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 it's been a while (joanne)

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Message(#) Sujet: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyDim 27 Déc - 11:32


Plongé dans mon travail, dans une explication plus que passionné à mon collègue, je ne vois pas l’heure passer. Depuis toujours mon travail est quelque chose que j’aime énormément, quelque chose dans lequel je pourrais me perdre pendant des heures et des heures. Lorsque j’étais jeune et que j’ai dû choisir quoi faire de ma vie, la réponse a été absolument évidente pour moi : archéologue. Je me suis donc donné les moyens d’y arriver, malgré l’arrivée de ma fille alors que j’étais encore étudiant, je me suis battu pour y arriver et pour que ma famille ne manque de rien, et j’ai réussi. Aujourd’hui cela fait maintenant près de vingt-six ans que je bosse au musée d’anthropologie du campus de ‘university of Queensland’ et j’adore y travailler. Je m’entends à merveille avec la plupart de mes collègues et surtout, de temps en temps le musée m’envoie dans des missions de fouilles au fin fond de l’Australie. En apprendre plus sur la population aborigène, découvrir de nouvelles fouilles, c’est quelque chose d’absolument magique à mes yeux. À fond dans mes explications, c’est donc pour cela que je ne remarque pas l’heure alors que je dois aller déjeuner avec Joanne, une amie, qui est sur le campus aujourd’hui. Ce n’est que dix minutes plus tard que je finis par remarquer et que je m’excuse auprès de mon collègue avant d’attraper mon sac et je partir en courant. Le campus de UQ est plutôt grand, mais heureusement, le food court n’est pas très loin du musée.

C’est donc dix minutes plus tard que je remarque la silhouette familière de mon amie et m’approche d’elle. « Désolé, je suis en retard mais tu me connais, j’étais lancé dans un sujet de conversation et des fois je ne sais pas m’arrêter. » Je ris un peu et viens rapidement serrer mon amie dans mes bras. « Comment tu vas ? » Je lui demande avant de me tourner vers le food court. Il y a du choix entre sushis, pizzas, pâtes, chinois ou mexicain mais je dois bien avouer que je ne sais pas trop ce qui me fait envie. Je remarque simplement que je suis affamé. « Qu’est-ce qui te fais envie ? » Je demande à mon amie, me disant que l’on peut prendre à manger puis aller s’installer dans l’heure de la ‘Great Court’. Il fait plutôt chaud aujourd’hui, mais une petite place dans l’herbe sous un arbre sera parfait.

@Joanne Keynes :l:
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyLun 11 Jan - 22:05


IT'S BEEN
A WHILE
Les cours que donnaient Joanne aux étudiants en Histoire de l'Art s'avéraient être tout aussi utiles pour elle-même. Etant toujours dans la phase de recherches de ses travaux, les intéractions avec les thésards étaient très enrichissantes. Les échanges se faisaient naturellement et ils perdaient parfois dans de longues conversations. Ce n'était pas pour rien que Marius lui avait proposé de faire des cours à ceux qui étaient en fin de cursus; l'on savait ainsi que ces personnes là étaient des passionnés. Joanne n'avait pas encore assez de prestance et d'assurance pour tenir devant tout un amphithéâtre de jeunes étudiants de première année. Un jour, peut-être. Ses étudiants avaient forcément appris que Joannne se lançait dans un doctorat et il arrivait d'y avoir des moments où ils échangeaient surtout à ce sujet plutôt que les sujets qu'elle devrait aborder. Mais à ses yeux, ce n'était pas du temps perdu, loin de là. Mais cette fois-ci, elle ne pouvait pas s'éterniser à la fin de son cours. En effet, elle se réjouissait d'aller retrouver une ami de longue date et qu'elle n'avait pas vu depuis un petit moment. Elle s'empressait donc de ranger son ordinateur portable, tous ses papiers et de remettre la salle en ordre avant de quitter l'établissement et de marcher d'un pas hâtif vers le point de rendez-vous. La petite blonde était d'une ponctualité quasi irréprochable. Elle préférait arriver trop en avance qu'avoir une minute de retard, sinon elle parviendrait à culpabiliser rien que pour cela. En revanche, jamais ne viendrait-elle reprocher le retard de ses proches. Ce pourquoi, attendre la petite dizaine de minutes pour voir Miles arriver. Ils se connaissaient depuis que Joanne avait mis les pieds pour la première fois dans le musée avec lequel il était associé. Elle avait donc dix-huit ans, à cette époque. Elle profitait de ces dix minutes pour vérifier rapidement ses mails et répondre à quelques uns. Un large sourire vint étirer ses lèvres lorsqu'elle le vit arriver et s'excuser de son retard. "Ne t'en fais pas." lui assura-t-elle, véritablement ravie de le voir. Elle acceptait volontiers son étreinte en guise de salutations. "Il y a certaines choses qui ne changent pas." Et ce n'était pas un mal, loin de là. Trop de mouvements, trop de changements et d'imprévus dans la vie de Joanne dernièrement, alors retrouver un peu de normalité avec les habitudes de Miles avait quelque chose de rassurant. "Je vais bien, merci." lui répondit-elle avec un sourire qui manquait un peu de naturel. Elle était habituée à mentir pour cette question, tant on le lui demandait et tant elle ne voulait pas que l'on s'en mêle. "Des journées très remplies en ce moment, ce n'est pas toujours facile de s'y tenir." admit-elle malgré tout. Jongler entre l'université, le musée, son doctorat et sa vie de famille. "Et toi ?" s'empressa-t-elle de lui demander. "Tu as des fouilles de prévu, dans les prochains temps ?" Elle trouvait son métier fascinant. Ils n'exerçaient pas dans le même domaine mais ils se passionnaient tous les deux d'Histoire et adoraient passer du temps dans les musées. Pour Joanne, il n'en fallait pas vraiment plus pour s'entendre avec quelqu'un. Passionnée comme elle était, elle pouvait prendre des heures à discuter de divers sujets de cette thématique. Après que le brun lui demande ce qu'elle désirait, Joanne prit le temps de regarder ce qui était proposé. L'étenvail des choix était conséquent, si bien qu'il lui était difficile de s'arrêter sur sa décision. Mais l'appel de l'Italie ce faisant, elle comptait se laisser séduire par des pâtes. "Je vais goûter leurs spaghettis bolognaise, ça fait une éternité que je n'en ai plus mangé." Son premier voyage, dans le cadre de son doctorat, s'organisait petit à petit. Et par ce biais, elle avait pris goût à apprendre un peu plus la langue ou à s'intéresser encore plus au pays et à ses coutumes. "Et toi, qu'est-ce que tu comptes prendre ?" Ils s'approchèrent du guichet pour prendre commande. Joanne se prit avec une bouteille d'eau pétillante et une fois servis, ils se dirigèrent vers une place dans l'herbe verdoyante. Elle se permit de se débarrasser de ses escarpins une fois installée par terre. "Comment va ta fille ?" lui demanda-t-elle afin d'engager une nouvelle conversation.  
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyVen 15 Jan - 10:41


C’est souvent comme cela avec moi, je me lance dans des projets, dans des conversations et je prends tout notions du temps. Je parle et je parle et je ne vois jamais l’heure passer, si bien qu’il m’arrive souvent d’être en retard, ou de passer bien plus de temps au boulot que je ne devrais sûrement la faire. Mais je suis comme cela, passionné et surtout très bavard lorsqu’on me lance sur un sujet qui m’intéresse. Je ne l’ai pas toujours été, quand j’étais gamin c’était même l’inverse, je me perdais pendant des heures et des heures dans des boutiques de fouilles archéologiques sans n’adresser la parole à personne. C’est lorsque j’ai quitté la maison familiale que j’ai commencé à m’ouvrir un peu plus, à sortir de mon cocon et à découvrir un peu plus du monde en sortant le nez de mes bouquins. Mais heureusement pour moi, mes amis me connaissent et lorsque je débarque avec une dizaine de minutes de retard, Joanne ne m’en tient pas compte. "Ne t'en fais pas. Il y a certaines choses qui ne changent pas." Je ris un peu. "Je crois pourtant que beaucoup de monde aimerait que je perde cette mauvaise habitude." Si mon retard ne dérange pas mon amie, cela fait bien souvent râler mes parents, surtout lors des réunions familiales.

