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 (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you

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Message(#) Sujet: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyLun 21 Déc 2020 - 3:11


Déjà presque vingt-quatre heures depuis que mes yeux se sont posés sur cette lettre qui changera ma vie à jamais. Je lui avais pourtant demandé à Danika si c’était moi le père, lorsque je m’étais rendu compte de sa grossesse. Elle avait eu l’opportunité de me dire la vérité à l’époque, mais elle avait plutôt choisi de me mentir et de me laisser croire qu’elle avait été infidèle. Son mensonge m’avait mis en colère à l’époque, mais ça n’avait probablement rien à voir avec la rage que j’avais ressenti hier lorsque j’ai lu la lettre signée par son père. Cette rage que j’avais tenté d’évacuer tant bien que mal en me défoulant sur le mur du salon où on pouvait actuellement apercevoir un énorme trou fait par mon poing maintenant éraflé. J’aurais probablement dû attendre de me calmer avant d’aller la confronter, mais j’avais tout simplement été incapable. Le résultat avait été peu reluisant, nous avions tous les deux crié des insultes à l’autre comme à notre habitude depuis notre rupture. Danika ne s’était pas excusée non plus, ce qui n’avait rien de très surprenant. Elle m’avait toutefois permis de rencontrer notre fils alors qu’il s’était réveillé au son de nos cris. Ce moment auquel je ne m’étais pas du tout attendu, mais qui m’avait fait vivre un trop plein d’émotions alors que j’avais enfin pu poser mes yeux sur ce petit bonhomme qui est le mien. En revenant chez moi hier, j’ai eu beaucoup de difficultés à m’endormir parce que j’étais incapable de penser à autre chose qu’à lui. J’étais partagée entre la joie immense de rencontrer mon fils, la crainte qu’il ne m’aime pas et la colère et la tristesse de réaliser que je ne pourrai jamais rattraper le temps perdu. À cause de Danika, je n’aurais jamais la chance d’être là avec lui alors qu’il faisait ses premiers pas ou qu’il disait ses premiers mots. Son mensonge m’avait privé de tous ces moments importants qui ne se représenteraient jamais.

En attendant des nouvelles de Danika, j’essaie de me concentrer sur autre chose comme je peux. Avant d’apprendre cette nouvelle, j’avais suggéré à Tessa de venir passer la soirée ici aujourd’hui pour lui changer les idées (et peut-être pour garder un œil dessus, mais elle n’a pas besoin de connaître cette partie). Je ne connais pas tous les détails de sa condition médicale alors, en bon ami que je suis, j’ai trouvé des recettes sur le site des maladies du cœur. Au menu ce soir : filet de saumon, riz et choux de Bruxelles. Malgré si cette soirée avait préalablement été organisée pour elle, j’ai l’impression que ça me fera le plus grand bien à moi aussi parce que je n’avais encore parlé de ma découverte à personne. Disons que je ne me voyais pas tellement leur annoncer en leur envoyant un message « J’ai un fils de trois ans et demi que je n’ai jamais vu. » C’est le genre de nouvelle qu’on apprend de vive voix et pas par écrit.

Selon mon estimation, Tessa devrait arriver d’une minute à l’autre. J’enfourne donc le saumon et me décapsule une bière en attendant son arrivée. Comme je le croyais, j’entends cogner à la porte à peine quelques minutes plus tard. Je ne la fais pas attendre davantage et lui ouvre la porte. « Hey, entre. » Je prends une gorgée de ma bière pendant que je retourne dans la cuisine. Considérant sa condition, je ne lui offre pas d’alcool et lui sers plutôt un verre d’eau que je pousse sur le comptoir dans sa direction d’un air sérieux. Elle aurait beau me supplier, je ne craquerais pas. J’imaginais qu’elle se sentait suffisamment en forme pour venir chez moi, mais je savais qu’il ne fallait pas prendre sa condition à la légère. J’en savais quelque chose puisque j’étais présent avec elle lorsqu’elle avait dû prendre l’ambulance pour se rendre d’urgence à l’hôpital. Heureusement, comme je connaissais les gens là-bas, je m’étais assurée qu’elle reçoive les meilleurs soins possibles. Maintenant, il fallait qu’elle se tienne tranquille jusqu’à sa chirurgie en janvier. « Comment tu te sens aujourd’hui? » dis-je en lui lançant un regard furtif juste avant de sortir deux assiettes de l’armoire devant moi.

@Tessa Mulligan
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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyLun 21 Déc 2020 - 17:19


I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you
Tessa Mulligan ft. @Lawrence Cabbott

J’avais enfin réussi à avouer la vérité sur mon état de santé à mon frère, après plus d’un mois de silence, je ne m’étais plus laissé le choix que de franchir le pas une bonne fois pour toute. Cela n’avait pas été des plus aisés à faire, Peter était quelqu’un d’adorable, mais il pouvait être une véritable bombe à retardement parfois, un trait de caractère que nous partagions l’un et l’autre. Forcément, nos voix s’étaient élevées plus que de raison et forcément, rien ne s’était passé comme prévu. Pour autant et malgré la difficulté d’entrer dans les détails devant l’état d’énervement de mon frangin, je ressentais un léger soulagement d’avoir pu lui dire la vérité. Restait à savoir combien de temps il allait me faire la tête avant de comprendre les raisons de mon silence. Ce qui ne l’avait pas aidé à digérer la nouvelle, c’était bel et bien le fait que j’avais fait une gaffe énorme. J’avais laissé échapper une révélation que je comptais garder pour moi, celle que Lawrence était au courant de mon état de santé bien avant qu’il l’eût été lui-même. La relation entre Lawrence et Peter étant plutôt tendue depuis quelques temps, je n’avais en rien apaisé les choses en faisant, malgré-moi, cette révélation. Pourtant, Peter était bien conscient de l’importance qu’avait Lawrence dans ma vie, mais je ne doutais pas du fait qu’il préférait ne pas trop en entendre parler. A présent, je n’avais qu’une hâte, que tout cela se termine, que mon opération soit un succès et que je sois de nouveau debout sur mes pieds, en parfaite santé, avec rien d’autre à penser que l’ouverture prochaine de mon cabinet vétérinaire. Déjà, je n’aimais pas du tout les hôpitaux et en ce moment, j’aurais voulu pouvoir penser à autre chose que mon état de santé, moi qui faisais toujours passer les autres avant ma propre personne, c’était plutôt difficile d’aller contre ma nature.

Lorsque Lawrence m’avait proposé de passer la soirée (et la nuit), chez lui, autant dire que j’avais accepté directement. Déjà, parce que j’étais toujours heureuse de passer du temps avec mon meilleur ami, mais aussi parce que j’avais grandement besoin de me changer les idées et de penser à autre chose que mon opération qui était prévue dans un mois à peine. Paradoxalement, je ne m’inquiétais pas du tout de savoir comment l’opération allait se dérouler, j’étais bien trop préoccupée par l’état de Peter pour pouvoir me concentrer uniquement sur moi. C’est en transports en communs que je m’étais rendue dans le quartier de Lawrence, préférant éviter de conduire pour le moment. J’avais emporté avec moi seulement un petit sac avec quelques affaires pour la nuit et malgré le monde qui flânait en ville à cette période de l’année, j’étais arrivée devant la porte de Lawrence pile à l’heure, à quelques minutes près. J’eus à peine le temps de frapper à la porte que Lawrence vint m’ouvrir, c’est avec un grand sourire, malgré les cernes bien présentes sur mon visage après un trop grand nombre de nuits blanches, que j’entrais à l’intérieur de l’appartement de mon ami. Je lui faisais un petit bisou sur la joue pour le saluer, sachant consciemment qu’il n’aimait pas ça, ce qui ne manquait pas de m’amuser, puis je le suivais dans la cuisine, où il me tendit un verre d’eau, l’air sérieux. « Je ne bois pas d’alcool en ce moment, si ça peut te rassurer… Je suis têtue, mais pas idiote.» Lançais-je avec franchise, non sans un amusement certain. C’étais plutôt mignon de le voir si prévoyant, comme ça, l’air de rien, même si à cet instant, j’avais conscience que j’avais intérêt de ne rien faire d’inconscient ce soir-là… Ce n’était pas que je n’avais pas envie de me retrouver face à un Lawrence énervé, mais si je pouvais éviter, ce serait pas trop mal. « Un peu fatiguée, mais je tiens le coup… Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’ai hâte de passer sur le billard pour en finir pour de bon. » J’avais surtout hâte que ces histoires d'opération et d’hôpital soient derrière moi et que je puisse enfin vivre normalement. « Et toi, comment tu vas ? » Demandais-je, tout naturellement, curieuse de savoir ce qui se passait dans la vie de Lawrence depuis quelques jours. Même si nous nous étions vu il n’y a pas bien longtemps, j’étais toujours curieuse de savoir ce qui se passait dans sa vie depuis la dernière fois que je l’avais vu.




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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyLun 21 Déc 2020 - 18:42


Comme à son habitude, Tessa m’embrasse sur une joue en entrant dans mon appartement. Fidèle à moi-même, je reste immobile et je grogne en sentant ses lèvres contre ma peau rêche. Elle sait que je n’aime pas ça, tout comme je sais qu’elle prend plaisir à le faire quand même. Ça a beau faire plusieurs années qu’elle joue à ce petit jeu, je ne suis toujours pas arrivé à me sentir à l’aise lorsqu’elle me montre son affection de la sorte. Probablement parce que les marques d’affection se sont faites plutôt rares depuis la mort de mes parents alors que je n’avais que sept ans. Elle me suit ensuite dans la cuisine où je lui sers un verre d’eau. « Je ne bois pas d’alcool en ce moment, si ça peut te rassurer… Je suis têtue, mais pas idiote.» Je me doutais bien qu’elle était responsable, au fond, mais je ne pouvais m’empêcher d’être surprotecteur avec elle, surtout en connaissant les problèmes d’alcool de son frère Peter. J’étais bien content de voir qu’elle prenait sa vie en main contrairement à lui. Même si les choses n’étaient plus ce qu’elles étaient depuis une dizaine d’années entre lui et moi, je lui souhaitais sincèrement de s’en sortir mais il ne semblait pas prêt à vouloir s’aider pour le moment. « Merci de me rassurer, j’en doutais un peu. » dis-je en lui faisant un petit clin d’œil taquin avant de vérifier l’état des choux de Bruxelles. « Un peu fatiguée, mais je tiens le coup… Aussi étonnant que cela puisse paraître, j’ai hâte de passer sur le billard pour en finir pour de bon. » Même si l’opération qu’elle allait subir devait être plutôt majeure et qu’elle devait lui causer son lot de stresse, je n’ai aucun mal à imaginer qu’elle a hâte que tout ça soit derrière elle et qu’elle puisse reprendre un semblant de vie normale. « C’est normal, ça a tellement un gros impact sur ta vie en ce moment. Moi aussi j’ai hâte que ce soir derrière toi. » Parce que moi aussi ça m’inquiète au final. Les chirurgies de ce genre (tout comme n’importe quel type de chirurgie en fait) ne sont pas sans danger et Tessa est l’une des rares en qui j’ai réellement confiance. La perdre serait beaucoup trop difficile à vivre. Pour l’encourager, je m’approche d’elle pour serrer l’une de ses épaules avec ma main.

