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 Running after my life. (shoeve)

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Message(#) Sujet: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyLun 24 Aoû 2020 - 15:34


La ville n’allait pas me manquer sur grand-chose mise à part sur le jogging matinal. Alors, certes, je n’avais pas encore déménagé et les travaux de la maison n’avançaient pas mais j’allais devoir quitter Brisbane. Je le savais. Jacob tombait de plus en plus malade et je devais faire attention car il s’agissait de mon tout petit. De même que la sentence était tombée : j’avais un mois de mise à pied pour reprendre du poil de la bête. Selon le médecin du travail, j’étais trop maigre et je devais prendre au moins dix kilos si ce n’est plus pour ne plus être en danger. Mon IMC criait famine mais je ne voulais pas y croire. de même que je n’avais pas le temps de m’asseoir et de manger. Je le faisais uniquement quand Zeke était à mes côtés mais sinon, lorsqu’il n’était pas là, je courrais dans tous les sens, je dormais peu et je devais organiser mille choses. Un peu comme cette nuit. Où pour pouvoir planifier correctement l’anniversaire des deux êtres que j’aimais le plus au monde, j’ai encore fait une nuit blanche. A vrai dire, j’aurai sauté le jogging si Mozart n’était pas venu me trouver avec sa laisse dans la gueule. Je me décidai donc à sortir de ma bulle internet pour aller préparer les enfants. Une fois, déposés chez Anna, j’enfilai mon collant de jogging ainsi que ma brassière pour attraper les trois chiens. Chopin et Debussy étaient dressés donc je savais qu’ils ne s’en iraient pas. Mais le beagle n’avait rien de comparable aux Rottweiler, bien au contraire. Il était plus foufou, plus actif que nous tous réunis. Alors, j’ai enfilé le harnais pour l’attacher. Il allait sans doute me faire un déplacement dorsal mais je m’en fichai pas mal. Je devais déjà courir après mon fils, son chien ne me mènerait pas la vie dure. Une fois arrivée au parc, je fixai mon téléphone a mon avant-bras pour mettre de la musique. Mon rythme de croisière fut vite trouvé, bien que ma maigre silhouette le supportait avec difficulté. Sans réellement m’en rendre compte, je me mis à courir derrière un homme. Pas très grand mais il avait une bonne foulée. Après qui suis-je pour juger du haut de mon mètre cinquante-deux. N’en pouvant plus, je décidai de m’arrêter au bout d’un moment. Mais cela ne fut pas du goût de Mozart qui enclencha la troisième. Emportée par son élan, je me mis à jurer, essayant de le faire stopper sa course effrénée en lui criant des mots en allemand. Est-ce que les chiens australiens comprennent l’allemand ? Ou leur langage se rapporte-t-il à la tour de Babel avant son effondrement ? Je freinai des quatre vers, plantant mes pieds dans le sol sans savoir qu’il avait suivi le monsieur. Putain, ce chien voulait vraiment ma mort.


@Sohan Khadji :l:
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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyVen 25 Sep 2020 - 9:06


Sohan et son jogging matinal, ce n'était pas une histoire d'amour à proprement parler, mais c'était deux choses qu'il était difficile de dissocier ces dernières années. Il avait toujours été plutôt athlétique, avait commencé le football extrêmement jeune. C'était son père qui l'avait inscrit, passionné, il en aurait bien fait un Aziz Bouderbala s'il avait pu. Sohan n'avait pas été trop mauvais. Avec les années, il avait même atteint un niveau des plus correct et aurait aisément pu intégrer une équipe universitaire. Cependant, il n'avait pas la passion de son père. Il aimait courir, il aimait l'esprit d'équipe et en soi, il aimait le sport en lui-même, mais ce n'était pas une passion. C'était une distraction, un moyen de se défouler, mais il y avait tant d'autres sports qu'il appréciait tout autant. Il aimait le sport dans sa globalité et dans la pluralité de ses disciplines. Il suivait un peu tout et rien en même temps. Alors, quand il avait arrêté le football, au plus grand dam d'Amjad, il n'avait pas pour autant arrêté de faire du sport. Il s'était tourné vers d'autres choses et notamment (surtout), la course à pied. Il ne saurait pas expliquer avec précision ce qu'il aime tant dans le fait de se lever plus tôt pour pouvoir aller courir le matin avant d'aller travailler. Il dirait que ça a à voir avec le calme du petit jour, le fait que la ville semble presque figée dans le temps, bien loin de l'agitation qui se prépare. Il trouve cela à la fois relaxant et énergisant. Il décompresse tout en rechargeant ses batteries pour commencer sa journée dans les meilleures conditions. C'est peut-être dans sa tête, mais il n'est jamais très confiant sur la tournure que prendra sa journée s'il n'a pas l'occasion d'aller courir. Comme si ça portait malheur ou que les étoiles ne s'alignaient pas correctement s'il ne s'adonnait pas à son petit rituel matinal. Il courrait le soir aussi, les jours où il ne pouvait pas le faire le matin. C'était quelque chose dont il avait besoin et il n'était donc pas étonnant de le trouver à Oates Park ce matin, baskets aux pieds en train de trottiner dans le parc, profitant de la verdure et du calme qui y régnait encore à cette heure-ci. Il n'y avait pas grand monde. Quelques joggeurs et quelques autres, promenant leur chien avant d'aller travailler. Il ne courrait pas toujours au même endroit, mais il avait ses lieux fétiches. Ce parc à Logan City en faisait partie. Ce n'était pas bien loin de chez ses parents et il avait pour habitude de venir courir ici, déjà à l'époque. Il n'avait pas changé son habitude quand il avait quitté le nid, même si ça nécessitait qu'il conduise jusqu'ici, ça valait le détour à ses yeux. Il était en train de courir, sa musique dans les oreilles quand quelque chose vient lui tourner dans les pattes. Il n'en faut pas plus pour qu'il s'arrête, baisse les yeux et croise le regard d'un petit beagle agitant la queue. "Hey buddy!" qu'il lance à l'animal en s'accroupissant pour le caresser en le grattant derrière les oreilles. "T'es tout seul ?" demande t-il au chien, comme si ce dernier allait lui répondre. Il n'eut pas droit à quelconque réaction outre le fait que le chien pencha sa tête sur le côté en bougeant la queue, l'air de dire "qu'est-ce que tu racontes toi ?" cependant, de ce que Sohan pouvait voir, il avait un collier, un harnais aussi et n'était donc pas errant. "Est-ce que c'est ta maîtresse ?" demande t-il une fois de plus au chien, histoire sans parole, quand il voit arriver une frêle silhouette accompagnée de deux gros chiens.

