ÂGE : 37 ans né le 14 février 1983 SURNOM : Sam est le seul qu'il accepte réellement. STATUT : Fiancé à son ordinateur, marié à son imagination et divorcé de sa vie sociale MÉTIER : Ingénieur en intelligence artificielle, responsable de la filière Recherche et développement dans la société Siede Technologies LOGEMENT : Bayside, 223 Beachcrest Road dans une villa qu'il a faite construire et que son père lui a eménagé. POSTS : 116 POINTS : 170
ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. UN RP ? : Ok mais tu le commences. RPs EN COURS : HAYMUELØ We've taken different paths and travelled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old
SamjorØ There's something about you, You're way too good to be true.
ÂGE : 36 ans, bien qu'elle préfère compter les années en réussites professionnelles plutôt qu'en temps qui passe. SURNOM : Les comédiens qu'elle côtoie la surnomme Elphie, en référence au personnage de « Wicked » qu'elle ne désespère pas d'avoir la chance de jouer un jour. STATUT : Célibataire. Elle vous dira qu'elle n'a pas le temps pour l'amour, et ça ne sera qu'un demi-mensonge. MÉTIER : Comédienne de musicals. Sa carrière est l'un des piliers centraux de sa vie et rien (ou presque) ne pourrait l'en détourner. Depuis son retour temporaire à Brisbane, elle donne des cours de comédie aux recrues de la Northlight Company. LOGEMENT : Bayside, plus précisément un appartement au numéro 547 de Wellington Street. POSTS : 1605 POINTS : 2350
ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. UN RP ? : Seulement si nous avons un lien. RPs EN COURS : SIEDES☾ and i’m on my way : i still remember these old country lanes, and i've not seen the roaring fields in so long. i know i've grown, but i can't wait to go home.
HAYMIE☾ i've been sick and tired of running, chasing all of the flashing lights. these late nights don't mean nothing, so i just wanna apologize.
KEYDEN ☾ it's been a while since the two of us talked, about a week since the day that you walked knowing things would never be the same, with your empty heart and mine full of pain.
HAYDREA☾ you got a lotta nerve, to say you got a helping hand to lend : you just want to be on the side that's winning.
(#) Sujet: Re: Now I reach out - Siede#2 Jeu 4 Fév - 17:45
Toute son enfance, Hayden avait baigné dans l’importance des fêtes de Noël, participant aux préparations millimétrées qui débutaient toujours des mois à l’avance pour le plus grand bonheur de l’ensemble des Siede. Elle se souvenait d’une maison plus chaleureuse encore qu’à l’accoutumée, des bougies aux senteurs boisées entêtantes, des biscuits dignes des meilleurs téléfilms, de la multitude de lumières et, bien sûr, des chants de Noël qu’elle ne s’était jamais privée d’interpréter à tue-tête. C’était l’époque de l’insouciance, du ciment solide qui liait encore la fratrie, et il semblait toujours à Hayden que ces moments où elle ne se sentait pas encore en décalage avec chacun des membres de sa famille s’étaient déroulés dans un monde parallèle à celui dans lequel elle évoluait actuellement, ou tout du moins à une époque lointaine. Pour autant, la comédienne continuait d’y songer avec une nostalgie presque assumée, et l’approche du mois de décembre continuait de distiller un goût doux-amer. Ce n’était pas un hasard si seule cette période avait su la convaincre de renouer avec Brisbane lors de sa fuite à Londres trois ans plus tôt : Hayden demeurait fidèle aux traditions que les parents Siede avaient inculqué à chacun de leurs enfants, et cette année ne ferait pas exception à la règle. Après la leçon de morale que lui avait enseigné Samuel quelques semaines plus tôt, la comédienne avait de toute façon compris qu’elle ne parviendrait plus à s'enfuir dorénavant, et pour cause ; William veillait au grain, et les preuves de sa détermination à ce que sa sœur renoue des liens avec les Siede tenaient en des messages savamment distillés, comme des rappels de l’existence du repas traditionnel à venir.