Je demande alors un peu des nouvelles de la blonde. Cela fait bien longtemps que nous n’avons pas trouvé un moment à passer tous les deux avec nos emplois du temps bien remplit, mais de la voir me fait vraiment plaisir. "Je vais bien, merci. Des journées très remplies en ce moment, ce n'est pas toujours facile de s'y tenir." Pour cela je la comprends bien. En plus du boulot, elle a deux enfants en bas âge à la maison alors je me doute que cela ne doit pas être facile. Je me souviens que lorsque j’étais dans mes études et que Niamh n’était qu’un bébé ce n’était pas toujours évident de suivre le rythme. "Et toi ? Tu as des fouilles de prévu, dans les prochains temps ?" Je lui adresse un sourire. "Je vais toujours bien, tu me connais. Toujours plein d’énergie. Et j’ai des fouilles de prévus près de Flinders Rangers dans quelques semaines. J’ai hâte je dois bien l’avouer." Même si j’adore bosser au musée, que je ne voudrais travailler nulle part d’autre, j’apprécie toujours énormément les moments où je suis envoyé sur le terrain. Les fouilles c'est quelque chose auquel je participe plusieurs fois par an et que j’adore toujours réaliser. Découvrir des objets, de l’histoires, c’est passionnant.

Nous prenons alors place dans la queue pour aller acheter à manger et je laisse la blonde décider de notre repas de midi. "Je vais goûter leurs spaghettis bolognaise, ça fait une éternité que je n'en ai plus mangé. Et toi, qu'est-ce que tu comptes prendre ?" Je jette un rapide coup d’œil au menu. "Je crois que je vais partir sur les carbonaras végétariennes." Je lui adresse un sourire. Nous payons chacun notre tour après avoir passer commandes avant d’aller s’installer dans la Great Court. L’air n’est pas trop chaud et à l’ombre d’un arbre nous nous installons par terre. J’adore pouvoir manger dehors, cela change un peu d’être enfermé dans un bureau toute la journée. "Comment va ta fille ?" "Elle va a merveille. Et toi tes petits monstres ? Ils ont dû sacrément grandir depuis la dernière fois que je les aie vus." Daniel et Louise sont des enfants adorables, mais je ne suis pas vraiment objectif parce qu’il se trouve que j’adore les gosses. "On devrait se refaire un repas chez moi à l’occasion avec ton mari et tes enfants."
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptySam 23 Jan - 22:41


IT'S BEEN
A WHILE
"Je ne fais pas partie de ces personnes là." lui assura Joanne avec un doux sourire. Que si certains étaient agacés par ses logorrhées, Joanne s'était toujours intéressée de ce qu'il avait à dire. Surtout lorsqu'ils échangeaient sur des sujets qui les passionnaient tous les deux, les conversations pouvaient durer des heures. Miles adorait son métier et elle s'émerveillait des récits qu'il avait à lui rapporter des fouilles qu'il faisait ici et là dans le pays. Elle n'osait imaginer l'impression que ce la faisait, que de découvrir un objet, un squelette, des pièces d'architecture venant d'un autre temps. La collection de tableaux qui avait été trouvée fortuitement et qui était ensuite devenue l'objet de ses recherches n'avait pas été découverte par elle. Mais le fait d'avoir été parmi les premières personnes, avec Jamie, d'avoir mis les pieds dans cette petite chambre dissimulée de la villa florentine depuis plusieurs siècles l'avait submergé d'émotions qu'elle ne parviendrait toujours pas à décrire à ce jour. Une sensation qui l'avait émue aux larmes, la passion frôlant l'obsession au point de se lancer dans des recherches poussées sur ses tableaux datant de la Renaissance Italienne. Un projet gargantuesque, qui demandait beaucoup de temps et d'énergie. Mais Joanne s'y investissait avec un tel engouement qu'elle n'avait cure de la fatigue que cela lui apportait. "J'imagine, oui !" dit-elle afin de rebondir sur l'enthousiasme bien visible de Miles quant à l'idée d'aller retourner faire des fouilles d'ici peu. "Ce sont des fouilles suite à des découvertes récentes ou pour une autre raison ?" lui demanda-t-elle alors, toujours vivement intéressée par ce sujet de conversation. Une fois que chacun des deux comparses avait commandé et réceptionné leur repas, ils s'installèrent confortablement sur le gazon. Ils prirent alors chacun des nouvelles de leurs enfants respectifs; un sujet de discussion inépuisable lorsque l'on était parent. Joanne se rendait parfois compte combien elle parlait souvent d'eux. "Ils grandissent incroyablement vite, je trouve." confessa-t-elle, avec un rire nerveux. "Dans un mois et demi, Daniel aura cinq ans et j'ai l'impression que lorsque je le berçais tranquillement pour sa sieste, c'était hier. Au prochain clignement d'yeux, il sera déjà au lycée." Ca lui donnait parfois des vertiges, de voir le temps passer aussi vite, et ses enfants grandir et s'épanouir à ce même rythme. "Et Louise tient très bien debout toute seule. Elle est très... caractérielle déjà. Disons plutôt qu'elle tient beaucoup à s'affirmer." La petite était déjà très indépendante et voulait se débrouiller seule pour la grande majorité des choses, bien qu'il lui manquait encore un peu d'adresse, d'agilité et de dextérité pour faire tout ce qu'elle voulait comme elle l'entendait. "Daniel est absolument adorable avec elle. Il se plierait en quatre pour elle si elle lui demandait." Miles ne les avait effectivement plus vu depuis un moment et il comptait bien rectifier le tir en proposant d'inviter la famille Keynes à venir dîner chez lui. Rapidement, le sourire de Joanne s'attrista, alors que ses doigts effleurer quelques brins d'herbe. "Ce serait avec plaisir..." commença-t-elle après un long moment d'hésitation. Elle gardait son regard bas, n'aimant pas le fait de se sentir de plus en plus contrainte de devoir parler de sa séparation. Mais c'était ainsi, elle allait devoir s'y faire et ses amis aussi. "Mais ce serait sans Jamie." précisa-t-elle après un long soupir. Elle but une gorgée de sa bouteille d'eau, trouvant sa gorge soudainement très sèche. "Nous... Nous sommes en instance de divorce." Joanne ne tenait pas à en dire davantage. Elle avait été très secrète concernant l'état de sa vie amoureuse depuis la débâcle et le scandale généré par Mina et elle comptait s'en tenir à cela, même pour le jour où le divorce serait officiellement prononcé. Et même si elle connaissait l'archéologue depuis de très longues années, elle ne souhaitait pas dominer la conversation avec un sujet qui lui était extrêmement sensible et douloureux. Et, encore une fois bien méfiante des oreilles trop curieuses, ce n'était pas quelque chose qu'elle parlait au milieu d'une foule qui profitait autant qu'eux d'un déjeuner assis sur l'herbe. Peut-être était-elle un brin paranoïaque à ce sujet, mais elle avait tellement peur de mettre de l'huile sur le feu et d'éveiller à nouveau tous les tabloids. "Mais dans tous les cas ce serait avec plaisir pour le repas." dit-elle afin de rebondir sur l'invitation initiale. "Peut-être que nous trouverons une date avant que tu ne doives partir pour tes fouilles, sinon, ça fera trop loin." Et il serait idiot de prévoir un repas après un temps aussi long. "Juste pas de carotte à prévoir pour Daniel, j'ai beau lui en faire goûter de temps en temps, il n'aime toujours pas ça." dit-elle avec un léger rire. S'il n'y avait que ça. En dehors de cela, son fils aîné avait bon appétit et mangeait quasiment de tout, elle n'allait certainement pas le blâmer de ne pas aimer un légume parmi tous ceux qu'il avait déjà goûté.
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyJeu 28 Jan - 13:07


"Je ne fais pas partie de ces personnes là." Je lui adresse un simple sourire.