HRP:


Dernière édition par Sohan Khadji le Sam 6 Fév 2021 - 16:14, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyMer 7 Oct 2020 - 0:38


Je savais que je ne devais pas courir. Qu’à cause de mon poids, c’était déconseillé. Mais c’était plus fort que moi. Je ne pouvais rester sans faire de l’exercice. J’étais donc sortie du lit aux aurores alors qu’Anna vint me relayer pour garder les enfants avant de prendre les chiens. L’exercice matinal. Et puis j’avais promis à Zeke d’avoir une barre de céréales sur moi au cas où. Il avait sans cesse peur vu mon état de santé alarmant que je ne tombe dans les pommes. Mais je n’ai jamais été ronde. A vrai dire, prendre un kilo me causait plus de stress que je n’aurai voulu l’admettre. Cependant que ne ferait-on pas pour plaire à notre moitié ? J’avais donc mis mon harnais, attachée les chiens pour me laisser tracter. Les deux gros avaient l’habitude mais Mozart était encore tout jeune. Et le beagle ne tarda pas à se faire la malle. Je soupirai donc d’exaspération avant de me maudire. Pourquoi avais-je pris une race que je ne connaissais pas ? Avec les rottweiler, tout était plus simple. Chopin et Debussy étaient calmes, bien dressés même si Chopin restait relativement foufou. Mais Mozart, c’était une autre paire de manches. Il avait mangé le peu de chaussures que j’avais, le mur de la cuisine, les poupées de ma fille et plus récemment un de ses insectes. Les pleurs et les jérémiades. Merde quoi. Je n’oserai jamais jurer de vive voix mais ça m’emmerdait bien profondément. Je le suivis donc, accompagnée par mes deux gros pour le voir en compagnie d’un homme. Alert, alert, homme en vue. J’allais devoir faire des phrases, discuter, sujet verbe complément. Je me sentis blanchir alors que l’inconnu se releva. A vue de nez, cet homme n’avait pas des origines australiennes. Son teint mat n’avait rien à voir avec le bronzage et ses yeux étaient étonnamment clair. Continent africain. Tunisie ? Maroc ? "Est-ce que c'est ta maîtresse ?" Attendez, il parle à mon chien ou il parle à moi, la bécasse de service ? Je me retourne avant de voir que nous étions seuls. « Je… Je… oui. » Je tapotai mon flanc mais le chiot ne semblait en faire qu’à sa tête. Alors Debussy s’avança pour grogner sur son cadet, l’intimant de revenir. Mon chien était le plus âgé de tous et il commandait la meute quand il le voulait. Ce gros feignant. « Debussy, dis-je en montrant le plus gros des canidés, Chopin. » Son fils qui vint s’asseoir en nous fixant sans réellement comprendre. « Et Mozart. » Je pointai le chiot, beaucoup trop sociable contrairement à moi. « Evelyn mais… enfin Eve ou EvE comme dans… dans… dans Wall E. » J’essayai d’avoir un sourire encourageant mais je ne pus que m’empourprer. Plus ridicule, tu meurs.

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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyMer 11 Nov 2020 - 22:34


Il est stoppé dans sa course par un visiteur curieux. Un adorable chien qui remue la queue et lui lèche la main alors qu'il se penche pour le caresser. Là où certains pourraient se sentir importunés -quel imbécile n'est pas capable de tenir son chien pour qu'il ne vienne pas perturber les passants qui n'ont rien demandés- Sohan, lui, accueille la visite avec enthousiasme. Amoureux des animaux, il n'est pas rare qu'il se laisse distraire lors de ses footings matinaux par un chien passant par là avec son maître. Il accueille donc cette interaction avec joie, mais se soucis tout de même de savoir où se trouve le ou la propriétaire puisque d'expérience il sait que si un chien avec un harnais se balade tout seul dans le parc, il y a de grandes chances qu'un maître soit en train de courir derrière pour le rattraper. Sa théorie se voit d'ailleurs vite vérifiée quand il voit une jeune femme apparaitre sur le chemin, accompagnée de deux autres chiens. Sa réaction est des plus naturelle. Comme toute personne censée, il s'adresse au chien, lui demande s'il s'agit de sa maîtresse, espérant obtenir une quelconque réponse. Il ne s'en trouve pas tout à fait dépourvu cela dit. Même si ce jeune beagle n'a pas la parole, l'australien n'a pas loupé la manière dont le chien à commencé à bouger la queue quand il a aperçu la jeune femme qui s'approchait. Si ce n'était pas sa maitresse, elle lui inspirait au moins confiance. "Je crois qu'il avait envie de se faire un nouvel ami." Déclare t-il quand la jeune femme arrive à sa hauteur et confirme que le chien lui appartient bien. Elle en profite pour introduire les deux autres, bien plus gros, mais pas moins amicaux à première vue. Debussy, Chopin et son nouvel ami, Mozart. Ca fait sourire Sohan. Des prénoms originaux qui leur vont pourtant très bien. "Je crois repérer un certain thème pour ce qui est du choix de prénoms. Fan de musique classique ?" demande t-il, pour faire la conversation. Non pas qu'il se sent obligé. Rien ne le force à le faire, il pourrait rendre son chien à la demoiselle et reprendre son chemin, se remettre à courir et continuer sa journée, mais ça ne lui semble pas naturel. Ce n'est pas vraiment lui. Il n'est certes pas la personne la plus extravertie qui soit, il n'est absolument pas contre les interactions sociales, surtout quand la personne en face à d'adorables compagnons à poils avec elle. "Enchanté Eve, moi c'est Sohan." Se présente t-il avant de se baisser une fois de plus à la hauteur du chien toujours assis à côté de lui qui ne semble pas vouloir bouger malgré la présence de sa maîtresse et de ses deux acolytes. "Tu veux que je t'aide à le rattacher ?" demande t-il avant de doucement attraper le chien par son harnais et l'invitant à avancer doucement. "Ils ont l'air costauds les deux autres. Ils tirent pas trop quand tu les promènes comme ça ? T'as pas peur qu'ils t'emmènent avec eux s'ils se mettent à courir précipitamment ?" Ce n'était pas un reproche, mais une simple observation. La jeune femme avait l'air plutôt frêle et les chiens eux devaient être au moins aussi lourds, si ce n'était plus qu'elle.