Dans ces conditions, la surprise fut totale lorsque sa famille constata que Samuel manquait à l’appel. Une mauvaise surprise pour ses parents, tout d’abord, car l’ingénieur avait rarement manqué une réunion familiale, malgré les fonctions qui l'incombait et qui l’obligeait souvent à voyager aux quatre coins du monde sans pouvoir s’y soustraire. Oh, bien sûr, il avait immédiatement joué la carte de la neige et de l’avion annulé à la dernière minute, et Hayden aurait presque pu le croire, si elle ne se souvenait pas d’avoir elle-même usé de cette excuse quelques années en arrière pour une autre occasion. Si personne ne se serait outré de son absence à elle, les choses étaient différentes lorsqu’il s’agissait de Samuel : fuir sa fratrie n’était pas dans ses habitudes, et la comédienne acheva le repas de Noël avec un sentiment d’inquiétude naissante, accompagnée d’une légère colère. Elle se souvenait mot pour mot de ses beaux discours sur l’importance des valeurs familiales et, s’il existait bien une chose qu’Hayden avait du mal à accepter, c’était que Samuel puisse se permettre de lui prodiguer des conseils qu’il ne suivait pas lui-même en premier lieu.
Fidèle à elle-même, la comédienne s’était cependant réfugiée dans un mutisme ordinaire, et la vie avait doucement repris son cours sans que son grand frère ne fasse de nouveau parler de lui. Jusqu’à ce matin, donc, où il se retrouva sur le pas de sa porte, une valise dans une main et sa nervosité dans l’autre. Il semblait sur le point de lui annoncer une nouvelle dramatique et, l’espace d’un instant, Hayden se demanda si, après tout, il ne lui était pas arrivé quelque chose de grave qui l’avait empêché de rejoindre Brisbane à temps pour les fêtes, mais qu’il n’avait pas trouvé le courage de l’avouer à leurs parents sur le coup. « Sam ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » Son interrogation sincère trouva réponse dans le discours suivant du jeune homme, et la comédienne s’effaça pour le laisser entrer, toujours aussi intriguée par son comportement étrange. Elle hocha distraitement la tête pour lui confirmer qu’elle était bien seule, l’abandonnant temporairement pour aller lui chercher le verre d’eau tant souhaité dans la cuisine. La part de bon sens qui demeurait en elle l’empêcha de lui faire remarquer qu’il aurait très bien pu rentrer chez lui directement après son vol s’il souhaitait simplement s’hydrater, et Hayden se contenta de le diriger jusqu’au salon, l’invitant à prendre place sur le canapé tandis qu’il commentait l’absence d’ornements de Noël avec une ironie parfaite. « Mia a récupéré toutes mes décorations quand je suis partie pour Londres. Puisque je ne passe jamais Noël dans mon appartement, je ne voyais pas l’utilité d’investir de nouveau dans des guirlandes. » Et pour cause. Pour une fois, elle pouvait se vanter de n’avoir jamais dérogé à la tradition des fêtes de fin d’année en famille, ce qui n’était pas le cas de toutes les personnes présentes dans la pièce.
L’interrogation de son frère la fit froncer les sourcils, incapable de deviner si Samuel plaisantait ou s’il avait réellement oublié l’information de sa présence parmi sa famille pour Noël, information qu’elle était certaine que Blake n’avait pas manqué de lui transmettre. Elle devinait aisément le texto empli de reproches qui avait du être adressé à l’ingénieur, accolé d’un « même Hayden était là » caustique à souhait. « Figure-toi que j’ai passé les fêtes là où tu n’étais pas. Papa était déçu. Il a essayé de programmer les guirlandes comme tu as l’habitude de le faire chaque année et, comment dire… » Le souvenir des clignotements aléatoires des lumières et de leur manque total de synchronisation avec la musique était encore frais dans sa mémoire, lui arrachant un sourire amusé. « Disons que le résultat était loin d’être une réussite. » C’était une façon comme une autre de souligner que la présence de Samuel leur avait manqué à tous et, étrangement, plus encore à Hayden qui s’était retrouvée déstabilisée par l’absence de celui contre lequel elle avait pris l’habitude de se battre sans dire un mot. « Je vais bien, et toi ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que tu ne veuilles pas te réunir en famille le soir de Noël ? » La comédienne verrouilla son regard sur celui de son grand frère, essayant de saisir la moindre tentative de mensonge qu’il pourrait avoir l’idée d’énoncer. « Et je te parle de la vraie raison. Je te connais suffisamment pour savoir que même si la neige a vraiment cloué ton avion au sol, tu aurais forcément trouvé un moyen d’être virtuellement présent avec nous malgré tout, si cela avait compté pour toi. » Et Hayden avait la plus grande peine du monde à comprendre pourquoi les réunions familiales ne tenaient soudainement plus à cœur à Samuel.
( one day i'll find my pace )
we rise, we fall, we weep, but when love's walking down my street i know that sound, i just forget my war.