Il n’en faut pas beaucoup pour me délier la langue, pour me lancer dans un sujet de conversation et cela Joanne le sait parfaitement. Elle sait que je pourrais lui parler pendant des heures de mon boulot, ou bien de ma fille et ce n’est pas pour autant qu’elle se garde loin de ses sujets là, bien au contraire. Curieuse, elle me demande un peu des nouvelles de mon travail, elle me demande si j’ai prévu des fouilles dans les mois qui arrivent et il ne m’en faut pas plus pour lui en parler. Je tente bien évidemment de ne pas partir dans des monologues, comme je sais si bien le faire quand un sujet me passionne complètement. "J'imagine, oui ! Ce sont des fouilles suite à des découvertes récentes ou pour une autre raison ?" Je lui adresse un sourire. Elle comprend mon enthousiasme Joanne, elle aussi elle est passionné par son métier, ou plutôt par son doctorat en cours. "En fait, ils ont découvert des traces de civilisations très anciennes, de vieilles tribus arborigènes qui aurait vécu là il y a des milliers d’années, alors du coup on a un gros projet qui se met en place." Je lui adresse un sourire. "J’ai déjà hate d’y être, je sens que ca va être quelque chose de passionnant. Et puis en plus un de mes collègues a sa famille qui vient de cette partie là de l’Australie, alors on pense que cela pourrait être une partie de sa descendance." J’ajoute. "C’est vraiment passionnant !" Mais ca elle n’en doute sûrement pas la blonde quand on entend l’enthousiasme dans ma voix.

Installés dans l’herbe de la Great Court, je lui donne des nouvelles de Niamh avant de lui demander des nouvelles de ses enfants à elle. Je sais qu’avoir des enfants en bas âge n’est pas forcément de tout repos, et pourtant Joanne a toujours l’air de plutôt bien s’en sortir. "Ils grandissent incroyablement vite, je trouve. Dans un mois et demi, Daniel aura cinq ans et j'ai l'impression que lorsque je le berçais tranquillement pour sa sieste, c'était hier. Au prochain clignement d'yeux, il sera déjà au lycée. Et Louise tient très bien debout toute seule. Elle est très... caractérielle déjà. Disons plutôt qu'elle tient beaucoup à s'affirmer. Daniel est absolument adorable avec elle. Il se plierait en quatre pour elle si elle lui demandait." Je ris un peu en hochant la tête. Il m’arrive des fois d’avoir l’impression que les années sont passées bien trop vite moi aussi. "Je te comprends tellement. Des fois j’ai du mal à réaliser que Niamh est plus proche de la trentaine que de la vingtaine. Ca me rend un peu nostalgique par moments, elle n’est plus du tout mon petit bébé." Cela fait bien des années qu’elle a passé le cap. Du haut de ses vingt-neuf ans elle est une vraie femme à présent, mais des fois j’y vois encore des reflets de la petite fille de huit ans qui voulait que je lui raconte encore des histoires avant d’aller se coucher.

Je lui propose alors de venir diner à la maison un soir, parce que j’aimerais beaucoup revoir Daniel et Louise, voir à quel point ils ont pu grandir depuis la dernière fois que je les aie vu. "Ce serait avec plaisir... Mais ce serait sans Jamie." Je fronce les sourcils, sentant bien que quelque chose ne va pas, mais je n’ai pas le temps de demander qu’elle reprend la parole. "Nous... Nous sommes en instance de divorce." "Oh…" Je laisse échapper par surprise. Je ne suis pas du tout au courant de cela, et je ne savais pas que les choses n’allaient pas entre eux. "Je suis désolée Joanne, je ne savais pas. Mais si jamais tu as besoin de parler… N’hésites surtout pas, je suis là pour toi. Comment ca se fait que vous vous sépariez ?" Je lui réponds avec un sourire rassurant. Je sais qu’un divorce ce n’est jamais simple, j’en ai moi-même vécu un il y a un peu plus de dix ans et même si les raisons sont sûrement bien différentes, cela reste quelque chose de difficile. Je compte bien être là pour la blonde si elle en a besoin. " Mais dans tous les cas ce serait avec plaisir pour le repas. Peut-être que nous trouverons une date avant que tu ne doives partir pour tes fouilles, sinon, ça fera trop loin. Juste pas de carotte à prévoir pour Daniel, j'ai beau lui en faire goûter de temps en temps, il n'aime toujours pas ça." J’hoche la tête. "Pour la date je t’enverrais des messages quand j’aurais mon calendrier sous les yeux. Et c’est noté pour les carottes." Je lui réponds avant de venir prendre une bouchée de mon repas.
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyMar 16 Fév - 19:23


IT'S BEEN
A WHILE
Miles était véritablement enthousiaste par les fouilles sur lesquelles il allait bientôt se rendre. Tout comme Joanne, il se perdait aisément dans ses histoires et ses explications tant sa profession le passionnait. Heureusement pour lui, il trouvait en Joanne une personne à l'écoute et qui s'y intéressait tout autant qu'elle. Elle s'émerveillait de peu, Joanne. Son enthousiasme prenait une toute autre ampleur lorsque l'on discuter d'Histoire et de découvertes à ce sujet. L'archéologue partait déjà sur des spéculations alors qu'il n'était même pas encore sur les lieux. "Tu me tiendras informé de tes découvertes ?" lui demanda-t-elle, le regard pétillant. "Je ne sais pas si tu seras autorisé à faire des photos. Mais si tu le peux, penses-tu que tu pourrais m'envoyer une photo ?" Joanne n'avait jamais eu l'opportunité de se rendre sur un site de fouille. Son cursus ne le lui avait pas permis et elle se devait de passer la plupart de ses stages en musée. La petite blonde but une gorgée d'eau avant de parler de ses enfants, qui eux, se portaient à merveille. Ils vivaient dans une insouciance que leurs parents préservaient en dépit de la réalité. Comme pour leur laisser un peu de répit, avant d'entamer une année qui s'annonçait pleine de changements. "Que fait-elle, comme métier ?" demanda-t-elle au sujet de Niamh. "Elle a quelqu'un dans sa vie ?" Si Joanne calculait juste, la fille de Miles approchait de la trentaine, mais elle n'en était pas certaine. Peut-être que la jeune Reed désirait avoir une famille, peut-être qu'elle préférait se concentrer sur son travail ou sur ses hobbies. "Au fond, je pense qu'elle restera et sera toujours ton petit bébé." se permit-elle de lui dire avec un doux sourire. Niamh restait son enfant, les liens du sang étaient et resteraient, on ne pouvait pas le nier. Joanne avait du mal à s'imaginer comment Daniel serait, d'ici dix ou vingt ans. Elle avait encore le temps de le voir grandir et s'épanouir, l'évoluer de jour en jour. Une évolution que Jamie et Joanne ne partageront pas ensemble, en tant que couple. En tant que parent, chacun de leur côté, oui, en revanche. Miles s'enthousiasmait à l'idée d'inviter la famille Keynes chez lui, pour passer un peu plus de temps ensemble. C'était suite à cette invitation que la belle conservatrice se devait de le mettre à jour sur la situation de son mariage. "Tu n 'as pas à t'excuser." lui dit-elle avec un douceur, un sourire forcé et pincé aux lèvres. "Ce n'est pas une annonce que je fais à tout le monde." reconnut-elle. Elle ne le criait pas sous les toits, loin de là. Elle se montrait même très discrète à ce sujet, peut-être même encore plus que pour son divorce avec Hassan. Marius n'était au courant que depuis peu de temps. Elle avait peur d'être harassée de questions à ce sujet, ou même d'être prise en pitié pour une raison ou pour une autre. "Nous avons traversé une année compliquée." résumait-elle assez vulgairement, faisant totalement abstraction du scandale qui concernait Jamie. Miles n'avait pas à connaître tous les détails. Elle serait rassurée de savoir qu'il ne s'intéressait guère à ce genre de rumeurs ou d'histoires soit-disant croustillantes pour épicer des journées monocordes. "Et à l'issue de celle-ci, nous... Nous nous sommes rendus compte que notre couple ne fonctionnait et qu'il valait mieux pour nous et pour les enfants que nous nous séparions." Le regard de Joanne se baissait. La décision n'en était pas moins douloureuse. Ce n'était pas par manque de sentiments, loin de là. Elle aurait probablement toujours de l'affection pour Jamie. Mais il s'agissait là d'un problème de confiance mutuelle, qui s'était fânée au fil des mois. Et une relation ne pouvait pas exister s'il n'y avait pas un minimum de confiance pour l'un l'autre. "C'est compliqué." La belle blonde restait silencieuse quelques minutes, reconnaissante que Miles ne soit pas informé de toute l'histoire. Mais il ne fut pas dissuadé de maintenir le dîner avec Joanne et ses enfants et ce simple fait lui redonnait le sourire. "Si, à ce moment-là, tu veux que je ramène quelque chose, n'hésite pas à me le dire. Que ce soit l'entrée, ou le dessert..." Joanne se débrouillait en cuisine. Et que s'il refusait à ce qu'elle participe au repas auquel elle était conviée, elle n'allait décemment pas venir chez lui les mains vides. "Et toi, de ton côté ?" dit-elle afin de relancer la conversation. "Tu as rencontré quelqu'un ? Tu attends qu'il vienne ou ce n'est vraiment pas une priorité pour toi ?" Elle connaissait l'histoire de Miles. Elle en était admirative, quelque part. Et, curieuse et romantique comme elle était Joanne adorerait savoir s'il avait quelqu'un dans sa vie. "A moins que ce ne soit un secret que tu préfères garder précieusement pour toi." le taquinait-elle avec un de ces sourires qui se faisait beaucoup trop rares sur le visage de la belle blonde.
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptySam 20 Fév - 14:43