« Et toi, comment tu vas ? » « Comment dire… » Je hausse les sourcil en pinçant mes lèvres ensemble alors que je me masse la nuque d’une main en réfléchissant à la façon dont je pouvais bien lui apprendre ma découverte de la veille. Elle ne s’attendait probablement pas à une aussi grande nouvelle tout comme je n’ai pas du tout venu venir la lettre de James Riley. « J’ai appris hier que j’ai un fils de trois ans et demi. » Dit comme ça, ça avait probablement l’air d’une belle grosse blague mais ce n’était pas du tout le cas. L’air grave sur mon visage ne laissait aucun doute sur la véracité de ce que je venais de lui dire. « Le pire c’est que je lui avais demandé s’il était de moi, alors qu’elle était enceinte il y a quatre ans. Elle m’a menti. » Autant ça me faisait du bien d’enfin en parler à quelqu’un d’autre que Danika, autant ces paroles ne faisaient que réactiver la colère et la rage que j’avais ressenties la veille en découvrant la vérité. La mâchoire serrée, je me tourne de dos à Tessa et je tente de plutôt me concentrer sur le repas qui est en train de cuire. J’arrive toutefois difficilement à penser à autre chose et ma frustration se voit au peu de délicatesse avec laquelle je manipule les ustensiles de cuisson. « Je n’arrive pas à comprendre comment on peut faire ça à quelqu’un. » dis-je en lançant la cuillère en bois dans l’évier. Je soupire bruyamment en appuyant mes deux mains contre le comptoir devant moi, penchant mon corps vers l’avant pour laisser tomber ma tête entre mes bras. « Elle n’a même pas l’air d’être désolée d’avoir fait ça. » dis-je en souriant tristement les yeux fermés. Pendant un instant, j’avais cru que Danika voulait s’excuser mais ses excuses n’étaient jamais arrivées. Elle avait préféré être désagréable et notre échange avait été constituée de piques lancés par l’un et par l’autre chacun notre tour. Malgré la relation tendue entre Danika et moi, je ne peux tout simplement pas ignorer l’existence de ce petit bonhomme maintenant que je suis au courant. J’espère simplement qu’elle finira par changer d’idée à mon sujet et qu’elle me laissera ma chance. Pour lui au moins.

@Tessa Mulligan
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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyMer 23 Déc 2020 - 20:38


I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you
Tessa Mulligan ft. @Lawrence Cabbott

Lawrence avait vécu mes problèmes de santé d’assez près pour être conscient des conséquences qu’un manque d’attention de ma part pourraient créer. Si je n’étais pas toujours très vigilante, si je ne m’écoutais pas assez, en présence de Lawrence, je le faisais autant que je le pouvais. Je savais que mon meilleur ami se faisait déjà assez de soucis comme cela et je culpabilisais assez, hors de question d’aggraver la situation. Maintenant qu’une partie de mon entourage était au courant de mon opération à suivre, j’étais anxieuse à l’idée de tous les inquiéter, les imaginer faire les cents pas en attendant que je sorte de salle d’opération me déplaisait grandement. J’avais l’habitude d’être présente pour mes proches, mais, concernant mes problèmes personnels, j’essayais d’être la plus discrète possible. J’étais le genre de filles qui se cachaient derrière des sourires, qui disaient que tout allait bien, même si ce n’était pas toujours le cas. J’avais mes faiblesses, mes moments de blues, comme tout le monde, mais la plupart du temps, je gardais tout cela pour moi. Lawrence était sans doute celui a qui je confiais le plus ces moments difficiles, pas que je n’aimais pas mes frères, mais eux, j’essayais de les protéger d’angoisses supplémentaires. Lawrence était toujours à l’écoute lorsque j’en avais besoin et savait trouver les mots justes, il n’était pas moins inquiet pour moi que les membres de ma famille, mais me confier à lui était bien trop naturel, bien encré trop dans mes habitudes. Peter, par exemple, avait bien d’autres choses à gérer en ce moment, plus importantes que de se préoccuper de quelque chose qu’il ne pouvait pas contrôler, dans tous les cas. Si j’avais fini par lui cracher le morceau, c’était uniquement pour lui donner l’occasion de venir me voir à l’hôpital, de ne pas se sentir inutile… Mais quand je lui avais parlé de ce qui se passait dans ma vie, il s’était littéralement effondré, me faisant ainsi culpabiliser de lui causer du stress que j’aurais pu lui éviter… « Merci de me rassurer, j’en doutais un peu. » Je lui adressais un faux air surprit, suivi d’une petite bouille faussement boudeuse. « C’est normal, ça a tellement un gros impact sur ta vie en ce moment. Moi aussi j’ai hâte que ce soir derrière toi. » Je lui souriais, agréablement surprise par sa maque d’affection. Lawrence et moi étions opposés sur ce point, il n’était absolument pas tactile alors que moi, je l’étais souvent un peu trop. Je le comprenais et avait plutôt tendance à tourner cet aspect de sa personnalité en dérision. Ce simple geste me fit d’autant plus chaud au cœur, tant il était surprenant. « Fais attention, tu deviendrais presque affectueux… » Lui lançais-je, avec un sourire taquin, avant de revenir sur mon opération : « Quand ce sera le moment, je te demanderai juste d’essayer de ne pas trop te faire de souci… tu sais à quel point je n’aime pas ça… Tu sais que je suis coriace de toute façon, n’est-ce pas ? » Lançais-je, sur un ton de légèreté, espérant ainsi être un minimum rassurée quand à l’état de Lawrence à ce moment-là.

J’en venais finalement à lui demander de ses nouvelles, sa réponse me coupa littéralement les jambes. « Comment dire… » Je sentais que notre discussion prenait un tournant délicat et je restais donc silencieuse, écoutant attentivement Lawrence. Je savais, par son intonation, que cela ne présageait absolument rien de bon. « J’ai appris hier que j’ai un fils de trois ans et demi. » J’ouvrais de grands yeux, surprise, essayant de déceler le moindre mouvement de Lawrence qui aurait pu me paraître suspect quant à la véracité de ses propos. Malheureusement, il n’en fut rien, il semblait bel et bien sérieux. « Le pire c’est que je lui avais demandé s’il était de moi, alors qu’elle était enceinte il y a quatre ans. Elle m’a menti. » Il se tourna dos à moi, mon visage avait soudainement pris un air grave, alors que je ne bougeais pas d’un pouce, incapable de réagir à cet instant. J’avais du mal à y croire… Lawrence… Papa… Et pourquoi est-ce qu’elle lui avait menti pendant tout ce temps ? J’étais partagée entre une totale incompréhension et un sentiment de colère m’envahit peu à peu. Je savais que la situation devait faire beaucoup souffrir Lawrence et ça, c’est quelque chose que je n’acceptais pas.  « Je n’arrive pas à comprendre comment on peut faire ça à quelqu’un. » Je ne comprenais absolument pas non plus, pour tout avouer. Je n’étais pas maman, mais j’osais imaginée que si j’avais été dans son cas, je l’aurais avoué au papa, c’était évident, il était inconcevable qu’il ait été ainsi sorti de la vie de son fils. « Elle n’a même pas l’air d’être désolée d’avoir fait ça. » Je laissais quelques secondes de silence, totalement décontenancée. J’étais juste à deux doigts de vriller totalement, mais je prenais sur moi, parce que je savais que ce serait contre-productif et que si je m’énervais vraiment, je risquais de me sentir mal et de gâcher cette soirée que j’attendais tant. « Law, je… ne sais pas trop quoi te dire… » Commençais-je en m’approchant de lui doucement. « Elle n’avait pas le droit de te priver de ton fils et j’imagine ce que ça doit te faire de l’apprendre seulement maintenant… » Je réprimais le fond de mes pensées à cet instant et cette fulgurante envie d’insulter tout bonnement Danika pour ce qu’elle avait pu faire à Lawrence. « Tu as pu voir ton fils ? Elle ne refuse pas de te le présenter maintenant, j’espère ? » Je soupirais, réprimant encore mes émotions, dans l’espoir d’avoir une discussion posée et d’essayer de l’aider à gérer cette situation plus que délicate. Je soupirais et vint poser une main sur son épaule d’un geste de réconfort et posais mon menton sur son épaule, en me hissant sur la pointe des pieds. « Tu as besoin d’aide pour quelque chose... ? Si tu as besoin que je parle à Danika ou autre ? J’aimerais bien me sentir un peu utile, j’ai pas envie de te laisser comme ça… »



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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyLun 28 Déc 2020 - 5:25


Je sais que la chirurgie de Tessa la stress énormément alors j’essaie de la rassurer comme je peux en osant poser une main sur son épaule. Elle ne manque pas l’occasion de me mettre cette marque d’affection sous le nez. « Fais attention, tu deviendrais presque affectueux… » Ses paroles me font rire et je la regarde d’un air un peu moqueur. « Prends-le pendant que ça passe, ne prends pas pour acquis que ça arrivera souvent. » Tessa a toujours été plus tactile que moi et elle ne doit pas s’attendre à ce que je devienne comme elle ou elle serait déçue. Oui je venais de la toucher, mais mon geste demeurait plutôt minime et n’impliquait que ma main. Sur mon échelle d’intensité de contact, ça restait bas, bien loin derrière un câlin. « Quand ce sera le moment, je te demanderai juste d’essayer de ne pas trop te faire de souci… tu sais à quel point je n’aime pas ça… Tu sais que je suis coriace de toute façon, n’est-ce pas ? » Je plante mon regard dans le sien, les sourcils haussés, l’interrogeant silencieusement du regard à savoir si elle est vraiment sérieuse. « Tu ne t’en vas pas te faire enlever un ongle, Tessa, c’est une grosse chirurgie. Et toute chirurgie a un risque alors oui, je vais m’inquiéter. Mais je suis un grand garçon, je vais m’occuper l’esprit et je vais être là quand tu vas te réveiller. Ça va bien aller, tu vas avoir le meilleur. » Je lui fais un clin d’œil pour la rassurer, en espérant qu’à partir de maintenant elle se concentrerait un peu plus sur elle-même que sur les inquiétudes de ses proches.

