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 (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue

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Message(#) Sujet: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyDim 8 Nov 2020 - 23:16


Il y avait eu trop de doutes dans son regard la dernière fois qu’il l’avait vue. Trop de questions sans réponses. Trop de points soulevés sur ses activités, ce qui il était. Comme si elle savait quelque chose ou bien qu’elle était en train de toucher du doigt ce qui ne collait pas. Ce qui faisait qu’il n’était pas Alec simple chef de son restaurant. Geo avait eu raison sur un point. Mia McKullan n’était pas le genre de femmes à qui on pouvait mentir avec facilité. Il l’avait compris dès qu’il avait été face à son regard lors de leur dernière rencontre et il était parti avec le sentiment qu’elle en savait déjà trop.

Il était en train de sortir les poubelles quand Geo était arrivé dans l’allée peu éclairée derrière le restaurant. Il y était attendu depuis un moment et Mitch avait fini par partir sans lui, son frère ayant peut être plus vite perdu patience que d’autres soirs, appelé par l’urgence. Alec n’avait pas cherché à le retenir ou à lui préciser que Caulfield n’allait pas tarder à arriver. Moins il lui adressait la parole, mieux il se portait.

« T’es en retard. » Il l’était à peine, mais il souligna quand même le fait d’un air mauvais. « Mitch est parti. » Le ton est glacial, il se contente de refermer le couvercle de la benne à ordures. Le restaurant s’était vidé à présent, le bar clandestin lui se remplissaient, les salles de jeux aussi. Alec lui maintenait l’illusion qu’il savait parfaitement où il en était quand il n’avait jamais été aussi perdu.

Sa relation avec son frère avait explosé quelques semaines auparavant et si depuis il était revenu vers lui pour lui dire que le Club passerait toujours en premier, il ne lui adressait plus la parole le reste du temps. Si le club passait en premier c’était en réalité parce que les deux frères n’en menaient pas large, le départ de Raelyn ayant laissé ses marques et Alec était bien décidé à sauvegarder sa place au sein de l’organisation. Il avait réussi à se persuader lui-même qu’elle finirait par revenir, aider par les paroles d’Amos qui l’avait incité à maintenir le Club à flot. Et maintenir cette organisation à flot voulait malheureusement dire aider son frère du mieux qu’il pouvait.  Il était donc d’une humeur massacrante depuis plusieurs semaines,  plein de colère et de rancœur qui ne semblait pas s’apaiser malgré les jours qui passaient.  La présence de Geo Caulfield en face de lui n’arrangeait en rien celle-ci.  Il ne put s’empêcher immédiatement de piquer l’homme avec un sourire tout sauf sympathique. « T’étais retenu quelque part ? J’en sais rien moi à aller balancer des informations à tous les gens que tu connais ? »  Il ne mentionne pas Mia, pourtant c’est bien d’elle dont il parle. L’américain s’approche de l’homme d’un pas déjà menaçant. « On a pas eu l’occasion de parler depuis la dernière fois Geo. Je suis en train de me demander si on a bien fait de t’embaucher. » Les doutes étaient clairs et il se demandait finalement qui était cet homme, ce qu’il voulait et quelles étaient ses intentions. Alec malgré tout a un air calme, il s’allume une cigarette, observant la petite ruelle derrière le restaurant vide de toute aux personnes à part eux. Il ne s’attarde pas, posant de nouveau son regard sur l’homme.


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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyMar 10 Nov 2020 - 22:31




@alec strange & @mia mckullan & geo caulfield


Il y a plein de choses que Geo n’avait jamais fait dans sa vie. Il n’avait jamais dit « je t’aime » à quelqu’un d’autre que sa mère. Il n’avait jamais mit les pieds dans un parc d’attraction. Pourtant, il savait que sa vie se résumait désormais à une sacrée pente. Il était sur des rails, se sentait glisser. Il avait beau vouloir freiner, tout était hors de contrôle. Ca avait commencé avec un mensonnge, bien lourd à porter, entre lui et Andrew. Puis une conversation animée avec Alec, au sujet de sa relation avec Mia. S’en était suivi l’accident de surf de Mia, qui avait profondément énervé Geo - il réalisait avec effroi qu’être attaché à quelqu’un, c’est aussi se soumettre à des choses incontrôlables. Plus les jours passait, plus le Club s’effilochait comme un vieux ruban terne. Geo ne prenait de position publiquement -il n’avait de toute façon pas voix au chapitre, il n’était pour autant pas démuni d’opinion.

Il se mettait à réfléchir à la suite. A comment rebondir si tout s’écroulait. Cela n’était pas un problème pour lui, on achetait ses services à bon prix à travers le globe. Cependant, depuis qu’il avait retrouvé Mia, il avait du mal à envisager une poursuite de sa vie en ne la voyant qu’une fois tous les cinq ans. Qu’il le veuille ou non, au delà des McKullan, Geo avait commencé à ancrer ses habitudes de vie dans la ville australienne. Et ça passait également par le Club.

Ce jour-là, encore une fois, il s’était réveillé les yeux lourds comme du plomb. Il avait ruminé longtemps la veille. Il avait rongé son frein tant et si bien qu’il n’avait que très peu dormi. C’était sa routine depuis plusieurs jours maintenant. Malgré cela, il avait prit son service à l’Emporium Hotel. Il avait quitté son service en retard pour se faire siffler dans les oreilles par le patron. On lui avait fait remarquer une nouvelle fois que sa mine était tout sauf accueillante, et qu’il devrait songer aux relaxants et aux somnifères pour remédier à cela. Bien entendu, Geo s’en foutait comme d’une guigne. Il avait opiné et adressé un faux sourire contrit à son geôlier de supérieur, avant de tourner les talons.

Il était ensuite parti voir Mia. Il lui avait promis de passer du temps avec elle ce soir, à discuter de tout et de rien. Comme toujours. C’était comme ça depuis des années. Il ne saurait dire combien d’heures il avait passé au téléphone avec elle à l’écouter parler, pleurer, crier parfois, en silence. Il était là. Juste au bout du fil. Il attendait que Mia soit prête à attraper sa main. Après ça, ils échangeaient souvent quelques mots, à voix basse, apaisée. Il n’était pas rare qu’elle s’endorme alors qu’ils étaient encore en ligne.

Ce soir cependant, c’était Geo qui avait demandé à venir la voir. Il voulait lui parler de ce qui s’était passé à l’hôpital, après son accident. De la réaction de son père, de ce qu’il lui avait dit, après coup. Sur place, toutefois, comme il s’y attendait, ce n’était pas encore l’heure. Le visage de Mia s’était assombri et Geo avait dû changer rapidement de sujet pour ne pas s’attirer les foudres de la jeune blonde. Ce sont deux sonneries sur son portable qui mirent fin à leur discussion. Deux sonneries caractéristiques d’un appel urgent du Club. Il était parti en retard de l’appartement que partageait Mia avec son colocataire. Il allait devoir faire vite.

Geo jeta un regard furtif à sa montre. Vingt heures quarante deux. En coupant par la sixième, il éviterait les embouteillages nocturnes de la rue principale. Vingt-et-une heure huit. Il pouvait passer par le quartier résidentiel pour gagner encore vingt-trois secondes. Vingt-et-une-heure sept. Les feux rouges de la neuvième mettaient sept secondes pour passer de l’orange au rouge. Vingt-et-une heure cinq. Il allait devoir faire encore plus vite pour arriver avant vingt-et-une heures au Club. Il fila entre les voitures avec habileté mais non sans se faire interpeller, klaxonner, incendier.

Il déposa la moto à l’entrée de la ruelle. Aucune trace de Mitchell. Geo jura intérieurement, serrant les dents. A quelques pas, on lui lança un « t’es en retard » froid. Alec. Bien entendu, que Mitchell était parti. Il était arrivé à vingt-et-une heure deux. Mitchell avait été tendu, en lui parlant de ce rendez-vous. Il avait dû partir par ses propres moyens. Geo inspira profondément, retira ses gants, les posa sans soin sur la selle de sa moto. A chaque fois qu’il rencontrait Alec, le ton finissait toujours par monter. Plus que cela, c’est une défiance qui s’installait. Chacun semblait vouloir tester les limites de l’autre. Alec démarrait fort, il fallait dire que le jeune Strange avait de quoi s’exercer au quotidien. Geo mourrait d’envie de lui lâcher un « la ferme » bien placé. Mais cela n’aurait pas été très malin. « Tu es toujours d’une humeur délicieuse lorsque la nuit tombe, Strange. » persiffla-t-il avant de s’allumer une cigarette. Il ne rebondit pas sur le sous-entendu d’Alec. Pas immédiatement. Il aurait été mal avisé de souligner qu’il sortait justement de l’appartement de Mia.