Discuter avec Joanne est toujours passionnant, toujours intéressant parce qu’elle est curieuse, et qu’elle s’intéresse bien souvent aux mêmes choses que moi. Elle comprend mon enthousiasme lorsque je me mets à déballer de tonnes de choses sur un objet tellement petit que cela est insignifiant pour des tonnes d’autres personnes. Je lui parle donc des fouilles qui vont commencer, je tente de ne pas trop rentrer dans les détails, j’essaye de ne pas m’emballer, mais ce n’est pas facile. "Tu me tiendras informé de tes découvertes ?" J’hoche la tête avec un sourire collé sur les lèvres. Joanne est sûrement l’une des personnes avec qui je partage le plus sur ce sujet-là. "Je ne sais pas si tu seras autorisé à faire des photos. Mais si tu le peux, penses-tu que tu pourrais m'envoyer une photo ?" "J’essaye de t’en envoyer oui. Je ne sais pas encore exactement comment les choses vont se passer." Je n’y manquerais surement pas si cela est possible, après tout, Joanna si connaît un peu aussi en vieux objets d’histoire.

Elle me parle un peu de ses enfants, de Daniel et Louise qui ont du bien grandir tous les deux depuis que je les ai vu la dernière fois. Entre mon boulot, ma fille et le reste, il est vrai que cela fait un moment que la blonde et moi ne nous sommes pas vus en dehors de la fac. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour faire autre chose que de manger un déjeuner de temps en temps ensemble entre deux classes ou deux projets. "Que fait-elle, comme métier ?" Me demande alors mon amie lorsque je lui parle de ma fille. "Elle fait son doctorat en paléontologie. Des fois j’ai l’impression qu’elle me ressemble un peu trop quand je vois la passion qu’elle a pour ca." Je ris un peu. "Elle bosse un peu au musée ici aussi de temps en temps." Je prends une bouchée de mon repas. "Elle a quelqu'un dans sa vie ?" "Pas que je le sache en tout cas. Aux dernières nouvelles elle était encore célibataire." Je lui adresse un petit sourire. Il est vrai que Niamh et moi sommes assez proches et qu’en général lorsqu’elle trouver quelqu’un je suis plutôt rapidement au courant. "Au fond, je pense qu'elle restera et sera toujours ton petit bébé." Elle n’a pas tort Joanne, à mes yeux Niamh restera toujours un peu cette petite blondinette toujours collée à moi, même si elle est devenue cette femme absolument formidable dont je ne pourrais pas être plus fier.

A parler de nos familles, de nos enfants, nous en venons donc un peu à parler de Jamie, le mari de Joanne. Elle m’annonce alors leur instance de divorce et je dois bien avouer que je suis un peu surpris. Il faut croire qu’elle n’a jamais trop rien laissé paraître mon amie, parce que je ne m’y attendais pas. "Tu n 'as pas à t'excuser. Ce n'est pas une annonce que je fais à tout le monde." J’hoche la tête et viens doucement poser ma main sur la sienne, juste quelques secondes pour la serrer un peu. Un divorce ce n’est jamais quelque chose de facile à traverser, même quand l’amour n’est plus là, j’en sais quelque chose. "Nous avons traversé une année compliquée. Et à l'issue de celle-ci, nous... Nous nous sommes rendus compte que notre couple ne fonctionnait et qu'il valait mieux pour nous et pour les enfants que nous nous séparions." Je garde mon regard sur mon amie, ne voulant pas l’interrompre et préfèrent la laisser vider un peu ce qu’elle a sur le cœur. "C'est compliqué." "Je comprends. Mais si jamais tu as besoin de parler, ou de quoi que ce soit. Vraiment quoi que ce soit hein, tu n’hésites pas. Tu m’appelles, tu m’envoies un message, peu importe." Je suis toujours là pour les gens qui comptent pour moi, ou du moins j’essayer de l’être au maximum. Et peut être que l’idée de l’inviter à dîner avec ses enfants, de pouvoir lui changer les idées le temps d’un diner est une bonne idée. "Si, à ce moment-là, tu veux que je ramène quelque chose, n'hésite pas à me le dire. Que ce soit l'entrée, ou le dessert..." J’hoche la tête. "T’en fais pas, je me charge de tout." Je lui offre un sourire rassurant.

"Et toi, de ton côté ?" Je relève la tête vers la blonde et pose mon plat vide à côté de moi avant de prendre une gorgée d’eau. "Tu as rencontré quelqu'un ? Tu attends qu'il vienne où ce n'est vraiment pas une priorité pour toi. À moins que ce ne soit un secret que tu préfères garder précieusement pour toi." Pendant quelques secondes je réfléchis et mon esprit s’évade juste une seconde vers Nick, ce brun qui ne te laisse pas si indifférent depuis quelque temps, mais je secoue doucement la tête. "Non, personne en vue. Je crois que je bosse toujours un peu trop pour ca." Je lui avoue avec un sourire. Mon boulot a toujours été la bonne excuse, lorsque j’étais marié, et depuis que je suis célibataire et que j’ai un peu peur d’affronter la vérité de ma sexualité. J’ai eu quelques aventures avec des hommes, mais jamais rien d’officiel, jamais rien qui ne m’a permis de finir par l’avouer. "Mais je ne suis pas sur de vouloir quelque chose. Je crois que je suis bien tout seul. Je suis heureux, c’est ce qui compte non ?" J’ajoute un sourire pour la blonde. "Je suppose que quand je rencontrerais quelqu’un de spécial, ca se fera."
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyLun 22 Fév - 22:50


