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 (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde

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Message(#) Sujet: (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  EmptyJeu 7 Jan 2021 - 20:00


Premier jour de travail. Et c’était la première fois que la jeune femme ressentait quelque chose qui ressemblait à du stress. Une insomnie, ce qui était monnaie courante, une tendance à ne pas se nourrir et une pâleur encore plus cadavérique que d’habitude. Ne pouvant emmener sa chienne, Svetlana resta plantée devant son miroir pendant presque une heure avant de se décider quoi mettre sur son dos avant d’aller travailler. La jeune femme n’avait jamais brillé par sa capacité à se fondre dans la masse. Alors que du temps où elle était brune, elle ne portait que des robes noires, des gants en dentelle et d’immenses chapeaux. Sa nouvelle condition de blonde -qu’elle n’appréciait que moyennement d’ailleurs- donna des idées aux personnes qui gravitaient dans sa vie. A savoir jeter ses antiques robes et en acheter des nouvelles. La jeune femme n’arrivant toujours pas à porter des pantalons. Il ne faut pas pousser quand même. Elle se décida donc à passer une robe vert émeraude pour attacher ses cheveux en chignon lâche. Une idée lui vint en tête alors qu’elle s’apprêtait à quitter sa chambre si vide. D’une main, elle se saisit de sa cape pour la mettre sur son dos. On ne sait pas quelle idée passe dans l’esprit de la demoiselle de venir à la faculté vêtue d’une cape de Serpentarde mais au moins, elle donnerait le ton à ses élèves.

Après une hésitation et environ trois cafés d’avalés -c’est immonde- la canadienne quitta sa demeure pour monter sur son scooter et conduire -trop vite- jusqu’à la fac. Elle se savait en avance mais le retard était mal vu dès le premier jour. Cependant la jeune Beaulieu ignora quel prof elle serait. Une tyrannique, une froide, une bienveillante ? Non elle n’en avait aucune idée. Alors une fois sur le parking de la fac, elle ôta son casque pour sortir son fume-cigarette qu’elle coinca entre ses lèvres. Doucement, elle se saisit d’une clope pour la coincer dedans et l’allumer. Bien des personnes avaient tenté de la raisonner sur sa consommation abusive de tabac mais elle n’en avait que faire. Pour elle, il fallait bien mourir de quelque chose. Doucement mais surement, elle prit le chemin des bâtiments avant d’aller flâner sur un campus avant de rejoindre le sien. L’attention que lui portaient certains de ses étudiants pouvait s’avérer gênante.

La jeune femme prit place sur le rebord d’un banc pour se décider à s’avancer dans sa représentation du samedi soir. Le seul pan de vie sociale qui subsistait encore dans sa vie. Doucement, elle sortit son téléphone flambant neuf en priant pour ne pas le fracasser une fois encore avant de chercher à démêler ses écouteurs. Seulement voilà, le téléphone étant de la dernière pointe et elle n’y connaissait rien. A coups sûrs, elle allait encore le fracasser et elle ne connaissait pas cette chanson. Bien que sa mémoire photographique ait enregistré ses paroles, elle n’avait pas la tonalité. Frustrée de ne pas réussir à le déverrouiller elle commença à taper l’engin sur la pierre brute du banc avant de relever la tête pour chercher quelqu’un du regard. Merde, y’a pas âme qui vive sur le coup. Elle est venue trop tôt. Poussant un profond soupir, elle se leva avec nonchalance pour se rendre à l’intérieur du bâtiment jusqu’à la machine à café. Elle inséra sa pièce et la machine fit un étrange bruit. Merde, merde, merde. En reculant, son corps rencontra un autre et elle faillit les faire tomber tous les deux. « J’y suis pour rien. C’est cette machine d’enfer qui veut pas marcher. » La jeune femme tourna sa silhouette pour rencontrer un regard ambré, très haut placé. Mais bon à côté d’elle, tout le monde paraissait gigantesque. « Vous pouvez m’en prendre un et je vous paye le vôtre ? » Elle leva la pièce alors que le malaise s’installa en elle. « C’est mon premier jour en tant que prof et je suis trop nerveuse. » Encore une pensée à voix haute alors qu’elle s’agita doucement pour baisser la tête. Décidément, les contacts sociaux, ce n’était pas trop pour elle.





@Holden Atwood (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  873483867 (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  873483867 (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  873483867
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Message(#) Sujet: Re: (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  EmptyMer 13 Jan 2021 - 11:03


Quand les machines veulent conquérir le monde @Svetlana Beaulieu & Holden Atwood

A l'université, le matin du 11/01/2021

ça y est, c'est le jour de la rentrée. Les congés scolaires pour les fêtes de fin d'année sont derrière nous et j'en suis ravi. Les réunions familiales...C'est pas trop mon truc, encore moins depuis l'accident. La communication avec mes parents passe mal; celle avec ma soeur jumelle est inexistante. Bref, je suis plus qu'heureux d'en être débarrassé jusqu'à la fin de cette nouvelle année. Comme pour chaque rentrée, je me suis levé plus tôt histoire de ne pas être en stress - le stress étant très mauvais pour moi - et d'avoir le temps de tout préparer pour mon premier cours de ce matin, qui serait essentiellement une grosse session de remises des devoirs notés que j'ai corrigé durant les vacances.