Dernière édition par Sohan Khadji le Sam 6 Fév 2021 - 16:14, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyMer 18 Nov 2020 - 18:20


Décidément, Mozart n’était pas le chien de mon fils pour rien. Puisqu’il avait cette tendance à s’échapper comme Jacob. Je courai donc derrière en piquant un sprint avant de tomber face à un inconnu. Homme. Sexe masculin. Je me sentis blanchir alors que mon chien lui tournait autour, tout content de s’être fait un copain. "Je crois qu'il avait envie de se faire un nouvel ami." Il a une voix apaisante pour un étranger. Pas aussi rauque que celle des Australiens précédemment croisés mais il avait un ton avenant ce qui me fit faire un tout petit sourire timide. « Je pense oui. » Mon chien est visiblement plus sociable que moi. car dans l’ensemble je suis une belle, très belle calamité pour me faire des amis. Un jour, je serai sociable, un jour. Mais pas aujourd’hui. Je venais faire mon jogging contre l’avis de mon médecin et ensuite, je rentrai pour reprendre ma vie à cent à l’heure. Raison pour laquelle je ne me traitais pas concernant mon anorexie. Je n’en avais pas le temps. "Je crois repérer un certain thème pour ce qui est du choix de prénoms. Fan de musique classique ?" Je me sentais rougir alors qu’il pointa cette affirmation. Je baissais la tête pour déglutir. « En fait, ma fille réagissait qu’à Debussy quand elle était dans mon ventre. Et depuis c’est devenue une tradition. Je ne sais juste pas comment j’appellerai le chat. » Car je ne comptais pas me stopper à trois chiens même si je vivais encore dans un tout petit appartement. "Enchanté Eve, moi c'est Sohan." Je le regarde se baisser à hauteur de Mozart qui continuait de bouger dans tous les sens, heureux d’être l’objet de l’attention de quelqu’un. Il faut dire que mes chiens sont un peu comme mes enfants. « C’est un joli prénom, ça vient d’où ? » Après tout, ce n’était surement pas australien. Et j’avais assez fait certains pays pour reconnaître certaines connotations. "Tu veux que je t'aide à le rattacher ?" Donc le tutoiement donc. Je hochai la tête à l’affirmative car le chiot ne cessait de bouger dans tous les sens. Il avait soif de courses celui-là. "Ils ont l'air costauds les deux autres. Ils tirent pas trop quand tu les promènes comme ça ? T'as pas peur qu'ils t'emmènent avec eux s'ils se mettent à courir précipitamment ?" Je glissai une caresse affectueuse derrière l’oreille de Chopin qui était stoïque pour une fois. « Oh ça m’est arrivé mais je tombe tout le temps. Je ne tiens pas sur mes jambes. Genre, des fois, je peux même me renverser des sacs de plâtre sur la tête donc une chute à cause des chiens, ce n’est rien. » J’eus un petit éclat de rire sans retirer ma main du pelage de l’animal. « Et toi ? Tu as des animaux ? » Après tout, chez nous la vie était bien remplie entre mes trois chiens, mes deux enfants et un mec immense.
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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyDim 29 Nov 2020 - 17:01


Il se veut amical, Sohan. Il ne veut surtout pas que la jeune femme se sente mal d'avoir malencontreusement lâché son chien et que celui-ci soit venu interrompre le sacro-saint footing matinal du Khadji. Ça ne le dérange pas en plus. Bien au contraire. Il avait toujours aimé les animaux et ça, depuis qu'il était enfant. Chiens, chats, hamsters, oiseaux, c'était un ami des bêtes qui devrait sans doute penser à sauter le pas et ajouter une boule de poil à son quotidien. Il ne savait d'ailleurs pas pourquoi il ne l'avait pas fait jusqu'à présent, mais depuis que Yasmine avait accueilli Sasha, l'idée d'adopter un chien lui trottait de plus en plus dans la tête. Surtout, qu'il n'y avait pas vraiment de contres à cette idée. Il avait de la place chez lui et un jardin suffisamment grand. Il travaillait certes toute la journée, mais avait aussi largement de quoi faire de la place dans son planning pour aller promener un chien et puis surtout, ce serait le meilleur compagnon de jogging, toujours partant pour se dégourdir les pattes au petit matin. Il n'avait pas besoin de ce genre de motivation, mais il était certain que ça apporterait un petit quelque chose à ses footings matinaux. Il ne peut donc s'empêcher de commenter sur le nom des chiens. Il aime le thème. Il n'y aurait sans doute pas pensé, mais il trouvait ça très classe et en plus, ces prénoms leur allait comme un gant. "C'est un joli thème et un chouette clin d'oeil à ta fille aussi. Pour le chat, t'as encore pas mal de choix, Vivaldi peut-être ?" Propose-t-il en souriant. C'était un nom parmi tant d'autres. Les compositeurs de musiques classiques célèbres n'étaient pas ce qu'il manquait pour faire son choix. Elle pouvait probablement adopter encore quelques animaux et leur trouver un nom sans avoir à s'éloigner de sa petite tradition.

Niveau prénoms intéressants, la jolie Eve semblait trouver que le sien en faisait partie et Sohan ne put s'empêcher de sourire à cette question qu'il avait entendue des dizaines et des dizaines de fois dans sa vie, mais à laquelle il prenait toujours plaisir à répondre. "C'est d'origine arabe, c'est dérivé du mot étoile. Mes parents sont marocains et il aurait été impensable de me donner un prénom australien." Lui aussi était marocain finalement, d'origine, mais marocain tout de même malgré le fait qu'il soit né ici et n'ait rien connu d'autre que Brisbane et ses alentours. Il avait grandi bercé par les deux cultures, une diversité qu'il chérissait énormément et qu'il considérait comme une richesse inestimable. Il était fier de ses origines, fier d'en parler aussi et le fait qu'il soit en froid avec ses parents ne changeait rien à tout cela. Il se propose ensuite pour aider la jeune femme à rattacher son chien qui semble avoir la bougeotte et n'a pas l'air décidé à rester en place pour faciliter le travail de sa maitresse. Il se demande même comment elle fait, avec son petit gabarit pour courir accrochée avec trois chiens autour de la taille. La réponse le fait sourire, même si, elle lui semble quand même inquiétante. Reflétant soit la maladresse, soit la malchance de son interlocutrice. "Oh non ? Des sacs de plâtre carrément ? Sur la tête en plus ? Et tu sors courir sans aucune protection comme ça ? C'est quoi ton secret pour rien te casser ?" demande-t-il. Elle lui paraissait tellement frêle qu'il avait du mal à imaginer comment des sacs de plâtre ou des chutes à répétition ne semblaient pas lui laisser de séquelles au premier abord. Peut-être avait-elle de la chance, finalement, dans son malheur et que même si elle avait tendance à tomber, elle ne se faisait jamais bien mal. "Moi, non, j'ai pas d'animaux, mais j'y pense de plus en plus. Je sais pas trop ce qui m'arrête d'arrête d'ailleurs, peut-être que c'est pour me faire sauter le pas que ton chien a décidé de se faire la malle." Répond-il en souriant. C'était peut-être un signe du destin qui voulait lui faire comprendre que c'était le moment de se lancer.