La tension accumulée, ses nerfs à vif, le cruel manque de sommeil et accessoirement la possibilité que son monde s’effondre le mettaient quelque peu à cran. Il devait agir avec sa tête, pas en suivant ses pulsions. C’était sans compter sur le tact légendaire de son interlocuteur à son égard. Il fumait sa cigarette tranquillement, ce rituel avait au moins le don de le calmer un peu, à défaut d’être sain. « Qu’est-ce qui chez toi te pousse à aller aux devants des emmerdes ? » songea-t-il. Il écrasa sa cigarette au sol. Il n’était pas là depuis cinq minutes que déjà, il percevait dans le regard de Strange une étincelle meurtrière. Il tenta de se rasséréner. Il ne devait pas lui donner raison. L’air serein qu’il arborait derrière ses piques glaciales était déconcertant. « C’est toujours un plaisir de parler avec toi. » Calme-toi Caulfield, ne rentre pas dans son jeu. « C’est vrai ça, on n’a pas eu l’occasion de beaucoup parler, depuis. Alors dis-moi, qu’est-ce qui te dérange chez moi, au juste ? » Demanda-t-il d’un air faussement intéressé. Il tentait de se canaliser, mais ce Strange commençait à sérieusement l’importuner. Il savait pertinemment ce qui faisait qu’il ne pouvait pas l’encadrer. Ce n’était pas ses qualités sur le terrain, où il excellait. Evidemment que la raison était intimement liée à Mia McKullan. Mais il allait devoir crever l’abcès, le père Strange, car Geo ne tolèrerait plus ça très longtemps.


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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyLun 23 Nov 2020 - 23:52


Était-il conscient du sentiment de la rage qui l’habitait depuis des mois ? D’une colère qui ne demandait qu’à sortir ? Les entraînements de boxe avec Andréa, les joggings, rien n’avait aidé. Les mois qui s’étaient écoulés l’avaient poussé au bout de ses retranchements et la rupture du lien entre les frères Strange l’avait poussé d’un précipice dont il ne voyait plus le fond. Et lentement, sûrement, les mots d’Amos faisaient leur chemin, lui offrant une voie, un moyen peut être de retrouver un jour la confiance de Raelyn. Cela impliquait une trahison. Une trahison qu’il n’était pas sûr d’être prêt à faire et qui pourtant allait s’avérer nécessaire. C’était ça aujourd’hui qui occupait ses pensées, ça et une jeune femme qu’il n’arrivait pas complètement à laisser dans son passé.

Il n’aurait jamais dû la revoir. Il n’aurait jamais dû se laisser l’illusion de ce moment de sérennité qui avait été bien vite brisé par des questions. Des questions qui avaient confirmé à l’américain que Mia en savait bien plus qu’elle ne le laissait entendre. Et il n’y avait qu’un seul coupable à ses yeux. Un seul homme à sa connaissance qui aurait pu dévoiler les secrets de la famille Strange. Geo Caulfield.

Dans une autre vie peut être que les deux hommes auraient pu s’entendre. Caulfield avait des qualités qu’Alec respectait et la loyauté comme la protection qu’il octroyait à Mia McKullan faisait sans doute partie des raisons qui lui valaient le respect du brun. Mais en l’occurrence aujourd’hui, le respect était quelque peu oublié. A vrai dire le respect avait été effacé par une colère sombre, par le sentiment d’avoir été trahi, par le fait que Caulfield n’avait pas respecté sa parole.

Caulfield s’allume une cigarette et la colère du brun trouve facilement un cible, un échappatoire. Caulfield est arrivé en retard. Caulfield est la raison de la fin de sa relation avec Mia. Caulfield est la raison des doutes qu’il a vu dans les yeux de la jeune femme et qu’il a compris dans les mots utilisés pour l’accuser lui et son frère. Et il n’y a que lui.  Geo est doté d’un calme qu’Alec ne comprend pas, lui qui était trop souvent emporté par ses émotions. Mais aujourd’hui le cuisinier sent la tension, les nerfs à vifs de l’homme en face de lui,  un air serein qui n’était au fond qu’une illusion.

« Qu’est ce qui me dérange chez toi Caulfield ? » C’est à son tour de ricaner alors qu’aucun sourire n’étire ses lèvres et qu’il se rapproche de l’homme avec une volonté certaine d’en découvre. « Tu crois que tu mérites notre confiance ? » Il demande sur un ton faussement interrogatoire. Il était injuste, Geo depuis le début faisait un excellent boulot, tout le monde n’en vantait que ses mérites. Mais ce soir il n’avait aucune envie d’être juste et ce qu’il lui reprochait en réalité, n’avait au fond, rien à voir avec le Club, mais de part la situation des deux hommes, y était irrémédiablement lié. « Tu lui as dit quoi Caulfield ? » Les mots sont lents, articulés d’un ton froid alors que les muscles de sa mâchoire sont tendus, contractés, comme s’il se retenait finalement de déverser une rage verbale.

« J’aurais dû le savoir que tu n’étais pas digne de confiance. Qu’est ce que t’es allé raconter sur moi ? Sur Mitchell ? Quels secrets est ce que t’es allé lui balancer ? » Étrangement, il l’avait cru lorsque l’homme lui avait dit qu’il ne dirait rien à Mia lors de leur première interaction en plein été. Il l’avait cru et les semaines qui avaient suivi le lui avaient confirmé quand rien n’était venu mettre fin à son idylle avec la journaliste. Jusqu’à du moins qu’il le fasse lui-même.  S’il n’aurait jamais admis à voix haute que Geo avait réussi à le convaincre, il était malgré tout conscient qu’il avait eu raison et qu’il avait fait le bon choix en la quittant. Il n’aurait jamais dû la revoir et aujourd’hui il admettait ouvertement que cela avait été le cas, mais ça peut être Geo s’en doutait-il déjà ?

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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyMar 1 Déc 2020 - 22:14




@alec strange & @mia mckullan & geo caulfield


Si Geo a pour habitude de régulièrement croiser Alec au Club, ce n’est toujours qu’en coup de vent. Un furtif regard de loin, jeté alors qu’il discute avec quelqu’un d’autre. Et encore heureux. Les rares fois où il se sont retrouvés seuls ensemble, deux dénouements différents ont vu le jour. Le premier, une ignorance totale, malgré une tension palpable. Il aurait suffit d’une étincelle pour mettre le feu aux poudres. La seconde, l’appel des poings. Ce n’était arrivé qu’une seule fois, mais c’était déjà bien représentatif de leur lien. Caulfield était d’une nature impassible, ce qui aidait, dans les relations difficiles. Mais rajoutez Mia dans l’équation et tout part en vrille. Alors il s’efforçait de rester serein face à l’homme qui était son supérieur hiérarchique. S’il comptait sur la voix d’autres membres du Club pour le soutenir, il ne s’y fiait pas totalement, toutefois. Il avait appris qu’il ne fallait jamais faire confiance aveuglément.

Ce soir s’annonçait être une soirée particulièrement tendue, entre les deux. Alors certes, Geo venait d’arriver. Mais il était en retard de quelques minutes et Mitchell était déjà parti. Ca faisait plutôt tâche, pour l’unique chauffeur du Club. Et cela ferait un excellent prétexte à Strange pour ouvrir les hostilités. Geo ne devait bien entendu pas s’éterniser, puisqu’il avait manqué Mitchell. Mais dans un duo comme le leur, il faudrait être crédule pour croire que rien de bien grave pouvait se passer en cinq minutes. Déjà, Geo sentait la tension de Strange. Bien entendu, son retard n’était qu’un prétexte pour ouvrir les hostilités. La vraie raison à tout cela, comme toujours, résidait en sa personne. Parce qu’il était Geo, parce qu’il ne lui faisait pas confiance, parce qu’il débarquait de nul part et lui mettait de sales bâtons dans les roues. Cette fois-ci cependant, Alec s’était montré plus virulent. Pas de tentative d’approche paisible. Alors Geo lui avait demandé ce qui ne lui revenait pas, chez lui. Strange se rapprocha. Contre toute attente, il lui demanda s’il méritait la confiance du Club. Mia ne fut pas le premier élément à être balancé sur la table. Au fond, n’était-ce pas prévisible ? Qui attaque son ennemi en lui présentant une dague ?

Et la voilà, l’allumette incendiaire. « Tu lui as dit quoi Caulfield ? » articule-t-il. Ses mots sont bien trop contenus, bien trop calmes, contrairement à son corps tout entier qui se raidit à vue d’oeil. « T’es sérieux, là ? » siffle-t-il à mi-voix. Ces mots sortent du tac au tac. Voilà bien la preuve que Geo n’était que son exutoire, sa Némésis à éliminer à tout prix. Avait-il seulement chercher une logique à ça ? Le croyait-il stupide au point de tout balancer à Mia, quitte à la briser doublement ? Quitte à risquer de porter préjudice au Club ? Quitte à se faire démonter la gueule royalement ? Mais Strange ne s’arrête pas, au contraire, convaincu de son laïus. Mais au-delà de frôler la limite de l’imbécilité, Strange avouait. Il avouait que, malgré leur discussion mouvementé d’il y a quelques semaines, il avait revu Mia. « Je sais même pas ce qui me surprend le plus : ta connerie ou ton obstination. » lâcha-t-il.