J'étais donc parti tôt de chez moi, mon sac rempli de copies à rendre à mes élèves. Je me garais ensuite sur le parking du campus réservé aux enseignants-chercheurs, parking encore assez vide pour cette heure et jetais mon sac sur mon épaule droite puis verrouillais ma voiture. J'aimais l'atmosphère du campus à cette heure. Il n'y avait pas encore toute l'effervescence d'une journée de cours. Les allées du campus étaient alors remplies d'étudiants qui allaient et venaient d'un bâtiment à l'autre, soit à la hâte parce qu'ils sont en retard, soit en traînant des pieds pour je ne sais quelle raison. D'autres étaient assis sur les bancs ou sur l'herbe, à l'ombre des arbres du parc et lisaient, révisaient, écoutaient de la musique ou mangeaient entre deux heures de cours, profitant du beau temps estival pour prendre l'air. Mais à cette heure si matinale, il n'y avait pas encore tout ce monde qui pouvait me plaire comme m'oppresser, selon mes humeurs, mon état d'esprit ou le degré d'action de mes pilules que j'avalais quotidiennement pour ne pas retomber dans ma spirale auto-destructrice.

Salut Miguel, lançais-je à l'un des agents d'entretien du parc qui arrosait les bosquets de fleurs près du bâtiment réservé aux disciplines scientifiques; mon bâtiment, mon refuge, ma seconde maison en quelque sorte. L'employé d'origine cubaine m'envoie un signe de la main et un sourire aimable tandis que j'entre dans le bâtiment. Il y avait toujours une odeur chimique qui y planait plus ou moins fortement, restes des expériences des étudiants en chimie dont les laboratoires se trouvaient au rez-de-chaussée. Parfois, c'était à vous donner la nausée tellement les odeurs étaient fortes mais là, en début de semestre, le premier jour de la rentrée 2021, l'endroit ne sentait que les produits nettoyants des femmes de ménage. Mon bureau se situait au second étage, de même que mes salles de classe, excepté lorsque je donnais mes cours de mathématiques (là, ça se passait en amphithéâtre et non en salle de classe). Mais avant que je ne m'y rende, j'allais me chercher mon café, comme tous les matins, à la machine à café utilisable par tous, autant les étudiants que les professeurs. Celle-ci se trouvait dans le hall d'entrée et je remarquais qu'une femme s'y trouvait déjà. Je continue quand même mon chemin et m'arrêtais à deux-trois mètres derrière elle, pensant qu'elle m'avait entendu arriver. Mais ce ne devait pas être le cas car, tandis que je regardais mes SMS, la voilà qui me rentre dedans et, sur l'effet de la surprise du choc, je faillis perdre l'équilibre avec elle.

Ola ! m'exclamais-je de surprise. Tout va bien?

Son visage ne me disait rien tandis qu'elle m'expliquait avoir du mal à faire fonctionner la machine à café. J'eus un léger sourire amusé et répondis:

C'est normal. Tout le monde l'utilise tout le temps et là, ça fait plusieurs semaines qu'elle marche plus. Elle aurait de toute façon besoin d'être changée.

L'inconnue me propose alors de me payer mon café et de me rembourser en payant le mien. J'allais lui répondre lorsqu'elle rajouta qu'elle était en réalité enseignante et que c'était son premier jour aujourd'hui, sans parler de sa grande nervosité.

Oh j'ignorais qu'on accueillait une nouvelle tête dans le corps enseignant aujourd'hui ! fis-je en lui tendant ma main droite. Holden Atwood, chercheur en astronomie et enseignant en mathématiques et physique quantique. Et vous? Vous êtes une scientifique? Une littéraire? Une économiste ou juriste? Il y a de tout ici. Mais venez; allons dans la salle de pause des professeurs...Le café est d'ailleurs meilleur que celui de cette machine, rajoutais-je en lui faisant un clin d'oeil, histoire de lui faire un peu oublier son stress.

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Message(#) Sujet: Re: (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  EmptyMer 13 Jan 2021 - 12:32


La canadienne le savait. Les appareils technologiques et elle ne faisaient pas bon ménage. Elle devait laisser émaner des ondes électromagnétiques détraquant les machines. Pour cause que même son ancien téléphone portable avait fait des siennes. Mais c’est sûr que de lancer le mobile contre le mur en pleine crise de larmes -d’une rareté chez elle- car elle s’était retrouvée seule le jour de son anniversaire avait contribué à l’achever. Son fidèle 3310 increvable avait eu raison d’elle. Et dans le fond, elle avait peur. Car à la faculté, les étudiants n’utilisaient que des moyens technologiques comme les ordinateurs, les TNI et elle était on ne peut plus dépassé. Raison pour laquelle elle préférait vivre avec les animaux. Seulement pour son premier jour, elle ne pouvait pas amener de wombats pendant ses cours donc la blonde dut se contenter d’un cours assez basique à défaut de pouvoir le rendre intéressant. La jeune demoiselle avait assisté à assez de cours pour savoir comment les premiers marchaient. Et dire qu’elle s’infligeait la reprise de ses étudiants, trois ans après avoir été diplômée. Quelle masochiste elle faisait.