Comme je m’en attendais, Tessa n’avait vraiment pas vu venir cette nouvelle. Elle me laissa lui expliquer en détails ce qui s’était passé sans dire un mot, mais je voyais bien dans son visage qu’elle était surprise et qu’elle n’était pas d’accord avec les actions de Danika. « Law, je… ne sais pas trop quoi te dire… » Toujours face à l’évier, je peux voir Tessa du coin de l’œil qui s’approche doucement de moi. Je reste silencieux en attendant sa réaction. Moi non plus je ne sais pas tellement quoi dire. « Elle n’avait pas le droit de te priver de ton fils et j’imagine ce que ça doit te faire de l’apprendre seulement maintenant… » Même si je n’en avais jamais douté, je me sens un peu moins seul lorsque Tessa exprime son désaccord envers les actions de Danika. Ça me fait du bien de me sentir soutenu, de sentir que je ne suis pas seul face à mon ex et aux gens de son entourage qui doivent être d’accords avec ses actions puisqu’ils ne m’affectionnent pas particulièrement. « J’ai le goût de l’étrangler. » dis-je avant de serrer les mâchoires, le regard flamboyant de colère. Réalisant le sens de mes paroles, je regarde furtivement Tessa puis je rapporte mon attention à la vaisselle dans l’évier. « Je ne l’étranglerai pas pour vrai là… » Vaut mieux préciser, sait-on jamais. Je me redresse le dos droit et je tourne la tête vers mon amie, la tête remplie de questions. « Je le sais que je suis insupportable, que je suis étouffant… » Danika n’était pas la première à se sentir étouffée à cause de mon problème de jalousie et elle n’allait probablement pas être la dernière non plus. «Fuck, comment tu peux te plaindre de la jalousie de quelqu’un pour ensuite lui faire croire que tu l’as trompé. » Je tourne la tête vers Tessa les sourcils froncés, essayant clairement de comprendre le raisonnement de Danika. Comment avait-elle pu encourager un comportement qui la dégoûtait? « Je l’ai haïe pendant des années pour rien, pour quelque chose qui ne s’est probablement jamais produit. » Pour le mauvais mensonge. Et depuis ma rupture avec Danika, je n’ai pas été capable fréquenter personne d’autre sérieusement, à l’exception de May avec qui je n’ai pas été totalement honnête pour qu’elle me trouve de son goût. Mentir pour me rendre intéressant ne me ressemblait pas du tout. « Tu as pu voir ton fils ? Elle ne refuse pas de te le présenter maintenant, j’espère ? » Lorsque Tessa s’approche un peu plus et pose une main sur mon épaule avant d’y poser son menton, mon corps se raidit instinctivement mais je ne la repousse pas. Je reste debout les mains appuyées sur le bord de l’évier en fixant le fond de celui-ci en soupirant bruyamment. « Je l’ai vu oui. Il nous a entendu crier, ça l’a réveillé. » J’aurais préféré que notre première rencontre se fasse autrement, même si je me considérais chanceux que Danika ait décidé d’approcher Maddox de moi pour que je puisse le voir quelques minutes. En repensant au visage de Maddox, un petit sourire naît au coin de mes lèvres. Je tourne la tête vers Tessa, un éclat de fierté au fond des yeux. « Il a mes yeux. » Je me sens stupide de sentir un soudain élan de joie pour un détail aussi insignifiant. Derrière toute la rage et la colère que je ressens pour Danika se cache une certaine envie de développer un lien père-fils aussi fort que celui que j’entretenais avec mon père avant sa mort. Je suis conscient que c’est probablement ma seule chance, que je n’aurai probablement jamais d’autre enfant puisque je suis incapable de garder quelqu’un dans ma vie pour plus que quelques mois à peine. Mon regard redevint plus grave, plus triste. Je hausse les épaules, ignorant si Danika allait changer d’idée. « Je suis parti pas longtemps après qu’il se soit réveillé, j’attends de voir si elle va me revenir. Pour le moment elle n’avait pas l’air de vouloir me laisser entrer dans sa vie. » ajoutai-je le regard évitant, ne voulant pas laisser voir à quel point toute cette histoire me blessait. « Ça ne s’est pas super bien passé comme tu peux le deviner. » dis-je en me massant la nuque d’une main, me doutant que Tessa pouvait bien imaginer que j’étais débarqué chez Danika avec une envie de meurtre. « Tu as besoin d’aide pour quelque chose... ? Si tu as besoin que je parle à Danika ou autre ? J’aimerais bien me sentir un peu utile, j’ai pas envie de te laisser comme ça… » Je fronce les sourcils en secouant vivement la tête. « Fuck Tess, je n’ai pas deux ans, je suis capable de m’occuper de mes problèmes moi-même. » répondis-je un peu trop sèchement, visiblement tendu par toute cette situation. Sauf que Tessa n’a rien fait pour mériter que je lui parle ainsi, je ferme donc les yeux pour prendre une grande respiration pour me calmer. « Ce n’est pas ce que je voulais dire… » Ou plutôt comment je voulais le dire. Car malgré mon désir de m’occuper de ça moi-même, j’appréciais sincèrement son désir de vouloir m’aider. Alors je tourne ma tête vers elle et je me force pour lui sourire pour ne pas qu’elle s’inquiète trop. « T’en as assez sur les épaules en ce moment. »

@Tessa Mulligan


Dernière édition par Lawrence Cabbott le Sam 9 Jan 2021 - 23:23, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyLun 4 Jan 2021 - 22:20


I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you
Tessa Mulligan ft. @Lawrence Cabbott

J’étais très différente de Lawrence sur beaucoup de points et le plus important était sans nul doute le côté pot de colle que j’avais, ce qui n’était pas le cas de mon meilleur ami. Je me souvenais encore de la première fois où je l’avais serré dans mes bras, lorsqu’il m’avait sauvé la mise au cours de mon adolescence, ce qui fit d’ailleurs naître notre amitié. Subitement, je l’avais étreint, pour le remercier, dans un geste des plus naturelles pour moi. Même s’il ne m’avait rien dit, la situation prêtant à ce genre de gestes, je l'avais brusquement sentit particulièrement crispé et j’avais vite compris que ce n’était pas le genre de contacts qu’il appréciait. Pendant un temps, j’avais gardé mes distances, prenant sur moi pour ne pas me la jouer pot de colle, puis, en prenant le temps de le connaître un peu plus, je m’étais permise de plus en plus d’incartades. « Prends-le pendant que ça passe, ne prends pas pour acquis que ça arrivera souvent. » Sa réplique me provoqua un petit rire. Je n’étais absolument pas étonnée d’entendre ces mots de la bouche du jeune homme, ayant eu ce genre de conversations avec lui un bon nombre de fois dans le passé. « C’est pas grave… » Commençais-je, tout en haussant les épaules. « Moi, je pourrais toujours t’en faire autant que je le voudrai, c’est tout ce qui compte. » A mes mots, je m’approchais de lui, passais mes bras derrière sa nuque en me hissant sur la pointe des pieds et le serrais contre moi, dans un geste (à peine) forcé. Je lui déposais un baiser sur la joue avant de relâcher mon étreinte. Nous en venions alors au sujet de mon opération. Paradoxalement, j’étais plus apte à le rassurer qu’à me poser de réelles questions sur les conséquences que cette opération pouvait avoir sur moi. « Tu ne t’en vas pas te faire enlever un ongle, Tessa, c’est une grosse chirurgie. Et toute chirurgie a un risque alors oui, je vais m’inquiéter. Mais je suis un grand garçon, je vais m’occuper l’esprit et je vais être là quand tu vas te réveiller. Ça va bien aller, tu vas avoir le meilleur. » Je lui souriais en restant silencieuse un instant, touchée par ses paroles mais aussi incapable de savoir ce que je pourrais lui répondre dans l’immédiat. Je savais que Lawrence n’était pas dupe et que le fait que je minimise l’agaçait bien plus que ça ne le rassurait, mais je ne pouvais pas m’en empêcher. N’était-ce pas aussi, après tout, un moyen de soulager partiellement mon inconscient ? « La mauvaise graine, ça ne s’élimine pas aussi facilement. » Lançais-je, en tentant d’alléger la situation et de sous-entendre que je ne risquais rien vu mon caractère de cochon. « Je n’ai imaginé rien d’autre qu’une opération réussie et un réveil un peu douloureux, soit, mais je serai en un seul morceau. Tout va bien se passer. Surtout que si je sais que tu seras là à mon réveil, je risque de me réveiller encore plus en forme qu’on ne pourrait l'imaginer. » Ajoutais-je avec un sourire. « Ça me fait plaisir et ça m’apaise de savoir que tu seras là. » Si avec le temps, Lawrence était devenu aussi important dans ma vie, ce n’était pas pour rien après tout. Il avait beau détester les câlins, je savais que je pouvais compter sur lui quoiqu’il arrive… Autant que lui pouvait compter sur moi dans n’importe quelle circonstance.

