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 (Willana) it's the beginning of our lives.

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Message(#) Sujet: (Willana) it's the beginning of our lives. (Willana) it's the beginning of our lives. EmptyLun 16 Nov - 15:16


Once in a lifetime Means there's no second chance So I believe that you and me, Should grab it while we can; Make it last forever, And never give it back, It's our turn, and I'm loving' where we're at because this moment's really all we have everyday of our lives, Wanna find you there, wanna hold on tight gonna run while we're young and keep the faith, Everyday (everyday, high school musical 2 )
☆ Will & Svetlana ☆

Svetlana se faisait chier. Elle n’avait pas honte de le dire mais elle s’ennuyait ferme dans cette vie terne qu’elle jouait depuis son arrivée en Australie. Elle avait espéré que tout change. Ne serait-ce qu’une once en se faisant des amis ? Un leurre. Car la slovénienne n’était pas facile à lier puisqu’elle ne parlait quasiment jamais. La femme à la taille d’enfant se baladait donc dans la rue sous son ombrelle avec ses cheveux beaucoup trop longs qui étaient le plus souvent détachés. Elle ne saurait dire ce qui l’avait motivé à mettre les pieds sur le campus de Brisbane et plus particulièrement la school of earth and environmental sciences. Alors qu’elle demeurait dans une autre partie du campus, Svetlana crut déceler une vie moindre dans les locaux. en effet, les étudiants se faisaient plus rares, moins pressés que les biologistes, limite plus détendus. Elle envierait presque cet état. De demeurer calme, détendue en toutes circonstances alors qu’elle considérait son moi profond comme étant un gouffre abyssal. Alors qu’elle demeurait devant le panneau d’indications, elle essayait de déchiffrer les divers appellations que ce genre de scientifiques employaient puisque le code changeait d’un environnement à un autre. Ne tenant plus, la brune arrêta donc un étudiant qui passait par là. car même si elle n’était pas très loquace, la patience n’a jamais été une vertu chez la jeune Beaulieu. Bien au contraire. Depuis l’accident qui avait coûté la vie à sa chère mère, elle ne remettait rien au lendemain. Si ce n’était sa rencontre avec William. Ce dernier l’intimidait au plus haut point car via leurs conversations, elle s’était rendue compte qu’il était non seulement intelligent mais il était dôté d’un charme physique qui ne la laissait pas indifférente. Elle déglutit donc avant de prendre la parole. « Je cherche la salle des professeurs. » Se doutant qu’ici, les enseignants devaient avoir leurs casiers ou leurs propres bureaux. Après tout, William était enseignant chercheur. « Ou plutôt le bureau de Monsieur Duhnam. » Le courrier était dans sa main, main qui ne bougeait pas alors que l’homme en face d’elle lui donna des directives pour le moins simplistes. Devant sa bêtise, Svetlana, si elle avait été théâtrale aurait pu se frapper le front. Drapée de noir, un chapeau haut de forme sur le dessus de sa tête, elle hocha la tête en guise de remerciement avant de déployer sa canne à pommeau pour marcher. Bien entendu, la canadienne n’en avait nullement besoin. Elle trouvait juste le style très classe et avait insisté auprès du fabriquant estonien pour avoir le pommeau identique à celui de Lucius Malefoy. Sans doute la seule chose de louable dans ce personne très fade et lâche. Alors que son fils aurait pu avoir du potentiel si Rowling avait assumé jusqu’au bout d’en faire le véritable rôle de Drago. Une sorte de némésis. Tout comme elle n’a pas assumé l’homosexualité de Dumbledore. Mais c’est un autre débat qu’elle laisserait au forum. Sautillant limite, la demoiselle se dirigea devant la porte du bureau de son ami. Ou alors pouvait-elle encore l’appeler de la sorte sachant qu’elle était restée sans lui donner de nouvelles pendant de longs mois ? Saurait-il lui pardonner ? Elle déglutit avant de sortir la lettre pour la glisser dans sa boîte au lettres avec un léger sourire sur ses fines lèvres. Puis elle se détourna de sa porte sans y toquer avant de se diriger vers une sorte d’amphithéâtre. Ceux-ci, dans cette partie, n’était pas aussi imposant que ceux qu’elle côtoyait au Canada. En effet, le lieu était assez étroit et lorsqu’elle pénétra dans la pièce, Svetlana eut le plaisir de voir plusieurs paires d’yeux se tourner vers elle. Elle prit une profonde inspiration avant de venir se poser sur une table inoccupée là où les hommes continuèrent de la toiser. Elle pourrait les entendre d’ici les ragots. La petite dame tout en noir qui venait assister à des cours n’étant pas de son cursus. Mais elle avait une carte et un visa étudiants, la jeune femme pouvait donc se balader où bon lui semblait avant de prendre sa classe d’ici quelques jours. Elle sortit donc la thèse de William où elle avait mis une ribambelle de post-it colorés au cas où elle serait à même de poser des questions. Elle espérait cependant que le jeune Australien trouve la réponse à son énigme. Qui ne serait pas trop difficile à trouver puisqu’elle l’avait emprunté dans le quatrième volet d’Harry Potter. A savoir celle que lui posait le sphynx. Bien entendu, cela n’avait aucun lien avec leurs métiers respectifs. Non, elle voulait juste s’amuser avec le jeune homme qui s’il était sa pelote de laine. Mordillant sa lèvre inférieure et perdue dans ses pensées, elle laissa un étudiant prendre place à ses côtés. Espérant que William ne tarderait pas trop. Car tous ses regards pouvaient s’avérer gênants. Et la seule fille présente dans la salle semblait perdue dans l’étude de ce qui semblait être des fossiles. Ou des copies de fossiles pour s’intéresser aux activités des homo-sapiens l’entourant.  









