eu cette idée. Les chevaux de bois auraient été moins effrayant. Clyde lui fout ses sales pattes dans ses cheveux. Elle penche aussitôt la tête dans le sens opposé. « Va y tripote moi je te dirais rien. » D'où elle sort cette fleur ? Ils font l'échange.  « Allez, fais-toi plaisir. » Son visage s'illumine comme celui d'un enfant lorsqu'il tend le joli petit ballon rouge. Il n'est peut-être pas si mauvais finalement. Mais sa joie fut de route durée. Elle a tout juste le temps de lever les yeux sur celui-ci que Clyde le crève sans scrupule. « Génial … je me disais aussi ... » Lui gentil ? Baliverne. Son regard se porte sur une petite balle en plastique qu'il ramasse. « Nickel, garde la baballe, tu veux ? » Nan mais il se fout de sa gueule là. « Hoo ! Tu vas voir. Si tu continues comme ça tes baballes à toi vont s'en souvenir. Je me tiendrais à carreau si j'étais toi » Elle récupère l'objet et lui fout un coup de coude au passage dans les côtes. Ça ne serait pas la première fois qu'elle broie des bijoux de famille. Elle a la gâchette facile la petite Bonnie. Il récupère le plan pour se repérer. « Parfait, on va à droite. » Elle a tout juste le temps de relever la tête que le voilà déjà parti. « Je te trouve bien sûr de toi ! » Mais il trace sa route sans l'attendre. « Ok, bah, vas-y casse toi je te dirais rien » Sans prendre la peine d'accélérer le pas pour le rattraper, Sanders récupère sa flasque pour se boire une gorgée ou deux de son succulent cocktail. Ça la requinque direct ! « Avec ma hache, je peux couper des abdos, des réponses, des délimitations, des facteurs et…? »Des déserteurs ? Son cœur manque un battement quand elle entend brayer au loin. Après le clown tueur, le mec à la hache. Elle attrape Clyde par l'arrière en tirant sur sa veste. Ils se retrouvent en plein milieu du Maïs. « Shutt... » Qu'elle lui chuchote en restant derrière lui, la main à sa taille. Elle le fait reculer avec elle doucement pour ne pas se faire surprendre par le bûcheron qui les cherche du regard. Le gars passe devant eux sans les voir grâce à la végétation abondante. Ils semblent sortis d'affaire. Le plan de Bonnie fonctionne à merveille. Mais ça c'était avant qu'elle les attire dans un trou. Un pied puis deux dans le vide et voilà qu'elle l'attire avec elle dans une cavité qu'elle n'avait pas anticipé. Clyde se retrouve sous Bonnie. Par chance elle ne pèse pas bien lourd. Elle redresse son visage en prenant appui avec sa main sur son torse. Souriante, elle l'observe. Ses cheveux viennent chatouiller le minois de son matelas de fortune. « Coucou » Qu'elle lui dit en lui souriant d'un air taquin. « Je crois qu'on a trouvé ta crotte mon chéri » Elle rit sans pour autant bouger. Elle est bien installée là sur lui. Y a bien trois mètres de profondeur là. Finalement ils ont peut-être trouvé leur point de chute sans mauvais jeux de mots. Erin lève la tête vers le ciel puis baisse les yeux sur lui en fixant son regard dans le sien. Elle pose ses deux mains sur le buste du brun. Son menton vient prendre appui. Leurs visages sont assez prés pour qu'elle sente son souffle se déposer sur ses joues. Pas farouche, Sanders ne cherche pas à fuir. De toute façon elle est prisonnière. « On fait quoi maintenant … Monsieur je sais tout ... » Qu'elle lui chuchote comme si ça devait rester secret tout ça.



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyMer 02 Déc 2020, 00:14




@erin sanders & geo caulfield



Geo avait beau chercher à ne pas aller dans le sens de Bonnie, il avait la terrible impression que tout finissait inéluctablement par tourner en sa faveur. Tout bien réfléchi, ce n’était pas qu’une impression. Alors qu’il se laissait délibérément traîner pour freiner l’enthousiasme de la blonde, celle-ci se rapprocha de lui, glissa une main sous sa veste jusqu’à sa hanche. Là, elle l’attira à lui, fredonnant « Bonnie and Clyde ». On aurait pu traduire ça en « j’ai gagné. Encore. » Tout compte fait, elle semblait se délecter de ces petites victoires. Un sourire victorieux par-ci, une voix chantante par-là. C’était sa manière de montrer à Geo que lorsqu’elle avait décidé quelque chose, les choses se passaient ainsi et pas autrement. Bien entendu, il ne mit pas longtemps à la repousser, la petite Bonnie. Quel pot de colle. Il suffirait qu’un flic passe par là pour qu’il croit à un détournement de mineur. Très peu pour Geo.