J’avais été abasourdie face à la révélation de Lawrence. Pas que je ne l’imaginais pas papa, au contraire… Mais dans ces circonstances, ce n’était pas vraiment simple de se réjouir de l’arrivée d’un enfant dans sa vie, surtout après tant de temps dans l’ignorance. « J’ai le goût de l’étrangler. » Je serrais un peu la mâchoire, comprenant totalement son état d’énervement et son point de vue sur la situation. Après tout, ce n’était pas parce qu’il n’avait pas porté son fils pendant neuf mois que Lawrence n’avait pas le droit de l’élever, ni de connaître son existence. Danika avait enlevé un père à son enfant et un fils à un homme qui pourtant, n’aurait pu et ne pourrait être qu’un père génial pour son fils. « Je ne l’étranglerai pas pour vrai là… » Je savais que, malgré son état de choc, il n’irait pas faire de bêtises qui pourrait le pénaliser. S’énerver oui, ce qui était tout à fait normal, mais pas faire un geste qu’il pourrait regretter, voir le pénaliser davantage pour les liens qu’il pourrait créer avec son enfant. « Je le sais que je suis insupportable, que je suis étouffant… » Je secouais la tête en signe de désapprobation à la réplique de Law. Non, il n’était pas insupportable, moi-même j’étais jalouse et j’avais un besoin constant d’être rassurée, lorsque j’étais sortie avec Adriel dans le passé. Je l’étais même encore un peu, sans trop savoir pourquoi, depuis que je l’avais retrouvé. La jalousie était certes, parfois difficile à contrôler, à gérer, mais c’était aussi une preuve d’attachement. Si Danika ne l’avait pas accepté, elle n’aurait eu qu’à lui dire dès le début de leur relation, faire preuve d’un minimum de franchise, plutôt que de s’en plaindre par la suite. « Fuck, comment tu peux te plaindre de la jalousie de quelqu’un pour ensuite lui faire croire que tu l’as trompé. » Je poussais un léger soupir, agacée par ce que Lawrence était en train de vivre et avant tout par le comportement de Danika. Je détestais quand mon ami était dans ce genre d’état et là, c’en était trop, la situation était juste insupportable. « Je l’ai haïe pendant des années pour rien, pour quelque chose qui ne s’est probablement jamais produit. » Je savais que Lawrence s’était bien trop fermé à l’amour depuis sa rupture avec Danika et j’avais bien peur que cela n’aille pas en s’améliorant au vu de la situation qui n’allait certainement pas l’aider à s’en remettre. Je n’avais moi-même jamais eu de vraie relation durable depuis ma séparation avec Adriel, je savais que c’était loin d’être un hasard, même si nous nous étions séparés d’un commun accord.  « Je l’ai vu oui. Il nous a entendu crier, ça l’a réveillé. » Je souriais au début de sa phrase, avant de laisser échapper une légère grimace. « Les circonstances ne sont peut-être pas les meilleures, mais tu l’as vu, c’est déjà une étape de franchie… » J’avais beau bouillir de l’intérieur, j’essayais de positiver un maximum pour aider Lawrence, pour essayer de lui redonner un semblant d’espoir. Si Danika l’avait sorti de la vie de son enfant pendant aussi longtemps, maintenant qu’il savait la vérité, il ne fallait pas la laisser s’en sortir si facilement, c’était certain. « Il a mes yeux. » Mon sourire s’attendrit et mon regard s’adoucit. J’étais énervée contre Danika, certes, mais j’avais aussi l’impression d’avoir soudainement découvert que j’étais tata, en quelque sorte. J’espérais sincèrement que la situation s’améliorerait pour Lawrence, mais aussi, pouvoir rencontrer ce petit bout de chou et le couvrir de câlins (s’il n’était pas aussi réticent que son père). « Je suis parti pas longtemps après qu’il se soit réveillé, j’attends de voir si elle va me revenir. Pour le moment elle n’avait pas l’air de vouloir me laisser entrer dans sa vie. » Je sentais, une nouvelle fois, un sentiment d’agacement profond et d’énervement intense s’emparer de moi. « Elle n’a pas le droit de t’empêcher de le voir, sa comédie a assez duré, tu es son père, il a autant besoin de toi que toi tu as besoin de lui à présent. Elle a beau être sa mère, ce n’est pas le genre de décisions qu’elle peut prendre à ta place, ce n’est pas acceptable. » J’essayais de peser mes mots un maximum, préférant ne pas aggraver la situation, qui était déjà assez compliquée comme cela. « Ça ne s’est pas super bien passé comme tu peux le deviner. » Était-ce étonnant ? Pas réellement, j’aurais sûrement réagi de la même façon à sa place. Je lui proposais finalement mon aide, sans trop savoir en quoi je pourrais être utile, mais j’avais du mal à supporter le fait de ne pas pouvoir l’aider davantage. Sa réaction ne se fit pas attendre. « Fuck Tess, je n’ai pas deux ans, je suis capable de m’occuper de mes problèmes moi-même. » J’arquais les sourcils en croisant les bras sous ma poitrine, vexée par ses propos. Je savais qu’il était énervé, mais, étant passablement à fleur de peau depuis quelques semaines, je n’étais pas vraiment ravie de me faire envoyer promener de la sorte. « Ce n’est pas ce que je voulais dire… » Je le fixais, en restant silencieuse un instant, froissée par ces propos, mais pas suffisamment pour l’envoyer promener à mon tour. Je savais qu’il avait des circonstances atténuantes malgré tout, je n’étais pas idiote. « T’en as assez sur les épaules en ce moment. » A mon goût, je n’avais justement pas assez de préoccupations en ce moment, puisque mes journées se résumaient à pas grand-chose, j’aurais largement préféré avoir justement, plus de choses sur les épaules. « Tout va bien pour moi, je te l’ai dit. J’ai juste du mal à supporter le fait que mon meilleur ami puisse se trouver dans cet état-là. » Commençais-je, un peu plus sèchement. « Il n’y a pas que toi qui a le droit de se faire du souci ou de se la jouer protecteur avec moi… Même si bon, je ne suis peut-être pas aussi impressionnante, j’avoue. » Rajoutais-je, avec un sourire en coin, en essayant d’alléger une nouvelle fois la situation. « En tout cas, même si tu n’es plus un gosse de deux ans, si tu as besoin de moi, tu sais qu’il ne faut pas que tu hésites, je suis là pour ça… » Je lui souriais, cachant difficilement un certain mal-être qui s’était partiellement emparé de moi. « Je sais que tu considères que c’est inutile et que je devrais penser à moi… Mais je me fais du souci pour toi. » Et peu importe si cela ne lui plaisait pas, je m’en contrefichais autant que lorsque Peter me balançait que je n’avais pas à m’inquiéter pour lui. Me demander de me détacher de tout cela, c’était comme s’adresser à un mur.



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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyDim 10 Jan 2021 - 19:19


Tessa se réjouit de ma maigre marque d’affection, se faisant un plaisir de me la remettre sous le nez. Ça ne m’étonne pas tellement, considérant que mes marques d’affection sont en général aussi rares que de la marde de pape. « C’est pas grave… Moi, je pourrais toujours t’en faire autant que je le voudrai, c’est tout ce qui compte. » Je comprends rapidement ce qu’elle s’apprête à faire lorsqu’elle s’approche de moi. Je plisse les yeux en grognant, la laissant me prendre dans ses bras sans broncher. Lorsqu’elle pose ses lèvres contre ma joue, je grogne légèrement. « Fais attention à ce que tu fais, ton frère pourrait se faire des idées encore. » Je n’arrivais pas à comprendre comment il pouvait encore croire qu’il y avait quelque chose entre nous alors que, visiblement, nous aurions eu des rapprochements bien avant si c’était le cas. « Même si ce serait beaucoup plus évident que ça si c’était le cas. » Parce que j’avais beau ne pas apprécier qu’on me touche et qu’on entre dans ma bulle dans ma vie de tous les jours, la réalité était toute autre lorsque j’étais intime avec quelqu’un. J’avais alors ce besoin de proximité avec l’autre, pour le temps que ça durait. « La mauvaise graine, ça ne s’élimine pas aussi facilement. » dit-elle beaucoup trop confiance face à sa chirurgie qui s’approche. Ses paroles me font rire. « Je sais. Comme des mauvaises herbes, c’est impossible de se débarrasser de nous. » Je lui fais un petit clin d’œil, conscient toutefois que ni l’un ni l’autre n’est invincible et que tout pourrait arriver. J’essaie d’être optimiste et de me dire que tout ira bien et qu’elle pourra bientôt reprendre ses activités comme avant. « Je n’ai imaginé rien d’autre qu’une opération réussie et un réveil un peu douloureux, soit, mais je serai en un seul morceau. Tout va bien se passer. Surtout que si je sais que tu seras là à mon réveil, je risque de me réveiller encore plus en forme qu’on ne pourrait l'imaginer. Ça me fait plaisir et ça m’apaise de savoir que tu seras là. » Je lui souris affectueusement, le regard rempli de malice. « J’espère que t’es prête, tu vas en avoir marre d’entendre ma voix. Je compte bien passer toutes mes pauses à ton chevet. » Je sais bien qu’elle ne se plaindra jamais de ma présence et, même si elle le faisait, je ne partirais sans doute pas quand même. La mauvaise graine, ça ne s’élimine pas aussi facilement, comme elle a dit. « J’ai déjà pris congé pour le 20 janvier. Je vais m’arranger pour avoir un petit passe-droit pour être dans la salle de réveil avec toi. » Il fallait bien que le fait de travailler à l’hôpital ait quelques petits avantages et je sais être persuasif quand il le faut.

La conversation dévia sur la découverte de ma paternité qui était visiblement une surprise autant pour elle que pour moi. J’avais au moins eu la chance de voir de quoi il avait l’air et d’entendre le son de sa voix, moment pendant lequel j’avais essayé d’enregistrer le moindre petit détail de sa personne pour pouvoir le voir dans ma tête. Et malgré le fait que je ne connaissais absolument rien de lui à part son prénom, je l’aimais déjà. « Les circonstances ne sont peut-être pas les meilleures, mais tu l’as vu, c’est déjà une étape de franchie… » Je hoche lentement la tête en pinçant mes lèvres avant de sourire tristement. « Ouais… sauf que je ne suis qu’un inconnu pour lui. Je ne suis personne. » Ou l’ami de Danika, comme elle m’avait présenté, et ça m’avait fait mal de l’entendre même si je comprends très bien que ce n’était pas le moment de le dire au petit, que c’était mieux de laisser la poussière retomber de chaque côté. Alors pour le moment, j’essaie de laisser un peu d’espace à Danika en espérant qu’elle prendra elle-même les devants pour revenir vers moi pour que je puisse prendre ma place dans la vie du petit. Notre relation est déjà bien assez compliquée comme ça, je n’ai pas du tout envie de devoir me battre avec elle pour pouvoir entrer dans la vie de Maddox même si je suis prêt à le faire s’il le faut. « Elle n’a pas le droit de t’empêcher de le voir, sa comédie a assez duré, tu es son père, il a autant besoin de toi que toi tu as besoin de lui à présent. Elle a beau être sa mère, ce n’est pas le genre de décisions qu’elle peut prendre à ta place, ce n’est pas acceptable. » Je ne peux pas être plus d’accord avec les paroles de Tessa que je le suis déjà et Danika connait bien ma façon de penser sur le sujet. « Je sais. Crois-moi, je ne me suis pas gêné pour lui dire ma façon de penser hier. » Je ne m’étais pas retenu pour lui exprimer toute la rage que je ressentais face à son mensonge au point de rendre l’ambiance extrêmement lourde. Nous nous étions souvent engueulés alors que nous étions ensemble mais ça n’avait rien à voir avec ce qui s’était passé hier. « Je ne compte pas la laisser s’en sortir sur ce coup-là, je ne lâcherai pas le morceau. Sauf que je la connais Danika et je sais que si je suis trop sur son cas je vais juste la repousser encore plus loin. Je vais la relancer si je n’ai pas de nouvelles de sa part mais je préfèrerais que ce soit elle qui vienne vers moi. » dis-je en passant une main dans mes cheveux avant de soupirer. Tessa m’offre ensuite son aide mais je suis tellement irrité par la situation que je lui réponds sèchement. Je vois bien à son langage corporel que ma réponse ne l’enchante pas et je ne peux faire autrement que de me sentir mal parce qu’elle ne m’a rien fait, elle. Alors je « m’excuse » un peu à ma façon. « Tout va bien pour moi, je te l’ai dit. J’ai juste du mal à supporter le fait que mon meilleur ami puisse se trouver dans cet état-là. » Son ton est sec, comme ma réponse précédente. Je fais la mou en baissant les yeux, l’air coupable. « Il n’y a pas que toi qui a le droit de se faire du souci ou de se la jouer protecteur avec moi… Même si bon, je ne suis peut-être pas aussi impressionnante, j’avoue. » Toutefois, sa voix s’adoucit rapidement et elle me sourit, ce qui a pour effet de me faire sourire à mon tour. « Tu peux faire peur toi aussi si tu te forces un peu. » Je blague un peu histoire de détendre l’atmosphère qui s’est alourdie par ma faute. « En tout cas, même si tu n’es plus un gosse de deux ans, si tu as besoin de moi, tu sais qu’il ne faut pas que tu hésites, je suis là pour ça… » Je grogne un peu, un petit sourire au coin des lèvres. Je finis par hocher la tête en soupirant. « Je le sais… Tu sais que demander de l’aide ce n’est pas trop mon truc. » Parce que ça impliquait de montrer une certaine vulnérabilité, montrer que je n’arrive pas à gérer et je suis beaucoup trop fier pour ça. Je déteste montrer que quelque chose m’affecte, préférant frapper dans un punching bag plutôt que dévoiler mon ressenti à quelqu’un. Parce que c’est plus facile. « Je sais que tu considères que c’est inutile et que je devrais penser à moi… Mais je me fais du souci pour toi. » Malgré la difficulté que j’ai à m’ouvrir, j’apprécie quand même les mots de mon amie et je lui fais savoir en lui offrant un sourire sincère. « Je sais. Et j’apprécie, même si je ne suis pas très bon pour le démontrer. Les choses vont finir par se placer. Dans le pire des cas j’ai un mur pour me défouler. » dis-je en faisant référence à l’énorme trou dans le mur du salon que j’avais fait la veille en découvrant la vérité. Je hausse les épaules d’un air innocent tout en me retournant vers le four. Assiettes à proximité, je les remplis de nourriture avant d’en tendre une à Tessa. « Après toi. » lui dis-je en faisant un mouvement de tête en direction de la cuisine.