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Message(#) Sujet: Re: (Willana) it's the beginning of our lives. (Willana) it's the beginning of our lives. EmptyJeu 19 Nov - 15:33


♛  it's the beginning of our lives

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C’était simple pourtant, le travail que je leur ai demandé. Une dissertation sur la dispersion des vertébrés terrestres au cours du Cénozoïque entre Eurasie et Afrique. Rien de bien compliqué pour des étudiants approchant à la fin de leurs études, mais pourtant je vous assure que plus de la moitié des copies ne valaient même pas la moyenne. Peut-être que je suis trop exigeant mais on l’était aussi avec moi quand j’avais encore la place de l’étudiant. Et pourtant je me considère comme un professeur assez cool, et compréhensif. La plupart d’entre eux commencent déjà à penser à un sujet de thèse alors je sais très bien qu’ils ont un travail colossal à faire en rentrant chez eux tous les soirs. Avant de les rejoindre dans la salle de cours, j’ai une vingtaine de minutes devant moi, et je compte bien en profiter. Enfermé dans mon bureau, affalé sur ma chaise, les pieds sur mon bureau comme un véritable enfant. Ma mère me ferait les gros yeux et me demanderait d’enlever mes pieds du bureau, mais elle n’est pas là et c’est de toute façon quelque chose que je fais beaucoup trop souvent. Et à la coloc’ c’est Adèle qui prend le rôle de ma mère quand elle me voit poser les pieds sur la table du salon, la manette de la PS4 en mains. Je vis mes derniers instants avec ma console, parce que la playstation cinq sort en fin de semaine et je ne tiens plus en place. Le visuel et les améliorations me vendent du rêve et j’ai déjà hâte de pouvoir passer des heures et des heures dessus. En attendant, puisque je suis au travail et que j’ai encore un peu de temps avant mon cours c’est avec ma switch que je m’amuse. Mario Kart, on y joue jamais assez. Peut-être parce qu’on ne voit pas le temps passer quand on y joue ? Parce que pour moi c’est le cas. Comme à chaque fois que je joue à n’importe quel autre jeu au final. Je suis tellement à fond dedans que je me déconnecte presque de la réalité. Je suis même obligé de mettre un réveil pour me rappeler d’arrêter ma partie et de quitter mon bureau pour assumer mon travail – c’est nul la vie d’adulte. – Un long soupir, beaucoup de flemme et je parviens finalement à me lever et quelques minutes plus tard, je passe la porte de l’amphithéâtre. D’un geste rapide de la main, je remonte mes lunettes avant de sortir les feuilles de leur dissertation pour les poser sur mon bureau. Je soupire et le brouhaha cesse à peu près à ce moment-là. « J’ai corrigé vos copies, et autant vous dire que je m’attendais à mieux venant de vous. » C’est dingue à quel point je peux être sérieux à l’instant même où je mets les pieds dans un amphithéâtre rempli d’étudiants qui n’attendent qu’une chose, m’écouter parler pendant quelques heures. Mais c’est mon métier et j’ai la responsabilité de leur apprentissage et c’est clairement pas quelque chose que je prends à la légère. Je suis un passionné qui donne cours à des passionnés. Parce que sérieusement, pour se lancer dans ses études pareilles et surtout aller jusqu’au doctorat, il faut aimer ce qu’on apprend. Il faut être passionné, tout simplement. Ne pas compter ses heures de travail, parce qu’avec la thèse qui s’ajoute à tout le travail à côté, le sommeil n’est pas notre meilleur ami les dernières années de nos études. « Je sais que vous avez beaucoup de boulot cette année. Mais si vous voulez vous en sortir avec des super notes, vous allez devoir tripler vos heures de travail. » Et non j’en fais même pas trop. Et oui je sais que je suis sûrement démotivant mais surtout réaliste et ils le savent tous. C’est pour ça qu’ils sont encore là après toutes ces années d’étude – et c’est même pas encore fini pour eux, d’ailleurs. – « Je vous rendrai vos copies un peu plus tard. » C’est peut-être un peu sadique de ma part, je leur dis à quel point leur travail n’était pas satisfaisant à mes yeux et je suis persuadé qu’ils veulent tous connaître leur note au plus vite mais pourtant je les fais encore un peu patienter. « Avant, j’aimerais qu’on refasse un point rapide sur Le Cénozoïque. On va faire un brainstorming. Je vous écoute. » Tout en leur annonçant le programme du cours d’aujourd’hui j’écris Cénozoïque en grand sur le tableau et très rapidement, les idées fusent. J’écris tout ce que j’entends ; Phanérozoïque, 65,5 millions d'années, J. Philipps , marsupiaux… Je me retourne de temps en temps pour voir qui est l’auteur de la réponse donnée jusqu’à ce qu’un visage étrangement familier capte mon attention. Mais ce n’est pas une de mes élèves, j’en suis sûre. Et je sais aussi immédiatement de qui il s’agit. Je la regarde, je le fixe un instant et je me demande surtout ce qu’elle fout 1) à Brisbane, n’ayant plus de ses nouvelles depuis quelques mois j’ai naïvement cru qu’elle avait abandonné l’idée et 2) pourquoi est-ce qu’elle est dans mon amphithéâtre. « Mademoiselle Beaulieu, qu’est-ce que vous faites dans ma classe ? » Je sais que c’est toi, Svetlana. Je l’ai vu certes, une seule fois par vidéo mais je pourrais la reconnaître parmi toute une assemblée d’autres femmes.
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Message(#) Sujet: Re: (Willana) it's the beginning of our lives. (Willana) it's the beginning of our lives. EmptyJeu 19 Nov - 16:36