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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyLun 11 Jan 2021 - 13:10


Je le savais, que je ne devais pas courir. Le souci étant que mon état de santé se détériorait complètement. Et le pire était que je n’en avais rien à faire. Je me fichai totalement du fait que je puisse aller bien ou non. Il n’y avait que mes enfants qui comptaient. Donc en somme, mon bien-être passait en second. Après, mon psy m’avait dit qu’une anorexique trouverait toujours le moyen de passer outre sa condition et se trouverait toujours des excuses. La mienne était simple. je n’avais pas le temps. Je n’avais le temps de rien. Je n’arrivai pas à faire mon travail et manger. Avant pourtant, je mangeai en bossant mais depuis que j’étais dans une relation stable, mon anorexie avait empiré à cause de ma culpabilité. Celle d’avoir des sentiments pour deux hommes différents (salope que je suis) et de regretter de temps en temps mon choix. Zeke représentait la stabilité (non), le calme et encore plein d’autres choses dans ma vie qui pouvaient m’amener vers une relation plus mature. (Visiblement non). Tandis que Kieran était plus instable, plus doux et sans aucun doute plus expressif. Je tentai de sortir de mes pensées pour me concentrer sur l’homme qui faisait  face à moi et semblait extrêmement gentil. "C'est un joli thème et un chouette clin d'oeil à ta fille aussi. Pour le chat, t'as encore pas mal de choix, Vivaldi peut-être ?" J’eus un petit sourire avant de me sentir rougir comme à mon habitude. « Ah ouais, c’est pas mal. Faut que je trouve le moyen d’aller m’en chercher un. » Je pris soin de danser d’un pied à l’autre comme à l’habitude lorsque je me mettais à réfléchir. « Je sais pas si je vais en acheter un ou en adopter un. J’aimerai bien avoir un ragdoll ou un persan. » Un chat avec des grands poils quoi. Il faudrait que je fasse un tour au refuge pour voir s’il n’avait pas un chat racé angora. Je demanderai à Caleb s’il voulait venir avec moi.

Rapidement, on en vint à à parler de nos prénoms. Le mien, Evelyn, un peu vieillot pour moi qui était trop petite et avec un visage de poupée si je prenais les dires de mes amis. Alors que le sien était plus exotique. Je pourrais tenter de le prononcer mais avec mon lourd accent allemand, la chose était plus compliquée. "C'est d'origine arabe, c'est dérivé du mot étoile. Mes parents sont marocains et il aurait été impensable de me donner un prénom australien." Je hochai la tête, captivée par ses explications avant d’ouvrir la bouche. « Je parle un peu arabe. Le mien veut dire, enfin si l’on prend la racine germanique, ça veut dire remerciement. Tandis que si on parle en hébreu, ça veut dire source de vie. Je pense qu’on peut aisément être d’accord là-dessus vu que j’ai donné la vie deux fois. » je commençai donc à lui parler, me sentant un peu plus à l’aise en sa compagnie. Ce qui était un phénomène rare pour une Evie timide et renfermée sur soi. Ce n’est pas que je n’aimais pas les gens, c’est surtout que je n’avais pas confiance en eux. Le monde m’avait pris mon mari et depuis j’avais un mal fou à le voir autrement que comme un énorme monstre aux dents acérées voulant me prendre mon fils. Il était hors de question que je leur laisse. Que je rende les armes sans me battre. Au début, j’ai laissé mon agoraphobie gagner. Alors que maintenant, je tentai de la combattre, chose que m’avait demandé Zeke. Et en docile petite-amie, je l’écoutais. "Oh non ? Des sacs de plâtre carrément ? Sur la tête en plus ? Et tu sors courir sans aucune protection comme ça ? C'est quoi ton secret pour rien te casser ?" J’eus un éclat de rire, le second depuis que nous nous connaissions. « Je me casse des trucs. Mais on arrive à me réparer. Après le travail veut me faire passer un examen justement car je suis trop fluette et je dois reprendre du poids. » Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel avec un soupir sonore. Reprendre du poids était pour moi, impossible tant je ne supporterai pas d’être grosse. "Moi, non, j'ai pas d'animaux, mais j'y pense de plus en plus. Je sais pas trop ce qui m'arrête d'arrête d'ailleurs, peut-être que c'est pour me faire sauter le pas que ton chien a décidé de se faire la malle." De nouveau, je me permis de lui sourire. « Oui faut que t’en prenne un. Si tu veux, on peut aller au refuge le chercher ensembles ? Il y a tellement d’animaux qui ont besoin d’une famille. Et puis, c’est top d’avoir de la compagnie. Debussy m’a sauvée de bien des façons. » Alors que je pleurai lorsque ma fille venait de naître, alors que je venais de perdre mon mari. Je me tournai vers le rottweiler pour le caresser du bout des doigts avant d’avoir un tout petit sourire. Tant le lien qui m’unissait à cet animal était spécial.
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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyMer 13 Jan 2021 - 20:53


Il lui propose des idées pour un potentiel nom pour un chat qu'elle n'a pas encore. Ça l'amuse. Il n'est pas forcément expert en musique classique, mais il serait capable de citer encore deux ou trois compositeurs. Il était certain qu'en se creusant la tête et en cherchant un peu plus loin que les noms évidents qui lui viennent en tête à lui, le profane, elle pouvait trouver son bonheur sans l'ombre d'un doute. Ca semble d'ailleurs plaire à la jeune femme qui confirme que le choix de nom n'est pas mal, mettant cependant un bémol sur le fait qu'elle devait encore trouver le chat et le ramener chez elle. Elle semblait partagée entre le fait d'en adopter un dans un refuge ou bien d'en acheter un racé. Ragdoll ou persan, de ce qu'elle lui dit. "J'suis pas le meilleur pour t'aider à trancher. J'ai un avis bien arrêté là-dessus. Pour moi c'est adoption ou rien." Déclare-t-il en souriant. Il avait un peu de mal avec ce concept de payer pour un animal venu d'un élevage quand les refuges et autres associations débordaient d'animaux abandonnés. Pour lui, acheter revenait à contribuer à cet engorgement des refuges puisque ça incitait d'autant plus les éleveurs à continuer leur activité qu'il ne cautionnait pas spécialement. Cependant, chacun était libre de faire ce qu'il voulait et même si ce n'était pas de son goût, il ne portait aucun jugement sur les gens qui avaient recours à l'achat. "Mais si t'es parfaitement arrêtée sur une race de chat, t'as parfaitement le droit d'acheter." Après tout, pour lui, l'important était finalement que l'animal soit heureux et que son ou ses maîtres s'occupent de lui. C'était tout ce qui comptait. Il pouvait cependant penser à une petite alternative qu'il propose à Eve. "Si t'es pas pressé en revanche, pourquoi ne pas attendre d'en trouver un en refuge ? C'est rare, mais c'est pas autant qu'on pourrait le penser." L'abandon n'avait pas de race et aucun chat n'était épargné. Ca pouvait donc être un moyen à la fois d'adopter, mais en plus d'adopter le chat racé de ses rêves. Un compromis où tout le monde avait à y gagner.