Vêtue assez sobrement d’une robe verte d’un tissu de flanelle qui n’était pas trop lourd pour une fois. Et avec sa fidèle cape de serpentarde, elle avait conscience de dénoter une fois de plus dans cet environnement fait que de gris. Les bâtiments étaient gris, les étudiants aussi car en somme, la rentrée n’était pas de source de joie pour certains et même le ciel, était de la même couleur. Cela aurait pu rendre le plus gai luron dépressif. Mais pas elle. Svetlana se contenta de chercher comment fonctionnait son téléphone portable. Un authentique iPhone flambant neuf acheté par son père à Noël et son ordinateur qui attendait fièrement qu’on l’allume pour la première fois. Machine stupide. Sa haine à l’encontre de ses choses dépassait l’entendement, surtout si on prenait en compte que même la machine à café s’y mettait. Elle aurait pu donner des coups de pied si elle n’avait pas reculé au point de percuter quelqu’un.
Doublement génial. Cette journée n’était même pas commencée que c’était un fiasco.

La demoiselle décida donc de se tourner pour devoir lever la tête bien haut. Les Australiens étaient-ils tous aussi grands ? Ou alors c’était elle qui était trop près du sol ? Possible aussi. Mais l’écart de taille était risible et presque gênant pour la jeune femme. « Tout va bien? » Elle aurait pu secouer la tête de dépit mais à la place, elle se contenta de baisser la tête, presque honteuse. « La journée n’a pas très bien commencé pour être honnête. » Après tout, entre le téléphone qui refuse de se montrer compréhensif, la machine à café qui en fait tout autant. C’est à se demander si les machines ne comptaient pas prendre le monde. « Et vous ? Je ne vous ai pas fait mal ? » C’est ça. Avec ses quarante kilos tout mouillés, elle ne risquait pas de faire mal à qui que ce soit. « Bonjour au fait. » Elle aurait pu servir un sourire radieux au blondinet si elle en était capable. Mais il fallait amadouer un peu la bête avant d’en venir à de telles extrémités.

« C'est normal. Tout le monde l'utilise tout le temps et là, ça fait plusieurs semaines qu'elle marche plus. Elle aurait de toute façon besoin d'être changée. » C’est vrai que les congés d’été étaient inversés au Canada. Elle avait du mal à s’y faire. Pour elle, les congés se situaient en juillet et non en novembre. De même qu’elle aurait préféré un Noël sous la neige que sous le soleil brûlant. Enfin on ne pouvait pas avoir ce que l’on veut. « Je crois que je ne suis pas encore habituée au rythme australien. » Gênée, elle passa sa main dans sa nuque avant de déglutir. « Et puis de toute façon, je ne suis pas la copine de ce genre d’engins. Une fois, j’ai mis le feu à un ordinateur juste en l’allumant. » L’anecdote était drôle mais pour elle, ce ne fut qu’une mimique embarrassée qui prit place sur son visage. Ce qui rendit la situation d’autant plus comique tant son visage pouvait se montrer expressif. Ainsi, elle releva ses yeux bleus pour rencontrer ceux ambrés du jeune homme. En fait il était roux ou blond ? La coloration naturelle de ses cheveux en était perturbante.

« Oh j'ignorais qu'on accueillait une nouvelle tête dans le corps enseignant aujourd'hui ! » En même temps, la passation n’avait pas été une affaire d’état. La précédente professeure partait pour cause de maternité -ce que Svetlana avait en horreur- et la demoiselle avait pris sa place pour mettre du beurre dans les épinards. « Holden Atwood, chercheur en astronomie et enseignant en mathématiques et physique quantique. Et vous? Vous êtes une scientifique? Une littéraire? Une économiste ou juriste? Il y a de tout ici. Mais venez; allons dans la salle de pause des professeurs...Le café est d'ailleurs meilleur que celui de cette machine » Alors qu’il ajouta un clin d’œil, la jeune femme fit les gros yeux avant de se sentir rougir. « Wow, euh, vous parlez vite. » Et pour cause que les canadiens avaient la langue paresseuse. Qui plus est de la partie française du continent. Elle parlait certes très bien anglais mais elle avait du mal à jongler avec tous les accents. « Alors je m’appelle Svetlana. Enfin Svetlana Beaulieu. Donc enchantée professeur Atwood. » Et il était là, le premier sourire sincère qu’elle lui fit avant de tendre la main. Pour mieux se présenter, il fallait y mettre les formalités non ? « Je dirai que je suis scientifique et littéraire. Professeure en biologie animale mais vu la tonne de livres que l’on doit ingurgiter pendant les études, je doute que l’on peut se ranger dans une catégorie comme dans l’autre. Par contre, j’utilise certes un peu les mathématiques dans l’exercice de mon métier mais je ne suis pas comme vous. Vous enseignez les mathématiques basiques, approfondies ou ah je sais elles sont en lien avec la mécanique quantique. J’ai lu ça quelque part. » La demoiselle mit ses mains sous le menton pour réfléchir. A vrai dire, si quelqu’un se mettait à l’intérieur de son cerveau, il comprendrait qu’elle passait en revue les différentes informations qu’elle avait enregistré dans son cerveau via sa mémoire photographique. « j’ai lu un truc là-dessus une fois parce que je m’ennuyais. De… ? Jean-Louis Basdevant ? Oui je crois que c’est lui. » Elle se tut, consciente qu’elle devait être ridicule. « Allons-y pour un petit café. Je suis plus branchée thé parce que l’effet néfaste de la caféine sur le cerveau, c’est trop ça pour enseigner pas vrai ? Mais je tiens quand même à me faire pardonner et est-ce que vous vous y connaissez dans ce genre d’engins ? » Elle sortit son téléphone de la poche pour le montrer au jeune homme.
Après tout, elle allait en avoir besoin si elle voulait travailler correctement. Mais ça, elle se garderait bien de le dire à la calculatrice qui lui faisait face. Bien qu’elle avait parlé autant que lui. C’est gênant. Vraiment gênant. Alors pour la seconde fois de la journée, la jeune canadienne rougit. On ne fera pas pire calamité.