Il serrait les dents. Il fallait qu’il se calme, ce type mourrait d’envie qu’il explose et il ne devait pas lui faire ce plaisir. Il ne devait pas lui donner davantage de motivations. « Tu crois vraiment que je suis allée la voir pour lui parler de toi ? Ouais, ok j’avoue, je suis arrivé un matin avec des cafés et des croissants et je lui ai dit que son charmant petit-ami était le bras droit d’un des plus gros gangs de Brisbane. Ah, je lui ai bien entendu expliqué que je savais ça parce que j’en faisais partie aussi, bien entendu. » railla-t-il, mauvais. Mais ce n’était pas tant ça, qui l’inquiétait vraiment. Tout ceci n’était que de la poudre aux yeux, là uniquement dans le but de cacher que c’était lui, qui avait été touché, évincé. « Qu’est ce que t’es allé raconter sur moi ? ». Sa voix résonnait encore dans les airs. La proximité de Strange l’insupporte. Il meurt d’envie de le repousser. De fumer, aussi, encore. Ses dents grincent. Il respire lentement, tente de se rasséréner. « Si tu penses vraiment que j’ai dit quoi que ce soit à Mia à ton sujet, alors félicitations, tu prouves à nouveau que t’es bon qu’à être second. » lâcha-t-il comme une balle. Il avait l’habitude de la pression, du manque de sommeil. Mais on ne s’habitue jamais vraiment à Alec Strange. C’était trop tard. « Et le fait que t’ai pas été foutu de penser à autre chose qu’à ta gueule le prouve davantage. » ajoute-t-il. Il crève d’envie de lui balancer son venin, lui aussi. « Alors vas-y franchement, au lieu de te cacher derrière le Club et Mitchell. Parle moi d’elle. Dis-moi que tu l’a revu, que ça s’est mal finit et que t’as mal à en crever. » Il ne bouge pas de sa place. La colère qui court dans ses veines et fait bouillir son sang s’exprime en paroles tranchantes. Si son attitude impassible semble être toujours présente, son visage fermé et crispé laisse présager tout l’inverse.


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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyVen 4 Déc 2020 - 23:05


Fuis tu ne sais faire que ça. T’es qu’un lâche Alec ! Les mots raisonnent encore et encore dans son esprit sans qu’il ne puisse les arrêter.   Elle s’était bien trop rapprochée de la vérité.

Malgré tout ce qu’il pensait de GEo, il avait été persuadé que l’homme n’aurait jamais trahi ses secrets, qu’il n’aurait rien dit à Mia. Après tout il avait tout autant à perdre, si ce n’est plus. C’est ce que l’homme continue de répéter d’ailleurs, qu’il n’a rien dit, qu’il ne se serait jamais exposé lui-même. Et son discours ne fait qu’énerver un peu plus l’américain, tout comme le ton employé, et chaque phrase envenime un peu plus la colère qu’il ressent et l’amène au bord du précipice.  « Je raconte que des conneries ?  Elle savait. Elle savait pour la perquisition du Club, elle savait pour Mitchell et la prison, elle savait trop de choses pour que tu me fasses croire que t’as rien balancé. » Il s’est rapproché dangereusement de l’homme, son sang bouillonnant d’une rage qu’il est fatigué de contrôler. « Parce que c’est toi le seul dénominateur commun dans cette histoire. Tu lui as dit quelque chose, assez pour qu’elle trouve le chemin vers des rapports de police,  assez pour qu’elle s’approche de la vérité Caulfield. »

Il n’y a pas d’autres choix, aucune autre personne n’aurait pu permettre à Mia de se rapprocher de son passé,  lui qui avait tout fait pour rester éloigner de cette femme, pour ne rien lui confier qui la mènerait jusqu’ici, jusqu’à la vérité ce qu’il était et de ce qu’il faisait. La solution était évidente, Geo lui mentait de façon éhontée,  Alec n’arrivait à voir que ça et ce soir il n’avait aucune envie de se raisonner.  « T’es bon qu’à être second. » Comme s’il avait un jour cherché à être premier. Comme s’il n’avait pas fait le choix de donner sa vie à son ainé sans pensée pour ce qu’il voulait ou pour son bonheur. Il rit alors d’un rire froid, alors que l’homme crache son venin. « C’est censé me faire quelque chose tes insultes de pacotilles Caulfield ? Tu crois que j’en rêve de cette putain de couronne ? »  Non il aurait voulu s’en débarrasser et pourtant aujourd’hui il avait la terrible impression qu’il était celui qui l’avait entre les mains, qui allait pouvoir la déposer sur la tête de son frère ou sur la tête de Raelyn.

« Parle moi d’elle. Dit moi que tu l’as revu, que ça s’est mal fini, et que t’as mal à en crever. » « Ta gueule Caulfield. Ferme là. Parle pas d’elle. Tu sais rien. »

Il y a des coups qui partent comme une évidence. Comme une danse déjà écrite, déjà répétée. Ce n’était pas la première fois que le poing d’Alec s’abattait sur le visage de Geo. C’était un mouvement qu’il avait déjà orchestré par le passé quand l’homme avait touché juste sur ses sentiments pour Mia. A la différence que cette fois ci, Alec ne cherchait plus à vouloir maintenir une pseudo réputation, à vouloir stopper net la conversation. Non cette fois, il voulait blesser, briser des os. Il voulait laisser cours à une colère qu’il gardait en lui depuis des mois. Une colère qui n’était pas dirigée contre Geo, pas réellement.

Non son poing part et ce n’est pas lui qu’il a envie de détruire, mais ce Club dans lequel il a investi quinze ans de sa vie. Ce n’est pas lui dont il a envie de briser les os, mais c’est ceux de son frère pour qui il a tout sacrifié et qu’il a enfin décidé de laisser derrière lui. C’est pour Raelyn qui ne lui pardonnera jamais sa trahison.  C’est pour Alice dont la sœur est morte à cause des gangs et de leurs conflits. C’est pour lui et la trahison qu’il envisage aujourd’hui. C’est pour les conflits internes du Club qui creusent un peu plus le précipice dont il n’arrive pas à sortir. Plus que tout c’est pour Mia qu’il a laissé derrière lui. Mia et son regard plein de déception, Mia et sa colère, Mia et sa vérité. Mia qui l’a traité de lâche. Parce qu’elle a raison. Parce que Geo a raison et qu’il a mal à en crever. Il a l’impression d’étouffer dans cette vie qu’il a choisi et parce que la violence lui semble être la seule solution pour reprendre sa respiration, pour calmer la tempête dans son esprit. Alors il frappe et devient son père, aussi facilement que ça, parce qu’au fond il a toujours été comme ça.

« Je pense qu’à ma gueule Caulfield ? Je pensais qu’à ma gueule quand on a écoulé  ta coke pour te sortir de tes emmerdes ? »  Il attrape l’homme par le col , le regard noir de rage. « Tu sais ce que Mitchell leur fait aux gars qui ont la langue un peu trop pendue Caulfield ? Une balle dans la tête ça arrive vite. » Il crache son venin, le regard cruel. « T’as beau être très bon dans ton domaine, personne n’est irremplaçable. » Il le déteste de tout son être. « On prend plus de risques depuis Aberline tu sais. » Il provoque, il espère enfin que Geo réagira, répondra à ce conflit qu'il cherche désespérément.


« Et tu sais quoi, il y aura même pas besoin de te foutre une balle dans la tête, je me ferais un plaisir de te l’écraser ton putain de visage. »  Il le déteste lui et ses vérités. Il le déteste et il se déteste. Il déteste ce restaurant. Il déteste ce bar clandestin. Il déteste cette vie.  Il est lâche Alec, il le sera toujours. Et c’est pour ça que la violence est plus facile, car elle lui permet de prétendre pendant un court instant qu’il est à sa place dans cette allée et qu’il n’a pas mal à en crever.  




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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyDim 6 Déc 2020 - 17:55




@alec strange & @mia mckullan & geo caulfield


Geo faisait désormais face à un sacré dilemme. Il se contenait, il n’avait pas d’autre choix, face à Alec Strange. Mais pour combien de temps ? Il ne souhaitait pas lui offrir cette victoire. Il ne souhaitait pas lui filer d’os à ronger. Mais Strange avait cette faculté, ce pouvoir insidieux, celui qui vous pousse à bout. Si Caulfield était de nature très calme, même impassible, ce type commençait à user terriblement ses nerfs et sa patience. Alors évidemment, cela se reflétait sur son attitude. Une cigarette, des dents serrés, des paroles brûlantes. Il savait pertinemment qu’il ne devait pas céder. Mais il ne tiendrait pas. Parce qu’Alec avait revu Mia. Parce qu’il avait cet air glacial, satisfait, provocateur, vissé au visage. Il avait ces piques acérées, là pour masquer sa douleur. Là pour démonter la contenance de Geo, qui avait visé dans le juste, il y a quelques semaines.

Ca avait commencé par des accusations, rapides, directes. Chemins de traverses pour attaquer plus durement, ou plutôt, pour que Geo cède plus vite. Il allait y parvenir, ce type. Geo serrait les dents, le fixait du regard. Voilà qu’Alec se justifiait, persuadé de détenir la vérité. « Ca t’arrangerait bien que j’ai balancé la moindre info, hein ? » Lui répondit-il. Au fond, cela l’arrangerait, le père Strange. Il ne pouvait pas encadrer Geo, avec quelques éléments probants, il pourrait le dégager fissa. Il ne comptait pas lui faire cette joie. Alec se rapproche davantage. L’acier de leur regard se confrontent. C’est à qui mettra le feu aux poudres, désormais, car l'affrontement est désormais inéluctable.  « Tu lui as dit quelque chose ». Il ne laisse aucune place au doute. Dans sa tête, tout est tracé et il n’en démordra pas. « Je suis le seul coupable que tu aies envie de voir. Demande-toi un instant ce que j’ai à gagner, dans l’histoire. Si t’es prêt à risquer Mia, moi pas. » rétorqua-t-il, glacial.