Il lui parle de son prénom à lui ensuite. Parce que la jeune femme semble un peu intrigué. Elle est bienveillante, alors ça ne le gêne pas d'expliquer un peu. C'est rapide. Il n'y a pas grand-chose à dire dessus. Il a hérité de ce prénom parce que ses parents l'appréciaient et c'était aussi simple que cela. La signification l'était tout autant d'ailleurs. "C'est vrai ? Tu as appris où ?" demande-t-il à la jeune femme quand elle lui dit qu'elle parle un peu arabe. Ca l'intrigue, le surprend aussi parce que Brisbane n'est définitivement pas un endroit regorgeant d'arabophones en dehors de la communauté musulmane composée en majorité d'immigrés venant du Maghreb ou du Moyen-Orient. Il est donc toujours intéressé de savoir d'où viennent ces profils peu communs qui parlent une langue qui lui est plus que familière. Elle lui fait aussi part de la signification de son propre prénom et ça le fait sourire. "En arabe ce serait Hawa, ou celle qui donne la vie. Identique à la signification hébraïque en somme. C'est une jolie signification je trouve et un très beau prénom, chargé de sens. T'as honoré le sens de ton prénom, c'est plutôt cool." Ajoute-t-il en souriant. Il n'était pas très calé sur les prénoms et leurs significations, mais Eve était un prénom commun, personnage biblique dont seul quelqu'un ayant vécu dans une grotte n'aurait pas entendu parler. Cette Eve là, en face de lui, en plus de donner la vie, elle semble susceptible de perdre la sienne de par sa maladresse. Elle semble petite, mais téméraire, pas effrayée de se faire mal. "T'es super solide alors, ou tu te répares bien. Tu fais quoi comme job ? Pour qu'ils se soucient de ton poids ?" Il ne la connaissait pas et même si effectivement elle lui paraissait très mince, jamais il n'oserait dire quoi que ce soit ou faire une quelconque remarque. Il n'avait pas été élevé de la sorte. Quoi que. Fatima avait cette tendance à faire des remarques de la sorte, mais elle, elle trouvait tout le monde trop mince, peu importe la corpulence et pour elle ça voulait toujours dire qu'elle devait leur faire avaler autant de pâtisseries orientales que possible. Elle ne pensait jamais à mal, mais avait cette peur dévorante que ses interlocuteurs ne puissent pas manger à leur faim. Sohan lui, émet le souhait d'adopter un animal, dans un futur plus ou moins proche. Une idée qui lui trotte en tête depuis un moment. Il ne sait pas dire pourquoi il n'a pas encore sauté le pas. Il n'a pas eu l'occasion, le moment n'a jamais semblé être le bon aussi, mais en même temps, fallait-il réellement attendre le moment parfait ? Ce n'était pas sûr. Eve, elle, ne semble pas se poser des dizaines de questions. Elle semble plutôt fonceuse en la matière et n'hésite pas à inviter Sohan l'accompagner pour remédier à son manque d'animal de compagnie. "Genre y aller maintenant ? Je crois que j'ai besoin de préparer quelques trucs avant de me lancer quand même. J'voudrai pas accueillir un animal sans avoir tout pour l'accueillir justement. En revanche, on peut quand même aller faire du repérage. J'ai l'impression que t'auras les mots pour me convaincre et plus hésiter." Déclare-t-il en souriant. Jetant un regard attendri à la jeune femme caressant affectueusement la tête de son chien. "C'est vrai ? C'est le premier que tu as adopté ? Ca fait longtemps ?" il ne va pas lui demander en quoi ce chien a pu la sauver, c'est bien trop personnel et ce n'est ni le lieu, ni le moment.


Dernière édition par Sohan Khadji le Sam 6 Fév 2021 - 16:14, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyMar 2 Fév 2021 - 21:07


Forcément que je me mis à discuter chien avec un parfait inconnu. Mais il faut dire qu’entourée comme je l’étais, il n’y avait pas trop de matière à épiloguer. Certains se demanderont comme je faisais pour tenir encore debout avec le rythme que j’avais. Et la question serait légitime en somme. Puisque moi-même, je me posai bien trop souvent la question. Tout le monde ne cessait de me dire que je devais m’appuyer sur autrui, déléguer. Mais j’en étais incapable. Force en est que devant le nouveau venu, je suis à bout de force. Mais que mes sourires, mes douces paroles sur les canidés, n’en démontrent rien. "J'suis pas le meilleur pour t'aider à trancher. J'ai un avis bien arrêté là-dessus. Pour moi c'est adoption ou rien." Il est vrai que la question était légitime. Rufus venait avant tout d’un refuge. Je l’avais nommé ainsi en rapport avec le chat de Bernard et Bianca. Puisqu’il s’agissait de mon Disney préféré. Pas mon Pixar puisque mon surnom était assez équivoque sur la teneur de ce dernier. Bien que je tenais plus du Wall E (ou de la petite blatte) que du beau robot blanc. Je me mets donc à réfléchir puisque le manque d’un félin commençait à se faire sentir dans ma vie. "Mais si t'es parfaitement arrêtée sur une race de chat, t'as parfaitement le droit d'acheter." Je passais une main dans ma nuque avant d’avoir un sourire. « Bah j’aimerai bien en avoir un mais c’est vrai qu’il y a plus de besoins dans les refuges. » Et surtout que je fonctionnerai à la connexion avec ledit chat. Puisque je l’avais fait ainsi avec mes chiens. Avec Debussy, nous avions eu un véritable coup de foudre l’un pour l’autre alors que Lisa avait choisi Chopin. "Si t'es pas pressé en revanche, pourquoi ne pas attendre d'en trouver un en refuge ? C'est rare, mais c'est pas autant qu'on pourrait le penser." Il avait raison. « Je prendrai mon fils. Il a un bon feeling avec les animaux. Et c’est lui qui me tâne pour un chat. Il veut des poissons, un chat. Mon appartement va se transformer en zoo. » Mais ne l’était-il pas déjà avec toute la marmaille qui vivait là-dedans ? Après tout, cela ne faisait que rendre le lieu de vie plus vivant.