@Tessa Mulligan
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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyMar 12 Jan 2021 - 15:55


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Tessa Mulligan ft. @Lawrence Cabbott

Encore une fois, lorsque je serrais Lawrence dans mes bras, il se contenta de grogner et de se figer totalement, ce qui eut pour effet, plutôt que de me vexer, de me provoquer un éclat de rire. J’étais habituée à ce genre de réactions de sa part et j’aurais été plutôt étonné de le voir heureux de se faire câliner plutôt que de s’en plaindre. « Fais attention à ce que tu fais, ton frère pourrait se faire des idées encore. » Je haussais les épaules, ne changeant pas mon comportement pour autant. Le lien qui unissait Peter et Lawrence était particulier, ils étaient passés d’amis, à quasiment des inconnus. Je n’avais pas réellement compris ce qui s’était passé entre eux, en dehors du fait que Peter avait vu notre soudaine complicité d’un mauvais œil. Pourtant, tout avait été clair dès le départ entre Lawrence et moi, il n’y avait jamais eu aucune ambiguïté que ce soit, nous étions simplement très proches, comme de très bons amis, comme un frère et une sœur pouvaient l’être. J’avais bien essayé de raisonner parfois Peter, de le rassurer de cette situation, mais j’avais vite abandonné, un mur aurait été plus compréhensif qu’il l’était, à ce propos. Depuis, je continuais à vivre ma relation avec Lawrence comme je l’entendais, ne la cachant pas aux yeux de mon frère, mais ne m’en vantant pas non plus, histoire de ne pas envenimer la situation. J’étais adulte et majeure, après tout, j’avais le droit de faire ce que je vouais, quoiqu’on en pense. « Je pense que Peter n’a pas besoin de ça pour se faire des idées. » Répondis-je, avec une dérision certaine. J’ignorais pourquoi il semblait avoir une dent contre Lawrence, mais je me doutais bien que le fait qu’il nous imagine constamment sortir ensemble venait avant tout de cela. « Même si ce serait beaucoup plus évident que ça si c’était le cas. » Clairement, ça sauterait aux yeux, dans mon comportement aussi, il l’aurait remarqué depuis bien longtemps, d’ailleurs, il n’avait pas manqué de remarquer que j’avais quelqu’un dans ma vie depuis le début de ma relation avec Andrew, même si j’avais tout fait pour lui cacher, j’étais définitivement une très mauvaise menteuse. « Surtout que si ça avait été le cas, je lui aurais déjà avoué la vérité depuis longtemps, quoiqu’il en dise. » Peter avait tendance à être un brin surprotecteur, mais je ne m’étais jamais empêchée de vivre pour autant, comme je ne lui avais jamais caché a vérité concernant mes relations amoureuses, à l’exception de ma relation du moment. Avec Andrew, les choses étaient différentes, c’était beaucoup trop tôt pour que nous prenions le risque d’en parler à nos familles respectives. « Je sais. Comme des mauvaises herbes, c’est impossible de se débarrasser de nous. » Je hochais vigoureusement la tête, complètement d’accord avec ses propos. Je ne m’étais jamais réellement concentrée sur ma santé, même si j’étais sportive, je n’étais pas du genre hypocondriaque ou à m’imaginer le pire dans le cas présent. J’avais encore toute la vie devant moi et rien ne pouvait alterner cette pensée à laquelle je m’accrochais. D’ailleurs, nous en venions à parler de mon opération, j’essayais de le rassurer comme je le pouvais, en lui expliquant comment moi-même, je voyais les choses. « J’espère que t’es prête, tu vas en avoir marre d’entendre ma voix. Je compte bien passer toutes mes pauses à ton chevet. » Je lui souriais, touchée et soulagée par ses propos. Moi qui détestais par-dessus-tout être seule, rester dans un lit d’hôpital pendant des jours, voire des semaines, n’avait absolument rien de réjouissant. Si Lawrence pouvait s’arranger pour passer régulièrement, je ne pouvais qu’en être pleinement heureuse. « J’ai déjà pris congé pour le 20 janvier. Je vais m’arranger pour avoir un petit passe-droit pour être dans la salle de réveil avec toi. » Mon sourire s’agrandit et je déposais un nouveau bisou sur sa joue, en guise de remerciement (même si pour lui, cela devait plutôt s’apparenter à un épisode de torture). « Tu es adorable, ça me touche beaucoup et je suis contente que tu sois éventuellement la première tête que je verrai à mon réveil, même si je risque d’être dans un état pitoyable. » Lançais-je, avec légèreté avant de reprendre, sur le ton de l’humour : « En plus, par chance, je n’aurais pas la force de te faire des câlins, c’est tout benef’ pour toi ! » Mais peut-être que lui, aurait quelques gestes d’affection à mon égard et je risquais bien d’en profiter un maximum, le temps que cela durerait.

L’annonce que m’avait fait Lawrence, par rapport à son fils caché, me contrariait terriblement, pire encore, ce sujet de discussion m’énervait autant que j’étais inquiète pour lui. Il y a avait des solutions pour qu’il puisse enfin jouer son rôle de père, restait encore à espérer que Danika ne lui mettrait pas des bâtons dans les roues, sinon c’était tout un combat qu’il allait devoir mener et je ne lui espérais pas de devoir se battre pour quelque chose qui, pourtant, devait être si évident. « Ouais… sauf que je ne suis qu’un inconnu pour lui. Je ne suis personne. » Je lui adressais un sourire, un peu gêné, essayant de le rassurer comme je le pouvais. « Mais tu peux encore prendre ta place de père, ton fils est encore jeune, il ne faut pas t’avouer vaincu aussi tôt, il va juste falloir faire preuve de patience, mais je me doute que maintenant que tu sais que tu es papa, tu es prêt à tout pour construire une relation avec ton enfant. » Il m'avoua ne pas s'être gêné pour dire sa façon de penser à Danika. Je n’en doutais absolument pas de la part de Lawrence, qui n’était pas du genre à se mettre de barrières lorsqu’il était au cœur d’une telle injustice. Si j’avais moi-même été dans une situation aussi complexe, j’étais persuadée que tout le voisinage aurait été alerté par mes éclats de voix. « Je ne compte pas la laisser s’en sortir sur ce coup-là, je ne lâcherai pas le morceau. Sauf que je la connais Danika et je sais que si je suis trop sur son cas je vais juste la repousser encore plus loin. Je vais la relancer si je n’ai pas de nouvelles de sa part mais je préfèrerais que ce soit elle qui vienne vers moi. » Son fils était une bonne raison de se battre pour obtenir ses droits de père, c’était certain, que Danika le veuille ou non, il ne fallait surtout pas qu’il baisse les bras. « Tu as raison, laisse-lui le temps de cogiter et si tu sens qu’elle s’éloigne ou qu’elle refuse de se remettre en question, n’hésite pas à revenir à la charge, je suis certaine que tu finiras par obtenir gain de cause. » Je connaissais assez Lawrence pour savoir qu’il avait la force de se battre jusqu’au bout et qu’il ne risquait pas de baisser les bras face à l’adversité, bien au contraire. Et qui sait, peut-être que d’ici quelques mois, voir quelques années, il réussirait à entretenir des relations plus saines avec Danika. Je l’espérais profondément pour lui, mais aussi pour son fiston, qui n’avait strictement rien demandé dans l’histoire. Law avait mal pris le fait que je lui propose de l’aide, sur le coup, avant de se raviser un peu, en voyant que j’avais mal vécu son rejet. Finalement, j’essayais de nouveau de détendre l’atmosphère en disant que j’étais sans doute moins impressionnante que lui, mais que ça ne changeait pas grand-chose, dans le fond. « Tu peux faire peur toi aussi si tu te forces un peu. » Je levais les yeux au ciel, amusée. « Fous toi de moi. » Répondis-je, bien consciente qu’entre lui et moi, j’étais tout bonnement bien loin de faire le poids et que j’étais tout sauf effrayante, même quand je criais très fort. « Je le sais… Tu sais que demander de l’aide ce n’est pas trop mon truc. » Je hochais la tête d’un air désespéré, je ne le savais que trop, malheureusement, mais je ne pouvais que le comprendre. « Je sais ce que c’est, tu me connais... » Après tout, j’étais toujours du genre à remonter le moral des autres, mais à ne pas me confier sur mes propres problèmes, c’était sans doute l’un de mes plus gros défauts. Pour preuve, j’avais mis des semaines à avouer ma maladie à la plupart de mes proches, famille inclue, seul Lawrence avait été privilégié, par la force des choses. « Je sais. Et j’apprécie, même si je ne suis pas très bon pour le démontrer. Les choses vont finir par se placer. Dans le pire des cas j’ai un mur pour me défouler. » Mon sourire se transforma en une légère grimace à cette pensée, l’imaginer mettre des coups dans le mur sous le coup de la colère ne m’enthousiasmait pas vraiment. J’essayais tout de même à rajouter un petit trait d’humour à la situation. « Fais gaffe, à force de taper dans le mur, tes voisins vont finir par te saluer tous les matins, quand vos appartements seront devenus un duplex. » Ce qui n’était pas vraiment inenvisageable vu la taille du trou qu’il avait déjà fait dans le salon. J’attrapais l’assiette qu’il me tendait avec un sourire, tout en me dirigeant vers la cuisine. « Ça a l’air délicieux, tu t’es surpassé. » Je prenais place autour de la table, tout en reprenant : « Ça changera des glaces et du chocolat, qui constituent mes principaux repas depuis des semaines. » Si on pouvait appeler ça ses repas, j’avais plutôt tendance à grignoter à longueur de journée, histoire de m’occuper.