Geo commença à s’emporter. Cela ne passait que par quelques paroles pour le moment. Mais Alec semblait s’en contre foutre. Il balaya ses paroles avec de nouvelles répliques cinglantes. Geo ne prit même pas la peine de répondre. Il savait parfaitement qu’il avait touché un point sensible, en parlant du Club et de la position qu'Alec y prenait. Si tout ne se disait pas dans le Club, il y a certains silences qui en disaient plus que des mots. Certains regards fuyants qui témoignaient plus que de longs discours. Alec le savait, Geo le savait, bien d’autres membres le savaient. Si rien ne venait ressouder les liens, ce n’était qu’une question de temps avant que le Club ne s’étiole irrémédiablement.

Et Geo prononça le nom de Mia. Le regard d’Alec s’assombrit davantage, comme si cela était encore possible. Et puis le coup partit, comme une balle. Encore. Deuxième fois que Geo s’en prenait une belle de la part de Strange. Cette fois-ci, toutefois, il ne resterait pas de marbre. Parce que tout homme à ses limites et que cette fois-ci, Strange les avaient franchies. Un goût ferreux envahit la bouche de Geo. Ce n’était pas qu’un coup de poing bien placé. C’était plus que ça. Il empoigne Geo par le col avant que celui-ci n’ait eu l’opportunité de riposter. Les menaces sont là, claires et nettes. Un sourire narquois étire les lèvres de Geo. « Personne n’est irremplaçable ». Merci, Strange. T’as quelques années de retard, mais merci. « Tu parles trop, Strange. » souffla Geo, le ton rauque, un brun moqueur. Il n’est plus lui-même. La même sensation qu’à New-York, il y a plus de vingt ans, le parcourt. Des fourmillements lui brûlent les mains. L’instant d’après, Alec se retrouve avec le genou de Geo planté dans le ventre. Il l’empoigne, s’abaissant à son niveau, le temps qu’il encaisse le coup. « Tu parles beaucoup trop. » sans attendre, il lui colle à son tour son poing en pleine face. Il sait qu’Alec est coriace. Mais plus que chercher à le briser, l’anéantir, il cherche à laisser déferler ses coups. Parce qu’Alec Strange ne se privera pas. Parce qu’il se cache derrière des prétextes. Parce qu’il est bien trop proche de Mia. Parce qu’il n’aurait jamais dû la revoir. Parce que Geo préfère quitter le Club plutôt que de voir Mia souffrir. « T’as pas pu t’en empêcher, hein ? » Railla-t-il, mauvais. Il serrait les dents. Qu’importe ce qu’il adviendrait de lui demain, tant qu’aujourd’hui, il pouvait anéantir Alec Strange. Il se jeta à nouveau sur lui. Son poing fit la connaissance de sa mâchoire. Un prêté pour un rendu. Geo ne voulait pas seulement lui rendre les coups reçus. Il lui faisait payer sa proximité avec Mia. Il donnerait sa vie pour cette gamine. Il ne laisserait pas le premier venu la briser. Encore moins si ce premier venu était Alec Strange. L'heure n'était plus à la discussion.

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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyDim 6 Déc 2020 - 18:29


♛ Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue

▼▲▼

La sonnette retentit au moment où je suis perdue dans mes pensées, repensant à cette soirée, une semaine plus tôt, où je l’avais revu. Où il m’avait suivi jusqu’à ce parc, où nous nous sommes accordés un instant de paix. Un instant durant lequel tout est redevenu comme avant, où il n’y avait que lui et moi, où nous avons prétendu être un couple comme les autres. Un baiser échangé et… tout a été terminé. Parce que des questions brûlaient mes lèvres, parce qu’il me souhaitait de ne plus connaitre de déceptions… Mais il en faisait partie. Alors, je l’ai interrogé, sur lui, sur son frère, sur son passé. Evidemment, il s’est défilé. Mes derniers mots pour lui avait été de le qualifier de lâche car il fuyait… comme toujours, et se mentait à lui-même. Il m’avait tourné le dos, me laissant seule avec ma colère, ma déception. Je m’étais assisse à nouveau sur le rocher que nous occupions quelques minutes plus tôt lui et moi, nos barquettes laissées là. Mon regard s’était perdu au loin, réfléchissant à tout ça. Malgré la haine et la déception, au fond de moi, je ressentais une immense tristesse. Comme une sensation que cette fois, il ne reviendra pas vers moi. Comme une sensation qu’un retour en arrière, qu’un instant de paix ne sera plus possible entre nous désormais…

Mon visage s’illumine en voyant Geo sur le pas de ma porte. Je l’invite à rentrer, heureuse de passer la soirée avec lui. Une soirée où on sera avachis sur le canapé, à parler de tout et de rien, de mon père, bien sûr, mais cela restait un sujet que je préférais éviter. Bien sûr, je ne lui parlerai pas d’Alec, dont il ignorait l’existence puisque je n’avais jamais abordé le sujet avec lui, préférant m’abstenir sur cette relation si compliquée. Alors que nous grignotons du pop-corn devant un programme télé inintéressant, préférant se foutre royalement de leur tronche, Geo reçoit un appel. Lorsqu’il sort son portable de la poche, naturellement je tourne ma tête et mes yeux se posent sur l’écran qui s’illumine. M. Strange. Mes sourcils se froncent. Le frère d’Alec ? comment Geo et lui se connaissent ? Est-ce que Geo connait aussi Alec ? Je pense alors à ce que j’ai découvert dans les rapports de police, des mois de prisons que Mitchell avait fait pour trafic de stupéfiants à l’arrière du restaurant… Je repense aux paroles du contact au sein de la police, me disant qu’il avait eu un coup de bol d’être libéré… Et qu’il manigançait sûrement encore des choses louches. Je repense aussi aux paroles de ma meilleure amie qui m’a mise sur la voie. Tout ça fait son cheminement dans ma tête alors que Geo se lève et me dit qu’il doit partir plus tôt que prévu. Je ne me souviens même plus de son excuse tellement j’étais perdu dans mes pensées. Je ne laisse rien transparaitre cependant et dès qu’il disparait dans l’ascenseur, je me précipite pour attraper mon sac et mes clés de voiture.

Je suis au volant de ma voiture. Geo est en moto, évidemment je ne peux pas le suivre facilement. Je l’aperçois à un feu rouge plus loin mais il démarre en trombe. Alors je mise sur Toowong, là où se trouve le restaurant d’Alec. Les questions fusent dans mon cerveau : pourquoi Geo connait Mitchell ? Est-ce que… ? Non ce n’est pas possible. Et pourtant. Pourtant les similitudes entre Alec et Geo sont grandes. Cette manière de contourner certaines questions, cette absence d’attaches… mise à part mon père et moi. Ce côté sombre, impénétrable… Mon cœur s’accélère, une sorte de pression et de stress se crée en moi lorsque j’approche de plus en plus de ce lieu qui ne m’est pas totalement inconnu. Je gare ma voiture un peu plus loin dans la rue principale. Je reviens sur mes pas, me dirigeant vers le restaurant. Je ne vois pas de moto.

Puis au détour de cette ruelle, je le vois… Je les vois. Ce n’est pas Mitchell mais … « Alec » je murmure pour moi-même. Ils ont l’air de discuter, et ça ne m’a pas l’air d’un échange cordial. Je m’aventure dans la ruelle, m’approchant d’eux sans pour autant me faire remarquer. Je me cache derrière un escalier, plongé dans l’obscurité. Et j’entends la voix de Geo bien distinctement. Car les échanges sont virulents « […] son charmant petit-ami était le bras droit d’un des plus gros gangs de Brisbane. Ah, je lui ai bien entendu expliqué que je savais ça parce que j’en faisais partie aussi, bien entendu ». Un premier coup de poignard puis un deuxième. Je recule un peu pour reprendre mon souffle, posant mon dos contre le mur. Danika avait vu juste… Alec traine dans des affaires louches, les rapports de police disaient vrais. Il m’a caché cette vérité pendant tout ce temps. Tout s’expliquait. « Alors vas-y franchement, au lieu de te cacher derrière le Club et Mitchell. Parle moi d’elle. Dis-moi que tu l’as revu, que ça s’est mal fini et que t’as mal à en crever ». Je me redresse et me penche à nouveau pour pouvoir les voir. Geo… Il est au courant de mon histoire avec Alec. Et lui aussi m’a trahi. Il fait partie du Club… Comment a-t-il pu me mentir ? Depuis combien de temps ? Je ne bouge pas pourtant de ma planque… Pas encore.