"C'est vrai ? Tu as appris où ?" La question de la langue, encore une fois. je ne dirai pas que je parlais couramment l’arabe. Pour cause que je suis plus axée sur les langues mortes. « En voyage en Egypte et au Maroc. Je travaille dans un musée donc je suis surtout axée langues très très morte, tu vois. » j’eus un léger rire avant de dodeliner de la tête. Parfaitement nigaude pour le coup. « Donc j’ai appris quelques expressions locales. J’y retournerai bien ça fait longtemps que je n’ai pas déchiffré des hiéroglyphes. En ce moment, je suis plus dans la Grèce antique. » Avec cette satanée fresque qui me donnait du fil à retordre. Mais elle avançait plutôt bien et j’étais encore trop intimidée à l’idée de la montrer à autrui. "En arabe ce serait Hawa, ou celle qui donne la vie. Identique à la signification hébraïque en somme. C'est une jolie signification je trouve et un très beau prénom, chargé de sens. T'as honoré le sens de ton prénom, c'est plutôt cool." C’est vrai que c’était plutôt cool comme il disait. Je me sentis cependant rougir avant d’éclater de rire. « Bah t’auras qu’à m’appeler comme ça. ça sera original nan ? Je me hasarderai pas à t’en donner un en arabe. J’ai un accent épouvantable. » Comme en anglais d’ailleurs puisque mes racines germaniques ressortaient au maximum. Nous voilà qui dérivons assez vite sur ma maladresse, ne pouvant m’empêcher de rentrer ma tête dans les épaules. "T'es super solide alors, ou tu te répares bien. Tu fais quoi comme job ? Pour qu'ils se soucient de ton poids ?" Je creuserai bien un trou pour m’y plonger pour le coup. « Je suis restauratrice d’arts dans un musée. Donc je dois porter des choses lourdes, courir dans tous les sens, partir en voyage. Et le conservateur est un ami donc il est assez pointilleux sur ma santé. » Comme tous mes proches à vrai dire. Mais mon rapport à la nourriture n’en restait pas moins compliqué. Je lui parle donc du fait que je pourrais l’accompagner dans ses démarches d’adoption. "Genre y aller maintenant ? Je crois que j'ai besoin de préparer quelques trucs avant de me lancer quand même. J'voudrai pas accueillir un animal sans avoir tout pour l'accueillir justement. En revanche, on peut quand même aller faire du repérage. J'ai l'impression que t'auras les mots pour me convaincre et plus hésiter." Je ne pus retenir un franc éclat de rire pour le coup. « Nan mais ça se planifie pas. Enfin sauf pour les croquettes, et tout son bazar. Mais de toute façon, t’adopte pas comme ça, faut remplir un dossier. Et je pourrais t’aider si tu veux. Je l’ai fait pour Mozart. » Sous l’impulsion de Zeke pour le coup. Comme quoi il avait une place des plus importantes dans ma vie même s’il en doutait. "C'est vrai ? C'est le premier que tu as adopté ? Ca fait longtemps ?" Je me permis de hocher la tête avant de me tourner vers le molosse. « J’étais enceinte de ma première donc il va sur huit ans. Et Chopin sur cinq ans. Lisa avait presque trois ans. C’est fou hein ? parce que la race n’a pas l’air très engageante pour le coup mais dans le fond, y’a plus adorable. » Je tendis la main vers mon chien qui la renifla pour se frotter contre cette dernière. « J’aime trop les animaux. Si je m’écoutais, j’en aurai une dizaine. Mais on a plus de place. Seulement pour Vivaldi du coup. » Je lui fis un léger sourire de connivence avant de vérifier au loin que Mozart ne s’en aille pas.
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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptySam 6 Fév 2021 - 16:13


Il se montre curieux, Sohan. Ce qui n'est pas vraiment dans ses habitudes. Au contraire, il est plutôt réservé d'ordinaire et garde ses questions pour lui. Cependant, Eve a attisé sa curiosité. Parce qu'avec sa peau claire, ses yeux bleus et ses cheveux blonds comme les blés, elle n'a pas le profil typique de l'arabophone. Il la questionne donc, sans se montrer trop intrusif, sur la manière dont elle s'est retrouvée à apprendre cette langue. Il n'est pas surpris que la réponse implique son travail et des voyages. Surtout quand elle lui dit travailler dans un musée. Les deux allant bien ensemble finalement. L'Egypte et le Maghreb regorgeaient de choses à découvrir et de reliques qui avaient largement leur place dans un musée. Elle se veut humble cela dit, très humble même précisant qu'elle est plutôt orientée langues mortes. Expression qu'on ne peut utiliser pour décrire l'arabe tellement cette langue est changeante et a ses particularités en fonction de l'endroit où l'on se trouve sur le globe. Même en l'ayant parlé toute sa vie, il y a parfois des choses qui lui échappent et nombreux sont les dialectes qu'il a bien du mal à comprendre. "Oh ! Je vois. C'est déjà pas mal. Beaucoup de touristes ont tendance à se contenter du français et de l'anglais largement parlés là-bas plutôt que de faire l'effort d'apprendre deux trois mots qui font toujours plaisir aux locaux." Il applaudit ses efforts sans l'ombre d'un doute. "Du coup j'imagine qu'en ce moment t'as plus la tête dans le grec ancien ? C'est des langues que t'apprends sur le tas ou que t'as étudié avant ?" demande-t-il, curieux de savoir comment fonctionnait ce processus. Lui, il ne connaissait pas grand-chose à l'art ni même ce que travailler dans un musée pouvait impliquer comme travail préalable. Il reste cela dit sur le même sujet d'une certaine façon, lui offrant une explication et une équivalence à son prénom en langue arabe. Un joli prénom à ses yeux et pour le coup, il est bien content qu'il ne soit pas plus compliqué que cela sinon, il n'aurait pas été capable de trouver une quelconque signification ou équivalence. L'étymologie ne faisant pas partie des choses qu'il maîtrisait. "Très original même. Si tu l'entends de loin, tu sauras tout de suite que c'est moi qui t'appelle. Par contre, je suis sûr que t'es trop dure avec toi-même pour ce qui est de l'arabe. L'accent n'est vraiment pas quelque chose dont on te tiendrait rigueur. Cela dit, je te forcerais jamais à parler autre chose que l'anglais si t'es pas à l'aise." Après tout, il avait grandi en parlant anglais. L'arabe c'était la langue qu'il utilisait avec sa famille, par tradition. Parce que c'était la langue que maîtrisaient le mieux ses parents. Lui, il pouvait switcher entre les deux sans aucun problème et ne ressentait pas particulièrement ce besoin de pratiquer dès que l'occasion se présentait.

