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 (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney?

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Message(#) Sujet: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyVen 25 Déc 2020 - 6:33




ADRIEL+ERIN
☆ ★ ☆
C’est mon deuxième Noël depuis que je suis revenu à Brisbane et, pourtant, j’ai l’impression que c’est le premier. L’an passé, je venais tout juste de me poser dans mon studio et, entre les quelques boîtes à défaire et les retrouvailles avec mes proches, je n’ai pas eu le temps de vraiment savourer le temps des fêtes. Vous savez, la course aux cadeaux, les repas composés majoritairement de pâtisseries aux épices, la décoration des sapins de Noël, entendre les chansons de Noël à la radio et dans les magasins jusqu’à temps qu’on ne soit plus capables, tout ça quoi. Mon sapin est fait depuis un bon moment déjà et Peter Quill Manders en est obsédé. Au début, il a bien tenté d’y grimper, mais tant qu’à être en hauteur, il préfère la mezzanine. Depuis, c’est juste l’endroit pour lui sous lequel faire ses siestes, sous les branches artificielles et les lumières colorées. Erin m’a offert une bougie au pain d’épice en me disant que c’était pour mieux me mettre dans l’ambiance. Je lui ai dit que vu qu’elle allait me teaser avec l’odeur de délicieux biscuits comme ça, qu’elle allait certainement être obligée de m’en faire. Ou qu’on pourrait en faire ensemble, comme elle souhaite. Aujourd’hui, c’est la veille de Noël, le dernier moment d’acheter nos cadeaux avant de rentrer bien au chaud pour (dans certaines familles, du moins) célébrer. Mes parents font leur souper de Noël demain et m’ont obligé à y aller sans même avoir à me le dire tout haut, en glissant un petit commentaire du genre qu’ils me laissent rester dans le studio qu’ils me louent (moins cher) mais qu’ils, au bout du compte, ont payé. Je ne doute pas de leur amour pour moi, mais je commence à être un peu lasse de leur chantage… financier. Je me demande parfois s’ils ont peut-être peur que je m’éloigne d’eux s’ils ne me paient pas des trucs et tout, que c’est leur moyen de me garder près d’eux, et je… ne peux pas leur en vouloir pour ça, même si ce n’est pas du tout le cas. M’enfin, je suis toujours content de les voir, même s’il faut avouer que, disons, je suis bien content de ne plus habiter avec eux, autant que je les aime. Vivre sous leur toit avec toutes leurs règles pouvait être un peu étouffant.

J’arrête ma voiture lorsque j’arrive devant le bloc de l’appartement des Sanders et j’envoie un sms à Erin pour lui dire que je suis arrivé. Je préfère qu’elle me rejoigne dans ma voiture, je sais qu’Ava n’est pas là de toute manière, mais je ne sais pas pour Elias et bon, il ne m’aime pas particulièrement et je ne l’ai pas revu depuis que je l’ai croisé sur la plage alors que j’étais… nu. Ben en string léopard par la suite. Pas que c’est mieux non plus. Je veux juste nous éviter un moment gênant à tous les deux si jamais il est là. En attendant ma meilleure amie, je mets une playlist de Disney, car je sais que ça lui fera plaisir. Et bien entendu, c’est impossible de ne pas chanter sur une playlist de Disney, alors je me laisse aller à fond et, lorsqu’Erin entre dans ma voiture du côté passager et s’installe, ce n’est pas pour autant que je m’arrête. Je la fixe, un grand sourire sur les lèvres, alors que je chante à tue-tête: « JE SUIS TON MEILLEUR AMIIIIII ». La chanson se termine peu après, j’en profite pour diminuer le volume alors que He Mele No Lilo commence. « Salut », je dis, les yeux pétillants, en me penchant pour serrer ma chère amie dans mes bras. « Bienvenue sur mon tapis volant! Tu vas bien? Tu vois, t’as jamais eu un ami comme moi, c’est Will Smith qui le dit », je déclare en me retournant vers le volant. Je positionne le stick sur drive, pèse sur la pédale et fais mes angles morts avant de m’engager sur la route. Je monte le volume juste à temps pour chanter « É a mame a kikiki a mamuuuu » (ce ne sont pas les bonnes paroles, je le sais), baisse de nouveau le volume pour que ça ne gêne pas la conversation entre Riri et moi. « C’était ma chanson thème à Hawaï », je lui explique dans un haussement d’épaules. Erin parle peu durant le trajet, mais je mets ça sur le compte qu’elle veut entendre la playlist de Disney. Nous arrivons enfin au marché de Noël, je tarde à trouver un stationnement parce qu’il est absolument plein. Il fait encore clair, mais reste qu’il y a une sorte de luminosité festive propre au marché qui me fait chaud au coeur. Ça fait longtemps que je n’ai pas fait de tour ici et je suis bien content d’être en compagnie de ma meilleure amie. La journée est belle, il fait chaud, il n’y a pas un seul nuage dans le ciel. Une fois sortis de la voiture, je prends la main d’Erin et l’entraîne rapidement vers les petits stands, j’ai vraiment hâte de voir ce qu’ils nous réservent. L’excitation s’empare de moi, mon appareil est bien rangé dans mon petit sac en bandoulière sur mon épaule, mais je n’ai même pas envie de le sortir pour le moment parce que je suis trop occupé à savourer avec les yeux. Je nous arrête devant le premier stand, qui sert des petits trucs réconfortants à manger et à boire et je nous prends deux chocolats chauds. La chaleur australienne nous pèse un peu sur les épaules, mais c’est impossible de ne pas prendre de chocolat chaud dans le temps des fêtes, au marché de Noël de Brisbane. Cet endroit fait partie de mes meilleurs souvenirs de mon enfance, quand mes parents emmenaient mes frères, ma soeur et moi. Cette nouvelle édition de je m’en vais au marché de Noël est sponsorisée par Erin et Adriel et sera certainement une jolie addition à ma collection de beaux souvenirs. Je tends son chocolat à la blonde et j’ai un drôle de feeling, ma petite Erin semble un peu distraite, moins… énergique. Je fronce les sourcils et penche légèrement la tête pour l’observer. « Qu’est-ce qu’il y a, Riri? » je demande directement, parce que je n’ai pas l’habitude de passer quatre chemins.  
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Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptySam 26 Déc 2020 - 12:37





« Et si on était dans un film Disney? »


C'est bientôt Noël. Tout le monde s'agite à faire des cadeaux. Erin a déjà tout acheté enfin... Presque. Pour lui c'était différent. Elle n'allait pas lui offrir une boite chocolat ou une connerie qui finira dans le fond d'un tiroir. Erin est même persuader qu'il ne fête pas Noël. Pourtant elle veut trouver un moyen de lui souhaiter. Sanders n'a ni adresse, ni numéro téléphone. Pourtant ça ne la décourage pas. Quand on veut, on peut. C'est ce que son connard de père lui disait. Il n'avait peut-être pas tort sur tous les points. Erin est une acharnée. Elle trouvera, c'est sûr. Assise sur le canapé du salon, elle zappe les chaînes. Elle tombe sur un film de Noël. En ce moment y a que ça qui passe. Alors qu'elle s'apprête à zapper, un sourire trône sur ses lèvres en voyant un couple patiner sur la glace. Tout de suite ça la plonge quelques jours en arrière, avec lui... Elias s’assoit comme une masse à côté d'elle et il lui pique la télécommande. Elle râle Sanders. Encore plus quand il change de chaîne. De suite, elle lui tape l'épaule en ronchonnant « T'es chiant ! Tu le sais ça ? » Elle lui tire la langue ouvertement. Son portable se met à vibrer dans sa poche. C'est Addie qui lui signal qui l'attend en bas. Elle se lève et siffle son chien. Burton arrive aussitôt en trottinant. Machinalement elle lui fait une caresse sur la tête et lui fixe sa laisse à son collier. « Je prends Burt' avec moi. A tout à l'heure. » Elle fait un bisou rapide sur la joue de son frère. - Faudrait pas qu'il s'enflamme -. Puis elle attrape son sac à main et sort de l'appartement avec le Berger Allemand. Ça fait tout juste un mois que ce chien est entré dans sa vie. Mais c'est comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Erin s'en est occupée au refuge et de fil en aiguille ils sont devenu très complice. Ava lui a fait la belle surprise d'aller le chercher au refuge avec elle. Aujourd'hui Burton est comme son ombre. Il la suit partout. Dés qu'elle le peut, la blonde l'amène avec elle. En plus ça sera l'occasion de le présenter à Addie. Le plus marrant c'est quand il va faire la connaissance de Peter Quill. Ça risque de voler dans l'appartement de Mayers …

« Doucement, Burt » Le chien tire sur sa laisse en dirigeant vers la sortie. Ce n'est pas avec ses cinquante-cinq kilos tout mouillés qu'elle va tenir la bête. D'ici, elle entend déjà son ami chanter à tue-tête et ça l'amuse Erin. Il ne l'entend même pas arriver avec tout ce vacarme. Elle ouvre la porte arrière pour que son chien grimpe sur la banquette arrière, puis elle prend place sur le siège passager. « JE SUIS TON MEILLEUR AMIIIIII ». Sanders recule son visage en riant. « Bonjour mon meilleur ami » Dit-elle le regard pétillant avant de lui faire un bisou furtif sur la joue. Le retour d'Adriel à Brisbane est un véritable soulagement pour Erin. Sa présence la rassure. Elle avait besoin de lui dans son quotidien. « Salut », Elle a le droit à une étreinte chaleureuse. Et elle n'hésite pas à enrouler ses bras autour de son coup pour venir lui faire un câlin. « Bienvenue sur mon tapis volant! Tu vas bien? Tu vois, t’as jamais eu un ami comme moi, c’est Will Smith qui le dit » Erin se détache en lâchant un rire. La modestie avec Addie, ça n'existe pas. < Et tu pense que tu peux m'amener dans un rêve tout bleu Ali ababoua ? > Ce qui l'amuse encore plus c'est de voir qu'il n'a pas encore capté la présence de son chien sur la banquette arrière. « Addie … j'ai un truc à te dire ... » Mais il ne l'écoute pas. Nan, il chante une chanson tahitienne. - D'où il parle le tahitien lui ? - Elle arque un sourcil en le fixant avec ses yeux verts. Adriel se retourne pour faire sa marche arrière. 4....3 … 2.... « Addie, Burton...Burton... Addie. Je présente mon deuxième meilleur ami ! » Elle glousse tout en caressant l'encolure de son chien affectueusement « Il est arrivé dans la famille y a pas longtemps. C'est une boule d'amour tu verras » Elle ne lui demande pas vraiment si ça le dérange d'avoir un mastodonte de quarante kilos sur sa banquette arrière. En fait, il a pas le choix. C'est elle et le chien ou rien. Durant le trajet les musiques continuent de défiler. Du Disney et encore du Disney. Jusqu'à cette chanson … Erin ne résiste pas. C'est trop de souvenirs. « Je sens déjà mes mains trembler. Mais je n'ai pas peur. Tout semble familier. Comme un chant, un poème appris par cœur (…) » Tout un tas de frissons vient la parcourir. Irrémédiablement elle repense à son spectacle sur la glace. A lui … A cette danse et ce premier baiser … Puis tous les autres qui ont suivit. « Je te cherche, la promesse est si belle. Je te cherche, moi l'oiseau sans ailes. C'est la réponse que tu attendais, que j'espérais, Oh, je te cherche .. » Sa main vient se saisir de son médaillon alors qu'elle fixe la route sans vraiment la regarder. - Bordel Erin qu'est-ce qui t'arrive – Elle reste silencieuse tout le reste du trajet sans jamais quitter son médaillon des mains.

Ils arrivent sur la grande place. Les musiques de Noël résonnent de partout. Sanders sort de la voiture. Elle récupère aussitôt son chien à l'arrière. Avec un tel cabot c'est certain que personne n'osera l'embêter. Et Burton est du genre protecteur. Il n'est pas rare qu'il grogne quand on s'approche trop de sa petite-maîtresse. Les deux amis s'aventurent sur le marché artisanal. Les bonnes odeurs de boissons chaudes et de pain d’épice viennent embaumer ses narines Burton s'en lèche les babines. Adriel lui tend un chocolat chaud. Malgré les températures estivales, Erin a toujours su apprécier cette boisson. Elle se saisit du gobelet et souffle dessus tout en souriant à son meilleur ami. « Merci » Mais c'est son sourire de façade. Celui qui veut dire 'tout va bien t'inquiète.' Sauf que là, la demoiselle est un peu tourmenter en ce moment. Un sentiment étrange qu'elle ne connaît pas est en train de l'envahir doucement. « Qu’est-ce qu’il y a, Riri? » Sauf qu'avec Adriel, ça ne fonctionne pas. Il la connaît par cœur. Sanders ne peut rien lui cacher, pas à lui. Elle tente de se cacher derrière son gobelet en buvant son chocolat chaud. Mais il la fixe en attendant sa réponse. La voilà bien … « Ho... hm... ça va. T'es là, alors ça va » Elle tente de changer la tendance. Nerveusement elle replace ses cheveux derrière l'oreille en regardant les stands qui les entourent. « Ho regarde c'est trop mignon. Pete serait trop mignon avec ça. »Elle attrape le déguisement avec un large sourire tout en l'agitant sous les yeux de son ami. Elle espère que cette feinte va fonctionner. Cette histoire avec Nel, Erin n'a pas vraiment envie de l'ébruiter. Elle a surtout peur que les gens ne la comprennent pas, car même elle est un peu perdue dans tout ça …
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Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyMar 29 Déc 2020 - 0:09




ADRIEL+@Erin Sanders
☆ ★ ☆
Erin arrive pile quand c’est la bonne phrase qui passe de la chanson dans Aladdin. Elle rit et elle me salue comme son meilleur ami. Je souris en grand alors qu’elle me fait un bisou sur la joue et je l’attrape dans mes bras pour la serrer en la saluant officiellement. Elle a laissé quelque chose sur la banquette arrière, ça doit être son sac ou quelque chose du genre, mais j’étais trop à fond dans la chanson pour y penser plus que ça. Je lui souhaite la bienvenue sur mon tapis volant en lui assurant que Wil Smith parle pour moi, ce qui la fait rire de nouveau. « Et tu pense que tu peux m'amener dans un rêve tout bleu Ali ababoua ? » C’est à mon tour de rire. « Je peux te faire voir le monde si tu veux, mais va me falloir plus de précisions de ce rêve Riri… », je réponds avec un sourire en coin. Elle me dit quelque chose juste quand je remonte le volume pour chanter la chanson de Lilo et Stitch et, lorsque je diminue de nouveau le volume, je me tourne vers elle et la voit m’observer, un sourcil levé. « Qu’est-ce que t’as dit? » Je me prépare à reculer la voiture et me retourne pour m’assurer que je ne fasse pas d’accident et je me… fige. Fronce les sourcils. Il y a un chien dans ma voiture. Un gros chien. Mon regard fait de multiples aller-retours entre la bête et mon amie. J’ai tous les points d’interrogation du monde dans les yeux. « Addie, Burton...Burton... Addie. Je présente mon deuxième meilleur ami ! » Mon pied demeure fermement sur la pédale de frein, le temps que je réalise qu’il y a un chien sur ma banquette arrière. Le chien d’Erin. « Depuis quand t’as un chien? » Elle me répond qu’il est arrivé dans la famille il n’y a pas si longtemps. Je plisse les yeux. « Je croyais que c’était juste moi, ton meilleur ami », je marmonne pour l’embêter un peu, mais un sourire vient finalement prendre place sur mes lèvres parce que je plaisante, bien évidemment. Bon, un peu. « Pourquoi t’as un chien? Je croyais que ton frère ne voulait pas… » Je tends la main vers Burton, comme s’il allait me donner la patte en retour. Ce qu’il fait, à ma grande surprise - ce n’est clairement pas Peter qui ferait ça. Mais je n’ai jamais eu de chien, alors je ne sais pas, vraiment. « Enchanté, Burton », je lui dis en lui secouant doucement la patte, avant de la lâcher et de me retourner vers Erin, toujours sous le choc non seulement qu’elle ait un chien et qu’elle ne me l’ait pas dit avant aujourd’hui, mais aussi qu’elle ait réussi à le glisser sur la banquette arrière sans que je m’en rende compte. Nous sommes en route vers le marché de Noël et quelques chansons de Disney passent, jusqu’à celle que je reconnais comme étant une du deuxième film de Frozen - bien sûr, Erin m’a forcé à le regarder, mais c’était quand même bien, je dois l’avouer. Immédiatement, elle se met à chanter et je demeure silencieux, voulant l’écouter à 100% sans l’interrompre. C’est toujours un réel plaisir de l’entendre chanter. Je lui jette des petits coups d’oeil une fois de temps en temps tout en faisant mon possible pour regarder la route. Quelque chose me semble différent de quand elle chante d’ordinaire; d’habitude, elle est toute enjouée, elle agite les bras au rythme des notes, elle sourit, et si elle est debout, c’est tout son corps qui y prend part. Mais là, elle se contente de regarder la route et joue avec son médaillon, geste que je reconnais comme étant signe que quelque chose ne va pas tout à fait. Je demeure silencieux le reste du trajet, même quand la chanson se termine, ma meilleure amie semble dans sa tête et j’essaie de trouver une raison à son drôle de mood. Ça me fait penser qu’elle ne m’a pas répondu lorsque je lui ai demandé si ça allait. Hum.