Alec est proche de Geo, il a ce regard encore plus sombre que lorsque je l’ai confronté une semaine plus tôt. La tension est palpable et je sens qu’il va vriller « Ta gueule Caulfield. Ferme-la. Parle pas d’elle. Tu sais rien ». Tout se passe très vite. En une fraction de secondes, son poing vient s’abattre sur Geo. Je fais un pas en arrière, ma main se posant sur ma poitrine, choquée par cet Alec que je ne connaissais pas. Derrière son armure, se cache finalement un monstre violent physiquement et verbalement « […] une balle dans la tête ça arrive vite ». Mon sang se glace et je sais qu’il peut recommencer à tout moment « Et tu sais quoi, il y aura même pas besoin de te foutre une balle dans la tête, je me ferai un plaisir de te l’écraser ton putain de visage ». Choquée par les mots que j’entends sortir de sa bouche, horrifiée même, j’ai l’impression de découvrir un tout autre homme. Et alors que je crains pour la vie de Geo, ce dernier riposte et vient répondre à la violence d’Alec par un coup de genou dans le ventre puis par un coup de poing. Je suis de marbre, je n’arrive pas à bouger alors que je sais que je ne peux pas assister à la scène sans rien faire, sans intervenir. « T’as pas pu t’en empêcher, hein ? ». Je sais qu’il parle de moi, que sa violence envers Alec est simplement de mon fait, parce qu’il ne supporte sûrement pas ma relation avec lui…

Je sors alors de ma cachette, mes jambes tremblent à chaque pas qui me rapprochent un peu plus d’eux. Geo donne un second coup de poing dans la mâchoire d’Alec et alors que je ne suis plus qu’à quelques mètres, je crie « Arrête Geo ! ». Je continue à avancer jusqu’à être à leur hauteur, tendant tant bien que mal de les séparer, repoussant Geo de sorte à l’éloigner d’Alec. Je les regarde tour à tour, un regard rempli de déception, de colère… et de tristesse. Mes yeux sont humides parce qu’en quelques minutes, j’ai découvert que ces deux personnes qui comptent pour moi m’ont menti… et en quelques secondes, j’ai aussi découvert qui Geo et Alec étaient vraiment. La colère prend le dessus alors que je les vois tous les deux ensanglantés du fait des coups qu’ils se sont réciproquement donnés « Pourquoi ? » je murmure d’abord avant de reporter mon regard sur l’un puis sur l’autre, mon ton devenant plus sec et traduisant ma colère « Qu’est-ce qui vous a pris ? Vous cherchez à prouver quoi tous les deux hein ? ». Je soupire, baissant le regard avant de reprendre de plus belle « Que l’un vaut mieux que l’autre ? C’est ça ? ». Mon regard se pose un peu plus longtemps sur Geo, tellement la déception est grande « Vous êtes autant pathétique l’un que l’autre… ».

CODAGE PAR AMATIS



Dernière édition par Mia McKullan le Mar 8 Déc 2020 - 21:48, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyDim 6 Déc 2020 - 19:29




Il n’attend que ça qu’il réplique. Il n’attend que ça qu’enfin Caulfield perde son calme. Et lorsque le genou de Geo se plante dans son ventre et lui coupe la respiration pendant quelques secondes,  le reste est un peu plus facile à supporter. Parce qu’il se concentre sur la douleur physique, plutôt que sur tout le reste. Parce qu’il le mérite ce poing qu’il se prend en pleine face, puis le deuxième dans sa mâchoire alors qu’il grogne et que le goût du sang se répand dans a bouche parce qu’il s’est mordu par inadvertance
La violence appelle la violence, et ce jeu-là était un jeu qu’il maîtrisait. Parce qu’Alec était né dans la violence, parce qu’il avait appris à encaisser les coups dès son enfance, parce qu’il avait appris à penser qu’il les méritait.  Ce n’était plus tard qu’il avait appris à les rendre, à adopter cette rage qui semblait prendre son paternel, à la faire sienne et à la laisser emporter le reste. Parce que s’il voulait briser les os de Caulfield, en réalité, il ne demandait qu’à se prendre des coups en retour, il souhaitait simplement que Geo efface son mal être avec le goût du sang, parce que tout lui semblait plus simple ainsi. Aussi sa main attrape le cou du voiturier, sa poigne ferme alors que son poing se lève de nouveau et qu’il a l’intention de venir l’écraser sur son nez.

« Arrête Geo ! » Sa voix retentit, claire, et si elle crie à Geo d’arrêter, c’est lui que cela arrête dans son geste, dans le poing qu’il s’apprêtait de nouveau à balancer contre cet homme. Car il suffit qu’il entende sa voix pour que son corps se fige, pour que son visage se décompose.  Mia. Toute couleur s’échappe de son visage et la voir apparaître lui fait l’effet d’une douche glaciale. Il suffit d’un instant pour qu’elle soit entre eux, pour qu’elle les sépare et Alec recule comme si c’était elle qui l’avait frappée. « Mia ? » Il est livide, incapable de procéder à l’information,  alors qu’il suffit qu’il regarde son visage pour comprendre qu’elle a entendu la plus grande partie de cette information. Immédiatement il garde son regard fixé sur Geo. « Tu l’as amenée ici ?! » Ca n’avait pas de sens, pas quand il avait autant de chose à cacher que lui, autant à perdre que lui. Pourtant c’est la première chose qui lui vient à l’esprit les premières paroles encore pleines de rage qui sortent.

« Pourquoi ? » Sa question s’ancre en lui, calme la rage, il crache le sang qui a rempli sa bouche au sol, incapable d’affronter son regard. Pourquoi quoi ? Pourquoi avait-il cherché à roué de coups Geo ? Pourquoi avait-il menti à Mia ? Pourquoi s’était-il rapproché d’elle ? Pourquoi le Club ? Pourquoi toute une vie et beaucoup trop de mensonges et de non dits ?  Il ne répond rien, encore figé, incapable de réagir.

« Qu’est ce qui vous a pris ? Vous cherchez à prouver quoi tous les deux hein ? »  « Mia.. » Il ne ne sait pas quoi dire et il plaide, car cette situation est son pire cauchemar, celle qu’il voulait à tout prix éviter.
« Que l’un vaut mieux que l’autre ? C’est ça ? »  Il secoue la tête de droite à gauche, réduit au silence. Comment pouvait-il expliquer que cette haine n’était pas vraiment dirigée contre Geo, qu’il ne cherchait à rien prouver mais à se libérer ?  « Vous êtes autant pathétique l’un que l’autre… » Ce n’est pas lui qu’elle regarde, et pourtant il ressent sa déception comme un coup de poignard. Il s’y attendait, il avait pourtant réussi à échapper à ses questions, à fuir une dernière fois.

Il s’accroche à sa colère avec désespoir, parce qu’il n’a plus que ça. « Qu’est ce que tu fous là Mia ? Pourquoi t’es ici ? T’as rien à faire là. »  Il crache les mots pourtant son visage ne comporte plus aucune trace de rage, sous les traces laissées par Geo il n’y a plus qu’une peur et une honte panique. La peur de la perdre irrémédiablement. « Je t’avais dit de laisser tomber. Pourquoi t'as pas laissé tomber Mia ? » Et sa voix se brise sur son prénom, parce qu’il sait que c’est terminé, aussi simplement ça. Parce que le visage qu’il a montré est son vrai visage, parce qu’il aura suffi de quelques phrases pour qu’elle sache la vérité et pour que les restes de cette relation partent en fumée. Il n’est pas prêt à l’affronter cette déception et pour la première fois il regarde Geo sans une once de haine, comme si l’homme pouvait les sortir de cette situation, comme s’ils pouvaient revenir en arrière, reprendre tous les mots prononcés, tous les coups lancés, pour que la rage soit oubliée et que jamais jamais, elle ne soit blessée.




@Geo Caulfield & @Mia McKullan  (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue 1290498195  I love you
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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyMar 8 Déc 2020 - 23:09




@alec strange & @mia mckullan & geo caulfield


Difficile à croire lorsque l’on a ce tableau sous les yeux, pourtant, Geo n’est pas un gars violent. Il est impassible, il est revêche, il est secret et il sait encaisser les coups. Il n’a pas pour habitude de les rendre. Mais face à Alec Strange, il avait déjà été bien trop coulant. Alors peut-être que le raccourci était trop facile, trop évident. Mais c’était ainsi. Il avait promis à Mia de la protéger et il tiendrait promesse, car il n’a qu’une seule parole. Strange s’était montré encore plus insistant, plus noir, plus froid que d’ordinaire. Geo avait commencé par répondre de manière plus virulente De toute évidence, cela ne satisfaisait personne. Alec mourrait d’envie d’avoir un motif pour dégager Geo. En retour, Geo voulait faire payer à Alec sa proximité avec Mia. Plus exactement, il voulait lui faire payer de la mettre délibérément en danger.

Le coup était parti, c’est Alec qui avait, de nouveau, ouvert les hostilités. Cette fois-ci cependant, à la différence de leur dernière rencontre, Geo répondit sur le même ton. Il en assena plusieurs à son supérieur hiérarchique. Tandis qu’Alec s’apprêtait à riposter, une voix retentit dans la nuit. Une voix effrayée, une voix familière, une voix qui l’appelait par son nom. A cet instant, le coeur de Geo manqua un battement. Un acouphène raisonna dans sa tête. Ce n’était pas possible, elle ne pouvait pas être ici. Pourtant, c’est bien Mia McKullan qui venait de se planter entre lui et Alec Strange. Sous le choc, la pression de la main de Mia suffit pour séparer les deux hommes. Il ne parvient pas à décrocher son regard d’elle. Les mots d’Alec lui parvenaient comme étouffés par du coton. Il leva son regard vers Alec lorsque celui-ci lui prononça le nom de Mia. Il était aussi livide que lui. Il fixa Alec lorsqu’il l’accusa d’avoir conduit Mia ici. « Non. Bordel de merde Strange, non. » Sa mâchoire était tétanisée, il ne parvint à émettre aucun son.