Il lui demande un peu plus d'informations concernant son travail, curieux de savoir pourquoi le poids de la jeune femme pourrait avoir une quelconque importance pour ses employeurs. Il apprend donc qu'elle est restauratrice d'art. Une précision qu'elle apporte après avoir mentionné travailler dans un musée. Il comprend donc mieux. Ca explique les choses lourdes à porter et la nécessité d'être plutôt solide pour tenir le rythme que tout cela semble imposer. Il hoche donc la tête de haut en bas pour acquiescer. "Ah donc ça part d'une bonne intention. Dans ce cas-là, c'est tout à son honneur de ne pas vouloir que tu te blesses. Surtout que je ne sais pas sur quel genre d'œuvres tu travailles, mais si on est sur des trucs type Pierre de Rosette, c'est pas ce qu'il y a de plus léger." Finit-il en souriant. Il ne pensait pas qu'une seule personne était capable de porter ce genre de choses sans se casser le dos et se faire très mal, mais c'était plus pour l'image que pour viser juste qu'il avait dit ça. Il passe volontiers à autre chose, n'étant pas en mesure de poser un jugement sur le physique de son interlocutrice. Il ne la connaissait pas et ce n'était donc pas à lui de dire quoi que ce soit de plus à ce sujet. C'est bien plus léger de parler de chiens et d'adoption, surtout quand elle a l'air plus que prête à lui faire sauter le pas dans cette démarche qu'il n'avait jusqu'alors jamais entrepris. "Bah oui, justement, il faut bien des croquettes, un lit, des jouets et tout ce qui va avec. Après, je me connais je pense qu'il me faudra plusieurs visites pour être sûr. Le but étant que le chien soit totalement à l'aise avec moi, enfin j'sais pas comment expliquer." déclare-t-il, s'arrêtant un instant pour réfléchir. "Genre moi je pourrai m'adapter à n'importe quel animal, mais je veux être le meilleur choix possible pour l'animal. Si tu vois ce que je veux dire." Peut-être qu'il réfléchissait un peu trop, mais il voulait faire les choses biens. Cependant, quand il écoute Eve lui parler de ses chiens et de la manière dont ils sont entrés dans sa vie, il a l'impression que parfois c'est le destin qui vient mettre son petit grain de sel. Qu'il n'y a pas besoin de tout planifier, mais qu'il faut plutôt laisser faire les choses et faire ce qui semble juste à l'instant T. "Ça passe vite. On dirait pas que t'as une fille de huit ans !" déclare-t-il presque ébahie. "Pour ce qui est du chien, je trouve personnellement qu'au contraire, la race est attendrissante malgré ses apparences. Je sais pas, prend les chihuahuas par exemple, ok à première vue c'est une vraie peluche, mais il y en a qui ont tendance à être très hargneux et aboyer pour un oui ou pour un non. C'est bien moins accueillant qu'un molosse qui veut juste pleins de câlins." Ajoute-t-il en souriant. C'était une question de goûts, c'était évident, mais c'était comme ça que lui voyait les choses. "Si t'as plus de place, j'imagine que t'as pas le choix ... Faut déménager." Plaisante-t-il. "Si t'as envie que quelqu'un t'accompagne un jour pour aller chercher Vivaldi, hésite pas." Il sourit, comme si c'était acté qu'elle allait adopter un chat et que son nom était déjà tout trouvé.
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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptySam 10 Avr 2021 - 0:17


J’aimais parler de mon métier. Il s’agissait avant tout d’une véritable passion. Je ne saurai dire d’où elle venait. Si c’était durant mes « fouilles » à l’orphelinat alors que je n’étais qu’une enfant parmi tant d’autres et qu’avec les filles nous cherchions les secrets entourant ses murs. Ou si c’était ma professeure d’histoire de secondaire qui m’avait initié à cette passion. Certes, je me serai plus destinée à un travail de terrain qu’à croupir dans un musée. Mais je suis tombée enceinte et j’ai dû changer mes plans de vie. Ainsi que mes plans de carrière. Avoir une fille aussi jeune nous investit de beaucoup trop de responsabilités. Et je n’ai pas eu le temps de connaître la fin de mon adolescence que j’étais déjà propulsée dans celle d’adulte. Je n’ai jamais jalousé les filles que je voyais tomber amoureuse, avoir des ruptures et se relever sans soucier du lendemain. Non bien au contraire. J’avais ma fille et cela me suffisait. Puis de deux, nous sommes passées à trois avec l’arrivée de mon mari, puis doucement à 4 pour ne redevenir que trois. Un chiffre qui nous allait bien puisque je doutais qu’avec deux enfants en guise de bagages, je puisse rencontrer quelqu’un un jour. Et de toute façon, mon cœur serait-il prêt pour vivre une idylle ? Je n’en aurai aucune idée tant ce dernier était encore tournée vers l’Australien disparu depuis deux ans maintenant. "Oh ! Je vois. C'est déjà pas mal. Beaucoup de touristes ont tendance à se contenter du français et de l'anglais largement parlés là-bas plutôt que de faire l'effort d'apprendre deux trois mots qui font toujours plaisir aux locaux." Je relevai la tête, Sohan me tirant de mes rêveries. C’était tout moi ça. De m’évader dans mes pensées alors que je me tenais en compagnie de quelqu’un. Mais j’ai passé tellement de temps, seule que désormais, c’était compliqué pour moi de me retrouver en pleine discussion avec un homme. "Du coup j'imagine qu'en ce moment t'as plus la tête dans le grec ancien ? C'est des langues que t'apprends sur le tas ou que t'as étudié avant ?" Je penchai la tête sur le côté, deux doigts sous le menton pour réfléchir. « J’ai toujours eu un don pour les langues mais concernant les langues mortes, je les ai étudiés dès que j’ai pu. En ce moment, je m’essaie au Japonais et que c’est compliqué. » Tout ça parce qu’Ulysse m’avait expressément demandé de me tourner vers cette langue puisqu’il songeait à un jumelage entre les musées. Et quoi de mieux qu’une hôtesse de charme pour réussir à obtenir ce qu’il désirait ? Sans doute prévoyait-il de m’envoyer là-bas ? Je n’étais pas partie en mission depuis si longtemps que cela serait avec plaisir. Mais qu’il ne fasse pas comme d’habitude où il avait cette fâcheuse tendance à me prévenir à la dernière minute : cela m’agacerait profondément. "Très original même. Si tu l'entends de loin, tu sauras tout de suite que c'est moi qui t'appelle. Par contre, je suis sûr que t'es trop dure avec toi-même pour ce qui est de l'arabe. L'accent n'est vraiment pas quelque chose dont on te tiendrait rigueur. Cela dit, je ne te forcerais jamais à parler autre chose que l'anglais si t'es pas à l'aise." Je lui fis un petit sourire timide avant de baisser la tête. « Oh tu sais, je suis switche d’une langue à une autre comme on claquerait des doigts. Surtout quand je suis fatiguée, mon cerveau se remet en mode allemand. Mais bon si t’acceptes de m’apprendre quelques mots, je pourrais t’apprendre quelques mots de grec ou de latin ou même à lire les hiéroglyphes si tu veux. » J’eus un petit rire, véritablement à l’aise. Cet homme avait un visage assez doux pour mettre n’importe quelle femme à l’aise. Et tant mieux, vu la boule d’anxiété que j’étais.