IT'S BEEN
A WHILE
Joanne était toujours surprise à chaque fois qu'elle réalisait qu'il n'y avait qu'une poignée qui séparait son âge de celui de la fille de Miles. "Un doctorat, vraiment ?" dit-elle, usant de l'interrogation pour marquer combien elle était impressionnée. "J'allais dire, vu la spécialité qu'elle a choisi, nous pouvons dire que la pomme n'est pas tombée bien loin de l'arbre." La petite blonde laissait échapper un rire, attendrie de constater que, de près ou de loin, Niamh avait trouvé un peu d'inspiration du côté de son père, pour se plonger dans des études aussi précises. Alors elle se demandait bien quelle filière Daniel allait choisir, une fois qu'il sera plus grand. S'il restera plongé dans le domaine de l'art tant ses parents étaient passionnés ou s'il allait préférer un chemin tout à fait différent. Joanne voulait le laisser choisir, ne mettant des barrières que lorsqu'il prendrait trop de risques ou qu'il déviait sur des voies aux avenirs bien sombres. "Qu'elle prenne le temps dont elle a besoin." Pour se trouver quelqu'un. Si elle désirait se trouvait quelqu'un. Joanne vivait son deuxième échec en terme de mariage, elle se sentait plutôt bien placée pour donner ce genre de conseils. Y songer lui serrait le coeur, l'imprégnait de peur pour les prochains mois. Se lever avec la boule au ventre faisait partie de son quotidien. "Je suis heureuse pour elle, qu'elle ait réussi à trouver sa voie." La paléontologie n'était pas un domaine sur lequel elle avait pris le temps de se pencher pour en savoir un petit peu plus. Avant qu'elle ne commence son doctorat, l'art moderne et contemporain était devenue le centre de ses recherches. Elle avait beau avoir la charge de la galerie d'art historique et internationale du QAGOMA, il lui avait semblé évident qu'elle s'intéresse également aux autres ailes du musée et d'accumuler un peu plus de connaissances à ce sujet; bien que ces deux mouvements artistiques là étaient loin d'être ceux qu'elle préférait. Mais elle avait fini par y trouver une sorte d'intérêt. Ou peut-être s'était-elle tout simplement montrée plus ouverte d'esprit. Elle préférerait continuer de parler des enfants que de devoir aborder le sujet de son divorce. Elle en arrivait à un stade où elle n'était plus vraiment en mesure de le cacher. Cependant, elle ne désirait pas l'ébruiter de trop. Tout le monde n'avait pas à le savoir. Ni de connaître les détails. Même si elle appréciait énormément Miles, même si c'était un ami. "C'est gentil de ta part. Merci beaucoup." lui répondit-elle avec douceur, le regard reconnaissant. Ceux qui connaissaient très bien Joanne devaient se douter qu'elle allait très probablement s'isoler au possible une fois les papiers du divorce signés. Même si le programme de ses journées allait s'alourdir de façon considérable, elle ne demanderait spontanément l'aide de personne. "J'ai juste besoin de temps." souffla-t-elle, la gorge serrée. Elle esquissa l'ombre d'un sourire bien triste avant de boire une gorgée d'eau, mangeant ensuite une petite bouchée de ses pâtes. Joanne n'avait jamais été une grande mangeuse et son appétit s'était aussi amenuisé depuis quelques semaines. Elle se réjouissait malgré tout de l'invitation de Miles à venir dîner chez elle. Il lui semblait tout naturel de proposer de ramener quelque chose à manger, un petit met, un apéritif. Mais le brun ne voulait rien entendre et désirait gérer le repas de A à Z. Alors Joanne notait dans un coin de sa tête de ne pas venir les mains vides. Une bouteille de vin, en guise de cadeau, ou une plante. L'archéologue semblait plutôt bien vivre son célibat. Il était honnête avec lui-même concernant sa sexualité depuis de nombreuses années désormais, mais il ne semblait pas pourtant très hâtif de trouver sa moitié. Advienne que pourra, disait-on. "Tu as raison." Elle esquissait un sourire plus franc. Oui, il lui arrivait d'oublier que certaines personnes se portaient très bien toutes seules, que faire la rencontre de l'âme-soeur ne faisait vraiment pas partie de leurs priorités. "Et je suis contente de savoir que tu sois heureux." Elle était sincère, bien sûr. Il était vrai que Miles était visiblement épanoui. Il adorait son métier, il s'entendait à merveille avec sa fille, qui réussissait également de son côté, il était bien entouré et était toujours doté d'une attitude enthousiaste et positive. Il avait toutes les raisons possibles pour être heureux. "On dit que souvent que ça arrive lorsque l'on s'y attend le moins." le narguait-elle avec un léger sourire. La conservatrice l'observait durant quelques secondes. Après un petit moment d'hésitation, elle se décida de rebondir sur une phrase qu'il avait prononcé un petit peu plus tôt. "J'ai une question. Est-ce que tu travailles parce que tu souhaites accorder moins de temps à ta vie personnelle ? Ou plutôt sous forme d'excuse comme : j'ai beaucoup de travail, je n'ai pas le temps pour ça." Il faisait partie de ces bourreaux du travail. Un peu comme Marius. Ce n'était que lorsque ce dernier avait fait la rencontre de Colleen qu'il s'accordait un peu plus de temps pour lui, et aussi pour elle. La dynamique entre Miles et son travail lui rappelait beaucoup celle de son mentor. "Je m'interroge juste." ajouta-t-il d'un ton plus hésitant, plus évasif. "Quand je vois comment l'année s'est écoulée et ... le changement du ratio entre le temps passé au travail et celui à la maison, je..." Elle hésita, elle haussa les épaules. "Le financement de mon doctorat était arrivé au bon moment." Un nouveau prétexte pour passer moins de temps à la maison, prendre du recul vis-à-vis de Jamie et apprendre à lui pardonner ses actes encore une fois. "Excuse-moi, je divague." fit-elle finalement, avec un sourire de façade. "Tu sais que je vais aussi pouvoir voyager grâce à mon travail ?" Quoi de mieux que de replonger dans une discussion concernant son emploi. Mais l'enthousiasme dans sa voix était authentique. "Il y a un premier voyage en Italie que je suis en train d'organiser. J'ai bien conscience que ce ne sera pas le seul." Elle était assez enthousiaste de savoir qu'elle aurait l'opportunité d'y retourner. Mais sans Jamie, cette fois-ci. Cela allait être probablement étrange, dans un premier temps. "Voyager pour le travail. Jamais je n'aurai pensé que cela puisse m'arriver un jour." Elle laissait échapper un rire, plutôt nerveux.
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyLun 22 Mar - 10:49


"Un doctorat, vraiment ?" Je souris fièrement à Joanne, hochant la tête pour confirmer la voie qu’à décidé de prendre ma fille dans ses études. Je suis fier de Niamh, mais cela n’a pas grand-chose à voir avec la voie qu’elle a décidé de suivre. Elle aurait pu devenir danseuse professionnelle, enseignante, secrétaire, ou tout ce qu’elle veut à vrai dire et j’aurais toujours été fière d’elle. Elle est ma plus grande réussite, ca je ne le nierais jamais, et de la voir devenir cette femme magnifique et talentueuse ne manque jamais de me faire sourire. Mais je ne suis pas vraiment objectif, je suis son père après tout. "J'allais dire, vu la spécialité qu'elle a choisi, nous pouvons dire que la pomme n'est pas tombée bien loin de l'arbre." Je ris un peu. "Non, c’est vrai. Il faut croire que ma passion l’a un peu contaminé aussi." Je réponds avec un grand sourire alors que Joanne me questionne ensuite sur la vie amoureuse de ma fille. Aux dernières nouvelles elle n’a personne, du moins pas que je le sache du moins. Je sais qu’elle n’a jamais eu trop de chance, qu’elle a souvent eu des déceptions, des cœurs brisés, mais je pense toujours que personne n’est assez bien pour elle. Je suis protecteur, bien sur, mais pas au point de ne pas la laisser choisir avec qui elle veut être. C’est à elle de créer ses expériences, de vivre sa vie. "Qu'elle prenne le temps dont elle a besoin." "Oui, elle est encore jeune. Elle a tout le temps du monde pour se poser et décider ce qu’elle veut." J’aimerais beaucoup devenir grand-père un jour, mais jamais je ne mettrais la pression à ma fille pour ce genre de chose.

Joanne me parler alors de son divorce qui est en train de prendre place. Une chose difficile à vivre, surtout quand il y a encore une sorte d’amour impliqué dans la situation et qu’il y a également des enfants dans le mix. J’avais eu la chance que Niamh avait déjà dix-neuf ans lorsque je m’étais séparé d’Emma, mon ex-femme, mais pour Joanne c’est différent. Daniel et Louise sont encore petits, peut être pas en âge de tout comprendre non plus, mais assez pour que cela puisse être compliqué pour eux. "C'est gentil de ta part. Merci beaucoup." Je lui adresse un sourire, prêt à être présent pour mon amie quoi qu’elle ait besoin. "J'ai juste besoin de temps." J’hoche la tête et viens doucement serrer sa main dans la mienne. "Tu as bien raison, prends tout le temps qu’il te faut." Guérir d’un divorce, d’un cœur brisé ca demande du temps, de la patience et surtout cela demande aussi de ne pas être trop dur avec soi-même. À parler d’amour, nous en venons à moi, ce qui m’attire une légère grimace. Je n’ai jamais vraiment eu personne depuis le divorce avec Emma, du moins pas sur le long terme. Juste quelques aventures de quelques semaines ou de quelques mois, mais je ne suis toujours pas certain d’être prêt pour une vraie relation, pour trouver un homme avec qui partagé ma vie. Je commence doucement à assumer ma sexualité, et Joanne est d’ailleurs l’une de mes rares proches à être au courant. "Tu as raison. Et je suis contente de savoir que tu sois heureux." "Merci, c’est gentil. Pas besoin de quelqu’un dans sa vie pour être heureux après tout." Cela peut aider, mais ce n’est pas une nécessité, c’est quelque chose que j’ai appris en divorçant d’Emma. "On dit que souvent que ça arrive lorsque l'on s'y attend le moins." Je ris un peu et hausse les épaules. "Sans doutes. Je suppose que l’on verra ce que le futur me réserve." Mais je ne suis pas pressé, j’ai déjà vécu une grande partie de ma vie, j’ai ma fille et mon boulot et c’est ce qui compte.