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☆ Will & Svetlana ☆

Svetlana est un personnage à part entière. En effet, avec son style vestimentaire détonnant, son flegme naturel ainsi que sa petite taille, personne ne pouvait la louper. Elle se demandait encore en son for intérieur pourquoi les hommes la suivaient de la sorte à la school of biological sciences. Mais soit. Elle n’allait pas s’en plaindre que des étudiants se plient en quatre pour lui amener son café -noir sans sucre, merci- ou encore lui porter son sac. La pauvre n’avait pas encore commencé à donner ses cours qu’elle se retrouvait submergée par un pan d’admirateurs qui selon eux, avait lu ses précédents travaux. Les yeux de merlans frits lui avaient appris que les étudiants n’en avaient sans doute pas après ce qu’elle avait dans la boîte cranienne mais plutôt entre ses cuisses. Le souci étant que la Beaulieu n’est pas intéressée par l’intimité avec un homme ou une femme quelconque. Il lui fallait une véritable connexion. Cette même connexion qu’elle a fui par deux fois. La première avec le jeune Simba qu’elle n’avait pas revu depuis son violent rejet après le décès de toute sa famille. Il y a quoi ? Cinq ans ? Et ensuite plus récemment avec le professeur dont elle s’apprêtait à écouter le cours magistral quitte à passer pour une bizzarerie à nouveau. Elle le savait qu’avec son chapeau haut de forme, sa robe en dentelle qui touchait terre ainsi que sa pâleur caractéristique d’une néophyte, elle allait encore attirer les regards sur elle. Mais en avait-elle quelque chose à faire ? Absolument pas. Svetlana se contenta donc de déposer l’énigme dans la boîte aux relances de William avant de s’écarter. Pour cause qu’elle avait fait les choses biens. Ecrit avec une plume que l’on ne trouvait plus, cachet de cire avec les armoires qu’elle s’était accaparée. Seulement la petite demoiselle était certaine que le jeune homme ne trouverait ladite énigme que trop tard. Elle aurait pu prendre sa main gantée de dentelle pour la replier, et frapper. Seulement, ce n’était pas assez intéressant à son sens. Il fallait de l’originalité dans leur rencontre tant leur relation était unique. Mais existait-elle encore alors que la canadienne avait imposé le silence depuis le mois de juillet ? Il aurait pu la retrouver, il aurait la chercher mais William n’avait pas levé ne serait-ce que le petit doigt. Assise sur son siège, elle avait conscience des regards sur elle alors que Svetlana ôta son chapeau, laissant ses cheveux tomber de part et d’autre de son visage, trop raides, trop noires alors que ses yeux clairs parcouraient la salle. Cette salle dont la porte s’ouvrit avec fracas sur un professeur qui entra tel un boulet de canon pour parler à ses étudiants. Ainsi, elle aurait donc la marche à suivre sur comment se comporter avec les siens. . « J’ai corrigé vos copies, et autant vous dire que je m’attendais à mieux venant de vous. » Est-ce que rabaisser ses élèves faisait parti d’un processus universel ? Elle s’accouda à la table, posant son poing sous son menton avant de suivre la silhouette frêle du jeune homme de son regard si perçant. Maintenant qu’elle l’avait sous les yeux, elle devait se l’admettre. William était très séduisant. Avec ses cheveux blonds sans doute éclaircis par le soleil australien, un teint hâlé et une voix assez chaude. Les australiens avaient un accent marqué. Différent des américains qui avaient tendance à mâcher les mots. Elle s’attarda donc sur la musicalité de sa voix alors que le jeune homme demeurait sec, froid. Etait-ce un personnage qu’il jouait ? Lui d’ordinaire si chaleureux et enclin à diverses expressions ? Attendait-on ça d’un professeur ? Car la jeune femme s’en savait fortement incapable. Svetlana ne savait pas mentir. Elle n’avait pas cette capacité à endosser plusieurs casquettes. Emplie de ses bizarreries quant à son physique et le cheminement de sa pensée, la demoiselle ne saurait incarner un autre personnage que celui qu’elle s’était forgée au fil des ans. « Je sais que vous avez beaucoup de boulot cette année. Mais si vous voulez vous en sortir avec des super notes, vous allez devoir tripler vos heures de travail. » La demoiselle fronça les sourcils alors que Will continuait à descendre ses étudiants. Son regard limpide parcourut la salle pour voir la moue choquée, déçue, abattue de certains d’entre eux. Leur travail était donc si mauvais que cela ? Elle ne saurait dire, n’étant qu’une auditrice libre dans cet amphithéâtre dans lequel elle venait tout juste de poser son pied. Mais démotiver son public ne saurait-il pas les faire fuir ? Perdue dans ses pensées, la brune se remit dans son siège avant de croiser les bras sur sa poitrine. Son chapeau posé devant elle, la demoiselle faisait encore preuve d’une certaine singularité en ne prenant aucune note. En effet, la thèse de Will, lourdement stabilotée, marquée, reposait devant elle. Nullement besoin de feuilleter une page, elle connaissait par cœur. « Je vous rendrai vos copies un peu plus tard. » L’adage de la torture mentale. Elle put sentir la peur qu’il inspirait à ses étudiants. Tous plus déconfis les uns que les autres. La demoiselle aurait pu prendre la parole et s’insurger contre ce professeur qu’elle trouvait dur. Mais il s’agissait de son ami et pire que ça, alors qu’elle le détaillait physiquement pour la première fois, de sa silhouette svelte à son fessier on ne peut plus attirant -en penchant légèrement la tête sur le côté- elle dut admettre qu’il avait énormément de charisme. Le rôle de professeur allait comme un gant à William Dunham. Ainsi, par le biais de son intimidation en début de cours, il avait l’attention de l’auditoire complet. Elle hocha donc la tête avant d’en revenir au jeune homme qui allait débuter sa réflexion. Avant, j’aimerais qu’on refasse un point rapide sur Le Cénozoïque. On va faire un brainstorming. Je vous écoute. » Comme à chaque geste qu’elle faisait, le temps semblait se suspendre alors que Svetlana se pencha en avant pour tourner la thèse au chapitre attendu par le jeune homme. Encore une fois, de part sa mémoire photographique, elle connaissait chacun des mots couchés par le trentenaire alors que tout le monde se mit à prendre la parole. Quelques réponses fausses fusèrent parmi l’auditoire sans que le jeune homme ne les reprenne. Mais était-ce volontaire ? Elle ne saurait le dire tant elle était déstabilisée par ce qui émanait du jeune homme. « Mademoiselle Beaulieu, qu’est-ce que vous faites dans ma classe ? » L’interpellation de son ami lui fit froncer les sourcils alors qu’elle releva la tête pour emprisonner le regard du pauvre homme avec le sien. Par le biais de cet échange forcé qui ne dura que quelques secondes, elle sut que Willliam l’avait reconnu. Ainsi et toujours avec cette lenteur exacerbée, elle joignit ses mains pour venir poser son menton dessus. Consciente que l’assemblée complète s’était tournée vers elle, cette étrangère qui n’avait pas sa place ici. « Eh bien, professeur Dunham, il s’avère, commença-t-elle de sa voix grave et hypnotique, que je vais prendre la mienne d’ici quelques jours. Et je désirai par le biais d’une étude personnelle voir comment me comporter avec mes élèves en venant rencontrer l’homme dont je connais la thèse par cœur. » Encore une fois, lorsqu’elle ouvrait la bouche, ce n’était pour dire la vérité. Des vérités absolues. Elle avait bien conscience que par le biais de cette interpellation, les étudiants voudraient en savoir plus sur l’étrange relation qui unissait le professeur à la petite femme au lourd accent français. « Après si vous préférez, je peux toujours sortir et aller voir le cours de quelqu’un d’autre. Mais je dois cependant rectifier quelque chose que vous avez noté et qui est faux. Votre étudiant a cité la période Phanérozoïque avec une durée de 540 millions d’années mais si je reprends une thèse lue et que j’ai sous la main. » La jeune femme leva le document aux yeux de tous. « Le Phanérozoïque a duré 541 millions d’années, cita-t-elle mot pour mot, et était divisée en trois ères : le paléozoïque ayant une durée de 291 millions d’années plus communément appelée l’ère des poissons. Le Mésozoïque, ère chérie de vous autres paléontologues puisqu’elle est connue pour être celle de l’émergence des dinosaures ainsi que des premiers mammifères. Et donc celle que vous allez étudier aujourd’hui qui va jusqu’à nos jours pour voir la fin de des crétacé-tertiaire et de l’holocène. » D’un geste faussement théâtral, elle referma la thèse. « Mais si vos étudiants avaient lu cet écrit, ils sauraient tout ceci et n’auraient donc pas rendu des copies aussi mauvaises. Peut-être devriez-vous l’ajouter en lecture recommandée dans votre programme ? Car je l’ai étudié et je n’en ai pas vu la mention ? » Elle sortit le papier du programme demandé par Will qu’elle avait réussi à obtenir par le biais d’une étudiante quelconque -la demoiselle perdue dans ses livres- avant de le faire passer à son voisin de devant et de le faire revenir jusqu’au jeune australien. Qui le pauvre ne s’était sans doute pas attendu à ça lors de sa première rencontre avec la jeune femme. Dessus, elle avait griffonné certaines notes ainsi qu’un numéro de téléphone au cas où le jeune homme désirerait la joindre après lui avoir demandé de sortir. S’il lui demandait de quitter les lieux bien entendu. Chose dont elle était quasi certaine mais au moins, il l’avait vu de chair et d’os. La peur s’étant envolée au loin. cette peur qui lui avait tiraillé le ventre pendant de longues semaines sur savoir quelle impression, elle laisserait à celui qu’elle trouvait trop prodigieux pour être réel. Car réel, il l’était bien. Et que dans cette réalité nouvellement formée, les attentes de Svetlana ne furent pas revues à la baisse, bien au contraire. Elle était presque charmée par le tempérament caractériel de ce professeur qu’elle avait jaugé comme un agneau. Et qui par le biais de son interpellation eut cette chance de lui arracher une mimique.
Un sourire en coin.