"Ah donc ça part d'une bonne intention. Dans ce cas-là, c'est tout à son honneur de ne pas vouloir que tu te blesses. Surtout que je ne sais pas sur quel genre d'œuvres tu travailles, mais si on est sur des trucs type Pierre de Rosette, c'est pas ce qu'il y a de plus léger." Je dodelinai un peu, tout en balançant d’avant en arrière. « Je suis une fresque. On va ouvrir une exposition sur le bleu et donc je suis en train de bosser dessus. Et avant, je m’occupai d’un tableau. C’est normal qu’il ne veuille pas que je me blesse, je suis un peu sa protégée depuis que… enfin depuis que je bosse au musée. » Ou plutôt depuis que son meilleur ami est mort. Ulysse s’était transformé en ange gardien, veillant jalousement sur moi comme sur une colombe. Et il n’avait que de coutumes de me rappeler que je devais faire correctement mon travail et ne pas me blesser alors que je lui lançai des objets au visage d’entrer dans mon bureau sans toquer. Le sujet dériva doucement vers mes chiens, l’adoption. Et mes loustics s’en donnaient à cœur joie autour de nous. Sauf Debussy qui de son calme olympien observait la scène. Comme une sorte de père veillant avec lassitude sur ses deux enfants. "Bah oui, justement, il faut bien des croquettes, un lit, des jouets et tout ce qui va avec. Après, je me connais je pense qu'il me faudra plusieurs visites pour être sûr. Le but étant que le chien soit totalement à l'aise avec moi, enfin j'sais pas comment expliquer." Effectivement, une adoption devait etre murement réfléchi. Je hochai la tête, dans la compréhension. « De toute façon, c’est le chien qui te choisit. » Je flattai les flancs du molosse qui venait de se placer à mes côtés, beaucoup trop protecteur. "Ça passe vite. On dirait pas que t'as une fille de huit ans !" Je me sentis vieillir d’un coup avant de ricaner. « Sept, pas huit. Mais ouais et c’est une boule de nerfs. » Pas comme Jacob qui avait beau grandir physiquement, restait très bébé dans sa tête. La phase maman ne s’arrêtant pas au final. « Entendu, on ira ensemble. Je dois faire un voyage au Japon, je ne sais quand. Mais tiens… » Je fouillai dans ma poche pour sortir un morceau de papier et un stylo -le guide survie- notant mon numéro dessus. « Passe-moi un coup de fil ou un sms ? Ou sinon passe au musée, j’y suis tout le temps. On pourra s’organiser ça et je pourrais t’emmener au refuge pour aller voir les chiens ? » Histoire qu’il ait un premier contact avec eux, sans se précipiter.

@Sohan Khadji :l:
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Message(#) Sujet: Re: Running after my life. (shoeve) Running after my life. (shoeve)  EmptyLun 19 Avr 2021 - 22:24


Il hoche la tête pour acquiescer. Il l'écoute expliquer qu'elle a toujours été douée pour les langues. Il admire cela chez elle. Ce n'est pas donné à tout le monde. Nombreux sont ses compatriotes ne parlant rien d'autre que l'anglais parce qu'après tout, ils pouvaient aller dans n'importe quel pays du monde et trouver au moins une personne capable de les comprendre. Privilège commun à tous les pays anglophones. Privilège dont il bénéficiait lui aussi en étant né ici. Il n'était d'ailleurs pas particulièrement doué en langues étrangères. Il parlait couramment l'arabe marocain, mais il ne considérait pas avoir un quelconque mérite puisqu'il s'agissait de la langue qu'utilisaient exclusivement ses parents quand ils étaient dans le confort de leur foyer et de leur communauté. Il n'avait pas eu à l'apprendre. Il avait grandi avec. Il avait eu cette facilité là, de l'absorber sans même s'en rendre compte quand il était à peine haut comme trois pommes. A part ça, il n'était pas particulièrement doué. Au contraire. Il avait toujours été moyen quand il suivait des cours d'espagnol à l'école et il n'en avait gardé que quelques rudiments qui lui permettraient à peine de demander son chemin s'il se retrouvait perdu au milieu de Barcelone. "Tu recules devant aucun challenge on dirait !" Lance-t-il en souriant. Même si les langues ce n'étaient pas son truc à lui, il se retrouvait dans cette envie d'apprendre. Il était toujours à l'affût de nouveauté quand il s'agissait d'ordinateur, que ce soit le dernier langage informatique ou de nouveaux logiciels qui pouvaient lui être utiles. "Il y a une raison particulière qui t'a donnée envie d'apprendre le japonais ou c'était un choix un peu aléatoire ?" qu'il demande, curieux. Après tout, il y avait sans doute d'autres langues qu'elle aurait pu choisir. Des plus simples, des plus répandues aussi. Alors, il était curieux de savoir. Quitte à apprendre une langue asiatique, pourquoi le japonais plutôt que le mandarin. "Bien sûr que j'accepte de t'apprendre quelques mots d'arabe. Ça me fait toujours plaisir de partager ça. J'ai pas vraiment l'occasion de beaucoup le parler. Si ce n'est avec ma soeur." Et ses parents, mais comme le contact était rompu depuis qu'il leur avait révélé son homosexualité, il n'avait plus l'occasion de parler l'arabe avec eux. Alors, il lui restait surtout Yasmine et même avec elle, il s'agissait plutôt de parler un langage bien à eux, un joyeux mélange d'anglais et d'arabe dont eux seuls avaient le secret. Il apprendrait donc volontiers quelques mots à Eve, même sans aucune contrepartie. Simplement parce que ça lui faisait plaisir.

Il a presque du mal à imaginer comment une femme aussi frêle que Eve peut s'occuper d'oeuvres aussi imposantes que des fresques ou des tableaux anciens, pourtant, sans la connaitre, il avait l'impression que c'était un métier qui lui allait à merveille. Que ce n'était pas parce qu'elle avait l'air fragile, à première vue, qu'elle n'était pas capable de restaurer des œuvres gigantesques. Elle était sans doute minutieuse, elle n'avait sans doute pas le choix et c'était probablement l'une des qualités nécessaires à la bonne réalisation de tout projet sur lequel elle se trouvait affectée. "T'as de la chance. C'est pas donné à tout le monde d'avoir un patron si bienveillant. C'est pour quand d'ailleurs cette exposition sur le bleu ? Et ou ?" Il n'était pas particulièrement friand d'art. Il n'avait pas baigné dedans et donc il était des plus profanes en la matière, mais elle avait attiré son attention avec le thème. Bleu. La couleur avait une histoire qui remontait très loin. Symbole d'immortalité et de vérité pour les égyptiens, elle fut ensuite une couleur précieuse de par la rareté de ces pigments. Les pièces exposées devaient donc avoir une valeur quasi inestimable. Aussi inestimable que la loyauté dont ont été dotés ces adorables boules de poils qu'étaient les chiens. N'étant pas les meilleurs amis de l'Homme par hasard. "C'est exactement ce que je cherchais à dire sans arriver à aller au plus simple." Qu'il répond en souriant. "J'ai aussi envie d'adopter un chien qui est dans le refuge depuis longtemps plutôt qu'un petit chiot tout mignon qui vient d'arriver et sera adopté en un rien de temps." donner une chance à un animal qui sur le papier ne semble pas attirer l'attention de potentiels adoptants. Il avait un faible pour les bras cassés, les causes désespérées qui avaient cruellement besoin d'une seconde chance. Il sourit quand la jeune femme lui tend un bout de papier avec son numéro de téléphone, lui proposant de l'appeler pour aller faire le tour des refuges. "J'y manquerai pas, ça me ferait plaisir de mettre ce projet en place. Je passerai surement au musée aussi, au moins pour venir jeter un oeil à l'expo. En attendant, je vais pas t'embêter plus longtemps puis tes chiens vont commencer à se demander pourquoi leur balade a été coupée court." Qu'il plaisante, offrant un large sourire à la jeune femme.
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