"J'ai une question. Est-ce que tu travailles parce que tu souhaites accorder moins de temps à ta vie personnelle ? Ou plutôt sous forme d'excuse comme : j'ai beaucoup de travail, je n'ai pas le temps pour ça." La question ne me surprend pas vraiment, ce n’est pas la première fois qu’on me la pose à vrai dire, mais la réponse je n’en suis pas certaine. "Je suppose que c’est un peu un mix des deux ? J’adore mon boulot donc j’y passe du temps, beaucoup de temps, peut être trop mais… En même temps je ne suis pas sur de vouloir retrouver quelqu’un, ou d’être prêt à le faire tu vois ?" Peut être que le travail est un peu une échappatoire quand on y pense. "Je m'interroge juste. Quand je vois comment l'année s'est écoulée et ... le changement du ratio entre le temps passé au travail et celui à la maison, je... Le financement de mon doctorat était arrivé au bon moment." Je relève la tête vers la blonde qui semble un peu perdue dans ses pensées. " Excuse-moi, je divague." Je lui adresse un sourire. "C’est rien, t’en fait pas. Tu sais que quoi que tu te demandes, je suis une oreille attentive." Ecouter les autres, essayer de donner des conseils, de les aider c’est quelque chose dans lequel je ne m’en sors pas trop mal. On dit souvent que je suis de bons conseils. " Tu sais que je vais aussi pouvoir voyager grâce à mon travail ? Il y a un premier voyage en Italie que je suis en train d'organiser. J'ai bien conscience que ce ne sera pas le seul. Voyager pour le travail. Jamais je n'aurai pensé que cela puisse m'arriver un jour." Je lui adresse un nouveau sourire sincère, elle a l’air épanoui Joanne, heureuse au moins dans son milieu de travail. "C’est génial ca. Puis tu verras, c’est plutôt cool de voyager pour le boulot. C’est quoi le projet pour lequel tu vas aller en Italie ?" Je lui demande alors curieusement.
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptySam 27 Mar - 23:50


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A WHILE
C'était en entendant le type de discours qu'avait Miles que Joanne devenait de plus en plus curieuse de savoir ce que ses enfants choisiraient comme voie. S'ils se laisseraient surfer sur la vague de la même passion de l'art que leurs parents ou s'il se trouveraient un chemin totalement différent. Tant qu'ils le faisaient parce qu'ils le voulaient et non parce qu'ils y étaient forcés. Son fils aîné avait déjà bientôt cinq ans. Le temps passait à une allure folle lorsque cela concernait les enfants. Il serait déjà au lycée que Joanne n'aurait même pas eu le temps de cligner des yeux. La petite blonde souriait face à l'affection évidente que Miles portait pour sa propre filles lorsqu'ils parlaient d'elle. Il ne lui souhaitait que le meilleur et ne cherchait pas à précipiter quoi que ce soit. Il lui accordait le temps dont elle avait besoin, pas comme d'autres mères ou pères qui commençaient parfois à faire preuve d'impatience en voyant leur progéniture approcher la trentaine sans être en couple, ni sans avoir d'enfants. Le Queensland restait quand même un Etat très catholique et très attaché à ses traditions, et certaines d'entre elles avaient la peau sacrément dure. Le père de Joanne était de la trempe là. Joanne n'avait plus que très peu de contact avec lui d'ailleurs. Elle n'avait même pas communiqué à ses parents la décision du divorce. Miles souhaitait être aussi présent à ses côtés que Joanne voudrait bien le lui accorder. Et si Joanne avait été dotée de franchise et de manque de tact, elle aurait certainement dit qu'elle aurait juste besoin d'être seule. Elle aurait la fâcheuse tendance à beaucoup trop s'isoler du monde et ceux qui la connaissaient bien parvenaient à équilibrer un tant soit peu cette balance difficile à calibrer, pour ne pas qu'elle se plonge dans la solitude la plus totale – ce qui lui serait d'autant plus délétère. Elle le remercia d'un sourire pour la compréhension qu'il avait face à sa situation. Miles savait ce que c'était lui aussi, mais il semblait particulièrement épanoui dans sa vie. Il estimait ne pas avoir besoin de quelqu'un avec qui partager sa vie pour être heureux. En l'entendant, Joanne ignorait s'il le disait pour lui ou s'il en faisait une généralité. Joanne avait toujours pensé qu'elle n'était pas faite pour être seule. Elle rêvait d'un mariage heureux et d'une famille épanouie. Le Destin semblait vouloir lui refuser de vivre son idylle. Elle était mère, l'un de ses voeux était donc exaucé. Mais il était de notoriété commune que la vie de mère célibataire était loin d'être facile. "S'il y a quelqu'un un jour, j'ose espérer que tu me le présenteras, quand même." dit-elle en riant, dans le seul but de le taquiner. Suite à quoi, prise de doutes, elle hésitait à poser quelques questions à Miles, en terme de divorce. Ses questionnements un peu tirés par les cheveux la laissaient souvent bien songeuse. Malheureusement, la réponse de Miles ne lui était pas d'une très grande aide. Il semblait vraiment être satisfait de son rythme de vie actuel, ni trop plus, ni trop moins. "J'aime aussi énormément ce que je fais, mais... D'avoir vu mes journées se prolonger grâce au doctorat m'a plutôt... arrangée, au fond. L'atmosphère est plutôt lourde à la maison, surtout quand les enfants sont au lit." admit-elle d'un air gêné. "Et j'ai fini par me poser ces questions là : si je fais ça pour me donner un prétexte pour passer moins de temps auprès de ma famille – ce qui ferait de moi une mère horrible –, ou si je faisais ça pour palier à ma vie personnelle, comme pour remplir un vide." Elle n'était pas plus aidée et ne se sentait pas plus éclaircie à ce sujet. De plus, Miles n'avait pas toutes les données en sa possession pour comprendre vraiment la situation. Néanmoins, elle lui était reconnaissante d'être à l'écoute. Elle échangea avec lui un sourire avant de revenir sur un sujet sur lequel elle savait se montrer beaucoup plus bavarde. "C'est pour ma thèse. Je ne suis pas si tu avais suivi, mais il y a un peu plus de trois ans, il y a toute une collection de tableau datant de la Renaissance qui a été découverte dans une pièce cachée jusqu'alors. Il s'avère que le nom de cet artiste n'est connu de personne, alors que ses travaux sont de véritables chefs d'oeuvre." lui expliquait-elle, le regard illuminé par la fascination qu'elle avait pour son sujet d'études. "Il y a déjà toute une équipe de chercheurs qui les analysent et qui les restaurent et j'ai eu l'occasion de les voir pour de vrai. Depuis, j'y ai régulièrement pensé, j'avais comme la conviction que j'étais capable de faire quelque chose, et je me suis dit que le doctorat serait le meilleur moyen de mettre la lumière sur cet artiste. Lui rendre justice, quelque part." Joanne devait redoubler d'efforts afin que sa thèse soit co-dirigée par une personne spécialisée en histoire de l'art et un historien spécialisé dans la Renaissance, afin que sa thèse soit reconnue dans ces deux domaines qui étaient étroitement liés. "J'ai vu qu'il y avait la possibilité d'illustrer la thèse par une exposition et j'ai choisi cette option là. Cela augmente considérablement la charge de travail, mais j'avoue que j'adorerais pouvoir construire une exposition de toute pièce. Ce qui explique ma demande de financement de la part du QAGOMA, en plus de l'université." Ses supérieurs avaient du voir une véritable aubaine devant la demande la jeune femme, pour l'avoir approuvé et pour l'encourager dans cette voie. "Il faut bien que je rencontre l'équipe de chercheurs et que je puisse voir les tableaux restaurés pour continuer mon travail, je prévois aussi de rencontrer d'autres spécialistes une fois sur place et il y a quelques congrès auxquels j'aimerais pouvoir assister." Le programme s'annonçait bien chargé. Mais la petite blonde était plus que motivée, déterminée de venir à bout de ce projet gargantuesque. "Tu viendras la voir, l'exposition ?" lui demanda-t-elle alors, prise d'un soudain enthousiasme. "Ce ne sera pas avant trois ans, je pense. Mais au moins, tu es prévenu." répondit-elle le ton plus amusé. Car Miles faisait très probablement partie de ces personnes dont elle espérait une validation.
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyVen 2 Avr - 11:27