@Holden Atwood (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  873483867 (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  873483867 (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  873483867
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Message(#) Sujet: Re: (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  EmptyVen 22 Jan 2021 - 11:39


Quand les machines veulent conquérir le monde @Svetlana Beaulieu & Holden Atwood

A l'université, le matin du 11/01/2021

Il fallait vraiment que je baisse pas mal le regard, tellement elle était petite comparée à moi. A bien y réfléchir, je pense qu’elle était la personne le plus petite que j’ai jamais rencontré…Et la plus étrange avec son accoutrement bizarre. Qui met donc une cape à l’effigie de la maison de Lord Voldemort pour aller à l’université ?! Qui plus est alors qu’elle est professeure ?! Les étudiants ne vont faire qu’une bouchée d’elle…C’était évident. Même s’ils ne lui feront pas l’insulte de se moquer d’elle ouvertement, j’imaginais déjà les dégâts que sa façon de s’habiller allait engendrer sur Internet. Mais je ne la connaissais pas assez pour la juger, ni pour émettre la remarque du style « Vous êtes sûre que la cape…ce soit une bonne idée ?? ». Au contraire, je gardais mes observations pour moi et hochais la tête deux fois lorsqu’elle me demanda si ça allait. C’était d’ailleurs à peine si j’avais senti son poids sur mon pied ! C’était plus l’effet de la surprise qui m’avait un peu déstabilisé. Je notais aussi un léger accent lorsqu’elle parlait et ce Bonjour qu’elle m’adressa me fit d’abord penser qu’elle était française. Et elle continua de parler, gênée de ce qu’il s’est passé et visiblement peu à l’aise avec les machines électriques en tout genre. Je dus faire mon possible pour ne pas ricaner à son anecdote mais la voyant si embarrassée et gênée, rire de sa petite histoire n’aurait probablement pas été bien vu. Alors je me contins et répondis après m’être un peu râcler la gorge :

Ooh je ne pense pas que ce soit de votre faute…pour votre ordinateur. On n’y met pas le feu simplement en actionnant le bouton d’allumage. Votre appareil devait déjà être déficient dans sa conception. C’est rare de nos jours car ils subissent quand même une batterie de tests…Mais ça peut quand même arriver. Nouveau sourire aimable pour la mettre à l’aise puis elle glisse sa main dans la mienne pour répondre à mon invitation de poignée de mains et se présente. Cette fois, je me permis de rire légèrement à sa remarque sur mon débit de paroles :

Enchanté Svetlana. Entre nous, dans le corps enseignant, on ne s’embarrasse pas du titre de « Professeur ». On garde ça pour les cérémonies officielles et les articles de presse. Holden, ça sera amplement suffisant pour moi.

Elle avait légèrement rougi, ce qui lui donnait un aspect à la fois mignon et vulnérable mais comme elle continuait de se présenter, je l’écoutais avec attention, relevant même des sourcils étonnés lorsqu’elle mentionna le Professeur Jean-Louis Basdevant :

Oh vous connaissez ses écrits ?! Vous avez dû lire son livre Les mathématiques de la physique quantique. Donc vous êtes française ? Vu votre nom de famille, l’accent que j’entends et maintenant vous me citez même le Professeur Basdevant, que peu ici connaissent ?

OK j’étais un peu curieux. Il semblait y avoir tellement de personnalités différentes dans ce petit bout de femme qui en plus, bien qu’elle n’enseigne pas la même discipline que moi, me cite les mathématiques et la façon dont on les applique à la mécanique quantique !! Mon sourire ne pouvait que s’élargir et puis je l’invitais d’un signe de la main à me suivre dans le couloir menant à notre salle de pause réservée aux professeurs et au personnel de l’université.