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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyMar 26 Jan 2021 - 18:59


« Je pense que Peter n’a pas besoin de ça pour se faire des idées. » Je ris un peu en pensant à son frère et sa trop grande imagination. « Clairement pas, il se fait des idées tout seul. » Peut-être que l’alcool le faisait avoir des hallucinations ou qu’il ne consommait pas que ça au final. Parce que je n’ai jamais posé un geste qui aurait pu laisser croire que j’avais un intérêt autre qu’amical envers Tessa. Elle était pour moi comme une sœur et elle ne serait jamais autre chose. « Surtout que si ça avait été le cas, je lui aurais déjà avoué la vérité depuis longtemps, quoiqu’il en dise. » Et nous serions d’eux parce que l’opinion de Peter m’aurait passé dix pieds par-dessus la tête, je ne me serais certainement pas caché pour lui faire plaisir. « Même chose, je ne me serais pas caché. Un jour peut-être qu’il comprendra. Si non, on s’en fou. » dis-je en haussant une épaule. Parce que même si parfois ça m’agaçait qu’il ne comprenne pas, ça m’amusait quand même un peu de voir à quel point il ne décrochait pas de son idée. S’il pouvait consacrer autant d’énergie à prendre soin de Tessa, je serais content. En attendant, je ne me fiais pas à lui pour prendre soin d’elle et j’allais m’arranger pour être là pour elle à son réveil. « Tu es adorable, ça me touche beaucoup et je suis contente que tu sois éventuellement la première tête que je verrai à mon réveil, même si je risque d’être dans un état pitoyable. » Je hausse une épaule en lui souriant. « Je travaille à l’hôpital, dis-toi que j’ai probablement déjà vu pire que ce dont tu vas avoir l’air. Et de toute façon, qu’est-ce que ça change, ce n’est pas comme si on essayait de se plaire. Alors même si t’as l’air d’un épouvantail avec des cheveux mêlés… » Tant que tout se déroule bien, c’est tout ce qui m’importe. « En plus, par chance, je n’aurais pas la force de te faire des câlins, c’est tout benef’ pour toi ! » Je m’esclaffe en entendant ses mots et je ne peux m’empêcher de lui faire un clin d’œil d’un air amusé. « Ça c’est tout un argument. C’est pour ça que je veux être là en fait, je sais que tu ne pourras pas me toucher. » Ou peut-être que mon inquiétude pour elle allait faire en sorte que j’allais la surprendre.  

Sous le coup de la rage, j’étais débarqué chez Danika prêt à me battre, convaincu que je ferais un bon papa. Avec du recul, cependant, mon assurance en prenait un coup. Ou peut-être était-ce la crainte que j’avais vue dans les yeux de Maddox lorsqu’il avait levé les yeux vers moi qui me faisait douter. Douter de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir à jouer mon rôle correctement dans sa vie. Et si Danika avait raison et que je n’étais pas bon pour lui? Maintenant que la poussière était un peu retombée et que je me retrouvais face à l’inconnu, cette question me traversait l’esprit. « Mais tu peux encore prendre ta place de père, ton fils est encore jeune, il ne faut pas t’avouer vaincu aussi tôt, il va juste falloir faire preuve de patience, mais je me doute que maintenant que tu sais que tu es papa, tu es prêt à tout pour construire une relation avec ton enfant. » Dieu sait à quel point la patience n’est pas ma plus grande qualité par contre, lorsque je veux quelque chose, je le veux là tout de suite, pas dans deux ans. Même si dans quelques cas je suis capable de persévérer longtemps et d’attendre le bon moment, comme je l’avais fait avec Danika alors que mon intérêt pour elle datait de plusieurs années. « Oui, évidemment. Au moins essayer en tout cas. » Parce que je ressens encore aujourd’hui l’absence de mon père et que je n’ai pas envie que Maddox vive la même chose. De toute façon, maintenant que je suis au courant de son existence, je serais tout simplement incapable de continuer ma vie de mon côté en faisant comme s’il n’existait pas. Tessa a raison, j’ai autant besoin de lui qu’il a besoin de moi. « J’espère juste que ça va bien se passer avec lui. » Je vis généralement plutôt bien avec l’idée de ne pas plaire à tout le monde mais son avis à lui est important pour moi et s’il venait à mal réagir en apprenant l’identité de son père, je ne sais pas comment j’allais réagir. « Je ne connais pas vraiment personne qui a des enfants, je n’ai jamais vraiment eu à interagir avec un enfant. » À part peut-être la fille de Seamus que j’ai aperçue à quelques reprises sans avoir besoin de m’occuper d’elle cependant. Et cette fois-ci, Danika serait visiblement dans le décor alors la pression allait être plus forte parce que je dois faire bonne impression pour qu’elle me laisse entrer dans la vie de notre fils. « Tu as raison, laisse-lui le temps de cogiter et si tu sens qu’elle s’éloigne ou qu’elle refuse de se remettre en question, n’hésite pas à revenir à la charge, je suis certaine que tu finiras par obtenir gain de cause. » Je hoche lentement la tête en la regardant en souriant légèrement. « Merci pour le pep talk, ça me fait du bien. » J’ai beau essayer de me montrer fort et inatteignable, les commentaires des gens finissent parfois par m’atteindre et à me jouer dans la tête. Alors de savoir que Stacey et Tessa sont de mon côté et croient en moi me redonnent un peu de motivation et de courage pour continuer. Parce que je me doute bien que la bataille ne sera pas de tout repos, Danika ne lâche pas facilement le morceau lorsque son idée est faite. « Fous toi de moi. » Ses paroles m’arrachent un sourire pendant que je penche la tête vers elle en haussant les sourcils. « Sérieusement? Comme si je pouvais me foutre de toi. » Pour la taquiner, je lui donne un léger coup de coude. Mon expression redevient un peu plus sérieuse alors que j’explique que j’ai de la difficulté à demander de l’aide lorsque j’en ai besoin. « Je sais ce que c’est, tu me connais... » À ces paroles je hoche la tête avec vigueur. « Oh oui. Faut croire qu’on s’entend si bien parce qu’on se ressemble sur beaucoup de points finalement, même si t’es beaucoup plus adorable que moi au premier regard. » Je lui tire la langue comme un gamin puis je nous sers à manger. « Ça a l’air délicieux, tu t’es surpassé. Ça changera des glaces et du chocolat, qui constituent mes principaux repas depuis des semaines. » Je la suis lentement jusqu’à la table à manger où je prends place à côté d’elle. « Quoi, t’es rendue chocotalienne? » demandai-je en riant. « Faut que tu prennes des forces avant ta chirurgie, c’est important pour ne pas avoir d’infection et te remettre sur pied rapidement. » Je la fixe sérieusement, comme pour la gronder, avant de prendre une première bouchée de saumon. « Pourquoi tu ne cuisines pas? Va falloir que je m’installe chez toi quand tu vas sortir de l’hôpital pour que tu manges quelque chose de décent? » Parce que ce n’est clairement pas sur Pete qu’elle allait pouvoir compter pour prendre soin d’elle.

@Tessa Mulligan
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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyLun 1 Fév 2021 - 23:03


I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you
Tessa Mulligan ft. @Lawrence Cabbott

Si Peter avait depuis longtemps eu si peur que Lawrence et moi, puissions être trop proches à son goût, c’était très probablement parce que c’était quelque chose qui lui faisait très peur. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’il avait si peur qu’il se passe quelque chose entre le jeune homme et moi ? Je n’en avais aucune idée. Pourtant, j’avais eu des relations dans le passé avec des hommes bien moins fréquentables que Lawrence et donc, ses craintes étaient, dans mon esprit, incompréhensibles. « Clairement pas, il se fait des idées tout seul. » Je haussais les épaules, sans chercher à comprendre plus loin en réalité. Souvent, les hommes avaient tendance à dire que, nous les femmes, nous étions particulièrement compliquées à comprendre et bien d’expérience, étant donné que j’avais grandi avec mes deux frères, je pouvais largement certifier que les hommes n’étaient pas vraiment plus faciles à comprendre, c’était même plutôt le contraire. « J’ai comme qui dirait l’impression que s’il se fait tant d’idées, c’est parce qu’il craint plus que tout que ça arrive, va savoir pourquoi. » C’était aussi incompréhensible que ce soudain changement de cap entre Lawrence et Peter, ce qui avait pu les éloigner alors qu’ils avaient été si proches. Incompréhensible. « Même chose, je ne me serais pas caché. Un jour peut-être qu’il comprendra. Si non, on s’en fou. » Je haussais les épaules, ne manquant pas un sourire à la réplique de Lawrence. « Je n’ai malheureusement pas vraiment d’espoir à ce sujet, mais tant pis, ce n’est pas comme si j’avais besoin de son approbation. » Comme je n’avais jamais eu besoin de son approbation par rapport à mes relations amoureuses, même s’il avait parfois essayé de m’influencer, pour me protéger. Je savais déjà qu’il tenterait de me dissuader de poursuivre ma relation avec Andrew, mais, même si j’aimais mon frère de tout mon cœur, c’était peine perdue, après tout, j’avais le droit de vivre ma vie comme je l’entendais. Lorsque je parlais de mon état pitoyable à mon réveil, après l’opération, Lawrence n’hésita pas à répliquer. « Je travaille à l’hôpital, dis-toi que j’ai probablement déjà vu pire que ce dont tu vas avoir l’air. Et de toute façon, qu’est-ce que ça change, ce n’est pas comme si on essayait de se plaire. Alors même si t’as l’air d’un épouvantail avec des cheveux mêlés… » J’imaginais déjà la tête à faire peur que je risquais d’avoir, l’air shooté, le teint blafard et les cheveux emmêlés et j’en riais d’avance. Andrew risquait de prendre la fuite à peine aurais-je été ramenée dans ma chambre. « J’ai un minimum de réputation à tenir… » Commençais-je, en tentant de prendre un air sérieux, avant d’éclater de rire. « Ou pas en fait, tu m’as déjà vu dans de sales états tu me diras… » Bien pire que celui-là, c’était certain, pour le côtoyer de près depuis des années, ce n’était pas toujours joli joli… D’ailleurs, il était très certainement l’une des rares personnes à m’avoir vue ivre, cela m’arrivait tellement peu souvent. « Ça c’est tout un argument. C’est pour ça que je veux être là en fait, je sais que tu ne pourras pas me toucher. » Je laissais échapper un petit rire, n’étant nullement étonnée qu’il réagisse à ma réplique et qu’il en joue, bien évidemment. « Ou peut-être que tu te feras tellement de soucis que tu vas ressentir toi-même le besoin de me donner de l’affection, qui sait ? » Demandais-je sur le ton de l’humour, même si, au fond de moi, je savais que je n’avais pas totalement tort et qu’il n’allait sûrement pas rester à un mètre de distance s’il m’e voyait dans un sale état. Il n’aimait pas les contacts physiques, soit, mais il n’en était pas pour le moins insensible.