La conversation est facile avec Joanne, comme elle l’a toujours été. Nous parlons naturellement de nos enfants, bien qu’ils n’en soient pas du tout au même moment de leurs vies. Les siens sont encore enfants, l’ainé étant tout juste âgé de cinq ans alors que ma famille en arrive presque à la trentaine. Pourtant à mes yeux elle restera toujours une petite fille Niamh, en quelque sorte, et je ne pourrais être plus fier d’elle que je ne le suis aujourd’hui. Elle réussit dans la vie, et même si, comme le fait remarqué Joanne, elle n’a personne dans sa vie, elle a encore des années devant elle avant de se poser avec quelqu’un. Si a mon époque le mariage et les enfants étaient encore quelque chose que la société poussait à avoir avant trente ans, aujourd’hui ce n’est plus vraiment le cas. De nos jours la carrière est souvent la première chose que les gens veulent accomplir avant de se lancer, si ils le souhaitent, dans le reste. Jamais je ne forcerais d’ailleurs ma fille à quoi que ce soit, que ce soit mariage, ou enfants. L’idée de la savoir heureuse et épanouie est tout ce qui compte à mes yeux. Bien sûr, à en parler de couple et du divorce de Joanne, je ne manque pas à la question de savoir si quelqu’un partage ma vie venant de la blonde. "S'il y a quelqu'un un jour, j'ose espérer que tu me le présenteras, quand même." Je lui adresse un sourire tendre. "Bien sur que je te le présenterais." Mais pour le moment la question ne se pose pas car je n’ai personne qui partage ma vie, et personne vraiment en vue non plus. "J'aime aussi énormément ce que je fais, mais... D'avoir vu mes journées se prolonger grâce au doctorat m'a plutôt... arrangée, au fond. L'atmosphère est plutôt lourde à la maison, surtout quand les enfants sont au lit. Et j'ai fini par me poser ces questions là : si je fais ça pour me donner un prétexte pour passer moins de temps auprès de ma famille – ce qui ferait de moi une mère horrible –, ou si je faisais ça pour palier à ma vie personnelle, comme pour remplir un vide." J’hoche la tête, comprenant bien le dilemme de Joanne. Un divorce n’est pas évident, surtout lorsque l’on est dans cette période bizarre entre la décision et la prise de deux endroits différents ou habiter. "Tu sais, ca sera surement un peu plus facile avec les enfants quand toi et Jamie ne vivrez plus ensemble. Pour le moment tu es dans l’entre d’eux, mais je t’assure que quand vous ne vivrez plus dans la même maison ca sera déjà un peu plus simple, surtout pour passer du temps avec tes petits monstres." Je lui explique avec un sourire. "Et puis, tu sais si tu as besoin de quelque part ou venir pendant quelques mois, le temps de retomber sur tes pieds, la maison est grande ouverte et j’ai largement la place pour toi, Daniel et Louise. Je peux même faire du baby-sitting gratos." J’ajoute, pensant vraiment tout ce que je lui dis. J’adore les enfants, alors si je peux la dépanner ca serait avec grand plaisir.

Elle me parle ensuite de sa thèse Joanne, du fait qu’elle pourra surement bientôt partir en Italie afin de pouvoir travailler sur un projet là bas. Le terrain c’est quelque chose de formidable dans les métiers que nous faisons tous les deux, et je suis ravi de savoir que Joanne va enfin y avoir le droit. "C'est pour ma thèse. Je ne suis pas si tu avais suivi, mais il y a un peu plus de trois ans, il y a toute une collection de tableaux datant de la Renaissance qui a été découverte dans une pièce cachée jusqu'alors. […] Il faut bien que je rencontre l'équipe de chercheurs et que je puisse voir les tableaux restaurés pour continuer mon travail, je prévois aussi de rencontrer d'autres spécialistes une fois sur place et il y a quelques congrès auxquels j'aimerais pouvoir assister." Je l’écoute attentivement, voyant clairement la passion dans son regard. Je dois bien avouer que cela me fait toujours sourire de voir les gens s’épanouir dans leur boulot et être aussi passionné. "Je trouve ca génial. Je comprends bien que tu dois avoir hâte de pouvoir commencer à bosser dessus. Ca a l’air passionnant en tout cas." Je lui réponds avec un sourire coller aux lèvres. "Tu viendras la voir, l'exposition ? Ce ne sera pas avant trois ans, je pense. Mais au moins, tu es prévenu." J’hoche vigoureusement la tête. "Je n’y manquerais pas, tu peux en être certaine." je ne m’y connais pas vraiment en œuvre d’art, pas autant qu’en objets disparus depuis des milliers d’années, mais soutenir le projet de Joanne est quelque chose auquel je ne manquerais jamais. "Et puis j’espère bien que tu me raconteras au fur et à mesure que les choses avancent." Nous aurons de quoi parler entre mon projet de fouille et son projet de tableau.
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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyMer 7 Avr - 11:41