Les mots de Mia étaient lourds. Et puis ils devinrent vifs. La souffrance dont ils étaient empreints les rendaient tranchants, brûlants. Pour Geo c'était la douche froide. Un frisson glacial lui parcourut l’échine. Pourquoi, demanda-t-elle. Oui, pourquoi ? Pourquoi se foutre gratuitement sur la gueule ? Pourquoi le Club ? Pourquoi avoir menti durant plus de cinq ans ? Hein Caulfield, pourquoi ? A trop avoir repoussé l’échéance, il avait commit l’irréparable. Son regard était absorbé par celui de Mia. Ses grands yeux étaient embués de larmes. Sa colère et son incompréhension déferlaient. Mais ce qui primait, c’est sa déception. Geo ne pouvait pas blairer Alec, c’était un fait. Mais celui-ci occupait visiblement une place importante auprès de Mia. Et ce soir, il venait de tout détruire, à l’instar de Geo. Alec tenta d’approcher Mia. Mais il ne savait pas plus quoi dire que Geo.

Est-ce qu’ils cherchaient à prouver que l’un valait mieux que l’autre ? « Non, petite. Tu as devant toi un homme fou de toi, et un autre qui mourrait pour toi. Qui mourrait pour qu’Alec Strange ne te fasse pas de mal. Pour que plus personne ne te fasse de mal. » les mots ne venaient pas. Coincés dans sa gorge, ils formaient une boule amère, oppressante. La vérité, c’est qu’ils venaient tous les deux de la briser davantage. Et Geo sentit dans le regard insistant de Mia qu’il venait de commettre quelque chose d’irréparable. Pathétique. Ils étaient pathétiques. Geo Caulfield était pathétique aux yeux de Mia McKullan.

Par on ne sait quel miracle, Alec parvenait à répondre aux propos de Mia. Au moins, peut-être leur évitait-il de passer davantage pour deux hommes pathétiques. Ou peut-être pas. Il la questionnait avec virulence. Cela ne servait à rien, Geo le savait. Mais il s’y accrochait. La vérité, c’est que la moindre ombre de violence s’était envolée chez cet homme à l’instant même où la voix de Mia s’était élevée dans les airs. Peut-être était-ce l’effet Mia McKullan sur les personnes qui l’aimaient, quelle que soit la manière. Ou peut-être était-ce simplement l’effet que cela fait lorsque quelqu’un que l’on aime vous trahit. Vous perdez toute contenance. Vous tentez de sauver le peu qu’il vous reste. Vous ne comprenez pas immédiatement que vous n’avez déjà plus rien.

Le prénom de Mia prononcé par Alec sonna la glas de la scène. Geo ferma les yeux l’espace d’un instant. Son coeur se serra. Il frappait lourdement contre sa poitrine. Il savait que rien de ce qu’il pourrait dire n’arrangerait les choses. Il le voyait dans le regard de Mia. Il le voyait aussi dans celui d’Alec. « J’aurais dû t’en parler. » articula-t-il péniblement. Le problème, c’est que la vérité était tout autre. Lui en parler l’aurait exposée au danger. Et c’est précisément ce qu’il s’était toujours gardé de faire. « Mais je ne pouvais pas. » continua-t-il. Qu’était-il censé dire ? « Petite, ça te dirait de venir voir ton vieux Geo au Club ? Le temps de finir une petite livraison de coke, et je suis à toi. » quel merveilleux tableau. « J’ai tout fait pour te tenir loin de cette merde. » ajouta-t-il. « Parce que j’ai promis de veiller sur toi. Sur ta sécurité. Et ta sécurité passait par un mensonge. » avoua-t-il. Il s’attendait à ce qu’on lui passe les fers. Son jugement était déjà prononcé. « Je me suis juré de toujours de tenir éloignée de mes affaires. Pourtant, j’aurais pu t’en parler des dizaines de fois. Pour que tu saches tout. Pour qu’il n’y ai pas de mensonges entre nous. Pour que tu saches qui j’étais vraiment. » Il déglutit péniblement. Ses yeux s’obscurcirent. Il savait pertinemment qu’aucune parole ne convaincrait Mia. Parce qu’il n’y avait pas à la convaincre.

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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyMer 9 Déc 2020 - 0:11


♛ Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue

▼▲▼

Je les regarde tour à tour. Geo tout d’abord… Rencontré cinq ans plus tôt à Mexico, alors qu’il avait été missionné par mon père de me suivre. J’ai fini par découvrir le pot aux roses, balançant à Geo toute la rage que j’avais contre son ami qu’était mon père, espérant que le message serait bien passé. Mais à la longue, j’ai demandé à Geo de garder le secret sur ma découverte, notre conversation… Et à partir de là, nous avons commencé à échanger. Que ce soit par téléphone ou par carte postale, qu’il adorait m’envoyer à chacun de ses voyages. J’ai trouvé en lui une personne que je pouvais appeler à tout moment, malgré le décalage horaire, de jour comme de nuit. Il a été une figure paternelle pour moi qui a su me conseiller mais aussi me remettre sur le droit chemin quand cela était nécessaire, ne mâchant jamais ses mots avec moi. Son arrivée à Brisbane en juillet dernier m’a fait beaucoup de bien. Parce qu’il a encore été plus présent pour moi, que sa présence plus proche m’a rassurée. Je n’oublie pas cette balade en moto, cette opportunité que j’ai eu de la conduire ou encore le petit itinéraire qu’il a prévu lors de cette journée, juste pour me faire plaisir… Je n’oublie pas non plus tous les conseils qu’il m’a prodigué et malgré son côté peu démonstratif au niveau de ses sentiments, il a su, à sa manière, me prouvait que je comptais pour lui. Geo a pris une place importante dans ma vie durant ces cinq dernières années… Pourtant, mon regard sur lui est différent ce soir. Parce que je viens de découvrir qu’il me ment depuis le début, qu’il n’a jamais été transparent sur sa vie et que le Geo que je pensais connaitre se révèle être quelqu’un qui a de bien sombres secrets. Sombres secrets que d’appartenir à ce gang… Non mon regard n’est plus le même qu’une vingtaine de minutes plus tôt, reconnaissant et tendre…

Alec… Un homme qui a su me faire vaciller, me faire flancher alors que cette histoire n’avait rien de sérieux au départ. Un homme auquel je me suis attachée d’une manière inexplicable. Parce qu’il a su me séduire, parce que notre relation est devenue plus à nos dépens. Qu’il a su me prouver qu’il pouvait donner plus quand il a su aussi me montrer qu’il ne le pourrait jamais. Une vie trop secrète, de trop nombreuses questions restées en suspens alors que je me suis ouverte à lui… Bien plus que de raison. Il a mené la danse tout le long de cette relation que nous avons eu avant qu’elle ne s’arrête subitement. Parce que je sentais que je pouvais perdre pied. Que je n’avais pas envie de me retrouver brisée à nouveau… Mais il était bien trop tard. Les choses ne se sont pas arrêtées là, sa visite à l’hôpital après mon accident m’a prouvé qu’il s’interdisait d’être avec moi, qu’il y avait quelque chose qu’il ne me disait pas. Des soupçons qui se sont éveillés au fur et à mesure, surtout lorsque ma meilleure amie m’a mis sur la voie… M’amenant à découvrir des rapports de police où le nom de Mitchell apparaissait mais aussi celui d’Alec, une histoire de trafic de stupéfiants à l’arrière de leur restaurant… Nier. C’est tout ce qu’il a fait lorsque je l’ai confronté à ce sujet. Cette dernière rencontre qui s’est mal terminée, où il a préféré fuir encore… Où je l’ai traité de lâche. Parce que pour moi il abandonnait bien trop vite alors qu’il m’avait demandé un instant. Un instant pour nous remémorer cette relation que nous avons eu, que nous avons apprécié…et qui nous manquait indéniablement. Un instant brisé, un instant qui n’existera sûrement plus. Plus après ce soir.

Déception. Dégoût. Colère. Rage. Tristesse… Toutes ses émotions se bousculent en moi alors que je les sépare parce qu’ils étaient entrain de se battre. Une image qui ne me quittera pas de sitôt, les voyant tous deux ensanglantés par les coups échangés. Des coups violents, accompagnés de paroles violentes… Celles d’Alec retentissent encore dans ma tête. Des menaces virulentes à l’encontre de Geo qui me font le voir autrement, tel un monstre dont je découvre l’existence. Les paroles de Geo m’ont marqué aussi mais d’une autre manière. M’apprenant qu’ils faisaient tout deux partis de ce gang : le Club. Qu’Alec en était le bras droit, certainement de son frère, Mitchell. Me confirmant ce que j’ai découvert quelques jours plus tôt. Geo en fait partie aussi. Et cela me suffit pour le voir autrement à son tour.