J’essayais de rassurer Lawrence, concernant son petit bout de chou que j’avais hâte (et que j’espérais sincèrement) rencontrer un jour. Malgré les circonstances peu propices à une telle nouvelle, je ne pouvais m’empêcher de ressentir une certaine fierté, comme si je venais d’apprendre que j’étais tata, sans même le savoir. « Oui, évidemment. Au moins essayer en tout cas. » Je n’aimais pas le sentir aussi négatif, même si c’était compliqué, j’avais envie de le voir optimiste, qu’il ne laisse pas le choix au hasard, mais qu’il prenne plutôt la situation en main, comme il savait si bien le faire. « J’espère juste que ça va bien se passer avec lui. » Je comprenais qu’il se pose des questions, c’était légitime, mais je lui faisais confiance, je savais qu’il prendrait les bonnes décisions et surtout, même s’il ne savait pas s’il en était capable, j’étais persuadée au fond de moi, qu’il pourrait être un super papa. « Je ne connais pas vraiment personne qui a des enfants, je n’ai jamais vraiment eu à interagir avec un enfant. » Je lui souriais, en tentant d’alléger la conversation, par quelques paroles : « Si tu veux, je peux te prêter Jay, c’est un vrai bébé quand il s’y met, ça te fera la main… » Lançais-je, en parlant de mon golden retriever, que j’avais moi-même eu tendance à infantiliser depuis que je l’avais adopté. « Plus sérieusement, ne t’angoisse pas, je suis sûre que tu seras parfait, je n’en doute absolument pas une seconde. » J’avais confiance en Lawrence et je savais que même s’il allait peut-être être un peu maladroit au début, puisqu’après tout, il ne connaissait rien de son fils, il prendrait rapidement ses aises, il n’y avait aucune raison pour que cela se passe mal. « Merci pour le pep talk, ça me fait du bien. » Je lui souriais doucement, puis haussais les épaules, contente de voir que mes paroles l’avaient peut-être un peu rassuré. « Je suis là pour ça, tu le sais bien… » Je me levais furtivement pour lui déposer un simple bisou sur la joue avant de reprendre place. Je le soupçonnais grandement de se foutre de moi, quand il me lança que je pouvais être impressionnante quand je le voulais. Une impression qui fut confirmé par sa réaction. « Sérieusement? Comme si je pouvais me foutre de toi. » Je levais les yeux au ciel, prenant un faux air contrarié qui ne m’allait pas du tout. « Nan, tu as raison, ce n’est pas du touuuuuut ton genre, c’est vrai que je ne te connais pas suffisamment pour le savoir… » Ce n’était pas comme si c’était la première fois qu’il se foutait ouvertement de moi, comme moi je me plaisais à le faire aussi, parfois. « Oh oui. Faut croire qu’on s’entend si bien parce qu’on se ressemble sur beaucoup de points finalement, même si t’es beaucoup plus adorable que moi au premier regard. » J’étais plutôt flattée par ces paroles, à une exception près, il aurait pu enlever une partie de sa phrase, cela aurait été parfait. « Je ne peux te contredire sur ce point et je dirais même, plus, plus adorable que toi tout court, on va dire qu’on se complète pour cette fois. » Pourtant, dans mon esprit, Lawrence était beaucoup plus attachant qu’il ne devait le penser. Si j’avais tendance à le prendre pour un gros ours en peluche, ce n’était pas uniquement parce que j’aimais l’embêter, c’était aussi surtout parce que je mourrais d’envie de le couvrir de câlins la plupart du temps, c’était plus fort que moi. « Quoi, t’es rendue chocotalienne? » Je haussais les épaules, totalement convaincue par ce que je m’apprêtais à dire. « Le chocolat c’est la vie Law, on dirait que je te l’apprends… » Il reprit la parole, plus sérieusement, en expliquant qu’il fallait que je prenne des forces avant mon opération. Je savais qu’il avait raison, un bon nombre de médecins m’avaient déjà fait la remarque. Reste à savoir si je l’avais prise en compte ? Pas vraiment. « Faut que tu prennes des forces avant ta chirurgie, c’est important pour ne pas avoir d’infection et te remettre sur pied rapidement. » Je souriais, en prenant l’air d’une petite fille sage et disciplinée. « Oui papa… Je le sais tout ça, mais je sais aussi que je suis coriace, tu verras que je vais me remettre en un rien de temps. » J’étais plutôt bornée sur le sujet, j’avais un peu trop tendance à me prendre pour une super héroïne que rien ne pouvait atteindre, à m’écouter, on aurait pu croire que j’allais me relever de mon lit d’hôpital et courir le marathon, encore branchée par des perfusions. Pourtant, tout le monde me disait que je risquais de rapidement redescendre sur terre et que la chute risquait d’être vertigineuse. « Pourquoi tu ne cuisines pas? Va falloir que je m’installe chez toi quand tu vas sortir de l’hôpital pour que tu manges quelque chose de décent? » Je hochais vivement la tête, sans doute bien trop enthousiasmée par une pareille proposition. « Oui, ça c’est une bonne idée ! Et puis, si je ne me sens pas bien, tu pourras même me servir de doudou géant. » Je perdais alors aussitôt le sourire et commençais à le fixer avec un regard malheureux, essayant de le faire céder à la tentation. « Tu vas venir n’est-ce pas ? » Lawrence était, de toute évidence, bien meilleur en cuisine que moi, le délicieux repas de ce soir-là en attestait, il ne pouvait donc pas sciemment me laisser m’empiffrer de gâteaux alors qu’il étais si doué avec une casserole entre les mains.


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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyMer 17 Fév 2021 - 21:23


Avec tout l’alcool que Peter ingurgitait, ce n’était pas tellement surprenant qu’il se fasses des idées saugrenues même si on pouvait penser qu’il en réaliserait l’absurdité après toutes ces années. Mais non, il continuait de croire à cette idée stupide que Tessa et moi pourrions devenir plus que des amis et c’était bien le cas mais pas dans le sens qu’il l’entendait. Et si de mon côté son opinion me passait dix pieds par-dessus la tête parce que je ne le côtoyais plus, Tessa ne pouvait pas en dire autant étant donné qu’il s’agissait de son frère. « J’ai comme qui dirait l’impression que s’il se fait tant d’idées, c’est parce qu’il craint plus que tout que ça arrive, va savoir pourquoi. » « Aucune idée. » dis-je en haussant les épaules avec nonchalance, le visage impassible. Je me doute bien au fond que son attitude envers moi a un lien avec ce qui s’est passé entre nous il y a treize ans mais je n’ai aucune envie d’aborder ce sujet avec sa sœur et elle n’a sans doute pas vraiment envie de le savoir elle non plus. Alors je fais comme si je n’avais aucune idée des motivations de Pete, convaincu qu’elle n’y verra que du feu depuis toutes les années qui se sont écoulées. « Je n’ai malheureusement pas vraiment d’espoir à ce sujet, mais tant pis, ce n’est pas comme si j’avais besoin de son approbation. » Je ris silencieusement en croisant mes bras contre mon torse. « Tu fais bien. » De toute façon ce n’est pas comme si Peter était la référence à suivre en matière de relations amoureuses ou pour prendre de bonnes décisions. Moi non plus d’ailleurs, même si je suis au moins plus raisonnable avec ma consommation d’alcool. En effet, s’il fallait parier sur lequel de nous deux allait se faire diagnostiquer avec une cirrhose du foie, mon choix ne s’arrêterait pas sur moi. La conversation dévie finalement sur l’opération imminente de Tessa et son apparence physique semble la préoccuper. Je tente de la rassurer en lui disant que ce n’est pas comme si nous essayions de nous plaire l’un et l’autre. « J’ai un minimum de réputation à tenir… Ou pas en fait, tu m’as déjà vu dans de sales états tu me diras… » Je hoche la tête en silence, ne pouvant m’empêcher de la taquiner en lui souriant d’un air moqueur. « C’est vrai que tu avais un style vestimentaire un peu douteux à une époque » Je pince mes lèvres ensemble et je m’éloigne un peu en riant comme si je m’attends à recevoir un coup de sa part. Je sais évidemment qu’elle ne faisait pas référence à ça mais probablement plutôt à son arrêt cardiaque et à la fois où elle avait trop bu mais je préfère la taquiner pour détendre un peu l’atmosphère. « Ou peut-être que tu te feras tellement de soucis que tu vas ressentir toi-même le besoin de me donner de l’affection, qui sait ? » Je la regarde d’un air innocent et je hausse mes épaules en levant mes bras, paumes vers le plafond. « Who knows? » Je me doute bien qu’elle a raison mais je préfère laisser le doute planer pour ne pas lui faire de faux espoirs.

Nous parlons maintenant de Maddox et je lui fais part de mes peurs et de mes doutes parce que je n’ai jamais vraiment été en contact avec des enfants, ou du moins très peu. Et cette fois-ci je ne peux pas merder parce qu’il ne s’agit pas de n’importe quel enfant, il s’agit du mien. Et même s’il ne m’en tiendra probablement pas rigueur à son âge, si je fais des erreurs, je ne suis pas convaincu qu’il en sera de même avec sa mère. Connaissant Danika, je sais qu’elle se souviendra du moindre faux pas que je ferai et qu’elle se fera un plaisir de me le remettre sous le nez. Pour prouver son point, qu’elle a raison de croire que je ne suis pas bon pour lui. « Si tu veux, je peux te prêter Jay, c’est un vrai bébé quand il s’y met, ça te fera la main… » Je me mets à rire en entendant sa proposition que je décline d’un geste de la maison. « Nah, c’est bon. Je ne pense pas que je vais avoir à lancer à la balle au petit ou à ramasser sa merde avec une pelle. Il bave moins à son âge aussi, je suppose. » C’est vrai qu’un chien est une bonne pratique pour un enfant, pour les responsabilités qui viennent avec, mais ce n’était tout de même pas du tout la même chose. Je sais bien qu’elle blaguait, de toute façon, et j’apprécie qu’elle tente de me rassurer et de détendre l’atmosphère comme elle le peut. « Plus sérieusement, ne t’angoisse pas, je suis sûre que tu seras parfait, je n’en doute absolument pas une seconde. » Je lui souris en détournant le regard, toujours un peu mal à l’aise de me faire complimenter parce que je suis plus habitué de me faire critiquer que l’inverse. « Plus facile à dire qu’à faire. Mais je vais essayer. Merci. » Essayer de me parler parce que même je ne suis pas aussi convaincu qu’elle que je suis parfait ou que je le serai. Je suis loin de l’être en fait mais j’essaie de faire de mon mieux. Et pour lui, je donnerai mon 110 %, si Danika m’en laisse la possibilité. « Je suis là pour ça, tu le sais bien… » Elle se lève et pose un baiser sur ma joue et je la laisse faire ce coup-ci sans broncher ou même grogner. Je ne fais que lui sourire légèrement en hochant la tête. « Nan, tu as raison, ce n’est pas du touuuuuut ton genre, c’est vrai que je ne te connais pas suffisamment pour le savoir… » Je lève les bras en l’air pour clamer mon innocence. « Je ne ferais jamais ça tu ne me connais vraiment pas aussi bien que tu le crois. » dis-je en riant en essayant d’être convaincant. Parce qu’elle a raison, elle me connait plutôt bien malgré mon jardin secret auquel elle n’a pas accès. « Je ne peux te contredire sur ce point et je dirais même, plus, plus adorable que toi tout court, on va dire qu’on se complète pour cette fois. » Ma tête bascule vers l’arrière pendant que je m’esclaffe. « Et on se complète comment exactement? Allez, vas-y, dis-moi la vérité. Je suis prêt à encaisser. » Je fais mine d’être vexé alors que ce n’est pas vraiment du tout.