Ils finirent tout de même par arriver dans le labyrinthe. Bon gré mal gré, ils progressaient, avançant dans le dédale de maïs. C’était sans compter sur le sens de l’orientation plus qu’approximatif de Bonnie et son courage qui l’était tout autant. Une fois qu’il eut rattrapé la blonde, celle-ci se précipita dans ses bras, terrorisée par un clown. Décontenancé, Geo n’avait su que faire de ce bout de femme qui lui serrait la nuque comme à un lapereau. Les bras en croix, il s’était pétrifié. Il avait finit par décrocher Bonnie de là, le spectacle devenant aussi désagréable que gênant. Il l’avait poussée, littéralement, à se confronter au clown. Bon, il pouvait comprendre sa peur, il était pas jojo le lascar. Mais tout de même, elle savait que c’était un acteur maquillé jusqu’à la moelle, n’est-ce pas ? Mais elle refusa, elle lui lança d’aller demander lui-même. Il l’attendait, celle-là. Il comptait bien y aller lui-même. S’il attendait après la blonde, ils n’étaient pas sortis de l’auberge. Il ne pu s’empêcher de la tacler, la piéger à son propre jeu. Il lui souffla qu’il la pensait plus entreprenante, mais elle rétorqua sur le même ton. C’en était déroutant, on ne l’avait encore jamais tant fait tourner en bourrique, le père Caulfield.

Mais puisqu’elle semblait bien s’amuser, pourquoi lui ne le pourrait pas ? Elle s’agace, lui dit de lui prendre son ballon. Allons Bonnie, du calme. Il mime de la proposer en pâture au clown, la faisant se tenir devant lui, droite comme un i. Il lui tapote l’épaule, tandis qu’elle ne semble guère apprécier l’exercice. Elle veut qu'il se dépêche et qu'ils déguerpissent. « Allons Bonnie, le plaisir n’est pas dans la capture, il est dans la chasse. » lui glisse-t-il à l’oreille. Il en profite qu’elle soit trop perturbée par le clown pour lui voler un peu d’absinthe. Voilà qui réveille un peu Geo. Il remet à sa place la flasque puis reprend sa discussion avec Michel le clown. Oui, il lui faut bien un nom, à ce petit bonhomme souriant. D’ailleurs, celui-ci s’était mis à sourire encore plus lorsque Bonnie fit irruption entre eux. Plus que cela, il désignait sa chevelure. Geo comprit alors que ce qu’il voulait, c’était faire un échange. La fleur dans ses cheveux contre son ballon. Mais là encore, il fallut que Bonnie rouspille. « Ne soit pas ridicule, par pitié. » railla-t-il. La tripoter ? Il avait autre chose à faire et à penser. Et si ses mains devaient se balader quelque part, ce serait plutôt près du trousseau de clefs caché entre ses seins.