ÂGE : 37 ans né le 14 février 1983 SURNOM : Sam est le seul qu'il accepte réellement. STATUT : Fiancé à son ordinateur, marié à son imagination et divorcé de sa vie sociale MÉTIER : Ingénieur en intelligence artificielle, responsable de la filière Recherche et développement dans la société Siede Technologies LOGEMENT : Bayside, 223 Beachcrest Road dans une villa qu'il a faite construire et que son père lui a eménagé. POSTS : 116 POINTS : 170
ORIENTATION SEXUELLE : J'aime tout le monde. UN RP ? : Ok mais tu le commences. RPs EN COURS : HAYMUELØ We've taken different paths and travelled different roads, I know we'll always end up on the same one when we're old
SamjorØ There's something about you, You're way too good to be true.
ÂGE : 36 ans, bien qu'elle préfère compter les années en réussites professionnelles plutôt qu'en temps qui passe. SURNOM : Les comédiens qu'elle côtoie la surnomme Elphie, en référence au personnage de « Wicked » qu'elle ne désespère pas d'avoir la chance de jouer un jour. STATUT : Célibataire. Elle vous dira qu'elle n'a pas le temps pour l'amour, et ça ne sera qu'un demi-mensonge. MÉTIER : Comédienne de musicals. Sa carrière est l'un des piliers centraux de sa vie et rien (ou presque) ne pourrait l'en détourner. Depuis son retour temporaire à Brisbane, elle donne des cours de comédie aux recrues de la Northlight Company. LOGEMENT : Bayside, plus précisément un appartement au numéro 547 de Wellington Street. POSTS : 1605 POINTS : 2350
ORIENTATION SEXUELLE : J'aime les beaux garçons. UN RP ? : Seulement si nous avons un lien. RPs EN COURS : SIEDES☾ and i’m on my way : i still remember these old country lanes, and i've not seen the roaring fields in so long. i know i've grown, but i can't wait to go home.
HAYMIE☾ i've been sick and tired of running, chasing all of the flashing lights. these late nights don't mean nothing, so i just wanna apologize.
KEYDEN ☾ it's been a while since the two of us talked, about a week since the day that you walked knowing things would never be the same, with your empty heart and mine full of pain.
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(#) Sujet: Re: Now I reach out - Siede#2 Hier à 1:04
La tension qui émanait de l’ingénieur était palpable, et la comédienne ne pouvait s’empêcher de le fixer comme s’il allait s’effondrer devant ses yeux à tout moment. Hayden ne l’avait jamais vu dans un tel état de stress auparavant, et cette constatation commençait à l’effrayer quelque peu. A ses yeux, Samuel avait toujours été imperturbable, bien moins émotif que Mia ou qu’elle-même, d’ailleurs. Et pourtant, c’était bien lui qui se trouvait devant elle, les mains tremblantes, le verre descendu d’une traite, et la jeune femme était à deux doigts d’exprimer son inquiétude à voix haute quand il la prit de court en dissertant soudainement sur la décoration de l’appartement qui n’était visiblement pas à son goût. C’était du grand Samuel, mais Hayden n’était pas dupe : quelque chose clochait, et elle finirait par mettre le doigt sur le problème initial. « En général, quand on dit sans commentaires, on évite de faire des commentaires juste après. » La comédienne leva les yeux au ciel, mais le sourire amusé qui étirait ses lèvres ne trompait pas sur sa volonté de taquiner son grand-frère en entrant pleinement dans son jeu. « Je t’accorde que la décoration d’intérieure n’a pas fait partie de mes priorités, depuis que je suis revenue. Je te promets de faire des efforts pour la prochaine fois que tu viendras me rendre visite, si ça te perturbe tant que ça. » Elle haussa vaguement les épaules, se saisissant de son propre verre d’eau pour le boire à une allure acceptable, elle. L’agitation qui se dégageait du jeune homme menaçait de l’engloutir tout entière, et Hayden fut rassurée de constater qu’aborder le sujet habituel de leur famille semblait contribuer à dissiper quelque peu l’atmosphère pesante. « Il a essayé de faire de son mieux, Sam. Je crois que c’était un moyen de faire comme si tu étais là pour de bon, comme si tu avais contribué à la fête pour de vrai. » La comédienne détourna le regard, troublée par sa propre constatation. Quand elle prenait la peine d’y réfléchir et de s’y pencher sérieusement, il lui semblait comprendre la tristesse qu’avait pu ressentir ses parents, en prenant conscience que cette année encore, ils n’étaient pas parvenus à réunir l’ensemble de la fratrie. Elle décida de garder ce discernement pour elle seule, ne souhaitant pas perturber Samuel plus qu’il ne l’était déjà. « En tout cas, ta visualisation du moment est parfaite. Tu es sûr que tu n’as pas placé de caméras là-bas ? » Car après tout, s’il y avait bien un acte à la portée de l’ingénieur, c’était celui-ci.