Ah ça dépend, rétorquais-je en ouvrant la porte et en m’écartant pour la laisser passer avant moi. Il y a clairement deux théories concernant le sujet du café et ses effets sur nous autres, les enseignants. Moi j’en ai besoin, au moins en début de journée. Mais d’autres, c’est vrai, le considèrent comme un excitant qui n’apporte rien de bon lorsqu’on doit parler des heures devant une assemblée de jeunes cerveaux plus ou moins réveillés et intéressés. Mais on a du thé aussi, rajoutais-je en posant mon sac sur l’une des chaises autour d’une petite table ronde en bois verni. C’est vraiment comme vous voulez. Je sortis mon badge, le posais à l’endroit indiqué pour que la machine l’utilise et débite mon compte et invitais donc Svetlana à choisir ce qu’elle voulait pendant que j’observais son iPhone flambant neuf : Wow vous avez le dernier modèle ! J’ai l’iPhone 10, déjà bien dépassé vu la technologie du vôtre mais vous savez…Au fond, l’appareil et son fonctionnement restent les mêmes. C’est juste souvent l’affichage, les sons et les emojis qui changent. Choisissez ce que vous voulez boire et on regarde ensuite votre portable de plus près, proposais-je gentiment. De toute façon, nous avions bien encore une heure, voire plus selon l’heure à laquelle elle commençait, pour étudier en long en large et en travers le dernier petit bijou d’Apple et moi d’apprendre à connaître ma nouvelle collègue de travail.


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Message(#) Sujet: Re: (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  EmptySam 23 Jan 2021 - 18:53


Elle se savait étrange. Et d’ailleurs la jeune femme pouvait lire de l’incrédulité dans le regard du jeune homme qui lui faisait face. Néanmoins, elle n’était pas surprise. Pour cause que tout le monde la regardait ainsi. Et qu’elle s’était drapée dans un drôle d’accoutrement. Mais Svetlana aimait la différence. Elle ne voulait pas se fondre dans le moule comme des femmes comme Carey qui était vêtue à la dernière mode et pensait que le monde lui appartenait pour cause que madame était parfaite. La demoiselle se savait très loin de la perfection. Il suffisait de voir la liste de ses défauts qui sautait bien souvent aux yeux des gens, plus que ses qualités en tout cas. Gardant un visage des plus impassibles, elle ne put que discuter avec le jeune homme. Ce qui était un exploit en soi car elle aimait se draper dans le silence. Le seul homme de qui elle s’était sentie suffisamment proche pour avoir de véritables discussions était parti il y a bien longtemps. Depuis, elle peinait grandement à refaire confiance de nouveau. Mais nous n’en étions pas là puisqu’elle venait juste de rencontrer le jeune homme. Bien que le visage de son interlocuteur lui semblât avenant.

« Ooh je ne pense pas que ce soit de votre faute…pour votre ordinateur. On n’y met pas le feu simplement en actionnant le bouton d’allumage. Votre appareil devait déjà être déficient dans sa conception. C’est rare de nos jours car ils subissent quand même une batterie de tests…Mais ça peut quand même arriver. » Doucement, elle écouta le jeune homme avant de baisser la tête sur le côté. Scrutant les traits du jeune homme, elle put y lire une jovialité qui lui était inconnue. De même qu’il avait l’air plus sociable qu’elle. Son débit de paroles pouvait être des plus compliqués à suivre. Mais la jeune femme tint le bon bout. « Dans ces cas-là, pas mal d’appareils sont défectueux en ma présence. Je dois émettre des ondes électromagnétiques assez néfastes pour même réussir à détraquer le mixeur de la famille. » C’était un fait avéré qu’elle n’était pas copine des machines. Que cela soit les téléphones, les télévisions. Sa maladresse lui avait permis de casser celle de son géniteur et elle a dû courir en acheter une attifée d’un bien drôle accoutrement puisque ses amies avaient cru bon de jeter toutes ses robes noires à la poubelle. Jamais, ô grand jamais, elle n’aura un style des plus communs mais Svetlana tentait de s’approcher de la norme pour essayer de se fondre dans la masse mais jusque-là, la chose s’était semblée infructueuse. Il suffisait de voir le regard que posait Holden sur elle. « Enchanté Svetlana. Entre nous, dans le corps enseignant, on ne s’embarrasse pas du titre de « Professeur ». On garde ça pour les cérémonies officielles et les articles de presse. Holden, ça sera amplement suffisant pour moi. » Elle baissa la tête, tentant de faire un petit sourire alors que la familiarité lui était inconnue. Les gens se montraient souvent de manière très formelle envers elle. L’excluant délibérément. « D’accord Holden. J’essaierai de ne pas t’appeler… enfin vous appeler professeur. Même si je trouve que ça fait assez classe. J’ai une profonde admiration pour le professeur Rogue. » Elle montra d’ailleurs sa cape. « Serpentard. Et vous, je dirai que vous devez être Serdaigle ? » Elle fronça un peu le nez alors que ses yeux ne se détournèrent pas de ceux du jeune professeur, se sentant brutalement stupide à faire la statue devant la machine à café.