L’excitation d’être au marché de Noël de Brisbane l’emporte sur moi dès que nous arrivons et nous sortons de la voiture sans plus attendre. Erin récupère son chien et j’en profite pour lui caresser la tête. Il est sérieusement trop mignon. Bien vite, je les entraîne vers les petits stands et m’arrête au premier pour nous prendre deux chocolats chauds; c’est la tradition ici, on ne peut pas passer à côté. Elle me remercie, mais son sourire n’est pas celui de l’Erin pleine d’énergie que je connais. C’est le sourire qu’elle utilise pour faire croire que tout va bien alors qu’à l’intérieur, ça ne va pas. Je prends une gorgée de mon chocolat chaud le temps de réfléchir un peu, et je me brûle la langue, ce qui me fait grimacer. Je lui demande finalement directement ce qui ne va pas et elle met un temps à répondre, je la vois tenter de se cacher derrière son gobelet, comme si elle pouvait cacher ses expressions faciales qui révèleraient en effet qu’il y a quelque chose qui ne va pas. « Ho... hm... ça va. T'es là, alors ça va », qu’elle répond. Je soupire avant de rouler des yeux. Cette fameuse phrase, t’es là alors ça va, ce n’est pas la première fois que je l’entends. Et normalement, j’aurais sans doute répondu un truc genre je le sais que ma présence est géniale à ce point, mais je n’en ai même pas le coeur. Elle replace une mèche derrière ses oreilles et elle me semble nerveuse, c’est bien là une évidence que j’ai raison. Immédiatement, elle tente de changer de sujet en me disant que Peter serait mignon avec ça - elle agite un minuscule déguisement de Noël et j’ai du mal à résister à ne pas rire en le voyant, c’est vrai que c’est trop mignon. Mais c’est qu’Erin tente de changer de sujet et, ce n’est pas que je veux lui imposer de me raconter, mais je veux être là pour elle, si seulement elle m’en donne la chance. Je me tourne vers le caissier du petit stand et lui tend un billet pour acheter le costume - non mais, toutes les photos de Peter que je vais pouvoir faire dans un tel ensemble, faudrait pas que je manque ça - et, de ma main libre, je passe mon bras autour de celui d’Erin pour l’entraîner sur un banc un peu plus loin. Je m’y assois et tapote la place à mon côté pour l’inviter à s’assoir, elle aussi. « Non, ça ne va pas, Riri », je constate en fixant mon regard dans le sien, tout d’un coup bien sérieux. « Tu peux tout me dire, tu le sais, hein? » J’étends mes deux bras sur le dossier du banc, dont un qui vient se poser derrière la tête d’Erin. « J’ai toute la journée hein, je peux attendre que tu me dises ce qui ne va pas aussi longtemps qu’il le faudra », je fais, malicieux. Je soupire exagérément. « Burton va trouver le temps long, le pauvre », je dis en croisant les doigts mentalement pour qu’Erin ne s’en aille pas, tout simplement. Parce que bon, reste que c’est elle qui tient la laisse. Erin a tendance à garder ses sentiments négatifs pour elle et je sais qu’ils lui pèsent sur les épaules. J’aimerais pouvoir l’alléger un peu. J’ai soudain l’impression que ça a un lien avec un gars qu’elle aurait rencontré sur Tinder, mais je ne dis rien parce que j’ai peur qu’elle ne veuille rien me dire si je passe un commentaire de ce genre. Je fronce les sourcils, tout d’un coup persuadé que c’est ça. Est-elle tombée sur un drôle de gars et ça s’est mal passé? Je pourrais lui dire tu vois, j’avais raison, pour Tinder, elle sait très bien que je ne peux faire autrement que de m’inquiéter qu’elle s’inscrive sur une telle application, elle pourrait tomber sur le pire des cons et… m’enfin. 
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Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyJeu 31 Déc 2020 - 16:00





« Et si on était dans un film Disney? »


Adriel est tellement à fond dans sa chanson qu'il ne remarque même pas qu'un chien grimpe sur sa banquette arrière. Erin rit en silence. Il avait le don de la faire sourire. Sa bonne humeur est toujours contagieuse. C'est difficile de ne pas rayonner avec lui. Ils se ressemblent beaucoup sur ce point. Il prétend pourvoir l'amener où bon lui semble sur son tapis volant imaginaire. La blondinette lui dit alors sournoisement de l'amener dans un rêve bleu comme l'aurait fait Aladdin avec Jasmine. « Je peux te faire voir le monde si tu veux, mais va me falloir plus de précisions de ce rêve Riri… » Erin le fixe droit dans les yeux en souriant. Elle adorait la complicité qu'il y avait entre eux. Avec lui elle se sentait légère et sans artifices. Addie la connaissait mieux que personne. C'est avec lui qu'elle se confiait le plus. Même son propre frère ignorait certains de ses secrets, pour ne pas dire tous. « J'aimerai un endroit magique, au milieu de nul part. Avec une vue imprenable. Et … des chevaux ! Pleins de chevaux ! Je grimperais sur l'un d'entre eux en écartant grand les bras pour avoir la sensation de voler avec lui » Elle ferme les yeux en s'imaginant la scène cheveux au vent. Sanders adore les chevaux. Elle a une profonde admiration pour eux. Elle aimerait beaucoup apprendre à monter. Mais financièrement, c'est compliqué … Du coup, elle laisse toujours cette idée dans un coin de sa tête comme un doux rêve. Voilà que son meilleur ami chante le tahitien. Il le chante même très bien. Ce n'est pas pour rien qu'ils formaient un merveilleux duo tous les deux. Erin tente de lui dire pour son chien mais pour ça faudrait qu'il baisse le son de son autoradio. « Qu’est-ce que t’as dit? » En plus de ça il est sourd comme un pot ! Mais avant qu'elle ne puisse dire quoi soit de plus, Adriel se retourne et constate par lui-même. Son regard n'arrête pas de jongler entre le Berger Allemand et sa passagère. Erin ne peut s'empêcher de glousser avant de faire les présentations. « Depuis quand t’as un chien? » Elle hausse les épaules en souriant. « Depuis que Ava a eu la bonne idée de craquer pour un chien plutôt qu'une paire de chaussures. C'est-à-dire environ un mois. J'ai eu le malheur de lui parler de Burton qui était malheureux au refuge. Du coup on a été le chercher » Et là voilà aujourd'hui propriétaire d'un adorable compagnon à poils. « Je croyais que c’était juste moi, ton meilleur ami » Erin lève les yeux au ciel en souriant. Monsieur fait son jaloux, c'est trop mignon. « Tu seras toujours le number one Mayers. Tu le sais ça » Elle vient lui faire un bisou sur la joue pour confirmer ses dires. La relation qu'ils ont tous les deux est vitale à ses yeux. Elle est d'ailleurs soulagé de le revoir à Brisbane. Secrètement, Erin souhaite qu'il reste. Mais elle ne le privera jamais de vivre sa passion, même si ça lui fait toujours mal de le voir s'éloigner … « Pourquoi t’as un chien? Je croyais que ton frère ne voulait pas… » Et il n'en voulait toujours pas. Même si Elias est trop fière pour dire qu'il adore Burton. Elle le voit faire des caresses en douce sous la table, elle n'est pas dupe. C'est juste qu'il ne se voyait pas assumer un chien à la colocation. « On ne lui a pas demandé son avis. Et puis c'est mon chien pas le sien. S'il n'est pas content c'est pareil. » Au pire elle viendra squatter avec chez Adriel. « Je suis sûr qu'avec Peter Quill Manders ça va être du tonnerre » Ou pas … La dernière fois que Burt' à croiser un chat, il lui a couru après comme dératé. Mais ça elle se garde de le dire. Le brun vient tendre la main vers son chien. Sans hésitation le Berger lui donne la patte. Il était bien éduqué à ce niveau-là. Assit, debout, couché, il savait même faire le mort. « Enchanté, Burton » Erin se met à rire en le voyant saluer son chien comme un être humain. Ils prennent enfin la route avec le marché de Noël. Durant la trajet, Sanders se perd un peu dans ses pensées. Encore plus quand elle entend la fameuse chanson qu'elle a chanté au spectacle de Noël à la patinoire. C'est ce soir là où elle a échangé son premier baiser avec Nel. Une expérience unique qu'elle n'est pas prête d'oublier. Sa main vient se saisir du petit médaillon qui ne la quitte jamais. C'est d'ailleurs grâce à lui qu'elle l'avait retrouvé. Le revoir ... , récupérer son bijou ..., ce baiser … Ça faisait beaucoup pour une seule et même soirée. La petite Sanders était un peu perdu avec tout ça.

Adriel gare sa voiture à proximité du village de Noël éphémère. Des chalets en bois à perte de vue, abritant tout un tas d’artisans Erin sentait sa fière acheteuse grimper en flèche. Son ami lui offre un chocolat chaud pour démarrer les hostilités en forme. Alors qu'elle souffle sur son lait chaud, elle remarque le regard insistant de celui-ci. Tout de suite elle devine qu'il c'est rendu compte de son «mal être ». Elle tente une feinte en lui disant que tout va bien. Elle fait même mine de s’intéresser à un costume ridicule pour son chat. Il cède même à l'acheter. Pauvre Peter … Erin pense avoir noyé le poisson avec tout ça. Sauf que Adriel est loin d'être idiot. Il l'amène à l'écart sur un banc et elle comprend vite qu'elle va devoir lui parler. Il lui fait signe de s'asseoir. « Non, ça ne va pas, Riri » Erin se pince les lèvres en le fixant. Elle aurait aimé éviter le sujet et continuer les achats de Noël comme si tout était normal... « Tu peux tout me dire, tu le sais, hein? » Hoo oui elle le sait que trop bien. Mais là … c'est différent. Parce que même elle, elle ne sait pas trop où ça l'amène tout ça. Erin s’assoit près de lui et vient caler sa tête contre lui. « Je sais Addie. Mais là c'est différent ... » Finit-elle par dire en soupirant. « J’ai toute la journée hein, je peux attendre que tu me dises ce qui ne va pas aussi longtemps qu’il le faudra » Il semblait déterminer à lui faire cracher le morceau. Et le mot est faible … Quand Mayers a décidé quelque chose ce n'est pas autrement. Elle n'est pas beaucoup mieux dans son genre. Mais là, Erin n'avait pas envie de lutter. « Burton va trouver le temps long, le pauvre » Elle lâche un petit rire malgré elle. Mais son visage reprend vite une mine plus 'sérieuse'. Son fidèle compagnon vient poser sa grosse tête sur sa cuisse en la regardant. Les animaux ressentent tout c'est dingue.  Erin glisse sa main dans son poil en prenant une grande inspiration. « J'ai rencontré quelqu'un. MAIS ce n'est pas ce que tu crois » se justifie telle aussitôt en insistant sur le MAIS. Car pour Sanders il était hors de question de parler de sentiment ou du mot interdit qu'on appelle « l'amour ». Madame ne voulait pas tomber amoureuse depuis x années. Adriel le sait très bien. « En fait, je suis monté sur sa moto parce que je voulais fuir un rendez-vous Tinder à la con. Le mec à commencer à me courser avec ses potes et je suis monté sur sa moto … C'est là que tout à commencé... » Elle revoit la scène dans sa tête. Nel qui lui dit de dégager. Elle qui s'accroche à lui. Le casque vissé sur sa tête et les vla partie pour une virée.  « Je l'ai traîné à la fête foraine, on a passé la nuit là bas. Et puis on s'est revu. Et … On c'est embrassé. Et … bref. Je n'arrête pas de penser à lui et ça me perturbe. » Elle lève les yeux sur lui, inquiète. Puis elle enroule son bras autour de lui pour enfouir sa tête contre son torse. « J'ai peur Addie. » Peur de tomber amoureuse. Peur de s'attacher. Peur d'être abandonnée. Peur de se faire des films alors que lui ne ressent peut-être rien pour elle …
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Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyLun 4 Jan 2021 - 0:11




ADRIEL+@Erin Sanders
☆ ★ ☆
Si j’avais réellement un tapis volant, j’amènerais ma meilleure amie littéralement partout dans le monde, nous pourrions faire le tour de la planète en peu de temps, ça serait trop cool. En même pas l’espace d’une journée, peut-être, je pourrais lui pointer tous les beaux endroits que j’ai vus et que j’aimerais qu’elle voit aussi. Elle me demande de l’amener dans un rêve bleu et je lui réponds qu’il va me falloir plus de précisions de ce rêve. Elle me fixe droit dans les yeux, un grand sourire sur ses lèvres, ce qui ne peut qu’être contagieux. Être avec Erin est familier, naturel, je peux me détendre à cent pour cent et juste être moi-même, dire un peu n’importe quoi si l’envie me prend. Le fun est toujours au rendez-vous. Elle entreprend de me décrire ce rêve, un endroit magique avec une belle vue et, bien entendu, des chevaux. J’aurais dû m’en douter, ma meilleure amie a un amour inconditionnel pour les animaux, mais les chevaux ont leur place toute spéciale dans son coeur. Ce qui ne tarde pas de me rappeler son cadeau pour son anniversaire, que je compte lui offrir en même temps que son cadeau de Noël. « Je note, je note! » je dis dans un grand sourire. « Ma voiture est un tapis volant plutôt limité pour les endroits, mais t’inquiète, je trouverai bien un solution. » Tout pour elle — même si j’ai déjà un plan en tête.

Je n’entends pas ce qu’Erin me dit, car je suis occupé à chanter avec la chanson, mais je lui demande de répéter et j’en profite pour me retourner afin de faire marche arrière avec ma voiture. Et c’est là que je vois le chien, un Berger suédois… allemand, en tout cas, européen, là. Elle me le présente comme étant Burton et je les observe tous les deux, abasourdi. Comment a-t-elle réussi à faire entrer un chien dans ma voiture sans que je ne m’en rende compte? Lorsque je lui demande depuis quand elle a un chien, je ris lorsqu’elle dit qu’Ava a craqué sur un chien plutôt qu’une paire de chaussures. Elle en a une tonne de paires, c’est fou, j’ai l’impression d’en voir une nouvelle sur elle à chaque fois que je la vois. Ça fait donc un mois environ qu’ils ont le chien, et elles ne m’ont rien dit? J’affiche une moue et plisse les yeux. « Et aucune de vous deux ne me l’a dit parce que…? » Bon, on a été plutôt occupés dans le dernier mois et on n’a pas tant eu le temps de se voir, mais quand même. Connaissant Riri, elle a sûrement posté une photo de lui sur Instagram, mais l’algorithme étant… l’algorithme, Instagram ne me l’a sûrement pas montré. Foutu Insta. M’enfin. Mais mon regard s’attendrit lorsqu’elle dit qu’il était malheureux au refuge et qu’elles n’ont donc pas pu le laisser là. Je fais mon drama king en lui disant que je croyais que c’était juste moi, son meilleur ami; Erin lève les yeux au ciel et me répond que je serai toujours le number one. Je souris, satisfait, papillonnant des cils pour faire plus d’effet. « Et toi la mienne, bien sûr », je dis alors qu’elle me donne un bisou sur la joue. C’est un fait, je suis vraiment chanceux de l’avoir dans ma vie, elle. Ça fait vraiment du bien de pouvoir la voir en personne autant que je le veux, qu’on soit constamment dans la même ville — parce que bon, les appels visio, c’est pas pareil, et je n’avais pas toujours le wifi. Elle fait partie des quelques raisons qui me confirment que j’ai bien fait de m’installer de manière plus permanente à Brisbane, même si voyager me manque quand même. Mais c’est en grosse partie grâce à elle que je me sens chez moi, ici. Je la questionne davantage sur son chien, genre pourquoi elle en a un par exemple. Il me semblait qu’Elias n’était pas très chaud à cette idée, aux dernières nouvelles. Sa cousine et sa soeur ont-elles réussi à le convaincre? J’écarquille les yeux lorsqu’Erin me répond qu’elles ne lui ont pas demandé son avis. J’éclate de rire. « Vous avez bien fait, et puis la majorité l’a emportée… c’est la démocratie, hein » , je réponds — n’importe quoi, mais bon, il ne peut pas dire grand chose leur frère, vu qu’elles sont deux à avoir donné leur accord. S’il n’est pas content, il n’a qu’à changer d’appartement, ahah. Erin ajoute qu’avec Peter Quill Manders, ça va être du tonnerre. Je lève un sourcil, un sourire en coin. « Ils auront pas le choix de bien s’entendre », je commente, tout en ne sachant pas du tout comment mon chat réagirait avec un chien, ou l’inverse. « On testera… en douceur », j’ajoute en hochant la tête. J’ai du mal à cacher ma surprise lorsque je tends la main et que Burton me tend sa petite patte. Ce n’est clairement pas Peter qui ferait ça, je suis impressionné. Ça fait rire Erin que je secoue la patte de son chien, mais je dois avouer que je ne sais pas comment m’y prendre, vraiment. Je me tourne de nouveau vers le volant et nous prenons la route.

Nous arrivons au marché de Noël et je réfléchis sur le mood d’Erin, me demandant à quoi elle peut bien penser, n’osant pas trop entrer dans sa bulle sur le moment. Mais lorsque nous sortons de la voiture, mon excitation d’être au marché de Noël prend le dessus et je les entraîne, Burton et elle, vers le premier stand, pour lui payer un chocolat chaud. Je tente d’en savoir un peu sur pourquoi elle semble un peu… distante, dans ses pensées, et elle, elle tente de me distraire avec un costume pour Peter que je finis par acheter, ne pouvant pas résister, mais aussi pour mettre cette distraction de côté le temps que je lui pose plus de questions. Je la connais par coeur, je sais qu’il y a quelque chose qui hante ses pensées et je ne peux tout simplement pas faire comme si je ne le voyais pas. J’espère qu’en se confiant à moi, qu’elle se sentira un peu mieux au moins, que ça la libérera d’un poids qui lui pèse clairement. Elle se pince les lèvres lorsque j’insiste sur le fait que non, ça ne va pas, et je lui assure qu’elle peut tout me dire. Mais ça, elle le sait, il n’y a jamais eu de sujet tabou entre nous. Erin finit par s’assoir et cale sa tête sur mon épaule. Ma tête vient s’appuyer automatiquement contre la sienne un instant, et je l’entends me dire qu’elle le sait, mais que là c’est différent. Elle ne peut pas me voir, mais je fronce les sourcils. Pourquoi serait-ce différent? Je ne vois pas de quel sujet elle a l’impression qu’elle ne pourrait pas me parler. J’insiste un peu plus, je lui assure que j’ai toute la journée et que je peux attendre aussi longtemps qu’il le faudra. Et je suis totalement sérieux, je peux me montrer plutôt patient quand je veux — notez le quand je veux. Je fais un peu de chantage en impliquant Burton dans tout ça, ce qui a au moins le don de faire rire ma meilleure amie. Mais son sourire finit tôt par s’effacer, son chien semble s’en rendre compte car il vient poser sa tête sur sa cuisse. Aussi, pas tout à fait quelque chose que mon chat ferait, il vient vraiment me coller quand lui, ça lui tente. Je garde mes yeux sur Erin alors qu’elle commence par me dire qu’elle a rencontré quelqu’un, avant de s’empresser d’ajouter que ce n’est pas ce que je crois. « Okay… » Je plisse les yeux, attendant la suite. Ce que je crois… je sais très bien que Erin a tendance à se bloquer elle-même quand vient le temps de l’amour, je sais que ça a un lien avec son père. Elle met des freins juste avant que ça n’aille plus loin, en général. Mais pourquoi ça la met dans un tel état, alors? Elle doit vraiment bien apprécier ce type… Je l’écoute me raconter pourquoi elle est montée sur la moto d’un inconnu pour fuir un rendez-vous Tinder. Je lui fais les gros yeux, c’est bien plus que je te l’avais dit de faire attention avec cette application qui veut sortir, maintenant. Je l’ai moi-même essayée et j’ai moi-même tendance à faire des trucs sans trop réfléchir, mais qu’Erin en fasse, je regarde ça d’un autre oeil. Je suis tellement sous le choc que, sur le coup, je n’arrive pas à répondre. Erin poursuit son récit en mentionnant la fête foraine et qu’ils se sont revus, puis embrassés… Elle dit qu’elle n’arrête pas de penser à lui et elle vient se coller à moi en ajoutant qu’elle a peur. Instinctivement, je ressers mes bras autour d’elle et appuie mon menton sur sa tête. Je meurs d’envie de lui dire ce que je pense par rapport à Tinder, et à cet inconnu sur la moto, mais je réalise qu’elle est bel et bien correcte et que c’est bel et bien grâce à cet inconnu avec la moto qu’elle a pu échapper à cette affreuse rencontre Tinder. Mais je ne peux pas tenir plus longtemps au final, me mordre la langue ne fait pas grand chose pour m’en empêcher et je me détache pour regarder Erin droit dans les yeux. « Non mais ton premier réflexe ça a été de monter sur une moto d’un homme que tu ne connais pas? Il aurait pu être pire que ces cons qui ont commencé à te courser. Mais j’ose même pas imaginer ce que ces gars t’auraient fait si… » Je soupire. Adriel, elle va bien. Relax, man. « Je suis désolé », je dis finalement dans un autre soupir. Je suis conscient que ce n’est pas de mes reproches dont elle a besoin pour l’instant, mais de mon soutien. Surtout que je l’ai convaincue de se confier à moi alors qu’elle tentait de changer de sujet. « J’avoue que d’un autre sens je t’admire t’avoir eu le courage d’embarquer sur la moto d’un inconnu », j’admets dans un petit rire nerveux. Je me doute bien qu’elle me dit avoir peur parce qu’elle a peur de tomber amoureuse de lui. C’est comme si… si le fait qu’elle soit bien avec lui, ça soit trop beau pour elle, que ça va se briser un jour ou l’autre. Je passe le dos de ma main sur la joue de ma meilleure amie, lui offrant un sourire que je veux rassurant. « Parfois… parfois, faut prendre des risques pour qu’il en ressorte des bonnes choses, Erinou », je lui dis tendrement. Je tends la main pour caresser le pelage soyeux de son chien. « Comme avec Burton… t’as pris le risque de te faire assassiner par ton frère, et maintenant tu as un super compagnon et tu es toujours vivante. » Je plaisante un peu, à moitié disons. Je crois qu’Erin s’empêche de vivre de très beaux sentiments parce qu’elle a peur de les perdre avant même de les avoir vécus. « Suis ton instinct, Erin, ça va aller. Tu dis que tu n’arrêtes pas de penser à lui… donc je vais assumer que tu te sens bien avec lui, si? » Je passe un bras autour de ses épaules et je l’attire vers moi. « Bon… maintenant, parle-moi de lui, tu veux bien? Tu vas le revoir, hein? Il est comment? Je le connais peut-être? » Bon, ça, ça m’étonnerait, il y a pas mal de gens à Brisbane et ça fait genre un an que je suis revenu après des années à l’étranger. Mais qui sait, peut-être qu’on était au lycée ensemble, ça serait cool.
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Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyMar 5 Jan 2021 - 17:12





« Et si on était dans un film Disney? »