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Message(#) Sujet: Re: (Willana) it's the beginning of our lives. (Willana) it's the beginning of our lives. EmptyMer 25 Nov - 11:55


♛  it's the beginning of our lives

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La présence de Svetlana dans mon amphithéâtre en est presque perturbante. Qu’est-ce qu’elle fait ici ? Pourquoi est-ce qu’elle a choisi d’assister à mon cours ? Au final c’est peut-être une coïncidence. C’est ce que j’essaie de me dire sans trop de conviction. Avec elle, les coïncidences n’existent pas vraiment. On se connait depuis un petit moment, via internet seulement. Parce qu’elle vit au Canada ou du moins elle y vivait. Et malgré le fait de ne l’avoir vu qu’une seule fois en vidéo je la reconnais immédiatement. Ses longs cheveux noirs, son teint pâle, ses yeux bleus, impossible de ne pas la reconnaître. C’est déstabilisant, parce que je ne m’attendais pas à la voir ici, et je ne m’attendais même pas à la revoir un jour si j’en crois son silence depuis plusieurs mois. Elle aurait pu faire partie des personnes avec qui je joue à Among Us jusqu’à trois heures du matin mais en m’ignorant ainsi elle en a décidé autrement d’elle-même. Elle a de la chance que je ne suis pas quelqu’un de vraiment très rancunier. Pas rancunier du tout d’ailleurs. Perturbé, certes, mais je fais tout pour ne pas le montrer. Simplement parce que je suis devant un amphithéâtre rempli d’élèves qui n’attendent qu’une seule chose de moi : que je leur apprenne des choses. Ou bien peut-être qu’ils s’en foutent et que mes mots plus tôt concernant leur travail les a déstabilisés. Et en vrai, c’était même pas mon but. Je veux les secouer oui, les réveiller et leur faire comprendre que s’ils veulent réussir leurs études ils vont devoir redoubler d’investissement. Moi dans le temps, je vivais pour mes études. Et pour ma console – quand même ! – Au fond plus j’y réfléchis plus je commence à comprendre mon ex-femme. Pas pour la partie de l’infidélité mais elle avait raison sur une chose ; je lui portais bien trop peu d’attention. Chassant ses pensées de mon esprit je fixe Svetlana – ou Lana, comme je l’appelais – attendant une réponse de sa part. Chose qu’elle m’apporte assez rapidement. « Eh bien, professeur Dunham, il s’avère, que je vais prendre la mienne d’ici quelques jours. Et je désirai par le biais d’une étude personnelle voir comment me comporter avec mes élèves en venant rencontrer l’homme dont je connais la thèse par cœur. » Je sais bien qu’elle a lu ma thèse. C’est même par ce biais qu’on a commencé à échanger par mail il y a quelques années. Mais je ne réponds rien. J’attends plus d’explications. Peut-être que les explications que j’attends ne devraient pas être données devant une classe remplie d’élèves ? La réponse est assez évidente. « Après si vous préférez, je peux toujours sortir et aller voir le cours de quelqu’un d’autre. Mais je dois cependant rectifier quelque chose que vous avez noté et qui est faux. Votre étudiant a cité la période Phanérozoïque avec une durée de 540 millions d’années mais si je reprends une thèse lue et que j’ai sous la main. Le Phanérozoïque a duré 541 millions d’années, et était divisée en trois ères : le paléozoïque ayant une durée de 291 millions d’années plus communément appelée l’ère des poissons. Le Mésozoïque, ère chérie de vous autres paléontologues puisqu’elle est connue pour être celle de l’émergence des dinosaures ainsi que des premiers mammifères. Et donc celle que vous allez étudier aujourd’hui qui va jusqu’à nos jours pour voir la fin de des crétacé-tertiaire et de l’holocène. » J’écoute son récit sans l’interrompre et à la fin de celui-ci, un demi-sourire prend place sur mon visage. Sa répartie m’amuse et je la retrouve comme si elle n’avait jamais joué à la morte ces derniers mois. Je m’apprête à ouvrir la bouche mais elle est plus rapide que moi et reprend son monologue. « Mais si vos étudiants avaient lu cet écrit, ils sauraient tout ceci et n’auraient donc pas rendu des copies aussi mauvaises. Peut-être devriez-vous l’ajouter en lecture recommandée dans votre programme ? Car je l’ai étudié et je n’en ai pas vu la mention ? » Un papier circule dans la salle pour arriver jusqu’à moi. Je le saisis et je ne prends même pas vraiment soin de le lire ; c’est le programme que j’ai moi-même demandé à mes élèves. Mais je remarque un numéro griffonné sur le coin du papier, mes yeux se relèvent vers Svetlana. « Vous pouvez rester au moins pour aujourd’hui. » Un nouveau petit sourire se dessine sur mes lèvres, la situation est amusante et même si j’avais pas vraiment imaginé une première rencontre de ce genre, ça a au moins le mérite d’être original. « Mais laissez au moins mes élèves répondre aux questions, c’est eux qui ont besoin de revoir leurs connaissances. » Sous-entendu qu’elle semble bien renseignée sur le sujet. Et c’est pas vraiment étonnant. Elle est intelligente, Svetlana - attention je ne dis pas que mes élèves sont cons. Enfin peut-être un peu pour certains…- Je reprends mon cours là où il s’est arrêté, lançant de temps en temps des regards en coin à la jeune femme qui semble réellement écouter et se concentrer sur tout ce que je dis. Elle aurait dû choisir la filière paléontologie sérieusement, elle a les capacités pour.