« Oh vous connaissez ses écrits ?! Vous avez dû lire son livre Les mathématiques de la physique quantique. Donc vous êtes française ? Vu votre nom de famille, l’accent que j’entends et maintenant vous me citez même le Professeur Basdevant, que peu ici connaissent ? » La blondinette hocha la tête. « Je les ai lus, effectivement. Je m’ennuyais et je suis tombée sur ce livre. Enfin feuilleter serait le terme le plus exact. Je ne suis pas française mais canadienne. Après c’est une approche assez concise mais ça a eu le mérite de me faire un peu… enfin de comprendre un peu la matière que vous enseignez du coup. » Se mordillant la lèvre inférieure, elle passa une mèche de cheveux derrière son oreille avant de le suivre en trottinant jusqu’à la salle des professeurs. D’un coup, Svetlana eut l’impression de vieillir de quelques années et de rentrer dans un temple secret. Elle qui n’avait fait partie de rien, était maintenant membre du corps enseignant -pendant une durée éphémère bien sûr-. « Il y a clairement deux théories concernant le sujet du café et ses effets sur nous autres, les enseignants. Moi j’en ai besoin, au moins en début de journée. Mais d’autres, c’est vrai, le considèrent comme un excitant qui n’apporte rien de bon lorsqu’on doit parler des heures devant une assemblée de jeunes cerveaux plus ou moins réveillés et intéressés. Mais on a du thé aussi, » Il était extrêmement bavard. Elle nota cette information dans un coin de sa tête avant de trouver la musicalité de sa voix très agréable. « Un café noir sans sucres. Un peu comme la couleur de mon âme. » Elle se tourna vers lui avant de voir qu’il était vraiment d’un tempérament assez doux. Et sur ce point, elle se mit à sourire. Bien que léger, assez flottant sur ses fines lèvres.

« Wow vous avez le dernier modèle ! J’ai l’iPhone 10, déjà bien dépassé vu la technologie du vôtre mais vous savez…Au fond, l’appareil et son fonctionnement restent les mêmes. C’est juste souvent l’affichage, les sons et les emojis qui changent. Choisissez ce que vous voulez boire et on regarde ensuite votre portable de plus près » Doucement et sans doute pour parfaire cette image d’elle de monstre de foire, elle grimpa sur la table pour s’y asseoir en tailleur. Une manière pour Svetlana de prendre un peu de hauteur. Puis, elle tourna la tête vers Holden afin de reprendre la conversation. « Je vous le donne si vous voulez. Je n’ai aucun intérêt pour ce genre de choses. C’est mon père qui me l’a offert parce que j’avais cassé le mien. Mais j’y connais rien. Je voulais juste mettre de la musique pour apprendre les paroles que je dois chanter samedi. » Consciente d’en avoir trop dit et devant le regard ambré chaleureux de l’Australien, elle se mordit l’intérieur de la joue avant de baisser les yeux, ses joues reprenant une teinte des plus colorées. « Je chante dans un cabaret comme ouvreuse. Au fait, on doit avoir à peu près le même âge donc on pourrait se tutoyer ? je ne mords pas. Enfin seulement les soirs de pleine lune avec un nain unijambiste en train de danser autour du feu. » Une blague ? Un vrai progrès. Comme quoi, le sol australien commençait à lui réussir moralement parlant.







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Message(#) Sujet: Re: (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  EmptyDim 7 Fév 2021 - 11:54


Quand les machines veulent conquérir le monde @Svetlana Beaulieu & Holden Atwood

A l'université, le matin du 11/01/2021

Voilà une enseignante qui allait vraiment dénoter parmi nous ! pensais-je, un brin amusé, par la personnalité des plus atypiques que je rencontrais avant le reste de mes collègues. Mon amusement prit la forme d’un léger rire lorsqu’elle fit de l’humour au sujet de sa poisse avec les appareils électroniques…à moins que ce ne soit vraiment la vérité ? Elle en parlait d’une telle façon que ça sonnait étrangement vrai à mes oreilles :

Ah là…J’avoue que je n’ai plus d’arguments pour votre cas ! fis-je, à moitié en riant. Et puis j’avais proposé de faire tomber les barrières plus protocolaires en supprimant les « Professeurs » de nos titres respectifs. C’est vrai, j’étais d’accord avec elle. Avoir le titre de « Professeur », encore plus à l’université…ça en jette et ça en impose, même pour une fan de Serpentard comme elle et un mec accro aux bouquins et aux échecs comme moi. Et parfois, ça faisait du bien à l’oreille (et à l’égo), de se l’entendre dire. Mais entre nous, on s’en passait volontiers. Peut-être par contre que de là d’où elle venait – comme j’allais l’apprendre quelques minutes plus tard – c’était différent ?