La complicité qu'elle a avec son meilleur ami est juste unique. Ils se comprennent d'un simple regard. Avec Adriel, son poker face est un véritable bide. C'est comme essayer de cacher un éléphant derrière un arbre. C'est perdu d'avance. Erin est transparente aux yeux du brun. Alors elle peut bien essayer de faire son petit numéro. Au fond, elle sait qu'elle a peu de chance d'être crédible. Il se plaint de ne pas avoir était mit au courant pour l'arrivée de Burton. Mais disons qu'elle avait l'esprit pas mal occupé ces derniers jours … D'ailleurs, Addie la traîne jusqu'à un banc sans vraiment lui demander son avis. Elle comprend qu'elle va devoir vider son sac sinon ils vont patienter longtemps assit là. Le brun est du genre têtu. Surtout quand c'est pour savoir ce qui la préoccupe. Il déteste la voir pensive. Limite il s'en rend malade. Sanders a pourtant du caractère. Mais avec Mayers elle ne résiste pas bien longtemps. Elle commence donc à lui raconter cette folle aventure. Erin insiste bien sur le « Ce n'est pas ce que tu crois ». Même si elle se voile clairement la face. - Évidemment que c'est ça – Elle n'assume pas voilà tout. « Okay… » Même lui n'en est pas convaincu. Sanders n'a pas l'habitude de parler des hommes qu'elle peut fréquenter. En général il n'y a pas lieu d'en parler. Car y a rien à raconter. La plupart du temps ça se résume à un verre, une danse. C'est rare mais ça arrive qu'elle s'autorise du bon temps si l'homme la met assez en confiance. Donc oui, c'est rare ! C'est pas le genre à coucher avec n'importe qui. Erin a la réputation d'être coriace dans le milieu. Certains font même des paris sur sa tête. Qui arrivera à séduire la belle blonde ? Assez pour coucher avec elle ? Beaucoup de perdants, de râteau voir même des mandale ou des coups de genou bien placé. C'est une sauvage quand on s'approche d'un peu trop prés. Les doutes d'Adriel sont donc parfaitement fondés. Erin continue son récit en expliquant qu'elle avait dû grimper sur la moto de son fervent sauveur pour échapper à un abrutis qu'elle avait recalé à une précédente soirée. Apparemment, il n'avait pas apprécié qu'elle lui balance son verre à la figure et il voulait en découdre avec la demoiselle. « Non mais ton premier réflexe ça a été de monter sur une moto d’un homme que tu ne connais pas? Il aurait pu être pire que ces cons qui ont commencé à te courser. Mais j’ose même pas imaginer ce que ces gars t’auraient fait si… » Elle avait le don de se foutre dans des situations inimaginables. Le pire c'est que Nel avait essayer de la dégager de sa moto avant de comprendre que la blonde n'avait pas l'intention de décamper de si tôt. Il lui avait alors vissé son casque sur la tête pour l'amener plus loin. « Il avait l'air sympa » FAUX. Le regard qu'il lui avait jeté ce soir-là en aurait glacé plus d'un sur place. « ça aurait pu mais c'est pas le cas. C'est un gars bien » Même s'il n'arrête pas de lui dire le contraire. Erin est persuadée qu'il n'a pas un mauvais fond. C'est juste un air qu'il se donne. « Je suis désolé » Elle râle un peu dans sa barbe avant de lui répondre  « Excuses acceptées » marmonne Sanders. Elle le défendrait presque corps et âme. Elle n'imagine même pas avoir cette conversation avec son frère. Il la tuerait sur place avant de tuer Nel après. Pour ensuite les enterrer dans le même trou. Ou pas. Elias n'a jamais accepté de voir sa sœur au bras d'un homme alors à celui d'un quarantenaire, sûrement pas. « J’avoue que d’un autre sens je t’admire t’avoir eu le courage d’embarquer sur la moto d’un inconnu » Le rire de son ami est communicatif. Quand elle y repense, elle se rend compte que c'est complètement dingue cette histoire. Mais le pire dans tout ça c'est qu'elle le referait sans la moindre hésitation si l'occasion se représentait. « J'avais l'impression de refaire un remake de Bonnie and Clyde. J'ai adoré cette virée en moto même si je l'ai trouvé trop courte. Et pour qu'il reste avec moi tu sais ce que j'ai fais ? » Elle laisse planer un silence avant de donner la réponse. « Je lui ai piqué ses clés » Au risque de se faire décapiter par l'ours. Hoo ! Il lui avait arraché la tête à sa petite musaraigne. Erin se mure de nouveau dans le silence un bref instant puis elle lui murmure qu'elle a peur de tout ça. Car elle sent qu'elle perd pied pour la toute première fois. Elle sent la chaleur de sa main se déposer sur son visage. Timidement, elle lève les yeux sur lui en se pinçant les lèvres. « Parfois… parfois, faut prendre des risques pour qu’il en ressorte des bonnes choses, Erinou » Adriel avait toujours les bons mots. Ceux qui rassurent et qui lui redonnent confiance en elle. Elle ne doute pas de lui. Mais ses craintes ont tendance à prendre le dessus. Elle a peur de le regretter. Parce qu'elle sait qu'elle aimera sans compter et elle n'est pas prête à s'offrir pour le moment. « Comment je sais si c'est le bon ou pas ... » C'est le genre de chose qui n'est pas écrit sur son front. Et Sanders n'a aucune expérience dans le domaine. C'est nouveau pour elle tout ça. « Comme avec Burton… t’as pris le risque de te faire assassiner par ton frère, et maintenant tu as un super compagnon et tu es toujours vivante. » Le brun arrive à lui décrocher un sourire. Mais il n'a pas idée de ce que Elias fera quand il apprendra que sa sœur fricote avec un homme qui pourrait être leur père. « Ha mais là il me tuera c'est sûr. Je ne préfère même pas y penser … Je crois que je vais vraiment finir par déménager chez toi » Son frère risque de tellement péter son câble qu'il risque d'être insupportable. A un point ou Erin ne sait pas si elle sera capable d'entendre toutes ses remontrances. « Suis ton instinct, Erin, ça va aller. Tu dis que tu n’arrêtes pas de penser à lui… donc je vais assumer que tu te sens bien avec lui, si? » Son instinct lui dit lâcher prise et vivre à fond cette idylle sans se poser de question. Sa raison elle, elle se montre plus prudente. - Tu le connais pas. Tu ne sais rien de lui. Trop mystérieux, trop de mystères - « Mais ouii.... quand je suis avec lui j'ai l'impression d'être dans un autre univers. Je me sent invincible. J'ai l'impression que rien ne peux m'atteindre. Le moindre contact me fait frissonner. Il ne se passe pas un jour ou je pense pas à lui … » Elle venait clairement de lui dire qu'elle était amoureuse mais avec ses mots à elle. Inconsciente du poids de ses paroles. Addie l'attire tout contre lui pour une étreinte agréable et réconfortante. Erin sourit et retrouve sa sérénité. Ça l'a libérée de parler de Nel à son meilleur ami. Il est d'ailleurs le seul au courant. « Bon… maintenant, parle-moi de lui, tu veux bien? Tu vas le revoir, hein? Il est comment? Je le connais peut-être? » Un sourire trône sur ses lèvres alors qu'elle se lève pour reprendre leurs emplettes tout en discutant. « Alors … par quoi commencer ? Il est brun, séduisant. Un regard bleu aussi profond que l'océan. » A ses yeux c'était l'homme idéal. Celui avec qui elle avait envie d'enfin tenter quelque chose de concret peut-être. « Hmm... il ronchonne beaucoup. Plus que moi ! T'imagine ? » Elle rit de bon cœur et enroule son bras autour de celui d'Adriel pour arpenter les allées du marché. «  Non tu ne le connais pas. Je pense pas. Il est assez discret » Pour ne pas dire invisible. Elle était toujours tombée sur lui par hasard. Pourtant elle avait essayer de lui tomber dessus plusieurs fois. Mais sans succès. Alors qu'ils marchent tranquille. « Attends, j'ai vu un truc. » Sanders s'arrête et se dirige vers un stand  où ils vendent tout un tas de petits carnets. Celui qui l'intéresse est rouge avec un flocon dessus. Elle fait signe au vendeur et l'achète sans la moindre hésitation. Une idée cogite dans sa tête. « Je vais lui écrire ce que je suis incapable de lui dire à haute voix. C'est une bonne idée non ? » Et il pourra en faire autant si il le souhaite. Ça sera comme un journal intime mais qu'ils écrivent à deux.
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Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyJeu 7 Jan 2021 - 9:28




ADRIEL+@Erin Sanders
☆ ★ ☆
Je sais qu’Erin ne peut pas résister à mes beaux yeux. C’est ça, au fond, que je veux; c’est qu’elle se libère du poids qu’elle a sur les épaules. Ou plutôt ce poids qui lui pèse sur l’esprit. Erin est un petit flocon libre, pétillant même, d’habitude. Et là, je sens qu’il y a quelque chose qui la tracasse, alors j’enfile mon habit de meilleur ami et je la confronte sur ce qui ne va pas. Lorsqu’elle me dit qu’elle a rencontré quelqu’un, mais qu’elle insiste sur le ce n’est pas ce que tu crois, je me contente d’un okay, même si je sais que parce que ça la tracasse, de base, c’est parce que c’est un peu plus que ce qu’elle ressent d’habitude pour quelqu’un. Que ça la trouble, au moins. Erin me raconte finalement ce qui s’est passé et je ne peux faire autrement que de m’emballer. Un peu. Sur le coup, je ne pense même pas à demander pourquoi cet abruti de Tinder et ses potes ont essayé de la courser. Je n’ose même pas imaginer ce qu’ils avaient l’intention de lui faire, ça me fait frissonner déjà. Non, au lieu de ça, je la réprimande sur le fait que le premier truc qu’il lui est venu en tête, c’est de s’installer sur la moto d’un inconnu, même si au fond je dois reconnaître que je l’admire d’avoir eu autant de cran. Mes yeux se plissent lorsqu’elle me répond qu’il avait l’air sympa. Hum-hum. Comme si on pouvait vraiment se fier aux apparences de toute manière. Elle ajoute quand même que ça aurait pu être le cas, que ce type aurait pu être pire, mais que c’est un gars bien. Ça a le don de me ramener les deux pieds sur terre. J’ai d’abord insisté pour qu’elle m’en parle et me voilà en train de lui faire des reproches… ce n’est sans doute pas ce qu’elle cherchait. Duh, Adriel. Je finis par m’excuser et j’observe ma meilleure amie râler un peu avant d’affirmer que mes excuses sont acceptées. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. Je finis par lui avouer que je l’admire quand même pour son courage. Mon rire s’amplifie lorsqu’elle dit qu’elle avait l’impression qu’elle faisait un remake de Bonnie et Clyde. D’aussi longtemps que je la connais, Erin a toujours été plutôt cinématographique, à faire des liens entre la réalité et la fiction. Comme l’autre soir, à imaginer Peter Quill Manders et Rocket qui font la malle comme dans L’incroyable voyage. Ça m’amuse à chaque fois. Erin laisse planer le suspens, je lève un sourcil en attendant le reste de son histoire. À sa réponse, j’ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais mes mots ont été avalés par la surprise. Elle lui a piqué ses clé. J’éclate finalement de rire. « Ta tactique a dû marcher, je suppose », je commente. « Je ne te savais pas aussi… aussi… bonniesque », j’ajoute, amusé, conscient que ce n’est probablement pas un vrai mot. Mais ça devra faire.

Erin m’avoue avoir peur et je pose le revers de ma main sur sa joue dans un geste que je veux rassurant, avant de laisser le sage en moi parler et de lui dire que, parfois, il faut prendre des risques pour que des bonnes choses en ressortent. S’il y a bien une chose que j’ai apprise en voyage, c’est ça. Le nombre d’expériences positives que j’aurais pu rater si j’étais resté dans ma zone de confort est énorme. Je sais que de trop s’attacher à une possibilité amoureuse — que de tomber amoureuse tout court lui fait peur, mais selon moi le sentiment en vaut la peine d’être ressenti même s’il risque de se volatiliser. Ça m’a fait mal de laisser Tessa, même si nous savions que c’était la bonne solution, mais ce n’est pas pour autant que je regrette le temps passé avec elle. Au contraire, même. La question d’Erin n’est pas tout à fait une question, on dirait, mais en tout cas, ça la préoccupe, ça se voit. C’est vrai, ça serait bien de savoir à l’avance qui est le bon pour nous, mais malheureusement, la vie ne fonctionne pas ainsi. « Arrête de trop réfléchir, ce genre de choses ça se sent, c’est tout », je lui conseille d’une voix douce en glissant une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Je lui donne pour exemple son chien; après tout, elle a pris le risque de le ramener même si elle savait très bien que son frère n’en voulait pas. Ma petite plaisanterie qui n’est que la vérité, au fond, a le don de lui accrocher un sourire aux lèvres. « Ha mais là il me tuera c'est sûr. Je ne préfère même pas y penser … Je crois que je vais vraiment finir par déménager chez toi » Un petit rire s’échappe de ma part. « Tu sais que tu seras toujours la bienvenue chez moi… on va juste espérer que Peter s’entende bien avec Burton », je dis, amusé. Et pourtant, c’est sincère. Elle peut passer chez moi quand elle en a envie, il y aura toujours une place pour elle. « Et je sais que ton frère peut se montrer… hum… » Je prends une seconde et demie pour réfléchir au bon mot. « … protecteur avec toi — » Quand vient le temps des hommes, en tout cas. Je parle pour moi, entre autres, je sais qu’il ne me supporte pas vraiment, même si au fond je sais que ça a un lien avec mon frère. M’enfin. « — mais je suis sûr que s’il te voit heureuse, il ne te tuera pas. Mais il va peut-être t’enfermer, qui sait », j’ajoute en riant. Je poursuis en disant qu’elle doit suivre son instinct. Après tout, elle se sent bien avec ce type, du moins je l’assume. Et non seulement elle se sent bien, qu’elle dit, mais elle se sent invincible, elle n’arrête pas de penser à lui. Je l’observe avec un regard et un sourire tendres. Si ça ce n’est pas de l’amour, ce qu’elle décrit, je ne sais pas ce que c’est. Mais je me garde bien de le lui dire tout haut, en fait je me pince même les lèvres pour m’empêcher de chantonner Erin est amoureuuu-uuse, Erin est amoureuuu-uuse. J’ai le feeling qu’elle se renfermerait, et puis qu’elle le renierait. Je l’attire plutôt à moi, c’est ma façon de lui dire que je suis là pour elle, et que ce sera toujours le cas, même si elle se jette les deux pieds dans le vide dans cette histoire. Je la sens se détendre, c’est bon signe. Alors je décide que c’est en plein le moment de lui poser une tonne de questions qui font brûler ma curiosité. Elle se lève, son visage de nouveau illuminé par un petit sourire, et je la suis alors qu’elle commence à y répondre. « Woah, Riri, attention, à me le décrire comme ça, je vais finir par te le piquer… » je plaisante en lui donnant un petit coup de coude affectueux. Mais chose certaine, ses yeux brillent quand elle m’en parle. C’est beau de la voir ainsi. Elle ajoute qu’il ronchonne plus qu’elle. « Il doit vraiment ronchonner, alors… », je fais dans un sourire espiègle; toute occasion est bonne pour la taquiner un peu. Mais c’est elle qui a commencé, hein. Erin enroule son bras autour du mien et nous avançons au-travers des petits stands tout décorés, mes yeux ne savent plus où s’arrêter tellement il y a de choses à regarder. « Discret? », je répète en levant un sourcil. D’accord, je ne le connais peut-être pas, si elle le dit. Je n’insiste pas. Puis, Erin lâche mon bras et se dirige vers un stand en affirmant qu’elle a vu un truc. J’en profite pour sortir mon appareil photo en la suivant et j’appuie sur le déclencheur en le pointant dans sa direction. Erin, entourée par les petites lumières de Noël, ses cheveux blonds cascadant dans son dos, la mine enjouée de nouveau, qui observe ce qui semble être des petites montagnes de carnets. Clic. J’en profite pour prendre quelques photos de l’endroit alors qu’elle paie ce qu’elle a trouvé et elle revient en me montrant un petit carnet rouge, me demande si je trouve que c’est une bonne idée. Au lieu de lui répondre, je lève mon appareil de nouveau dans sa direction et prend une autre photo. Juste pour le plaisir. Je devrais appeler cette photo: Erin amoureuse. Je pourrai lui montrer, un jour, ce fameux moment en photo où elle a eu la bonne idée de ce petit cahier. « C’est une super idée », je confirme en souriant. « Tu vas lui donner en mains propres? » Parce que je me rends compte qu’elle ne m’a pas dit si elle allait le revoir. Certes, il est discret, mais…

Nous poursuivons nos petites emplettes bras dessus, bras dessous, nous arrêtant ici et là quand ça nous semble intéressant, ce qui veut dire pas mal de petits stands. Il y a aussi plein de trucs à goûter, des échantillons destinés à nous faire acheter le format original aussi. C’est ainsi que je trouve le cadeau de ma mère, un ensemble de diverses épices, et un cadeau pour mon père, une bouteille de whisky local. J’ai un dîner de prévu avec eux et les deux aînés de la fratrie à quelque part cette semaine, et je sais que Maxence a aussi un dîner de prévu avec eux de son côté… Nos parents ont préféré faire ça comme ça vu les… circonstances. Mouais. C’est mieux comme ça. Le pauvre, seul avec nos parents. « T’as tout trouvé? » je demande à Erin en me tournant vers elle. « On rentre? » Il faut dire que j’ai vraiment hâte de lui offrir son cadeau d’anniversaire et son cadeau de Noël.  
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Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyMar 12 Jan 2021 - 13:53





« Et si on était dans un film Disney? »