Deux heures plus tard, c’est la fin du cours. Les élèves se lèvent et passent chacun l’un après l’autre pour récupérer leurs copies, je ne leur dis rien puisque lorsque c’était nécessaire je me suis permis de gribouiller de mon écriture quasi illisible quelques appréciations, des conseils ou des remarques. « J’aimerais pouvoir vous dire quelques mots après. » C’est à Svetlana que je m’adresse en relevant les yeux vers elle avant qu’elle ne puisse s’enfuir aussi vite que Quicksilver ne quitte une pièce. Je pense qu’on a des choses à se dire, bien que je ne lui en veuille pas énormément pour ce silence je dois avouer que j’aimerais quand même des explications. Le dernier étudiant quitte l’amphithéâtre et je lâche un long soupir suivi d’un étirement montrant ma fatigue. Bah oui en même temps, je m’attendais à quoi en restant en ligne jusqu’à deux heures du matin avec des amis sur Among Us à s’accuser à tort les uns et autres ? Il faut vraiment que j’apprenne à me coucher tôt quand je travaille le lendemain. J’ôte mes lunettes que je pose sur mon bureau sur lequel je suis assis et je plante mon regard dans celui de Svetlana. « Depuis quand t’es arrivée à Brisbane ? » Je ne suis pas froid mais simplement curieux et je pense que j’ai le droit de l’être. « En tout cas t’as pas beaucoup bronzée depuis que t’es ici. » Elle a toujours le teint aussi pâle et je lui faire comprendre que je suis simplement en train de la taquiner. Parce qu’au fond quand on rencontre quelqu’un IRL pour la première fois il y a toujours ce petit laps de temps durant lequel on essaie de mieux connaître l’autre. Simplement parce que derrière un écran, c’est différent.
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Message(#) Sujet: Re: (Willana) it's the beginning of our lives. (Willana) it's the beginning of our lives. EmptyMer 25 Nov - 12:34


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☆ Will & Svetlana ☆

Svetlana savait qu’elle était en faute. Qu’elle avait merdé en beauté dans son amitié avec Will. Mais le fait de le voir en vidéo avait clairement désarçonné la canadienne. Car dans le fond, la jeune femme n’avait jamais eu confiance en elle. De part son passé avec son Épouvantesse comme elle avait surnommé cette chère Ludmilla -puisse-t-elle brûler en Enfer-, elle avait perdu foi en sa propre personne. Ainsi, Svetlana s’était tenue loin de William Duhnam pendant de longs semaines bien que l’envie d’aller le retrouver et le rencontrer n’avait cessé de la tourmenter. Ainsi, elle ne cessait de se remettre en question, ce qui était une bonne chose. la rencontre se passerait-elle bien ? William lui tiendrait-il rigueur de sa singularité physique ? Les choses étaient plus simples derrière son ordinateur. Elle paraissait presque normale mais lorsqu’on croisait la demoiselle dans la rue, il était difficile de détourner la tête. résultat : alors qu’elle ne prendrait pas sa classe, ni ne commencerait pas son doctorat avant l’année suivante, elle s’était liée avec des personnes la suivant partout. Cela avait ses avantages, on lui apportait son café, on lui donnait certaines flatteries et ainsi, elle n’avait plus cette impression d’être un véritable monstre de freak show. Parce que c’était ce qu’elle était. D’une taille ridicule, des cheveux extrêmement longs et d’un noir corbeau pouvant faire de l’ombre au style gothique de Poe, ainsi que de grands yeux bleus si clairs qu’on pourrait se perdre dedans. Svetlana était unique. Elle avait ainsi dressé ce portrait de jeune sorcière, passant commande à une amie pour ses robes toutes si longues, trainant au sol avec ses fidèles Doc Martens et son visage dépourvu de maquillage. Elle pourrait mais ce n’était que durant ses nuits au cabaret qu’elle laissait son visage sous les coups de pinceaux d’une de ses connaissances maquilleuses. Et d’ailleurs, c’était sous leurs conseils ainsi que ceux de Chloé qu’elle en était venue à rencontrer ce cher William. Et Svetlana n’était pas déçue.