Ah mais je suis totalement d’accord, Svetlana. Ça fait class ! C’est juste histoire de faciliter les échanges entre nous. Et oui, j’avais remarqué la cape, rajoutais-je avec un petit clin d’œil amusé. En même temps, Rogue est un héros…Celui qu’on a détesté pendant six livres et films et qui se révèle être en fait le protecteur du perso principal, presque plus encore que Dumbledore. J’peux comprendre l’admiration…Serdaigle, ça m’va bien ouais, renchéris-je en souriant. Pas Gryffondor en tout cas ; pas assez de courage et de bravoure en moi. Mais je pourrais aussi être candidat pour Serpentard, vu mes…problèmes…, mais je gardais cela pour moi et menais donc ma nouvelle collègue vers la salle des professeurs tout en l’écoutant me confirmer avoir effectivement lu ces livres qui, pourtant, ne sont pas pour tous les publics. Je hochais doucement la tête, sourcils légèrement froncés, un brin impressionné par le fait qu’on puisse lire ces livres par simple ennui. Moi je les avais lu pour mes travaux ou pour préparer mes cours. Donc c’était normal qu’ils atterrissent, à un moment ou un autre, entre mes mains. Pour elle par contre…La chose était moins évidente mais après tout, elle lit bien ce qu’elle veut.

Oh d’accord, fis-je en apprenant qu’elle venait du Canada, et non de France comme je le pensais au départ. Après avoir sorti mon badge et m’être tourné vers la machine à café, j’appuyais donc sur le bouton pour faire s’écouler un café noir comme elle le désirait. J’en avais une fois prit un comme ça…Plus jamais tant il était fort ! Mais peut-être a-t-elle l’habitude de ce genre de breuvage à vous énerver le foie toute une matinée entière ! Comme votre âme ? Parce que vous êtes une fan de Serpentard ? Ahh, fis-je avec un haussement d’épaules. J’suis sûr que même chez eux, y’a des gens bien. Entretemps, le café avait fini de s’écouler et je lui tendis son gobelet, fumant et brûlant : Et voilà un café noir, sans sucre. Attention c’est super chaud. Puis je me retournais vers la machine et fis couler un Latte qui contenait la dose de caféine suffisante que je pouvais supporter. Après que je fus à mon tour servi, je me retournais vers Svetlana et la découvrit assise en tailleur sur une des tables. Je n’en dis mot mais intérieurement, j’avais presque hâte de voir débarquer mes collègues les plus conservateurs et guindés de l’université…Juste pour voir leur tête ! Quant à moi, je me plaisais à découvrir une personnalité qui avait quelque chose de rafraîchissant, même si elle se cachait encore derrière ses vêtements étranges et sa prétendue « âme noire, aussi noire que son café ». Je m’adossais pour ma part contre la machine à café, une main tenant mon Latte et l’autre dans la poche de mon jean. C’est alors que je faillis avaler mon café de travers lorsqu’elle me proposa, comme ça, de me donner son portable dernier cri.

Euh…fut tout ce que je pus dire pendant quelques secondes, tant je ne m’y étais pas attendu et que je pensais encore qu’elle plaisantait. Nan j’peux pas accepter ! Vous devriez le revendre. Vous en tireriez un bon prix, vu son état. Il est comme neuf, avais-je pu observer rapidement. Puis je bus à nouveau une gorgée de café tandis que je le vis soudainement rougir un peu, après qu’elle m’ait dit qu’elle chantait, ce samedi. Je la laissais poursuivre, m’expliquer qu’elle était ouvreuse dans un cabaret et qu’elle proposait qu’on se tutoie. Je ne savais pas très bien ce que c’était, ouvreuse. Peut-être une sorte de première partie, comme avant un concert ? Mais sa proposition de tutoiement me fit plaisir et je répondis : ça m’va oui ! Tu chantes où ? Et c’est quoi ouvreuse dans un cabaret ? J’ai jamais mis les pieds dans un cabaret donc…Je pense avoir une idée de ce que c’est mais j’ai pas envie de passer pour un inculte non plus ! Et elle fit à nouveau de l’humour, un humour étrange et qui correspondait bien au personnage ! Mais il eut le mérite de me faire rire sincèrement.


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Message(#) Sujet: Re: (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde (Holden) quand les machines veulent conquérir le monde  EmptyMer 10 Mar 2021 - 22:18


Son rire était communicatif. Et le jeune homme qui se tenait en face de Svetlana n’était pas au courant que le sien était d’une rareté qu’un pokémon shiny. La demoiselle se contenta de sourire à mesure que son rire mourut dans sa gorge. Elle n’osait pas. A vrai dire, elle ne l’aimait pas. Son rire était pour elle infantilisant et donc elle peinait à le faire sortir lorsque la situation l’exigeait. Il faut dire qu’elle était un peu plus perdue devant le jeune homme car elle n’était pas à l’aise avec le genre masculin. Enfin, si on reprenait, elle n’était pas à l’aise avec les homo sapiens tout court. « Ah là…J’avoue que je n’ai plus d’arguments pour votre cas ! » Elle se contenta de montrer les dents de devant, comme s’il s’agissait dans le fond que d’une boutade. « J’ai réussi à casser la télévision de mon père. Il m’en a profondément voulu. » Il faut dire que Daniel était accro à cette machine. Alors qu’elle de son côté préférait la compagnie des livres. Il n’était pas rare de la voir avec un bon bouquin dans son sac. Et ils étaient de toute nature. Elle pouvait lire un thriller et le lendemain, une thèse sur les étoiles. Avec cette envie constante de se cultiver, de se grandir un peu à défaut d’avoir une taille convenable.