Les deux se séparent et m’adressent le même regard surpris, ne s’attendant certainement pas à me voir au milieu de leur affaire. « Tu l’as amenée ici ? ». Alec semble croire que Geo est à l’origine de ma venue. Il n’en est rien même si le fait d’avoir vu cet appel sur son téléphone a fait que je me retrouve là désormais. « Mia » Deux fois il prononce mon prénom. Comme s’il avait besoin de ça pour réaliser que je me trouve bien là. Mais comme à son habitude, aucun mot ne sort, aucun son, aucune phrase. Rien. Incapable de dire quoi que ce soit, de réagir à mes questions alors que je demande pourquoi… Que je demande ce qu’ils cherchent à prouver en se battant de la sorte… Rien. Je n’obtiens aucune réponse de leur part, les deux restent silencieux. Lâches qu’ils sont…

« Qu’est-ce que tu fous là Mia ? Pourquoi t’es ici ? T’as rien à faire là ». Alec daigne enfin dire quelque chose. Evidemment, il me retourne les questions au lieu d’y répondre. Comme il a toujours fait, incapable de faire autrement. Il me demande à mon tour pourquoi je suis ici. Pourquoi ? Parce que j’ai besoin de comprendre… comprendre ce qu’il me cache, pourquoi lui et moi ne sommes pas envisageable. Parce que je n’arrive pas à me détacher de lui… Pourtant ce ne sont pas les mots qui sortiront, il n’en sortira aucun. « Je t’avais dit de laisser tomber. Pourquoi t’a pas laissé tomber Mia ? ». Je le regarde, enfin, il peut voir à quel point je le méprise à ce moment même, mépris du fait de ses mensonges, dédain du fait de cette déception. Mais il peut voir aussi à quel point j’ai mal de cette vérité qui vient de m’éclater en pleine face, mais que j’ai bien cherché aussi « Parce que je ne pouvais pas Alec ! » je crie, traduisant la colère que j’éprouve à son égard « Puisque je me suis stupidement attaché à toi ». Des regrets. Voilà ce que traduisait cette phrase. « Tout ce temps, c’est ce que tu tentais de me cacher ? Que tu faisais partie d’un gang minable, que tu trempais dans des activités illégales ? ». Je me souvenais de cette conversation que nous avons eu en août… Je ris faussement alors « Une jolie petite place à Brisbane que ton frère et toi vous êtes faites. Tu parles ! ». Mon rire disparait, je préfère ne plus le regarder.

Alors mon attention se reporte sur Geo qui s’adresse à moi sur un tout autre registre qu’Alec, cherchant à s’expliquer. « J’aurai dû t’en parler… Mais je ne pouvais pas ». Mes yeux s’écarquillent, ma colère s’accroit de plus en plus au fond de moi « J’ai tout fait pour te tenir loin de cette merde. Parce que j’ai promis de veiller sur toi. Sur ta sécurité. Et ta sécurité passait par un mensonge ». Je bouillonne sur place parce que je ne peux entendre ce genre d’excuses. Dire en plus que tout ça, c’était pour me protéger, me met hors de moi « Je me suis juré de toujours te tenir éloignée de mes affaires. Pourtant, j’aurai pu t’en parler des dizaines de fois. Pour que tu saches qui j’étais vraiment ». Mon regard fixe le sol quelques secondes. Un silence avant que je n’explose « Je te pensais mieux que mon père, incapable de me mentir, digne de confiance… ». Là aussi ma voix est emplie de colère et pourtant, en prononçant ces paroles, ma gorge se serre de plus en plus « Mais non, bien sûr, toi aussi il fallait que tu fasses partie de cette longue liste des déceptions ». Je suis fatiguée de tous ces mensonges, je ne tiens plus en place m’approchant de l’un, puis de l’autre, lorsque je leur adresse la parole, tout en m’éloignant aussi d’eux parce que je ne peux plus me tenir à proximité. « Me protéger. Ce sera donc ça votre unique excuse ? Au lieu de reconnaitre que vous merdez votre vie et que même dans le mensonge, vous faites du mal aux personnes qui vous entourent ? ». Je relève les yeux finalement, mon regard se portant autant sur l’un que sur l’autre. Mes jambes tremblent sous le poids des mots, sous le poids de la vérité qui se dessine devant moi. Ma vision des deux hommes qui se tiennent devant moi a changé, totalement changé. Je me dis alors que les deux sont irrémédiablement similaires : ils ne sont que déception. Et alors, cette phrase sort indéniablement « N’ai pas peur Alec, je ne dirai rien. Parce que je sais que tu as peur que je balance tout certainement… » Mon regard est dur, mes paroles tout autant « Je ne dirai rien, strictement rien. Votre secret sera bien gardé ». Mais parce que je souffre, que je sais que la souffrance va encore être plus grande les jours suivants, je me dois de prendre cette décision  « Mais, sachez que je ne veux plus jamais vous voir tous les deux ».
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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyMer 9 Déc 2020 - 22:05



Elle apparait et tout s’écroule. Cela lui paraît être un mauvais rêve. Parce qu’elle ne peut pas être là. Pourtant il voit les dominos alignés, ceux de ces mensonges qui un à un tombent jusqu’à ce qu’il ne reste que la vérité de ce qu’elle a déjà découvert et de ce qu’elle découvre ce soir.  Il n’y a plus que du mépris dans son regard, une colère froide qui l’écrase qui le fige sur place et qui lui fait réaliser à quel point tout est terminé. Il ne pourra jamais rattraper cette erreur là et au lieu de s’expliquer la seule pensée qui lui vient est de demander avec désespoir pourquoi elle est venue jusqu’ici, pourquoi elle n’a pas fait le choix de tourner la page et de ne pas ouvrir la porte des vérités. « Parce que je ne pouvais pas Alec !  Puisque je me suis stupidement attaché à toi » Il aimerait lui dire que lui aussi mais il en est incapable, pas maintenant, pas devant Geo. Alors qu’il est terriblement attaché à elle au point que son monde est en train de s’écrouler, le rendant incapable de faire face à sa colère.  « Tout ce temps, c’est ce que tu tentais de me cacher ? Que tu faisais partie d’un gang minable, que tu trempais dans des activités illégales ? » Son rire raisonne glacial et il grimace. « Une jolie petite place à Brisbane que ton frère et toi vous êtes faites. Tu parles ! ».   Son regard se détourne, incapable d’assumer, incapable pour une fois de choisir autre chose que la lâcheté. Que pourrais-t-il dire ? Que pourrait-il essayer de justifier quand elle a raison sur tout la ligne ? Alors il ne dit rien silencieux, le regard déchiré et c’est Geo qui parle,  qui tente de s’expliquer, mieux que lui qui a été incapable d’expliquer quoi que ce soit.

Alec grimace en voyant la réaction de la jeune femme et comprend bien trop tard que Geo n’aurait pas pu être celui qui ait mis Mia sur la voie, encore moins être celui qui l’a amenée ici. Il a trop à perdre. Il avait trop à perdre. Car les deux hommes ont réussi l’exploit de détruire leur relation avec Mia sans avoir eu beaucoup à faire, il aura suffi de quelques instants, quelques paroles, deux vrais visages.  Mia s’éloigne lentement et il ne fait rien pour la retenir. « Me protéger. Ce sera donc ça votre unique excuse ? Au lieu de reconnaitre que vous merdez votre vie et que même dans le mensonge, vous faites du mal aux personnes qui vous entourent ? ». Sa mâchoire se serre, son regard se détourne, il ne peut plus plonger son regard dans le sien, ça lui fait mal à en crever.  « N’ai pas peur Alec, je ne dirai rien. Parce que je sais que tu as peur que je balance tout certainement…  Je ne dirai rien, strictement rien. Votre secret sera bien gardé »  Il se force à la regarder, se force à voir le mépris dans son regard, à se rappeler  que c’était son choix,  que cette vie est à la sienne et que la fin de cette relation était la seule issue possible.

« Mais, sachez que je ne veux plus jamais vous voir tous les deux » Il ne pensait pas que cela ferait autant de mal. Il ne pensait pas que cela fissurerait quelque chose en lui sans qu’il n’arrive à l’identifier.  Et son visage se ferme et son cœur avec. Parce que c’est ce qu’il voulait non ? Qu’elle ne veuille plus jamais le voir ? C’était ce qu’il avait cherché à faire non ? Alors pourquoi cela faisait-il aussi mal ?

Il ne dit rien, se contente de la regarder incapable de prononcer un mot. Parce que lui est déjà loin, il a fait le vide pour se protéger de la douleur qui s’insinue, qui dévore soudain chaque partie de lui sans qu’il ne comprenne réellement pourquoi.  Il n’aurait pas pensé que cela puisse faire aussi mal et son regard rempli de déception marque la fin de toute possibilité de rédemption pour lui, pour eux.

Il fait demi-tour dans l’allée, retourne vers la porte de son restaurant, claque la porte de derrière qui mène vers l’arrière de sa cuisine, se dirige vers son bureau. Son cœur tambourine dans sa poitrine sans qu’il ne comprenne pourquoi. Et chaque battement lui fait un peu plus mal comme si son regard et ses mots avaient transpercés chaque partie de son corps. Lâche, lâche, lâche. Il s’appuie sur le bureau, fermant les yeux pour essayer de retrouver le contrôle de ses émotions. Ses phalanges sont abimée, du sang coule encore du coin de sa bouche et pourtant, rien de tout ça ne lui cause de douleur. Il n’y a que la tempête qu’elle a laissé sur son passage. 1,2,3,4. Il se force à compter dans son esprit, à respirer longuement, comme si tout pouvait aller mieux. Il se force à se convaincre que tout ira bien, qu’elle ne dira rien. Mais finalement ce n’est même pas ça qui lui importe. Simplement sa déception, le fait qu’il ne la reverra plus jamais, la façon dont elle l’a regardé et il sait qu’elle ne le regardera plus jamais comme lors de leur randonnée où tout avait semblé aller bien une journée d’août.

1,2,3,4. Sa respiration ne se calme pas. Et s’il se sentait prisonnier auparavant il a l’impression en cet instant que les murs se referment sur lui, empêchant tout échappatoire. Il n’a pas personne à qui en parler, personne qui comprendrait. Ses poings se serrent et puis soudain, son poing s’abat sur le mur avec force dans un cri silencieux qui ne sort pas de sa gorge.

Lache Lache Lache.