Un grand sourire apparut sur le visage de Bonnie lorsque Geo lui fit signe de crever le ballon. Elle le perdit presque aussitôt puisqu’il lui lança une délicieuse pique au sujet de l’indice qu’ils venaient de récolter. Quant à Bonnie, elle ne trouva rien de plus délicat à sortir qu’un comparatif bien illustré. Bien que Geo avait déjà commencé à s’éloigner, il l’entendit. Pour toute réponse, il leva la main en l’air, comme pour balayer sa menace. A d’autres, s’il vous plaît. Il glissa ensuite ses mains dans ses poches, continuant tranquillement son cheminement. Il se doutait que Bonnie lui colle aux basques. Il entendait des pas pressés, à moitié agacés, à moitié précipités, un peu derrière lui. Geo finit par tomber nez à nez avec un bûcheron imposant, semblant être à peu près aussi aimable que le clown qu’ils venaient de quitter. Au moins, le bûcheront était plus loquace. Il lui soumit une énigme absolument incompréhensible. Mais avant qu’il n’ai pu se pencher un tant soit peu sur la question, il sentit quelqu’un le tirer vers l’arrière. C’était Bonnie, bien entendu, qui lui faisait signe de se taire. Comme s’il allait l’écouter. « T’es sérieuse ? Tu viens ici mais t’es pas capable de jouer le jeu ? » Lui siffla-t-il à mi-voix, après avoir reculé avec elle. Le géant passa devant eux sans même jeter un oeil dans leur direction. Visiblement, Bonnie avait eu peur de ce géant, puisqu’elle recula encore plus loin dans le champ. Subitement, la pression sur le ventre de Geo se fit plus forte et bientôt, ses pieds ne touchèrent plus le sol. Du moins, plus pendant quelques secondes. Le choc de la chute lui vrilla le dos. Il grimaça, grommela quelques mots inaudibles. Il tenta de se redresser mais au delà de la douleur, un poids mort se reposait confortablement sur son torse. Oui, elle se reposait, c’est l’impression qu’avait Geo, à voir Bonnie ainsi. Son visage délicatement posé sur ses mains, à le regarder. Elle semblait se prélasser, rien de plus. Elle se lança même dans une pointe d’humour. Geo regarda sur les côtés. La pénombre était omniprésente, la caverne n’était éclairée que faiblement par les rayons de la Lune. « Tu penses vraiment que ce trou dans le sol est normal ? » siffla-t-il. En tout cas, cela ne semblait pas vraiment piquer la curiosité de Bonnie. Ou alors, elle éludait délibérément le sujet. Elle prit davantage ses aises, confortablement installée sur le torse de Geo. Elle lui demanda ce qu’ils devaient faire, maintenant. Elle demandait ça à voix basse, comme si personne ne devait les entendre. C’est là où elle se trompait, justement. Il allait bien falloir que quelqu’un les entende, car Geo était persuadé qu’ils n’avaient rien à faire ici. Et il n’avait pas très envie d'y passer la nuit, de toute manière. « On fait quoi ? » répéta-t-il. Il prit appui sur ses coudes pour se redresser et faire ainsi face à celle qui le confondait avec un plumard. « On se tire d’ici. » Il regarda autour de lui à nouveau. « On n’a rien à faire ici. » conclut-il en voyant le panneau « Danger - travaux » à côté de leur point de chute. « Ca t’arrive de regarder où tu mets les pieds ? » siffla-t-il. Il se redressa davantage pour s’asseoir, faisant glisser Bonnie sur ses jambes. Elle était recouverte d’une poussière rougeâtre, à en juger par les traces sur ses joues. Cette vision eu le mérite d’arracher un sourire narquois à Geo. Entre le whisky prédigéré et la poussière, elle ne ressemblait plus à la gamine apprêtée qu’il avait rencontré quelques heures plus tôt. Il finit par soulever le poids plume pour libérer ses jambes. Il se leva ensuite, posa une main sur son omoplate. Il morflait, mais rien qu’un peu de whisky ne saurait faire disparaître. Ils étaient dans un cul-de-sac. Si une galerie semblait s’étendre d’un côté, l’obscurité était telle qu’il ne valait mieux pas s’y aventurer. Il regarda au dessus d’eux. Ils avaient dû faire une chute d’environ quatre, cinq mètres. Remonter n’allait pas être une mince affaire. « Viens voir. » lui dit-t-il. « Tu te sens capable d’atteindre l’entrée ? » demanda-t-il. Si Geo pouvait facilement porter Bonnie, l’inverse était tout sauf vrai. « On va pas avoir le choix, de toute façon. » Il lui fit un geste de la main pour qu’elle s’approche et il s’agenouilla pour lui faire la courte échelle, attendant qu’elle daigne lui filer un coup de patte.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin EmptyMer 02 Déc 2020, 15:14






the good the bad and the whisky

Erin ⊹ @Geo Caulfield "  