Son angoisse s'estompe pour laisser place à un esprit plus léger. Ça lui a fait du bien de vider son sac et de lui confier ses craintes et ses doutes. Adriel a toujours les mots qui rassurent. Et encore une fois il s'en est sorti comme un chef. Erin retrouve le sourire. Elle lui raconte cette drôle de rencontre. La façon dont elle a subtiliser les clés de sa moto pour qu'il daigne passer la soirée avec elle. « Ta tactique a dû marcher, je suppose » Elle hoche la tête fièrement. Sanders arrive toujours à ses fins. Nel n'a pas fait déroger à la règle. « Tu crois quoi ! Il est resté avec moi jusqu'au petit matin » Adriel va sûrement se faire des films. Or, il ne s'est strictement rien passer ce soir-là. Même pas un baiser. « Je ne te savais pas aussi … Aussi… bonniesque » Elle prend un air hautain en faisant la fière. Sous ses airs de poupée innocente, se cachait une vraie femme de caractère. « Appelle moi Bonnie chéri » Dit-elle en utilisant une voix suave et sexy. Mais Erin ne parvient pas à garder son sérieux bien longtemps. Elle se bidonne aussitôt de rire. Personne ne l'appeler comme ça si ce n'est lui. Ça avait son petit côté mignon. Elle préférait ce surnom-là, plutôt que les traditionnels qu'on entendait trop souvent. Au moins là c'était à leur image. Elle concentre de nouveau sur la discussion et s'interroge sur le verbe aimer. Cette chose encore inconnue pour elle, aussi étonnant soit-il. Un petit bout de femme de vingt-six ans qui n'a jamais papillonner pour un homme. Sanders c'est juste contenter de tâter sans jamais vraiment toucher de prés ou de loin ce sentiment curieux qui vous fait perdre tous vos moyens. Elle essaye d’obtenir des réponses. Comment savoir si c'est bon ? Comment savoir qu'on ne le regrettera pas ? C'est ce qui l'effraie le plus au final. Le regret. Mais comment savoir si on n'essaye pas au moins une fois ? « Arrête de trop réfléchir, ce genre de choses ça se sent, c’est tout », Adriel vient lui glisser ses cheveux derrière l'oreille. Erin lui sourit avec tendresse. Il n'y avait pas plus adorable que lui. Ça serait tellement plus simple de sortir avec lui ! Mais ça serait mal connaître la blonde. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ??? Elle adore se compliquer la vie. Et c'est une championne dans sa catégorie. « Toi ? T'as su pour Tessa. Que c'était elle et pas une autre. » La meilleure façon de comprendre c'est de comparer ce qui est comparable. Adriel est tombé éperdument de la demoiselle. Et même si aujourd'hui ils sont séparés, Erin sait que c'est qu'une question de temps pour qu'ils se remettent ensemble. Quand on est l'âme sœur de l'autre, tout finit par nous unir de nouveau. Même si ça met le temps que ça mettra. « Tu sais que tu seras toujours la bienvenue chez moi… on va juste espérer que Peter s’entende bien avec Burton » Le chien regarde le brun en penchant la tête sur le côté. Il a bien compris qu'on parler de lui. « Il est où le chat Bur' ? Il est où ?? » L'animal s'excite et se met à aboyer gaiement. Erin se marre. «  hahahaaaa !! Tu vois ? Il adore les chats ! Évidemment que ça va le faireeeee zennnnnnn » Elle voit la tête de son ami et ça la fait rire de plus belle. « Détends toi, Peter est plus rapide » Pas sûr que cette information le rassure. Erin prenait ça sur le ton de la rigolade. Mais elle savait que son chien n'avait pas un fond méchant. Et il l'écoutait bien. Donc elle ne s'en fait pas pour la cohabitation. Adriel tente de la rassurer sur la réaction de son frère. Mais sur ce point, Erin reste camper sur ses positions. Elias va être furax en la voyant avec Nel. En même temps, elle avait omis de préciser son âge et elle ne savait même ce qu'il faisait dans la vie. « — mais je suis sûr que s’il te voit heureuse, il ne te tuera pas. Mais il va peut-être t’enfermer, qui sait » Elle rit en écoutant la fin de sa phrase. Là, elle était plutôt d'accord. Elias est tellement impulsif qu'il en serait capable. C'est à ce moment qu'elle se dit qu'avec Nel c'est pas gagné … ! Ils ont un fort caractère tous les deux. C'est évident que ça fera des étincelles. Erin commence à décrire ce qu'elle ressent et elle s'emballe dans ses mots. Le sourire niait au bout des lèvres. Elle ne dit pas qu'elle l'aime mais c'est tout comme. « Woah, Riri, attention, à me le décrire comme ça, je vais finir par te le piquer… » Elle éclate de rire dans la seconde en venant lui faire une tape sur l'épaule. Adriel faisait le pitre pour changer. «  Pas touche ! Occupe-toi de tes petites affaires Tessa plutôt » Dit-elle en lui pinçant les côtes en riant. Sanders est déterminée à voir ses amis ce rabiboché. Ça fait un moment qu'elle n'a pas vue Tessa d'ailleurs. Il va falloir qu'elle remédie à cela. « Il doit vraiment ronchonner, alors… » Erin le regarde en faisant les gros yeux. « Oui bon ça va ! N'en rajoutes pas non plus. Et oui... il ronchonne beaucoup ! Je le trouve encore plus mignon quand il râle » Un petit rire s'échappe de ses lèvres. Et elle repense à lui, et elle sourit encore et encore … On a perdu Sanders. C'est fichu. Son bras s'enroule autour du sien. Les deux amis arpentent les rues du marché éphémère. Ils discutent tout en faisant leurs emplettes. Burton marche sagement aux côtés de maîtresse en jouant son garde du corps rapproché. Adriel pense peut-être connaître son mystérieux prétendant. Mais Erin réfute cette idée aussitôt en précisant qu'il est très discret. Et vu leur différence d'âge et de caractère, elle les voit mal se fréquenter. « Discret? » Elle hausse les épaules comme si c'était un détail sans importance. « Ce n'est pas le genre à monter sur scène pour se taper un karaoké si tu vois ce que je veux dire. Il aime bien sa tranquillité. Vivons heureux, vivons caché » Elle lui fait un clin d'œil malicieux. Cette citation était tout son opposé. Erin passait son temps à s'afficher sur instagram ou se faire remarquer partout où elle se trouvait. Elle n'avait pas vraiment de complexe sur ce point. Sanders c'est toujours promit de vivre chaque jour comme si c'était le dernier. Son regard s'attarde sur un petit carnet rouge qui lui fait de l'œil. Elle s'approche du stand et demande aussitôt au vendeur de le lui vendre. Adriel a déjà dégainé son appareil photo. La blondinette lui tire de suite sa langue en se retournant. « C’est une super idée », Elle n'en ai pas peu fière. Et elle est quasi sûr que ça plaira à Nel. « Tu vas lui donner en mains propres? » Telle est la question. Ses lèvres se tordent. Erin, est en plein réflexion. Elle voudrait que ce carnet soit comme un cadeau. Le hic c'est qu'il y a peu de chance qu'elle le croise avant le vingt-cinq décembre. «Hmm...  Je pense plutôt lui laisser quelque part. Genre je lui cache quelque part et il le trouvera grâce à une énigme qu'il devra résoudre. Un peu comme fort-boyard. » Ça rendra l'idée encore plus mystérieuse est attrayante. Il lui tarde de remplir la première page.

Ils continuent leurs achats dans la bonne humeur. Erin craque pour un superbe stylo plume. Elle demande à ce que Bonnie soit gravé sur la mine. Nel n'aura pas d’excuse pour ne pas lui écrire. Burton à le droit à une peluche et à des cornes de rennes. Au moins Peter Quill Manders se sentira moins seul avec son accoutrement. Erin lui pose tout de suite sur la tête. « Mais il est trop mignonnnnn. Fait une photo fait une photo !!!! » Burt' ne comprend pas vraiment l'excitation de sa maîtresse. D'ailleurs, il penche la tête sur le côté en se questionnant. Ce qui lui donne une bouille encore plus craquante. « Rohh je fonds » Même les passants qui passent part là sont en admiration devant le pauvre animal. Après ce moment plein de mignonneries, les Manders continuent d’alléger leur compte en banque en achetant tout et n'importe quoi. « T’as tout trouvé? » Erin regarde la quantité de sac qu'elle porte à bout de bras. C'est tout juste si elle arrive les soulever. « Je crois que c'est bon pour aujourd'hui. Je sais même pas si tout va rentrer sur ton tapis volant » Elle se mordille la lèvre tout en souriant à son ami. « On rentre? » Elle lui fait un hochement tête. « On rentre!! » Les deux amis rejoignent le véhicule de monsieur sur le parking. C'est un vrai Tetris qui commence. Le coffre n'est pas suffisant. Burton devra partager la banquette avec quelques sacs. Le trajet jusqu'à son appartement se fait tout naturellement en chanson. Erin branche sa clé USB sur l'autoradio. Commence une chanson qu'ils ont enregistrée avec les moyens du bord chez lui. Elle date de l'année dernière. L'occasion était parfaite pour la ressortir maintenant. Sanders augmente le son à son maximum et commence à chanter comme jamais. «Ooh yeah, I don't want a lot for Christmas, There is just one thing I need » Elle fixe Adriel pour le voir chanter à son tour. « I won't ask for much this Christmas, I won't even wish for snow » Un large sourire prend place en le voyant chanter à son tour. Elle adore ce duo avec lui. Elle adore que leurs voix se mélangent. La blonde à envie de lâcher ses cordes vocale à 1000 pourcent. Elle ouvre donc le toit ouvrant de la voiture et profite qu'il y ai un feu rouge pour se détacher de son siège et sortir sa tête de là. Commence alors le refrain. Elle agrippe son meilleur ami pour qu'il sorte à son tour. Le fabuleux duo se retrouve le nez dehors accoudé sur le toit de la voiture de Mayers. Ils entament le couplet ensemble. L'un en face de l'autre, Erin lui prend ses deux mains tout en chantant avec lui. Les gens se demandent ce qu'il se passe. La plupart s'arrêtent pour les regarder chanter. «  Is you, You oohooh, baby (You), You oohooh, Baby, All I want for Christmas. Is you ... » La chanson prend fin. Sanders le serre aussitôt très fort dans ses bras. Des applaudissements retentissent sur les trottoirs, dans les autres véhicules. Des klaxons aussi en guise d'admiration pour les deux jeunes chanteurs. Erin se met à rire. « J't'adore mon Didi » Elle lui fait un rapide bisou sur la joue. Ils reprennent place dans le véhicule et repartent jusqu'à chez lui. Elle prend son sac mais laisse la plupart de ses achats dans le coffre. Une fois dans le studio, Burton se met à renifler un peu partout. Mais la fripouille de Peter et perché dans la mezzanine à observer l'intrus de loin. « Regarde-le, le courageux. Descend Manders ! On a un nouveau copain pour toi » Mais le chat ne semble pas emballer par cette idée.
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(Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? Empty
Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyJeu 14 Jan 2021 - 3:38




ADRIEL+@Erin Sanders
☆ ★ ☆
Je sens Erin se détendre, je vois son visage s’illuminer de nouveau de son magnifique sourire. Elle me raconte sa rencontre avec ce type et je ne peux m’empêcher d’être totalement impressionné lorsqu’elle me raconte qu’elle lui a piqué les clés de sa moto pour qu’il reste plus longtemps avec elle. Mais en même temps, suis-je surpris? Ma meilleure amie a du cran, dans le bon sens; lorsqu’elle veut ou a besoin de quelque chose, elle n’hésite pas à foncer tête première. Bon, je dois avouer qu’autant je suis impressionné, autant ça ne me déplairait pas qu’elle montre plus de prudence dans certaines situations. Mais dans celle-ci, je suis forcé d’avouer que ce n’était pas une si mauvaise idée d’embarquer sur la moto d’un inconnu pour échapper à des cons. Et puis, maintenant, je vois bien que ça la fait sentir bien, d’être en compagnie de cet inconnu, même si la peur est tout de même là. Bref, je suppose tout haut que sa tactique de clés a dû fonctionné et elle me le confirme en disant qu’il est resté avec elle jusqu’aux petites heures du matin. « C’était bien? » je lui demande en oscillant des sourcils, sous-entendant bien sûr exactement ce qu’elle croit, juste pour la taquiner. Jusqu’aux petites heures du matin, hein. J’ajoute que je ne la savais pas aussi bonniesque. L’air qu’Erin affiche et la voix qu’elle prend me fait éclater de rire et elle ne tarde pas à me joindre — j’ai bien vu sur son visage qu’elle n’arriverait pas à garder son sérieux bien longtemps. Erin et moi, on serait riches si on avait un dollar par fou rire qu’on partage. Je finis par lui rappeler qu’il faut qu’elle arrête de trop réfléchir, que ce genre de choses, ça se sent. Il faut qu’elle se laisse aller un peu, qu’elle se donne le droit de ressentir ces beaux sentiments là. Pas que je sois vraiment expert en la matière, mais bon, on le sait bien, c’est plus facile de dire que de faire. D’ailleurs, le sujet de Tessa vient se glisser dans les paroles d’Erin, elle me demande si j’ai su pour elle et que c’était pas une autre. Depuis ma rupture avec Tess, je n’ai pas aimé une autre femme de la même manière, aussi intensément, amoureusement. Pas que j’aie particulièrement cherché à rencontrer quelqu’un d’autre, non plus. Je me mordille la lèvre tout en réfléchissant. C’est sûr que bon, je la connaissais bien avant, Tessa, nous étions de bons amis avant d’être un couple. Mais reste que j’ai l’impression que notre relation amoureuse s’est formée naturellement, on n’y a pas trop réfléchi. « Hum, oui », je dis finalement bien sérieusement. On passait juste vraiment de plus en plus de temps ensemble et, lorsque le premier baiser est arrivé, aucun de nous deux ne s’est posé de question. « Est-ce que tu n’as que lui en tête? » Je suis persuadé que oui, vu la manière dont elle m’en parle. Elle ne m’a jamais parlé d’un autre gars comme elle le fait présentement pour lui — d’ailleurs, c’est à noter qu’elle ne me mentionne pas tant souvent les gars qu’elle fréquente. Je sais bien qu’elle aime sortir dans les bars et aller à des rendez-vous Tinder — je le sais parce que je suis très au courant de ce que je ressens par rapport à ça, hein. J’ai toujours l’inquiétude qu’elle tombe sur des cons, et bon, c’est arrivé aussi. Et elle le sait très bien et c’est pourquoi elle ne me raconte pas tout, je le sais. Et aussi peut-être à cause de cet été-là juste avant d’entrer à l’uni…

Ça pourrait être franchement cool de vivre en colocation avec Erin et même si ce n’est pas officiel, elle est toujours la bienvenue chez moi quand elle veut. Elle a d’ailleurs la clé de mon appartement pour quand je ne suis pas là, alors c’est tout comme chez elle un peu. J’ajoute qu’on va espérer que mon chat s’entende bien avec son chien et je me fige dans une expression d’horreur quand je vois Burton s’énerver et aboyer quand Erin lui parle de chat. Il adore les chats qu’elle dit, je note qu’il y a deux manières de voir les choses; adorer comme c’est dans ses goûts alimentaires et adorer comme ils seraient best friends exactement comme nous deux. Elle voit sans aucun doute l’expression de perplexité sur mon visage et elle me dit que Peter serait plus vite que son chien. « Peut-être, mais mon appartement manque d’endroits pour qu’il se cache, le pauvre », je réplique, à demi amusé. Je finis par hausser les épaules. « Mais il s’entend bien avec le chien de Tessa, alors ça devrait être correct, tout dépend de Burton », je lance en jetant un coup d’oeil au canin. Je tends la main pour le gratter près du cou affectueusement. « Tu vas être sage, hein Burton? » Je songe qu’il va falloir qu’on garde des gâteries pour chien dans mon studio si Erin est pour venir de temps à autre avec lui, voire qu’ils passent tous deux la nuit chez moi; pas certain qu’il apprécie celles pour chats. Je finis par tenter de la rassurer par rapport à Elias, même si je dois avouer que j’ai un peu de misère à me croire moi-même. En tout cas, le fait qu’il soit aussi protecteur vient de bonnes intentions, ça c’est clair, il l’aime à la folie; certains pourraient dire ça de moi également. Erin rit lorsque je dis qu’il l’enfermera peut-être plutôt que de la tuer s’il apprend qu’elle a un homme dans sa vie. Elle se met à me décrire le gars en question et je ne peux pas m’empêcher de plaisanter un peu. Je ne tarde pas à recevoir une petite tape sur l’épaule et une remarque par rapport à Tessa. « De quoi, m’occuper de mes affaires avec Tessa? » je demande, plein d’innocence. « Elle est en couple, tu sais », j’ajoute  dans un haussement d’épaules. Je me recule vivement dans un cri de surprise lorsqu’elle me pince les côtes. Je m’avance de nouveau et me mets à la chatouiller en riant avec Burton qui s’énerve un peu plus à côté, excité par nos éclats de rire. Finalement, je m’arrête pour reprendre mon souffle, j’ai mal aux abdos à force. « C’était ma vengeance pour l’autre jour », je lance en lui rappelant quand elle m’avait chatouillé avant de s’enfuir dans le couloir de mon bloc. Puisqu’elle le mentionne, j’affirme que le gars qu’elle a rencontré doit vraiment ronchonner beaucoup si elle dit qu’il le fait plus qu’elle. J’ai le droit à ses gros yeux et je l’observe dans un grand sourire de gamin alors qu’elle me dit de ne pas en rajouter. Elle finit par dire qu’il est mignon quand il râle et ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit rire. Mon regard se fait tendre, mon sourire aussi. Erin est amoureuse, Erin est amoureuuuuuse-uh, ça chantonne dans ma tête. « Pas aussi mignon que moi, j’espère, et en plus moi j’ai même pas besoin de râler », je dis en clignant des yeux à répétition.

Nous reprenons notre route parmi les différents stands du marché de Noël bras dessus, bras dessous, et je la questionne davantage sur ce mystérieux homme. Faut bien que je profite de mon rôle de meilleur ami pour en savoir plus, hein. Il y a peu de chances selon Erin que je le connaisse, ce qui me déçoit un peu, car il faut dire que ça aurait été trop cool de déjà le connaître. Je l’interroge lorsqu’elle affirme qu’il est plutôt discret, ce terme peut vouloir dire bien des choses. Je hausse un sourcil à la dernière phrase de ma meilleure amie, vivre caché est totalement à l’opposé du mode de vie d’Erin. Le karaoké, c’est totalement son truc à elle, d’ailleurs chanter en duo avec elle est un pur bonheur pour moi. Elle a aussi un Instagram qui est loin d’être privé, sur lequel elle partage sa vie sous certains angles. Erin est loin d’être timide ou même discrète, c’est d’ailleurs exactement pour ça que je l’aime. Elle embarque dans mes folies facilement et moi dans les siennes. J’espère que cette différence entre cet homme et elle ne leur posera pas de problème. « Si tu commences à te cacher, Sanders, je vais me poser des questions », je l’avertis pour plaisanter. Je ne voudrais surtout pas qu’elle change pour quelqu’un d’autre. Un sourire amusé étire mes lèvres lorsqu’elle me fait un clin d’oeil. Quelques pas plus tard et elle repère un petit carnet rouge et s’empresse d’aller l’acheter. Je profite de ce moment pour réanimer mon appareil photo et le pointer sur elle, bien entendu Erin s’en rend compte et me dire la langue. Un clic se produit directement au bon moment. J’adore ce genre de photos, non posées, que je pourrai regarder plus tard et me rappeler exactement du moment durant lequel je l’ai prise. Elle revient bien vite avec ledit cadeau pour sa fréquentation et me partage son idée de lui écrire dedans. Elle semble si légère, maintenant, que je n’ai même pas le coeur de faire semblant que c’est une horrible idée. Au contraire, je trouve que ç’en est une super bonne et je ne tarde pas à lui en faire part. Une question me vient toutefois à l’esprit comme il est supposément discret, à savoir si elle compte lui donner en mains propres. Elle songe à le laisser quelque part et qu’il devra le trouver grâce à une énigme. « Classique Erin… », je commente en roulant des yeux, amusé, mais trouvant sincèrement que c’est une excellente idée, « pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? »

Chacune des boutiques présentes au marché de Noël se montre invitante, Erin et moi nous ramassons avec beaucoup plus d’achats que prévu. Il faudra certainement que je fasse des photos de Burton avec ses cornes de renne et de Peter Quill avec son super habit du temps des fêtes. Erin ne tarde pas à poser l’accessoire sur la tête de son pauvre chien qui n’a pas l’air de comprendre ce qui se passe. Je doute que Peter réagisse de la même manière, il fera tout pour enlever son costume, j’en suis sûr. Erin dit qu’elle fond et je lève mon appareil en direction de son chien pour capturer sa bouille toute mignonne. Je me fais une note mentale de lui envoyer plus tard quand je les aurai mises sur mon ordinateur. Puis, quelques achats plus tard, je me dis qu’il faudrait peut-être qu’on se stoppe avant de ne plus avoir d’argent dans notre portefeuille et je demande à ma meilleure amie si elle a tout trouvé. Un rire s’échappe d’entre mes lèvres lorsqu’elle dit qu’elle n’est pas certaine que ça va rentrer dans mon tapis volant. « Ce n’est pas pour rien qu’on dit qu’il est magique », je lui fais remarquer avec un clin d’oeil. Mais elle a raison, ça risque d’être un peu coincé, surtout avec son chien qui est loin d’avoir la taille d’un caniche, en plus. Mais elle me confirme qu’on rentre et c’est avec tous nos sacs qu’on regagne ma petite voiture. Mes soirées aux arcades avec Maxence me reviennent en tête parce que placer les sacs dans ma voiture ressemble drôlement à Tetris; mon ventre se serre malgré moi et je reporte vite mon attention sur Erin et Burton. On ne s’est toujours pas parlé, il ne m’a toujours pas recontacté depuis son retour à Brisbane. Tout en sortant du stationnement, je regarde mon amie du coin de l’oeil brancher sa clé usb dans mon lecteur et, peu après, on entend la chanson de Noël que nous avons enregistrée l’an dernier. On a toujours des petits projets ensemble qui nous tiennent occupés et qui ne font que montrer à quel point on forme une super équipe. Comme je m’y attendais, Erin se met à chanter avec autant de passion que d’habitude, je l’écoute tout en souriant, le coeur rempli de gratitude de l’avoir dans ma vie. Je sens finalement son regard sur moi, insistant, et je sais qu’elle s’attend à ce que je me joigne à elle, ce que je ne tarde pas à faire. De toute manière, c’est plus fort que moi, c’est notre chanson, j’arrive à oublier le monde autour de nous quand je chante avec elle. À un feu rouge, elle ouvre le toit et sort sa tête dehors pour chanter le refrain. Je fais de mon mieux pour surveiller le changement de lumière, mais c’est quasi impossible d’avoir toujours les yeux rivés là quand je suis tenté de regarder Erin qui chante comme ça. Parce que quand elle chante, elle est elle-même au maximum, sans façade quelconque, totalement détendue. Je sens sa main s’agripper à mon chandail et je devine bien vite ce qu’elle veut, je mets donc la voiture sur park et me lève avec elle sans y réfléchir deux fois. Je prends bien vite ses mains et nos voix s’harmonisent pour le couplet suivant, les gens commencent à s’arrêter pour nous regarder et peut-être que la lumière est redevenue verte, mais je m’en fous. « All I want for Christmas is you… » je chante doucement la fin de la chanson, tend les bras automatiquement et accueille Erin dans une étreinte alors que les coups de Klaxon et les applaudissements retentissent. Mon rire se joint au sien. « C’est moi qui t’adore le plus, Riri », je réplique aussitôt, sourire aux lèvres, sourire qui s’étire davantage lorsqu’elle vient plaquer un bisou sur ma joue.