Alors que leurs regards s’accrochèrent, elle constate que les yeux de William étaient plus clairs que les miens. Avec des tendances à virer au vert. Tandis que les siens étaient d’un bleu plus céruléen. Ainsi, elle releva son visage sans ciller, ne se départissent pas de son outrageuse répartie. La canadienne avait toujours répondu du tac au tac avec William. Que cela soit durant leur partie de jeux -chose qu’elle faisait pour lui faire plaisir car elle était d’une nullité aberrante- ou leurs discussions plus profondes. Bien qu’elle ait refusé pendant des semaines à montrer son visage, elle n’était pas contre faire entendre sa voix. Bien que les clients de son lieu de travail ne cessèrent de la comparer à une sirène. Une voix grave, sensuelle qui pourrait faire plier le plus saint des hommes. mais ce n’était son intention. Pas en public alors que l’australien en venait à l’interpeller pendant son propre audit. La rancune ne lui irait pas au teint. Mais alors qu’elle prenait la parole devant un auditoire inconnu, avec son lourd accent comme signe énonciateur de sa natalité. Elle crut lire de l’amusement dans les prunelles de son ami. Bien que débitant des faits avérés, elle lui posait toutes sortes de questions au travers de ses iris. Mais le jeune homme ne daignait apporter aucune réponse si ce n’est apporter un trouble supplémentaire à la jeune femme. Maudit William. « Vous pouvez rester au moins pour aujourd’hui. » Elle inclina donc la tête sur le côté en toute grâce pour lui signifier un remerciement silencieux alors que Will se détourna d’elle. « Mais laissez au moins mes élèves répondre aux questions, c’est eux qui ont besoin de revoir leurs connaissances. » Un petit hoquet moqueur sortit d’entre ses lèvres, trop sonore pour être ignoré. Et alors, Svetlana eut la surprise de se prendre des regards outrageux, envieux de la part des étudiants. Alors, elle se cala dans son siège, croisant les bras sur sa poitrine avant de regarder son ami -diablement séduisant à cause son charisme- poursuivre son enseignement.

Deux heures plus tard, elle n’avait pas bougé d’un cil. Sans avoir une seule réaction pour démontrer aux étudiants qu’elle connaissait intimement leur professeur. « J’aimerais pouvoir vous dire quelques mots après. » Elle regarda derrière elle pour chercher à qui William s’adressait avant de voir qu’il s’agissait d’elle. Ainsi, elle se retrouverait en tête à tête, physiquement, avec le trentenaire. Malgré elle et bien qu’elle n’en laissa rien paraître, son cœur commença à s’emballer malgré elle alors qu’elle continuait à analyser les mouvements de son ami. Il semblait fatigué. Les étirements, les traits tirés. Elle plissa le regard avant de se décider à ranger la lourde thèse dans son sac pour prendre une profonde inspiration. « Depuis quand t’es arrivée à Brisbane ? » La jeune femme se mit à déglutir alors que pour la première fois, son assurance s’évapora et son regard devint fuyant. « Aout. » Sa voix s’éleva dans les airs alors qu’elle devait se rendre à l’évidence. Lui dire la vérité sur le pourquoi elle avait attendu pour lui rendre physique. Svetlana n’avait aucune patience, elle préférait couper l’herbe sous le pied de tout détracteur. « En tout cas t’as pas beaucoup bronzée depuis que t’es ici. » La jeune femme inclina la tête sur le côté, laissant un fin sourire flotter sur ses lèvres. « Est-ce que cela te déplaît ? De me voir ici et toujours dotée de ma pâleur cadavérique ? » Lentement, elle s’arma de sa canne pour se mettre debout, montrant ainsi l’étendue de sa personne à William. De sa taille si ridicule, à ses cheveux si longs et l’allure de sa robe au style étrange. « Voilà pourquoi je ne suis pas venue te trouver avant, William, commença-t-elle, j’avais peur que tu… me fuies car je suis étrange. » Aidée de sa canne, elle parcourut la distance qui la séparait du professeur avant de venir se poser à ses côtés, hésitant à grimper sur le rebord de son bureau mais se contentant de croiser les jambes. « Et que tu sois déçue. Tout le monde finit par l’être quand il m’a en chair et en os, en face à face. » Elle tourna la tête pour rencontrer son regard. « Mais je dois admettre que tu m’as manqué. » Comment ? Elle ne le dirait pas, ne connaissant pas la réponse elle-même. Mais elle se mordit la lèvre comme à chaque fois qu’elle était nerveuse avant de soupirer. Tout est tellement plus simple derrière un écran. Oui, bien plus simple. Mais le rêve chimérique avait disparu et il fait de chair et d’os à ses côtés.










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Message(#) Sujet: Re: (Willana) it's the beginning of our lives. (Willana) it's the beginning of our lives. EmptyJeu 3 Déc - 13:22


♛  it's the beginning of our lives

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C’est épuisant, jouer un rôle. Oui parce que je doute fortement que le doyen de l’université apprécierait si j’arrivais tous les jours avec mes t-shirts Star Wars, Lord of the ring ou Harry Potter. Ça fait moyennement sérieux quand on se retrouve tous les jours devant un amphithéâtre rempli d’élèves dont j’ai partiellement la responsabilité. Oui je dis partiellement, parce que je leur passe des connaissances et après c’est à eux d’en faire ce qu’ils veulent. Moi j’ai été très pris pendant mes longues années d’études. Entre tous les films super à regarder, les séries, les jeux, les cours, la thèse, gérer les crises de celle qui était ma femme à l’époque et me garder du temps pour continuer à faire n’importe quoi avec Birdie. Quelques années après l’obtention de mon doctorat ma vie n’a pas tant changée que ça. Je regarde toujours un nombre impressionnant de films par semaine, je binge watch des séries comme jamais, je passe beaucoup trop de temps sur les jeux vidéo et je fais toujours n’importe quoi avec ma meilleure amie, comme quand on avait dix ans. La seule chose qui a changée c’est mon statut. Je n’ai plus personne dans ma vie et en même temps je ne cherche pas vraiment. J’aurais pu m’inscrire sur un site de rencontre mais à quoi bon. Je pense que j’ai besoin de temps pour être seul – oui ça fait déjà plusieurs années, me jugez pas s’il vous plaît. Mais au final ma dernière relation s’est tellement mal terminée que je n’ai pas nécessairement envie de retenter l’expérience. Je suis bien moi, avec mes fossiles et mes consoles. Le cours se termine et avant que chaque élève ne quitte la salle je leur rends leurs copies espérant que le prochain travail sera meilleur. Moi je voulais toujours avoir la meilleure note possible. Je voulais toujours finir majeur de promo chaque fin d’année et c’est un objectif que j’ai réussi à atteindre pas mal de fois. Quand on étudie quelque chose qui nous passionne c’est facile. Genre vraiment. Il suffit d’écouter et on retient quasiment tout sans aucune difficulté. Moi du moins c’est comme ça que mon cerveau fonctionne. J’arrivais à retenir presque la moitié du cours si j’étais simplement attentif aux moindres dires des professeurs.