Le malaise que provoqua les interrogations d’Hayden au sujet de l’absence de son frère ne passa par inaperçu, et la comédienne fut assurée d’une chose : l’ingénieur lui cachait quelque chose, et elle ne parvenait pas tout à fait à saisir quoi. Sa bouche s’ouvrit pour l’interroger, mais sa phrase mourut dans sa gorge tandis que Samuel lui tendait son cadeau de Noël délicatement emballé. La jeune femme ouvrit des yeux ronds, surprise une nouvelle fois de constater que malgré les milliers de kilomètres qui les avait séparés, il avait pris la peine de choisir un présent pour chacun d’entre eux. Songeant à son propre cadeau qui attendait l’ingénieur lorsqu’il accepterait de mettre un pied au domicile parental, Hayden posa brièvement sa main sur le bras de son frère, lui offrant un sourire aussi reconnaissant que précieux par sa rareté. « Je suis touchée, mais tu n’étais vraiment pas obligé de m’acheter quoique ce soit. » Elle concentra son attention à déballer consciencieusement le paquet, découvrant avec une surprise qui n’en fut pas tout à fait une le cadre photo numérique qui lui était destiné. A bien des égards, l’idée était parfaite, et Hayden compris le message sous-entendu qui l’accompagnait. Elle devinait parfaitement la multitude de photos de famille qu’elle allait découvrir une fois que l’appareil serait en route, comme un rappel permanent de ses racines. « Merci beaucoup, Sam. Ton cadeau est resté chez maman et papa, je ne m’attendais pas à te revoir de sitôt. » Et au fond, elle était heureuse que l’ingénieur ait fait mentir son instinct. Mais une fois encore, la pudeur de la comédienne l’obligea à garder ce détail pour elle.
Le discours de Samuel la laissa songeuse, tant tenir de tels propos lui ressemblait tout en s’éloignant de l’image qu’il essayait si fort de refléter aux yeux du reste du monde. La hiérarchie de la fratrie Siede était précise depuis toujours, et l’ingénieur ne s’était jamais aventuré à en différer auparavant. Il râlait souvent lorsque le rôle de grand frère l’incombait plus qu’à l’ordinaire, et Hayden savait pertinemment qu’il n’appréciait pas toujours que William le fasse de nouveau toucher terre lorsqu’il s’éloignait un peu trop du chemin qui lui était tracé. Pour autant, et s’il avait toujours été le membre de sa famille dont la comédienne se sentait le plus proche dans sa manière de fonctionner, l’idée qu’il puisse bousculer les codes établis n’avait jamais traversé son esprit. Samuel était définitivement un électron libre, et c’est qu’elle appréciait autant chez lui ; décider d’un peu plus penser à son bien-être sans toutefois renier celui de ses proches était pourtant inédit. Et Hayden se réjouissait de ce changement, bien qu’elle ne l’avouerait sans doute pas à voix haute. « Qui êtes-vous, monsieur ? Et qu’avez-vous fait de mon frère ? » La comédienne étira ses lèvres en un sourire purement sarcastique. « Théoriquement, tu t’es toujours débrouillé pour que je subisse la plupart des repas à distance. Mais je comprends ce que tu ressens, je suis passée par là il y a des années, déjà. » Hayden se garda bien de préciser qu’elle vivait toujours avec ce sentiment aujourd'hui. « Je ferais preuve d’hypocrisie, si je te reprochais de penser à toi, pour une fois. » Son sourire se fit plus doux, tandis qu’elle surveillait distraitement le démarrage de son cadeau flambant neuf. « On a qu’à passer un marché : tu as le droit d’être un peu égoïste, mais seulement quand ça ne signifie pas que je dois supporter seule les anecdotes de Blake. Tu es d’accord ? » Et juste comme ça, la comédienne fit un pas vers Samuel, bien qu’elle ne fût pas certaine qu’il en saisirait la nuance. C’était peu, bien sûr, mais c’était un début, et les débuts étaient un luxe qu’Hayden n’était plus en mesure de pouvoir sacrifier.
( one day i'll find my pace )
we rise, we fall, we weep, but when love's walking down my street i know that sound, i just forget my war.