C’est armé de mes sacs et de quelques uns de ceux d’Erin que nous rentrons dans mon studio, Burton à nos côtés. Je tente de me rassurer que Peter a déjà un pote canin et, donc, que ça va certainement bien se passer, mais je ne peux chasser une pointe d’inquiétude qu’ils ne s’entendent pas. Je fouille mon appartement du regard à la recherche de mon félin et c’est ma meilleure amie qui finit par le repérer en premier, elle l’incite à descendre. Peu après, il disparaît de notre vue, probablement parti se cacher dans un recoin de ma chambre. Je vais déposer mes sacs et monte les escaliers quatre à quatre pour aller le chercher moi-même. Peter s’est caché sous mon lit et on aurait dit qu’il veut juste qu’on le laisse tranquille. Je tends la main, il la renifle et tourne aussitôt le visage, constatant que je n’ai pas de nourriture.  « Oh, boude pas, toi, je suis sûr que tu vas aimer Burton, et tu auras ton repas après », je dis dans un soupir. Je l’attrape de ma main et le tire vers moi, il essaie de se défiler, mais je l’ai déjà contre moi. Je redescends les escaliers pour me retrouver près d’Erin et de son chien, qui s’approche le museau de Pete pour le renifler — celui-ci se tortille et finit par m’échapper pour retourner à la mezzanine, tranquille. « Bon… il fait juste son indépendant » je dis en roulant des yeux, me penchant légèrement pour caresser Burton sous le menton. « Au moins, ton chien n’a pas l’air de vouloir le manger, c’est bon signe », j’ajoute en riant. Peter a juste envie d’être tranquille pour le moment, je suppose, on a dû le déranger dans sa sieste. Je suis sûr qu’il ne se gênera pas pour redescendre quand on sera en train de manger et qu’il réclamera des caresses d’Erin. « Une lasagne, ça te va? C’est ma mère qui me l’a apportée », je demande à mon amie en allant partir le four. C’est son cuisinier qui l’a fait, techniquement, mais elle a l’air délicieuse. Et pas trop santé. Un petit paquet est déposé sur le comptoir et j’ai sorti ma plus belle écriture (genre, la plus lisible) pour écrire Pour Erin dessus. Je le prends et le lui tends, tout sourire. « Il n’est pas sous le sapin parce que c’est ton cadeau d’anniversaire », je déclare, tout excité qu’elle l’ouvre. Je n’ai pas pu lui donner le jour de son anniversaire. « Et c’est pourquoi tu dois le déballer là, avant dîner, c’est obligatoire ». J’ai hâte qu’elle voit le bracelet et la breloque que je lui ai choisis. Je dînais avec mes parents, mon plus vieux frère et ma soeur l’autre jour, et celle-ci portait un bracelet de chez Pandora, et elle m’a expliqué qu’on pouvait choisir des breloques pour le personnaliser. L’idée m’a tout de suite plu et je n’ai pas tardé à aller voir au magasin. C’est lorsque j’ai vu la petite breloque parfaite pour Erin que ça m’a décidé à en prendre un pour elle.  
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(Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? Empty
Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyMer 20 Jan 2021 - 15:50





« Et si on était dans un film Disney? »


Parler de Nel avec Adriel, c’est presque devenu normal. Erin se lâche un peu en parlant de sa folle aventure avec son motard. Elle lui balance qu’ils sont restés ensemble jusqu’au bout de la nuit. Elle disait cela sans arrière-pensées. Mais en voyant son best friend agiter ses sourcils elle s’interroge. Sanders le regarde en plissant ses yeux. « C’était bien? » De suite elle forme un O avec sa bouche en le bousculant avec sa main. « MAIS !! Mayers !!! Comment oses-tu croire que j’ai … On a juste discuté mOOOOsieur » Dit-elle en levant le menton pour prendre un air supérieur. Elle disait la stricte vérité ! Leur première soirée a été soft en soit. Ils ont beaucoup discuter. Ils ont fait les mariolles aussi. D'ailleurs il n'y a jamais eu plus que des baisers entre eux. Elle n’est pas prête d’oublier cette rencontre. Erin s’interroge sur cet étrange sentiment qu’est l’amour. Adriel a déjà vécu ça avec Tessa. Alors elle lui demande s’il peut la conseiller sur ce point.  « Est-ce que tu n’as que lui en tête? » Elle pose son index devant ses lèvres et sourit d’un air mielleux. Elle se remémore les dernières vingt-quatre heures et la réponse est évidente. « J’arrive pas à me le sortir de la tête c’est horrible Addie ! J’ai même du mal à me concentrer sur mes cours. Je griffonne son prénom partout. J’ai l'impression d’être une ado qui prépubère qui découvre la vie » Elle glousse bêtement en se cachant, honteuse derrière sa main. L’amour vous rend idiot s’en est presque effrayant. Erin regarde Adriel plus sérieusement. Songeuse de ce qui à pu se passer entre eux. Elle se pince les lèvres et l’embrasse tendrement sur la joue comme pour se faire pardonner de ce qu’elle a pu lui faire subir. « Didi je … tu sais que tu seras toujours Number one dans mon cœur. » Ses bras s’enroulent derrière sa nuque alors qu’elle colle son front contre le sien pour planter ses yeux verts sur le brun. « Tu seras toujours si spécial à mes yeux. Personne ne prendra ta place » Elle se voulait rassurante. Ils ont vécu quelque chose d’assez spécial durant un été. Erin s’était laisser aller. Un peu trop peut-être. Adriel avait fini par vraiment s’attacher elle. La déception fut grande pour lui. Mais Sanders avait été fidèle à elle-même. Il n’était pas question pour la blonde de s’attacher même s’il était clairement trop tard. D'où cette amitié inqualifiable qui semblait plus que nécessaire pour les deux. Elle avait besoin de se sentir proche de lui.

Adriel s'inquiète un peu de savoir comme Burton et Peter vont s’entendre. Erin prend ça sur le ton de la rigolade. Elle fait même volontairement aboyer son chien en évoquant le mot ‘chat’. Le Brun est en train de se décomposer sur place. « Peut-être, mais mon appartement manque d’endroits pour qu’il se cache, le pauvre » Elle se met à rire aux éclats. Burton le regarde en agitant sa queue l’air de dire « T’inquiète je vais être gentil » . Erin vient lui chiffonner les cheveux en affichant un large sourire. « Mais il s’entend bien avec le chien de Tessa, alors ça devrait être correct, tout dépend de Burton » À vrai dire, Erin n’avait pas beaucoup de recul avec son chien. Elle ne l’avait pas depuis longtemps. Et son passé reste assez évasif. La seule fois où Burt’ à croisé un chat il a voulu lui courir après pour ‘jouer’. Mais le félin n'avait pas trop apprécié la blague. « Burton tu me promet de pas manger Peter Quill Manders. Juré croquette ? » Elle avait modeler l’expression à sa guise pour l’occasion. Le chien s’assoit et donne de la patte en guise d’engagement canin. « Tu vois ! Il a promis. C’est bon. T’as pas à avoir peur » Elle lui fait un clin d’œil tout en serrant la patte de son chien dans sa main.

La conversation revient vite sur Nel. Erin lui fait une brève description. Assez pour qu'Adriel veuille lui piquer. Aussitôt elle met les holà. Il ne fallait pas s’approcher de son Clyde. - Oui, elle est vraiment accro la petite - Sanders lui conseille même de s’occuper du cas de Tessa. Depuis le temps qu’elle les tannes pour qu’ils se remettent ensemble les deux. « De quoi, m’occuper de mes affaires avec Tessa? » Erin roule des yeux en secouant la tête. « Fait pas ton innocent Mayers. Je veux être demoiselle d’honneur moi » Elle voyait les choses en grand Erin ! Un mariage, rien que ça ! « On fera un MEGA enterrement de vie jeune fille avec Tessa ! Avec des Chippendale super sexy. On va se louer une limousine, faire les folles toute la nuit » A la Sanders quoi … « Je l’aiderais à choisir sa robe. Et toi ton costume ! Je veux que tu sois le plus beau mon Addi chou » Son sourire ne quitte plus ses lèvres. Elle est sur son nuage Erin. « Tessa Mayers … Ça sonne bien ! » Alors qu’elle se fait son scénario toute seule dans sa tête et qu’elle le chatouille de tous les côtés. Elle est coupée dans son élan par Adriel. « Elle est en couple, tu sais », De suite elle se stoppe net en le fixant. « QUOI ? Tessa ? En couple ? Et je suis pas au courant ! Elle va m’entendre » Marmonne t’elle dans sa barbe. « C’est qui ? » Elle réfléchit. « J'espère que c’est pas l’autre zinzin qui lui a fait croire monts et merveilles. Je vais le frapper celui là » Elle se rappelle de l’état psychologique de son amie après leur rupture. Erin avait alors réglé ses comptes avec le brun. Il avait osé lui dire qu’elle était mignonne et que c’était dommage de se fâcher. Sanders lui avait répondu d’un geste amical avant de tourner les talons.

Ils continuent leurs emplettes tout en papotant. « Si tu commences à te cacher, Sanders, je vais me poser des questions » Disons qu’elle restera plus effacée quand il s’agira de Nel. Elle respectait son tempérament, sa façon de voir les choses. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle va changer sa façon d’être avec lui, avec les autres. Elle va juste éviter d’afficher Clyde sur son Insta. Ne serait-ce que pour sa survie à elle. Elle se doute qu'Elias épluche son compte chaque jour pour voir avec qui elle traîne. Elle est blonde mais pas suicidaire. « T’inquiètes. On continuera la tradition du karaoké tous les deux » Parce qu’elle adorait participer aux scènes ouvertes avec son meilleur ami. Le Canvas organise une soirée une fois par mois pour les chanteurs amateurs comme eux. Souvent il y avait un thème prédéfini, Erin ne manquerait cet événement pour rien au monde.

Le carnet en main, Sanders estime avoir tout ce qui lui faut. Il lui tarde d’écrire la première page. Elle le fera sûrement bientôt. La tête au calme. Ils rejoignent la voiture de Mayers. C’est vrai méli-mélo de devoir ranger tous leurs achats dans le véhicule. Ils se sont un peu lâchés pour le coup. Burton doit partager la banquette avec quelques sacs. Sur le trajet, Erin ne résiste pas, l’envie de chanter avec Adriel est trop forte. Elle branche sa clé USB et monte le son au maximum tout en fredonnant les premières paroles d’une chansons qu’ils ont écrit ensemble. Quand un feu tricolore passe au rouge, Sanders se lève carrément pour sortir sa tête du toit ouvrant. Elle tire Adriel vers elle en s’agrippant à son chandail. Mayers commençait à avoir l'habitude à force. Il chante avec elle. Ça devient presque un spectacle de rue. Les passants s’arrêtent pour les écouter chanter. Les autres automobilistes les regardent subjuguer de les voir ainsi faire. « All I want for Christmas is you… » La chanson se termine en câlin comme à chaque fois. Les deux passaient leur temps à se faire des papouilles s'est presque devenu normal. « C’est moi qui t’adore le plus, Riri » Elle vient aussitôt lui faire un gros bisou sur la joue puis disparaît à l'intérieur de la voiture pour rattacher sa ceinture avant de choper une amende.

Encore un trajet qui passe trop vite. Ils arrivent à l’appartement les bras chargés de sac. Erin en laisse dans le coffre. Elle prend juste ce qui l’intéresse. Aussitôt la porte franchit, Burton renifle le sol. Certainement l’odeur du félin qui le titille. Adriel part à la recherche de son chat. Pendant ce temps-là, Sanders s’installe sur le canapé en jetant un œil à ses achats. Adriel revient avec Peter Quill dans les bras. « Coucou Manders » Elle lui gratouille la tête mais le matou est tout crispé de voir un chien chez lui. Burton tend la truffe vers le chat sans se montrer brutal avec lui. Mais le remuage de queue doit effrayer son hôte. Peter Quill se tortille dans tous les sens pour s’échapper et remonter à l’étage. « Bon… Il fait juste son indépendant » Erin hausse les épaules. « Il faut les laisser s’apprivoiser tout seul » Quand Peter se sentira plus en confiance, il reviendra sûrement de lui-même. Il est très curieux de nature, elle n’en doute pas. « Au moins, ton chien n’a pas l’air de vouloir le manger, c’est bon signe » « Il a promit ! » Burt’ penche la tête sur côté en les regardant. Avec ses cornes de rênes sur la tête c’était impossible de ne pas sourire. « Une lasagne, ça te va? C’est ma mère qui me l’a apportée », Elle regarde Adriel en riant. « Qu'est-ce que tu ferais sans ta mère ? Bien sûr que j’en veux. Elles sont toujours délicieuses » Erin se lève pour se diriger vers le sapin et déposer plusieurs paquet à son pied. Puis elle revient pour rejoindre Adriel dans la cuisine. Elle entreprend de mettre la table. Les bras chargés d’assiettes, Addie l’intercepte pour lui tendre un paquet. Elle pose alors la vaisselle sur le comptoir pour afficher un large sourire. « Il n’est pas sous le sapin parce que c’est ton cadeau d’anniversaire » Il y avait pensé. Comme toujours d’ailleurs. Elle prend son cadeau entre ses mains  « Fallait pas » Modeste, elle commence déchirer le papier. « Et c’est pourquoi tu dois le déballer là, avant le dîner, c’est obligatoire » Sanders se mordille la lèvre en découvrant un écrin. Il va quand même pas lui offrir une bague ? Si ? Déjà il est pas à genoux à ses pieds, c’est bon signe. Nerveusement elle ouvre et découvre un bracelet Pandora. Hystérique elle lui saute au cou. « J’AI TOUJOURS VOULU EN AVOIR UNNNNNN » Sauf que ça coûte cher. Et entre ses études à payer et ses craquages en matière de fringues … elle n’en avait pas trop les moyens. « MERCI MERCI MERCI » Chaque merci un bisou. Elle se détache pour admirer son cadeau. « Tu m’aides à le mettre s’il te plaît » Elle tend son poignet vers lui. Toujours se large sourire aux lèvres. Ce cadeau lui faisait énormément plaisir. Elle est fière avec son nouveau bracelet. L’avantage avec ce genre de bijou c’est qu’elle pouvait choisir un charm pour chaque événement important de sa vie. Erin termine de mettre la table, toute heureuse de son cadeau. « Moi aussi j’ai petit truc pour toi » Dit-elle en venant se blottir dans ses bras. Elle lui tend à son tour un paquet en se pinçant les lèvres timidement. « Parce que nous deux c’est pour la vie » Ses joues s’enflamment alors qu’elle attend qu’il l’ouvre. Un cadeau symbolique à ses yeux mais qui avait tout son sens. Adriel compte énormément pour Erin et elle veut lui témoigner avec ce cadeau. Elle espère que leur vie respective n’aura jamais raison de leur lien si unique.
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(Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? Empty
Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptySam 23 Jan 2021 - 1:56




ADRIEL+@Erin Sanders
☆ ★ ☆
Lorsqu’Erin mentionne rester jusqu’aux petites heures du matin avec le gars, c’est clair que je ne peux pas passer à côté d’une belle occasion pour l’embêter un peu. Erin s’indigne, justifiant qu’ils ont juste discuté. Je me contente de pouffer, elle est mignonne quand elle s’énerve comme ça. Lorsqu’elle me demande de la conseiller en prenant pour exemple ma relation avec Tessa. Je lui demande si elle n’a que ce type en tête; peut-être a-t-elle moins envie d’aller sur Tinder, voire pas du tout? À son regard, je comprends tout suite, elle n’aurait même pas eu besoin de me justifier. Un sourire amusé se dessine sur mes lèvres en l’entendant dire que c’est horrible. J’éclate finalement de rire lorsqu’elle affirme avoir l’impression d’être une ado prébubère qui découvre la vie. J’attrape sa main, squeeze ses doigts et la regarde droit dans les yeux. « Alors te pose plus de questions, Riri… » Il y a des années, quand on apprenait à se connaître, je suis pas mal certain que je n’aurais pas été capable de dire ça. J’avais un gros crush sur elle et l’encourager à être avec un autre gars m’aurait paru inconcevable. Je veux seulement qu’elle soit heureuse et elle ne m’a jamais parlé d’un autre gars comme elle parle de lui. J’aimerais bien le rencontrer, m’assurer qu’il est assez bien pour elle. Son regard, à présent, se fait sérieux; elle me fixe et je serre un peu plus fort ses doigts. Je me demande à quoi elle pense. « Didi je … tu sais que tu seras toujours Number one dans mon cœur », dit-elle, ponctuant ses paroles d’un baiser sur ma joue qui me réchauffe instantanément, comme d’habitude. Je hoche la tête doucement, un sourire tendre aux lèvres, me demandant pourquoi elle me dit ça, là, maintenant. A-t-elle peur que je lui en veuille de tomber amoureuse (même si elle ne l’avouera pas) d’un autre, vu ce qui s’est passé entre nous deux dans le passé? « Promets-moi que je serai le number one aussi à qui tu penseras à faire des cookies, ils sont trooooop bons », je laisse tomber dans un léger rire. Mais lorsque ses bras s’enroulent autour de mon cou, que nos fronts se rejoignent et qu’elle plonge son regard dans le mien, je reprends mon sérieux. J’enroule automatiquement mes bras autour de sa taille, la serrant un peu plus contre moi. Elle me dit que je serai toujours spécial à ses yeux et que personne ne prendra ma place, ça me fait sourire et je lui dépose un bisou sur le front. « Et personne ne prendra la tienne », je lui réponds, me disant que ma future femme n’aura pas trop le choix d’accepter que je sois aussi proche d’Erin. Mais celle-ci et moi, on s’aime beaucoup, mais ce n’est pas amoureux, c’est juste différent. Ça ne le sera jamais, et ça me va; bien sûr que ça m’a fait quelque chose quand elle a mis fin à ce qu’on avait cet été-là, mais ces semaines passées à se voir régulièrement nous ont permis de nous rapprocher et de faire naître une belle amitié entre nous deux. Je ne regrette rien.

Lorsqu’on parle de la rencontre Manders/Bruton, j’affirme que mon pauvre félin va manquer de place pour se cacher, ce qui fait rire ma meilleure amie aux éclats. Moi non, mais je tente quand même un sourire, amusé (ou pas) par la situation. Burton me regarde, tout content, il semble juste vraiment heureux de faire partie de la conversation, même si je doute qu’il sache réellement de quoi on parle. J’essaie de me rassurer tout haut, évoquant Jay, le chien de Tess, et Erin se tourne vers le sien, lui fait promettre de ne pas manger (horreur) mon chat, en changeant l’expression. C’est à mon tour d’éclater de rire, je suis plié en deux. Ça a au moins le tour d’alléger mon léger stress par rapport à leur rencontre. Elle serre maintenant la patte de son chien et me fait un clin d’oeil. « Mmm-mmmm, d’accord », je fais, toujours légèrement suspicieux. On verra en arrivant chez moi.