Maintenant que la salle est vide je me concentre sur elle. Sur Svetlana qui soudainement, est apparue dans ma vie sans que je ne m’y attende. Elle avait disparue de la circulation et si son silence a pu m’interroger voire même m’énerver – un peu – au début, j’ai fini par me rendre à l’évidence en m’exposant mentalement quelques hypothèses 1) elle me supporte plus. C’est plausible en soi parce que je peux être super chiant, je le sais. 2) elle a déménagé dans un endroit où internet n’existe pas. Mais qui s’infligerait une telle souffrance ? Une vie sans internet ? Sans téléphone ? Sans jeux ? Sans aucunes nouvelles technologies ? Faut être maso pour ça. 3) elle est sur la lune ou sur une autre planète. Genre Mars. Oui bon, peu probable je sais. Mais ça aurait pu être tellement cool. 4) elle est morte. Ouais je sais, c’est pas très joyeux mais ça aurait pu être vrai non ? Il y a encore trois heures je ne la connaissais pas IRL et mon seul moyen de la contacter était via un téléphone alors si je n’avais plus de réponse, elle aurait très bien pu mourir d’un accident quelconque. 5) elle s’est faite enlever par les extraterrestres. Ma théorie préférée, personnellement.

Mais non. Elle est ici depuis Août. Donc elle avait décidé de me ghoster. Ça pourrait me mettre en colère mais non, ça me blesse plus qu’autre chose. Juste un peu, hein. « Est-ce que cela te déplaît ? De me voir ici et toujours dotée de ma pâleur cadavérique ? » C’est pas non plus comme si je suis l’Australien le plus bronzé au monde. « Ça te donne un petit côté blanche neige. » C’est avec tellement de sérieux que je lui réponds et de toute façon pour une fois, je le suis. Et ça va, y a pire comme comparaison quand même. « Voilà pourquoi je ne suis pas venue te trouver avant, William, j’avais peur que tu… me fuies car je suis étrange. Et que tu sois déçue. Tout le monde finit par l’être quand il m’a en chair et en os, en face à face. » Mes sourcils se foncent, intrigué par sa justification. Elle me connait donc si mal que ça ? J’essaie de comprendre mais je n’y arrive pas. Pourquoi elle serait plus étrange qu’une autre ? Et puis moi je ne fuie pas, ça ne fait pas partie de mon tempérament et surtout je serais mal placé pour juger qui que ce soit. Je la regarde s’approcher analysant encore – sûrement un peu trop – ses mots avant de lui répondre enfin. « Mais genre, moi, juger quelqu’un ? Ça serait super mal me connaître. » Mais genre vraiment très mal me connaître même. « Et puis, j’suis mal placé pour juger. Je suis le président du club des losers depuis 1988. » Donc depuis ma naissance. « Et s’il te plaît, m’appelle pas William. On dirait ma mère. » Parce qu’elle est bien la seule à utiliser mon prénom entier. C’est d’ailleurs même avec une grimace que je lui fais cette requête. « Mais je dois admettre que tu m’as manqué. » Un demi-sourire s’étire sur mes lèvres. J’ai envie de la taquiner là-dessus mais je m’abstiens. Je me contente d’imprimer ses mots et je sais que je ne suis pas prêt de les oublier. « Je t’avoue que moi je commençais à me demander si tu t’étais pas fait enlever par les extraterrestres. J’aurais été tellement jaloux. T’imagines ? Ça doit être trop cool. Je suis sûr qu’ils sont super sympas les p’tits E.T. » Je ne lui réponds pas vraiment mais elle aussi au fond, elle m’a manquée. Mais je ne vais pas lui faire ce plaisir, c’est quand même elle qui m’a bitchée. « Tu sais qu’il y a quelques mois des scientifiques ont trouvé des traces de vie sur Vénus ? J’suis sûr que c’est des extraterrestres. » Je ne vois pas d’autres explications – et non, je ne suis pas un scientifique comme les autres.
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Message(#) Sujet: Re: (Willana) it's the beginning of our lives. (Willana) it's the beginning of our lives. EmptyJeu 3 Déc - 14:19


Once in a lifetime Means there's no second chance So I believe that you and me, Should grab it while we can; Make it last forever, And never give it back, It's our turn, and I'm loving' where we're at because this moment's really all we have everyday of our lives, Wanna find you there, wanna hold on tight gonna run while we're young and keep the faith, Everyday (everyday, high school musical 2 )
☆ Will & Svetlana ☆

Svetlana était une fille un brin étrange. Assise dans cet amphithéâtre, elle regardait les autres qui lui semblaient d’une banalité affligeante. Des hommes étaient tous vêtus de la même sorte. Des tee-shirts à messages ainsi que des jeans, les femmes ou la femme semblait se ficher de son apparence. Qui était dommage car elle aurait eu un certain charme si elle avait pris soin d’elle. Mais qui était la canadienne pour en venir à juger ? Elle baissa rapidement le nez, laissant les autres parler alors que William faisait son entrée. Et quelle entrée en la matière. La canadienne ferma un peu les yeux pour s’imprégner des tonalités vocales de son ami qu’elle avait peu entendu au final. La jeune femme ayant refusé de dépasser la barre du virtuel. Et il y avait bon nombre de choses qui faisaient qu’elle n’avait pas confiance en elle. Certes, dans sa manière de se tenir -rigide- de regarder les autres -avec intensité- peu de personnes avaient conscience de ce défaut. Mais Ludmilla avait fait des ravages, véritables gouffres sentimentaux agrandis par son abandon devant l’autel quelques mois auparavant. Et le simple fait d’avoir une attirance quelconque pour l’Australien la terrifiait. Car il fallait être un brin honnête et ce qui rendait la situation risible, elle avait parcouru le globe pour le rencontrer de chair et d’os comme elle l’avait fait avec Simba quelques années auparavant. Et l’appellation du jeune homme en plein milieu de son cours aurait pu la désarçonné. Seulement, son sang-froid n’était jamais remis en question alors qu’elle répondit du tac au tac au grand blond avant de soupirer, laissant la parole au restant de la population.