« Le chocolat c’est la vie Law, on dirait que je te l’apprends… » Je grimace en la regardant comme si elle était bizarre. « Je ne peux pas trop manger de cette merde trop souvent. Sinon… » Je me tape le ventre comme si j’étais en surpoids. N’empêche que malgré la blague ce n’est pas tout à fait faux. Lorsqu’une compétition approche, je ne peux pas manger ou boire ce que je veux même si parfois je triche. De toute façon, j’ai toujours été plus attiré vers les aliments salés que sucrés. Parce que je m’inquiète sincèrement pour elle, je tente de la convaincre de se reposer et de bien manger pour que sa convalescence se passe bien. « Oui papa… Je le sais tout ça, mais je sais aussi que je suis coriace, tu verras que je vais me remettre en un rien de temps. » Je lève ma main paume vers elle pour lui demander d’arrêter. « Woh, on se calme sur le papa, un enfant surprise c’est assez pour mes nerfs merci. » Et j’ai encore du mal à me faire à l’idée qu’il existe, tout me semble encore irréel même si j’ai pu le voir. En attendant, je tente de concentrer mon attention sur la chirurgie de Tessa et j’espère vraiment que tout se déroulera bien et qu’elle se remettra aussi rapidement qu’elle le souhaite. « Oui, ça c’est une bonne idée ! Et puis, si je ne me sens pas bien, tu pourras même me servir de doudou géant. » Et elle tente de faire pitié pour me convaincre d’accepter. Mais je ne me laisse pas faire aussi rapidement. « Ouais, peut-être pas. J’aurais trop peur de te faire mal, tu comprends? » Je baisse les yeux et j’engouffre une bouchée de saumon pour étouffer le sourire qui menace de prendre toute la place sur mon visage. « Tu vas venir n’est-ce pas ? » Je relève les yeux d’un coup vers les siens et je grogne un peu pendant que je termine ma bouchée. « Tu connais déjà la réponse à ta question. » dis-je avant de prendre une nouvelle bouchée. Évidemment que j’allais être là pour elle, il n’y avait aucun doute à avoir sur la question.

@Tessa Mulligan
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Message(#) Sujet: Re: (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you (Tessa & Lawrence) I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you EmptyVen 5 Mar 2021 - 19:37


I don’t care if it’s 4 a.m., you’re my best friend and I’ll take care of you
Tessa Mulligan ft. @Lawrence Cabbott

Ce que je retenais majoritairement de cette soirée, c’était bel et bien qu’elle m’avait fait un bien fou. J’étais inquiète pour Lawrence et de ce qu’il allait advenir de sa relation avec Danika et son fils, mais j’étais prête à être là pour lui autant qu’il le fallait, autant qu’il l’était pour moi. Si Lawrence était mon meilleur ami, ce n’était pas pour rien, je savais que derrière ses airs de brut, il avait un grand cœur et que je pouvais compter sur lui, quelles que soit les circonstances, il n’avait plus rien à prouver à ce niveau-là, il l’avait assez fait dans le passé. Quant à moi, j’étais prête à tout pour lui, plus que jamais aujourd’hui et même si je devais me retrouver dans des situations compliquées, je n’aurais pas hésité une seule seconde. Une fois encore, je n’avais pas eu besoin de lui confier mes angoisses et mon besoin de me vider la tête, il avait été plus rapide que cela, il me connaissait trop et savait que je ne me confiais que trop rarement quand quelque chose n’allait pas, il me le reprochait souvent d’ailleurs. J’avais essayé de le rassurer sur ce qui allait advenir de sa relation avec son fils, relation qui débutait à peine, mais même s’ils allaient devoir s’apprivoiser l’un et l’autre et apprendre à se connaître, je ne doutais absolument pas que Lawrence ferait un très bon papa, certainement encore meilleur qu’il le pensait.  « Nah, c’est bon. Je ne pense pas que je vais avoir à lancer à la balle au petit ou à ramasser sa merde avec une pelle. Il bave moins à son âge aussi, je suppose. » J’explosais de rire à sa réplique, puis je prenais un air faussement fâché. « Ah oui, donc c’est comme ça que tu vois mon bébé ? Genre il passe son temps à faire caca et à baver ? Bravo, je ne te félicite pas ! » Maintenant que j’avais tenté de tout faire pour le rassurer, j’essayait peu à peu de tourner le sujet en dérision, rendant l’ambiance un peu plus légère. Je ne doutais pas que nous aurions rapidement d’autres discussions de ce genre, lorsqu’il aurait d’autres occasion de voir son petit garçon, en espérant que d’ici là, sa relation avec Danika se soit un peu améliorée. Une fois de plus, il se moqua ouvertement de mon manque de force, chose que je ne pouvais pas nier. Si je m’étais déjà retrouvée dans des situations compliquées, j’avais toujours choisi la fuite plutôt que la bagarre. Pourtant, je n’étais pas du genre chochotte, j’avais juste simplement peur de me ridiculiser et d’en entendre parler pour les trente prochaines années. Peut-être est-ce que je me surprendrais moi-même, qui sait ? En attendant, je faisais plus confiance à la rapidité de mes jambes qu’à l’efficacité de mes poings, c’était plus prudent après tout. « Et on se complète comment exactement? Allez, vas-y, dis-moi la vérité. Je suis prêt à encaisser. » Je pinçais les lèvres, hilare et faisais une mine songeuse, levant les yeux vers le plafond. « Disons juste que… de nous deux, toi tu es les muscles et moi le cerveau… » Avant de reprendre, sur le ton de l’humour : « Et que même si tu es plutôt canon dans ton genre, je suis sûre que j’ai un pouvoir de séduction encore supérieur au tien, parce qu’en plus d’être jolie, je suis quand même relativement attachante… » Je posais de nouveau mon regard sur lui, hilare. « Et aussi incroyablement modeste avec ça. » Je n’étais pas sérieuse bien évidemment, je n’étais pas vraiment du genre superficiel, bien au contraire, mais c’était une bonne manière de taquiner encore davantage mon meilleur ami.

Ma passion pour le chocolat, c’était une longue histoire. S’il y avait bien un aliment qu’il serait difficile de m’enlever, c’était sans conteste celui-ci et si je devais entamer un régime pour mon cœur, j’étais quand même capable de m’en empiffrer en cachette. « Je ne peux pas trop manger de cette merde trop souvent. Sinon… » Je penchais la tête sur le côté avec amusement en observant son ventre. Lawrence était un tas de muscle sans un gramme de gras et j’étais quelque peu désespéré devant ce genre de sous-entendu. Je posais mes points sur les hanches, accentuant un jeu d’actrice particulièrement mauvais. « Ah oui dis donc, c’est que tu aurais pris du poids on dirait ! Après je te rassure, le gras a du se loger derrière ta musculature de rêve, parce que ça se voit pas du tout. » Je haussais finalement les épaules avec un petit sourire. « Tu peux manger du chocolat, tu seras toujours aussi parfait. » Le fait de l’appeler papa m’amusait passablement, lui un peu moins, de toute évidence. « Woh, on se calme sur le papa, un enfant surprise c’est assez pour mes nerfs merci. » Nouvel éclat de rire, je reprenais, avec un air qui se voulait détaché. « Tu es peut-être vieux, mais t’es trop jeune pour être mon père de toute façon… Mon frère, c’était faisable, mais mon père, quand même pas. » Cela faisait bien longtemps que je considérais Lawrence au même titre que mes propres frangins d’ailleurs, je tenais à lui comme à la prunelle de mes yeux. Je lui racontais mon envie de me servir de lui comme doudou, comme j’avais rarement l’occasion de le faire (même si j’en avais profité quelque fois) et sa réponse ne me surprit absolument pas. « Ouais, peut-être pas. J’aurais trop peur de te faire mal, tu comprends? » Je secouais la tête en soupirant. « Je suis plus solide que tu le crois, tu serais surpris. » Ou pas, mais je n’avais pas vraiment peur que Lawrence me fasse mal d’une quelconque façon, il avait peut-être un côté bourru, mais il savait être aussi doux qu’un petit agneau. Pour me rassurer, je lui demandais s’il serait bien là pour moi, sa réponse me fit immédiatement sourire. « Tu connais déjà la réponse à ta question. » Je le regardais un instant, silencieuse et lui répondais un doux : « Merci… » Pas besoin d’en dire plus, de partir dans de longs discours, mon regard en disait long sur ma pensée, je lui étais reconnaissante, plus que jamais.

Notre discussion ne cessa pas jusqu’à la fin du repas alors que l’heure tournait à grande vitesse. Une fois ce dernier terminé, je jetais un coup d’œil rapide à ma montre avant de regarder Lawrence, avec regret. « Il se fait tard, je vais devoir rentrer, ça ne serait pas sage sinon… » Je me relevais de ma chaise et me positionnais dans son dos pour passer mes bras autour de son cou et lui déposer un nouveau bisou sur la joue. « Merci pour ce repas, c’était délicieux, je vais vraiment finir par t’embaucher pour que tu viennes cuisiner chez moi. » Il m’accompagnait à la porte, je me tournais une nouvelle fois vers lui pour le serrer dans les bras, lui infligeant avec plaisir cette torture supplémentaire. « Je t’appelle demain… Je t’aime, tu sais... ? » Je passais sa porte d’entrée, sereine et heureuse. Sereine de constater que malgré tout, ma vie continuait et heureuse d’avoir un ami comme lui à mes côtés, parce qu'une amitié comme la notre valait tout l’or du monde et qu’elle était bien plus forte qu’une vulgaire opération qui ne serait que de l’histoire ancienne dans quelques mois.


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