Je taquine un peu plus Erin en prétendant que si elle continue de me décrire sa fréquentation avec ces mots-là (et ces yeux-là), elle devra faire attention pour que je ne le lui pique pas. Elle réplique en me balançant de m’occuper de mes affaires avec Tessa et je joue l’innocent, même si je sais un peu de quoi elle veut parler. Je sais qu’elle trouvait que nous allions bien ensemble, elle me l’a déjà dit, elle trouve même que c’est une erreur que nous nous soyons laissés. Elle roule des yeux et finit même par parler d’être demoiselle d’honneur. Attend… quoi? J’écarquille les yeux, un sourire amusé aux lèvres, et je l’écoute s’enthousiasmer sur un possible mariage. Un mariage, avec une fille qui est en couple avec une autre, humph. « Wô là! » je m’exclame, ne pouvant empêcher néanmoins un petit rire. « Je suis pas d’accord pour les Chippendale super sexy. » Je rosis légèrement lorsqu’elle mentionne de me trouver un costume, mais je tente de le cacher avec une grimace. « Ça gratte, les costumes », j’exagère intentionnellement. J’ai toujours détesté en porter, les rares occasions où c’était le cas, j’avais l’impression d’étouffer avec la cravate autour de mon cou et je trouvais que j’avais l’air beaucoup trop sérieux. Un drôle de sentiment monte en moi, de l’inconfort peut-être. Je n’ai jamais été le genre de gars qui rêvait d’un possible mariage, car pour moi, c’était comme me soumettre à la vie que mes parents voulaient pour moi — ou du moins en partie. Mais avec Tessa… avec Tessa, je m’étais bien vu lié à elle pour toujours, peu importe si ça voulait dire de se marier. Mais j’ai manqué ma chance. Un petit sourire triste se dépose sur mes lèvres lorsqu’Erin évoque le nom que Tessa aurait pu porter si elle avait été ma femme. C’est vrai que ça sonne bien. Mais mon sourire se transforme bien vite en petite moue moqueuse. « Erin… » Merde, je sais pas son nom. « …peu importe le nom de famille du gars qui te donne des étoiles dans les yeux, ça sonne bien aussi », je dis pour l’embêter, mais aussi pour dévier le sujet. Même si bon, je doute qu’elle soit près de penser au mariage, elle repousse encore un peu l’idée d’être en couple déjà. « C’est fini avec Tessa, faut pas que tu te fasse de faux espoirs. » Notre relation est super comme elle est maintenant et je ne veux pas lui faire de peine si je décide de partir de nouveau, de toute manière. C’est après quelques secondes à s’essouffler à se chatouiller que je lui avoue que Tess est en couple. Erin se stoppe net, semble un peu énervée qu’elle ne le sache pas. Je hausse les épaules. « J’sais pas qui c’est… elle m’a pas dit. Ça fait pas longtemps qu’ils se voient. Et… j’ai pas trop posé de questions. » Parce qu’imaginer Tessa avec un autre me fait plus mal que je ne l’avouerais jamais tout haut. Je fronce les sourcils lorsqu’elle mentionne un gars qui lui a fait croire monts et merveilles. « L’autre zinzin? Mais de qui tu parles? » Qu’est-ce que ce gars a bien pu faire à Tessa pour qu’Erin ait envie de le frapper?

Le gars qu’Erin fréquente est peut-être discret, mais je trouverais ça louche si Erin commençait à faire profil bas ou à changer pour lui. J’espère qu’il l’aimera exactement comme elle est et qu’il ne lui demandera pas de changer. Malgré le fait qu’il arrive qu’on doive s’adapter avec une personne, ça ne veut pas dire de devoir changer, j’en suis conscient. « T’inquiètes. On continuera la tradition du karaoké tous les deux. » Tradition qui a commencé il y a bien longtemps, d’ailleurs. « J’y compte bien, on est supposés devenir célèbres comment sinon? » je réplique en m’esclaffant. On devient justement quasiment célèbres lorsqu’Erin ne peut s’empêcher de sortir la tête du toit de ma voiture en chantant All I Want for Christmas Is You et en m’entraînant avec elle. On redescend vite dans le véhicule pour pas nous faire arrêter, mais on entend encore quelques personnes nous applaudir et des voitures impatientes nous klaxonner.

De retour dans mon studio, je hoche la tête aux sages paroles d’Erin, il faut en effet les laisser Burton et Peter Quill s’apprivoiser par eux-mêmes. Elle me réplique que Burton a promis lorsque je fais remarquer qu’il n’a pas l’air de vouloir le manger. Je caresse le chien sur le dessus de sa tête, amusé qu’il porte encore ses cornes. « T’es un bon rêne toi — euh, chien », je lui dis affectueusement en riant. Je me dirige vers la cuisine en demandant à ma meilleure amie si une lasagne, ça lui va, ce qui la fait rire. « Qu'est-ce que tu ferais sans ta mère ? Bien sûr que j’en veux. Elles sont toujours délicieuses. » Je lève un sourcil. « Ben… j’ai fait le tour du monde sans ma mère, je te signale », je dis en levant le nez, même si ça m’amuse qu’elle dise ça. Maxence dirait probablement la même chose. C’est pas comme si je lui avais réclamé de la bouffe non plus, elle m’en apporte par elle-même, elle a peur que je meurs de faim ou j’sais pas. Je mets le four à on et sors la fameuse lasagne du congélo. Lorsqu’Erin revient du salon, je lui tends le petit paquet sur lequel est écrit son nom, fébrile à l’idée qu’elle l’ouvre. J’ai hâte de voir sa réaction. Je roule des yeux lorsqu’elle dit qu’il fallait pas, elle devait se douter que j’allais lui faire un cadeau, c’est plus fort que moi. Elle se mordille la lèvre en découvrant l’écrin serait-elle… nerveuse? Aucune idée de la raison pourquoi elle le serait. Lorsqu’elle voit ce que l’écrin contient, j’ai à peine le temps de le réaliser qu’elle me saute au cou, je me retiens de justesse de ne pas perdre l’équilibre. Et la voilà qui me crie dans les oreilles qu’elle a toujours voulu en avoir un. Je ris, comme pour soulager la nervosité que j’ai pu avoir en pensant qu’elle n’aimerait peut-être pas, ou qu’elle me dirait qu’il faudrait que je le retourne parce qu’il était hors de question que je dépense autant pour elle. Elle me couvre de bisous en me remerciant et ça ne pourrait me rendre plus heureux que de savoir que ça lui fait plaisir. L’instant d’après, elle se détache et me tend son poignet pour que je lui attache le bracelet, ce que j’entreprends de faire non sans une certaine difficulté. J’ai l’impression que mes doigts sont trop gros et maladroits pour ce genre de délicatesse, mais je finis par y arriver. Elle se balade maintenant dans la cuisine avec son nouveau bracelet à son poignet et termine de mettre la table, pendant que je me rappelle la bouteille de champagne que je me suis fais offrir par une compagnie pour qui j’ai fait un contrat de photo, il y a quelques mois. Je la gardais exprès pour une telle occasion. Je la sors de l’armoire et la montre à Erin. « Ça te tente, du champagne? », je lui confie avant de sortir deux tasses, une de Disney et une de super héros. Je n’ai pas de coupes de quoi que ce soit, ça va devoir faire. « Ça va être glamour là dedans… », je commente en riant. Erin part au salon et reviens en se blottissant dans mes bras. Je prends le petit paquet dans mes mains et le retourne sur lui-même, intrigué de ce qu’il peut bien contenir. Elle a l’air toute timide et ça ne fait qu’amplifier ma curiosité. « Bien sûr que c’est pour la vie », je lui réponds en squeezant légèrement son épaule d’un geste rassurant. Ma vie sans Erin ne serait pas la même. Je dois me retenir pour ne pas déchirer sauvagement le paquet, impatient, mais j’y vais plutôt de manière délicate, prenant soin de garder le papier joli. Je découvre à l’intérieur, bien emballés, un duo de bracelets qui se rejoignent par le biais de deux moitiés de coeur en bois, sur lesquels sont gravés un A et un E. « Woah Erin… » Je n’ai pas de mots. Je n’ai jamais été du genre à porter de bijou, à part une montre quand j’étais au lycée (avant que les téléphones cellulaires ne deviennent populaires), mais je sais que, celui-ci, je vais tout le temps le porter et je ne voudrai pas le lâcher. Les bracelets dans une main, je ne peux m’empêcher de faire un autre câlin à Erin. « Merci », je lui murmure, ému. Je me détache pour regarder les bracelets un peu mieux. Je passe le mien autour de mon poignet et prends celui d’Erin pour lui passer à son tour. « Bon ben… avec ces bracelets qui matchent, je suis certain que qu’on arrivera à communiquer par télépathie… », je glisse, le regard espiègle. Le four sonne pour dire qu’il est à la bonne température et je vais y placer la lasagne, on en a pour un moment avant de pouvoir la manger. Je nous sers le champagne, tends la tasse Disney à Erin et lève la mienne dans sa direction. « À nous, mon chat, mon hérisson et ton rêne », je clame avant de boire la première gorgée. C’est pas mal.  
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(Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? Empty
Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyMer 27 Jan 2021 - 15:33





« Et si on était dans un film Disney? »


Si y a bien une personne en qui elle a entièrement confiance c’est Adriel. Elle lui parle de sa première soirée avec Nel. Comme quoi ils ont passé la nuit ensemble. Elle ne s’entendait pas parler Sanders. Mais tout de suite ça fait tilt dans la tête du brun. De suite, Erin met les choses au clair en précisant qu’il ne sait rien passé. Même pas un baiser. Et c’est vrai en plus ! Elle l’impression d’être une de ces ados qui découvre l’amour pour la première fois. Le premier crush qui vous rend niais à souhait. Avec ce sourire ridicule au bout des lèvres. Oui voilà, celui-là. « Alors te pose plus de questions, Riri… » La parole du sage. Il entremêle ses doigts aux siens en la fixant droit dans les yeux. Fût une époque où ces deux-là étaient plus que des amis. Ils ont échangé plus que des sourires. Une relation qui avait plu à Erin. Mais un peu trop sage peut-être. Sous ses airs de petite fille sage, l’étudiante est rebelle dans l’âme. Frôler les interdits c’est presque jouissif pour la demoiselle. Elle a besoin de ça pour se sentir vivante. Elle se veut rassurante. Qu’importe si son cœur vient s’amouracher d’un autre homme. Adriel aura toujours une place particulière dans son cœur. « Promets-moi que je serai le number one aussi à qui tu penseras à faire des cookies, ils sont trooooop bons » Front contre front, ils s’autorisent cette proximité sans ambiguïté. Sourire aux lèvres, elle lui caresse la joue en le regardant avec tendresse. « Toujours Addie ! A la vie à la mort. Tu seras toujours mon Number one » Ses lèvres s’étirent un peu plus. Sa place sera indétrônable dans son coeur. « Et personne ne prendra la tienne » Adriel la serre un peu plus dans ses bras. Sanders vient aussitôt caler sa tête contre la sienne pour un câlin.

Elle lui part de Tessa. De cette possibilité de mariage et de demoiselle d’honneur. « Wô là! » Mais Erin s’emballe et commence presque à programmer une soirée d'enterrement de vie de jeune fille avec des mecs sexy, une limousine et beaucoup trop d’excès. C’est aussi le but de ce genre de soirée. « Je suis pas d’accord pour les Chippendale super sexy. » Elle roule des yeux en ajustant le col de son vêtement. « Parce que tu crois qu’on va te demander ton avis ? » Hors de question. Il devra s’y plier qu’il le veuille ou non. « Tu auras le droit à des filles sexy toi aussi » Même si elle sait que ce n’est pas le genre d’Adriel de loucher sur une paire de jolies fesses. Elle avait dû le dévergonder un peu le petit Mayers quand ils étaient ensemble. « Ça gratte, les costumes » Elle pose son index sur ses lèvres pour qu’il se taise. « Shuttt ! Tu porteras un joli costume trois pièces. Tu seras tellement canon que je vais vouloir m’enfuir avec toi » Elle rit en imaginant la scène. Ce n’est pas du tout sérieux, évidemment. Jamais elle ne ferait ce coup là à son amie. Et avec Adriel il n’était plus question de ça entre eux. Même s’ils restent particulièrement proche, c’est très clair dans leur tête. « Erin… » Elle le regarde bizarre. « …peu importe le nom de famille du gars qui te donne des étoiles dans les yeux, ça sonne bien aussi » C’est à ce moment qu’elle se rend compte qu’elle ne connait même pas son nom de famille … « Je t’arrête tout de suite très cher. Moi ? Mariage ? Tu m’as bien regardé ? J’suis pas prête pour ces choses là » Mariage signifiait devoir s’engager sur le long terme. C’est angoissant. « C’est fini avec Tessa, faut pas que tu te fasses de faux espoirs. » Le visage d’Erin devient tout de suis plus triste. « Il ne faut pas baisser les bras Addie. Quand on est fait pour être ensemble, qu'importe le temps, on finit toujours par se retrouver » C’est ce qu’elle croyait. C’est ce qu’elle voulait croire … Mais ce n’est pas évident de donner des conseils en amour quand on est nous même un vrai boulet à ce sujet. Elle le chatouille vivement pour lui faire retrouver le sourire. Mais c’est elle qui le perd en découvrant que Tessa est en couple avec un autre. « J’sais pas qui c’est… elle m’a pas dit. Ça fait pas longtemps qu’ils se voient. Et… j’ai pas trop posé de questions. » Elle fronce les sourcils en essayant de chercher qui est cet homme. De suite elle pense à ce crétin de Shephard. « L’autre zinzin? Mais de qui tu parles? » Adriel n’avait pas l’air au courant de l’histoire. Boulette ? « Bah…. » Au point où t’en es hein… Elle avait le don de gaffer Sanders. « Quand vous vous êtes séparé à l’époque, Tessa a rencontré un gars. Ils sont sortis ensemble un moment. C’était un beau parleur. T’sais là, Ash. Le bad boy de l’uni. Il change de nana comme de chemise. Je peux pas croire que Tessa c’est laissée bernée par ce crétin. J’espère que c’est pas lui. Il va encore lui briser le coeur. » Prochaine mission. Savoir qui est le mec de Mulligan.

Ils arrivent au studio. Burton fait la connaissance de Peter Quill Manders sans chercher à en faire son quatre heures. « T’es un bon renne toi — euh, chien » Le berger allemand remue la queue en voyant qu’on parle de lui. Sa maîtresse ajuste son déguisement. « Ça lui va bien. Je crois que je vais lui laisser » Dit-elle en parlant des cornes ridicules sur la tête de son chien. Adriel lui propose de manger les lasagnes de mère. De suite elle le taquine en sous-entendant qu’il est couvé par maman. « Ben… j’ai fait le tour du monde sans ma mère, je te signale » Elle risque pas de l’oublier ça … Son absence a été difficile à encaisser pour la demoiselle. Son meilleur ami lui tend un petit paquet. Elle ne s’y attendait pas vraiment. Les cadeaux c’est ce soir après minuit. Quelle belle surprise de découvrir ce superbe bracelet Pandora. Elle lui saute au cou comme une hystérique pour le remercier. Dorénavant ce bijou la suivra partout. « Ça te tente, du champagne? » Elle hoche la tête. Il se présente avec deux tasses de super-héros. Elle pouffe de rire. « Ça me rappelle des souvenirs … Charles Quill ! » Qu’elle lui dit, les yeux fixés sur la tasse en question. Elle le revoit avec son élastique rose au poignet. En tout cas son audace avait payé ce jour-là. Erin aurait pu l’envoyer bouler. Mais il était tellement mignon avec elle, Sanders c’était laissé charmer. À son tour, la blonde vient lui apporter un petit paquet en lui précisant qu’eux deux c’était pour la vie. « Bien sûr que c’est pour la vie » Elle le regarde ouvrir son cadeau en se mordillant la lèvre nerveusement. Elle espère sincèrement qu’il sera aussi enjoué qu’elle. « Woah Erin… » Son angoisse s’envole en voyant l’enthousiasme de son ami. « Ça te plaît ? » Qu’elle demande même si la réponse est évidente. « Merci » Le brun vient aussitôt la serrer dans ses bras pour un autre câlin. Elle prend ça pour un oui. Il se détache et enfile son nouveau bijou. Sanders tend le bras pour recevoir le sien. « Bon ben… avec ces bracelets qui matchent, je suis certain qu’on arrivera à communiquer par télépathie… » Un rire s’échappe d’entre ses lèvres. Encore un bijou qui restera à son poignet encore longtemps. « Okey bah dit moi à quoi je pense, là maintenant. » C’était trop tentant de le mettre au défi. Jusqu’à maintenant ils n’avaient jamais eu besoin d’artifice pour se comprendre. Ce n’est pas aujourd'hui que ça changera. Mais ce bracelet permet de sceller un peu plus leur si belle amitié. « À nous, mon chat, mon hérisson et ton renne » Elle ne peut s’empêcher de rire quand il qualifie son chien de renne. Sa tasse vient s’entrechoquer avec la sienne. « A nos amours » Conclue telle. Deux mille vingt-et-un pointe à l'horizon avec de nouveaux objectifs. Que se soit pour elle ou pour lui. Et Sanders compte bien ne pas laisser Adriel sur la touche sur le sujet Tessa.

C’est le moment de se mettre à table. La bonne odeur des lasagnes vient embaumer la pièce. Burton est d’accord sur ce point. Il se lèche les babines en ne quittant pas le plat des yeux. Erin se charge de les servir. « Bon appétit » La première bouchée est un délice. Elle ferme les yeux en pour gémissement. « Hmm ! Trop bon ! » Et le mot est faible. « Ha au fait, j’ai eu une idée de chanson. J’ai commencé à écrire les paroles. On tentera de la jouer tout à l’heure. Il faut qu’on prépare la prochaine soirée Karaoké. C’est dans quinze jours. » Ils avaient pris l’habitude chaque mois de participer à la soirée scène ouverte au Canvas. C’est un rituel qu’ils ont depuis …ce fameux été où ils passaient le plus clair de leur temps à se faire des papouilles. « Tu as revu ton frère depuis ? » Même si elle ne le porte pas dans son cœur, il reste le frère de son meilleur ami. De son côté, Erin n’avait pas eu l’occasion de régler ses comptes avec lui. Mais un jour ça tombera c’est sûr. Ça risque d’être explosif.
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(Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? Empty
Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptyMar 2 Fév 2021 - 7:48




ADRIEL+@Erin Sanders
☆ ★ ☆
Cette proximité avec Erin est rassurante. Front contre front, on est dans notre petite bulle et, bien que de l’extérieur, on peut facilement avoir l’air d’un couple, on n’est que les meilleurs amis du monde, des meilleurs amis qui se connaissent par coeur et qui peuvent tout se dire. Sa relation avec ce gars lui fait peur, je la connais assez pour détecter ses inquiétudes dans ce qu’elle me dit, ce qu’elle dégage et le ton de voix qu’elle prend. Mais je tente de la rassurer du mieux que je le peux, pas que je sois particulièrement un expert en amour non plus, je n’ai eu qu’une seule relation amoureuse à long-terme et c’est avec Tessa, avec qui je ne suis plus. Je suis bien placé pour comprendre que de s’abandonner à quelqu’un, ce n’est pas chose facile, et surtout pour Erin dont le père ne lui a pas rendu la tâche facile. Là, alors que nos souffles s’entremêlent, elle me promet que je serai toujours le number one dans sa vie et moi, trouvant n’importe quelle occasion bonne — même les moments les plus sérieux, parfois — pour une plaisanterie, je lui dis que j’espère que je serai toujours le premier à qui elle pensera à faire des cookies. Son regard se fixe dans le mien et sa main caresse doucement ma joue, alors que mes bras sont enroulés autour de ma taille. Erin me promet que c’est pour toujours, à la vie à la mort, et mon sourire se joint au sien. Je lui promets donc que personne ne prendra sa place et, ne pouvant résister plus longtemps, je l’attire de plus belle dans mes bras dans une étreinte qui me fait grand du bien.