Sur le coup, la brune s’insulta de bien des noms. Elle aurait pu l’attendre à l’extérieur de l’amphi, son fume cigarette dans sa main pour l’interpeller. Mais cela ne recelait d’aucune originalité. Ensuite, elle aurait pu frapper à son bureau mais l’idée de se trouver dans un endroit clos avec un homme qui remplissait des critères de sa check-list la paralysait. Et elle voulait faire sa propre analyse du jeune homme avant d’en venir à se coincer dans un endroit clos avec un inconnu. Car inconnu, il l’était bien. Ils se connaissaient virtuellement mais un lien psychique ne pouvait s’établir qu’en regardant la personne dans le blanc des yeux. Ou dans le bleu en ce qui concernait William. Une fois que tout le monde eut récupéré sa copie, elle analysa la réaction des étudiants. Certains avaient la tête baissée, d’autres semblaient en colère, dardant sur le professeur des regards noirs alors que la fille était partie comme si elle avait le diable aux trousses. Le charme exercé par le professeur était-il rompu par le biais d’une mauvaise note ? Elle fronça les sourcils avant de tourner la tête de nouveau vers son ami. Ancien ami ? Nouvel ami ? Elle n’en avait aucune idée et ne désirait pas apposer d’étiquettes avant de voir si le courant passait entre eux.

« Ça te donne un petit côté blanche neige. » Elle pencha la tête sur le côté sans cesser de le fixer de son regard si clair. « Hm. » Les dires de son ami méritaient réflexion. « Cela en dit long sur mon avenir, répliqua-t-elle pensive, me faire empoisonner par une belle-mère narcissique, me faire enlever par un prince alors que je suis morte et avoir un bout de pomme sortant de ma gorge à cause d’un rocher. » Elle aurait pu presque en sourire avant de passer une lourde mèche de cheveux brunes derrière son oreille. A la place, elle eut un petit sourire presque imperceptible avant de se mettre debout. Dévoilant ainsi son mètre quarante-sept pour exposer les raisons qui avaient fait qu’elle était restée loin de lui. « Mais genre, moi, juger quelqu’un ? Ça serait super mal me connaître. » La voix du jeune homme était forte, plus forte que la sienne alors qu’elle remit son chapeau sur le dessus du crâne pour se saisir de sa canne et couvrir la distance qui les séparait. Ainsi, elle se ferait une meilleure idée concernant le tempérament de Will qui reprenait la parole et parlait trop vite. « Et puis, j’suis mal placé pour juger. Je suis le président du club des losers depuis 1988. » Elle darda sur lui son regard si pénétrant. « Tu n’es pas un loser. Tu es quelqu’un de brillant. » Sa voix était sèche et tranchante alors que Svetlana prit appui sur le coin du bureau pour le laisser continuer. « Et s’il te plaît, m’appelle pas William. On dirait ma mère. » La jeune femme ne comprendrait jamais cette propension qu’ont les gens à diminuer leur prénom. Personne ne le faisait pour elle. sans doute parce que son sobriquet le plus court serait sans aucun doute un rappel à un vêtement. « Je dois t’appeler comment alors ? Gospod dinozaver ? moje življenje ni ? moj dihur ? » Son timbre était grave mais franchement interrogateur. Laissant le choix à William de son propre sobriquet. « C’est du slovène. Après tout, tu sais que je suis née là-bas. » Pensive, elle enroula une mèche de ses cheveux autour de son index, se retenant de sortir son fume-cigarette avant de lancer une idée dans l’air comme quoi l’homme lui avait manqué. « Je t’avoue que moi je commençais à me demander si tu t’étais pas fait enlever par les extraterrestres. J’aurais été tellement jaloux. T’imagines ? Ça doit être trop cool. Je suis sûr qu’ils sont super sympas les p’tits E.T. » Elle fronça les sourcils avant de secouer la tête, alerte. « C’est quoi un E.T ? » Svetlana et son légendaire manque de culture cinématographique. « Tu sais qu’il y a quelques mois des scientifiques ont trouvé des traces de vie sur Vénus ? J’suis sûr que c’est des extraterrestres. » La canadienne pencha la tête avant de soupirer. « Est-ce une sorte de code pour dire : tu m’as manqué aussi et même si tu viens de parcourir la moitié du globe pour mes beaux yeux, je refuse de te le dire parce que tu n’as pas pris contact avec moi car tu as eu peur de ma réaction ? » La question était franche. Mais elle l’avait dit à William lors de leurs premiers échanges, elle était incapable de mentir. « Alors quant au fait du jugement, je mesure un mètre quarante-sept, je ne sais pas comment montrer mes émotions, ni mentir. J’ai un style assez proche d’une femme gothique alors que je ne suis pas fascinée par la mort. Et le dernier homme pour lequel j’ai éprouvé de l’intérêt m’a abandonné devant l’autel avec une simple lettre comme justification. » La jeune femme en vint à se détacher du meuble pour reprendre sa canne à pommeau et se tourner vers son dinozaver donc. « Veux-tu qu’on aille discuter de ta vexation autour d’un café ? Tu sembles épuisé. Et j’espère que tu seras capable de me pardonner un jour prochain. » Puis elle lui glissa un clin d'oeil, sans doute trop aguicheur, avant de se mettre en mouvement. « Et au passage si j’avais voulu, je n’aurai pas pu te contacter. Parce que mon ordinateur a pris feu et mon téléphone… est tombé dans les toilettes. » Elle se retourna pour lui jeter le 3310 qui lui faisait office de portable de secours, histoire de prouver ses dires avant de quitter définitivement le lieu clos.











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