Dans cette cape trois fois trop grande, la blondinette savait qu’elle allait peiner à passer inaperçue auprès de tous. « Ah mais je suis totalement d’accord, Svetlana. Ça fait class ! C’est juste histoire de faciliter les échanges entre nous. Et oui, j’avais remarqué la cape, » La voilà qui tend les bras en avant. Une vraie Serpentarde jusqu’au bout des ongles, cette demoiselle. Son sourire vint s’agrandir. « Je vous laisserai le loisir de me trouver un surnom original. » Elle inclina doucement la tête sur le côté, l’air songeur. Elle cherchait. Son cerveau tournait à plein régime pour trouver le sobriquet dont elle allait l’affubler. « zvezdni mož. » Le surnom s’imposa de lui-même et elle n’avait aucune idée d’où il pouvait bien provenir. Il était rare de l’entendre donner des surnoms anglicisés aux gens. Souvent, elle employait le slovène pour éviter d’instaurer une gêne entre elle et la personne concernée par la conversation. « En même temps, Rogue est un héros…Celui qu’on a détesté pendant six livres et films et qui se révèle être en fait le protecteur du perso principal, presque plus encore que Dumbledore. J’peux comprendre l’admiration…Serdaigle, ça m’va bien ouais » Elle eut une moue adorable sur le visage. A la limite du rire. Il allait finir par le faire sortir. Et à ce moment-là, il aura donc une véritable médaille. « Pas Gryffondor en tout cas ; pas assez de courage et de bravoure en moi. » Et cette fois-ci, la tête de la jeune femme s’inclina pour laisser échapper son rire grave. « Je ne pense pas que Neville avait une quelconque bravoure au début. Mais soit, gardons Serdaigle. C’est sympa d’avoir un aigle comme totem. » Elle le suivit donc docilement jusqu’à la salle des professeurs. Son nez ne cessait de fureter pour se familiariser avec l’endroit et ainsi essayer de voir quel chemin prendre quand elle serait seule. Car l’australien ne serait pas toujours avec elle. Puisqu’il assurerait ses cours aussi.

« Comme votre âme ? Parce que vous êtes une fan de Serpentard ? Ahh » Elle tourna son regard azuré vers celui du jeune homme, sans cesser de battre des cils. « J’suis sûr que même chez eux, y’a des gens bien » Elle pesa sa réponse avant de lui donner alors qu’il lui tendit la tasse fumante. « Parce qu’on n’a que cesse de m’insulter de sorcière. Je suis un peu étrange comme femme et cela ne plait pas. Donc, je me suis dit qu’à force d’avoir cette appellation autant l’assumer complètement. » D’où les très lourdes robes noires en velours, la cape, la canne lorsqu’elle l’avait avec elle. Tout le monde l’avait traité comme un personnage de fiction et elle en était devenue un. Cela ne la gênait pas outre mesure.

Allant s’asseoir sur la table, Svetlana sortit l’engin de torture pour le tendre à Holden afin qu’il lui apprenne à s’en servir. « . Nan j’peux pas accepter ! Vous devriez le revendre. Vous en tireriez un bon prix, vu son état. Il est comme neuf » Elle l’imita à mesure qu’il prit une gorgée de café. « Il l’est. Je l’ai sorti de sa boîte ce matin. Je ne cesse de perdre mes téléphones. Une vraie calamité. Le Nokia 3310 me manque. Lui il était simple d’usage. Mais il faut croire que la technologie est devenue un peu comme le genre humain. » Elle fronça les sourcils avant de se pincer la lèvre. « De plus en plus complexe. » Ainsi, la voilà qui se mit à parler du cabaret et de sa passion. la Canadienne avait trop de passions. Cela en était presque désolant à quel point elle cherchait à combler le vide dans son cœur. « ça m’va oui ! Tu chantes où ? Et c’est quoi ouvreuse dans un cabaret ? J’ai jamais mis les pieds dans un cabaret donc…Je pense avoir une idée de ce que c’est mais j’ai pas envie de passer pour un inculte non plus ! » Le visage de la jeune femme s’éclaira d’un sourire doux devant l’ignorance du garçon. Cela en serait presque touchant. « Au Press Club Burlesque. C’est très fréquentable. Je laisserai ton nom à l’entrée pour que t’aies un passe-droit. Ou alors je peux te donner mon numéro et tu pourras m’envoyer un message quand tu seras devant ? » Prenant une nouvelle gorgée de café, elle se pencha un peu plus en avant. « C’est moi qui chauffe la salle. Avec mon partenaire Joachim qui fait deux mètres de haut et est une véritable diva. On fait un petit numéro avant que le spectacle commence. » La voici qui inclina de nouveau la tête sur le côté. « C’est quoi ta chanson favorite ? » Véritablement curieuse de comprendre ce jeune homme. Qui lui semblait décidément bien sympathique.








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