Le sujet de Tessa vient sur la table et, lorsque je joue à l’innocent en faisant comme si je ne savais pas de quoi elle parlait, Erin s’emballe dans un programme de notre mariage qui me fait rire d’une part, mais me met le noeud à l’estomac de l’autre. Tessa est bien la seule que j’ai été jusqu’à imaginer un futur amoureux lointain avec. Après tout, nous sommes restés un bon moment ensemble et nous nous connaissons depuis encore plus longtemps. Il m’arrive de regretter de l’avoir laissée, même si je refoule cette pensée dès qu’elle franchit mon esprit. Je proteste lorsqu’Erin parle de Chippendales super sexy et je la vois rouler des yeux alors qu’elle ajuste le col de mon vêtement, comme si elle était déjà en train de m’aider à m’habiller pour mon hypothétique mariage. « Parce que tu crois qu’on va te demander ton avis ? » Je gonfle les joues un moment, pensif, avant de relâcher l’air d’un seul coup sur le front d’Erin, toute mini. Je sais très bien que si ce jour devait arriver, je n’aurais pas mon mot à dire sur quoi que soit, elle se ferait un plaisir de tout organiser — et c’est surtout que je me ferais un plaisir de lui laisser cette tâche. Heureusement, apparemment j’aurais le droit à des filles sexy moi aussi. « Vendu si tu réussis à amener Gal Gadot et Margot Robbie », je lâche dans un petit sourire. Il faut dire que j’ai un crush sur ces deux célébrités de DC Comics depuis que leurs films sont sortis. Parce que sinon, quand je suis en couple surtout, je n’ai pas tendance à regarder les autres filles, du moins de manière plus… osée. Et même là. Quand elle parle de costume, je me plains que ça gratte, mais elle me fait taire en posant son doigt sur mes lèvres. Je fais mine de le mordre, mais elle le retire aussitôt en disant exactement ce que je porterai. « Oui, chef! » je dis en joignant mon rire au sien. « Attend, tu veux t’enfuir avec moi? » j’ajoute en oscillant des sourcils exagérément, les yeux joueurs, loin d’être sérieux. Ça fait longtemps qu’Erin et moi savons qu’on ne sera jamais un couple. Il nous est déjà arrivé de… craquer, mais jamais ça n’arriverait quand on serait en couple. La fidélité et notre amitié sont des valeurs beaucoup trop importantes pour nous. Lorsqu’elle me taquine avec Tessa Mayers — ce qui sonne plutôt bien et me fait un peu rêver, je dois l’avouer, mais l’idée qu’elle ait pu porter mon nom me rend triste —, je la pique en retour avec le gars qui lui met des étoiles dans les yeux, mais dont je ne sais pas du tout le nom. Elle m’arrête en me mentionnant qu’elle est loin d’être prête pour un mariage. Je hausse les épaules. « Moi aussi, je disais ça… Avant… » je lui fais remarquer. Avant que je rencontre Tessa. Le mariage, ça sert à rien, que je lui avais dit lorsque mon frère s’est marié. Et pourtant, pourtant… je lui ai bien confié une fois que ça pourrait être bien de l’être à Tessa, quand nous étions ensemble. Je lui dis que c’est fini, d’ailleurs, avec elle, il ne faut pas qu’elle se fasse de faux espoirs; et voilà Erin qui me dit de ne pas baisser les bras, un petit sourire tout triste sur les lèvres. Quand on est fait pour être ensemble… Je me mordille la lèvre, mais ne répond rien. Si on était fait pour être ensemble, Tess et moi, on le serait déjà, non? On a eu plein d’occasions où nous étions tous les deux célibataires depuis que je suis revenu à Brisbane. Je détourne le regard, pensif, mais je suis tout de suite sorti de mes pensées plus sombres parce qu’Erin me chatouille. Pour mettre un terme à ces chatouilles et aussi à cette conversation qui me rend tout triste et mal à l’aise, je lâche que, de toute manière, Tessa est en couple. Je lis la surprise sur les traits d’Erin et elle veut bien sûr savoir qui est le mystérieux copain de Tess, mais je dois lui avouer que moi-même, je ne sais pas. Elle se demande tout haut si c’est l’autre zinzin et je fronce les sourcils en la questionnant. J’attends patiemment les explications de ma meilleure amie alors que je redoute le pire. Qui peut être cet homme qui a dû blesser mon ex copine au point qu’Erin aille été lui rendre ses comptes? Ce Ash, un beau parleur… je sens la nausée m’envahir en pensant à ce que Tessa a pu ressentir. Elle mentionne l’uni et j’écarquille les yeux, sachant exactement de qui elle parle. « OH, lui… » Je vois exactement de qui elle veut parler. Sentant la colère monter en moi juste à imaginer ce que Tess a pu vivre, je me promets de lui en parler. Même si, au fond, je me sens coupable. Si je ne l’avais pas laissée, elle n’aurait pas été avec ce crétin. J’ai bugué sur le Quand vous vous êtes séparés à l’époque. « J’espère que c’est pas lui aussi… » je murmure en croisant les bras sur mon torse, ne sachant pas quoi répondre d’autre et franchement un peu distrait. « Tu peux… tu peux t’informer s’il te plaît? Je… j’ose pas lui poser des questions à ce sujet. » J’ai l’impression que ça ne me regarde pas, sa vie amoureuse. Et j’ai l’impression que, de toute manière, Erin allait le faire anyway.

Arrivés au studio, tout se passe bien entre Manders et Burton et je félicite celui-ci, qui remue la queue, bien content, même s’il ne se rend probablement pas compte que je l’appelle un bon renne. Je ris lorsqu’Erin parle de lui laisser les cornes de renne sur la tête et je m’avance à la cuisine, proposant la lasagne de ma mère. Lorsqu’elle revient vers moi, je lui tends un petit paquet dans lequel elle ne tarde pas à trouver un bijou de chez Pandora, bijou qui a crié son nom quand je l’ai vu au magasin. Soulagé de la voir aussi heureuse de mon cadeau, je lui propose la bouteille de champagne que j’ai eue en cadeau d’un client, mais je n’ai malheureusement que des tasses de Disney et de super-héros à lui proposer. J’éclate de rire lorsqu’elle m’appelle Charles Quill, ce pseudonyme que j’ai trouvé il y a bien des années pour enfin réussir à avoir un rendez-vous avec elle. « C’était une soirée… mémorable », je dis dans un sourire tendre pour ma meilleure amie. Plus que mémorable, même. C’était le début des soirées karaokés, un rendez-vous rempli de souvenirs qu’on pourra se raconter même quand on aura quatre-vingt ans. « Ma soeur n’a jamais retrouvé son élastique rose, soit dit en passant », je glisse en fixant mes yeux dans les siens, complice. Elle ne l’a jamais retrouvé parce que je l’ai gardé, enfoui entre les pages d’une bande-dessinée des X-Men.

C’est à mon tour de recevoir un cadeau et je prends plus de précautions que nécessaires pour ouvrir le paquet. Je suis tout ému lorsque je découvre un duo de bracelets qui vont ensemble. Je hoche vivement la tête lorsqu’Erin me demande si ça me plaît. « Ça va sous la douche, tu crois? » je demande, à demi sérieux. Parce que j’ai envie de ne jamais l’enlever. Après nous les avoir mis, je plaisante sur des possibles pouvoirs magiques que ces bracelets pourraient nous apporter, ce qui fait rire mon amie. Lorsqu’elle me met au défi de deviner à quoi elle pense, je me penche à deux centimètres de son visage et je plonge mon regard dans le sien , les deux mains sur ses épaules, comme si je pouvais voir la vérité dans son âme. « Hum… » je fais, faisant mon possible pour ne pas cligner des yeux. Je me redresse, un sourire plein de satisfaction sur les lèvres. « À moi, bien sûr », je la taquine avant de lui ébouriffer les cheveux. Levant ma tasse de champagne que je cogne contre la sienne, je dédie un toast à nous, à mon hérisson et à son renne. Elle entrechoque sa tasse contre la mienne et conclut en dédiant ça à nos amours. Je penche la tête en laissant couler le liquide pétillant dans ma bouche, avalant dans une grand “ahhhhh” bien exagéré et satisfait. Pourquoi pas, à nos amours…

La lasagne prête, on s’installe à la table et Burton vient rôder autour. Peter Quill décide même de monter pour tenter d’avoir sa part de pâtes et je l’attrappe pour le déposer par terre en prenant bien soin de le serrer fort dans mes bras. « Je t’en laisserai peut-être », je lui dis en couvrant son petit visage de petits bisous. Lorsque je m’assois, Erin nous a déjà servis et je la remercie. « Bon appétit », je réponds, plantant mon couteau et ma fourchette dans le repas pour satisfaire mon ventre qui gronde. Erin, en tout cas, semble vraiment ravie de ce qu’on mange. « Moui, ch’est trop bon », je réponds, la bouche pleine. Elle me fait part d’une chanson qu’elle a commencé à écrire et qu’on tentera de jouer tout à l’heure. « J’ai hâte de l’entendre », je dis sincèrement. Elle a un réel don avec les paroles, elle y met tout son coeur quand elle les écrit et les chante. « Quinze jours, déjà », je commente, n’en revenant pas à chaque fois comment le temps passe vite. Mais on y participe à chaque mois, depuis cette fameuse soirée où on s’est découverts de toutes sortes de manières, alors je ne suis pas le moins du monde stressé. On a pris l’habitude, c’est notre tradition. « Tu as revu ton frère depuis ? » Je suis en train de boire une autre gorgée de champagne — mon deuxième verre — lorsqu’Erin me surprend avec sa question. La gorgée passe difficilement, je mets un moment avant de l’avaler. Je me tends, et pourtant en apparence je tente de faire preuve de nonchalance. « Non, et mes parents font un dîner de Noël juste avec lui, c’est mieux comme ça », je réponds simplement. Ça fait presqu’un an qu’il est revenu à Brisbane et il ne m’a pas contacté — il doit s’en foutre ou quoi, alors je m’en fous aussi. Du moins, j’essaie. J’essaie de changer de sujet pendant un moment. « Ton frère, par contre, je doute qu’il veuille me revoir après ce qui s’est passé en novembre », je plaisante même si je ne garde que quelques souvenirs espacés de la soirée, vu tout l’alcool que j’ai pris. Mais je me rappelle que de me voir en slip léopard était loin d’être son désir le plus secret. « Et toi… tu l’a revu? » je demande finalement un peu timidement, parlant bien entendu de mon frère et non du sien.

Une fois le repas terminé, je mets les assiettes vite vite dans le lave-vaisselle et annonce: « Okay, on va se mettre en pyj’ et on se rejoint au sapin! » Ma voix est pleine d’enthousiasme, j’ai vraiment hâte de lui donner son cadeau de Noël. C’est la tradition chez les Manders, on se met toujours en pyjama pour déballer les cadeaux. Je grimpe les escaliers et me déshabille sans gêne, même si c’est un espace ouvert, et j’enfile un pantalon de jogging et mon sweater avec le père Noël dessus, acheté spécialement pour cette merveilleuse fête il y a plusieurs années de ça, avec Erin justement, entre deux de mes voyages alors que je revenais pour le temps des fêtes. D’ailleurs, elle en a également un. Je me rappelle soudain la petite tenue que j’ai achetée pour mon chat, spécialement trouvée par Erinou, et je le trouve étendu sur le canapé et tente de mon mieux de la lui enfiler pendant qu’Erin se change. Lorsqu’elle arrive nous rejoindre dans le salon, j’ai réussi malgré la difficulté de la tâche et je lui tends Peter Quill pour qu’elle le prenne. Le pauvre a l’air tout coincé dedans. « Tu le prends pour que je vous prenne en photo? » je dis en me levant pour aller chercher mon appareil. 

Ce n'est pas exactement la même, mais je ne pouvais résister :gla:
Spoiler:
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(Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? Empty
Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptySam 6 Fév 2021 - 15:09





« Et si on était dans un film Disney? »


Ils ont toujours étaient très complice ces deux-là. Un peu trop pour certains. Elle est comme ça Erin. Quand elle apprécie quelqu’un, c'est à mille pourcent. Elle a besoin de se sentir aimé, et d’offrir tout l’amour qu’elle porte en elle. C’est un distributeur de câlin ambulant. Mais elle n’offre pas cette tendresse à tout le monde. Seuls quelques privilégiés comme Adriel et Link sont les "heureux" bénéficiaires. Depuis peu, un autre homme s'est glissé dans l’équation. Mais on ne parle pas vraiment de la même relation. Avec les deux bruns, Sanders n’a aucunes arrières pensées. Addie est son ex, et Link …bah c’est Link ! Il n’a jamais était question de quoi que se soit entre eux. Ça ne lui est même pas venu à l’esprit en fait. Front contre front, ils profitent de ce petit moment de complicité pour se promettre une amitié éternelle. Fût une époque ils étaient plus que ça. Mais la page est tournée. C’est mieux comme ça. Adriel est un éternel amoureux. Mais Erin n’est pas apte à lui offrir ce genre de relation. C’est un boulet quand il s’agit d’être romantique. Elle ne sait même pas si elle sera capable de quelque chose avec Nel. Et c’est parce qu’elle apprécie énormément Mayers qu’elle a fait le choix de refermer cette barrière. Ils avaient eu tout un été pour s’aimer. Maintenant il devait se concentrer sur Tessa. Erin fera tout pour les mettre ensemble. Elle veut voir Adriel heureux. Il est temps pour lui de prendre son envole. D’ailleurs, Sanders s’imagine un mariage en grande pompe pour son meilleur ami. Rien n’est trop beau pour lui et Tessa. Sans parler de la pré-fête ! Erin programme déjà des Chippendales super sexy. Ça fait tout de suite tiquer le brun. Mais la demoiselle n’a pas l’intention de lui demander son avis. Ce genre de petite fête n’aura pas besoin de son approbation. Et il pourra faire la fête de son côté lui aussi. « Vendu si tu réussis à amener et Margot Robbie » Elle le regarde quelque peu surprise. Depuis quand il faisait son goujat celui-là ? Il est passé où le Adriel tout mignon super sérieux ? Elle pense à cette soirée string léopard et finalement … elle se dit qu’il a un côté espiègle lui aussi. « Okey mais tu mettras ton string Léopard ! Je suis sûr qu’elles vont adorer mater tes petites fesses. » Un rire s’échappe de ses lèvres. Cette soirée était épique ! Trop de souvenirs sympa viennent égayer ses souvenirs. « Oui, chef! » Limite il la salue comme un soldat. Erin lève le menton en prenant un air supérieur. « Hmmm…Je préfère ça » Du haut de ses un mètre cinquante-six, la blonde c’est se faire respecter. Et elle ne fait pas que aboyer, elle frappe aussi ! Sanders représente le Yin et le Yang à elle tout de seule. Une vrai boute-en train. C’est sûrement l’une des raisons pour laquelle elle était appréciée. « Attends, tu veux t’enfuir avec moi? » Elle roule des yeux en le voyant faire ses yeux charmeurs. Sa main vient s’étaler sur sa joue pour lui pousser gentiment la tête hors de sa vue. « Ouais, bah, tu n'enflammes pas Mayers ! Je ne sais pas si je suis prête à revivre cet été de folie avec toi » Le creux de ses joues se dessine un peu plus en repensant à tout ces bons moments en compagnie du brun. Comme la fois où ils avaient partagé une douche à deux chez les parents du jeune homme. Mais ils s’étaient retrouvés un peu bête lorsque ceux-ci sont rentrés plus tôt que prévus. Erin avait dû alors se planquer derrière le rideau de douche. Un jeu de cache cache bien marrant qui la faisait toujours autant sourire. « Moi aussi, je disais ça… Avant… » Il ose prétendre qu’Erin portera un jour le nom de famille de Nel. Nom de famille qu’elle ne connaît pas d’ailleurs. Mais ils sont à des millénaires de penser mariage pour le moment. Ils n’en sont qu’a leurs débuts. Et de toute façon le mariage ce n’est pas pour elle. Elle en est persuadée. C’est beaucoup trop romantique pour être vrai. Elle ? Dans une sublime robe blanche ? Portant le voile de sa mère…Elle remue la tête négativement. « Oui bah parle pour toi ! Pour ma part je me plais très bien comme ça. » Libre de fuir comme elle la toujours fait. Ça la rassure de savoir qu’elle peut s’éclipser à tout moment, avant qu’on ne le fasse à sa place. Pour ce qui est d’Adriel, il devra se faire une raison. Tessa et lui finiront bague au doigt. Sauf qu’il lui annonce qu’elle est en couple. Erin est choquée. Elle se stoppe net en le fixant, bouche entrouverte. Elle s’imagine tout de suite que Tessa c’est encore laisser charmer par ce beau parleur de Shephard. Elle s’énerve en le traitant de zinzin. Encore un qui n’avait pas échapper à son revers de main.  « OH, lui… » Adriel s’énerve à son tour en repensant à Ash. A deux ils pourront peut-être se débarrasser de cette vermine. « J’espère que c’est pas lui aussi… » De toute façon elle compte bien mener l’enquête.  « Tu peux… tu peux t’informer s’il te plaît? Je… j’ose pas lui poser des questions à ce sujet. » Elle hoche la tête aussitôt en prenant un air déterminé. « Tu peux compter sur moi ! Et si c’est lui, elle va m’entendre. » Et si c’est pas lui aussi …

Ils arrivent au studio du brun. Minuit n’a pas sonné que déjà Sanders reçoit son premier cadeau. Adriel précise que c’est pour son anniversaire. Il la gâte beaucoup trop. Elle est toute fière de porter son bracelet Pandora. C’est la bonne occasion de trinquer avec ses drôles de tasses Disney/Marvel. Ce n’est pas sans lui rappeler son surnom de l’époque … « C’était une soirée… Mémorable » Ils s’échangent un tendre sourire tout en se regardant droit dans les yeux. « Mémorable oui … » Dit-elle perdue dans ses souvenirs. « Ma sœur n’a jamais retrouvé son élastique rose, soit dit en passant » Un sourire vient fendre ses lèvres. Erin avait trouvé l’anecdote tellement marrante qu’elle avait acheté un élastique de la même couleur pour le mettre au rétro central de sa voiture. À chaque fois qu’elle posait les yeux dessus, elle se rappelait de ses vacances d’été avec lui. Et c’est pour cette raison qu’elle avait eu l’idée de ces bracelets d’amitié. Erin voulait lui montrer à sa façon qu’elle tenait beaucoup à lui. Sans surprise, elle lui offre en lui souriant avec tendresse. « Ça va sous la douche, tu crois? » Ce n’est pas une question qu’elle s'est posée, mais elle imagine que oui. « C’est en bois naturel et le lien est en cuir. J’imagine que oui. » Elle ne compte pas l’enlever. Sous aucun prétexte. C’est un peu comme une alliance mais qui se met au poignet. Adriel prétend que les bracelets sont doté de pouvoir magique. Chose qui fait sourire Erin. Elle le met alors au défi de savoir à qui elle pense. Évidemment c’est lui. La question est facile ! Il fait mine de réfléchir. « À moi, bien sûr » Il ose lui ébouriffer les cheveux. Sanders déteste ça et il le sait. « Heyyyyy!!! » Elle râle tout en riant en même temps, avant de vouloir faire la même chose. Ils trinquent en se souhaitant bonne chance en amour. C’est tout ce qu’il y avait a espérer pour cette année deux mille vingt et un.