Il est seul.


@Geo Caulfield & @Mia McKullan  (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue 1290498195  I love you
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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyDim 13 Déc 2020 - 2:10




@alec strange & @mia mckullan & geo caulfield


Geo se répéta pendant un moment que tout cela ne pouvait pas être vrai. Parce qu’il n’était humainement pas possible de ressentir une telle douleur. Le corps humain n’est pas fait pour endurer cela. Pourtant, il n’a d’autre choix que de constater l’effroyable : tout cela est vrai et se produit ici même, dans la ruelle attenante au Club. Par sa faute. Certes, il n’avait pas dirigé les pas de Mia jusqu’ici. Mais en lui cachant la vérité, il avait participé à cette escalade de douleur. Et maintenant, ni lui, ni Alec, ne pouvaient faire quoi que ce soit pour arrêter ça. Et comment le reprocher à Mia, de toute façon ?

Ce fut d’abord à Strange d’encaisser, de faire face, tant bien que mal aux mots de Mia. Il y répondit quelques fois. Des tentatives vaines de garder une certaine contenance, se soldant par un échec. Tant et si bien que, lorsque la demoiselle revint à la charge, il n’argumenta pas. Son silence était terrible. Pour la première fois depuis qu’il avait intégré le Club, Geo voyait Alec Strange vulnérable. Alors il s’efforçait de le cacher, bien entendu. Il est Alec Strange, après tout. Mon son silence en disait tant, sur ce qu’il subissait. Il encaisse les paroles de la jeune femme avec un certain aplomb, un aplomb de façade, mais quand même. Le temps passe et Geo a du mal à faire de même.

Mais ses paroles le glacent. Il n’était qu’une déception de plus dans sa liste. Cela faisait écho à la discussion animée qu’il avait eu avec Alec quelques semaines plus tôt. Quelle ironie. Alors qu’il avait prévenu Alec qu’il finirait dans cette liste, voilà qu’ils s’y retrouvaient tous les deux. Mais l’entendre de la bouche de Mia, c’était ce qui faisait le plus mal. Ce lien si fort qu’ils avaient construit semblait se consumer inexorablement maintenant. Le feu pourrait-il s’arrêter ou est-ce que tout d’eux finirait en cendres ?

Atone, sous le choc des évènements, Geo s’efforce de ne pas ciller. Mia regarde les hommes tour à tour. Elle a raison, quelque part. Ils lui ont menti pour la protéger. Geo lui a menti pour la protéger. Mais ce mensonge, même s’il avait établi dans des attentions louables, était voué à mutiler, de par sa nature. Geo détourna le regard, pinça ses lèvres. C’était maladroit, mais il avait tenté d’expliquer la situation à Mia. Mais c’était comme balancer du sel sur une plaie vive. Et Mia refusait de subir ça encore plus intensément. Alors elle se débattait. Encore une fois, qui pourrait le lui reprocher ?

Ses paroles déferlent, visent juste, comme des coups maîtrisés. « Au lieu de reconnaitre que vous merdez votre vie » plus de trente années consacrées au crime. Il n’avait toujours connu que ça, Geo. Pourtant, il avait bien assez de côté pour se tirer et finir ses jours dans un endroit à l’abri des regards. Mais c’est ce qui le faisait vibrer. Comme une drogue, il avait besoin de sa dose d’adrénaline, de pilotage, de missions à risques. Pour autant, elle n’avait pas tort. En continuant ainsi, il finirait seul. Pas de femme, pas d’enfant. Il ne verrait probablement jamais ceux de Mia non plus, maintenant.
Lui aussi, il était seul.

Mia lança de dernières paroles à Alec, qui s’éclipsa après ça. Ils n’étaient plus que tous les deux dans cette ruelle. Geo n’avait pas eu la force d’argumenter davantage. Ca n’aurait été que des coups d’épée dans l’eau. Peut-être qu’un jour, ils pourraient en parler, mais pas aujourd’hui. Trop de colère, de tristesse, de regrets animaient ces êtres. Rien de bon ne pouvait en découler.

Il sentait qu’il la perdait. Jamais il n’avait voulu ça. Mais pourtant, c’est ce qui se passait. Il aurait voulu la prendre dans ses bras, la serrer contre lui. Il aurait encaissé ses coups, ses cris, ses douleurs. Il aurait tout enduré pour elle, jusqu’à ce qu’elle tombe de fatigue. Il aurait imploré son pardon. Parce qu’elle représentait tant à ses yeux. Mais tout ce qu’il réussit à faire, c’est lever faiblement sa main dans sa direction, avant de se raviser. Ce n’était pas possible. Elle ne souhaitait plus jamais les revoir, ni Alec, ni lui. Geo leva les yeux vers Mia. Ils étaient embués de larmes. Cette visions le déchirait. Il avait tout fait, depuis cinq ans, pour que personne ne lui fasse de mal.

Mais le mal est insidieux et porte le nom de Caulfield.

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Message(#) Sujet: Re: (GEO & MIA & ALEC) Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue (GEO & MIA & ALEC)  Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue EmptyDim 13 Déc 2020 - 20:49


♛ Fire in my lungs, can't bite the devil on my tongue

▼▲▼

Je crache. Je crache toute la douleur, toute la colère que je peux ressentir contre eux. C’est ma seule arme, la seule chose que je puisse faire. Parce que ce que je viens de découvrir me brise de l’intérieur un peu plus. Je leur ai accordé ma confiance… Et pourtant, ma relation avec les deux hommes n’a été que mensonge. Cinq ans que je côtoie Geo, et je me dis qu’il a certainement toujours été une de ces personnes qui baigne dans l’illégalité. Cela expliquait de nombreuses choses : beaucoup de voyages, pas d’attaches, toujours seul, secret sur certains points de sa vie, du mal à démontrer ses sentiments. Découvrir qu’il travaille pour un gang de Brisbane me met en colère, me dégoute. Parce que je n’aurai jamais pensé cela possible. Pas quand je lui avais donné ma confiance, pas quand je le voyais comme un père. Toute cette image que je m’étais faite de lui s’écroule en plusieurs morceaux en une fraction de secondes. Une parfaite illusion. Voilà ce qu’il était désormais pour moi.

Quant à Alec… Je me suis attachée à lui, et malgré notre rupture en août, je n’ai pas réussi à l’oublier. Pas quand il a continué à maintenir ce lien, en venant me rendre visite à l’hôpital ou lors de cette soirée où il a voulu retrouver cette proximité que nous avons connu. Bien sûr que dans une autre vie, il ne m’aurait jamais laissé partir, parce que dans cette vie-là, il n’y avait que mensonge. Tout devient plus clair désormais et je comprends ses mots qui ont fait que j’ai eu espoir. Mais quel espoir ? un espoir réduit à néant. Je ne sais pas laquelle des deux découvertes me fait le plus de mal : le fait qu’il soit le bras droit de son frère à la tête de ce gang nommé le Club. Ou le vrai visage qu’il m’a révélé de lui sans le vouloir ? Les images sont trop dures à encaisser quand il a toujours été doux avec moi, malgré les secrets, malgré les non-dits. Les souvenirs de cette journée d’août n’ont pas disparu. Non loin de là, parce que cette journée a fait que je me suis vue avec lui, que j’ai cru apercevoir un début de relation qui aurait pu être sérieuse. Ce n’était qu’illusion là aussi…

Une déception immense qui me fait être virulente dans mes paroles. Je m’adresse à chacun d’entre eux. Et sur ce navire qui est entrain de tanguer, le premier qui le quitte est évidemment le plus lâche à mes yeux : Alec. Il fuit au lieu d’essayer de me retenir. Il fuit au lieu de se défendre, même si ses mots n’auront aucune importance ce soir. En revanche, en quittant le navire, il me blesse encore plus. Parce que j’ai l’impression de retrouver cette indifférence qui m’a tant blessé la première fois. La plaie se creuse encore plus alors que je le regarde s’éloigner inéluctablement. Il ne se retourne pas, il n’a aucun regard ou geste pour moi. Il claque la porte de l’arrière du restaurant. Mes yeux s’humidifient un peu plus, une larme roulant sur ma joue parce que je sais qu’à ce moment-là, je l’ai perdu pour de bon…

Geo et moi nous retrouvons seul. Lui non plus ne réagit plus, ne dit plus rien. Pourtant, il est encore là, au milieu de cette allée. Cette distance entre nous est un crève-cœur. Il représentait beaucoup pour moi et voilà que je lui dis que je ne veux plus jamais le revoir. Lui qui s’est attiré les foudres de mon père du fait du lien qu’on a entretenue pendant cinq ans sans rien lui dire. Tout ça pour quoi finalement ? Pour rien. Il semble tenter un geste à mon égard mais se ravisse aussitôt. Il sait que ça ne servirait à rien, que ça n’arrangera pas les choses. Il ose enfin relever le regard vers moi. Nous nous regardons une fraction de secondes, j’aperçois ses yeux aussi humidifiés que les miens. C’est trop…

Je suis la deuxième à quitter ce navire ce soir. Cela me coûte parce que je laisse derrière moi deux personnes qui avaient une place particulière dans mon cœur… Mais je dois m’éloigner. Indéfiniment. Je passe à côté de Geo, le repoussant de l’épaule sans m’arrêter, sans rien lui dire. Parce que, de toute manière, il n’y aura plus jamais de mots échangés entre nous désormais.

THE END.

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