[quote="Joanne Prescott"]
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Il n'y avait pas plus étrange que le destin. Joanne était de celles qui croyaient que le hasard n'existait pas vraiment. Que les plus beaux moments comme les plus douloureux étaient inscrits quelque part. Certains étaient prédestinés à de grandes choses, d'autres d'avenirs plus modestes mais qui leur conviendraient. Alors que la réponse positive au financement de son doctorat tombe lorsque son couple battait de l'aile était comme une sorte d'aubaine, en dehors du fait que Joanne était particulièrement réjouit d'avoir eu le courage d'avoir fait le premier pas en la direction d'un futur professionnel prometteur. Une compensation à sa vie amoureuse désastreuse. Alors oui, elle se remplissait bien la tête avec son travail et ses recherches pour la thèse afin de ne pas devoir trop à y songer. Un mécanisme de défense assez commun, finalement. Elle n'était ni la première, ni la dernière à en user à foison. "Il est vrai qu'être dans cette sorte de période de... latence rend tout un peu plus difficile. Je n'arrive pas à me projet, je ne sais pas vraiment encore comment m'organiser." Et tant que la garde n'avait pas été décidée, que la date de la signature des papiers n'avait pas été annoncée, Joanne restait coincée.  "Je ferai de mon mieux pour pouvoir passer du temps avec les enfants. Que nos moments ensemble ne se résume pas aux bains et aux repas." dit-elle, le sourire triste. "C'est ce qui me fait le plus peur. Je me suis toujours promise que ma famille passerait toujours avant tout le reste, mais avec tout ce qu'il se passe, je suis tétanisée à la simple idée que je risque de m'éloigner de plus en plus de ce principe là." La liste de ses responsabilités s'était considérablement accrue et jamais ne s'en était-elle plainte, et elle ne le ferait jamais. Elle tenait trop à remplir toutes les cases, à être capable de tout.  "L'équilibre ne sera pas évident à trouver, mais je compte faire du mieux que je peux pour y parvenir." Et c'était sous-estimer Joanne si on ne l'en croyait pas capable. Elle n'avait jamais été du genre à s'apitoyer sur son sort. Elle gérait le divorce comme elle le pouvait, à sa propre manière, mais elle dirait toujours que ça allait aller. "C'est gentil, Miles." lui répondit-elle lorsqu'il lui proposait adorablement de loger chez elle le temps qu'elle reprenne pieds. "J'ai toujours une maison que j'avais acheté il y a quelques années, à Toowong." Maison que Jamie avait toujours trouvé bien trop petite. "Je dois juste ré-aménagé ce qui sera la chambre de Louise – il s'agit d'une chambre d'amis, pour le moment." De plus, afin de pouvoir véritablement marqué ce nouveau départ, la petite blonde aimerait bien rafraîchir un peu les pièces en changeant la couleur des murs, en réactualisant la décoration. Elle avait besoin d'un renouveau. "Mais je ne serais pas contre un petit coup de main pour le déménagement." Miles était si prompt à l'aider que Joanne se sentait mal de lui décliner ses suggestions. Alors elle lui avait trouvé une autre proposition. "Je pense que j'aurais pas mal de cartons, et certains seront lourds. S'il y a bien quelque chose qui n'a pas changé, c'est bien ma faible musculature." plaisantait-elle. "Et en échange, j'offrirai le déjeuner." Ils pourraient commander une pizza ou du chinois; qu'importe ce que Miles préférerait. "Je prends note, pour le baby-sitting, cela dit." lui fit-elle remarquer, reconnaissante de pouvoir garder cette option sous le coude en cas de force majeure. Une fois les enfants couchés, ses soirées allaient se résumer à ses travaux, alors peut-être qu'une fois elle se permettra un peu de répit et ferait donc appel à lui, si jamais Jamie n'était pas disponible. Le brun, attentif aux explications synthétiques du sujet de son doctorat, était ravi que Joanne ait trouvé une voie qui la fascinait. "Ca l'est." lui répondit-elle, le regard on ne peut plus pétillant. "C'est plutôt incongru d'exposer des oeuvres italiennes fraîchement restaurées en Australie, mais ce côté inédit me plaît assez, je dois le reconnaître. Ces tableaux sont déjà sublimes, alors que je ne les ai que vu avant la restauration. Les salles dédiées aux expositions temporaires sont immenses au QAGOMA, ils y trouveront leur place et auront enfin mérité à être connu." Joanne se sentait honorée, que ses supérieurs lui fassent confiance à ce point-là. Il y avait beaucoup en jeu, bien plus que la thèse de la jeune femme elle-même. Miles comptait bien faire un tour à cette exposition bien que celle-ci n'allait pas avoir lieu avant plusieurs années. Tout était encore à organiser. Joanne était d'un perfectionnisme qui lui faisait très souvent défaut, mais qui lui sera plus qu'utile pour fournir un travail de qualité à l'issue de ses travaux de recherche. "Oh oui, bien sûr !" lui assura-t-elle lorsque l'archéologue espérait qu'il ait droit à quelques nouvelles et quelques exclusivités sur l'avancée de ses recherches. "Ce ne serait qu'un échange un équitable, finalement. Toi, des nouvelles sur tes fouilles, et moi, sur les tableaux." fit-elle remarquer d'un air pleinement satisfait. Passer du temps avec un ami de longue date lui faisait beaucoup de bien, au vue des circonstances. Ca la faisait un petit peu sortir de son quotidien naturellement bien chargé. "Nous ne devrions pas attendre aussi longtemps pour se revoir, après ça." fit-elle remarquer. "Je suis bien plus régulièrement sur le campus désormais, il sera plus facile de se voir, ou d'aller manger un bout ensemble, selon nos disponibilités." Et ça lui ferait plaisir, à Joanne, de le revoir un peu plus régulièrement.

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Message(#) Sujet: Re: it's been a while (joanne) it's been a while (joanne) EmptyLun 19 Avr - 14:42


"Il est vrai qu'être dans cette sorte de période de... latence rend tout un peu plus difficile. Je n'arrive pas à me projet, je ne sais pas vraiment encore comment m'organiser." L’adaptation a une rupture, à un divorce ce n’est pas quelque chose d’évident. Il faut du temps pour réaliser et accepter vraiment ce qu’il se passe, mais surtout pour essayer de rendre la période entre la demande divorce et l’officialisation un peu moins compliquée. "Je ferai de mon mieux pour pouvoir passer du temps avec les enfants. Que nos moments ensemble ne se résume pas aux bains et aux repas. C'est ce qui me fait le plus peur. Je me suis toujours promise que ma famille passerait toujours avant tout le reste, mais avec tout ce qu'il se passe, je suis tétanisée à la simple idée que je risque de m'éloigner de plus en plus de ce principe-là. L'équilibre ne sera pas évident à trouver, mais je compte faire du mieux que je peux pour y parvenir." La situation est difficile, particulière et je comprends les peurs de mon amie, surtout avec ses deux enfants qui ne sont sûrement pas encore totalement en âge de comprendre ce qu’il se passe. "Je comprends, ce n’est vraiment pas évident mais je suis persuadé que si tu t’éloignes tu finiras par t’en rendre compte. Et puis, tu sais, Daniel et Louise ont beaux êtres petits, ils prendront soin de te le faire comprendre si tu t’éloignes trop." Ils ont beaux être petits, les gamins sont souvent intuitifs et dans ce genre de situation ils peuvent se révéler être beaucoup plus fort que nous. "Tu es une bonne maman Joanne, n’en doute pas." Je serre doucement sa main dans la mienne pour la rassurer un peu. Je me promets de mon côté d’être bien plus présent pour mon amie et de venir l’aider si elle en a besoin. Je lui propose d’ailleurs de venir à la maison quelque temps si elle en a besoin, après tout, j’ai une grande maison et bien assez de place pour les accueillir. "C'est gentil, Miles. J'ai toujours une maison que j'avais achetée il y a quelques années, à Toowong. Je dois juste ré-aménagé ce qui sera la chambre de Louise – il s'agit d'une chambre d'amis, pour le moment." J’hoche doucement la tête et avant que je n’ai le temps de lui proposer mon aider, elle reprend la parole. "Mais je ne serais pas contre un petit coup de main pour le déménagement. Je pense que j'aurais pas mal de cartons, et certains seront lourds. S'il y a bien quelque chose qui n'a pas changé, c'est bien ma faible musculature. Et en échange, j'offrirai le déjeuner." Je laisse échapper un rire. "Deal. Je serais là." Je lui réponds avant de lui proposer également quelques heures de baby sitting gratuit. Il parait que je suis doué avec les enfants. "Je prends note, pour le baby-sitting, cela dit."

Notre repas terminé, nous restons cependant assis dans l’herbe à discuter encore un peu. Je lui fais part de mes projets de fouille à venir et elle me fait part de ses projets de voyage en Italie pour des œuvres d’arts. Je dois bien avouer que je suis ravie pour elle, qu’elle puisse faire quelque chose d’aussi passionnant et intéressant. "Ca l'est. C'est plutôt incongru d'exposer des œuvres italiennes fraîchement restaurées en Australie, mais ce côté inédit me plaît assez, je dois le reconnaître. Ces tableaux sont déjà sublimes, alors que je ne les ai que vu avant la restauration. Les salles dédiées aux expositions temporaires sont immenses au QAGOMA, ils y trouveront leur place et auront enfin mérité à être connu." Je ne manquerais en aucun cas à l’invitation de venir voir tout cela lorsque les œuvres seront en places dans le musée. Je lui demande d’ailleurs aussi de me donner des nouvelles de la progression des choses. "Oh oui, bien sûr ! Ce ne serait qu'un échange un équitable, finalement. Toi, des nouvelles sur tes fouilles, et moi, sur les tableaux." "Ca me semble être un bon compromis." Je lui répond avec un sourire avant de jeter un coup d’œil à l’heure qu’affiche mon téléphone portable. Ma pause déjeuner est passée bien trop vite à mon gout, mais il va falloir que je retourne travailler, et visiblement Joanne aussi. "Nous ne devrions pas attendre aussi longtemps pour se revoir, après ça. Je suis bien plus régulièrement sur le campus désormais, il sera plus facile de se voir, ou d'aller manger un bout ensemble, selon nos disponibilités." J’hoche la tête une nouvelle fois. "Oui, tu as bien raison. On devrait se faire ca plus souvent. Tu m’envoies un message dès que tu es libre et je me ferais une petite place pour toi." Je lui réponds. "Je vais devoir retourner bosser mais on se dit la semaine prochaine même jour, ca te va ?" Je lui propose en me relevant. Lorsqu’elle approuve, je viens rapidement lui faire une accolade avant de la saluer et de m’éloigner à nouveau vers mon bureau.

- FINI -
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