L’alarme du four retentit. C’est le moment pour eux de passer à table. Adriel ne prenait pas trop de risque en proposant les lasagnes de sa mère. Quoi qu’il aurait été capable des les cramer en les réchauffants. Il a quelques lacunes en cuisine. Heureusement Tessa se débrouille un peu mieux que lui. Sinon ils seraient condamnés à manger des lasagnes jusqu’à la fin des temps. « Bon appétit » elle répond en retour. « Moui, ch’est trop bon » Erin se jette sur son verre d’eau pour éteindre le feu dans sa bouche. « Haaa c’est chaud !! Je viens de me brûler la langue » Elle grimace en la tirant hors de sa bouche. Cette sensation de langue brûlée n’est pas des plus agréables. « Parle pas la bouche pleine toi lààà » Elle le taquine. Mais elle est loin d’être un exemple. Sa fourchette se plante de nouveau dans son assiette. Elle souffle sur sa bouchée avant de la glisser dans sa bouche. Erin lui parle du nouveau texte qu’elle a écrit. En ce moment elle est plutôt inspirée pour ses chansons. Allez savoir pourquoi ! « J’ai hâte de l’entendre » Ils vont devoir répéter pour la prochaine soirée au Canvas. Le thème c’était évidemment la saint Valentin. Du coup la blonde avait orienté ses paroles sur une idylle qu’elle vivait. Du moins, les sentiments qu’elle éprouvait pour cet homme. « On la chantera tout à l’heure si tu veux » Adriel est son meilleur partenaire pour ça. C’est un peu grâce à lui qu’elle avait retrouvé son assurance pour chanter. Son père lui avait coupé l’envie de chanter en la critiquant sans arrêt. Mais par chance son ange gardien est passé par là. Elle lui demande si à tout hasard il a revu son frère. De son côté, Erin ne l’a pas recroisé et c’est tant mieux. Pas sûr qu’elle sache garder son sang-froid si Maxence se pointe. « T’étouffe pas » Adriel manque un malaise en avalant de travers son champagne. « Non, et mes parents font un dîner de Noël juste avec lui, c’est mieux comme ça » Elle hoche la tête dubitative. « Mais tu ne comptes pas le revoir du tout ? »Elle se questionne. Même si Maxence reste une vermine à ses yeux, c’est le frère d’Adriel … Elle trouverait dommage qu’il coupe les ponts définitivement avec lui. « Ton frère, par contre, je doute qu’il veuille me revoir après ce qui s’est passé en novembre » Elle éclate de rire aussi sec. Encore une soirée qu’elle n’est pas prête d’oublier. « Monsieur léopard hahaha ! Quelle soirée. Il t'allait bien ce string » Elle lui fait des yeux charmeurs en utilisant une voix volontairement suave. « Il finira par t’apprécier. Un jour … » A force de persévérance Elias finira par l’aimer ce petit Mayers. « Et toi… tu l’a revu? » Erin prend tout de suite un air plus sérieux. Elle a bien compris qu’il parlait de Maxence. « Non … Et sincèrement je ne sais si j’arriverai à placer deux mots sans lui en mettre une » Elle n’en mettra pas seulement une mais deux.

« Okay, on va se mettre en pyj’ et on se rejoint au sapin! » Erin lui vole un petit bisou sur la joue avant qu’il ne monte dans son perchoir. Elle trottine jusqu’à sa salle de bain pour aller enfiler son gros pull de Noel. Un truc affreusement kitsch mais parfait pour l’occasion. Accompagné d’un mini short de nuit qui pourrait donner l’impression qu’elle ne porte rien. Le pull lui descend à mi-cuisse. C’est limite une chemise de nuit. « Tadammmm » La blondinette tourne sur elle même pour défiler devant son meilleur ami. Toute fière de sa tenue. Elle a mit un petit chapeau de Noel pour l’occasion.  « Tu le prends pour que je vous prenne en photo? » Son regard se pose sur Peter Quill Manders chat (C’est beaucoup trop long xD). La tenue est tellement …. funny qu’Erin vient aussitôt mettre sa main devant sa bouche pour éviter de glousser comme une dinde. Elle glousse comme une dinde … Le chat la regarde avec des gros yeux. « Sorry mais t’es trop cute mon beau » Les deux mains tendues vers lui, elle l’attrape et se place à côté pour une photo. Le sapin en arrière plan. « Cheeesssseeeeee » L’impatience légendaire d’Erin vient s’emparer d’elle. Elle profite d’être proche du conifère pour attraper le cadeau du brun . « JOYEUX NOEILLLLLL » Ils se connaissent depuis des années. Assez pour qu’elle sache quelles sont ses passions, ses envies. Et la photo tient clairement la première place. Erin avait opté pour un petit Polaroid d’époque. Une relique des années 80 qui fera probablement son bonheur avec ses photos pigmentées. Évidemment, elle avait fournit les pellicules pour s’en servir illico. « On se fait une photo souvenir ? » Elle enroule son bras à sa taille en se collant un lui pour un selfie. « J’ai celui là aussi. Mais je sais pas du tout comment il fonctionne. Je l’ai trouvé chez un antiquaire » Sanders connait quedale en photo. Mais rien que pour la beauté de l’appareil, elle avait flashé dessus. Elle lui tend une vieille boite d’époque encore poussiéreuse. Et elle ne trouve rien de mieux à faire que de souffler dessus pour chasser la poussière. « Il n’est pas tout jeune celui là » Dit-elle en riant.
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Message(#) Sujet: Re: (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? (Erin+Adriel #2) Et si on était dans un film Disney? EmptySam 13 Fév 2021 - 8:58




ADRIEL+@Erin Sanders
☆ ★ ☆
Erin est occupée à préparer mon hypothétique mariage avec la fille que j’ai laissée il y a plusieurs années de ça et qui est présentement en couple, d’ailleurs, avec un dude dont je ne connais pas du tout l’identité. Je joue quand même au moins un peu le jeu et je lui avoue mon refus catégorique pour les Chippendales, mais ma meilleure amie me promet également une soirée arrosée avec des filles sexy. Je vais même jusqu’à lui dire que j’accepte, seulement si elle réussi à faire venir mes deux crush célèbres. Ma réponse semble surprendre Erin parce qu’elle s’arrête et me regarde avec des yeux ronds, avant de me remettre cette histoire de string léopard sous le nez. Je me tapote justement les fesses. « C’est vrai qu’elles sont petites, mais belles hein », je déclare, les yeux malicieux. Autant me promener les fesses à l’air comme ça ne me dérange pas, je suis peu pudique —, autant j’étais extrêmement reconnaissant qu’elle ait pensé à m’apporter des vêtements en venant me sauver des griffes de son frère sur la plage. Parce que devant lui,  presque nu, bon, à y repenser, c’était un peu malaisant. « Sauf que c’est pas moi qui est supposé faire le striptease, Riri, sauf si c’est pour Tessa et que tu annules les Chippendales, là ça me va, je veux bien », je lance avant de pouvoir me retenir. Je me tais, pensif, parce que je me suis vraiment emporté alors que bon, Tessa et moi, c’est fini depuis longtemps. Erin me dit exactement ce que je vais porter et je la salue comme si j’étais son soldat dans l’armée. Elle lève le menton en affichant un air supérieur et elle déclare qu’elle préfère ça ainsi. C’est plus fort que moi et je prends son visage entre mes mains et lui pince les joues comme à une enfant. « T’es cute », je la taquine, sourire espiègle aux lèvres. Bah ouais, j’aime bien l’embêter juste pour le plaisir de le faire. On taquine ceux qu’on aime, hein? Lorsque je relève ses paroles en lui demandant si elle veut vraiment s’enfuir avec moi, elle lève les yeux au ciel et elle pousse ma tête hors de sa vue, m’avertissant de ne pas m’enflammer qu’elle ne sait pas si elle est prête à revivre cet été de folie avec moi. Je lui fais les yeux doux tout en agrippant sa main au passage, l’enfermant dans la mienne. « Oh arrête, tu sais très bien que c’était le meilleur été de ta vie », je la corrige avec humour dans un grand sourire. On s’est décidément vraiment amusés cet été-là — et pas qu’au niveau physique, non plus. J’ai vraiment l’impression que cette histoire estivale nous a rapprochés, même si bon, nous nous connaissions déjà bien avant. On s’est juste rendus compte — bon, Erin avant moi, et pour d’autres raisons propres à elle — qu’on était mieux comme deux amis inséparables. Tessa Mayers, ça sonne très bien, mais c’est hélas une possibilité que je dois mettre de côté. J’en profite toutefois pour taquiner mon amie avec le gars qu’elle voit, je lui rappelle que moi aussi, je n’étais pas très en faveur du mariage avant d’avoir rencontré Tess. Elle secoue la tête et prétend qu’elle se plaît très bien comme elle est. Je ne réponds rien, mais pourtant je ne la lâche pas du regard et mes yeux veulent tout dire. Ouais, ouais, ouais, c’est ça. On verra bien. Parce qu’Erin, quand il s’agit d’amour amoureux, elle recule, je le sais très bien; mais je sens qu’il y a quelque chose de différent avec ce gars-là, ça doit être mon super instinct de bff qui le sait (je vous jure, mes super pouvoirs n’ont pas de limite). Je finis par annoncer à Erin que notre amie est en couple, chose qu’elle ne savait pas. Elle prononce le nom d’Ash et, tout de suite, je me sens coupable, parce qu’au final, c’est moi qui est parti, c’est à cause de moi que Tess et moi ne sommes plus ensembles. Et à entendre Erin, ça ne s’est pas très bien terminé entre ce crétin et mon ex copine. Je finis par demander timidement à ma meilleure amie si elle ne peut pas essayer dans savoir plus avec Tessa. Parce que moi, je n’ose pas lui poser trop de questions. Et c’est drôle pas drôle parce que Tessa et moi, on se connaît depuis super longtemps, il me semble qu’avant on avait pas vraiment ce genre de malaise à parler de ce genre de trucs. Mais là, c’est différent, parce que l’imaginer avec un autre gars me fait mal, au fond. Tout de suite, Erin accepte d’enquêter pour moi, et que si c’est Ash, qu’elle va l’entendre… Je me contente de lui offrir un sourire plein de gratitude, la remerciant silencieusement.

Un peu plus tard, à mon studio, on s’apprête à trinquer à l’amour avec nos tasses de Disney et de Marvel remplies de champagne. Erin évoque mon pseudonyme pour ce site de rencontre qui m’a enfin valu mon rendez-vous avec elle et je qualifie cette soirée de mémorable. On se regarde dans un petit sourire tendre alors que ce premier rendez-vous nous revient en mémoire. « Mémorable oui … » J’évoque le souvenir de l’élastique rose, élastique que j’ai placé précieusement dans une de mes bandes-dessinées. Erin en a d’ailleurs trouvé un autre qu’elle garde attaché à son rétroviseur. À chaque fois que je le vois, ça me décroche un sourire tout mélangé de nostalgie, de tendresse, d’amusement. Puis, c’est à mon tour de recevoir un cadeau et je suis tout ému en découvrant les bracelets d’amitié. Je lui demande si ça va sous la douche parce que je n’ai pas encore mis le mien que je n’ai déjà plus envie de l’enlever. Erin imagine que oui et je m’empresse donc de nous les passer au poignet. Ça serait cool si ça nous donnait réellement des pouvoirs magiques et, en réponse à ma théorie, elle me demande de deviner ce à quoi elle pense. Bien sûr, je ne vois pas d’autre possibilité que moi tousse tousse. Je lui ébouriffe les cheveux et elle râle, ce à quoi je m’attendais bien entendu, mais ce n’est pas pour autant que je m’en empêche. Au pire, elle a deux salles de bains ici pour se recoiffer si elle le désire.

J’aime bien avoir mon indépendance face à mes parents mais, s’il y a bien quelque chose dont je n’ai pas envie de me passer, ce sont les repas de ma mère — ou de son cuisinier —, parce que vraiment, cuisiner n’est pas mon fort. Ou plutôt, c’est que ce n’est pas dans mes intérêts principaux et que je ne me donne pas vraiment la peine. Alors pour ce soir, je demande à Erin si une lasagne lui va, c’est un repas réconfortant selon moi et je sais qu’elle aime. Mais dès les premières bouchées, elle se jette sur son verre d’eau en déclarant qu’elle s’est brûlé la langue. Je grimace parce que se brûler la langue, c’est le pire truc ever. Heureusement pour moi, ça va. « Mais fait attention, roh », je dis, même si je sais très bien que, normalement les avertissements Adriel, ça vient AVANT les accidents. Elle me taquine en me disant de ne pas parler la bouche pleine et, en guise de réponse, je prends une plus grosse bouchée encore dans l’intention de parler la bouche pleine rien que pour l’énerver, mais je recrache tout de suite dans mon assiette parce qu’une bouchée aussi grosse, putain que c’est chaud. J’aurais dû souffler comme elle sur ma bouchée. Elle me parle d’une chanson qu’elle a écrite et, bien entendu, j’ai vraiment hâte de l’entendre. Parce que les chansons, c’est son moyen de s’exprimer, alors c’est comme si j’avais un accès VIP à ce qui se passe dans sa tête, ce qu’elle ressent; elle m’en dit beaucoup, mais parfois j’en comprends encore plus en l’écoutant chanter. J’ai peut-être ma petite idée de ce sur quoi la chanson portera. Je hoche la tête quand elle me dit qu’on la chantera tout à l’heure. J’ai sincèrement hâte; j’ai appris à jouer de la guitare quand j’étais ado, mais je ne chantais pas vraiment avant cette fameuse soirée au karaoké, durant laquelle on a incarné Aladdin et Jasmine sur scène. C’était magique ce moment, chanter avec elle… je me suis senti bien. Et elle aussi, apparemment. Parce qu’on a recommencé encore et encore. Même, parfois, entre deux voyages, on allait au Canvas, certaines fois plus préparés que d’autres.

Puis, sa question me fait figer. Ma gorgée de champagne passe de travers, Erin me somme de ne pas m’étouffer. Je tousse une fois, juste pour mieux faire passer. Ce souper de Noël divisé comme ça, c’est peut-être mieux. Parce que ni Alexis, ni Holly, ni moi ne sommes prêts à revoir Maxence, et les parents le savent. Erin hoche la tête, absorbant mes paroles. « Mais tu ne comptes pas le revoir du tout ? » « Il a qu’à venir me voir, lui », je réponds un peu sèchement, mais ce n’est pas contre Erin; c’est que la réalisation que Max est revenu à Brisbane depuis presqu’un an et qu’il n’est pas venu me voir — alors que c’est à lui de le faire, si? —, ça me pèse. Je tente d’alléger mon mood et de me reprendre pour ce ton sec en parlant de son frère à elle, qui n’a pas dû apprécier de me voir les fesses à l’air comme ça. Je crois que j’ai surpris ma meilleure amie parce qu’elle éclate soudainement de rire. « Monsieur léopard hahaha ! Quelle soirée. Il t'allait bien ce string » « Je sais », je dis, sarcastique. Je l’ai passé à la laveuse avec mes autres sous-vêtements et je l’ai foutu dans un tiroir. Depuis, je ne l’ai pas revu, mais il attend sagement. Quoi exactement, je ne sais pas encore. Erin m’offre des yeux charmeurs et change sa voix pour me dire qu’Elias finira pas m’apprécier, un jour. « Hum… j’en doute. Mais Caleb, ça reste à voir », je lâche dans un rire, malicieux. Juste le fait que je sois un gars hétéro, déjà, ça ne m’avantage pas aux yeux de l’aîné Sanders. Timidement, je demande à mon amie si elle a revu mon frère. Son air change aussitôt, elle redevient toute sérieuse. « Non … Et sincèrement je ne sais si j’arriverai à placer deux mots sans lui en mettre une » Je hoche la tête doucement, mais ne répond rien. Connaissant le caractère d’Erin, je ne souhaite pas être Maxence qui se retrouverait sur son chemin. Elle a du caractère, ma meilleure amie, et elle n’hésite pas à prendre la défense de ceux qu’elle aime.

Le repas terminé, je la presse de se mettre en pyjama et de me rejoindre au sapin. Ses lèvres se posent sur ma joue pour un petit bisou et je monte les escaliers quatre à quatre pour aller me changer. Je rejoins le salon avant elle et j’ai même le temps d’enfiler son nouvel habit à mon chat, qui ne le voyait pas venir. Je lève les yeux sur Erin alors qu’elle tourne sur elle-même pour me montrer son ensemble. Mon regard descend un peu plus bas, on dirait qu’elle ne porte rien sous son chandail… C’est fou comme elle se met à l’aise chez moi. Mon regard remonte aussitôt parce que, bien que je l’ai déjà vue sans vêtements, je ne me sens pas à l’aise de la regarder de cette manière aujourd’hui. Mais mon regard, il faut que je le ramène à l’ordre un peu plus souvent que je voudrais. Focus sur le chapeau. « Ma-gni-fi-que », je clame avant de lui tendre Manders, qui a l’air tout coincé dans son costume. Mais une photo, c’est impératif. Erin glousse en mettant sa main devant sa bouche, mais elle finit par prendre le pauvre animal qui a juste envie d’être libre. Tiens, comme son père. Elle se justifie pour son rire, lui disant qu’il est juste trop cute. J’attrape mon téléphone et pointe la caméra sur eux, placés à côté du sapin. « Dites “cheeeeese” » je leur ordonne. « Cheeesssseeeeee » Clic. Clic clic clic clic. « Vous êtes trop beaux », je m’exclame. Elle lâche mon chat, qui commence à se dandiner pour tenter d’enlever son costume. J’essaie de l’attraper, mais il s’échappe. « Bon ben débrouille-toi tout seul, chaton », je boude. En me relevant, j’aperçois Erin qui me tend un cadeau en me souhaitant un joyeux Noël. Je cligne des yeux. « Mais il est pas minuit encore, Erinou », je me plains faussement. Parce que bon, je ne refuserai pas de déballer mon cadeau, non plus. Je me penche pour lui faire un bisou sur la joue, tout en commençant à ouvrir le paquet. « Joyeux Noël aussi », je dis. Je découvre, sous l’emballage, un petit Polaroid d’époque. Je suis sans voix. Je relève finalement les yeux sur celle qui me l’a donné, n’en revenant pas qu’elle ait pu me faire un cadeau pareil. « Wow… Erin… » La photo, c’est une passion dont je ne décroche pas depuis des années. C’est bien le seul passe-temps qui ait duré aussi longtemps. Okay, ça et les soirées karaoké avec Erin. Mais sans elle, je ne tiendrais probablement pas, je me contenterais de fredonner les chansons en grattant sur ma guitare. Mais là, entre mes mains, j’ai une magnifique relique, un vieux Polaroid dont les photos seront tout simplement épiques. J’ai bien la petite imprimante Instax Mini qui imprime des photos comme celles de ces vieux appareils, mais on s’entend que c’est loin d’être la même chose. Et puis, c’était un cadeau de la compagnie pour que j’en fasse la pub sur mon Instagram, c’est loin d’avoir cette valeur sentimentale comme le cadeau d’Erin. Je passe mes bras autour de ses épaules et la serre très, très fort. « Merci infiniment », je souffle contre ses cheveux. L’instant d’après, elle passe son bras autour de ma taille et réclame une photo. Je tiens le vieil appareil devant nous et j’appuie sur le déclencheur. Je tire sur la petite photo une fois qu’elle est sortie et la secoue pour tenter de faire apparaître notre image plus vite. Je la montre à Erin, c’est très cool. « Elle est géniale »[/color], je dis. Aucun mot n’est assez fort, elle sait exactement comment me faire plaisir. Elle prend une boîte d’époque et me fait découvrir un autre appareil photo, encore plus vieux je crois, affirmant qu’elle l’a pris chez l’antiquaire et qu’elle ne sait pas comment il fonctionne. « On trouvera ensemble, si tu veux », je propose, n’ayant jamais travaillé avec ce modèle-là spécifiquement; mais j’ai eu la chance de travailler avec des modèles semblables dans mes cours de photographie et on devrait trouver à partir de ça. « Non, en effet, il n’est pas tout jeune », je réponds en riant à mon tour. Je dépose délicatement le Polaroid sur la table basse et je me penche près du sapin pour récupérer le cadeau d’Erin, que je lui tends. Il  s’agit d’une enveloppe que j’ai cachée dans une boîte pour que ça ne paraisse pas comme une enveloppe; et à l’intérieur, il y a une invitation pour une journée dans un centre d’équitation avec moi afin qu’elle puisse monter un cheval, toutes dépenses comprises. On aura même un instructeur pour la journée. « Si j’étais toi, j’attendrais d’être sûre de pas tomber pour écarter les bras pour avoir l’impression de voler », je lui dis pour la taquiner.

Après avoir terminé de déballer les cadeaux sous le sapin, on se met un film de Noël et, comme il arrive déjà tard, on n’arrive pas à le terminer et on finit par s’endormir sur le divan. Lorsque je me réveille, Erin est affalée sur moi et le film est terminé. Doucement, faisant de mon mieux pour ne pas réveiller mon amie, je me dégage et vais fermer la télé, avant d’aller nous prendre des couvertures et des oreillers et de me réinstaller près d’elle, plus confortablement cette fois-ci, sur le canapé. Je passe une couverture sur elle, puis sur moi, je la sens se réveiller un tout petit peu pour se réinstaller, les yeux à demi fermés. J’entends Rocket remuer dans sa cage, mais heureusement, il n’a pas décidé que c’était l’heure de l’exercice dans sa roue. Peter Quill saute sur le divan et vient s’installer sur le ventre de mon amie. Très vite, on est tous endormis dans la magie de Noël.
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