La situation semble s'inverser. Un vrai de partie de ping-pong cette soirée. Clyde prend l'avantage lorsque la petite Bonnie est effrayée par ce clown dégueulasse. Déjà qu'elle ne les aimait pas, mais là … En entrant dans ce labyrinthe, Erin ne pensait pas tomber sur ce genre de personnage. Elle se doute bien que c'est du flan tout ça. Mais l'obscurité et tout cet alcool ingurgité l'a fait divaguer quelque peu. Et elle ne pouvait vraiment compter sur le réconfort du brun. Il prenait un malin plaisir à la mettre en ligne de mire juste pour l’emmerder. C'est donnant. Sanders l'avait fait chier avec le manège à sensation. Même s'il a déjà une longueur d'avance avec la session karting. Coincé entre ses griffes, elle fixe Bozo, pétrifié. « Allons Bonnie, le plaisir n’est pas dans la capture, il est dans la chasse. » La chaleur de son souffle se fait sentir dans le creux de son oreille. Elle frissonne. Sensation étrange. Que voulait-il dire par là ? Ses yeux se plissent tandis qu'elle tourne légèrement la tête pour s'adresser à lui. « Qui chasse qui ? hm.... » Telle est la question. Un petit sourire s'affiche au coin de ses lèvres comme si elle en détenait la réponse. Il continue de bavasser avec l'autre fou muet. Erin reste là, entre les deux hommes. Clyde de ne lui laisse guère le choix. Elle sent ses doigts glisser dans ses cheveux.Sa première réaction fut de décaler sa tête en se plaignant. Sanders sous-entend qu'il cherche à la tripoter. Sait-on jamais ! Même si elle avait déjà prit les devants pour ça. « Ne sois pas ridicule, par pitié. » Elle hausse les épaules en levant les yeux sur lui. « Bah quoi ? T'as le droit d'en avoir envie ! » C'est un homme face à une petite blonde pas trop moche. Rien n'est impossible. À moins qu'elle ne soit pas à son goût … Curieuse, elle se retourne pour lui faire face. « Je te plais pas ? » Elle ne passe pas par quatre-chemins la blonde. Non, elle trace tout droit. C'est tout blanc ou tout noir avec elle. Il n'y a pas de peut-être, ou de je ne sais pas. C'est oui ou non, point barre. Et boire lui donne presque des ailes supplémentaires. À voir maintenant s'il a le cran de lui dire ou non.

Clyde lui refile la petite balle et se permet une réflexion. De suite elle rétorque en menaçant ses bijoux de famille. Mais il semble le prendre à la légère en balayant du vent avec sa main levée. «  Tsss » Sanders le regarde s'éloigner en râlant dans sa barbe. Sa petite gourde vient lui redonner l’aplomb nécessaire pour le rejoindre. Mais elle se stoppe bien vite en voyant le bûcheron. Il lui semble immense et méga effrayant. La fée verte commence vraiment à lui faire tourner la tête. À ce rythme-là, les éléphants ne vont pas tarder à faire leur apparition. Sa première réaction c'est de venir tirer le motard avec elle dans la végétation afin d'échapper à leur agresseur. Pour ça, elle n'hésite pas à poser sa main sur sa hanche. « T’es sérieuse ? Tu viens ici mais t’es pas capable de jouer le jeu ? » La joue collée contre sa veste en cuir, et sa main agrippée à sa taille, Bonnie ferme un instant les yeux. C'est la bazar dans sa tête. En s'accrochant à lui, elle a l'impression de pouvoir garder la tête hors de l'eau. Sans s'en rendre compte elle recule avec lui. Un pas puis deux … Puis.. Plus rien. Erin s'affale avec lui dans un trou. Par chance son corps atterrit confortablement sur son sauveur. « Tu penses vraiment que ce trou dans le sol est normal ? » Elle le regarde malicieusement en prenant plaisir à rester au-dessus de lui. « Je pense que tout ça est complètement dingue » Cette rencontre improbable. Cette fête foraine. Ce trou sorti de nul part. À croire que quelqu'un les a poussés là volontairement. Sanders se met à lui faire des messes basses en lui demandant la suite du programme. Peut-être qu'il avait une petite idée de son côté. « On fait quoi ? » Mais il répond par une question qui n'est pas vraiment la réponse qu'elle attendait. Clyde se redresse en peu ce qui la fait glisser légèrement. « On se tire d’ici. » Le contraire l'aurait étonnée. Toujours sur la défensive, dans le négatif. Il ne lâche jamais prise. Comme s'il se protégeait de quelque chose qui l'effraie. « On n’a rien à faire ici. » Insiste t-il. Erin bouderait presque. « Ca t’arrive de regarder où tu mets les pieds ? » A son tour, elle regarde le panneau « Attention travaux ». Ca lui fait tout de suite penser à cette après-midi shooting avec Ava. Elle était tellement absorbée par son téléphone qu'elle avait fini dans une bouche d'égout. D'ailleurs sa cousine ne s'était pas priver de l'afficher sur instagram. « J'ai pas vu. Il fait nuit noir aussi. C'est pas ma faute » Trouve t-elle comme excuse. Elle a surtout reculé sans se préoccuper de ce qui se passer derrière. Il finit par prendre une position assise. Tout naturellement, elle prend place sur ses cuisses. C'est toujours mieux que par terre. Elle le voit sourire, ce qui fait reflet sur son visage à son tour malgré elle. « Qu'est-ce qui te fait sourire comme ça ? » Demande t-elle d'une voix douce. Son doigt vient glisser dans la terre de façon volontaire. Puis elle s'amuse à lui tirer trois traits sur chacune de ses joues à la Rambo. Les yeux pétillants, elle sourit tout en le fixant. « Rah t'est trop sexy comme ça ! » ça lui donner l'allure d'un guerrier. Guerrier qui prend la fuite, ENCORE. En se levant. « Viens voir. » Erin lève les yeux sur lui en lui tendant la main pour qu'il l'aide à se lever. Parce que là, la chute l'avait achevé. La fatigue mélangée à l'alcool, ça lui avait donner un gros coup de moue. « Tu te sens capable d’atteindre l’entrée ? » Franchement, elle en doutait. C'est à peine si elle arrive à tenir sur ses jambes. D'un air désespéré elle regarde la seule issue en soupirant. « J'sais pas. J'ai la tête qui tourne. » Et comment il voulait s'y prendre ??? Y avait même pas d'échelle pour les aider. « On va pas avoir le choix, de toute façon. » Clyde lui fait un signe de la main pour qu'elle s'approche d'avantage. D'un coup il se met à genoux devant elle. Un rire s'échappe de suite de ses lèvres. « Direct ? T'as pas trouver mieux comme endroit pour me demander de t'épouser ? » Elle glousse et retrouve sa bonne humeur. La jambe un peu branlante, elle pose son pied dans sa main pour qu'il lui fasse la courte échelle. Le brun commence à la soulever. L'idée qu'il regarde sous sa jupe lui vient à l'esprit. « Tu te rinces pas l'œil s'il te plaît ! Pas avant le mariage mon chéri » Genre elle est chaste ! Alors qu'elle tend les bras vers la sortie, elle sent que son équilibre devient douteux. Un rire nerveux vient s'ajouter à l'équation. Bonnie se déséquilibre pour finir dans les bras de son Clyde, pour la deuxième fois de la soirée. Les bras enroulés derrière sa nuque. Elle cale sa tête contre lui en fermant les yeux. « On fait une pause, je suis fatiguée. J'y arriverai pas » L'euphorie de tout à l'heure laisse place à une demoiselle fatiguée et surtout beaucoup trop pompette. Et elle est bien là, au chaud dans le creux de ses bras. Elle en profite avant qu'il ne la jarte pour la unième fois. « Et si tu me parlais un peu de toi ! » Après tout ! Elle ne connaissait rien de lui, même pas son nom … « Quelle est ta plus grande fierté ? » Demande t-elle en laissant ses ongles glisser sur le cuir de sa peau au niveau de sa nuque. « Ta plus grande peur ? » Qu'elle enchaîne, bien déterminer à en savoir plus sur ce mystérieux personnage. « Ton plus grand désir ? » Finit-elle par lui demander en se posant elle-même la question. Il y avait tellement de choses qu'elle voudrait mais qui lui semble inaccessible. Sanders espère qu'il jouera le jeu pour une fois en répondant avec sincérité. Même s'il ne semble pas facilement se confier. Ça ne coûte rien d'essayer.




Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

the good the bad and the whisky ♠ erin Empty
Message(#) Sujet: Re: the good the bad and the whisky ♠ erin the good the bad and the whisky ♠ erin Empty


Revenir en haut Aller en bas
 

the good the bad and the whisky ♠ erin

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire.
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-